avec la gestion du risque d`entreprise

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avec la gestion du risque d`entreprise
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avec la gestion du risque
d’entreprise
Se an de l a Ro sa, DCom(UP), CIA, CISA, CCSA
DIRECTEUR DES SOLUTIONS RELATIVES A LA GESTION DU RISQUE D’ENTREPRISE - IQ
BUSINESS GROUP (PTY) LTD.
D
EPUIS LES ORIGINES DE SON ASSURANCE, la gestion
du risque d’entreprise s’est développée pour devenir une fonction de
gestion à part entière progressant dans des secteurs commerciaux
En travaillant ensemble,
les directeurs de gestion
du risque et les auditeurs
internes peuvent guider
leur organisation pour
contourner les pièges
de la gestion du risque
d’entreprise.
qui à l’origine étaient perçus comme distincts. Cette évolution vers
une formule quantitative du risque reconnaît que les risques sont en
corrélation et qu’il est possible de bénéficier d’avantages substantiels de
l’évaluation et de la surveillance du risque à travers une organisation.
Ces dernières années, les organisations ont institué en tant que
meilleure pratique un apport plus important d’informations dans les
rapports d’entreprise quant à leur progression dans la mise en ouvre de la
gestion du risque d’entreprise. Ces organisations démontrent comment
la gestion du risque est intégrée dans leur structure organisationnelle et
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son interface avec les activités d’assurance comme l’audit interne. Les secteurs dévoilés dans le rapport d’entreprise
sur la gestion du risque d’entreprise incluent notamment :
La définition de la façon dont la gestion du risque d’entreprise est liée aux structures des meilleures pratiques
n
internationales.
L’explication du rôle du directeur de gestion du risque de l’organisation.
n
La proposition d’une explication globale sur le processus de la gestion du risque d’entreprise dans le contexte de
n
la configuration stratégique.
Le récapitulatif de l’ensemble des objectifs commerciaux en parallèle avec les facteurs de risques
n
externes et internes.
L’apport d’informations sur la technique de quantification pour chaque catégorie de risque et les détails associés
n
aux domaines et aux indicateurs de performance clé.
La disposition des ambitions et des plages de tolérance de l’organisation en matière de risques pour les
n
objectifs stratégiques.
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En tant que maître du processus de
gestion du risque d’entreprise, le directeur
de gestion du risque joue un rôle clé en
regroupant les processus de gestion du risque
disparates pour assurer que les ressources limitées
de la société sont efficacement appliquées
(consultez la section « Les principales obligations
du directeur de gestion du risque » page 3).
D’après l’Enterprise Risk Management–Integrated
Framework du Comité des organisations de
tutelle de la commission Treadway (COSO), le
rôle du directeur de gestion du risque consiste à
travailler avec d’autres directeurs pour établir une
gestion efficace du risque, surveiller l’évolution et
assister les autres directeurs dans leurs rapports
sur les informations pertinentes relatives au
risque à travers l’organisation.
Les auditeurs internes doivent travailler avec
le directeur de gestion du risque dans le cadre
de leurs responsabilités en termes de gestion
du risque. Dans ce rôle, les auditeurs internes
sont chargés d’évaluer l’exactitude du rapport
sur la gestion du risque d’entreprise et de
fournir des recommandations indépendantes
et à valeur ajoutée à la direction quant à son
approche de la gestion du risque d’entreprise. Les
Normes Internationales de l’IIA pour la pratique
professionnelle de l’audit interne spécifient que la
portée de l’audit interne doit englober la gestion
du risque et les systèmes de contrôle. Ceci inclut
l’évaluation de la fiabilité de l’efficacité des
rapports, du rendement des opérations et de la
conformité aux lois et réglementations.
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RÉFÉRENCES DE LA GESTION DU RISQUE
D’ENTREPRISE
Des tentatives pour lancer la gestion du
risque d’entreprise dans certaines organisations
ont échoué ou connu des revers qui entravent la
réalisation des bénéfices escomptés. L’une des
principales causes est le manque d’adhésion de
la part des cadres supérieurs et des comités de
surveillance, comme les comités d’audit. D’autres
causes sont notamment :
n Le manque de connaissances théoriques en
matière de gestion du risque d’entreprise.
n Une approche mal personnalisée de la gestion
du risque d’entreprise.
n Une configuration incorrecte ou incomplète
des structures de surveillance pour soutenir
l’initiative de la gestion du risque d’entreprise,
comme un comité d’administration du risque
dans les cas où le comité d’audit n’est pas
responsable de la fonction de gestion du risque
d’entreprise.
n Une politique médiocre au sommet, incluant
une culture éthique et un manque de stratégies
commerciales formalisées.
n Des ressources financières et humaines
insuffisantes pour soutenir la mise en oeuvre
et la maintenance du processus de la gestion
du risque d’entreprise.
n Incapacité à maintenir l’élan du projet de mise
en oeuvre de la gestion du risque d’entreprise
au-delà de la première année.
n Définition floue du langage de la gestion du
risque d’entreprise.
n Supervision inefficace des consultants.
