Typ e d e p ro p o sitio n

 Programme Afrique-­Brésil-­France Lutte contre la désertification en Afrique. Promotion de la sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté Type de proposition
Equipe coordinatrice concernée : AFRIQUE : Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) -­‐ Bv Leader Yasser Arafat, BP 31, Tunis Carthage 1080 Tunisie (Contact : Nabil ben Khatra, [email protected]) Partenaires associées : Institut des Région Arides (IRA) Médenine (contact: Mongi Sghaier, [email protected]) ; Centre de Suivi Ecologique (CSE) Dakar (Contact: Abdoulaye Wele, [email protected]) BRESIL : EMBRAPA Solos -­‐ Rua Jardim Botânico, 1.024, Jardim Botânico, Rio de Janeiro, RJ -­‐ Brasil -­‐ CEP 22460 -­‐ 000 (Contact : Waldir de Carvalho Junior, [email protected]) Partenaire associé : EMBRAPA Cerrados (contât : Joao Roberto Correia, [email protected]) FRANCE : UMR ESPACE-­‐DEV (IRD, UM2, UR, UAG) – Maison de la télédétection, 500 rue JF Breton, 34093 Montpellier cedex 05. Contact : Maud Loireau ([email protected]) Intitulé du projet : ORIXAS « Observatoires Régionaux Intégrés des milieuX Arides, Semi-­‐arides et sub-­‐
humides secs» Résumé : ORIXAS est un projet de recherche d’une durée de 2 ans en appui aux dispositifs de surveillance environnementale mis en œuvre dans les pays de la GMV. Il vise à expliciter la connaissance sur la désertification vs dégradation des terres de vie, et à développer des outils en appui à la conception et mise en œuvre d’observatoires homme/milieux dédiés aux questions de lutte contre la désertification en zones arides, semi-­‐arides et sub-­‐humides sèches. ORIXAS souhaite renforcer des projets opérationnels de mise en œuvre d’observatoires tel que les projets » « REPSAHEL et « GEOFORAFRI » respectivement coordonnées par l’OSS et l’UMR ESPACE-­‐DEV. ORIXAS se base sur les acquis en matière de science et de développement des coordinateurs et partenaires associés du projet, sur les compétences multidisciplinaires et expertises des équipes du projet dans les domaines de la dégradation des ressources naturelles (dont la désertification, dégradation des sols, déforestation), de la surveillance environnementale, et de la modélisation et spatialisation des connaissances. Les résultats des travaux de conception sont mis à l’épreuve sur le site du Ferlo au Sénégal. Parallèlement aux activités de coordination et aux activités scientifiques, ORIXAS consolide un réseau d’experts et d’institutions France-­‐Afrique-­‐Brésil engagées dans la conception et la mise en œuvre d’observatoires. Objectifs A partir d’un travail de clarification de la connaissance sur la désertification et la dégradation (des terres, déforestation), ORIXAS travaille à faire émerger et à expliciter le concept de dégradation des terres de vie, à décrire les différentes dimensions, dynamiques et échelles du système interactif hommes/milieux dont il faut tenir compte pour analyser les impacts (effectifs ou potentiels) en terme de dégradation des ressources naturelles et pour se doter des moyens de lutte. Au delà de ce travail d’explicitation de la connaissance, il compte en décliner des outils en appui à la conception et mise en œuvre d’observatoires dédiés aux questions de lutte contre la désertification vs dégradation des terres de vie. ORIXAS s’organise pour ce faire en trois axes: Axe 1 : Modèle désertification Alors que l’acceptation la plus courante au niveau international place au cœur de la problématique désertification l’écosystème et sa dégradation et met au même rang systémique les facteurs climatiques et les facteurs humains en tant que pression sur le système étudié (dégradation de l’écosystème), ORIXAS introduit le sociosystème et centre la problématique de dégradation des terres (de vie) sur les interactions entre l’écosystème et le sociosystème. Dans cette démarche, ORIXAS a pour objectif la production de représentations graphiques sur la dégradation des terres de vie, partagées et mobilisables dans les projets de lutte contre la désertification pour faciliter le diagnostic et suivre les actions de lutte. En complément des représentations sur le concept général, des représentations pourront être spécifiées si nécessaire pour les zones de transition savane-­‐forêt, savane-­‐
