2 février – REIMS

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2 février – REIMS
 Rapport
d'activité
congrès
UNPT 2012
2 février – REIMS
UNPT
Union nationale des producteurs de pommes de terre
43-45 rue de Naples, 75008 PARIS
Tel: 01 44 69 42 40 Fax: 01 44 69 42 41
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union nationale des producteurs de pommes de terre
Edito
Bilan de campagne – perspectives
« Pommes de terre : crise structurelle ou conjoncturelle ? » notre
congrès est placé cette année sous le signe de l’économie et des
marchés. Et s’il est vrai que le marché libre, aussi bien à destination
de l’industrie qu’à destination du frais, est très difficile cette année, il
ne faudrait pas oublier que plus de la moitié de la production
française de pommes de terre se fait sous contrat avec des systèmes
de prix plus encadrés.
ES
son
AUTION.
ODUIT.
La grande volatilité des prix est une constante des marchés agricoles
depuis toujours, en particulier du fait du caractère annuel des
productions et de Dame Nature qui ne permet pas de prévoir la
production. La puissance publique, par la mise en place de politiques
agricoles, tente soit de gérer les marchés, soit d’en gérer les effets.
L’Europe, depuis 20 ans, a choisi de ne plus gérer les marchés
agricoles mais maintient un système d’aide au revenu. De même, en
parallèle, le gouvernement français a choisi de restreindre le budget
agricole et de diminuer le pouvoir d’intervention des offices agricoles.
Connaissance des marchés, promotion et communication, actions
sanitaires, relations entre les acteurs d’une même filière, …. tous les
sujets économiques sont progressivement transférés aux
interprofessions. J’espère que les politiques nous donneront les
moyens de ce transfert de compétence et j’espère que nous saurons
en pomme de terre mesurer l’impact de tels changements pour les
années à venir.
Il faudra pour cela, que toutes les fédérations acceptent de travailler
ensemble, dans un esprit constructif. Chacun se doit d’être un acteur
responsable pour rechercher la création de valeur.
Les producteurs, à travers l’UNPT, sont prêts à faire des propositions
pour bâtir une politique responsable et conquérante.
Patrick TRILLON,
Président de l’UNPT
union
nationale
des producteurs
de pommes
de terre
Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre
M. Patrick TRILLON, Président
M. Martin MASCRÉ, Directeur
43-45, rue de Naples - 75008 Paris - Tél. : 33(0)1 44 69 42 40 - Fax : 33 (0)1 44 69 42 41
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union nationale des producteurs de pommes de terre
Sommaire
ne
L’économie de la pomme de terre
6
La Production mondiale
6
6
7
8
9
10
10
10
11
12
14
16
La production européenne en 2010 et en 2011
La production française 2011 de pommes de terre de conservation
une campagne de production de pommes de terre féculières satisfaisante
La production française dans la production européenne
La commercialisation des pommes de terre pour la campagne 2010/2011
Une campagne primeur 2011 qui aurait due être meilleure
Un marché du frais en forte hausse au niveau des prix, stable au niveau de la consommation
Le marché de la transformation agroalimentaire reprend des couleurs
L’export, le record en valeur de ces 20 dernières années
Un marché de la fécule de bon niveau
Focus : la balance commerciale en pomme de terre fraîche et surgelée dans le monde (Source statistiques FAO/UNPT)
L’action des interprofessions au service des filières
18
Le CNIPT, une interprofession pour la pomme de terre fraîche
18
Le GIPT, une interprofession pour la pomme de terre transformée
24
Les missions du CNIPT
Recherche et développement
Actions sur la qualité
Les études
La communication
L’information
L’animation de la filière
La fin de l’Organisation commune de marché pour la filière féculière
18
18
20
21
21
21
21
26
La position de l’UNPT :
Les modalités de découplage des aides féculières en France
26
26
L’amélioration et le renforcement de la contractualisation dans le secteur
de la pomme de terre à l’état frais
28
Structuration des actions de l’UNPT : validation d’un plan d’action
stratégique 2011-2015 pour conquérir de nouveaux marchés
29
Environnement, qualité, aspects sanitaires : une attention constante
32
Le dossier sanitaire en perpétuelle discussion
Adoption de la loi relative aux certificats d’obtention végétale : qu’est ce que cette loi va changer ?
Le stockage au service de la qualité : un programme soutenu par FranceAgrimer
Les activités d’ARVALIS – Institut du végétal : bilan 2011
34
Gouvernance : des instances pour écouter/anticiper/orienter/décider
Une politique de communication et de transfert active
Un large champ d’actions sur de nombreuses thématiques pour répondre aux demandes
des producteurs et de la filière
La communication
10/11/11 17:54
32
32
32
34
34
34
38
union nationale des producteurs de pommes de terre
6
L'économie de la pomme de terre
La Production mondiale
Un
> Pr
En 2010, la production mondiale de
pommes de terre a été en baisse de
près de 6 millions de tonnes pour s’établir à 324 millions de tonnes.
> Production mondiale – source FAO
Cette baisse provient de la conjugaison
d’une baisse sensible de la production
européenne de 17 millions de tonnes
et d ‘une moindre hausse en Asie de 9
millions de tonnes.
G
men
évo
rapp
sur
De manière plus générale, la production américaine reste stable voire en
très légère baisse alors que la production africaine à tendance à légèrement
augmenter.
En terme de valeur, selon les dernières
données disponibles auprès de la FAO,
la France remonte de deux places
par rapport à 2008 pour se situer en
6éme position pour la production de
pommes de terre (toutes pommes
de terre confondues), derrière l’Allemagne, mais devant la Pologne et les
Pays-Bas. La Chine, l’Inde et la Russie
forment le trio de tête de la production
mondiale, devant les Etats-Unis.
> Valeur de la production en milliers de US dollars – Source FAO
Le
Pota
2011
et d
ché
pou
teur
La production européenne en
2010 et en 2011 :
Cependant, le commerce étant assuré
principalement par 5 grands pays producteurs, nous nous intéresserons dans
un deuxième temps directement à la
production de ces 5 pays européens
de pommes de terre de conservation.
En effet, le prix de la pomme de terre
libre est en général directement corrélé au niveau de la production de ces 5
grands pays producteurs : l’Allemagne,
la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni
et la Belgique.
Pour cette campagne 2011/2012, la
production européenne est très forte-
C’es
pag
mar
par
pou
> Production Européenne – Source FAO
Cela
ton
pale
mai
face
sion
sur
ven
pou
long

Une campagne 2011/2012 marquée par une forte augmentation de la production
> Production européenne 2011 – Source NEPG
Surfaces (ha)
Pays
Belgique
Allemagne
France
Pays-Bas
Grande-Bretagne
Total
2011
76833
172821
110300
72280
109733
541 967
-0,82 %
3,73 %
3,96 %
-0,99 %
-1,38 %
1,41 %
ment repartie à la hausse avec une
évolution estimée à près de +12% par
rapport à la campagne précédente
sur ces 5 pays.
C’est pourquoi, lors de cette campagne, les prix sur le marché libre sont
marqués par une très forte baisse, en
particulier sur des produits standards
pour l’industrie alimentaire.
Le NEPG (North-Western European
Potato Growers) a évalué la production
2011 de pommes de terre industrielle
et de pommes de terre pour le marché du frais à 26.6 millions de tonnes
pour les 5 principaux pays producteurs du Nord-Ouest européen.
Cela représente près de 3 millions de
tonnes en plus. Ce résultat est principalement dû aux rendements élevés
mais aussi à l’augmentation des surfaces, de l’ordre de 1,4 %. Une pression s’exerce en début de campagne
sur les prix, certains producteurs étant
vendeurs de pommes de terre qui ne
pourront être conservées à moyen ou
long-terme.

Rendement (t/ha)
2010
2011
2010
77468
166600
106100
73000
111264
534 432
54,6
45,6
48,3
54,5
48,2
49,1
45,9
43
42,8
47
46,1
44,6
La demande pour les lots de qualité
supérieure sera certainement présente tout au long de la campagne,
dans un contexte de disponibilité
limitée.
Les problèmes de
conservation des lots
La Belgique a annoncé des problèmes
de mauvaise conservation des lots
dans une très grande proportion
des stockages, et ce dans plusieurs
régions. Des dizaines de milliers de
tonnes doivent être vendues plus tôt
que prévu, ou ont déjà été orientées
vers l’alimentation animale.
Les problèmes principaux sont dus
aux pourritures humides, mais aussi
aux germinations précoces, parfois
aux faibles taux de matière sèche et
aux tubercules vitreux. Les températures élevées pendant les périodes
d’arrachage, la difficulté à baisser les
températures dans les stockages et
parfois des symptômes de mildiou
n’ont pas facilité les choses. De plus,
les colorations à la friture ne sont
pas optimales. Dans les autres pays
Production (t)
2011
4 195 000
7 881 000
5 327 000
3 939 000
5 289 000
26 631 000
2010
17,97 %
10,01 %
17,31 %
14,81 %
3,12 %
11,80 %
3 556 000
7 164 000
4 541 000
3 431 000
5 129 000
23 821 000
du NEPG, les stockages sont généralement sous contrôle, mais des
problèmes sont toutefois signalés
également dans certaines régions en
France et dans le Sud-Ouest des PaysBas.
La production française 2011
de pommes de terre
de conservation :
D’après les enquêtes UNPT-CNIPT et
les données d’Agreste, la production
de pommes de terre de conservation
en France s’élève à 5 330 000 t cette
année, contre 4 540 000 t en 2010, soit
une hausse de 17,4%.
En parallèle de l’augmentation
des surfaces (+ 4 %), c’est la hausse
significative du rendement moyen
(+ 12,9 %) qui engendre une production accrue de 790 000 t.
Toutefois, la proportion de déchets
et de sur-calibres pourrait conduire
à une augmentation moindre de la
récolte commercialisable
Participation de l’UNPT au NEPG
L’UNPT fait partie d’un groupe de travail sur le marché européen du frais et
de l’industrie: le NEPG.
Le NEPG (North-West European Potato Growers Group – Groupe des
Producteurs de Pommes de terre du Nord-Ouest Européen) répond aux
besoins de concertation et d’échange d’information entre les principaux pays producteurs de pomme de terre de consommation.
Plus d’infos sur www.nepg.info
CONGRÈS 2012
Rapport d'activité – 7
¬
www.producteursdepommesdeterre.org
6
@
union nationale des producteurs de pommes de terre
8
L'économie de la pomme de terre
Production française 2011 – source UNPT/CNIPT - Agreste
2011
ANNEE
REGION
NORD PAS DE CALAIS
PICARDIE
CHAMP. ARDENNE
CENTRE
HAUTE NORMANDIE
BRETAGNE
ILE DE FRANCE
RHONE ALPES
ALSACE
AUTRES REGIONS
FRANCE
2010
Rendement
(T/ha)
Production
(T)
38 500
29 200
11 600
52,6
47,4
52,3
2 020 000
1 380 000
610 000
7 900
50,6
8 200
3 100
2 600
1 500
1 400
6 300
110 300
52,5
26
43
30,2
43
32
48,3
Surfaces
(ha)
Une campagne de production
de pommes de terre
féculières satisfaisante :
Evolution
Surfaces
(ha)
Rendement
(T/ha)
20,20 %
10,40 %
15,10 %
37 600
28 000
11 300
44,7
44,6
47
1 680 000
1 250 000
530 000
400 000
14,30 %
7 700
45,4
350 000
430 000
80000
110 000
45 000
60 000
200 000
5 330 000
48,30 %
0%
0%
28,60 %
50 %
14,3 %
17,4 %
7 000
3 100
2 600
1 500
1 300
6 000
106 100
41,2
25,5
42,1
25,2
32,9
28,9
42,8
290 000
80 000
110 000
35 000
40 000
175 000
4 540 000
Source UNPT
> Tonnage national net annuel à 17% –Source UNPT
La campagne 2010-2011 s’est déroulée
dans des conditions climatiques qui
ont permis de réaliser des rendements
corrects, dans des bonnes conditions
de conservation générales.
