Les Grandes´Ecoles d`Ingénieurs

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Les Grandes´Ecoles d`Ingénieurs
Notes, classements et réflexions
– Les Grandes Écoles d’Ingénieurs –
Tout ce qu’il faut savoir
Usage libre et gratuit
1
Table des matières
1 Nomenclatures officielles
1.1 Prérogatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.1.1 Corps des Ingénieurs Généraux de l’Armement
1.2 Conférence des Grandes Écoles (CGE) . . . . . . . . .
1.2.1 Membres fondateurs . . . . . . . . . . . . . . .
1.2.2 Écoles membres . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.3 Écoles d’application de l’École Polytechnique . . . . .
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3
3
3
3
3
3
3
2 Concours d’entrée
2.1 Concours X . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.1.1 Présentation . . . . . . . . . . . .
2.1.2 Statistiques MP, PC, PSI, PT . . .
2.2 Concours Centrale-Supélec . . . . . . . . .
2.2.1 Présentation . . . . . . . . . . . .
2.2.2 Statistiques MP, PC, PSI, PT . . .
2.2.3 Quelques moyennes de notes (MP)
2.3 Concours Mines-Ponts . . . . . . . . . . .
2.3.1 Présentation . . . . . . . . . . . .
2.3.2 Statistiques MP, PC, PSI, PT . . .
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4
4
4
5
6
6
6
8
9
9
9
3 Classements
3.1 Le classement moyen de la Presse .
3.2 Classements thématiques et chiffrés
3.2.1 Classement budget/salaires
3.2.2 Classement de l’attractivité
3.2.3 Classement à l’international
3.3 Autres classements . . . . . . . . .
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13
13
15
15
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4 Les anciens
19
5 Pôles, groupements et accords
5.1 ParisTech . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2 Accords Centrale-Supélec . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.3 Tentative de fusion Mines-Ponts . . . . . . . . . . . . . . . .
5.4 Manifeste pour un MIT à la française et Plateau de Saclay .
5.5 Réseau TIME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.6 Intergroupe Centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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19
19
20
21
22
23
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6 Les Écoles présentées en quelques mots
25
7 Notes et réflexions
7.1 Le rôle de l’ingénieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
34
34
2
1
Nomenclatures officielles
1.1
1.1.1
Prérogatives
Corps des Ingénieurs Généraux de l’Armement
Par arrêté du 15 mai 1984, du décret 82-1067 du 15 décembre 1982, il faut posséder le diplôme
d’ingénieur d’une des écoles suivantes pour être admis après concours au sein du corps militaires
des ingénieurs de l’armement :
–
–
–
–
–
–
–
–
École
École
École
École
École
École
École
École
centrale des arts et manufactures (Centrale Paris)
nationale des ponts et chaussées (ENPC)
nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (Supaéro)
nationale supérieure des mines de Paris (Mines de Paris)
nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA)
nationale supérieure des télécommunications (ENST)
polytechnique
supérieure d’électricité (Supélec)
Source : http ://www.defense.gouv.fr/dga/content/download/43572/435274
/file/arrete interministeriel du 15 mai 1984 5 arret 15 mai 1984.pdf
1.2
1.2.1
Conférence des Grandes Écoles (CGE)
Membres fondateurs
Les fondateurs sont les directeurs des Écoles suivantes (Article 2, JO du 27 juillet 1973) :
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
École centrale des arts et manufactures (Centrale Paris)
École des Hautes Études Commerciales (HEC)
École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (Supaéro)
École nationale supérieure des arts et métiers (Paris) (ENSAM)
École nationale supérieure des mines de Paris (Mines de Paris)
École nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA)
École nationale supérieure des télécommunications (ENST)
École polytechnique
École supérieure d’électricité (Supélec)
École supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris (ESPCI)
Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG)
Source : http ://www.cge.asso.fr/cadre pres.html
1.2.2
Écoles membres
La liste exhaustive des écoles membres est disponible à l’adresse suivante :
http ://www.cge.asso.fr/cadre pres.html
1.3
–
–
–
–
Écoles d’application de l’École Polytechnique
École
École
École
École
nationale
nationale
nationale
nationale
supérieure de l’aéronautique et de l’espace (SUPAERO)
de l’aviation civile (ENAC)
supérieure de chimie de Paris (ENSCP)
supérieure des Mines de Paris (ENSMP) et cycle ISIA
3
– École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM)
– École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
– École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), qui a regroupé les anciennes
écoles du Génie maritime, des Poudres, et des ingénieurs hydrographes, en ajoutant d’autres
options,
– École supérieure d’électricité (Supélec)
– École nationale supérieure des télécommunications (ENST)
– École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne (ENSTB)
– École supérieure d’optique (SupOptique)
– École nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (ENSIMAG)
– École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE)
– École nationale des sciences géographiques (ENSG)
– École nationale du génie rural des eaux et des forêts (ENGREF)
– École nationale supérieure de génie électrique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique
et des télécommunications de Toulouse (ENSEEIHT)
– Institut national agronomique Paris-Grignon (INAPG)
– Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN)
2
Concours d’entrée
L’organisation des concours est différente selon les sections, néanmoins nous prendrons pour
référence l’organisation des concours de la filière MP (Mathématiques-Physique).
2.1
2.1.1
Concours X
Présentation
L’École Polytechnique organise chaque année un concours d’admission dans le Cycle Polytechnicien qui débouche sur le diplôme d’Ingénieur de l’École Polytechnique et sur le diplôme de l’École
Polytechnique.
A l’issue de ce concours, 400 étudiants français et 100 étudiants étrangers intègrent le cursus.
Nombre de places offertes au concours 2007 : Ces nombres de places sont donnés à
titre indicatif, consulter le site officiel de l’École.
Candidats français : le nombre total de places offertes s’élève à 400. Elles sont provisoirement
réparties comme suit, sous réserve d’approbation par les autorités de tutelle de l’École :
– 105 places pour les étudiants issus de la filière MP-option informatique
– 83 places pour les étudiants issus de la filière MP-option physique de l’ingénieur
– 143 places pour les étudiants issus de la filière PC
– 45 places via la banque d’épreuves X-ENS Cachan dans la filière PSI
– 10 places dans le cadre de la Banque nationale d’épreuves de la filière PT
– 2 places au Concours commun Mines-Ponts dans la filière TSI
– 2 places pour les médaillés de l’ENSAM
– 10 places pour les étudiants issus des Universités.
Candidats étrangers : le nombre maximum de places offertes s’élève à 110.
– 35 places sont réservées à la 1ère voie (Filières MP - PC - PSI et PT)
4
2.1.2
Statistiques MP, PC, PSI, PT
Statistiques MP
2006
Info
P & SI
Inscrits
783
779
Admissibles
201
132
Classés
150
100
Rang du dernier appelé
118
90
Entrés
100
80
2005
Info
P & SI
Inscrits
764
721
Admissibles
221
146
Classés
149
100
Rang du dernier appelé
128
89
Entrés
100
79
2004
Info
P & SI
Inscrits
771
687
Admissibles
170
141
Classés
150
100
Rang du dernier appelé
149
100
Entrés
100
78
Statistiques PC
2006
X
ESPCI
Inscrits
1202
1231
Admissibles
274
421
Classés
189
378
Rang du dernier appelé
169
378
Entrés
155
64
2005
X
ESPCI
Inscrits
1260
1355
Admissibles
286
448
Classés
194
390
Rang du dernier appelé
162
384
Entrés
153
55
2004
X
ESPCI
Inscrits
1292
1281
Admissibles
272
428
Classés
194
375
Rang du dernier appelé
178
375
Entrés
155
60
Statistiques PSI
X
2006
2005
2004
Inscrits
820
865
711
Admissibles
94
96
93
Classés
55
56
56
Rang du dernier appelé
47
45
48
Entrés
47
45
46
Admissibles
20
20
24
Classés
12
12
13
Rang du dernier appelé
10
10
13
Entrés
10
10
12
Statistiques PT
X
2006
2005
2004
Inscrits
367
355
275
Source : http ://www.scei-concours.org
5
2.2
2.2.1
Concours Centrale-Supélec
Présentation
Neuf écoles recrutent par le biais de ce concours :
– l’École Centrale Paris (ECP)
– Supélec, l’École Supérieure d’Électricité
– l’École Centrale de Lyon (ECL)
– l’École Centrale de Lille (ECLi)
– l’École Centrale de Nantes (ECN)
– l’École Centrale de Marseille (ECM)
– SupOptique, l’École Supérieure d’Optique
– l’École Nationale Supérieure de l’Électronique et de ses Applications (ENSEA)
– l’École Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’Entreprise (ENSIIE anciennement IIE)
Contrairement aux concours commun Mines-Ponts ou aux Concours communs polytechniques,
l’inscription se fait ici par école (environ 70 euros par école, gratuit pour les boursiers). On ne peut
être ”admissible” qu’aux écoles que l’on présente. Chaque école fixe sa propre barre d’admissibilité.
Les oraux sont communs à toutes les écoles, sauf à l’ENSEA et à l’ENSIIE : ces deux écoles
organisent leurs propres oraux. L’ENSEA utilise les notes de l’oral commun pour les candidats
également admissibles à au moins une des autres écoles, qui passent alors uniquement l’oral commun
Centrale-Supelec.
