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ANNEXES 1 1. Le Forum francophone de la production Du vendredi 28 septembre au lundi 1er octobre 2007 – Centre de Congrès 1. 1. Les fiches d’information des 11 projets retenus • « Avenir » de Philippe VAN LEEUW (France/Belgique) Scénario et réalisation Philippe VAN LEEUW Production Toussaint TIENDREBEOGO Les Films du Mogho 151, rue de Montmartre 75002 Paris (France) Tél/Fax : +33 1 42 51 27 44/+33 1 42 64 06 92 Courriel : [email protected] Coproduction : Patrick QUINET Artémis productions 60, rue Gallait 1030 Bruxelles (Belgique) Tél/Fax : +32 2 2162 324/+32 2 2162 013 Courriel : [email protected] Synopsis Rwanda, printemps 94. Jacqueline, une jeune femme Tutsi, nourrice dans une famille belge, se retrouve seule et abandonnée quand éclate le génocide. Elle fuit les massacres, arrive trop tard pour sauver ses enfants et se réfugie dans la forêt. Elle y rencontre un autre rescapé. Informations techniques Support original souhaité : HD numérique Durée estimée : 90 minutes Langues de tournage : français/kinyarwanda/swahili Versions prévues : doublées et/ou sous-titrées-réflexion en cours Dates de tournage escomptées : été 2008 • « Les Femmes de ma vie » de Carole DUCHARME (Canada) Scénario et réalisation Carole DUCHARME Production Carole DUCHARME Witness Productions Inc 1217, 15th Avenue East V5T 2S7 Vancouver (Canada) Tél/Fax : +1 604 608 2621/+1 604 872 3472 Courriel : [email protected] 2 Synopsis « Les Femmes de ma vie » est un film sur le pouvoir d’imagination des enfants et la perte de l’innocence. En 1970 à Montréal, une fillette de sept ans qui croit être née poisson, se réfugie dans un monde imaginaire et mélodramatique afin d’échapper aux conflits familiaux. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langues de tournage : français avec un peu d’anglais Versions prévues : doublées et/ou sous-titrées - à préciser Dates de tournage escomptées : 28 juillet-5 septembre 2008 • « Le Fil » de Mehdi BEN ATTIA (Tunisie-France) Réalisation Mehdi BEN ATTIA Scénario Mehdi BEN ATTIA et Olivier LANEURIE Production Farès LADJIMI et Edouard MAURIAT Mille et une productions 44, bd Magenta 75010 Paris (France) Tél/Fax : +33 1 47 70 44 70/+33 1 40 18 42 49 Courriel : [email protected] Synopsis Bilal, Sara, Malik. Mon amant, ma mère et moi. Une grande maison, une piscine, une moto. La solitude, le désir, le souvenir du père. Un fil qu’il faudrait couper. Quand on l’aura coupé, on aura appris à vivre. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langue (s) de tournage : français/arabe Versions prévues : sous-titrée en anglais Dates de tournage escomptées : avril 2008 • « La Grande pâture » de Omar BEKHALED (Algérie-France) Scénario et réalisation Omar BEKHALED Production Thierry LENOUVEL Ciné-Sud Promotion 130, rue de Turenne 75003 Paris (France) Tél/Fax : +33 1 44 54 54 77/+33 1 44 54 05 02 Courriel : [email protected] 3 Synopsis Ce film traite de l’amour d’un jeune Algérien pour la terre et de son rêve fou de vouloir cultiver du safran. Ce sera la rencontre entre un jeune « beurguignon » et un vieux paysan bourru à qui il va redonner espoir et qui, à son tour, va lui donner sa chance. C’est une fable moderne qui parle de l’exil, l’immigration, les origines, les fractures sociales et familiales. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 110 minutes Langue (s) de tournage : français/arabe Versions prévues : anglais-arabe (doublées ou sous-titrées - à préciser) Dates de tournage escomptées : été 2008 • « Kronik » de Jeannine GAGNÉ (Québec) Réalisation Jeannine GAGNÉ Scénario Jacques MARCOTTE et Jeannine GAGNÉ Production Jeannine GAGNÉ Amazone Film 5905 Louis-Hémon Montréal H2G 2K5 (Canada) Tél/Fax : +1 514 393 3560/+1 514 393 3565 Courriel : [email protected] Synopsis Solange, mère de deux enfants, tombe amoureuse de Luc et va changer sa vie pour lui. Solange et Luc comme un mélange doux-amer, sucré-salé, de rêve et de lucidité. Un mariage de contrastes qui ne se réalise pas sans heurts. En parallèle, d’autres personnages vivent aussi des amours mouvementés. Un film pour sourire de nos maladresses et de nos espoirs fous. Informations techniques Support original souhaité : Numérique Durée estimée : 90 minutes Langue (s) de tournage : français Versions prévues : sous-titrée en anglais Dates de tournage escomptées : 8 septembre-19 octobre 2008 • « Marie et l’épouvantail » de Corinne GARFIN (France) Réalisation Corinne GARFIN Scénario Corine GARFIN et Eloïse SCOUARNEC 4 Production Laurence DARTHOS Tara Films 49, rue Jules Guesde Levallois-Perret (France) Tél/Fax : +33 1 41 40 00 93/+33 1 41 40 00 99 Courriel : [email protected] Synopsis Philippo l’épouvantail reçoit le don de se mouvoir. Il part dans le monde des humains et devient ami avec Marie, une fillette de 8 ans, élevée par de méchants tuteurs, Gaspard et Léontine Crevèche. Ensemble, ils fuient à la recherche de sa mère. Gaspard, à leurs trousses, tire trois balles dans le corps de paille de Philippo. Au cours de leurs périlleuses aventures, Philippo découvre les émotions humaines qui le transforment peu à peu en être de chair jusqu’au jour où devenu presque humain, la blessure infligée par Gaspard se réveille… Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langue (s) de tournage : français Versions prévues : sous-titrée anglais Dates de tournage escomptées : été 2008 • « Noces éphémères » de Reza SERKANIAN (Iran-France) Scénario et réalisation Reza SERKANIAN Production Reza SERKANIAN et Erwann CREAC’H Overlap Films 47, rue Myhra 75018 Paris (France) Tél : +33 1 73 75 89 64/+33 6 63 79 40 93 Courriel : [email protected] Synopsis Après la mort d’un vieux mollah, un voyage commence, vers une ville où l’on peut espérer se marier pour une durée déterminée. Dans une société qui pèse de toutes ses contraintes sur les aspirations individuelles, Kazem et Mariam partent à l’aventure de leurs désirs. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langue (s) de tournage : persan/français/anglais Versions prévues : sous-titrée en persan et en anglais Dates de tournage escomptées : mars-avril 2008 5 • « Nous pas bouger de Abdoulaye DAO (Burkina Faso) Réalisation Abdoulaye DAO Scénario Guy Désiré YAMEOGO Production Gervais KWENE Artistes Productions 03, rue Koné Bégnon Damien, 166, 1178 Ouagadougou (Burkina Faso) Tél/Fax : 00226 50 33 16 95/00226 50 33 16 96 Courriel : [email protected] Synopsis Bendogo est un quartier paisible et où règne la quiétude et la joie de vivre. Mais cette situation va virer au pire le jour où Bakim décide de vider tout le quartier afin de réaliser de gros investissements. Toute la population, organisée autour de Brigitte et d’un groupe de jeunes, se rebelle et s’y oppose farouchement en menant la résistance. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langue(s) de tournage : français Versions prévues : à préciser Dates de tournage escomptées : avril 2008 • « Petits oiseaux » de Martine DOYEN (Belgique) Scénario et réalisation Martine DOYEN Production Jean-Yves ROUBIN FraKas Productions 2, quai des tanneurs 4020 Liège (Belgique) Tél/Fax : +32 497 44 05 53 Courriel : [email protected] Synopsis Vadim, un jeune paysan roumain, quitte sa Transylvanie natale (ses troupeaux de touristes et ses Draculas en plastique) pour la France où il finira par se faire vampiriser jusqu’à la dernière goutte… Les Vampires ne sont jamais là où on les attend. Comment échapper à ce destin de série B qui semble lui coller à la peau ? Informations techniques Support original souhaité : 35 mm ou HD Cam Durée estimée : 100 minutes Langue (s) de tournage : français/roumain 6 Versions prévues : sous-titrée anglais Dates de tournage escomptées : août-septembre 2008 • « Les Sacrifiés » de Joseph KUMBELA (RDCongo – Suisse) Scénario et réalisation Joseph KUMBELA Production Parissa DE MONTENACH et Joseph KUMBELA Les Films de Là-bas 17, place du Bourg-de-Four 1204 Genève (Suisse) Tél/Fax : +41 22 312 31 01/+41 22 311 41 20 Courriel : [email protected] Synopsis Pour aider sa famille restée au pays, un réfugié africain exilé en Suisse sacrifie sa propre existence. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langue (s) de tournage : français Versions prévues : anglais (sous-titrée ou doublée à préciser) Dates de tournage escomptées : printemps 2008 • « La Vérité » de Marc BISAILLON (Québec) Scénario et réalisation Marc BISAILLON Production Christine FALCO Films Camera Oscura Inc. 5864 rue Albert-Malouin H1M1J1 Montréal (Canada) Tél/Fax : +1 514 255 5630/+1 514 255 1137 Courriel : [email protected] Synopsis Deux adolescents cachent un terrible secret : ils ont tué sans préméditation un vieil homme devant sa maison. Yves, qui rêve de devenir pompier, décide de continuer sa vie comme si rien ne s’était passé ; Gabriel, rongé par la culpabilité, confesse leur crime à sa mère policière qui, à son tour, devra choisir entre protéger son fils ou dire la vérité. Informations techniques Support original souhaité : 35 mm Durée estimée : 90 minutes Langue (s) de tournage : français Versions prévues : sous-titrée en anglais Dates de tournage escomptées : octobre 2008-mai 2009 7 1. 2. Biographies des experts 2007 • Bassek Ba Kobhio Producteur - Les Films Terre Africaine (Cameroun) Né au Cameroun, Bassek Ba Kobhio est écrivain, producteur et réalisateur de nombreux films de fiction et de documentaires. Sa filmographie comprend le long métrage Sango Malo, sélectionné à Un certain regard à Cannes en 1991 et adapté de son propre roman, et Le Grand Blanc de Lambarané, acclamé par les critiques. Il a également produit et réalisé avec Didier Florent Ouenangaré en 2003 Le Silence de la forêt, qui fut considéré comme un événement culturel majeur en Centrafrique. Bassek Ba Kobhio a également créé, en 1995, le festival « Ecrans Noirs », à Yaoundé qui, chaque année, met tout en œuvre pour promouvoir et diffuser la production africaine. Sa filmographie et sa renommée font de lui une figure incontournable de l'art africain contemporain. • Richard Lalonde Producteur-Forum Films (Québec-Canada) Après des études en littérature et en scénaristique, Richard Lalonde débute sa carrière professionnelle en 1984 comme recherchiste de lieux de tournage. Il participera ensuite, à différents titres, à la production de plus de 30 longs métrages de réalisateurs canadiens et étrangers tels que Jerry Shatzberg, Denys Arcand, Ted Kotcheff, Jacques Leduc, Robert Altman, Richard Roy, Alan Rudolf, Yves Simoneau, Richard Attenborough, Christian Duguay et plusieurs autres. Des années productives et fructueuses qui l’amèneront en tournage aux États-Unis, en France, en Angleterre, et dans plusieurs régions du Canada. Encouragé par ses succès professionnels, Richard Lalonde fonde sa propre compagnie, Forum Films, et poursuit son ambition de produire des projets de qualité. S’appuyant sur une vaste expérience en productions et coproductions internationales, Forum Films s’engage dans des projets marquants sur le plan culturel et porteurs d’une réflexion sociale. Ces films sont produits avec des collaborateurs inspirés et stimulants ainsi qu’avec un solide réseau de partenaires financiers. Au cours des quatre dernières années, Forum Films a produit quatre longs métrages et deux téléfilms : (2007) « Voleurs de Chevaux » (lm) (2006) « Ma Fille Mon Ange » (lm) (2004) « Elles étaient Cinq » (lm) (2003) “A Different Loyalty” (2005) « Last Exit » (2007) « The Terrorist Next Door » Pour en savoir d’avantage : Coproduction France/Belgique/Canada (Semaine de la Critique – Cannes 2007) Film d’ouverture lors de la 25e Édition des Rendez-vous du Cinéma Québécois - Février 2007 Film d’ouverture du Festival des Films du Monde 2004 (lm) Co production Canada/UK (film pour la télévision) (film pour la télévision) www.forumfilms.ca 8 • Marion Hänsel Réalisatrice, Produtrice-Man’s Film Production (Belgique) D'origine belge, Marion Hänsel est née à Marseille. Elle suit d'abord des cours à l'Actors studio de New York puis à l'école de cirque Fratellini, à Paris. Elle joue par la suite dans de nombreux films pour la télévision et le cinéma. En 1977, elle crée sa propre maison de production dans le but de réaliser son premier court métrage, "Equilibre". En 1982, elle signe son premier long métrage, "Le Lit". "Dust", son second long métrage reçoit le Lion d'Argent au festival de Venise en 1985. Suivent "Les Noces barbares" en 1987, "Il Maestro" en 1989, "Sur la terre comme au ciel" en 1991, "Li" en 1996, "The Quarry" en 1998, "Nuages" en 2001 (présenté lors de la Semaine de la critique à Cannes) et le dernier en date, "Si le vent soulève les sables" en 2006. • Pierre-Paul Renders Réalisateur (Belgique) Né en 1963 à Bruxelles, licencié en Philologie Classique Lettres Anciennes) et diplômé en réalisation, Pierre-Paul Renders vit à Hennuyères avec son épouse Anid et ses trois enfants. Il est l’auteur entre autres: - du court métrage « La Tendresse » (1992, un des "Sept péchés capitaux", LM collectif produit et réalisé avec 5 camarades de promotion groupés dans le structure de production AA Les Films belges), - de plusieurs documentaires pour Médecins Sans Frontières, dont Sommeil trompeur (docu sur la maladie du sommeil en Angola, coproduit par la RTBF en 97) - de « Thomas est amoureux » (LM, 2001, prod. Entre Chien & Loup) film inclassable écrit par Philippe Blasband et primé à Venise, Montréal, Angers, Gérardmer, Paris, Buenos Aires, Espoo… - de « Comme tout le monde » - le film, (LM, 2006, prod. Entre Chien & Loup), comédie sociologico-sentimentale, coécrite avec Denis Lapière, avec Khalid Maadour, Thierry Lhermitte, Chantal Lauby, Gilbert Melki… - de « Comme tout le monde » - la BD (intégrale à paraître en novembre 2007), basée sur la même idée de scénario, co-écrite toujours avec Denis Lapière, et dessinée par Rudy Spiessert. Depuis 2004, il supervise des exercices d'écriture et de réalisation pour étudiants à l'IAD et donne des stages pour acteurs face à la caméra. Depuis 1990, il est aussi chroniqueur Bandes Dessinées pour le Journal du Médecin. • Isabelle Fauvel Script Doctor-Initative Films (France) Après quelques années chez Flach Film où elle a occupé différents postes de production et coproduit cinq longs métrages dont « Leolo » de Jean-Claude Lauzon (compétition officielle, Cannes 1992) et « Bezness » (Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 1992), Isabelle Fauvel crée en 1993, Initiative Film., société de consultant, 9 spécialisée dans toutes les questions inhérentes au développement de projets audiovisuels, et en particulier cinéma. A l’origine de rencontres entre un sujet et un réalisateur, et de « mariages de talents » (scénaristes entre eux ou avec un réalisateur), Initiative Film accompagne les développements de l’idée à la préparation du film. Par ailleurs, elle a conçu et organisé des rencontres professionnelles pointues, passerelles entre différents secteurs comme le monde de l’édition littéraire et le cinéma ou celui de la musique et du cinéma. Elle est l’auteur d’ouvrages professionnels comme par exemple « Développer un projet pour le cinéma » édition Dixit 2001. Depuis 1996, Isabelle Fauvel fait également des interventions régulières dans différentes institutions : MEDEA, CEFPF, FEMIS, PROFFIL (Liban), Dixit, Arts Contacts, Conservatoire Européen de l’Ecriture Audiovisuelle, Ecole Européenne du Scénario, Université de Toulouse Montmirail, FIC (Formation International Culture)… • Tiziana Soudani Productrice-Amka Films(Suisse) Après ses études en langues et différentes expériences dans la production, Tiziana Soudani, de nationalité suisse, crée en 1988 sa société: Amka Films Productions. Elle a produit et coproduit pour le cinéma et la télévision, différents films de fiction et documentaires, principalement en Europe, mais aussi en Afrique, parmi lesquels: “Vodka Lemon” de Hiner Saleem, Grand Prix Controcorrente au Festival de Venise en 2003; “Pane e Tulipani” (Bread and Tulips) de Silvio Soldini, gagnant de 9 Prix de David di Donatello et meilleur box-office dans le monde entier en 2000, “Waalo Fendo, là où la terre gèle” de Mohammed Soudani, Prix du Cinéma Suisse pour le meilleur film de fiction en 1998, “Souko, cinématographe en carton” court métrage de Issiaka Konaté, pluriprimé. Amka Films est membre de EFA (European Film Academy) et de GARP (Groupe Auteurs Réalisateurs Producteurs). Tiziana Soudani a été membre du Jury des Festivals suivants : • Pardi di Domani, Festival International du Film de Locarno, 2000 • Prix du Cinéma Suisse (président Stefan Gubser), 2001 • Festival International du Film Francophone, Namur (président Andrej Zulawski), 2003 • Festival International du Film, Mannheim, 2004 • Festival International du Noir, Courmayeur (président Jeffrey Deaver), 2005 Ses productions récentes incluent des films tels que les documentaires « Guerre sans images » de Mohammed Soudani, « Donde esta Sara Gomez ? » de Alessandra Müller et les fictions « Promised land » de Michael Beltrami et « Quale amore » de Maurizio Sciarra. 10 • Denis Chouinard Réalisateur Denis Chouinard a le parcours de celui qui a toujours su quelles étaient ses opinions; il a scénarisé et réalisé ou coréalisé six courts métrages aux titres évocateurs tels « On parlait pas allemand », en 1985, « Les 14 définitions de la pluie » en 1993, « Le Feu » en 1995, puis, en 1998, un documentaire intitulé « Le Verbe incendié ». La liste des festivals parcourus et des prix récoltés par « Clandestins », son premier long métrage coréalisé avec Nicolas Wadimoff, est très impressionnante : Bayard d’Or et Prix du Public au Festival de Namur en 1997, Prix Don Quijote au Festival de Locarno en Suisse en 1997, Dauphin d’Argent au Festival de Troia au Portugal en 1998, Prix d’interprétation féminine au Festival de Bucarest en Roumanie en 1997, Prix spécial du Jury au Festival de Paris en 1998, Prix Sardec et Prix Fuji aux Rendez-vous du cinéma québécois en 1998, Sélection officielle dans plus de 25 festivals dont ceux de Montréal, Toronto, Chicago, St-Louis, Hof en Allemagne, Beyrouth, et en Grèce, en Suède, en Australie, en Chine et à Taïwan. « L'Ange de goudron », son deuxième long métrage, a été choisi comme film d’ouverture du Festival des Films du Monde de Montréal 2001 et y a remporté le Prix du meilleur long métrage canadien et le Prix Téléfilm Canada. Aux Prix Génie 2002 il a récolté trois nominations dont celle de la Meilleure réalisation et, aux Prix Jutra 2002, il a été huit fois en nomination notamment dans les catégories du Meilleur film et de la Meilleure réalisation. « L'Ange de goudron » a suscité beaucoup d'intérêt au Festival de Berlin 2002 où il a remporté le prestigieux Prix du jury oecuménique de la sélection Panorama. Au Québec, l'association Communication et Société lui a décerné le Prix Robert-Claude Bérubé pour le cinéma. Le film a également été présenté à Sydney et Brisbane (Australie), Mexico Ciudad (Mexique), Palm Springs (USA), Yaoundé (Cameroun), Paris (France), Karlovy Vary (République Tchèque), Helsinki (Finlande), Séville (Espagne), Rabat et Marrakech (Maroc) et Göteborg (Suède). Denis Chouinard a signé en 2002 un long métrage documentaire intitulé Voir Gilles Groulx qui a été choisi comme film d’ouverture des 20e Rendez-vous du cinéma québécois avant de prendre l’affiche au complexe Ex-centris où il fut remarqué par la critique et le public. Son troisième long métrage de fiction, « Délivrez-moi », a récemment pris le chemin des salles et continue sa tournée des festivals. Le film s’est vu récompensé par le New Vision Award 2007 au Roma Independant Film Festival, le Prix d’interprétation féminine aux festivals de Tiburon et de Halifax et la comédienne principale, Céline Bonnier, s’est vu décerné au Québec le Prix Jutra pour la meilleure interprète dans un rôle féminin plus tôt cette année. Le film a également été présenté dans les festivals de Mons, Vancouver, Yaoundé, Shangai et bientôt à la Mostra de Sao Paulo au Brésil. 11 1. 