ANNEXES

Transcription

ANNEXES
ANNEXES
1
1. Le Forum francophone de la production
Du vendredi 28 septembre au lundi 1er octobre 2007 – Centre de Congrès
1. 1. Les fiches d’information des 11 projets retenus
• « Avenir » de Philippe VAN LEEUW (France/Belgique)
Scénario et réalisation
Philippe VAN LEEUW
Production
Toussaint TIENDREBEOGO
Les Films du Mogho
151, rue de Montmartre 75002 Paris (France)
Tél/Fax : +33 1 42 51 27 44/+33 1 42 64 06 92
Courriel : [email protected]
Coproduction :
Patrick QUINET
Artémis productions
60, rue Gallait 1030 Bruxelles (Belgique)
Tél/Fax : +32 2 2162 324/+32 2 2162 013
Courriel : [email protected]
Synopsis
Rwanda, printemps 94. Jacqueline, une jeune femme Tutsi, nourrice dans une famille
belge, se retrouve seule et abandonnée quand éclate le génocide. Elle fuit les
massacres, arrive trop tard pour sauver ses enfants et se réfugie dans la forêt. Elle y
rencontre un autre rescapé.
Informations techniques
Support original souhaité : HD numérique
Durée estimée : 90 minutes
Langues de tournage : français/kinyarwanda/swahili
Versions prévues : doublées et/ou sous-titrées-réflexion en cours
Dates de tournage escomptées : été 2008
• « Les Femmes de ma vie » de Carole DUCHARME (Canada)
Scénario et réalisation
Carole DUCHARME
Production
Carole DUCHARME
Witness Productions Inc
1217, 15th Avenue East V5T 2S7 Vancouver (Canada)
Tél/Fax : +1 604 608 2621/+1 604 872 3472
Courriel : [email protected]
2
Synopsis
« Les Femmes de ma vie » est un film sur le pouvoir d’imagination des enfants et la
perte de l’innocence. En 1970 à Montréal, une fillette de sept ans qui croit être née
poisson, se réfugie dans un monde imaginaire et mélodramatique afin d’échapper
aux conflits familiaux.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langues de tournage : français avec un peu d’anglais
Versions prévues : doublées et/ou sous-titrées - à préciser
Dates de tournage escomptées : 28 juillet-5 septembre 2008
• « Le Fil » de Mehdi BEN ATTIA (Tunisie-France)
Réalisation
Mehdi BEN ATTIA
Scénario
Mehdi BEN ATTIA et Olivier LANEURIE
Production
Farès LADJIMI et Edouard MAURIAT
Mille et une productions
44, bd Magenta 75010 Paris (France)
Tél/Fax : +33 1 47 70 44 70/+33 1 40 18 42 49
Courriel : [email protected]
Synopsis
Bilal, Sara, Malik. Mon amant, ma mère et moi. Une grande maison, une piscine, une
moto. La solitude, le désir, le souvenir du père. Un fil qu’il faudrait couper. Quand on
l’aura coupé, on aura appris à vivre.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langue (s) de tournage : français/arabe
Versions prévues : sous-titrée en anglais
Dates de tournage escomptées : avril 2008
• « La Grande pâture » de Omar BEKHALED (Algérie-France)
Scénario et réalisation
Omar BEKHALED
Production
Thierry LENOUVEL
Ciné-Sud Promotion
130, rue de Turenne 75003 Paris (France)
Tél/Fax : +33 1 44 54 54 77/+33 1 44 54 05 02
Courriel : [email protected]
3
Synopsis
Ce film traite de l’amour d’un jeune Algérien pour la terre et de son rêve fou de
vouloir cultiver du safran. Ce sera la rencontre entre un jeune « beurguignon » et un
vieux paysan bourru à qui il va redonner espoir et qui, à son tour, va lui donner sa
chance. C’est une fable moderne qui parle de l’exil, l’immigration, les origines, les
fractures sociales et familiales.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 110 minutes
Langue (s) de tournage : français/arabe
Versions prévues : anglais-arabe (doublées ou sous-titrées - à préciser)
Dates de tournage escomptées : été 2008
• « Kronik » de Jeannine GAGNÉ (Québec)
Réalisation
Jeannine GAGNÉ
Scénario
Jacques MARCOTTE et Jeannine GAGNÉ
Production
Jeannine GAGNÉ
Amazone Film
5905 Louis-Hémon Montréal H2G 2K5 (Canada)
Tél/Fax : +1 514 393 3560/+1 514 393 3565
Courriel : [email protected]
Synopsis
Solange, mère de deux enfants, tombe amoureuse de Luc et va changer sa vie pour
lui. Solange et Luc comme un mélange doux-amer, sucré-salé, de rêve et de lucidité.
Un mariage de contrastes qui ne se réalise pas sans heurts. En parallèle, d’autres
personnages vivent aussi des amours mouvementés. Un film pour sourire de nos
maladresses et de nos espoirs fous.
Informations techniques
Support original souhaité : Numérique
Durée estimée : 90 minutes
Langue (s) de tournage : français
Versions prévues : sous-titrée en anglais
Dates de tournage escomptées : 8 septembre-19 octobre 2008
• « Marie et l’épouvantail » de Corinne GARFIN (France)
Réalisation
Corinne GARFIN
Scénario
Corine GARFIN et Eloïse SCOUARNEC
4
Production
Laurence DARTHOS
Tara Films
49, rue Jules Guesde Levallois-Perret (France)
Tél/Fax : +33 1 41 40 00 93/+33 1 41 40 00 99
Courriel : [email protected]
Synopsis
Philippo l’épouvantail reçoit le don de se mouvoir. Il part dans le monde des humains
et devient ami avec Marie, une fillette de 8 ans, élevée par de méchants tuteurs,
Gaspard et Léontine Crevèche. Ensemble, ils fuient à la recherche de sa mère.
Gaspard, à leurs trousses, tire trois balles dans le corps de paille de Philippo. Au cours
de leurs périlleuses aventures, Philippo découvre les émotions humaines qui le
transforment peu à peu en être de chair jusqu’au jour où devenu presque humain, la
blessure infligée par Gaspard se réveille…
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langue (s) de tournage : français
Versions prévues : sous-titrée anglais
Dates de tournage escomptées : été 2008
• « Noces éphémères » de Reza SERKANIAN (Iran-France)
Scénario et réalisation
Reza SERKANIAN
Production
Reza SERKANIAN et Erwann CREAC’H
Overlap Films
47, rue Myhra 75018 Paris (France)
Tél : +33 1 73 75 89 64/+33 6 63 79 40 93
Courriel : [email protected]
Synopsis
Après la mort d’un vieux mollah, un voyage commence, vers une ville où l’on peut
espérer se marier pour une durée déterminée. Dans une société qui pèse de toutes
ses contraintes sur les aspirations individuelles, Kazem et Mariam partent à l’aventure
de leurs désirs.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langue (s) de tournage : persan/français/anglais
Versions prévues : sous-titrée en persan et en anglais
Dates de tournage escomptées : mars-avril 2008
5
• « Nous pas bouger de Abdoulaye DAO (Burkina Faso)
Réalisation
Abdoulaye DAO
Scénario
Guy Désiré YAMEOGO
Production
Gervais KWENE
Artistes Productions
03, rue Koné Bégnon Damien, 166, 1178 Ouagadougou (Burkina Faso)
Tél/Fax : 00226 50 33 16 95/00226 50 33 16 96
Courriel : [email protected]
Synopsis
Bendogo est un quartier paisible et où règne la quiétude et la joie de vivre. Mais
cette situation va virer au pire le jour où Bakim décide de vider tout le quartier afin de
réaliser de gros investissements. Toute la population, organisée autour de Brigitte et
d’un groupe de jeunes, se rebelle et s’y oppose farouchement en menant la
résistance.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langue(s) de tournage : français
Versions prévues : à préciser
Dates de tournage escomptées : avril 2008
• « Petits oiseaux » de Martine DOYEN (Belgique)
Scénario et réalisation
Martine DOYEN
Production
Jean-Yves ROUBIN
FraKas Productions
2, quai des tanneurs 4020 Liège (Belgique)
Tél/Fax : +32 497 44 05 53
Courriel : [email protected]
Synopsis
Vadim, un jeune paysan roumain, quitte sa Transylvanie natale (ses troupeaux de
touristes et ses Draculas en plastique) pour la France où il finira par se faire vampiriser
jusqu’à la dernière goutte… Les Vampires ne sont jamais là où on les attend.
Comment échapper à ce destin de série B qui semble lui coller à la peau ?
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm ou HD Cam
Durée estimée : 100 minutes
Langue (s) de tournage : français/roumain
6
Versions prévues : sous-titrée anglais
Dates de tournage escomptées : août-septembre 2008
• « Les Sacrifiés » de Joseph KUMBELA (RDCongo – Suisse)
Scénario et réalisation
Joseph KUMBELA
Production
Parissa DE MONTENACH et Joseph KUMBELA
Les Films de Là-bas
17, place du Bourg-de-Four 1204 Genève (Suisse)
Tél/Fax : +41 22 312 31 01/+41 22 311 41 20
Courriel : [email protected]
Synopsis
Pour aider sa famille restée au pays, un réfugié africain exilé en Suisse sacrifie sa
propre existence.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langue (s) de tournage : français
Versions prévues : anglais (sous-titrée ou doublée à préciser)
Dates de tournage escomptées : printemps 2008
• « La Vérité » de Marc BISAILLON (Québec)
Scénario et réalisation
Marc BISAILLON
Production
Christine FALCO
Films Camera Oscura Inc.
5864 rue Albert-Malouin H1M1J1 Montréal (Canada)
Tél/Fax : +1 514 255 5630/+1 514 255 1137
Courriel : [email protected]
Synopsis
Deux adolescents cachent un terrible secret : ils ont tué sans préméditation un vieil
homme devant sa maison. Yves, qui rêve de devenir pompier, décide de continuer
sa vie comme si rien ne s’était passé ; Gabriel, rongé par la culpabilité, confesse leur
crime à sa mère policière qui, à son tour, devra choisir entre protéger son fils ou dire
la vérité.
Informations techniques
Support original souhaité : 35 mm
Durée estimée : 90 minutes
Langue (s) de tournage : français
Versions prévues : sous-titrée en anglais
Dates de tournage escomptées : octobre 2008-mai 2009
7
1. 2. Biographies des experts 2007
• Bassek Ba Kobhio
Producteur - Les Films Terre Africaine (Cameroun)
Né au Cameroun, Bassek Ba Kobhio est écrivain, producteur et réalisateur de
nombreux films de fiction et de documentaires. Sa filmographie comprend le long
métrage Sango Malo, sélectionné à Un certain regard à Cannes en 1991 et adapté
de son propre roman, et Le Grand Blanc de Lambarané, acclamé par les critiques. Il
a également produit et réalisé avec Didier Florent Ouenangaré en 2003 Le Silence
de la forêt, qui fut considéré comme un événement culturel majeur en Centrafrique.
Bassek Ba Kobhio a également créé, en 1995, le festival « Ecrans Noirs », à Yaoundé
qui, chaque année, met tout en œuvre pour promouvoir et diffuser la production
africaine. Sa filmographie et sa renommée font de lui une figure incontournable de
l'art africain contemporain.
• Richard Lalonde
Producteur-Forum Films (Québec-Canada)
Après des études en littérature et en scénaristique, Richard Lalonde débute sa
carrière professionnelle en 1984 comme recherchiste de lieux de tournage. Il
participera ensuite, à différents titres, à la production de plus de 30 longs métrages
de réalisateurs canadiens et étrangers tels que Jerry Shatzberg, Denys Arcand, Ted
Kotcheff, Jacques Leduc, Robert Altman, Richard Roy, Alan Rudolf, Yves Simoneau,
Richard Attenborough, Christian Duguay et plusieurs autres. Des années productives
et fructueuses qui l’amèneront en tournage aux États-Unis, en France, en Angleterre,
et dans plusieurs régions du Canada. Encouragé par ses succès professionnels,
Richard Lalonde fonde sa propre compagnie, Forum Films, et poursuit son ambition
de produire des projets de qualité.
S’appuyant sur une vaste expérience en productions et coproductions
internationales, Forum Films s’engage dans des projets marquants sur le plan culturel
et porteurs d’une réflexion sociale. Ces films sont produits avec des collaborateurs
inspirés et stimulants ainsi qu’avec un solide réseau de partenaires financiers. Au
cours des quatre dernières années, Forum Films a produit quatre longs métrages et
deux téléfilms :
(2007) « Voleurs de Chevaux »
(lm)
(2006) « Ma Fille Mon Ange »
(lm)
(2004) « Elles étaient Cinq »
(lm)
(2003) “A Different Loyalty”
(2005) « Last Exit »
(2007) « The Terrorist Next Door »
Pour en savoir d’avantage :
Coproduction France/Belgique/Canada
(Semaine de la Critique – Cannes 2007)
Film d’ouverture lors de la 25e Édition des
Rendez-vous du Cinéma Québécois - Février
2007
Film d’ouverture du Festival des Films du
Monde 2004
(lm) Co production Canada/UK
(film pour la télévision)
(film pour la télévision)
www.forumfilms.ca
8
• Marion Hänsel
Réalisatrice, Produtrice-Man’s Film Production (Belgique)
D'origine belge, Marion Hänsel est née à Marseille. Elle suit d'abord des cours à
l'Actors studio de New York puis à l'école de cirque Fratellini, à Paris. Elle joue par la
suite dans de nombreux films pour la télévision et le cinéma. En 1977, elle crée sa
propre maison de production dans le but de réaliser son premier court métrage,
"Equilibre". En 1982, elle signe son premier long métrage, "Le Lit". "Dust", son second
long métrage reçoit le Lion d'Argent au festival de Venise en 1985. Suivent "Les
Noces barbares" en 1987, "Il Maestro" en 1989, "Sur la terre comme au ciel" en 1991,
"Li" en 1996, "The Quarry" en 1998, "Nuages" en 2001 (présenté lors de la Semaine de
la critique à Cannes) et le dernier en date, "Si le vent soulève les sables" en 2006.
• Pierre-Paul Renders
Réalisateur (Belgique)
Né en 1963 à Bruxelles, licencié en Philologie Classique Lettres Anciennes) et diplômé
en réalisation, Pierre-Paul Renders vit à Hennuyères avec son épouse Anid et ses trois
enfants.
Il est l’auteur entre autres:
- du court métrage « La Tendresse » (1992, un des "Sept péchés capitaux", LM
collectif produit et réalisé avec 5 camarades de promotion groupés dans le
structure de production AA Les Films belges),
- de plusieurs documentaires pour Médecins Sans Frontières, dont Sommeil
trompeur (docu sur la maladie du sommeil en Angola, coproduit par la RTBF
en 97)
- de « Thomas est amoureux » (LM, 2001, prod. Entre Chien & Loup) film
inclassable écrit par Philippe Blasband et primé à Venise, Montréal, Angers,
Gérardmer, Paris, Buenos Aires, Espoo…
- de « Comme tout le monde » - le film, (LM, 2006, prod. Entre Chien & Loup),
comédie sociologico-sentimentale, coécrite avec Denis Lapière, avec Khalid
Maadour, Thierry Lhermitte, Chantal Lauby, Gilbert Melki…
- de « Comme tout le monde » - la BD (intégrale à paraître en novembre 2007),
basée sur la même idée de scénario, co-écrite toujours avec Denis Lapière, et
dessinée par Rudy Spiessert.
Depuis 2004, il supervise des exercices d'écriture et de réalisation pour étudiants à
l'IAD et donne des stages pour acteurs face à la caméra.
Depuis 1990, il est aussi chroniqueur Bandes Dessinées pour le Journal du Médecin.
• Isabelle Fauvel
Script Doctor-Initative Films (France)
Après quelques années chez Flach Film où elle a occupé différents postes de
production et coproduit cinq longs métrages dont « Leolo » de Jean-Claude Lauzon
(compétition officielle, Cannes 1992) et « Bezness » (Quinzaine des Réalisateurs,
Cannes 1992), Isabelle Fauvel crée en 1993, Initiative Film., société de consultant,
9
spécialisée dans toutes les questions inhérentes au développement de projets
audiovisuels, et en particulier cinéma.
A l’origine de rencontres entre un sujet et un réalisateur, et de « mariages de talents »
(scénaristes entre eux ou avec un réalisateur), Initiative Film accompagne les
développements de l’idée à la préparation du film.
Par ailleurs, elle a conçu et organisé des rencontres professionnelles pointues,
passerelles entre différents secteurs comme le monde de l’édition littéraire et le
cinéma ou celui de la musique et du cinéma.
Elle est l’auteur d’ouvrages professionnels comme par exemple « Développer un
projet pour le cinéma » édition Dixit 2001.
Depuis 1996, Isabelle Fauvel fait également des interventions régulières dans
différentes institutions : MEDEA, CEFPF, FEMIS, PROFFIL (Liban), Dixit, Arts Contacts,
Conservatoire Européen de l’Ecriture Audiovisuelle, Ecole Européenne du Scénario,
Université de Toulouse Montmirail, FIC (Formation International Culture)…
• Tiziana Soudani
Productrice-Amka Films(Suisse)
Après ses études en langues et différentes expériences dans la production, Tiziana
Soudani, de nationalité suisse, crée en 1988 sa société: Amka Films Productions. Elle a
produit et coproduit pour le cinéma et la télévision, différents films de fiction et
documentaires, principalement en Europe, mais aussi en Afrique, parmi lesquels:
“Vodka Lemon” de Hiner Saleem, Grand Prix Controcorrente au Festival de Venise
en 2003; “Pane e Tulipani” (Bread and Tulips) de Silvio Soldini, gagnant de 9 Prix de
David di Donatello et meilleur box-office dans le monde entier en 2000, “Waalo
Fendo, là où la terre gèle” de Mohammed Soudani, Prix du Cinéma Suisse pour le
meilleur film de fiction en 1998, “Souko, cinématographe en carton” court métrage
de Issiaka Konaté, pluriprimé.
Amka Films est membre de EFA (European Film Academy) et de GARP (Groupe
Auteurs Réalisateurs Producteurs).
Tiziana Soudani a été membre du Jury des Festivals suivants :
• Pardi di Domani, Festival International du Film de Locarno, 2000
• Prix du Cinéma Suisse (président Stefan Gubser), 2001
• Festival International du Film Francophone, Namur (président Andrej Zulawski),
2003
• Festival International du Film, Mannheim, 2004
• Festival International du Noir, Courmayeur (président Jeffrey Deaver), 2005
Ses productions récentes incluent des films tels que les documentaires « Guerre sans
images » de Mohammed Soudani, « Donde esta Sara Gomez ? » de Alessandra
Müller et les fictions « Promised land » de Michael Beltrami et « Quale amore » de
Maurizio Sciarra.
10
• Denis Chouinard
Réalisateur
Denis Chouinard a le parcours de celui qui a toujours su quelles étaient ses opinions; il
a scénarisé et réalisé ou coréalisé six courts métrages aux titres évocateurs tels « On
parlait pas allemand », en 1985, « Les 14 définitions de la pluie » en 1993, « Le Feu » en
1995, puis, en 1998, un documentaire intitulé « Le Verbe incendié ». La liste des
festivals parcourus et des prix récoltés par « Clandestins », son premier long métrage
coréalisé avec Nicolas Wadimoff, est très impressionnante : Bayard d’Or et Prix du
Public au Festival de Namur en 1997, Prix Don Quijote au Festival de Locarno en
Suisse en 1997, Dauphin d’Argent au Festival de Troia au Portugal en 1998, Prix
d’interprétation féminine au Festival de Bucarest en Roumanie en 1997, Prix spécial
du Jury au Festival de Paris en 1998, Prix Sardec et Prix Fuji aux Rendez-vous du
cinéma québécois en 1998, Sélection officielle dans plus de 25 festivals dont ceux de
Montréal, Toronto, Chicago, St-Louis, Hof en Allemagne, Beyrouth, et en Grèce, en
Suède, en Australie, en Chine et à Taïwan.
« L'Ange de goudron », son deuxième long métrage, a été choisi comme film
d’ouverture du Festival des Films du Monde de Montréal 2001 et y a remporté le Prix
du meilleur long métrage canadien et le Prix Téléfilm Canada. Aux Prix Génie 2002 il
a récolté trois nominations dont celle de la Meilleure réalisation et, aux Prix Jutra
2002, il a été huit fois en nomination notamment dans les catégories du Meilleur film
et de la Meilleure réalisation. « L'Ange de goudron » a suscité beaucoup d'intérêt au
Festival de Berlin 2002 où il a remporté le prestigieux Prix du jury oecuménique de la
sélection Panorama. Au Québec, l'association Communication et Société lui a
décerné le Prix Robert-Claude Bérubé pour le cinéma. Le film a également été
présenté à Sydney et Brisbane (Australie), Mexico Ciudad (Mexique), Palm Springs
(USA), Yaoundé (Cameroun), Paris (France), Karlovy Vary (République Tchèque),
Helsinki (Finlande), Séville (Espagne), Rabat et Marrakech (Maroc) et Göteborg
(Suède).
Denis Chouinard a signé en 2002 un long métrage documentaire intitulé Voir Gilles
Groulx qui a été choisi comme film d’ouverture des 20e Rendez-vous du cinéma
québécois avant de prendre l’affiche au complexe Ex-centris où il fut remarqué par
la critique et le public. Son troisième long métrage de fiction, « Délivrez-moi », a
récemment pris le chemin des salles et continue sa tournée des festivals. Le film s’est
vu récompensé par le New Vision Award 2007 au Roma Independant Film Festival, le
Prix d’interprétation féminine aux festivals de Tiburon et de Halifax et la comédienne
principale, Céline Bonnier, s’est vu décerné au Québec le Prix Jutra pour la meilleure
interprète dans un rôle féminin plus tôt cette année. Le film a également été
présenté dans les festivals de Mons, Vancouver, Yaoundé, Shangai et bientôt à la
Mostra de Sao Paulo au Brésil.