GARDER UNE GESTION DU RISQUE D’ENTREPRISE
SIMPLE AU DEPART. Avec tout le battage sur
les erreurs de gouvernance d’entreprise et le
besoin de plus de transparence, beaucoup
d’organisations affectent de grosses quantités de
ressources pour lancer ou accélérer des projets de
gestion du risque d’entreprise. Certaines de ces
organisations ont les yeux plus gros que le ventre,
ce qui entraîne une perte de concentration et
l’incapacité d’identifier les secteurs aux victoires
rapides.Les cadres supérieurs doivent assurer que
l’initiative de gestion du risque d’entreprise se
concentre sur les principaux risques au cours de
sa phase de développement initial. Cela revient
à permettre à la discipline de gestion du risque
d’entreprise de maîtriser les fondamentaux avant
de lancer un plan triennal de projet majeur de
gestion du risque d’entreprise par exemple.
Les auditeurs internes doivent informer la
direction de la nécessité pour l’approche de la
gestion du risque d’entreprise d’être « globale»,
avec le cadre supérieur identifiant les principaux
problèmes liés aux objectifs stratégiques clé.
Ils doivent recommander que les directeurs se
familiarisent avec la théorie de la gestion du
risque d’entreprise et qu’ils comprennent sa
finalité et dans quelle mesure elle leur fournit
un avantage compétitif. Il peut être utile
d’obtenir qu’un consultant externe dispense cette
formation. Deuxièmement, à travers des sessions
facilitées manuellement et un bon débat,
Aller de l’avant avec la gestion du risque d’entreprise
la gestion doit identifier ses 20 à 40 risques les
plus majeurs.
Bien que beaucoup de logiciels de gestion
du risque d’entreprise soient disponibles,
comme le fait remarquer un adage commercial :
« si vous automatisez un désordre, vous obtenez
un désordre automatisé ».
Pour éviter de mal utiliser l’automatisation,
les organisations doivent avoir en place une
approche efficace et flexible de la gestion du
risque d’entreprise avant de mettre le logiciel
en oeuvre. De plus, l’équipe de gestion doit
adhérer à cette approche avant de s’embarquer
dans la mise en oeuvre. Ce n’est qu’une fois que
l’équipe de direction possède de toute évidence
une compréhension de la gestion du risque
d’entreprise que le logiciel doit être envisagé.
Dans l’idéal, cela n’arrive pas dans la première
année d’un déploiement de gestion du risque
d’entreprise. De plus, les auditeurs internes
doivent assurer que toute mise en oeuvre de
logiciel de gestion du risque d’entreprise est
suffisamment flexible pour prendre en charge
le langage commun unique de gestion du
risque d’entreprise de l’organisation et que
la fonctionnalité des rapports puisse être
personnalisée pour s’adapter aux besoins des
parties prenantes de l’organisation.
PLANIFIER De nombreuses organisations
s’embarquent dans la gestion du risque d’entreprise
sans définir leur situation actuelle et ce qu’elles
souhaitent accomplir. L’encadrement supérieur
doit se référer à son directeur de la gouvernance
d’entreprise pour élaborer un modèle de maturité
qui permette de mesurer l’état des pratiques en
matière de gestion du risque d’entreprise et
ce qu’impliquerait le chemin à parcourir pour
l’améliorer. De plus, la direction doit s’assurer
que les consultants qui assistent la mise en oeuvre
de la gestion du risque d’entreprise possèdent
une expérience professionnelle dans le secteur
d’activité de l’entreprise.
Les auditeurs internes peuvent suggérer que
la direction utilise un modèle de maturité de
gestion du risque d’entreprise pour évaluer
l’état et les attentes de l’organisation dans
ce domaine. L’évaluation de la maturité de
l’organisation provient généralement de sessions
organisées avec diverses équipes de dirigeants ou
d’entretiens individuels. Il est important que le
comité d’audit ou de gestion du risque vérifie
que la direction comprend facilement le modèle
de maturité choisi et que ce dernier aborde les
principaux composants des cadres de référence
en termes de gestion du risque d’entreprise. Les
secteurs généralement couverts par les modèles
de maturité incluent :
L’équipe de cadres supérieurs doit se référer à son directeur de
gouvernance d’entreprise pour fournir un modèle d’échéance
qui permette de jauger l’état des pratiques en matière de
gestion du risque d’entreprise et les implications de la feuille
de route pour l’amélioration.
n La
perception du leadership au sein de
l’organisation.
n Le style de management (par ex. : style
bureaucratique contre management libre).
n Le comportement des employés par rapport
au changement.
n L’alignement des objectifs de l’activité sur les
risques et les plans d’action.
n La maturité de la gestion du risque au sein de
l’organisation.
n Les lacunes en termes de ressources humaines
et la mesure de la répartition entre tous les
employés, des rôles et des responsabilités en
matière de gestion du risque.
n L’étendue de la communication et de
la formation sur la gestion du risque
d’entreprise.
n La rigueur du pilotage et de la surveillance par
la direction des employés et des comités.