2.2.2
Statistiques MP, PC, PSI, PT
Statistiques MP
2006
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
3082
2863
2863
2863
3410
3062
3411
Admissibles
727
1055
1055
1055
988
947
1202
Rang du dernier appelé
350
535
633
687
755
789
1039
Entrés
146
105
18
18
123
90
127
2005
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
2861
2581
2581
2581
3177
2827
3272
Admissibles
729
1049
1049
1049
992
953
1202
Rang du dernier appelé
378
563
636
699
731
722
1029
Entrés
138
93
18
21
121
86
124
2004
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
2919
2248
2248
2248
3256
3005
3310
Admissibles
733
1017
1017
1017
991
942
1248
Rang du dernier appelé
385
556
622
718
727
802
1063
Entrés
142
90
19
21
121
89
135
6
Statistiques PC
2006
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
2130
1880
1880
1880
2482
2334
2603
Admissibles
489
738
738
738
639
713
768
Rang du dernier appelé
255
391
502
548
469
546
644
Entrés
88
66
16
17
58
47
40
2005
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
2091
1794
1794
1794
2424
2218
2463
Admissibles
486
735
735
735
641
714
767
Rang du dernier appelé
243
396
432
512
420
488
610
Entrés
85
57
14
21
60
37
47
2004
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
2175
1641
1641
1641
2515
2331
2551
Admissibles
491
726
726
726
639
713
732
Rang du dernier appelé
243
400
459
516
433
548
648
Entrés
86
63
19
19
66
43
49
2006
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
1861
1961
1961
1961
2307
2309
2536
Admissibles
307
639
639
639
457
539
697
Rang du dernier appelé
159
317
372
430
397
479
627
Entrés
85
67
17
19
75
64
73
2005
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
1792
1808
1808
1808
2216
2115
2410
Admissibles
287
639
639
639
639
713
768
Rang du dernier appelé
161
305
362
407
377
446
612
Entrés
85
57
17
17
80
60
70
Statistiques PSI
7
2004
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
1626
1408
1408
1408
2089
1964
2295
Admissibles
291
567
567
567
466
546
658
Rang du dernier appelé
159
305
362
407
362
509
614
Entrés
85
55
18
18
80
58
70
2006
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
656
680
680
680
939
788
831
Admissibles
57
122
122
122
155
112
150
Rang du dernier appelé
31
41
55
65
82
93
112
Entrés
10
12
6
6
21
13
15
2005
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
683
708
708
708
974
775
829
Admissibles
60
126
126
126
154
108
133
Rang du dernier appelé
22
54
74
76
79
100
122
Entrés
10
12
5
5
20
12
10
2004
Centrale Paris
Supélec (Gif )
Supélec (Rennes)
Supélec (Metz )
Centrale Lyon
Centrale Lille
Centrale Nantes
Inscrits
606
423
423
423
912
752
790
Admissibles
59
129
129
129
153
110
127
Rang du dernier appelé
30
54
69
79
81
92
114
Entrés
10
10
8
6
20
13
11
Statistiques PT
2.2.3
Quelques moyennes de notes (MP)
Pour l’année 2006 en filière MP, les moyennes des notes des derniers appelés (avec les coefficients
propres à chaque école) étaient :
2006
Moyenne des candidats
Dernier admissible
Dernier appelé
EC Paris
9,63
12,54
13,49
Supélec
9,64
11,34
12,08
Source : http ://www.scei-concours.org
8
EC Lyon
9,66
11,70
11,72
EC Lille
9,63
11,09
11,07
EC Nantes
9,67
10,73
10,35
2.3
2.3.1
Concours Mines-Ponts
Présentation
Huit écoles recrutent par le biais de ce concours :
– École Nationale Supérieure des Mines de Paris
– École Nationale Supérieure des Mines de Nancy
– École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne
– École Nationale des Ponts et Chaussées
– École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (Supaéro)
– École Nationale Supérieure de Techniques Avancées
– École Nationale Supérieure des Télécommunications
– École Nationale Supérieure des Télécommunications de Bretagne
L’inscription aux concours commun Mines-Ponts entraı̂ne automatiquement l’inscription à
toutes les écoles de la banque Mines-Ponts (tarif global d’environ 325 euros). À l’issue du concours
écrit, les candidats sont ”admissibles” à toutes ces écoles s’ils franchissent une barre scientifique
(la somme pondérée de leurs notes en matières scientifiques doit dépasser un certain seuil) et une
barre générale (idem avec toutes les notes), fixées par le jury (environ 1/3 d”admissibles”). Ils sont
alors autorisés à passer un oral (commun) à l’issue duquel ils pourront être ”admis” dans l’une des
ces écoles.
2.3.2
Statistiques MP, PC, PSI, PT
Statistiques MP
2006
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
4661
2005
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
4607
Admissibles
1598
Rang du dernier appelé
168
1085
1151
357
670
690
543
1492
671
Admissibles
1585
Rang du dernier appelé
200
973
1149
375
616
727
674
1511
753
9
Entrés
410
46
53
33
52
50
45
45
72
14
Entrés
424
46
51
47
48
49
44
46
79
14
2004
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
4691
Admissibles
1591
Rang du dernier appelé
194
999
1250
349
553
687
714
1534
798
Entrés
424
48
58
39
46
47
47
45
68
15
Statistiques PC
2006
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
2863
2005
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
2941
2004
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
3165
Admissibles
985
Rang du dernier appelé
76
615
714
178
305
372
321
942
377
Admissibles
989
Rang du dernier appelé
103
549
681
171
318
371
372
953
385
Admissibles
1001
Rang du dernier appelé
110
601
747
209
337
383
424
965
519
10
Entrés
218
18
37
40
24
24
24
14
32
5
Entrés
208
16
29
38
22
25
25
15
34
4
Entrés
226
18
41
37
22
25
24
16
34
9
Statistiques PSI
2006
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
2972
2005
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
2952
2004
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
2708
Admissibles
948
Rang du dernier appelé
56
566
633
144
258
313
222
832
361
Admissibles
940
Rang du dernier appelé
60
540
659
160
240
299
263
825
324
Admissibles
844
Rang du dernier appelé
73
543
658
163
254
300
311
829
363
Entrés
218
27
37
42
34
44
27
14
25
10
Entrés
238
27
35
40
30
41
26
15
18
6
Entrés
256
26
41
39
28
41
26
19
28
12
Statistiques PT
2006
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
645
Admissibles
147
11
Rang du dernier appelé
19
92
50
14
36
41
28
137
0
Entrés
19
3
4
3
0
5
2
1
0
0
2005
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
664
2004
Concours Commun
Mines de Paris
Mines de Nancy
Mines de Saint-Étienne
Ponts et Chaussées
Supaéro
ENSTA
Télécom Paris (Cursus Paris)
Télécom Bretagne
Télécom Paris (Cursus Sofia)
Inscrits
642
Admissibles
150
Rang du dernier appelé
13
100
113
15
26
33
31
132
36
Admissibles
150
Rang du dernier appelé
12
93
101
18
34
56
46
114
63
Source : http ://www.scei-concours.org
12
Entrés
20
1
2
3
2
5
3
2
1
1
Entrés
26
2
3
3
2
5
2
2
1
1
3
Classements
3.1
Le classement moyen de la Presse
Si un classement en soit est contestable – les critères retenus sont plus ou moins pertinents et le
sérieux des enquêtes très variable – la moyenne de tous les classements (ou presque) publiés dans
la presse depuis sept ans à travers tous les types de publications commence à prendre un sens.
Voici ce qu’il donne :
1. École Polytechnique (X)
2. Mines de Paris (ENSMP)
3. Centrale Paris (ECP)
4. Ponts et Chaussées (ENPC)
5. Supélec (ESE)
6. Télécom Paris (ENST)
7. Supaéro (ENSAE)
8. Arts et Métiers (ENSAM)
9. Centrale Lyon (ECL)
10. ENSTA
11. ESPCI
12. Mines de Nancy (ENSMN)
13. INA-PG
14. ENSIMAG
15. Centrale Lille (ECLi)
16. Centrale Nantes (ECN)
17. Mines Saint-Étienne (ENSMSE)
18. Télécom Bretagne (ENSTB)
19. ENSIC Nancy
20. ENSHEEIT
21. Télécom INT
22. Centrale Marseille (ECM)
Source : http ://site.voila.fr/classements.ecoles/ingenieurs2006.html
13
14
3.2
3.2.1
Classements thématiques et chiffrés
Classement budget/salaires
Ces chiffres1 traduisent autant la bonne gestion des écoles que l’importance de leur budget.