11
1. 3. La liste des participants au déjeuner de clôture
ADEL
Said
ATELIER DGCD
ANITE
ARACTINGI
Lelly
Philippe
AUGIER
Jeanne
BA KOBHIO
Bassek
BARAS
Thibault
BASTIN
Ludovic
BIDEAU
Nicolas
Chef de la section
cinéma
BISAILLON
Marc
BODINAUX
Aurélien
BOTTARELLI
Alain
Auteur-Réalisateur
Réalisateur producteur
distributeur
BOUGNET
Jacques
étudiant ISIS
Réalisateur
Ecrivain
réalisateur
producteur
Directeur
producteur
Directeur de la
Langue française
FESTIVAL ECRANS NOIRS
DREAMWALL
RTBF
OFFICE FEDERAL DE LA CULTURE
SUISSE
liVING FILM
NEON ROUGE PRODUCTION
Moa Distribution
TANDEM PRODUCTIONS
et de la diversité culturelle et
linguistique - OIF
Rencontres internationales du
documentaire de Montréal
BOUILLEUX
Frédéric
BOULAD
Bernard
BRUNETT
Samy
BRUNFAUT
Jeanne
BUYCK
Béatrice
CARANFIL
Nae
CHIKHAOUI
CHOUINARD
Tahar
Denis
CHRISTIAENS
Xavier
CISSE
Alassane
CLOSE
Jean-Louis
CREACH
Erwann
DALEIDEN
Guy
DARTHOS
Laurence
DE BETHUNE
Kathleen
DE BORMAN
Nicolas
DE COSTER
Thierry
DE MONTENACH
Parissa
productrice
Les Films de Là-Bas
DE VISSCHER
DEBANNE
Jeanne
Nicole
Rencontres pros
FIFF
DELVILLE
John
DENIS
Laurent
DEZWAENE
DONTAINE
Arnaud
Etienne
DOUFFET
Michèle
Scénariste,
producteur
Blue in green Productions
Ministère de la Communauté
française
de Belgique
SACD
auteur-réalisateur
enseignant et
critique de cinéma
réalisateur
Cinéaste producteur
OSTROV
Directeur
Président
Baobab Communications
FIFF
producteur
Directeur
Overlap Films
FIlm Fund Luxembourg
productrice
Administrateur
délégué
Producteur
Comédien et
producteur
Tara films
Simple Production
EKLEKTIK PRODUCTIONS
SOKAN SPRL
RTBF
DDD 1867 PROD.
Scénariste,
représentant de
l'ASA
COOKIES FILMS
Rencontres pros
FIFF
Geneval-Les-Dames
TANDEM PRODUCTIONS
12
DOYEN
Martine
DUCHARME
Carole
ELLEBOUDT
Gérard
ENGELEN
Aurore
ERARD
Robin
FALCO
Christine
FAUVEL
Isabelle
FAYE
Mohamadou
journaliste
FECTEAU
Simon Olivier
GAGNE
Jeannine
Réalisateur
Réalisatrice et
productrice
GARFIN
Corinne
GERLACHE
Alain
GILLET
Nicole
GODFROID
Carole
GUELETTE
Dominique
HÄNSEL
Marion
HOUSSEIN
Souad
HUYSMANS
Guido
auteur - réalisatrice
réalisatrice et
productrice
auteur multimédia
Coordinatrice
générale
productrice
Consultant
spécialiste du
développement
Witness Productions Inc
Festival Afrique Taille XL
Les Films Camera Oscura inc.
INITIATIVE FILM
Le Soleil
AMAZONE FILM
auteur - réalisatrice
Secrétaire Général
Directrice de
programmation
Directeur
commercial
Ecrivain
Réalisatrice productrice
Responsable du
projet "cinéma"
COMMUNAUTE DES TELEVISIONS
FRANCOPHONES-CTF
FIFF
STUDIO L'EQUIPE
MAN'S FILMS PRODUCTIONS
OIF
Afrika Film Festival Leuven
JABON
Luc
JAMAR
Dominique
Scénariste,
Réalisateur
Directrice générale
KARMAN
Sam
Réalisateur
KIEFFER
Paul
KUMBELA
Joseph
Réalisateur
auteur - réalisateur producteur
KWENE
Gervais
auteur - producteur
Artistes Productions
LADJIMI
LAFOND
Farès
Armand
producteur
distributeur
Mille et une productions
REMSTAR DISTRIBUTION
LAFONTAINE
Nathalie
LALONDE
Richard
producteur
Pôle Image Liège
Forum Films
LAURENT
Jacques
LAVOIE
Marc-André
LECLERCQ
Thierry
LECLERCQ
LEMAITRE
Carin
Valérie
LENOBLE
Myriam
LENOUVEL
Thierry
LENTZ
Françoise
LEONARD
Laurent
LETAIEF
Ibrahim
Président de la SACD
FIFF
Les Films de Là-Bas
Cap Network
Réalisateur
MEDIA DESK - Communauté
française
de Belgique
Déléguée générale
Bureau de liaison
Comédienne
Ministère de la Communauté
française
de Belgique
producteur
Responsable de la
procmotion
Ciné-Sud Promotion
FILM FUND LUXEMBOURG
Merveille / Team Movies
cinéaste et
producteur
13
LEVIE
Joëlle
MAGNERON
Loïc
MARCHANT
Didier
distributeur
SODEC - CINEMA ET
PRODUCTION TELEVISUELLE
Wide Management
Victor 3D Studio
MARINEAU
Jean-Claude
MERVEILLE
Vincent
Analyste principal
au contenu – longs
métrages
Réalisateur
MORILLON
Jean-Pierre
Directeur littéraire
ATELIER DGCD
NEGRE
Laurent
Réalisateur
OLIER
Dominique
PACCO
Véronique
Bord Cadre films
Festival Vue d'Afrique de
Montréal
CENTRE DU CINEMA ET DE
L'AUDIOVISUEL
PARENTEAU
Jean-rené
PIERREUX
Jacqueline
Téléfilm Canada
MERVEILLE SA
Producteur
PIERRE FILMS + AG + CA
POLET
Bernard
journaliste
CANAL C
PREVOST
QUINET
Jean-Baptiste
Patrick
FIFF
Président de l'UPFF
RENDERS
Pierre-Paul
Rencontres pros
Producteur ARTEMIS
réalisateur
scénariste
RIEDIGER
Katharina
PROGRAMME MEDIA
RIGOTTI
Stéphane
Victor 3D Studio
RINGER
Yves
ROCCA
Alain
ROUBIN
SCARPA
Jean-Yves
Robert
producteur
SCHAUS
Marc
réalisateur
SCHOCKWEILER
Karin
SERKANIAN
Reza
auteur - réalisateur producteur
Overlap Films
SOMDA
SOUDANI
Théodore
Mohammed
étudiant ISIS
Réalisateur
AMKA FILMS
SOUDANI
Tiziana
productrice
AMKA FILMS
THILTGES
Paul
producteur
TIENDREBEOGO
Toussaint
producteur
PTD
AFRICA CINEMAS / LES FILMS DU
MOGHO
TRAN
Roch
VAN HOOGENBEMT
Miel
VANDERSANDEN
Thierry
VANWEDDINGEN
Anne
VERBERT
Christian
WERY
Edouard
Compositeur
WESCHLER
Dan
Producteur
Producteur
Ring Productions
LAZENNEC PRODUCTION
Frakas Productions
SCENARISTE-ATELIER ASA
TRIBU FILMS
Media Desk Luxembourg
Délégué à la
diffusion
Réalisateur
Mediadiffusion – IAD
CENTRE DU CINEMA ET DE
L'AUDIOVISUEL
SACD
SODEC - BUREAU
EUROPEEN/JURY
COURTS METRAGES
Bord Cadre films
14
2. L’Atelier des Auteurs : « Le spectateur fantasmé »
Lundi 1er octobre
de 9h30 à 12h30 – Centre de Congrès
De 17h30 à 18h30 – Chapiteau public
2. 1. La note d’intention de Luc Jabon, scénariste - réalisateur et
Président de la SACD Belgique
• " Le spectateur fantasmé"
S'il y a bien un art où la question du public fait débat, c'est au cinéma et à la
télévision. Encore plus aujourd'hui où il est impératif de toucher l'audience la plus
large, au vu des investissements publics et privés injectés dans la production d'une
oeuvre audiovisuelle (l'Etat comme les investisseurs attendent des "résultats"). Cet
état des choses a renforcé, très en amont, la manière dont un sujet, un scénario sont
discutés: on imagine, dès l'écriture, ce qu'un spectateur fantasmé pourrait en
penser.
Combien de fois n'a-t-on pas entendu un co-producteur, un comité de lecture, une
commission de sélection estimer à la lecture d'un scénario, comme s'ils parlaient en
leur nom, que les spectateurs n'adhèreront pas à telle fin ou qu'ils n'entreront pas en
empathie avec tel type de personnage ou, pire encore, qu'ils ne comprendront rien
à ce que nous voulons raconter. Dans cette espèce de transfert qui s'opère, la place
prise par cet individu imaginaire fait office de Loi.
Mais quand on gratte un peu les apparences, quel est le véritable statut de ce
spectateur fantasmé? Comment le catégoriser, si on ne l'assimile pas à un simple
consommateur?
Et quelle «valeur» donner à ce fantasme?
Faut-il l'accepter? Lui résister? Le rejeter?
Ne faut-il pas que nous prenions enfin ces questions à bras le corps, de notre point
de vue d'auteurs?
Si nous entrons dans l'interrogation de ce spectateur fantasmé et de l'étrange
relation qui s'établit entre lui et nous, est-il possible de surmonter le verdict sur
l'aliénation de la création (penser au spectateur en amont, dès l'élaboration d'un
projet de film, briderait l'autonomie créatrice du cinéaste, du scénariste, formaterait
automatiquement l'imagination pour qu'elle aille dans le sens de ce que le
spectateur attend)?
Existe-t-il une voie étroite, comme ces chemins de montagne à flanc de précipice,
où les auteurs jouent avec le spectateur sans nécessairement le flatter, où nous
travaillons avec lui sans l'instrumentaliser ou le manipuler?
Et s'il y a la possibilité d'un jeu entre créateurs et spectateur fantasmé, ne se déroulet-il que dans le film de genre (l'ironie dramatique avec la comédie, la frayeur avec le
film d'horreur)? Existe-t-il d'autres règles pour un tel jeu, des règles qui déjouent la
complaisance, la servilité et qui se serviraient du spectateur fantasmé pour rendre
nos fictions, nos documentaires plus énigmatiques, plus insaisissables?
Une telle réflexion touche non seulement tous les protagonistes du film (du cinéaste
au critique) mais le public lui-même. In fine, comment le spectateur réel vit-il cette
association avec son "double" imaginaire?
15
2. 2. La liste des participants
ARACTINGI
AUGIER
BARAS
BASTIN
Philippe
Jeanne
Thibault
Ludovic
BOULAD
Bernard
BRUNETT
BUYCK
CARANFIL
CHRISTIAENS
CISSE
DE BORMAN
DE COSTER
DEBANNE
Samy
Béatrice
Nae
Xavier
Alassane
Nicolas
Thierry
Nicole
DENIS
Laurent
DONTAINE
ELLEBOUDT
ERARD
FAYE
FECTEAU
GUELETTE
HUYSMANS
JABON
JAMAR
KARMAN
KIEFFER
LAFONTAINE
LAURENT
LAVOIE
LEMAITRE
Etienne
Gérard
Robin
Mohamadou
Simon Olivier
Dominique
Guido
Luc
Dominique
Sam
Paul
Nathalie
Jacques
Marc-André
Valérie
Réalisateur
Ecrivain
Directeur
producteur
Scénariste, producteur
auteur-réalisateur
Cinéaste - producteur
Directeur
Producteur
Producteur-comédien
Scénariste, représentant
de l'ASA
DREAMWALL
RTBF
Rencontres internationales du
documentaire de Montréal
Blue in green Productions
SACD
OSTROV
Baobab Communications
EKLEKTIK PRODUCTIONS
SOKAN SPRL
RTBF
COOKIES FILMS
Geneval-Les-Dames
auteur multimédia
journaliste
Réalisateur
Ecrivain
Scénariste, Réalisateur
Directrice générale
Réalisateur
Réalisateur
Le Soleil
Afrika Film Festival Leuven
Président de la SACD
FIFF
Pôle Image Liège
Cap Network
Réalisateur
Comédienne
Liban
Belgique
Belgique
Belgique
Québec
Belgique
Belgique
Roumanie
Belgique
Sénégal
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Sénégal
Québec
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
France
Luxembourg
Belgique
Belgique
Québec
Belgique
16
LENOBLE
Myriam
MINISTERE DE LA CFB
OLIER
PARENTEAU
SCARPA
SCHAUS
VAN
HOOGENBEMT
VANDERSANDEN
VANWEDDINGEN
WERY
Dominique
Jean-rené
Robert
Marc
Festival Vue d'Afrique de Montréal
Miel
Thierry
Anne
Edouard
Producteur
réalisateur
SCENARISTE-ATELIER ASA
TRIBU FILMS
Réalisateur
CENTRE DU CINEMA ET DE L'AUDIOVISUEL
SACD
Compositeur
Belgique
Québec
Québec
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
17
2. 3. Les actes
Lundi 1er octobre 2007, Centre de Congrès Beffroi, dans le cadre du 22E Festival
International du Film Francophone de Namur
Intervenants présents :
Luc Jabon, Président de la SACD-Belgique et animateur de l'Atelier
Paul Kieffer, réalisateur de « Nuits d’Arabie » (Luxembourg)
Miel Van Hoogenbemt, réalisateur de « Man zkt vrouw/Pas sérieux s’abstenir »
(Belgique)
Simon Olivier Fecteau, réalisateur et scénariste de « Bluff » (Québec)
Marc André Lavoie, réalisateur et scénariste de « Bluff » (Québec)
Philippe Arcatingi, réalisateur de « Sous les bombes » (Liban)
Laurent Denis, membre de l’ASA, scénariste
Parmi le public étaient présents :
Nae Carnafil, réalisateur de « Le Reste est silence» (Roumanie), Bernard Boulad
(journaliste), Thierry de Coster, comédien et réalisateur, Myriam Lenoble
(CFWB), Joëlle Levie (SODEC)
Introduction de Dominique Jamar :
Pour la 6ème année consécutive, le FIFF s'associe à la SACD Belgique, la SACD France
et la SODEC, afin de proposer aux professionnels présents à Namur une rencontre
des auteurs. Lors d’une rencontre à Cannes avec Guillaume Prieur (SACD France),
Joëlle Levie (SODEC) et Luc Jabon (SACD Belgique), ces partenaires ont décidé de
réitérer leur confiance dans cet atelier au vu de son évolution sur ces 5 dernières
années.
Cette année, l'Atelier des auteurs a pour originalité de se dérouler en deux temps :
tandis que la première partie est réservée aux professionnels invités, la seconde
partie propose la rencontre entre des auteurs et le public et ce, afin de confronter
spectateur réel et spectateur fantasmé. Et donc rendez-vous à 17h30 au chapiteau
public pour une rencontre avec le public animée par Philippe Reynaert.
Entre temps et après votre réunion de ce matin, vous êtes conviés à rejoindre
participants et experts du Forum, soit plus de 150 professionnels ainsi que
représentants de tous les CNC francophones. La volonté est de mettre de plus
plus en parallèle cet atelier des auteurs et de le faire évoluer vers de ateliers
travail sur plusieurs jours avec le Forum qui se déroule sur 3 jours et constitue
véritable lieu d’expertise.
les
les
en
de
un
Luc Jabon :
Au départ, le spectateur est réel, physique. Les histoires que l’on raconte ont un but
bien précis : donner une morale. Aujourd’hui, cette finalité a disparu, les moyens
technologiques ont créé une séparation entre l’auteur et le public destinataire.
Internet est le point extrême de cette séparation, c’est cet écart qui a donné lieu au
« spectateur fantasmé ».
Quand une œuvre est montrée aux diffuseurs (télévision, festivals, etc.), on est
amené à parler du public : « Le public ne va pas accrocher », etc. On donne au
spectateur le pouvoir de juger une histoire, ce n’est pas une situation idéale.
18
Chaque auteur possède son spectateur fantasmé, chacun concrétise différemment
son spectateur. Cela contredit le public générique. Les comités de lecture sont
confrontés à ce problème.
Pour les auteurs soit, on nie le spectateur, on n’a aucune préoccupation pour lui,
soit il n’y a que lui, l’histoire est écrite pour lui, on s’imagine que cette histoire peut
changer les choses, le monde, qu’elle va amener quelque chose en plus. C’est le
cas des films révolutionnaires. Dans ces 2 manières extrêmes de considérer le
spectateur, il est idéalisé. Cela vaut la peine d’avoir une réflexion à ce sujet. Souvent
on considère aussi que parler du spectateur formate, aliène la créativité. Souvent,
les créateurs n’aiment pas les films de genre, comme la comédie par exemple, où le
spectateur est directement pris en compte.
La question du spectateur est complexe, elle se pose quel que soit le genre de film.
Par exemple : l’ironie dramatique qui donne à voir au spectateur des éléments que
le personnage principal du film ignore. Pour interroger ce phénomène, il faut
aborder des questions de liberté et de respect du jeu.
Aujourd’hui, il y a une grande individualisation du spectateur, notamment à cause
d’Internet. Il faut qu’on réfléchisse à la manière de recréer la solidarité des publics,
on doit raconter des histoires pour des gens réels, c’est la responsabilité des auteurs.
En Belgique, on a une création foisonnante, grâce aux subventions, il y a une grande
diversité dans le cinéma belge, mais par contre, le public n’est pas là, les gens ne
vont pas voir les films belges. Il faudrait une diffusion généreuse, massive.
Marc-André Lavoie :
Est-ce qu’on écrit pour un spectateur ou pour le monde entier ? Je pense que oui, il
y a un propos universel que les gens peuvent recevoir. Exemple : l’amour. Les
histoires d’amour sont multiples, mais le sentiment d’amour est une base commune à
tous. Je peux trouver des sujets différents qui vont toucher les gens, on trouve
toujours des situations communes à tous, il existe des sujets universels. Je traite
toujours de sujets en me demandant si des gens l’ont vécu et je me pose la question
de comment l’aborder du point de vue scénaristique. Etant donné l’américanisation
des films, le public s’attend à un certain style de film, on peut utiliser cette manière
scénaristique pour traiter des films d’auteurs. Il y a toujours deux types de public :
celui qui accepte l’intrigue et celui qui la refuse.
Je ne pense pas au public au moment de l’écriture du scénario, mais avant.
L’universalité existe et les américains maîtrisent cette universalité, malgré toutes les
critiques que l’on peut faire sur ce type de cinéma, il y a quelque chose à retirer des
scénaristes américains. Les scénaristes connus font aussi appel à cette universalité,
on a tous en nous ces sujets universaux, on les déguise différemment.
Paul Kieffer :
Je suis de ceux qui ont envie de dire qu’ils s’en foutent du spectateur. Je suis un
scénariste plutôt qu’un metteur en scène. Je ne pense jamais au spectateur, mais je
suis mon propre spectateur, je pense à ce qui me plairait, moi, comme spectateur,
je pense à comment mon film pourrait faire partie de mon top.
Au Luxembourg, la situation est exactement à l’opposée de celle en Belgique : il y a
très peu de films (les premiers films de fiction datent de la fin des années 80) mais le
19
public répond toujours présent. Une fiction fait toujours 40 000 entrées au cinéma.
C’est dû au fait qu’il y a très peu de fiction en luxembourgeois. La télévision
luxembourgeoise ne diffuse pas de fiction et donc le public aime voir des œuvres
dans sa langue. Ex : un réalisateur de comédie luxembourgeoise très populaire a
sorti récemment une fiction en allemand qui n’a fait que 600 entrées. Le revers de la
médaille étant que le rayonnement international de ces films est très faible.
Il y a une contradiction : dans les commissions de sélection, le fait que le public ne
puisse pas aimer est un argument pour refuser les films, mais en même temps, les
commissions veulent des films qui sont le reflet de la société et donc les sujets plus
populaires ou commerciaux ne passent pas. On doit en même temps penser au
public mais aussi lui proposer des sujets qu’il n’aime en fait pas, c’est contradictoire.
Il y a aussi une concurrence dans les commissions européennes entre les petits et les
gros scénaristes, c’est inopportun.
Philippe Aractingi :
J’ai le fantasme d’ignorer le spectateur, mais je n’y arrive pas : « I love to be loved ».
Je fais des films qui s’adressent tant au public francophone qu’au public libanais. Il
est difficile de trouver quelque chose qui plairait en même temps à ces deux publics,
difficile de trouver l’universalité. Il y a des spécificités libanaises qui ne passeront pas
spécialement auprès du public français. Par exemple, doit-on couper au montage
une blague typiquement libanaise ? ou une scène érotique qui choquera le public
libanais ? (cf. « Sous les bombes ») Ai-je le droit de déranger les gens qui vivent la
guerre au quotidien avec ça ? L’auteur est en conflit avec ce qu’il a envie de dire
et ce qui peut toucher le public. Une solution peut être de réaliser différentes versions
d’un même film pour éviter de choquer le public. Finalement, n’est-il pas bon
d’accepter que les publics soient différents et donc de leur proposer des films
différents ?
On aimerait être vraiment libre dans la création mais le premier spectateur auquel
pense le créateur, c’est finalement celui qui investit (producteur, commission, etc.).
Ensuite, on doit admettre qu’on est influencé par tous les publics. Mon précédent
film, un film musical, a été un succès au Liban mais pas en France. Celui-ci, « Sous les
bombes », est une production française, est-ce que le public libanais va l’accepter ?
Je fais un compromis entre l’universalité et certains aspects plus spécifiques destinés
à un certain public, le public libanais en l’occurrence.
La liberté est un fantasme éternel.
Laurent Denis :
Le spectateur a une place importante dans l’écriture, je ne me départis pas de la
compréhension que peut avoir le public, c’est une question qui se pose tout au long
du processus de réalisation du film. Le scénariste et l’auteur sont des manipulateurs,
ils ont donc conscience de la psychologie du public. Ex : dans un film comique, on a
la volonté de faire rire à certains moments précis, ça ne marche pas toujours.
Le scénariste et le public sont comme un couple : on doit parler de soi sans pour
autant totalement ignorer l’autre, il faut savoir surprendre l’autre tout en le rassurant.
Il y a des techniques scénaristiques pour faire rire et pleurer, on peut ignorer ces
techniques, mais le plus souvent ces principes sont utilisés. Le cinéma est l’art de
communiquer (il diffère en cela de la peinture et de la sculpture), on raconte une
20
histoire pour un public, donc on veut que ce public accroche, on pense à lui. Tel un
enfant, on l’emmène par la main pour ensuite le surprendre.
Les nouvelles formes de cinéma utilisent souvent l’ambiguïté : cela cache mal
parfois un manque de maîtrise. Utiliser des sujets universels permet de sortir du cliché.
Pour toucher les gens, il faut connaître leur psychologie, le cinéma peut avoir une
fonction psychologique (cf. Murnau, à qui on demandait pourquoi il faisait du
cinéma et qui répondait : « pour ne pas tuer ma femme », tel que le lui avait écrit un
de ses spectateurs).
Le cinéma aide à se comprendre mieux. Il faut en même temps bousculer le public
et lui dire qu’on l’aime. Six feet under a du succès car la psychologie des
personnages est juste, malgré une histoire qui peut paraître rebutante au premier
abord (vie d’un croque-mort).
Les auteurs oscillent constamment entre le fait de vouloir être aimé (I love to be
loved), et donc de créer des choses qui vont toucher la psychologie des
spectateurs, et leur puissance de créateur (marionnettistes qui décident du sort de
leur personnages). L’auteur tente à tout moment de contrôler ses personnages mais
ce n’est jamais tout à fait possible.
Miel Van Hoogenbemt :
Autodidacte, créations pour le cinéma, la télévision, documentaires.
Le 7e art est l’art de la communication à tous les niveaux. Je fais toujours les choses
avec mon cœur.
