DE DIEGO-SuAREz à NOSy BE

Transcription

DE DIEGO-SuAREz à NOSy BE
C e M a g a z i n e v o u s e s t o f f e r t g r a c i e u s e m e n t P AR GO TO M A D AGAS C AR .
n°15
MARS 2007
Notre série
DESTI NATIONS
MALGACH ES :
Le
Nord-Ouest
de Diego-Suarez à Nosy Be
Groupement des Operateurs du
Tourisme de Madagascar
GO TO Madagascar
5, rue Raveloary
Lot IB 6 Isoraka
Antananarivo 101
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Edition
PYB Consultant
Pierre-Yves Babelon
BP 1761 Analakely
Antananarivo 101
Madagascar
RCS Antananarivo 2005B00626
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Directeur de Publication
Roger Henri
Rédacteur en chef
Thompson Andriamanoro
Comité de Rédaction
Sonja Ranarivelo
Mimie A. Ravaroson
Thompson Andriamanoro
Pierre-Yves Babelon
Supervision
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Publicité Madagascar
5, rue Raveloary - Lot IB 6 Isoraka
Antananarivo 101
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Publicité Réunion
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Le mot de la Présidente
Ce premier numéro de l’année 2007 « s’attaque » à une autre extrémité de la Grande Ile : le
NORD, destination touristique composée de l’archipel tropical de Nosy Be et d’Antsiranana, plus
connu sous le nom historique de Diego Suarez.
L’« île aux parfums » est sans doute la cible touristique la plus ancienne de Madagascar : déjà
connue dans les années 70 de la clientèle sud-africaine et italienne, elle évolue et offre des
prestations hôtelières et des loisirs de toutes les catégories.
Le tourisme balnéaire de base n’étant plus à la mode, les alentours de la province de Diego
bénéficient maintenant de circuits combinés et offrent de superbes Parc Nationaux et un
environnement varié avec de multiples activités.
La destination NORD sera sans doute le futur « highlight » potentiel qui fera concurrence à la
RN7 lorsque la route nationale RN6 sera entièrement réhabilitée ! Restez attentifs…
Ce premier trimestre, nous préparons tous activement la saison touristique 2007. Suite au bon
déroulement des dernières élections présidentielles, nous sommes confiants sur la lancée des
15% d’augmentation des arrivées de touristes. Les hôteliers rénovent, agrandissent et s’équipent
pour faire face du mieux. Les Agences et Tour Operators sont déjà en campagne de promotion
sur les marchés à l’étranger, nous allons promouvoir Madagascar en Hollande, Allemagne,
Italie, France et Afrique du Sud de janvier à mai. L’offre se complète avec des nouveaux vols
intéressants d’Air Madagascar : vols directs entre Fort Dauphin et Johannesburg, vols entre
Marseille et Antananarivo.
Notre rubrique récit de voyage est consacrée à une bande de joyeux copains qui ont entrepris
un Raid en Quad dans les contrées inconnues du Sud-Ouest de l’île : en deux épisodes, ils vous
feront vivre cette aventure originale.
La Grande Ile n’a pas fini de vous surprendre.
La Présidente et les membres de Go To Madagascar vous souhaitent une excellente année 2007 !
Crédit photos
Pierre-Yves Babelon / Solohery
ADEMA / Air Madagascar
Ny Eja / Zeny Jacques / Gérard Nicolaï
Traduction
Nirina Rakotozafy R.
E-mail : [email protected]
Maquette
Stève Ramiaramanantsoa
Tél : 032 04 111 61
E-mail : [email protected]
Impression
Imprimerie MSM
Editorial
Publication
Sonja Ranarivelo
A WORD FROM THE PRESIDENT
This first 2007 issue « tackles » the other far end of this
Big island: the NORTH, a tourist destination consisting
of Nosy Be, the tropical archipelago and Antsiranana,
better known under its historical name, Diego Suarez.
The « island of perfume » is undoubtedly the oldest
tourist supply in Madagascar: already known by the
South African and Italian clientele in the 70’s, it has
developed and at present offers all categories of hotel
and leisure services.
As basic resort -based tourism is no longer in fashion,
the surroundings of the province of Diego now benefit from combined tours and boast superb National
Parks and a diversified environment offering various
activities.
No doubt, the destination « NORTH » will be in future
the « highlight » that will compete with the RN7 once the
RN6 is entirely rehabilitated ! Stay attentive !
This first quarter, we are all busy preparing the
2007 tourist season. As the last presidential election
took place without any problems, we are confident
and expect 15% increase of tourists coming into
the country. Hoteliers are renovating, extending and
equipping their facilities as best they can. Agencies
and Tour operators are already conducting promotion campaigns abroad; we are going to promote
Madagascar in Holland, Germany, Italy, France and
South Africa from January to May. New and interesting Air Madagascar flights complete the offer:
direct flights linking Fort Dauphin and Johannesburg,
Marseille and Antananarivo.
Our story of a journey column is devoted to a band of
joyful friends who undertook a Quad Raid across the
South–West lands of Madagascar : in two episodes,
you will live this original adventure with them.
The Great Island has still a lot of surprises in store
for you !
The President and all Go To members wish you an
excellent year 2007 !
Couverture : Nosy Komba
Photo : Gérard Nicolaï
Version online :
www.go2mada.com
www.goto-magazine.com
M ARS 2007 magazine GoTo M A D A G A S C A R
Le
de Diego-Suarez à Nosy Be
24
SOMMAIRE
Nord-Ouest
ARTISANAT
Rose & Baobab,
« Parmi les artisans il y a de vrais
grands artistes »
6
Entretien
Dr Prega Ramsamy,
Chief Executive Officer
The Economic Development Board of Madagascar (EDBM)
10 Les Bonsaï de Bruno Rakotomanga
12 Ny Eja poète tout simplement
14 L'Amarina Hôtel espace et confort
16 Récit de voyage raid quad
20 La Réunion s'ouvre sur le Kenya
22 42 Zapping
43 Assemblée Générale Go To
Les sites touristiques ou les membres
de go to madagascar sont presents.
8
14
20
Entretien
THE ECONOMIC DEVELOPMENT BOARD OF MADAGASCAR (EDBM)
Dr Prega RAMSAMY
Chief Executive Officer
• Thompson Andriamanoro : Pouvez-vous rappeler le cheminement qui a conduit à la création de l’EDBM ?
Prega Ramsamy : Avant l’EDBM il y a
eu le GUIDE dont le but était de rassembler
les prestations de plusieurs ministères au sein
d’une même entité pour faciliter les octrois
de permis pour les investisseurs. Au fil du
temps on s’est rendu compte que ce n’était pas
suffisant, et qu’il fallait aller encore plus loin
en matière d’incitation. C’est dans cette optique que l’EDBM a été créée en Mai 2006 afin
d’instaurer cet environnement propice. Mise
en place d’un cadre incitatif, simplification
des procédures, accès au foncier…, tout cela
est inscrit dans la Loi sur les Investissements
qui est pour ainsi dire la base de notre
action.
• T.A : Cette loi va encore passer devant le
Parlement ?
P.R : Bien sûr. Plusieurs négociations ont
réuni le Secteur Privé, le Gouvernement, le
FMI, et actuellement les discussions ont lieu
avec la Commission de Réforme du Droit des
Affaires (CRDA). C’est la phase finale avant
le passage du projet devant le Parlement.
• T.A : Vous avez certainement catalogué tous
les freins à la venue des investisseurs. Outre
ceux déjà bien connus, y a –t-il autre chose ?
P.R : Il faut absolument résoudre le problème
du foncier, et ce n’est pas impossible puisque
Madagascar est vaste. Il y a aussi le fait que
le pays ne s’est pas suffisamment ouvert
pendant trop longtemps. Le mouvement ne
s’est véritablement enclenché qu’avec l’actuel
Président. La SADEC par exemple représente un marché potentiel de 250 millions
de personnes. Il y a aussi l’Afrique du Sud
voisine qui est une source importante d’investissements.
“ Accompagner les projets
d’investissement le plus en
amont possible
”
• T.A : Peut-on donc définir l’EDBM comme
étant un outil de politique économique ?
P.R : La croissance à 2 chiffres dont on parle
pour 2012 ne sera atteinte qu’en attirant
les investissements. Si vous regardez dans
le Madagascar Action Plan au chapitre de
l’accroissement de l’Investissement Direct
Etranger, vous verrez 9 projets et activités
prioritaires dont la responsabilité est confiée
à l’EDBM. Je citerais entre autres l’application de la loi sur les Investissements, le
développement d’une nouvelle stratégie de
marketing pour attirer les IDE, la création
d’une base de données foncières pour accélérer les projets dans le tourisme et l’agrobusiness, ainsi que le renforcement des cours
d’arbitrage pour résoudre les conflits. Pour
ce qui est de l’approche « guillotine» des procédures administratives, obstacles aux investissements, il s’agit de tout mettre en œuvre
pour que des actions correctives suppriment
ou à tout le moins assouplissent les mesures
jugées contraignantes.
• T.A : L’EDBM est aussi responsable de la
politique nationale de promotion des PMI/
PME ainsi que de l’artisanat et du commerce.
Quelle est votre vision sur cette question ?
P.R : Il faudrait arriver à ce que les grandes
entreprises puissent effectuer une partie de
leurs achats auprès des PME, à condition
bien sûr que les produits soient de qualité.
Cette condition pourra être satisfaite grâce
notamment à la formation, et à l’importation des équipements et de la technologie
adaptée. Cette intégration verticale assurera l’émergence d’une classe moyenne à
Madagascar, sera créatrice d’emplois, et donnera confiance aux petits entrepreneurs. Il y
a aussi la question du financement des PME,
et de l’indispensable assouplissement de la loi
sur le crédit-bail.
• T.A : L’EDBM a-t-elle été inspirée de formules
qui ont réussi ailleurs ?
P.R : On a étudié les formules de plusieurs
pays comme la Tunisie, l’île Maurice, le
Maroc, et on s’est finalement plus inspiré du
modèle singapourien. C’est pourquoi on s’occupe de promotion, de facilitation, d’accès au
foncier, de justice, de médiation…
• T. A : Vous êtes finalement une méga-Agence
de promotion des investissements …
P.R : Si vous voulez, mais peut-être aussi un
peu plus, étant en quelque sorte un bras exécutif du Madagascar Action Plan. Il nous faut
faire en sorte que le MAP soit mis en œuvre
dans le cadre des responsabilités qui nous ont
été assignés. Nous accompagnons les investissements le plus en amont possible, nous
intégrons différentes entreprises pour qu’on
puisse capitaliser sur nos ressources, sur la
main d’œuvre, sur les possibilités existant à
Madagascar.
• T. A : Optimiste ?
P.R : Très ! J’ai vu au cours de ma carrière
des pays qui ont moins de ressources que
Madagascar et qui sont arrivés à un taux
de croissance extraordinaire. Il y a tant de
possibilités ici que je ne peux pas ne pas
l’être. D’ailleurs on sent que ça bouge, tout le
monde en est conscient.
Propos recueillis par
Thompson Andriamanoro
GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
PATRIMOINE Artisanat
PARLONS D’EUX, PARLONS D’ART !
Peinture et arts graphiques
14 artistes
« Précurseur en la matière, Assoc. Roses et Baobab souhaite faire progresser
les arts graphiques vers plus de modernité en traquant la quadrature du cercle
magique d’un mariage de la tradition avec la recherche contemporaine ».
Broderie et peinture à l’aiguille
Guylaine
« Guylaine réinvente la broderie en produisant des œuvres dignes de cette
appellation. En recherche perpétuelle, elle saura mettre en musique et donner
vie à vos suggestions quelles qu’elles soient ».
Roses et Baobab
Compositions en fibres naturelles
Lucette
« Construites à partir d’un élément central, ces œuvres s’articulent, s’assemblent,
et composent la globalité par petites touches qui se complètent en mêlant
matières, teintes, graphisme, volumes et harmonies. »
Parmi les artisans il y a de vrais grands artistes !