Établissement
Mines de Paris
École Polytechnique
Centrale Paris
Ponts et Chaussées
Supélec
ESPCI
Télécom Paris
ENSTA
Centrale Lyon
ENSAM
SUPAERO
ENSIC
ENST Bretagne
ESTP
TELECOM INT
ENSEM
INPG ENSIMAG
Centrale Lille
Centrale Nantes
ENSCP
ENSIIE
Mines de Nancy
Mines de Saint-Etienne
INPG ENSGI
Centrale Marseille
INA Paris-Grignon
SUPMECA Paris-Toulon
Mines d’Alès
Mines de Nantes
ENAC
Sup’Optique
Ecole Navale
ENSEEIHT
INPG ENSERG
Mines d’Albi-Carmaux
Budget par élève2
194 480
31 537
20 656
92 495
20 260
34 722
79 795
31 695
24 432
19 952
40 720
47 170
53 339
10 898
6 012
21 871
30 152
19 093
19 340
12 548
8 419
59 671
59 857
13 174
9 860
53 360
14 334
29 893
46 169
171 843
38 174
17 490
22 928
31 029
27 720
(1) Source : Le Point de février 2007
(2) Budget annuel de fonctionnement en 2006 par élève (en euros)
(3) Salaire annuel 1er emploi en France en 2005 (en euros)
15
Salaire d’embauche3
42 600
40 300
39 000
38 800
38 300
38 000
37 400
37 130
36 200
36 200
35 600
35 500
35 004
35 000
34 800
34 500
34 348
34 000
34 000
34 000
34 000
33 570
33 150
33 146
33 000
33 000
33 000
32 790
32 500
32 500
32 100
32 000
32 000
31 957
30 700
3.2.2
Classement de l’attractivité
Méthodologie : Rapport du nombre virtuel d’appelés (rang du dernier appelé) sur le nombre
d’integrés.
Le rapport trouvé est normalisé par le rang fourni par la synthèse des classements des 7 dernières
années.
Source : Statistiques SCEI Filières MP PC PSI (ponderées par leur proportions respectives)
16
3.2.3
Classement à l’international
17
3.3
Autres classements
Il s’agit ici de classer les meilleurs ingénieurs de France, il est donc utile de rappeler au lecteur
que les bâtons les plus bas représentent des ingénieurs diplômés de très haut niveau. Il s’agit donc
d’un classement qui essaie de trouver une réalité géométrique aux légères différences qui départagent
les 13 meilleures écoles d’ingénieurs françaises et donc de faire un classement d’excellence. Dans
cette optique, on se rappelera que les meilleures universités anglaises et américaines, quoiqu’en dise
le classement de Shanghaı̈, si elles ont des bâtons bien plus longs, ils ne partent pas de plus haut
mais ont juste la chance d’arriver bien plus bas et donc d’avoir une meilleure visibilité.
Excellence à la française
Mines de Saint-Etienne
Centrale Lille
Mines de Nancy
ENSTA
Centrale Lyon
ENSAM
Télécom Paris
Supaéro
Supélec
Ponts et Chaussées
Centrale Paris
Mines de Paris
École Polytechnique
Ordre croissant du classement
Notes et sources
Cette représentation a été faite à partir d’une moyenne des classements parus dans la presse depuis 7 ans (Le Point, L’Expansion, Le Nouvel Economiste, Challenges...) et des statistiques SCEI1 .
(1) Consulter http ://www.scei-concours.org/
18
4
Les anciens
Parce que la renommée d’une école dépend aussi de ses anciens, voici quelques anciens de chaque
école parmi tant d’autres :
– École Polytechnique : Valéry Giscard d’Estaing (Ancien Président de la République), Carlos
Ghosn (PDG de Renault-Nissan), Fulgence Bienvenüe (Père du métro parisien)
– Centrale Paris : Gustave Eiffel (Concepteur de la Tour Eiffel), Francis Bouygues (Fondateur
du groupe Bouygues), André Michelin (Fondateur de Michelin)
– Mines de Paris1 : Christian Streiff (PDG du groupe PSA), Alain Minc (Essayiste)
– Supélec : Thierry Breton (Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie), Jean-Luc
Lagardère (Fondateur de Lagardère (EADS)), Robert Mahler (PDG Alstom France)
– Centrale Lyon : Paul-Emile Victor (Explorateur), Didier Lamouche (PDG de Bull)
– Ponts et Chaussées1 : Xavier Fontanet (PDG de Essilor)
– Supaéro1 : Jean Laurent (PDG Groupe Crédit Agricole), Alexis Kniazeff (Fondateur de
Altran Technologies)
– Télécom Paris1 : Claude Satinet (DG Citroën), Abdeslam Ahizoune (PDG de Maroc Telecom)
– INA-PG : Michel Houellebecq (écrivain), Pierre-Henri Gouyon (biologiste)
– Centrale Lille : Marc-Philippe Daubresse (Secrétaire d’État au logement), Jean-Paul Giraud
(Ancien président de la FNAC)
– Mines de Nancy : Jean-Yves Koch (Directeur CapGemini), Bertrand Méheut (PDG Canal+)
(1) Non diplômés de l’X
5
5.1
Pôles, groupements et accords
ParisTech
ParisTech est une association rassemblant onze des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises
et parisiennes. L’idée est constituer un pôle d’excellence à l’égal des meilleures universités mondiales
(MIT...).
Les écoles s’étant associées dans ParisTech sont :
– École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
– École nationale supérieure d’arts et métiers (ENSAM)
– École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE)
– École nationale supérieure de chimie de Paris (ENSCP)
– École nationale supérieure des mines de Paris (ENSMP)
– École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA)
– École nationale supérieure des télécommunications (ENST ou Télécom Paris)
– École polytechnique (EP, X)
– École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI)
– Institut national de Paris-Grignon (INA-PG)
– École Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF)
En janvier 2007, ces écoles ont décidé de se constituer en pôle de recherche et d’enseignement
supérieur (PRES) sous la forme d’un établissement public de coopération scientifique (EPCS).
19
5.2
Accords Centrale-Supélec
Voici les communiqués des deux écoles concernant leurs accords :
Un accord-cadre entre l’Ecole Centrale Paris et Supélec
16 décembre 2005
L’Ecole Centrale Paris et Supélec ont depuis leur origine une culture commune : la formation d’ingénieurs innovants et entrepreneurs. Déjà partenaires dans le concours commun Centrale
Supélec pour le recrutement des élèves à la sortie des classes préparatoires, les deux institutions
appartiennent au réseau T.I.M.E. (Top Industrial Managers for Europe) qui regroupe les meilleures
universités techniques européennes.
Dès janvier 2006, les deux Ecoles vont engager au titre d’un accord-cadre signé le 16 décembre
2005, un programme spécifique de coopération dans les trois domaines suivants :
– La recherche : pour relever le défi de l’énergie, des procédés et des systèmes d’information,
un GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique) sera créé pour accueillir notamment des thèses
en co-direction et une chaire.
– La valorisation des acquis de l’expérience (VAE) : pour permettre une reconnaissance
académique des compétences acquises, plusieurs cursus de formation de l’ECP, de Supélec ou
des cursus conjoints seront élaborés avec une voie de recrutement commune accréditée.
– L’ouverture sociale : travail en commun, à leur demande, avec des lycées de l’académie de
Versailles pour promouvoir l’accès de leurs élèves à l’enseignement supérieur.
En 2006, les deux Ecoles vont continuer à développer leur coopération dans d’autres domaines :
– l’international : soutien à l’exportation des PME-PMI,
– l’entrepreneuriat, l’innovation et la valorisation de la recherche,
– l’économie et le management en liaison avec des partenaires de l’enseignement supérieur et
de l’entreprise,
– les innovations pédagogiques à base des technologies de l’information et de la communication
appliquées à l’enseignement.
Dans la structuration de leur coopération, qui n’est pas exclusive de leurs participations communes à une ou des alliances plus larges, les deux Ecoles s’inscriront dans ceux des instruments du
Pacte pour la Recherche qui leur apparaı̂tront les plus appropriés.
Accord de partenariat entre l’Ecole Centrale Paris, Supélec et ESCP-EAP
Juillet 2006
Paris le 10 juillet 2006 : Messieurs Hervé Biausser, directeur général de l’Ecole Centrale Paris,
Alain Bravo, directeur général de Supélec et Jean-Louis Scaringella, directeur général de ESCPEAP, ont signé le 7 juillet un important partenariat portant sur trois axes : accord d’échange
d’étudiants, de double diplôme et de recherche.
Avec cet accord, les trois grandes écoles concrétisent leur volonté commune d’ouverture sur les
thématiques scientifiques et sur le management en contexte international.
20
Constitution du GIS C3S : Centrale-Supélec - CNRS «Sciences des Systèmes»
Novembre 2006
Hervé Biausser, directeur de l’Ecole Centrale Paris, Alain Bravo, directeur général de Supélec
et Arnold Migus, directeur général du CNRS ont signé le 25 octobre 2006 la convention constitutive
du GIS C3S Centrale-Supélec « Sciences des Systèmes ».
Ce groupement d’intérêt scientifique a pour objectif de développer des concepts, des méthodes
et des techniques pour concevoir, produire, optimiser, mettre en oeuvre ou gérer efficacement
des systèmes qui deviennent de plus en plus complexes. Le domaine « Sciences des systèmes »,
à dominante méthodologique, est ainsi transversal aux technologies : l’information (logiciel), les
communications, l’énergie et les procédés.
La convention constitutive du GIS C3S Centrale-Supélec « Sciences des Systèmes » fixe en particulier les modalités de coopération des équipes de chercheurs de l’ECP, de Supélec et du CNRS,
quelles soient constituées en équipes propres des deux établissements ou en UMR (Unités Mixtes de
Recherche) avec le CNRS ou en UP du CNRS, du choix des projets scientifiques, de la constitution
des groupes de travail et de leur financement.