Pour tous les documentaires que j’ai réalisés, les télévisions me demandaient quel
était le public cible (documentaires en français qui devaient passer sur des chaînes
flamandes). Dans un documentaire, c’est le public qui fait le film, qui le voit.
En fiction, la question du public est plus compliquée.
La réalisation de mes films commence toujours par un dialogue à 3 : scénariste,
producteur et réalisateur, le scénario est fait par les 3. Si une histoire les touche, elle
peut toucher le public. Le spectateur veut voir de bons films, les bons films doivent
trouver leur public, si le public n’aime pas, c’est que ce sont des cons (sic !). Quand
un financier refuse mon histoire, tant pis, je ne change pas mes histoires pour des
questions financières.
S’il n’y a pas de communication avec l’équipe du film, on ne fait pas le film, c’est la
bonne communication à toutes les étapes qui permet la réalisation d’un film.
Miss Montigny n’a pas fonctionné en Wallonie (1800 entrées), malgré une sortie chez
Kinepolis, mais on ne sait pas exactement pourquoi. Par contre Man zkt vrouw a très
bien marché en Flandre, (26 salles en août, c’est un exploit, on en a parlé à la
télévision, etc.) Pourquoi ? Est-ce que j’ai changé ? Est-ce que je commence à faire
des films commerciaux ?
Internet est bon outil pour avoir un feed-back du public sur ses films (cinébel,
cinénews, etc.), les gens donnent un meilleur avis que les critiques de la profession
qui se veulent également un peu créateurs.
Simon Olivier Fecteau :
Travaille principalement le registre humoristique.
J’écris pour un public le plus large possible.
S. Spielberg a une simplicité et une force de synthétisation qui fait que tout le monde
comprend ses films, c’est positif. Le cinéma d’auteur veut briser ces carcans
scénaristiques.
C’est quasi impossible d’ignorer le public au cinéma car ça implique énormément
de gens (producteurs, etc.). C’est une beaucoup plus grosse entreprise de réussir un
21
film d’auteur qu’un film commercial. Inconsciemment, on va aller vers ce qu’aime le
public au fur et à mesure que l’on acquiert de l’expérience. Il faut être très fort pour
qu’une écriture spontanée soit celle qui marche directement.
Thierry de Coster :
Il y a une déformation professionnelle chez les acteurs du marché audiovisuel.
En tant que producteur, on écrit pour les gens des commissions.
Après « Le Rêve de Gabriel » (gros budget, bon impact), j’ai voulu faire autre chose,
mais la réalisatrice voulait garder la même façon de travailler. Je ne l’ai pas suivie et
j’ai abandonné le projet, je me sentais trop loin de la création, je suis sorti de la
production, j’étais fâché sur le marché.
Il y a deux sortes de films en Belgique : soit les films sur la misère sociale (Dardenne), il
existe un certain snobisme de la misère, soit les films ovni, bizarres, identifiés comme
tels au fait que ce sont des réalisations belges. Entre les deux, il y a des tas de
possibilités de création. Premièrement, il faut de la simplicité. Pour créer, il faut vivre,
observer ce que nous connaissons, ce qui nous touche, pas besoin d’aller chercher
des choses qui sont loin de nous. Ensuite, il faut de l’humour, c’est une spécificité
nationale et on ne l’utilise pas suffisamment.
Le spectateur est essentiel, il faut laisser l’intelligence au spectateur, il faut qu’il soit
surpris et faire confiance à sa compréhension.
Il est aussi obscène de faire des films qui ne rapportent pas que des films qui
rapportent des millions, chaque film doit rapporter ce qu’il a coûté.
En Belgique, on est un peu trop assisté, les aides c’est bien, mais point trop n’en faut.
Luc Jabon :
On balance entre le spectateur réel, celui qui vient voir le film, et celui qui est en
amont. On finit toujours par en parler. (Cf. « Muholland Drive » : le public a aimé le
film sans comprendre exactement l’intrigue).
Paul Kieffer :
Il y a beaucoup de distance entre le spectateur fantasmé et le spectateur réel.
Muholland Drive était à la base une série télévisée.
Luc Jabon :
Oui, mais l’idée n’est pas de contrôler, le jeu est un battement; on met son cœur
dans le film, on voit comment ça va être reçu.
L’ironie dramatique, par exemple, fait partie du jeu. La question qui se pose est
comment, dans ces jeux, ne pas entrer dans la flatterie du public et comment, en
même temps, le respecter, et rester dans la création ?
Simon Olivier Fecteau :
Par exemple, dans le film « Fargo », il y a des scènes qui n’amènent pas
d’informations, mais c’est une façon de jouer avec les personnages et de faire ce
qu’on aime. Tant que c’est intéressant, ça marche. Les règles de scénaristiques
peuvent être outrepassées tant qu’on met du plaisir à faire son film. L’art, c’est
retrouver la spontanéité d’un enfant avec l’expérience d’un adulte.
Luc Jabon :
On a le fantasme de la liberté.
22
Philippe Aractingi :
La liberté commence dans le désir de faire un film, c’est fondamental pour faire des
films.
Nae Caranfil :
(réflexion sur le fait qu’on ne sait pas pourquoi un film marche ou pas)
Il y a deux types d’histoires : les histoires d’évasion (on sort de son quotidien) ou les
histoires d’immersion (réflexion sur soi). Les films hollywoodiens deviennent pauvres et
accessibles et les films européens deviennent plus complexes et obscurs, ces deux
styles restent fermés l’un à l’autre, tandis que dans les années soixante, ils
fonctionnaient plutôt en vase communicant.
En Roumanie, l’industrie du film n’est pas très développée, les succès cinéma
commencent seulement à arriver. Pour qu’un film ait du succès en France, il fallait le
qualifier de « petit film roumain ». Aujourd’hui, j’espère profiter un peu de cette
vague du cinéma roumain. Mais ce n’est pas si facile. Mon dernier film est un
mélange entre un film grand public et un film auteur. Les producteurs et diffuseurs
disent que c’est pour un public de riches.
Les films roumains sont toujours classés « auteur », même un film d’action/grand
public ne peut pas faire un gros succès vu sa nationalité. « La Mort de monsieur
Lazarescu » a fait 7000 entrées en France, pourquoi un film plus accessible ne
pourrait pas avoir un meilleur succès ? On est dans la confusion, chacun imagine son
spectateur, ceux qui ont le pouvoir de décision imaginent que les spectateurs ne
sont pas intelligents.
Luc Jabon :
La question du spectateur fantasmé se pose pour tous, que ce soit en aval ou en
amont du film, au moment de la création, de la production ou de la distribution. Les
distributeurs sont très dogmatiques, ils ont une idée très tranchée sur le spectateur. La
relation entre le scénariste et le spectateur est très ambiguë, on cherche le chemin
entre dire ce qu’on veut, être libres, et la manière dont ça va être reçu. Il y a
énormément d’interventions dans le processus de réalisation d’un film.
En Europe, on va chercher les subventions, on est soumis à l’œil du spectateur, ça
peut être une entrave à la liberté de création. On ne doit pas rester fataliste face à
cette question du spectateur fantasmé, le producteur est dépendant du réalisateur/
scénariste. Le cinéma européen doit trouver de nouvelles formes de création.
Marc André Lavoie :
Les producteurs sont en fait les subsidieurs, il faut commencer les discussions à la
base, avec les commissions, les commissions doivent être parties prenantes dès le
départ. De grands films québécois sont passés plusieurs fois en commission avant
d’être acceptés et produits.
Bernard Boulad :
Où trouve-t-on la part de désir dans le système européen ou américain ? Comment
revenir à une forme d’innocence, créer sans tenir compte des contraintes, du
spectateur-roi ? Comment trouver la liberté qu’on veut transmettre au public ?
Comment retrouver la pureté ?
23
Philippe Aractingi :
On catégorise les films qui ne sont pas européens ou américains comme « autres ». Il
faut rester rebelle pour continuer à faire des films avec désir, il faut être sincère,
éviter le nombrilisme. On fait des films pour communiquer, il faut un équilibre entre
rébellion et communication. Il y a une règle supplémentaire : il faut aller vite.
Retravailler trop de fois les scénarios fait qu’on peut perdre sa naïveté.
Paul Kieffer :
Il faut passer sur les contraintes sans faire trop de compromis. Malgré les producteurs
de différents horizons, il faut garder un maximum l’identité de départ du film.
L’avantage de passer dans les commissions c’est que le producteur est motivé pour
le défendre et que ce n’est pas le public qui influencera la réussite du film. Les
différentes commissions donnent souvent des avis contraires, c’est une expérience
intéressante.
Luc Jabon :
Chaque sujet de film doit impliquer des conditions de productions différentes. Il faut
parfois accepter les micros-budget ; quand on écrit pour la TV, on est dans des
dispositions mentales différentes que pour un film à 200 000€. Tous les films ne doivent
pas suivre le même chemin de production, il faut y être attentif aujourd’hui. Par
exemple, en Belgique, il est possible de ne faire des films que via le Tax Shelter.
Joëlle Levie :
Les sources de financements et de fonctionnement sont limitées. Tout organisme doit
faire des choix, les commissions doivent choisir. Il n’est pas inutile de financer la
comédie. Il faut adapter les financements au projet. Malgré tout, les commissions
sont assez sensibles aux contenus, il est vrai que les commentaires peuvent être
contradictoires, c’est à l’auteur de les prendre ou non. L’auteur doit choisir le chemin
de financement qu’il souhaite pour son projet. La liberté reste du côté du créateur.
L’environnement des projets influence l’accueil d’un film ou non à la commission, il y
a parfois des priorités données à certains films au détriment d’autres qui seraient
passés dans un autre contexte.
Myriam Lenoble :
Pourquoi le public belge n’accroche-t-il pas aux films belges ? Le désir et la liberté
restent mais il y a un problème du public. Les Belges n’acceptent pas de voir le miroir
que leur tendent les films belges.
Les commissions sont débordées par le nombre de demandes, elles doivent faire
face à de nombreux défis : comment avancer avec ce foisonnement de projets ? Il
faut réfléchir à l’évolution des commissions de sélection.
Luc Jabon :
Il faut conserver une éthique de la diversité, on doit permettre qu’il y ait d’autres
lieux pour produire des films. Les films sans aide ne rentrent pas dans les normes des
commissions, donc ils ne sont pas produits par la commission, mais il faut qu’ils soient
produits par ailleurs.
24
Marc André Lavoie :
Les commissions doivent servir à ce que les scénarios se surpassent, il faut combattre
le fait que des gens qui ont déjà un certain succès soient d’office admis aux
commissions des films.
Thierry de Coster :
Au théâtre, le spectateur est réel.
Quels que soient les avis, le spectateur fantasmé reste toujours présent.
Quand le film passe en phase de distribution, il faudrait aussi que cela fasse partie
d’un plan de création.
Miel van Hoogenbemt :
La promotion de mon long métrage est fait par une petite société, malgré que ce
soit Kinepolis qui distribue le film. Un bon scénario peut-être mal réalisé ou « rater son
public ».
Chrsitophe Istasse :
Je réalise des ateliers de cinéma dans les écoles (asbl Loupiote).
Les jeunes voient surtout des films à grosses promo.
Quand un film est montré, les jeunes peuvent donner leur avis.
Nous avons un projet d’écriture de film : au départ, les idées reçues sont très
clichées. Ensuite, un travail est fait avec eux pour que les idées émanent d’euxmêmes.
Il y a une distance entre le public de demain et les créateurs.
On doit donner des clés de lecture aux jeunes pour qu’ils apprécient les films
d’auteur. Sans données d’analyse, les enfants ne peuvent pas sortir des films grand
public surmédiatisés.
Luc Jabon :
Il y a une absence d’éducation au cinéma pour les jeunes, dès lors, ils ne peuvent
pas apprécier les films d’auteur.
FIN
2. 4. Article de Hélène Larose, paru dans « Le Quotidien » du 22ème
FIFF, n°4, Mardi 2 octobre 2007
« Fantasmagorions »
Dans une ambiance chaleureuse, le chapiteau du festival s’est ouvert hier aprèsmidi à la rencontre de l’atelier des auteurs : le spectateur fantasmé. Sous l’œil
bienveillant de Philippe Reynaert, divers auteurs et réalisateurs ont pu interagir sur
l’importance du spectateur dans la réalisation d’un film. Le débat réunissait Sam
Karmann pour « La Vérité ou presque », Jean-Marc Vervoort pour « Sur le mont
Josaphat », Luc Jabon de la SACD Belgique et Paul Kieffer pour « Nuits d’Arabie ».
L’ensemble des propos des auteurs alléguait un rôle non négligeable aux
spectateurs. À ce propos, Luc Jabon, Président de la SACD, disait « nous écrivons
une histoire qui pourrait s’adresser au plus grand nombre de personnes possibles. Il
existe une situation très ambiguë avec laquelle réalisateur, producteur, auteur
doivent naviguer. Puisqu’il est impossible de rendre réel le spectateur, on a essayé
25
d’entretenir avec lui une série de jeux et parmi ceux-ci, l’ironie dramatique ». Sam
Karmann ajoutera que, même si le réalisateur ne pense pas spécialement au
spectateur en faisant son film, il répond quand même à une exigence du scénario,
qui le lie d’emblée au spectateur.
La rencontre fut aussi l’occasion pour les spectateurs de poser des questions,
certains s’en sont d’ailleurs donnés à cœur joie, ou l’occasion pour certains
réalisateurs de confronter leurs opinions dans un débat privé frisant quelquefois la
digression.
Le mot de la fin est revenu à Luc Jabon qui conclut « un festival est un moment de
rencontre dans la vie d’un film et il faut à tout prix que cette rencontre continue à
exister lorsque le festival prend fin ».
26
3. Colloque : Les enjeux du cinéma numérique
Jeudi 4 octobre 2007 - Centre de Congrès Beffroi - Namur
3. 1. Note d'intention - Colloque : Les enjeux du cinéma numérique
Aux USA, 90% des films américains ont un master numérique contre 40% (10% il y 2
ans) des films français. Près de 5000 salles américaines (2131 en 2006) projetteront
en numérique fin de l'année contre 600 en Europe (291 pour 2006). L’enjeu est de
taille pour le marché européen qui doit s’engager pleinement dans le
développement du cinéma numérique, tout en tenant compte de ses spécificités
nationales et culturelles.
L’accélération du processus de numérisation est indéniable.
La distribution sous forme numérique des films dans les salles de cinéma est déjà une
réalité en Europe tant pour les blockbusters américains (depuis « Star Wars » à
« Transformers ») que pour les films européens (« Joyeux Noël », « Le parfum », « Arthur
et les Minimoys », etc...).
Mais comment appréhender ce phénomène en l’adoptant au mieux ? Comment
aider les différents intervenants concernés à participer pleinement à cette évolution
technologique ?
Producteurs, distributeurs, exploitants,… c’est toute la chaîne de la distribution du film
qui se voit modifiée. Comment gérer la distribution dématérialisée d’un film ? Quelles
sont les garanties offertes au distributeur ? Quelles sont les libertés laissées à
l’exploitant ? Comment gérer les enjeux économiques engendrés par cette
« nouvelle »
image ?
Comment
mettre
en
place
un
réel
dispositif
d’accompagnement pour les investissements nécessaires à l’équipement des
salles ? Culturellement parlant, comment sauvegarder cette diversité culturelle
chère à l’Europe ?
La qualité qu’offre en 2007 l’image numérique n’est plus à démontrer.
Les professionnels du cinéma doutent moins, aujourd’hui, de cette qualité que des
structures économiques qui devraient les aider dans cette mutation. En effet,
l’équipement d’un complexe de salles, ou même d’une salle unique, engendre
encore, malgré la baisse du prix des équipements, un coût important.
Lors de la 5ème édition de L’International Digital Film Forum de la Rochelle, les groupes
Gaumont et Pathé ont confirmé le démarrage des projections numériques l’été
prochain ! Bonne nouvelle ! Sauf qu’il faut évidemment éviter que des salles ne
puissent jamais s’équiper par manque de moyen.
Au début, cette mutation sera d’autant plus difficile lors du passage obligé de la
cohabitation « 35 mm/numérique » ; ceci concerne évidemment plus les petits
exploitants que les grands groupes de cinéma qui pourront "imposer" le numérique à
l'ensemble des distributeurs livrant des copies dans leurs salles.
27
Et que dire des ces salles qui ne pourront pas mettre en cabine un projecteur
numérique à côté du 35 mm ? Comment assumer les frais liés à l’adaptation de ces
cabines de projections pour beaucoup déjà rénovées à grand frais, il y a peu. à
l’achat du matériel ou encore la maintenance ?
Il faut au plus vite proposer un modèle économique afin d’éviter cet écart inévitable
entre grands et petits distributeurs ou exploitants.
En cela, le secteur public doit devenir un acteur principal. Tout en s’inscrivant dans
une indépendance certaine de programmation à l’égard de l’exploitant, le secteur
public doit proposer, en sus des mécanismes existants, un ou des modèle(s) de
soutien.
Le distributeur pourrait, à son tour, participer à ces frais.
Sachant que la copie numérique coûte au moins 50% moins cher qu'une copie
35mm, nous pouvons penser que ces économies puissent être réinvesties dans
l’équipement des salles. L’exploitant supporterait une part des coûts et le spectateur
pourrait aussi participer à son tour à l’amortissement de l’équipement (le prix d’une
place pour un film projeté en numérique par Kinépolis est majoré d’1 euro en
Belgique et de 50 cents en France). Enfin, se pose ici la question du tiers investisseur
que pourrait être l’installateur ?
Côté programmation, il faut aussi s’assurer de cette diversité culturelle, primordiale à
l’épanouissement du cinéma. Ainsi, comment éviter que seules les grosses
productions américaines soient projetées en numérique au détriment d’un cinéma
plus alternatif qui, par là même, connaîtrait un certain recul aux yeux des
spectateurs ? Car, le premier problème (et non des moindre) lié à cette nouvelle
technologie, c’est le manque cruel de film numérique. Plus de 40% des films restent
encore post-produits en argentique, et le transfert de ceux-ci en numérique reste
coûteux. Ainsi, sans contenu, comment donner une juste évolution aux projections
numériques en salle ?
L’équipement des salles et la production de masters numériques restent deux
problèmes majeurs aujourd’hui. De plus, il reste encore bon nombre de questions
techniques et stratégiques : qu’en est-il de la certification du master d’un film ? Et
son transport par satellite ou ADSL ? Comment gérer les clés de lecture de ces films ?
Celles-ci pourront-elles à elles seules tenir le rôle de contrat entre le distributeur et
l’exploitant ? Comment aider à l’augmentation des films finalisés en numériques ?
Les réponses à ces questions devraient, à elles seules, définir un cadre de travail de
plus en plus précis. Un modèle économique, des mécanismes d’aides et des moyens
juridiques seront alors au service de l’ensemble des professionnels et à fortiori du
cinéma numérique.
28
3. 2. Les actes
• Dominique Jamar - Directrice générale FIFF :
Depuis 2002 déjà, le Festival de Namur donne la parole aux professionnels du
cinéma et aux spécialistes sur différentes questions relatives aux nouvelles
technologies, leur mise en pratique et leur évolution à l'occasion de débats et
colloques et ce plutôt sous l’aspect purement technologique. Cette année, nous
désirions aborder cet enjeu sous un aspect plus didactique, ne plus se poser la
question de savoir avec quel matériel tourner ou diffuser mais partir du postulat que
cet enjeu est à nos portes et qu’il est temps d’en connaître les applications réelles et
ce principalement en terme de délais et de financement.
Nous souhaitions faire intervenir des représentants de tous les secteurs : production,
exploitation, distribution, sociétés de services, associations et institutionnels.
Depuis de nombreux mois, nous sommes en contact avec les producteurs et les
distributeurs pour négocier les 110 films de la programmation. Cette année, nous
avions un partenariat avec XDC pour diffuser au Complexe Acinapolis de Jambes
des projections en numérique. Nous sommes des néophytes en la matière, on s’est
fait expliquer et on s’est rendu compte que les diffuseurs et producteurs en
connaissaient souvent encore moins que nous. Certains producteurs, dont Patrick
Quinet, nous ont dit qu’ils cherchaient à mieux comprendre et seraient ravis
d’assister à ce genre de débat.
La révolution numérique est en marche! Le processus de numérisation s'accélère
indéniablement et gagne tous les secteurs du cinéma, de la production à
l'exploitation, en passant par la post-production et la distribution. Cette évolution
modifie considérablement le paysage audiovisuel en instaurant de nouveaux
supports et soulève des interrogations. Tandis que l'équipement des salles reste
coûteux, le cinéma numérique est surtout accessible aux grosses productions.
Comment éviter que cette révolution ne se fasse au détriment des petites salles ou
d'un cinéma alternatif ?
Mesdames et messieurs, nous comptons sur vous pour nous donner des pistes. Je vais
céder la parole à Myriam Lenoble, directrice adjointe aux services multimédias de la
CFWB et puis à Michel Gomez, délégué général de l’ARP, qui nous parlera de la
situation globale en France, posera des hypothèses sur le secteur publique, dressera
un plan de la situation de la France par rapport aux Etats-Unis. Ensuite, Marc
Verhofstede, directeur chez Kinepolis, donnera son point de vue en tant
qu’exploitant déjà bien équipé en numérique. Fabrice Testa, directeur marketing de
XDC, parlera des modèles économiques et des différentes possibilités. Nico Simons,
enfin, est un exploitant assez particulier puisqu’il est équipé pour les deux types de
cinéma, grand public et Art&Essai, qu’on a l’habitude de mettre en concurrence
dans le cadre du passage au numérique. Enfin, Patrick Quinet expliquera comment il
voit les choses au niveau de la production.
29
•
Myriam Lenoble - Directrice générale adjointe du Service général de
l’Audiovisuel et des Multimédias de la Communauté française de Belgique
Je serai brève.
(remerciements aux organisateurs, spécialement Dominique)
La CFB soutient pleinement ce colloque. Nous arrivons à la croisée des chemins et
nous devrons en permanence réfléchir à ce que sera demain et ne pas se reposer
sur hier. Producteurs et distributeurs sont particulièrement interpellés. L’évolution du
cinéma numérique est inéluctable. Comment la Communauté se positionne-t-elle ?
En 2005, on apprend par la presse que Kinepolis va équiper toutes ses salles en 2007.
Nous voudrions que cette évolution se fasse aussi pour le bien du cinéma d’art et
d’essai : comment ce cinéma aura-t-il toujours accès à la circulation dans nos
salles ? Y a-t-il une norme internationale ? Pouvons-nous harmoniser les salles ?
Comme Dominique, je suis interpellée et j’ai hâte d’entendre vos points de vue. Les
producteurs nous disent dans les festivals : il faut une copie 35 mm. Qui paiera le
kinéscopage ? L’archivage et la conservation ?
•
Michel Gomez - Délégué général de L'ARP - société civile des AuteursRéalisateurs-Producteurs
On m’a demandé une vision globale. Je vais parler à double titre : d’une part, l’ARP
a une variété esthétique de gens et de films, mais qui ont toujours de bons souvenirs
de Namur. On s’intéresse au numérique parce qu’on s’intéresse à l’avenir de nos
films. Je suis aussi économiste de formation et je vais essayer d’appréhender dans
mon propos l’aspect économique de la chose.
