Journal N° 26 • 03/04 - URPS des Médecins Libéraux d`Aquitaine
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Journal N° 26 • 03/04 - URPS des Médecins Libéraux d`Aquitaine
> Numéro 31 Union l' U n i o n d e s d' Aquitaine R é g i o n a l e M é d e c i n s Libéraux d'Aquitaine • 105 rue Belleville 33074 Bordeaux cedex • Tél. 05 56 56 57 10 • Fax. 05 56 56 57 19 • Web : www.urmla.org • Courriel : [email protected] éditorial > par Nicolas Brugère Président de l'URMLA Recherche Sans tambour ni trompette, sans pompe, sans faste, sans ministre pour inaugurer ou conclure, le 4ème Congrès de Recherche en médecine générale vient de se dérouler à Perpignan. Associer les mots “recherche” et “médecine générale” semble encore incongru à nombre d’observateurs éloignés du système, à certains plus proches, aussi. Pourtant, la recherche en médecine générale est une réalité qui se développe dans ses trois dimensions médicale, humaine et sociale depuis deux décennies. Les travaux sont pour la plupart réalisés par des pionniers, bénévoles, qui n’hésitent pas à donner de leur temps pour cette cause dans laquelle ils croient : la médecine générale est une discipline scientifique dont la recherche vient nourrir l’enseignement et la pratique. Le champ de cette recherche est vaste. Il est peu exploré, faute de moyens. Il faut développer le corps des chercheurs généralistes en leur donnant des moyens pérennes pour approfondir leurs travaux. Il faut que les publications dans les revues internationales soient plus nombreuses pour faire connaître ce qui existe déjà et pour développer les échanges entre les équipes. Le comité d’interface INSERM / médecine générale permet le développement de cette activité de recherche et sa reconnaissance dans la communauté médicale et scientifique. Les URML soutiennent dans la plupart des régions la réalisation de travaux de recherche. Elles sont parties prenantes de l’organisation des congrès de recherche tous les deux ans depuis le congrès de Biarritz en 2001. Avec trois objectifs en perspective : favoriser la participation de l’ensemble de la profession, favoriser la production de données adaptées à la pratique, favoriser l’existence d’équipes de recherche interdisciplinaires. Ne faut-il pas inciter, aujourd’hui, les différentes spécialités de médecine ambulatoire à réaliser ensemble des travaux de recherche concernant leurs pratiques ? L’exercice de la médecine spécialisée ambulatoire, dans sa spécificité et dans une perspective transdisciplinaire, recèle aussi d’immenses champs de recherche à explorer. 2e Trimestre 2005 > le Journal des Médecins Libéraux d'Aquitaine Permanence des soins De la garde à la permanence des soins Comment va se passer la permanence des soins, désormais ? Explications de texte et tour d’horizon dans quelques départements aquitains. ssayons de comprendre ensemble, avec la commission Urgences et Permanence des soins, les évolutions rapides qui touchent notre exercice quotidien. E Evolutions sociologiques (des demandeurs, leurs besoins, leurs exigences), évolutions de la démographie médicale et de nos modes de vie, évolutions de la manière de faire coïncider les deux (aspects conceptuels, déontologiques, légaux, organisationnels, ... et financement). Pour que chacun puisse repérer ce qui se passe, ce qui avance, ce qui accroche dans son secteur, son département, dans la région, schématisons cette problématique évolutive, vue du côté des usagers et des généralistes. A lire dans ce numéro > Dordogne : mieux travailler ensemble > Tribune juridique : les dernières actualités > Profession : Cardiologue : hier, aujourd’hui... et demain ? > Expérimentation : l’entretien individualisé en 5ème > Plan Cancer Aquitaine : colon et utérus, bientôt Actu Permanence des soins (suite) Transition… de la garde à • “A l’ancienne” Inquiétude notable "urgence" • Nous voyons apparaître ou réapparaître Appel à un généraliste "et pas pour rien" Appréciation du problème par le médecin ou collaborateur Conseil Soins sur place Visite Réorientation • Divers modes dégradés ces dernières années et / ou actuels Problème de santé et/ou psychosocial : "c’est une urgence" Appel téléphonique Arrivée directe Police (17 ou 112) Généraliste de garde Organisation d'urgentistes (type SOS Médecin) SAMU (centre 15) Prompt secours (non régulé) Visite Soins sur place Pompiers (18) Réorientation secondaire Hôpital Urgences hôpital non régulées Clinique ou accès direct au spécialiste Régulation Encombrement médecin hospitalier inutile FNE Conseil Transport non effectué Visite Médecin de garde Ambulance Pompiers SMUR • Nouveau paysage, théorique ou déjà mis en place Problème de santé Education des patients et famille, information sur le système de santé Auto-prise en charge Soins programmés heures ouvrables Par un généraliste, médecin traitant, En consultation (rares visites) Demande de soins non programmés Appel Centre 15 ou 15bis Appels vers le 17 /112 /18 (prompt secours régulés par le 15) Régulation médicale Médecin généraliste / médecin hospitalier Tri par PARM selon gravité apparente et lieu d’intervention SMUR Ambulance, pompiers Médecin effecteur : - en consultation - MMG - visite parfois Organisation par secteur, volontaire déclaré ou requis, astreinte rémunérée. Généraliste / SOS Médecins Une prise en compte des aspirations légitimes des généralistes installés ou futurs installés, dans le contexte actuel de récession démographique médicale et de féminisation : amplitude des horaires, limitation des déplacements, sécurisation des cabinets et lieux de consultations, des déplacements, repos de sécurité. “Il faut que ce soit vivable”, sinon il n’y aura plus de généralistes. A concilier avec la nécessité d’un service correct, en soins primaires, de la population, dont se portent garantes nos instances jacobines “déconcentrées” de l’Etat (Préfectures, DRASS), parfois sur le mode : il faut un pion dans chaque case… Cette obligation collective doit être et sera assumée par la profession, mais sur la base d’un volontariat individuel en réponse à des demandes justifiées donc régulées médicalement, finalement peu nombreuses, selon des modalités négociées (sinon pas de volontaires). Et ça va changer des choses ? Conseil Conseil simple + pharmacie familiale Aller aux urgences Renvoi médecin en soins primaires 2 Une différenciation des problématiques - Urgence vitale (SMUR) ou vraie (urgentiste, généraliste), parfois médecin des pompiers ou médecin correspondant du SAMU dans les zones éloignées. - Permanence des soins : intervention justifiée d’un médecin se déplaçant ou faisant déplacer le malade, sans urgence. - Ce qui relève du conseil, ou de la gestion différée aux heures ouvrables. Oui, bien sûr et pour tout le monde ! - Au lieu d’être forcément de garde 24h sur 24 et parfois un week-end sur trois ou quatre, sur son petit secteur, il faudra accepter d’assurer une astreinte par mois ou par trimestre, bien rémunérée (effort incontournable, mais gagnant, de la sécurité sociale) et sécurisée, sur un plus grand secteur. - Avec des accords locaux, négociés, pour la gestion des rarissimes besoins de pleine nuit, avec les urgences hospitalières et les urgentistes. Actu Etat des lieux En Gironde la PDS - Et assez de volontaires, correctement rémunérés, pour la régulation