Une nouvelle ère de partenariat entre Centrale Paris, Supélec et Schlumberger
Octobre 2006
Signature du premier accord de ce type dans la coopération Ecoles-Entreprise associée à la
recherche
Cette relation donnera à tous les acteurs de ce partenariat, une large vision des activités de
recherche des laboratoires. En effet ce sont des équipes mixtes, composées de chercheurs, issus
de Schlumberger, Supélec et Centrale Paris, qui seront mises en place, afin de créer le premier «
Innovation Hub ». Ce centre d’expertise, premier de son genre, accueillera à Clamart des chercheurs
extérieurs à l’entreprise, et collaborant sur des projets communs. Ces équipes regroupant différents
experts pourront ainsi travailler sur des concepts et projets pouvant aboutir sur des contrats de
recherche communs.
5.3
Tentative de fusion Mines-Ponts
Reprenons le résumé du journal étudiant des Ponts « Le canard des chaussées » :
«En 2002, pour concurrencer les universités anglaises, on évoque le rapprochement MinesPonts. Les directeurs Benoı̂t L[e]gait (Mines) et Pierre Veltz (Ponts) sont d’accord [...]. Benoı̂t
L[e]gait imagine la fusion en ces termes : «Ce projet a des objectifs simples : constituer à terme
un grand pôle technologique de recherche et de formation à Paris, disposant d’une réelle notoriété
internationale profitable à tous nos diplômés, et offrant aussi aux étudiants des filières de formation plus nombreuses.» Belle et nécessaire fusion que voilà. Quelle grande école aurait pû naı̂tre !
Et quelle preuve que la France n’est pas si empêtrée dans son inefficacité à réagir vite à la mondialisation qu’on veut bien le dire ! Malheureusement, début 2004, le projet échoue. Et pourquoi
cet échec ? On évoque des réticences du côté des Ponts, de la part du ministère de l’équipement
[...]. Mais là n’est pas le gros de l’échec : l’amicale des anciens du corps des Mines s’est battu
comme diable pour s’opposer à cette fusion si bonne, pour notre enseignement supérieur. Peut-être
par outrecuidance les anciens du corps des Mines ont préféré protéger leur CV que penser au bien
de nos écoles. Nous devons tirer des leçons de cet échec [...] car sans ce genre de fusion, nous
21
aurons beau nous paonner des nos classements franco-français et notre excellente formation, nous
resterons insignifiants sur le plan international.»
Rédacteur : Marc Leyral (08).
Source : http ://canard.enpc.org/pdf/Journal 007.pdf
5.4
Manifeste pour un MIT à la française et Plateau de Saclay
Le Plateau de Saclay est une concentration exceptionnelle d’instituts de recherche et de centres
de formation au niveau européen et même au niveau mondial. La vision de l’avenir du Plateau
de Saclay est devenu un enjeu politique majeur comme en témoigne la venue de Nicolas Sarkozy,
Ministre d’État et candidat à l’élection présidentielle, en janvier 2007 au Synchrotron Soleil et à
Supélec.
Le plateau de Saclay (Orsay - Saclay - Gif Sur Yvette - Palaiseau principalement) rassemble :
Dans l’enseignement supérieur :
– l’École Polytechnique
– Supélec (École supérieure d’électricité)
– HEC (Hautes Etudes Commerciales)
– Université Paris XI
– Sup’Optique (Institut d’optique)
– ENSTA (prochainement)
– Institut universitaire de technologie (IUT) d’Orsay
– Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN)
Dans la recherche pour l’industrie :
– Commissariat à l’énergie atomique (CEA)
– Institut national de la recherche agronomique (INRA)
– CNRS : Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (LIMSI),
Laboratoire Aimé Cotton (LAC)...
– Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)
– Synchrotron SOLEIL
– Institut des Hautes Etudes Scientifiques (IHES)
Dans la recherche académique :
– centre de recherche de Thales
– centre de recherche de Danone
– centre de recherche de Motorola
– centre de recherche de Air Liquide
Cela représente :
– 40 000 emplois
– 12 000 chercheurs publics et privés
– 23 000 étudiants
– 160 laboratoires de recherche
– un pôle mondial de compétitivité System@tic
– 4 prix Nobel
– 7 médailles Fields
22
Au délà des communautés d’agglomérations, pôles de recherche ou pôle de compétitivité, beaucoup – chercheurs, dirigeants, politiques – veulent une vraie entité unique avec une identité capable
d’être internationale. C’est l’ambition du «Manifeste pour un MIT à la française» :
«Nous proposons de créer un « MIT à la française», fer de lance de l’innovation » en regroupant en un même lieu et sous une même entité institutionnelle une masse critique de grandes écoles
et de centres de recherche en étroite relation avec les entreprises.
Pourquoi une telle proposition ?
(1) Parce que, dans un contexte où le développement économique repose sur la capacité d’innovation, le système français des grandes écoles apparaı̂t aujourd’hui mal adapté.
(2) Parce que, de par leur positionnement à la fois sur le terrain de l’enseignement et de la
recherche, et en forte synergie avec l’entreprise, de grandes universités comme le MIT, ou d’autres
dans le monde, ont créé des dynamiques d’innovation au rayonnement mondial, et sont autant
d’exemples à suivre et adapter.
Christophe MALATERRE (ECP 91, MSc MIT 93)
Avec les contributions de :
Dominique CHAPELLE (X 86, Ponts 91, MSc MIT 93, Dr Paris VI 96)
Laurent COMBIER (X 87, Ponts 92, MSc MIT 93)
Jérôme MULLER (X 86, Ponts 91, MSc MIT 93)»
Source : http ://pourlemanifeste.free.fr/
Ce manifeste a de nombreux échos et est à l’origine de nombreux débats publics, notamment à
l’Assemblée Nationale, ou encore dans les QG des candidats à la présidentielle.
À lire notamment : http ://pourlemanifeste.free.fr/Article%20Les%20Echos%20-%20MIT%20Fr.pdf
La proposition : rassembler une douzaine des Grandes Écoles et universités (déjà présentes : X,
HEC, Supélec, Sup’Optique, Université Paris XI ; les toutes proches : Centrale Paris, Université
Saint Quentin en Yvelynes, ENS Cachan ; celles qui devraient venir : Mines, ENSTA, ENS Ulm,
Sciences-Po) et les laboratoires proches (CEA, CNRS etc...) pour faire un MIT à la française.
5.5
Réseau TIME
Créé à l’initiative de Centrale Paris, le réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe)
rassemble en France les écoles suivantes :
– École Centrale Paris
– Supélec
– École Centrale Lyon
– École Centrale Lille
– École Centrale Nantes
– ENSTA
– Supaéro
Ce réseau regroupe une quarantaine d’universités européennes. Les étudiants participant à ce
programme d’échange se voient offrir l’opportunité de suivre une formation à l’étranger pendant
deux ans, et d’obtenir en fin de cursus le diplôme de leur université d’accueil en plus de celui de
leur université d’origine (Double diplôme).
Source : http ://www.ecp.fr/fr/F reseaux/F3 3reseaux internationaux/F3a formation.htm
23
5.6
Intergroupe Centrale
La charte de l’Intergroupe précise que les Écoles centrales partagent une même culture au service de l’entreprise notamment par un projet de formation d’ingénieur pluridisciplinaire à haut
niveau de compétences, projet appuyé sur :
– une formation généraliste de base, correspondant au tronc commun, durant les deux premières
années d’études ;
– un large éventail d’options d’approfondissement en troisième année d’études ;
– des collaborations avec le monde professionnel et les partenaires internationaux ;
– des laboratoire de recherche intégrés dans l’établissement ;
– une formation toujours en lien avec la recherche et les travaux d’études ;
– un seul titre d’ingénieur par école destiné à l’ensemble des secteurs de l’activité industrielle
et économique.
Sur le site internet de l’École Centrale Paris (cf. source), on peut lire :
Les cinq Écoles «Centrale» (Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Paris) partagent une éthique commune sur la formation d’ingénieurs généralistes de haut niveau pour les entreprises. Conservant
chacune leur identité et leur diplôme propre, elles se sont résolument engagées, par une démarche
volontaire et autonome, à développer leurs complémentarités et leurs synergies et à enrichir ainsi
leur potentiel commun au service des entreprises.
Les actions d’échanges et de coopérations concernent notamment :
– L’harmonisation progressive des projets éducatifs et la promotion des échanges d’élèvesingénieurs, en particulier au niveau des Options de troisième année,
– La coordination des politiques de recherche et les collaborations associées,
– La mise en commun des expériences internationales et l’harmonisation des politiques pour
promouvoir le concept «Centrale» à l’étranger (en particulier par la participation au réseau
T.I.M.E.),
– Depuis 2000, les Écoles «Centrale», fédérant leurs compétences en Génie Industriel, s’organisent, au travers d’un guichet unique, dénommé Centrale Génie Industriel, pour apporter
des réponses aux entreprises dans ce domaine : production, innovation, gestion de projet,
management de compétences...
