Journal N° 26 • 03/04 - URPS des Médecins Libéraux d`Aquitaine

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Journal N° 26 • 03/04 - URPS des Médecins Libéraux d`Aquitaine
> Numéro 31
Union
l'
U n i o n
d e s
d' Aquitaine
R é g i o n a l e
M é d e c i n s
Libéraux d'Aquitaine
• 105 rue Belleville
33074 Bordeaux cedex
• Tél. 05 56 56 57 10
• Fax. 05 56 56 57 19
• Web : www.urmla.org
• Courriel : [email protected]
éditorial
> par Nicolas Brugère
Président de l'URMLA
Recherche
Sans tambour ni trompette, sans pompe, sans faste,
sans ministre pour inaugurer ou conclure, le 4ème
Congrès de Recherche en médecine générale vient
de se dérouler à Perpignan.
Associer les mots “recherche” et “médecine générale”
semble encore incongru à nombre d’observateurs
éloignés du système, à certains plus proches, aussi.
Pourtant, la recherche en médecine générale est une
réalité qui se développe dans ses trois dimensions
médicale, humaine et sociale depuis deux décennies.
Les travaux sont pour la plupart réalisés par des
pionniers, bénévoles, qui n’hésitent pas à donner de
leur temps pour cette cause dans laquelle ils croient :
la médecine générale est une discipline scientifique dont
la recherche vient nourrir l’enseignement et la pratique.
Le champ de cette recherche est vaste. Il est peu exploré,
faute de moyens. Il faut développer le corps des
chercheurs généralistes en leur donnant des moyens
pérennes pour approfondir leurs travaux. Il faut que
les publications dans les revues internationales soient
plus nombreuses pour faire connaître ce qui existe
déjà et pour développer les échanges entre les équipes.
Le comité d’interface INSERM / médecine générale
permet le développement de cette activité de recherche
et sa reconnaissance dans la communauté médicale
et scientifique.
Les URML soutiennent dans la plupart des régions
la réalisation de travaux de recherche. Elles sont parties
prenantes de l’organisation des congrès de recherche tous
les deux ans depuis le congrès de Biarritz en 2001.
Avec trois objectifs en perspective :
favoriser la participation de l’ensemble de la profession,
favoriser la production de données adaptées
à la pratique, favoriser l’existence d’équipes
de recherche interdisciplinaires.
Ne faut-il pas inciter, aujourd’hui, les différentes
spécialités de médecine ambulatoire à réaliser ensemble
des travaux de recherche concernant leurs pratiques ?
L’exercice de la médecine spécialisée ambulatoire, dans
sa spécificité et dans une perspective transdisciplinaire,
recèle aussi d’immenses champs de recherche à explorer.
2e Trimestre 2005
> le Journal des Médecins Libéraux d'Aquitaine
Permanence des soins
De la garde à la
permanence des soins
Comment va se passer la permanence des soins, désormais ?
Explications de texte et tour d’horizon dans quelques
départements aquitains.
ssayons de comprendre ensemble,
avec la commission Urgences et
Permanence des soins, les évolutions
rapides qui touchent notre exercice
quotidien.
E
Evolutions sociologiques (des demandeurs,
leurs besoins, leurs exigences), évolutions
de la démographie médicale et de nos
modes de vie, évolutions de la manière de
faire coïncider les deux (aspects conceptuels, déontologiques, légaux, organisationnels, ... et financement).
Pour que chacun puisse repérer ce
qui se passe, ce qui avance, ce qui
accroche dans son secteur, son département, dans la région, schématisons
cette problématique évolutive, vue du
côté des usagers et des généralistes.
A lire
dans ce numéro
> Dordogne :
mieux travailler ensemble
> Tribune juridique :
les dernières actualités
> Profession :
Cardiologue : hier, aujourd’hui...
et demain ?
> Expérimentation :
l’entretien individualisé en 5ème
> Plan Cancer Aquitaine :
colon et utérus, bientôt
Actu
Permanence des soins (suite)
Transition… de la garde à
• “A l’ancienne”
Inquiétude notable
"urgence"
• Nous voyons apparaître
ou réapparaître
Appel à un généraliste
"et pas pour rien"
Appréciation du problème
par le médecin ou collaborateur
Conseil
Soins sur place
Visite
Réorientation
• Divers modes dégradés ces dernières années et / ou actuels
Problème de santé et/ou psychosocial :
"c’est une urgence"
Appel téléphonique
Arrivée directe
Police
(17 ou 112)
Généraliste
de garde
Organisation d'urgentistes
(type SOS Médecin)
SAMU
(centre 15)
Prompt secours
(non régulé)
Visite
Soins
sur place
Pompiers
(18)
Réorientation
secondaire
Hôpital
Urgences hôpital
non régulées
Clinique ou accès
direct au spécialiste
Régulation
Encombrement
médecin hospitalier
inutile
FNE Conseil
Transport
non effectué
Visite Médecin
de garde
Ambulance
Pompiers
SMUR
• Nouveau paysage, théorique ou déjà mis en place
Problème de santé
Education des patients et famille, information sur le système de santé
Auto-prise en charge
Soins programmés heures ouvrables
Par un généraliste, médecin traitant,
En consultation (rares visites)
Demande de soins non programmés
Appel Centre 15 ou 15bis
Appels vers le 17 /112 /18
(prompt secours régulés par le 15)
Régulation médicale
Médecin généraliste / médecin hospitalier
Tri par PARM selon gravité apparente et lieu d’intervention
SMUR
Ambulance, pompiers
Médecin effecteur :
- en consultation
- MMG
- visite parfois
Organisation par secteur,
volontaire déclaré
ou requis, astreinte rémunérée.
Généraliste / SOS Médecins
Une prise en compte des aspirations
légitimes des généralistes installés
ou futurs installés, dans le contexte actuel
de récession démographique médicale et
de féminisation : amplitude des horaires,
limitation des déplacements, sécurisation
des cabinets et lieux de consultations,
des déplacements, repos de sécurité.
“Il faut que ce soit vivable”, sinon il n’y
aura plus de généralistes.
A concilier avec la nécessité d’un service
correct, en soins primaires, de la population, dont se portent garantes nos instances jacobines “déconcentrées” de l’Etat
(Préfectures, DRASS), parfois sur le mode :
il faut un pion dans chaque case…
Cette obligation collective doit être et sera
assumée par la profession, mais sur la
base d’un volontariat individuel en réponse
à des demandes justifiées donc régulées
médicalement, finalement peu nombreuses, selon des modalités négociées (sinon
pas de volontaires).
Et ça va changer des choses ?
Conseil
Conseil simple
+ pharmacie familiale
Aller aux urgences
Renvoi médecin en soins primaires
2
Une différenciation des problématiques
- Urgence vitale (SMUR) ou vraie
(urgentiste, généraliste), parfois
médecin des pompiers ou médecin
correspondant du SAMU dans les zones
éloignées.
- Permanence des soins : intervention
justifiée d’un médecin se déplaçant ou
faisant déplacer le malade, sans urgence.
- Ce qui relève du conseil, ou de la gestion
différée aux heures ouvrables.
Oui, bien sûr et pour tout le monde !
- Au lieu d’être forcément de garde 24h sur
24 et parfois un week-end sur trois ou quatre, sur son petit secteur, il faudra accepter
d’assurer une astreinte par mois ou par trimestre, bien rémunérée (effort incontournable, mais gagnant, de la sécurité sociale)
et sécurisée, sur un plus grand secteur.
- Avec des accords locaux, négociés, pour
la gestion des rarissimes besoins de pleine
nuit, avec les urgences hospitalières et les
urgentistes.