libérale au Centre 15 ou dans un 15bis, qui peut être pluri-départemental (cf. Midi-Pyrénées), dont le développement est inéluctable. - En sachant que l’activité “de garde” filtrée par une vraie régulation va diminuer, d’où la nécessité d’une astreinte à la hauteur de cette mission d’intérêt général. - Et que les pseudo-urgences hospitalières devraient aussi chuter, au fur et à mesure de l’information et de l’éducation de nos patients (devinez par qui ??). Nota bene : la commission PDS de l’Union commence à travailler sur la composition de la pharmacie familiale, corollaire du conseil régulé… - Que les organisations d’urgentistes, fonctionnant uniquement sur 1 appel = 1 visite (concept caduc), devront forcément évoluer, pour se recentrer sur leurs missions spécifiques en visite et participer différemment à la réponse au public (MMG…). - Que les réactions certes compréhensives de ras-le-bol et de mise permanente aux abonnés absents (alias 15) à la campagne, ou de désengagement parallèle à celui de la population et renvoi sur SOS Médecins en ville, doivent faire place à une juste intégration dans un service collectif repensé. - En même temps qu’à une réflexion active sur notre façon d’exercer (sinon dans 10 ans, nous aurons encore le nez dans le guidon, proche du burn-out, et les campagnes et zones difficiles seront désertes), avec la même exigence pour les acteurs de soins secondaires et tertiaires. Le changement vous fait peur ? C’est normal, mais l’adaptation, c’est la qualité de la vie, et la vie est belle ! Dr Philippe Moreaud ’organisation de la PdS en Gironde repose actuellement sur une sectorisation établie par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins. Il est maintenant possible de modifier cette sectorisation et de découper la garde en plusieurs tranches horaires. Depuis 2 ans, les différentes réunions du sous-codamu PS* médical, rassemblant les représentants des différents responsables de la PdS, ont abouti à un consensus : - Respect de l’organisation locale quand celle-ci est fonctionnelle et ne pose pas de problème aux médecins libéraux. - Nécessité d’un repos compensateur entre minuit et 8h. - Reconnaissance des initiatives locales. La Communauté Urbaine de Bordeaux ne pose pas de problèmes ni pour la nuit ni pour les dimanches et jours fériés, grâce à la coopération des médecins traitants et de SOS médecins. Hors CUB : trois initiatives locales sont à souligner : - Le Réolais : le Service de Continuité des Soins Médicaux (SCSM) regroupe l’ensemble des médecins de ce secteur. L’organisation de la garde repose sur l’existence d’une Maison médicale au sein du Centre hospitalier de La Réole et d’un centre de régulation connecté au Centre 15 (cf. N° 20, 22 et 25 du journal de l’URMLA). Ce système fonctionne avec la satisfaction de tous. - Le Blayais : l’organisation repose sur l’association Urgences Nuit Association Nord Gironde. Les nuits de semaine et le samedi, les cinq secteurs existants s’organisent pour assurer la PdS de 20h à minuit, ainsi que les dimanches et jours fériés de 8h à minuit. Les appels sont L régulés par le Centre 15. La tranche horaire de minuit à 8h est assurée par l’UPATOU du Centre Hospitalier de Blaye. Les médecins de garde ont donc l’assurance de se reposer de minuit à 8h. - Secteur du Sud-bassin : regroupement des secteurs de garde d’Arcachon, La Teste, Gujan-Mestras et le Teich. Implantation d’une maison médicale au sein du Centre hospitalier J. hameau à La Teste. Les médecins libéraux seront présents au sein de cette maison médicale tous les soirs de 20h à minuit, le samedi de 14h à minuit et les dimanches et jours fériés de 8h à minuit. Les appels sont régulés par le Centre 15. En dehors des heures d’ouverture de la maison médicale, les patients sont reçus par le service des urgences selon les modalités habituelles. Les médecins des secteurs de Langon et de Libourne poursuivent actuellement une réflexion entamée depuis plus de 2 ans sur un projet de regroupement autour des secteurs hospitaliers locaux. La régulation par des médecins libéraux au sein du Centre 15 est assurée depuis avril 1991, en collaboration avec les médecins du Samu, dans le cadre de l’ASSUM 33 (Association des Services et Soins d’Urgence Médicale de la Gironde). La régulation libérale est faite actuellement de : - 60 % de conseils - 20 % de demandes de visites repoussées au lendemain - 10 à 20 % de visites (médecins de garde et intervention des SMUR). Dr Dany Guérin *Comité Départemental de l’Aide Médicale Urgente et de la Permanence des Soins En Pyrénées-Atlantiques Béarn et Soule La régulation a débuté le 1er décembre 2004 de façon effective. Son fonctionnement est satisfaisant, les médecins régulateurs sont présents et les médecins hospitaliers régulateurs sont soulagés de la moitié des appels après 20h. Les effecteurs de garde sont beaucoup moins dérangés donc heureux et la population apprécie. 70 à 80 % de la population est régulée. Dans le secteur de Pau et de Couronne, il y a des réquisitions préfectorales jusqu’à fin juin, car il y a une insuffisance de médecins volontaires. Pour Orthez, il y a une garde libérale de 20h à 24h en semaine. Pays Basque Il n’y a pas de régulation pour l’instant, mais 80 % des médecins renvoient la population sur le 15 pour connaître le nom du médecin de garde, donc un certain nombre d’appels doivent être régulés. Une étude est entreprise sur l’utilité d’une maison médicale de garde (MMG) sur Bayonne, à côté de l’hôpital, avec une régulation permettant de diriger la population soit vers les urgences, soit vers la MMG. Les réunions pour la permanence des soins entre les différents intervenants : DDASS / Hôpital de Bayonne / SAMU / SOS Médecins et médecins libéraux sont régulières et fréquentes. Il y a une bonne ambiance de travail. Celles-ci se surajoutent aux réunions départementales sur la permanence des soins. Dr Alain Forcade 3 Actu Permanence des soins (suite) Etat des lieux (suite) Volontair En Lot-et-Garonne ous sommes passés de 38 secteurs en mars 2004 à 32 secteurs en mai 2005, par le biais de regroupements : regroupement des secteurs de Clairac et Verteuil d’Agenais, des secteurs MezinLavardac, des secteurs Duras et Miramont de Guyenne et des secteurs Boé, Pont du Casse et Lafox. La carte pourra être modifiée une à deux fois par an. Des secteurs d’un ou deux médecins seulement pourront être regroupés avec leurs voisins, d’autres rejoindre des regroupements en cours. Le nombre de secteurs pourrait ainsi descendre à 22. N Sur le secteur de Marmande, en l’absence de volontaires, des réquisitions ont lieu pour assurer les gardes. L’association SOS médecins (3 médecins) assure la PDS sur Agen et le “grand “ Agen. Deux projets de maisons médicales de garde ont été avancés pour Marmande et Nérac, intéréssant les secteurs alentours. SOS, Centre 15, gardes... Le Centre 15 a établi des conventions avec quelques secteurs à titre expérimental : - Depuis janvier sur le secteur Villeneuve sur Lot, 21 généralistes participent à la PDS ; le C15 prend le relais total de la garde, tous les jours de 0h à 8h, les médecins de garde restant en astreinte de sécurité. - Sur Clairac-Castelmorron sur lot-Verteuil, 8 médecins assurent les gardes. De 20h à 24h et 7 j/7, les appels des patients sont basculés sur le C15 qui effectue un filtrage (les patients sont invités à différer leur demande si sa résolution peut attendre le lendemain, sont prévenus qu’il leur sera probablement demandé de se déplacer au cabinet du médecin de garde sauf impossibilité absolue, puis il leur est proposé une mise en relation avec ce médecin de garde). De 0h à 8h l’organisation est la même que sur le secteur de Villeneuve sur Lot. Réévaluation prochaine pour une intégration de Tombeboeuf dans ce secteur. - Sur Mézin-Francescas-Sos-BarbasteDurance, 10 médecins assurent les gardes. Depuis mars, l’organisation est identique au secteur précédent. 