Pratiques médicales en santé au travail pour la formation des
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Pratiques médicales en santé au travail pour la formation des
Pôle Santé FICHE NAVETTE CEVU Pour séance du 3 mai 2013 Référent dossier Nom/Prénom : N° de téléphone : Courriel : Pr Luc FONTANA / Valérie GERENTON (Sufc) 04 77 12 73 81/ 04 77 42 17 09 [email protected] / [email protected] Type de document présenté Calendrier Calendrier universitaire des composantes Calendrier 10ème mois de bourse Diplômes Règlements - MCC Modification de diplôme ► Création - modification ou renouvellement de DU ou de DIU Habilitations diplômes nationaux Modalités de contrôle des connaissances Règlements d’examens et d’études des composantes Bilans Bilan CEVU Bilan VE Bilan SUIO Autres bilans Bilan PRL Bilan SUAPS Bilan SCD Bilan TICE Tarifs Divers Tarifs CSVE Attributions de subventions Date d’adoption en Conseil d’UFR : 13-mars-13 Intitulé du document présenté : DIU Pratiques médicales en santé au travail pour la formation de collaborateurs médecins Objet de la demande : Création de diplôme Synthèse du document présenté : Suite à la modification du code du travail par la loi du 20 juillet 2011, l'organisation de la médecine du travail et du fonctionnement des services de santé au travail ont subi de profondes mutations. Les services de santé au travail et les employeurs peuvent recruter des collaborateurs médecins. Ces dernier s'engagent à suivre une formation en vue de l'obtention de la qualification en médecine du travail auprès de l'ordre des médecins. Il a été décidé par les instances compétentes ( le C.N.O.M. , la D.G.T. , et le C.E.H.U.M.T) que la formation de ces collaborateurs serait de nature universitaire sous la forme d'un D.I.U. interrégional, L'obtention de ce diplôme sera une condition nécessaire pour l'accès au DES de médecine santé au travail. Modalités de présentation : Power point ►Présentation orale 1 Proposition de Création de Diplôme Diplôme Interuniversitaire Pratiques médicales en santé au travail pour la formation des collaborateurs médecins St-Etienne, Lyon I, Grenoble I, Clermont-Ferrand I Conseil de gestion de la faculté de médecine du 13 mars 2013 C.E.V.U. du 3 mai 2013 2 Pôle Santé Diplôme Interuniversitaire Pratiques médicales en santé au travail pour la formation des collaborateurs médecins Article 1 – Création Il est créé simultanément par l’Université Jean Monnet (Saint Etienne), l’Université Claude Bernard (Lyon I), l’Université Joseph Fourier (Grenoble I) et l’Université d’Auvergne (Clermont I), un diplôme Interuniversitaire «Pratiques médicales en santé au travail pour la formation des collaborateurs médecins » Il n’y aura pas d’échange financier entre ces quatre universités. Article 2 – Contexte de la création La loi 2011-867 du 20 juillet 2011 relative à l’organisation de la médecine du travail, puis les décrets 2012-135 et 2012-137 du 30 janvier 2012, ont modifié le Code du travail et, en particulier, l’organisation de la médecine du travail et le fonctionnement des services de santé au travail. Le code du travail a ainsi créé une nouvelle catégorie de médecins exerçant la médecine du travail au sein des services de santé au travail et des entreprises. Ces médecins ont, selon les termes de l’article R462325 du code du travail, l’appellation de « collaborateurs médecins ». Le code édicte que : « Les services de santé au travail ou les employeurs peuvent recruter des collaborateurs médecins. Ces médecins s’engagent à suivre une formation en vue de l’obtention de la qualification en médecine du travail auprès de l’Ordre des Médecins. Ils sont encadrés par un médecin qualifié en médecine du travail qui les assiste dans leurs missions. » 3 Ces médecins ont donc vocation à devenir médecins du travail à part entière après qualification par l’Ordre des Médecins. En effet, selon l’article R4623-2 du Code du travail, un médecin doit être qualifié en médecine du travail pour exercer cette spécialité. A la suite de cette modification du Code, des discussions ont été menées entre la section Formations et Compétences du Conseil national de l’Ordre des Médecins (CNOM), la direction générale du travail (DGT) du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé et le Collège des enseignants hospitalouniversitaires de médecine du travail (CEHUMT). Ces discussions ont abouti à des principes de formation, un cadre et un programme. Il