La campagne 2010/2011 a été marquée par une forte baisse des surfaces
emblavées autour de l’usine de Vecquemont due à la crise économique de
2008/2009. Ceci explique la forte baisse
de production de fécule. Globalement,
cette baisse a été répercutée sur l’ensemble des producteurs livreurs et il
n’y a pas eu d’arrêts trop importants de
producteurs malgré cette baisse sensible des surfaces.
Le rendement moyen global à 17 se
situe à plus près de 52 tonnes/ha en
très légère baisse par rapport aux 3
dernières campagnes féculières mais
à un niveau très correct de production.
La richesse globale de 19.6 a été plus
basse que la campagne précédente
qui était exceptionnelle mais elle a été
compensée par un meilleur tonnage
hectare.
Production
(T)
Le
com
de n
rent
der
rep
tion
dev
terr
Il s’a
de
pro
à pl
lors
jam
> Evolution du rendement à 17 – Source UNPT
Nou
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Au
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fran
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de
lem
frais
cert
pom
dus
Rapport d'activité – 9
on
00
00
00
La production française dans la production européenne :
Le suivi des données statistiques de la
commission européenne nous permet
de nous situer par rapport à nos concurrents. Pour la campagne 2009/2010,
dernière campagne analysée, la France
reprend nettement la tête de la production européenne de pommes de terre
devant l’Allemagne (toutes pommes de
terre confondues, en valeur).
> Valeur de la pomme de terre en Europe –Source Union Européenne
Il s’agit pour la France du record en terme
de valorisation de production avec une
production de pomme de terre évaluée
à plus de 1.7 milliard d’euros. Aucun pays,
lors des 15 dernières campagnes, n’a
jamais atteint cette valeur.
Nous devons également souligner que
la valeur de la production globale de la
pomme de terre européenne suit une
tendance haussière régulière depuis près
de 10 ans.
Au niveau de la valeur de la production
moyenne à l’hectare (toutes pommes
de terre confondues) , la France prend la
tête juste devant l’Italie. La production
française, de qualité, est donc très bien
valorisée par rapport à la production des
autres grands pays producteurs. Cette
différence s’explique par le haut niveau
de qualité de nos tubercules, essentiellement commercialisés sur le marché du
frais, segment qui connaît un retrait dans
certains pays par rapport aux volumes de
pommes de terre transformées par l’industrie.
www.producteursdepommesdeterre.org
> Evolution de la richesse et
de la tare - Source UNPT
00
00
00
00
00
00
00
00
NPT
CONGRÈS 2012
8
@
> Valeur de l’hectare de pomme de terre – Source Union Européenne
union nationale des producteurs de pommes de terre
10
L'économie de la pomme de terre
La commercialisation des pommes de terre pour la campagne 2010/2011
La production 2010/2011 restera
comme une excellente année
pour la production de pommes
de terre en France.
> Un bilan relativement stable au niveau du commerce extérieur :
(Source douanes françaises - CNIPT)
Cette production française est
valorisée à travers quatre débouchés :
▪ les féculeries
▪ les industries agroalimentaires
▪ la consommation intérieure en frais
▪ l’export en frais
Le marché de la fécule, encore corrélé
au marché du blé, s’est très bien tenu
pendant toute la campagne, les industries de transformation ont travaillé
plus de pommes de terre et on a enregistré une baisse du déficit commercial,
les prix élevés de la pomme de terre à
l’exportation ont permis d’enregistrer
un niveau record et la hausse des prix
de la pomme de terre sur le marché
intérieur n’a pas été accompagnée
d’une baisse de consommation.
Une campagne primeur 2011
qui aurait due être meilleure :
Après un bon démarrage de campagne, le printemps à malheureusement été marqué par la crise de l’Escherichia Coli qui a perturbé le commerce
des fruits et légumes à cette période.
Le mauvais relais en magasin de la
campagne de promotion de mise en
avant du logo « pommes de terre primeur de nos terroirs » n’a pas n’ont plus
permis de relancer l’attractivité pour
ce produit, malgré la campagne radio
mise en œuvre par le CNIPT.
Enfin, les conditions climatiques de
l’année, avec des plantations précoces,
ont entraîné un démarrage des arrachages de pommes de terre hâtives
relativement tôt en saison, ce qui a pu
perturbé la fin de campagne des primeurs.
Les exportations ont augmenté en
volume : du 1er janvier au 31 juillet
2010, elles ont atteint plus de 35 000 t,
en hausse par rapport à la campagne
précédente. Dans le même temps, les
importations ont faiblement diminué
en volume : du 1er décembre 2009 au
31 juillet 2010, 28 800 t ont été importées contre 30 700 t en 2009-10. Les
exportations en valeur sont supérieures aux importations et la balance
commerciale reste donc positive avec
un léger excédent de 2 millions d’euros.
Belgique, Pays-Bas et Allemagne ont
été nos principaux débouchés tandis
qu’Israël et le Maroc, comme d’habitude, ont été nos principaux fournisseurs.
Un marché du frais en forte
hausse au niveau des prix, stable
au niveau de la consommation :
La baisse de consommation des
ménages français a été stoppée l’année dernière, et ce malgré une hausse
sensible des prix moyens à la consommation.
Le filet de 2.5 kg reste le conditionnement préféré des ménages. On assiste
également au développement pro-
La pomme de terre primeur se caractérise
par une récolte précoce avant complète
maturité, lui conférant une saveur et une texture qui font d’elle une pomme de terre
à valeur gustative élevée.
La Section Nationale Pomme de Terre Primeur œuvre pour que ce produit de
qualité soit connu et reconnu, et pour
que les consommateurs choisissent leurs
pommes de terre de manière éclairée.
En 2008, le logo « Pommes de Terre
primeures de nos terroirs » a vu le jour. Il permet d’identifier de manière très visuelle la
pomme de terre primeur. L’utilisation du logo
a été élargie à l’ensemble des opérateurs en
2010, il peut être utilisé sur tout moyen de
communication (PLV, emballages, etc …)
Cette démarche sera
renouvelée en 2012.
C’est l’ampleur de l’utilisation du logo
qui en fera l’efficacité.
Vous êtes intéressés ou vous souhaitez tout simplement des informations
concernant les modalités d’utilisation ? N’hésitez pas à prendre contact
avec la Section Nationale.
Votre contact :
Section Nationale Pomme de terre Primeur
Pauline Cabaret
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Evolution des quantités achetées selon le circuit de distribution (en %)
Source : Kantar Worldpanel/CNIPT
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conditionnement, de 500g à 1.5 kg.
Les conditionnements plus importants, en 5kg, voire 10 kg, restent
réservés aux opérations promotionnelles.
Après une campagne 2009/2010
marquée par des niveaux de prix
bas, la campagne dernière a permis
une reprise conséquente du niveau
de prix moyen qui se s’est situé à
0.94 €/kg, toutes pommes de terre
confondues. La différence de valorisation entre les chairs fermes et les
pommes de terre de consommation
courante reste stable, de l’ordre de 40
centimes d’euro au kilo. Cette hausse
a été plus marquée dans les circuits
de grande distribution que chez les
détaillants qui gardent cependant
un différentiel de prix de l’ordre de
20 centimes d’euros en moyenne par
rapport à la grande distribution.
Concernant la structure des parts de
marchés, il n’y a pas eu d’évolution
majeure lors de la dernière campagne.
Les ventes de pommes de terre se
font principalement en grande et
moyenne surface (GMS) pour 79%
des achats (et 77% de la valeur) alors
que les circuits spécialisés (supérette,
détaillants, marchés, vente directe,..)
se maintiennent avec 21% des quantités achetées (23% en valeur).
Le marché de la transformation agroalimentaire
reprend des couleurs :
Les volumes de pommes de
terre transformées en France
en hausse conséquente
En France, l’approvisionnement des
usines en pommes de terre s’est
élevé à 1 116 000 t en 2010/2011, en
hausse de 11 % par rapport à la campagne précédente. Cette hausse des
volumes transformés en France qui
fait suite à 3 années de baisse consécutive est une très bonne nouvelle. Il
est important que les industries françaises travaillent les pommes de terre
produites en France afin de garder la
valeur ajoutée dans la filière et qu’elle
puisse être partagée avec les producteurs.
CONGRÈS 2012
Rapport d'activité – 11
www.producteursdepommesdeterre.org
1
10
@
union nationale des producteurs de pommes de terre
12
L'économie de la pomme de terre
Evolution des prix moyens en euros/kg - Source : Kantar Worldpanel/CNIPT
Campagne
2011/2012 :
une baisse des prix
mais une consommation
en légère hausse
(information CNIPT début 2012)
Evolution des types de circuits de distribution - Source : Kantar Worldpanel/CNIPT
Cette hausse des produits transformés
s’est en outre accompagnée d’une
hausse des volumes contractualisés, ce
qui permet à la fois à l’usine de s’assurer un approvisionnement régulier en
pomme de terre de qualité recherchée
et au producteur, de pouvoir se prémunir contre les à coups du marché.
Au niveau des prix, le constat est assez
mitigé avec une baisse des prix pour
les produits déshydratés et une hausse
pour les chips. Les produits sous-vide
et surgelés sont en très légère hausse
et semblent se caler sur l’inflation.
Une balance commerciale
déficitaire mais en amélioration :
Depuis de nombreuses années, tous les
secteurs de produits transformés sont
déficitaires puisque la balance commerciale en produits finis est négative
en volume et en valeur. Cependant,
ce déficit a été cette année réduit de
8 millions d’euros pour passer à – 215
millions alors qu’il avait eu tendance à
se creuser de manière continue depuis
5 ans.
Deux secteurs se sont amélioré : les
produits sous vide et les produits sur-
La campagne est en cours et il est
bien trop tôt aujourd’hui pour en
faire le bilan mais les premières
enquêtes consommation montrent que les achats des ménages
repartent nettement à la hausse
(plus 6,7 % en volume) sur la dernière période, du 31 octobre au
27 novembre. Ce rebond d’activité est observé en supermarchés
et surtout dans les magasins discounts avec + 11% de quantités
achetées depuis le 08 août. Les
conditionnements qui attirent les
consommateurs sont toujours les
moins de 2,5kg (+5.6%) et les plus
de 5 kg qui connaissent un nouveau souffle, en lien probable avec
le développement en magasin
discount. Les prix continuent de
diminuer par rapport à la dernière
campagne mais restent supérieur
à ceux de 2009-10.
gelés qui ont vu leur balance commerciale s’améliorer de 13 et de 14 millions
d’euros. Les deux autres secteurs se
sont détérioré en valeur de 9 millions
d’euros pour les purées et de 10 millions pour les chips.
L’export, le record en valeur de
ces 20 dernières années
Cette année encore, le marché intérieur ne permet pas à la pomme de
terre française de maintenir son rang
au niveau européen. L’exportation de
pommes de terre (en frais et en transformation) reste donc la véritable loco-
mo
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Les volumes de pommes de terre transformées en France
Source GIPT
évolution des prix de produits transformés
(stade consommateur) - Source étude Kantar Worldpanel/GIPT
motive française avec cette année une
légère baisse au niveau du tonnage :
1.97 millions contre 2.06 la campagne
dernière mais une explosion en terme
de valeur avec le franchissement pour
la première fois de la barre des 500
millions d’euros.
Les pays du sud de l’Europe, dont l’Espagne, importent toujours autant de
pommes de terre pour le marché du
frais. Les volumes à destination de
ces pays représentent plus de 2/3
des exportations françaises.
Le second fait marquant est la stabilisation des volumes exportés en Belgique à destination de l’industrie et
le développement des marchés des
pays de l’Est qui dépassent en volume
l’exportation réalisée sur le Portugal.
