Flavescence dorée de la vigne : mesurer l`influence de l

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Flavescence dorée de la vigne : mesurer l`influence de l
 Projet Fladorisk
Flavescence dorée de la vigne : mesurer l’influence de l’environnement « sauvage » des vignobles Mesurer les nouveaux risques de contamination induits par les plantes sauvages environnant les vignobles, sans oublier les services apportés par ces dernières en matière de régulation naturelle ; accompagner les systèmes régionaux de gestion de la flavescence dorée dans la prise en compte du compartiment sauvage, en impliquant l’ensemble des acteurs concernés : tels sont les objectifs du projet Fladorisk. Il réunit des sociologues, écologues, pathologistes et entomologistes de l’Inra. Face à cette maladie de quarantaine, la durabilité des vignobles est en jeu. Classée maladie de quarantaine par l’Union européenne, la flavescence dorée de la vigne, provoquée par un phytoplasme, fait l’objet en France d’une lutte obligatoire. Celle‐ci comprend entre autres des arrachages de pieds contaminés et des traitements insecticides contre le vecteur de la maladie, la cicadelle Scaphoideus titanus. « Cette lutte collective est un passage obligé car la pérennité des vignobles est en jeu, non seulement en raison de la sévérité des symptômes, mais aussi de la vitesse de propagation de vigne en vigne », souligne Sylvie Malembic‐Maher, co‐
responsable, avec Adrien Rusch, du projet Fladorisk – Flavescence dorée de la vigne : influence de l’environnement sauvage et analyse comparée des systèmes régionaux de gestion de la maladie. Impliquer l’ensemble des acteurs Comment mieux accompagner cette lutte obligatoire qui concerne aujourd’hui plus de la moitié de la surface viticole française et qui engendre des tensions sur le terrain ? « Bien que régie par un arrêté national, la mise en œuvre de la lutte est déclinée de manière différente selon les régions, en fonction de situations biologiques, sociologiques et économiques contrastées, précise la responsable du projet. Comprendre ces variations de mise en œuvre avec les acteurs impliqués permettra de prendre du recul sur la gestion de cette lutte obligatoire. » Là est l’objet du projet Fladorisk, qui contient un volet sociologique. Quatre régions sont étudiées : l’Alsace, la Bourgogne, la Provence‐Alpes‐Côte d’Azur et l’Aquitaine. Des groupes de travail sont mis en place avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la flavescence dorée, des chercheurs, ainsi que différentes structures responsables de la gestion de l’environnement. Plantes sauvages : risque de contamination « Les groupes de travail se pencheront sur un nouveau risque de contamination mis en évidence dans les années 2000, reprend Sylvie Malembic‐Maher. Nous nous sommes en effet aperçus que des plantes sauvages environnant les vignobles, comme les aulnes, les clématites et les repousses ensauvagées de porte‐
greffe, sont susceptibles de constituer des réservoirs pour la maladie. » Ce nouveau risque épidémique de flavescence dorée ne doit pas pour autant faire oublier que ces habitats sauvages peuvent rendre des services de régulation naturelle en abritant des auxiliaires utiles à la protection des vignobles. Raison pour laquelle le projet cherche également à quantifier les bénéfices apportés par ces plantes sauvages. Objectif : que l’ensemble de ces nouvelles données soit pris en compte dans les futurs systèmes régionaux de gestion de la flavescence dorée en co‐construction avec les différents acteurs. Contact(s) scientifique(s) : Responsables : S. Malembic‐Maher ([email protected]), A. Rusch ([email protected]). Participants : M. Barbier (UR SENS), X. Foissac, J.‐L. Danet, D. Desqué (UMR BFP), D. Papura, D. Thierry, L. Delbac (UMR SAVE). Partenaires : Université Paris 13 (G. Prete), l’ensemble des acteurs de la lutte contre la flavescence dorée en régions. Pour en savoir plus : www.smach.inra.fr Séminaire SMaCH – Nouveaux projets 2014 

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