a été décidé que la formation des collaborateurs médecins serait de nature exclusivement universitaire, sous forme d’un diplôme inter-universitaire, devant être organisé dans chaque inter-région du DES de médecine et santé au travail et piloté par la Commission interrégionale du DES de la spécialité. Les objectifs, le contenu, la durée, les modalités d’enseignement théorique et pratique, les modalités de validation, ont été définies par un groupe de travail du CEHUMT de façon à ce que tous les DIU créés dans les inter-régions Nord, Nord-est, Ouest, Sud-est, Sud-ouest Ile de France et Rhône-Alpes Auvergne soient semblables. L’obtention de ce DIU ne permet pas l’accès à la qualification en lui-même mais est une condition nécessaire pour l’accès à la spécialité selon les critères des Commissions nationale de première instance de la spécialité au CNOM de l’Ordre et éventuellement à la Commission nationale d’Appel. Devant cette nécessité de création d’un DIU, les enseignants hospitalo-universitaires des quatre universités de l’inter-région Rhône-Alpes Auvergne ont donc décidé de déposer un dossier de création d’un DIU inter-régional commun. Article 3 – Objectifs de la formation - acquérir des compétences en médecine du travail assurer les missions qui leur sont confiées par le Code du travail et qui sont précisées par la circulaire DGT n°13 du 9 novembre 2012 préparer la qualification en médecine du travail par la commission nationale de qualification du CNOM Maîtriser le contexte de l’entreprise et du monde du travail afin de mettre en relation santé et conditions de travail Maîtriser le cadre réglementaire, déontologique, éthique de l’exercice de la médecine du travail Savoir évaluer et suivre les capacités de travail, maîtriser l’ensemble des éléments pour le maintien dans l’emploi. Savoir définir, tracer et gérer les effets médicaux de la pénibilité et du vieillissement au travail 4 - - - Savoir identifier et évaluer les risques professionnels pour les mettre en rapport avec des effets sur la santé, des accidents du travail ou des maladies professionnelles Etre capable de mettre en œuvre un dépistage et un suivi individuel et collectif des travailleurs en fonctions des risques auxquels ils sont exposés Etre capable de mettre en œuvre ou de participer à des actions de veille sanitaire, de recherche épidémiologique dans le champ de la santé au travail Maîtriser l’ensemble des outils nécessaire à l’action en milieu de travail (gestion de l’information, communication, définition et conduite de projet…) Etre capable de mener ou de conseiller, dans le cadre des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens et des plans d’actions définis par la loi du 20 juillet 2011, toutes les actions de prévention technique, organisationnelle et médicale) en animant et coordonnant une équipe pluridisciplinaire Etre capable de conseiller l’entreprise sur la surveillance globale du milieu de travail et une gestion globale des risques y compris les risques environnementaux. Article 4 - Responsables pédagogiques et comité pédagogique Le Professeur Luc Fontana, Médecine et santé au travail et Professeur des Universités, assurera la Responsabilité Pédagogique de ce diplôme pour l’Université Jean Monnet Les Co-responsables chargés de dirigés cet enseignement pour les autres Universités diplôme et membres du comité pédagogique sont : Professeur Alain Bergeret, Médecine et santé au travail, Faculté de Médecine, Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon. Professeur Régis de Gaudemaris, Médecine et santé au travail, Faculté de Médecine, Université Joseph Fourier, Grenoble. Professeur Alain Chamoux, Médecine et santé au travail, Faculté de Médecine, Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand. Le comité pédagogique se réunit une fois par an afin de définir les objectifs, les méthodes et le contenu pédagogiques et d’harmoniser le programme. 