Actu
Etat des lieux
En Gironde
la PDS
- Et assez de volontaires, correctement
rémunérés, pour la régulation libérale au
Centre 15 ou dans un 15bis, qui peut être
pluri-départemental (cf. Midi-Pyrénées),
dont le développement est inéluctable.
- En sachant que l’activité “de garde” filtrée par une vraie régulation va diminuer,
d’où la nécessité d’une astreinte à la hauteur de cette mission d’intérêt général.
- Et que les pseudo-urgences hospitalières
devraient aussi chuter, au fur et à mesure
de l’information et de l’éducation de nos
patients (devinez par qui ??). Nota bene :
la commission PDS de l’Union commence
à travailler sur la composition de la
pharmacie familiale, corollaire du conseil
régulé…
- Que les organisations d’urgentistes,
fonctionnant uniquement sur 1 appel = 1
visite (concept caduc), devront forcément
évoluer, pour se recentrer sur leurs missions spécifiques en visite et participer différemment à la réponse au public
(MMG…).
- Que les réactions certes compréhensives de ras-le-bol et de mise permanente
aux abonnés absents (alias 15) à la campagne, ou de désengagement parallèle à
celui de la population et renvoi sur SOS
Médecins en ville, doivent faire place à
une juste intégration dans un service collectif repensé.
- En même temps qu’à une réflexion active
sur notre façon d’exercer (sinon dans 10
ans, nous aurons encore le nez dans le
guidon, proche du burn-out, et les campagnes et zones difficiles seront désertes),
avec la même exigence pour les acteurs
de soins secondaires et tertiaires.
Le changement vous fait peur ? C’est
normal, mais l’adaptation, c’est la qualité
de la vie, et la vie est belle !
Dr Philippe Moreaud
’organisation de la PdS en Gironde
repose actuellement sur une sectorisation établie par le Conseil
Départemental de l’Ordre des Médecins.
Il est maintenant possible de modifier
cette sectorisation et de découper la
garde en plusieurs tranches horaires.
Depuis 2 ans, les différentes réunions du
sous-codamu PS* médical, rassemblant
les représentants des différents responsables de la PdS, ont abouti à un consensus :
- Respect de l’organisation locale quand
celle-ci est fonctionnelle et ne pose pas
de problème aux médecins libéraux.
- Nécessité d’un repos compensateur
entre minuit et 8h.
- Reconnaissance des initiatives locales.
La Communauté Urbaine de Bordeaux ne
pose pas de problèmes ni pour la nuit ni
pour les dimanches et jours fériés, grâce
à la coopération des médecins traitants
et de SOS médecins.
Hors CUB : trois initiatives locales sont à
souligner :
- Le Réolais : le Service de Continuité des
Soins Médicaux (SCSM) regroupe l’ensemble des médecins de ce secteur.
L’organisation de la garde repose sur
l’existence d’une Maison médicale au
sein du Centre hospitalier de La Réole et
d’un centre de régulation connecté au
Centre 15 (cf. N° 20, 22 et 25 du journal de
l’URMLA). Ce système fonctionne avec la
satisfaction de tous.
- Le Blayais : l’organisation repose sur
l’association Urgences Nuit Association
Nord Gironde. Les nuits de semaine et le
samedi, les cinq secteurs existants s’organisent pour assurer la PdS de 20h à
minuit, ainsi que les dimanches et jours
fériés de 8h à minuit. Les appels sont
L
régulés par le Centre 15. La tranche horaire de minuit à 8h est assurée par
l’UPATOU du Centre Hospitalier de Blaye.
Les médecins de garde ont donc l’assurance de se reposer de minuit à 8h.
- Secteur du Sud-bassin : regroupement
des secteurs de garde d’Arcachon, La
Teste, Gujan-Mestras et le Teich.
Implantation d’une maison médicale au
sein du Centre hospitalier J. hameau à La
Teste. Les médecins libéraux seront présents au sein de cette maison médicale
tous les soirs de 20h à minuit, le samedi
de 14h à minuit et les dimanches et jours
fériés de 8h à minuit. Les appels sont
régulés par le Centre 15. En dehors des
heures d’ouverture de la maison médicale, les patients sont reçus par le service
des urgences selon les modalités
habituelles.
Les médecins des secteurs de Langon et
de Libourne poursuivent actuellement
une réflexion entamée depuis plus de
2 ans sur un projet de regroupement
autour des secteurs hospitaliers locaux.
La régulation par des médecins libéraux
au sein du Centre 15 est assurée depuis
avril 1991, en collaboration avec les
médecins du Samu, dans le cadre de
l’ASSUM 33 (Association des Services et
Soins d’Urgence Médicale de la Gironde).
La régulation libérale est faite actuellement de :
- 60 % de conseils
- 20 % de demandes de visites repoussées au lendemain
- 10 à 20 % de visites (médecins de garde
et intervention des SMUR).
Dr Dany Guérin
*Comité Départemental de l’Aide Médicale Urgente
et de la Permanence des Soins
En Pyrénées-Atlantiques
Béarn et Soule
La régulation a débuté le 1er décembre
2004 de façon effective. Son fonctionnement est satisfaisant, les médecins régulateurs sont présents et les médecins
hospitaliers régulateurs sont soulagés de
la moitié des appels après 20h.
Les effecteurs de garde sont beaucoup
moins dérangés donc heureux et la population apprécie. 70 à 80 % de la population
est régulée.
Dans le secteur de Pau et de Couronne, il
y a des réquisitions préfectorales jusqu’à
fin juin, car il y a une insuffisance de
médecins volontaires.
Pour Orthez, il y a une garde libérale de
20h à 24h en semaine.
Pays Basque
Il n’y a pas de régulation pour l’instant,
mais 80 % des médecins renvoient la
population sur le 15 pour connaître le nom
du médecin de garde, donc un certain
nombre d’appels doivent être régulés.
Une étude est entreprise sur l’utilité d’une
maison médicale de garde (MMG) sur
Bayonne, à côté de l’hôpital, avec une
régulation permettant de diriger la population
soit vers les urgences, soit vers la MMG.
Les réunions pour la permanence des
soins entre les différents intervenants :
DDASS / Hôpital de Bayonne / SAMU /
SOS Médecins et médecins libéraux sont
régulières et fréquentes. Il y a une bonne
ambiance de travail.
Celles-ci se surajoutent aux réunions
départementales sur la permanence des
soins.
Dr Alain Forcade
3
Actu
Permanence des soins (suite)
Etat des lieux (suite)
Volontair
En Lot-et-Garonne
ous sommes passés de 38 secteurs
en mars 2004 à 32 secteurs en mai
2005, par le biais de regroupements :
regroupement des secteurs de Clairac et
Verteuil d’Agenais, des secteurs MezinLavardac, des secteurs Duras et
Miramont de Guyenne et des secteurs
Boé, Pont du Casse et Lafox.
La carte pourra être modifiée une à deux
fois par an. Des secteurs d’un ou deux
médecins seulement pourront être
regroupés avec leurs voisins, d’autres
rejoindre des regroupements en cours.
Le nombre de secteurs pourrait ainsi descendre à 22.
N
Sur le secteur de Marmande, en l’absence de volontaires, des réquisitions ont lieu
pour assurer les gardes. L’association
SOS médecins (3 médecins) assure la
PDS sur Agen et le “grand “ Agen.
Deux projets de maisons médicales
de garde ont été avancés pour Marmande et
Nérac, intéréssant les secteurs alentours.
SOS, Centre 15, gardes...
Le Centre 15 a établi des conventions avec
quelques secteurs à titre expérimental :
- Depuis janvier sur le secteur Villeneuve
sur Lot, 21 généralistes participent à la
PDS ; le C15 prend le relais total de la
garde, tous les jours de 0h à 8h,
les médecins de garde restant en
astreinte de sécurité.