Sculpture/fonderie de laiton et d’aluminium
Herilanto, Théophile
C
urieuse dissonance
que celle entre la
fragilité de la rose et
la force d’un pays comme
la France d’une part, la
fragilité d’un pays comme
Madagascar et la puissance
d’une de ses figures emblématiques qu’est le baobab
de l’autre ! De quoi inspirer Gérard-Albin Fiorina
quand il a fallu trouver un
nom à son association de
promotion de l’art et des artistes malgaches créée
en Février 2005. C’était un an après qu’il eut choisi
de quitter la France et son entreprise de décoration
d’espaces verts « La Rose sans épine » (!) pour des
horizons autres que la quinzaine de pays africains
déjà à son actif.
Au départ, trois constats qui auront valeur de
feuille de route : un, à Madagascar il y a de vrais
artistes qui s’ignorent ou qui n’ont pas les moyens
de s’exprimer. Deux, ils valent leurs collègues inter-
nationaux mais, trois, leur art est mal diffusé.
Chez Roses et Baobab viennent non pas les artistes
confirmés, mais les plus prometteurs, ceux qui ont un
réel potentiel de progression. Ils étaient 2 au départ,
ils sont aujourd’hui 42, représentant 16 disciplines.
Roses et Baobab a un mode assez singulier de fonctionnement. L’œuvre « cooptée » par les membres et
exposée dans le showroom est tout de suite payée à
son auteur par l’association, ce qui libère l’artiste de
la cruciale question alimentaire. Deuxième étape,
une fois la vente réalisée, il bénéficie encore d’un
retour sur bénéfice, gagnant ainsi à la fois au tirage
et au grattage…
Le rêve serait de pouvoir un jour créer un vrai
village artisanal où on pourrait les voir au travail.
A l’intérêt des touristes peut s’ajouter la fierté des
nationaux d’avoir des créateurs aussi doués, sinon
meilleurs que ceux d’ailleurs.
Courriel : [email protected]
Site : www.rosesetbaobab.com
T.A
« Ces réalisations sont complexes et nécessitent plusieurs étapes. Conception
et dessin, maquette en cire, bois ou plâtre, premier coulage de contrôle. Les
modifications effectuées, l’œuvre est recoulée et travaillée par polissage jusqu’à
la finition parfaite ».
Sculpture en tôle d’acier
Real et Riri
« Produit trivial et banal, la tôle d’acier devient ici matériau noble et remarquable.
Poncée, polie et savamment chauffée au chalumeau, chaque œuvre prend ces
magnifiques teintes métal dont ces 2 artistes ont le secret. »
Maquettes
Solo
« Il peut sembler infiniment prétentieux d’accorder le terme d’œuvre d’art à des
maquettes de tôle. Et pourtant Assoc. Roses et Baobab dans ce cas-là persiste
et signe »
Sculpture sur bois
Ra-Jean, Evariste
« C’est traditionnellement Ambositra qui regroupe les bons ouvriers de cet
artisanat. C’est pourtant dans la capitale et à Morondava que Assoc. Roses
et Baobab a déniché ses 2 spécialistes en la matière ».
Sculpture en corne de zebu
Désiré
« L’utilisation de la corne de zébu implique une grande connaissance intuitive de ce matériau afin de détecter, à la seule vue de la matière brute
grisâtre, les tons et transparences qu’elle donnera une fois travaillée ».
Bouteilles et tableaux de sable
Philbertine, Albert
« A l’aide d’un tube très fin, les grains de sable sont empilés puis
tassés dans la bouteille jusqu’à constituer le tableau. Ces prouesses de
patience bénédictine révèlent leur incroyable finesse à l’agrandissement
photographique qui fait apparaître des détails époustouflants à peine
visibles à l’œil nu ».
GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
ROSES ET BAOBABS
When Gérard Fiorina arrived in Madagascar in 2004, he
realized that among the Malagasy artisans, there were
genuine artists. This is the case of Louis , a taxi driver,
whose paintings have reached a quality that show how
much experience he has already acquired. It is also the case
of this medical doctor who turned to sculpture, or of this
insurance executive whose works are simply magnificent. As
for Philibertine, well over sixty years old, she has improved
what the Mexicans do with sand in bottles; she makes real
paintings and even portraits using 15 tints of sand which she
takes from the “Red Circus” in Majunga.
« Roses et Baobabs » started in February 2005. As he
has long evolved in the milieu of art promotion, Gérard
Fiorina is convinced that Malagasy artists are match for
their international colleagues. From two at the beginning,
the association now counts forty members, and the work
recorded in the register at the date of 16 January is number
749! 16 crafts are represented , and for some works, the artist
artisans have also learned the virtues of collective work. The
promoter’s dream is to create a real village of artisans where it
would be possible to really see them at work.
PATRIMOINE Artisanat
Les Bonsaï de
Bruno
Rakotomanga
E
tymologiquement, « bon » signifie pot, et « saï » plante. Il
existe en fait deux sortes de bonsaï : le bonsaï yamadori
dont l’arrêt de croissance est naturel et que les passionnés
s’en vont chercher dans un environnement connu d’eux seuls,
et le mam bonsaï traité par des techniques spécifiques. A la
dimension maximale d’un mètre vingt, le bonsaï est dit « à 4
mains ». A Ambatomirahavavy à 18 km d’Antananarivo sur la RN1,
le jardin de Bruno Rakotomanga est avec ses 700 pieds la plus
grande collection de bonsaï de Madagascar.
250 espèces. On trouve ici des baobabs,
des hêtres, des cyprès, des ficus, mais
aussi d'autres arbres bien de chez nous
comme l’amontana, le nonoka, le hasina,
ou le landemy. Ayant semble-t-il des
vertus affaiblissantes, les anciens avaient
coutume de planter ce dernier en bordure des villages pour se protéger des
assaillants.
Mais les arbres fruitiers prennent aussi
très bien, des oranges aux grenades en
passant par les kakis, les pêches ou les
pommes. Tout le savoir - faire du bonsaï
est en fait concentré sur les racines, les
fils de fer que l’on voit pendant un certain temps aux branches ne servant qu’à
fixer la forme recherchée. Ce n’est pas
pour autant que Bruno Rakotomanga se
donne des complexes de « bourreau »,
le bonsaï étant entretenu, suivi, et classé
comme art à part entière par la culture
japonaise.
Des 4 ou 5 initiés connus sur la place,
il est le seul à avoir choisi d’en faire un
métier qui, ma foi, nourrit plus que bien
son homme auprès d’une clientèle à
majorité d’étrangers résidents. Plusieurs
fois par an il programme des expositions soit en grande surface, soit avec
des collègues fleuristes.
Pour entretenir « votre » bonsaï, prévoyez de l’arroser tous les jours s’il est
exposé au soleil, et tous les 2 ou 3 jours
s’il est en salle. Le rempotage se fait tous
les 3 ans, cette fréquence étant ramenée à un an pour les arbres fruitiers.
Défoliez deux fois par an, et taillez avec
goût. Bien bichonné votre bonsaï fera
encore la joie de vos petits enfants.
Lot QVY 29 Ambatomirahavavy
Tél : 033 11 535 96
BRUNO RAKOTOMANGA’S BONSAIS
The etymologic meaning of « bon » is pot and « saï » is plant. Up to 15 cm, one speaks of « mam Bonsaï » whereas at 1.20 m , which is the maximum
size, the bonsai is said to be “with four hands”. Initiated in 1986 by a martial art professor on visit, Bruno Rakotomanga decided to turn his passion to
a profession 5 years ago. At present, he boasts about 700 plants and 250 different species. In particular, there are typically Malagasy trees such as the
amontana, nonoka, landemy or aviavy. Suspending the tree’s growth is essentially achieved at the roots’ level. As for upkeep, it is necessary to defoliate
the plant twice a year, and repot, that is replace the soil every 3 years. This is to be done every year for fruit trees for which Bruno achieves excellent
results, for his orange, kaki, peach or apple trees for example. He takes part in various sales shows and is always willing to share his know how.
10 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
PATRIMOINE Culture
“ Je veux surtout mettre en valeur
la beauté de notre langue, de notre pays,
de notre culture
”
L
Ny Eja
« Il était une fois » un homme qui trouva au
fond de la Montagne d’Ambre trois œufs bleu,
rouge, et jaune. Il les ramena à la maison avec le
secret espoir qu’une fois éclos ils transmettront
leurs vertus à ses trois enfants. Les oisillons
étaient bien de toutes les couleurs, mais en
grandissant l’un devint fort comme l’était déjà
l’aîné, un vrai Ankoay, l’autre beau comme le
cadet, et le troisième un horrible hibou renfrogné et égoïste comme le benjamin. A chacun la
moralité qu’il voudra en tirer, et pourquoi pas
celle-ci : attention les enfants, la nature finit
par être ce que vous en ferez !
Le pseudonyme « Ny Eja » est du vieux malgache que bien peu utilisent aujourd’hui, et
qui désigne la beauté et l’élégance. Et pour Ny
Eja le poète, il n’est meilleur vecteur que la
rime malgache pour véhiculer ces concepts.
Elle est membre de plusieurs associations
portant haut cette malgachéité pour ne citer
que l’Union des Poètes et Ecrivains Malgaches
(Havatsa-Upem) sur recommandation du
grand poète national Rado, et d’autres entités très engagées dans la conservation et la
restauration du patrimoine. Cette passion ne
signifie pas refus des autres cultures, puisque
la traduction française en une soixantaine de
pages de certaines de ses œuvres sera bientôt
a meilleure décision à prendre, pour une
vocation littéraire qui s’ignore, est encore
de s’inscrire… dans une faculté de droit.
Ny Eja n’y restera pas longtemps et pour cause,
mais elle sait désormais très exactement ce
qu’elle ne pourra, ni ne voudra être. Elle a à ce
jour écrit plus de 600 poèmes où elle chante la
nature, la liberté, ceux qu’elle a aimés et ceux
qui ne le lui ont guère rendu, peu importe. Elle
partage ce qu’elle ressent car dit-elle, « je sais que d’autres vivent
ce que je vis ». Les autres, cela peut aussi être les enfants pour qui
elle s’est découvert des talents de conteur.
Poète tout simplement
en librairie sous le titre « Rêve Inédit ». Mais
pour les jeunes qui vivent leur âge loin de tout
académisme, Ny Eja est avant tout leur parolière préférée, celle qui a signé dans l’ombre
beaucoup de succès de ces étoiles de la chanson malgache contemporaine qui ont noms
Tovo Jay, Bodo, Do Rajohnson ou Joy K.
Véritable touche à tout avec, il faut le reconnaître, un certain bonheur qui ne s’est jusqu’à présent pas démenti, Ny Eja s’est aussi
engagée dans la création de jeux de société
pour enfants promouvant les spécificités historiques, environnementales, et culturelles de
Madagascar. Son jeu « Kalaza » mis au point
en 2004 avec l’appui de l’Ong Aide et Action
est déjà sur le marché, et intéresse une société
qui lui assurerait une plus large diffusion dans
le pays comme à l’éxtérieur. « Kalaza » qui
peut se jouer même à 6 est en quelque sorte
une course poursuite dont l’enjeu est d’être le
premier à pénétrer dans l’enceinte du Palais de
la Reine. Un Palais qui renaîtra un jour de ses
cendres, mais ceci est une autre histoire…
ilayfitia @ yahoo.fr
www. Nyeja.siteperso.net
T.A
NY EJA
Ny Eja has written more than 600 poems singing of nature, freedom and love to date. She shares her feelings as she says « I know that others feel the
same way as I do » She is a member of the Union of Malagasy Poets and Writers , as well as other associations working for preserving cultural heritage.
A French translation of a selection of Ny Eja’s works will soon be available in bookshops. With her inspiration always on alert, she is able to diversify
her literary activities. She has already written very beautiful tales for children in which the values she stands up for are always present and nowadays
Malagasy star singers really appreciate her as a lyric writer. Last but not the least, Ny Eja has invented a game named « Kalaza » which highlights the
historical and cultural specificities of Madagascar.