4 - Sur Miramont de Guyenne et Duras, regroupement de deux secteurs portant le pool de médecins à 16, même fonctionnement (19h30-0h et 0h-8h). - Sur Agen, convention entre SOS et l’association AAAMG1 (33 médecins) qui organise, sauf accords individuels avec SOS, sa propre réception des appels par le médecin de garde de 20h à 0h, les week-end et jours fériés. De 0h à 8h, les appels sont basculés sur SOS médecins, le médecin de garde restant d’astreinte de sécurité. - Pour Le Passage - Estillac - Brax Roquefort - Ste Colombe en Bruilhois, 12 médecins assurent la garde. Les appels sont basculés sur SOS à partir de 20h et astreinte de sécurité pour le médecin de garde. La journée des samedis, dimanches et jours fériés, le médecin généraliste d’astreinte assure directement la régulation de ses appels ainsi que les consultations et visites. Pour des zones hors de la couverture de SOS, SOS rebascule les appels sur le médecin d’astreinte. - L’association de médecins AMGA2 a regroupé 3 secteurs, créant le secteur Boé-Bon Encontre-Sauveterre, Saint Denis-Castelculier, Pont du Casse et Foulayronnes, Lafox. Même principe que sur Le Passage. Et demain ? Côté appels téléphoniques au C15, l’activité a augmenté avec un pic d’appels entre 18h et 22h : le C15 ne peut plus promouvoir d'expériences de fonctionnement sans être renforcé en permanenciers. L’extension du système imposerait de revoir l’installation en matériel de téléphonie, mais aussi les locaux communs au C15 et au 18 (locaux appartenant au 18). Actuellement, il n’y a pas de régulation libérale sur le département (une ouverture persiste), mais quelques médecins participent à la régulation (hors statut libéral). Dr Fouad Ou-Rabah Association de l’Agglomération Agenaise des Médecins de Garde 2 Association de Médicale de GArde 1 PDS : principe général L’organisation de la Permanence des soins (PDS) s’échafaude d’une façon générale, autour de plusieurs textes officiels : - le Code de la Santé Publique - le Code de déontologie médicale - le Code de la Sécurité Sociale - le décret n°2003-880 du 15 septembre 2003 - le décret n°2005-328 du 7 avril 2005. Actuellement - Le volontariat n’est pas remis en cause et concerne les médecins libéraux ainsi que les médecins salariés des centres de santé. Mais en cas d’absence ou d’insuffisance de médecins volontaires pour participer à la permanence des soins sur un ou plusieurs secteurs dans le département, constatée par le conseil départemental de l’ordre des médecins, ce conseil, en vue de compléter le tableau de permanence, recueille l’avis des organisations représentatives au niveau national des médecins libéraux et des médecins des centres de santé et des associations de permanence des soins. Le conseil départemental adresse un rapport faisant état des avis recueillis, au préfet qui procède aux réquisitions si nécessaire. - La sectorisation existante peut être modifiée. Le département est divisé en secteurs dont le nombre et les limites sont fixés en fonction de données géographiques et démographiques ainsi que de l’offre de soins existante. Ces limites peuvent varier selon les périodes de l’année et être adaptées aux besoins de la population. L’organisation de cette sectorisation, notamment la mutualisation de secteurs entre 20h et 8h, doit faire l’objet d’arrêtés préfectoraux. - La PDS est assurée en dehors des heures d’ouverture des cabinets libéraux et des centres de santé de 20h à 8h les jours de semaine, ainsi que les dimanches et jours fériés par les médecins de garde ou d’astreinte. La période comprise entre 20h et 8h peut être assurée selon des modalités différentes et peut être divisée en deux, par exemple, en fonction des besoins de la population du secteur concerné. Actu C’est en Aquitaine Lancement du programme Parad-bpco, en octobre res et engagés - L’accès au médecin de permanence fait l’objet d’une régulation préalable qui est organisée par le SAMU. Toutefois, l’accès au médecin de permanence peut également être assuré par des centres d’appel des associations de permanence des soins si ceux-ci sont interconnectés avec le SAMU. Les modalités de l’interconnexion sont définies par une convention conclue entre l’établissement hospitalier ou est situé le SAMU et l’association de permanence de soins. La convention précise les procédures d’évaluation de cette collaboration. La convention doit être approuvée par le Préfet après avis du CODAMUPS. tenu de l’état de l’offre de soins et de l’évaluation des besoins de la population d’une région. La mission régionale de santé soumet ses propositions pour avis au Conseil régional de l’Ordre des médecins (qui pour l’instant n’a pas de mission dans ce sens), aux organisations syndicales représentatives des médecins libéraux, à l’URML, aux organisations représentatives des médecins exerçants la médecine d’urgence dans les établissements hospitaliers et aux associations participant à la PDS. La mission régionale de santé transmet au préfet de chaque département ses propositions ainsi que les avis recueillis. Au niveau du département. Financement de la PDS C’est à travers le “Cahier des charges départemental” que s’organise la PDS. Il comporte notamment l’état de l’offre de soins et l’évaluation des besoins de la population. Il détermine les secteurs géographiques, précise les horaires et assure l’évaluation du dispositif. L’Assurance maladie participe au financement de la PDS en temps que telle, à trois niveaux : - Versement de 3C, soit 60 euros l’heure au médecin libéral régulateur pour sa participation à la régulation organisée par le SAMU Centre 15. - Financement de majorations spécifiques applicables par le médecin qui intervient sur un appel du médecin régulateur. - Financement de l’astreinte. Pour justifier du versement de la rémunération de l’astreinte, le médecin de permanence s’engage à être disponible et joignable par tous moyens afin de prendre en charge le patient dans les meilleurs délais. En particulier il répond aux sollicitations de la régulation organisée par le Centre 15. Les médecins de permanence remplissant les engagements ci-dessus peuvent prétendre à une rémunération de : - 50 euros pour la période de 20h à 0h - 100 euros pour la période de 0h à 8h - 150 euros pour les dimanches et jours fériés pour la période de 8h à 20 h. Cette rémunération est versée dans la limite d’une astreinte par secteur de permanence, ou par ensemble de secteurs mutualisés, et de 150 euros par période de 12h. En conclusion et en bref : possibilité de modifier les secteurs, possibilité de fractionner la durée de la garde avec une revalorisation de la valeur de l’astreinte et une majoration de la valeur des actes effectués s’ils