Forum africain sur la société civile et les évaluations de la

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Forum africain sur la société civile et les évaluations de la
Forum africain sur la société civile et les
évaluations de la gouvernance
Programme annoté
Radisson Blu, Dakar, Sénégal, 10-12 novembre 2011
Organisé par
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT
En collaboration avec
TRUST AFRICA, INSTITUT AFRICAIN DE LA GOUVERNANCE,
CIVICUS et CONGAD
Avec l’appui de
FONDS FIDUCIAIRE DE PNUD-FRANCE
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JOURNEE
THEME
POINT FOCAL
1ère journée:
10 novembre 2011
Mobiliser le pouvoir des
partenariats en faveur des
évaluations de la gouvernance
Mme. Marie Laberge
Centre régional du PNUD –
Dakar
[email protected]
2ème journée:
11 novembre 2011
Passer au crible le contexte de la
société civile – Vers de nouvelles
formes d’évaluations
participatives dans le contexte
africain
M. Beniam Gebrezghi
Bureau des partenariats du
PNUD / Division de la société
civile
[email protected]
3ème journée:
12 novembre 2011
Déclencher le changement—
Technologie et innovation au
service des évaluations de la
gouvernance
M. Christopher Wilson
Centre d’Oslo sur la
gouvernance du PNUD
[email protected]
Points focaux pour le programme général de travail :
 Mme. Bharati Sadasivam, Directrice a.i., Bureau des partenariats du PNUD / Division de la
société civile, [email protected]
 M. Felix Loiteohin Ye, Chef d’équipe sur la gouvernance démocratique, Afrique occidentale et
centrale, Centre régional du PNUD à Dakar, [email protected]
 M. Brian Kagoro, Chef d’équipe sur la gouvernance démocratique a.i., Afrique orientale et
australe, Centre régional du PNUD à Johannesburg, [email protected]
Points focaux pour les opérations, logistiques et administration:
 Mme. Claire Umubyeyi, Bureau des partenariats du PNUD / Division de la société civile,
[email protected]
 Mme. Agnes Ndiaye, Consultante en administration et logistiques de conférences,
[email protected]
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PREMIERE JOURNEE
Jeudi 10 novembre 2011
Mobiliser le pouvoir des partenariats
en faveur des évaluations de la gouvernance
Séance d’ouverture
09:00-09:50
Allocution de bienvenue et introduction
 Mme. Gita Welch, Manager, Centre régional du PNUD à Dakar (Présidente
de session)
 Mme. Bharati Sadasivam, Directrice a.i., Bureau des partenariats du PNUD/
Division de la société civile
 Jean-Paul Decraene, Attaché de Cooperation, Etat de droit et Gouvernance
Locale, sentant de l’Ambassade de France, Dakar, Sénégal
 M. Bhekinkosi Moyo, Directeur de programmes, TrustAfrica
09:50-10:00 : Faire la différence : Approche du PNUD des évaluations de la gouvernance
démocratique (vidéo)
Objectif du Forum africain
Le Forum africain rassemblera plus de 100 participants – société civile, instituts de recherche et
représentants du PNUD de 30 pays à travers le continent africain. Il a pour but de « connecter » des
acteurs clés souhaitant faire progresser le rôle de la société civile en Afrique, en vue d’exiger des
gouvernements qu’ils honorent leurs obligations et que le peuple puisse avoir son mot à dire sur la
façon dont il est gouverné. Le Forum cherchera à démontrer, au moyen d’instruments spécifiques et
de partage d’expériences nationales, comment un engagement plus efficace des acteurs de la société
civile dans l’évaluation de la gouvernance, aussi bien en tant que ‘sources’ qu’ ‘utilisateurs’ de
données sur le sujet, peut contribuer, grâce à une responsabilisation accrue et une participation plus
ouverte, à une meilleure gouvernance démocratique. Le Forum examinera également de manière
critique les expériences africaines en matière d’évaluations de la société civile et fournira des
recommandations sur les moyens de les rendre plus pertinents et valides au niveau local. Enfin, une
sélection d’instruments de responsabilisation sociale, faisant usage des nouvelles technologies et des
médias sociaux, sera présentée, tout en apportant une prise de conscience de la part des spécialistes
sur le terrain sur la meilleure façon de les utiliser.