En terme de valeur unitaire à l’exporation, on enregistre une hausse
significative pour l’ensemble des pays
CONGRÈS 2012
Rapport d'activité – 13
www.producteursdepommesdeterre.org
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balance commerciale en produits transformés (en volume) – Source GIPT
union nationale des producteurs de pommes de terre
14
L'économie de la pomme de terre
balance commerciale en produits transformés (en valeur) en millions d’euros
Source GIPT
Sold
destinataires, avec une progression
spectaculaire du prix moyen qui passe
de 150 à plus de 250 €/tonne ! Selon
les différentes destinations, les prix
moyens de vente s’échelonnent de 185
à 446 €/tonne pour cette campagne
exceptionnelle.
Cette forte hausse montre l’extrème
volatilité de ce type de marché qui n’est
pas encore organisé par de grands flux
continus et qui est donc complètement soumis à l’offre et à la demande.
Du fait de la flambée des prix à l’export,
la balance commerciale atteint un
nouveau record à plus de 479 millions
d’euros pour un volume global de près
d’1.9 millions de tonnes.
Evolution des exportations françaises - Sources : Douanes Françaises, en milliers d’euros
Com
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Commerce extérieur français pour
l’ensemble du secteur pomme de
terre (hors fécule et plant):
L’addition des balances commerciales
des pommes de terre transformées et
en l’état permet de calculer, par campagne, un solde en termes de commerce extérieur. Ce solde est en très
nette hausse et passe de 65 à 265 millions d’euros par rapport la dernière
campagne. Ce solde est exceptionnellement élevé grâce aux performances
de l‘export pour la pomme de terre de
conservation (en l’état).
Un marché de la fécule de bon
niveau :
Evolution du prix à la tonne exportée par pays
Sources : Douanes Françaises, en euros/ tonnes
La campagne 2010/2011 aura été marquée par de bons prix au niveau des
amidons.
Trois éléments se sont conjugués et
ont permis aux prix de la fécule d’atteindre de bons niveaux, au-delà de
500 €/ tonne de fécule native : de très
faibles niveaux de stocks au niveau
européen, une récolte européenne
marquée par la sécheresse et donc
plus basse que prévue et une forte
hausse des autres matières premières
agricoles, en particulier du blé. En effet,
aujourd’hui encore, le marché de la
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
Rapport d'activité – 15
Solde du commerce extrieur – Source douanes françaises
fécule native est très corrélé au marché des autres amidons blé et maïs. Le
faible niveau de production de fécule
aura permis à la fécule d’être mieux
valorisée que les autres amidons cette
année.
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Commerce extérieur secteurs frais et transformés
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CONGRÈS 2012
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16
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L'économie de la pomme de terre
Focus :
la balance commerciale en pomme de terre fraîche
et surgelée dans le monde - (Source statistiques FAO/UNPT)
L’analyse des derniers chiffres disponibles sur le site de la FAO permet de situer les plus grands acteurs mondiaux en terme de
commerce de pommes de terre et de produits transformés à base de pommes de terre.
Nous ne sommes pas surpris de voir la France se disputer régulièrement le leadership de la meilleure balance commerciale au niveau
de la pomme de terre à l’état frais. Cela fait maintenant de nombreuses années que l’export français est très performant.
Nous ne sommes pas non plus surpris de voir que la France présente une balance commerciale négative au niveau des produits
surgelés. Il est cependant intéressant de relevé que les leaders mondiaux dans ce domaine sont les Pays-Bas, talonnée de près par la
Belgique, puis ensuite par le Canada, pays d’origine de la société Mc Cain.
Au final, en additionnant le niveau des 2 balances commerciales exprimées en US dollars, la France se situe à une très honorable
4ème place mondiale avec une balance positive de plus de 200 millions de dollars mais encore loin derrière les Pays-Bas
(+de 1.5 milliards US $), le canada (+ 850 millions US $) et la Belgique (+780 millions US $)
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UNFD_M
union nationale des producteurs de pommes de terre
18
L’action des interprofessions au service des filières :
Le CNIPT, une interprofession pour la pomme de terre fraîche
Créé par et pour tous les acteurs de la
filière et régi par les dispositions du
Code rural, le Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre
(CNIPT) a pour objectif de valoriser
la pomme de terre de consommation
(conservation et primeur) sur le marché du frais par :
▪ l'amélioration et le suivi de la qualité
des produits et la mise en place de
bonnes pratiques à tous les stades
de la filière
▪ le financement de la recherchedéveloppement
▪ la promotion de la pomme de
terre de consommation auprès des
consommateurs et des professionnels
▪ la collecte, la diffusion d'informations
et données nécessaires aux bonnes
prises de décision par les professionnels et la réalisation d'études spécifiques
Les producteurs et les opérateurs de la
filière pomme de terre de consommation contribuent par leurs cotisations
à la réalisation de ces objectifs. Ils sont
représentés au sein du CNIPT par leurs
fédérations : l’Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre (UNPT),
la Fédération Française de la Coopération Fruitière Légumière et Horticole (FELCOOP), la Fédération Française des Syndicats de Négociants en
Pommes de Terre et Légumes en Gros
(FEDEPOM), le Syndicat National des
Courtiers en Pommes de Terre et Fruits
et Légumes (SNCPT), la Fédération du
Commerce et de la Distribution (FCD)
et l’Union Nationale des Syndicats
de Détaillants en Fruits et Légumes
(UNFD).
Les missions du CNIPT
Les missions du CNIPT donnent lieu à différentes actions préparées dans des commissions regroupant les représentants de
la filière et validées par le conseil d’administration.
CNIPT
Démarches qualité et
contrôle en magasins
Publicité et
promotion générique
Information
et études
Animation
de la filière
Le CNIPT est financé par des cotisations
interprofessionnelles (CVO) à hauteur
de près de 90 % de son budget. Il reçoit
également le soutien de FranceAgriMer et de l’Union européenne pour
des actions de promotion. En 2010-11,
le budget total du CNIPT a représenté
environ 7,1 M€.
Recherche et développement
Le CNIPT participe, aux côtés du
GIPT, au financement des actions de
recherche et développement sur la
pomme de terre réalisées par ARVALIS-Institut du végétal. Le programme
mis en œuvre vise à développer des
systèmes productifs innovants et à
haute performance environnementale,
à obtenir une qualité de production
adaptée aux marchés et à accroître la
Dépenses du CNIPT en 2010-11
compétitivité des exploitations, des
entreprises et des filières. Le CNIPT
relaie les résultats de ces travaux
auprès des professionnels de la filière.
Le CNIPT sera présent à Potato Europe
2012 à Villers-Saint-Christophe.
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18
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Du 19 Janvier au 12 Février 2012,
la pomme de terre à la télévision
n Sur M6 et les chaînes de la TNT (W9/TMC/NT1/NRJ12)
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(du jeudi au dimanche)
n + de 37 millions de contacts chez les 25-49 ans
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union nationale des producteurs de pommes de terre
20
L’action des interprofessions…
Actions sur la qualité
Les démarches qualité
La CNIPT a conçu des référentiels de
bonnes pratiques qualité applicables
aux différents stades de la filière :
▪ Les bonnes pratiques de production
et de stockage (norme AFNOR NF
V25 111),
▪ Les bonnes pratiques d’évaluation
des caractéristiques d’un lot de
pommes de terre (norme AFNOR NF
V25 112),
▪ Le référentiel des bonnes pratiques
de conditionnement, encore appelé
référentiel centre agréé,
de correction des manquements à la
qualité, notamment par des modules
de formations adaptés.
En parallèle, un plan de surveillance sur
les résidus de contaminants (produits
phytosanitaires et inhibiteurs de germination), les métaux lourds et les nitrates a été mis en place par le CNIPT et
ARVALIS. En 2010-11, 180 échantillons
ont été analysés.
La formation
La communication en France
Le CNIPT communique auprès du
grand public afin de soutenir la
consommation de pommes de terre.
Une nouvelle campagne de publicité
télévisée générique « La pomme de
terre ? Purée, qu’est-ce que c’est bon ! » a
été lancée en 2011 et a reçu un accueil
très positif du public.
UNFD_Mise en page
1 10/01/12 14:58 Page1
Le CNIPT propose plusieurs formations
gratuites intra-entreprises :
La pomme
de terre ?
Purée, qu’est-ce
que c’est bon !
- L’évaluation de la qualité des lots de
pommes de terre,
▪ Les bonnes pratiques de commercialisation et d’utilisation culinaire.
- La qualité des pommes de terre dans
les circuits de distribution,
L’activité de contrôle
et surveillance
- La formation du personnel de conditionnement aux bonnes pratiques de
Qualité Hygiène Sécurité Environnement.
En 2010-11, 59 000 évaluations de la
qualité ont été menées au sein d’un
peu plus de 7 900 points de ventes
par les 9 agents qualité du CNIPT. Ils
ont donné lieu dans certains cas au
signalement d’anomalies auprès des
distributeurs ou des conditionneurs. Le
CNIPT propose également des actions
La communication
La veille réglementaire
Une veille réglementaire est disponible
pour les opérateurs de la filière. 40
fiches de synthèse thématique sont
disponibles en ligne sur www.cnipt.fr
Du 19 Janvier au 12 Févri
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Des opérations d’information et de
promotion axées sur la richesse culinaire de la pomme de terre et sur
ses qualités nutritionnelles sont réalisées dans la presse professionnelle et
grand public et sur son site Internet
www.cnipt-pommesdeterre.com
La qualité au sein de la filière pommes de terre, des réponses à chaque étape
Référentiel
bonnes pratiques
de
conditionnement
Charte de
segmentation
culinaire
Formation
Un
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Stockage
Réception
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DISTRIBUTION
Conditionnement
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Stockage
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Règles d'audit
CONDITIONNEMENT
Récolte Conservation
Défanage Arrachage
Irrigation
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Fertilisation
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Standard
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NF V 25-111
Surveillance
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PRODUCTION
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Des actions spécifiques sont aussi
menées auprès des enfants avec,
notamment, des kits pédagogiques
diffusés aux enseignants.
Un nouveau programme européen
a également été mis en place pour
3 campagnes, en collaboration avec
la Belgique et le Royaume-Uni. Il est
soutenu par l’Union européenne et
l’État français. Intitulé « Les pommes
de terre, tellement de caractères ! »,
ce programme cible les 25-45 ans, la
presse grand public et les professionnels de santé. Le site www.pommesdeterre-caracteres.fr lui est dédié.
de
culisur
éalie et
net
Mise en rayon
Et pour la primeur, une communication spécifique a été créée avec une
déclinaison à la radio et l’identification en rayon du logo « Pommes de
terres primeures de nos terroirs »
La communication sur les marchés extérieurs
terre, avec des articles thématiques,
des brèves et des cotations. Diffusé à
2 300 exemplaires, l’Hebdo est également téléchargeable librement sur le
site www.cnipt.fr
Site www.cnipt.fr
Les études
Outre son activité de veille économique et sanitaire, le CNIPT fait réaliser des études spécifiques pour anticiper l’évolution des marchés : études
consommation, qualité ou encore
filière. Les résultats de ces études sont
communiqués via “Pomme de Terre
Hebdo” et le site www.cnipt.fr. Certaines bénéficient du soutien de FranceAgriMer.
L’information
Le site à destination des professionnels actualise son contenu chaque
semaine. Les informations économiques, les résultats des études, les
référentiels « qualité » ou encore la
publi-promotion sont accessibles à
tous. Une newsletter a été créée afin
d’informer les internautes des dernières parutions disponibles sur le
site. Pour vous inscrire, suivez la procédure présentée sur le site ou écrivez
nous.
Veille économique
Le CNIPT recueille différentes données : statistiques de plantations et
de récoltes, achats des ménages français, veille sur les marchés étrangers,
données du commerce extérieur. Les
sources utilisées sont fiables, variées
et issues de la réflexion de la filière.
Pomme de Terre Hebdo
Le journal “Pomme de Terre Hebdo”
couvre l’actualité de la pomme de
L’animation de la filière
Les relations dans la filière
Le CNIPT élabore des accords interprofessionnels sur la qualité et les
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mise à disposition de documentation
en magasins ou lors de salons professionnels.
