Etude de cas de l`éclairage à l`Université Bordeaux 1

Etude de cas de l’éclairage à l’Université Bordeaux 1 dans
le cadre du projet PICOLight
1.
Contexte et enjeux
4.
Résultats
1
Consommation annuelle (GWh)
Le projet PICOLight (PICO) s’inscrit dans le cadre
du programme européen SAVE mis en œuvre pour
permettre à l’UE de satisfaire aux accords de Kyoto. Il
réunit 6 administrations européennes. Il a pour objet
d’analyser les conditions de mise en oeuvre d’une
réduction des consommations d’énergie électrique
inhérentes à l’éclairage. L’idée centrale du projet
PICO est la création d’une cellule interne aux
administrations dotée de fonds qui permettent de
contribuer à financer des opérations de rénovation
optimisées au plan énergétique. La consommation
d’électricité de l’Université Bordeaux 1 est en forte
progression. De 2000 à 2002, elle a augmenté de 18%
pour atteindre 13,6 GWh (Figure 1), soit la
consommation d’une ville de 12 000 habitants.
14
13,5
13
12,5
12
11,5
11
10,5
10
+4%
A l’université Bordeaux 1, l’éclairage représente 1,7 à
3,3 GWh annuels soit 12 à 24% de la consommation
électrique totale voisine de 14 GWh en 2002
L’inventaire a montré la prédominance du tube
fluorescent T8 dans le choix des sources (Figure 2). Ils
ont jusqu’à présent toujours été alimentés par des
ballasts ferromagnétiques qui ajoutent par pertes fers
environ 20% à la puissance nominale des lampes. Les
tubes T12 sont encore présents dans de nombreuses
parties non rénovées des anciens bâtiments
(notamment celles alimentées en 110V) tandis que
l’halogène semble répandu dans les zones de
circulation récentes A l’occasion de rénovations de
salles de TP et de circulation, nous avons proposé
l’usage combiné de ballasts électroniques et de
détecteurs de présence afin de diminuer les
consommations: -44% pour les salles de TP et
6% 2% 0%
+14,6%
T8
8%
Inc
T12
12%
2000
2001
HA
2002
LFC
Figure 1 : Consommation d'électricité annuelle de
l'Université Bordeaux 1sur la période 2000 - 2002
2.
72%
Autres
Objectifs de cette étude
• Faire un inventaire du matériel d’éclairage installé
• Evaluer sa consommation sur l’Université
• Rechercher les améliorations envisageables
• Etudier leur rentabilité
• Analyser les conditions de leur mise en œuvre à
l’Université Bx 1
Figure 2 : Répartition des sources lumineuses à
l’Université Bordeaux 1
3.
5.
Méthodologie
•
Enquêtes de terrain
o Relevés des types d’équipement installés
o Relevés des puissances nominales
o Détermination des durées d’utilisation
• Recherche d’informations sur les améliorations
possibles
• Rencontres avec les opérateurs pour étudier les
pratiques d’achats et de rénovations
• Estimation de la consommation d’énergie
électrique associée à l’éclairage
• Evaluation des économies réalisables et de la
rentabilité des solutions envisagées
• Réalisation de campagnes de mesures
1
moins -60% pour les couloirs. A niveau
d’éclairement identique, le Temps de Retour Brut
(TRB) de ces techniques reste cependant modeste (7
ans pour les couloirs et 16 ans pour les salles de TP).
Bilan et perspectives
La création de la cellule PICO se heurte à la faible
rentabilité actuelle des ballasts électroniques dans de
nombreuses configurations qui rend impossible le
réapprovisionnement du fond initial pour réinvestir
dans d’autres rénovations. Un espoir réside dans la
poursuite de la baisse du coût de ces ballasts au fur et à
mesure de leur généralisation en France (-13€ en 6
mois, soit 4 ans de TRB en moins sur les salles de TP).
Enfin, il pourrait être étudié la possibilité pour la
cellule PICO de financer dans un premier temps les
détecteurs puis une campagne de remplacement des
ballasts quand ceux-ci auront suffisamment baissés.
Public Internal COntracting (PICO)
Université Bordeaux 1- 33405 Talence Cedex