- Sur Clairac-Castelmorron sur lot-Verteuil,
8 médecins assurent les gardes.
De 20h à 24h et 7 j/7, les appels
des patients sont basculés sur le C15
qui effectue un filtrage (les patients
sont invités à différer leur demande si
sa résolution peut attendre le
lendemain, sont prévenus qu’il leur
sera probablement demandé de se
déplacer au cabinet du médecin de
garde sauf impossibilité absolue, puis il
leur est proposé une mise en relation
avec ce médecin de garde).
De 0h à 8h l’organisation est la même que
sur le secteur de Villeneuve sur Lot.
Réévaluation prochaine pour une intégration de Tombeboeuf dans ce secteur.
- Sur Mézin-Francescas-Sos-BarbasteDurance, 10 médecins assurent les
gardes. Depuis mars, l’organisation est
identique au secteur précédent.
4
- Sur Miramont de Guyenne et Duras,
regroupement de deux secteurs portant
le pool de médecins à 16, même
fonctionnement (19h30-0h et 0h-8h).
- Sur Agen, convention entre SOS et
l’association AAAMG1 (33 médecins) qui
organise, sauf accords individuels avec
SOS, sa propre réception des appels
par le médecin de garde de 20h
à 0h, les week-end et jours fériés.
De 0h à 8h, les appels sont basculés sur
SOS médecins, le médecin de garde
restant d’astreinte de sécurité.
- Pour Le Passage - Estillac - Brax Roquefort - Ste Colombe en Bruilhois,
12 médecins assurent la garde.
Les appels sont basculés sur SOS
à partir de 20h et astreinte de sécurité
pour le médecin de garde. La journée
des samedis, dimanches et jours fériés,
le médecin généraliste d’astreinte
assure directement la régulation de ses
appels ainsi que les consultations et
visites. Pour des zones hors de la
couverture de SOS, SOS rebascule
les appels sur le médecin d’astreinte.
- L’association de médecins AMGA2 a
regroupé 3 secteurs, créant le secteur
Boé-Bon Encontre-Sauveterre, Saint
Denis-Castelculier, Pont du Casse et
Foulayronnes, Lafox. Même principe
que sur Le Passage.
Et demain ?
Côté appels téléphoniques au C15, l’activité
a augmenté avec un pic d’appels entre 18h
et 22h : le C15 ne peut plus promouvoir
d'expériences de fonctionnement sans être
renforcé en permanenciers. L’extension du
système imposerait de revoir l’installation
en matériel de téléphonie, mais aussi les
locaux communs au C15 et au 18 (locaux
appartenant au 18).
Actuellement, il n’y a pas de régulation
libérale sur le département (une ouverture persiste), mais quelques médecins participent à la régulation (hors statut libéral).
Dr Fouad Ou-Rabah
Association de l’Agglomération Agenaise des
Médecins de Garde
2
Association de Médicale de GArde
1
PDS : principe général
L’organisation de la Permanence des soins
(PDS) s’échafaude d’une façon générale,
autour de plusieurs textes officiels :
- le Code de la Santé Publique
- le Code de déontologie médicale
- le Code de la Sécurité Sociale
- le décret n°2003-880 du 15 septembre 2003
- le décret n°2005-328 du 7 avril 2005.
Actuellement
- Le volontariat n’est pas remis en cause
et concerne les médecins libéraux ainsi
que les médecins salariés des centres
de santé.
Mais en cas d’absence ou d’insuffisance de
médecins volontaires pour participer à la
permanence des soins sur un ou plusieurs
secteurs dans le département, constatée
par le conseil départemental de l’ordre
des médecins, ce conseil, en vue de
compléter le tableau de permanence,
recueille l’avis des organisations
représentatives au niveau national
des médecins libéraux et des médecins
des centres de santé et des associations de
permanence des soins. Le conseil départemental adresse un rapport faisant état des
avis recueillis, au préfet qui procède aux
réquisitions si nécessaire.
- La sectorisation existante peut être modifiée.
Le département est divisé en secteurs dont
le nombre et les limites sont fixés en fonction de données géographiques et démographiques ainsi que de l’offre de soins existante.
Ces limites peuvent varier selon les périodes de l’année et être adaptées aux besoins
de la population.
L’organisation de cette sectorisation,
notamment la mutualisation de secteurs
entre 20h et 8h, doit faire l’objet d’arrêtés
préfectoraux.
- La PDS est assurée en dehors des heures
d’ouverture des cabinets libéraux et des
centres de santé de 20h à 8h les jours de
semaine, ainsi que les dimanches et jours
fériés par les médecins de garde ou
d’astreinte.
La période comprise entre 20h et 8h peut
être assurée selon des modalités
différentes et peut être divisée en deux,
par exemple, en fonction des besoins de
la population du secteur concerné.
Actu
C’est en Aquitaine
Lancement
du programme
Parad-bpco,
en octobre
res et engagés
- L’accès au médecin de permanence fait
l’objet d’une régulation préalable qui est
organisée par le SAMU. Toutefois, l’accès
au médecin de permanence peut également être assuré par des centres d’appel
des associations de permanence des soins
si ceux-ci sont interconnectés avec le
SAMU. Les modalités de l’interconnexion
sont définies par une convention conclue
entre l’établissement hospitalier ou est
situé le SAMU et l’association de permanence de soins.
La convention précise les procédures
d’évaluation de cette collaboration. La
convention doit être approuvée par
le Préfet après avis du CODAMUPS.
tenu de l’état de l’offre de soins et de l’évaluation des besoins de la population d’une
région.
La mission régionale de santé soumet ses
propositions pour avis au Conseil régional
de l’Ordre des médecins (qui pour l’instant
n’a pas de mission dans ce sens), aux
organisations syndicales représentatives
des médecins libéraux, à l’URML, aux
organisations représentatives des médecins exerçants la médecine d’urgence
dans les établissements hospitaliers et aux
associations participant à la PDS.
La mission régionale de santé transmet au
préfet de chaque département ses propositions ainsi que les avis recueillis.
Au niveau du département.
Financement de la PDS
C’est à travers le “Cahier des charges
départemental” que s’organise la PDS.
Il comporte notamment l’état de l’offre de
soins et l’évaluation des besoins de la
population. Il détermine les secteurs géographiques, précise les horaires et assure
l’évaluation du dispositif.
L’Assurance maladie participe au financement de la PDS en temps que telle, à trois
niveaux :
- Versement de 3C, soit 60 euros l’heure au
médecin libéral régulateur pour sa
participation à la régulation organisée
par le SAMU Centre 15.
- Financement de majorations spécifiques
applicables par le médecin qui intervient
sur un appel du médecin régulateur.
- Financement de l’astreinte.
Pour justifier du versement de la rémunération de l’astreinte, le médecin de permanence s’engage à être disponible et joignable par tous moyens afin de prendre en
charge le patient dans les meilleurs délais.
En particulier il répond aux sollicitations de
la régulation organisée par le Centre 15.
Les médecins de permanence remplissant
les engagements ci-dessus peuvent prétendre à une rémunération de :
- 50 euros pour la période de 20h à 0h
- 100 euros pour la période de 0h à 8h
- 150 euros pour les dimanches et jours
fériés pour la période de 8h à 20 h.
Cette rémunération est versée dans la limite
d’une astreinte par secteur de permanence,
ou par ensemble de secteurs mutualisés, et
de 150 euros par période de 12h.
En conclusion et en bref : possibilité de
modifier les secteurs, possibilité de fractionner la durée de la garde avec une revalorisation de la valeur de l’astreinte et une
majoration de la valeur des actes effectués
s’ils sont régulés par le centre 15.