5 Article 5 – Public autorisé à s’inscrire Les conditions suivantes sont cumulatives. • • • • • Médecins ayant au moins cinq ans d’inscription au tableau de l’ordre des médecins ; Médecins ayant un contrat de travail dûment enregistré au conseil départemental de l’ordre des médecins ou, à défaut, une promesse d’embauche comme collaborateur médecin signée de la direction du service de santé au travail ou de la direction de l’entreprise pour les services autonomes, documents mentionnant, en particulier, le temps hebdomadaire de travail prévu. Contrat ou promesse d’embauche dans un secteur professionnel entrant dans le champ d’application de l’article L 4622-1 du code du travail Médecins exerçant la fonction de collaborateur médecin à 80 % de temps plein au minimum. Médecins ayant un médecin tuteur encadrant qui a fourni une attestation certifiant qu’il accepte cette fonction d’encadrement et lui-même inscrit au Conseil de l’Ordre des médecins en tant que médecin -qualifié en médecine du travail Article 6 – Capacité d’accueil et Modalités d’admission Capacité d'accueil par université Effectif minimum : 2 en dessous duquel le diplôme n’ouvrira pas Effectif maximum : 12 Mode de sélection des candidats : Présentation d’un dossier et avis de la commission interrégionale du DES de médecine du travail, quinze jours au plus tard avant la date limite des préinscriptions fixée par l’université La commission peut refuser l’inscription en particulier si : le nombre d’années d’inscription dans le cursus (4 ans normalement par DIU) est incompatible avec l’esprit de l’article R 4623 – 25 du code du travail, c’est-à-dire l’obtention dans des délais raisonnables de la qualification en médecine du travail ; Le temps de travail prévu dans le contrat de travail est incompatible avec une formation qui nécessite en théorie un équivalent temps de pratique en tant que collaborateur médecin. Les médecins en formation dans des cursus particuliers ou titulaires de diplômes correspondants mais non qualifiés (master belge de l’université de Louvain, diplôme de l’Institut national de médecine agricole …) et qui doivent intégrer le statut de collaborateur médecin feront valoir les compétences acquises en médecine du travail dans leur dossier de candidature. La commission interrégionale du DES de médecine du travail statuera sur les équivalences accordées au vu d’une grille nationale d’équivalence mise en place par le collège des enseignants. 6 Article 7: Enseignants et partenaires formateurs - Les hospitalo-universitaires de médecine et santé au travail des 4 universités partenaires Des professionnels reconnus et validés par les responsables pédagogiques du DIU Des médecins du travail des services de santé au travail des régions RhôneAlpes et Auvergne Des médecins inspecteurs régionaux du travail et de la main d’œuvre des régions Rhône-Alpes et Auvergne Des intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) Des ingénieurs et techniciens des Caisses régionales de retraite et santé au travail (CARSAT) de Rhône-Alpes et d’Auvergne Article 8 : Organisation de l’enseignement (annexes 3,4 et 5) Ce diplôme est d’un niveau Master - enseignement théorique (volume horaire) : 170 heures - enseignement pratique (volume horaire) : 400 heures - stage pratique (durée) : 4 ans Programme et planning - annexe 2 Lieux de stages agréés - annexe 3 Article 9 : Méthodes et outils pédagogiques : Voir annexe 2, Programme de l’enseignement Article 10 : Méthodes / thèmes d’EPP (Evaluation des Pratiques Professionnelles) : Voir annexe 2, Programme de l’enseignement Article 11: Modalités du contrôle des connaissances - Assiduité nécessaire aux deux-tiers des enseignements. - Contrôle des connaissances par examen écrit de fin de première année et de fin de deuxième année - Validation de la formation pratique encadrée, des stages, des journées de regroupement pédagogique, de l’activité encadrée 7 - Validation d’un mémoire réalisé par l’étudiant et soutenu devant le jury interrégional - Première partie : - - Examen théorique de fin de première année et de fin de deuxième année sur 100 points. La moyenne générale à l’ensemble des questions de chacun de ces deux examens donne droit à 40 crédits Formation pratique encadrée de 18 mois donnant droit à 20 crédits Deux stages complémentaires facultatifs de formation pratique donnant droit à 10 crédits chacun - Deuxième partie : Activité encadrée donnant droit à 30 crédits Journées de regroupement pédagogique donnant droit à 10 crédits Mémoire de fin d’études donnant droit à 20 crédits Conditions d'obtention du diplôme : avoir acquis 60 crédits à l’issue de chacune des deux parties de la formation Nombre de sessions annuelles de l’examen théorique : 2 Des acquisitions partielles peuvent être reportées sur l'année suivante : - pour l’enseignement théorique seulement, - pendant une année universitaire - avec une nouvelle inscription à l’université Précisions : voir annexe 2 