L’Intergroupe des Écoles «Centrale» diplôme chaque année environ 1150 ingénieurs. Il regroupe
près de 1500 chercheurs et représente 12% de la recherche dans les écoles d’ingénieurs de l’Éducation
Nationale. Il a une taille et un potentiel comparable à ceux du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de la Technische Universität Berlin ou des Facultés Polytechniques de grandes
universités européennes ou américaines. Il est un élément essentiel pour assurer la visibilité mondiale des Écoles.
Source : http ://www.ecp.fr/fr/A ecp/A3 intergroupe/A3a histoire.htm
24
6
Les Écoles présentées en quelques mots
Pour les Écoles d’application de l’École Polytechnique, les présentations sont celles publiées
sur www.polytechnique.fr pour se présenter aux élèves de l’X. Pour les autres, il s’agit d’une
partie de la présentation publiée sur le site de chaque école. Ces présentations sont lacunaires et
ne sauraient résumer une école.
Centrale Lille
L’Ecole Centrale de Lille, appelée aussi Centrale Lille ou même EC Lille, est un établissement public à caractère
scientifique, culturel et professionnel fondé en 1872 sous le nom d’Institut Industriel du Nord, devenu par la suite
Ecole Centrale de Lille en 1991.
L’Ecole Centrale de Lille a pour vocation première de former des ingénieurs généralistes de haut niveau, qui
étoffent chaque année l’encadrement de nombreuses entreprises.
Formation
A Centrale Lille, la scolarité s’articule sur 3 années. Les deux premières années constituent le ”tronc commun”
pendant lequel les élèves vont acquérir les fondamentaux de leur formation généraliste. En 3ème année, les élèves
devront choisir un génie disciplinaire et une filière professionnalisante.
Les enseignements du noyau dur (1200 heures) sont organisés en modules et centrés sur les grandes disciplines
des sciences de l’ingénieur. Un noyau flexible d’enseignements optionnels permet à chaque élève de compléter sa
formation pour un volume minimum de 200 heures.
Stages
Les stages font partie intégrante de la formation et permettent un apprentissage de l’entreprise et des responsabilités de l’ingénieur en activité :
- 1ère année : découverte de l’entreprise (4 à 5 semaines)
- 2ème année : stage d’assistant ingénieur (3 mois)
L’activité projet en 1ère et 2ème année, les stages en entreprises chaque année, ainsi que l’année professionnalisante donnent aux élèves toutes les capacités d’appréhension du monde de l’entreprise et une polyvalence qui leur
ouvre le choix le plus large au développement de carrières de haut niveau et leur permet d’accéder très rapidement
à des fonctions d’encadrement supérieur et de direction.
Centrale Lyon
L’Ecole Centrale de Lyon est un Etablissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel fondé
en 1857.
Dirigée par un directeur entouré d’une équipe de direction, l’Ecole est structurée en départements chargés de
favoriser la synergie entre les deux missions essentielles de l’établissement : la formation et la recherche. Ces 6
départements coordonnent les actions des unités de recherche et des unités d’enseignement.
Centrale Lyon forme des ingénieurs généralistes, futurs cadres dirigeants du monde économique. Le cursus de
la formation, qui intègre l’entreprise au coeur de son projet pédagogique, couvre toutes les disciplines scientifiques
nécessaires à l’ingénieur, s’appuyant sur une recherche de très haut niveau et mettant largement en oeuvre les nouvelles technologies de la communication. A cette culture technique qui fait la compétence du Centralien, s’ajoute
une ouverture sur les sciences de l’homme, indispensable au futur manager. Par ailleurs, Centrale Lyon offre de
multiples opportunités d’acquérir une expérience internationale, sur le campus et par les passerelles développées
avec des universités prestigieuses dans le monde entier.
Tout au long de son cursus, l’élève peut moduler le rythme de ses études, approfondir certains domaines ou
s’ouvrir à d’autres pour construire progressivement son projet. Engagé par ses choix, il est responsabilisé et profite
pleinement de sa formation.
Formation
Chaque élève de Centrale Lyon construit son parcours en choisissant parmi de multiples opportunités :
- enseignements,
- stages,
- expérience à l’étranger,
- mobilité en France ou à l’étranger,
- année de césure...
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Centrale Marseille
L’Ecole d’Ingénieurs Généralistes de Marseille, souhaitée par le monde industriel et par le ministère de l’éducation
nationale, pour accroı̂tre la lisibilité et l’efficacité de l’offre de formation française d’ingénieurs dans le cadre d’une
économie internationalement plus ouverte, est issue du regroupement de quatre Ecoles Nationales Supérieures à
Marseille (ENSPM, ENSSPICAM, ESIM, ESM2).
L’EGIM, ainsi que l’a annoncé le Ministre Délégué à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche, le 6 juillet
2006, est devenue l’Ecole Centrale Marseille. Centrale Marseille s’est donnée pour ambition de former des ingénieurs
recherchés par les entreprises, à la fois pour l’excellence de leur niveau scientifique, mais aussi pour leur sens de
l’organisation, de l’innovation, pour leur culture internationale et leurs valeurs humaines.
Elle dispense une formation d’ingénieur généraliste, ancrée dans le monde de l’entreprise et de la recherche,
nourrie d’une forte culture internationale, mais aussi donne une éducation en sciences humaines développant et
valorisant les aspects sociaux et humains du métier d’ingénieur généraliste.
A Centrale Marseille, l’élève construit progressivement son propre cursus pédagogique, sans oublier les activités
associatives, au regard de son projet professionnel et personnel. L’école offre ainsi une large palette de compétences
ainsi que d’excellentes perspectives d’évolution de carrière.
Les diplômés de l’Ecole Centrale Marseille sont principalement des ”managers ”. Certains peuvent confirmer un
profil d’expert.
Ils sont destinés à tous les secteurs de l’économie.
Débouchés à la sortie :
–
–
–
–
–
Manager, Chef de projet, Chef de produit, Chargé d’affaires : 28%
ingénieur de projet, ingénieur d’études dont informatiques : 25%
Métiers de l’enseignement, de la recherche et de la R&D : 25%
Ingénieurs de production ou d’activités connexes : 12%
Autres : 10%
Centrale Nantes
Centrale Nantes est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel fondé en 1919
sous le nom d’Institut Polytechnique de l’Ouest, puis d’Ecole Supérieure Nationale de Mécanique avant de devenir
Ecole Centrale de Nantes en 1991. Cette grande école a pour mission la formation initiale et continue d’ingénieurs
par un enseignement dans les domaines scientifique, technologique, économique, ainsi que dans les domaines des
sciences sociales et humaines. Elle contribue à la formation de cadres, de techniciens supérieurs et de formateurs.
Elle dispense des formations à la recherche qui sont sanctionnées par des doctorats et d’autres diplômes nationaux de
troisième cycle qu’elle est habilitée à délivrer, conformément aux dispositions en vigueur ainsi que par des diplômes
propres.
Formation
Les 4 offres de formations
- le diplôme d’ingénieur Centralien,
- le diplôme d’ingénieur, en partenariat avec l’Institut des Techniques des Ingénieurs de l’Industrie des Pays de
la Loire, de l’École Centrale de Nantes, dans les spécialités Mécanique et Bâtiment-Travaux Publics,
- 4 Masters en Sciences Mécaniques Appliquées, Automatique et Systèmes de Production, Génie des Systèmes
Industriels, Mécanique des Fluides Appliquée et Génie Océanique,
- 1 Mastère spécialisé en Marketing, Design et Création (Co-accrédité Audencia/Centrale Nantes par la Conférence
des Grandes Écoles et mené en partenariat avec l’École de Design de Nantes,
- 2 Doctorats de Génie Mécanique, et d’Automatique et Informatique Appliquée. Les ingénieurs diplômés de
Centrale Nantes se destinent généralement au vaste monde de l’entreprise industrielle. Dès la première année de
formation, ils peuvent envisager des perspectives de carrière liées au choix de leurs enseignements optionnels.
26
Centrale Paris
L’École centrale Paris (ECP, Centrale) - dont le nom officiel est École centrale des arts et manufactures est une
grande école dingénieurs située à Châtenay-Malabry, en région parisienne fondée en 1829. La formation suivie par
ses élèves est dite généraliste.
Enseignement
– 33 disciplines en Tronc commun
– 8 options et 5 filières ”1er métier” en 3e année
– 10 Langues étrangères enseignées dont 2 obligatoires
– 11 Mastères Spécialisés dont 4 en co-accréditation avec l’EM Lyon
Recherche
– Un centre de recherche groupant 8 laboratoires
– 6 Masters Recherche 122 inscrits dont 65 élèves-ingénieurs (Année 2005/2006)
– 180 inscrits en doctorat en 2005/2006
– 50 diplômés/an
– 56 contrats signés avec 30 entreprises
Centrale Paris et l’entreprise
– 74 Entreprises Partenaires d’Options/Filières de 3e année
– 88 Parrainages d’Options/Filières de 3e année
– 14 Entreprises partenaires du CLUB TIME PLUS
L’international
– 26,1 % des élèves-ingénieurs de la promotion 2009 sont étrangers (27 nationalités)
– 53 universités partenaires membres du réseau T.I.M.E. (23 pays)
– 30 universités étrangères qui admettent les élèves dès la 3e année pour la préparation d’un Master’s Degree
(5 pays)
– 15 universités partenaires hors réseau T.I.M.E pour l’obtention d’un double diplôme (5 pays)
ENSIMAG
L’ENSIMAG, École nationale supérieure d’Informatique et de Mathématiques appliquées de Grenoble, forme des
ingénieurs de très haut niveau, généralistes du traitement de l’information et de la modélisation. Tout en s’appuyant
sur les technologies les plus récentes, et en donnant aux élèves des méthodologies et un savoir-faire très professionnel,
cette formation s’appuie sur des bases théoriques et conceptuelles très solides et complètes, ce qui garantit à ses
diplômés une grande faculté d’assimilation des outils et systèmes auxquels ils seront confrontés, et une excellente
adaptabilité aux évolutions futures des technologies.