Le numérique est une menace et une opportunité. La révolution numérique est
portée par différents acteurs, elle va modifier les rapports de force dans la filière.
Mais il y a une ambiguïté : parle-t-on de la salle de projection ou de l’ensemble de la
filière ? Ce sont deux débats différents qu’il faut distinguer, même s’ils se complètent.
Une mutation générale est en cours. Cependant, beaucoup croient que c’est un
basculement, alors que non : il y a une imbrication de la filière photochimique et de
la filière numérique. Différents cas de figure se présentent : certains tournent des films
en numérique qu’ils gonflent sur pellicule, d’autres commencent en photochimique,
mais font la postproduction en numérique.
Il faut aussi considérer que ce n’est pas une simple dilatation de la chaîne, c’est une
modification en profondeur. Cela affecte aussi la répartition du travail, les
qualifications : que seront les projectionnistes ? C’est plus important qu’un simple
changement technologique. Il n’y a aujourd’hui plus de débat sur la qualité de la
projection en numérique chez les réalisateurs. Le problème de la qualité est derrière
nous. De même, les problèmes techniques telle que la compatibilité des serveurs est
derrière nous. Seule question : quand ? Comment ? Pourquoi ?
Quand on parle de numérique, on se situe dans un contexte. Il faut juger la situation
de l’Europe par rapport à l’Amérique.
La question est plutôt : pourquoi les USA sont-ils en avance ?
(Chiffres : 3000 salles équipées aux USA, perspective : entre 5000 et 6000 écrans dès
2009, en Europe : l’Angleterre a équipé plus de 230 salles, car ils ont bénéficié d’un
système de financement public, ce qui n’est pas neutre par rapport au droit de la
30
concurrence ; en Allemagne : 150 salles, en France : 32, le reste de l’Europe : une
trentaine)
C’est révélateur. On entend : ne vous préoccupez pas de la norme, ce sont les
Américains qui l’ont faite. C’est lié à leur modèle économique : un film est tiré à
15000 copies dans le monde, la création d’une copie revient à 1.000 euros. Les gains
sont énormes, car il s’agit d’une économie intégrée production/distribution, et surtout
les gains sont immédiats grâce à leur marché intérieur. C’est normal qu’ils aient été
les premiers, car ils ont tout à gagner. Ils ont inventé un compte de soutien privé sur
la base de négociations entre les studios et les patrons des salles. Aux USA, c’est le
marché lui-même qui a géré la transition. Maintenant, les Américains ne se
contentent plus du marché intérieur, ils veulent s’étendre.
C’est un défi : les pays européens ont une grande hétérogénéité des parcs de salles
et des distributeurs. Il faut distinguer les problématiques des exploitants et des
distributeurs ; c’est dangereux de dire « les exploitants » ou « les distributeurs » : cela
n'a aucun sens car ce n'est pas homogène. Certains peuvent accepter de perdre
de l’argent pour un temps, d’autres pas. On a souvent une vision péjorative de
l’exploitant, vu comme un métier simple, sans risques. A l’ARP, depuis qu’on est
devenu également exploitant (Le Cinéma des Cinéastes, créé en 1996), on se rend
mieux compte de la complexité de l’économie, c’est de la haute couture. Le plus
gros problème de l’exploitant : la stabilité de l’exploitation. Certains ont été équipés
très tôt. On a vécu un siècle de stabilité technologique de projection en 35 mm. Le
deuxième élément est un problème de génération technologique. Un saut
générationnel a eu lieu : mais combien de temps va-t-il durer ? Quels sont les
coûts d’adaptation ? Pour l’avoir testé, nous savons que ces coûts peuvent s’élever
jusqu’à 20 à 25.000 euros. Ainsi, nous avons eu d’énormes problèmes d’extraction
d’air dans les cabines, des coûts de câblage. Problématique pour les salles
indépendantes : coûts des serveurs et des projecteurs. Un modèle d’économie
d’échelle : baisse des coûts en fonction du volume.
Par conséquent, les informaticiens, ces plombiers de l’an 2000, bénéficient de leur
prise de position. Trop d’importance donnée à l’informatique. Il faut tout un système
informatique. C’est un changement de métier important. Il y a une peur d’être
dépossédé d’une partie de son métier : un film dédié à un seul écran. Quid de la
maîtrise de la régie publicitaire ? Thompson a acquis récemment de nombreux
contrats. De nouvelles perspectives s’ouvrent : pouvoir envoyer un autre signal que
le signal film, la 3D va être un fort élément déclencheur. L'autre élément est que l'on
se sent obligé de le faire.
Des coûts de personnel élevés sont induits : former les gens, les organiser. Nous
sommes dans une période de transition qui risque d’être coûteuse.
Cependant, l’avantage est que nous avons une plus grande souplesse de
programmation : nouveaux programmes possibles (ex : faire une histoire du cinéma
régulière, projeter fréquemment les films qu’il faut avoir vu).
(La logique du distributeur est autre)
Un énorme avantage de projection : les versions doublées, les sous-titrages, tout cela
sur un même support. La maîtrise physique du distributeur change. Mais tous ne sont
pas égaux : entre Warner Distributions et un distributeur indépendant.
Beaucoup sont persuadés que la projection numérique est dangereuse pour un
cinéma à une salle. Je pense que c’est le contraire : cela lui donne plus de
souplesse. En résumé, de nombreux problèmes : maîtrise des coûts, peur des
nouveaux acteurs (les informaticiens qui sont les « plombiers » de l'an 2000) qui ont
de plus en plus de pouvoir; problème de sécurisation, etc.
31
Un groupe comme Kinepolis est prêt mais pas les salles indépendantes. Elles ont tout
intérêt à se réunir en GIE afin d'avoir du poids pour négocier.
Les pouvoirs publics doivent aider, intervenir. La question est comment ? Dans quel
modèle économique sommes-nous ? Dans celui des distributeurs qui gagnent de
l'argent. L'idée est alors de se demander comment peut-on opérer un transfert entre
ces deux acteurs de la filière ? Par l'intermédiaire d'un tierce ? Un tierce qui équipe
et se finance sur la distribution. Ou alors, l'exploitant fait l'acquisition, la finance et
discute avec le distributeur. Dans ce cas, le taux de location va se modifier. Il y a
également des réflexions sur des modèles mixtes à propos de la manière d'organiser
ce transfert.
Mais nous sommes dans un système de soutien. L'Etat doit donc intervenir afin qu'il
n'y ait pas de "fracture numérique". Derrière l'expression "diversité culturelle", il y a
une vraie diversité des acteurs, diversité dans la filière. Il ne faut pas gommer cette
diversité. Les pouvoirs publics doivent donc intervenir.
Tout d'abord en créant les conditions de développement des projections en
numérique (base de données, sécurité). Mais attention à ne pas faire d’inégalités
sur la masterisation, il faut donc aussi intervenir en amont. Le but est de n’intervenir
qu’en amont. Il faudra que les pouvoirs publics aillent au-delà : ils doivent donner
plus de moyens et mettre en place également des moyens financiers.
• Marc Verhofstede - ICT & Performance Director, Kinepolis Group
Kinepolis a commencé le digital il y a 7 ans. On a plus de 30 salles équipées en
Belgique, entre 12 et 18 en France (nous sommes en train d’installer certaines), entre
1 et 10 en Espagne. Il faut savoir que le cinéma est un des derniers médias à ne pas
être passé au digital. Pour survivre au long terme, nous devons y passer car nous
sommes rendus compte que le client voit la différence car il a déjà l'habitude du
digital : l’image est meilleure, plus stable, plus contrastée qu’en 35 mm, sur la durée.
Chez Kinepolis, nous estimons que le client ne doit pas voir cette différence. Nous
recherchons avant tout la supériorité de qualité. Le digital va nous permettre de faire
devenir le cinéma un lieu de sortie prolongée, on va revenir à de vrais programmes.
Le digital va permettre de faire plus, et mieux. Nous allons pouvoir développer plus
de types de contenus : on peut passer des films à l’origine pas prévus pour le
cinéma. Les salles pourront programmer pour d'autres produits que du cinéma. Le
digital va permettre également le retour des pré-programmes et donc de plus
d'interactivité dans les salles. Sans parler des contenus alternatifs liés au cinéma.
Nous pensons également que le digital est intéressant pour les petits exploitants car
l'accès sera plus facile aux copies. Il faut savoir que le coût d’une copie est prohibitif
pour un petit distributeur ou producteur : 2.000 euros. Il y a donc des hésitations
avant de mettre sur le marché 10 copies, s’il n’y a pas d’audience.
Aujourd'hui, la technicité est au point. En terme de norme, elle existe. Elle a été fixée
par les Etats-Unis, cette norme permet la projection de qualité. Il reste le problème
technique du serveur. En terme de prix de la technologie, cela reste lourd.
Nous voulons aller dans le digital, mais nous ne voulons pas projeter un film s’il n’y a
pas d’équivalent en copie 35 mm. C’est une norme de notre exploitation.
L’économie ne doit pas être faite que d’un côté. Les coûts d’investissement restent
32
encore lourds et supérieurs au 35 mm, mais en baisse (à cause des serveurs, de la
maintenance, etc.).
Le coût reste lourd aussi quant à l'adaptation des salles. Par salle, il faut compter
entre 5 et 10 millions d'euros. A moyen terme, il n'y a pas d’économie possible. A
long terme, pour les modèles qui existeront dans 10 ou 20 ans, l'économie sera
possible. La technologie est à apprendre par les projectionnistes. On leur dit ceci :
votre poste n’est pas menacé, c’est votre métier qui va changer. L’informatique
entre dans leur formation.
Il y a eu des retards à cause des retards de signature des contrats avec les majors
américains (avec Technicolor). On espère l’an prochain équiper tous nos écrans de
projecteurs numérique et 35 mm.
Nous avons 32 salles, sur nos 136 en Belgique, qui sont équipées en numérique. Nous
allons accélérer le processus en France et en Espagne.
Du côté des distributeurs, on peut dire que les relations changent et ne changent
pas. Les interlocuteurs avec qui ils discutent négocient pour avoir de plus en plus de
digital.
(réponse à la question « Qu'est-ce que une VPF ? »)
VPF : Virtual Print Free à savoir une copie virtuelle. Dans les contrats, 20% de la VPF
doivent être pris en charge par l'exploitant. Une VPF coûte en moyenne entre 500 et
700 euros.
La 3D est un élément important du digital, elle vit une vraie résurrection notamment
parce qu'il est pratiquement impossible de pirater la 3D contrairement à un film
'classique'. C'est un avantage non négligeable et des contenus 3D vont se
développer de plus en plus.
• Fabrice Testa - Directeur marketing de XDC
Il faut expliquer le pourquoi et le comment, comprendre les différents éclairages et
les avantages du cinéma numérique pour les exploitants.
1e avantage : une augmentation directe et indirecte des recettes et une réduction
des coûts opérationnels.
2e avantage : attrait marketing : qualité de l’image, pas de dégradation de la copie,
version cristalline à chaque projection.
3e avantage : innovation. Exemple : pour un même film, sur deux copies, l’une 35mm
et l’autre numérique, 80% choisissent la numérique. Dans certains pays, ils sont prêts
à payer le billet entre 0.40 € et 1€ de plus pour voir un film en numérique. Cas de la
3D : n’est pas encore disponible en home cinéma, donc on va en salle pour le voir.
En moyenne, 3x plus d’entrées pour la version 3D d’un film que pour sa version 2D.
De plus en plus de grands réalisateurs en version 3D (Cf. Beowulf de J. Cameron).
Autre avantage : la diversité et l’accessibilité : une copie numérique est meilleur
marché, on dispose d’une plus grande variété de contenu, la programmation est
plus flexible.
Au FIFF : « Sous les bombes » de Philippe Aractingi a été projeté en numérique. Le
numérique offre plus de facilité à disposer des différentes versions (sous-titrage,
doublage). Il permet à des petites et moyennes salles d’avoir des copies de grosses
productions. Le contenu peut être adapté pour certaines audiences en particulier
(les aveugles), on ressort tous les classiques, journée des enfants,… Le contenu varie
en quantité, cela permet l’augmentation de l’occupation des heures creuses : sport,
clip vidéo, jeux, événement spéciaux de la télé, etc. De plus, les programmes
33
publicitaires sont plus flexibles : on peut stocker un grand nombre de publicité sur un
serveur, c’est donc plus facile de sélectionner les publicités. La pub peut être ciblée
en fonction du public grâce à une connexion du système de billetterie et du point
de vente.
Réduction des coûts opérationnels car la formation des employés est relativement
simple, les systèmes numériques sont simples à utiliser et à entretenir, les frais
généraux sont donc réduits : réduction du temps de préparation entre les séances,
les séances peuvent être démarrées à distance, l’équipement peut être contrôlé à
distance.
Le changement de métier peut être valorisant (de projectionniste à informaticien).
Pour les distributeurs : mise sur le marché plus rapide, donc retour de gain plus
rapide. Il est possible de toucher plus de segments du marché, la protection est
accrue car la copie est encryptée et watermarkée (marque invisible pour retracer la
copie), baisse des pertes engendrées par le vol des droits d’auteur, les frais de
transport sont réduits (le support numérique pèse de 300 à 500 gr. alors qu’un film : 25
kg).
Comment aller au numérique ? On peut louer ou acheter l’équipement ou
uniquement le serveur. L’exploitant prend en charge tous les aspects du projet, ce
qui lui donne une liberté totale. De plus : pas de marge pour les sociétés tiers. Mais
inconvénients : longues négociations avec les distributeurs, le plus souvent manque
d’expérience et de compétence, nécessité d’expliquer aux sociétés de leasing. Ou
l’exploitant peut choisir de travailler avec une société de service, qui assume les
risques.
Les modèles économiques : qui paie la note ?
Les gouvernements : Europa Cinemas (programme MEDIA), c’est 15 € par séance et
un minimum annuel de 60 séances et trois titres de films européens. Initiative
nationale : fond de soutien, financement national, financements régionaux, c’est
très différent des Etats-Unis.
Les spectateurs : c’est difficile car prix déjà élevés, mais peut-être peut-on
augmenter de 40 cents à 1 €.
Les exploitants : seuls (grâce à des fonds propres, des emprunts, des sociétés de
leasing) ou modèle selon lequel l’exploitant paie un loyer mensuel à un tiers
investisseur.
Groupe d’exploitants : le Cinema Buying Group aux USA, initiative d’une association
nationale des exploitants.
Distributeurs : peuvent payer la Screen Usage Fee (montant payé au prorata de la
durée d’exploitation), la Virtual Print Fee (une entité de déploiement obtient un
contrat avec les exploitants qui paieront un loyer mensuel, les coûts d’équipement
et de service, puis on s’associa avec les banques et sociétés de leasing.
Conclusion : le modèle universel n’existe pas aujourd’hui. L’Europe est un marché
très fragmenté où il est nécessaire de tenir compte des particularités nationales au
niveau du paysage cinématographique et de la diversité culturelle. Aucun modèle
économique ne verra le jour si l’exploitation ne paie rien du tout.
34
•
Nico Simon - Expert et exploitant des salles Ciné Utopia et Utopolis au
Luxembourg
Pour moi, il n’y a pas un cinéma d’auteur et un cinéma grand public, il y a un bon et
un mauvais cinéma. Par exemple, dans les films d’auteur, certains sont plus de l’essai
que de l’art. Dans le cas de Ciné Utopia, c’est une exploitation plus grande que
beaucoup d’autres et plus petites que beaucoup d’autres. On joue beaucoup sur la
qualité de nos salles, tous les spectateurs doivent avoir la même qualité d’accueil et
le même confort, quel que soit le film qu’ils vont voir. Parfois, les copies de
démonstration étaient meilleures que les copies d’exploitation en 35. Le numérique
est une opportunité.
Il faut faire une distinction d’avec la Haute Définition (tout le monde en parle), mais
c’est très différent.
Les gens ne viennent plus uniquement pour voir un film, il faut créer un
environnement afin qu’ils restent. Problème : comment financer ? Qui va nous
sauver ? Nous sommes pour le numérique, mais nous changerons d’avis s’il n’y a pas
de modèle économique viable.
Je suis convaincu que les premiers à abandonner le 35 mm seront les petits
distributeurs, car ils réaliseront une économie énorme. Je suis convaincu que d’ici à
2 ans le modèle économique sera trouvé. Depuis 20 ans, on a pu faire au
Luxembourg des productions locales. Certains de nos documentaires ont très bien
marché, en partie grâce à la projection en numérique. Cela résout la difficulté de
langues pour les films pour enfant, qui ne parlent pas encore français ou allemand.
Un distributeur achète les droits de films pour enfants et fait un doublage
luxembourgeois à peu de frais.
Pour Europa Cinéma, la Commission Européenne nous a demandé de faire quelque
chose pour le numérique. On m’a demandé d’imaginer un système qui aiderait les
exploitants qui portent la révolution mais les sommes versées sont totalement
insuffisantes, insignifiantes. En fait, on ne sait pas quelle direction prendre.
Idéalement, il faudrait trouver un moyen de cerner les positions par rapport au
cinéma numérique.
Terrain des subventions publiques : très délicat. Les Américains ne doivent pas
entendre le mot SUBVENTION.
On a besoin d’unité au niveau européen ou au moins au niveau d’un grand pays,
sinon on n’avancera pas. Europe Cinéma créera un fond neutre pour assurer le
financement où exploitants et distributeurs devront verser un montant proportionnel.
Pour l’instant, rien de prévu au niveau européen, on essaiera d’abord au Benelux. La
France a l’avantage d’avoir un marché structuré.
•
Patrick Quinet - Producteur et Président de l'Union des Producteurs de Films
Francophones (UPFF)
Le passage au numérique nous concerne directement mais je me sens loin de ce qui
s’est dit. Bien sûr, le numérique est devenu notre quotidien. Tous les films ont leur
copie numérique.
Le problème : trop peu de salles sont équipées en digitale, par conséquent ces salles
sont automatiquement dévolues aux majors. J’ai peur que le film d’art et d’essai ne
35
trouve pas sa place. Parce que les réseaux d’exploitation des films sont encore en 35
mm, on crée un surcoût pour que certains films soient vus. C’est aux Américains
d’investir et à nous de participer. Mais il y a clairement besoin d’un soutien pour que
certaines salles soient équipées, et ne deviennent pas les parents pauvres.
• Nico Simon
Il faut que les producteurs européens comprennent que quand on fait un master HD,
il faut en faire un deuxième pour le cinéma numérique, car HD est un format
différent. Il y a encore trop d’ignorance de la technique.
Questions :
Paul Wattecamps
Notion de tiers investisseur. Faisable ? Réservé aux gros diffuseurs ?
Fabrice Testa
Oui, faisable. A XDC, nous restons propriétaires de l’équipement. C’est une formule
sur 5 ou 7 ans : l’exploitant peut bénéficier de projets numériques à moindre coût. En
Europe, c’est la seule formule qui a fonctionné.
Le modèle VBF aujourd’hui sous-entend que 20-30 % de potentiels. Modèle pas
forcément payant. Et si on crée du contenu alternatif…
L’initiative vient des studios américains mais il faut intégrer des distributeurs : ils
devront aussi payer une VPF. La décision finale appartient à l’exploitant.
Question :
Quelle part du distributeur européen dans la VBF ?
Réponse :
Le chiffre est confidentiel. Celui qui circule : entre 500 et 700 euros.
Question :
Le numérique est l’espoir du documentaire, mis en danger par VPF. Libération en
terme de création. Impossible de produire certains films en pellicule. Combien coûte
un serveur dans le cadre d’un cinéma d’art et d’essai ?
• Fabrice Testa
Ça dépend si c’est considéré comme un contenu alternatif, il ne sera pas soumis au
VPF. Si considéré comme un film : oui.
• Dominique Jamar
Je vous remercie tous d’être venu. En tant qu’organisatrice, j’aurais aimé avoir des
réponses magiques sur cet enjeu. Il est impossible de répondre à certaines questions.
En revanche, j’espère que vous avez appris autant que moi, que vous avez été
éclairé. C’est très en amont qu’il faut agir sur ce volet. Le numérique est inévitable, il
est maintenant. Il ne faut pas être frileux. Il est grand temps de réagir.
36
3. 3. La liste des participants
Chargé de mission
Centre du Cinéma de la
Communauté française
Centre du Cinéma de la
Communauté française
BE TV
BLAKAJ
Fatmire
BLANCHARD
Jean-Louis
BODSON
Francis
Medias, Multimedias, NT,
Aide à la presse
directeur technique
BOULAD
Bernard
Journaliste
BRUNFAUT
Jeanne
Chargée de mission
Centre du Cinéma de la
Communauté française
CALBERT
Yves
Journaliste
Tausend Augen
CHAPELLE
Renaud
conseiller technique
COLOT
Muriel
Chargée de mission
CBA
Centre du Cinéma de la
Communauté française
D'ARTOIS
Patrick
directeur de postproduction
DELMOITIE
Véronique
DI MEO
Sylvie
DIAS
Manuel
DIAZ PEREZ
Alfredo
DUCULOT
Pierre
DUTILLIEU
Christian
GENNAUX
Francis
GODFROID
Carole
GOMEZ
Michel
GRANDCLAUDON
Philippe
HECK
Pascal
JACINTO
Miguel
JOIRIS
Michel
Consultant
WALLONIE IMAGE PRODUCTION
(WIP)
MEDIA PLURIEL
LAFONTAINE
Nathalie
Relation extérieure
Le Pôle Image de Liège
LAHURE
Céline
LECLERCQ
Thierry
LEGROS
Denis
LENOBLE
Myriam
MARECHAL
Emilie
MARQUES
Daniel
MASSAUX
François
MUNDELL
Ian
journaliste
VARIETY
OLIVIER
Antony
directeur technique
STUDIO L'EQUIPE
PERELSZTEJN
Willy
producteur
LES FILMS DE LA MEMOIRE
Chargée de mission
Scénariste membe de
l'ASA
Réalisateur - scénariste
CINESERVICES
SCREEN VISION
Centre du Cinéma de la
Communauté française
Centre Culturel La Vénerie
ASSOCIATION DES SCENARISTES
DE L'AUDIOVISUEL
LASER TITLE INDUSTRY
Secrétaire général
Directrice commerciale
Instances Wallonnes INTERMIXT
STUDIO L'EQUIPE
L'ARP - SOCIETE CIVILE DES
AUTEURS - REALISATEURS
XDC SA
Directeur UGC De
Brouckère
Resp. Mediadesk CFWB
Directrice générale
adjointe
étalonneur/enseignante
INSAS
Technical supervisor
UGC BELGIUM
CBA
Centre du Cinéma de la
Communauté française
STUDIO L'EQUIPE
Centre du Cinéma de la
Communauté française
Centre Culturel La Vénerie
STUDIO L'EQUIPE
SCREEN VISION
37
étalonneur/enseignant
IAD
directeur général
PIRNAY
Olpy
PLASCH
Serge
POUJAUD
Olivier
QUINET
Patrick
RENSONNET
Benoît
REY
Olivier
SACRE
Nicolas
coordinateur
SIMON
Nico
STASSENS
François
Ciné Utopia - Utopolis
Communication
audiovisuelle
TESTA
Fabrice
VANDERSANDEN
Thierry
VERHOFSTEDE
Marc
VERWEST
Rodolphe
WATTECAMPS
Paul
WERY
Edouard
administrateur
Producteur ARTEMIS
PRODUCTIONS
journaliste
SCREEN VISION
CINESERVICES/MELIES
Président de l'UPFF
AVI
STUDIO L'EQUIPE
VERSUS PRODUCTION
SABAM
XDC SA
attaché pour la
promotion
cinématographique
ICT & Performance
Director
administrateur délégué
Chef de Cabinet de
l'Echevine de la Culture
Anne De Gand
Compositeur
CENTRE DU CINEMA ET DE
L'AUDIOVISUEL - CFB
KINEPOLIS GROUP
CINESERVICES
VILLE DE NAMUR
38
3. 4. Le programme
Animateurs : Michel Gomez et Dominique Jamar
9h à 9h30
Accueil et introduction
générale du FIFF
9h30 à 9h40
Mot de Myriam Lenoble, Directrice générale adjointe du
Service général de l'Audiovisuel et des Multimédias de la
Communauté française de Belgique
Michel Gomez, Délégué général de la Société civile des
Auteurs - Réalisateurs - Producteurs (ARP) présente une vision
globale de la question
Marc Verhofstede, ICT & Performance Director de Kinepolis
Group : L'avenir de la projection en numérique, point de vue
d'un exploitant
Fabrice Testa, Directeur Marketing de XDC : « Pourquoi et
comment aller au numérique aujourd'hui … les différentes
possibilités, les différents modèles économiques »
9h40 à 10h
10h à 10h20
10h20 à 10h40
par Dominique
Jamar,
Directrice
10h40 à 11h20
Patrick Quinet, président de l'Union des Producteurs de Films
Francophones (UPFF); Nico Simon, expert et exploitant Ciné
Utopia - Utopolis (Luxembourg): L'avis des producteurs et
diffuseurs.