Article 12 : Composition du jury de l’examen Composition du jury de l'examen - annexe 4 Article 13 : Modalités d’évaluation de la formation par les participants Modèle d’évaluation - annexe 5 8 Article 14 : Déclarations de conflits d’intérêts Le responsable du diplôme s’engage à faire remplir par chaque intervenant une déclaration de conflits d’intérêts Article 15: Gestion du diplôme, droits d’inscriptions et frais de formation En ce qui concerne l’UJM, l’organisation de l’enseignement, la gestion administrative ainsi que celle de la scolarité des stagiaires seront assurées par le Servie Commun de la Formation Continue. Les frais de formation seront, de ce fait, versés par chaque stagiaire au Service Universitaire de Formation Continue qui assure la gestion du diplôme. Ils donnent lieu à un tarif fixé dans le cadre de la Formation Continue et peuvent être modifiés chaque année par vote de Conseil d’Administration de l’Université. Ces frais seront d’un montant de (hors droit d’inscription universitaire) : o 4500 € par an les deux années de la première partie de la formation o 1500 € par an les deux années de la deuxième partie de la formation De plus les stagiaires devront s’acquitter d’une inscription dans leur université de rattachement en acquittant les droits d’inscription université fixé annuellement par les universités selon leur propres règles et textes en vigueur. 9 Annexes Annexe 1 Projet de convention entre les universités partenaires Les quatre universités partenaires sont convenues de créer un diplôme inter-universitaire appelé « pratiques médicales en santé au travail pour la formation des collaborateurs médecins ». Ce diplôme est créé afin de répondre à la réglementation (articles R 4623-2 et R 4623-25 du code du travail), à la demande du Conseil national de l’Ordre des médecins et aux besoins des services de santé au travail interentreprises et autonomes. Les quatre universités sont convenues de fixer le nombre minimum d’inscrits à deux étudiants par université, de façon à équilibrer les budgets locaux. Les inscriptions seront réparties harmonieusement de façon à ce que l’équilibre financier soit atteint pour chaque université Il n’y aura pas d’échange financier entre universités. 10 Annexe 2 Programme de l’enseignement et modalités du contrôle des connaissances Le programme est similaire pour chacun des sept DIU créés en France dans chacune des interrégions Nord, Nord-est, Ouest, Sud-ouest, Sud-est, Ile de France et Rhône-Alpes Auvergne. La durée de la formation est de 4 ans. Elle est divisée en deux parties. • Une première partie de 2 ans de formation en alternance, théorique et pratique, • Une deuxième partie de 2 ans de formation pratique, marquée par des évaluations des compétences en présence des tuteurs et des enseignants et par la préparation d’un travail original restitué sous forme d’un mémoire. Programme de la première partie de la formation Enseignement théorique La formation théorique est répartie sur 2 ans. Elle est divisée en unités d’enseignements (UE) : UE 1 : Le monde du travail, la santé au travail : • UE1.1 – L’entreprise, le monde du travail – Organisation de la Santé-Travail • UE1.2 – Evaluation et suivi des capacités de travail – maintien à l’emploi – pénibilité UE 2 : Les risques professionnels, suivi et traçabilité : • UE2.1 – Evaluation, approche par nuisance, approche par branche • UE2.2 – Surveillance de la santé, traçabilité, dépistage UE 3 : Outils, Méthodes : • UE 3.1 – Méthodologie d’études et de recherche, veille sanitaire, indicateurs • UE 3.2 – Conduite de projets, communication UE 4 : L’équipe pluridisciplinaire : • UE 4.1 – La surveillance du milieu de travail et la gestion du risque (de la profession à l’environnement) • UE 4.2 – L’équipe santé-travail, management d’équipe Un examen de l’enseignement théorique de la première partie de la formation portant sur les modules correspondants enseignés dans l’année est organisé à la fin de l’enseignement de la première année et à la fin de l’enseignement de la deuxième année. Chaque examen est noté sur 100 points, la moyenne générale étant exigée pour valider chaque examen final annuel. Une session de rattrapage de l’examen de l’année est organisée si nécessaire. Le redoublement n’est pas possible. 