Thèmes généraux
journée : Mobiliser le pouvoir des partenariats en faveur des évaluations de la gouvernance
ème
2 journée: Passer au crible le contexte de la société civile : Vers de nouvelles formes d’évaluations
participatives dans le contexte africain
3ème journée: Déclencher le changement : Technologie et innovation au service des évaluations de la
gouvernance
1ère
Résultats escomptés
Il est attendu que le Forum:
 Présente des exemples africains d’innovation et de leadership dans l’utilisation des évaluations
pour encourager la responsabilisation sociale;
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 Facilite les échanges d’expériences innovantes, connaissances et stratégies parmi les
professionnels de la société civile, des instituts de recherche et les bureaux du PNUD en Afrique ;
 Crée un réseau de professionnels de même sensibilité engagés dans (ou soutenant) la
gouvernance et les évaluations de la société civile sur le continent.
Séance 1
10:00-11:15
Panel : Anticiper le rôle naissant des informations sur la
gouvernance dans la formation du panorama de l’engagement
civique dans l’Afrique du XXIème siècle
Panel :
 Orateur principal : M. Alioune Sall, Directeur exécutif, African Futures Institute
 M. Adebayo Olukoshi, Directeur, Institut africain sur la gouvernance
 M. Siphamandla Zondi, Directeur, Institute for Global Dialogue (Présentation des principales
conclusions des 4 rapports sous régionaux sur l’engagement de la société civile dans les
évaluations de la gouvernance en Afrique)
Modérateur : M. Assane Mbaye, Coordinateur, Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique
Objectif de la séance : Avec le Printemps arabe en toile de fond qui vient confirmer que les
peuples du monde entier aspirent à faire entendre leurs voix et à participer aux décisions qui
concernent leurs vies, cette séance tentera d’anticiper les raisons et la manière dont les
informations sur la gouvernance peuvent contribuer à établir un dialogue constructif entre les
gouvernements et les citoyens dans l’Afrique du XXIème siècle.
Questions clés :
 Quels éléments innovateurs des évaluations locales d’aujourd’hui peuvent nous aider à
inventer la gouvernance africaine de demain ?
 Quel potentiel les mécanismes des évaluations participatives de la gouvernance ont-ils pour
réhabiliter une culture de consensus et chercher à résoudre – ou éviter – les conflits en
Afrique ?
 Le partenariat entre parties prenantes est au cœur de la gouvernance moderne. Pourtant, de
nombreux protagonistes – en particulier les citadins des quartiers pauvres, les agriculteurs et
pêcheurs, les acteurs de l’économie informelle, etc. – sont souvent trop peu organisés pour
que leurs voix soient entendues ou leurs capacités reconnues. De quelle manière une base de
données à caractère collectif pourrait aider à mettre les citoyens et leurs gouvernements sur
un pied d’égalité dans l’Afrique du XXIème siècle ?
Pause café/thé 11:15-11:45
Séance 2
11:45-13:15
Panel et discussion : Durant la période précédant MAEP+10 :
Stratégies de la société civile pour avoir le maximum d’influence
et d’impact durant la phase suivant le passage en revue
Panel :
 M. Moise Nembot, Directeur adjoint, Secrétariat du MAEP
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

M. Yarik Turianskyi, Projet de suivi du MAEP, SAIIA
M. Samuel Cudjoe, Secrétaire exécutif par intérim, Conseil d’administration du MAEP au
Ghana
Modératrice : Mme. Marie-Angélique Savané, première Présidente du Groupe d’éminentes
personnalités du MAEP
Etudes de cas : Ghana, Afrique du Sud, Lesotho
Objectif de la séance : La séance examinera de manière critique l’expérience de pays pionniers
dans l’institutionnalisation du MAEP. Elle permettra aussi d’apprendre des initiatives positives
dont le but est d’établir des systèmes nationaux de suivi durant la phase suivant le passage en
revue du MAEP, prenant en compte les voix de la société civile et comprenant des mécanismes
permettant au retour d’information d’alimenter l’élaboration de politiques.