12 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
ZOOM SUR
entre les repas. En services annexes, l’Amarina
met à la disposition de ses clients une salle
de conférence de 180 m2 totalement équipée
(tables de réunion, toilettes, rétroprojecteur,
écran géant, sonorisation, connexion Internet)
pouvant accueillir 80 personnes. Des activités
telles que les promenades en VTT, excursions
en pirogue, pêche à la ligne, snorkeling, aquagym, beach volley, pétanques, trampoline, tir
à l’arc, tennis de table, baby foot, planche à
voiles ou kayak sont proposées. Au gré des
envies, des rendez-vous culturels avec initiations des us et coutumes locales et des soirées
avec des groupes locaux peuvent agrémenter
les séjours.
L’Amarina Hôtel Espace et confort
O
uvert en juillet 2004, étalé sur un
domaine de plus de trente hectares
sur la pointe extrême Nord de l’Ile
de Nosy Be, l’Amarina est un des joyaux de
l’hôtellerie nosybéenne.
Idéalement placé face au lagon d’Ambohidahy, le domaine est délimité par 950 km
de plage dont une petite plage rocheuse
d’une centaine de mètres s’ouvrant sur
la baie d’Amporaha. Mais l’Amarina c’est
aussi et surtout un environnement naturel
très préservé que côtoie des villages de
pêcheurs dont le rythme de vie est resté
authentique.
L’hôtel répond aux normes requises pour
un quatre étoiles, il est constitué de 10
villas à étage composées dans sa totalité de 2 suites seniors, 8 suites juniors, 24
14 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
chambres et 1 chambre pour personne à
mobilité réduite. Les mots clés sont espace
et confort, les chambres sont de 47 m2, les
suites juniors de 82 m2 et les suites seniors
de 129 m2 ; toutes sont équipées de TV
satellite avec lecteur DVD, minibars et
salles de bain privative. Par ailleurs, les
chambres ont été construites face à l’ouest
de manière à faire profiter son locataire
des instants magiques du soleil couchant.
Le restaurant pour sa part offre une cuisine
internationale très raffinée. Les produits
locaux sont mis en valeur dans tous les plats
qui eux sont dignement accompagnés des
meilleurs vins locaux et étrangers. Un bar
accompagné d’un point snack est ouvert
dès le matin pour permettre aux clients de
savourer un panel de rhum arrangé local et
de satisfaire à tout moment les petits creux
Mais l’Amarina voit encore plus grand dans
ses projets d’avenir, pour l’année 2007 par
exemple, l’hôtel prévoit une extension de 5
villas en plus suivant le même esprit que les
10 en place. Pour 2008, un grand projet est
en étude dans la mise en place d’un Resort
à Ambohidahy qui sera composé d’une trentaine de bungalows individuels toujours dans
les normes d’un quatre étoiles mais avec une
connotation plus typique mettant en valeur
l’utilisation de matériaux locaux. Pour les phases suivantes, il est envisagé la construction
d’un terrain de tennis et d’un court de golf,
mais les promoteurs ne sont pas pressés et
préfèrent y aller par étapes sans précipitation
dans l’optique d’un développement durable.
Textes : Mimie A. Ravaroson
Photos : Pierre-Yves Babelon
AMARINA HOTEL
Ideally situated in front of the lagoon of Ambohidahy at Nosy Be, the Amarina Hotel is a 4 star
hotel according to international standards. The hotel is composed of 10 villas with 2 seniors
suites, 8 juniors suites, 24 rooms and one room which is especially set up for handicapped
person. Each room has its own TV Satellite with a CD and DVD player, a minibar and a private
bathroom.
The restaurant offers to visitors some tasty interntional cookings prepared with various local
products.
On the other hand, many activities such as VTT ride, angling, snorkeling, aquagym, beachvolley
or babyfoot are proposed to the visitors.
For the 2 next years, the Amarina intend to do an extension of its hotel, for 2007 five additional
villas which will respect the architecture of the 10 in place are planed. For 2008, a feasability
study of a big project for putting in place a resort of Ambohidahy will be done.
About 30 bungalows keeping the 4 star hotel norms would be built with some local materials
and a traditional touch.
RECIT DE VOYAGE
Raid Quad
J1 – Relais de la Reine (Ranohira Isalo)
– lit de la rivière Imaloto
Départ programmé à 6h mais effectif à 9, après un
copieux petit déjeuner au Relais de la Reine. Direction
plein sud, nous longeons par son versant Est le massif
de l’Isalo. Bonne prise en main des quads sur cette
première matinée. Premier passage de rivière, 3 sur 6
s’enlisent. Nous tractons et enlevons les bottes pour le
confort. Après l’encas de midi, partons à la recherche de
la descente dans le lit de la rivière. La première tentative, véritable parcours trial aboutit à un village cul de
sac, dont la seule activité est de fabriquer de l’alcool !
Demi-tour toujours trial avec Rabrosy qui nous met sur
la bonne voie nous menant après une descente à flanc
de colline dans le lit de la rivière Imaloto.
Après quelques kilomètres dans le sable, nous établissons notre premier camp pour la nuit. Mise en place des
tentes et des hamacs et découverte de la douche à la «
sulfateuse ». Excellent dîner préparé par le Relais arrosé
de 2 bouteilles de super bordeaux, le tout sous les yeux
des microcebus.
Nuit réparatrice.
J2 – Lit de la rivière Imaloto - Betioky
Après un petit déjeuner complet, départ dans les gorges de la rivière. Empruntons un chemin de charrette
pour éviter un passage bloqué par des blocs de granit.
Quelques kilomètres plus loin, devons explorer à pied
les différentes solutions et trouver un passage qui laisse
passer les quads à 5 cm près. Les premiers villages apparaissent ainsi que les chemins inondés par les systèmes
d’irrigations des rizières.
Benehitra, première bière glacée, ravitaillement en
eau et en carburant. Première traversée de l’Onilahy
(il y en aura trois). A cet endroit le fleuve fait 800 m
de large. Deux téméraires s’engagent sous les yeux de
16 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
STORY OF A JOURNEY
Un itinéraire royal (I
ère
200 villageois curieux de savoir à quel moment les
quads s’arrêteront au milieu de l’eau. Mais en serrant
les dents et surtout le reste, nous arrivons sur l’autre
rive accueillis triomphalement. A chaque quad un ola
se déclenche soutenu par des acclamations de tout le
village et des environs (jour de marché et sortie des
écoles). Mémorable.
Arrivée dans le pays Mahafaly, fief des épineux. Après
15 kms sur une petite piste dans les sous bois, rejoignons la nationale et arrivons à Betioky.
Nous faisons le plein de carburant avant d’aller nous
installer dans un hôtel de charme dont les noms de
chambre font rêver : THB (la bière du pays), Fanta,
Coca GM, Fresh, et deux sans noms. Les premiers
arrivés se précipitent sur les valeurs sûres (croit-on),
car les chambres aux noms de boisson sont d’un autre
temps alors que les deux anonymes sont neuves avec
carrelage au sol.
Après la bonne rigolade de l’attribution des chambres,
nous nous mettons à table pour l’apéro. Quelque 400
brochettes plus tard, attaquons le dîner.
J3 – Betioky – Androka
Départ sur la nationale, plein gaz sur 70 km jusqu’à
Ejeda puis descente dans le lit de la Linta, rivière asséchée de 600 m à 1 km de large. Le pied ! Avant d’entamer la descente, petit encas et crémage des pilotes.
Au menu, soleil de plomb et tempête de sable. Paysage
de Mad Max sur 60 km jusqu’à la « mera » et le village d’Androka. Arrivée spectaculaire dans un véritable
désert de dunes.
Bivouac : bord de la mer, lit de sable, paravents naturels
formés par les dunes et les filaos. Soupe mémorable ce
soir là avec du gingembre, fromage croûtons minestrone poireaux etc… La nuit est bonne.
DIMITRI
Partie)
J1 – Relais de la reine (Ranohira Isalo)- Imaloto riverbed
Copious breakfast at Relais de la Reine and off we go to the South
through the east side of the massif. First river crossing , 3 Quads get
stuck in the mud. After a snack at lunchtime, search of where to
descend in the river bed. Bad luck, after a scrambling, we find ourselves
in a cul-de-sac! U-turn. Thanks Rabrosy, we find the good track. A few
kilometres in the sand, and first night camp. Time to open two bottles of
Bordeaux under the eyes of the microcebus.
J2- Imaloto riverbed – Betioky
Starting in the gorges of the river along a cart track so as to drive round
the blocks of granite. We sometimes have to find a passage on foot for
our machines. Benehitra, supply of fuel and first iced beer. First crossing
of the Onilahy which , at this place, is 400 m wide. The villagers are on
the look out for the moment when the Quads will stall in the middle of
the river. Cheering each time one of us reaches the other side !
The Mahafaly country, land of thorny bush, and Betioky. Rush to a hotel
where the rooms are named THB (local beer), Fanta, Coca GM or Fresh
! Brochettes, how many ? probably 400 at aperitif, dinner will wait a
little while.
J3- Betioky – Androka
High speed along 70 km to Ejeda and descent into Linta river bed. Great
! Blazing sun, sandstorm, Mad Max style landscape until the village
of Androka. We arrive at a real dune desert. Bivouac and memorable
ginger- flavoured soup, cheese and minestrone croutons, leeks…
Beautiful night.
To be continued…
Reportage
place comme sur la toute nouvelle plage
privée du Vanila Hôtel sur Nosy Sakatia.
Ils pourront même s’ils le souhaitent privatiser l’une ou l’autre aile disposant respectivement de 23 et de 16 chambres.
Coup de cœur pour
Le Vanila Hôtel
Pourquoi donc, après 14 ans d’expérience
en terre malgache, la famille Salles continuet-elle comme au premier jour à repousser les
limites de ce qui doit et peut être fait ?
A peine la finalisation de l’extension de
l’établissement est-elle effective qu'elle
clame déjà « n’espérer qu’une chose, que ce
ne soit pas le dernier projet ! »
P
our ces grands amoureux du nord
de Madagascar, l’objectif principal
est de valoriser l’authenticité d’une
région encore très préservée et pleine
d’avenir. Moins de 35 000 touristes par an
à Nosy-Be contre près d’un million pour
l’Ile Maurice !
Promouvoir une destination aux couleurs
du paradis et œuvrer dans l’intérêt du
client quelle que soit son attente : une
phrase et tout est peut-être déjà dit. Le
Vanila Hôtel est le seul établissement de
Nosy-Be à afficher 3 étoiles aux normes
internationales. Avec ses deux ailes, l’ensemble réserve bien des surprises qui peuvent se muer très vite en émerveillement :
• deux piscines à débordement au lieu
d’une seule, des jardins tropicaux
apportant un cachet d’exotisme, deux
restaurants dont un très « cosy » et
l’autre plus convivial ;
• des moments d’enchantement pour
les couples en voyage de noces avec
le jacuzzi, le massage à l’huile d’ylang
18 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
ylang, le dîner romantique, et l’aménagement des suites ;
• un espace loisir bien équipé pour les
enfants avec au besoin les services
d’un baby sitter de confiance ;
• une riche palette de possibilités d’animation pour les groupes incentive, sur
Le Vanila Hôtel ? Plus que de l’hébergement, de vrais moments de bonheur.
www.vanila-hotel.com
VANILA HOTEL
The Vanila Hôtel, the only 3 star hotel according to international standards at Nosy Be
has completed its extension works. The two
wings have surprises in store for a varied
and demanding clientele who are soon filled
with wonder:
- two swimming-pools with overflowing water,
tropical gardens, restaurants, of which one is
very « cosy » and the other more convivial,
- for newly-weds on honeymoon, real
enchantment with the jaccuzi, massage with
ylang –ylang oil, the fitting-out of the suites,
and the romantic dinners,
- leisure space for children and if necessary,
the services of a trustworthy baby-sitter ,
- An inexhaustible livening up capacity for
incentive groups here or on the new private
beach of Vanila Hotel at Sakatia island….