11 L’obtention de la moyenne générale à l’ensemble des questions de chacun de ces deux examens donne droit à 40 crédits. Nota Bene : un référentiel national métier et compétences en médecine du travail est en cours d’élaboration. Dès qu’il sera créé, l’enseignement pourra évoluer. Formation pratique encadrée de 18 mois Cette période pendant laquelle le collaborateur médecin effectue sa mission au sein du service de santé au travail, encadré par le médecin du travail tuteur, correspond à l’application pratique des enseignements théoriques. Elle est l’occasion de commencer à appliquer par des actions concrètes, les objectifs pédagogiques de la formation et, pour le médecin tuteur, de formaliser les protocoles prévus par le contrat de travail du collaborateur médecin. Le candidat établit un court rapport décrivant les activités réalisées correspondant aux objectifs pédagogiques de la formation. Le médecin du travail tuteur fournit une attestation de validation de la formation pratique accompagnée d’une appréciation écrite sur l’acquisition des compétences par le candidat. Cette formation pratique encadrée n’est pas notée Elle donne droit à 20 crédits, lorsqu’elle est validée par le jury interrégional, sur rapport du tuteur encadrant l’étudiant. Si elle n’est pas validée au bout de 18 mois, le jury peut décider soit de sa prolongation pour une durée d’un an (avec nouvelle inscription universitaire), soit de l’éviction du candidat. Stages complémentaires de formation pratique Une partie de la formation pratique de 18 mois peut se faire en dehors du service de santé au travail ou de l’entreprise dont l’étudiant est salarié. Deux stages peuvent être effectués : l’un en milieu institutionnel (consultation de pathologie professionnelle de CHU, inspection médicale du travail, CARSAT …), l’autre dans un autre service de santé au travail, dans le but de faire découvrir à l’étudiant les différentes facettes du milieu dans lequel il va évoluer et des problématiques particulières spécifiques à l’exercice de la médecine du travail. Ces stages ne sont pas notés. L’étudiant est encadré par un médecin tuteur. S’ils sont réalisés et validés par le jury interrégional, sur rapport du tuteur encadrant l’étudiant pendant ces stages, ces stages donnent droit à 10 crédits supplémentaires par stage. Validation de la première partie de la formation et passage en deuxième partie de la formation Le jury interrégional statue sur la validation de l’ensemble de la première partie de la formation et sur la possibilité d’accès à la deuxième partie de la formation. Au total, à la fin de la première partie de formation, l’étudiant doit avoir validé 60 crédits. A la date anniversaire de l’inscription initiale, selon les modalités du contrat de travail du collaborateur médecin, une attestation est fournie par l’Université au candidat, pour le médecin inspecteur régional du travail et son employeur. 12 Cette attestation de suivi est délivrée en fonction de la présence aux enseignements théoriques, de la validation de l’enseignement théorique, de l’attestation du médecin du travail tuteur, des validations de stage complémentaires le cas échéant En cas de difficulté ou de litige, la décision de fourniture d’une attestation de suivi sera prise par la commission interrégionale du DES de médecine du travail. Programme de la deuxième partie de la formation Activité encadrée Cette partie correspond à l’exercice du collaborateur médecin prévu par l’article R4623 – 25 du code du travail et par son contrat de travail. Elle dure deux ans. Durant cette période, le médecin du travail tuteur doit s’assurer que toutes les compétences correspondant aux objectifs pédagogiques sont mises en jeu. Le médecin du travail tuteur fournit une attestation de proposition de validation de cette activité en détaillant avec le candidat l’acquisition des compétences correspondant à l’ensemble des objectifs pédagogiques. Cette activité encadrée n’est pas notée. Elle est validée par le jury interrégional à l’issue des deux années d’activité encadrée. La validation de cette activité encadrée donne droit à 30 crédits. Journées de regroupement pédagogique A une fréquence idéalement trimestrielle, laissée pour des raisons pratiques à l’initiative des enseignants, les collaborateurs médecins, les médecins du travail tuteurs et les enseignants de médecine du travail se retrouvent afin que chaque étudiant présente brièvement les actions mises en œuvres pendant la période et correspondant à un ou plusieurs des objectifs pédagogiques prévus au programme. Les tuteurs peuvent donner leur