Conception Atelier PAO - Document non contractuel - Crédit photo : Thinkstock - Janvier 2012.
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Rapport d'activité – 21
CONGRÈS 2012
20
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union nationale des producteurs de pommes de terre
22
L’action des interprofessions…
pratiques commerciales, notamment en matière de promotion.
Il facilite également le dialogue interprofessionnel entre les différentes familles de la filière, et notamment, les relations avec la
distribution.
La politique contractuelle
La commission politique contractuelle du CNIPT prépare des
outils permettant de renforcer la contractualisation dans la
filière : guide des bonnes pratiques, observatoire de la contractualisation, commission des litiges. Ces éléments sont en discussion avec les Fédérations.
Les missions régionales
Depuis début 2010, le CNIPT accompagne les structures associatives régionales dans leurs actions interprofessionnelles locales,
en accord avec les attentes des opérateurs. Les missions sont
variées puisqu’il peut s’agir de communication vers le grand
public comme dans le Nord-Pas de Calais avec les événements
Place Nature et Ferme en Ville, ou alors des missions techniques
comme en Picardie avec l’étude expérimentale sur le suivi du
stockage de pommes de terre.
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Rapport d'activité – 23
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union nationale des producteurs de pommes de terre
24
G
L’action des interprofessions…
Le GIPT, une interprofession pour la pomme de terre transformée
meilleure qualité et plus résistantes aux
maladies, dans le respect des normes
environnementales.
GIPT
Groupement Interprofessionnel pour la
valorisation de la Pomme de Terre
Le GIPT, l’interprofession de la
pomme de terre transformée
Le GIPT est l’interprofession reconnue
par les pouvoirs publics pour la pomme
de terre destinée à l’industrie (féculerie et
industrie alimentaire). Il réunit les organisations nationales des producteurs et des
industriels de la féculerie et de la transformation. Il a pour mission notamment
d’élaborer les accords interprofessionnels,
de promouvoir une politique active de
recherche, et de défendre les intérêts de
ses membres auprès des pouvoirs publics
et des acteurs socio-économiques.
Un engagement en faveur de la
recherche et de l’innovation
Le secteur de la pomme de terre a confié
à partir de 2008, conjointement avec le
CNIPT, la réalisation de ses programmes de
recherche à ARVALIS-Institut du Végétal.
Face aux nouveaux enjeux du « produire
plus, produire mieux », la filière a plus que
jamais besoin des apports de la recherche
et développement : les actions se répartissent selon les trois axes suivants : élaborer des systèmes innovants, productifs et
à haute performance environnementale,
produire une qualité adaptée aux process
et aux marchés, accroître la compétitivité
des exploitations et des filières.
Dans le domaine de la création variétale, le GIPT s’est engagé depuis plus de
vingt ans au sein de la station de création
variétale de Bretteville-du-Grand-Caux
en Seine-Maritime. Celle-ci a pour objectif de créer des variétés françaises adaptées aux besoins des professionnels, de
Les charges destinées à la R&D représentent plus de 60% des dépenses de l’interprofession.
Un fonctionnement par groupe
projet
Compte-tenu de la concentration des
filières françaises « pomme de terre
transformée » et du niveau du budget
du GIPT - de l’ordre de 800 k€ - le Conseil
d’Administration a décidé depuis 2007 de
définir un programme biennal d’actions,
travaillées sous forme de groupe projet,
avec la participation conjointe de producteurs et de représentants des industriels
(exemple : groupe Transport à 44 t, cf
encadré).
Les actions engagées en 2011
Permanentes
▪ Positionnement du secteur de la
pomme de terre féculière vis-à-vis des
évolutions de la PAC
Le GIPT défend les positions du secteur
de la pomme de terre féculière, historiquement encadré par l’OCM céréales,
face aux réformes successives de la Politique Agricole Commune.
▪ Diffusion de statistiques (volumes d’approvisionnement des usines, achats des
ménages, données du commerce extérieur) et de la revue de presse Trans’info
▪ Mise en place d’une veille concurrentielle internationale « pomme de terre »
▪ Veille sur les démarches relatives aux
indicateurs environnementaux avec
l’appui d’ARVALIS-Institut du Végétal
Pour alimenter la réflexion des acteurs de
la filière, le GIPT organise chaque année
une réunion avec la participation d’experts sur un sujet donné (déjà traité : les
OGM, l’affichage environnemental, la
compétitivité, la volatilité des prix des
matières premières agricoles)
▪ Suivi des mesures départementales de
restriction des usages de l’eau
Ponctuelles
▪ Connaissance du marché de la restauration hors domicile en pommes de terre
transformées
Cette étude quantitative réalisée pour
la première fois pour le secteur de la
pomme de terre transformée, a permis
de connaître les utilisations en volume
et valeur des produits à base de pomme
de terre dans les différents circuits de
consommation hors domicile. Elle constitue le point zéro de suivi de ce marché.
Pré
Extension du transport
à 44 tonnes
Le GIPT a pu obtenir dès 2008 une
dérogation pour le secteur fécule en
ce qui concerne le transport à 44 t.
Depuis, il a entamé des démarches
afin d’étendre cette disposition au
secteur de la pomme de terre à destination de l’industrie alimentaire,
avec le relais de l’ANIA (Association
Nationale des industries Agro-alimentaires), qui se sont concrétisées
en 2010. Le transport à 44 tonnes
a ensuite été légalisé en 2011 pour
l’ensemble des produits agricoles et
agro-alimentaires.
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24
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union nationale des producteurs de pommes de terre
26
La fin de l’Organisation commune de marché
pour la filière féculière
Au grand désespoir des producteurs
et des industriels, l’accord sur le bilan
de santé de la PAC du 20 novembre
2008 marque la fin de l’organisation
commune de marché pour 2012.
▪ année de référence 2011
Les décisions prises en novembre 2008
correspondent à la complète et totale
libéralisation du secteur à partir de la
campagne 2012/2013 :
Nous avons tout mis en œuvre pour que
l’organisation des producteurs de fécule
soit totale et nous sommes très heureux
de voir qu’aujourd’hui, l’ensemble de
la production française de pommes de
terre féculière soit organisée autour de 3
coopératives de producteurs : la coopérative de Vecquemont, la coopérative de
Vic et la coopérative d’Haussimont. La
contractualisation dans le secteur n’est
pas un leurre car 100% de la production
reste contractualisée auprès des producteurs coopérateurs.
▪ Suppression de tout contingentement
de la production
▪ Suppression du prix minimum garanti
▪ Suppression des aides directes au producteur et à l’industriel
▪ Suppression des subventions à l’exportation
▪ Suppression de l’obligation de contractualisation
▪ Découplage de toutes les aides
directes, au producteur et à l’industriel.
La position de l’UNPT :
L’objectif de l’UNPT reste de maintenir la production de pommes de terre
féculières en France à son niveau actuel
dans les années à venir, et que les deux
usines françaises puissent passer le cap
difficile des 7 prochaines années.
Pour pouvoir répondre à cet objectif,
l’UNPT a demandé au Ministère de l’Agriculture d’utiliser toutes les possibilités
législatives qui sont aujourd’hui offertes
dans le cadre des règlements de la PAC
pour maintenir un lien entre les aides
« découplées » en 2012 et la production
de fécule d’ici la prochaine réforme de la
PAC :
▪ organisation renforcée des producteurs
▪ contractualisation pluriannuelle
▪ référence historique sur la totalité
du budget
▪ référence sur les volumes
contractés
▪ mise en œuvre de l’article 68
Grâce à cette organisation renforcée,
nous avons pu être entendus sur la
mise en œuvre du découplage et c’est
pourquoi nous avons pu obtenir que
100% de l’enveloppe allouée à la politique féculière, soit les 23 millions d’euros, soit découplée aux producteurs de
fécule actuels sur la base des volumes
de fécule contractés en 2011, comme
nous le demandions (voir modalités cidessous).
Seul le recouplage d’une partie de l’aide,
via l’article 68, n’aura pas été repris par
le Ministre qui a décidé d’utiliser cette
enveloppe pour d’autres productions.
Les modalités de découplage
des aides féculières en France Alors, que va-t-il se passer exactement ?
Les aides au secteur féculier vont être
découplées. Les choix sont aujourd’hui
arrêtés, font l’objet d’un consensus et
ont été validés par le Ministre Bruno Le
Maire.
Pour la fécule, l’enveloppe budgétaire
qui doit être répartie sur l’ensemble
des producteurs est de 23,5 millions
d’euros dont 17.6 proviennent de l’aide
aux planteurs et 5.9 millions proviennent de l’aide aux industriels.
Concernant les bénéficiaires de cette
augmentation de la valeur de ses soutiens découplés, nous avons décidé
de prendre comme référence les producteurs qui sont encore livreurs de
pommes de terre féculières et qui ont
donc signé un contrat cette année avec
un féculier. En effet, l’UNPT s’engage
pour défendre la filière fécule et pour
conforter le maximum de débouchés
aux producteurs de pommes de terre.
La clé de répartition des aides
découplées sera donc le volume
contractualisé individuellement
pour cette campagne 2011/2012.
Etant donné que les volumes contractualisés par les usines auprès des producteurs s’élèvent en 2011 à près d’un
million de tonnes de pommes de terre
à 17, chaque tonne de pomme de terre
contractualisée en 2011 donnera accès
à un paiement découplé de l’ordre de
23 €/t avant modulation.
Si nous tenons compte de la modulation
au taux de 10%, c’est bien 21 euros de la
tonne contractée qui seront alloués au
portefeuille DPU de chaque producteur
de fécule.
Il n’y aura pas création de nouveaux
DPU. Ces aides seront notifiées à chaque
producteur au cours du mois de mars
2012. Chacun devra demander officiellement l’incorporation de ces aides lors
du dépôt de son dossier PAC avant le 15
mai 2012.
Le producteur touchera ce niveau de
DPU pour les 2 prochaines campagnes
2012/2013 et 2013/2014.
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> Exemples – (Source UNPT) :
Contrat campagne 2011
Aide découplée à incorporer
Nbre DPU exploitation avant et après découplage
Valeur initiale DPU
Augmentation due au découplage
Valeur finale de chaque DPU
700 tonnes
300 tonnes
1000 tonnes
700*21 = 14 700 €
300 * 21 = 6 300 €
1000 * 21 = 21 000 €
120
85
142
320 €/DPU
410 €/DPU
335.20 €
14 700 : 120 = 122.50 €
6300 : 85 = 74.11 €
21 000 : 142 = 147.89 €
442.50 €/DPU
484.11 €/DPU
483.09 €/DPU
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La Fécule de pommes de terre,
une filière importante pour Roquette
Vecquemont, Picardie
La
féculerie Roquette, située à Vecquemont dans la Somme est approvisionnée par plus de mille
planteurs, regroupés dans deux coopératives. Elle utilise chaque année près d’un million de tonnes de pommes
de terre féculières.
Le groupe Roquette valorise la fécule et ses dérivés dans tous les secteurs d’application.
Roquette, groupe familial français de dimension
internationale, a pour activité la transformation de matières premières végétales : maïs, blé, pomme de terre,
pois et microalgues.
Figurant parmi les 5 leaders mondiaux de l’industrie
amidonnière, il offre à ses clients une large gamme de
produits et solutions dans les domaines de la nutrition
humaine, de la pharmacie-cosmétologie, du papiercarton ondulé, de la chimie-bioindustrie, et de la
nutrition animale.
Présent dans plus de 100 pays, Roquette réalise un
chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros. Le Groupe
compte près de 6 800 personnes.
