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Elections à la présidence de l’Université Blaise-Pascal (scrutin du 22 mars 2012) Mathias Bernard Une candidature pour promouvoir une Université de service public, dynamique et solidaire Ma candidature à la présidence de l’Université Blaise-Pascal s’inscrit dans le prolongement de la démarche collective conduite par les listes « Promouvoir une Université de service public, dynamique et solidaire » qui, aux élections des conseils centraux le 28 février dernier, ont recueilli plus de 61% des suffrages des enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs (tous collèges confondus). Elle s’appuie aussi sur les compétences d’une équipe soudée, qui s’est constituée autour de ce projet et qui est appelée à s’élargir, et sur l’expérience personnelle que j’ai acquise tout au long de 15 années d’engagement au service de notre Université. I. Pour un développement équilibré de l’Université et de ses missions de service public Le projet que je porte est celui des listes “Promouvoir une Université de service public, dynamique et solidaire”. Il est présenté sur le site Internet de ces listes, aussi bien de façon argumentée et détaillée (https://sites.google.com/site/promouvoirubp/programme-detaille) que sous la forme de 76 propositions concrètes (https://sites.google.com/site/promouvoirubp/nos-propositions-concretes). Je rappelle ici simplement les principaux axes de ce projet. 1. Une Université qui remplit pleinement ses missions au service des étudiants et de la société. Mon équipe considérera comme une priorité les conditions matérielles dans lesquelles les différentes activités de l’Université s’accomplissent. Elle mettra en œuvre le schéma directeur immobilier, veillera au respect des préconisations en matière d’hygiène, de sécurité et d’accessibilité aux personnes en situation de handicap. Elle soutiendra la modernisation des équipements pédagogiques et des bibliothèques et appuiera fortement le projet d’implantation d’une grande bibliothèque centrale sur le site de l’Hôtel Dieu. Elle renforcera le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, en améliorant les outils statistiques à sa disposition et en renforçant nos liens avec l’environnement socioéconomique. Elle garantira l’accès des étudiants aux activités artistiques, culturelles et sportives – en soutenant l’activité, sur l’ensemble des sites (y compris les sites non clermontois), des services interuniversitaires dédiés à ces missions. L’Université poursuivra sa politique d’accueil des étudiants étrangers, auxquels elle doit donner les moyens de réussir, aussi bien par la mise en place de formations complémentaires (notamment en langue française) que par un tutorat d’accompagnement et 1 un soutien dans les démarches administratives. Elle favorisera l’implication des étudiants, que je ne considère pas seulement comme des « usagers », dans la politique de l’établissement et dans l’animation des différents sites universitaires : nous soutiendrons et valoriserons l’action des associations étudiantes, en créant des espaces dédiés à la vie associative, en soutenant des événements spécifiques sur les différents campus et en favorisant les synergies – car l’Université est aussi un espace de sociabilité et de citoyenneté. Le développement de la formation tout au long de la vie, le soutien à la recherche, aussi bien fondamentale qu’appliquée, et la valorisation des résultats de la recherche constituent les autres grandes missions de service public, que je m’attacherai à garantir et à développer. 2. Une politique attentive à la situation de tous les personnels. La politique en direction des personnels est un élément essentiel du bon fonctionnement d’un établissement, notamment depuis le passage aux Responsabilités et compétences élargies (RCE). Je suis attaché à une politique globale des ressources humaines, qui prenne en compte l’ensemble des personnels, enseignants ou non, titulaires ou non. Le parcours professionnel des agents contractuels sera sécurisé par la définition d’un plan pluriannuel de titularisation et de CDIsation et par la mise en œuvre d’une véritable grille indiciaire. Les aspirations des personnels BIATSS à la formation et à la mobilité seront articulées à la gestion