appréciation de la progression pédagogique. Ces journées de regroupement pédagogique ne sont pas notées. Elles sont validées par le jury interrégional. La validation de ces journées donne droit à 10 crédits. Mémoire de fin d’études Au même titre que les étudiants du DES de médecine du travail, les collaborateurs médecins doivent présenter devant la commission interrégionale du DES de médecine du travail, un travail original sur un sujet de santé au travail, mettant en évidence les compétences attendues autour des méthodes de recherche et de rédaction d’un article, de synthèse et de communication à destination d’un public institutionnel ou d’entreprise. Le mémoire est écrit puis soutenu à l’oral par le candidat. La réalisation et la soutenance du mémoire donnent droit à 20 crédits. Validation de la deuxième partie de la formation et du diplôme A la date anniversaire de la troisième année suivant la première inscription et selon les modalités du contrat de travail du collaborateur médecin, une attestation est fournie par l’Université au candidat, pour le médecin inspecteur régional du travail et son employeur. 13 Cette attestation de suivi est délivrée en fonction de l’attestation du médecin du travail tuteur sur l’activité encadrée et de l’appréciation du jury. En cas de difficulté ou de litige, la décision de fourniture d’une attestation de suivi sera prise par la commission interrégionale du DES de médecine du travail. La délivrance de cette attestation de suivi est la condition pour passer de troisième année en quatrième année. Au total, à la fin de la deuxième partie de la formation, l’étudiant devra avoir validé 60 crédits. Le diplôme est délivré aux étudiants ayant validé 60 crédits pour la première partie de la formation et 60 crédits pour la deuxième partie de la formation. Cas particuliers Les médecins en contrat à temps partiel La formation des collaborateurs médecins, au moins pour les deux premières années est conçue sur un modèle d’alternance en exercice temps plein. La commission interrégionale du DES de médecine du travail se réserve le droit de refuser l’inscription d’un candidat dont elle jugerait l’implication insuffisante a priori. Concrètement, seuls peuvent être examinés les dossiers des candidats recrutés sur des contrats prévoyant un exercice professionnel suffisant, au minimum à 80 % de temps plein. La deuxième partie de la formation retient 2 ans pour un exercice professionnel à temps plein. Si le collaborateur médecin exerce à temps partiel, la durée de la formation retenue sera validée pour un exercice cumulé équivalent à 2 années de pratique à temps plein. Toute nouvelle année universitaire supplémentaire débutée donne lieu à versement des droits d’inscription correspondants. Refus d’inscription ou de poursuite d’études La commission interrégionale du DES de médecine du travail se réserve le droit de refuser l’inscription d’un candidat dont le dossier est incompatible avec la formation de collaborateur médecin. Si au terme des quatre ans de formations, un candidat n’a pas été en mesure de valider l’ensemble des unités, la commission peut autoriser une réinscription. Si après réinscription, il s’avère qu’un candidat ne remplit pas les conditions pour terminer sa formation dans un délai raisonnable, la commission interrégionale peut refuser toute nouvelle réinscription. Dans ce cas, la commission nationale des coordinateurs interrégionaux sera informée de façon à interdire l’inscription du candidat dans une autre inter-région. 14 Les équivalences de formation retenues Les candidats ayant suivi ou commencé une formation dans des cursus particuliers ou titulaires des diplômes correspondants mais non qualifiés (master belge de Louvain, diplôme de l’Institut national de médecine agricole …) et qui intègrent le statut de collaborateur médecin font valoir les compétences acquises en médecine du travail dans leur dossier de candidature. La commission interrégionale du DES de médecine du travail statue sur les équivalences accordées à la lumière d’une grille nationale d’équivalence mise en place par le collège des enseignants. En attendant la production de la grille, à titre transitoire, les équivalences sont laissées à l’appréciation des commissions interrégionales. 