Le cahier des charges peut prévoir la mise
en commun entre plusieurs secteurs des
moyens nécessaires pour assurer la PDS.
Il détermine les conditions de recueil et de
suivi des incidents relatifs à l’organisation
et au fonctionnement de la PDS.
- Ce Cahier des charges départemental
est préparé dans le cadre du souscomité médical du CODAMUPS (Comité
Départemental de l’Aide Médicale
urgente et de la Permanence des soins).
- Le CODAMUPS donne son avis en
séance plénière et cet avis précède
l’arrêté préfectoral. Il comprend entre
autres un représentant par organisation
syndicale représentative au niveau
national de la médecine libérale, et un
représentant des associations de
permanence des soins. Siègent au
CODAMUPS des représentants du
secteur hospitalier d’urgence et un
représentant du SAMU. Le Directeur de
l’ARH y siége également.
Au niveau régional
La mission régionale de santé prévue par le
Code de la Sécurité Sociale, élabore des
propositions relatives à l’organisation du
dispositif de permanence des soins compte
Dr Dany Guérin
L'association RESPIRAL,
avec le concours de L'URCAM d'Aquitaine,
va lancer le programme Parad(1)-bpco,
à partir du mois d’octobre.
e projet, destiné dans un premier temps
aux professionnels de santé de la
région, permettra de les aider dans la
prescription et le suivi de la réhabilitation
respiratoire(2), et leur apportera outils,
conseil et assistance.
C
PARAD-BPCO, développé et animé par des
pneumologues, médecins généralistes et
kinésithérapeutes aquitains, est un projet de
santé né d'un double constat : en Aquitaine
comme dans beaucoup d'autres régions, la
BPCO reste sous-diagnostiquée. Une des
principales mesures thérapeutiques, la réhabilitation respiratoire, est trop souvent limitée au stage effectué en centre spécialisé, et
rarement poursuivie au domicile.
Or il est possible de réaliser la phase initiale
de RR et d’assurer la phase d’entretien sur le
long cours, sans obliger le patient à quitter
son environnement familial.
C'est pour relever ce défi que PARAD-BPCO
s'est doté de structures, de moyens et d’un
circuit coordonné de prise en charge, afin
d’apporter une aide aux professionnels de
santé et à leurs patients relevant de la RR.
Cette démarche qualité fera l'objet d'une
évaluation.
Incidemment, par son action en faveur de la
prescription et du suivi de RR, PARAD-BPCO
entend mieux faire connaître la BPCO, ce
"tueur silencieux" qui atteint cinq fois plus de
patients que ceux actuellement diagnostiqués.
PARAD-BPCO réalise une véritable opportunité.
Contact : [email protected].
Association Respiral, 78 quai des Chartrons,
33300 Bordeaux.
Dr Christophe Garin
(1) Parad : Projet Aquitain de Réhabilitation à Domicile)
(2) La réhabilitation respiratoire (RR) est une prise en
charge multidisciplinaire et personnalisée qui a pour
objet de limiter l'évolution de la BPCO, d'améliorer la
qualité de vie et développer l'autonomie du patient au
regard de sa maladie.
5
C’est en Aquitaine
Partenariat
Dordogne :
professionnels de san
et institutionnels ens
Depuis des années, les médecins de Dordogne (comme ceux des autres
de multiples difficultés dans leur exercice professionnel. Mais commen
’est ainsi qu’a été créée une délégation départementale de l’Urmla pour
la Dordogne (la première délégation
“expérimentale” de l’Urmla, votée en
assemblée générale, le 30 novembre 2002).
Objectif : devenir “lisibles et visibles” visà-vis des différents partenaires.
C
Un contexte difficile
dans l’ambulatoire
Égalité d'accès aux soins et soins de
qualité ont toujours été deux soucis pour
tous les acteurs du système de santé
non hospitaliers : professionnels de santé,
assurance maladie, assurances
complémentaires...
En Dordogne, un premier constat
s'imposait, en termes d'aménagement
du territoire : de grandes distances,
un habitat dispersé, une population
vieillissante, un équipement sanitaire mal
réparti ou insuffisant, une situation démographique des professionnels de santé
catastrophique… Autant de facteurs qui
rendent l'accès aux soins plus difficile, au
grand dam des financeurs, des professionnels de santé et de la population.
Deuxième constat : de nombreux
malentendus résultaient depuis toujours
des idées fausses et parfois "fantasmatiques" que les professionnels de santé
ont sur les institutions et leur mode
de fonctionnement. Réciproquement,
la manière dont les "institutionnels"
se représentent les professionnels
de santé est souvent tout aussi schématique, réductrice et inexacte.
C'est pourquoi on peut comprendre que
chacun ait pu, pendant des années, revendiquer ses propres difficultés à s’acquitter
des missions qui lui étaient dévolues.
Une évidence s’imposa peu à peu : rien ne
bougerait en Dordogne si, sur le terrain,
les acteurs de ces enjeux de santé ne
se mobilisaient pas pour envisager tous
les moyens localement, afin d’améliorer
les conditions d'exercice de chacun et
donc la qualité de la prise en charge et des
besoins de santé de la population.
Mieux se connaître
Améliorer la connaissance réciproque du
fonctionnement des institutions et des
conditions d'exercice des professionnels
de santé est devenu une nécessité
incontournable. Il fallait se donner le
temps et les moyens d'accorder plus de
reconnaissance aux différents acteurs
pour rétablir une confiance propice à une
réflexion collective.
C'est ainsi qu'après de multiples rencontres
et réunions de travail, une charte de
coopération a pu être signée, le 14 avril
2004, entre les professionnels de santé et
la délégation départementale de l'URMLA,
à travers le Centre départemental des professions de santé, la CPAM 24, la MSA 24
et la Mutualité française pour ce qui
concerne sa délégation départementale.
Ce texte soulignait le cheminement effectué par tous et consacrait un nouvel état
d'esprit dans une conjoncture et un environnement difficiles. Une confiance réciproque s’installait peu à peu, dans les limites d’un contexte que tous s’accordaient à
vouloir améliorer.
Mieux se comprendre
Des actions ont été décidées et des groupes de travail mis en place.
Quatre groupes se sont constitués, tout
d’abord, autour de la démographie, de la
campagne de dépistage du cancer du
sein, de la communication et de la prise en
charge de la bronchiolite du nourrisson….
Ces sujets ont servi de ciment, la confiance s’est installée, et d'autres groupes de
travail se sont constitués, au final, au nombre de 13 actuellement. On les citera seulement, même si chacun mériterait un
développement original :
- livre blanc,
- démographie,
- prise en charge de la bronchiolite du
nourrisson en réseau avec les kinés,
- les soins infirmiers (accessibilité,
optimisation, transfert de compétence)
- coordination des soins à domicile
(HAD, etc),
- cancer du sein,
C’est en Aquitaine
Notre démarche,
en Dordogne
nté
semble !
s départements) rencontraient
nt changer cette situation ?
Si nous devions résumer notre
démarche, en Dordogne, et ce
que nous avons construit en
Dordogne…
Photo : Emile Parquier
- communication (éducation des patients,
formation des professionnels, prévention),
- prévention des chutes chez la personne
âgée,
- prise en charge de la maladie
d’Alzheimer (consultation mémoire),
- permanence des soins, avec la mise en
place de structures d’accueil dans les
hôpitaux locaux et la création d’un site
Web destiné aux médecins de la
Dordogne et au centre 15
(www.netgarde.net),
- prise en charge des personnes âgées,
- consommation médicamenteuse
(antibiotiques, psychotropes, etc)...
Mieux travailler ensemble.