Son développement est fondé sur une stratégie
privilégiant le long terme, l’innovation et la volonté
d’entreprendre, axée sur la nutrition santé et la chimie
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CONGRÈS 2012
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union nationale des producteurs de pommes de terre
28
L’amélioration et le renforcement de la contractualisation dans le secteur de la pomme de terre à l’état frais :
St
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Force est de constater que depuis 2010,
les discussions évoluent peu sur ce dossier. Depuis le début, l’UNPT montre
clairement sa volonté de professionnalisation des relations commerciales et
prône donc le renforcement des relations contractuelles. C’est pour nous la
clé d’un plus grand professionnalisme,
d’une recherche constante de valeur
ajoutée et au final, d’une meilleure
rémunération pour l’ensemble de la
filière et donc des producteurs.
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L’UNPT reconnait les avancées du
« groupe contractualisation » et valide les
propositions suivantes :
▪ La possibilité de rendre obligatoire la
norme de réception dans le cadre des
contrats.
▪ La recherche d’un indicateur de tendance de marché mais l'UNPT souhaiterait que des propositions concrètes
soient faites.
▪ La mise en place d’une commission
interprofessionnelle des litiges (dont le
rôle doit être défini clairement)
▪ La mise en place d’un observatoire de la
contractualisation
▪ La recherche d'une avancée pour une
contractualisation tri-partite avec la
grande distribution. L'UNPT souhaite
avant tout travailler sur ce dispositif
dans le cadre des promotions, éventuellement pour rendre un dispositif
contractuel obligatoire dans ce cas.
Concernant le guide des bonnes pratiques contractuelles, l’UNPT reconnait
l’intérêt d’un tel guide comme outil d’aide
à l’élaboration des contrats. Dans cet
objectif, il pourrait éventuellement être
amendé, voire complété par de nouvelles
rubriques.
Cependant, ce guide existe depuis 2003
et n’a pas permis de renforcer la contractualisation dans le secteur. Il est donc utile
mais non suffisant.
Pour compléter le dispositif global
visant à relancer la contractualisation,
l’UNPT a fait trois propositions qui viendraient compléter le « tronc commun »
évoqué ci-dessus et qui concerneraient
les pommes de terres vendues sur le marché intérieur à l’état frais :
Les trois propositions de l’UNPT :
Proposition 1 qui nécessite un accord
interprofessionnel étendu sur le sujet :
▪ Rendre obligatoire la proposition de
contrat par un opérateur à un producteur.
▪ Etablir un contrat cadre permettant
de déterminer les éléments obligatoires devant être mentionnés dans un
contrat.
▪ Permettre la signature d’un contrat
« prix de marché » à signer pendant la
campagne et d'une durée inférieure à
un an.
Proposition 2 qui nécessite un accord
interprofessionnel étendu sur le sujet :
▪ Etablir un contrat cadre permettant
de déterminer les éléments obligatoires devant être mentionnés dans un
contrat.
▪ Rendre obligatoire un pourcentage
minimal de contrat avant récolte à établir par opérateur : exemple 30% la première année, 35% la deuxième année,
40% la troisième année.
▪ Travailler sur quelques contrats types
(proposition formelle de contrat) d'utilisation facile pour le producteur ou
pour le négociant (à télécharger sur
internet par exemple). L'utilisation de
ces contrats types reste d'application
volontaire.
Proposition 3 :
▪ mettre en place une norme AFNOR de
contractualisation, qui reprendra les
éléments obligatoires devant être mentionnés dans un contrat.
▪ Utilisation facultative de cette norme
mais en faire un élément de progrès,
valorisable auprès des acheteurs finaux.
▪ Mise en place d'un plan de communication interprofessionnel pour promouvoir l'utilisation des normes : bonnes
pratiques de production, bonnes pratiques de réception, bonnes pratiques
de contractualisation.
Malheureusement, il semble qu’aucune
de ces propositions ne puisse être discutée. Les discussions en ce début d’année
2012 s‘orientent donc sur la simple réactualisation du guide de bonnes pratiques contractuelles qui existe depuis
2003.
Les propositions de l’UNPT quant à la
réactualisation de ce guide de bonnes
pratiques agricoles sont visibles sur
le site UNPT à l’adresse suivante :
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Structuration des actions de l’UNPT : validation d’un plan d’action
stratégique 2011-2015 pour conquérir de nouveaux marchés
étaprenée,
Afin d’être plus performants dans
notre action, les membres du Conseil
d’Administration de l’UNPT ont
souhaité travailler sur un plan d’action stratégique qui a été validé en
2011. Ce plan d’action stratégique
entraîne une nouvelle organisation
professionnelle des dossiers qui a
démarré et qui va se poursuivre au
cours de l'année en cours.
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L’action de l’UNPT s’inscrit dans une
volonté de professionnalisation des
filières, de segmentation des marchés, de création de valeur ajoutée et
de relations équilibrées entre les différents acteurs. L’action de l’UNPT a
pour but de poursuivre le développement économique de la production
de pommes de terre en France.
Une économie segmentée :
Il existe plusieurs marchés de la
pomme de terre :
▪ la pomme de terre à destination de
l’industrie féculière,
▪ la pomme de terre à destination de
l’industrie alimentaire,
▪ la pomme de terre de conservation
destinée au marché intérieur à l’état
frais,
▪ la pomme de terre primeur,
▪ la pomme de terre de conservation
destinée à l’exportation.
▪ Le plant de pommes de terre
Ces différents secteurs sont spécifiques. Les stratégies à mettre en
place sont donc différentes en fonction des marchés évoqués. L’objectif
est de favoriser le développement de
chaque marché et leurs valorisations
respectives.
Des actions communes d’ordre plus
général sont également à mettre en
place :
▪ Développement de bonnes pratiques, Recherche et expérimentation,
▪ Aspect sanitaire,
▪ Conservation, amélioration
bâtiments de stockage
des
▪ Développement durable : eau, phytosanitaire
▪ Communication
Le secteur féculier :
Historiquement organisé grâce à son
OCM, le secteur féculier se trouve à la
charnière de 2 époques. En effet, le fin
de son OCM et donc, de sa spécificité
est annoncé pour 2012. Le marché de
la fécule, lié au marché des amidons
en général est aujourd’hui fortement
volatil.
La volonté de l’UNPT est de maintenir la production de fécule au niveau
français, dans les deux usines et de
maintenir sa production autour de
1 250 000 tonnes de pommes de terre
féculière.
CONGRÈS 2012
Rapport d'activité – 29
Objectifs stratégiques :
▪ assurer la transition réglementaire
jusqu’à la PAC post 2013
▪ consolider les marchés émergents,
spécifiques à la fécule, en particulier
les produits liés à la chimie des biomatériaux.
▪ consolider l’approvisionnement des
usines en organisant la production,
renforcer les capacités des producteurs à peser dans les négociations
commerciales et sécuriser l’industriel.
▪ assurer aux producteurs des conditions de production (plants, stockage, réception) et un mode de
rémunération suffisamment attractif et connu à l’avance par tous.
▪ travailler sur la compétitivité des
exploitations et des conditions de
production
▪ garder une spécificité sectorielle
dans un cadre réglementaire en
mutation
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28
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union nationale des producteurs de pommes de terre
Structuration des actions de l’UNPT …
Le secteur industriel
alimentaire :
Le mode de consommation ne cesse
d’évoluer. Depuis les années 60,
les produits transformés à base de
pommes de terre sont de plus en plus
consommés. L’industrie française s’est
donc fortement développée ces dernières décennies jusqu’au début des
années 2000. Aujourd’hui, malgré une
consommation toujours tournée à la
hausse, la production française stagne,
voire régresse au profit de l’industrie
belge et hollandaise. Le marché est
européen. La balance commerciale
française en produits transformés, tous
secteurs confondus, est largement
déficitaire.
aussi importante. Cependant, depuis
20 ans, les circuits de distribution ont
fortement évolué, les politiques de
segmentation mises en place pour
relancer la consommation peuvent
être remises en cause, les politiques
d’offre en terme de prix sont illisibles
pour les consommateurs.
La pomme de terre redevient globalement un produit banalisé. La qualité
française et la segmentation culinaire
ne suffisent plus à rendre la pomme de
terre attractive pour l’acheteur.
Objectifs stratégiques :
▪ Professionnaliser les relations producteurs-acheteurs. Favoriser la
contractualisation à long terme.
La volonté de l’UNPT est de développer ce secteur. Le potentiel de production est là. Il faut analyser les causes du
non développement des industriels et
agir en conséquence.
▪ Mettre en œuvre une réflexion stratégique au niveau de la filière afin
de définir une nouvelle politique de
l’offre, en cohérence avec les attentes
des consommateurs.
Objectifs stratégiques :
▪ Mettre en place une politique d’offre
en cohérence avec une échelle des
prix, une segmentation clarifiée, une
qualité reconnue.
▪ Mettre en exergue les faiblesses françaises par rapport aux autres industries européennes.
▪ Promouvoir la culture de la pomme
de terre française d’industrie afin
d’inciter les industriels à venir s’installer en France.
▪ Mettre en place une vraie politique
de partenariat avec les industriels à
long terme : contractualisation, professionnalisation de l’approvisionnement.
▪ Mettre en place des accords tripartites avec la GMS sur des secteurs très
spécifiques.
▪ Renforcer l’organisation des producteurs pour être en mesure de négocier avec les industriels.
Le secteur frais :
Après une forte baisse de consommation des pommes de terre fraiches des
années 60 aux années 90, la tendance
s’est progressivement infléchie et la
baisse de consommation n’est plus
▪ Développer la communication générique du produit
La pomme de terre primeur :
Ce segment du marché du frais est
marqué par la saisonnalité du produit
et sa plus forte valorisation économique. Depuis une dizaine d’années,
la production française a été mise en
concurrence accrue avec des pommes
de terre importées principalement d’Israël et du Maroc.
Objectifs stratégiques :
▪ Différencier le segment – Veiller à ne
pas banaliser la pomme de terre primeur
▪ Soutenir la promotion générique et
la mise en avant du produit.
▪ Surveiller l’évolution des règles du
commerce international pouvant
fragiliser la production (ouverture de
contingents d’importation au niveau
des règles OMC, …)
▪ Favoriser et renforcer l’organisation
économique des producteurs
30
E
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Les marchés export :
La grande force, la grande réussite des
10 dernières années mais peut-être le
talon d’Achille de la production française.
En effet depuis 10 ans, les volumes
exportés sont passés de 800 000
tonnes à plus de 2 000 000 tonnes. Une
forte proportion de ces volumes est à
destination du marché du frais, plutôt
vers les pays du sud de l’Europe, une
plus faible proportion est à destination
des industries de transformation pour
les pays du nord de l’Europe.
Actions de l’UNPT :
▪ Mieux connaitre la demande des différents marchés pour adapter notre
production.
N
N
▪ Analyser les demandes spécifiques
des différents acheteurs, communiquer sur ces différents marchés,
améliorer la connaissance des producteurs et des metteurs en marchés
français.
▪ Travailler sur des règles de commercialisation européenne (RUCIP, VAVI)
afin d’harmoniser ces règles.
▪ Diffuser les règles juridiques de base
concernant le commerce intra-européen des pommes de terre.
▪ Veiller à maintenir la sécurité sanitaire du territoire
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Rapport d'activité – 31
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union nationale des producteurs de pommes de terre
32
Environnement, qualité, aspects sanitaires :
Le développement d’une politique de
qualité, soutenue par une recherche
performante au service des acteurs
de la filière, a toujours servi de fil
rouge à nos réflexions professionnelles pour appréhender l’avenir.
Le dossier sanitaire en
perpétuelle discussion :
De nombreuses discussions ont eu lieu
tout au long de l’année avec la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL)
et les services déconcentrés des SRAL
afin de mettre en œuvre de manière
pragmatique les dispositions nécessaires pour répondre à l’évolution de la
réglemention.
Un certain nombre de points que
vous trouverez ci-après ont fait l’objet
d’accord afin d’améliorer les pratiques
actuelles :
▪ Directive nématodes : Prélèvement
et analyse de terre sur Globoderra
uniquement dans le cadre des analyses années n pour les plantations
(n+1), ce qui permet de ne pas avoir à
traiter de lots contaminés.
▪ Traçabilité totale pour que le producteur soit systématiquement mis
au courant en cas d’analyse.