Les débouchés :
La formation complémentaire proposée par l’Ensimag assure une spécialisation qui fait des élèves de véritables
professionnels du domaine de l’informatique, qui seront en particulier capables d’assurer des taches de recherche
et développement avancé au plus haut niveau ; cette formation est orientée vers l’architecture, la conception, la
réalisation et la mise en oeuvre d’applications et de grands systèmes informatiques et de télécommunications.
Elle s’appuie sur les connaissances acquises à l’École polytechnique dans le cadre des majeures d’informatique,
et leur donne les capacités professionnelles visées de plusieurs façons :
– en complétant le cursus préalable des élèves, pour leur assurer une bonne connaissance de toutes les composantes du domaine qu’il est nécessaire de maı̂triser ;
– en assurant une formation méthodologique très poussée, en particulier dans le domaine du développement de
gros logiciels ;
– en leur donnant des connaissances précises dans le domaine des sciences de l’entreprise (économie, gestion,
droit), et en leur assurant, à travers un stage de 5 mois, une première immersion dans le monde professionnel.
ENSTA
École publique d’enseignement supérieur, sous tutelle du ministère de la défense (DGA), créée en 1970 par
regroupement de quatre écoles d’application de l’École polytechnique autour de l’ENS du Génie Maritime dont les
origines remontent à 1741.
Formation des ingénieurs du corps de l’Armement dans les domaines naval, terrestre, nucléaire, chimique,
électronique informatique et télécom. Formation, au niveau le plus élevé, d’ingénieurs civils, futurs chefs de projets, pour les industries chimique, électronique, informatique, télécom, maritime, mécanique, nucléaire et dans les
domaines connexes (environnement, génie des procédés).
27
Les diplômes préparés :
A – Formation d’ingénieurs : 3 ans
Promotions : 175 environ, dont 100 admis sur concours en 1ère année, environ 50 admis sur titres en 2ème
année et 20 polytechniciens en formation complémentaire intégrée (ingénieurs de l’armement et civils) auxquels se
rajoutent une dizaine d’auditeurs libres.
B – Diplôme national de Master : 2 ans
Masters, organisés en collaboration avec d’autres écoles d’ingénieurs, dans 3 domaines :
Techniques avancées en matériaux et structures
Sciences et technologies de l’environnement
Masters Recherche cohabilités : voir la rubrique ”Recherche”
Masters en partenariat dans 8 spécialités : voir la rubrique ”Recherche”
C – Formation spécialisée : 1 an
2 mastères spécialisés :
Architecture navale
Architecture des systèmes d’information
D – Formations doctorales :
Préparation de doctorat dans les laboratoires de l’école (Mathématiques appliquées, Chimie et procédés, Electronique et informatique, Mécanique, Optique appliquée)
INA-PG
Issu de la fusion, en 1971, de l’Institut National Agronomique, créé en 1848, et de l’École Nationale Supérieure
Agronomique de Grignon, dont l’origine remonte à 1826, l’Institut National Agronomique Paris-Grignon est un
établissement public d’enseignement supérieur sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Il forme au
plus haut niveau des ingénieurs et des docteurs sachant associer la compréhension des applications de la science à
une maı̂trise forte d’une spécialité, grâce à l’acquisition d’une culture scientifique, technologique et humaine fondée
sur les sciences du vivant.
Ingénieurs de la vie, les Agros exercent dans les quatre domaines d’activité suivants : l’agriculture et l’alimentation, la biologie, l’environnement, les services.
Les six départements d’enseignement et de recherche (Agronomie-Environnement, Biologie, Organisation et
modélisation de l’information et des processus, Sciences animales, Sciences économiques et sociales, Sciences et industries alimentaires et biologiques) réunissent 140 enseignants-chercheurs appartenant à des équipes de recherche
le plus souvent mixtes, constituées avec l’INRA et le CNRS et comprenant 150 chercheurs. Les laboratoires sont localisés en région parisienne, sur les deux sites historiques de l’école (Paris et Grignon) et sur les centres de recherche
de Versailles, Jouy en Josas et Le Moulon. L’INA P-G entretient également des liens étroits avec de nombreux autres
organismes de recherche, français et étrangers. Pour beaucoup de disciplines, en effet, les recherches se situent dans
le monde entier.
La recherche à l’INA P-G fait intervenir de jeunes chercheurs en thèse, puisque l’école est habilitée à délivrer
le doctorat. L’INA P-G est l’établissement principal de l’école doctorale ABIES (Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnements et Santé), qui fédère des équipes - 37 au total -de trois universités (Paris VII, XI, XII) et
des cinq écoles parisiennes sous tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (INA P-G, École Nationale du
Génie Rural, des Eaux et des Forêts, École Nationale Vétérinaire d’Alfort, École Nationale Supérieure des Industries
Agricoles et Alimentaires, École Nationale Supérieure du Paysage). Accueillant 350 doctorants, ABIES représente
un flux annuel d’une centaine de docteurs, dont 60 pour l’INA P-G. L’INA P-G propose 21 Masters Recherche
cohabilités avec d’autres écoles d’ingénieurs et universités.
Les diplômes préparés :
A - Formation d’ingénieur : 3 ans
Promotions de 240 à 250 élèves, dont 210 admis sur concours en 1re année et 30 à 40 admis sur titres en 2ème
année.
10 % environ d’une promotion sont formés par la voie de l’apprentissage, à partir de la 2ème année (recrutement
et diplômes identiques)
B - Formations spécialisées : 1 an
4 Masters à finalité professionnelle
5 mastères spécialisés
C - Formation par la recherche :
21 Masters Recherche
habilitation à délivrer le doctorat
D Formation continue : une NFI, formations diplômantes, formations courtes.
28
Mines de Nancy
Appelée autrefois École nationale supérieure de la métallurgie et de l’industrie des mines, elle est fondée en
1919. Elle prendra son nom actuel cinquante ans plus tard, pour affirmer le resserrement de ses liens avec les deux
autres Écoles des Mines (Paris et Saint-Étienne) au moment de son incorporation à l’INPL, y marquant ainsi sa
personnalité propre.
À l’école est affecté pour marquer cette double appartenance un directeur technique, membre du Corps des
Mines et donc appointé par celui-ci.
Formations :
- La formation Ingénieur des Mines de Nancy
- Mastères Spécialisés post-diplôme
- Formations Doctorales
Débouchés à la sortie :
22,2
16,7
14,4
07,8
06,7
24,4
%
%
%
%
%
%
industrie automobile, aéronautique, navale, ferroviaire
énergie
finance, banque, assurance
technologie de l’information
métallurgie et transformation des métaux
autres secteurs
Mines de Paris
École publique d’enseignement supérieur sous tutelle du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie,
créée en 1783.
Formation pluridisciplinaire à fort contenu technique, scientifique et socio-économique, ouverture internationale,
encadrement de premier plan par des enseignants pour la plupart en prise avec le monde de l’entreprise.
Implantations à Paris, Evry, Fontainebleau, Sophia-Antipolis.
A – Formation des ingénieurs :
1 - du corps des mines,
2 - généralistes appelés à des fonctions de cadres supérieurs dans des secteurs d’activités très variés : la productique, les biotechnologies, les matériaux, la mécanique, l’énergie, l’informatique, l’économie, la gestion, la finance
(19 options).
B – Formations spécialisées et formation continue.
C – Activités de recherche dans les domaines correspondant à ces formations (Masters et Doctorats).
Les diplômes préparés :
A – Formation d’ingénieurs : 3 ans
1 - Cycle des corps techniques de l’État
Promotions : 15 ingénieurs-élèves des mines (10 X, 3 ENS, 2 EMP), et quelques ingénieurs-élèves des télécommunications.
2 - Diplôme d’Ingénieur civil des mines
Promotions : 130 environ, dont 90 admis sur concours en 1ère année et 40 admis sur titres en 2e année.
B – Formations spécialisées diplômantes :
11 Mastères spécialisés : Géologie de l’ingénieur et de l’environnemant, Ingénierie et gestion de l’environnement
(ISIGE), Ingénierie et gestion du gaz, Ingénierie et gestion de l’énergie (OSE), Comportement des matériaux et
dimensionnement des structures (CoMaDis), Matériaux et mise en forme (MATMEF), Mécanique numérique (MECANUM), Ingénierie des applications réseau multimédia (IAR2M), Management des systèmes d’information et des
technologies (MSIT), Management industriel et systèmes logistiques (MISL), Ingénierie production et infrastructures en systèmes ouverts (IPISO).
29
C – Master recherche : 14
D – Formation par la recherche : 3 ans (hors Master recherche)
Diplôme de doctorat, délivré dans 16 spécialités.