3. La liste des participants au déjeuner de clôture ADEL Said ATELIER DGCD ANITE ARACTINGI Lelly Philippe AUGIER Jeanne BA KOBHIO Bassek BARAS Thibault BASTIN Ludovic BIDEAU Nicolas Chef de la section cinéma BISAILLON Marc BODINAUX Aurélien BOTTARELLI Alain Auteur-Réalisateur Réalisateur producteur distributeur BOUGNET Jacques étudiant ISIS Réalisateur Ecrivain réalisateur producteur Directeur producteur Directeur de la Langue française FESTIVAL ECRANS NOIRS DREAMWALL RTBF OFFICE FEDERAL DE LA CULTURE SUISSE liVING FILM NEON ROUGE PRODUCTION Moa Distribution TANDEM PRODUCTIONS et de la diversité culturelle et linguistique - OIF Rencontres internationales du documentaire de Montréal BOUILLEUX Frédéric BOULAD Bernard BRUNETT Samy BRUNFAUT Jeanne BUYCK Béatrice CARANFIL Nae CHIKHAOUI CHOUINARD Tahar Denis CHRISTIAENS Xavier CISSE Alassane CLOSE Jean-Louis CREACH Erwann DALEIDEN Guy DARTHOS Laurence DE BETHUNE Kathleen DE BORMAN Nicolas DE COSTER Thierry DE MONTENACH Parissa productrice Les Films de Là-Bas DE VISSCHER DEBANNE Jeanne Nicole Rencontres pros FIFF DELVILLE John DENIS Laurent DEZWAENE DONTAINE Arnaud Etienne DOUFFET Michèle Scénariste, producteur Blue in green Productions Ministère de la Communauté française de Belgique SACD auteur-réalisateur enseignant et critique de cinéma réalisateur Cinéaste producteur OSTROV Directeur Président Baobab Communications FIFF producteur Directeur Overlap Films FIlm Fund Luxembourg productrice Administrateur délégué Producteur Comédien et producteur Tara films Simple Production EKLEKTIK PRODUCTIONS SOKAN SPRL RTBF DDD 1867 PROD. Scénariste, représentant de l'ASA COOKIES FILMS Rencontres pros FIFF Geneval-Les-Dames TANDEM PRODUCTIONS 12 DOYEN Martine DUCHARME Carole ELLEBOUDT Gérard ENGELEN Aurore ERARD Robin FALCO Christine FAUVEL Isabelle FAYE Mohamadou journaliste FECTEAU Simon Olivier GAGNE Jeannine Réalisateur Réalisatrice et productrice GARFIN Corinne GERLACHE Alain GILLET Nicole GODFROID Carole GUELETTE Dominique HÄNSEL Marion HOUSSEIN Souad HUYSMANS Guido auteur - réalisatrice réalisatrice et productrice auteur multimédia Coordinatrice générale productrice Consultant spécialiste du développement Witness Productions Inc Festival Afrique Taille XL Les Films Camera Oscura inc. INITIATIVE FILM Le Soleil AMAZONE FILM auteur - réalisatrice Secrétaire Général Directrice de programmation Directeur commercial Ecrivain Réalisatrice productrice Responsable du projet "cinéma" COMMUNAUTE DES TELEVISIONS FRANCOPHONES-CTF FIFF STUDIO L'EQUIPE MAN'S FILMS PRODUCTIONS OIF Afrika Film Festival Leuven JABON Luc JAMAR Dominique Scénariste, Réalisateur Directrice générale KARMAN Sam Réalisateur KIEFFER Paul KUMBELA Joseph Réalisateur auteur - réalisateur producteur KWENE Gervais auteur - producteur Artistes Productions LADJIMI LAFOND Farès Armand producteur distributeur Mille et une productions REMSTAR DISTRIBUTION LAFONTAINE Nathalie LALONDE Richard producteur Pôle Image Liège Forum Films LAURENT Jacques LAVOIE Marc-André LECLERCQ Thierry LECLERCQ LEMAITRE Carin Valérie LENOBLE Myriam LENOUVEL Thierry LENTZ Françoise LEONARD Laurent LETAIEF Ibrahim Président de la SACD FIFF Les Films de Là-Bas Cap Network Réalisateur MEDIA DESK - Communauté française de Belgique Déléguée générale Bureau de liaison Comédienne Ministère de la Communauté française de Belgique producteur Responsable de la procmotion Ciné-Sud Promotion FILM FUND LUXEMBOURG Merveille / Team Movies cinéaste et producteur 13 LEVIE Joëlle MAGNERON Loïc MARCHANT Didier distributeur SODEC - CINEMA ET PRODUCTION TELEVISUELLE Wide Management Victor 3D Studio MARINEAU Jean-Claude MERVEILLE Vincent Analyste principal au contenu – longs métrages Réalisateur MORILLON Jean-Pierre Directeur littéraire ATELIER DGCD NEGRE Laurent Réalisateur OLIER Dominique PACCO Véronique Bord Cadre films Festival Vue d'Afrique de Montréal CENTRE DU CINEMA ET DE L'AUDIOVISUEL PARENTEAU Jean-rené PIERREUX Jacqueline Téléfilm Canada MERVEILLE SA Producteur PIERRE FILMS + AG + CA POLET Bernard journaliste CANAL C PREVOST QUINET Jean-Baptiste Patrick FIFF Président de l'UPFF RENDERS Pierre-Paul Rencontres pros Producteur ARTEMIS réalisateur scénariste RIEDIGER Katharina PROGRAMME MEDIA RIGOTTI Stéphane Victor 3D Studio RINGER Yves ROCCA Alain ROUBIN SCARPA Jean-Yves Robert producteur SCHAUS Marc réalisateur SCHOCKWEILER Karin SERKANIAN Reza auteur - réalisateur producteur Overlap Films SOMDA SOUDANI Théodore Mohammed étudiant ISIS Réalisateur AMKA FILMS SOUDANI Tiziana productrice AMKA FILMS THILTGES Paul producteur TIENDREBEOGO Toussaint producteur PTD AFRICA CINEMAS / LES FILMS DU MOGHO TRAN Roch VAN HOOGENBEMT Miel VANDERSANDEN Thierry VANWEDDINGEN Anne VERBERT Christian WERY Edouard Compositeur WESCHLER Dan Producteur Producteur Ring Productions LAZENNEC PRODUCTION Frakas Productions SCENARISTE-ATELIER ASA TRIBU FILMS Media Desk Luxembourg Délégué à la diffusion Réalisateur Mediadiffusion – IAD CENTRE DU CINEMA ET DE L'AUDIOVISUEL SACD SODEC - BUREAU EUROPEEN/JURY COURTS METRAGES Bord Cadre films 14 2. L’Atelier des Auteurs : « Le spectateur fantasmé » Lundi 1er octobre de 9h30 à 12h30 – Centre de Congrès De 17h30 à 18h30 – Chapiteau public 2. 1. La note d’intention de Luc Jabon, scénariste - réalisateur et Président de la SACD Belgique • " Le spectateur fantasmé" S'il y a bien un art où la question du public fait débat, c'est au cinéma et à la télévision. Encore plus aujourd'hui où il est impératif de toucher l'audience la plus large, au vu des investissements publics et privés injectés dans la production d'une oeuvre audiovisuelle (l'Etat comme les investisseurs attendent des "résultats"). Cet état des choses a renforcé, très en amont, la manière dont un sujet, un scénario sont discutés: on imagine, dès l'écriture, ce qu'un spectateur fantasmé pourrait en penser. Combien de fois n'a-t-on pas entendu un co-producteur, un comité de lecture, une commission de sélection estimer à la lecture d'un scénario, comme s'ils parlaient en leur nom, que les spectateurs n'adhèreront pas à telle fin ou qu'ils n'entreront pas en empathie avec tel type de personnage ou, pire encore, qu'ils ne comprendront rien à ce que nous voulons raconter. Dans cette espèce de transfert qui s'opère, la place prise par cet individu imaginaire fait office de Loi. Mais quand on gratte un peu les apparences, quel est le véritable statut de ce spectateur fantasmé? Comment le catégoriser, si on ne l'assimile pas à un simple consommateur? Et quelle «valeur» donner à ce fantasme? Faut-il l'accepter? Lui résister? Le rejeter? Ne faut-il pas que nous prenions enfin ces questions à bras le corps, de notre point de vue d'auteurs? Si nous entrons dans l'interrogation de ce spectateur fantasmé et de l'étrange relation qui s'établit entre lui et nous, est-il possible de surmonter le verdict sur l'aliénation de la création (penser au spectateur en amont, dès l'élaboration d'un projet de film, briderait l'autonomie créatrice du cinéaste, du scénariste, formaterait automatiquement l'imagination pour qu'elle aille dans le sens de ce que le spectateur attend)? Existe-t-il une voie étroite, comme ces chemins de montagne à flanc de précipice, où les auteurs jouent avec le spectateur sans nécessairement le flatter, où nous travaillons avec lui sans l'instrumentaliser ou le manipuler? Et s'il y a la possibilité d'un jeu entre créateurs et spectateur fantasmé, ne se déroulet-il que dans le film de genre (l'ironie dramatique avec la comédie, la frayeur avec le film d'horreur)? Existe-t-il d'autres règles pour un tel jeu, des règles qui déjouent la complaisance, la servilité et qui se serviraient du spectateur fantasmé pour rendre nos fictions, nos documentaires plus énigmatiques, plus insaisissables? Une telle réflexion touche non seulement tous les protagonistes du film (du cinéaste au critique) mais le public lui-même. In fine, comment le spectateur réel vit-il cette association avec son "double" imaginaire? 15 2. 2. La liste des participants ARACTINGI AUGIER BARAS BASTIN Philippe Jeanne Thibault Ludovic BOULAD Bernard BRUNETT BUYCK CARANFIL CHRISTIAENS CISSE DE BORMAN DE COSTER DEBANNE Samy Béatrice Nae Xavier Alassane Nicolas Thierry Nicole DENIS Laurent DONTAINE ELLEBOUDT ERARD FAYE FECTEAU GUELETTE HUYSMANS JABON JAMAR KARMAN KIEFFER LAFONTAINE LAURENT LAVOIE LEMAITRE Etienne Gérard Robin Mohamadou Simon Olivier Dominique Guido Luc Dominique Sam Paul Nathalie Jacques Marc-André Valérie Réalisateur Ecrivain Directeur producteur Scénariste, producteur auteur-réalisateur Cinéaste - producteur Directeur Producteur Producteur-comédien Scénariste, représentant de l'ASA DREAMWALL RTBF Rencontres internationales du documentaire de Montréal Blue in green Productions SACD OSTROV Baobab Communications EKLEKTIK PRODUCTIONS SOKAN SPRL RTBF COOKIES FILMS Geneval-Les-Dames auteur multimédia journaliste Réalisateur Ecrivain Scénariste, Réalisateur Directrice générale Réalisateur Réalisateur Le Soleil Afrika Film Festival Leuven Président de la SACD FIFF Pôle Image Liège Cap Network Réalisateur Comédienne Liban Belgique Belgique Belgique Québec Belgique Belgique Roumanie Belgique Sénégal Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Sénégal Québec Belgique Belgique Belgique Belgique France Luxembourg Belgique Belgique Québec Belgique 16 LENOBLE Myriam MINISTERE DE LA CFB OLIER PARENTEAU SCARPA SCHAUS VAN HOOGENBEMT VANDERSANDEN VANWEDDINGEN WERY Dominique Jean-rené Robert Marc Festival Vue d'Afrique de Montréal Miel Thierry Anne Edouard Producteur réalisateur SCENARISTE-ATELIER ASA TRIBU FILMS Réalisateur CENTRE DU CINEMA ET DE L'AUDIOVISUEL SACD Compositeur Belgique Québec Québec Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique 17 2. 3. Les actes Lundi 1er octobre 2007, Centre de Congrès Beffroi, dans le cadre du 22E Festival International du Film Francophone de Namur Intervenants présents : Luc Jabon, Président de la SACD-Belgique et animateur de l'Atelier Paul Kieffer, réalisateur de « Nuits d’Arabie » (Luxembourg) Miel Van Hoogenbemt, réalisateur de « Man zkt vrouw/Pas sérieux s’abstenir » (Belgique) Simon Olivier Fecteau, réalisateur et scénariste de « Bluff » (Québec) Marc André Lavoie, réalisateur et scénariste de « Bluff » (Québec) Philippe Arcatingi, réalisateur de « Sous les bombes » (Liban) Laurent Denis, membre de l’ASA, scénariste Parmi le public étaient présents : Nae Carnafil, réalisateur de « Le Reste est silence» (Roumanie), Bernard Boulad (journaliste), Thierry de Coster, comédien et réalisateur, Myriam Lenoble (CFWB), Joëlle Levie (SODEC) Introduction de Dominique Jamar : Pour la 6ème année consécutive, le FIFF s'associe à la SACD Belgique, la SACD France et la SODEC, afin de proposer aux professionnels présents à Namur une rencontre des auteurs. Lors d’une rencontre à Cannes avec Guillaume Prieur (SACD France), Joëlle Levie (SODEC) et Luc Jabon (SACD Belgique), ces partenaires ont décidé de réitérer leur confiance dans cet atelier au vu de son évolution sur ces 5 dernières années. Cette année, l'Atelier des auteurs a pour originalité de se dérouler en deux temps : tandis que la première partie est réservée aux professionnels invités, la seconde partie propose la rencontre entre des auteurs et le public et ce, afin de confronter spectateur réel et spectateur fantasmé. Et donc rendez-vous à 17h30 au chapiteau public pour une rencontre avec le public animée par Philippe Reynaert. Entre temps et après votre réunion de ce matin, vous êtes conviés à rejoindre participants et experts du Forum, soit plus de 150 professionnels ainsi que représentants de tous les CNC francophones. La volonté est de mettre de plus plus en parallèle cet atelier des auteurs et de le faire évoluer vers de ateliers travail sur plusieurs jours avec le Forum qui se déroule sur 3 jours et constitue véritable lieu d’expertise. les les en de un Luc Jabon : Au départ, le spectateur est réel, physique. Les histoires que l’on raconte ont un but bien précis : donner une morale. Aujourd’hui, cette finalité a disparu, les moyens technologiques ont créé une séparation entre l’auteur et le public destinataire. Internet est le point extrême de cette séparation, c’est cet écart qui a donné lieu au « spectateur fantasmé ». Quand une œuvre est montrée aux diffuseurs (télévision, festivals, etc.), on est amené à parler du public : « Le public ne va pas accrocher », etc. On donne au spectateur le pouvoir de juger une histoire, ce n’est pas une situation idéale. 18 Chaque auteur possède son spectateur fantasmé, chacun concrétise différemment son spectateur. Cela contredit le public générique. Les comités de lecture sont confrontés à ce problème. Pour les auteurs soit, on nie le spectateur, on n’a aucune préoccupation pour lui, soit il n’y a que lui, l’histoire est écrite pour lui, on s’imagine que cette histoire peut changer les choses, le monde, qu’elle va amener quelque chose en plus. C’est le cas des films révolutionnaires. Dans ces 2 manières extrêmes de considérer le spectateur, il est idéalisé. Cela vaut la peine d’avoir une réflexion à ce sujet. Souvent on considère aussi que parler du spectateur formate, aliène la créativité. Souvent, les créateurs n’aiment pas les films de genre, comme la comédie par exemple, où le spectateur est directement pris en compte. La question du spectateur est complexe, elle se pose quel que soit le genre de film. Par exemple : l’ironie dramatique qui donne à voir au spectateur des éléments que le personnage principal du film ignore. Pour interroger ce phénomène, il faut aborder des questions de liberté et de respect du jeu. Aujourd’hui, il y a une grande individualisation du spectateur, notamment à cause d’Internet. Il faut qu’on réfléchisse à la manière de recréer la solidarité des publics, on doit raconter des histoires pour des gens réels, c’est la responsabilité des auteurs. En Belgique, on a une création foisonnante, grâce aux subventions, il y a une grande diversité dans le cinéma belge, mais par contre, le public n’est pas là, les gens ne vont pas voir les films belges. Il faudrait une diffusion généreuse, massive. Marc-André Lavoie : Est-ce qu’on écrit pour un spectateur ou pour le monde entier ? Je pense que oui, il y a un propos universel que les gens peuvent recevoir. Exemple : l’amour. Les histoires d’amour sont multiples, mais le sentiment d’amour est une base commune à tous. Je peux trouver des sujets différents qui vont toucher les gens, on trouve toujours des situations communes à tous, il existe des sujets universels. Je traite toujours de sujets en me demandant si des gens l’ont vécu et je me pose la question de comment l’aborder du point de vue scénaristique. Etant donné l’américanisation des films, le public s’attend à un certain style de film, on peut utiliser cette manière scénaristique pour traiter des films d’auteurs. Il y a toujours deux types de public : celui qui accepte l’intrigue et celui qui la refuse. Je ne pense pas au public au moment de l’écriture du scénario, mais avant. L’universalité existe et les américains maîtrisent cette universalité, malgré toutes les critiques que l’on peut faire sur ce type de cinéma, il y a quelque chose à retirer des scénaristes américains. Les scénaristes connus font aussi appel à cette universalité, on a tous en nous ces sujets universaux, on les déguise différemment. Paul Kieffer : Je suis de ceux qui ont envie de dire qu’ils s’en foutent du spectateur. Je suis un scénariste plutôt qu’un metteur en scène. Je ne pense jamais au spectateur, mais je suis mon propre spectateur, je pense à ce qui me plairait, moi, comme spectateur, je pense à comment mon film pourrait faire partie de mon top. Au Luxembourg, la situation est exactement à l’opposée de celle en Belgique : il y a très peu de films (les premiers films de fiction datent de la fin des années 80) mais le 19 public répond toujours présent. Une fiction fait toujours 40 000 entrées au cinéma. C’est dû au fait qu’il y a très peu de fiction en luxembourgeois. La télévision luxembourgeoise ne diffuse pas de fiction et donc le public aime voir des œuvres dans sa langue. Ex : un réalisateur de comédie luxembourgeoise très populaire a sorti récemment une fiction en allemand qui n’a fait que 600 entrées. Le revers de la médaille étant que le rayonnement international de ces films est très faible. Il y a une contradiction : dans les commissions de sélection, le fait que le public ne puisse pas aimer est un argument pour refuser les films, mais en même temps, les commissions veulent des films qui sont le reflet de la société et donc les sujets plus populaires ou commerciaux ne passent pas. On doit en même temps penser au public mais aussi lui proposer des sujets qu’il n’aime en fait pas, c’est contradictoire. Il y a aussi une concurrence dans les commissions européennes entre les petits et les gros scénaristes, c’est inopportun. Philippe Aractingi : J’ai le fantasme d’ignorer le spectateur, mais je n’y arrive pas : « I love to be loved ». Je fais des films qui s’adressent tant au public francophone qu’au public libanais. Il est difficile de trouver quelque chose qui plairait en même temps à ces deux publics, difficile de trouver l’universalité. Il y a des spécificités libanaises qui ne passeront pas spécialement auprès du public français. Par exemple, doit-on couper au montage une blague typiquement libanaise ? ou une scène érotique qui choquera le public libanais ? (cf. « Sous les bombes ») Ai-je le droit de déranger les gens qui vivent la guerre au quotidien avec ça ? L’auteur est en conflit avec ce qu’il a envie de dire et ce qui peut toucher le public. Une solution peut être de réaliser différentes versions d’un même film pour éviter de choquer le public. Finalement, n’est-il pas bon d’accepter que les publics soient différents et donc de leur proposer des films différents ? On aimerait être vraiment libre dans la création mais le premier spectateur auquel pense le créateur, c’est finalement celui qui investit (producteur, commission, etc.). Ensuite, on doit admettre qu’on est influencé par tous les publics. Mon précédent film, un film musical, a été un succès au Liban mais pas en France. Celui-ci, « Sous les bombes », est une production française, est-ce que le public libanais va l’accepter ? Je fais un compromis entre l’universalité et certains aspects plus spécifiques destinés à un certain public, le public libanais en l’occurrence. La liberté est un fantasme éternel. Laurent Denis : Le spectateur a une place importante dans l’écriture, je ne me départis pas de la compréhension que peut avoir le public, c’est une question qui se pose tout au long du processus de réalisation du film. Le scénariste et l’auteur sont des manipulateurs, ils ont donc conscience de la psychologie du public. Ex : dans un film comique, on a la volonté de faire rire à certains moments précis, ça ne marche pas toujours. Le scénariste et le public sont comme un couple : on doit parler de soi sans pour autant totalement ignorer l’autre, il faut savoir surprendre l’autre tout en le rassurant. Il y a des techniques scénaristiques pour faire rire et pleurer, on peut ignorer ces techniques, mais le plus souvent ces principes sont utilisés. Le cinéma est l’art de communiquer (il diffère en cela de la peinture et de la sculpture), on raconte une 20 histoire pour un public, donc on veut que ce public accroche, on pense à lui. Tel un enfant, on l’emmène par la main pour ensuite le surprendre. Les nouvelles formes de cinéma utilisent souvent l’ambiguïté : cela cache mal parfois un manque de maîtrise. Utiliser des sujets universels permet de sortir du cliché. Pour toucher les gens, il faut connaître leur psychologie, le cinéma peut avoir une fonction psychologique (cf. Murnau, à qui on demandait pourquoi il faisait du cinéma et qui répondait : « pour ne pas tuer ma femme », tel que le lui avait écrit un de ses spectateurs). Le cinéma aide à se comprendre mieux. Il faut en même temps bousculer le public et lui dire qu’on l’aime. Six feet under a du succès car la psychologie des personnages est juste, malgré une histoire qui peut paraître rebutante au premier abord (vie d’un croque-mort). Les auteurs oscillent constamment entre le fait de vouloir être aimé (I love to be loved), et donc de créer des choses qui vont toucher la psychologie des