▪ Rédaction en cours d’un guide des
bonnes pratiques sanitaires avec
ARVALIS-Institut du Végétal pour
renforcer la prophylaxie.
▪ Mise en place d’une communication
large à destination des producteurs
sur les mesures prophylactiques de
long terme.
▪ Export pays-tiers : la procédure
2011/2012 reste la même que celle
de la saison dernière. Le principe de
base reste l’analyse de risques.
▪ Gestion des lots contaminés :
Agrément de centre pour traiter les lots
contaminés
Mise en place d’un protocole de destruction des lots contaminés en collaboration avec le GIPT et ARVALIS-Institut du Végétal.
Etude sur le lavage (Protocole à rédiger
par ARVALIS-Institut du Végétal)
▪ Devenir des listes Maladies de quarantaine : Concernant l’évolution de
la classification au niveau européen
des parasites de quarantaine en parasites de qualité, l’UNPT se positionne
pour un maintien des parasites de
quarantaine au niveau des parasites
de la pomme de terre. Mais il s’agit
également de trouver une solution
pour l’analyse et la destruction des
lots contaminés. Pour les parasites
de quarantaine polyphage de type
Chitwoodi, il s’avère nécessaire de
trouver une position commune avec
les autres secteurs de production
touchés par le sujet.
▪ Convention maladies de quarantaine: poursuite de la convention
actuelle entre les 2 interprofessions
sur les maladies de quarantaine tant
que le schéma de mutualisation des
risques sanitaires n’apparait pas clarifié.
▪ Plants fermiers en fécule : Préparation d’un accord interprofessionnel
GIPT – branche féculerie pour s’assurer d’analyses sanitaires et trouver
un niveau de rémunération pour les
obtenteurs sur les variétés protégées
au niveau européen.
▪ Analyses : soutien à l’ensemble des
laboratoires d’analyse indépendants
(Eurofins – IPL, …).
Adoption de la loi relative
aux certificats d’obtention
végétale : qu’est ce que
cette loi va changer ?
La loi relative aux certificats d’obtention
végétale a été votée en décembre 2011.
Pour les producteurs de pommes de
terre, cette loi va avoir un impact sur la
législation mais ce sujet est délicat, relativement complexe et il est nécessaire
de bien cerner ce que va changer cette
loi. Pour cela, il est nécessaire de bien
distinguer les variétés en fonction de
leur régime de protection intellectuelle.
une a
Pour les variétés libres : rien ne
change. L’autoproduction était et reste
libre de droit. C’est le cas des vieilles
variétés comme Bintje, Kaptah et à partir de cette année, de la Charlotte et de
MonaLisa.
A l
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Con
ture
10 p
Pour les variétés sous-protection
européenne, rien ne change. Les
producteurs sont libres de faire leur
autoproduction et sont invités à se
déclarer auprès de la SICASOV afin
que les obtenteurs puissent appeler
leurs royalties (hors accord, 50% du
montant de la semence certifiée). Pour
savoir si une variété est sous protection
communautaire, vous pouvez appeler
l’UNPT ou vérifier sur le site de l’OCVV :
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C
A
Fé
http://www.cpvo.europa.eu/main/fr/
Pour les variétés sous protection
française, tout va changer. En effet,
les producteurs vont avoir l’autorisation de faire leur auto-production de
plant qui était jusqu’à présent interdite
par la loi française mais ils devront obligatoirement payer des royalties à l’obtenteur. Le niveau de royalties pourra
être défini de trois manières différentes :
accord privé entre le producteur et le
titulaire, accord interprofessionnel ou
décret en Conseil d’Etat. Elles devront
être sensiblement inférieures au montant perçu pour la production de plants
certifiés.
Anno
Afin de satisfaire à cette nouvelle loi et
de répondre à la problématique sanitaire, l’UNPT a travaillé, dans un premier temps, à la mise en place d’un
accord interprofessionnel au niveau du
GIPT pour le secteur féculier, en collaboration avec les 2 industriels.
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soutenu par FranceAgrimer
Toute action visant à pérenniser la
filière est aujourd’hui importante et
l’amélioration des conditions de stockage est l’une des actions les plus
structurantes à encourager.
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une attention constante
A la suite des programmes initiés
depuis 2007, l’année 2011 s’est caractérisée par l’arrêt des circulaires Plants et
Consommation en cours et par l’ouverture de la circulaire annuelle SAN 201110 pour les 3 filières pomme de terre :
Type de dossier
Conso
Nord Pas de Calais
Picardie
Champagne Ardennes
Haute Normandie
Basse Normandie
Centre
Autres
Fécule
Plants, Consommation et Fécule.
Cette nouvelle ligne budgétaire a été
initiée avec une provision initiale d’environ 900 k€.
Du fait du nombre élevé de demandes,
la circulaire a été close mi-mai 2011.
Certaines régions ont souhaité par
ailleurs soutenir le plan de rénovation
des bâtiments existants et ont ainsi
abondé le budget, ce schéma d’aides
sera renouvelé en 2012.
¬
Nbre dossiers 2011
Tonnage
Total Devis
Aide prév. Nat.
20
9
0
4
2
0
1
1
25751
12770
0
4938
2530
0
650
875
2066571
852712
0
657819
259703
0
45000
41859
319096
156765
0
81094
38500
0
9000
8372
Source ARVALIS-Institut du Végétal
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Société coopérative à capital variable – Etablissement de Crédit – Société de courtage d’assurances
RCS Reims n° 394 157 085 – N° ORIAS 07 022 663
Siège social : 25 rue Libergier – 51088 REIMS CEDEX
CONGRÈS 2012
aires :
Rapport d'activité – 33
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www.producteursdepommesdeterre.org
32
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union nationale des producteurs de pommes de terre
34
Les activités d’ARVALIS – Institut du végétal : bilan 2011
Intervenant à la fois sur des thématiques
spécifiques mais aussi sur des aspects
« horizontaux » (agronomie/rotation,
économie de l’exploitation intégrant
des pommes de terre …), ARVALIS
joue pleinement son rôle d’Institut en
charge, pour la pomme de terre, des
activités de recherches, développement
et communication qui lui a été confié le
1er janvier 2008.
Le programme réalisé en 2011 s’inscrit
dans la volonté de l’Institut de construire
une agriculture technologique, performante et résolument durable.
Gouvernance : des instances
pour écouter/anticiper/orienter/décider
Dans le cadre des conventions cadres
liant ARVALIS – Institut du végétal, le
Comité National Interprofessionnel de la
Pomme de Terre (CNIPT), le Groupement
Interprofessionnel pour la Valorisation de
la Pomme de Terre (GIPT), l’Union Nationale des Producteurs de Pommes de
Terre (UNPT) et, depuis 2009, la Fédération Nationale de Producteurs de Plants
de Pommes de Terre (FN3PT), les instances de pilotage (Comités Professionnel et Technique, Comité Technique de
Liaison avec la FN3PT) se sont réunies à
diverses reprises en 2010/2011, tant pour
évaluer les programmes en cours que
pour débattre des sujets majeurs d’actualité et orienter les actions à mettre en
œuvre pour 2012.
Le Comité technique s’est penché plus
spécifiquement sur les activités variétés/
qualités, conservation/stockage et maladies en 2010 ; fertilisation, ravageurs et
adventices/défanage en 2011.
Depuis juillet 2011, Didier LOMBART succède à Benoist LEFORESTIER à la présidence du Comité Professionnel pommes
de terre.
Une politique de communication et de transfert active
L’Institut a présenté les résultats de ses
activités de l’année lors de la journée
annuelle « Bilan des expérimentations »
le 26 janvier 2011 à PARIS. Cette journée,
au cours de laquelle sont intervenus les
spécialistes d’ARVALIS et certains de ses
partenaires, permet d’apporter un large
panorama de l’activité d’acquisition de
références réalisée au cours de l’année
écoulée. Cette rencontre constitue aussi
une occasion exceptionnelle d’échanges
et de mises au point entre conseillers,
techniciens et agronomes. Elle a réuni 235
participants avec une présence accrue de
techniciens étrangers et de journalistes
de la presse agricole.
La communication orale a été développée auprès des agriculteurs, avec plus de
15 interventions lors de réunions organisées en régions par les partenaires de
la filière (Nord Pas-de-Calais – Picardie –
Champagne-Ardenne – Bretagne – Normandie – Beauce – Alsace – Centre ) qui
ont permis de toucher plus de 1000 participants.
Divers documents ont été édités [« Catalogue 2012 des variétés de pomme de
terre produites en France » (coll. FN3PT et
GNIS), brochures « Cultures intermédiaires
– Impacts et conduite », « Fertilisation
P-K : Raisonner pour agir », lettres « Flash
Info Conservation Fécule » …], près de 80
articles techniques ont été diffusés et des
journées de formations dispensées à plus
de 200 techniciens du secteur.
Pour répondre aux
questions posées par
l’obligation de couverture
automnale
des sols, ARVALIS et de
nombreux partenaires
(ACTA,
CEMAGREF,
CETIOM, Chambres
d’agriculture, Fédération régionale des
chasseurs de Champagne Ardenne, GNIS,
INRA, Institut de l’élevage, ITB, ITL, ITSAP-Institut de l’abeille, ONCFS, UNILET, UNIP) ont
rédigé un document de 235 pages faisant
l’état des connaissances sur les cultures intermédiaires. Les enjeux, risques et opportunités
que représentent ces couverts végétaux pour
la production agricole y sont présentés : cycle
de l’azote, impacts agronomiques, sanitaires
ou économiques, valorisation fourragère,
... La conduite des couverts est également
abordée, du choix de l’espèce à la gestion de
l’azote dans la culture suivante, en passant
par le semis et la destruction. 33 espèces ou
associations d’espèces sont présentées sous
forme de fiches.
Le nouveau site Internet www.arvalisinfos.fr a été ouvert à l’automne 2011. Il
offre la possibilité d’accéder à une large
base d’informations technico-économiques, reliée à des sites spécialisés
(www.editions-arvalis.fr,
www.formations-arvalis.fr, www.arvalis-tv.fr, sites
dédiés à des services experts). Un moteur
de recherche puissant et la possibilité
pour chaque utilisateur de choisir son
« programme » d’informations prioritaires
(par espèce, par thème, par région, …)
permet de lui offrir un bouquet d’informations sur mesure.
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Le nouveau site arvalis-infos.fr héberge
un contenu technique plus complet qui
sera enrichi progressivement au cours de
l’année 2012.
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Plusieurs communications ont été réalisées dans le cadre de colloques internationaux, en particulier lors de la Conférence
triennale de l’association Européenne
pour la recherche sur la pomme de terre
(EAPR) qui s’est déroulée fin juillet 2011
à Oulu en Finlande. Avec l’élection d’un
« président élu » français, Michel Martin,
qui prendra la charge de l’association
après la prochaine conférence plénière
qui aura lieu en Belgique en 2014, c’est
la France qui est, dès à présent, désignée
comme pays organisateur de la conférence plénière de 2017 pour sa 20e édition. L’ensemble de la filière devrait se réunir autour de cet événement scientifique
unique pour échanger et progresser.
Un large champ d’actions sur
de nombreuses thématiques
pour répondre aux demandes
des producteurs et de la
filière
L’évaluation des nouvelles variétés,
dans le cadre des épreuves d’inscription
comme en post-inscription, demeure un
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thème important de l’activité, tant pour
la valeur agronomique que pour l’adaptation aux différents débouchés. Dans
un contexte de ressource en eau limitée,
voire restrictive certaines années, le travail en réseau sur la tolérance à la sécheresse a été poursuivi avec les acteurs
régionaux du développement et les
entreprises de l’aval. La valorisation de la
base de données variétale interne est en
cours pour fournir un accès aux informations via le site Internet début 2012. En
liaison avec le CNIPT, l’Institut poursuit
son accompagnement technique autour
de la segmentation de l’offre et la mise
au point des outils d’évaluation de la
qualité. Dans ce cadre, une nouvelle mallette d’analyse rapide du glucose (GlucoLIS® Blue), utilisant un nouveau capteur,
a été mise au point pour une commercialisation début 2012. Enfin, le plan de
surveillance « Qualité sanitaire » a été
reconduit pour le secteur du marché du
frais (180 échantillons – 9580 analyses).