Premier bilan
Il s'agit bien d'un changement radical des
mentalités, d'un partenariat original entre
les acteurs qui ont voulu se responsabiliser, ne plus attendre et mettre en commun
leurs préoccupations face à une situation
qui se dégrade de plus en plus.
Il est devenu possible de se parler, de
mieux se comprendre, d'identifier les sujets
importants pour tous, acteurs de santé.
Avec pour grands objectifs :
- quels critères d'une bonne santé en
Dordogne ?
- quelle pertinence des soins proposés ?
Il est devenu évident, désormais, que personne ne pourra faire seul. Les pouvoirs
publics ne pourront jamais rien faire sans
les professionnels de santé ; de même, de
notre côté, nous ne pourrons jamais rien
faire sans eux.
Une dynamique territoriale
Nous sommes vraiment dans la conduite
d’un changement. Reste à voir maintenant
comment des professionnels de santé et
des institutions qui n'ont pas participé à ce
mouvement peuvent nous rejoindre.
Aller plus loin, c’est bien sûr définir une
dynamique territoriale avec les professionnels, les usagers : tout un programme
qui implique le Conseil général, la
Préfecture, la DDASS. La santé est l’affaire de tous.
de gauche à droite :
Claude Le Tallec, Jean-Louis Desage,
Claude Ginesta, Emile Parquier
Tous ont été contactés et s’inscrivent
désormais dans cette dynamique.
Qu'est-ce-que cela suppose sur le plan de
la méthode ?
- une coordination de soins et une
meilleure compréhension des acteurs
de santé entre-eux : la loi de reforme de
l'été dernier et la nouvelle convention
consacrent l'instauration d'une
coordination des soins.
- la stratégie du gagnant-gagnant qui doit
présider nos rencontres. Il ne s’agit pas
d'être tous d'accord sur tout, sans
discussion. Mais nous devons tous avoir
à l'esprit, chacun dans notre secteur,
le souci du département, des territoires,
des bassins de consommation, dans
les limites stratégiques d'un dialogue
gagnant-gagnant.
- Ce fil conducteur doit s'inscrire dans la
durée, avec une prise de conscience
collective.
Le PAPLS (Programme Aquitain des professionnels libéraux pour la santé) rejoint
naturellement les préoccupations de la
Dordogne, car il s'agit bien d'organiser
l'offre de soin et les acteurs autour de
l'outil de soins, bien sûr, mais surtout du
patient.
UN DOSSIER RÉALISÉ
PAR LA DÉLÉGATION DORDOGNE
Dr Jean Louis Desage,
Médecin généraliste à Boulazac
Dr Jean Ossard,
Médecin généraliste à Eymet
Dr Philippe Lebrun Grandié,
Neurologue à Périgueux
Dr Claude Ginesta
Psychiatre à Périgueux
Délégués départementaux URMLA de la Dordogne.
ET
Dr Jean Yves Houze,
Médecine physique à Périgueux
Dr Emile Parquier,
Médecin généraliste à Coulounieix Chamiers
Dr Claude Le Tallec
Médecin généraliste à Périgueux
Elus de l'URMLA en Dordogne
- Le point de départ a été la réflexion d'un
petit groupe de personnes qui ont appris à se
connaître au cours des évènements conflictuels qui ont ponctué la vie du département
durant ces dernières années de plomb.
- Très vite, cette démarche a emporté
l’adhésion de la délégation départementale,
mais aussi de tous les médecins et au-delà,
de tous les professionnels de santé du
département (CDPS).
- La réflexion : nous avons posé comme
postulat que les affrontements anciens
étaient stériles. Forts des expériences que
nous avions vécues, un méditaeur était
nécessaire et nous nous sommes tournés
vers Bertrand Garros, ex directeur de
l’ORSA et représentant de la Mutualité.
- Le budget : la CPAM et la mutualité étaient
intéressés par nos projets. L’expérience
montre qu’il est possible de trouver des
partenaires capables d'investir et qu'il existe dans chaque département des budgets
disponibles. Il s'agit de mettre en avant une
volonté d’agir, mais aussi des rapports de
confiance.
- Le terrain : les élus départementaux de
l'Union ont mis en jeu leurs réseaux et leur
militantisme et se sont investis collectivement, avec leurs modestes moyens…
- La charte : l’intérêt des uns et des autres
s'est accru au point qu'une charte a pu être
signée, en avril 2004. Elle concrétise les réels
rapports de confiance qui se sont tissés
entre les différents partenaires, et souligne
un véritable changement des mentalités.
Alors certes, tout est loin d’être gagné.
Pour être entendus, nous devons tous,
professionnels de santé, être reconnus et
valorisés, tout comme nos partenaires
financeurs (caisses et mutuelles), les élus
du département (Conseil Général) ou les
pouvoirs publics (DDASS…).
Les syndicats, le Centre départemental des
professions de santé et la délégation départementale retrouvent ici leur rôle, leur importance et leur pleine responsabilité.
Ce qui a été possible en Dordogne l'est forcément dans les autres départements
d’Aquitaine. Nous vous invitons à nous
rejoindre.
7
Tribune juridique
Zoom
• Exercice en cabinets multiples
Le décret sur l'exercice en cabinets multiples est
paru au JO, le 18 mai 2005. Selon le nouvel
article 85 du code de déontologie médicale,
“un médecin peut exercer son activité
professionnelle sur un ou plusieurs sites distincts
de sa résidence professionnelle habituelle”.
Seule condition : l'existence « dans le secteur
géographique considéré d'une “carence” ou
d'une “insuffisance de l'offre de soins préjudiciable
aux besoins des patients ou à la permanence
des soins”. Le médecin pourra également ouvrir
des cabinets secondaires “lorsque les investigations
et les soins entrepris nécessitent un environnement
adapté, l'utilisation d'équipements particuliers,
la mise en œuvre de techniques spécifiques ou
la coordination de différents intervenants”.
• Droits des malades et fin de vie
La Loi relative aux droits des malades et à la fin
de vie, loi dite Jean Léonetti (n° 2005-370
du 22 Avril 2005), est parue au JO n° 95
du 23 avril 2005. Extraits : “les actes ne
doivent pas être poursuivis par une obstination
déraisonnable” ;
“lorsqu'une personne, en phase avancée ou
terminale d’une affection grave et incurable,
quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou
d’arrêter tout traitement, le médecin respecte sa
volonté après l’avoir informée des conséquences
de son choix. La décision du malade est inscrite
dans son dossier médical ; “toute personne
majeure peut rédiger des directives anticipées
pour le cas où elle serait un jour hors d’état
d’exprimer sa volonté » (…) concernant “sa fin
de vie” et “les conditions de limitation ou d’arrêt
du traitement” (à condition qu’elles aient été
établies moins de trois ans avant l’état
d’inconscience de la personne)....
http://www.legifrance.gouv.fr/
• Pharmacomedicale.org
L’Association des Enseignants de Pharmacologie
des Facultés de Médecine a créé un site sur
le médicament et la pharmacologie, destiné à
la formation des étudiants en médecine et à
l'information des prescripteurs francophones.
pharmacomedicale.org a pour vocation
de fournir aux futurs ou actuels prescripteurs
des informations hiérarchisées sur le médicament
et son bon usage.
• Leptospirose : surveillance en Aquitaine
En lien avec les Ddass et l'InVS, la Cellule
interrégionale d'épidémiologie d'Aquitaine
(CIRE) a mis en place une étude la leptospirose
en Aquitaine, de juin 2004 à décembre 2006,
afin d’améliorer la surveillance et la description
de cette maladie, détecter et investiguer
plus rapidement les cas groupés et évaluer
la pertinence d'un éventuel passage
de cette maladie en MDO.