spectateurs, et leur puissance de créateur (marionnettistes qui décident du sort de leur personnages). L’auteur tente à tout moment de contrôler ses personnages mais ce n’est jamais tout à fait possible. Miel Van Hoogenbemt : Autodidacte, créations pour le cinéma, la télévision, documentaires. Le 7e art est l’art de la communication à tous les niveaux. Je fais toujours les choses avec mon cœur. Pour tous les documentaires que j’ai réalisés, les télévisions me demandaient quel était le public cible (documentaires en français qui devaient passer sur des chaînes flamandes). Dans un documentaire, c’est le public qui fait le film, qui le voit. En fiction, la question du public est plus compliquée. La réalisation de mes films commence toujours par un dialogue à 3 : scénariste, producteur et réalisateur, le scénario est fait par les 3. Si une histoire les touche, elle peut toucher le public. Le spectateur veut voir de bons films, les bons films doivent trouver leur public, si le public n’aime pas, c’est que ce sont des cons (sic !). Quand un financier refuse mon histoire, tant pis, je ne change pas mes histoires pour des questions financières. S’il n’y a pas de communication avec l’équipe du film, on ne fait pas le film, c’est la bonne communication à toutes les étapes qui permet la réalisation d’un film. Miss Montigny n’a pas fonctionné en Wallonie (1800 entrées), malgré une sortie chez Kinepolis, mais on ne sait pas exactement pourquoi. Par contre Man zkt vrouw a très bien marché en Flandre, (26 salles en août, c’est un exploit, on en a parlé à la télévision, etc.) Pourquoi ? Est-ce que j’ai changé ? Est-ce que je commence à faire des films commerciaux ? Internet est bon outil pour avoir un feed-back du public sur ses films (cinébel, cinénews, etc.), les gens donnent un meilleur avis que les critiques de la profession qui se veulent également un peu créateurs. Simon Olivier Fecteau : Travaille principalement le registre humoristique. J’écris pour un public le plus large possible. S. Spielberg a une simplicité et une force de synthétisation qui fait que tout le monde comprend ses films, c’est positif. Le cinéma d’auteur veut briser ces carcans scénaristiques. C’est quasi impossible d’ignorer le public au cinéma car ça implique énormément de gens (producteurs, etc.). C’est une beaucoup plus grosse entreprise de réussir un 21 film d’auteur qu’un film commercial. Inconsciemment, on va aller vers ce qu’aime le public au fur et à mesure que l’on acquiert de l’expérience. Il faut être très fort pour qu’une écriture spontanée soit celle qui marche directement. Thierry de Coster : Il y a une déformation professionnelle chez les acteurs du marché audiovisuel. En tant que producteur, on écrit pour les gens des commissions. Après « Le Rêve de Gabriel » (gros budget, bon impact), j’ai voulu faire autre chose, mais la réalisatrice voulait garder la même façon de travailler. Je ne l’ai pas suivie et j’ai abandonné le projet, je me sentais trop loin de la création, je suis sorti de la production, j’étais fâché sur le marché. Il y a deux sortes de films en Belgique : soit les films sur la misère sociale (Dardenne), il existe un certain snobisme de la misère, soit les films ovni, bizarres, identifiés comme tels au fait que ce sont des réalisations belges. Entre les deux, il y a des tas de possibilités de création. Premièrement, il faut de la simplicité. Pour créer, il faut vivre, observer ce que nous connaissons, ce qui nous touche, pas besoin d’aller chercher des choses qui sont loin de nous. Ensuite, il faut de l’humour, c’est une spécificité nationale et on ne l’utilise pas suffisamment. Le spectateur est essentiel, il faut laisser l’intelligence au spectateur, il faut qu’il soit surpris et faire confiance à sa compréhension. Il est aussi obscène de faire des films qui ne rapportent pas que des films qui rapportent des millions, chaque film doit rapporter ce qu’il a coûté. En Belgique, on est un peu trop assisté, les aides c’est bien, mais point trop n’en faut. Luc Jabon : On balance entre le spectateur réel, celui qui vient voir le film, et celui qui est en amont. On finit toujours par en parler. (Cf. « Muholland Drive » : le public a aimé le film sans comprendre exactement l’intrigue). Paul Kieffer : Il y a beaucoup de distance entre le spectateur fantasmé et le spectateur réel. Muholland Drive était à la base une série télévisée. Luc Jabon : Oui, mais l’idée n’est pas de contrôler, le jeu est un battement; on met son cœur dans le film, on voit comment ça va être reçu. L’ironie dramatique, par exemple, fait partie du jeu. La question qui se pose est comment, dans ces jeux, ne pas entrer dans la flatterie du public et comment, en même temps, le respecter, et rester dans la création ? Simon Olivier Fecteau : Par exemple, dans le film « Fargo », il y a des scènes qui n’amènent pas d’informations, mais c’est une façon de jouer avec les personnages et de faire ce qu’on aime. Tant que c’est intéressant, ça marche. Les règles de scénaristiques peuvent être outrepassées tant qu’on met du plaisir à faire son film. L’art, c’est retrouver la spontanéité d’un enfant avec l’expérience d’un adulte. Luc Jabon : On a le fantasme de la liberté. 22 Philippe Aractingi : La liberté commence dans le désir de faire un film, c’est fondamental pour faire des films. Nae Caranfil : (réflexion sur le fait qu’on ne sait pas pourquoi un film marche ou pas) Il y a deux types d’histoires : les histoires d’évasion (on sort de son quotidien) ou les histoires d’immersion (réflexion sur soi). Les films hollywoodiens deviennent pauvres et accessibles et les films européens deviennent plus complexes et obscurs, ces deux styles restent fermés l’un à l’autre, tandis que dans les années soixante, ils fonctionnaient plutôt en vase communicant. En Roumanie, l’industrie du film n’est pas très développée, les succès cinéma commencent seulement à arriver. Pour qu’un film ait du succès en France, il fallait le qualifier de « petit film roumain ». Aujourd’hui, j’espère profiter un peu de cette vague du cinéma roumain. Mais ce n’est pas si facile. Mon dernier film est un mélange entre un film grand public et un film auteur. Les producteurs et diffuseurs disent que c’est pour un public de riches. Les films roumains sont toujours classés « auteur », même un film d’action/grand public ne peut pas faire un gros succès vu sa nationalité. « La Mort de monsieur Lazarescu » a fait 7000 entrées en France, pourquoi un film plus accessible ne pourrait pas avoir un meilleur succès ? On est dans la confusion, chacun imagine son spectateur, ceux qui ont le pouvoir de décision imaginent que les spectateurs ne sont pas intelligents. Luc Jabon : La question du spectateur fantasmé se pose pour tous, que ce soit en aval ou en amont du film, au moment de la création, de la production ou de la distribution. Les distributeurs sont très dogmatiques, ils ont une idée très tranchée sur le spectateur. La relation entre le scénariste et le spectateur est très ambiguë, on cherche le chemin entre dire ce qu’on veut, être libres, et la manière dont ça va être reçu. Il y a énormément d’interventions dans le processus de réalisation d’un film. En Europe, on va chercher les subventions, on est soumis à l’œil du spectateur, ça peut être une entrave à la liberté de création. On ne doit pas rester fataliste face à cette question du spectateur fantasmé, le producteur est dépendant du réalisateur/ scénariste. Le cinéma européen doit trouver de nouvelles formes de création. Marc André Lavoie : Les producteurs sont en fait les subsidieurs, il faut commencer les discussions à la base, avec les commissions, les commissions doivent être parties prenantes dès le départ. De grands films québécois sont passés plusieurs fois en commission avant d’être acceptés et produits. Bernard Boulad : Où trouve-t-on la part de désir dans le système européen ou américain ? Comment revenir à une forme d’innocence, créer sans tenir compte des contraintes, du spectateur-roi ? Comment trouver la liberté qu’on veut transmettre au public ? Comment retrouver la pureté ? 23 Philippe Aractingi : On catégorise les films qui ne sont pas européens ou américains comme « autres ». Il faut rester rebelle pour continuer à faire des films avec désir, il faut être sincère, éviter le nombrilisme. On fait des films pour communiquer, il faut un équilibre entre rébellion et communication. Il y a une règle supplémentaire : il faut aller vite. Retravailler trop de fois les scénarios fait qu’on peut perdre sa naïveté. Paul Kieffer : Il faut passer sur les contraintes sans faire trop de compromis. Malgré les producteurs de différents horizons, il faut garder un maximum l’identité de départ du film. L’avantage de passer dans les commissions c’est que le producteur est motivé pour le défendre et que ce n’est pas le public qui influencera la réussite du film. Les différentes commissions donnent souvent des avis contraires, c’est une expérience intéressante. Luc Jabon : Chaque sujet de film doit impliquer des conditions de productions différentes. Il faut parfois accepter les micros-budget ; quand on écrit pour la TV, on est dans des dispositions mentales différentes que pour un film à 200 000€. Tous les films ne doivent pas suivre le même chemin de production, il faut y être attentif aujourd’hui. Par exemple, en Belgique, il est possible de ne faire des films que via le Tax Shelter. Joëlle Levie : Les sources de financements et de fonctionnement sont limitées. Tout organisme doit faire des choix, les commissions doivent choisir. Il n’est pas inutile de financer la comédie. Il faut adapter les financements au projet. Malgré tout, les commissions sont assez sensibles aux contenus, il est vrai que les commentaires peuvent être contradictoires, c’est à l’auteur de les prendre ou non. L’auteur doit choisir le chemin de financement qu’il souhaite pour son projet. La liberté reste du côté du créateur. L’environnement des projets influence l’accueil d’un film ou non à la commission, il y a parfois des priorités données à certains films au détriment d’autres qui seraient passés dans un autre contexte. Myriam Lenoble : Pourquoi le public belge n’accroche-t-il pas aux films belges ? Le désir et la liberté restent mais il y a un problème du public. Les Belges n’acceptent pas de voir le miroir que leur tendent les films belges. Les commissions sont débordées par le nombre de demandes, elles doivent faire face à de nombreux défis : comment avancer avec ce foisonnement de projets ? Il faut réfléchir à l’évolution des commissions de sélection. Luc Jabon : Il faut conserver une éthique de la diversité, on doit permettre qu’il y ait d’autres lieux pour produire des films. Les films sans aide ne rentrent pas dans les normes des commissions, donc ils ne sont pas produits par la commission, mais il faut qu’ils soient produits par ailleurs. 24 Marc André Lavoie : Les commissions doivent servir à ce que les scénarios se surpassent, il faut combattre le fait que des gens qui ont déjà un certain succès soient d’office admis aux commissions des films. Thierry de Coster : Au théâtre, le spectateur est réel. Quels que soient les avis, le spectateur fantasmé reste toujours présent. Quand le film passe en phase de distribution, il faudrait aussi que cela fasse partie d’un plan de création. Miel van Hoogenbemt : La promotion de mon long métrage est fait par une petite société, malgré que ce soit Kinepolis qui distribue le film. Un bon scénario peut-être mal réalisé ou « rater son public ». Chrsitophe Istasse : Je réalise des ateliers de cinéma dans les écoles (asbl Loupiote). Les jeunes voient surtout des films à grosses promo. Quand un film est montré, les jeunes peuvent donner leur avis. Nous avons un projet d’écriture de film : au départ, les idées reçues sont très clichées. Ensuite, un travail est fait avec eux pour que les idées émanent d’euxmêmes. Il y a une distance entre le public de demain et les créateurs. On doit donner des clés de lecture aux jeunes pour qu’ils apprécient les films d’auteur. Sans données d’analyse, les enfants ne peuvent pas sortir des films grand public surmédiatisés. Luc Jabon : Il y a une absence d’éducation au cinéma pour les jeunes, dès lors, ils ne peuvent pas apprécier les films d’auteur. FIN 2. 4. Article de Hélène Larose, paru dans « Le Quotidien » du 22ème FIFF, n°4, Mardi 2 octobre 2007 « Fantasmagorions » Dans une ambiance chaleureuse, le chapiteau du festival s’est ouvert hier aprèsmidi à la rencontre de l’atelier des auteurs : le spectateur fantasmé. Sous l’œil bienveillant de Philippe Reynaert, divers auteurs et réalisateurs ont pu interagir sur l’importance du spectateur dans la réalisation d’un film. Le débat réunissait Sam Karmann pour « La Vérité ou presque », Jean-Marc Vervoort pour « Sur le mont Josaphat », Luc Jabon de la SACD Belgique et Paul Kieffer pour « Nuits d’Arabie ». L’ensemble des propos des auteurs alléguait un rôle non négligeable aux spectateurs. À ce propos, Luc Jabon, Président de la SACD, disait « nous écrivons une histoire qui pourrait s’adresser au plus grand nombre de personnes possibles. Il existe une situation très ambiguë avec laquelle réalisateur, producteur, auteur doivent naviguer. Puisqu’il est impossible de rendre réel le spectateur, on a essayé 25 d’entretenir avec lui une série de jeux et parmi ceux-ci, l’ironie dramatique ». Sam Karmann ajoutera que, même si le réalisateur ne pense pas spécialement au spectateur en faisant son film, il répond quand même à une exigence du scénario, qui le lie d’emblée au spectateur. La rencontre fut aussi l’occasion pour les spectateurs de poser des questions, certains s’en sont d’ailleurs donnés à cœur joie, ou l’occasion pour certains réalisateurs de confronter leurs opinions dans un débat privé frisant quelquefois la digression. Le mot de la fin est revenu à Luc Jabon qui conclut « un festival est un moment de rencontre dans la vie d’un film et il faut à tout prix que cette rencontre continue à exister lorsque le festival prend fin ». 26 3. Colloque : Les enjeux du cinéma numérique Jeudi 4 octobre 2007 - Centre de Congrès Beffroi - Namur 3. 1. Note d'intention - Colloque : Les enjeux du cinéma numérique Aux USA, 90% des films américains ont un master numérique contre 40% (10% il y 2 ans) des films français. Près de 5000 salles américaines (2131 en 2006) projetteront en numérique fin de l'année contre 600 en Europe (291 pour 2006). L’enjeu est de taille pour le marché européen qui doit s’engager pleinement dans le développement du cinéma numérique, tout en tenant compte de ses spécificités nationales et culturelles. L’accélération du processus de numérisation est indéniable. La distribution sous forme numérique des films dans les salles de cinéma est déjà une réalité en Europe tant pour les blockbusters américains (depuis « Star Wars » à « Transformers ») que pour les films européens (« Joyeux Noël », « Le parfum », « Arthur et les Minimoys », etc...). Mais comment appréhender ce phénomène en l’adoptant au mieux ? Comment aider les différents intervenants concernés à participer pleinement à cette évolution technologique ? Producteurs, distributeurs, exploitants,… c’est toute la chaîne de la distribution du film qui se voit modifiée. Comment gérer la distribution dématérialisée d’un film ? Quelles sont les garanties offertes au distributeur ? Quelles sont les libertés laissées à l’exploitant ? Comment gérer les enjeux économiques engendrés par cette « nouvelle » image ? Comment mettre en place un réel dispositif d’accompagnement pour les investissements nécessaires à l’équipement des salles ? Culturellement parlant, comment sauvegarder cette diversité culturelle chère à l’Europe ? La qualité qu’offre en 2007 l’image numérique n’est plus à démontrer. Les professionnels du cinéma doutent moins, aujourd’hui, de cette qualité que des structures économiques qui devraient les aider dans cette mutation. En effet, l’équipement d’un complexe de salles, ou même d’une salle unique, engendre encore, malgré la baisse du prix des équipements, un coût important. Lors de la 5ème édition de L’International Digital Film Forum de la Rochelle, les groupes Gaumont et Pathé ont confirmé le démarrage des projections numériques l’été prochain ! Bonne nouvelle ! Sauf qu’il faut évidemment éviter que des salles ne puissent jamais s’équiper par manque de moyen. Au début, cette mutation sera d’autant plus difficile lors du passage obligé de la cohabitation « 35 mm/numérique » ; ceci concerne évidemment plus les petits exploitants que les grands groupes de cinéma qui pourront "imposer" le numérique à l'ensemble des distributeurs livrant des copies dans leurs salles. 27 Et que dire des ces salles qui ne pourront pas mettre en cabine un projecteur numérique à côté du 35 mm ? Comment assumer les frais liés à l’adaptation de ces cabines de projections pour beaucoup déjà rénovées à grand frais, il y a peu. à l’achat du matériel ou encore la maintenance ? Il faut au plus vite proposer un modèle économique afin d’éviter cet écart inévitable entre grands et petits distributeurs ou exploitants. En cela, le secteur public doit devenir un acteur principal. Tout en s’inscrivant dans une indépendance certaine de programmation à l’égard de l’exploitant, le secteur public doit proposer, en sus des mécanismes existants, un ou des modèle(s) de soutien. Le distributeur pourrait, à son tour, participer à ces frais. Sachant que la copie numérique coûte au moins 50% moins cher qu'une copie 35mm, nous pouvons penser que ces économies puissent être réinvesties dans l’équipement des salles. L’exploitant supporterait une part des coûts et le spectateur pourrait aussi participer à son tour à l’amortissement de l’équipement (le prix d’une place pour un film projeté en numérique par Kinépolis est majoré d’1 euro en Belgique et de 50 cents en France). Enfin, se pose ici la question du tiers investisseur que pourrait être l’installateur ? Côté programmation, il faut aussi s’assurer de cette diversité culturelle, primordiale à l’épanouissement du cinéma. Ainsi, comment éviter que seules les grosses productions américaines soient projetées en numérique au détriment d’un cinéma plus alternatif qui, par là même, connaîtrait un certain recul aux yeux des spectateurs ? Car, le premier problème (et non des moindre) lié à cette nouvelle technologie, c’est le manque cruel de film numérique. Plus de 40% des films restent encore post-produits en argentique, et le transfert de ceux-ci en numérique reste coûteux. Ainsi, sans contenu, comment donner une juste évolution aux projections numériques en salle ? L’équipement des salles et la production de masters numériques restent deux problèmes majeurs aujourd’hui. De plus, il reste encore bon nombre de questions techniques et stratégiques : qu’en est-il de la certification du master d’un film ? Et son transport par satellite ou ADSL ? Comment gérer les clés de lecture de ces films ? Celles-ci pourront-elles à elles seules tenir le rôle de contrat entre le distributeur et l’exploitant ? Comment aider à l’augmentation des films finalisés en numériques ? Les réponses à ces questions devraient, à elles seules, définir un cadre de travail de plus en plus précis. Un modèle économique, des mécanismes d’aides et des moyens juridiques seront alors au service de l’ensemble des professionnels et à fortiori du cinéma numérique. 28 3. 