a épinay-sur-seine, c`est l`heure des comptes
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a épinay-sur-seine, c`est l`heure des comptes
A ÉPINAY-SUR-SEINE, C’EST L’HEURE DES COMPTES Le bilan des 13 années de mandat d’Hervé CHEVREAU LA VRAIE LETTRE D’INFORMATION N°2 Les échecs du Maire sur le choix d’urbanisme, l’aménagement des espaces et le logement La Gestion des travaux à été calamiteuse. Circuler dans notre ville que ce soit à pied, en transports en commun ou en voiture relève aujourd’hui, du parcours du combattant. Beaucoup d’entre nous, ont dû passer plusieurs jours dans l’obscurité suite aux nombreuses coupures d’électricité de l’éclairage de la voie publique. De nombreux panneaux de signalisation sont tombés sur la voirie. La circulation en ville n’a guère été facilitée : absence de chemin bis, déviation inexistante. Il est évident que le maire n’a pas su coordonner de manière judicieuse les travaux. On note un empressement de sa part à vouloir justifier d’un bilan à l’approche des futures élections municipales. Des riverains ont même été dérangés le week-end par les travaux. La situation devient pénible pour tous les Spinassiens : il manque cruellement de places de stationnement notamment au centre-ville et sur la Rue Gallieni. Cela a pour effet, de générer du stationnement en double file, des verbalisations à outrance, souvent injustifiées et répondant à une politique du chiffre. Pour résoudre le problème de stationnement, certains maires construisent des parkings, mais Hervé Chevreau, lui, fait appel aux Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP) pour verbaliser avec l’appui de la fourrière pour l’enlèvement des voitures mal stationnées. Alors, pourquoi les agents des véhicules municipaux, ceux de la police nationale et municipale, ceux de la Navette et le Maire ne sont-ils pas verbalisés pour leur arrêt en double file lorsqu’ils vont à la boulangerie, au distributeur de billets, ou acheter du tabac ??? La requalification de la Rue de Paris et de la Rue Lacepède a fait émerger des problèmes qui n’existaient pas auparavant. L’élargissement des trottoirs accompagné de la création de places de stationnement ont conduit à la réduction de la chaussée provoquant son encombrement et sa congestion. La circulation devient de plus en plus difficile car avec 10 000 habitants en centre ville tout le monde est obligé de s’arrêter en double file sur la Rue de Paris : les riverains qui souhaitent décharger leurs courses, la clientèle des commerçants, les véhicules d’intervention, les camions de livraison, les ambulances qui transportent leurs patients. Les quelques places de stationnement existantes sont pour la plupart déjà réservées ( transport de fond, livraison). Il est évident que les travaux réalisés n’ont pas été adaptés aux besoins du trafic automobile !!! La circulation étant maintenant devenue ingérable sur la Rue de Paris, Hervé Chevreau attend l’autorisation du Procureur de la République pour mettre en place la verbalisation par vidéosurveillance comme à Nice. Les surfaces des nouveaux logements sociaux sont réduites. Le relogement des familles s’est traduit par l’augmentation des loyers alors qu’il leur avait été promis un maintien des loyers. La réinstallation dans ces nouveaux logements a conduit plusieurs ménages à devoir racheter de nouveaux meubles. Bien que le Journal de Rénovation Urbaine vante les avantages du relogement à grand renfort de communication, certaines familles en ont été victimes. Beaucoup de malfaçons ont été enregistrés dans plusieurs logements neuf. À cela s’ajoute une pénurie de grandes surfaces de logements (F4 ET F5) sans qu’aucune procédure n’ait été engagée pour assurer des échanges et faciliter le relogement des familles nombreuses. Il est anormal que des habitants réunissant les conditions d’attribution de logement ne puissent obtenir de logement. Les copropriétés à Epinay sont les grandes oubliées de la rénovation urbaine avec des charges qui explosent. Seulement 10 copropriétés de 1000 logements en centre-ville ont bénéficié d’un plan de sauvegarde. Dans le secteur privé, le loyer des français a doublé en 40 ans, ce qui n’est pas sans incidence sur le pouvoir d’achat. (source : Confédération Nationale du Logement). Aujourd’hui les locataires du privé veulent retourner dans le parc social même s’ils n’en remplissent