REGION La Réunion
LES VOLS AU DÉPART DE
LA REUNION
En vente dans toutes les agences de voyages et AIR MADAGASCAR :
Photo : Pierre-Yves Babelon - Air Madagascar DC.CX
Agence de SAINT-PIERRE : 0262 26 39 29 (Le vendredi après-midi)
Agence de GILLOT : 0262 48 83 05
Agence de SAINT-DENIS : 0262 21 05 21
Via Madagascar,
La Réunion s’ouvre
sur le Kenya
Gazelles, antilopes, guépards,
gnous, girafes, hippopotames,
zèbres et également le «big
five» - composé de cinq
grands mammifères craints
et respectés par les chasseurs de fauves d’autrefois: l’éléphant, le rhinocéros, le lion, le léopard
et le buffle - sont évidemment l’attraction
principale du voyage
qui permet au visiteur de vivre hors
des sentiers battus. Il s’agit en
effet d’alterner
en
pleine
brousse les
hébergements les plus variés :
lodges, camps de toile, maisons
coloniales ou bivouac, pour
être encore plus proches de la
nature et des habitants,
et notamment des Masaï,
pasteurs et guerriers
farouches, symboles du
Kenya tribal.
Plus à l’est, du coté de Mombasa,
c’est la région des plages de
sable blanc bordées d’hôtels
luxueux et de récifs coralliens,
riches d’une faune aquatique
des plus variées, qui s’offre au voyageur.
Les grandes plaines du sud, quant à elles,
sont le fief des baobabs, des acacias parasols, des euphorbes candélabres et des
buissons d’épineux. La flore, elle aussi, est
au rendez-vous !
C’est grâce à une rotation hebdomadaire
d’Air Madagascar entre Antanarivo et
Nairobi et de la liaison quotidienne entre
la Réunion et Madagascar que peuvent se
réaliser ces voyages…
Contact : www.leboosafaris.com
Texte et photos : Pierre-Yves Babelon
SAINT-DENIS / NAIROBI
Aller : mardi, mercredi - Retour : mercredi, jeudi (Nuits en transit à Tananarive à l’aller comme au retour non comprises)
SAINT-PIERRE / ANTANANARIVO Aller / Retour : vendredi
SAINT-PIERRE / TAMATAVE Hors vacances scolaires : Aller / Retour : vendredi
SAINT-PIERRE / ILE SAINTE MARIE Hors vacances scolaires : A/R : vendredi
SAINT-DENIS / ANTANANARIVO Aller / Retour : tous les jours
SAINT-DENIS / NOSY BE Aller / Retour : lundi, vendredi
SAINT-DENIS / FORT DAUPHIN Vacances scolaires : Aller / Retour direct : mardi
Hors vacances scolaires : Aller : mardi, vendredi, samedi / Retour : mardi, jeudi (Via Tananarive)
SAINT-DENIS / DIEGO SUAREZ Aller / Retour : lundi, vendredi
SAINT-DENIS / TAMATAVE Vacances scolaires : A/R : mercredi, vendredi
680 € TTC*
376 € TTC*
414
€ TTC*
Hors vacances scolaires : A/R : mercredi
SAINT-DENIS / ILE SAINTE MARIE
Vacances scolaires : A/R : mercredi, vendredi - Hors vacances scolaires : A/R : mercredi
SAINT-DENIS / TULEAR Vacances scolaires : Aller / Retour direct : mardi
Hors vacances scolaires : Aller : mardi, samedi / Retour : mardi, jeudi, dimanche (Via Tananarive)
478 € TTC*
-30% sur l’ensemble du réseau intérieur malgache
pour les passagers voyageant avec AIR MADAGASCAR depuis La Réunion à l’aller comme au retour
(Valable pour les billets Réunion-Madagascar et vols intérieurs achetés à La Réunion avant le départ)
De g. à dr. : Didier Botte, Jean-Paul Gopaul
et Nicolas Charlet, représentant d'Air
Madagascar à La Réunion avec sa fille.
20 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
www.airmadagascar.com
*à partir de
D
idier Botte est passionné du
Kenya. Installé depuis peu
à la Réunion, il propose
aux agences réunionnaises et
malgaches son agence réceptive installée depuis 10 ans
à Nairobi, ville départ de
nombreux safaris au Kenya
et en Tanzanie.
Zapping
La Bad (Banque Africaine pour le
Développement) compte trente années
de présence à Madagascar, et intervient
actuellement dans cinq secteurs où elle
finance 63 projets. Elle est le plus important partenaire pour ce qui concerne
l’eau, avec notamment le Projet d’Appui à
la mise en place de l’Autorité Nationale de
l’Eau et de l’Assainissement (Andea).
La société canadienne Aquamar prévoit
d’exporter de l’eau du fleuve Mananara
vers les pays du Golfe Persique à raison
de 230.000 m3 par jour pendant 25 ans, un
volume qui ne représente qu’un dixième
de la capacité du fleuve. Les travaux
commenceront dans 18 mois, un délai qui
sera mis à profit pour les études d’impact
environnemental.
Un certain nombre de musées de par
le monde possèdent dans leurs collections des instruments de musique malgache. Parmi eux, le Musée de l’Homme
à Paris, le Museum für Völkerkunde de
Vienne, l’Institut für Musikwissenschaft
de la même ville, ainsi que le Field
Museum de Chicago.
régions de Madagascar à avoir un schéma directeur touristique grâce à un partenariat entre la Chambre de Commerce de
Mananjary et l’Université Joseph Fourier
de Grenoble.
Le corridor de Mantadia – Zahamena
et la région du Menabe central sont
les zones prioritaires d’intervention choisies pour le projet « Ecotourisme » de
Conservation International financée par
l’Usaid pour un montant de 750.000 dollars. Le projet comporte cinq objectifs
spécifiques, dont le rôle des populations
paysannes dans le développement du
tourisme.
Quelques communes rurales notamment du Vakinankaratra ont accueilli neuf
films ayant participé à la septième édition
du Festival International du Film Insulaire
qui s’est déroulé en Août 2006 dans
l’île de Groix en Bretagne. Le film « Mahaleo
» de Paès et Raymond Rajaonarivelo a
d’ailleurs été désigné comme le meilleur
des 200 films présentés à ce Festival.
Depuis le 1er Juillet 2006 Madagascar
bénéficie d’un effacement de dettes de la
Banque Mondiale / Ida dont le montant
s’élève à 2,213 milliards de dollars. La
majeure partie figure au titre de la Mdri
ou Initiative Multilatérale d’Allégement de
la Dette.
Le groupe légendaire malgache
« Mahaleo », auréolé du succès de son
film autobiographique se produira les 2
et 3 Juin prochains à l’Olympia à Paris. Un
répertoire de 30 titres permettra de revivre
les années 70, 80 et 90 à Madagascar en
général et dans le petit peuple en particulier. Le groupe qui n’a pas pris une ride
fête cette année son 35ème anniversaire.
La région de Vatovavy Fitovinany dans
le Sud Est veut s’ouvrir encore plus au
tourisme. Elle est la première des 22
La réhabilitation des grands axes routiers du Sud de Madagascar se poursuivra cette année. Un des plus importants
• BAD (African Bank for Development) has
been present in Madagascar for thirty years
now ; it is presently intervening in five sectors
financing 63 projects. It is the most important
partner as far as water issues are concerned,
namely in the Support Project for the establishment of National Authority for Water and
Sanitation (ANDEA).
• The Canadian company Aquamar plans to
export water from the Mananara river to the
Persian Gulf countries at the rate of 230 000
m3 per day for 25 years, a volume which represents only one tenth of the capacity of the river.
Related works will start 18 months from now,
and the period to that date will be used for
environmental impact studies.
• A number of museums across the world
have their collections of Malagasy musical
instruments. Among others, we can cite the
Musée de l’Homme in Paris, the Museum
für Völkerhunde in Vienna, the Institut für
Musikwissenschaft in the same town, and the
Field Museum in Chicago.
• Since 1 July 2006, Madagascar has benefited
from a debt release amounting to 2. 213 billion
dollars from the World Bank/IDA. The major
part of it is under MDRI or Multilateral Debt
Release Initiative.
• The Vatovavy Fitovinany region in the South
East wants to open up itself to tourism. It is the
first of the 22 Madagascar regions to have a
master plan for tourism thanks to a partnership
with the Chamber of Commerce of Mananjary
and the University Joseph Fourier in Grenoble.
• The Mantadia-Zahamena corridor and the
region of central Menabe are the priority zones
of intervention for the project « Ecotourism »
of Conservation International financed to the
amount of 750 000 dollars by USAID. The project comprises five specific objectives, of which
the role of rural populations in the development
of tourism.
• A number of rural communes namely those
of Vakinankaratra hosted nine films which participated in the seventh edition of the Festival
International du Film Insulaire (International
Festival of films from islands) which took place
in Ile de Croix in Britanny. It is to note that it
was the film “Mahaleo” by Paes and Raymond
Rajaonarivelo which was judged as the best of
the 200 films presented at this Festival.
• The legendary Malagasy band « Mahaleo »,
fortified by the success of their autobiographical film, will perform at Olympia, Paris on
2 and 3 June. With a repertoire of 30 songs,
they will make you live the 70s, 80s and 90s in
Madagascar as a whole and among the lower
classes in particular. The band who has not
aged at all is celebrating its 35th anniversary
this year.
• The rehabilitation of the trunk roads in the
South of Madagascar is continuing this year.
22 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
projets concerne la Nationale 9 reliant
Tuléar à Morombe qui se fait en 5 jours en
période de pluie. Les travaux de la RN 13
Ihosy – Fort Dauphin ont déjà commencé.
Les RN 10, 12 et 25 sont quant à elles
toutes en rénovation.
La crevette malgache peut désormais
se lancer à la conquête du marché américain, la certification auprès des autorités de ce pays ayant été obtenue le 25
Janvier dernier. L’exportation de crevettes
de Madagascar était de 11.387 tonnes en
2005 et a connu une hausse de 10% en
2006. L’agrément américain était lié à la
mise en place de mesures de protection
des tortues de mer souvent ravagées par
les chalutiers.
Poursuivant ses actions de promotion
de la destination Madagascar, l’Office
National du Tourisme compte approfondir
le marché italien et lancer la Grande île
sur le marché chinois. Les supports informatiques et le site web seront traduits en
chinois à l’intention d’un réservoir potentiel de 30 millions de touristes.
En partenariat avec le district de
Vatomandry, la filière Communication de
l’Université d’Antananarivo a sensibilisé
les habitants de cette localité très prisée
par le tourisme national sur la protection de l’environnement. Ce fut aussi
l’occasion pour les étudiants de projeter
des films et organiser un concours du
meilleur guide.
Suite page 42
RN9 linking Tuléar to Morombe, which at present takes 5 days in rainy weather, is the most
important project. The works on Ihosy-FortDauphin RN13 have already started. As for RN
10, 12, and 25 , they are all being renovated.
• The Malagasy shrimp can from now on go to
the conquest of the American market, as certification from the American authorities was obtained on 25 January. Madagascar exported 11
387 tons of shrimps in 2005 , which increased
by 10% in 2006. The American approval is
linked with the establishment of measures for
the protection of sea tortoises which are often
destroyed by the trawlers.
• Continuing its promotion actions for the
destination Madagascar, the National Tourism
Organization intends to penetrate the Italian
market further and launch the Great Island on
the Chinese market. The informative support
materials and the website will be translated
into Chinese targeting a market representing a
potential of 30 million tourists.
• In partnership with the district of Vatomandry,
the line of studies “Communication” at the
University of Antananarivo has conducted an
environmental protection awareness programme for the inhabitants of this town which is a
favourite for domestic tourists. It was also for
the students an opportunity to show films and
organize a contest for the best guide.