11h20 à 12h15
Débat avec le public
12h15 à 12h30
Conclusions
12h30- 14h00
Cocktail dînatoire
offert par la Communauté française de Belgique
39
4. Conférence de presse, projection et débat PROMIMAGE
4. 1. Note d'intention de Pierre Colle, expert auprès de l'AWT :
"L'essor des films d'animation : aboutissement ou première étape d'un véritable
développement ?"
Depuis l'année 2000, les trois éditions du programme mobilisateur des technologies
de l'image et du son PROMIMAGE ont permis à la Région wallonne de sélectionner
38 projets pour un budget cumulé de 11.800.000 €.
Parmi ces projets, on trouve des longs et courts métrages de fiction, des
documentaires, des jeux vidéo et des films d'animation. En effet, les innovations
technologiques influencent dorénavant tous les types de productions audiovisuelles.
Si l'on se penche sur les projets sélectionnés, on ne compte pas moins de 18 films
d'animation ou faisant la part belle aux images animées. Cette tendance est
confirmée par les résultats du 4ème appel à projets, en effet, sur les 40 dossiers
présentés au choix du jury, près de la moitié sont des films d'animation.
Historiquement la Belgique et, en ce qui nous concerne, la Belgique francophone a
toujours été une terre hospitalière pour l'animation. Avec le recul, l'évolution des
structures peut être mise en perspective.
Assistons-nous à la concrétisation des efforts fournis ou la multiplication des projets
dans le domaine de l'animation est-il le fruit du hasard?
Quelle est l'influence sur ce secteur des éléments suivants et de leur évolution:
enseignement, écoles et des filières de formation, nouvelle vague de producteurs,
exemple des talents locaux et de leur réussite, héritage des précurseurs, nouveaux
studios, financements publics et privés, développement d'une approche
spécifiquement européenne?
4. 2. Le programme
13h - 13h45: Conférence de presse PROMIMAGE de Madame la Ministre MarieDominique Simonet
14h30:
Projection de "Max & Co" de Samuel et Frédéric Guillaume
(Introduction par l'AWT)
16h15:
Débat sur l'évolution du film d'animation
17h30:
Cocktail
4. 3. Les résultats de Promimage 2007
Le 4 octobre 2007 dans le cadre du FIFF, Madame Marie-Dominique Simonet,
Ministre des Technologies nouvelles, a présenté les résultats de la sélection
Promimage 2007
A la demande de la Ministre Marie-Dominique Simonet, l'AWT a été chargée
d'organiser l'édition 2007 du programme mobilisateur Promimage. Promimage a pour
objectif de financer la mise au point ou l'utilisation originale et innovante d'outils ou
40
de procédés numériques nouveaux, dans le cadre de productions ou de projets
pilotes audiovisuels ou multimédias. Il s'adresse à des entreprises (sociétés
commerciales) qui disposent d'un siège d'exploitation en Région wallonne et dont
les projets ont des retombées significatives pour l'économie régionale.
Le budget de Promimage 2007 s'élève à 4 millions d'euros. Le jury s'est réuni le 13
septembre pour évaluer les 40 projets reçus. Il était composé de cinq experts
étrangers, de deux représentants de l'AWT, de deux représentants de la DGTRE, du
Directeur de Wallimage et d'un représentant de la Communauté française.
Pour les aides à la production, les projets ci-dessous ont été sélectionnés:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
« Ève ou l'éternel malentendu » (Shining Project sa),
« Bob et Bobette, les Diables du Texas » (Wat Productions),
« Par les fenêtres » (Digit Anima sprl),
« Le pays où l'on n'arrive jamais » (Tarantula sprl),
« La Monique de Joseph » (Tarantula sprl),
« Cineman, l'homme cinéma » (Scope Pictures sprl),
« La Véritable Histoire du Chat Botté » (Nexus Factory),
« Tarô et le démon du Volcan » (Saga Film sprl),
« Cré Tonnerre » (Iota Production),
“San Mao” (Oufti Productions),
« Home » (Iota Production),
« Cucaracha, la blatte savante » (PBC Pictures sprl),
« L'Aventure Souterraine » (Eureka Conseils sprl),
“My Series” (Elsewhere Entertainment sprl),
« L'Ame du violon » (NewArt Productions).
Ces 15 projets représentent un investissement régional de 3,8 millions d'euros. Le jury
a constaté une nouvelle hausse de la qualité des projets soumis à sa sélection.
Pour Marie-Dominique Simonet, "les lignes de forces annoncées lors du lancement
de l'appel à projets ont été respectées, à savoir: un budget en croissance, une
attention accrue accordée aux retours pour la Région wallonne et un lien plus fort
avec la Communauté française".
41
5. Conférence de presse – présentation du Cluster TWIST
Mardi 2 octobre 2007 – Centre de Congrès
5. 1. La liste des participants
AXELL
Philippe
BARRAS
BODSON
BRONCKART
Thibaut
Francis
Jean-Claude
CALBERT
Yves
CAPELLE
CHAVIR
CLOSE
Louis-Philippe
Frédéric
Jean-Louis
COLLE
Pierre
D'ARTOIS
DENIS
Patrick
Michel
administrateur délégué/CEO
Canal Z
Président
AWT - AGENCE WALLONNE DES
TELECOMMUNICATIONS
directeur de post-production
Directeur Général
DESIRON
Jean-Pierre
Attaché de presse
DEVILLE
DIAZ PEREZ
DOHOGNE
DONTAINE
Philippe
Alfredo
Sébastien
Etienne
Technicien
Réalisateur
Responsable IT
Doublage et postsynchronisation
FONTAINE
Vincent
Administrateur délégué
GENNAUX
Francis
Directeur Technique
Secrétaire général
GILLARD
Sarah
coordinatrice
GILLET
GODFROID
GOFFIN
GROSS
GUILLAUME
HERMANS
HUGE
JAMAR
Pierre
Carole
Francis
Laurent
Gérard
Rudy
Stéphanie
Dominique
KEISER
Pascal
Musicien et ingénieur du son
Directrice commerciale
Directeur
Directeur f.f.
Journaliste économie
Journaliste
Responsable des coproductions
Directrice générale
Coordinateur et chef de projet
‘Image et Son numériques'
KIBUSHI
Jean-Michel
KINET
Geneviève
Assistante
LAMENSCH
Philippe
Scénariste
Réalisateur
Le MOULIN
NUMERIQUE
DREAMWALL
Be TV
RTBF VIVACITE
"Tausend Augen,
les mille Yeux"
HOVERLORD
FIFF
CINESERVICES
VICTOR 3D STUDIO
CABINET DU
MINISTRE JEANCLAUDE
MARCOURT
CO-TOON
Genval-les-Dames
ACAPELA GROUP
BABEL
TECHNOLOGIES
Instances
Wallonnes
INTERMIXT
AGENCE DU FILM
BRABANT WALLON
DAME BLANCHE
STUDIO L'EQUIPE
RTBF
INSAS
L'Echo
RTBF Radio
WALLIMAGE
FIFF
TechnocITé
Studio Malembe
Maa
WALLONIE
BRUXELLES IMAGES
COMMISSION DE
42
SELECTION DES
FILMS DE LA CFB
La Libre Belgique
LAWSON
LECLERCQ
Philippe
Carin
LEWAERTS
Olivier
LICHT
LORENT
MACQ
Monique
Isabelle
Benoît
MAHIEU
Philip
MALBURNY
Philippe
attaché de presse
MARAITE
MARCELLI
MARCHANT
Louis
Pierre
Didier
MARCOURT
Jean-Claude
MATRICHE
Laurence
MEYNS
Els
MICHEL
Benoît
MILES
Geoff
OLIVER
Tanya
PUGH
Dafydd
RENARD
Axelle
RENARD
REYNAERT
RIGOTTI
RION
ROBERTS
ROLLE
ROSIER
Laurent
Philippe
Stéphane
Pierre
Roger
Benoît
ROUBIN
Jean-Yves
ROUSCHOP
Joseph
SCAILQUIN
Stéphanie
SCARPA
Robert
SIMON
STEPHANE
Laurent
Robert
STRAUS
Anne-Marie
journaliste
Cabinet Marcourt
VICTOR 3D STUDIO
Account Executive
Ministre de l'Economie, de l'Emploi
et du Commerce extérieur de la
Région Wallonne
ATD² Active
Export Sales Manager
Monitors
AXELL
Communication
EVS
Cluster audiovisuel
directeur général
du Kent
directeur de développement
Kent Film Office,
stratégique
KentTV
chargé de mission
Kent Brussels Office
AGENCE DU FILM
BRABANT WALLON
I-MOVIX SA
CEO & Founder
WALLIMAGE
VICTOR 3D STUDIO
Sales & Marketing Manager
Président de TWIST
I.R.I.S. Group
président
ASBL TITAN / RTBF
Cabinet Marcourt
journaliste
Vers l'Avenir
FRAKAS
producteur
PRODUCTIONS
producteur
TARANTULA
ASBL LES 400
Présidente
COUPS
SCENARISTEATELIER ASA
CO-TOON
Secrétaire général
Cluster TWIST
MINISTERE DE LA
REGION
WALLONNE
journaliste
BLCEF
Productrice
Wallonie Tournages
PROMIMAGE
DREAMWALL
UCL-TELE
ATHALYS - EYE-LITE
group
Ministère de
l'Economie, de
l'Emploi et du
Commerce
extérieur
SUD PRESSE
43
TASSIN
TEFNIN
Stéphane
Jean-François
UME
Marc
VAN
NIEUWENHUYSE
Bruno
Directeur
HOVERLORD S.A.
VANDERSANDEN Thierry
VERWEST
VOTQUENNE
WALTER
Rodolphe
Philippe
Danielle
WATTECAMPS
Paul
CLAP A.S.B.L.
DIGITRAL
GRAPHICS
administrateur-délégué
Canal Z
journaliste
Chef de cabinet de l'Echevine
Anne De Gand
Centre du cinéma
et de l'audiovisuel
de la CFWB
CINESERVICES
RTBF info - JT
Ville de Namur
44
5. 2. Le dossier TWIST
•
Conférence de presse - déjeuner de présentation du cluster TWIST
A l'occasion de la création du Cluster TWIST, le Ministre de l'Economie, de l'Emploi et
du Commerce extérieur de la Région Wallonne, Monsieur Jean-Claude Marcourt,
convie la presse, les professionnels belges et invités du Festival International du Film
Francophone de Namur à un déjeuner - conférence de presse. Le déjeuner est
animé par Philippe Reynaert.
Le Cluster TWIST (Technologies Wallonnes Image, Son et Texte), créé par la Région
Wallonne dans le cadre du "Plan Marshall", vise à aider les entreprises wallonnes,
leaders dans le secteur des Technologies de l'Image, du Son et du Texte en Région
Wallonne, à se rencontrer et à développer des synergies.
Véritable mise en réseau, ce Cluster regroupe de nombreuses entreprises
technologiques et permet :
•
•
•
•
le renforcement du partenariat entre les membres dans un objectif de
développement des affaires et d’un accès privilégié à l’innovation
technologique ;
la convergence entre industriels, chercheurs enseignants, formateurs, et
sociétés de service et les autres acteurs de la production et de la diffusion de
l’audiovisuel et du multimédia ;
la promotion du réseau au niveau national et international et création de
synergies avec d’autres réseaux similaires et complémentaires en Belgique et
à l’étranger ;
l'accès à des financements publics ou privés pour accélérer la mise au point
et la mise sur le marché de produits innovants et différents, pour développer
de nouvelles technologies et de nouveaux produits.
A l'issue de cette conférence de presse, les entreprises membres du Cluster se sont
tenues à la disposition du public afin de répondre aux questions.
•
ASBL TWIST, cluster des technologies wallonnes de l’image, du son & du texte
numériques : « L’excellence technologique dans l’image, le son et le texte
numériques en Région wallonne »
L’ère du numérique bouleverse tout le paysage de l’image, du son et du texte tout
en apportant de nouvelles perspectives !
La concentration des industries technologiques numériques en Région wallonne
constitue dès lors un point fort de développement : déployer des projets
transversalement et favoriser une réelle synergie entre industries, centres de
formation, structures d’accompagnement et sources de financement, producteurs
et diffuseurs, voilà la principale mission du cluster TWIST !
Le cadre du plan Marshall permet de globaliser les démarches et l’accès à des
financements indispensables pour accélérer la mise au point et l‘introduction sur le
marché de produits innovants, pour développer de nouvelles technologies, de
45
nouvelles prestations de service, de nouveaux contenus, de nouveaux modes de
diffusion, …
L’ASBL Cluster TWIST, vient d’être reconnue en tant que réseau d’entreprise par la
Région Wallonne.
Ce réseau d’entreprises regroupe en son sein, soit en tant que membres fondateurs,
soit en tant qu’observateurs, les acteurs wallons du secteur technologique de
l’audiovisuel et du multimédia: entreprises technologiques, prestataires de services,
centres de formation, universités et centres de recherches, diffuseurs, producteurs,
associations professionnelles, …
Cette association a pour objet la promotion des technologies wallonnes de l’image,
du son et du texte numériques.
Le Cluster TWIST a comme objectif de développer des actions visant à :
• Promouvoir les membres du réseau qui la compose et leurs domaines d’activité
respectifs : créer une image, une réputation, communiquer un savoir faire,
mettre en exergue une expertise technologique, …
• Renforcer les synergies entre les membres (networking), d’autres réseaux
d’entreprises et les pôles de compétitivité wallons.
• Développer des partenariats convergents dans les domaines de la R&D, du
développement commercial, de l’innovation technologique, … : cela avec
des structures organisées en Belgique comme à l’international.
• Promouvoir localement comme à l’international,
l’image du cluster et
l’attractivité du secteur et de la région wallonne.
• Procurer à ses membres de l’information à haute valeur ajoutée : études
sectorielles, perspectives industrielles et technologiques, appels d’offre ...
• Favoriser l’accès aux financements afin d’accélérer la mise au point de
nouvelles technologies, de produit et services innovants, …
• Soutenir l’accès à la formation scientifique & technique dans les domaines
couverts par ses membres (anticiper et alimenter l’évolution des cursus de
formation académique) ainsi que développer une base de données de
recrutement interne.