sont régulés par le centre 15. Le cahier des charges peut prévoir la mise en commun entre plusieurs secteurs des moyens nécessaires pour assurer la PDS. Il détermine les conditions de recueil et de suivi des incidents relatifs à l’organisation et au fonctionnement de la PDS. - Ce Cahier des charges départemental est préparé dans le cadre du souscomité médical du CODAMUPS (Comité Départemental de l’Aide Médicale urgente et de la Permanence des soins). - Le CODAMUPS donne son avis en séance plénière et cet avis précède l’arrêté préfectoral. Il comprend entre autres un représentant par organisation syndicale représentative au niveau national de la médecine libérale, et un représentant des associations de permanence des soins. Siègent au CODAMUPS des représentants du secteur hospitalier d’urgence et un représentant du SAMU. Le Directeur de l’ARH y siége également. Au niveau régional La mission régionale de santé prévue par le Code de la Sécurité Sociale, élabore des propositions relatives à l’organisation du dispositif de permanence des soins compte Dr Dany Guérin L'association RESPIRAL, avec le concours de L'URCAM d'Aquitaine, va lancer le programme Parad(1)-bpco, à partir du mois d’octobre. e projet, destiné dans un premier temps aux professionnels de santé de la région, permettra de les aider dans la prescription et le suivi de la réhabilitation respiratoire(2), et leur apportera outils, conseil et assistance. C PARAD-BPCO, développé et animé par des pneumologues, médecins généralistes et kinésithérapeutes aquitains, est un projet de santé né d'un double constat : en Aquitaine comme dans beaucoup d'autres régions, la BPCO reste sous-diagnostiquée. Une des principales mesures thérapeutiques, la réhabilitation respiratoire, est trop souvent limitée au stage effectué en centre spécialisé, et rarement poursuivie au domicile. Or il est possible de réaliser la phase initiale de RR et d’assurer la phase d’entretien sur le long cours, sans obliger le patient à quitter son environnement familial. C'est pour relever ce défi que PARAD-BPCO s'est doté de structures, de moyens et d’un circuit coordonné de prise en charge, afin d’apporter une aide aux professionnels de santé et à leurs patients relevant de la RR. Cette démarche qualité fera l'objet d'une évaluation. Incidemment, par son action en faveur de la prescription et du suivi de RR, PARAD-BPCO entend mieux faire connaître la BPCO, ce "tueur silencieux" qui atteint cinq fois plus de patients que ceux actuellement diagnostiqués. PARAD-BPCO réalise une véritable opportunité. Contact : [email protected]. Association Respiral, 78 quai des Chartrons, 33300 Bordeaux. Dr Christophe Garin (1) Parad : Projet Aquitain de Réhabilitation à Domicile) (2) La réhabilitation respiratoire (RR) est une prise en charge multidisciplinaire et personnalisée qui a pour objet de limiter l'évolution de la BPCO, d'améliorer la qualité de vie et développer l'autonomie du patient au regard de sa maladie. 5 C’est en Aquitaine Partenariat Dordogne : professionnels de san et institutionnels ens Depuis des années, les médecins de Dordogne (comme ceux des autres de multiples difficultés dans leur exercice professionnel. Mais commen ’est ainsi qu’a été créée une délégation départementale de l’Urmla pour la Dordogne (la première délégation “expérimentale” de l’Urmla, votée en assemblée générale, le 30 novembre 2002). Objectif : devenir “lisibles et visibles” visà-vis des différents partenaires. C Un contexte difficile dans l’ambulatoire Égalité d'accès aux soins et soins de qualité ont toujours été deux soucis pour tous les acteurs du système de santé non hospitaliers : professionnels de santé, assurance maladie, assurances complémentaires... En Dordogne, un premier constat s'imposait, en termes d'aménagement du territoire : de grandes distances, un habitat dispersé, une population vieillissante, un équipement sanitaire mal réparti ou insuffisant, une situation démographique des professionnels de santé catastrophique… Autant de facteurs qui rendent l'accès aux soins plus difficile, au grand dam des financeurs, des professionnels de santé et de la population. Deuxième constat : de nombreux malentendus résultaient depuis toujours des idées fausses et parfois "fantasmatiques" que les professionnels de santé ont sur les institutions et leur mode de fonctionnement. Réciproquement, la manière dont les "institutionnels" se représentent les professionnels de santé est souvent tout aussi schématique, réductrice et inexacte. C'est pourquoi on peut comprendre que chacun ait pu, pendant des années, revendiquer ses propres difficultés à s’acquitter des missions qui lui étaient dévolues. Une évidence s’imposa peu à peu : rien ne bougerait en Dordogne si, sur le terrain, les acteurs de ces enjeux de santé ne se mobilisaient pas pour envisager tous les moyens localement, afin d’améliorer les conditions d'exercice de chacun et donc la qualité de la prise en charge et des besoins de santé de la population. Mieux se connaître Améliorer la connaissance réciproque du fonctionnement des institutions et des conditions d'exercice des professionnels de santé est devenu une nécessité incontournable. Il fallait se donner le temps et les moyens d'accorder plus de reconnaissance aux différents acteurs pour rétablir une confiance propice à une réflexion collective. C'est ainsi qu'après de multiples rencontres et réunions de travail, une charte de coopération a pu être signée, le 14 avril 2004, entre les professionnels de santé et la délégation départementale de l'URMLA, à travers le Centre départemental des professions de santé, la CPAM 24, la MSA 24 et la Mutualité française pour ce qui concerne sa délégation départementale. Ce texte soulignait le cheminement effectué par tous et consacrait un nouvel état d'esprit dans une conjoncture et un environnement difficiles. Une confiance réciproque s’installait peu à peu, dans les limites d’un contexte que tous s’accordaient à vouloir améliorer. Mieux se comprendre Des actions ont été décidées et des groupes de travail mis en place. Quatre groupes se sont constitués, tout d’abord, autour de la démographie, de la campagne de dépistage du cancer du sein, de la communication et de la prise en charge de la bronchiolite du nourrisson…. Ces sujets ont servi de ciment, la confiance s’est installée, et d'autres groupes de travail se sont constitués, au final, au nombre de 13 actuellement. On les citera seulement, même si chacun mériterait un développement original : - livre blanc, - démographie, - prise en charge de la bronchiolite du nourrisson en réseau avec les kinés, - les soins infirmiers (accessibilité, optimisation, transfert de compétence) - coordination des soins à domicile (HAD, etc), - cancer du sein, C’est en Aquitaine Notre démarche, en Dordogne nté semble ! s départements) rencontraient nt changer cette situation ? Si nous devions résumer notre démarche, en Dordogne, et ce que nous avons construit en Dordogne… Photo : Emile Parquier - communication (éducation des patients, formation des professionnels, prévention), - prévention des chutes chez la personne âgée, - prise en charge de la maladie d’Alzheimer (consultation mémoire), - permanence des soins, avec la mise en place de structures d’accueil dans les hôpitaux locaux et la