Le Canada lorgne Haïti pour son retour
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Le Canada lorgne Haïti pour son retour
Vers un caucus de sénateurs indépendants pour redorer l’image du Sénat? Page A 3 Philippe Couillard prône une cible d’accueil annuelle de 60 000 immigrants Page A 2 ◆ VO L . C V I I No 5 1 LE www.ledevoir.com DEVOIR, LE MERCREDI 9 ◆ MARS 2016 1 , 3 0 S| + C ASQUES TA X E S = 1 , 5 0 S| BLEUS Le Canada lorgne Haïti pour son retour GUILLAUME BOURGAULT-CÔTÉ a volonté de réengagement du gouvernement Trudeau envers les Casques bleus pourrait L s’incarner d’abord en Haïti, a appris Le Devoir. Le HECTOR RETAMAL AGENCE FRANCE-PRESSE Ottawa élabore un plan prévoyant de prendre le commandement de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti. Celle-ci est dirigée actuellement par le Brésil. Dix-neuf pays membres de l’ONU fournissent des troupes, dont le Guatemala (en photo). Le Canada pourrait fournir jusqu’à 2000 soldats ou policiers. Il ne fournit présentement que 5 Casques bleus sur les 2370 que compte la MINUSTAH. T RUDEAU À Canada élabore en effet un plan prévoyant de prendre le commandement de la MINUSTAH et de fournir jusqu’à 2000 soldats ou policiers. Selon des sources diplomatiques et gouvernementales de Port-au-Prince et d’Ottawa, le Canada souhaite contribuer plus concrètement aux ef for ts des Casques bleus de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Le pays ne fournit à l’heure actuelle que 5 Casques bleus sur les 2370 que compte la MINUSTAH. Celle-ci comprend aussi une composante de 2376 policiers, dont environ 90 Canadiens. Ces derniers travaillent à la professionnalisation des agents de la Police nationale d’Haïti, tandis que les soldats « contribuent à la direction et à la gestion de la mission » de l’ONU. Le nombre de soldats et de policiers canadiens qui pourraient être déployés n’est pas VOIR PA GE A 10 : H A ÏTI WASHINGTON Un bon coup diplomatique... et de pub MARIE VASTEL Correspondante parlementaire à Ottawa e premier ministre Justin Trudeau et son épouse s’envoleront aujourd’hui pour WashL ington, où ils rencontreront le président américain Barack Obama, mais seront aussi conviés à un dîner d’État. Une invitation à laquelle n’avait pas eu A UJOURD ’ HUI droit un premier ministre canadien depuis près de 20 ans et qui a fait couler beaucoup d’encre depuis qu’elle a été annoncée en décembre dernier. Mais cet événement fort attendu n’est-il rien de plus qu’un coup d’éclat pour épater la galerie, à coup de paillettes et de coupes de champagne? Ou s’agit-il d’une rencontre exclusive essentielle aux bonnes relations de deux alliés? Un peu des deux, selon des observateurs de la scène internationale. Raymond Chrétien a été ambassadeur en Europe, au Zaïre, au Mexique et aux États-Unis, où il était en poste lorsqu’il a organisé la visite à la Maison-Blanche de son oncle, l’ancien premier ministre Jean Chrétien, en 1997 — le dernier dîner d’État ayant pour hôte d’honneur un premier ministre canadien. Et ce souper monVOIR PA GE A 10 : TR U DE A U SEAN KILPATRICK LA PRESSE CANADIENNE Justin Trudeau et Barack Obama lors du sommet de l’APEC en novembre dernier D OPAGE Après la confession, l’abandon Maria Sharapova perd trois commanditaires au lendemain de ses aveux KARL RETTINO-PARAZELLI Culture › À l’occasion du Mois de la poésie, lisez un poème inédit de Jean-Paul Daoust. Page B 8 Actualités › Énergie Est devant le BAPE. Le pipeline servirait presque exclusivement au pétrole de l’Ouest. Page A 5 Avis légaux.................. A 6 Décès............................ B 6 Météo............................ B 5 Mots croisés............... B 5 Petites annonces ...... B 6 Sudoku......................... A 7 I l existe deux Maria Sharapova : il y a l’athlète, celle qui a dominé son sport en remportant 35 titres en simple sur le circuit féminin de tennis professionnel, et il y a la figure publique, celle qui génère chaque année des millions de dollars en commandites. Et c’est la seconde qui a encaissé le choc mardi, au lendemain des aveux de dopage de la part de la 7e joueuse mondiale. Réagissant promptement au scandale qui secoue la planète tennis depuis le début de la semaine, les trois principaux commanditaires de la joueuse étoile ont tour à tour pris leurs distances. L’équipementier Nike, qui habille Sharapova de la tête aux pieds lors de ses matchs, a annoncé par voie de communiqué la suspension de sa relation avec l’athlète pendant le déroulement de l’enquête qui la concerne. Nike et Sharapova s’étaient entendus en 2010 pour un contrat de huit ans, d’une valeur de plus de 70 millions $US. VOIR PA GE A 10 : SHARAPOVA Lire aussi › Serena Williams salue le courage de sa grande rivale russe. Page B 5 GLYN KIRK AGENCE FRANCE-PRESSE Trois commanditaires ont mis fin mardi à leur association avec la joueuse russe, dont Nike. En plus de vêtir l’athlète sur le terrain, le fabricant américain tient une ligne de vêtements de tennis nommée Maria Sharapova.