prévisionnelle des ressources humaines et seront facilitées par une amélioration de la communication interne sur ces questions. La politique indemnitaire en direction des BIATSS garantira le taux moyen interministériel pour tous et manifestera un effort particulier pour les plus bas salaires. Pour les enseignants-chercheurs, la Prime d’excellence scientifique (PES) sera fixée à un taux unique, correspondant à celui des PR2. Enfin, nous chercherons à dégager des moyens supplémentaires pour l’action sociale, afin d’améliorer les prestations déjà existantes, de résoudre le problème des frais de repas et permettre le fonctionnement de la future crèche universitaire. 3. La défense et la valorisation de la diversité de l’offre de formation, adaptée à la diversité des projets personnels et professionnels des étudiants. La place des composantes doit être pleinement reconnue dans la définition et la mise en œuvre d’une offre de formation, qui ne peut obéir seulement à des contraintes comptables : plutôt que de remettre en cause les formations à petits effectifs, qui correspondent à de réels besoins et s’inscrivent dans des champs scientifiques reconnus, nous nous attacherons à renforcer leur attractivité à l’échelle nationale et internationale. Je crois à la capacité de notre établissement et de ses équipes pédagogiques à concilier la transmission d’une culture humaniste, l’adossement à la recherche et l’acquisition de compétences valorisables et reconnues dans le champ professionnel. Un accent particulier sera mis sur l’innovation pédagogique, la mise en œuvre de dispositifs hybrides (en présentiel et à distance), l’usage des TICE, l’enseignement des langues et l’aide à l’insertion professionnelle. Nous conduirons une politique d’aide à la mobilité internationale, 2 aussi bien par des dispositifs d’aide et par la constitution de réseaux que par le développement de diplômes internationaux. Enfin, suite au bilan négatif de la récente réforme de la formation des enseignants, nous soutiendrons toute initiative visant à rouvrir ce dossier et nous nous engagerons sans attendre dans la mise en place d’une formation progressive aux métiers de l’enseignement, de la licence jusqu’à la formation permanente. 4. Une politique scientifique qui valorise l’ensemble des ressources de l’établissement, en respectant l’équilibre entre les domaines scientifiques, entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée, entre la recherche prospective (sur la longue durée) et la recherche financée sur projet. Cet équilibre ne peut être mis en œuvre que dans le cadre d’une démarche qui mette en contact régulier les directeurs de laboratoires avec le CS et implique ainsi les laboratoires dans l’élaboration de la politique scientifique. Nous proposerons des « Journées de prospective scientifique ». Nous mettrons en œuvre des contrats pluriannuels de financement des laboratoires, afin de garantir la réalisation de leurs projets sur la moyenne durée. Nous favoriserons le rayonnement international de notre recherche par une meilleure articulation entre les laboratoires et le Service des relations internationales et par différents dispositifs incitatifs (CRCT ciblés, aides à la traduction, développement des post-docs, etc.). Nous conduirons également une politique de valorisation qui passe aussi par un soutien aux publications universitaires et par une action volontariste dans le domaine de la diffusion de la culture scientifique et technique. 5. Une Université ancrée dans les territoires. Personnellement attaché au rôle que doit jouer l’Université dans la cité, je soutiendrai le développement d’actions spécifiques de formation continue qui permettront à notre établissement de jouer un rôle social. Les liens avec les collectivités territoriales seront renforcés. Dans ce cadre, les composantes et antennes délocalisées de notre Université constituent un atout, qu’il convient de valoriser en confiant à ces structures de nouvelles missions, intégrées dans un Schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche. Dans cette perspective, la mise en œuvre d’une politique de site sereine et pragmatique, fondée sur des projets communs et non sur des a priori institutionnels, est une priorité absolue. II. Pour une gouvernance démocratique et