Questions clés :
 Quelles sont quelques-unes des expérimentations innovatrices en matière de suivi
décentralisé et participatif du Programme national d’action (PNA) au niveau local ? Quelles
méthodologies ont été utilisées pour incorporer un large éventail de voix dans ces
mécanismes de compte-rendu ?
 Quelles sont les stratégies de sensibilisation, testées sur le terrain, utilisées par la société
civile pour s’assurer que les données recueillies durant la phase suivant le passage en revue
aident bien à maintenir l’attention sur les questions clés et à donner un élan à de nouvelles
réformes parfois difficiles ? Comment les OSC ont-elles utilisé ces informations pour faire
pression sur les gouvernements afin que ceux-ci prennent des mesures correctives ? (Par
exemple, notes informatives aux comités parlementaires)
 Y a-t-il des différences dans la façon dont les informations concernant la mise en œuvre du
PNA sont utilisées – ou pas – dans l’élaboration de politiques selon si elles sont produites à
travers une collaboration entre le gouvernement et la société civile ou indépendamment par
la société civile (ex. à travers des rapport parallèles) ?
Déjeuner
Séance 3
14:30-16:00
13:15-14:30
Panel et discussion : Des informations à l’action : Stratégies de la
société civile pour que les données sur la gouvernance influencent
l’élaboration de politiques
Panel :
 M. Paul Graham, Directeur exécutif du l’IDASA
 M. Jeggan Grey-Johnson, Chargé des communications et de la sensibilisation, AfriMAP
 Mme. Kathy Addy, Coordinatrice de la communication et de la mobilisation, Afrobaromètre
 Mme. Florence Etta, Présidente de l’African Evaluation Association
Modératrice : Mme. Matshidiso Kgothatso Semela-Serote, Administratrice de programmes
confirmée, Démocratie et gouvernance, International IDEA
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Objectif de la séance : Cette séance explorera les manières spécifiques dont les différents types
de données sur la gouvernance – objectives, subjectives, quantitatives, qualitatives – peuvent
contribuer à l’élaboration de politiques. En même temps, il faut garder en tête que toutes les
perspectives sont essentielles quand il s’agit de comprendre pleinement l’expérience
démocratique d’aujourd’hui – à la fois du côté de la « demande » que du côté de l’« offre » – et
que les « utilisateurs » potentiels de ces données doivent participer au développement de tels
systèmes de mesure de la gouvernance.
Questions clés :
 Par quel type de données les gouvernements sont-ils le plus intéressés ? A quel type de
données les gouvernements sont-ils le plus résistants ? Quels sont quelques-uns des exemples
les plus efficaces de consultation auprès des « utilisateurs de données » nationaux en vue
d’identifier les besoins naissants pour de nouvelles informations et/ou une meilleure analyse
des informations existantes sur des sujets pertinents aux mesures politiques ?
 Quels aspects de l’expérience quotidienne de la démocratie (ou le manque de démocratie) en
Afrique ne sont pas pris en compte dans les évaluations d’experts (nationaux ou étrangers) ?
Quels aspects des qualités (ou défaillances) de la démocratie ne sont pas pris en compte par
les citoyens qui ont un accès limité à des sources d’information indépendantes à propos
d’événements ou tendances au-delà de leurs expériences personnelles ? Comment répondre
(au moyen de politiques publiques) à ces situations dans lesquelles les évaluations
populaires contrastent avec les évaluations d’experts et les bases de données objectives ?
 Pour que les évaluations nationales soient durables, elles doivent impérativement faire partie
intégrante des affaires du gouvernement, ce qui suppose des procédures, institutions,
chronologie et budgets intégrés dans la machine gouvernementale. Cela constitue un défi
pour les états qui doivent prendre les engagements et fournir l’espace nécessaire, ainsi que
pour les acteurs non étatiques qui sont invités à contribuer de manière collaborative plutôt
qu’antagoniste. Quelles sont quelques-unes des nouvelles expériences permettant de
surmonter ces défis ?