création d’un site Web destiné aux médecins de la Dordogne et au centre 15 (www.netgarde.net), - prise en charge des personnes âgées, - consommation médicamenteuse (antibiotiques, psychotropes, etc)... Mieux travailler ensemble. Premier bilan Il s'agit bien d'un changement radical des mentalités, d'un partenariat original entre les acteurs qui ont voulu se responsabiliser, ne plus attendre et mettre en commun leurs préoccupations face à une situation qui se dégrade de plus en plus. Il est devenu possible de se parler, de mieux se comprendre, d'identifier les sujets importants pour tous, acteurs de santé. Avec pour grands objectifs : - quels critères d'une bonne santé en Dordogne ? - quelle pertinence des soins proposés ? Il est devenu évident, désormais, que personne ne pourra faire seul. Les pouvoirs publics ne pourront jamais rien faire sans les professionnels de santé ; de même, de notre côté, nous ne pourrons jamais rien faire sans eux. Une dynamique territoriale Nous sommes vraiment dans la conduite d’un changement. Reste à voir maintenant comment des professionnels de santé et des institutions qui n'ont pas participé à ce mouvement peuvent nous rejoindre. Aller plus loin, c’est bien sûr définir une dynamique territoriale avec les professionnels, les usagers : tout un programme qui implique le Conseil général, la Préfecture, la DDASS. La santé est l’affaire de tous. de gauche à droite : Claude Le Tallec, Jean-Louis Desage, Claude Ginesta, Emile Parquier Tous ont été contactés et s’inscrivent désormais dans cette dynamique. Qu'est-ce-que cela suppose sur le plan de la méthode ? - une coordination de soins et une meilleure compréhension des acteurs de santé entre-eux : la loi de reforme de l'été dernier et la nouvelle convention consacrent l'instauration d'une coordination des soins. - la stratégie du gagnant-gagnant qui doit présider nos rencontres. Il ne s’agit pas d'être tous d'accord sur tout, sans discussion. Mais nous devons tous avoir à l'esprit, chacun dans notre secteur, le souci du département, des territoires, des bassins de consommation, dans les limites stratégiques d'un dialogue gagnant-gagnant. - Ce fil conducteur doit s'inscrire dans la durée, avec une prise de conscience collective. Le PAPLS (Programme Aquitain des professionnels libéraux pour la santé) rejoint naturellement les préoccupations de la Dordogne, car il s'agit bien d'organiser l'offre de soin et les acteurs autour de l'outil de soins, bien sûr, mais surtout du patient. UN DOSSIER RÉALISÉ PAR LA DÉLÉGATION DORDOGNE Dr Jean Louis Desage, Médecin généraliste à Boulazac Dr Jean Ossard, Médecin généraliste à Eymet Dr Philippe Lebrun Grandié, Neurologue à Périgueux Dr Claude Ginesta Psychiatre à Périgueux Délégués départementaux URMLA de la Dordogne. ET Dr Jean Yves Houze, Médecine physique à Périgueux Dr Emile Parquier, Médecin généraliste à Coulounieix Chamiers Dr Claude Le Tallec Médecin généraliste à Périgueux Elus de l'URMLA en Dordogne - Le point de départ a été la réflexion d'un petit groupe de personnes qui ont appris à se connaître au cours des évènements conflictuels qui ont ponctué la vie du département durant ces dernières années de plomb. - Très vite, cette démarche a emporté l’adhésion de la délégation départementale, mais aussi de tous les médecins et au-delà, de tous les professionnels de santé du département (CDPS). - La réflexion : nous avons posé comme postulat que les affrontements anciens étaient stériles. Forts des expériences que nous avions vécues, un méditaeur était nécessaire et nous nous sommes tournés vers Bertrand Garros, ex directeur de l’ORSA et représentant de la Mutualité. - Le budget : la CPAM et la mutualité étaient intéressés par nos projets. L’expérience montre qu’il est possible de trouver des partenaires capables d'investir et qu'il existe dans chaque département des budgets disponibles. Il s'agit de mettre en avant une volonté d’agir, mais aussi des rapports de confiance. - Le terrain : les élus départementaux de l'Union ont mis en jeu leurs réseaux et leur militantisme et se sont investis collectivement, avec leurs modestes moyens… - La charte : l’intérêt des uns et des autres s'est accru au point qu'une charte a pu être signée, en avril 2004. Elle concrétise les réels rapports de confiance qui se sont tissés entre les différents partenaires, et souligne un véritable changement des mentalités. Alors certes, tout est loin d’être gagné. Pour être entendus, nous devons tous, professionnels de santé, être reconnus et valorisés, tout comme nos partenaires financeurs (caisses et mutuelles), les élus du département (Conseil Général) ou les pouvoirs publics (DDASS…). Les syndicats, le Centre départemental des professions de santé et la délégation départementale retrouvent ici leur rôle, leur importance et leur pleine responsabilité. Ce qui a été possible en Dordogne l'est forcément dans les autres départements d’Aquitaine. Nous vous invitons à nous rejoindre. 7 Tribune juridique Zoom • Exercice en cabinets multiples Le décret sur l'exercice en cabinets multiples est paru au JO, le 18 mai 2005. Selon le nouvel article 85 du code de déontologie médicale, “un médecin peut exercer son activité professionnelle sur un ou plusieurs sites distincts de sa résidence professionnelle habituelle”. Seule condition : l'existence « dans le secteur géographique considéré d'une “carence” ou d'une “insuffisance de l'offre de soins préjudiciable aux besoins des patients ou à la permanence des soins”. Le médecin pourra également ouvrir des cabinets secondaires “lorsque les investigations et les soins entrepris nécessitent un environnement adapté, l'utilisation d'équipements particuliers, la mise en œuvre de techniques spécifiques ou la coordination de différents intervenants”. • Droits des malades et fin de vie La Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, loi dite Jean Léonetti (n° 2005-370 du 22 Avril 2005), est parue au JO n° 95 du 23 avril 2005. Extraits : “les actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable” ; “lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou d’arrêter tout traitement, le médecin respecte sa volonté après l’avoir informée des conséquences de son choix. La décision du malade est inscrite dans son dossier médical ; “toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté » (…) concernant “sa fin de vie” et “les conditions de limitation ou d’arrêt du traitement” (à condition qu’elles aient été établies moins de trois ans avant l’état d’inconscience de la personne).... http://www.legifrance.gouv.fr/ • Pharmacomedicale.org L’Association des Enseignants de Pharmacologie des Facultés de Médecine a créé un site sur le médicament et la pharmacologie, destiné à la formation des étudiants en médecine et à l'information des prescripteurs francophones. pharmacomedicale.org a pour vocation de fournir aux futurs ou actuels prescripteurs des informations hiérarchisées sur le médicament et son bon usage. • Leptospirose : surveillance en Aquitaine En lien avec les Ddass et l'InVS, la Cellule interrégionale d'épidémiologie d'Aquitaine (CIRE) a mis en place une étude la leptospirose en Aquitaine, de juin 2004 à décembre 2006, afin d’améliorer la surveillance et la description de cette maladie, détecter et investiguer plus rapidement