Notre série
DESTINATIONS MALGACHES :
Le
Nord-Ouest
de Diego-Suarez à Nosy Be
DIEGO « ET » SUAREZ …
Ces deux petits îlots marquent la barrière naturelle entre
l’Océan Indien et le lagon de la Mer d’Emeraude. C’est
un lieu d’une pure beauté où les faibles profondeurs et
le fond de sable blanc donnent à la mer une couleur turquoise. C’est Ali, le maire du village de Ramena qui nous
convie à cette ballade sur sa confortable barque à moteur.
Après avoir visité le village de pêcheurs d’Andovokonko
protégé par la mangrove où sont cultivées des algues destinées aux produits cosmétiques, nous arrivons sur l’île
de Suarez. Sur la plage des Antakarana et son sable blanc,
nous nous restaurons d’un copieux repas de poissons fraîchement pêchés et grillés. Les pêcheurs locaux proposent
également cette ballade qui leur permet d’espacer leurs
sorties de pêche. On peut observer tortues, crabes, raies,
poissons volants. Ce magnifique lagon marque l’entrée
d’une des plus belles baies du monde, la plus belle disent
les antsiranais, avec ses 156 kilomètres de côte.
THE NORTH WEST, from Diego-Suarez to Nosy-Be
It is in this northern part of the island that the width of
Madagascar is the narrowest, and the result is a great concentration of poles of interest. Resort-based tourism is predominating in this region named Diana, but it is also in this region
that the best asset of the Destination Madagascar is the most
outstanding: the alliance of the sea with an exceptional land
environment.
DIEGO «AND» SUAREZ
These two islets mark the natural barrier between the Indian
Ocean and the lagoon of the Emerald Sea. It is its shallowness
and the white sea bed that give the sea its turquoise blue colour.
One can watch tortoises, crabs, rays, flying fish. This lagoon
marks the entrance into one of the most beautiful bays in the
world with its 156km coastline.
Textes : Thompson Andriamanoro & Pierre-Yves Babelon
Photos : Pierre-Yves Babelon
C
’est dans cette partie septentrionale de l’île que Madagascar a sa plus petite largeur, et il en résulte une
forte concentration des pôles d’intérêt. Il n’est pas hasardeux d’affirmer que la Côte des Iles Vierges
dont elle fait partie possède parmi les plus beaux sites du pays. Longtemps enclavée, cette région
répondant au doux nom de Diana (acronyme de Diego, Ambilobe, Nosy Be, Ambanja) a toujours ressenti
l’appel du large. La dominante balnéaire de son tourisme est très marquée, mais c’est ici aussi que l’un des
meilleurs atouts de la Destination Madagascar s’érige en évidence : l’alliance d’un remarquable environnement marin avec un milieu terrestre et une biodiversité souvent exceptionnelle.
24 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
M ARS 2007 magazine GoTo M A D A G A S C A R 25
Le Nord Ouest
LES PLUS BELLES BAIES DU MONDE
Les plus belles baies du monde ont leur Club né
en 1997 à l’initiative de l’Office du Tourisme du
pays de Vannes en Bretagne. Il compte 27 membres
homologués et fonctionne suivant des principes de
partenariat permettant de confronter les expériences,
les problèmes, et les projets. La Baie d’Halong y côtoie
notre voisine du Cap symbolisée par la célèbre Table
Mountain et l’île de Robben Island où Mandela a passé
ses longues années de captivité. La « Reine » Rio et son
promontoire du Corcovado y tutoie Punta Arenas la ville
la plus australe du monde, et le courant passe plutôt
bien entre notre Diego-Suarez nationale et la baie de
San Francisco « barrée » par le Golden Gate Bridge
construit en 1937. Le Club a pour ambition de devenir
un chef de file mondial en matière de développement
maîtrisé et en harmonie avec la nature. Pourquoi pas,
avec la bénédiction de cet autre membre mythique
qu’est le Mont Saint Michel…
THE MOST BEAUTIFUL BAYS IN THE WORLD The most beautiful bays in the world are now gathered
in a club created in 1997. It numbers 27 members and it
operates according to partnership principles. Outstanding
names like the Bay of Halong in Vietnam, the Bay of Cap
with the well-known Robben-Island in South Africa, the
Bay of San Francisco, and of course, the Bay of Rio and
that of Diego-Suarez are among its members. The ambition of the Club is to take the lead in terms of development in harmony with nature.
LE CHEMIN DE CROIX…
C’est de retour au village de Ramena, la plage où les Antsiranais
aiment piqueniquer le dimanche, que nous retrouvons Alain de Diego
Raid Quad. Il nous fait visiter par des pistes sablonneuses les baies des
Dunes et des Pigeons, ainsi que celle des Sakalava, lieu de prédilection
de nombreux sports de glisse. De retour vers Ramena à bord de nos
quads Polaris, nous découvrons les vestiges de la présence de plus
d’un demi-siècle de l’armée française. Des
forteresses et des canons, dirigés vers l’entrée de la baie, sont encore en place. En
continuant vers Diego avec notre chauffeur guide Yacinthe de Zanatany Tours,
nous bifurquons vers la Montagne des
Français, à pied cette fois. Un chemin sinueux jonché de croix nous
conduira là encore vers d’anciennes
fortifications.
26 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
A 426 mètres d’altitude, le point de vue est idéal : de la mer
d’Emeraude jusqu’au Cap d’Ambre en passant par la baie des
Français et son célèbre Pain de Sucre ou « Nosy Lonjo », et
bien sûr la ville de Diego-Suarez, Antsiranana ou « le Port »
de son nom malgache.
Page précédente : sur la plage d'Amporaha à Nosy Be. En médaillon : vue
sur la mer d'émeraude depuis le village d'Andovokondo. En haut : Le pain de
Sucre de Diego Suarez depuis la Montagne des Français. Au centre à gauche : le phare à l'entrée de la baie. En bas à gauche : un passioné de quad
sur la plage de la Baie des Pigeons. En bas au centre : un ancien canon dirigé
vers la baie. A droite : forêt de baobabs près de la montagne des français.
THE WAY OF THE CROSS:
Back to the village of Ramena, we visit the bays of the Dunes, of the
Pigeons and of the Sakalava along sandy tracks. Continuing our way to
Diego, we hike up the Mountain of the French through a sinuous path
studded with crosses. From an altitude of 426m, the view is superb.
Le Nord Ouest
LA ROUTE AVANCE …
La saison des pluies fait de la résistance, s’obstinant à ramener certains
tronçons dans leurs habits de cauchemar, mais rien n’y fera : la route
du Nord n’est plus une utopie, et les départs de taxi-brousse TanaDiego de la gare routière d’Ambodivona sont désormais courants. A
la veille des pluies, les 2 jours, et souvent plus, de trajet avaient déjà
été ramenés à 20 heures, lesquelles pourraient à terme être encore
réduites à 15. C’est à Ambondromamy que se fait la séparation entre
la RN4 continuant sur Majunga et les 700 km de la RN6, faisant cap
sur Diego-Suarez. Les travaux de réhabilitation commencés en 2003
ont été divisés en 3 lots : le premier, d’Ambondromamy à Bekoratsaka
(63,3 km) est financé par le Fonds Africain de Développement, le Fonds
d’Assistance Technique et l’Opep. Le financement du deuxième lot
Bekoratsaka-Port Bergé (94,7 km) est pour sa part assuré par la Badea
et le Fonds koweitien. Les travaux du troisième lot Port Bergé –Ambanja
via Antsohihy et Maromandia (309 km) ont pour leur part démarré
en Juin 2004 et devraient s’étaler sur 44 mois. RN7 + RN4 + RN6, le
compte ne pourra qu’être bon : c’est le vieux rêve d’une transversale
reliant Tuléar et Diego-Suarez qui est en train de se faire réalité…
UNTIL THE END OF THE NIGHT :
At Diego - Suarez, the Place Joffre where we choose to finish the day
offers us a breathtaking view of the third port of Madagascar. « Diego
by Night » starts with the tasting of brochettes along the pavements.
Restaurants, bars and discotheques will enliven the typical atmosphere
of the city until the end of the night…
THE ROAD IS ADVANCING…..
Although some sections of it are still to avoid in rainy season, the road to the
North is no longer an utopia, and taxi-brousse linking Antananarivo-Diego are
now common. It is at Ambondromamy that the road separates, the RN4 continuing to Majunga and the RN6 heading for Diego-Suarez along 700 km. The
rehabilitation works, financed by the international donors, started in 2003 and
are progressing rapidly. The dream of a cross-country road linking Tulear and
Diego Suarez is in the making.
ZANATANY TOURS
Agence Réceptive
AU BOUT DE LA NUIT…
Une ville chargée d’histoire où yéménites, somalis, comoriens, arabes,
chinois, indiens, pakistanais et européens cohabitent avec les populations malgaches, en majorité antakarana et sakalava. L’architecture
coloniale y est encore très présente. De la place Joffre où finit notre
journée nous jouissons d’une vue imprenable sur le troisième port
de Madagascar. C’est à ce moment que commence le Diego by Night
avec ses dégustations de brochettes sur les trottoirs. De nombreux
restaurants, bars et discothèques sont là pour animer l’ambiance typique de la ville parfois jusqu’au bout de la nuit.
En haut : la place Joffre de Diego Suarez donnant sur le port. Au centre : vue
nocturne sur la piscine du Grand Hôtel. En bas à gauche : une femme Antakarana
(photo : Gérard Nicolaï). En bas à droite : les 4L taxis jaunes de Diego Suarez.
28 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
Informations
Location voitures
Bivouac-Excursion
Circuit touristique
Cité B.T.M SCAMA N° 19
DIEGO-SUAREZ BP 684
Tél/fax : 00 261 82 224 44
GSM : 00 261 32 07 741 19
E-mail : [email protected]
Le Grand Hôtel
E
n plein centre de Diego Suarez, le Grand Hôtel domine par son
cadre et ses services. Chambres spacieuses, spa, restaurants,
piscine avec bar immergé, pâtisserie, casino, banque, circuits
touristiques... en font un établissement incontournable et de standing
international. Daniel Lozes et son équipe sont attentifs à chaque détail
pour que tout soit propice à la détente et au bien être du client, le tout
dans une des plus belles régions de Madagascar.
Nature Lodge
A
Joffreville, porte d'entrée du Parc National de la Montagne
d'Ambre, Nature Lodge allie charme et professionnalisme
dans cet établissement où rien n'est laissé au hasard. Décoré
avec beaucoup de goût avec de nobles matériaux malgaches, cet
endroit est un lieu de repos, de calme et de fraîcheur. Bénéficiant
d'un panorama imprenable sur la baie de Diego Suarez, c'est également le point de départ de nombreux circuits et randonnées.
Le Nord Ouest
Départ vers le Sud par cette route nouvellement refaite qui permet de
rejoindre la capitale. Après avoir bifurqué vers Joffreville, un petit village
d’architecture créole ressemblant à s’y méprendre à son voisin des hauts de
La Réunion, nous visitons La Montagne d’Ambre, premier Parc National
institué à Madagascar en 1958. Culminant à 1475 mètres d’altitude, nous y
observons cascades, lacs, ainsi q’une végétation luxuriante due à une pluviométrie exceptionnelle.
UN IMMENSE EBOULIS…
Plus loin nous rejoignons par une piste pas toujours praticable les « Tsingy
Rouges », une merveille de la nature. Ces cathédrales constituées de grès,
de marne et de calcaire, sont le fruit de l’érosion. Le spectacle de ces Tsingy
de couleur rose érigés au fond d’un canyon est tout simplement
féerique.
Avant de rejoindre Ambilobe, nous nous arrêtons à la
Réserve de l’Ankarana. Une faune très riche nous permet d’observer quelques espèces de lémuriens comme
le Lémur Coronatus, le Lemur Fulvus, le Lepilemur et le
Hapalemur. Des Tsingy érodés par la pluie et l’eau sculptant des fissures horizontales et verticales donnent
l’impression d’un immense éboulis, le tout
au milieu d’une végétation luxu-
En haut à gauche : Lépilémur de la réserve de l'Ankarana. En haut au centre et en bas
à gauche : les tsingy rouges. En haut au centre : Lémur Coronatus. En haut à droite : les
tsingy de l'Ankarana. A droite : la "perte de rivière" de la réserve de l'Ankarana.