Pause café/thé 16:00-16:15
Séance 4
16:15-17:45
Travail en groupes (« Live Toolbox ») : Mesurer la gouvernance en
relation à des thèmes choisis : Etudes de cas sur le genre, les
industries extractives, la corruption et les élections
Modérateur : M. Lawrence Lachmansingh, Conseiller pour la paix et la gouvernance, PNUD
Ghana
Objectif de la séance : Cette séance de travail en groupes (« Live toolbox ») est conçue pour
présenter aux organisations de la société civile, ainsi qu’au personnel du PNUD,
quelques-unes des évaluations thématiques qui sont pertinentes à leur travail
et/ou au contexte de leurs pays respectifs, et pour discuter des étapes concrètes
qui sont nécessaires à l’adaptation et la mise en application d’une méthodologie
donnée dans leurs pays. Le modérateur expliquera brièvement le déroulement de
la séance.
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La séance se déroulera de la manière suivante :
Discussions en groupes (60 minutes) :
Chacun des quatre groupes se verra allouer un espace où les participants
pourront s’entretenir avec la personne présentant une expérience nationale
spécifique en matière d’évaluation de la gouvernance sur un thème donné. Les
présentations seront structurées autour des trois questions mentionnées plus bas.
Dans les discussions qui suivront, les participants seront invités à discuter de
manière concrète des étapes nécessaires à l’application de ces
méthodes/mécanismes dans leurs propres pays.
Rapports des groupes de travail à la session plénière (20 minutes) :
Chaque groupe de travail fera un compte-rendu en séance plénière. Ce compterendu devra suivre les trois questions et utiliser le format PPT fourni (c’est-à-dire
ce qui a fonctionné, ce qui ne fonctionne pas et les éventuelles suggestions)
Questions clés :
 Sur les méthodologies : Quelles sont quelques-unes des stratégies, testées sur le terrain,
utilisées par la société civile pour mener des recherches de qualité lors du suivi de la
gouvernance dans un domaine donné ? Comment les adapteriez-vous au contexte de vos
pays respectifs ?
 Sur une large participation : Comment la société civile peut-elle s’assurer que ces recherches
capturent bien les « bonnes » voix à travers la mise en application de méthodologies adaptées
à chaque partie prenante, y compris les groupes marginalisés ou difficiles à atteindre, et à
travers une stratégie bien informée d’engagement des parties prenantes pendant tout le
processus d’évaluation ? Quel genre de stratégie d’engagement des parties prenantes
recommanderiez-vous pour vos pays respectifs ?
 Sur la mise en œuvre de politiques : Quelles stratégies adoptées par les OSC ont été fructueuses
au moment de transformer les données en recommandations, et de les utiliser pour
influencer les décideurs politiques ? Est-ce que ces stratégies fonctionneraient dans le
contexte de vos pays respectifs ?
Groupe 1 : Évaluations de la gouvernance prenant en compte les questions de genre
 Communauté pour le développement de l’Afrique australe : Baromètre sur le Protocole sur
l’égalité des sexes de la CDAA : Mme. Loveness Jambaya Nyakujarah, Gender Links
Modératrice : Mme. Nora Pendaeli, Chef d’équipe sur la gouvernance, PNUD Tanzanie
Groupe 2 : Evaluations de la gouvernance concernant les industries extractives
 Tchad : Suivi de l’impact du projet de pipeline Tchad-Cameroun sur la transparence, la
responsabilisation et la pauvreté au Tchad : M. Gilbert Maoundonodji, Coordinateur,
Groupe de recherche alternative et monitoring du projet Pétrole Tchad-Cameroun
(GRAMP/TC) et membre du Comité d’experts indépendants sur les ressources naturelles de
l’UA
Modérateur : M. Allassoum Bedoum, Spécialiste du programme sur la gouvernance, PNUD
Tchad
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Groupe 3 : Evaluations de la corruption
 Ghana : État annuel de l’anticorruption de la Ghana Anti-Corruption Coalition (GACC) :
Mme. Florence Dennis, Secrétaire exécutive, Ghana Anti-Corruption Coalition
Modérateur : M. Lawrence Lachmansingh, Conseiller pour la paix et la gouvernance, PNUD
Ghana
Groupe 4 : Evaluations électorales
 République du Congo : Enquête pré-électorale : M. Charles Boukaka, Expert National sur la
gouvernance et la consolidation de paix, PNUD Congo Brazzaville, et M. Mohamadou Sall,
Afrobaromètre Sénégal
Modératrice : Mme. Annet Mpabulungi-Wakabi, Unité sur la gouvernance, PNUD Ouganda
Réception
18:30-20:00
Organisée par le PNUD, en collaboration avec TrustAfrica, l’Institut
africain sur la gouvernance, CIVICUS et CONGAD
Jardins de l’Hôtel Radisson Blu
Remarques d’accueil : Mme. Bintou Djibo, Coordonnatrice résidente des
Nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Sénégal
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DEUXIEME JOURNEE
Vendredi 11 novembre 2011
Passer au crible le contexte de la société civile – Vers de nouvelles formes
d’évaluations participatives de la société civile dans le contexte africain
9:00-9:15
Réflexions clés de la Première journée
M. Mamadou P. Diallo, Représentant résident, PNUD Érythrée
Mme. Fatimata Traoré, Conseillère pour le développement et la gouvernance,
PNUD Mali
Séance 5 : Perspectives régionales
9:15-10:50
Panel et discussion : Espaces civils en Afrique : Passé, présent et
futur ?