Les principales obligations du directeur de gestion du risque
Les directeurs de gestion du risque jouent une variété de rôles dans le processus de
gestion du risque d’entreprise d’une organisation. L’Enterprise Risk Management–
Integrated Framework du COSO et d’autres cadres de référence fournissent des directives
sur ce qu’implique les principales obligations du directeur de gestion du risque :
n Superviser la fonction de gestion du risque d’entreprise et incarner le maître
absolu du processus de gestion du risque.
n Agir en tant qu’accompagnateur de la direction en l’aidant à concevoir et à
mettre en oeuvre une architecture de gestion du risque adaptée et en contrôlant
régulièrement le caractère approprié et l’efficacité de tels systèmes.
nSurveiller le profil de risque à l’échelle de l’organisation et s’assurer que les
principaux risques sont identifiés et qu’ils font l’objet d’un rapport ascendant.
nS’assurer de l’appropriation adéquate de la gestion du risque par les
responsables opérationnels et d’une supervision efficace par les équipes de
direction.
nValider que la gestion du risque d’entreprise fonctionne dans chaque unité
conformément à la politique et à la structure de la gestion du risque.
nServir de conseiller et de partenaire au président directeur général (PDG), au
directeur financier et au directeur de l’exploitation sur les problèmes liés à la
gestion du risque.
n Assister les auditeurs internes et externes à se baser sur ce que produit la gestion
du risque d’entreprise pour les besoins de planification et de réalisation d’audit.
n Assister le conseil dans l’accomplissement de ses responsabilités en matière de
gouvernance d’entreprise.
n Accompagner le déroulement du processus approuvé de gestion du risque.
n Faciliter, remettre en question et orienter l’approche intégrée de la gestion du
risque d’entreprise.
nLe directeur de gestion du risque peut avoir autorité pour gérer une sélection de
types de risques importants.
nIl fait partie du comité de gestion du risque et rend des comptes au PDG ou à un
autre membre du conseil.
La complexité de l’approche de gestion du risque d’entreprise dépendra du niveau de
maturité en matière de gestion du risque d’entreprise de l’organisation. En conséquence,
le rôle que l’on attend du directeur de gestion du risque doit correspondre au niveau de
maturité en matière de gestion du risque d’entreprise souhaité.
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Une fois que le directeur de la gouvernance
d’entreprise a rassemblé les informations sur
ce que pense la direction quant à son approche
actuelle en matière de gestion du risque et sur
ce qu’elle souhaite atteindre, il est possible de
mettre à jour l’approche formalisée de gestion
du risque d’entreprise.
Beaucoup d’organisations pensent qu’il est
nécessaire d’atteindre les niveaux de maturité de
gestion du risque d’entreprise les plus avancés,
mais ne n’est pas faisable. Les auditeurs internes
doivent rappeler à la direction que les niveaux
de maturité de gestion du risque d’entreprise
les plus avancés nécessiteront d’importantes
ressources financières et humaines. Les
organisations doivent rechercher un équilibre
entre la performance et de bonnes mesures de
gouvernance d’entreprise.
SAVOIR cE QUI EST IMPORTANT. A notre époque
où la surabondance d’informations se manifeste
partout, les présidents directeurs généraux
(PDG) doivent s’assurer que les problèmes
les plus importants font l’objet d’un temps
de discussion suffisant au cours des réunions
stratégiques et au cours d’autres réunions de la
direction. Souvent, les ordres du jour des réunions
de la direction comprennent des éléments de
nature trop tactique ou opérationnelle. Ceci
fait perdre de vue la perspective générale et les
problèmes qui nécessitent un débat stratégique.
La structuration des ordres du jour des réunions
autour des 10 à 20 risques majeurs doit garantir
que les problèmes stratégiques importants sont
traités. Les informations produites par un logiciel
de gestion du risque d’entreprise bien structuré
et mis à jour peuvent aider à s’assurer que les
problèmes opérationnels et / ou secondaires
ne figurent pas sur la liste des priorités
des dirigeants.
Les auditeurs internes doivent s’assurer que le
directeur se base sur les informations produites
par le processus de gestion du risque d’entreprise
pour gérer l’organisation de manière plus efficace.