Tel : 05 57 01 97 18 Fax : 05 57 01 97 15
8
Bon à savoir
“Alerte Santé”, lettre trimestrielle d’informations juridiques*, est
en ligne dans son intégralité sur www.urmla.org, Espace médecin.
ACTUALITE
Rendu public le 30 novembre 2004, le rapport demandé à un groupe d’experts par
M. CANIVET, Premier Président de la Cour
de Cassation, a débouché sur une suggestion novatrice visant à autoriser cette juridiction, quand elle modifie son interprétation de la loi, à limiter les effets de sa nouvelle jurisprudence aux litiges à venir. En
effet, quand les revirements sont contraires à l’intérêt général, quand ils entraînent
des coûts importants pour la collectivité
ou quand ils sont source de désorganisation, il faut moduler dans le temps les
effets des revirements. Ainsi, un médecin
pourrait ne plus voir sa responsabilité
recherchée pour avoir manqué à une obligation d’information dans le cadre d’une
intervention survenue en 1974, antérieurement à l’obligation d’information sur les
risques connus et exceptionnels.
(Civ. 1re 3 mars 1998 ;
CE 5 janvier 2000, Consorts Telle).
CONTRAT D’EXERCICE
Indépendance professionnelle et
déontologique - existence d’un lien
salarial - contrat d’exercice professionnel
La Cour d’Appel de Rennes rappelle que l’indépendance professionnelle du médecin,
tant au plan technique que déontologique,
ne suffit pas à exclure l’existence d’un lien
salarial dans un contrat d’exercice profes-
sionnel. La Cour précise que le fait que le
praticien ait été assujetti à des honoraires,
qu’il n’ait disposé d’aucune liberté dans
l’exercice de sa profession, notamment au
regard de l’utilisation du matériel mis à sa
disposition, qu’il n’ait pas la possibilité
d’exercer sa liberté de choix de sa clientèle,
et qu’il ait reçu une rémunération fixe, ne
supportant pas de risque économique ou
financier dans l’exercice de son art, confirme la relation salariée du praticien.
(CA Rennes, 7 janvier 2004,
Juris Data n°2003-233830).
ACCIDENTS MEDICAUX
Manquement à une obligation de prudence,
de diligence - faute du praticien absence de prévisibilité normale
du risque
Le Tribunal a retenu la responsabilité du
praticien à raison d’un manquement à son
obligation de prudence et de diligence. Le
praticien demande à la Cour de considérer
la complication comme relevant de l’aléa
thérapeutique en raison de sa très grande
rareté.
Le praticien est déclaré responsable
sur le terrain délictuel en raison de l’indépendance qui caractérise sa profession
et la responsabilité contractuelle de
la maternité est retenue du fait de son
praticien salarié.
(CA Paris 1re chambre, sect. B,
29 janvier 2004, Juris Data n°2004-244681)
* Sous la responsabilité de Maîtres Luc Castagnet et Daniel Lasserre, avocats - 2ème trimestre 2005
Agenda
25 septembre :
3e édition de "La Bordelaise"
“La Bordelaise”, “La Course de toutes les femmes”, est devenue, en deux éditions,
la plus grande manifestation du Sud de la France, exclusivement réservée aux femmes
(même aux non sportives).
L’an dernier, près de 1500 “coureurs non-spécialistes” se sont inscrites aux 8 Km,
1200 sont arrivées et 10 000 personnes ont participé à l’événement.
L’Edition 2005, le 25 septembre, renforcera son aspect familial et festif et donnera
l’occasion de montrer une nouvelle fois que “La Bordelaise” a du cœur, avec une
nouvelle opération caritative destinée aux enfants malades.
Les 8 km traverseront Bordeaux, le Bouscat et Caudéran, à partir du parc Bordelais.
Un Village, à l’entrée du Parc, rassemblera des partenaires ciblés sur l'Univers de la
Femme, notamment en Santé et Bien Etre. Une course “pitchouns” de 1 Km sera aussi
proposée aux 6-12 ans dans le parc Bordelais.
Pour promouvoir” le sport, le plaisir, et la santé” en bougeant.
www.la-bordelaise.com
L’Union en direct
Profession
Cardiologue : hier,
aujourd’hui… et demain ?
J’ai débuté mon métier en 1981, à la clinique cardiologique Paulmy (Bayonne), et connu enthousiasme et
émerveillement devant les incroyables progrès accomplis.
a cardiologie " provinciale " avait déjà,
à l’époque, un plateau technique
moderne avec : 8 lits de soins intensifs ;
32 lits d’hospitalisation ; une salle
d’électrophysiologie et de stimulation ; des
équipements d’ergométrie, des lecteurs
de Holter et un appareil d’échographie
cardiaque ; une équipe de soignants
compétente et dévoués.
L
Les gardes sur place de 24 h (4 par mois)
se faisaient et se font toujours dans des
conditions de tension parfois à la limite du
supportable, avec travail de nuit se prolongeant le lendemain d’une nouvelle journée
de consultation. Dommage qu’il n’y ait pas
de législation du travail aussi rigide pour
certains, et si laxiste pour la cardio privée.
Les cabinets de consultation étaient tous
en ville et la journée se terminait par les
fameux " pré-op " quasi-quotidiens que l’on
réalisait entre 20 h et 22 h, du véritable
"abattage" (10 à 20 patients, parfois davantage). Cela a heureusement disparu.
Jamais le milieu cardiologique bayonnais
ne connut de répit. Après le départ de plusieurs équipes qui vont monter d’autres
plateaux techniques, nous avons, non sans
mal, acquis une belle salle de coronarographie. En effet, les délais d’attente pour
réaliser cet examen monopolisé par le CHU
devenaient intolérables pour nos nerfs et
nos patients (listes d’attente interminables).
1996 : l’ère Juppé…
En 1996, est mise en place la réforme
Juppé, avec création de l’ARH. Je peux
dire que nous l’avons vécue avec
méfiance, car toutes les réformes ont
renforcé un pouvoir administratif toujours
plus puissant.
Nous avons appris à jongler sur les nouveaux signes : PMSI, DIM, GHM, points
ISA, aux dépends du temps pris à d’autres
activités. Comme tous, nous n’avons pas
échappé à la dictature des chiffres. “Les
paroles vraies ne sont pas belles, les belles paroles ne sont pas vraies” (LaoTzeu).
Nous nous sommes habitués aux dogmes
officiels :
- Déficit de la sécu = médecins outrageusement enrichis, consumérisme des
patients et j’en passe. À la réflexion, qui
pourra nous priver d’utiliser les fabuleux
médicaments comme les statines, IEC,
AA2, thrombolytiques, les nouvelles technologies, PM, défibrillateurs, stents... ?
Au-delà des abus qu’il faut réprimer, les
dépenses de santé augmentent avec les
progrès incessants de la médecine, mais
c’est à la société de faire ces choix.
- Trop de lits d’hospitalisation ! Mais quels
lits ? Lequel d’entre nous n’a pas connu la
tâche stupide de téléphoner des heures
pour trouver un lit de convalescence ou de
rééducation ?
- Trop de médecins et surtout trop de spécialistes ! Car dépensiers. A-t-on tenu
compte de la féminisation, de la tendance
à partir prématurément à la retraite ? Y at-il une étude prévisionnelle pour connaître les besoins futurs de la population en
cardiologie ?
- Fusions, fusions ! Pour aboutir à de
monstrueuses structures privées avec la
logique financière des grands groupes.
En Côte Basque, trois cliniques ont disparu en 10 ans et ce mouvement va s’amplifier puisqu’en 2008, il y aura, semble-t-il,
une structure cardiologique unique sur le
site hospitalier de Bayonne.
Le pouvoir administratif
Je ne m’étendrai pas sur la visite d’accréditation, qui en fait, a matérialisé le désir
de transparence, de l’amélioration de la
qualité des soins, ce dont nous nous sommes réjouis.