Dans le cadre d’Ecoles doctorales, l’Ecole des Mines de Paris est partenaire avec 6 universités et 4 écoles
d’ingénieurs.
Carrière :
Les fonctions exercées par les anciens élèves de l’Ecole des mines de Paris, les secteurs industriels et le type
d’entreprise dans lesquels ceux-ci travaillent sont d’une grande diversité.
Le caractère généraliste et polyvalent de la formation confère au diplôme d’ingénieur civil des mines de Paris une
notoriété reconnue dans des secteurs d’activité très variés de l’économie, de l’industrie et de l’administration. Les
anciens élèves accèdent rapidement à un haut niveau de responsabilité. L’étendue de leurs connaissances, leurs capacités d’adaptation et d’apprentissage les conduisent à des missions de direction, de coordination, de développement
général comportant des aspects liés à plusieurs domaines d’activités.
Quelques chiffres : (3 promotions diplômées entre 2002 et 2004) en %
Industrie (65) : Energie (19), industrie automobile, aéronautique, navale et ferroviaire (17), Industrie chimique et pharmaceutique (6), BTP Construction-Mines (6), Transports (4), Technologies de l’information (4),
Agro-alimentaire (2), Autres (7).
Services (33) : Finance, banque, assurance (17), Etudes, conseil, audit (12), Technologies de l’information (4).
Autres services (2).
Mines de Saint-Étienne
L’Ecole des Mines de St Etienne date de 1816, elle est un établissement public à caractère administratif (EPA)
depuis 1992. Elle est sous tutelle du ministère de l’Economie des finances et de l’industrie. Au service des entreprises,
elle allie expérience, savoir-faire et innovation scientifique.
Les formations
- Cursus d’ingénieurs civils des mines
- Cursus d’ingénieurs spécialisés en microélectronique et applications
- Ingénieur de spécialité en formations école/entreprise
- Doubles diplômes
- Formation doctorale (Master recherche, études doctorales)
- Mastères spécialisés
- Formation d’ingénieurs sous statut salarié (par alternance)
- Formation continue (non diplômante), intra et extra entreprises
Près de 250 enseignants-chercheurs permanents et autant d’intervenants extérieurs (issus d’écoles, universités
et entreprises françaises et internationales) vous assurent un enseignement scientifique et managérial de pointe dans
leur domaine de compétence reconnu par le monde de l’entreprise.
Secteurs d’activité à la sortie :
Industrie chimique ou pharmaceutique (21 %), Finance/Banque/Assurance (17%), Technologies de l’Information
(17%), Energie (12%), Etudes-Conseil/Audit (10%), Industrie automobile/Aéronautique/Navale/Ferroviaire (7%)
Ponts et Chaussées
Établissement public d’enseignement supérieur sous tutelle du ministère de l’équipement, des transports, du
logement, du tourisme et de la mer, créée en 1747.
Formation des ingénieurs du corps des ponts et chaussées.
Formation au niveau le plus élevé d’ingénieurs civils dans les domaines du génie civil, génie mécanique, transport, environnement, aménagement, urbanisme, génie industriel, ingénierie mathématique et informatique, économie
et finance.
30
Formations, diplômes
Outre sa formation d’ingénieur, l’ENPC dispense diverses formations :
– des masters -masters of science ParisTech- (management des systèmes d’information et applications géographiques,
transport et développement durable, gestion et traitement des eaux, des sols et des déchets)
– des mastères spécialisés (action publique, aménagement et maı̂trise d’ouvrage urbaine, fret et intermodalité, génie urbain, génie civil européen, ingénierie et gestion de l’environnement, management de systèmes
logistiques, mécanique numérique, systèmes intelligents de transport)
– un MBA international entièrement enseigné en anglais (ENPC MBA),
– des DEA (16),
– une formation par la recherche dans le cadre du doctorat,
– de nombreuses sessions de formation continue.
Supaéro
L’établissement / Les grands domaines de compétence :
SUPAERO est un établissement public d’enseignement supérieur, sous tutelle du Ministère de la Défense, chargé
de :
– la formation, au niveau le plus élevé, d’ingénieurs de recherche, de conception, de développement et de fabrication, appelés à évoluer rapidement vers des fonctions de management, pour les entreprises du secteur
aéronautique et spatial comme de la majorité des autres secteurs industriels et économiques (télécom, informatique, transport, conseil, banque,...) ;
– la formation des ingénieurs du Corps de l’Armement, option technique, dans tous les domaines intéressant
l’aéronautique et le spatial ;
– la formation de spécialisation intégrée des polytechniciens débouchant sur le double diplôme Supaero et
diplôme terminal de l’X.
Débouchés : L’emploi après SUPAERO : Les résultats de l’enquête menée en 2005 donnent la répartition
suivante pour le premier emploi en fonction des secteurs d’activités (promotions 2000 et 2005) :
– Aéronautique et espace 40 %
– ingénierie et services 13 %
– informatique et télécom 8 %
– conseil et banque 12 %
– automobile 7 %
– électricité, électronique, énergie 8 %
– services publics 10%
Supélec
L’établissement / Les grands domaines de compétence :
Créée à Paris en 1894 par la Société Internationale des Électriciens, Supélec est aujourd’hui la référence dans
les domaines des sciences de l’information et de l’énergie. Par-delà ces domaines de référence, elle permet d’accéder
à l’ensemble des secteurs économiques de l’industrie (énergie, transport, télécommunications...) et des services (finance, économie, conseil, audit, banque, assurance, informatique...).
La formation s’appuie sur trois volets : la connaissance de l’entreprise, une large culture scientifique et technique,
les connaissances et le savoir-faire professionnels dans un des domaines de référence de l’École.
Diplômes préparés :
A – Formation d’ingénieurs (3 ans)
Promotions : 440 environ
Diplôme d’Ingénieur de Supélec.
Sur les campus de Gif-sur-Yvette, Metz ou Rennes. Durée du cycle complet : 3 ans.
1 – Première année et deuxième année :
Chaque année est organisée en 4 séquences de 8 semaines. Elle comprend un enseignement commun recouvrant
toutes les grandes disciplines de Supélec, un enseignement commun d’économie, de droit et de gestion de projet, des
modules électifs avec un large éventail de choix et des projets.
2 – Troisième année :
La formation couvre trois grands domaines : l’ informatique, les télécommunications et le traitement du signal,
l’ automatique et le génie électrique. Dans chacun d’eux, des options permettent d’approfondir un aspect particulier
de ce domaine. Cette année se termine par un travail de fin d’études de cinq mois en liaison avec l’industrie.
31
B – Formations spécialisées (12 mois)
Formations comprenant l’enseignement d’une des options de 3e année.
Diplôme de Spécialisation de Supélec.
C – Mastères (12 mois)
Logistique des Grands Systèmes, Management et Ingénierie des Systèmes, Réseaux informatiques et Télécommunications,
Sécurité des Systèmes d’Information.
Diplôme de Mastère spécialisé de Supélec.
Débouchés : énergie, transport, télécommunications, automobile, électrotechnique, finance, économie, conseil,
audit, banque, assurance, informatique, enseignement, armement.
Télécom Bretagne
Établissement d’enseignement supérieur public sous tutelle du ministère de l’Industrie, l’ENST Bretagne, comme
l’ENST Paris, appartient au Groupe des Écoles des Télécommunications (GET). L’ENST Bretagne est à la fois une
grande école d’ingénieur généraliste et un centre de recherche international en sciences et technologies de l’information.
Les diplômes préparés :
A – Formations d’ingénieur généraliste (3 ans) : la promotion est actuellement de 220 élèves dont 149
admis en première année (« concours commun ») et 71 admis sur titres en seconde année.
Le cursus complet des ingénieurs de l’ENST Bretagne comprend d’abord un tronc commun d’un semestre. Les
semestres 2, 3 et 4 offrent les mêmes enseignements répartis selon 5 domaines (Électronique et physique, Informatique, Réseaux, Économie et sciences humaines, Mathématiques et traitement du signal) et permettent à chacun
de construire son profil de formation en choisissant certains domaines d’enseignement en mineure et d’autre en
majeure. Chaque semestre est rythmé par un projet qui permet de développer, en pédagogie active, les compétences
scientifiques, techniques, de management et de communication de l’élève.
Le semestre 5 correspond à l’option personnalisée (sur les campus de Brest ou de Rennes ou dans une université
partenaire en France ou à l’étranger). Chaque élève construit son parcours en choisissant des cours parmi 4 filières :
Ingénierie et intégrations de systèmes, Systèmes logiciels et réseaux, Ingénierie des services et des affaires, Systèmes
de traitement de l’information.
Le semestre 6 est consacré au stage en entreprise ou dans un centre de recherche, en France ou à l’étranger.
B – Mastères spécialisés : environ 86 élèves pour 9 mastères, dont un en partenariat avec Grenoble École de
Management, et un en partenariat avec SUPELEC.
C – Formation doctorale : 1 master recherche cohabilité dans 8 spécialités ; environ 160 doctorants préparent
une thèse dans les laboratoires de l’école (quatre laboratoires ont le label d’organismes nationaux : CNRS (2), INRIA, INSERM).