Contact :
ASBL TWIST, CLUSTER DES TECHNOLOGIES WALLONNES DE L’IMAGE, DU SON & DU TEXTE
NUMERIQUE
Rue des Brasseurs, 175 à 5000 Namur
Pierre RION, Président,
Robert STÉPHANE, Secrétaire Général
Email : [email protected] et [email protected]
46
6. Atelier Victor 3D
Mardi 2 octobre – Centre de Congrès
6. 1. La liste des participants
BETH
DE SADELEER
DENIS
DRESE
GODFROID
HECQUET
HUGE
Anthony
Olivier
Michel
David
Carole
Pascale
Stéphanie
JeanKIBUSHI
Michel
LAFONTAINE Nathalie
LAROCHE
Fabrice
NEUQUIN
Sébastien
NOUVELLE
Virginie
PAINDAVEINE Geneviève
REYNAERT
Philippe
RION
Pierre
RYELANDT
Dimitri
STEPHANE
Robert
VANDEN
Guy
BEMDEN
VERWEST
Rodolphe
WATTECAMPS Paul
Designer 3D Freelance
Corporate Communication Officer
AB - Arts
IBA
VICTOR 3D STUDIO
infographiste
STUDIO L'EQUIPE
réalisatrice
WALLIMAGE
STUDIO MALEMBE MAA
Pôle Image de Liège
VICTOR 3D STUDIO
étudiant
Coordinatrice financière
Wallimage
J-Screen
WALLIMAGE
I.R.I.S. Group / TWIST
Producteur - réalisateur
Secrétaire général
TWIST
directeur général
NEURO TV
CinéServices
Chef de Cabinet de l'Echevine de la
Culture Anne De Gand VILLE DE
NAMUR
47
7. Présence des journalistes par genre
Prénom
Nom
presse écrite – quotidiens : 53 journalistes
Taher
Alwan
Abderrahamne
Bensfaia
Corinne
Bodart
Bernard
Boulad
Christophe
Bourdon
Fabienne
Bradfer
Virginie
Breuls
Marc
Bussens
Hélène
Carpiaux
André
Ceuterick
Anne-Sophie
Chevalier
Catherine
de Beaurepaire
Michael
Degré
Hélène
Rose
Thibaut
Demeyer
Fernand
Denis
Baba
Diop
Adriana
Dumitrascu
Mohamadou
Faye
Cédric
Flament
Pascal
Gavillet
Pierre
Germay
Freddy
Gillain
Chantal
Godard
Carole
Gotfroi
Hubert
Heyrendt
Michael
Ismeni
Eddy
Kabeya
Isabelle
Lamberty
Ioan
Lazar
Alain
Lorfèvre
M'Hammedi
Mohamed
Bouzina
Aziouz
Mokhtari
Isabelle
Monnart
Benjamin
Moriamé
Aminata
Niang
Sacha
Peiffer
Gaëtane
Reginster
Anne-France
Somers
Zineb Mounia
Souissi Merzouk
Christian
Spielmann
Xavier
Spirlet
Jean-Pierre
Tadros
Carol
Thill
Media
Omandaily.com
Miroir doukkala-abda
Le Soir - Namur
Qui fait quoi
Sud Presse
Le Soir
Le Quotidien du Festival
VUM
Le Quotidien de Namur
Jeudi Soir
Metro
Nihon Keizai Shimbun
Vers l'Avenir
Le Quotidien du FIFF
La Voix du Luxembourg
La Libre Belgique
Sud Quotidien
Telegraf
Le Soleil
Vers l'Avenir
Tribune de Genève
La Meuse
Vers l'Avenir
La Libre Belgique Namur
Vers l'Avenir
La Libre Belgique
Le Quotidien du Festival
Le Phare
Agence Europe
Cronica Romana
La Libre Belgique
Oman /B
Maroc
Belgique
Canada /F
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Japon /B
Belgique
Belgique
Luxembourg /B
Belgique
Sénégal
Roumanie
Sénégal
Belgique
Suisse
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
RDCongo
Belgique
Roumanie
Belgique
L'Expression
Le Soir d'Algérie
La Dernière Heure
Le Soir Namur
Agence Europe
Le Quotidien de Namur
La Libre Belgique Namur
La Dernière Heure
El Watan
Lëtzebuerger Journal
Le Quotidien du Festival
CTVM.info
La Voix du Luxembourg
Algérie /B
Algérie /B
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Algérie
Luxembourg
Belgique
Canada
Luxembourg /B
48
Pierre
Maggy
Christophe
Magali
Tahar
Michel
Julien
Dieumerci
Julien
presse écrite
journalistes
–
hebdomadaires :
Rime
Julie
Nicolas
Oumar Thomson
Marc
Servane
Leo
Alassane
Sarah
Annick
Louis
Sigrid
Mamadou
Philippe
Pierre
Freddy
Patrice
Noël
David
André
Yves Roger
Olivier
Diederik
Frédérique
Azmy
Barreau
Buytaers
Belem
Bussens
Calmant
Cendrowicz
Cissé
Crew
Dannevoye
Danvers
Descamps
Diaby
Elhem
Germay
Gillain
Gilly
Godin
Ilunga
Joassin
Kabore
Lecomte
Legrain
Morin
Edouardin
Ian
M'Putu
Mundell
Claude
Muyls
NzuziSalambiaku
Schepers
Stevens
Sylla
Trari
Georges
Michael
Pascal
Yanoussa
Aziz
L'Echo
L'Echo
De Morgen
Sud Presse
Le Temps
Fraternité Matin
Vers l'Avenir
Le Potentiel
Vers l'Avenir
Thonon
Thonon
Verbiest
Veronesi
Chikhaoui
Koffi
Rensonnet
Monga
Rensonnet
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Tunisie
Côte d'Ivoire
Belgique
RDCongo
Belgique
31
presse écrite – bimensuels : 3 journalistes
Caroline
Duchatel
Al-Ahram
Al-Arabi
Magazine
Le Soir Magazine
Le Soir Magazine
Actualité Hebdo
Artsenkrant
Le Généraliste
The Hollywood Reporter
Le Matin
The Bulletin
Publi-Namur
Le Vif - L'Express
Flair
Actualité Hebdo
Femmes d'aujourd'hui
Spectacle
Passe-Partout
Le Ligueur
Le Journal du Mardi
Point d'Impact
Télé Moustique
Citoyen
Télé Moustique
Publi Namur
Journal du Médecin
La République / La
Manchette
The Bulletin /Variety
La
Libre
Match
Carnets
Egypte
Belgique
Belgique
Burkina Faso
Belgique
Belgique
USA /B
Sénégal
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Burkina Faso
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
RDCongo
Belgique
Burkina Faso
Belgique
Belgique
Belgique
RDCongo
UK /B
Belgique
La Vapeur / Africiné
Télé Star / Flair / Gimik
Télé Moustique
Actualité Hebdo
Al Mujtamaa
RDCongo
Belgique
Belgique
Burkina Faso
Maroc
Egomag
Belgique
49
Linda
Théo
Léonard
Loir
presse écrite – mensuels : 29 journalistes
Gilda
Benjamin
Jean-Marie
Buchet
Marc
Bussens
Jean-Marie
Chazeau
Micheline
Olivier
Christian
Ivo
Claes
Clinckart
Collin
De Kock
Claude
Julie
André
Alfons
Magali
Céline
Nicolas
Muriel
Heike
Richard
Svetlana
Stéphane
Olivier
Joëlle
De Vos
Decabooter
Dubuisson
Engelen
Eylenbosch
Gautier
Guiot
Hiernaux
Hurst
Kenmogne
Kolosova
Lambert
Lecomte
Lehrer
Léon
Erwin
Jos
Candy
Freddy
Roger
Jean-Philippe
Lorand
Lormans
Oleo
Petter
Sartor
Simons
Tiriart
presse écrite – bimestriels : 6 journalistes
Yves
Calbert
Sébastien
Daloze
Aurore
Peignois
Elise
Pirsoul
Benoît
Rensonnet
Guillaume
Triplet
En Marche
Francophonie-Info
Belgique
Belgique
Plus Magazine
Grand Angle
Filmmagie /Film
Afrique Magazine
Publibox
"Le
Petit
Journal"
Grand Angle
Grand Angle
Filmmagie
Ego /Première /La Libre
Essentielle
Filmmagie
Confluent
Filmmagie
Guest /Ego
Elle Belgique
Grand Angle
Guest
Jeune Cinéma
Point Afrique
Autour de France
L'éventail
L'événement
Gaël
Le
Carnet
du
Collectionneur
Filmmagie
Berichten
Confluent
Filmmagie
Grand Angle
Ardenne Magazine
Belgique
Belgique
Belgique
France
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
France
Cameroun
Russie
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Tausend Augen
Guido Magazine
Tribal Magazine
DGCD - Dimension 3
AVI Magazine
Tribal Magazine
France /B
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Magazine
Assoc.Handicapés
Cinécrits
Flux News
Belgique
Tunisie
Belgique
presse écrite – trimestriels : 13 journalistes
Françoise
Tahar
Alexandre
Canart
Chikhaoui
Christiaens
50
David
Benoîte
Sylvie
Jean-Louis
Pascale
Delaloy
Dessicy
Gérard
Godet
Guidet
Jean
Valérie
François
Thomas
Rabinovici
Sacchi
Stassens
Turillon
presse écrite
journalistes
–
événementielle :
Simon-Pierre
Pierre
du
Bus
Wanaffe
Duculot
Brigitta
Salvatore
Karl
Leocata
Internet :
Taher
Marc
Sitou Ayélé Estelle
51 journalistes
Alwan
Antoine
Ayité
Rime
Azmy
Rime
Katia
Azmy
Bayer
Frank
Beckers
Marie
Patrick
Dimitra
Christian
Michèle
Leo
Berlier
Biren
Bouras
Bouvy
Carpentier
Cendrowicz
Maïlys
Charlier
Micheline
Nicolas
Sébastien
Sven
Eric
Martine
Martine
Audrey
André
Bernard
Anne
Claes
Clément
Daloze
De Schutter
de Wallens
Delooz
Deramaix
Devos
Dubuisson
Dupiéreux
Feuillère
SABAM Magazine
Horizons
Confluences
Revue CPH
Namur Province
0 de Conduite / FrancePays Arabes
Namur Magazine
SABAM Magazine
SABAM Magazine
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
France
Belgique
Belgique
Belgique
4
de Belg'Onogur
kulturalis
Hongrie
info
Cinéma Belge
Belgique
Belg'Onogur
kulturalis
info
Hongrie
Cinéma Belge
Belgique
Oman daily newspaper
Namurimage
Africine.org
Al-Ahram
Al-Arabi
Magazine
Al-Ahram
Al-Arabi
Magazine
Cinergie
Cerberus
/
Flanders
Fantastic
Belga Press Agency
Videonews
Cinemagic
Cinergie
Brussels Events Support
Cinefemme.be
The Hollywood Reporter
Cinémapolis
/
LaLibre.be / Dhnet.be
Publibox
"Le
Petit
Journal"
Kweb.be
Guido Magazine
www.kutsite.com
Objectifmag.be
Cinefemme.be
Cinefemme.be
Objectifmag.be
Namur-Photopresse
Objectifmag.be
Cineuropa.org
Oman /B
Belgique
Togo
Egypte
Egypte
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
USA /B
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
51
Arnaud
Marianne
Tahar
Renaud
Jean-Jacques
Grégoire
Grimont
Houchi
Jeanmart
Leloup
Fabrizio
Véronique
Maltese
Mauroy
Josée-Esther
Aurore
Oté
Peignois
Philippe
Julien
Matthieu
Julien
Roger
Kèoprasith
Myriam
Jean-Pierre
Jean-Philippe
Guillaume
Olivier
Eric
Pierquin
Rensonnet
Reynaert
Schreiber
Simons
Souvannavong
Tacq
Tadros
Tiriart
Triplet
Valkeners
Van Cutsem
Boyd
Johan
Matthias
Catherine
Marceau
Van Hoeij
Van Roy
Van Wichelen
Vanesse
Verhaeghe
Zoomin.tv (sites Le Soir,
La Libre, La DH, Sud
Presse)
Namurimage
Agence Monde-Infos
Cinemaniacs
Net Events / Cinenews
EF-images.com
/
www.europeanfilms.net
Cinefemme.be
Agence
de
Presse
Africaine
Tribal.be
Wallimage.be
/
Hoverlord.com
Actu24
Cinergie
Kweb.be
Cinémaniacs
RFI.org
Objectifmag.be
CTVM.info
Ardenne Web
Tribal.be
La Lucarne.org
Cinopsis
www.europeanfilms.net
AdValvas
Moviegids
RTLinfo.be
Cinergie.be
Belgique
Belgique
Suisse
Belgique
Belgique
Luxembourg
Belgique
Sénégal /France
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
France
Belgique
Canada
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Luxembourg
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Radios : 69 journalistes
Muriel
Werner
Aka
Andrin
Barth
Belgin
Kamal
Isia
Jean-Claude
Jean-Jacques
Nicolas
Alassane
Benamar
Bisengambi
Bronckart
Brunin
Buytaers
Cissé
Frédéric
Nicole
Clautier
Damus
Hugues
Dayez
Radio
Campus
'LA
Conspiration'
BRF 'Forum'
Al Arabiya
RTBF
La
Première
'Quand les jeunes s'en
mêlent'
RTNC Radio Kinshasa
RTBF VivaCité
RTBF VivaCité
Bel-RTL /Mint 'JP'
Radio Senfo
RUN
'Carrefour
des
Cultures'
RUN 'Ciné-Balades'
RTBF La Première / Pure
FM
Belgique
Belgique
Dubai /B
Belgique
Congo /B
Belgique
Belgique
Belgique
Sénégal
Belgique
Belgique
Belgique
52
Nicole
Carl
Debarre
Defoy
Laurent
Dehossay
Françoise
Thibaut
Bertrand
Delait
Demeyer
Dermine
Jean-Pascal
Philippe
Baba
Benoît
Dessart
Dewolf
Diop
Dumont
Jean-Louis
Geoffroy
Ilena
Michael
Dupont
Fabré
Flavi
François
Pierre
Bertrand
Germay
Hallet
Jean-Pierre
Hautier
Valérie
Rudy
Heike
Helleputte
Hermans
Hurst
Cathy
Fabrice
Vincent
Laurence
Brigitte
Immelen
Lambert
Legros
Lenne
Lepage
Cédric
Laurentine
Jean-Marc
Loriaux
Lungamba
Masampu
Manga
Assiga
Epse Mbezele
Matwaki
Didier
Melon
Jack
Patrick
Pierre-Yves
Serge
Arezki
Mener
Michalle
Millet
Moisson
Mokrane
Aurelie
Mupepe Kwanza
Willem
RTBF info radio / Radio
Kinshasa
RTBF Namur radio
RTBF
La
Première
'Première Séance' /'Tête
à Tête'
RUN
'Carrefour
des
Cultures'
Must FM
Equinoxe Namur
RCF Namur 'Chocolat
Glacé'
RTBF Musique 3
Sud FM
Radio Nostalgie
RTBF
La
Première
'Première Séance'
RTBF Namur radio
Radio Si 'Promenade'
Radio Ciel
RTBF
Liège
'Café
Liégeois'
Equinoxe Namur
RTBF
La
Première
'Bonjour quand même'
RTBF
La
Première
'Culture Club'
RTBF Namur radio
Le Monde Libertaire
RTBF Classic 21 'Grand
Ecran'
BFM
Sud Radio
RTBF radio JP
Must FM
RTBF La Première &
VivaCité
Radio Okapi
Cameroon
Radio
Television (CRTV)
Radio Okapi
RTBF La Première 'Le
monde est un village'
Radio
Judaïca
'Cinemagie'
RTBF radio
RTBF Namur radio
Radio Suisse Romande
Radio Alger Chaîne III
Radio-Télévision
Nationale
Congolaise
'JP'
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Luxembourg /B
Belgique
Belgique
Belgique
Sénégal
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
France
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
RDCongo
Cameroun
RDCongo
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Suisse
Algérie /B
RDCongo
53
Michel
Christine
Pauss
Pinchart
Belgique
Belgique
Verbiest
Wachter
RTBF Namur radio
RTBF VivaCité
Radio Judaïca 'Debout
la d'dan'
RTBF
La
Première
'Culture Club'
RTBF
La
Première
'Bonjour quand même'
Radio
Judaïca
'Cinemagie'
RTBF radio
Bel-RTL Soir
RCF Namur 'Chocolat
du samedi'
RTBF Musique 3
Radio Burkina RTB 'Ciné
Vision'
Radio
France
Internationale (RFI)
RCF Namur 'Chocolat
du samedi'
Radio Contact
RUN 'Campus Soir'
Radio Suisse Romande Couleur 3 /Brazil
Nova FM
RTBF VivaCité 'A vous de
voir'
RTBF VivaCité Soir
Pegase
Multimedia
'Cine Story'
RTBF Namur radio
Laurent
Poznantek
Eric
Russon
Christophe
Schoonbroodt
Julien
Michel
Peggy
Schreiber
Servais
Simono
Carine
Henri
Smetz
Sonet
Serge
Sou
Kèoprasith
Souvannavong
Bernard
Estelle
Guillaume
Stokard
Toscanucci
Triplet
Cathy
Mara
Trograncic
Um
Thomas
Virginie
Van Hamme
Vancoillie
Laurent
Monika
Télévisions :
Edith
Charlotte
Aka
Daphné
Benoît
Eric
Jean-Claude
Sophie
Paul-Henri
Nicolas
Yves
Sophie
Hugues
S.
Marie-Dominique
Charles
Charlotte
64 journalistes
Ballez
Baut
Belgin
Bertrand
Bertuzzo
Boever
Brandemberg
Broodcoorens
Burrion
Buytaers
Cavalier
Dasnoy
Dayez
De Smedt
Deligne
Devroye
Diyi Manda
Arte Belgique '50° Nord'
RTL-TVI 'Face à face'
Al Arabiya
Canal C 'Infos'
Canal C
RTBF TV 'JT'
Canal C
Canal C
RTBF TV 'Au Quotidien'
RTL-TVI 'JT'
Canal C 'Journal du FIFF'
RTBF TV 'Hep Taxi!'
RTBF TV 'JT /Screen'
RTBF TV 'Screen'
RTBF TV 'Mille feuilles'
Canal C
Antenne A
Belgique
Belgique
Dubai /B
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
RD Congo
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Burkina Faso
France
Belgique
Belgique
Belgique
Suisse
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
54
Marie-Noël
Monique
Pierre
Martine
Xavier
Virginie
Alexandra
Guy
Bernard
Anne
Baptiste
Yvan
Carol
Bernadette
Lucie
Anne
Cathy
Marie
Christine
Nathalie
Baudouin
Charlotte
Olivier
Stéphane
Stéphane
Isabelle
Laurentine
Chouna
Nathalie
Christelle
Jules
Gilles-Antoine
Grégory
Pascale
Bernard
Anne
Anne
Joël
Philippe
Canal C
RTBF TV 'Screen'
Canal C 'Infos'
RTBF TV 'Hep Taxi!'
Arte Belgique '50° Nord'
VRT Woestijnvis
BeTV
Prime /Telenet
RTBF TV 'Mille feuilles'
Canal C 'Journal du FIFF'
Canal C
RTBF TV
RTBF TV 'JT /Question à
Gilet
la Une'
Goffinet
RTBF TV 'JT'
Hiel
Canal C 'JT'
RTBF TV 'L'envers de
Hislaire
l'écran'
Immelen
RTBF TV 'Screen'
VRT
De
Laatste
Jacqmin
Show/Woestijnvis
RTBF TV 'L'envers de
Lambert
l'écran'
Leemans
BeTV 'Al Dente'
Lénelle
Canal C
VRT
De
Laatste
Lerouge
Show/Woestijnvis
Leroy
RTL-TVI
Lombard
Canal C
Lombet
Canal C 'Journal du FIFF'
Majois
Télésambre
Manga
Assiga Cameroon
Radio
Epse Mbezele
Television (CRTV)
Radio
Télévision
Nationale
Congolaise
Mangondo
(RTNC)
'Recto Verso'
Duene
Masset
Be TV
Massin
France 3
Radiodiffusion
&
Télévision
Nationale
Molasso-N-Misha Congolaise
Moniotte
Canal C
Mottart
Canal C 'Infos'
Navez
RTBF TV
Polet
Canal C 'JT'
Poncelet
RTBF TV 'Bonnie & Clyde'
RTBF TV 'Planète en
Remiche
question'
RTBF
TV
'JT
/Au
Renard
Quotidien'
Reynaert
RTBF TV 'L'envers de
Dizier
Dodémont
Doumont
Dubois
Dujardin
During
Esposito
Fellemans
Fincoeur
Fourny
Gandibleux
Geeraert
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Cameroun
RDCongo
Belgique
France
RDCongo
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
55
l'écran'
Nicolas
Eric
Christian
Dimitri
RTBF TV 'Au Quotidien'
Arte Belgique '50° Nord'
RTBF TV 'Mille feuilles'
FullTV /Route90
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Mehdi
Stéphanie
Ludo
Cathy
Rondelet
Russon
Stocq
Trusgnach
Van
Cleynenbergh
Van der Hoeven
Verbruggen
Watt
Prime Telenet
Canal C
RTBF TV
Be TV
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
agences de presse : 21
Koffi Seibou
Safiou Oumar
Azinsou Thomas
Warissi Akambi
Bruno
Marie
Iahcen
Jo
Affo
Affo
Akodjinou
Amoussa
Arnold
Berlier
Boufous
Buggenhout
Bénin
Bénin
Bénin
Bénin
Belgique
Belgique
Maroc /B
Belgique
Alassane
Cissé
Alain
Bruno
Dumort
Fahy
Lan Huong
Tahar
Hoang
Houchi
Abdelhamid
Zohra
Kacha
Laissaoui
Rosette
Sylvie
Lunzamba
Mukonky Ndaya
Josée-Esther
Stéphane
Delphine
Valérie
Oté
Tassin
Van Bladel
Van Innis
CEBEFEJ
CEBEFEJ
CEBEFEJ
CEBEFEJ
Isopix
Belga Press Agency
Maghreb Arabe Presse
Belga Press Agency
Agence
de
presse
sénégalaise
Europe by Satellite Commission
européenne
Agence Belga
Agence Vietnamienne
d'Information
Agence Monde-Infos
APS
(Algérie
Presse
Service)
Algérie Presse Service
Agence Congolaise de
Presse
Cace Production
Agence
de
Presse
Africaine
Agence Belga
Agence Belga
Agence Belga
Photographes : 37
Marc
Antoine
Bruno
Philippe
Marc
Bertrand
Liam
Michel
Pierre
Arnold
Berger
Bossaerts
Bouckaert
Canning
De Lauw
Decoeur
Sénégal
Belgique
Belgique
Belgique
Suisse
Belgique
Belgique
RDCongo
RDCongo
Sénégal
Belgique
Belgique
Belgique
Namurimage
Belgique
Le Soir /La Dernière
Belgique
Heure
Vers l'Avenir
Belgique
FIFF
Belgique
Belpress/Belga
Belgique
Match
Belgique
Match
Belgique
photographe
Belgique
56
François
Eric
Kris
Caroline
Daniel
André
Jacques
Bernard
Michel
Bruno
Stéphane
Marianne
Reda
Michel
Michel
Catherine
Virginie
Jacques
Geoffroy
Vincent
Régine
Fabrice
Reza
Céline
Terry
Jacqueline
Pierre-Yves
Denis
Frederik
FIFF
Objectifmag.be
Brussel Deze Week, The
Dewitte
Bulletin
Drôme
Match
Dubois
FIFF
Dubuisson
Namur-Photopresse
Duchâteau
Vers l'Avenir
Dupiéreux
Objectifmag.be
d'Urso
FIFF
La Dernière Heure / Vers
l'Avenir /Belga (freeFahy
lance)
Fefer
The Kobal Collection
Grimont
Namurimage
Guelmani
Free-lance
Ardennes
Magazine
Jacques
SDAC
Krakowski
Agence Belga
Lambermont
Free-lance
Lefour
Agence Belga
Leurquin
Namur Magazine
Libert
Free-lance
Lorent
Le Quotidien de Namur
Contour
by
Getty
Mahaux
Images
Mertens
FIFF
OpdeBeeck
Free-lance
Prévoo
FIFF
Sonveaux
HGM-Press
Thi
FIFF
Thienpont
Le Soir
Le Quotidien de Namur
Tombal
/Sud Presse
Van Allemeersch Match
de Ribaucourt
de Wallens
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Angleterre /B
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
Belgique
France
Belgique
Belgiqe
Belgique
Belgique
57
8. La liste des professionnels
Nom
Prénom
Raison
Pays
Akay
Astrid
Film HC
Formidable (com)
Belgique
Akseki
Banu
Film CM Nat
Songes d'une femme de ménage (réal)
Belgique
Akseki
Banu
Film CM Nat
Songes d'une femme de ménage (réal)
Belgique
Akseki
Banu
Film CM Nat
Songes d'une femme de ménage (réal)
Belgique
André
Simon
Film HC
Comme à Ostende (com)
Belgique
Anite
Kossa Lelly
Portraits croisés
Où sont-ils? (réal)
Burkina Faso
Aractingi
Philippe
Film Compet
Sous les bombes (réal)
Liban
Aractingi
Diane
Film Compet
Sous les bombes (prod)
Liban
Augier
Jeanne
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Axell
Philippe
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Azabal
Lubna
Film HC
24 mesures (com)
Maroc
Azmy
Rime
Presse
Al-Ahram Al-Arabi
Egypte
Ba Kobhio
Bassek
Forum/Expert
Forum / Expert réal
Cameroun
Badibanga
Béatrice
Film CM HC
Marc (réal)
Congo
Baer
Edouard
Film HC
Colloque
Campus
J'ai tjrs rêvé être un gangster (com)
France
Belgian Antipiracy Fundation
Belgique
FIFF
Bailly
Didier
Balufu
Bakupa Kanyinda
Film HC
Juju Factory (réal)
Congo
Barras
Thibaut
Rencontre
Cluster Twist/ Atelier des auteurs
Belgique
Bastid
Matthieu
Film CM Nat
En pays éloigné (chef op)
Belgique
Bastien
Marc
Film HC
La face cachée (monteur)
Belgique
Bastin
Ludovic
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Belaïev
Nelly
INST
TV5
France
Belem
Oumar Thomson
Presse
Actualité hebdo
Burkina Faso
Ben H'nia
Kaouther
Film CM Int
Moi, ma sœur, et la chose (réal)
Tunisie
Ben Khelifa
Lotfi
Presse
SeptièmeArt
Tunisie
Benaissa
Khaled
DGCD
Atelier DGCD
Algérie
Benchetrit
Samuel
Film HC
J'ai tjrs rêvé être un gangster (réal)
France
Betant
Yann
Film CM HC
Ecoute le vent (réal)
Belgique
Betant
Yann
Film CM HC
Ecoute le vent (réal)
Belgique
Beth
Anthony
Rencontre
Atelier Victor 3D
Belgique
Bideau
Nicolas
INST
OFC Suisse
Suisse
Bierrewaerts
Vincent
Film CM Nat
Le pont (réal)
Belgique
Binard
Marianne
Réunion Burkina
INSAS
Belgique
Bisaillon
Marc
Film HC
La lâcheté (réal)
Québec
Blais
Isabelle
Film Compet
La belle empoisonneuse / Bluff (com)
Québec
Blakaj
Fatmire
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Blanchard
Jean-Louis
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Blasband
Philippe
Film HC
Nuits d'Arabie (scénariste)
Belgique
Bodinaux
Aurélien
DGCD PRO
At DGCD / pro
Belgique
Bodson
Francis
Rencontre
Cluster Twist/cinéma numérique
Belgique
Bonmariage
Manu
Film HC
Ainsi soit-il (réal)
Belgique
Bonnaire
Sandrine
Film Compet
Elle s'appelle Sabine (réal)
France
Borg
Eric
Film CM Int
Moi, ma sœur, et la chose (prod)
France
Borgel
Jonathan
JEM
Jury Emile Cantillon
France
Borsu
Bruno
Film HC
Control X (com)
France
58
Bottarelli
Alain
Ach / Relais
MOA Distribution
Suisse
Bouckaert
Peter
Film HC
Ben X
Belgique
Boucq
Philippe
GSARA
GSARA
Belgique
Bougnet
Jacques
Rencontre
Forum
Belgique
Bouilleux
Frédéric
INST
OIF
France
Boulad
Bernard
Presse
Bourgueil
Philippe
Film HC Ouv
Qui fait quoi?