les cas groupés et évaluer la pertinence d'un éventuel passage de cette maladie en MDO. Tel : 05 57 01 97 18 Fax : 05 57 01 97 15 8 Bon à savoir “Alerte Santé”, lettre trimestrielle d’informations juridiques*, est en ligne dans son intégralité sur www.urmla.org, Espace médecin. ACTUALITE Rendu public le 30 novembre 2004, le rapport demandé à un groupe d’experts par M. CANIVET, Premier Président de la Cour de Cassation, a débouché sur une suggestion novatrice visant à autoriser cette juridiction, quand elle modifie son interprétation de la loi, à limiter les effets de sa nouvelle jurisprudence aux litiges à venir. En effet, quand les revirements sont contraires à l’intérêt général, quand ils entraînent des coûts importants pour la collectivité ou quand ils sont source de désorganisation, il faut moduler dans le temps les effets des revirements. Ainsi, un médecin pourrait ne plus voir sa responsabilité recherchée pour avoir manqué à une obligation d’information dans le cadre d’une intervention survenue en 1974, antérieurement à l’obligation d’information sur les risques connus et exceptionnels. (Civ. 1re 3 mars 1998 ; CE 5 janvier 2000, Consorts Telle). CONTRAT D’EXERCICE Indépendance professionnelle et déontologique - existence d’un lien salarial - contrat d’exercice professionnel La Cour d’Appel de Rennes rappelle que l’indépendance professionnelle du médecin, tant au plan technique que déontologique, ne suffit pas à exclure l’existence d’un lien salarial dans un contrat d’exercice profes- sionnel. La Cour précise que le fait que le praticien ait été assujetti à des honoraires, qu’il n’ait disposé d’aucune liberté dans l’exercice de sa profession, notamment au regard de l’utilisation du matériel mis à sa disposition, qu’il n’ait pas la possibilité d’exercer sa liberté de choix de sa clientèle, et qu’il ait reçu une rémunération fixe, ne supportant pas de risque économique ou financier dans l’exercice de son art, confirme la relation salariée du praticien. (CA Rennes, 7 janvier 2004, Juris Data n°2003-233830). ACCIDENTS MEDICAUX Manquement à une obligation de prudence, de diligence - faute du praticien absence de prévisibilité normale du risque Le Tribunal a retenu la responsabilité du praticien à raison d’un manquement à son obligation de prudence et de diligence. Le praticien demande à la Cour de considérer la complication comme relevant de l’aléa thérapeutique en raison de sa très grande rareté. Le praticien est déclaré responsable sur le terrain délictuel en raison de l’indépendance qui caractérise sa profession et la responsabilité contractuelle de la maternité est retenue du fait de son praticien salarié. (CA Paris 1re chambre, sect. B, 29 janvier 2004, Juris Data n°2004-244681) * Sous la responsabilité de Maîtres Luc Castagnet et Daniel Lasserre, avocats - 2ème trimestre 2005 Agenda 25 septembre : 3e édition de "La Bordelaise" “La Bordelaise”, “La Course de toutes les femmes”, est devenue, en deux éditions, la plus grande manifestation du Sud de la France, exclusivement réservée aux femmes (même aux non sportives). L’an dernier, près de 1500 “coureurs non-spécialistes” se sont inscrites aux 8 Km, 1200 sont arrivées et 10 000 personnes ont participé à l’événement. L’Edition 2005, le 25 septembre, renforcera son aspect familial et festif et donnera l’occasion de montrer une nouvelle fois que “La Bordelaise” a du cœur, avec une nouvelle opération caritative destinée aux enfants malades. Les 8 km traverseront Bordeaux, le Bouscat et Caudéran, à partir du parc Bordelais. Un Village, à l’entrée du Parc, rassemblera des partenaires ciblés sur l'Univers de la Femme, notamment en Santé et Bien Etre. Une course “pitchouns” de 1 Km sera aussi proposée aux 6-12 ans dans le parc Bordelais. Pour promouvoir” le sport, le plaisir, et la santé” en bougeant. www.la-bordelaise.com L’Union en direct Profession Cardiologue : hier, aujourd’hui… et demain ? J’ai débuté mon métier en 1981, à la clinique cardiologique Paulmy (Bayonne), et connu enthousiasme et émerveillement devant les incroyables progrès accomplis. a cardiologie " provinciale " avait déjà, à l’époque, un plateau technique moderne avec : 8 lits de soins intensifs ; 32 lits d’hospitalisation ; une salle d’électrophysiologie et de stimulation ; des équipements d’ergométrie, des lecteurs de Holter et un appareil d’échographie cardiaque ; une équipe de soignants compétente et dévoués. L Les gardes sur place de 24 h (4 par mois) se faisaient et se font toujours dans des conditions de tension parfois à la limite du supportable, avec travail de nuit se prolongeant le lendemain d’une nouvelle journée de consultation. Dommage qu’il n’y ait pas de législation du travail aussi rigide pour certains, et si laxiste pour la cardio privée. Les cabinets de consultation étaient tous en ville et la journée se terminait par les fameux " pré-op " quasi-quotidiens que l’on réalisait entre 20 h et 22 h, du véritable "abattage" (10 à 20 patients, parfois davantage). Cela a heureusement disparu. Jamais le milieu cardiologique bayonnais ne connut de répit. Après le départ de plusieurs équipes qui vont monter d’autres plateaux techniques, nous avons, non sans mal, acquis une belle salle de coronarographie. En effet, les délais d’attente pour réaliser cet examen monopolisé par le CHU devenaient intolérables pour nos nerfs et nos patients (listes d’attente interminables). 1996 : l’ère Juppé… En 1996, est mise en place la réforme Juppé, avec création de l’ARH. Je peux dire que nous l’avons vécue avec méfiance, car toutes les réformes ont renforcé un pouvoir administratif toujours plus puissant. Nous avons appris à jongler sur les nouveaux signes : PMSI, DIM, GHM, points ISA, aux dépends du temps pris à d’autres activités. Comme tous, nous n’avons pas échappé à la dictature des chiffres. “Les paroles vraies ne sont pas belles, les belles paroles ne sont pas vraies” (LaoTzeu). Nous nous sommes habitués aux dogmes officiels : - Déficit de la sécu = médecins outrageusement enrichis, consumérisme des patients et j’en passe. À la réflexion, qui pourra nous priver d’utiliser les fabuleux médicaments comme les statines, IEC, AA2, thrombolytiques, les nouvelles technologies, PM, défibrillateurs, stents... ? Au-delà des abus qu’il faut réprimer, les dépenses de santé augmentent avec les progrès incessants de la médecine, mais c’est à la société de faire ces choix. - Trop de lits d’hospitalisation ! Mais quels lits ? Lequel d’entre nous n’a pas connu la tâche stupide de téléphoner des heures pour trouver un lit de convalescence ou de rééducation ? - Trop de médecins et surtout trop de spécialistes ! Car dépensiers. A-t-on tenu compte de la féminisation, de la tendance à partir prématurément à la retraite ? Y at-il une étude prévisionnelle pour connaître les besoins futurs de la population en cardiologie ? - Fusions, fusions ! Pour aboutir à de monstrueuses structures privées avec la logique financière des grands groupes. En Côte Basque, trois cliniques ont disparu en 10 ans et ce mouvement va s’amplifier puisqu’en 2008, il y aura, semble-t-il, une structure cardiologique unique sur le site hospitalier de Bayonne. Le pouvoir administratif Je ne m’étendrai pas sur la visite d’accréditation, qui en fait, a matérialisé le désir de transparence, de