En 2000, nous avons démarré non sans mal
la coro interventionnelle, technique de
choix dans le traitement de l’IDM en phase
aiguë, puis les angioplasties réglées.
C’est là qu’intervient le pouvoir administratif qui peut, à tout moment, vous inquiéter ou parfois vous refuser la poursuite
d’une activité.
Cela est le cas pour la stimulation multisites, alors que le centre répond au cahier
des charges des sociétés savantes et que
nous avions réussi notre "révolution culturelle" en imposant les pôles d’excellence :
sur 10 praticiens, seuls 2 stimulistes ont
été sélectionnés pour pratiquer cette
technique. J’ai vécu la fantastique épopée
de la stimulation cardiaque, et quoi de
commun entre les implantations laborieuses de gros boîtiers à mercure aux durées
de vie éphémères, que l’on réalisait il y a
plus de 20 ans, et les doubles ou triples
chambres d’aujourd’hui.
Pour finir, j’aimerais dire ma déception à
l’égard de certains services hospitaliers
universitaires qui n’ont jamais aidé les
provinciaux que nous sommes à nous
perfectionner. Il n’est pas outrancier de
parler d’”huître hospitalière” perçue
comme une structure hiérarchisée et arrogante, contribuant à creuser le fossé entre
pratique de ville et pratique hospitalière.
Dr Lotfi Larouchi
9
L’Union en direct
Expérimentation
Hommage
A notre ami
Jean-Marie Desbordes
Il est extrêmement douloureux d’écrire quelques
lignes, même dans notre journal, pour un “ami
disparu”, car de très nombreux souvenirs
remontent à la mémoire.
Jean-Marie Desbordes était un brillant radiologue, assistant du Professeur Rimer à l’hôpital de
Montreil, puis Chef de Département à l’hôpital
de Corbeil Essonne.
Depuis plusieurs années, il exerçait la radiologie
“à l’ancienne” dans un cabinet d’Anglet, sur la
Côte Basque.
Pendant toute la première mandature de
l’URMLA, Jean-Marie Desbordes a effectué
un travail sérieux et efficace pour l’ensemble
des Médecins Aquitains.
Il était très fidèle en amitié, son franc-parler et
son honnêteté intellectuelle resteront à jamais
dans nos mémoires.
Jean-Marie Desbordes est décédé au travail, à
63 ans. Il repose en paix à Capbreton près des
dunes et de l’océan.
Sincères condoléances de toute la profession
médicale à son épouse, ses deux enfants et à
toute sa famille.
Dr Dominique Masseys
L’entretien personnalisé
en classe de 5ème
L’Aquitaine a été choisie pour expérimenter le nouvel “entretien
personnalisé en classe de 5ème”.
a Conférence de la famille 2004 a préconisé une mesure visant à réaliser un
“bilan de santé” des pré-adolescents : “l’entretien personnalisé en classe de
cinquième”.
Un cadre a été donné pour la mise en œuvre de cette recommandation :
- réalisation par les médecins libéraux en lien avec la médecine scolaire
- phase expérimentale sur trois sites, - l’Aquitaine, l’Ile de France et la Picardie -,
financée par des fonds ministériels.
L’Urmla s’est associée au groupe de travail chargé de réfléchir aux modalités de mise en
place, au contenu de l’entretien qui comportera aussi un examen clinique et à l’élaboration des outils nécessaires à cette démarche.
Les adolescents de 5ème recevront une invitation à bénéficier de cet examen auprès du
médecin de leur choix. Cette information sera réalisée par les collèges, les caisses d’assurance maladie et les médecins eux-mêmes. Les médecins généralistes et pédiatres
recevront de plus amples informations d’ici au 1er janvier prochain, début de la phase
expérimentale.
L’objectif de cette mesure est multiple : repérer les troubles sanitaires et sociaux,
détecter les situations à risque ; accompagner les adolescents et leur famille ; les
orienter vers le système de soins si nécessaire ; développer les connaissances sur l’état
de santé des adolescents.
Cet entretien des élèves de cinquième se rattachera, à terme, au dispositif “consultation
de prévention” prévue dans l’article 10 de la loi de santé publique et devrait être financé
par l’Assurance maladie.
L
Obésité de l’enfant en Aquitaine :
vers un réseau ville-hôpital
Le Groupement des pédiatres de Gironde démarre la phase de
structuration du réseau de prévention et prise en charge de
l’obésité de l’enfant en Aquitaine.
’augmentation importante de la prévalence de l’obésité de l’enfant en fait un
problème majeur de santé publique.
L’Aquitaine n’est pas épargnée par ce problème.
La prise en charge d’une obésité déjà
constituée chez l’enfant est souvent
longue et difficile et les résultats souvent
décevants, surtout à moyen et long terme.
Une stratégie différente et novatrice s’avérait souhaitable.
Sous l’impulsion des pédiatres et en collaboration avec les médecins généralistes
de l’URMLA, le Groupement des Pédiatres
de Gironde a souhaité créer un réseau de
soin ville-hôpital pour la prévention et la
prise en charge de l’obésité de l’enfant en
Aquitaine, de manière à être en mesure, à
terme, de proposer une prise en charge
concertée, multidisciplinaire, de proximité,
autour de l’enfant obèse et de sa famille. Le
médecin traitant sera le pilier du dispositif.
La première étape ou phase de structura-
L
10
tion, pour laquelle le Groupement des
Pédiatres de Gironde a reçu un financement FAQSV, consiste à réaliser toutes les
concertations interprofessionnelles nécessaires. Les promoteurs du projet vont étudier les procédures, documents et référentiels des autres réseaux existants sur ce
thème (en Ile-de-France, Midi-Pyrénées,
Grand Lyon...) ou sur d’autres thèmes en
Aquitaine, afin que les meilleures options
possibles puissent être retenues.
Un comité de pilotage a été constitué. Il
rassemble des médecins libéraux, pédiatres et généralistes, autres spécialités
concernées, pédiatres hospitaliers, professionnels de santé communautaire (éducation nationale et/ou ville de Bordeaux,
PMI), diététiciennes libérales et hospitalières, psychologues…
Le dossier complet de demande de création de ce réseau pourrait être prêt pour
début 2006.
Dr Hélène Thibault
“La santé,
à Bordeaux, on en parle !”
La troisième conférence locale de santé
“A Bordeaux, on en parle”, organisée par la
Ville de Bordeaux, s’est déroulée le 28 mai.
L’Urmla et sa Cellule communication, ont participé à cette grande journée, avec la présence
active des médecins libéraux d’Aquitaine sur
le stand “Institutions de santé”. Des échanges
fructueux ont été noués avec la population,
les associations, les partenaires institutionnels
et les confrères.
Cette manifestation qui réunit tous les partenaires locaux a permis d’engager des débats
publics sur le thème de la santé et de la prévention, d’informer sur les ressources locales
et de définir les thèmes prioritaires que
la Ville souhaite développer. Un bilan des
actions menées par le Conseil local de santé
de Bordeaux a été dressé à l’occasion.
Un Village Santé, composé d’une quinzaine
de stands thématiques (nutrition, bien vieillir,
la santé des enfants, prévention, bien-être,
mal-être…) et des conférences-débatsateliers organisés à l’athénée municipal,
ont favorisé les contacts et les échanges
d’information avec le public, toute la journée.
L’Union en direct
Plan Cancer Aquitaine
Dépistage organisé du Cancer du sein :
Enquête phoning et résultats
L’enquête téléphonique menée par l‘URMLA, au cours du premier
trimestre 2005, a reçu un excellent accueil auprès des médecins
généralistes et des gynécologues de la région (taux de participation de 84 et 94 % respectivement).
lle fait suite aux actions de
formation/information mises en place en
2004 pour promouvoir la participation
des professionnels libéraux au dépistage
organisé du cancer du sein.