Panel :
 Orateur principal : M. Bhekinkosi Moyo, Directeur de programmes, TrustAfrica
 M. Netsanet Belay, Directeur, Politiques et recherche, CIVICUS
 Hon. M. Gorden Moyo, Ministre des Entreprises, Gouvernement du Zimbabwe
 M. Ebrima Sall, Directeur exécutif, CODESRIA
Modérateur: M. Brian Kagoro, Chef d’équipe sur la gouvernance démocratique a.i., Centre
régional du PNUD à Johannesburg
Objectif de la séance : La séance passera en revue les conclusions tirées de l’ouvrage de
TrustAfrica intitulé Enabling the Public Sphere et des évaluations CIVICUS en relation avec les
espaces civils en Afrique, en y apportant une interprétation analytique et un débat sur de
possibles futures orientations.
Questions clés :
 Quel est l’espace alloué actuellement à la société civile et à l’engagement civique en
Afrique ?
 Quelles dynamiques ont un impact sur l’espace civil et la citoyenneté active ?
Pause café/thé 10:50-11:20
Séance 6 : Perspectives nationales
11:20-13:00 Panel et discussion : Apprendre de l’expérience de la collaboration
PNUD – société civile – convertir les informations en influence sur
l’élaboration de politiques.
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Panel:
 Mme. Alice Madeira, Analyste du programme OSC, PNUD Mozambique
 Mme. Albertina Mucavele, Directrice de programmes, CESC, Mozambique
 Mme. Chafika Affaq, Chargée de programmes, PNUD Maroc
 M. Abdelhakim Chafai, Président, Espace associatif, Maroc
 Mme. Harriet Namisi, Coordinatrice du programme pour la gouvernance et l’analyse de
politiques, DENIVA, Ouganda
Modératrice: Mme. Bharati Sadasivam, Directrice a.i., Bureau des partenariats du PNUD /
Division de la société civile
Etudes de cas : Maroc, Mozambique et Ouganda
Objectif de la séance : Les conférenciers devront répondre aux questions suivantes :
Questions clés :
 Comment évalueriez-vous l’impact de l’initiative de l’Index CIVICUS de la société civile
dans votre pays ?
 Quelles sont les leçons apprises et quelles sont vos recommandations pour rendre la mise en
œuvre des évaluations plus efficace au niveau local/national au moment de la transition
vers une nouvelle génération d’outils d’évaluation ?
 Quelles conditions doivent être mises en place pour une collaboration réussie entre les OSC,
le PNUD et autres agences officielles en vue d’un objectif commun de meilleure
gouvernance ?
 Quelles caractéristiques spécifiques doivent être incluses dans les évaluations
environnementales et des OSC afin de juger les mérites de la collaboration ?
 Tout en gardant en tête le contexte, quelles stratégies et tactiques doivent être considérées
au moment d’engager un dialogue avec les gouvernements sur des questions de politiques ?
 Quels types de données sont les plus à même d’intéresser et de concerner les
gouvernements ?
Déjeuner
Séance 7
14:15-15:45
13:00-14:15
Panel et discussion : Capacités de la société civile en matière de
gouvernance en Afrique – quelle est la situation actuelle et
pourquoi ?