l’amélioration de la qualité des soins, ce dont nous nous sommes réjouis. En 2000, nous avons démarré non sans mal la coro interventionnelle, technique de choix dans le traitement de l’IDM en phase aiguë, puis les angioplasties réglées. C’est là qu’intervient le pouvoir administratif qui peut, à tout moment, vous inquiéter ou parfois vous refuser la poursuite d’une activité. Cela est le cas pour la stimulation multisites, alors que le centre répond au cahier des charges des sociétés savantes et que nous avions réussi notre "révolution culturelle" en imposant les pôles d’excellence : sur 10 praticiens, seuls 2 stimulistes ont été sélectionnés pour pratiquer cette technique. J’ai vécu la fantastique épopée de la stimulation cardiaque, et quoi de commun entre les implantations laborieuses de gros boîtiers à mercure aux durées de vie éphémères, que l’on réalisait il y a plus de 20 ans, et les doubles ou triples chambres d’aujourd’hui. Pour finir, j’aimerais dire ma déception à l’égard de certains services hospitaliers universitaires qui n’ont jamais aidé les provinciaux que nous sommes à nous perfectionner. Il n’est pas outrancier de parler d’”huître hospitalière” perçue comme une structure hiérarchisée et arrogante, contribuant à creuser le fossé entre pratique de ville et pratique hospitalière. Dr Lotfi Larouchi 9 L’Union en direct Expérimentation Hommage A notre ami Jean-Marie Desbordes Il est extrêmement douloureux d’écrire quelques lignes, même dans notre journal, pour un “ami disparu”, car de très nombreux souvenirs remontent à la mémoire. Jean-Marie Desbordes était un brillant radiologue, assistant du Professeur Rimer à l’hôpital de Montreil, puis Chef de Département à l’hôpital de Corbeil Essonne. Depuis plusieurs années, il exerçait la radiologie “à l’ancienne” dans un cabinet d’Anglet, sur la Côte Basque. Pendant toute la première mandature de l’URMLA, Jean-Marie Desbordes a effectué un travail sérieux et efficace pour l’ensemble des Médecins Aquitains. Il était très fidèle en amitié, son franc-parler et son honnêteté intellectuelle resteront à jamais dans nos mémoires. Jean-Marie Desbordes est décédé au travail, à 63 ans. Il repose en paix à Capbreton près des dunes et de l’océan. Sincères condoléances de toute la profession médicale à son épouse, ses deux enfants et à toute sa famille. Dr Dominique Masseys L’entretien personnalisé en classe de 5ème L’Aquitaine a été choisie pour expérimenter le nouvel “entretien personnalisé en classe de 5ème”. a Conférence de la famille 2004 a préconisé une mesure visant à réaliser un “bilan de santé” des pré-adolescents : “l’entretien personnalisé en classe de cinquième”. Un cadre a été donné pour la mise en œuvre de cette recommandation : - réalisation par les médecins libéraux en lien avec la médecine scolaire - phase expérimentale sur trois sites, - l’Aquitaine, l’Ile de France et la Picardie -, financée par des fonds ministériels. L’Urmla s’est associée au groupe de travail chargé de réfléchir aux modalités de mise en place, au contenu de l’entretien qui comportera aussi un examen clinique et à l’élaboration des outils nécessaires à cette démarche. Les adolescents de 5ème recevront une invitation à bénéficier de cet examen auprès du médecin de leur choix. Cette information sera réalisée par les collèges, les caisses d’assurance maladie et les médecins eux-mêmes. Les médecins généralistes et pédiatres recevront de plus amples informations d’ici au 1er janvier prochain, début de la phase expérimentale. L’objectif de cette mesure est multiple : repérer les troubles sanitaires et sociaux, détecter les situations à risque ; accompagner les adolescents et leur famille ; les orienter vers le système de soins si nécessaire ; développer les connaissances sur l’état de santé des adolescents. Cet entretien des élèves de cinquième se rattachera, à terme, au dispositif “consultation de prévention” prévue dans l’article 10 de la loi de santé publique et devrait être financé par l’Assurance maladie. L Obésité de l’enfant en Aquitaine : vers un réseau ville-hôpital Le Groupement des pédiatres de Gironde démarre la phase de structuration du réseau de prévention et prise en charge de l’obésité de l’enfant en Aquitaine. ’augmentation importante de la prévalence de l’obésité de l’enfant en fait un problème majeur de santé publique. L’Aquitaine n’est pas épargnée par ce problème. La prise en charge d’une obésité déjà constituée chez l’enfant est souvent longue et difficile et les résultats souvent décevants, surtout à moyen et long terme. Une stratégie différente et novatrice s’avérait souhaitable. Sous l’impulsion des pédiatres et en collaboration avec les médecins généralistes de l’URMLA, le Groupement des Pédiatres de Gironde a souhaité créer un réseau de soin ville-hôpital pour la prévention et la prise en charge de l’obésité de l’enfant en Aquitaine, de manière à être en mesure, à terme, de proposer une prise en charge concertée, multidisciplinaire, de proximité, autour de l’enfant obèse et de sa famille. Le médecin traitant sera le pilier du dispositif. La première étape ou phase de structura- L 10 tion, pour laquelle le Groupement des Pédiatres de Gironde a reçu un financement FAQSV, consiste à réaliser toutes les concertations interprofessionnelles nécessaires. Les promoteurs du projet vont étudier les procédures, documents et référentiels des autres réseaux existants sur ce thème (en Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Grand Lyon...) ou sur d’autres thèmes en Aquitaine, afin que les meilleures options possibles puissent être retenues. Un comité de pilotage a été constitué. Il rassemble des médecins libéraux, pédiatres et généralistes, autres spécialités concernées, pédiatres hospitaliers, professionnels de santé communautaire (éducation nationale et/ou ville de Bordeaux, PMI), diététiciennes libérales et hospitalières, psychologues… Le dossier complet de demande de création de ce réseau pourrait être prêt pour début 2006. Dr Hélène Thibault “La santé, à Bordeaux, on en parle !” La troisième conférence locale de santé “A Bordeaux, on en parle”, organisée par la Ville de Bordeaux, s’est déroulée le 28 mai. L’Urmla et sa Cellule communication, ont participé à cette grande journée, avec la présence active des médecins libéraux d’Aquitaine sur le stand “Institutions de santé”. Des échanges fructueux ont été noués avec la population, les associations, les partenaires institutionnels et les confrères. Cette manifestation qui réunit tous les partenaires locaux a permis d’engager des débats publics sur le thème de la santé et de la prévention, d’informer sur les ressources locales et de définir les thèmes prioritaires que la Ville souhaite développer. Un bilan des actions menées par le Conseil local de santé de Bordeaux a été dressé à l’occasion. Un Village Santé, composé d’une quinzaine de stands thématiques (nutrition, bien vieillir, la santé des enfants, prévention, bien-être, mal-être…) et des conférences-débatsateliers organisés à l’athénée municipal, ont favorisé les contacts et les échanges d’information avec le public, toute la journée. L’Union en direct Plan Cancer Aquitaine Dépistage organisé du Cancer du sein : Enquête phoning et résultats L’enquête téléphonique menée par l‘URMLA, au cours du premier trimestre 2005, a reçu un excellent accueil auprès des médecins généralistes et des gynécologues de la région (taux de participation de 84 et 94 % respectivement). lle fait suite aux actions de formation/information mises en place en 2004 pour promouvoir la participation des professionnels libéraux au dépistage organisé du cancer du sein. On apprend que la FMC a été le meilleur moyen de faire connaître ce dispositif et que les sessions organisées par l’URMLA se sont révélées extrêmement efficaces. 