collégiale impliquant l’ensemble des acteurs La mise en œuvre d’une politique volontariste, qui aille au-delà de la simple gestion technocratique des « urgences » et des contraintes extérieure et qui mette en œuvre les projets des acteurs de terrain, suppose un fonctionnement démocratique et collégial impliquant l’ensemble de notre communauté. Les modes traditionnels de management ne sont pas forcément adaptés à l’organisation et à la culture universitaire. Ils créent le plus souvent des résistances, voire des blocages. C’est pourquoi je propose une gouvernance qui s’appuie sur : 3 1. La reconnaissance du rôle politique central des différents Conseils, dont les prérogatives doivent être respectées. Ainsi, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et le Comité technique (CT) doivent être systématiquement consultés sur les très nombreuses questions relevant de leurs compétences (y compris, pour le CT, la politique de postes et la gestion de la masse salariale) avant que celles-ci fassent l’objet de décisions du CA. Le Conseil des études et de la Vie universitaire (CEVU) doit jouer un rôle politique comparable à celui du Conseil scientifique (CS), en étant associant au pilotage de l’offre de formation et à la définition de la politique d’emplois (BIATSS, enseignants et enseignants-chercheurs). Je souhaite enfin que le CA puisse être vraiment le lieu de débat de fond sur les questions qui engagent l’Université, ce qui suppose une meilleure hiérarchisation de ses ordres du jour et une primauté donnée aux sujets de politique universitaire par rapport aux sujets strictement techniques. La préparation des conseils et le suivi de l’exécution de leurs décisions seront assurés par des Commissions permanentes (statutaires et élargies), dont le rôle sera renforcé. L’activité du bureau de l’Université sera également relancée, afin d’impliquer davantage les élus des conseils aux côtés de l’équipe présidentielle dans le fonctionnement de notre établissement. 2. Une équipe présidentielle soudée et représentative de la diversité de l’établissement. Placée à l’interface des conseils centraux et des services administratifs, articulant également les cadrages réglementaires nationaux et les adaptations locales, jouant aussi bien un rôle d’impulsion politique que celui de l’exécution et du suivi des décisions validées par les conseils, l’équipe présidentielle doit être à la fois compétente, représentative et soudée. Les différentes composantes et les différents acteurs de l’Université (enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs, BIATSS, étudiants) y seront représentés. Chaque vice-président et chargé de mission aura une lettre de mission, publiée sur le site internet de l’Université. Les choix politiques de l’établissement seront conduits par des viceprésidences ou charges de mission spécifiques (par exemple : Politique en direction des personnels, Dialogue budgétaire avec les composantes, Relations avec les collectivités territoriales, Politique documentaire, Politique de site, etc.). Le vice-président étudiant verra son rôle renforcé et sera considéré comme membre à part entière de l’équipe présidentielle, associé aux grandes décisions politiques (notamment en ce qui concerne l’offre de formation). Les membres de cette équipe rendront compte régulièrement de leur mission auprès des conseils centraux. Une assemblée générale de l’établissement aura lieu chaque afin de présenter le travail de l’équipe et de débattre des orientations de la politique de notre établissement. 3. Des relations partenariales et contractualisées avec les composantes. L’équipe présidentielle doit s’appuyer sur des composantes fortes et entretenir avec elles des relations formalisées, qui visent à l’équilibre entre la gouvernance centrale et la nécessaire décentralisation d’une Université 4 pluridisciplinaire. Dans ces relations, fondées sur le principe de subsidiarité, doivent prévaloir la confiance réciproque et la concertation. Dans cette perspective, les réunions de directeurs de composantes avec l’équipe présidentielle doivent être le lieu d’un échange réel et fréquent : elles n’ont, en revanche, pas à se substituer aux conseils centraux. Le travail des conseils de composantes doit être connu et reconnu par les