Les débouchés : La formation s’appuie sur une recherche d’excellence dans le domaine des sciences et des
technologies de l’information, pour des cadres appelés à exercer des fonctions à responsabilités dans les différents
secteurs économiques, de l’industrie ou des services.
Le salaire d’embauche moyen à la sortie de l’École est, d’après l’enquête 2005 de l’Expansion, de 35000 euros et
la répartition selon les secteurs d’activité est la suivante :
-
Télécommunications : 33 %,
Informatique (y compris SSII) : 17%,
Audit et conseil : 12 %,
Électricité-Électronique : 10 %,
Banque-Finances : 8 %,
Santé et biotechnologies : 5%,
Aéronautique-Espace : 4%,
Automobile : 2%,
Grande distribution : 2%,
autres 7%.
32
Télécom Paris
Etablissement public d’enseignement supérieur, sous tutelle du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie, créé en 1878.
Un système de formation sur mesure : de la pointe des technologies au management, Télécom Paris offre un
système de formation sur mesure. Il permet de construire un parcours personnalisé cohérent avec le projet professionnel de l’élève et respectant ses goûts et ses attentes. Le catalogue de plus de 110 unités d’enseignement est
organisé en une trentaine de parcours thématiques qui couvrent le vaste domaine des sciences et technologies de
l’information et de la communication (STIC). Une organisation souple permet de suivre en parallèle l’un des Masters
recherche pour lesquels Télécom Paris a passé des accords avec des universités partenaires.
Les diplômes préparés :
Diplôme d’ingénieur : le diplôme est unique, il ne fait mention d’aucune spécialité. La promotion est d’environ
250 ingénieurs diplômés, dont 130 élèves-ingénieurs admis sur concours en 1re année, 55 élèves-ingénieurs admis sur
titres en 2ème année ou en double diplôme, 40 polytechniciens environ, auxquels s’ajoutent 25 ingénieurs-élèves du
corps des télécommunications.
Masters of sciences : pour ce programme dédié aux étudiants de niveau bachelor recrutés dans des universités
étrangères, Télécom Paris est habilitée à délivrer le diplôme national de master dans les spécialités suivantes :
Electrical Engineering ; Networked Computer Science ; Signal, Image and Computer Vision ; Communications and
Computer Security ; Information Systems Management and Spatial Applications (avec les Ponts et l’ENSG) ; Aerospace Communications Systems (avec Supaéro).
Mastères spécialisés : environ 120 élèves par an en mastère spécialisé dans 12 mastères couvrant les domaines
d’enseignement et de recherche de l’Ecole, dont quatre mastères en partenariat : un avec HEC (management et
nouvelles technologie), un avec l’Institut national de l’audiovisuel (création et production multimedia), deux avec
l’ESSEC (réseaux et systèmes d’information ; management de projets technologiques).
Les débouchés :
- conseil : 32% - études et développement en informatique : 26% - études et développement en électronique et
télécommunications : 12% - commercial et management : 11% - finance : 7% - recherche : 5% - architecture réseaux :
4% - autres : 3%
X – École Polytechnique
Fondée en 1794, l’école est un établissement public d’enseignement et de recherche[2] sous tutelle du ministère
de la Défense.
L’École délivre des diplômes d’ingénieur (titre d’ingénieur diplomé de l’École polytechnique, les diplômés sont
surnommés polytechniciens) et depuis plus récemment des masters et des doctorats.
Enseignement scientifique
L’École polytechnique délivre à ses élèves une forte culture scientifique générale qui fait partie d’une longue tradition. Les élèves français sont pendant ces quatre ans élèves officiers (les trois premiers mois) puis officiers d’active.
Le cycle de formation se déroule sur quatre ans :
Année 1 :
Formation humaine et militaire de septembre à avril
Tronc commun de mai à mi-juillet.
Année 2 :
Formation pluridisciplinaire
Année 3 :
Approfondissement scientifique (système de majeures),
Stage de recherche.
Année 4 :
Spécialisation : en école d’application, dans une université étrangère ou formation par la recherche.
Les matières fondamentales incluent des modules dans les sciences suivantes : les mathématiques, les mathématiques
appliquées, la physique, la mécanique, la chimie, la biologie, l’informatique et l’économie.
Les langues font également partie des enseignements.
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Des professeurs renommés délivrent ces enseignements. Parmi les professeurs qui ont enseigné, on peut citer :
Laurent Schwartz (mathématiques, décédé en 2002), Pierre-Louis Lions (mathématiques appliquées), Jean Audouze
(astrophysique), Alain Devaquet (chimie), Thierry de Montbrial (économie), Nicole El Karoui (finance)...
7
Notes et réflexions
7.1
Le rôle de l’ingénieur
Voici quelques extraits d’un article de Patrick Farfal à propos de l’Ingénieur d’aujourd’hui publié le 21 décembre 2005 sur http ://anciens-st-paul-angouleme.org/.
Je ne traiterai pas du rôle technique que jouent les Ingénieurs dans le monde d’aujourd’hui :
tout le monde a en tête les formidables réalisations - je pèse l’étymologie du terme «formidable»
- que sont le viaduc de Millau, le TGV, Ariane 5, l’A380, pour ne citer que des réalisations européennes. Simplement, aujourd’hui, on ne voit plus d’Eiffel (à qui, entre parenthèses, on avait refusé le diplôme d’Ingénieur, obtenu néanmoins bien après son audacieuse performance technique),
de Latécoère (pionnier de l’Aéropostale et ingénieur), de Bloch (Marcel Dassault), de Bertin (le
père, entre autres, de l’aérotrain), de Von Braun (le père des programmes de conquête spatiale
américains) - et je n’ose remonter à Léonard de Vinci -, ces ingénieurs passionnés dont certains
ont même fondé des entreprises.»
[...]
«...l’Ingénieur est de plus en plus un gestionnaire : il se soucie des ressources que sont le temps,
l’argent, la capacité de travail des hommes ; il est animateur, planificateur, il rend des comptes,
donc est responsable de son budget ; j’aime bien à ce propos le terme anglais « d’accountability »
dans le sens de responsabilité, ce sur quoi on rend compte.
Cette composante de la fonction d’Ingénieur prend de plus en plus d’importance. Dans beaucoup
de cas, force est de constater qu’elle prend le pas sur le rôle technique. Cela est à la fois normal
et exagéré. Normal, parce que c’est l’évolution naturelle : les équipes de projet sont de plus en
plus étoffées, l’argent est de plus en plus rare, il faut « gérer » à la fois la complexité et la rareté.
Exagéré, parce dans certains cas les Ingénieurs ne font plus que de la « gestion », ils passent la
moitié de leur temps à remplir des tableaux Excel. Je persiste à croire, et je ne suis pas le seul, que
c’est dommage, ils n’apportent plus à leurs équipes le soutien technique nécessaire et gaspillent en
partie leur talent.»
[...]
«Que l’on me permette de citer longuement Pierre Naslin, Polytechnicien, Ingénieur Supélec,
Ingénieur de l’Armement, professeur dans plusieurs écoles d’Ingénieurs, qui écrivait dans la revue
Flux de mai-juin 2004, la revue des ingénieurs Supélec, sous le titre « J’accuse ! Vous n’imaginez pas tout ce que l’ordinateur ne peut pas faire pour vous ! » : « 22 mai 2004, effondrement
de la couverture d’une passerelle d’embarquement à Roissy... Janvier et février 2004, perte des
pales d’une éolienne au Portel puis à Wormhour, effondrement d’un éolienne à Dunkerque à la
suite de la rupture des fondations... Il y a une quinzaine d’années, à Douvres, rupture d’une passerelle d’embarquement sous le poids des passagers... Capotage de la Mercedes Classe A... Voici
quatre accidents, dont certains ont provoqué des pertes de vies humaines, qui ne concernent pas des
réalisations de haute technologie (c’est moi qui souligne) et qui ne se seraient jamais produits il y a
50 ans, quand les ingénieurs comptaient davantage sur leurs connaissances, leur expérience et leur
sens physique que sur les logiciels informatiques... J’accuse l’ordinateur de ces catastrophes, ou
plutôt son mauvais usage dans les écoles d’ingénieurs quelles qu’elles soient. Les élèves-ingénieurs
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se servent de logiciels dont ils ne connaissent pas les conditions d’établissement ni les limites de
validité. Ils ont perdu tout sens physique et ignorent les ordres de grandeur des quantités qu’ils
manipulent... Nos élèves-ingénieurs croient que tout ce que dit l’ordinateur est vrai !»
[...]
«Que les vocations ne faiblissent pas : ingénieur, c’est un beau métier. Cela conjugue intelligence, mais aussi humilité ; autorité, mais aussi capacité d’écoute ; rigueur, mais aussi prise
de risque ; connaissances, mais aussi expérience et méthode ; tout ça, c’est la compétence de
l’ingénieur. Aucune composante ne doit manquer pour en faire un métier à part entière, certaines
s’acquièrent à l’école, d’autres sur le tas, certaines sont innées et se révèlent... ou pas. Oui, il nous
faut encore des Ingénieurs, l’Industrie en a besoin, ils ont leur rôle à jouer dans le monde. Il faut
simplement que vous et nous (vous et nous, les professeurs du secondaire et du supérieur, vous et
nous, leur encadrement dans l’industrie) leur facilitions la tâche.»
35

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