pas les critères car Ils revendiquent avant tout le paiement d’un loyer juste ! La mixité dans les quartiers était l’un des objectifs de la rénovation urbaine. La réalité montre que s’il existe de la mixité dans le foncier bâti, la mixité sociale est inexistante dans la recomposition du parc. Exemple concret : on reloge des locataires d’une tour de 17 étages Rue Dumas dans deux nouveaux immeubles de 8 étages. Un autre échec : l’emploi et le développement économique @ [email protected] http://facebook.com/eelv93800 Le projet d’Hollywood Sur Seine de Luc Besson a vu le jour à Saint-Denis. Il eut été plus logique qu’il se fasse à Épinay-sur-Seine, la cité des industries du cinéma. On relève l’impuissance du Maire à contrer l’arrivée de ce projet à Saint-Denis. Il n’a pas su mobiliser sa population pour manifester notre souhait de voir réaliser ce projet dans une ville dont l’histoire est marquée par le cinéma. Hervé Chevreau, en tant que vicePrésident de Plaine Commune n’a pas su aussi s’imposer politiquement, pour intégrer TSF Eclair, les Studios d’Epinay et les Laboratoires Eclair dans le projet de Luc Besson. Le personnel communal Une enquête des organisations syndicales a été réalisée et fait apparaitre une dégradation des conditions de travail du personnel. Non reconnaissance, harcèlement moral, atteintes à la dignité du personnel sont avérés. Des actions en justice sont en cours. Imprimé par Apollprint sur papier recyclé Il suffit de se promener dans la ville pour constater avec tristesse la fermeture de plusieurs commerces aux Econdeaux, à la Source, aux Presles, et à Orgemont. Le marché de La Briche illustre parfaitement la désertification du commerce dans notre ville. Beaucoup de commerçants s’inquiètent pour leur avenir et se demandent à juste titre si l’équipe municipale actuelle ne préfère pas les entreprises du CAC 40 à ceux qui ont investi à titre personnel et ont créé des emplois durables et non délocalisables. L’objectif du Maire est clair : faire de l’Ilo le seul pôle d’attraction commercial sur la ville. C’est pourquoi, il laisse périr les derniers commerces existants dans les quartiers et empêche l’installation de nouveaux commerces (Exemple Rue de Marseille). Des conflits d’intérêt apparaissent au grand jour de manière flagrante. Des monopoles se sont créés. Des questions se posent : Faut-il faire partie du clan du Maire pour prendre un commerce ? Alors que les commerçants donnent vie à nos quartiers, un arrêté municipal exige désormais la fermeture de certains commerces à 21 h. Il serait temps de s’interroger sérieusement sur le travail accompli par la Maison du Commerce et de l’Artisanat pendant ces 13 années de pouvoir, quand on voit aujourd’hui l’état du commerce de proximité. La filière cinéma — Le commerce de proximité en danger Données 2011 Source JDN d’après l’Insee Ne pas pas jeter jeter sur sur la la voie voie publique publique Ne Pendant ces 13 années de mandat, Hervé Chevreau a su participer activement au développement économique des sociétés du CAC 40 (Vinci, Auchan, Véolia) et des promoteurs immobiliers (Kaufman&Broad, Nexity, BNP Paribas, etc). Pendant les fêtes de Noël, il a pu satisfaire JC DECAUX pour la réalisation d’une projection de son et lumière sur la façade de notre Hôtel de Ville (un spectacle d’environ 80 000 €). Ces sociétés ont elle vocation à venir s’installer à Epinay ? Aujourd’hui, Hervé Chevreau a beau se féliciter des 450 emplois créés dans le nouveau Centre Commercial ! Et qu’en est-il des emplois qu’il a détruits dans l’ancien Epicentre ? Pour information, « Star Service » (une entreprise 100 % spinassienne), ainsi que l’entreprise « Mondo » nous ont quittés. Le tableau, ci-contre, montre de façon apparente qu’Epinay-sur-Seine est une ville dortoir. Ainsi, tous les matins, Épinay-sur-Seine se vide de ses salariés, pendant la journée notre ville devient un « no man’s land » faisant le nid de l’insécurité et, le soir, une ville morte. Pourquoi toutes les nouvelles sociétés s’installent à La Plaine Saint-Denis au point d’être surnommée « le petit La Défense » ? Et pourquoi Epinay-sur-Seine ne bénéficierait pas de retombées économiques escomptées par l’installation de ces nouvelles sociétés qui pourraient générer beaucoup d’activités économiques et, donc, de l’emploi ? Épinay-sur-Seine est-il le maillon faible de Plaine Commune ?