instances centrales. Surtout, l’Université doit engager avec les composantes – comme avec les laboratoires – un véritable processus contractuel, sous la responsabilité d’une vice-présidence dédiée : les responsables de composantes et la Présidence déterminent les grands projets de développement de chaque structure, en adéquation avec les axes stratégiques de l’Université, et les moyens financiers et humains nécessaires à leur réalisation. Enfin, la diversité des composantes de notre établissement (UFR, écoles d’ingénieurs, IUT, IUFM) doit être respectée, car elle correspond à la diversité des formations et des missions développées au sein de l’Université Blaise-Pascal. 4. Une gouvernance au service de l’ensemble de la communauté universitaire. La Présidence d’une Université ne doit pas être coupée des acteurs de terrain, l’une de ses missions est au contraire de défendre des projets et de valoriser le travail effectué par les équipes pédagogiques et scientifiques. Mon équipe et moi-même veillerons donc à rester au contact des personnels et des étudiants et à nous déplacer fréquemment sur les différents sites de l’Université. J’attache un intérêt particulier à la communication interne, sur différents supports (présentiel, numérique ou papier), conçue à la fois comme un moyen d’expliquer les décisions, d’éclairer les débats internes mais aussi de valoriser les activités de l’Université. C’est une des conditions d’une gouvernance apaisée, qui ne mette pas en concurrence les individus et les structures, mais qui au contraire mobilise chacun au service d’une politique commune de développement. III. Un engagement personnel au service de l’Université Blaise-Pascal Si j’ai choisi de porter ce projet collectif de développement de notre établissement et la réflexion sur la gouvernance qui y est associée, c’est parce qu’ils entrent en résonance avec ma propre conception de l’Université et l’expérience des responsabilités collectives que j’ai acquises depuis plus de quinze ans. Au-delà des informations fournies dans le CV abrégé que je joins à la suite de cette profession de foi, quatre éléments peuvent être distingués : 1. Une pratique continue et passionnée du métier d’enseignant-chercheur, que j’ai choisi par goût de la transmission de la connaissance et des méthodes liée à ma discipline : l’histoire contemporaine. J’ai enseigné – et j’enseigne toujours – à différents niveaux et dans différents types de formation (y compris des formations professionnalisantes). Et je me suis engagé de façon constante et soutenue dans des projets nationaux de recherche, dont témoignent mes contributions à des colloques et 5 ouvrages collectifs, aussi bien que dans la rédaction d’ouvrages de nature différente (ouvrages de recherche, synthèses accessibles au grand public, manuels d’enseignement supérieur). Dans ma pratique, y compris la plus récente, j’accorde une place importante aux activités de vulgarisation (conférences, publications, responsabilités éditoriales), car j’estime qu’il s’agit là d’un élément fondamental du rôle social de l’Université. 2. L’engagement dans des responsabilités collectives, à des échelles différentes qui m’ont permis de connaître et de comprendre progressivement les différents rouages de notre établissement. Que ce soit comme directeur du département d’histoire (de 1997 à 2002), comme élu dans différentes instances universitaires ou nationales ou comme doyen de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines (depuis 2006), j’ai pris conscience de la complexité des enjeux (politiques et financiers, pédagogiques et scientifiques, organisationnels et humains) liés à la direction d’une structure universitaire. J’ai acquis une réelle expérience dans les différents aspects de l’exercice de ce type de fonction : animation et mobilisation d’équipes, montage de projet, constitution de dossiers, élaboration et analyse des outils de « pilotage », évaluation des actions et capacité à les redéfinir le cas échéant, défense de projets devant des instances supérieures, etc. 3. Le souci d’innover et de mener à leur terme des projets qui visent à améliorer la formation des étudiants, en essayant de dépasser des clivages disciplinaires ou institutionnels. J’ai ainsi créé la Licence pluridisciplinaire Lettres-Sciences en 2002, associant l’UFR LLSH avec l’ex-UFR Sciences Exactes et Naturelles, ou le master professionnel Mondes contemporains en 2004, en cohabilitation avec l’Université d’Auvergne. Comme directeur de l’UFR LLSH, j’ai soutenu et accompagné la création de la MSH et j’ai engagé différents chantiers, aussi bien dans le domaine pédagogique (refonte de la 1ère année de licence, création et développement de la licence « Culture et Patrimoine » et de formations niveau master associant ancrage scientifique et finalités professionnalisantes) que dans celui de l’insertion professionnelle ou de la politique documentaire. 