32 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
A HUGE SCREE
After the Amber Mountain and Joffreville, we reach the « Red Tsingy »,
a marvel of nature. In the Reserve of Ankarana, other Tsingy eroded
by rain give the impression of a huge scree amidst a luxuriant vegetation.
Le Nord Ouest
ENTRE YLANG ET CACAO…
Nous reprenons la direction d’Ambanja par une très belle route bordée de prairies ou de cultures
d’ylang-ylang, de poivre, de café, de vanille et de cacao typique de cette région bénéficiant d’un
microclimat permanent et d’une pluviométrie nocturne. C’est d’Ankify, paisible petit village de
pêcheurs que partent les bateaux reliant la « Grande Ile » à Nosy Be. Nous y passerons la nuit dans
un hôtel confortable en bord de mer.
C’est François Gely de Tropic Tours & Travel qui nous embarque sur un catamaran aménagé
pour cette traversée. De nombreux bateaux navettes et bacs transportent régulièrement passagers,
ravitaillement et automobiles. Nous découvrons bien sûr les nombreuses îles avoisinantes, petites
parcelles de paradis avec leurs plages de sable blanc.
D’UN ILOT A L’AUTRE…
Nosy Komba, l’île aux lémuriens, est la plus grande avec un sommet culminant à 622 mètres. On
y découvre une des plus anciennes plantations d’ylang-ylang, de poivre et de vanille. Au village
d’Ampangorina l’activité touristique est intense. Des guides locaux nous emmènent voir le Lemur
Macaco, les caméléons, les tortues, les serpents, ainsi que de l’artisanat sur bois et les célèbres nappes
brodées, typiques de la région. Nous reprenons la mer jusqu’à Nosy Tanikely (la petite terre), îlot
devenu une réserve marine, pour y découvrir une faune aquatique de toute beauté. Pique nique, baignade et farniente avant de repartir vers le port d’Hellville, la capitale de Nosy Be (la grande île).
En haut au centre : langue de terre de l'île de Nosy Komba. En haut à gauche : les achards pimentés de Nosy
Be. Au centre à gauche : les fleurs de l'Ylang Ylang • Aucentre à droite : un caméléon de Nosy Komba • En bas à
gauche : sur la plage d'Ankify • En bas à droite : le port de Nosy Be.
34 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
BETWEEN YLANG AND CACAO :
A beautiful road lined with prairies and plantations of Ylang Ylang, pepper,
vanilla, coffee , cacao lead us to Ambanja. It is from Ankify, a small and
quiet village of fishermen, that the boats linking the Great Land to Nosy
Be leave.
FROM AN ISLET TO ANOTHER :
The oldest plantations of Ylang Ylang, pepper and vanilla are at Nosy
Komba. Discovery of the fauna, wood handicraft, embroideries ; tourism
related activities are numerous in the village of Ampangorina. Continuation
to Nosy Tanikely and its aquatic fauna before resuming our journey to
Nosy Be.
Le Nord Ouest
SAND AND CORAL
Hellville, the capital, has only one main
street but it is bustling with life. In April,
the Donia Festival is a venue for the great
artists of tropical music. From Ambarao,
off we go by pirogue to Sakatia , the island
of orchids. Put together, the lush vegetation, sand, rocks and the corals form a
tropical dreamland.
NOT TO DISTURB !
From Andilana, one of the largest beaches
of the island, we cross the bay of Befotaka
and head for the sacred islet of Nosy Faly.
Birds come here in search of tranquillity.
And it is on the beach of Amporaka at the
northern extremity of Nosy Be that sunset
marks the end of our journey.
SABLE ET CORAIL …
Hellville, la capitale de Nosy Be n’a qu’une rue principale mais elle est très animée. Architecture coloniale du début du siècle, marché couvert, nombreux
commerces et restaurants. Au mois d’Avril le Festival « Donia » y réunit les
plus grands artistes de musique tropicale de l’Océan Indien. Nous prenons
la route vers le nord et Djamanjary, où nous découvrons une ancienne usine
sucrière et un réseau ferroviaire d’époque qui servait au transport de la canne
à sucre. C’est là qu’était fabriqué jusqu’à il y a encore quelques années, un des
rhums les plus populaires de Madagascar.
A Ambarao, une pirogue nous fait traverser en quelques minutes jusqu’à Nosy
Sakatia (l’île aux orchidées). Un subtil mélange de sable, de rochers et de corail
sous des eaux limpides, mêlé d’une végétation luxuriante, en fait un décor tropical de rêve. A Ambohibe au sud de l’île culminant à 137 mètres, vivent les «
fanihy », chauve-souris géantes ainsi que le plus petit caméléon du monde ne
mesurant pas plus d’un centimètre, paradoxe de la nature.
NE PAS DERANGER !
Plus au nord en longeant la côte et après avoir traversé de nombreux
villages aux jardins fleuris, nous bifurquons sur une piste qui nous mène
au Mont Passot. Du haut de ses 329 mètres d’altitude, il nous offre un
panorama allant de la côte jusqu’aux anciens cratères volcaniques devenus
aujourd’hui des lacs.
Nous continuons jusqu’à la plage d’Andilana, une des plus belles et plus
grandes de l’île. La marée basse nous dévoile ses immenses bancs de sable.
C’est ici que nous prenons le bateau pour traverser la baie de Befotaka.
Nous faisons escale sur Nosy Faly, l’île sainte. Un îlot désert et sacré abritant les sépultures de princes Sakalava de la région. Seules les vagues venant
s’échouer sur un immense banc de sable et de coraux viennent déranger les
oiseaux venus chercher ici comme nous un peu de tranquillité. C’est sur la
plage d’Amporaha, à l’extrême nord entre cocotiers et sable blanc, qu’un
soleil couchant de carte postale marquera la fin de notre périple.
En haut à gauche : gargotte d'un village typique de Nosy Be. En haut à droite : Les
oiseaux de l'île de Nosy Faly et une exposition de coquillages. En bas à gauche : pirogues
et pêcheurs sur la plage d'Ambatoloaka à Nosy Be.
36 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
Le Nord Ouest
POUSSIERES D’ILES
Dans un rayon que l’on pourrait – très arbitrairement ! – situer entre Nosy Lava la plus
septentrionale des Mitsio et les îles Radama au Sud, la côte Nord-Ouest se prête à la
croisière à voile et aux excursions marines dans des conditions idéales pratiquement
toute l’année, avec peut-être une petite exception pour les mois de février et mars.
Protégée de la grosse houle par la Grande Terre, la mer est belle et la navigation se fait
par les vents thermiques.
Grande Mitsio, Nosy Lava, Ankarea, les Quatre Frères, Tsarabanjina l’île-hôtel… plusieurs jours peuvent peiner à suffire pour le farniente d’une île à l’autre dans l’Archipel
des Mitsio sur fond de plongée, de pêche, et de bivouac. Parmi les îlots-satellites immédiats de Nosy Be et de son site de cratère qui lui confère son cachet si particulier, Nosy
Tanikely possède une faune marine exceptionnelle et ses fonds sont classés Réserve.
Pour la petite histoire l’île n’a qu’un habitant, Omar, ancien gardien de phare. Ce
Robinson des temps modernes accueille les touristes, vend de l’artisanat confectionné
par sa femme, et apparemment n’a pas le temps de s’ennuyer sur son île paradis. Nosy
Komba l’île aux Lémuriens est aussi un lieu d’adoration des anciens souverains, et les
touristes peuvent repartir avec les superbes broderies proposées par les villageoises.
Nosy Iranja est l’endroit préféré des tortues de mer pour déposer leurs œufs tandis
que Nosy Sakatia est le « coin » idéal pour la pêche sportive. Ceux qui veulent aller
38 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
En haut à gauche : un voilier bien aménagé près du port d'Hell Ville. En
haut à droite : l'île de Nosy Faly. Au centre : une jeune Sakalava à Nosy
Komba. En bas : langue de sable à Nosy Tany Kely.
info pratiques
A Diego Suarez :
Office Régional de Tourisme de Diego Suarez
Rue Colbert
Toutes les informations sur Internet :
www.office-tourisme-diego-suarez.com
E-mail : [email protected]
Zanatany Tours
Cité B.T.M SCAMA N° 19 -Diego-Suarez
Tél/fax : (+261) 20 82 224 44
GSM : (+261) 32 07 741 19
E-mail : [email protected]
encore plus loin ne seront pas à court de combinaison pour
composer leur itinéraire. Le choix est vaste avec notamment
Nosy Mamoko et son village de pêcheurs, Kisimany aux airs
d’Amazonie en miniature, la Baie des Russes, les îles Radama
et leurs eaux couleur émeraude. La croisière se dote alors d’une
dimension parallèle toute aussi intéressante, celle d’un voyage
au cœur des immémoriales traditions sakalava.
A Ramena (La Mer d'Emeraude) :
Le Capitaine Bleu
M. Chamsi (maire de Ramena)
Tél. (+261) 32 04 651 49
A Nosy Be :
Office Régional du Tourisme de Nosy Be
C/O CCIAA - Hell Ville
207 Nosy Be
Tél. (+261) 20 86 920 00
E-mail : [email protected]
Tropic Tours & Travel
Villa Seymad n° 31 Hell Ville
207 Nosy Be
Tél. (+261) 32 07 206 68
E-mail : [email protected]
ISLAND DUST
Within a radius which one could arbitrarily situate between NosyLava, the farthest up to the north, and Radama islands to the south
, the North –East coast is favourable for sailing cruises and marine
excursions under ideal conditions as it is protected from heavy swell
from the Great Land. The archipelago of Mitsio, Nosy Tanikely, Nosy
Komba, Nosy Iranja are all « chunks of paradise ». Farther down to the
south, the cruise is coupled with a journey into the heart of Sakalava
traditions.
En haut : Nosy Tany Kely. Au centre à gauche : les bancs de sable de
Nosy Lava. Au centre à droite en bas à gauche: sur l'île de Nosy Sakatia.
Ci-dessus : sur la langue de sable de Nosy Faly
40 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
Zapping
L’association Mondo Giusto travaille
dans la région de l’Amoron’i Mania, dont
le chef lieu est Ambositra, dans le domaine
de l’assistance aux artisans. Elle a fait
partie des organisateurs d’un « Grand Prix
Créatif des Métiers d’Art » qui a rassemblé
43 participants. Pour 2007 Mondo Giusto
inclura dans son programme de formation
le marketing, le design, et la pratique du
français.
Malgré ses rues parfois en pente,
Ambositra compte aujourd’hui 250 pousse-pousse, un chiffre pouvant à certaines
périodes monter à 300. De dimensions un
peu plus petites que celles d’Antsirabe, de
Majunga ou de Tamatave, les véhicules
sont bien entretenus, propres et décorés.
Des paysans montent souvent en ville
en période de pluie pour être des tireurs
occasionnels.
Une nouvelle espèce endémique de
chauve souris à ventouse a été découverte
dans l’Ouest de Madagascar par des chercheurs du Field Museum de Chicago. Les
chauve-souris figurent parmi les espèces
en réel danger de disparition au niveau
mondial. A Madagascar elles sont le groupe de mammifères qui a été le moins
étudié par les scientifiques.
Les fondateurs de Go To Madagascar
Concernant les régions, le Grand Sud a
attiré 38% des touristes contre 21% pour
le Nord, 19% pour l’Est, et seulement
7% pour les Hautes Terres. Les chiffres
officiels font part d’un total de 311.000
arrivées, ce qui représente une croissance
de 14% par rapport à 2005.
Le joueur de valiha établi en France
Justin Vali a remporté le Prix Sacem 2006
dans la catégorie « musique traditionnelle ». Ce musicien–chanteur qui porte
haut le flambeau de la musique malgache
a contribué à donner un rayonnement
universel à la valiha. Ses tournées sont
souvent l’occasion pour lui de donner également des conférences sur son art et son
instrument de prédilection.
