Palais Hanovre - ADR BNP Paribas
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Palais Hanovre - ADR BNP Paribas
Palais Hanovre Le Palais du Hanovre est une construction de style néo-classique, des années 30. Le bâtiment a été baptisé ainsi en hommage à son prédécesseur, le Pavillon de Hanovre, démonté puis reconstruit dans le Parc de Sceaux. Sa situation dans le 2ème arrondissement, à quelques mètres de la place de l'Opéra, en fait un bâtiment emblématique. Le bâtiment est composé de 8 étages et de plus de 13 000 m2. Il possède d'un atrium circulaire couronné d'une verrière laissant ainsi entrer la lumière jusqu'au cœur des bureaux. Le Marché Saint-Honoré En 1613, sur l'actuelle place du Marché Saint Honoré, Marie de Médicis inaugurait un couvent monumental pour des dominicains dits « jacobins ». Pendant la Révolution, le couvent fut fermé et remplacé par le club des Jacobins où se réunissaient les révolutionnaires autour de Robespierre. Après la démolition des bâtiments, on construisit au XIX° siècle quatre pavillons destinés à accueillir un marché qu'ornait une fontaine alimentée par la pompe de Chaillot. Dans les années 1960, cet ensemble qui avait beaucoup de charme fut détruit pour être remplacé par un parking massif et laid. A la fin de la concession du parking, la mairie de Paris confia un nouveau projet à Ricardo Bofill, célèbre architecte catalan dont l'atelier est implanté à Barcelone, Paris et New York. Paribas saisit cette opportunité de rationaliser son implantation dans le quartier de l'Opéra et s'associe au projet. En 1997 s'achève la construction d'un bâtiment de verre clair qui, renouant avec la tradition du XIX° siècle des passages couverts bordés de boutiques, répond parfaitement à l'architecture classique du quartier. Le Marché Saint Honoré abrite actuellement les bureaux de la Banque de Financement et d'Investissement (BFI) de BNP Paribas. La Maison Dorée A l'emplacement de la Maison Dorée, s'élevait autrefois l'hôtel Choiseul-Stainville où vécut Madame Tallien, figure emblématique de la Révolution Française. Démoli, l'hôtel fut remplacé par le café Hardi, très célèbre sous l'Empire, puis par la Maison Dorée, le plus cher et le plus fameux des restaurants parisiens pendant près d'un demi-siècle. Même si la date de 1839 figure sur la façade de l'immeuble, on ignore quand fut construit exactement le bâtiment actuel de la Maison Dorée, ainsi appelée à cause des balcons qui ornent toujours sa façade. Le Tout-Paris de la politique, de la littérature et de la galanterie s'y pressait et, à une époque où la capitale était symbolisée par les Grands Boulevards, ce lieu devint le centre de la vie culturelle et politique. Balzac, Hugo, Nerval, puis Flaubert, les frères Goncourt en étaient les habitués. En 1853, Alexandre Dumas installa au rez-de-chaussée la rédaction de son journal « Le Mousquetaire ». C'est aussi à la Maison Dorée que se tint la dernière exposition des Impressionnistes en 1886. A la fin du Second Empire, l'établissement déclina et un bureau de poste vint prendre la place du luxueux restaurant. En 1976 la BNP entreprit la restauration de la façade de l'immeuble et y installa sa division internationale. La Maison Dorée abrite aujourd'hui des bureaux, un auditorium et une salle des marchés de BNP Paribas. L'Orangerie La rue d'Antin est tracée en 1717 et la construction des Hôtels qui constituent aujourd'hui le Siège de BNP Paribas s'est échelonnée de 1715 à 1725. L'hôtel principal du 3 rue d'Antin, où se trouve l'Orangerie, doit son existence à un parlementaire, Etienne Bourgeois de Boynes, trésorier général de la Banque Royale. Son fils, qui fut ministre de la Marine, demeura longtemps en ces lieux. Vendu en 1754, l'hôtel échoit en héritage aux Gallet de Mondragon et devient alors Hôtel de Mondragon. Pendant la Révolution, l'immeuble est saisi comme « bien national » et la mairie du II° arrondissement de Paris en devient locataire. C'est dans la salle des mariages, à quelques mètres de l'Orangerie, que fut célébrée en 1796 l'union de Bonaparte et Joséphine de Beauharnais. Les Mondragon cédèrent l'Hôtel à la Banque de Paris en 1869. Née de la fusion de la Banque de Paris et de la Banque de Crédit et de Dépôt des Pays Bas, la Banque de Paris et des Pays Bas, aujourd'hui BNP Paribas, y établit son siège dès sa création en 1872. Dans les années 1960, l'Orangerie fut édifiée sur l'emplacement de la cour de l'hôtel de Mondragon pour accueillir les visiteurs de la Banque, et est devenue le cœur, voire le symbole de BNP Paribas. Bergère Elevé en 1878 à l'emplacement de l'Hôtel de Rougemont, acquis par la banque en 1851, Bergère, anciennement le siège du Comptoir National d'Escompte de Paris (CNEP) est dû à un ancien élève de Viollet-le-Duc, Edouard Corroyer, qui en fera l'un des deux premiers grands sièges sociaux de banques françaises des temps modernes. La façade principale,14 rue Bergère, se caractérise par un monumental pavillon d'entrée, visible depuis les Grands Boulevards par la percée de la rue Rougemont. Pour les ailes latérales, rue Bergère et rue du Conservatoire, l'architecte a privilégié les ouvertures afin d'éclairer au mieux les tables de travail des employés, par une succession de larges baies vitrées sur trois niveaux rythmées par des pilastres décorés. Au-delà du porche, s'ouvre un vestibule au décor éclectique et théâtral de coupoles byzantines et de colonnes, qui mène à l'ampleur et à la clarté du grand hall public sous une verrière à 17 mètres de hauteur. Le verre tient une place essentielle dans la structure et le décor du hall et, associé au matériaux traditionnels et luxueux tels que les marbres ou la mosaïque, contribue au modernisme de Bergère. Un escalier d'honneur au décor de mosaïques à motifs géométriques ou naturalistes conduit aux bureaux de la direction où les boiseries et le mobilier d'acajou orné de bronze évoquent la rigueur du style Empire. En alliant brillamment l'architecture et le décor à l'utilisation des techniques et matériaux modernes lors de sa construction, Bergère est un exemple d'éclectisme pondéré mêlant harmonieusement fonctions et symboles. Bergère à l'honneur... En décembre dernier les équipes de France Télévisions ont filmé l'immeuble BNP Paribas Bergère dans le cadre de l'émission "Des Racines & des Ailes « Spécial Grands Boulevards ». A cette occasion, Michel Grossi, Responsable Gestion Patrimoine BNP Paribas chez ITP IMEX Immobilier d'Exploitation et Logistique ainsi que Paola Lecinq, BNP Paribas Real Estate, Directeur de Programmes, Architecte, ont été interviewés sur le bâtiment : histoire, architecture, travaux de rénovation... Le reportage sur l'immeuble Bergère a été diffusé dans l'émission Racines et des Ailes, le 24 Février à 20h30 sur France 3.