LOGIC-IMMO.COM AU SALON NATIONAL DE L`IMMOBILIER

22/04/2011
LOGIC-IMMO.COM AU SALON NATIONAL DE L'IMMOBILIER : LES DIAGNOSTICS DE
PERFORMANCE AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS
(22/04/2011)
Près de deux cents personnes se sont pressées à la table ronde « Réussir son acquisition en 2011,
les nouvelles règles du jeu  », organisée par Logic-Immo.com le 2  avril à Paris Expo, lors du Salon
national de l’immobilier.
Sous la houlette d’Ariane Artinian, directrice générale et rédactrice en chef de l’agence BazikPress,
qui animait les débats, les cinq invités ont procédé à un tour d’horizon des nouvelles donnes du
marché de l’immobilier en France, avant de répondre aux questions d’un public attentif, surtout
intéressé par les nouveautés en matière de performance énergétique.
© Photos SHOOOT
Stéphanie Pécault, responsable Études Logic-Immo.com
« Le grand paradoxe de l’année 2010 aura été une très forte augmentation des
transactions, d’environ 30 %, conjuguée à une hausse des prix importante, sur Paris et
l’Île-de-France notamment. En ce début d’année, on relève encore un fort déséquilibre
sur le marché immobilier (une intention de vente pour deux intentions d’achat), associé
toutefois à un certain dynamisme du marché. L’indice de confiance Logic-Immo.com –
TNS Sofres s’est ainsi établi à +11,4. Des taux d’intérêt encore très attractifs et la
crainte d’une détérioration du marché dans les mois à venir ont joué un effet levier et
accéléré les projets des futurs acquéreurs. Ainsi, 2011 s’annonce être une année très
agitée, sur fond d’élection présidentielle et de réformes fiscales. Face à ces incertitudes
et aux paradoxes du marché, les professionnels de l’immobilier ont plus que jamais un
rôle à jouer pour guider les futurs acquéreurs dans la réalisation de leurs projets. »
Sébastien Delafond, président de MeilleursAgents.com
« Le marché immobilier est en effet difficile à appréhender pour le particulier : acheter
un appartement, un studio, une maison ressemble souvent au parcours du combattant.
Avant toute chose, il est important de définir un projet cohérent qui permette d'allier
localité, type de bien et budget. La grande difficulté est d’arriver à concilier le rêve avec
la réalité budgétaire. Au-delà du prix des biens, se pose la question du pouvoir d’achat
immobilier. »
Philippe Taboret, directeur général de Cafpi
« Le PTZ+ représente une réelle opportunité car il offre un vrai coup de pouce aux biens
de qualité énergétique supérieure. Sa grande nouveauté, c’est qu’il est ouvert à tous les
primo-accédants, sans plafond de revenus, à condition de ne pas avoir été propriétaires
depuis deux ans. Sur Paris, pour un foyer de six personnes, il peut aller jusqu’à 143
600 euros. Par ailleurs, autres nouveautés suite à la réforme Lagarde, le PEL a été
revitalisé et ajusté pour redevenir attractif. Au final, il faut donc bien composer son
enveloppe de financement, plein de petits crédits pouvant s’additionner, et ne pas
hésiter à négocier ses assurances. Pour une résidence principale, c’est tout le temps le
moment d’acheter : ce n’est pas une question économique mais de choix de vie. Mais il ne
faut pas se précipiter, être prudent, ne pas acheter à n’importe quel prix. »
Fabrice Mongrelet, géomètre-expert
« L’obligation d’afficher l’étiquette énergie avant la mise en vente change la donne. C’est
un stress pour le vendeur, comme à l’école lorsque l’on se demande quelle note on va
avoir. Mais il ne faut pas oublier que des travaux peuvent permettre d’améliorer son
classement. Dès que l’on aura davantage de logements en B et C, les A étant très rares,
ceux en E, F ou G seront inévitablement en décote. Mais ce n’est pas encore le cas. Il ne
faut pas considérer les diagnostics simplement comme des documents annexés à l’acte
de vente, mais comme des outils utiles pour juger de la qualité et du potentiel d’un
logement. D’où l’intérêt de recourir à des diagnostiqueurs certifiés. »
Philippe Zilberstein, directeur général de Nexity Patrimoine
« Face au déséquilibre du marché et à la pénurie de logements, le neuf offre une belle
opportunité même s’il ne s’en construit pas assez. D’autant que les taux de crédit restent
intéressants et que toutes les opérations conçues depuis 2010 ont le label Bâtiment
basse consommation (BBC). C’est donc le moment d’acheter. Le prix moyen d’acquisition
est d’environ 200 000 euros en Île-de-France, et de 150 000 à 170 000 euros dans les
grandes métropoles comme Lyon, Marseille, Bordeaux… Mais il ne faut pas se tromper
d’objectif : il est important d’être cohérent avec la valeur du marché, être au juste prix.
Enfin, il faut s’adresser à de véritables professionnels, qui garantiront la pérennité de
votre acquisition. »
Pour conclure, il a été demandé à chacun de livrer le meilleur conseil pour réussir son
achat immobilier. Stéphanie Pécault a rejoint Philippe Zilberstein sur l'intérêt de
« s’adresser à de vrais professionnels ».
« Aller sur MeilleursAgents.com ! », s’est ensuite auto promu Sébastien Delafond. « Ne
pas considérer les diagnostics comme une contrainte, mais comme des outils utiles pour
juger de l’état réel et de la valeur d’un bien, quand ils sont effectués dans les règles de
l’art par de véritables professionnels », a rassuré Fabrice Mongrelet.
Quant à Philippe Taboret, il a reconnu que si « Internet est aujourd’hui une aide
incontournable à la recherche, les informations sur le Web deviennent de plus en plus
importantes mais aussi plus complexes. Il reste donc indispensable de se faire
accompagner par un professionnel ». À l’image de tous ceux réunis pour cette table
ronde très instructive.