95 % des médecins généralistes et 89 % des gynécologues qui y ont participé déclarent avoir été complètement convaincus de l’intérêt de prendre part au dépistage organisé (DO). E Tous considèrent que la FMC constitue un des leviers privilégiés pour accroître l’implication dans le dispositif. Or 60 % des professionnels invités n’ont pas encore pu en bénéficier... Les caractéristiques du dispositif de DO sont connues de la quasi-totalité des professionnels concernés (gratuité, tranche d’âge, fréquence, double lecture notamment). Le rôle des structures de gestion reste largement ignoré. La mise en place nationale du DO est perçue comme une bonne voire excellente initiative par 96 % des gynécologues et par 99 % des médecins généralistes. Ils y voient notamment, deux atouts majeurs : la double lecture et le dépistage d’un grand nombre de patientes. Si 90 % des médecins généralistes déclarent participer activement au plan de DO, 50 % seulement de leurs patientes suivent leur recommandation. Les gynécologues qui pratiquent le dépistage systématique à 99 %, sont moins nombreux à s’impliquer dans le DO (78 %), mais leur rendement est meilleur : 66 % des patientes entrent dans le dispositif. La proportion de femmes qui sont satisfaites du DO est plus élevée que chez les généralistes (85 % contre 64 %). 59 % des patientes suivies par ces derniers vivent le DO comme une nécessité (contre 28 % chez les gynécologues). 18 % s’y rendent parce qu’elles font confiance à leur praticien (contre 8 % chez les gynécologues). Généralistes (96 %) et gynécologues (97 %) pensent qu’il est préférable d’inviter les femmes au DO sur ordonnance libre. Les autres moyens d’optimiser la participation des professionnels et des femmes au DO sont : le passage obligé par le médecin traitant plutôt que par l’invitation directe des femmes, un accès rapide à tous les résultats, davantage de cabinets de radiologie agréés, une communication plus intensive et plus adaptée au mode de vie des différents types de patientes (comme les campagnes anti-tabac). Jean-Charles Cal Dépistage des cancers du colon et du col de l’utérus : c’est pour bientôt ! Le plan cancer se développe en Aquitaine. Les médecins délégués de l’Union dans les départements sont concernés par cette action. e Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques, deux départements “pilotes“, vont mettre en place une stratégie cohérente pour avancer dans le dépistage du cancer du colon. Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, des actions spécifiques devront être déployées pour aller vers les populations non touchées par ce dépistage. Une première réunion du “groupe régional” s’est tenue début janvier 2005. L Voici, pour ce dossier, les représentants de l’Union dans les départements : - Dordogne : Jean Ossard, Philippe Lebrun-Grandié - Lot et Garonne : Jean-Paul Taffet, Patrice Gaillères - Landes : Paul Evangelisti, Didier Simon - Pyrénées Atlantiques : Françoise Dargacha, Dominique Masseys, Alain Forcade - Gironde : Arnaud Castets, Philippe Moreaud, Bruno Richard-Molard. De vous à nous • SROS 3ème génération Un rythme mensuel de réunions assez soutenu, depuis fin 2004. Les volets du SROS “soins palliatifs”, “imagerie”, “chirurgie” et celui des “conduites addictives” sont terminés. Les volets du SROS “douleur” et “violences familiales” viennent de débuter. • La nouvelle feuille de soins arrive Des exemplaires en nombre seront envoyés au mois de juin à chaque médecin par sa caisse. À compter du 1er juillet, seule la nouvelle feuille de soins sera valide. L’ancien formulaire ne permettra plus la prise en charge des patients. • DRDR L’URCAM publie en ligne un dossier complet sur La Dotation Régionale de Développement des Réseaux (D.R.D.R.) : guide de remplissage du dossier promoteur, dossier promoteur à compléter, dates de dépôt des dossiers et informations pratiques : http://www.aquitaine.assurance-maladie.fr/ • L’annuaire aquitain des vigilants L'annuaire aquitain des vigilants est consultable sur le site Internet de la DRASS : aquitaine.sante.gouv.fr, rubrique : santé/politique de sécurité sanitaire/animation régionale/ccressa. • Violences intra-familiales Le CRAES Gironde-Aquitaine vient de publier une première note de synthèse sur l’avancement de l’action d’agglomération qu’elle mène sur les trois sites de Floirac, Cenon et Bordeaux Grand-Parc. Les médecins libéraux qui souhaiteraient s'impliquer dans ce travail en réseau peuvent prendre contact avec Colette Laugier. Tél. : 05 57 57 18 47. Journal trimestriel édité par l'Union Régionale des Médecins Libéraux ISSN 16378989 - Dépôt Légal : 163 789 89 105 rue Belleville - 33074 Bordeaux cedex Tél. 05 56 56 57 10 - Fax : 05 56 56 57 19 Web : www.urmla.org Courriel : [email protected] Responsable de la publication : Nicolas Brugère, Président de l'URMLA Comité de rédaction : Dany Guérin - Nicolas Brugère - Arnaud Castets Jean-Charles Farouz - Jean-Bernard Perrein Christian Jeambrun - Chantal Renaux Ont participé à la rédaction du Journal : Jean-Charles Cal - Nicolas Brugère Jean-Louis Desage - Alain Forcade - Christophe Garin - Claude Ginesta Dany Guérin - Véronique Guionnet Jean-Yves Houze - Lotfi Larouchi Philippe Lebrun Grandié - Claude Le Tallec Dominique Masseys - Philippe Moreaud Fouad Ou-Rabah - Jean Ossard - Emile Parquier Hélène Thibault Chantal Renaux Secrétariat : Véronique Guionnet Dessins : Philippe Tastet Graphiste : Jean-Christophe Dudreuil Imprimeur : Offset-Service, Bordeaux 11 U n i o n d e s R é g i o n a l e M é d e c i n s Libéraux d'Aquitaine Des missions définies par la loi Les Unions Régionales des Médecins Libéraux contribuent, en France, à l'amélioration de la gestion du système de santé et à la promotion de la qualité des soins. Les URML sont différentes de l'Ordre, en charge des questions éthiques et déontologiques, et des syndicats médicaux, en charge de la défense de la profession. Elles leur sont complementaires. Les URML interviennent dans différents domaines • Analyse et études relatives au fonctionnement du système de santé • • Épidémiologie • • Évaluation des besoins • • Évaluation des pratiques • • Organisation et régulation du système de santé • • Prévention et action de santé publique • • Coordination avec les autres professionnels de santé • • Formation et information des médecins et des usagers • Les huit commissions de travail de l’URMLA • Coordination des soins FAQSV / Réseaux • • Évaluation des pratiques • • Gestion des systèmes d'information • • Médicaments • • Personnes âgées • • Plateau technique • • Santé & environnement • • Urgences et permanence des soins • et un groupe de travail • Banque de services • • 105 rue Belleville • 33074 Bordeaux cedex • Tél. 05 56 56 57 10 • Fax. 05 56 56 57 19 • Web : www.urmla.org • Courriel : [email protected]