15 Annexe 3 Lieux de stages agréés Les étudiants sont des professionnels en formation. Le lieu de stage de chaque étudiant est le service de santé au travail qui l’emploie. Pour chaque personne inscrite, les enseignants responsables désignent un médecin du travail qualifié en médecine du travail chargé de l’encadrement de proximité de l’étudiant, que l’étudiant assiste dans ses missions (conformément aux articles R 4623-2 et R 4623-25 du Code du travail). 16 Annexe 4 Composition du jury de l'examen Le jury est composé, pour chaque session, par les enseignants hospitalo-universitaires de la discipline médecine du travail de chaque université partenaire. 17 Annexe 5 Modalités d’évaluation de la formation par les participants. Evaluation par questionnaire pouvant être rempli de façon anonyme BILAN DE SATISFACTION DE LA FORMATION DIU Pratiques médicales en santé au travail pour la formation des collaborateurs médecins date : Nom : …………………………………………… (facultatif) Prénom :…………………………… 0 = Passable ; 1 = Moyen, 2 = Bien, 3 = Satisfaisant, 4 = Très satisfaisant 0 VOTRE EVALUATION Cocher la case choisie 1 2 3 4 0 1 ITEMS non concer né La qualité de l'accueil Le plan et les objectifs du cours vous ont-ils été présentés ? Les objectifs du cours ont-ils été atteints ? Etes-vous satisfait(e) des moyens pédagogiques mis à votre disposition ? (ordinateur, matériel, fiches) Les méthodes d'animation étaient-elles adaptées ? Etes-vous satisfait(e) de la durée des échanges ? Etes-vous satisfait(e) des réponses apportées à vos questions ? L'équilibre travaux pratiques/ théorie vous a-t-il convenu ? Le cours et les explications apportées vous ont-ils paru clairs ? La durée de la formation vous paraît-elle appropriée ? Le support de formation vous a-t-il paru adapté ? (diaporama) Les documents remis sont-ils suffisants ? Etes-vous satisfait(e) des repas et les pauses SYNTHESE D'EVALUATION Quel est votre niveau de satisfaction globale à l'issue de cette formation ? Recommanderiez-vous cette formation à vos collègues ? Cocher la case choisie 2 3 4 OUI NON 18 QUELLES SUGGESTIONS SOUHAITERIEZ-VOUS FORMULER ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………… 19 Annexe 6 BUDGET Statut de l’étudiant Les étudiants pouvant s’inscrire sont médecins en poste ou venant d’être embauchés dans des services de santé au travail ou des entreprises. Ils relèvent de la formation continue : FRAIS DE FORMATION (hors droits d’inscription universitaire) Frais de formation. Le montant proposé par le responsable de l’enseignement est identique pour chacun des diplômes interuniversitaires de France : o 4500 € par an les deux années de la première partie de la formation o 1500 € par an les deux années de la deuxième partie de la formation DEPENSES A PREVOIR Rémunération des intervenants avec charges : Il est prévu de faire appel : - à des enseignants hospitalo-universitaires de médecine du travail, pour lesquels l’enseignement fait partie des activités statutaires et il n’y a pas de rémunération à prévoir - à des enseignants statutaires de l’enseignement supérieur et à des personnes en activité issues du milieu professionnel pour une durée totale d’environ 50 heures (en ce qui concerne la partie du DIU enseignée à l’UJ.M.). La rémunération à prévoir est au maximum de 2148 € (25 h de cours magistral à 61,35 x 1,40 de charges), compte-tenu de la mutualisation du diplôme avec certains cours dispensés au DES Déplacement / hébergement de 4 intervenants Déplacement = 300 € Nuitée = 100 € Repas = 60 € Total de ce poste de dépenses = 1840 € 20 Déplacement / hébergement de 2 membres du jury Déplacement = 300 € Nuitée = 100 € Repas = 60 € Total de ce poste de dépenses = 920 € Fonctionnement de la formation (plaquette, affiche, diffusion…) 200 € Frais de polycopies, documents pédagogiques 500 € Frais de fonctionnement divers 1000 € Le total des frais serait de 2148 + 1840 + 920 + 200 + 500 + 1000 = 5718 € L’équilibre est atteint dès l’inscription de 2 médecins à l’U.J.M. La pénurie actuelle de médecins du travail, à laquelle la création des collaborateurs médecins est un élément de réponse, le grand nombre de médecins et de services de santé au travail intéressés depuis que cette possibilité est offerte, font estimer que le nombre minimal de deux médecins par an sera facilement dépassé pendant les premières années du diplôme. Le nombre potentiel d’inscriptions à l’U.J.M. dépasse largement le point d’équilibre financier. Les enseignants des 4 universités partenaires sont convenus de limiter le nombre d’inscriptions annuelles à 48 au maximum, à répartir dans les 4 universités. 21