L’optimisation de la conservation des
pommes de terre selon les usages a fait
l’objet de nombreux travaux concernant
à la fois les équipements et la conduite
du stockage : poursuite de l’expertise
bâtiment Tuiti-LIS®, bilans énergie et
empreinte carbone, suivi de la réglementation sur les fluides frigorigènes,
contrôle de la germination (nouveaux
inhibiteurs, techniques d’application,
conservation sous éthylène…) et de l’accumulation des sucres réducteurs. Les
travaux menés depuis plusieurs années
par l’Institut, en collaboration avec les
sociétés concernées, ont abouti à l’homologation d’un inhibiteur d’origine
naturelle, l’huile de menthe verte - BIOX
M et au procédé d’application d’éthylène Restrain.
La maîtrise des problèmes parasitaires
est travaillée en relation étroite avec
l’INRA, les Services officiels et la FN3PT
(projet CASDAR ITA 2009-2011), en
conservant une forte implication autour
du mildiou et des Erwinia (Pectobacterium et Dickeya), tout en renforçant
l’activité sur les autres parasites, tels que
gales communes/rhizoctone brun (projet CASDAR « SYSPID - Maladies telluriques » 2010-2012) et ravageurs (projet
inter espèces CASDAR « Taupins » prévu
jusqu’en 2014 – projet européen Interreg
en cours de montage sur nématodes à
kyste). De nouvelles pistes pour la protection des plantes sont explorées, via
la mise en œuvre de vastes projets collaboratifs : « DEFI-STIM - Développer l’Efficacité des Stimulateurs des défenses des
plantes avec les OAD » (pôle VEGEPOLYS)
et RMT « ELICITRA - Comprendre, développer et promouvoir, au sein des filières
végétales, les stratégies de stimulation
de défenses des plantes » piloté par
ARVALIS.
Sur pomme de terre, comme sur les
autres espèces, l’Institut a développé
en 2011 sa participation aux réseaux mis
en place dans le dispositif du « Bulletin
de Santé du Végétal » (observations,
analyses de risque, mise à disposition
de Vigicultures® et Mileos® BSV, protocoles,…).
Villers-Saint-Christophe :
un site expérimental tout neuf
Les nouveaux laboratoires et le nouveau bâtiment du
site expérimental de Villers Saint-Christophe, dans
l’Aisne, permettent à ce centre, historiquement dédié
aux pommes de terre, d’accueillir les équipes techniques régionales au complet.
Quant à ses nouvelles cellules de stockage en vrac ventilé et réfrigéré de pommes de terre, elles fourniront de
nouvelles références sur la conservation des tubercules
grâce à leurs dispositifs de régulation de température,
d’hygrométrie et de teneur en gaz carbonique.
L’inauguration officielle de toutes ces installations s’est
déroulée le 7 avril 2011 en présence des représentants des
collectivités locales et régionales ayant apporté leur soutien financier.
Dans un contexte de plus en plus réglementé, un volet important du programme a été consacré à la gestion de
l’eau [suivi de la réglementation et de
l’encadrement des ressources, élaboration et test de nouvelles stratégies d’irrigation, amélioration du logiciel LORA
(logiciel d’optimisation et de recherche
d’assolement) notamment au niveau de
la réponse des espèces à l’irrigation]. Ce
travail, tout comme celui consacré à la
tolérance variétale à la sécheresse, s’inscrit dans un projet associant Agro-Tranfert Ressources et Territoires, ARVALIS et
8 autres partenaires (Projet « EAUPTION
PLUS 2009-2013 : Gestion de la ressource
en eau en cultures de pommes de terre
et légumes de plein champ »). L’outil de
pilotage de l’irrigation via Internet (IrréLIS®), basée sur le bilan hydrique, a été
introduit chez quelques entreprises partenaires pour un déploiement progressif
à partir de 2012.
Vis-à-vis de l’azote, de nouvelles expérimentations ont été poursuivies afin de
mieux prendre en compte les spécificités variétales dans le calcul des besoins.
Une synthèse sera diffusée en 2012.
L’amélioration de la protection des sols
et de l’implantation passe par l’évaluation de nouveaux équipements spécifiques (buttage) limitant les risques
d’érosion et de ruissellement d’eau au
champ. Cela passe également par les
diagnostics de compaction et l’évaluation des techniques d’implantation simplifiées tout en maîtrisant les coûts de
production.
L’étude des systèmes de cultures a été
poursuivie et a abouti à des avancées significatives sur plusieurs points : démarches
qualité en exploitations agricoles, codes
de bonnes pratiques et diagnostics
portant sur un enjeu particulier (qualité
sanitaire, environnement) et traçabilité.
L’Institut appuie le CNIPT dans le cadre
de la norme NF V25-111 « Bonnes pratiques de production et de stockage des
pommes de terre de conservation destinées au marché du frais, compatibles
avec les objectifs de l’agriculture raisonnée ». Parmi les évolutions récentes sur
ce volet, on peut citer le déploiement
de SYSTERRE (outil de description et
CONGRÈS 2012
Rapport d'activité – 35
www.producteursdepommesdeterre.org
34
@
union nationale des producteurs de pommes de terre
36
Les activités d’ARVALIS – Institut du végétal : bilan 2011
d’analyse multicritères des systèmes de
cultures, grâce au calcul d’une série d’indicateurs de durabilité, économiques,
environnementaux techniques et énergétiques) et de EGES® (outil de calcul des
impacts énergie et gaz à effet de serre
des rotations grandes cultures). Enfin, une
étude réalisée dans le cadre d’un projet
CASDAR 2010-2012 « Bio Centre - Accompagnement du développement et de la
structuration de la filière légumes biologiques » a permis de produire des références technico-économiques pour la
pomme de terre biologique en système
de grandes cultures.
En lien étroit avec les filières, sur la base
d’enquêtes et de simulations technicoéconomiques sur des fermes-types, le travail engagé en 2008 a été poursuivi, dans
différents bassins (Normandie et Nord
Pas-de-Calais en 2010-2011). Ce travail a
permis de mieux connaître les coûts de
production, sortie champ et en stockage,
et d’identifier les leviers et marges de
manœuvre pour être plus compétitif. Un
bilan complet du « tour de France » des
régions, intégrant le travail de veille prospective et concurrentielle mené en 20092010, avec le secteur industriel, sur trois
pays concurrents (Pays-Bas, Allemagne
et Danemark) ainsi que l’enquête sur la
pomme de terre biologique sera diffusé
en 2012.
Par ailleurs, l’Institut a consacré des
moyens importants à la veille pour anticiper les différentes réglementations et
apporter son expertise en amont des
prises de décision : directive nitrate, loi sur
l’eau (DCE) et SDAGEs, BACs, LMR, usages
mineurs et orphelins, plan Ecophyto 2018
dont Certiphyto, listes de produits retirés dans le cadre du Grenelle, utilisation
durable des pesticides, effet de serre,
paquet hygiène, coexistence OGM-non
OGM ...
Egalement à l’écoute des demandes
régionales transmises via les ARPT, l’Institut s’est notamment impliqué en 2011
en Nord Pas-de-Calais, à l’initiative de la
FDSEA 59, sur une campagne de communication sur la sécurité des opérations
de récolte avec l’implication de la MSA
et Groupama, débutée lors de la journée QualiPom Nord. En Picardie, un programme d’acquisition de de référence sur
l’utilisation effective des infrastructures
de stockage a été lancé à l’été 2011 avec
le support de France AgriMer.
Pour en savoir plus sur votre Institut : le rapport d’activités général 20102011 d’ARVALIS ainsi que le rapport d’activités pommes de terre détaillé
pour l’année 2010 sont disponibles sur le site d’ARVALIS
www.arvalis-infos.fr
L'UNPT
Président du Groupement
Interprofessionnel pour la valorisation
de la Pomme de Terre (GIPT) : FOY Pascal
Vice-Président du Comité National Interprofessionnel
de la Pomme de Terre (CNIPT) : TRILLON Patrick
Jean-Pierre GIBET
Agent général
de GAN Assurances
Orias n°07015591
Spécialiste des risques :
Assurance Crédit
Multirisque Climatique
Récolte
Responsabilité Personnelle
des Dirigeants
est à votre disposition
pour toute étude :
Tel : 03 22 84 01 31
Mail: [email protected]
EQUIPE ADMINISTRATIVE
Directeur : Martin MASCRÉ
Secrétariat : Catherine GODAILLIER
Chargés de mission Politiques agricoles / Environnement : Bertrand OUILLON
Communication / Economie de la filière : François-Xavier BROUTIN
COMPOSITION DU BUREAU
Président : TRILLON Patrick
Vice-Présidents : BEGUIN Eric, FOY Pascal, DELACOUR Eric
Trésorier : VAN HEESWYCK Patrick
Secrétaire Général : PEENAERT Antoine
Assureur Partenaire
de nombreuses Organisations
Professionnelles Agricoles
Membres :
MOREAUX Maryse
BOISSEAU Vincent
CHATELAIN Luc
DAMAY Jean-Michel
DEQUEKER Alain
LOMBART Didier
WARLOP Bernard
PHILIPON Benoît
LEFORESTIER Benoist
(invité)
BOCHER Yvon (invité)
DELACOUR Arnaud
(invité)
Bureaux :
40 rue Saint Sauveur
80200 Peronne
et
20 rue Victor Hugo
80300 Albert
Tel : 03 22 84 01 31
mail: [email protected]
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Terre de France
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Tél. : 03 85 23 90 50 - Fax : 03 85 23 90 59
RCS Coutances B 622 650 281 - Juin 2011 - Crédit photo : ©OKIO l’image
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union nationale des producteurs de pommes de terre
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Lettre d’infor mation
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produ cteu rs de la filièr
pomm e de terre
L’UNPT participe au Comité de Rédaction de la Pomme de Terre Française, et
contribue ainsi à la réussite du magazine de référence de la filière. Un certain nombre d’articles que nous écrivons paraissent dans des magazines
ou des journaux comme Le Betteravier
Français, le réseau de la Presse Agricole
Départementale du Groupe Réussir, etc.
Le Congrès, organisé tous les ans en
début d’année, est une occasion unique
d’interpeller les autorités publiques et
les décideurs économiques sur les problématiques rencontrées par les producteurs de pommes de terre.
Pour les producteurs :
L’UNPT s’est fortement mobilisée ces
dernières années pour que les producteurs aient un accès facilité à l’information :
PROfil :
PROfil est envoyé gratuitement à plus de
9 500 producteurs et 500 institutionnels
tous les deux mois. La lettre d’information présente les dernières informations
économiques et techniques de la filière,
ainsi que des éléments sur les actions en
région, sur les positions de l’UNPT, etc.
le RUCIP
Informations sur
Cahier technique
(Cahier détachable)
Président de l’UNPT
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aura lieu le Jeudi 02 Févri
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conjoncturelle ou structu
Loi sur l’obtention
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Union Nationale
de
des Producteurs
Pommes de Terre
Président
M. Patrick TRILLON,
Directeur
M. Martin MASCRÉ,
43-45, rue de Naples
75008 Paris
42 40
Tél. : 33(0)1 44 69
42 41
Fax : 33 (0)1 44 69
”
ommesdeterre.org
unpt@producteursdep
Contact PROFIL :
François-Xavier BROUTIN
Salons :
Continuer à prendre le problème à l’envers en négligeant la mise en œuvre de mesures prophylactiques collectives
revient à se condamner à subir régulièrement des années à forte pression, en restant à la merci des caprices du climat !
Figure 2 : Graphique des « Risques Mildiou » sur la station de Villers-Saint-Christophe (02). Chaque bâtonnet correspond à une journée à risque.