Québec
Cowboy (monteur) / La face cachée / La
vérité ou presque
Belgique
Bouzar
Baya (Biyouna)
Film Compet
Délice Paloma (com)
Algérie
Bradfer
Fabienne
Presse
Le soir
Belgique
Bronckart
Jean-Claude
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Brotons
Céline
Film Compet
La maison jaune (prod)
France
Brunett
Samy
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Brunfaut
Jeanne
Réunion Burkina
CFWB / CGRI
Belgique
Budin
Laure
Film HC
Faro, la reine des eaux (monteuse)
Belgique
Buyck
Béatrice
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Buys
Marc
INST
DGCD
Belgique
Cabaux
Alain
GSARA
GSARA
Belgique
Calbert
Yves
Rencontre
Cluster Twist/cinéma numérique
France
Campan
Bernard
Film HC
La face cachée (réal)
France
Capelle
Louis-Philippe
INST
Hoverlord
Belgique
Caranfil
Film Compet
Le reste est silence (réal)
Roumanie
Chaïda
Nae
Chaddy
Suku
Film CM HC
Papy (com)
Belgique
Chapelle
Renaud
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Chaput
Jean-G
INST
SODEC
Québec
Chavir
Frédéric
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Chazeau
Jean-Marie
Presse
Afrique magazine
France
Chelton
Tsilla
Film HC
Sur le mont Josaphat (com)
Belgique
Chikhaoui
Tahar
DGCD PRO
At DGCD / pro-critique-enseignant
Tunisie
Chouinard
Denis
Forum/Expert
Forum / Expert
Québec
Christiaens
Xavier
Rencontre
Atelier des auteurs/Forum
Belgique
Cissé
Abdoul Aziz
GSARA
La Brèche (réal)
Sénégal
Cissé
Alassane
Presse
JOCAR
Sénégal
Cohen-Séat
François
Film Compet
Sous les bombes (prod)
France
Colle
Pierre
Rencontre
Promimage
Belgique
Suku
Collet
Valentin
JJ
Jury Junior
Belgique
Collette
Jean-Julien
Film CM Nat
E Finita la commedia (réal)
Belgique
Collette
Jean-Julien
Film CM Nat
E Finita la commedia (réal)
Belgique
Colot
Muriel
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Convents
Guido
Africalia
Fest Film Africain Leuven
Belgique
Cornet
Basile
JJ
Jury Junior
Belgique
Cornil
Christelle
Film CM Nat
Dernier Voyage (com)
Belgique
Cratzborn
Véro
Film CM Nat
En pays éloigné (réal)
Belgique
Creac'h
Erwann
Croteau
Sébastien
Daigle
Philippe
Forum/Participant Forum / Prod ("Noces éphémères")
France
Capitaine Zorgo ou l'opprobe de la négativité
Portraits croisés
(réal)
Québec
Capitaine Zorgo ou l'opprobe de la négativité
Portraits croisés
(réal)
Québec
D'alcantara
Vanja
Film CM Nat
Granitsa (réal)
Belgique
D'alcantara
Vanja
Film CM Nat
Granitsa (réal)
Belgique
59
Daleiden
Guy
ULPA
FILM FUND
Luxembourg
Damiens
François
Film HC Ouv
Cowboy (com)
Belgique
Danner
Peter
Film Compet
Où est la main?
Belgique
Dantec
Alexis
Investisseur
Investisseur
Belgique
Darthos
Laurence
Forum/Participant Forum / Prod ("marie et l'épouvantail")
France
D'artois
Patrick
Rencontre
Cluster Twist/cinéma numérique
Belgique
De Bethune
Kathleen
Rencontre
Forum
Belgique
De Borman
Nicolas
Rencontre
Atelier des auteurs/Forum
Belgique
De Clercq
Jan
Colloque
Lumière Distribution
Belgique
De Coster
Thierry
Rencontre
Atelier des auteurs/Forum
Belgique
De Groodt
Stéphane
Film HC
Formidable (com)
Belgique
De Groodt
Stéphane
Film HC
Formidable (com)
Belgique
Film HC
Formidable
Belgique
De Heusch
Luc
Film HC
Une pensée sauvage, Luc de heusch (doc)
Belgique
De La Patellière
Isabelle
Film HC Ouv
Cowboy (agent)
France
De Montenach
Parissa
Forum/Participant Forum / Prod ("Les sacrifiés")
Suisse
De Pierpont
Philippe
GSARA
GSARA
Belgique
De Poucques
Serge
Rencontre
Promimage
Belgique
De Sadeleer
Olivier
Rencontre
De Villers
Karine
Film HC
Atelier Victor 3D
Belgique
Une pensée sauvage, Luc de heusch (réal
doc)
Belgique
Deaulnes
Jean-Louis
Film HC
Pièces d'identités (com)
Congo
Debanne
Nicole
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Decabooter
Julie
Presse
Filmmagie
Belgique
Decharneux
Joël
Réunion Burkina
CGRI
Belgique
Declercq
Bernard
Film HC
Control X (réal)
Belgique
Decock
Déborah
CFWB
Stand CFWB
Belgique
Decoster
Thierry
Film HC
Control X (com)
Belgique
Degimbe
Nathalie
Réunion Burkina
IAD
Belgique
De Groodt
Deguée
Anne-Sophie
JJ
Jury Junior
Belgique
Delisle
Louis
JEM
Jury Emile Cantillon
Québec
Delloye
Sébatien
Film HC
Comme à Ostende (prod)
Belgique
Delloye
Sébatien
Film HC
Comme à Ostende (prod)
Belgique
Delmoitie
Véronique
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Delville
John
INST
Comité directeur
Belgique
Demuynck
Arnaud
Film CM Nat
L'évasion (réal)
Belgique
Demuynck
Arnaud
Film CM Nat
L'évasion (réal)
Belgique
Denis
Laurent
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Denis
Michel
Rencontre
Cluster Twist/Atelier Victor 3D
Belgique
Desiron
Jean-Pierre
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Deville
Philippe
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Dherte
Pierre
Film HC
Sur le mont Josaphat (com)
Belgique
Di Meo
Sylvie
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Dias
Manuel
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Diaz Perez
Alfredo
Rencontre
Cluster Twist/cinéma numérique
Belgique
Diop
Baba
Presse
Sud Quotidien
Sénégal
Dodémont
Monique
Presse
RTBF
Belgique
Dohogne
Sébastien
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Donck
Matthieu
Film CM HC
Missing (réal)
Belgique
60
Donck
Matthieu
Film CM HC
Missing (réal)
Belgique
Dontaine
Etienne
Rencontre
Cluster Twist/Atelier des auteurs
Belgique
Douffet
Michèle
Rencontre
Forum
Belgique
Doyen
Martine
Forum/Participant Forum / Réal ("Petits oiseaux")
Belgique
Drese
David
Rencontre
Atelier Victor 3D
Belgique
Duboin
Clément
Film HC
Enfances (vendeur)
France
Ducharme
Carole
Forum/Participant Forum / Prod-réal ("les femmes de ma vie")
Québec
Duculot
Pierre
Film CM Nat
Dernier Voyage (réal)
Belgique
Duculot
Pierre
Film CM Nat
Dernier Voyage (réal)
Belgique
Dumitrascu
Adriana
Presse
Telegraf
Roumanie
Dutillieu
Christian
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Eeckhout
Cédric
Film CM Nat
E Finita la commedia (com)
Belgique
El Bahhar
Jihane
DGCD
Atelier DGCD
Maroc
El Jouhari
Tarik
Film CM Int
Sacrifake (réal)
Maroc
Elleboudt
Gérard
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Elstner
Daniela
Film Compet
prod Les Films du Losange
France
Engelen
Aurore
Forum
Bureau de Liaison
Belgique
Erard
Robin
Rencontre
Atelier des auteurs/Forum
Falco
Christine
Forum/Participant Forum / Prod ("La vérité")
Québec
Farré
Didier
Fest
Festival de l'Ottaouais
Québec
Fauvel
Isabelle
Forum/Expert
Forum / Expert scriptdoctor
France
Fauvel
JCM
Forum / Expert
France
Faye
Isabelle
Mohamadou
Mahmoun
Presse
Le soleil
Sénégal
Fecteau
Simon Olivier
Film Compet
Bluff (réal)
Québec
Ferrante
Carlo
Film CM Nat
Dernier Voyage (com)
Belgique
Flamé
Serge
Réunion Burkina
IAD
Belgique
Florea Vizante
Marius
Film Compet
Le reste est silence (com)
Roumanie
Fontaine
Vincent
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Fortin
Yves
Film HC
La belle empoisonneuse (prod)
Québec
François
Thomas
Film HC
Control X (réal)
Belgique
François
Déborah
Film HC
L'été indien (com)
France
François
Déborah
Film HC
L'été indien (com)
France
Fraud
Simon
Film HC
Control X (com)
France
Fromont
Raymond
Film HC
Formidable (chef op)
Belgique
Gagné
Jeannine
Forum/Participant Forum / Réal ("Kronik")
Québec
Garbarski
Tania
Film HC
La face cachée (com)
Belgique
Garbarski
Tania
Film HC
La face cachée (com)
Belgique
Garbarski
Sam
Ami du festival
Ami du festival
Belgique
Gardier
Charles
JCM
JCM / Francofolies de Spa
Belgique
Garfin
Corrine
Film HC
Enfances (réal)
France
Gavillet
Pascal
Presse
Tribune de Genève
Suisse
Gennaux
Francis
Rencontre
Cluster Twist/cinéma numérique
Belgique
Gerlache
Alain
Rencontre
Forum
Belgique
Ghijzelings
Annick
GSARA
GSARA
Belgique
Gillard
Sarah
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Gillet
Pierre
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Gilroy
Peter
Cluster TWIST
PDG Kent County Council
UK
Girardot
Raphaël
Film HC
Le lait sur le feu (réal)
France
Godfroid
Carole
INST
Partenaire
Belgique
Belgique
61
Goffin
Francis
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Gomez
Michel
Colloque
CollNew Tech / Modérateur -animateur
France
Gomis
Alain
Film Compet
Andalucia (réal)
Sénégal
Gore
Bertrand
Délice Paloma / été indien (prod)
France
Gourmet
Olivier
Film HC
Président
d'Honneur
Président d'honneur
France
Grandclaudon
Philippe
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Grand'henry
Philippe
Film HC
Sur le mont Josaphat (com)
Belgique
Grégoire
Jean-Marie
Film HC Ouv
Cowboy (distrib) Belga
Belgique
Gross
Laurent
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Guelette
Dominique
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Guesmi
Samir
Film Compet
Andalucia (réal)
France
Gueye
Moussa
GSARA
Directeur Media Centre
Sénégal
Guicheteau
Nicolas
Film Compet
Où est la main?
France
Guillaume
Gérard
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Guirado
Eric
Film Compet
Le fils de l'épicier (réal)
France
Guyot
Pierre
Film HC
Radio Okapi (réal)
France
Hakkar
Amor
Film Compet
La maison jaune (réal)
Algérie
Hama
Baba
Fest
FESPACO
Burkina Faso
Hammenacker
Jan
Film HC
Comme à Ostende (com)
Belgique
Hammenacker
Jan
Film HC
Comme à Ostende (com)
Belgique
Hänsel
Marion
Forum/Expert
Forum / Expert réal prod
Belgique
Heck
Pascal
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Hecquet
Pascale
Film CM Nat
Une girafe sous la pluie (réal)
Belgique
Hecquet
Pascale
Film CM Nat
Une girafe sous la pluie (réal)
Belgique
Heiderscheidt
Ingrid
Film HC
Formidable (com)
Belgique
Héliot
Louis
INST
Centre Wallonie Bruxelles
France
Hermand
Jean-Guy
Réunion Burkina
CGRI
Belgique
Hermans
Christophe
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Hermans
Christophe
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Hermans
Christophe
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Hermans
Christophe
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Hermans
Rudy
Rencontre
Belgique
Cluster Twist
Houbotte
Nahomy
JJ
Jury Junior
Belgique
Houchi
Tahar
Presse
Agence Monde-Infos
Suisse
Houssein
Souad
INST
OIF
France
Huge
Stéphanie
Rencontre
Cluster Twist/Victor 3D
Belgique
Hussain
Mehdi
Portraits croisés
Nous, filles d'Abel (réal)
Belgique
Hüssy
Jörg
JCM
JCM / prog fest CM Winterthur
Suisse
Huysmans
Guido
Africalia
Fest Film Africain Leuven
Belgique
Ianni
Lisa
JJ
Jury Junior
Belgique
Ilboudo
Cyprien
Portraits croisés
ISIS
Burkina Faso
Ilunga Kabanga
David
Presse
Point d'Impact
Congo
Jabon
Luc
AA
Atelier des Auteurs
Belgique
Jacinto
Miguel
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Jacobelli
Laurent
INST
TV5
France
Jacobs
Michèle
INST
TV5
France
Janfils
Mathilde
JJ
Jury Junior
Belgique
Janne
Dominique
Film HC Ouv
Cowboy (prod) K2
Belgique
Jeurissen
Elke
Colloque
FIFF Belgian Antipiracy Fundation
Belgique
62
Campus
Joiris
Michel
Rencontre
Cinéma numérique
Suisse
Joreige
Khalil
JO
JO / Réal
Liban
Jutras
Richard
Film HC
La belle empoisonneuse (réal)
Québec
Juwé
Nathan
JJ
Jury Junior
Belgique
Kabeya
Guy
Film CM HC
Cailloux (réal)
Congo
Kabeya
Guy
Film CM HC
Cailloux (réal)
Congo
Kabongo
Dieudonné
Film HC
Juju Factory (com)
Congo
Kabore
Mariam
Fest
FESPACO
Burkina Faso
Kabore
Yves Roger
Presse
Citoyen
Burkina Faso
Kaputo
Toussaint
Invité ville
Invité ville
Belgique
Karambiri
Michèle Diane
JEM
Jury Emile Cantillon
Burkina Faso
Karemera
Carole
JO
JO / Comédienne
Rwanda
Karmann
Sam
Film HC
La vérité ou presque (réal)
France
Kauffmann
Philippe
Film Compet
Où est la main? (prod)
Belgique
Keiser
Pascal
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Khalife
Antoine
INST
UNIFRANCE
France
Kiangebéni
Adamo
Film CM HC
Kinshasa, ville de mon enfance (réal)
Congo
Kibushi
Jean-Michel
Rencontre
Cluster Twist/Victor 3D
Congo
Kieffer
Paul
Film HC
Nuits d'Arabie (réal)
Luxembourg
Kiema
Parfaite
Portraits croisés
Où sont-ils? (réal) + Mosaïques (réal)
Burkina Faso
Kifoyi Bieta
Olivier
JEM
Jury Emile Cantillon
Congo
Kinet
Geneviève
Rencontre
Cluster Twist
Kofi
Michel
Presse
Fraternité matin
Belgique
Côte
d'Ivoire
Kouemo Bakassa
Bernard
DGCD
Atelier DGCD
Cameroun
Kremer
Marie
Film Compet
Les toits de Paris (com)
Belgique
Kumbela
Joseph
Forum/Participant Forum / Prod-réal ("Les sacrifiés")
Congo
Kwene
Gervais
Forum/Participant Forum / Prod-réal ("Nous pas bouger")
Burkina Faso
Lachat
Jacob
JEM
Suisse
Ladjimi
Farès
Forum/Participant Forum / Prod ("Le fil")
Tunisie
Lafleur
Stéphane
Film Compet
Continental, un film sans fusil (réal)
Québec
Lafond
Armand
Ach / Relais
Lafontaine
Nathalie
Rencontre
Remstar distribution
Québec
Cinéma num/Atelier des auteurs/Forum/Victor
3D
Belgique
Lagnaux
Rudy
INST
DGCD
Belgique
Lahure
Céline
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Lalonde
Richard
Forum/Expert
Forum / Expert prod
Québec
Lamensch
Philippe
Rencontre
Lanners
Bouli
Film HC Ouv
Lanners
Bouli
Film HC Ouv
Cluster Twist
Belgique
Cowboy / Où est la main? / J'ai tjrs voulu
(com)
Belgique
Cowboy / Où est la main? / J'ai tjrs voulu
(com)
Belgique
Laplaine
Zéka
Film Compet
Kinshasa Palace (réal)
Congo
Larivière
Serge
Film HC
Formidable / j'ai tjrs rêvé (com)
Belgique
Larivière
Serge
Film HC
Formidable / j'ai tjrs rêvé (com)
Belgique
Larivière
Serge
Film HC
Formidable / j'ai tjrs rêvé (com)
Belgique
Laroche
Fabrice
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Laub
Ulrike
Film HC
Faro, la reine des eaux (monteuse)
Belgique
Laurent
Jacques
Rencontre
Atelier des auteurs/Forum
Belgique
Lavoie
Simon
Film CM Int
A L'ombre (réal)
Québec
Jury Emile Cantillon
63
Lavoie
Marc-André
Film Compet
Lawson
Philippe
Bluff (réal)
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Lazar
Ioan
Presse
Cronica Romana
Roumanie
Le Chêne
Gérard
Fest
Festival Vues d'Afrique
Québec
Le Malle
Geneviève
Film HC Ouv
Scope invest
Belgique
Le Mestique
Maryse
Film Compet
Elle s'appelle Sabine (agent)
France
Leclercq
Carin
Forum
Bureau de Liaison
Belgique
Leclercq
Thierry
Rencontre
Forum/Cinéma numérique
Belgique
Leclère
Kadija
Film CM Nat
Sarah (réal)
Belgique
Leclère
Kadija
Film CM Nat
Sarah (réal)
Belgique
Leclère
Kadija
Film CM Nat
Sarah (réal)
Belgique
Lecuyer
Vincent
Film CM Int et Nat Le Crabe (com)
Belgique
Lecuyer
Vincent
Film CM Int et Nat Le Crabe (com)
Belgique
Legros
Denis
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Lehéricey
Delphine
Film HC
Comme à Ostende (réal)
Belgique
Lehéricey
Delphine
Film HC
Comme à Ostende (réal)
Belgique
Lejeune
Arthur
JJ
Jury Junior
Belgique
Lemaitre
Valérie
Rencontre
Atelier des auteurs/Forum
Belgique
Lenoble
Myriam
CFWB
Stand CFWB
Belgique
Lenouvel
Thierry
Forum/Participant Forum / ? ("La grande Pâture")
France
Lentz
Françoise
ULPA
Luxembourg
Leonard
Laurent
Rencontre
Forum
Belgique
Letaief
Ibrahim
DGCD PRO
At DGCD / pro-cinéaste-prod
Tunisie
Levie
Joëlle
INST
SODEC
Québec
Lewaerts
Olivier
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Leysen
Johan
Film HC
L'été indien (com)
Belgique
Licht
Monique
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
FILM FUND
Québec
Loncke
Thérèse
INST
DGCD
Belgique
Lopez
Sergi
Film HC
La maison (com)
Espagne
Lorent
Isabelle
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Louchez
Yves
Fest
Territoire et cinéma
France
Lubansu
Lungamba
Masampu
Raphaëlle
Film HC
Formidable (com)
Belgique
Willem
Presse
Radio Okapi
Congo
Lunzamba
Rosette
Presse
Agence Congolaise de Presse
Congo
Macq
Benoît
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Magneron
Loïc
Pitch / Film
Wide management / S. Bonnaire
France
Magny
Hélène
Film HC
Ondes de choc (réal doc)
Québec
Mahieu
Philip
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Malandrin
Guillaume
Film Compet
Où est la main? (réal)
Belgique
Malandrin
Stéphane
Film Compet
Où est la main? (réal)
Belgique
Malburny
Philippe
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Maraite
Louis
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Marcelli
Pierre
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Marchant
Didier
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Marcos
Norma
Film CM HC
En attendant Ben Gourion
Palestine
Marcourt
Jean-Claude
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Marechal
Emilie
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Mariage
Benoît
Film HC Ouv
Cowboy (réal)
Belgique
64
Marin
Vladimir
Ach / Relais
Glob Com Media
Roumanie
Marineau
Marques
Jean-Claude
INST
Forum / Téléfilm CanAtelier des auteurs
Québec
Daniel
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Marre
Elizabeth
Film CM Int
Manon sur le bitume (réal)
France
Massaux
François
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Matriche
Laurence
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Menoyot
Ian
Film CM Nat
Idioma (réal)
Belgique
Menoyot
Ian
Film CM Nat
Idioma (réal)
Belgique
Merveille
Vincent
Rencontre
Forum
Belgique
Meyns
Els
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Michel
Benoît
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Michelet
Christelle
Film HC
Formidable (agent St. De Groot)
France
Mignault
Pierre
Film HC
Miles
Geoff
Cluster TWIST
Ondes de choc (réal doc)
Québec
PDG Maidstone Studios et Maidstone M%edia
Tree
UK
Miller
Claude
Film HC
Un secret (réal)
France
Missonnier
Marc
Film HC
J'ai tjrs rêvé être un gangster (prod)
France
Moisson
Serge
Presse
Radio Suisse Romande
Suisse
Moknèche
Nadir
Film Compet
Délice Paloma (réal)
Algérie
Molasso-N-Misha
Jules
Presse
Radio Télévision Nationale Congolaise
Congo
Morillon
Jean-Pierre
DGCD PRO
At DGCD / pro-dir littéraire-enseignant
France
Morillon
Jean-Pierre
DGCD PRO
At DGCD / pro-dir littéraire-enseignant
France
Mouglalis
Anna
Film HC
J'ai tjrs rêvé être un gangster (com)
France
Mouglalis
maman
Film HC
J'ai tjrs rêvé être un gangster
France
Moune
Patricia
Fest
Ecran noir
Cameroun
Mputu
Edouardin
Presse
La République
Congo
Mundell
Ian
Rencontre
Cinéma numérique
UK
Muth
Natasha
Film HC Ouv
Cowboy (distrib) Belga
Belgique
N'diaye
Katy Lena
Film HC
En attendant les hommes (réal doc)
Congo
N'diaye
Katy Lena
Film HC
En attendant les hommes (réal doc)
Congo
Ndomba
Romain
Film CM HC
Papy (com)
Belgique
Ndour
Oumy
GSARA
Patchwork (réal)
Sénégal
Negre
Laurent
Rencontre
Forum
Suisse
Neuquin
Sébastien
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Ngangura
Mweze
Film HC
Pièces d'identités (réal)
Congo
Noëls
Delphine
Film CM Nat
Ni oui ni nom (réal)
Belgique
Noëls
Delphine
Film CM Nat
Ni oui ni nom (réal)
Belgique
Nouvelle
Virginie
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Novel
Céline
Film CM Int et Nat Boulevard l'océan (réal)
France
Novel
Céline
Film CM Int et Nat Boulevard l'océan (réal)
France
Nyundu
Eric
Yambi
TLB / Médiateur
Congo
Nzuzi Salambiaku
Georges
Presse
La Vapeur / Africiné
Congo
Olier
Dominique
Fest
Oliver
Tanya
Cluster TWIST
Festival Vues d'Afrique
Québec
Dir développement stratégique (Kent Film
Office)
UK
Olivier
Antony
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Ouazani
Sabrina
Film HC
Nuits d'arabie (com)
France
Pacco
Véronique
Rencontre
Forum
Belgique
Paindaveine
Geneviève
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Parenteau
Jean-René
Film Compet
Bluff (prod)
Québec
65
Parlevliet
Dicky
JO
JO / Dir de prog Rotterdam
Pays-Bas
Parmentier
Corantin
Portraits croisés
Down that road (réal)
Belgique
Pastecchia
Sonia
Film CM HC
Campo santo (réal)
Belgique
Payen
Ariane
Rencontre
Promimage
Luxembourg
Pechmeja
Aurélian
Portraits croisés
Un homme, une Afrique (réal)
Belgique
Perelsztejn
Willy
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Phlypo
Hanne
Portraits croisés
Do you believe in angels (réal)
Belgique
Pierreux
Jacqueline
INST
Comité directeur
Belgique
Piessevaux
Edouard
Film Compet
Où est la main? (prod)
Belgique
Piétri
Suzel
Fest
Orbis Media
France
Pirnay
Olpy
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Plasch
Serge
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Poelvoorde
Benoît
Film HC Ouv
Cowboy (com)
Belgique
Poirier
Manuel
JO Président
JO / Réal
France
Polet
Bernard
Rencontre
Forum
Belgique
Popovitch
Mirko
Africalia
Africalia
Belgique
Poujaud
Olivier
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Poylo
Milena
Film Compet
Le fils de l'épicier (prod)
France
Pugh
Dafydd
Cluster TWIST
Chargé de Mission Kent Brussel Office
UK
Quinet
Patrick
Film HC
Formidable (prod) / MZV (prod)
Belgique
Rabinovici
Jean
Ach / Relais
Journaliste
France
Ramdane
Saâd
INST
CNC
France
Renard
Axelle
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Renard
Laurent
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Renders
Pierre-Paul
Film HC
Comme tout le monde
Belgique
Renders
Pierre-Paul
Forum/Expert
Forum / Expert réal
Belgique
Rénier
Jérémie
Ami du festival
Ouverture
Belgique
Rensonnet
Benoît
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Rey
Olivier
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Reynaert
Philippe
Wallimage
Présentateur
Belgique
Richard
Guillaume
JEM
Jury Emile Cantillon
Belgique
Riediger
Katharina
Pitch
MEDIA
Belgique
Riga
Jean-Claude
Film CM HC
Paul Meyer et la mémoire aux alouettes (réal)
Belgique
Rigotti
Stéphane
Rencontre
Cluster Twist/Forum
Belgique
Ringer
Yves
Rencontre
Forum
Belgique
Rion
Pierre
Rencontre
Cluster Twist/Victor 3D