steppe, et instanciées sur le site d’étude au Sénégal. Au delà de ce travail de conception et formalisation du concept de dégradation des terres de vies, ORIXAS compte proposer une méthode de collecte et traitement d’information pour son évaluation rapide par enquête. Axe 2 : Indicateurs désertification De par les compétences qu’il rassemble et la question centrale du sol dans la désertification, ORIXAS met l’accent sur la recherche de corrélations entre les comptes numériques des images satellites et la vulnérabilité des sols en lien avec des éléments des écosystèms et sociosystème en interaction (répartition des pluies, nature des sols, changement d’occupation du sol, changement d’usage…). Les chaines de traitements mises en évidence seront explicitées afin de se doter de moyens puissants de suivi. Axes 3 : Modèle observatoire Ces outils et méthodes d’évaluation et de suivi mises en évidence dans les axes 1 et 2 alimenteront une description explicite de conception et mise en œuvre d’observatoires en appui à la lutte contre la désertification. Dans son approche réseau et échanges Dans son approche réseau et échanges, le projet ORIXAS vise à : - mobiliser des pays de la GMV sur les questions d’observatoire. - renforcer des projets opérationnels de mise en œuvre d’observatoires tel que le projet « REPSAHEL : Amélioration de la REsilience des Populations SAHELiennes aux mutations environnementales » et/ou des projets de renforcement de capacités mobilisant des observatoires, ou dispositifs d’observation, déjà existants ou en perspectives tel que le projet « GEOFORAFRI : Renforcement de capacité et accès aux données satellitaires pour le suivi des forêts en Afrique centrale et de l’ouest ». Ces derniers couvrent une partie de la GMV et sont coordonnés respectivement par l’UMR ESPACE-­‐DEV et l’OSS - initier un réseau d’experts et d’institutions France-­‐Afrique-­‐Brésil engagés dans la conception et la mise en œuvre d’observatoires intégrés homme/milieux en zones arides, semi-­‐arides et sub-­‐humides sèches, dans la lutte contre la désertification. Des liens avec des réseaux de la société civile seront renforcés aussi bien avec le ReSaD (Réseau Sahel Désertification : http://www.cariassociation.org/resad) qu'avec Drynet (http://www.dry-­‐net.org/). - échanger des expériences africaines et brésiliennes en matières d’évaluation et de suivi de la désertification, avec un enrichissement respectif des compétences présentes ; Parallèlement aux activités de coordination et aux activités scientifiques du projet, ORIXAS facilite les échanges à travers essentiellement des ateliers de travail biannuels et des échanges skype ou visio bimensuels. Domaines scientifiques
Dotation globale: Sciences de la terre, dont pédologie, écologie, agronomie Sciences humaines et sociales, dont géographie, droit de l’environnement Sciences en informatique et de l’information (ingénierie de données et connaissances), dont ontologie. Total : 64167 euros, dont 41167 de l’AIRD et 23000 du CNPq Partenariat et bénéficiaire
No. Equipes bénéficiaires No. Chercheurs (hommes/femmes) No Chercheurs Nord No. Chercheurs Sud 6 Chronogramme 2014 : ateliers de travail, recherche 2015 : ateliers de travail, recherche, valorisation Spécificités du projet Recherches pluridisciplinaires aux interfaces hommes/milieux Projets multi-­‐acteurs, scientifiques et gestionnaires 19/10 14 16 Résultats de recherche/Faits marquants
Perspectives : Ateliers tripartites d’une dizaine de jours en juin et décembre 2014, Montpellier Ateliers tripartites d’une dizaine de jours premier semestre en Tunisie et deuxième semestre 2015, au Sénégal. Activités transversales Contribution aux réflexions internationales sur le « land Degradation Neutrality » de l’UNCCD ; Participation via l’OSS à la Conférence scientifique de l’UNCCD ; Participation à Desertif’Action via le Réseau Sahel Désertification Au delà des 2 ans du projet, le réseau ORIXAS souhaite concevoir une offre de formation : méthode d’évaluation et suivi de la dégradation des terres de vie avant et après projet de lutte contre la désertification, conception et mise en œuvre d’observatoires. Elle pourrait être proposée à tout porteur de projet de la GMV intéressé à faire un diagnostic initial avant mise en œuvre du projet et suivi des effets, à pérenniser le dispositif dans le cadre d’un observatoire. Elle pourrait être valorisée aussi dans les masters diplômants auxquels participent les laboratoires du projet. Contact
Maud Loireau : [email protected], (00 33) 4 67 54 87 14