des bébés heureux et rayonnants de santé
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des bébés heureux et rayonnants de santé
p l a n s u r des bébés heureux et rayonnants de santé Prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant Tous les bébés ont le droit de commencer leur vie en bonne santé. Chaque année, environ 1,5 million de femmes séropositives donnent la vie. En l’absence de médicaments et de services, elles courent le risque de transmettre le VIH à leur bébé pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Les progrès des soins prénatals permettent aujourd’hui de quasiment éliminer le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant. Ces soins prévoient notamment la prise d’un seul comprimé par jour pendant la grossesse, l’accouchement par des professionnels compétents dans un établissement de santé et la poursuite du traitement pendant l’allaitement. Notre objectif est de faire connaître les progrès réalisés en matière de traitement et de soins à toutes celles qui peuvent être mères grâce à des services de prévention de la transmission de la mère à l’enfant du VIH (PTME). Nous voulons que toutes les femmes puissent aspirer à vivre plus longtemps et que tous les bébés aient la même chance de naître sans le virus du VIH. Un traitement qui fonctionne Depuis l’arrivée des médicaments antirétroviraux (ARV) dans les programmes de PTME en 1994, le nombre de nouveaux cas d’infection par le VIH chez les enfants a chuté. On estime que, dans le monde, 1,1 million d’infections ont pu être évitées chez les enfants de moins de 15 ans, le nombre de nouveaux cas ayant baissé de 50 pour cent entre 2005 et 2013. Cette tendance à la baisse s’est accentuée avec le lancement par les dirigeants internationaux du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Siphiwe et Lundiwe (ci-dessus) Mes quatre précédents enfants sont probablement morts à cause du VIH ; à l’époque, je ne savais pas que j’étais séropositive, et je ne leur ai pas fait faire de test. Pourtant, depuis que j’ai commencé à suivre un traitement, ma vie a changé. Quand Lundiwe, ma petite dernière, a fait un dépistage, j’étais très nerveuse. Lorsque les résultats sont revenus négatifs, cela m’a remplie de joie de savoir qu’elle prenait un bon départ dans la vie. Le Plan mondial Le Plan mondial se concentre sur les 22 pays où le nombre estimé de femmes vivant avec le VIH est le plus élevé, parmi lesquels 21 se trouvent en Afrique subsaharienne. Le Plan a pour objectif d’agir dans ces pays pour réduire de 90 pour cent le nombre de nouvelles infections chez l’enfant, et de 50 pour cent le nombre de décès maternels liés au sida. De nombreux pays d’Afrique subsaharienne où la prévalence du VIH est élevée ont enregistré un net recul du nombre de nouvelles infections chez l’enfant : le Malawi présente le chiffre le plus élevé, avec une baisse de 67 pour cent. Au Botswana, en Éthiopie, au Ghana, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et au Zimbabwe, les chiffres ont baissé au minimum de 50 pour cent. Quatre pays représentent encore la moitié des nouvelles infections chez les enfants : le Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Tanzanie. Malgré un pourcentage de nouvelles infections nettement plus bas, le nombre réel d’enfants touchés en Afrique du Sud reste élevé du fait de la population relativement importante du pays. © UNICEF / Le Fonds mondial / Afrique du Sud / 2014 / Karin Schermbrucker G r o s DÉCLIN CONSIDÉRABLE DU NOMBRE DE NOUVEAUX CAS D’INFECTION CHEZ LES ENFANTS DANS LE MONDE : 2001-2003 On estime que 90 pour cent des nouvelles infections à VIH ont lieu pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Lancement des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) B Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de l’Assemblée générale de l’ONU C Création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme 0 24 0 27 0 33 00 0 00 0 00 0 00 0 F 36 0 00 40 0 00 46 0 0 0 0 00 0 A 49 0 55 0 52 0 00 00 0 0 E 00 57 0 58 0 0 00 58 0 00 58 0 D 0 C 00 B 0 A D Le