Panel :
 M. Andrew Firmin, Directeur de recherche, CIVICUS, Afrique du Sud
 M. Mohamed Dansoko, Bureau pour la démocratie et la gouvernance, USAID Sénégal
 M. Seth Lartey, Directeur pour le développement des capacités, The Commonwealth
Foundation, Royaume-Uni
 M. Alan Fowler, Conseiller et analyste indépendant pour le développement, Université
de Kwazulu Natal, Afrique du Sud
Modérateur: M. Edward Kamara, Directeur de l’Unité sur la gouvernance, PNUD Sierra Leone
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Objectif de la séance : Cette séance se concentrera sur la description de l’état de la société civile
sur le continent, y compris d’un point de vue historique. Les présentations devront toutes
associer la description à l’analyse.
Questions clés :
 Quels facteurs sont les plus cruciaux à la capacité des OSC d’avoir un impact sur, (a) les
politiques publiques et (b) une gouvernance responsable ?
 Comment les capacités essentielles des OSC peuvent-elles être renforcées et par qui ?
Pause café/thé 15:45-16:00
Séance 8
16:00-18:00
Séances en groupes de travail
Groupe 1 : Mise en contexte des évaluations de la société civile
Modérateurs : M. Andrew Firmin, CIVICUS et M. Beniam Gebrezghi, PNUD
Objectif de la séance :
Cette séance sera centrée sur les opportunités et les défis rencontrés lors de la mise en œuvre de
la gamme actuelle des outils d’autoévaluation de la société civile dans des contextes différents et
sur le développement potentiel de nouveaux outils.
Questions clés :
 Que révèle l’usage du ICS quant à la mise en contexte et aux besoins des différentes parties
prenantes (locales) ?
 Quelles sont vos recommandations pour de futures évaluations ?
Modérateurs de groupe : M. Youssouf Dioubaté, Mme. Bairbre Fee, Mme. Alice Madeira, M.
Mamadou Diallo, Mme. Albertina Mucavle et Mme. Chafika Affaq
Groupe 2 : Environnements favorables à la société civile : Développement des capacités liées
aux évaluations et exposition aux initiatives et outils de réforme
Modérateurs : M. Netsanet Belay, M. Alan Fowler, M. Bhekinkosi Moyo et Mme Harriet Namisi
Objectif de la séance:
Cette séance de développement des capacités donnera l’opportunité aux participants de se
familiariser avec, et d’employer, des outils déjà éprouvés dans la mise en œuvre d’évaluations
environnementales globales, ainsi que d’identifier les signes précoces de changement. A partir
de là, les participants auront l’occasion de réfléchir aux stratégies et interventions déjà mises en
application qui pourraient être pertinentes à leurs propres contextes.
Questions clés:
 Quel est l’état actuel du contexte opérationnel des OSC dans vos pays ?
 Quelles tendances en matière de changements de l’espace et de l’engagement civiques
pouvez-vous identifier ?
 Comment vous y prendriez-vous, de manière concrète, pour prévenir le déclin et
renforcer l’espace civique ?
Modérateurs de groupe: M. Bhekinkosi Moyo et Mme Harriet Namisi
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TROISIEME JOURNEE
Samedi 12 novembre 2011
Déclencher le changement : Technologie et innovation au service des évaluations
de la gouvernance
9:00-9:15
Séance 9
9:15-10:30
Réflexions clés de la deuxième journée
Mme. Bairbre Fee, Analyste de programmes, PNUD Zambia
M. Youssouf Dioubaté, Conseiller sur la pauvreté, PNUD Guinée Conakry
Panel et discussion : Plateformes numériques pour une
participation inclusive : Pour franchir les frontières ou creuser des
fossés ?
Panel :
 M. Bishop Akolgo, Directeur exécutif, Integrated Social Development Centre (ISODEC)
 M. Philip Thigo, Social Development Network (SODNET)
 M. David Allu, Manager de programmes, Bureau du l’Assistant spécial hors classe du
Président sur les OMD, Nigéria
Modérateur: M. Charles Abugre, Directeur régional, Campagne du Millénaire pour le
développement des Nations Unies
Etudes de cas : Ghana, Kenya, Nigéria
Objectif de la séance : Cette séance cherchera à identifier les meilleures pratiques en relation
avec l’usage de la technologie pour appuyer et faciliter les approches collaboratives des
évaluations de la gouvernance et le potentiel des TIC pour à la fois améliorer et limiter
l’engagement avec les parties prenantes. Cette séance explorera également les structures
d’incitation pour différents types de parties prenantes.