On apprend que la FMC a été le meilleur
moyen de faire connaître ce dispositif et que
les sessions organisées par l’URMLA se
sont révélées extrêmement efficaces.
95 % des médecins généralistes et 89 %
des gynécologues qui y ont participé
déclarent avoir été complètement convaincus
de l’intérêt de prendre part au dépistage
organisé (DO).
E
Tous considèrent que la FMC constitue un
des leviers privilégiés pour accroître l’implication dans le dispositif. Or 60 % des professionnels invités n’ont pas encore pu en
bénéficier...
Les caractéristiques du dispositif de DO
sont connues de la quasi-totalité des professionnels concernés (gratuité, tranche
d’âge, fréquence, double lecture notamment). Le rôle des structures de gestion
reste largement ignoré. La mise en place
nationale du DO est perçue comme une
bonne voire excellente initiative par 96 %
des gynécologues et par 99 % des médecins
généralistes. Ils y voient notamment, deux
atouts majeurs : la double lecture et le
dépistage d’un grand nombre de patientes.
Si 90 % des médecins généralistes déclarent participer activement au plan de DO,
50 % seulement de leurs patientes suivent
leur recommandation.
Les gynécologues qui pratiquent le dépistage systématique à 99 %, sont moins nombreux à s’impliquer dans le DO (78 %), mais
leur rendement est meilleur : 66 % des
patientes entrent dans le dispositif. La proportion de femmes qui sont satisfaites du
DO est plus élevée que chez les généralistes (85 % contre 64 %). 59 % des patientes
suivies par ces derniers vivent le DO comme
une nécessité (contre 28 % chez les gynécologues). 18 % s’y rendent parce qu’elles
font confiance à leur praticien (contre 8 %
chez les gynécologues).
Généralistes (96 %) et gynécologues (97 %)
pensent qu’il est préférable d’inviter les
femmes au DO sur ordonnance libre. Les
autres moyens d’optimiser la participation
des professionnels et des femmes au DO
sont : le passage obligé par le médecin traitant plutôt que par l’invitation directe des
femmes, un accès rapide à tous les résultats, davantage de cabinets de radiologie
agréés, une communication plus intensive
et plus adaptée au mode de vie des différents types de patientes (comme les campagnes anti-tabac).
Jean-Charles Cal
Dépistage des cancers du colon et du col de l’utérus :
c’est pour bientôt !
Le plan cancer se développe en Aquitaine. Les médecins délégués
de l’Union dans les départements sont concernés par cette action.
e Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques, deux départements “pilotes“, vont
mettre en place une stratégie cohérente pour avancer dans le dépistage du cancer
du colon.
Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, des actions spécifiques devront être
déployées pour aller vers les populations non touchées par ce dépistage. Une première
réunion du “groupe régional” s’est tenue début janvier 2005.
L
Voici, pour ce dossier, les représentants de l’Union dans les départements :
- Dordogne : Jean Ossard, Philippe Lebrun-Grandié
- Lot et Garonne : Jean-Paul Taffet, Patrice Gaillères
- Landes : Paul Evangelisti, Didier Simon
- Pyrénées Atlantiques : Françoise Dargacha, Dominique Masseys, Alain Forcade
- Gironde : Arnaud Castets, Philippe Moreaud, Bruno Richard-Molard.
De vous à nous
• SROS 3ème génération
Un rythme mensuel de réunions assez
soutenu, depuis fin 2004. Les volets du SROS
“soins palliatifs”, “imagerie”, “chirurgie” et
celui des “conduites addictives” sont terminés.
Les volets du SROS “douleur” et
“violences familiales” viennent de débuter.
• La nouvelle feuille de soins arrive
Des exemplaires en nombre seront envoyés au
mois de juin à chaque médecin par sa caisse.
À compter du 1er juillet, seule la nouvelle
feuille de soins sera valide. L’ancien formulaire
ne permettra plus la prise en charge
des patients.
• DRDR
L’URCAM publie en ligne un dossier complet
sur La Dotation Régionale de Développement
des Réseaux (D.R.D.R.) : guide de remplissage du dossier promoteur, dossier promoteur à
compléter, dates de dépôt des dossiers et informations pratiques : http://www.aquitaine.assurance-maladie.fr/
• L’annuaire aquitain des vigilants
L'annuaire aquitain des vigilants est
consultable sur le site Internet de la DRASS :
aquitaine.sante.gouv.fr, rubrique :
santé/politique de sécurité sanitaire/animation
régionale/ccressa.
• Violences intra-familiales
Le CRAES Gironde-Aquitaine vient
de publier une première note de synthèse
sur l’avancement de l’action d’agglomération
qu’elle mène sur les trois sites de Floirac,
Cenon et Bordeaux Grand-Parc.
Les médecins libéraux qui souhaiteraient
s'impliquer dans ce travail en réseau peuvent
prendre contact avec Colette Laugier.
Tél. : 05 57 57 18 47.
Journal trimestriel édité par
l'Union Régionale des Médecins Libéraux
ISSN 16378989 - Dépôt Légal : 163 789 89
105 rue Belleville - 33074 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 56 57 10 - Fax : 05 56 56 57 19
Web : www.urmla.org
Courriel : [email protected]
Responsable de la publication :
Nicolas Brugère, Président de l'URMLA
Comité de rédaction :
Dany Guérin - Nicolas Brugère - Arnaud Castets
Jean-Charles Farouz - Jean-Bernard Perrein
Christian Jeambrun - Chantal Renaux
Ont participé à la rédaction du Journal :
Jean-Charles Cal - Nicolas Brugère
Jean-Louis Desage - Alain Forcade - Christophe
Garin - Claude Ginesta Dany Guérin - Véronique
Guionnet
Jean-Yves Houze - Lotfi Larouchi
Philippe Lebrun Grandié - Claude Le Tallec
Dominique Masseys - Philippe Moreaud
Fouad Ou-Rabah - Jean Ossard - Emile Parquier
Hélène Thibault Chantal Renaux
Secrétariat :
Véronique Guionnet
Dessins :
Philippe Tastet
Graphiste :
Jean-Christophe Dudreuil
Imprimeur :
Offset-Service, Bordeaux
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U n i o n
d e s
R é g i o n a l e
M é d e c i n s
Libéraux d'Aquitaine
Des missions définies par la loi
Les Unions Régionales des Médecins Libéraux contribuent, en France, à l'amélioration
de la gestion du système de santé et à la promotion de la qualité des soins.
Les URML sont différentes de l'Ordre, en charge des questions éthiques et déontologiques,
et des syndicats médicaux, en charge de la défense de la profession.
Elles leur sont complementaires.
Les URML interviennent dans différents domaines
• Analyse et études relatives au fonctionnement du système de santé •
• Épidémiologie •
• Évaluation des besoins •
• Évaluation des pratiques •
• Organisation et régulation du système de santé •
• Prévention et action de santé publique •
• Coordination avec les autres professionnels de santé •
• Formation et information des médecins et des usagers •
Les huit commissions de travail de l’URMLA
• Coordination des soins FAQSV / Réseaux •
• Évaluation des pratiques •
• Gestion des systèmes d'information •
• Médicaments •
• Personnes âgées •
• Plateau technique •
• Santé & environnement •
• Urgences et permanence des soins •
et un groupe de travail
• Banque de services •
• 105 rue Belleville • 33074 Bordeaux cedex
• Tél. 05 56 56 57 10 • Fax. 05 56 56 57 19 • Web : www.urmla.org • Courriel : [email protected]