2. Les actes • Dominique Jamar - Directrice générale FIFF : Depuis 2002 déjà, le Festival de Namur donne la parole aux professionnels du cinéma et aux spécialistes sur différentes questions relatives aux nouvelles technologies, leur mise en pratique et leur évolution à l'occasion de débats et colloques et ce plutôt sous l’aspect purement technologique. Cette année, nous désirions aborder cet enjeu sous un aspect plus didactique, ne plus se poser la question de savoir avec quel matériel tourner ou diffuser mais partir du postulat que cet enjeu est à nos portes et qu’il est temps d’en connaître les applications réelles et ce principalement en terme de délais et de financement. Nous souhaitions faire intervenir des représentants de tous les secteurs : production, exploitation, distribution, sociétés de services, associations et institutionnels. Depuis de nombreux mois, nous sommes en contact avec les producteurs et les distributeurs pour négocier les 110 films de la programmation. Cette année, nous avions un partenariat avec XDC pour diffuser au Complexe Acinapolis de Jambes des projections en numérique. Nous sommes des néophytes en la matière, on s’est fait expliquer et on s’est rendu compte que les diffuseurs et producteurs en connaissaient souvent encore moins que nous. Certains producteurs, dont Patrick Quinet, nous ont dit qu’ils cherchaient à mieux comprendre et seraient ravis d’assister à ce genre de débat. La révolution numérique est en marche! Le processus de numérisation s'accélère indéniablement et gagne tous les secteurs du cinéma, de la production à l'exploitation, en passant par la post-production et la distribution. Cette évolution modifie considérablement le paysage audiovisuel en instaurant de nouveaux supports et soulève des interrogations. Tandis que l'équipement des salles reste coûteux, le cinéma numérique est surtout accessible aux grosses productions. Comment éviter que cette révolution ne se fasse au détriment des petites salles ou d'un cinéma alternatif ? Mesdames et messieurs, nous comptons sur vous pour nous donner des pistes. Je vais céder la parole à Myriam Lenoble, directrice adjointe aux services multimédias de la CFWB et puis à Michel Gomez, délégué général de l’ARP, qui nous parlera de la situation globale en France, posera des hypothèses sur le secteur publique, dressera un plan de la situation de la France par rapport aux Etats-Unis. Ensuite, Marc Verhofstede, directeur chez Kinepolis, donnera son point de vue en tant qu’exploitant déjà bien équipé en numérique. Fabrice Testa, directeur marketing de XDC, parlera des modèles économiques et des différentes possibilités. Nico Simons, enfin, est un exploitant assez particulier puisqu’il est équipé pour les deux types de cinéma, grand public et Art&Essai, qu’on a l’habitude de mettre en concurrence dans le cadre du passage au numérique. Enfin, Patrick Quinet expliquera comment il voit les choses au niveau de la production. 29 • Myriam Lenoble - Directrice générale adjointe du Service général de l’Audiovisuel et des Multimédias de la Communauté française de Belgique Je serai brève. (remerciements aux organisateurs, spécialement Dominique) La CFB soutient pleinement ce colloque. Nous arrivons à la croisée des chemins et nous devrons en permanence réfléchir à ce que sera demain et ne pas se reposer sur hier. Producteurs et distributeurs sont particulièrement interpellés. L’évolution du cinéma numérique est inéluctable. Comment la Communauté se positionne-t-elle ? En 2005, on apprend par la presse que Kinepolis va équiper toutes ses salles en 2007. Nous voudrions que cette évolution se fasse aussi pour le bien du cinéma d’art et d’essai : comment ce cinéma aura-t-il toujours accès à la circulation dans nos salles ? Y a-t-il une norme internationale ? Pouvons-nous harmoniser les salles ? Comme Dominique, je suis interpellée et j’ai hâte d’entendre vos points de vue. Les producteurs nous disent dans les festivals : il faut une copie 35 mm. Qui paiera le kinéscopage ? L’archivage et la conservation ? • Michel Gomez - Délégué général de L'ARP - société civile des AuteursRéalisateurs-Producteurs On m’a demandé une vision globale. Je vais parler à double titre : d’une part, l’ARP a une variété esthétique de gens et de films, mais qui ont toujours de bons souvenirs de Namur. On s’intéresse au numérique parce qu’on s’intéresse à l’avenir de nos films. Je suis aussi économiste de formation et je vais essayer d’appréhender dans mon propos l’aspect économique de la chose. Le numérique est une menace et une opportunité. La révolution numérique est portée par différents acteurs, elle va modifier les rapports de force dans la filière. Mais il y a une ambiguïté : parle-t-on de la salle de projection ou de l’ensemble de la filière ? Ce sont deux débats différents qu’il faut distinguer, même s’ils se complètent. Une mutation générale est en cours. Cependant, beaucoup croient que c’est un basculement, alors que non : il y a une imbrication de la filière photochimique et de la filière numérique. Différents cas de figure se présentent : certains tournent des films en numérique qu’ils gonflent sur pellicule, d’autres commencent en photochimique, mais font la postproduction en numérique. Il faut aussi considérer que ce n’est pas une simple dilatation de la chaîne, c’est une modification en profondeur. Cela affecte aussi la répartition du travail, les qualifications : que seront les projectionnistes ? C’est plus important qu’un simple changement technologique. Il n’y a aujourd’hui plus de débat sur la qualité de la projection en numérique chez les réalisateurs. Le problème de la qualité est derrière nous. De même, les problèmes techniques telle que la compatibilité des serveurs est derrière nous. Seule question : quand ? Comment ? Pourquoi ? Quand on parle de numérique, on se situe dans un contexte. Il faut juger la situation de l’Europe par rapport à l’Amérique. La question est plutôt : pourquoi les USA sont-ils en avance ? (Chiffres : 3000 salles équipées aux USA, perspective : entre 5000 et 6000 écrans dès 2009, en Europe : l’Angleterre a équipé plus de 230 salles, car ils ont bénéficié d’un système de financement public, ce qui n’est pas neutre par rapport au droit de la 30 concurrence ; en Allemagne : 150 salles, en France : 32, le reste de l’Europe : une trentaine) C’est révélateur. On entend : ne vous préoccupez pas de la norme, ce sont les Américains qui l’ont faite. C’est lié à leur modèle économique : un film est tiré à 15000 copies dans le monde, la création d’une copie revient à 1.000 euros. Les gains sont énormes, car il s’agit d’une économie intégrée production/distribution, et surtout les gains sont immédiats grâce à leur marché intérieur. C’est normal qu’ils aient été les premiers, car ils ont tout à gagner. Ils ont inventé un compte de soutien privé sur la base de négociations entre les studios et les patrons des salles. Aux USA, c’est le marché lui-même qui a géré la transition. Maintenant, les Américains ne se contentent plus du marché intérieur, ils veulent s’étendre. C’est un défi : les pays européens ont une grande hétérogénéité des parcs de salles et des distributeurs. Il faut distinguer les problématiques des exploitants et des distributeurs ; c’est dangereux de dire « les exploitants » ou « les distributeurs » : cela n'a aucun sens car ce n'est pas homogène. Certains peuvent accepter de perdre de l’argent pour un temps, d’autres pas. On a souvent une vision péjorative de l’exploitant, vu comme un métier simple, sans risques. A l’ARP, depuis qu’on est devenu également exploitant (Le Cinéma des Cinéastes, créé en 1996), on se rend mieux compte de la complexité de l’économie, c’est de la haute couture. Le plus gros problème de l’exploitant : la stabilité de l’exploitation. Certains ont été équipés très tôt. On a vécu un siècle de stabilité technologique de projection en 35 mm. Le deuxième élément est un problème de génération technologique. Un saut générationnel a eu lieu : mais combien de temps va-t-il durer ? Quels sont les coûts d’adaptation ? Pour l’avoir testé, nous savons que ces coûts peuvent s’élever jusqu’à 20 à 25.000 euros. Ainsi, nous avons eu d’énormes problèmes d’extraction d’air dans les cabines, des coûts de câblage. Problématique pour les salles indépendantes : coûts des serveurs et des projecteurs. Un modèle d’économie d’échelle : baisse des coûts en fonction du volume. Par conséquent, les informaticiens, ces plombiers de l’an 2000, bénéficient de leur prise de position. Trop d’importance donnée à l’informatique. Il faut tout un système informatique. C’est un changement de métier important. Il y a une peur d’être dépossédé d’une partie de son métier : un film dédié à un seul écran. Quid de la maîtrise de la régie publicitaire ? Thompson a acquis récemment de nombreux contrats. De nouvelles perspectives s’ouvrent : pouvoir envoyer un autre signal que le signal film, la 3D va être un fort élément déclencheur. L'autre élément est que l'on se sent obligé de le faire. Des coûts de personnel élevés sont induits : former les gens, les organiser. Nous sommes dans une période de transition qui risque d’être coûteuse. Cependant, l’avantage est que nous avons une plus grande souplesse de programmation : nouveaux programmes possibles (ex : faire une histoire du cinéma régulière, projeter fréquemment les films qu’il faut avoir vu). (La logique du distributeur est autre) Un énorme avantage de projection : les versions doublées, les sous-titrages, tout cela sur un même support. La maîtrise physique du distributeur change. Mais tous ne sont pas égaux : entre Warner Distributions et un distributeur indépendant. Beaucoup sont persuadés que la projection numérique est dangereuse pour un cinéma à une salle. Je pense que c’est le contraire : cela lui donne plus de souplesse. En résumé, de nombreux problèmes : maîtrise des coûts, peur des nouveaux acteurs (les informaticiens qui sont les « plombiers » de l'an 2000) qui ont de plus en plus de pouvoir; problème de sécurisation, etc. 31 Un groupe comme Kinepolis est prêt mais pas les salles indépendantes. Elles ont tout intérêt à se réunir en GIE afin d'avoir du poids pour négocier. Les pouvoirs publics doivent aider, intervenir. La question est comment ? Dans quel modèle économique sommes-nous ? Dans celui des distributeurs qui gagnent de l'argent. L'idée est alors de se demander comment peut-on opérer un transfert entre ces deux acteurs de la filière ? Par l'intermédiaire d'un tierce ? Un tierce qui équipe et se finance sur la distribution. Ou alors, l'exploitant fait l'acquisition, la finance et discute avec le distributeur. Dans ce cas, le taux de location va se modifier. Il y a également des réflexions sur des modèles mixtes à propos de la manière d'organiser ce transfert. Mais nous sommes dans un système de soutien. L'Etat doit donc intervenir afin qu'il n'y ait pas de "fracture numérique". Derrière l'expression "diversité culturelle", il y a une vraie diversité des acteurs, diversité dans la filière. Il ne faut pas gommer cette diversité. Les pouvoirs publics doivent donc intervenir. Tout d'abord en créant les conditions de développement des projections en numérique (base de données, sécurité). Mais attention à ne pas faire d’inégalités sur la masterisation, il faut donc aussi intervenir en amont. Le but est de n’intervenir qu’en amont. Il faudra que les pouvoirs publics aillent au-delà : ils doivent donner plus de moyens et mettre en place également des moyens financiers. • Marc Verhofstede - ICT & Performance Director, Kinepolis Group Kinepolis a commencé le digital il y a 7 ans. On a plus de 30 salles équipées en Belgique, entre 12 et 18 en France (nous sommes en train d’installer certaines), entre 1 et 10 en Espagne. Il faut savoir que le cinéma est un des derniers médias à ne pas être passé au digital. Pour survivre au long terme, nous devons y passer car nous sommes rendus compte que le client voit la différence car il a déjà l'habitude du digital : l’image est meilleure, plus stable, plus contrastée qu’en 35 mm, sur la durée. Chez Kinepolis, nous estimons que le client ne doit pas voir cette différence. Nous recherchons avant tout la supériorité de qualité. Le digital va nous permettre de faire devenir le cinéma un lieu de sortie prolongée, on va revenir à de vrais programmes. Le digital va permettre de faire plus, et mieux. Nous allons pouvoir développer plus de types de contenus : on peut passer des films à l’origine pas prévus pour le cinéma. Les salles pourront programmer pour d'autres produits que du cinéma. Le digital va permettre également le retour des pré-programmes et donc de plus d'interactivité dans les salles. Sans parler des contenus alternatifs liés au cinéma. Nous pensons également que le digital est intéressant pour les petits exploitants car l'accès sera plus facile aux copies. Il faut savoir que le coût d’une copie est prohibitif pour un petit distributeur ou producteur : 2.000 euros. Il y a donc des hésitations avant de mettre sur le marché 10 copies, s’il n’y a pas d’audience. Aujourd'hui, la technicité est au point. En terme de norme, elle existe. Elle a été fixée par les Etats-Unis, cette norme permet la projection de qualité. Il reste le problème technique du serveur. En terme de prix de la technologie, cela reste lourd. Nous voulons aller dans le digital, mais nous ne voulons pas projeter un film s’il n’y a pas d’équivalent en copie 35 mm. C’est une norme de notre exploitation. L’économie ne doit pas être faite que d’un côté. Les coûts d’investissement restent 32 encore lourds et supérieurs au 35 mm, mais en baisse (à cause des serveurs, de la maintenance, etc.). Le coût reste lourd aussi quant à l'adaptation des salles. Par salle, il faut compter entre 5 et 10 millions d'euros. A moyen terme, il n'y a pas d’économie possible. A long terme, pour les modèles qui existeront dans 10 ou 20 ans, l'économie sera possible. La technologie est à apprendre par les projectionnistes. On leur dit ceci : votre poste n’est pas menacé, c’est votre métier qui va changer. L’informatique entre dans leur formation. Il y a eu des retards à cause des retards de signature des contrats avec les majors américains (avec Technicolor). On espère l’an prochain équiper tous nos écrans de projecteurs numérique et 35 mm. Nous avons 32 salles, sur nos 136 en Belgique, qui sont équipées en numérique. Nous allons accélérer le processus en France et en Espagne. Du côté des distributeurs, on peut dire que les relations changent et ne changent pas. Les interlocuteurs avec qui ils discutent négocient pour avoir de plus en plus de digital. (réponse à la question « Qu'est-ce que une VPF ? ») VPF : Virtual Print Free à savoir une copie virtuelle. Dans les contrats, 20% de la VPF doivent être pris en charge par l'exploitant. Une VPF coûte en moyenne entre 500 et 700 euros. La 3D est un élément important du digital, elle vit une vraie résurrection notamment parce qu'il est pratiquement impossible de pirater la 3D contrairement à un film 'classique'. C'est un avantage non négligeable et des contenus 3D vont se développer de plus en plus. • Fabrice Testa - Directeur marketing de XDC Il faut expliquer le pourquoi et le comment, comprendre les différents éclairages et les avantages du cinéma numérique pour les exploitants. 1e avantage : une augmentation directe et indirecte des recettes et une réduction des coûts opérationnels. 2e avantage : attrait marketing : qualité de l’image, pas de dégradation de la copie, version cristalline à chaque projection. 3e avantage : innovation. Exemple : pour un même film, sur deux copies, l’une 35mm et l’autre numérique, 80% choisissent la numérique. Dans certains pays, ils sont prêts à payer le billet entre 0.40 € et 1€ de plus pour voir un film en numérique. Cas de la 3D : n’est pas encore disponible en home cinéma, donc on va en salle pour le voir. En moyenne, 3x plus d’entrées pour la version 3D d’un film que pour sa version 2D. De plus en plus de grands réalisateurs en version 3D (Cf. Beowulf de J. Cameron). Autre avantage : la diversité et l’accessibilité : une copie numérique est meilleur marché, on dispose d’une plus grande variété de contenu, la programmation est plus flexible. Au FIFF : « Sous les bombes » de Philippe Aractingi a été projeté en numérique. Le numérique offre plus de facilité à disposer des différentes versions (sous-titrage, doublage). Il permet à des petites et moyennes salles d’avoir des copies de grosses productions. Le contenu peut être adapté pour certaines audiences en particulier (les aveugles), on ressort tous les classiques, journée des enfants,… Le contenu varie en quantité, cela permet l’augmentation de l’occupation des heures creuses : sport, clip vidéo, jeux, événement spéciaux de la télé, etc. De plus, les programmes 33 publicitaires sont plus flexibles : on peut stocker un grand nombre de publicité sur un serveur, c’est donc plus facile de sélectionner les publicités. La pub peut être ciblée en fonction du public grâce à une connexion du système de billetterie et du point de vente. Réduction des coûts opérationnels car la formation des employés est relativement simple, les systèmes numériques sont simples à utiliser et à entretenir, les frais généraux sont donc réduits : réduction du temps de préparation entre les séances, les séances peuvent être démarrées à distance, l’équipement peut être contrôlé à distance. Le changement de métier peut être valorisant (de projectionniste à informaticien). Pour les distributeurs : mise sur le marché plus rapide, donc retour de gain plus rapide. Il est possible de toucher plus de segments du marché, la protection est accrue car la copie est encryptée et watermarkée (marque invisible pour retracer la copie), baisse des pertes engendrées par le vol des droits d’auteur, les frais de transport sont réduits (le support numérique pèse de 300 à 500 gr. alors qu’un film : 25 kg). Comment aller au numérique ? On peut louer ou acheter l’équipement ou uniquement le serveur. L’exploitant prend en charge tous les aspects du projet, ce qui lui donne une liberté totale. De plus : pas de marge pour les sociétés tiers. Mais inconvénients : longues négociations avec les distributeurs, le plus souvent manque d’expérience et de compétence, nécessité d’expliquer aux sociétés de leasing. Ou l’exploitant peut choisir de travailler avec une société de service, qui assume les risques. Les modèles économiques : qui paie la note ? Les gouvernements : Europa Cinemas (programme MEDIA), c’est 15 € par séance et un minimum annuel de 60 séances et trois titres de films européens. Initiative nationale : fond de soutien, financement national, financements régionaux, c’est très différent des Etats-Unis. Les spectateurs : c’est difficile car prix déjà élevés, mais peut-être peut-on augmenter de 40 cents à 1 €. Les exploitants : seuls (grâce à des fonds propres, des emprunts, des sociétés de leasing) ou modèle selon lequel l’exploitant paie un loyer mensuel à un tiers investisseur. Groupe d’exploitants : le Cinema Buying Group aux USA, initiative d’une association nationale des exploitants. Distributeurs : peuvent payer la Screen Usage Fee (montant payé au prorata de la durée d’exploitation), la Virtual Print Fee (une entité de déploiement obtient un contrat avec les exploitants qui paieront un loyer mensuel, les coûts d’équipement et de service, puis on s’associa avec les banques et sociétés de leasing. Conclusion : le modèle universel n’existe pas aujourd’hui. L’Europe est un marché très fragmenté où il est nécessaire de tenir compte des particularités nationales au niveau du paysage cinématographique et de la diversité culturelle. Aucun modèle économique ne verra le jour si l’exploitation ne paie rien du tout. 34 • Nico Simon - Expert et exploitant des salles Ciné Utopia et Utopolis au Luxembourg Pour moi, il n’y a pas un cinéma d’auteur et un cinéma grand public, il y a un bon et un mauvais cinéma. Par exemple, dans les films d’auteur, certains sont plus de l’essai que de l’art. Dans le cas de Ciné Utopia, c’est une exploitation plus grande que beaucoup d’autres et plus petites que beaucoup d’autres. On joue beaucoup sur la qualité de nos salles, tous les spectateurs doivent avoir la même qualité d’accueil et le même confort, quel que soit le film qu’ils vont voir. Parfois, les copies de démonstration étaient meilleures que les copies d’exploitation en 35. Le numérique est une opportunité. Il faut faire une distinction d’avec la Haute Définition (tout le monde en parle), mais c’est très différent. Les gens ne viennent plus uniquement pour voir un film, il faut créer un environnement afin qu’ils restent. Problème : comment financer ? Qui va nous sauver ? Nous sommes pour le numérique, mais nous changerons d’avis s’il n’y a pas de modèle économique viable. Je suis convaincu que les premiers à abandonner le 35 mm