Président des États-Unis George W. Bush lance le PEPFAR, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida E Lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie F Lancement des nouvelles lignes directrices de l’OMS sur les antirétroviraux. Les pays commencent à introduire le traitement à vie pour toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH (et les enfants de moins de cinq ans vivant avec le VIH) Source : ONUSIDA, Statistiques mondiales, fiche d’informations 2014 Bu r 19 % undi 58 % ria ge 7 % Ni % 2 13 ad Tch 19 % 7% Zambie 47 % 76 % Amélioration de l’accès à la PMTE dans les 21 pays d’Afrique prioritaires du Plan mondial entre 2009 et 2013. G 24 han % a 62 % Ét 9 % hiop 55 ie % AUGMENTATION DU NOMBRE DE FEMMES ENCEINTES VIVANT AVEC LE VIH QUI SUIVENT LE TRAITEMENT ARV LE PLUS EFFICACE DANS LE CADRE DE LA PTME da an 5 % g 7 Ou % 25 ya Ken 63 % % 7 3 Côte d'Ivoir e 40 % 75 % République-Unie de Tanzanie 28 % 73 % Cameroun 14 % 61 % Malaw i 17 % 7 9% . du Rép. dém Congo 4 % 33 % Mo z 36 % ambiq 84 % ue ola g 39 % An % 3 2 Afrique du 63 % 90 Sud % d lan azi 95 % Sw % 91 tho Leso 3 % 5 41 % Source infographie : ONUSIDA, UNICEF, Rapport sur la riposte au sida dans le monde de l’OMS et ONUSIDA, estimations 2013. Bo t 92 swan % a 95 % Na 51 m % ibi 90 e % Z 9 % imb a 78 bw % e © UNICEF / Le Fonds mondial / Afrique du Sud / 2014 / Karin Schermbrucker Avancées Dans les 21 pays d’Afrique classés prioritaires par le Plan mondial, le pourcentage de femmes vivant avec le VIH qui reçoivent un traitement à base d’antirétroviraux dans le cadre de la PTME a doublé en quatre ans seulement, passant de 33 pour cent en 2009 à 68 en 2013. Dans quatre pays, le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland, cette couverture atteignait 90 pour cent ou plus en 2013. En 2013, pourtant, trois femmes enceintes sur dix porteuses du VIH n’ont pas reçu de traitement antirétroviral pour empêcher la transmission du virus à leur bébé. L’explication tient en partie à l’existence d’obstacles persistants qui entravent l’accès aux services de PTME, parmi lesquels la pauvreté, les normes sociales et liées au genre, la stigmatisation et la discrimination, ainsi que la faiblesse et le manque d’efficacité des systèmes de santé. Préserver la santé des bébés La prévention de la transmission de la mère à l’enfant va bien au-delà d’un simple traitement médical. Elle reprend un éventail de services qui visent à protéger la santé de la mère et du bébé et, dans de nombreux cas, elle comprend un soutien communautaire par des pairs et des travailleurs de proximité. Après l’accouchement, il est crucial que les mères poursuivent leur traitement antirétroviral et allaitent leur enfant de manière exclusive pendant ses six premiers mois de vie. Le lait maternel apporte au bébé tous les nutriments dont il a besoin pendant cette période et l’aide à développer son système immunitaire pour faire face aux maladies infantiles courantes, comme la diarrhée ou les infections respiratoires. Les bébés exposés au VIH doivent recevoir des antirétroviraux pendant six semaines après leur naissance et doivent être testés régulièrement, tant qu’ils sont allaités au sein, pour s’assurer qu’ils restent séronégatifs. Queen et Neo (ci-dessus) Tant que je ne laisse pas la maladie contrôler et diriger ma vie, je peux être en bonne santé et apte à m’occuper de ma fille. Je veux être à la fois sa mère et son amie, et lui apprendre à être une femme forte pour qu’elle reste séronégative. Pourquoi est-il important d’investir dans la PTME ? Si faire en sorte que des mères et leurs bébés restent en vie et en bonne santé n’a pas de prix, le coût de la PTME est relativement modeste. En effet, le coût réel des médicaments donnés dans le cadre d’un programme de PTME à une mère et à son enfant est estimé à tout juste 130 dollars US par an, même si d’autres éléments, comme le dépistage du VIH, l’accouchement réalisé par une sagefemme compétente en milieu médical ou d’autres soins doivent être pris en considération. Si l’on tient compte des tests de