Les informations produites par le processus
de gestion du risque d’entreprise doivent être
coordonnées de façon à promouvoir la précision
et la complétude des résultats. Les auditeurs
doivent également s’assurer que les conclusions
tirées par les dirigeants concernés à partir des
informations produites par le processus de
la gestion du risque d’entreprise sont solides
et relativement similaires à l’opinion de
l’audit interne à propos des mêmes activités
ou processus.
LE DIRECTEUR DE GESTION DU RISQUE
Les responsabilités en matière de gestion du
risque d’entreprise au sein des organisations
sont de plus en plus délimitées. De plus en
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plus couramment, les organisations désignent
officiellement un directeur de gestion du risque
dans leurs chartes. Un avantage clé du fait d’avoir
un directeur de gestion du risque est la capacité
d’étendre la gestion du risque pour englober
une gamme plus large de problèmes de risques.
Toutefois, les organisations ont peu de chances
de trouver un directeur de gestion du risque qui
possède une expertise totale allant de la gestion
du risque financier, des risques légaux ou des
risques spécifiques en rapport avec les différents
marchés. Un directeur de gestion du risque
gestion du risque dans l’organisation et il minimise
la duplication des efforts à travers les diverses
activités d’assurance au sein de l’entreprise. A
l’avenir, le principal rôle du directeur de la gestion
du risque consistera à assurer une conformité
réglementaire, suivie du besoin d’identifier et de
surveiller efficacement les risques dans les marchés
émergeants. Le rapprochement des aspects
qualitatifs et quantitatifs des risques, soutenu
par des modèles solides basés sur les données
relatives aux pertes passées, prendra également
de l’importance.
Le directeur de gestion du risque doit être le ciment qui relie
toutes les activités de gestion du risque dans l’organisation
et il minimise la duplication des efforts à travers les diverses
activités d’assurance au sein de l’entreprise.
talentueux doit être un véritable généraliste et
un fervent défenseur du travail d’équipe et de la
communication.
Bien que le rôle du directeur de gestion du
risque puisse sembler passionnant, il possède ses
propres défis uniques. Les directeurs de gestion
du risque doivent penser de manière stratégique
avant d’engager l’organisation dans une démarche
de gestion du risque d’entreprise. De plus, ils
doivent compléter ces caractéristiques par des
qualités comme :
n Une conscience du risque bien développée.
n Une compréhension efficace des principaux
processus de l’organisation.
n U n d i p l ô m e d ’ é t u d e s u n i v e r s i t a i r e s
supérieures et une formation adaptée pour
suivre les évolutions du domaine de la gestion
du risque.
n Des compétences relationnelles, comme la
capacité d’interagir à différents niveaux de la
direction et des opérations.
n Une expertise en termes de facilitation.
n Des connaissances financières, comptables et
en assurance.
En travaillant étroitement avec le directeur de
gestion du risque, les directeurs d’audit peuvent
s’assurer d’être au courant des nouveaux domaines
dans lesquels le risque est élevé et des défaillances
de contrôles importants précédemment considérés
comme efficaces. Pour formaliser cette relation,
il peut être utile que les auditeurs internes se
réunissent fréquemment avec les responsable de la
gestion du risque d’entreprise de l’organisation et
que la direction de l’audit participe aux réunions
de la direction sur la gestion du risque.
Pour finir, le directeur de gestion du risque
doit être le ciment qui relie toutes les activités de
UN PORTEFEUILLE DE RISQUES
L’encadrement supérieur doit considérer
la gestion du risque d’entreprise comme une
discipline qui consolide des approches disparates
de gestion du risque à travers une organisation et
qui permet à la direction de percevoir le risque
dans une perspective de portefeuille. Qu’il s’agisse
de risque opérationnel, de marché ou de crédit,
ce n’est que lorsque l’ensemble de ces domaines
de risque sont rassemblés que la direction peut
déterminer les problèmes les plus urgents pour
l’organisation et les types de ressources qu’il
est nécessaire d’allouer pour traiter les défis
potentiels.
L’audit interne ajoute de la valeur au processus
de gestion du risque d’entreprise dans deux
domaines clé. Premièrement, les auditeurs
peuvent, selon les besoins, garantir au comité
d’audit et à l’équipe de cadres dirigeants que
le processus de gestion du risque d’entreprise
est efficace et qu’il est conforme à l’approche
acceptée par tous. Deuxièmement, l’audit
interne peut utiliser les informations produites
par le processus de gestion du risque d’entreprise
pour développer son plan d’audit en fonction des
risques et pour identifier les secteurs à haut risque
qui émergeraient au cours de l’année.
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Cet article de Internal Auditor, l’édition le 2007
juin, est publié avec la permission de l’éditeur,
The Institute of Internal Auditors. L’article a été
traduit de l’anglais à français