seront les petits distributeurs, car ils réaliseront une économie énorme. Je suis convaincu que d’ici à 2 ans le modèle économique sera trouvé. Depuis 20 ans, on a pu faire au Luxembourg des productions locales. Certains de nos documentaires ont très bien marché, en partie grâce à la projection en numérique. Cela résout la difficulté de langues pour les films pour enfant, qui ne parlent pas encore français ou allemand. Un distributeur achète les droits de films pour enfants et fait un doublage luxembourgeois à peu de frais. Pour Europa Cinéma, la Commission Européenne nous a demandé de faire quelque chose pour le numérique. On m’a demandé d’imaginer un système qui aiderait les exploitants qui portent la révolution mais les sommes versées sont totalement insuffisantes, insignifiantes. En fait, on ne sait pas quelle direction prendre. Idéalement, il faudrait trouver un moyen de cerner les positions par rapport au cinéma numérique. Terrain des subventions publiques : très délicat. Les Américains ne doivent pas entendre le mot SUBVENTION. On a besoin d’unité au niveau européen ou au moins au niveau d’un grand pays, sinon on n’avancera pas. Europe Cinéma créera un fond neutre pour assurer le financement où exploitants et distributeurs devront verser un montant proportionnel. Pour l’instant, rien de prévu au niveau européen, on essaiera d’abord au Benelux. La France a l’avantage d’avoir un marché structuré. • Patrick Quinet - Producteur et Président de l'Union des Producteurs de Films Francophones (UPFF) Le passage au numérique nous concerne directement mais je me sens loin de ce qui s’est dit. Bien sûr, le numérique est devenu notre quotidien. Tous les films ont leur copie numérique. Le problème : trop peu de salles sont équipées en digitale, par conséquent ces salles sont automatiquement dévolues aux majors. J’ai peur que le film d’art et d’essai ne 35 trouve pas sa place. Parce que les réseaux d’exploitation des films sont encore en 35 mm, on crée un surcoût pour que certains films soient vus. C’est aux Américains d’investir et à nous de participer. Mais il y a clairement besoin d’un soutien pour que certaines salles soient équipées, et ne deviennent pas les parents pauvres. • Nico Simon Il faut que les producteurs européens comprennent que quand on fait un master HD, il faut en faire un deuxième pour le cinéma numérique, car HD est un format différent. Il y a encore trop d’ignorance de la technique. Questions : Paul Wattecamps Notion de tiers investisseur. Faisable ? Réservé aux gros diffuseurs ? Fabrice Testa Oui, faisable. A XDC, nous restons propriétaires de l’équipement. C’est une formule sur 5 ou 7 ans : l’exploitant peut bénéficier de projets numériques à moindre coût. En Europe, c’est la seule formule qui a fonctionné. Le modèle VBF aujourd’hui sous-entend que 20-30 % de potentiels. Modèle pas forcément payant. Et si on crée du contenu alternatif… L’initiative vient des studios américains mais il faut intégrer des distributeurs : ils devront aussi payer une VPF. La décision finale appartient à l’exploitant. Question : Quelle part du distributeur européen dans la VBF ? Réponse : Le chiffre est confidentiel. Celui qui circule : entre 500 et 700 euros. Question : Le numérique est l’espoir du documentaire, mis en danger par VPF. Libération en terme de création. Impossible de produire certains films en pellicule. Combien coûte un serveur dans le cadre d’un cinéma d’art et d’essai ? • Fabrice Testa Ça dépend si c’est considéré comme un contenu alternatif, il ne sera pas soumis au VPF. Si considéré comme un film : oui. • Dominique Jamar Je vous remercie tous d’être venu. En tant qu’organisatrice, j’aurais aimé avoir des réponses magiques sur cet enjeu. Il est impossible de répondre à certaines questions. En revanche, j’espère que vous avez appris autant que moi, que vous avez été éclairé. C’est très en amont qu’il faut agir sur ce volet. Le numérique est inévitable, il est maintenant. Il ne faut pas être frileux. Il est grand temps de réagir. 36 3. 3. La liste des participants Chargé de mission Centre du Cinéma de la Communauté française Centre du Cinéma de la Communauté française BE TV BLAKAJ Fatmire BLANCHARD Jean-Louis BODSON Francis Medias, Multimedias, NT, Aide à la presse directeur technique BOULAD Bernard Journaliste BRUNFAUT Jeanne Chargée de mission Centre du Cinéma de la Communauté française CALBERT Yves Journaliste Tausend Augen CHAPELLE Renaud conseiller technique COLOT Muriel Chargée de mission CBA Centre du Cinéma de la Communauté française D'ARTOIS Patrick directeur de postproduction DELMOITIE Véronique DI MEO Sylvie DIAS Manuel DIAZ PEREZ Alfredo DUCULOT Pierre DUTILLIEU Christian GENNAUX Francis GODFROID Carole GOMEZ Michel GRANDCLAUDON Philippe HECK Pascal JACINTO Miguel JOIRIS Michel Consultant WALLONIE IMAGE PRODUCTION (WIP) MEDIA PLURIEL LAFONTAINE Nathalie Relation extérieure Le Pôle Image de Liège LAHURE Céline LECLERCQ Thierry LEGROS Denis LENOBLE Myriam MARECHAL Emilie MARQUES Daniel MASSAUX François MUNDELL Ian journaliste VARIETY OLIVIER Antony directeur technique STUDIO L'EQUIPE PERELSZTEJN Willy producteur LES FILMS DE LA MEMOIRE Chargée de mission Scénariste membe de l'ASA Réalisateur - scénariste CINESERVICES SCREEN VISION Centre du Cinéma de la Communauté française Centre Culturel La Vénerie ASSOCIATION DES SCENARISTES DE L'AUDIOVISUEL LASER TITLE INDUSTRY Secrétaire général Directrice commerciale Instances Wallonnes INTERMIXT STUDIO L'EQUIPE L'ARP - SOCIETE CIVILE DES AUTEURS - REALISATEURS XDC SA Directeur UGC De Brouckère Resp. Mediadesk CFWB Directrice générale adjointe étalonneur/enseignante INSAS Technical supervisor UGC BELGIUM CBA Centre du Cinéma de la Communauté française STUDIO L'EQUIPE Centre du Cinéma de la Communauté française Centre Culturel La Vénerie STUDIO L'EQUIPE SCREEN VISION 37 étalonneur/enseignant IAD directeur général PIRNAY Olpy PLASCH Serge POUJAUD Olivier QUINET Patrick RENSONNET Benoît REY Olivier SACRE Nicolas coordinateur SIMON Nico STASSENS François Ciné Utopia - Utopolis Communication audiovisuelle TESTA Fabrice VANDERSANDEN Thierry VERHOFSTEDE Marc VERWEST Rodolphe WATTECAMPS Paul WERY Edouard administrateur Producteur ARTEMIS PRODUCTIONS journaliste SCREEN VISION CINESERVICES/MELIES Président de l'UPFF AVI STUDIO L'EQUIPE VERSUS PRODUCTION SABAM XDC SA attaché pour la promotion cinématographique ICT & Performance Director administrateur délégué Chef de Cabinet de l'Echevine de la Culture Anne De Gand Compositeur CENTRE DU CINEMA ET DE L'AUDIOVISUEL - CFB KINEPOLIS GROUP CINESERVICES VILLE DE NAMUR 38 3. 4. Le programme Animateurs : Michel Gomez et Dominique Jamar 9h à 9h30 Accueil et introduction générale du FIFF 9h30 à 9h40 Mot de Myriam Lenoble, Directrice générale adjointe du Service général de l'Audiovisuel et des Multimédias de la Communauté française de Belgique Michel Gomez, Délégué général de la Société civile des Auteurs - Réalisateurs - Producteurs (ARP) présente une vision globale de la question Marc Verhofstede, ICT & Performance Director de Kinepolis Group : L'avenir de la projection en numérique, point de vue d'un exploitant Fabrice Testa, Directeur Marketing de XDC : « Pourquoi et comment aller au numérique aujourd'hui … les différentes possibilités, les différents modèles économiques » 9h40 à 10h 10h à 10h20 10h20 à 10h40 par Dominique Jamar, Directrice 10h40 à 11h20 Patrick Quinet, président de l'Union des Producteurs de Films Francophones (UPFF); Nico Simon, expert et exploitant Ciné Utopia - Utopolis (Luxembourg): L'avis des producteurs et diffuseurs. 11h20 à 12h15 Débat avec le public 12h15 à 12h30 Conclusions 12h30- 14h00 Cocktail dînatoire offert par la Communauté française de Belgique 39 4. Conférence de presse, projection et débat PROMIMAGE 4. 1. Note d'intention de Pierre Colle, expert auprès de l'AWT : "L'essor des films d'animation : aboutissement ou première étape d'un véritable développement ?" Depuis l'année 2000, les trois éditions du programme mobilisateur des technologies de l'image et du son PROMIMAGE ont permis à la Région wallonne de sélectionner 38 projets pour un budget cumulé de 11.800.000 €. Parmi ces projets, on trouve des longs et courts métrages de fiction, des documentaires, des jeux vidéo et des films d'animation. En effet, les innovations technologiques influencent dorénavant tous les types de productions audiovisuelles. Si l'on se penche sur les projets sélectionnés, on ne compte pas moins de 18 films d'animation ou faisant la part belle aux images animées. Cette tendance est confirmée par les résultats du 4ème appel à projets, en effet, sur les 40 dossiers présentés au choix du jury, près de la moitié sont des films d'animation. Historiquement la Belgique et, en ce qui nous concerne, la Belgique francophone a toujours été une terre hospitalière pour l'animation. Avec le recul, l'évolution des structures peut être mise en perspective. Assistons-nous à la concrétisation des efforts fournis ou la multiplication des projets dans le domaine de l'animation est-il le fruit du hasard? Quelle est l'influence sur ce secteur des éléments suivants et de leur évolution: enseignement, écoles et des filières de formation, nouvelle vague de producteurs, exemple des talents locaux et de leur réussite, héritage des précurseurs, nouveaux studios, financements publics et privés, développement d'une approche spécifiquement européenne? 4. 2. Le programme 13h - 13h45: Conférence de presse PROMIMAGE de Madame la Ministre MarieDominique Simonet 14h30: Projection de "Max & Co" de Samuel et Frédéric Guillaume (Introduction par l'AWT) 16h15: Débat sur l'évolution du film d'animation 17h30: Cocktail 4. 3. Les résultats de Promimage 2007 Le 4 octobre 2007 dans le cadre du FIFF, Madame Marie-Dominique Simonet, Ministre des Technologies nouvelles, a présenté les résultats de la sélection Promimage 2007 A la demande de la Ministre Marie-Dominique Simonet, l'AWT a été chargée d'organiser l'édition 2007 du programme mobilisateur Promimage. Promimage a pour objectif de financer la mise au point ou l'utilisation originale et innovante d'outils ou 40 de procédés numériques nouveaux, dans le cadre de productions ou de projets pilotes audiovisuels ou multimédias. Il s'adresse à des entreprises (sociétés commerciales) qui disposent d'un siège d'exploitation en Région wallonne et dont les projets ont des retombées significatives pour l'économie régionale. Le budget de Promimage 2007 s'élève à 4 millions d'euros. Le jury s'est réuni le 13 septembre pour évaluer les 40 projets reçus. Il était composé de cinq experts étrangers, de deux représentants de l'AWT, de deux représentants de la DGTRE, du Directeur de Wallimage et d'un représentant de la Communauté française. Pour les aides à la production, les projets ci-dessous ont été sélectionnés: • • • • • • • • • • • • • • • « Ève ou l'éternel malentendu » (Shining Project sa), « Bob et Bobette, les Diables du Texas » (Wat Productions), « Par les fenêtres » (Digit Anima sprl), « Le pays où l'on n'arrive jamais » (Tarantula sprl), « La Monique de Joseph » (Tarantula sprl), « Cineman, l'homme cinéma » (Scope Pictures sprl), « La Véritable Histoire du Chat Botté » (Nexus Factory), « Tarô et le démon du Volcan » (Saga Film sprl), « Cré Tonnerre » (Iota Production), “San Mao” (Oufti Productions), « Home » (Iota Production), « Cucaracha, la blatte savante » (PBC Pictures sprl), « L'Aventure Souterraine » (Eureka Conseils sprl), “My Series” (Elsewhere Entertainment sprl), « L'Ame du violon » (NewArt Productions). Ces 15 projets représentent un investissement régional de 3,8 millions d'euros. Le jury a constaté une nouvelle hausse de la qualité des projets soumis à sa sélection. Pour Marie-Dominique Simonet, "les lignes de forces annoncées lors du lancement de l'appel à projets ont été respectées, à savoir: un budget en croissance, une attention accrue accordée aux retours pour la Région wallonne et un lien plus fort avec la Communauté française". 41 5. Conférence de presse – présentation du Cluster TWIST Mardi 2 octobre 2007 – Centre de Congrès 5. 1. La liste des participants AXELL Philippe BARRAS BODSON BRONCKART Thibaut Francis Jean-Claude CALBERT Yves CAPELLE CHAVIR CLOSE Louis-Philippe Frédéric Jean-Louis COLLE Pierre D'ARTOIS DENIS Patrick Michel administrateur délégué/CEO Canal Z Président AWT - AGENCE WALLONNE DES TELECOMMUNICATIONS directeur de post-production Directeur Général DESIRON Jean-Pierre Attaché de presse DEVILLE DIAZ PEREZ DOHOGNE DONTAINE Philippe Alfredo Sébastien Etienne Technicien Réalisateur Responsable IT Doublage et postsynchronisation FONTAINE Vincent Administrateur délégué GENNAUX Francis Directeur Technique Secrétaire général GILLARD Sarah coordinatrice GILLET GODFROID GOFFIN GROSS GUILLAUME HERMANS HUGE JAMAR Pierre Carole Francis Laurent Gérard Rudy Stéphanie Dominique KEISER Pascal Musicien et ingénieur du son Directrice commerciale Directeur Directeur f.f. Journaliste économie Journaliste Responsable des coproductions Directrice générale Coordinateur et chef de projet ‘Image et Son numériques' KIBUSHI Jean-Michel KINET Geneviève Assistante LAMENSCH Philippe Scénariste Réalisateur Le MOULIN NUMERIQUE DREAMWALL Be TV RTBF VIVACITE "Tausend Augen, les mille Yeux" HOVERLORD FIFF CINESERVICES VICTOR 3D STUDIO CABINET DU MINISTRE JEANCLAUDE MARCOURT CO-TOON Genval-les-Dames ACAPELA GROUP BABEL TECHNOLOGIES Instances Wallonnes INTERMIXT AGENCE DU FILM BRABANT WALLON DAME BLANCHE STUDIO L'EQUIPE RTBF INSAS L'Echo RTBF Radio WALLIMAGE FIFF TechnocITé Studio Malembe Maa WALLONIE BRUXELLES IMAGES COMMISSION DE 42 SELECTION DES FILMS DE LA CFB La Libre Belgique LAWSON LECLERCQ Philippe Carin LEWAERTS Olivier LICHT LORENT MACQ Monique Isabelle Benoît MAHIEU Philip MALBURNY Philippe attaché de presse MARAITE MARCELLI MARCHANT Louis Pierre Didier MARCOURT Jean-Claude MATRICHE Laurence MEYNS Els MICHEL Benoît MILES Geoff OLIVER Tanya PUGH Dafydd RENARD Axelle RENARD REYNAERT RIGOTTI RION ROBERTS ROLLE ROSIER Laurent Philippe Stéphane Pierre Roger Benoît ROUBIN Jean-Yves ROUSCHOP Joseph SCAILQUIN Stéphanie SCARPA Robert SIMON STEPHANE Laurent Robert STRAUS Anne-Marie journaliste Cabinet Marcourt VICTOR 3D STUDIO Account Executive Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur de la Région Wallonne ATD² Active Export Sales Manager Monitors AXELL Communication EVS Cluster audiovisuel directeur général du Kent directeur de développement Kent Film Office, stratégique KentTV chargé de mission Kent Brussels Office AGENCE DU FILM BRABANT WALLON I-MOVIX SA CEO & Founder WALLIMAGE VICTOR 3D STUDIO Sales & Marketing Manager Président de TWIST I.R.I.S. Group président ASBL TITAN / RTBF Cabinet Marcourt journaliste Vers l'Avenir FRAKAS producteur PRODUCTIONS producteur TARANTULA ASBL LES 400 Présidente COUPS SCENARISTEATELIER ASA CO-TOON Secrétaire général Cluster TWIST MINISTERE DE LA REGION WALLONNE journaliste BLCEF Productrice Wallonie Tournages PROMIMAGE DREAMWALL UCL-TELE ATHALYS - EYE-LITE group Ministère de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur SUD PRESSE 43 TASSIN TEFNIN Stéphane Jean-François UME Marc VAN NIEUWENHUYSE Bruno Directeur HOVERLORD S.A. VANDERSANDEN Thierry VERWEST VOTQUENNE WALTER Rodolphe Philippe Danielle WATTECAMPS Paul CLAP A.S.B.L. DIGITRAL GRAPHICS administrateur-délégué Canal Z journaliste Chef de cabinet de l'Echevine Anne De Gand Centre du cinéma et de l'audiovisuel de la CFWB CINESERVICES RTBF info - JT Ville de Namur 44 5. 2. Le dossier TWIST • Conférence de presse - déjeuner de présentation du cluster TWIST A l'occasion de la création du Cluster TWIST, le Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur de la Région Wallonne, Monsieur Jean-Claude Marcourt, convie la presse, les professionnels belges et invités du Festival International du Film Francophone de Namur à un déjeuner - conférence de presse. Le déjeuner est animé par Philippe Reynaert. Le Cluster TWIST (Technologies Wallonnes Image, Son et Texte), créé par la Région Wallonne dans le cadre du "Plan Marshall", vise à aider les entreprises wallonnes, leaders dans le secteur des Technologies de l'Image, du Son et du Texte en Région Wallonne, à se rencontrer et à développer des synergies. Véritable mise en réseau, ce Cluster regroupe de nombreuses entreprises technologiques et permet : • • • • le renforcement du partenariat entre les membres dans un objectif de développement des affaires et d’un accès privilégié à l’innovation technologique ; la convergence entre industriels, chercheurs enseignants, formateurs, et sociétés de service et les autres acteurs de la production et de la diffusion de l’audiovisuel et du multimédia ; la promotion du réseau au niveau national et international et création de synergies avec d’autres réseaux similaires et complémentaires en Belgique et à l’étranger ; l'accès à des financements publics ou privés pour accélérer la mise au point et la mise sur le marché de produits innovants et différents, pour développer de nouvelles technologies et de nouveaux produits. A l'issue de cette conférence de presse, les entreprises membres du Cluster se sont tenues à la disposition du public afin de répondre aux questions. • ASBL TWIST, cluster des technologies wallonnes de l’image, du son & du texte numériques : « L’excellence technologique dans l’image, le son et le texte numériques en Région wallonne » L’ère du numérique bouleverse tout le paysage de l’image, du son et du texte tout en apportant de nouvelles perspectives ! La concentration des industries technologiques numériques en Région wallonne constitue dès lors un point fort de développement : déployer des projets transversalement et favoriser une réelle synergie entre industries, centres de formation, structures d’accompagnement et sources de financement, producteurs et diffuseurs, voilà la principale mission du cluster TWIST ! Le cadre du plan Marshall permet de globaliser les démarches et l’accès à des financements indispensables pour accélérer la mise au point et l‘introduction sur le marché de produits innovants, pour développer de nouvelles technologies, de 45 nouvelles prestations de service, de nouveaux contenus, de nouveaux modes de diffusion, … L’ASBL Cluster TWIST, vient d’être reconnue en tant que réseau d’entreprise par la Région Wallonne. Ce réseau d’entreprises regroupe en son sein, soit en tant que membres fondateurs, soit en tant qu’observateurs, les acteurs wallons du secteur technologique de l’audiovisuel et du multimédia: entreprises technologiques, prestataires de services, centres de formation, universités et centres de recherches, diffuseurs, producteurs, associations professionnelles, … Cette association a pour objet la promotion des technologies wallonnes de l’image, du son et du texte numériques. Le Cluster TWIST a comme objectif de développer des actions visant à : • Promouvoir les membres du réseau qui la compose et leurs domaines d’activité respectifs : créer une image, une réputation, communiquer un savoir faire, mettre en exergue une expertise technologique, … • Renforcer les synergies entre les membres (networking), d’autres réseaux d’entreprises et les pôles de compétitivité wallons. • Développer des partenariats convergents dans les domaines de la R&D, du développement commercial, de l’innovation technologique, … : cela avec des structures organisées en Belgique comme à l’international. • Promouvoir localement comme à l’international, l’image du cluster et l’attractivité du secteur et de la région wallonne. • Procurer à ses membres de l’information à haute valeur ajoutée : études sectorielles, perspectives industrielles et technologiques, appels d’offre ... • Favoriser l’accès aux financements afin d’accélérer la mise au point de nouvelles technologies, de produit et services innovants, … • Soutenir l’accès à la formation scientifique & technique dans les domaines couverts par ses membres (anticiper et alimenter l’évolution des cursus de formation académique) ainsi que développer une base de données de recrutement interne. Contact : ASBL TWIST, CLUSTER DES TECHNOLOGIES WALLONNES DE L’IMAGE, DU SON & DU TEXTE NUMERIQUE Rue des Brasseurs, 175 à 5000 Namur Pierre RION, Président, Robert STÉPHANE, Secrétaire Général Email : [email protected] et [email protected] 46 6. Atelier Victor 3D Mardi 2 octobre – Centre de Congrès 6. 