dépistage du VIH auxquels une femme enceinte doit se soumettre, ce coût est inférieur à 40 cents par jour, jusqu’au premier anniversaire de l’enfant. L’investissement est donc judicieux si on le compare avec le coût monétaire et sociétal de la prise en charge d’un enfant orphelin ou d’un traitement à vie commencé à un âge précoce. Pour conclure Sans intervention, le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant peut atteindre 45 pour cent. La bonne mise en œuvre des programmes de PTME permet de faire baisser ce risque aux alentours de 2 pour cent chez les mères qui n’allaitent pas, et de moins de 5 pour cent chez celles qui le font. Prendre du recul Au cours de la dernière décennie, d’énormes progrès ont été accomplis pour protéger les bébés du VIH et maintenir leur mère en bonne santé. Grâce à une volonté politique et à un soutien financier continus, l’objectif d’une génération débarrassée du sida est à portée de main. © UNICEF / Le Fonds mondial / Afrique du Sud / 2014 / Leonie Marinovich L’UNICEF et le Fonds mondial Pour le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), promouvoir les droits de l’enfant et prendre soin des enfants du monde entier sont les bases du développement humain. Actif dans plus de 190 pays, l’UNICEF prend le parti des enfants dans la lutte contre le sida au niveau mondial. L’action menée par l’UNICEF pour les enfants consiste à faire en sorte que l’âge, la pauvreté, les inégalités liées au genre ou l’exclusion sociale ne déterminent pas l’accès à la prévention, au traitement et aux soins anti-VIH. L’UNICEF travaille avec les gouvernements nationaux et des acteurs du monde entier pour aider les pays à revenus faible et intermédiaire à intensifier la mise en œuvre de programmes efficients et efficaces visant à éliminer les nouvelles infections chez l’enfant, à fournir des médicaments aux enfants et aux familles qui vivent avec le VIH, à prévenir et à traiter les nouvelles infections chez les adolescents et à protéger, soigner et accompagner les familles touchées par le VIH. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été créé en 2002 pour mettre plus rapidement un terme à ces trois pandémies. Il soutient les efforts menés dans 21 pays où le développement de la PTME est considéré comme le plus urgent. Dans le cadre de 59 subventions, environ 145 millions de dollars US sont consacrés au financement d’antirétroviraux destinés à des femmes enceintes porteuses du VIH, afin d’empêcher la transmission du virus au bébé. Entre 2002 et 2014, les programmes soutenus par le Fonds mondial ont permis à 2,7 millions de femmes de bénéficier de services de PTME. Le Fonds mondial travaille en collaboration avec l’UNICEF, ainsi qu’avec un éventail de partenaires internationaux et nationaux dans chaque pays, pour mettre en place et améliorer l’accès aux services de PTME. Au travers de ces partenariats, des efforts sont déployés pour renforcer l’offre de services destinés à préserver la santé des mères et des enfants, notamment par les soins de PTME. décembre 2015 theglobalfund.org L’UNICEF et le Fonds mondial ont suivi la grossesse d’un groupe de femmes vivant avec le VIH en Afrique du Sud et au Malawi, deux pays très durement frappés par le virus. Luchrecia et Reabetso (ci-dessus) Lorsque j’ai appris que mon enfant était séronégatif, j’ai souhaité en parler autour de moi. Je voulais que d’autres femmes puissent tirer profit de mon expérience et voir que, malgré tous les problèmes engendrés par le VIH, on peut bien s’en sortir, être en bonne santé et mettre au monde un enfant bien portant sur cette Terre. Quelques femmes courageuses ont accepté de témoigner en racontant le stress et l’espoir ressentis pendant leur grossesse, en partageant leurs joies et leurs craintes alors qu’elles faisaient tout leur possible pour donner naissance à des bébés en bonne santé. Retrouvez leurs incroyables récits sur : https://youtu.be/8x634KuFsNk 3,1 MILLIONS DE FEMMES SÉROPOSITIVES AU VIH ONT REÇU DES SERVICES DE PRÉVENTION DE LA TRANSMISSION DU VIRUS À LEUR ENFANT DEPUIS 2002