4. Un goût prononcé pour les relations humaines, pour l’écoute et la conciliation, qui me semble indispensable pour exercer des responsabilités dans une structure comme la nôtre et instaurer un climat de confiance et de travail. Une Université est d’abord une communauté humaine. C’est l’une des raisons qui m’ont poussé à m’intéresser aux questions relatives aux personnels et à m’impliquer dans leur gestion, notamment au sein du CTP et de la CPE de notre Université. Et c’est cette conviction qui m’a toujours donné la capacité de travailler harmonieusement avec des personnes aux sensibilités et aux parcours parfois fort différents. 6 Ma candidature est donc motivée par la volonté d’instaurer les conditions nécessaires à la mobilisation de l’ensemble des compétences et des énergies des acteurs de la communauté universitaire. C’est pourquoi je souhaite instaurer un mode de gouvernance et de fonctionnement qui implique l’ensemble des personnels et des étudiants, qui respecte les partenaires et les interlocuteurs de notre établissement et qui fixe clairement pour tous une stratégie politique à moyen et long terme. Seule cette démarche permettra la réussite d’un projet qui assurera le développement de notre Université, dans le respect de ses missions de service public. Clermont-Ferrand, le 14 mars 2012 7 Mathias BERNARD 42 ans, marié, un enfant Ancien élève de l’Ecole normale supérieure – Ulm (1988-1992). Agrégé d’histoire (1991). Docteur en histoire contemporaine, Université Paris-IV (1995). Habilité à diriger des recherches, Université ParisIV (2003). En poste à l’Université Blaise-Pascal depuis 1996, comme maître de conférences (1996-2004) puis comme professeur des Universités (depuis 2004). Activité d’enseignement histoire contemporaine à tous les niveaux du cursus de la Licence et du Master en histoire, ainsi qu’en préparation au CAPES et à l’Agrégation d’histoire ; encadrement de doctorants en histoire politique et culturelle de la France au XXe siècle (3 thèses soutenues depuis 2007, 4 thèses en cours) ; cours de culture générale en L1 ; interventions en histoire politique et culturelle dans des formations professionnalisantes de licence (Arts du spectacle, Métiers du Livre) et master (Action culturelle, Mondes contemporains) ; interventions en formation continue des enseignants du 2nd degré. Activité de recherche Spécialiste de l’histoire politique de la France contemporaine (de la fin du XIXe siècle à nos jours), autour de trois thématiques principales : la construction sociale du politique (circulation des idées et des pratiques politiques) ; l’histoire des droites, de leur place et de leur évolution dans la vie politique française ; l’histoire de la contestation politique. Titulaire de la PEDR depuis 2008 -> Production scientifique 5 directions de publications collectives ; 9 ouvrages individuels : o o o o o o o o o La dérive des modérés. La Fédération républicaine du Rhône sous la III e République, collection Carnot, L'Harmattan, 1998, 434 p. La France de mai 1958 à mai 1981. La grande mutation, collection « La France contemporaine », Le Livre de Poche, LGF, 2003, 243 p. Introduction au XXe siècle. De 1914 à 1945, collection « Atouts », Belin, 2003, 278 p. Introduction au XXe siècle. Le monde depuis 1945, collection « Atouts », Belin, 2004, 224 p ; nouvelle édition (Introduction au XXe siècle. Le monde de 1945 à 2001), revue et augmentée, Belin, 2011, 248 p. La France de 1981 à 2002. Le temps des crises ?, collection « La France contemporaine », Le Livre de Poche, LGF, 2005, 313 p. Le Front populaire, coll. « Essentiels », Milan, 2006, 64 p. La Guerre des droites. Droite et