1. La liste des participants BETH DE SADELEER DENIS DRESE GODFROID HECQUET HUGE Anthony Olivier Michel David Carole Pascale Stéphanie JeanKIBUSHI Michel LAFONTAINE Nathalie LAROCHE Fabrice NEUQUIN Sébastien NOUVELLE Virginie PAINDAVEINE Geneviève REYNAERT Philippe RION Pierre RYELANDT Dimitri STEPHANE Robert VANDEN Guy BEMDEN VERWEST Rodolphe WATTECAMPS Paul Designer 3D Freelance Corporate Communication Officer AB - Arts IBA VICTOR 3D STUDIO infographiste STUDIO L'EQUIPE réalisatrice WALLIMAGE STUDIO MALEMBE MAA Pôle Image de Liège VICTOR 3D STUDIO étudiant Coordinatrice financière Wallimage J-Screen WALLIMAGE I.R.I.S. Group / TWIST Producteur - réalisateur Secrétaire général TWIST directeur général NEURO TV CinéServices Chef de Cabinet de l'Echevine de la Culture Anne De Gand VILLE DE NAMUR 47 7. Présence des journalistes par genre Prénom Nom presse écrite – quotidiens : 53 journalistes Taher Alwan Abderrahamne Bensfaia Corinne Bodart Bernard Boulad Christophe Bourdon Fabienne Bradfer Virginie Breuls Marc Bussens Hélène Carpiaux André Ceuterick Anne-Sophie Chevalier Catherine de Beaurepaire Michael Degré Hélène Rose Thibaut Demeyer Fernand Denis Baba Diop Adriana Dumitrascu Mohamadou Faye Cédric Flament Pascal Gavillet Pierre Germay Freddy Gillain Chantal Godard Carole Gotfroi Hubert Heyrendt Michael Ismeni Eddy Kabeya Isabelle Lamberty Ioan Lazar Alain Lorfèvre M'Hammedi Mohamed Bouzina Aziouz Mokhtari Isabelle Monnart Benjamin Moriamé Aminata Niang Sacha Peiffer Gaëtane Reginster Anne-France Somers Zineb Mounia Souissi Merzouk Christian Spielmann Xavier Spirlet Jean-Pierre Tadros Carol Thill Media Omandaily.com Miroir doukkala-abda Le Soir - Namur Qui fait quoi Sud Presse Le Soir Le Quotidien du Festival VUM Le Quotidien de Namur Jeudi Soir Metro Nihon Keizai Shimbun Vers l'Avenir Le Quotidien du FIFF La Voix du Luxembourg La Libre Belgique Sud Quotidien Telegraf Le Soleil Vers l'Avenir Tribune de Genève La Meuse Vers l'Avenir La Libre Belgique Namur Vers l'Avenir La Libre Belgique Le Quotidien du Festival Le Phare Agence Europe Cronica Romana La Libre Belgique Oman /B Maroc Belgique Canada /F Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Japon /B Belgique Belgique Luxembourg /B Belgique Sénégal Roumanie Sénégal Belgique Suisse Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique RDCongo Belgique Roumanie Belgique L'Expression Le Soir d'Algérie La Dernière Heure Le Soir Namur Agence Europe Le Quotidien de Namur La Libre Belgique Namur La Dernière Heure El Watan Lëtzebuerger Journal Le Quotidien du Festival CTVM.info La Voix du Luxembourg Algérie /B Algérie /B Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Algérie Luxembourg Belgique Canada Luxembourg /B 48 Pierre Maggy Christophe Magali Tahar Michel Julien Dieumerci Julien presse écrite journalistes – hebdomadaires : Rime Julie Nicolas Oumar Thomson Marc Servane Leo Alassane Sarah Annick Louis Sigrid Mamadou Philippe Pierre Freddy Patrice Noël David André Yves Roger Olivier Diederik Frédérique Azmy Barreau Buytaers Belem Bussens Calmant Cendrowicz Cissé Crew Dannevoye Danvers Descamps Diaby Elhem Germay Gillain Gilly Godin Ilunga Joassin Kabore Lecomte Legrain Morin Edouardin Ian M'Putu Mundell Claude Muyls NzuziSalambiaku Schepers Stevens Sylla Trari Georges Michael Pascal Yanoussa Aziz L'Echo L'Echo De Morgen Sud Presse Le Temps Fraternité Matin Vers l'Avenir Le Potentiel Vers l'Avenir Thonon Thonon Verbiest Veronesi Chikhaoui Koffi Rensonnet Monga Rensonnet Belgique Belgique Belgique Belgique Tunisie Côte d'Ivoire Belgique RDCongo Belgique 31 presse écrite – bimensuels : 3 journalistes Caroline Duchatel Al-Ahram Al-Arabi Magazine Le Soir Magazine Le Soir Magazine Actualité Hebdo Artsenkrant Le Généraliste The Hollywood Reporter Le Matin The Bulletin Publi-Namur Le Vif - L'Express Flair Actualité Hebdo Femmes d'aujourd'hui Spectacle Passe-Partout Le Ligueur Le Journal du Mardi Point d'Impact Télé Moustique Citoyen Télé Moustique Publi Namur Journal du Médecin La République / La Manchette The Bulletin /Variety La Libre Match Carnets Egypte Belgique Belgique Burkina Faso Belgique Belgique USA /B Sénégal Belgique Belgique Belgique Belgique Burkina Faso Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique RDCongo Belgique Burkina Faso Belgique Belgique Belgique RDCongo UK /B Belgique La Vapeur / Africiné Télé Star / Flair / Gimik Télé Moustique Actualité Hebdo Al Mujtamaa RDCongo Belgique Belgique Burkina Faso Maroc Egomag Belgique 49 Linda Théo Léonard Loir presse écrite – mensuels : 29 journalistes Gilda Benjamin Jean-Marie Buchet Marc Bussens Jean-Marie Chazeau Micheline Olivier Christian Ivo Claes Clinckart Collin De Kock Claude Julie André Alfons Magali Céline Nicolas Muriel Heike Richard Svetlana Stéphane Olivier Joëlle De Vos Decabooter Dubuisson Engelen Eylenbosch Gautier Guiot Hiernaux Hurst Kenmogne Kolosova Lambert Lecomte Lehrer Léon Erwin Jos Candy Freddy Roger Jean-Philippe Lorand Lormans Oleo Petter Sartor Simons Tiriart presse écrite – bimestriels : 6 journalistes Yves Calbert Sébastien Daloze Aurore Peignois Elise Pirsoul Benoît Rensonnet Guillaume Triplet En Marche Francophonie-Info Belgique Belgique Plus Magazine Grand Angle Filmmagie /Film Afrique Magazine Publibox "Le Petit Journal" Grand Angle Grand Angle Filmmagie Ego /Première /La Libre Essentielle Filmmagie Confluent Filmmagie Guest /Ego Elle Belgique Grand Angle Guest Jeune Cinéma Point Afrique Autour de France L'éventail L'événement Gaël Le Carnet du Collectionneur Filmmagie Berichten Confluent Filmmagie Grand Angle Ardenne Magazine Belgique Belgique Belgique France Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique France Cameroun Russie Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Tausend Augen Guido Magazine Tribal Magazine DGCD - Dimension 3 AVI Magazine Tribal Magazine France /B Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Magazine Assoc.Handicapés Cinécrits Flux News Belgique Tunisie Belgique presse écrite – trimestriels : 13 journalistes Françoise Tahar Alexandre Canart Chikhaoui Christiaens 50 David Benoîte Sylvie Jean-Louis Pascale Delaloy Dessicy Gérard Godet Guidet Jean Valérie François Thomas Rabinovici Sacchi Stassens Turillon presse écrite journalistes – événementielle : Simon-Pierre Pierre du Bus Wanaffe Duculot Brigitta Salvatore Karl Leocata Internet : Taher Marc Sitou Ayélé Estelle 51 journalistes Alwan Antoine Ayité Rime Azmy Rime Katia Azmy Bayer Frank Beckers Marie Patrick Dimitra Christian Michèle Leo Berlier Biren Bouras Bouvy Carpentier Cendrowicz Maïlys Charlier Micheline Nicolas Sébastien Sven Eric Martine Martine Audrey André Bernard Anne Claes Clément Daloze De Schutter de Wallens Delooz Deramaix Devos Dubuisson Dupiéreux Feuillère SABAM Magazine Horizons Confluences Revue CPH Namur Province 0 de Conduite / FrancePays Arabes Namur Magazine SABAM Magazine SABAM Magazine Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique France Belgique Belgique Belgique 4 de Belg'Onogur kulturalis Hongrie info Cinéma Belge Belgique Belg'Onogur kulturalis info Hongrie Cinéma Belge Belgique Oman daily newspaper Namurimage Africine.org Al-Ahram Al-Arabi Magazine Al-Ahram Al-Arabi Magazine Cinergie Cerberus / Flanders Fantastic Belga Press Agency Videonews Cinemagic Cinergie Brussels Events Support Cinefemme.be The Hollywood Reporter Cinémapolis / LaLibre.be / Dhnet.be Publibox "Le Petit Journal" Kweb.be Guido Magazine www.kutsite.com Objectifmag.be Cinefemme.be Cinefemme.be Objectifmag.be Namur-Photopresse Objectifmag.be Cineuropa.org Oman /B Belgique Togo Egypte Egypte Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique USA /B Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique 51 Arnaud Marianne Tahar Renaud Jean-Jacques Grégoire Grimont Houchi Jeanmart Leloup Fabrizio Véronique Maltese Mauroy Josée-Esther Aurore Oté Peignois Philippe Julien Matthieu Julien Roger Kèoprasith Myriam Jean-Pierre Jean-Philippe Guillaume Olivier Eric Pierquin Rensonnet Reynaert Schreiber Simons Souvannavong Tacq Tadros Tiriart Triplet Valkeners Van Cutsem Boyd Johan Matthias Catherine Marceau Van Hoeij Van Roy Van Wichelen Vanesse Verhaeghe Zoomin.tv (sites Le Soir, La Libre, La DH, Sud Presse) Namurimage Agence Monde-Infos Cinemaniacs Net Events / Cinenews EF-images.com / www.europeanfilms.net Cinefemme.be Agence de Presse Africaine Tribal.be Wallimage.be / Hoverlord.com Actu24 Cinergie Kweb.be Cinémaniacs RFI.org Objectifmag.be CTVM.info Ardenne Web Tribal.be La Lucarne.org Cinopsis www.europeanfilms.net AdValvas Moviegids RTLinfo.be Cinergie.be Belgique Belgique Suisse Belgique Belgique Luxembourg Belgique Sénégal /France Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique France Belgique Canada Belgique Belgique Belgique Belgique Luxembourg Belgique Belgique Belgique Belgique Radios : 69 journalistes Muriel Werner Aka Andrin Barth Belgin Kamal Isia Jean-Claude Jean-Jacques Nicolas Alassane Benamar Bisengambi Bronckart Brunin Buytaers Cissé Frédéric Nicole Clautier Damus Hugues Dayez Radio Campus 'LA Conspiration' BRF 'Forum' Al Arabiya RTBF La Première 'Quand les jeunes s'en mêlent' RTNC Radio Kinshasa RTBF VivaCité RTBF VivaCité Bel-RTL /Mint 'JP' Radio Senfo RUN 'Carrefour des Cultures' RUN 'Ciné-Balades' RTBF La Première / Pure FM Belgique Belgique Dubai /B Belgique Congo /B Belgique Belgique Belgique Sénégal Belgique Belgique Belgique 52 Nicole Carl Debarre Defoy Laurent Dehossay Françoise Thibaut Bertrand Delait Demeyer Dermine Jean-Pascal Philippe Baba Benoît Dessart Dewolf Diop Dumont Jean-Louis Geoffroy Ilena Michael Dupont Fabré Flavi François Pierre Bertrand Germay Hallet Jean-Pierre Hautier Valérie Rudy Heike Helleputte Hermans Hurst Cathy Fabrice Vincent Laurence Brigitte Immelen Lambert Legros Lenne Lepage Cédric Laurentine Jean-Marc Loriaux Lungamba Masampu Manga Assiga Epse Mbezele Matwaki Didier Melon Jack Patrick Pierre-Yves Serge Arezki Mener Michalle Millet Moisson Mokrane Aurelie Mupepe Kwanza Willem RTBF info radio / Radio Kinshasa RTBF Namur radio RTBF La Première 'Première Séance' /'Tête à Tête' RUN 'Carrefour des Cultures' Must FM Equinoxe Namur RCF Namur 'Chocolat Glacé' RTBF Musique 3 Sud FM Radio Nostalgie RTBF La Première 'Première Séance' RTBF Namur radio Radio Si 'Promenade' Radio Ciel RTBF Liège 'Café Liégeois' Equinoxe Namur RTBF La Première 'Bonjour quand même' RTBF La Première 'Culture Club' RTBF Namur radio Le Monde Libertaire RTBF Classic 21 'Grand Ecran' BFM Sud Radio RTBF radio JP Must FM RTBF La Première & VivaCité Radio Okapi Cameroon Radio Television (CRTV) Radio Okapi RTBF La Première 'Le monde est un village' Radio Judaïca 'Cinemagie' RTBF radio RTBF Namur radio Radio Suisse Romande Radio Alger Chaîne III Radio-Télévision Nationale Congolaise 'JP' Belgique Belgique Belgique Belgique Luxembourg /B Belgique Belgique Belgique Sénégal Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique France Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique RDCongo Cameroun RDCongo Belgique Belgique Belgique Belgique Suisse Algérie /B RDCongo 53 Michel Christine Pauss Pinchart Belgique Belgique Verbiest Wachter RTBF Namur radio RTBF VivaCité Radio Judaïca 'Debout la d'dan' RTBF La Première 'Culture Club' RTBF La Première 'Bonjour quand même' Radio Judaïca 'Cinemagie' RTBF radio Bel-RTL Soir RCF Namur 'Chocolat du samedi' RTBF Musique 3 Radio Burkina RTB 'Ciné Vision' Radio France Internationale (RFI) RCF Namur 'Chocolat du samedi' Radio Contact RUN 'Campus Soir' Radio Suisse Romande Couleur 3 /Brazil Nova FM RTBF VivaCité 'A vous de voir' RTBF VivaCité Soir Pegase Multimedia 'Cine Story' RTBF Namur radio Laurent Poznantek Eric Russon Christophe Schoonbroodt Julien Michel Peggy Schreiber Servais Simono Carine Henri Smetz Sonet Serge Sou Kèoprasith Souvannavong Bernard Estelle Guillaume Stokard Toscanucci Triplet Cathy Mara Trograncic Um Thomas Virginie Van Hamme Vancoillie Laurent Monika Télévisions : Edith Charlotte Aka Daphné Benoît Eric Jean-Claude Sophie Paul-Henri Nicolas Yves Sophie Hugues S. Marie-Dominique Charles Charlotte 64 journalistes Ballez Baut Belgin Bertrand Bertuzzo Boever Brandemberg Broodcoorens Burrion Buytaers Cavalier Dasnoy Dayez De Smedt Deligne Devroye Diyi Manda Arte Belgique '50° Nord' RTL-TVI 'Face à face' Al Arabiya Canal C 'Infos' Canal C RTBF TV 'JT' Canal C Canal C RTBF TV 'Au Quotidien' RTL-TVI 'JT' Canal C 'Journal du FIFF' RTBF TV 'Hep Taxi!' RTBF TV 'JT /Screen' RTBF TV 'Screen' RTBF TV 'Mille feuilles' Canal C Antenne A Belgique Belgique Dubai /B Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique RD Congo Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Burkina Faso France Belgique Belgique Belgique Suisse Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique 54 Marie-Noël Monique Pierre Martine Xavier Virginie Alexandra Guy Bernard Anne Baptiste Yvan Carol Bernadette Lucie Anne Cathy Marie Christine Nathalie Baudouin Charlotte Olivier Stéphane Stéphane Isabelle Laurentine Chouna Nathalie Christelle Jules Gilles-Antoine Grégory Pascale Bernard Anne Anne Joël Philippe Canal C RTBF TV 'Screen' Canal C 'Infos' RTBF TV 'Hep Taxi!' Arte Belgique '50° Nord' VRT Woestijnvis BeTV Prime /Telenet RTBF TV 'Mille feuilles' Canal C 'Journal du FIFF' Canal C RTBF TV RTBF TV 'JT /Question à Gilet la Une' Goffinet RTBF TV 'JT' Hiel Canal C 'JT' RTBF TV 'L'envers de Hislaire l'écran' Immelen RTBF TV 'Screen' VRT De Laatste Jacqmin Show/Woestijnvis RTBF TV 'L'envers de Lambert l'écran' Leemans BeTV 'Al Dente' Lénelle Canal C VRT De Laatste Lerouge Show/Woestijnvis Leroy RTL-TVI Lombard Canal C Lombet Canal C 'Journal du FIFF' Majois Télésambre Manga Assiga Cameroon Radio Epse Mbezele Television (CRTV) Radio Télévision Nationale Congolaise Mangondo (RTNC) 'Recto Verso' Duene Masset Be TV Massin France 3 Radiodiffusion & Télévision Nationale Molasso-N-Misha Congolaise Moniotte Canal C Mottart Canal C 'Infos' Navez RTBF TV Polet Canal C 'JT' Poncelet RTBF TV 'Bonnie & Clyde' RTBF TV 'Planète en Remiche question' RTBF TV 'JT /Au Renard Quotidien' Reynaert RTBF TV 'L'envers de Dizier Dodémont Doumont Dubois Dujardin During Esposito Fellemans Fincoeur Fourny Gandibleux Geeraert Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Cameroun RDCongo Belgique France RDCongo Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique 55 l'écran' Nicolas Eric Christian Dimitri RTBF TV 'Au Quotidien' Arte Belgique '50° Nord' RTBF TV 'Mille feuilles' FullTV /Route90 Belgique Belgique Belgique Belgique Mehdi Stéphanie Ludo Cathy Rondelet Russon Stocq Trusgnach Van Cleynenbergh Van der Hoeven Verbruggen Watt Prime Telenet Canal C RTBF TV Be TV Belgique Belgique Belgique Belgique agences de presse : 21 Koffi Seibou Safiou Oumar Azinsou Thomas Warissi Akambi Bruno Marie Iahcen Jo Affo Affo Akodjinou Amoussa Arnold Berlier Boufous Buggenhout Bénin Bénin Bénin Bénin Belgique Belgique Maroc /B Belgique Alassane Cissé Alain Bruno Dumort Fahy Lan Huong Tahar Hoang Houchi Abdelhamid Zohra Kacha Laissaoui Rosette Sylvie Lunzamba Mukonky Ndaya Josée-Esther Stéphane Delphine Valérie Oté Tassin Van Bladel Van Innis CEBEFEJ CEBEFEJ CEBEFEJ CEBEFEJ Isopix Belga Press Agency Maghreb Arabe Presse Belga Press Agency Agence de presse sénégalaise Europe by Satellite Commission européenne Agence Belga Agence Vietnamienne d'Information Agence Monde-Infos APS (Algérie Presse Service) Algérie Presse Service Agence Congolaise de Presse Cace Production Agence de Presse Africaine Agence Belga Agence Belga Agence Belga Photographes : 37 Marc Antoine Bruno Philippe Marc Bertrand Liam Michel Pierre Arnold Berger Bossaerts Bouckaert Canning De Lauw Decoeur Sénégal Belgique Belgique Belgique Suisse Belgique Belgique RDCongo RDCongo Sénégal Belgique Belgique Belgique Namurimage Belgique Le Soir /La Dernière Belgique Heure Vers l'Avenir Belgique FIFF Belgique Belpress/Belga Belgique Match Belgique Match Belgique photographe Belgique 56 François Eric Kris Caroline Daniel André Jacques Bernard Michel Bruno Stéphane Marianne Reda Michel Michel Catherine Virginie Jacques Geoffroy Vincent Régine Fabrice Reza Céline Terry Jacqueline Pierre-Yves Denis Frederik FIFF Objectifmag.be Brussel Deze Week, The Dewitte Bulletin Drôme Match Dubois FIFF Dubuisson Namur-Photopresse Duchâteau Vers l'Avenir Dupiéreux Objectifmag.be d'Urso FIFF La Dernière Heure / Vers l'Avenir /Belga (freeFahy lance) Fefer The Kobal Collection Grimont Namurimage Guelmani Free-lance Ardennes Magazine Jacques SDAC Krakowski Agence Belga Lambermont Free-lance Lefour Agence Belga Leurquin Namur Magazine Libert Free-lance Lorent Le Quotidien de Namur Contour by Getty Mahaux Images Mertens FIFF OpdeBeeck Free-lance Prévoo FIFF Sonveaux HGM-Press Thi FIFF Thienpont Le Soir Le Quotidien de Namur Tombal /Sud Presse Van Allemeersch Match de Ribaucourt de Wallens Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Angleterre /B Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique Belgique France Belgique Belgiqe Belgique Belgique 57 8. La liste des professionnels Nom Prénom Raison Pays Akay Astrid Film HC Formidable (com) Belgique Akseki Banu Film CM Nat Songes d'une femme de ménage (réal) Belgique Akseki Banu Film CM Nat Songes d'une femme de ménage (réal) Belgique Akseki Banu Film CM Nat Songes d'une femme de ménage (réal) Belgique André Simon Film HC Comme à Ostende (com) Belgique Anite Kossa Lelly Portraits croisés Où sont-ils? (réal) Burkina Faso Aractingi Philippe Film Compet Sous les bombes (réal) Liban Aractingi Diane Film Compet Sous les bombes (prod) Liban Augier Jeanne Rencontre Atelier des auteurs Belgique Axell Philippe Rencontre Cluster Twist Belgique Azabal Lubna Film HC 24 mesures (com) Maroc Azmy Rime Presse Al-Ahram Al-Arabi Egypte Ba Kobhio Bassek Forum/Expert Forum / Expert réal Cameroun Badibanga Béatrice Film CM HC Marc (réal) Congo Baer Edouard Film HC Colloque Campus J'ai tjrs rêvé être un gangster (com) France Belgian Antipiracy Fundation Belgique FIFF Bailly Didier Balufu Bakupa Kanyinda Film HC Juju Factory (réal) Congo Barras Thibaut Rencontre Cluster Twist/ Atelier des auteurs Belgique Bastid Matthieu Film CM Nat En pays éloigné (chef op) Belgique Bastien Marc Film HC La face cachée (monteur) Belgique Bastin Ludovic Rencontre Atelier des auteurs Belgique Belaïev Nelly INST TV5 France Belem Oumar Thomson Presse Actualité hebdo Burkina Faso Ben H'nia Kaouther Film CM Int Moi, ma sœur, et la chose (réal) Tunisie Ben Khelifa Lotfi Presse SeptièmeArt Tunisie Benaissa Khaled DGCD Atelier DGCD Algérie Benchetrit Samuel Film HC J'ai tjrs rêvé être un gangster (réal) France Betant Yann Film CM HC Ecoute le vent (réal) Belgique Betant Yann Film CM HC Ecoute le vent (réal) Belgique Beth Anthony Rencontre Atelier Victor 3D Belgique Bideau Nicolas INST OFC Suisse Suisse Bierrewaerts Vincent Film CM Nat Le pont (réal) Belgique Binard Marianne Réunion Burkina INSAS Belgique Bisaillon Marc Film HC La lâcheté (réal) Québec Blais Isabelle Film Compet La belle empoisonneuse / Bluff (com) Québec Blakaj Fatmire Rencontre Cinéma numérique Belgique Blanchard Jean-Louis Rencontre Cinéma numérique Belgique Blasband Philippe Film HC Nuits d'Arabie (scénariste) Belgique Bodinaux Aurélien DGCD PRO At DGCD / pro Belgique Bodson Francis Rencontre Cluster Twist/cinéma numérique Belgique Bonmariage Manu Film HC Ainsi soit-il (réal) Belgique Bonnaire Sandrine Film Compet Elle s'appelle Sabine (réal) France Borg Eric Film CM Int Moi, ma sœur, et la chose (prod) France Borgel Jonathan JEM Jury Emile Cantillon France Borsu Bruno Film HC Control X (com) France 58 Bottarelli Alain Ach / Relais MOA Distribution Suisse Bouckaert Peter Film HC Ben X Belgique Boucq Philippe GSARA GSARA Belgique Bougnet Jacques Rencontre Forum Belgique Bouilleux Frédéric INST OIF France Boulad Bernard Presse Bourgueil Philippe Film HC Ouv Qui fait quoi? Québec Cowboy (monteur) / La face cachée / La vérité ou presque Belgique Bouzar Baya (Biyouna) Film