Questions clés:
 Les évaluations basées sur le numérique ont-elles plutôt tendance à renforcer les inégalités
d’accès et de compétences dans le contexte africain, et qu’est-ce qui peut être fait pour
atténuer ce risque ?
 Quelles sont les meilleures pratiques mises en place pour atteindre un public le plus vaste
possible ?
 Pourquoi y a-t-il si peu d’initiatives d’évaluations numériques soutenues par les
gouvernements sur le continent ?
 Comment les gouvernements, la société civile, les citoyens et le secteur privé peuvent-ils
coopérer pour établir de meilleures pratiques en termes d’initiatives d’évaluation
numérique ?
Pause café/thé 10:30-10:45
12
Séance 10
10:45-12:15
Panel et discussion : Recueil de données dans un monde
technologique : Promesses, limites et expertise
Panel :
 Mme. Dadisai Taderera, Manager de projets, Global Integrity
 M. Daudi Were, Directeur de programmes, Ushahidi
 Dr. Joel Selanikio, Directeur général et co-fondateur, DataDyne.org
Modérateur : M. Luc Damiba, Administrateur scientifique, Laboratoire de recherche et d'études
sur la gouvernance.
Objectif de la séance :
Cette séance explorera les opportunités d’innovation offertes par les nouvelles technologies dans
la collecte d’information sur la gouvernance et comment celles-ci peuvent contribuer à
introduire de nouvelles sortes de données dans ce genre d’évaluation. Elle reconnaîtra
également les défis méthodologiques posés par de telles approches et identifiera comment ceuxci peuvent affecter la mise en œuvre de politiques et le potentiel d’institutionnalisation.
Questions clés :
 Que révèle l’observation des élections en relation au potentiel des évaluations numériques à
produire des informations de qualité ?
 Comment serait-il possible de concevoir un projet de telle façon que les données venant du
« crowd-sourcing » (approvisionnement par le public via un appel général) soient de bonne
qualité d’un point de vue méthodologique et puissent servir de preuves dans les processus
politiques ?
 Quelles sont les meilleures pratiques du continent en termes de formation des utilisateurs
citoyens, du personnel impliqué dans la collecte de données et des formateurs aux
évaluations numériques et plateformes de surveillance ?
 Comment les méthodes numériques de collecte de données venant d’autres domaines
peuvent-elles être mises en application dans les évaluations de la gouvernance ?
Déjeuner
Séance 11
13:45-15:15
12:15-13:45
Travail en groupes (« Live Toolbox ») : Faire correspondre les
outils aux contextes
Modérateur : M. Christopher Wilson, Centre d’Oslo sur la gouvernance du PNUD
Objectif de la séance :
Cette séance de travail en groupes « Live toolbox » est conçue pour aider les managers de
projets, les organisations de la société civile et le personnel des différents programmes
(professionnels) à obtenir des informations adaptées et mises en contexte sur les outils qui sont
pertinents à leur travail. Cette séance débutera avec la présentation, en séance plénière, des
différentes technologies. Celle-ci sera suivie par une séance de travail en groupes, durant lequel
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les professionnels et les technologues auront pour objectif d’identifier les coûts spécifiques,
bénéfices et les aspects pratiques liés à l’adoption de ces technologies dans des activités
spécifiques d’évaluation de la gouvernance.