Sans jeux de mots, les sociétés pétrolières de distribution carbureront dur cette
année 2007 avec l’avancement de la réhabilitation des routes et le démarrage des
grands projets notamment miniers. La RN
6 ou route du Nord commence à susciter
l’intérêt des pétroliers, une Société comme
Galana ne cachant pas son objectif à
moyen terme d’y arriver à un niveau de
présence équivalent à celui de la RN 7.
Les Parcs Nationaux de Madagascar
ont en 2006 attiré 108.000 visiteurs et
généré 2 milliards d’Ariary de recettes. Le
plus visité reste l’Isalo avec 29.000 entrées,
suivi d’Andasibe (22.000), Ranomafana
(16.000) et la Montagne d’Ambre (10.000).
Le photographe Philippe Gaubert a
préféré laisser les sites et paysages à
d’autres. Son « Voyage au pays des Fomba
» se définit comme une longue « errance
photographique » à la poursuite de la
culture malgache. Bien servi par le rédactionnel d’Hemmerson, ses clichés savent
saisir l’omniprésente osmose entre vie et
• The Association Mondo Giusto works in the
region of Amoron’i Mania, the main town of
which is Ambositra, in providing assistance to
the artisans. It is part of those who organized
the contest « Grand Prix créatif des métiers
d’art » in support of creativity ; it gathered 43
participants. In 2007, Mondo Giusto will include
marketing, design and the practice of the
French language in its programme.
• In spite of the slope of its roads, Ambositra
now counts 250 rickshaws, a figure which
at times climbs up to 300. Somehow smaller
than those of Antsirabe, Majunga or Tamatave,
they are well maintained, clean and decorated.
Farmers often come to town to be occasional
rickshaw pullers in rainy season.
• Bats with suckers, this is a new endemic species discovered in the West of Madagascar by
researchers from the Field Museum of Chicago.
Bats are really endangered species all the world
over. In Madagascar, they are the mammals that
have been the least studied by scientists.
• 300 tree species have been inventoried in
Madagascar, and a great part of them have the
same qualities as those that are overexploited
for furniture making and carpentry. Tree species
are classified in 5 categories, the first one includes the « Hazomalany » which has anti-parasite
properties and the sandal wood which is used
in traditional cosmetics. The second category
numbers about thirty species or so, among
which the palissander, the groups of ebony
trees and the rosewood.
• Madagascar National Parks attracted 108 000
visitors in 2006 and generated 2 billion Ariary
revenue. Isalo remains the most visited one
with 29 000 entries, followed by Andasibe with
22 000, Ranomafana, 16 000 and the Mountain
of Amber, 10 000. As for regions, the Deep
South attracted 38% of tourists against 21%
for the North, 19% for the East and 7% for the
Highlands. The official figures number 311 000
arrivals , which represents a 14% increase as
compared to 2005.
• The valiha player residing in France, Justin Vali
won the 2006 Sacem Prize in the « traditional
music » category. This musician-singer who is a
proud torchbearer of Malagasy music contributed to make the valiha have universal radiance.
He often takes his tours as an opportunity to
give lectures about his art and his favourite
instrument.
• Without playing on words, the oil distribution
companies will « oil » themselves a lot this year
2007 with the progress of the rehabilitation
works of roads and the starting of important
projects, mining projects in particular. RN6 or
the road to the North is beginning to raise the
interest of oil companies, and a company like
Galana does not hide that its medium-term.
objective is to be present there the same way
as along RN7.
• The photograph Philippe Gaubert preferred
to leave spots and landscapes to others. His
« Voyage au pays des fomba) », a travel to the
land of culture and traditions, defines itself as
a long « photographic roaming » in pursuit of
42 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
mort aussi bien sur les visages que dans
les rites ou les instantanés du quotidien.
« Voyage au pays des Fomba » est édité
par Somep.
En application du décret 2006-844 du
14 novembre 2006, l’affichage des prix en
devises et l’établissement de contrats en
devises sont prohibés. Dans la pratique,
tous les prix affichés par les établissements travaillant dans le secteur touristique et les contrats passés sur le territoire
national devront désormais être en Ariary.
Madagascar recense actuellement
11.000 ha de culture de jatropha outre les
plantations naturelles. En vitesse de croisière ces superficies devraient faire 50.000
tonnes de graines, 15.000 d’huile brute,
35.000 de tourteau et 15.000 de biodiesel.
L’objectif à moyen terme est d’arriver à
100.000 ha et une production de 150.000
tonnes de biodiesel.
Depuis le 16 Janvier les passagers des
vols Air France – Klm sur la ligne Paris Tana - Paris bénéficient du « Piece Concept
» qui leur donne droit à beaucoup plus
de bagages. Ce nouveau programme est
aussi appliqué sur trois autres destinations
à savoir Cuba, la République Dominicaine,
et le Brésil. Les avions de la compagnie
ont transporté 100.000 passagers dans les
2 sens en 2006, avec un remplissage de 95
% en haute saison.
the Malagasy culture. Well presented thanks
to Hemmerson’s text , his clichés know how
to catch the omnipresent osmosis between
life and death as revealed on people’s faces,
through the rituals or the scenes of everyday
life. « Voyage au pays du fomba » is edited by
Somep.
• In application of decree 2006 – 844 dated
14 November 2006, billing prices in foreign
currencies and concluding contracts in foreign
currencies are prohibited. In practice, all prices
billed by the establishments operating in the
tourism sector and all contracts entered into
in the national territory must henceforward be
in Ariary.
• Madagascar has inventoried 11 000ha of
jathropa plantations so far, apart from natural
plantations. At full capacity, such surfaces
should yield 50 000 tons of grains, 15 000 of
crude oil, 35 000 of oilcake, and 15 000 of
biodiesel. The medium term objective is to have
100 000 ha and an output of 150 000 tons of
biodiesel.
• Since 16 January, Air France – KLM passengers on the flights Paris – Tanà – Paris benefit
from « Piece Concept » , which gives them the
right to have more luggage. This new programme is also applied for three other destinations ie
Cuba, the Dominican Republic, and Brasil. The
company’s aircrafts carried 100 000 passengers
in both directions in 2006, full at 95% of its
capacity in high season.
Assemblée
générale
L
Go To
’Assemblée Générale annuelle de Go
To Madagascar s’est déroulée pour
cette année le 27 janvier dernier au
Lemurs’ Park.
Mis à part l’habituel bilan de l’année écoulée,
l’élection du nouveau bureau pour les
deux prochaines années à venir était à
l’ordre du jour.
Ainsi, Sonja Ranarivelo a été réélue
Présidente du groupement pour le nouveau mandat.
Par ailleurs le groupement fêtera cette
année ses cinq années d’existence, cinq
ans est encore très jeune mais c’est toujours cinq années d’expériences qui ont
permis au groupement de se faire un nom
et une marque de professionnalisme et
de qualité. Cependant le groupement ne
s’endormira pas sur ses lauriers et ira à
l’assaut de nouveaux défis.
Pour ce faire, lors de son assemblée générale, Go To Madagascar a adopté une nouvelle composition de bureau. Désormais
la fonction de président sera renforcée
par deux vice-présidents responsables
respectivement de la stratégie et de la
communication, lesquels seront secondés
par quatre conseillers.
Toute l’équipe de Go To Madagascar
magazine adresse ses félicitations à l’ancien
bureau et un bon mandat à la nouvelle
équipe !
Nouveau bureau 2007-2008
• Sonja Ranarivelo
Présidente
• Roger Henri
Vice-Président chargé de la stratégie
• Cédric de Foucault
Vice-Président chargé de la communication
• Guillaume Pousse
Trésorier
• Danielle Razafitrimo
Conseillère en stratégie
• Hely Rakotomanantsoa
Conseillère en stratégie
• Stéphanie Vincent
Conseillère en communication
• Rollande Rasoanaivo
Conseillère en communication
GENERAL MEETING
Go To Madagascar annual general meeting was held on 27 January at Lemurs’Park. Apart from the usual balance sheet of the year ended, the election
of the new committee for the coming two years was on the agenda. Thus Sonja Ranarivelo was re-elected President of the group for another term of
office. Besides, this year the group will celebrate its five year existence; five years old, still very young but it is five years of experience which enabled
the group to build a name and a brand synonymous of quality and professionalism. However, the group will not rest on its laurels and will tackle new
challenges. To that end, during this general meeting, Go to Madagascar adopted a new organization chart. From now on, the function of president will
be backed up by two vice-presidents in charge respectively of strategy and communication and who will themselves be assisted by four advisors.
The whole team of Go To Madagascar magazine wishes to congratulate the outgoing committee and all the best for the incoming team !
REPORTAGE
Défilé de
mannequins
habillées
avec les
uniformes
utilisés par
les hôtesses
de l’air en
45 ans.
De la baie de Lokaro
aux Tsingy de Namoroka
Go To Mag
audiovisuel
Sous la conduite du Premier Ministre Jacques Sylla, les officiels ont découpé
le gâteau du 45ème anniversaire.
12 JANVIER 2007
Air Madagascar
fête son 45ème anniversaire
C
G
râce au concours de la Compagnie
Nationale Air Madagascar qui met
à disposition de sa clientèle en
classe « affaires » ce DVD, le 3ème volume
de la collection « GO TO Madagascar »
a pu être réalisé. Ce magazine audiovisuel, support de promotion de la destination Madagascar dans son ensemble
et des prestataires du Groupement des
Opérateurs du TOurisme en particulier,
offre près de deux heures d’images.
Parrainé pour la 2ème année consécutive par
les PNM-ANGAP (qui ont d’ores et déjà
renouvelé leur confiance à Mad’Activité
production pour le 4ème Tome), cette série
de documentaires fait, tout naturellement, la part belle aux Parcs Nationaux
gérés par l’Association Nationale pour la
Gestion des Aires Protégées. Aux côtés des
Parcs Nationaux d’Andohahela (région de
Tolagnaro) ou d’Ankarafantsika (proche
de Mahajanga) relativement bien connus
des amateurs de nature préservée, nous
avons le plaisir de découvrir des aires protégées méconnues telles celles du P.N de
Zombitse (RN 7 à 2 heures de Toliara) ou
des Parcs Nationaux de la Baie de Baly et
des Tsingy de Namoroka dans la région du
Boeny. La nouvelle Aire Protégée Marine
44 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
et Côtière de Sahamalaza et la toute proche Réserve Spéciale de Manongarivo le
long du littoral Nord Ouest font aussi
partie du programme.
En dehors des parcs, les somptueux décors
naturels de la Grande île n’ont pas été
oubliés : qu’il s’agisse des baies et criques
autour de Lokaro (Sud Est), des plages
d’Ifaty et Anakao (Toliara) ou bien des
contre forts du massif du Tsaratanàna. Une
croisière nautique nous entraîne d’îles en
îles autour de Nosy Be. Une promenade
dans les rues de Mahajanga nous fait redécouvrir toute la richesse architecturale de
la cité des fleurs.
Plusieurs reportages sont consacrés à des
prestataires de services touristiques ou
présentant un réel intérêt touristique. Nous
passons ainsi des ateliers de fabrication de
tapis mohair à Ampanihy aux pontons
d’un catamaran affrété par Madanautique
en passant par les réserves privées de
Berenty ou Nahampohana. A signaler que
les plus prestigieux établissements hôteliers se sont associés à la réalisation de
ce DVD : le groupe SHTM (La Croix du
Sud, La réserve de Berenty, Le Dauphin à
Tolagnaro, Le Capricorne à Toliara et Le
Lakana Vezo à Ifaty), l’hôtel classé Relais
et Châteaux Anjajavy, l’hôtel ou le superbe
4 étoiles de Nosy Be Amarina hôtel. Nous
découvrons l’Antsanitia Resorts (qui associe ses prestations hôtelières aux vertus de
la plante médicinale Mandravasarotra) et
l’auberge éco-éthnique Alamita dans la
baie d’Ambaro, en face de Nosy Be, qui
immerge ses hôtes dans les réalités de la
vie quotidienne des pêcheurs traditionnels
du littoral Nord-Ouest.