Compet Délice Paloma (com) Algérie Bradfer Fabienne Presse Le soir Belgique Bronckart Jean-Claude Rencontre Cluster Twist Belgique Brotons Céline Film Compet La maison jaune (prod) France Brunett Samy Rencontre Atelier des auteurs Belgique Brunfaut Jeanne Réunion Burkina CFWB / CGRI Belgique Budin Laure Film HC Faro, la reine des eaux (monteuse) Belgique Buyck Béatrice Rencontre Atelier des auteurs Belgique Buys Marc INST DGCD Belgique Cabaux Alain GSARA GSARA Belgique Calbert Yves Rencontre Cluster Twist/cinéma numérique France Campan Bernard Film HC La face cachée (réal) France Capelle Louis-Philippe INST Hoverlord Belgique Caranfil Film Compet Le reste est silence (réal) Roumanie Chaïda Nae Chaddy Suku Film CM HC Papy (com) Belgique Chapelle Renaud Rencontre Cinéma numérique Belgique Chaput Jean-G INST SODEC Québec Chavir Frédéric Rencontre Cluster Twist Belgique Chazeau Jean-Marie Presse Afrique magazine France Chelton Tsilla Film HC Sur le mont Josaphat (com) Belgique Chikhaoui Tahar DGCD PRO At DGCD / pro-critique-enseignant Tunisie Chouinard Denis Forum/Expert Forum / Expert Québec Christiaens Xavier Rencontre Atelier des auteurs/Forum Belgique Cissé Abdoul Aziz GSARA La Brèche (réal) Sénégal Cissé Alassane Presse JOCAR Sénégal Cohen-Séat François Film Compet Sous les bombes (prod) France Colle Pierre Rencontre Promimage Belgique Suku Collet Valentin JJ Jury Junior Belgique Collette Jean-Julien Film CM Nat E Finita la commedia (réal) Belgique Collette Jean-Julien Film CM Nat E Finita la commedia (réal) Belgique Colot Muriel Rencontre Cinéma numérique Belgique Convents Guido Africalia Fest Film Africain Leuven Belgique Cornet Basile JJ Jury Junior Belgique Cornil Christelle Film CM Nat Dernier Voyage (com) Belgique Cratzborn Véro Film CM Nat En pays éloigné (réal) Belgique Creac'h Erwann Croteau Sébastien Daigle Philippe Forum/Participant Forum / Prod ("Noces éphémères") France Capitaine Zorgo ou l'opprobe de la négativité Portraits croisés (réal) Québec Capitaine Zorgo ou l'opprobe de la négativité Portraits croisés (réal) Québec D'alcantara Vanja Film CM Nat Granitsa (réal) Belgique D'alcantara Vanja Film CM Nat Granitsa (réal) Belgique 59 Daleiden Guy ULPA FILM FUND Luxembourg Damiens François Film HC Ouv Cowboy (com) Belgique Danner Peter Film Compet Où est la main? Belgique Dantec Alexis Investisseur Investisseur Belgique Darthos Laurence Forum/Participant Forum / Prod ("marie et l'épouvantail") France D'artois Patrick Rencontre Cluster Twist/cinéma numérique Belgique De Bethune Kathleen Rencontre Forum Belgique De Borman Nicolas Rencontre Atelier des auteurs/Forum Belgique De Clercq Jan Colloque Lumière Distribution Belgique De Coster Thierry Rencontre Atelier des auteurs/Forum Belgique De Groodt Stéphane Film HC Formidable (com) Belgique De Groodt Stéphane Film HC Formidable (com) Belgique Film HC Formidable Belgique De Heusch Luc Film HC Une pensée sauvage, Luc de heusch (doc) Belgique De La Patellière Isabelle Film HC Ouv Cowboy (agent) France De Montenach Parissa Forum/Participant Forum / Prod ("Les sacrifiés") Suisse De Pierpont Philippe GSARA GSARA Belgique De Poucques Serge Rencontre Promimage Belgique De Sadeleer Olivier Rencontre De Villers Karine Film HC Atelier Victor 3D Belgique Une pensée sauvage, Luc de heusch (réal doc) Belgique Deaulnes Jean-Louis Film HC Pièces d'identités (com) Congo Debanne Nicole Rencontre Atelier des auteurs Belgique Decabooter Julie Presse Filmmagie Belgique Decharneux Joël Réunion Burkina CGRI Belgique Declercq Bernard Film HC Control X (réal) Belgique Decock Déborah CFWB Stand CFWB Belgique Decoster Thierry Film HC Control X (com) Belgique Degimbe Nathalie Réunion Burkina IAD Belgique De Groodt Deguée Anne-Sophie JJ Jury Junior Belgique Delisle Louis JEM Jury Emile Cantillon Québec Delloye Sébatien Film HC Comme à Ostende (prod) Belgique Delloye Sébatien Film HC Comme à Ostende (prod) Belgique Delmoitie Véronique Rencontre Cinéma numérique Belgique Delville John INST Comité directeur Belgique Demuynck Arnaud Film CM Nat L'évasion (réal) Belgique Demuynck Arnaud Film CM Nat L'évasion (réal) Belgique Denis Laurent Rencontre Atelier des auteurs Belgique Denis Michel Rencontre Cluster Twist/Atelier Victor 3D Belgique Desiron Jean-Pierre Rencontre Cluster Twist Belgique Deville Philippe Rencontre Cluster Twist Belgique Dherte Pierre Film HC Sur le mont Josaphat (com) Belgique Di Meo Sylvie Rencontre Cinéma numérique Belgique Dias Manuel Rencontre Cinéma numérique Belgique Diaz Perez Alfredo Rencontre Cluster Twist/cinéma numérique Belgique Diop Baba Presse Sud Quotidien Sénégal Dodémont Monique Presse RTBF Belgique Dohogne Sébastien Rencontre Cluster Twist Belgique Donck Matthieu Film CM HC Missing (réal) Belgique 60 Donck Matthieu Film CM HC Missing (réal) Belgique Dontaine Etienne Rencontre Cluster Twist/Atelier des auteurs Belgique Douffet Michèle Rencontre Forum Belgique Doyen Martine Forum/Participant Forum / Réal ("Petits oiseaux") Belgique Drese David Rencontre Atelier Victor 3D Belgique Duboin Clément Film HC Enfances (vendeur) France Ducharme Carole Forum/Participant Forum / Prod-réal ("les femmes de ma vie") Québec Duculot Pierre Film CM Nat Dernier Voyage (réal) Belgique Duculot Pierre Film CM Nat Dernier Voyage (réal) Belgique Dumitrascu Adriana Presse Telegraf Roumanie Dutillieu Christian Rencontre Cinéma numérique Belgique Eeckhout Cédric Film CM Nat E Finita la commedia (com) Belgique El Bahhar Jihane DGCD Atelier DGCD Maroc El Jouhari Tarik Film CM Int Sacrifake (réal) Maroc Elleboudt Gérard Rencontre Atelier des auteurs Belgique Elstner Daniela Film Compet prod Les Films du Losange France Engelen Aurore Forum Bureau de Liaison Belgique Erard Robin Rencontre Atelier des auteurs/Forum Falco Christine Forum/Participant Forum / Prod ("La vérité") Québec Farré Didier Fest Festival de l'Ottaouais Québec Fauvel Isabelle Forum/Expert Forum / Expert scriptdoctor France Fauvel JCM Forum / Expert France Faye Isabelle Mohamadou Mahmoun Presse Le soleil Sénégal Fecteau Simon Olivier Film Compet Bluff (réal) Québec Ferrante Carlo Film CM Nat Dernier Voyage (com) Belgique Flamé Serge Réunion Burkina IAD Belgique Florea Vizante Marius Film Compet Le reste est silence (com) Roumanie Fontaine Vincent Rencontre Cluster Twist Belgique Fortin Yves Film HC La belle empoisonneuse (prod) Québec François Thomas Film HC Control X (réal) Belgique François Déborah Film HC L'été indien (com) France François Déborah Film HC L'été indien (com) France Fraud Simon Film HC Control X (com) France Fromont Raymond Film HC Formidable (chef op) Belgique Gagné Jeannine Forum/Participant Forum / Réal ("Kronik") Québec Garbarski Tania Film HC La face cachée (com) Belgique Garbarski Tania Film HC La face cachée (com) Belgique Garbarski Sam Ami du festival Ami du festival Belgique Gardier Charles JCM JCM / Francofolies de Spa Belgique Garfin Corrine Film HC Enfances (réal) France Gavillet Pascal Presse Tribune de Genève Suisse Gennaux Francis Rencontre Cluster Twist/cinéma numérique Belgique Gerlache Alain Rencontre Forum Belgique Ghijzelings Annick GSARA GSARA Belgique Gillard Sarah Rencontre Cluster Twist Belgique Gillet Pierre Rencontre Cluster Twist Belgique Gilroy Peter Cluster TWIST PDG Kent County Council UK Girardot Raphaël Film HC Le lait sur le feu (réal) France Godfroid Carole INST Partenaire Belgique Belgique 61 Goffin Francis Rencontre Cluster Twist Belgique Gomez Michel Colloque CollNew Tech / Modérateur -animateur France Gomis Alain Film Compet Andalucia (réal) Sénégal Gore Bertrand Délice Paloma / été indien (prod) France Gourmet Olivier Film HC Président d'Honneur Président d'honneur France Grandclaudon Philippe Rencontre Cinéma numérique Belgique Grand'henry Philippe Film HC Sur le mont Josaphat (com) Belgique Grégoire Jean-Marie Film HC Ouv Cowboy (distrib) Belga Belgique Gross Laurent Rencontre Cluster Twist Belgique Guelette Dominique Rencontre Atelier des auteurs Belgique Guesmi Samir Film Compet Andalucia (réal) France Gueye Moussa GSARA Directeur Media Centre Sénégal Guicheteau Nicolas Film Compet Où est la main? France Guillaume Gérard Rencontre Cluster Twist Belgique Guirado Eric Film Compet Le fils de l'épicier (réal) France Guyot Pierre Film HC Radio Okapi (réal) France Hakkar Amor Film Compet La maison jaune (réal) Algérie Hama Baba Fest FESPACO Burkina Faso Hammenacker Jan Film HC Comme à Ostende (com) Belgique Hammenacker Jan Film HC Comme à Ostende (com) Belgique Hänsel Marion Forum/Expert Forum / Expert réal prod Belgique Heck Pascal Rencontre Cinéma numérique Belgique Hecquet Pascale Film CM Nat Une girafe sous la pluie (réal) Belgique Hecquet Pascale Film CM Nat Une girafe sous la pluie (réal) Belgique Heiderscheidt Ingrid Film HC Formidable (com) Belgique Héliot Louis INST Centre Wallonie Bruxelles France Hermand Jean-Guy Réunion Burkina CGRI Belgique Hermans Christophe Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Hermans Christophe Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Hermans Christophe Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Hermans Christophe Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Hermans Rudy Rencontre Belgique Cluster Twist Houbotte Nahomy JJ Jury Junior Belgique Houchi Tahar Presse Agence Monde-Infos Suisse Houssein Souad INST OIF France Huge Stéphanie Rencontre Cluster Twist/Victor 3D Belgique Hussain Mehdi Portraits croisés Nous, filles d'Abel (réal) Belgique Hüssy Jörg JCM JCM / prog fest CM Winterthur Suisse Huysmans Guido Africalia Fest Film Africain Leuven Belgique Ianni Lisa JJ Jury Junior Belgique Ilboudo Cyprien Portraits croisés ISIS Burkina Faso Ilunga Kabanga David Presse Point d'Impact Congo Jabon Luc AA Atelier des Auteurs Belgique Jacinto Miguel Rencontre Cinéma numérique Belgique Jacobelli Laurent INST TV5 France Jacobs Michèle INST TV5 France Janfils Mathilde JJ Jury Junior Belgique Janne Dominique Film HC Ouv Cowboy (prod) K2 Belgique Jeurissen Elke Colloque FIFF Belgian Antipiracy Fundation Belgique 62 Campus Joiris Michel Rencontre Cinéma numérique Suisse Joreige Khalil JO JO / Réal Liban Jutras Richard Film HC La belle empoisonneuse (réal) Québec Juwé Nathan JJ Jury Junior Belgique Kabeya Guy Film CM HC Cailloux (réal) Congo Kabeya Guy Film CM HC Cailloux (réal) Congo Kabongo Dieudonné Film HC Juju Factory (com) Congo Kabore Mariam Fest FESPACO Burkina Faso Kabore Yves Roger Presse Citoyen Burkina Faso Kaputo Toussaint Invité ville Invité ville Belgique Karambiri Michèle Diane JEM Jury Emile Cantillon Burkina Faso Karemera Carole JO JO / Comédienne Rwanda Karmann Sam Film HC La vérité ou presque (réal) France Kauffmann Philippe Film Compet Où est la main? (prod) Belgique Keiser Pascal Rencontre Cluster Twist Belgique Khalife Antoine INST UNIFRANCE France Kiangebéni Adamo Film CM HC Kinshasa, ville de mon enfance (réal) Congo Kibushi Jean-Michel Rencontre Cluster Twist/Victor 3D Congo Kieffer Paul Film HC Nuits d'Arabie (réal) Luxembourg Kiema Parfaite Portraits croisés Où sont-ils? (réal) + Mosaïques (réal) Burkina Faso Kifoyi Bieta Olivier JEM Jury Emile Cantillon Congo Kinet Geneviève Rencontre Cluster Twist Kofi Michel Presse Fraternité matin Belgique Côte d'Ivoire Kouemo Bakassa Bernard DGCD Atelier DGCD Cameroun Kremer Marie Film Compet Les toits de Paris (com) Belgique Kumbela Joseph Forum/Participant Forum / Prod-réal ("Les sacrifiés") Congo Kwene Gervais Forum/Participant Forum / Prod-réal ("Nous pas bouger") Burkina Faso Lachat Jacob JEM Suisse Ladjimi Farès Forum/Participant Forum / Prod ("Le fil") Tunisie Lafleur Stéphane Film Compet Continental, un film sans fusil (réal) Québec Lafond Armand Ach / Relais Lafontaine Nathalie Rencontre Remstar distribution Québec Cinéma num/Atelier des auteurs/Forum/Victor 3D Belgique Lagnaux Rudy INST DGCD Belgique Lahure Céline Rencontre Cinéma numérique Belgique Lalonde Richard Forum/Expert Forum / Expert prod Québec Lamensch Philippe Rencontre Lanners Bouli Film HC Ouv Lanners Bouli Film HC Ouv Cluster Twist Belgique Cowboy / Où est la main? / J'ai tjrs voulu (com) Belgique Cowboy / Où est la main? / J'ai tjrs voulu (com) Belgique Laplaine Zéka Film Compet Kinshasa Palace (réal) Congo Larivière Serge Film HC Formidable / j'ai tjrs rêvé (com) Belgique Larivière Serge Film HC Formidable / j'ai tjrs rêvé (com) Belgique Larivière Serge Film HC Formidable / j'ai tjrs rêvé (com) Belgique Laroche Fabrice Rencontre Victor 3D Belgique Laub Ulrike Film HC Faro, la reine des eaux (monteuse) Belgique Laurent Jacques Rencontre Atelier des auteurs/Forum Belgique Lavoie Simon Film CM Int A L'ombre (réal) Québec Jury Emile Cantillon 63 Lavoie Marc-André Film Compet Lawson Philippe Bluff (réal) Rencontre Cluster Twist Belgique Lazar Ioan Presse Cronica Romana Roumanie Le Chêne Gérard Fest Festival Vues d'Afrique Québec Le Malle Geneviève Film HC Ouv Scope invest Belgique Le Mestique Maryse Film Compet Elle s'appelle Sabine (agent) France Leclercq Carin Forum Bureau de Liaison Belgique Leclercq Thierry Rencontre Forum/Cinéma numérique Belgique Leclère Kadija Film CM Nat Sarah (réal) Belgique Leclère Kadija Film CM Nat Sarah (réal) Belgique Leclère Kadija Film CM Nat Sarah (réal) Belgique Lecuyer Vincent Film CM Int et Nat Le Crabe (com) Belgique Lecuyer Vincent Film CM Int et Nat Le Crabe (com) Belgique Legros Denis Rencontre Cinéma numérique Belgique Lehéricey Delphine Film HC Comme à Ostende (réal) Belgique Lehéricey Delphine Film HC Comme à Ostende (réal) Belgique Lejeune Arthur JJ Jury Junior Belgique Lemaitre Valérie Rencontre Atelier des auteurs/Forum Belgique Lenoble Myriam CFWB Stand CFWB Belgique Lenouvel Thierry Forum/Participant Forum / ? ("La grande Pâture") France Lentz Françoise ULPA Luxembourg Leonard Laurent Rencontre Forum Belgique Letaief Ibrahim DGCD PRO At DGCD / pro-cinéaste-prod Tunisie Levie Joëlle INST SODEC Québec Lewaerts Olivier Rencontre Cluster Twist Belgique Leysen Johan Film HC L'été indien (com) Belgique Licht Monique Rencontre Cluster Twist Belgique FILM FUND Québec Loncke Thérèse INST DGCD Belgique Lopez Sergi Film HC La maison (com) Espagne Lorent Isabelle Rencontre Cluster Twist Belgique Louchez Yves Fest Territoire et cinéma France Lubansu Lungamba Masampu Raphaëlle Film HC Formidable (com) Belgique Willem Presse Radio Okapi Congo Lunzamba Rosette Presse Agence Congolaise de Presse Congo Macq Benoît Rencontre Cluster Twist Belgique Magneron Loïc Pitch / Film Wide management / S. Bonnaire France Magny Hélène Film HC Ondes de choc (réal doc) Québec Mahieu Philip Rencontre Cluster Twist Belgique Malandrin Guillaume Film Compet Où est la main? (réal) Belgique Malandrin Stéphane Film Compet Où est la main? (réal) Belgique Malburny Philippe Rencontre Cluster Twist Belgique Maraite Louis Rencontre Cluster Twist Belgique Marcelli Pierre Rencontre Cluster Twist Belgique Marchant Didier Rencontre Victor 3D Belgique Marcos Norma Film CM HC En attendant Ben Gourion Palestine Marcourt Jean-Claude Rencontre Cluster Twist Belgique Marechal Emilie Rencontre Cinéma numérique Belgique Mariage Benoît Film HC Ouv Cowboy (réal) Belgique 64 Marin Vladimir Ach / Relais Glob Com Media Roumanie Marineau Marques Jean-Claude INST Forum / Téléfilm CanAtelier des auteurs Québec Daniel Rencontre Cinéma numérique Belgique Marre Elizabeth Film CM Int Manon sur le bitume (réal) France Massaux François Rencontre Cinéma numérique Belgique Matriche Laurence Rencontre Cluster Twist Belgique Menoyot Ian Film CM Nat Idioma (réal) Belgique Menoyot Ian Film CM Nat Idioma (réal) Belgique Merveille Vincent Rencontre Forum Belgique Meyns Els Rencontre Cluster Twist Belgique Michel Benoît Rencontre Cluster Twist Belgique Michelet Christelle Film HC Formidable (agent St. De Groot) France Mignault Pierre Film HC Miles Geoff Cluster TWIST Ondes de choc (réal doc) Québec PDG Maidstone Studios et Maidstone M%edia Tree UK Miller Claude Film HC Un secret (réal) France Missonnier Marc Film HC J'ai tjrs rêvé être un gangster (prod) France Moisson Serge Presse Radio Suisse Romande Suisse Moknèche Nadir Film Compet Délice Paloma (réal) Algérie Molasso-N-Misha Jules Presse Radio Télévision Nationale Congolaise Congo Morillon Jean-Pierre DGCD PRO At DGCD / pro-dir littéraire-enseignant France Morillon Jean-Pierre DGCD PRO At DGCD / pro-dir littéraire-enseignant France Mouglalis Anna Film HC J'ai tjrs rêvé être un gangster (com) France Mouglalis maman Film HC J'ai tjrs rêvé être un gangster France Moune Patricia Fest Ecran noir Cameroun Mputu Edouardin Presse La République Congo Mundell Ian Rencontre Cinéma numérique UK Muth Natasha Film HC Ouv Cowboy (distrib) Belga Belgique N'diaye Katy Lena Film HC En attendant les hommes (réal doc) Congo N'diaye Katy Lena Film HC En attendant les hommes (réal doc) Congo Ndomba Romain Film CM HC Papy (com) Belgique Ndour Oumy GSARA Patchwork (réal) Sénégal Negre Laurent Rencontre Forum Suisse Neuquin Sébastien Rencontre Victor 3D Belgique Ngangura Mweze Film HC Pièces d'identités (réal) Congo Noëls Delphine Film CM Nat Ni oui ni nom (réal) Belgique Noëls Delphine Film CM Nat Ni oui ni nom (réal) Belgique Nouvelle Virginie Rencontre Victor 3D Belgique Novel Céline Film CM Int et Nat Boulevard l'océan (réal) France Novel Céline Film CM Int et Nat Boulevard l'océan (réal) France Nyundu Eric Yambi TLB / Médiateur Congo Nzuzi Salambiaku Georges Presse La Vapeur / Africiné Congo Olier Dominique Fest Oliver Tanya Cluster TWIST Festival Vues d'Afrique Québec Dir développement stratégique (Kent Film Office) UK Olivier Antony Rencontre Cinéma numérique Belgique Ouazani Sabrina Film HC Nuits d'arabie (com) France Pacco Véronique Rencontre Forum Belgique Paindaveine Geneviève Rencontre Victor 3D Belgique Parenteau Jean-René Film Compet Bluff (prod) Québec 65 Parlevliet Dicky JO JO / Dir de prog Rotterdam Pays-Bas Parmentier Corantin Portraits croisés Down that road (réal) Belgique Pastecchia Sonia Film CM HC Campo santo (réal) Belgique Payen Ariane Rencontre Promimage Luxembourg Pechmeja Aurélian Portraits croisés Un homme, une Afrique (réal) Belgique Perelsztejn Willy Rencontre Cinéma numérique Belgique Phlypo Hanne Portraits croisés Do you believe in angels (réal) Belgique Pierreux Jacqueline INST Comité directeur Belgique Piessevaux Edouard Film Compet Où est la main? (prod) Belgique Piétri Suzel Fest Orbis Media France Pirnay Olpy Rencontre Cinéma numérique Belgique Plasch Serge Rencontre Cinéma numérique Belgique Poelvoorde Benoît Film HC Ouv Cowboy (com) Belgique Poirier Manuel JO Président JO / Réal France Polet Bernard Rencontre Forum Belgique Popovitch Mirko Africalia Africalia Belgique Poujaud Olivier Rencontre Cinéma numérique Belgique Poylo Milena Film Compet Le fils de l'épicier (prod) France Pugh Dafydd Cluster TWIST Chargé de Mission Kent Brussel Office UK Quinet Patrick Film HC Formidable (prod) / MZV (prod) Belgique Rabinovici Jean Ach / Relais Journaliste France Ramdane Saâd INST CNC France Renard Axelle Rencontre Cluster Twist Belgique Renard Laurent Rencontre Cluster Twist Belgique Renders Pierre-Paul Film HC Comme tout le monde Belgique Renders Pierre-Paul Forum/Expert Forum / Expert réal Belgique Rénier Jérémie Ami du festival Ouverture Belgique Rensonnet Benoît Rencontre Cinéma numérique Belgique Rey Olivier Rencontre Cinéma numérique Belgique Reynaert Philippe Wallimage Présentateur Belgique Richard Guillaume JEM Jury Emile Cantillon Belgique Riediger Katharina Pitch MEDIA Belgique Riga Jean-Claude Film CM HC Paul Meyer et la mémoire aux alouettes (réal) Belgique Rigotti Stéphane Rencontre Cluster Twist/Forum Belgique Ringer Yves Rencontre Forum Belgique Rion Pierre Rencontre Cluster Twist/Victor 3D Belgique Roberts Roger Rencontre Cluster Twist Belgique Robichaud Isabelle Ach / Relais Remstar distribution Québec Rocca Alain Pitch Lazennec production France Rolle Jean-Louis Rencontre Cluster Twist Belgique Roquand Jacques Film CM HC En attendant Ben Gourion (prod) France Rosier Benoît Rencontre Cluster Twist Belgique Roubin Jean-Yves Forum/Participant Forum / Prod ("Petits oiseaux") Belgique Rouschop Joseph Réunion Burkina Tarantula Belgique Rousselet Camille Pitch / Film Wide management / S. Bonnaire France Rozin Jean-Jacques Film CM Int et Nat Le Crabe (com) Belgique Rozin Jean-Jacques Film CM Int et Nat Le Crabe (com) Belgique Rurashite Dorine Africalia Africalia Belgique Rutten Renaud Film HC Control X (com) Belgique 66 Ryelandt Dimitri Rencontre Victor 3D Belgique Saba Michel Portraits croisés ISIS Burkina Faso Sacre Nicolas Rencontre Cinéma numérique Belgique Saïd Adel DGCD Atelier DGCD Algérie Salamone Erico Film HC Control X (com) Belgique Saleem Hiner Film Compet Les toits de Paris (réal) France Salvador Thomas JCM JCM / réal France Sartor Freddy Presse Filmmagie Belgique Concert Ouverture Belgique Sawadogo Anselme INST Centre Wallonie Bruxelles Ouagadougou Burkina Faso Scailquin Stéphanie Rencontre Cluster Twist Belgique Scarpa Robert Rencontre Atelier des auteurs/Twist Belgique Schaus Marc Rencontre Atelier des auteurs Belgique Schepens Ann Film HC La vérité ou presque (distrib) Belgique Schockweiler Karin ULPA Media desk Luxembourg Luxembourg Schrameck Juliette Ach 24 mesures MK2 France Scott Thomas Kristin CDC Coup de Cœur / Comédienne UK Serkanian Reza Forum/Participant Forum / Réal ("Noces éphémères") Iran Seron Xavier Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Seron Xavier Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Seron Xavier Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Seron Xavier Film CM Int et Nat Le Crabe (réal) Belgique Siatidis Georges Film HC Sur le mont Josaphat (com) Belgique Siatidis Georges Film HC Formidable (com) Belgique Sicotte Gilbert Film Compet Continental, un film sans fusil (com) Québec Sié Adams GSARA Thiam B B (réal) Sénégal Simon Nico Colloque Utopolis-ciné Utopia Luxembourg Simon Laurent Rencontre Cluster Twist/Promimage Belgique Sitaru Adrian Film CM Int Vagues (réal) Roumanie Slim Ala Eddine DGCD Atelier DGCD Tunisie Forum Saule Somda Théodore Rencontre Sorin Dan Prod roumain Congo Sou Serge Presse Soudani Tiziana Forum/Expert Soudani Mohammed Rencontre Forum Suisse Souissi Merzouk Zineb Mounia Presse El Watan Algérie Souvannavong Kéoprasith Presse RFI France Standaert Dominique Film HC Formidable (réal) Belgique Standaert Dominique Film HC Formidable (réal) Belgique Stassens François Rencontre Cinéma numérique Belgique Stephane Robert Rencontre Cluster Twist/Victor 3D Belgique Straus Anne-Marie Rencontre Cluster Twist/Promimage Belgique Tadros Jean-Pierre Presse CTVM.info Québec Tapsoba Roch Portraits croisés ISIS Burkina Faso Tassin Stéphane Rencontre Cluster Twist Belgique Tavier Vincent Film Compet Où est la main? (prod) Belgique Tefnin Jean-François Rencontre Cluster Twist Belgique Testa Fabrice Colloque XDC Belgique Thiltges Paul ULPA Forum Luxembourg Roumanie Burkina Faso Forum / Expert prod Suisse 67 Tiendrebeogo Toussaint Forum/Participant Forum / Prod ("Avenir") Burkina Faso Tilman Jean-Pierre GSARA GSARA Belgique Tollet Olivier Film CM Nat E Finita la commedia (réal) Belgique Tollet Olivier Film CM Nat E Finita la commedia (réal) Belgique Tollet Olivier Film CM Nat E Finita la commedia (réal) Belgique Tran Roch Réunion Burkina IAD Belgique Traore Nissi Joanny Fest FESPACO Burkina Faso Traore Fily Film HC Faro, la reine des eaux (com) Mali Trari Aziz Presse Al Mujtamaa Maroc Trifin Guy CFWB Stand CFWB Belgique Trograncic Cathy Presse Radio Suisse Romande Couleur 3 Suisse Truc Isabelle Film CM HC Campo santo (prod) Belgique Tunda Wa Munga Djo Film CM HC Papy (réal) Congo Ume Marc Rencontre Cluster Twist/Promimage Belgique Van Besien Zouzou Film HC La face cachée (distirb) Belgique Van Besien Zouzou Film HC La face cachée (distirb) Belgique Van Elewyck Martine CFWB Stand CFWB Belgique Van Gils Boris Film CM HC Papy (prod) Belgique Van Hoogenbemt Miel AA Man zkt vrouw (réal) Belgique Van Hoogenbemt Miel Film HC Man zkt vrouw (réal) Belgique Van Leeuw Van Nieuwenhuyse Philippe Forum/Participant Forum / Réal ("Avenir") Belgique Rencontre Cluster Twist Belgique Van Rijckeghem Jean-Claude Film HC Man zkt vrouw (prod) Belgique Vanasse Karine JO JO / Comédienne Québec Vanden Bemden Guy Rencontre Victor 3D Belgique Vandenbosh Patrick Film HC Ouv Vandersanden Thierry Rencontre Cowboy (distrib) Belga Belgique Cinéma numérique/Cluster Twist/Atelier des auteurs Belgique Vanderstraaten Ségolène Film HC Comme à Ostende (com) Belgique Vanderstraaten Ségolène Film HC Comme à Ostende (com) Belgique Vandeweerd Pierre-Yves GSARA GSARA Belgique Vanlombeecke Barbara Film HC Un secret (att presse) Belgique Vanweddingen Anne Rencontre Atelier des auteurs Belgique Veervoort Jean-Marc AA Sur le mont Josaphat (réal) Belgique Verbert Christian INST SODEC Commissaire européen France Vergote Carolien Film HC La vérité ou presque (distrib) Belgique Verhasselt Jean-Marie Film HC La face cachée (distirb) Belgique Verhasselt Jean-Marie Film HC La face cachée (distirb) Belgique Verhofstede Marc Colloque Kinépolis Belgique Vervoort Jean-Marc Film HC Sur le mont Josaphat (réal) Belgique Verwest Rodolphe Rencontre Cinéma numérique/Twist/Victor 3D Belgique Vignon Florence Film Compet Le fils de l'épicier (scénario) France Votquenne Philippe Rencontre Cluster Twist Belgique Wald Micha JO JO / Réal Belgique Wallet Karen Film CM Int Vagues (com) France Walter Danielle Rencontre Cluster Twist Belgique Waringo Claude ULPA Samsa Film Luxembourg Wattecamps Paul Rencontre Cinéma numérique/Cluster Twist/Victor 3D Belgique Weissgerber Bertrand Film CM HC Souviens-toi de m'aimer Québec Bruno 68 Werner Jules Film HC Nuits d'arabie (com) Luxembourg Wery Edouard Rencontre Atelier des auteurs Belgique Weschler Dan Rencontre Cinéma numérique Belgique Winter Grace INST CA Festival Belgique Ythier Olivier Film HC Sur le mont Josaphat (com) Belgique Z Somba Théodore Portraits croisés Mosaïques (réal) Burkina Faso Zaccaï Jonathan JCM Président JCM Président Belgique Zandu Guy Bomanaya Film HC La mémoire du Congo en péril (réal) Congo Zghayou Khalil JEM Jury Emile Cantillon Maroc 69 9. Compte-rendu de l’Atelier DGCD Par Jean-Pierre Morillon. L’existence de l’atelier DGCD donne une dimension d’avenir au festival : ainsi, en même temps que des films du Monde entier sont salués, on peut imaginer, voire rêver, à des plaisirs futurs à Namur. 1- Le contexte de l’atelier L’atelier s’est adressé à de jeunes auteurs-réalisateurs (moins de 30 ans) désireux d’être accompagnés dans la réécriture de leur scénario de court métrage de fiction. Il s’est déroulé pendant 8 journées pleines, lors du 22ème Festival International du Film Francophone de Namur, du 28 septembre au 5 octobre 2007. Il vise à favoriser la création d’œuvres cinématographiques locales dans les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne à travers une proposition d’accompagnement scénaristique. Cinq projets ont été sélectionnés. Ils ont pour vocation d’être produits et réalisés dans les 12 mois qui suivent l’atelier. 2- les objectifs de l’atelier DGCD pour les 5 participants L’Atelier « De l’écrit à l’écran » du 22ème FIFF a permis à 5 participants : • • • • de faire évaluer son scénario de court métrage de fiction par 2 intervenants scénario de créer un espace de discussion et d’analyse (séances de travail avec les intervenants, échanges avec les autres participants, rencontres avec des professionnels et visionnage de films présentés dans la programmation officielle du festival). de faire évoluer son projet via une réécriture du scénario et franchir ainsi, grâce à cet Atelier, une étape décisive dans le processus de production de son projet. d’auditer la faisabilité de son projet de court-métrage et d’envisager sa production avec deux producteurs professionnels dans le tissu audiovisuel local. L’objectif de fin d’atelier est d’aboutir à une version dialoguée définitive et de mettre en place les rails d’une production à venir. 3- l’évolution par rapport aux deux précédentes années Les deux précédentes éditions de l’atelier DGCD s’adressaient à des auteurs porteurs de films de long métrage. La formule a vite rencontré ses limites (sélection difficile à mettre en place, objectif trop élevé face au manque de temps, difficulté d’un suivi en terme d’écriture, aucun suivi quant à la production). C’est ainsi que nous avons évolué cette année vers un atelier dévoué aux projets de courts métrages, atelier comprenant un aspect écriture et un aspect production. 70 L’atelier DGCD a, à mon sens, trouvé sa formule. Il est devenu une réponse juste et adaptée au besoin et à la demande d’auteurs issus du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne francophone. Le nombre très élevé de candidatures (une cinquantaine pour 5 élus), ainsi que le « buzz » autour de l’atelier en est la conformation. L’atelier DGCD est en passe de devenir un label. 4- comment l’atelier s’organise-t-il ? Deux intervenants encadrent l’atelier d’écriture : Tahar Chikhaoui, critique et universitaire (Tunisie) et Jean-Pierre Morillon, directeur littéraire (France). Deux intervenants encadrent l’atelier production : Ibrahim Letaïef, cinéaste, producteur (Tunisie) et Aurélien Bodineaux, producteur (Belgique) - l’atelier écriture ll y a deux « directeurs d’écriture ». L’originalité de l’atelier, c’est la confrontation de ces 2 approches différentes de l’écriture scénaristique et du travail sur le scénario en général. Même si chaque consultant travaille sur chacun des scénarios, chaque lauréat bénéficie d’un « consultant principal » avec qui il travaille en premier chef. L’autre vient apporter son point de vue, sa vision, comme un écho au travail de gestation en cours. Les discours ne s’opposent pas, mais s’entrechoquent, parfois se rejoignent et concourent au renforcement du propos de chacun des auteurs. C’est le travail de maturation, celui il où il faut parfois savoir tout jeter pour mieux reconstruire, écouter tout le monde, tout en n’en faisant qu’à sa tête. La relation individuelle, entre l’auteur et l’intervenant, permet de sortir du « discours » et des généralités et d’aborder précisément la problématique (ou les problématiques) de chacun des auteurs face à son travail d’écriture. Le niveau professionnel de l’auteur (et/ou sa facilité au travail d’écriture et de narration) sera pris en compte (il est différent selon les lauréats). Cette relation privilégiée permet avec plus de facilité de délier les difficultés et d’apporter des réponses concrètes aux divers questionnements scénaristiques de chacun. Le travail s’axe principalement autour d’une réflexion sur l’adéquation entre les intentions de l’auteur et ce que l’on peut en lire dans le script. Puis, soit les intentions sont redéfinies, soit le script est retravaillé dans le sens des intentions souhaitées. S’en suit un travail sur la thématique du film, le genre souhaité, l’adéquation entre une esthétique et un propos, le travail sur les personnages, les enjeux de l’intrigue (ou des intrigues) éventuellement, sur la progression dramatique, la narration cinématographique. Une fois le propos du texte bien défini (c’est comme un pacte), le consultant et l’auteur vivent leur collaboration de façon libre, ouverte, le cadre n’étant là que pour rappeler que l’écriture cinématographique ne s’improvise pas. 71 - l’atelier production Pendant l’atelier, conjointement à l’écriture, chaque projet a aussi été appréhendé en terme de production. Plusieurs rendez-vous ont ponctué la semaine (à chaque entretien, les deux producteurs et le lauréat étaient présents) et ont permis d’avancer quant à la budgétisation de chacun des projets, quant à son plan de financement et sa faisabilité dans le tissu local. - l’atelier « off » L’atelier DGCD permet aussi à chacun des participants de faire évoluer son projet en créant un espace de discussion et d’analyse. Parce qu’au-delà du travail avec les consultants, les lauréats échangent leurs idées, se « lisent entre eux », « parlent coproduction ». Tout cela concourt à une dynamique et une émulation générales, énergie qui semble devoir être présente jusqu’à la réalisation et la production des films. Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, les participants à l’atelier sont les invités du Festival. Ils peuvent ainsi participer aux projections, aux soirées et rencontrer de nombreux professionnels. 5- les lauréats 2007 de l’atelier DGCD et leurs projets • • • • • Ala Eddine Slim (Tunisie) avec Le stade Saïd Slim (Algérie) avec Iwourache Auguste Bernard Kouemo Yanghu (Cameroun) avec Bakassa Khaled L. Benaïssa (Algérie) avec Et ils se sont tus ! Jihane El Bahar (Maroc) avec 9h30 Une cinquantaine de projets furent reçus par le Festival. Cinq ont été retenus par les 4 intervenants. Étonnamment ou pas, les cinq histoires sont le reflet d’une société africaine en mutation et portent le regard d’une jeunesse ballottée entre le respect dû à l’histoire de son pays et l’appétit d’un nouveau monde. Cinq histoires où la thématique de l’identité personnelle et de son expression est centrale. Vous trouverez les synopsis en fin de document. Au regard de la sélection particulièrement ardue, le niveau des cinéastes a été particulièrement élevé cette année. Leur attention et motivation ont été optimales. Les cinq candidats, déjà reconnus dans leur pays et intégrés dans le tissu audiovisuel, ont considéré l’atelier DGCD comme une chance supplémentaire pour faire aboutir leur projet. La mention « Avec le soutien de l’atelier DGCD » apparaîtra sur chacun des génériques. 72 6- le bilan général - Le bilan de l’atelier est largement positif en comparaison de celui de l’année dernière. Il est mieux structuré, sa préparation est meilleure et la formule utilisée me paraît plus concluante, comme dit précédemment. - Le choix des interventions individuelles s’est avérée plus efficace parce qu’elle évite la gêne psychologique que pourrait occasionner la présence simultanée de plusieurs stagiaires. Elle a permis en outre aux intervenants de travailler de façon continue et en profondeur avec chaque cinéaste. - Les auteurs reconnaissent, en participant à l’atelier DGCD, avoir vécu une expérience. La qualité du festival, la cohésion du groupe, les rencontres avec les consultants, les affinités qui se créent, les projections, l’accueil irréprochable, bref l’ambiance est motivante. Et laisse de bons souvenirs. - les cinq projets sont aujourd’hui en production. Deux ont déjà bouclé leur plan de financement local (Ala Eddine Slim - Tunisie avec Le Stade et Khaled L. Benaïssa Algérie avec Et ils se sont tus !). Les castings de comédiens et les repérages ont commencé. Les accords de productions se mettent en place pour les cinq projets. 7 - Synopsis des 5 projets retenus • 9H30 de Jihane El Bahar (Maroc) Hamid se réveille et se prépare pour sortir. Cependant, il ne va pas vaquer à ses habituelles occupations aujourd’hui, mais c’est se faire exploser à l’intérieur d’un ministère. Parce que c’est sa mission. Durant son trajet de la maison au ministère, il fera plusieurs rencontres. La dernière, à l’entrée du ministère, sera la plus curieusement étrange. C’est son oncle Hafid qu’il croise sur son chemin. Hamid renoncera-t-il ? • Le Stade d’Ala Eddine Slim (Tunisie) Ali, un supporter d’une quarantaine d’années, revient à la ville après la défaite de son équipe de football. Il rencontre un vieux chien sur le chemin du retour. Les deux passeront une nuit très singulière dans la ville de Tunis… • Iwourache de Saïd Slim (Algérie) Nous sommes en Kabylie, dans un village perché dans les montagnes. Deux jeunes frères Idir et Akli profitent de l’absence des hommes de la maison en ce jour de marché pour faire enrager les femmes de la famille. Ils s’enfuiront pour échapper au courroux matriarcal et rencontreront sur leur chemin Quidouche, le fou qui creuse des trous. Cette rencontre changera le cours de leur vie… 73 • Bakassa d’Auguste Bernard Kouemo Yanghu (Cameroun) Nous sommes à Bakassa, dans l’ouest Cameroun. Une voix, celle d’un commentateur (de style commentaire du tour de France des années 50 ) nous fait vivre un événement unique dans son genre : un mariage polyandrique (une femme avec plusieurs époux) dans une contrée où la polygamie est de rigueur. Comment en est-on arrivé là et surtout, comment le premier mari supportera-t-il l’inversement des rôles ? • Et ils se sont tus ! de Khaled L. Benaïssa (Algérie) Après une longue nuit de travail, Smaïn ne pense qu’à une seule chose : son lit. Pour un sommeil profond et reposant. Enfin… Mais si par malheur, il se trouve que le fameux lit se trouve dans une chambre sur rue au troisième étage d’un immeuble du centre ville, que la ville en question est méditerranéenne, et qu’en plus son nom est Alger… alors là… les choses se compliquent. Surtout en ce jour particulier. Car si le sommeil peut être rêve, il peut s’avérer cauchemar... 74 Table des matières 1. Le Forum francophone de la production ...................................................................... 2 1. 1. Les fiches d’information des 11 projets retenus ....................................................... 2 1. 2. Biographies des experts 2007 ..................................................................................... 8 1. 3. La liste des participants au déjeuner de clôture................................................... 12 2. L’Atelier des Auteurs : « Le spectateur fantasmé » ..................................................... 15 2. 1. La note d’intention de Luc Jabon, scénariste - réalisateur et Président de la SACD Belgique ................................................................................................................... 15 2. 2. La liste des participants ............................................................................................. 16 2. 3. Les actes...................................................................................................................... 18 2. 4. Article de Hélène Larose, paru dans « Le Quotidien » du 22ème FIFF, n°4, Mardi 2 octobre 2007....................................................................................................................... 25 3. Colloque : Les enjeux du cinéma numérique ............................................................ 27 3. 1. Note d'intention - Colloque : Les enjeux du cinéma numérique ........................ 27 3. 2. Les actes...................................................................................................................... 29 3. 3. La liste des participants ............................................................................................. 37 3. 4. Le programme............................................................................................................ 39 4. Conférence de presse, projection et débat PROMIMAGE ........................................ 40 4. 1. Note d'intention de Pierre Colle, expert auprès de l'AWT : .................................. 40 4. 2. Le programme............................................................................................................ 40 4. 3. Les résultats de Promimage 2007............................................................................. 40 5. Conférence de presse – présentation du Cluster TWIST............................................. 42 5. 1. La liste des participants ............................................................................................. 42 5. 2. Le dossier TWIST........................................................................................................... 45 6. Atelier Victor 3D ............................................................................................................ 47 75 6. 1. La liste des participants ............................................................................................ 47 7. Présence des journalistes par genre ........................................................................... 48 8. La liste des professionnels ............................................................................................ 58 9. Compte-rendu de l’Atelier DGCD…………………………………………………………...70 76 ASBL Festival International du Film Francophone de Namur 175, rue des Brasseurs 5000 Namur Tel : 081/24 12 36 – Fax : 081/22 43 84 www.fiff.be 77