Présentations en plénière : 15 minutes
Discussions en groupes de travail : 45 minutes
Compte-rendu des groupes de travail en plénière : 30 minutes
Technologies discutées:
EpiSurveyor : Technologie gratuite et avec l’accès libre pour concevoir et mener des enquêtes par téléphone
mobile
Présenté par : Dr. Joel Selanikio, DataDyne.org
Frontline SMS (à confirmer): Logiciel gratuit et libre (« open source ») pour envoyer, recevoir et gérer des
SMS
Présenté par : M. Sean McDonald, Frontline SMS
Huduma—plateforme en ligne libre (« open source ») conçue pour cartographier les rapports envoyés par les
citoyens aux responsables du gouvernement en relation à la prestation de services
Présenté par : M. Philip Thigo, Sodnet
i-Watch—plateforme en ligne permettant aux citoyens de surveiller les allocations budgétaires et les dépenses
Présenté par : M. Tunji Alao, CcHub, Nigeria
Indaba—plateforme en ligne pour concevoir et gérer des processus évolutifs et décentralisés de collecte de
données
Présenté par : Mme. Dadisai Taderera, Global Integrity
Meta-Layer—vaste service de récupération de données conçu pour mesurer perceptions et opinions dans les
médias populaires
Présenté par : Mme. Emily Forman, MetaLayer
Ushahidi—plateforme en ligne d’agrégation et de cartographie de données pour recueillir et afficher des
comptes rendus de citoyens
Présenté par : M. Daudi Were, Ushahidi
Modérateurs des groupes de travail : Mme. Aida Arutyunova, PNUD; Mme. Rabaha Bolho, PNUD;
M. Souleman Boukar, PNUD ; M. Youssouf Dioubaté, PNUD; M. Andrew Firmin, CIVICUS; Mme. Nina
Kolybashkina, PNUD; Mme. Marion Marmorat, CMI, U4 (à confirmer); M. Nelson Muffuh, Campagne du
Millénaire pour le développement des Nations Unies; Tamiru Sebsibe, Poverty Action Network Ethiopie;
Mme. Nadia Tourqui, PNUD (à confirmer); M. Christopher Wilson, PNUD.
Pause café/thé 15:15-15:30
14
Séance 12
15:30-16:30
Panel et discussion : « Données ouvertes » (« Open Data ») Afrique
: Explorer les limites de l’accès et de la transparence
Panel :
 Mme. Gladwell Otieno, Directeur exécutif, Africa Centre for Open Governance
 Mme. Kaburo Kobia, Manager de projets, Kenya ICT Board
Modératrice : Mme. Fatou Senghor, Directrice régionale, Article 19 Afrique occidentale
Objectif de la séance : Cette séance cherchera à explorer le potentiel et les risques liés à la
tendance des « données ouvertes » (« open data ») dans les contextes des pays en voie de
développement, et à déterminer quels rôles peuvent jouer les acteurs de la société civile afin de
soutenir et renforcer de telles initiatives.
Questions clés :
● Dans quelle mesure les données en ligne symbolisent-elles le concept de transparence et
encouragent la responsabilisation sociale dans des contextes en développement, où le taux
de pénétration d’Internet reste faible ?
● Dans de tels contextes, quels rôles peuvent jouer, concrètement, les acteurs de la société
civile ou les autres technologies de communication afin d’aller au-delà des fractures
numériques ? Existe-t-il des expériences avec ce genre de données ouvertes ?
● Quelle est la réalité du danger que les initiatives de données ouvertes – et le battage
médiatique qui a tendance à les accompagner – puissent masquer les véritables réformes et
les nécessités de transparence ? Si celles-ci sont prises en compte, elles peuvent avoir un
impact concret sur les opportunités des citoyens de participer au processus de la
gouvernance, à moindre coût. Qu’est-ce qui peut être entrepris pour atténuer ce danger ?
● Le concept de transparence est basé sur une rhétorique solide et fait l’objet de nombreuses
campagnes de mobilisation dans les pays en voie de développement. Alors que la portée
des nouvelles technologies s’accroît (surtout en Afrique) et que la notion de e-gouvernance,
ainsi que les utilisations innovantes des TIC, gagnent du terrain, pourquoi y a-t-il si peu
d’initiatives de données ouvertes dans les pays en voie de développement ?
Séance de clôture
16:45-17:15
Allocution de clôture
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M. Adebayo Olukoshi, Institut africain sur la gouvernance
(Président de session)
M. Momar Talle Kane, Président, CONGAD, Sénégal
M. Netsanet Belay, CIVICUS
Mme. Bharati Sadasivam, PNUD
M. Bhekinkosi Moyo, TrustAfrica
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