La prochaine destination et première du 4ème
volume conduira l’équipe de Mad’Activité
production des Hautes-Terres (massif de
l’Andringitra, pays Zafimaniry…) jusqu’aux rivages de l’Océan Indien (croisière
sur les Pangalanes, découverte du PN de
Manombo…).
Diffusion en avant première de ce documentaire de 26mn, sur RTA le mercredi 25
avril à 20h30.
Le DVD « Go To Madagascar » est disponible dans plusieurs librairies : Espace
Loisirs à Antaninarenina, Librairie Galerie
ZOOM à Ankorondrano, au siège du groupement « Go To Madagascar » à Isoraka et
au Lemurs’ Park (PK 23 sur la RN1).
Mad’Activité production
[email protected]
’est le 12 Janvier 2007 qu’Air Madagascar a marqué publiquement le début de la célébration de son 45ème anniversaire
au Madagascar-Hilton. Autorités politiques, personnalités
du monde des affaires et de la société civile, corps diplomatique,
clients, partenaires, professionnels du tourisme y étaient conviés.
Un décor digne de l’événement a été mis en place avec la collaboration de l’Agence de communication Tam-Tam Madagascar :
les invités transitaient par la cabine reconstituée d’un Boeing 737
avant de se retrouver dans une atmosphère de nuit étoilée ! Au
menu, des mini-shows avec la troupe du chorégraphe Mialy, qui
a même présenté du French Cancan au grand plaisir des invités.
Mais aussi l’interprétation par Bodo de sa chanson « Make me fly
», ainsi que le défilé des mannequins de l’agence Lolita vêtues avec
les uniformes des hôtesses depuis 1961.
Le Directeur commercial d’Air Madagascar Rakotomalala
Andriamialisoa a souligné qu’à 45 ans, « Air Madagascar est une
belle femme, encore désirable et qui ne cherche qu’à séduire ». En écho,
le Directeur général Ulrich Link n’a pas manqué d’adresser ses
remerciements à tous ceux qui ont permis à la Compagnie nationale de rester en l’air, malgré les quelques zones de turbulence de
son histoire. Honorant la soirée de sa présence, le Premier ministre Jacques Sylla a déclaré : « Que dire d’Air Madagascar, sinon
qu’il est un véritable levier de notre développement. Il a réussi à
se construire un nom de confiance, une réputation de qualité et
une image prestigieuse. Il y a de quoi être fiers et sereins à l’aube
d’un futur toujours plus exigeant en matière de sécurité et dans un
contexte concurrentiel avec l’effectivité de l’Open Sky ». L’ouverture
de deux nouvelles lignes a été annoncée pour la fin Mars 2007 :
Antananarivo-Marseille et Tolagnaro-Johannesburg. 45 ans après
sa naissance, Air Madagascar continue d’étendre ses ailes.
Le PCA d’Air Madagascar
Heriniaina Razafimahefa et le
Maire d’Antananarivo Patrick
Ramiaramanana ont apprécié
le spectacle
« Pour une entreprise, avoir la capacité de sortir un livre signifie déjà qu’elle a des choses à raconter, qu’elle a
une expérience, et plus simplement
qu’elle a une histoire ».
Ainsi se confiait Erick Rabemananoro,
Chef du Département Communication
d’Air Madagascar et auteur de ce superbe plus-que-livre « 45 ans de passion aux
couleurs malgaches » à nos confrères
de Midi Madagasikara. Une couverture
sobre tout en pénombre avec des idées
de vol de nuit. Cette modestie de l’auteur
qui se fond dans l’équipe qu’il a expressément montée pour cette aventure, et
s’efface derrière son sujet jusqu’à la
184ème page. Là, s’il accepte d’enfin être
devant, c’est pour s’envoler en remerciements sur deux pages pleines, au risque
d’en oublier… Et en filigrane tout au long
de l’ouvrage, dans le mot comme dans
l’image, cette passion qu’ont partagée
les générations successives, de celle
d’avant-hier à celle d’aujourd’hui, grâce à
qui Air Madagascar est arrivé à bon port
pour encore mieux repartir.
« 45 ans de passion aux couleurs malgaches » sera bientôt en librairie. A lire, à
posséder. Absolument.
T.A
Parmi les gagnants des lots de
la Tombola, l’Ambassadeur de
Maurice.
“ For a company, having the capacity to
publish a book means that it has things
to say, experience to share, and more
simply a story to tell”. These are the words
of Erick Rabemananoro, Air Madagascar
Communication Officer, and author of the
superb book “ 45 ans de passion aux
couleurs malgaches”. A richly documented
book that traces the way the national carrier
has gone through since its creation. Behind
the lines appears the passion shared by the
successive generations who have built Air
Madagascar to make what it is nowadays.
AIR MADAGASCAR 45th ANNIVERSARY
Last 12 January, the Tout–Tana was invited by Air Madagascar to start the celebration of its 45th anniversary. The meeting place was Madagascar Hilton and
a superb décor fitting the event had been designed in collaboration with the communication agency, Tam Tam. In particular, the guests first transited in a
reconstructed Boeing 737 cabin before finding themselves under the sky of a starry night ! The programme included a choreography by Mialy, a fashion parade
by the Agency Lolita presenting the air-hostess uniforms from 1961 to date, songs by Bodo….
As the Prime Minister Jacques Sylla put it, « Air Madagascar succeeded in building itself a trustworthy name, a quality reputation and a prestigious image ».
The opening of the flights Antananarivo - Marseille and Fort-Dauphin - Johannesburg by the end of March was announced during the party.
Les Membres de Go To Madagascar
Agences de voyages
AVENTOUR
CORTEZ EXPEDITIONS
DODO TRAVEL
SILVER WINGS T&T
SOMACRAM
TRANSCONTINENTS
VM2K
[email protected]
www.aventour-madagascar.comAntananarivo
[email protected] www.cortez-expeditions.comAntananarivo
[email protected]
www.dodotraveltour.comAntananarivo
[email protected]
www.3dmadagascar.com/silverwingsAntananarivo
[email protected]
www.madagascar.contacts.com/somacramAntananarivo
[email protected]
[email protected]
Compagnie aérienne
CORSAIR
[email protected]
www.corsair.frAntananarivo Ecolodges
TSARA CAMP
MANANARA LODGE
[email protected]
[email protected]
Personnes Ressources
www.tsaracamp-madagascar.comAnjozorobe
www.boogie-pilgrim-madagascar.comAndringitra
DANIELLE RAZAFITRIMO [email protected]
RICHARD BOHAN
[email protected]
ROGER HENRI
[email protected]
Hôtels
AUBERGE ORANGEA
BUSHHOUSE
GROUPE L’HOTEL
HILTON MADAGASCAR
HOTEL COLBERT
HOTEL DU LOUVRE
HOTEL PALISSANDRE
HOTEL SOANAMBO
IC HOTEL
LAKANA HOTEL
LA NOTE BLEUE
LE DAUPHIN
LE NEPTUNE
NOSY BE HOTEL
PRINCESSE BORA LODGE
RIVERSIDE HOTEL
TSARA GUEST HOUSE
VAKONA FOREST LODGE
VENTA CLUB
[email protected] www.orangea-nosybe.comNosy Be
Akanin’ny Nofy
[email protected]
www.bushhouse-madagascar.com
[email protected]
www.anjajavy.comAntananarivo
[email protected]
www.madagascar.hilton.comAntananarivo
[email protected]
www.colbert-hotel.com
Antananarivo
[email protected]
www.hotel-du-louvre.comAntananarivo
[email protected]
www.hotel-palissandre.comAntananarivo
[email protected]
www.hsm.mgSainte-Marie
[email protected]
www.madagascar-ictours.comAntananarivo
[email protected]
www.sainte-marie-hotel.comSainte-Marie
[email protected] www.diego-hotel.comDiego-Suarez
[email protected] www.madagascar-resorts.com
Fort-Dauphin
[email protected]
[email protected]
www.nosybehotel.comNosy Be
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www.princesse-bora.comSainte-Marie
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[email protected]
www.tsaraguest.com
Fianarantsoa
[email protected]
www.hotel-vakona.comAndasibe
[email protected] www.ventaclub-andilana.comNosy Be
Loueurs
TRANSERRE LOCATION
Le temps est venu pour l’action !
Créée le 12 Septembre 2002, GO TO MADAGASCAR
est une organisation professionnelle.
GO TO MADAGASCAR regroupe ses membres
autour des mêmes objectifs :
- défendre les intérêts du secteur
- donner un label de qualité à la profession
- respecter les règles de déontologie et d’éthique
afin de :
- mieux développer leurs entreprises,
- travailler dans un environnement économique
favorable
- développer des relations privilégiées entre
membres
- être un interlocuteur privilégié des pouvoirs
publics
- être un partenaire crédible des bailleurs de
fonds.
GO TO MADAGASCAR fait appel à l’engagement
de ses membres hôteliers, restaurateurs, transporteurs aériens, loueurs de voitures, tour-opérateurs,
agents de voyages, prestataires spécialisés ; non
seulement un engagement financier mais une
réelle implication technique et intelectuelle.
GO TO MADAGASCAR réunit tous les professionnels reconnus dans leur métier, sans distinction, acteurs du développement du tourisme à
Madagascar. Leur adhésion est complémentaire à
leurs actions individuelles ou à leur appartenance
à d’autres associations.
Les membres de GO TO MADAGASCAR se trouvent sur l’ensemble du territoire malgache.
[email protected]
O.N.G.
Association FANAMBY [email protected]
www.fanamby.org.mgAntananarivo
Parcs
Parc Tsarasaotra
LEMURS’ PARK
[email protected]
[email protected]
www.ong-madagascar.org/tsarasaotra.htmAntananarivo
www.lemurspark.comAntananarivo
Prestataires spécialisés
MADAVOILE
SEI
SOFITRANS
[email protected]
www.madavoile.comNosy Be
[email protected]
[email protected]
www.sofitrans.mg
Table d’hôte
CHEZ MARIETTE
[email protected]
Tour Opérateurs Réceptifs
AMY TRAVEL
[email protected]
ARICS
[email protected]
AVENTOUR
[email protected]
www.aventour-madagascar.comAntananarivo
BOOGIE PILGRIM
[email protected]
www.boogie-pilgrim-madagascar.comAntananarivo
CORTEZ EXPEDITIONS
[email protected]
www.cortez-expeditions.comAntananarivo
DODO TRAVEL
[email protected]
www.dodotraveltour.comAntananarivo
ESPACE MADA
[email protected]
www.madagascar-circuits.comAntananarivo
ICTOURS
[email protected]
www.madagascar-ictours.comAntananarivo
JACARANDA DE MADAGASCAR [email protected]
www.jacaranda.frAntananarivo
MAD’CAMELEON
[email protected]
www.madcameleon.comAntananarivo
MAD’HOLIDAYS
[email protected]
MALAGASY TOURS
[email protected]
www.malagasy–tours.comAntananarivo
OCEANE AVENTURES
[email protected]
www.oceane-aventures.comAntananarivo
SILVER WINGS T&T
[email protected]
www.3dmadagascar.com/silverwingsAntananarivo
SOMACRAM
[email protected]
www.madagascar.contacts.com/somacramAntananarivo
TANY MENA TOURS
[email protected]
www.tanymenatours.comAntananarivo
TRANSCONTINENTS
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TROPIC TOURS
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www.tropic-tours.netAntananarivo
VM2K
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VOYAGES DE L’ILE
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Transport aérien privé
MADAGASCAR HELICOPTER [email protected]
46 GoTo M A D A G A S C A R magazine
MARS 2007
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Antananarivo : 20 000 Ar, Madagascar provinces :
30 000 Ar, Réunion : 25 € - France : 35 € - Afrique
du Sud, Comores, Kenya, Ile Maurice, Seychelles,
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