extrême droite de l’Affaire Dreyfus à nos jours, Odile Jacob, 2007, 311 p ; Histoire politique de la Ve République, de 1958 à nos jours, collection « U », Armand Colin, 2008, 340 p. Les gauches en France depuis 1945, coll. « Histoire de notre temps », CRDP Aquitaine, 2011, 196 p. 65 contributions à des ouvrages collectifs et articles dans des revues scientifiques. Depuis 2010 : o o « La tentation des extrêmes », dans GARRIGUES (Jean), GUILLAUME (Sylvie), SIRINELLI (Jean-François) (dir.), Comprendre la Ve République, Presses universitaires de France, 2010, p. 233-253. « Tensions et recompositions au sein de la majorité et de l’opposition », dans BERSTEIN (Serge) et SIRINELLI (Jean-François) (dir.), Les années Giscard. 1978-1981 : les institutions à l’épreuve ?, Armand Colin, 2010, p. 27-44. 8 o o o o « L’élection présidentielle de 1988 », dans Raymond Barre. Un homme singulier dans la politique française, textes réunis par l’Académie des Sciences morales et politiques et la Fondation nationale des sciences politiques, Editions de Fallois, 2010, p. 189-208. « L’Etat en mai 68 », dans VIGNA (Xavier) et VIGREUX (Jean) (dir.), Mai-juin 1968. Huit semaines qui ébranlèrent la France, Editions universitaires de Dijon, 2010, p. 131-144. « Les images du patronat et des rapports sociaux dans la chanson française de l’après-68 », dans Olivier DARD et Gilles RICHARD (dir.), Les droites et l’économie en France au XXe siècle, Riveneuve-Editions, 2011, p. 305-316. « Des années 1930 aux années 1980 : invariants et mutations du populisme à la française », Cités. Philosophie, politique, histoire, n°49, février 2012, p. 121-131. -> Responsabilités éditoriales Directeur éditorial et scientifique de deux collections (« Biographies et mythes du XXe siècle », Ellipses, Paris ; « Histoire contemporaine », PIE-Peter Lang, Bruxelles) -> Diffusion de la culture scientifique : Conférences à destination d’un large public (7 en 2011), dans des cadres divers (Association des Professeurs d’histoire-géographie du 2nd degré ; cycles « Dernières nouvelles de demain », organisé par le Conseil général du Puy-de-Dôme, et « Façons de penser », organisé par le Conseil général, la MSH et le SUC ; Cercle Pierre Mendès France ; Institut du Temps Libre, etc). Interventions sur des questions d’histoire contemporaine sur France 3-Auvergne (3 interventions en 2011) et sur des stations de radio nationales et régionales (2 interventions sur France Culture et 2 sur France Bleu Pays d’Auvergne en 2011). Principales responsabilités collectives -> A l’Université Blaise-Pascal Directeur du département d’histoire (1997-2002) Elu au Conseil de gestion de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines (2001-2005) Créateur et responsable pédagogique de la Licence pluridisciplinaire Lettres-Sciences (20022004), en partenariat avec l’UFR Sciences exactes et naturelles Vice-doyen de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines (2002-2003) Créateur et responsable pédagogique de la spécialité professionnelle de master « Mondes contemporains », cohabilitée avec l’Université d’Auvergne (2004-2006) Directeur de la mention de master « Culture, Territoires, Patrimoine » (5 spécialités : 3 recherche et 2 professionnelles) (2004-2006) Doyen de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines (depuis 2006, mandat renouvelé en 2011) : 15 départements, 8 centres de recherche, 4200 étudiants, 170 personnels enseignants et enseignants-chercheurs, 70 BIATOSS. Représentant de l’administration au Comité technique paritaire (CTP) de l’Université BlaisePascal (2008-2011) et à la Commission paritaire d’établissement (CPE)-groupe 1 (ITRF) de l’Université Blaise-Pascal (depuis 2009) -> Au niveau régional Membre du Conseil Auvergne pour la Recherche et la Technologie (CART) (2005-2007) Membre du CA du DAMIER – Grappe et réseaux Auvergne Musique Média Image -> Au niveau national Membre du jury du CAPES externe d’histoire-géographie (écrit et oral) (1998-2001) Membre du jury du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure de Paris (écrit et oral) (2002-2005) Membre de comités d’évaluation d’unités de recherche par l’AERES, en 2008-2009 Expertise de dossiers PEPS (Projets exploratoires Premier soutien) pour le compte de l’INSHS du CNRS en 2010 9