Belgique
Roberts
Roger
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Robichaud
Isabelle
Ach / Relais
Remstar distribution
Québec
Rocca
Alain
Pitch
Lazennec production
France
Rolle
Jean-Louis
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Roquand
Jacques
Film CM HC
En attendant Ben Gourion (prod)
France
Rosier
Benoît
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Roubin
Jean-Yves
Forum/Participant Forum / Prod ("Petits oiseaux")
Belgique
Rouschop
Joseph
Réunion Burkina
Tarantula
Belgique
Rousselet
Camille
Pitch / Film
Wide management / S. Bonnaire
France
Rozin
Jean-Jacques
Film CM Int et Nat Le Crabe (com)
Belgique
Rozin
Jean-Jacques
Film CM Int et Nat Le Crabe (com)
Belgique
Rurashite
Dorine
Africalia
Africalia
Belgique
Rutten
Renaud
Film HC
Control X (com)
Belgique
66
Ryelandt
Dimitri
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Saba
Michel
Portraits croisés
ISIS
Burkina Faso
Sacre
Nicolas
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Saïd
Adel
DGCD
Atelier DGCD
Algérie
Salamone
Erico
Film HC
Control X (com)
Belgique
Saleem
Hiner
Film Compet
Les toits de Paris (réal)
France
Salvador
Thomas
JCM
JCM / réal
France
Sartor
Freddy
Presse
Filmmagie
Belgique
Concert
Ouverture
Belgique
Sawadogo
Anselme
INST
Centre Wallonie Bruxelles Ouagadougou
Burkina Faso
Scailquin
Stéphanie
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Scarpa
Robert
Rencontre
Atelier des auteurs/Twist
Belgique
Schaus
Marc
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Schepens
Ann
Film HC
La vérité ou presque (distrib)
Belgique
Schockweiler
Karin
ULPA
Media desk Luxembourg
Luxembourg
Schrameck
Juliette
Ach
24 mesures MK2
France
Scott Thomas
Kristin
CDC
Coup de Cœur / Comédienne
UK
Serkanian
Reza
Forum/Participant Forum / Réal ("Noces éphémères")
Iran
Seron
Xavier
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Seron
Xavier
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Seron
Xavier
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Seron
Xavier
Film CM Int et Nat Le Crabe (réal)
Belgique
Siatidis
Georges
Film HC
Sur le mont Josaphat (com)
Belgique
Siatidis
Georges
Film HC
Formidable (com)
Belgique
Sicotte
Gilbert
Film Compet
Continental, un film sans fusil (com)
Québec
Sié
Adams
GSARA
Thiam B B (réal)
Sénégal
Simon
Nico
Colloque
Utopolis-ciné Utopia
Luxembourg
Simon
Laurent
Rencontre
Cluster Twist/Promimage
Belgique
Sitaru
Adrian
Film CM Int
Vagues (réal)
Roumanie
Slim
Ala Eddine
DGCD
Atelier DGCD
Tunisie
Forum
Saule
Somda
Théodore
Rencontre
Sorin
Dan
Prod roumain
Congo
Sou
Serge
Presse
Soudani
Tiziana
Forum/Expert
Soudani
Mohammed
Rencontre
Forum
Suisse
Souissi Merzouk
Zineb Mounia
Presse
El Watan
Algérie
Souvannavong
Kéoprasith
Presse
RFI
France
Standaert
Dominique
Film HC
Formidable (réal)
Belgique
Standaert
Dominique
Film HC
Formidable (réal)
Belgique
Stassens
François
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Stephane
Robert
Rencontre
Cluster Twist/Victor 3D
Belgique
Straus
Anne-Marie
Rencontre
Cluster Twist/Promimage
Belgique
Tadros
Jean-Pierre
Presse
CTVM.info
Québec
Tapsoba
Roch
Portraits croisés
ISIS
Burkina Faso
Tassin
Stéphane
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Tavier
Vincent
Film Compet
Où est la main? (prod)
Belgique
Tefnin
Jean-François
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Testa
Fabrice
Colloque
XDC
Belgique
Thiltges
Paul
ULPA
Forum
Luxembourg
Roumanie
Burkina Faso
Forum / Expert prod
Suisse
67
Tiendrebeogo
Toussaint
Forum/Participant Forum / Prod ("Avenir")
Burkina Faso
Tilman
Jean-Pierre
GSARA
GSARA
Belgique
Tollet
Olivier
Film CM Nat
E Finita la commedia (réal)
Belgique
Tollet
Olivier
Film CM Nat
E Finita la commedia (réal)
Belgique
Tollet
Olivier
Film CM Nat
E Finita la commedia (réal)
Belgique
Tran
Roch
Réunion Burkina
IAD
Belgique
Traore
Nissi Joanny
Fest
FESPACO
Burkina Faso
Traore
Fily
Film HC
Faro, la reine des eaux (com)
Mali
Trari
Aziz
Presse
Al Mujtamaa
Maroc
Trifin
Guy
CFWB
Stand CFWB
Belgique
Trograncic
Cathy
Presse
Radio Suisse Romande Couleur 3
Suisse
Truc
Isabelle
Film CM HC
Campo santo (prod)
Belgique
Tunda Wa Munga
Djo
Film CM HC
Papy (réal)
Congo
Ume
Marc
Rencontre
Cluster Twist/Promimage
Belgique
Van Besien
Zouzou
Film HC
La face cachée (distirb)
Belgique
Van Besien
Zouzou
Film HC
La face cachée (distirb)
Belgique
Van Elewyck
Martine
CFWB
Stand CFWB
Belgique
Van Gils
Boris
Film CM HC
Papy (prod)
Belgique
Van Hoogenbemt
Miel
AA
Man zkt vrouw (réal)
Belgique
Van Hoogenbemt
Miel
Film HC
Man zkt vrouw (réal)
Belgique
Van Leeuw
Van
Nieuwenhuyse
Philippe
Forum/Participant Forum / Réal ("Avenir")
Belgique
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Van Rijckeghem
Jean-Claude
Film HC
Man zkt vrouw (prod)
Belgique
Vanasse
Karine
JO
JO / Comédienne
Québec
Vanden Bemden
Guy
Rencontre
Victor 3D
Belgique
Vandenbosh
Patrick
Film HC Ouv
Vandersanden
Thierry
Rencontre
Cowboy (distrib) Belga
Belgique
Cinéma numérique/Cluster Twist/Atelier des
auteurs
Belgique
Vanderstraaten
Ségolène
Film HC
Comme à Ostende (com)
Belgique
Vanderstraaten
Ségolène
Film HC
Comme à Ostende (com)
Belgique
Vandeweerd
Pierre-Yves
GSARA
GSARA
Belgique
Vanlombeecke
Barbara
Film HC
Un secret (att presse)
Belgique
Vanweddingen
Anne
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Veervoort
Jean-Marc
AA
Sur le mont Josaphat (réal)
Belgique
Verbert
Christian
INST
SODEC Commissaire européen
France
Vergote
Carolien
Film HC
La vérité ou presque (distrib)
Belgique
Verhasselt
Jean-Marie
Film HC
La face cachée (distirb)
Belgique
Verhasselt
Jean-Marie
Film HC
La face cachée (distirb)
Belgique
Verhofstede
Marc
Colloque
Kinépolis
Belgique
Vervoort
Jean-Marc
Film HC
Sur le mont Josaphat (réal)
Belgique
Verwest
Rodolphe
Rencontre
Cinéma numérique/Twist/Victor 3D
Belgique
Vignon
Florence
Film Compet
Le fils de l'épicier (scénario)
France
Votquenne
Philippe
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Wald
Micha
JO
JO / Réal
Belgique
Wallet
Karen
Film CM Int
Vagues (com)
France
Walter
Danielle
Rencontre
Cluster Twist
Belgique
Waringo
Claude
ULPA
Samsa Film
Luxembourg
Wattecamps
Paul
Rencontre
Cinéma numérique/Cluster Twist/Victor 3D
Belgique
Weissgerber
Bertrand
Film CM HC
Souviens-toi de m'aimer
Québec
Bruno
68
Werner
Jules
Film HC
Nuits d'arabie (com)
Luxembourg
Wery
Edouard
Rencontre
Atelier des auteurs
Belgique
Weschler
Dan
Rencontre
Cinéma numérique
Belgique
Winter
Grace
INST
CA Festival
Belgique
Ythier
Olivier
Film HC
Sur le mont Josaphat (com)
Belgique
Z Somba
Théodore
Portraits croisés
Mosaïques (réal)
Burkina Faso
Zaccaï
Jonathan
JCM Président
JCM Président
Belgique
Zandu
Guy Bomanaya
Film HC
La mémoire du Congo en péril (réal)
Congo
Zghayou
Khalil
JEM
Jury Emile Cantillon
Maroc
69
9. Compte-rendu de l’Atelier DGCD
Par Jean-Pierre Morillon.
L’existence de l’atelier DGCD donne une dimension d’avenir au festival : ainsi, en
même temps que des films du Monde entier sont salués, on peut imaginer, voire
rêver, à des plaisirs futurs à Namur.
1- Le contexte de l’atelier
L’atelier s’est adressé à de jeunes auteurs-réalisateurs (moins de 30 ans) désireux
d’être accompagnés dans la réécriture de leur scénario de court métrage de fiction.
Il s’est déroulé pendant 8 journées pleines, lors du 22ème Festival International du Film
Francophone de Namur, du 28 septembre au 5 octobre 2007.
Il vise à favoriser la création d’œuvres cinématographiques locales dans les pays du
Maghreb
et
de
l’Afrique
subsaharienne
à
travers
une
proposition
d’accompagnement scénaristique. Cinq projets ont été sélectionnés. Ils ont pour
vocation d’être produits et réalisés dans les 12 mois qui suivent l’atelier.
2- les objectifs de l’atelier DGCD pour les 5 participants
L’Atelier « De l’écrit à l’écran » du 22ème FIFF a permis à 5 participants :
•
•
•
•
de faire évaluer son scénario de court métrage de fiction par 2 intervenants
scénario
de créer un espace de discussion et d’analyse (séances de travail avec les
intervenants, échanges avec les autres participants, rencontres avec des
professionnels et visionnage de films présentés dans la programmation
officielle du festival).
de faire évoluer son projet via une réécriture du scénario et franchir ainsi,
grâce à cet Atelier, une étape décisive dans le processus de production de
son projet.
d’auditer la faisabilité de son projet de court-métrage et d’envisager sa
production avec deux producteurs professionnels dans le tissu audiovisuel
local.
L’objectif de fin d’atelier est d’aboutir à une version dialoguée définitive et de
mettre en place les rails d’une production à venir.
3- l’évolution par rapport aux deux précédentes années
Les deux précédentes éditions de l’atelier DGCD s’adressaient à des auteurs
porteurs de films de long métrage.
La formule a vite rencontré ses limites (sélection difficile à mettre en place, objectif
trop élevé face au manque de temps, difficulté d’un suivi en terme d’écriture,
aucun suivi quant à la production). C’est ainsi que nous avons évolué cette année
vers un atelier dévoué aux projets de courts métrages, atelier comprenant un
aspect écriture et un aspect production.
70
L’atelier DGCD a, à mon sens, trouvé sa formule.
Il est devenu une réponse juste et adaptée au besoin et à la demande d’auteurs
issus du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne francophone.
Le nombre très élevé de candidatures (une cinquantaine pour 5 élus), ainsi que le
« buzz » autour de l’atelier en est la conformation.
L’atelier DGCD est en passe de devenir un label.
4- comment l’atelier s’organise-t-il ?
Deux intervenants encadrent l’atelier d’écriture : Tahar Chikhaoui, critique et
universitaire (Tunisie) et Jean-Pierre Morillon, directeur littéraire (France). Deux
intervenants encadrent l’atelier production : Ibrahim Letaïef, cinéaste, producteur
(Tunisie) et Aurélien Bodineaux, producteur (Belgique)
- l’atelier écriture
ll y a deux « directeurs d’écriture ». L’originalité de l’atelier, c’est la confrontation de
ces 2 approches différentes de l’écriture scénaristique et du travail sur le scénario en
général.
Même si chaque consultant travaille sur chacun des scénarios, chaque lauréat
bénéficie d’un « consultant principal » avec qui il travaille en premier chef. L’autre
vient apporter son point de vue, sa vision, comme un écho au travail de gestation
en cours. Les discours ne s’opposent pas, mais s’entrechoquent, parfois se rejoignent
et concourent au renforcement du propos de chacun des auteurs. C’est le travail
de maturation, celui il où il faut parfois savoir tout jeter pour mieux reconstruire,
écouter tout le monde, tout en n’en faisant qu’à sa tête.
La relation individuelle, entre l’auteur et l’intervenant, permet de sortir du « discours »
et des généralités et d’aborder précisément la problématique (ou les
problématiques) de chacun des auteurs face à son travail d’écriture. Le niveau
professionnel de l’auteur (et/ou sa facilité au travail d’écriture et de narration) sera
pris en compte (il est différent selon les lauréats). Cette relation privilégiée permet
avec plus de facilité de délier les difficultés et d’apporter des réponses concrètes
aux divers questionnements scénaristiques de chacun.
Le travail s’axe principalement autour d’une réflexion sur l’adéquation entre les
intentions de l’auteur et ce que l’on peut en lire dans le script. Puis, soit les intentions
sont redéfinies, soit le script est retravaillé dans le sens des intentions souhaitées. S’en
suit un travail sur la thématique du film, le genre souhaité, l’adéquation entre une
esthétique et un propos, le travail sur les personnages, les enjeux de l’intrigue (ou des
intrigues) éventuellement, sur la progression dramatique, la narration
cinématographique. Une fois le propos du texte bien défini (c’est comme un pacte),
le consultant et l’auteur vivent leur collaboration de façon libre, ouverte, le cadre
n’étant là que pour rappeler que l’écriture cinématographique ne s’improvise pas.
71
- l’atelier production
Pendant l’atelier, conjointement à l’écriture, chaque projet a aussi été appréhendé
en terme de production. Plusieurs rendez-vous ont ponctué la semaine (à chaque
entretien, les deux producteurs et le lauréat étaient présents) et ont permis
d’avancer quant à la budgétisation de chacun des projets, quant à son plan de
financement et sa faisabilité dans le tissu local.
- l’atelier « off »
L’atelier DGCD permet aussi à chacun des participants de faire évoluer son projet
en créant un espace de discussion et d’analyse. Parce qu’au-delà du travail avec
les consultants, les lauréats échangent leurs idées, se « lisent entre eux », « parlent
coproduction ». Tout cela concourt à une dynamique et une émulation générales,
énergie qui semble devoir être présente jusqu’à la réalisation et la production des
films.
Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, les participants à l’atelier sont les invités
du Festival. Ils peuvent ainsi participer aux projections, aux soirées et rencontrer de
nombreux professionnels.
5- les lauréats 2007 de l’atelier DGCD et leurs projets
•
•
•
•
•
Ala Eddine Slim (Tunisie) avec Le stade
Saïd Slim (Algérie) avec Iwourache
Auguste Bernard Kouemo Yanghu (Cameroun) avec Bakassa
Khaled L. Benaïssa (Algérie) avec Et ils se sont tus !
Jihane El Bahar (Maroc) avec 9h30
Une cinquantaine de projets furent reçus par le Festival. Cinq ont été retenus par les
4 intervenants.
Étonnamment ou pas, les cinq histoires sont le reflet d’une société africaine en
mutation et portent le regard d’une jeunesse ballottée entre le respect dû à l’histoire
de son pays et l’appétit d’un nouveau monde. Cinq histoires où la thématique de
l’identité personnelle et de son expression est centrale.
Vous trouverez les synopsis en fin de document.
Au regard de la sélection particulièrement ardue, le niveau des cinéastes a été
particulièrement élevé cette année. Leur attention et motivation ont été optimales.
Les cinq candidats, déjà reconnus dans leur pays et intégrés dans le tissu
audiovisuel, ont considéré l’atelier DGCD comme une chance supplémentaire pour
faire aboutir leur projet.
La mention « Avec le soutien de l’atelier DGCD » apparaîtra sur chacun des
génériques.
72
6- le bilan général
- Le bilan de l’atelier est largement positif en comparaison de celui de l’année
dernière. Il est mieux structuré, sa préparation est meilleure et la formule utilisée me
paraît plus concluante, comme dit précédemment.
- Le choix des interventions individuelles s’est avérée plus efficace parce qu’elle
évite la gêne psychologique que pourrait occasionner la présence simultanée de
plusieurs stagiaires. Elle a permis en outre aux intervenants de travailler de façon
continue et en profondeur avec chaque cinéaste.
- Les auteurs reconnaissent, en participant à l’atelier DGCD, avoir vécu une
expérience. La qualité du festival, la cohésion du groupe, les rencontres avec les
consultants, les affinités qui se créent, les projections, l’accueil irréprochable, bref
l’ambiance est motivante. Et laisse de bons souvenirs.
- les cinq projets sont aujourd’hui en production. Deux ont déjà bouclé leur plan de
financement local (Ala Eddine Slim - Tunisie avec Le Stade et Khaled L. Benaïssa Algérie avec Et ils se sont tus !). Les castings de comédiens et les repérages ont
commencé. Les accords de productions se mettent en place pour les cinq projets.
7 - Synopsis des 5 projets retenus
•
9H30 de Jihane El Bahar (Maroc)
Hamid se réveille et se prépare pour sortir. Cependant, il ne va pas vaquer à ses
habituelles occupations aujourd’hui, mais c’est se faire exploser à l’intérieur d’un
ministère. Parce que c’est sa mission.
Durant son trajet de la maison au ministère, il fera plusieurs rencontres. La dernière, à
l’entrée du ministère, sera la plus curieusement étrange. C’est son oncle Hafid qu’il
croise sur son chemin.
Hamid renoncera-t-il ?
•
Le Stade d’Ala Eddine Slim (Tunisie)
Ali, un supporter d’une quarantaine d’années, revient à la ville après la défaite de
son équipe de football. Il rencontre un vieux chien sur le chemin du retour. Les deux
passeront une nuit très singulière dans la ville de Tunis…
•
Iwourache de Saïd Slim (Algérie)
Nous sommes en Kabylie, dans un village perché dans les montagnes. Deux jeunes
frères Idir et Akli profitent de l’absence des hommes de la maison en ce jour de
marché pour faire enrager les femmes de la famille. Ils s’enfuiront pour échapper au
courroux matriarcal et rencontreront sur leur chemin Quidouche, le fou qui creuse
des trous. Cette rencontre changera le cours de leur vie…
73
•
Bakassa d’Auguste Bernard Kouemo Yanghu (Cameroun)
Nous sommes à Bakassa, dans l’ouest Cameroun. Une voix, celle d’un
commentateur (de style commentaire du tour de France des années 50 ) nous fait
vivre un événement unique dans son genre : un mariage polyandrique (une femme
avec plusieurs époux) dans une contrée où la polygamie est de rigueur. Comment
en est-on arrivé là et surtout, comment le premier mari supportera-t-il l’inversement
des rôles ?
•
Et ils se sont tus ! de Khaled L. Benaïssa (Algérie)
Après une longue nuit de travail, Smaïn ne pense qu’à une seule chose : son lit. Pour
un sommeil profond et reposant. Enfin…
Mais si par malheur, il se trouve que le fameux lit se trouve dans une chambre sur rue
au troisième étage d’un immeuble du centre ville, que la ville en question est
méditerranéenne, et qu’en plus son nom est Alger… alors là… les choses se
compliquent. Surtout en ce jour particulier. Car si le sommeil peut être rêve, il peut
s’avérer cauchemar...
74
Table des matières
1. Le Forum francophone de la production ...................................................................... 2
1. 1. Les fiches d’information des 11 projets retenus ....................................................... 2
1. 2. Biographies des experts 2007 ..................................................................................... 8
1. 3. La liste des participants au déjeuner de clôture................................................... 12
2. L’Atelier des Auteurs : « Le spectateur fantasmé » ..................................................... 15
2. 1. La note d’intention de Luc Jabon, scénariste - réalisateur et Président de la
SACD Belgique ................................................................................................................... 15
2. 2. La liste des participants ............................................................................................. 16
2. 3. Les actes...................................................................................................................... 18
2. 4. Article de Hélène Larose, paru dans « Le Quotidien » du 22ème FIFF, n°4, Mardi 2
octobre 2007....................................................................................................................... 25
3. Colloque : Les enjeux du cinéma numérique ............................................................ 27
3. 1. Note d'intention - Colloque : Les enjeux du cinéma numérique ........................ 27
3. 2. Les actes...................................................................................................................... 29
3. 3. La liste des participants ............................................................................................. 37
3. 4. Le programme............................................................................................................ 39
4. Conférence de presse, projection et débat PROMIMAGE ........................................ 40
4. 1. Note d'intention de Pierre Colle, expert auprès de l'AWT : .................................. 40
4. 2. Le programme............................................................................................................ 40
4. 3. Les résultats de Promimage 2007............................................................................. 40
5. Conférence de presse – présentation du Cluster TWIST............................................. 42
5. 1. La liste des participants ............................................................................................. 42
5. 2. Le dossier TWIST........................................................................................................... 45
6. Atelier Victor 3D ............................................................................................................ 47
75
6. 1. La liste des participants ............................................................................................ 47
7. Présence des journalistes par genre ........................................................................... 48
8. La liste des professionnels ............................................................................................ 58
9. Compte-rendu de l’Atelier DGCD…………………………………………………………...70
76
ASBL Festival International du Film Francophone de Namur
175, rue des Brasseurs
5000 Namur
Tel : 081/24 12 36 – Fax : 081/22 43 84
www.fiff.be
77