Figure 1 : Pluviométrie à Villers Saint Christophe (02)
Source : Mileos®
Un parasitisme annexe modéré
Source : Données Météo France/ARVALIS – Institut du végétal
La station météo de Villers Saint Christophe (02) a connu quelques épisodes pluvieux durant le mois de juin ainsi que des pluies plus importantes et plus régulières de la mi-juillet à la mi-septembre (ovales rouges).
Une pression mildiou en crescendo à partir de mi-juin
En début de campagne, entre la fin du mois d’avril et la mi-juin, le risque mildiou était nul à faible. Celui-ci a augmenté
au cours du mois de juin et les premières interventions fongicides furent préconisées. A partir de la mi-juillet, le
risque épidémiologique est devenu très important compte tenu de conditions climatiques extrêmement favorables
à la maladie : beaucoup d’humidité et températures douces. Durant cette période, l’hygrométrie était en effet en
moyenne journalière souvent au-delà des 80 % (donc quasi saturante au moins la moitié de la journée) et les températures se situaient également dans la fourchette optimale de développement du mildiou. Il ne fallait, en aucun cas
durant cette période, « lever le pied » sur la protection phytosanitaire. Pour les variétés à cycle court, le mildiou n’a
donc pas posé de problème. Par contre, pour les variétés plus tardives (industrie, féculières,…), la protection fongicide
fut soutenue en fin de saison et malgré cela, des cas de mildiou en parcelle, quelque soit la région de production, ont
été observés à partir du mois d’août. Il n’y a cependant pas eu de « catastrophe » (Figure 2).
Les épisodes orageux accompagnés localement de fortes pluies ont également contribué à renforcer le risque de
lessivage des produits et de contamination des plantes. Quelques cas de mildiou sur tubercules ont été observés
localement à la suite des épisodes de pluies orageuses sur la fin de campagne.
Rappelons que le climat favorable ne sert que de catalyseur pour permettre l’expression du potentiel destructeur de
la maladie constitué par la quantité d’inoculum primaire (tas de déchets, jardins familiaux, repousses…) présente en
début de saison.
Cette année plusieurs agriculteurs ont pu voir apparaître quelques problèmes d’alternaria et/ou de botrytis, mais attention ces maladies sont souvent confondues avec les premiers signes de sénescence et, de plus, celles ci ne procurent
en général que très peu de pertes au niveau du rendement final.
La lutte contre les ravageurs n’a quant à elle pas posé de problème majeur cette année, même si dans certains
secteurs les doryphores ont fait leur apparition très tôt en saison (vers la fin mai). Les populations de pucerons ont
explosé en général à la mi-juin et les premiers aphicides ont été déclenchés. Cependant la lutte contre cet insecte n’a
pas posé de soucis majeurs cette année.
Arrachages et qualité de la récolte
Figure 3 : Niveau de sensibilité intrinsèque aux endommagements de type fracture Les conditions d’arrachage ont été globalement mesurés sur les tubercules de la variété Agata au cours des dernières campagne sur les essais Arvalis (Test au pendulum Midas)
bonnes pour les récoltes des variétés précoces
et à chair ferme, avec un temps resté favorable
durant toute la période. Vers la mi-septembre, le
retour d’épisodes pluvieux s’est localement traduit par une légère perturbation des chantiers
d’arrachage, retardant ainsi quelque peu la récolte
des tubercules des variétés les plus tardives.
Sur certains secteurs, l’humidité persistante entre
le défanage et la récolte a pu provoquer une turgescence accrue des tubercules les rendant plus
sensibles aux endommagements de type fracture, notamment ceux de gros calibre (figure 3).
CAHIER TECHNIQUE
Au final, les rendements bruts semblent très bons par rapport à la moyenne des dix dernières années même si de
grandes disparités apparaissent entre les régions et au sein d’une même région. Les régions où le taux d’irrigation
est moins élevé ont par exemple connu une forte progression de leur rendement moyen en fin de cycle avec un
calibrage soutenu de la récolte. L’irrigation en début de cycle a permis de limiter ce phénomène, en favorisant la formation d’un nombre suffisamment important de tubercules.
CAHIER TECHNIQUE
Lettre d’information - N°44
CAHIER TECHNIQUE
Il est très urgent de prendre conscience que les outils d’aide à la décision, les Bulletins de Santé du Végétal et les fongicides ne devraient être utilisés que lorsque la prophylaxie n’a pas suffi à faire reculer le plus tard possible l’apparition
de la maladie.
CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
CAHIER TECHNIQUE
L’UNPT va à la rencontre des producteurs
pour répondre à leurs interrogations et
présenter ses actions. En 2011, l’UNPT a
participé à Qualipom’Nord (59), Place
Nature (62), Ferme en Ville (59),…
CAHIER TECHNIQUE
producteurs de la filière pomme de terre
(5 à 10 mm), puis plus intenses (10 à plus de 20 mm) à partir de la mi-juillet ont favorisé un rattrapage de productivité,
avec parfois une forte proportion de tubercules de gros calibres lorsque le défanage n’a pas pu être suffisamment
rapide (figure 1).
HIVER 2011/2012
Un cahier technique est désormais intégré dans chaque numéro de PROfil.
CAHIER TECHNIQUE
Enfin les journalistes, relais de notre
actualité, sont tenus au courant par
des communiqués de presse réguliers
(UNPT et NEPG), des informations que
l’on publie mais aussi de nos demandes.
Les communiqués de presse sont également mis en ligne sur notre site Internet.
En bref…
C
CAHIER TECHNIQUE
PROfil, notre lettre d’information trimestrielle, est également un outil que
nous utilisons pour faire connaître nos
actions et nos positions auprès des décideurs économiques et politiques.
Edito
En un an, les prix
de terre est en crise.
ette année, la pomme
8 ! Bien sûr, ce
Congrès UNPT 2012
libre a été divisé par
de la bintje sur le marché
de la pomme de
pas tous les secteurs
la filière
phénomène ne touche
payés indépendam
Organisation de
producteurs seront
terre et de nombreux
environnement écopomme de terre
Cependant, dans un
ment du marché libre.
en moins régulé, le
plus ouvert, de moins
es
nomique de plus en
être de plus en plus
va
Actions régional
agricoles
prix de toutes les denrées
même les prix de
de marché. En effet,
de ce marché.
impacté par les prix
dépend
qui
une part variable
en plus discutés avec
contrats sont de plus
la pomme de terre ?
d’un seul marché de
2012 et pour lequel
Mais peut-on parler
à Reims le 2 février
marcongrès, qui se tiendra
d’analyser ces différents
tenterons
Lors de notre prochain
nous
t tous conviés,
sur une question qui
vous êtes bien évidemmen au niveau français avant de se pencher
pour
et
ces marchés. En effet,
union
chés au niveau européen
valeur au niveau de
un partage
nationale
comment créer de la
et que l’on puisse envisager
me parait cruciale :
des producteurs
des fruits de son travail
expériences dans le
de pommes
que chacun puisse vivre
la créer. Différentes
nous permetavant tout réussir à
de terre
d’autres secteurs d’activité tant défaut
de cette valeur, il faut
de terre mais aussi dans
qui nous fait
domaine de la pomme
créer cette richesse
nouvelles pistes pour
tront de trouver de
créneaux.
cette année sur certains
à tous,
Patrick TRILLON,
Bonne nouvelle année
!
Date à retenir
ème
techniques peuvent y être téléchargées
gratuitement. La déclaration «maladies
de quarantaine » et les enquêtes « Plantations », « Rendements » et « Stocks » peuvent être effectuées en toute simplicité.
Le site diffuse également la lettre économique et les informations des principaux
acteurs de la filière (« Flash Info Fécule »,
« Commerce Extérieur », …).
Sommaire
Edito
semaine
ses prix d’achat de la
du secteur a augmenté
(+5€/t)
« Le principal industriel
t : 165 €/t pour la Bintje
de 5 euros/tonne seulemen
50 à la semaine 51
s. »
les variétés spécifique
et 180€/t (+5€/t) pour
0
Lettre éco UNPT 16/12/201
la semaine
ses prix d’achat de
»
du secteur a maintenu
et 20 €/t pour Bintje.
s
« Le principal industriel
spécifique
: 25 €/t pour les variétés
48 à la semaine 49
Lettre éco UNPT 7/12/2011
CAHIER TECHNIQUE
L’UNPT rencontre régulièrement les
institutionnels français et européens
qui sont concernés par notre filière afin
de leur faire partager les problématiques des producteurs. Au delà de ces
contacts personnels réguliers, l’UNPT
met à disposition un grand nombre
d’informations sur son site Internet
www.producteursdepommesdeterre.org
44
.org
depommesdeterre
N°
www.producteurs
Auprès des institutionnels :
HIVER 2011/ 2012
La communication
Lettre Economique
Hebdomadaire :
Posséder la bonne
information au bon
moment est capi-tal afin d’optimiser
ses ventes. Gratuite et exclusivement destinée
aux producteurs,
la lettre économique présente chaque semaine les
dernières informations économiques
européennes et françaises sur le marché
du frais, de l’industrie et de la fécule ainsi
qu’un suivi du marché à terme. Le réseau
sur lequel s’appuie l’UNPT est européen
(FIWAP, négociants étrangers…) et national (producteurs du « Groupe Marché »,
négociants nationaux, courtiers…).
Un espace « transactions » permet de
connaître les cours de la semaine sur les
principales variétés échangées.
Près de 3 500 producteurs reçoivent
désormais par mail ou par fax cette
Lettre Economique de manière hebdomadaire.
Extranet :
L’accès à l’Extranet de l’UNPT est réservé
aux producteurs et aux administratifs de
groupes de producteurs qui adhèrent à
l’UNPT. Les informations économiques et
Interventions en région :
L’UNPT intervient régulièrement dans
des réunions en région, au plus près des
problématiques de terrain : réunions de
section ou de groupements de producteurs, réunions organisées par des firmes
phytosanitaires, etc.
•
•
Congrès :
L’UNPT organise son Congrès tous les
ans en début d’année : après Paris-Saint
Denis en 2011, c’est à Reims que se
déroule le Congrès 2012.
Par ailleurs un groupe de travail interne
réfléchit à la façon d’organiser et de
repenser la stratégie globale de communication de l’UNPT : quel support, pour
quelle cible, avec quel message ?
•
38
gées
dies
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Syral Haussimont
Un outil industriel performant
• 325 000 tonnes de pommes
de terre transformées
• Livrées exclusivement par les
300 associés coopérateurs de
la SCAF.
• 65 000 tonnes de fécules
de pommes de terre à
destination des industries de
l’agroalimentaire, du papiercarton et des bioplastiques
La féculerie d’Haussimont est détenue à 75% par Tereos
Syral depuis le 28 décembre 2011. Syral Haussimont
rejoint ainsi le pôle européen des produits amylacés de
Tereos Syral.
Tereos Syral est le troisième
producteur européen de produits
amylacés issus de la transformation
de 4 matières premières (blé, maïs,
tapioca et pomme de terre) au sein
de ses 10 usines. Avec des ventes
de 1,8 Mt/an (amidons natifs et
modifiés, sirops de glucose, polyols
et alcools), l’entreprise de 1 700
collaborateurs à réalisé un chiffre
d’affaires de 1,6 Md€. Tereos Syral
est une filiale du groupe Tereos,
deuxième producteur de sucre
européen détenu par 12 000
associés coopérateurs.
www.tereos-syral.com
SORCIER® Marque déposée – 26.5 g/l de pyraflufen-éthyle (EC) - SG05 SGH07 SGH08 SGH09 – DANGER - AMM n° 2110101 - Respecter les précautions d’emploi - Il appartient
à l’utilisateur de ce produit de s’assurer avant toute application auprès du 04 78 64 32 18 qu’il dispose bien de la dernière version à jour de ce document. 11/2011 - Création :
Bosphore
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Défanant pour la culture de la pomme de terre
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PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÉCAUTION.
AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT.
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