DE DIEGO-SuAREz à NOSy BE
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DE DIEGO-SuAREz à NOSy BE
C e M a g a z i n e v o u s e s t o f f e r t g r a c i e u s e m e n t P AR GO TO M A D AGAS C AR . n°15 MARS 2007 Notre série DESTI NATIONS MALGACH ES : Le Nord-Ouest de Diego-Suarez à Nosy Be Groupement des Operateurs du Tourisme de Madagascar GO TO Madagascar 5, rue Raveloary Lot IB 6 Isoraka Antananarivo 101 Tél. : (261 20) 22 245 63 E-mail : [email protected] www.go2mada.com Edition PYB Consultant Pierre-Yves Babelon BP 1761 Analakely Antananarivo 101 Madagascar RCS Antananarivo 2005B00626 Tél : (+261) 20 22 469 48 Gsm : (+261) 32 04 950 75 E-mail : [email protected] Directeur de Publication Roger Henri Rédacteur en chef Thompson Andriamanoro Comité de Rédaction Sonja Ranarivelo Mimie A. Ravaroson Thompson Andriamanoro Pierre-Yves Babelon Supervision Mimie A. Ravaroson Publicité Madagascar 5, rue Raveloary - Lot IB 6 Isoraka Antananarivo 101 Tél. : (+261 20) 24 512 54 E-mail : [email protected] Chantal Randrianarisaonina Tél : 032 07 678 30 / 033 11 444 65 Publicité Réunion E-mail : [email protected] Le mot de la Présidente Ce premier numéro de l’année 2007 « s’attaque » à une autre extrémité de la Grande Ile : le NORD, destination touristique composée de l’archipel tropical de Nosy Be et d’Antsiranana, plus connu sous le nom historique de Diego Suarez. L’« île aux parfums » est sans doute la cible touristique la plus ancienne de Madagascar : déjà connue dans les années 70 de la clientèle sud-africaine et italienne, elle évolue et offre des prestations hôtelières et des loisirs de toutes les catégories. Le tourisme balnéaire de base n’étant plus à la mode, les alentours de la province de Diego bénéficient maintenant de circuits combinés et offrent de superbes Parc Nationaux et un environnement varié avec de multiples activités. La destination NORD sera sans doute le futur « highlight » potentiel qui fera concurrence à la RN7 lorsque la route nationale RN6 sera entièrement réhabilitée ! Restez attentifs… Ce premier trimestre, nous préparons tous activement la saison touristique 2007. Suite au bon déroulement des dernières élections présidentielles, nous sommes confiants sur la lancée des 15% d’augmentation des arrivées de touristes. Les hôteliers rénovent, agrandissent et s’équipent pour faire face du mieux. Les Agences et Tour Operators sont déjà en campagne de promotion sur les marchés à l’étranger, nous allons promouvoir Madagascar en Hollande, Allemagne, Italie, France et Afrique du Sud de janvier à mai. L’offre se complète avec des nouveaux vols intéressants d’Air Madagascar : vols directs entre Fort Dauphin et Johannesburg, vols entre Marseille et Antananarivo. Notre rubrique récit de voyage est consacrée à une bande de joyeux copains qui ont entrepris un Raid en Quad dans les contrées inconnues du Sud-Ouest de l’île : en deux épisodes, ils vous feront vivre cette aventure originale. La Grande Ile n’a pas fini de vous surprendre. La Présidente et les membres de Go To Madagascar vous souhaitent une excellente année 2007 ! Crédit photos Pierre-Yves Babelon / Solohery ADEMA / Air Madagascar Ny Eja / Zeny Jacques / Gérard Nicolaï Traduction Nirina Rakotozafy R. E-mail : [email protected] Maquette Stève Ramiaramanantsoa Tél : 032 04 111 61 E-mail : [email protected] Impression Imprimerie MSM Editorial Publication Sonja Ranarivelo A WORD FROM THE PRESIDENT This first 2007 issue « tackles » the other far end of this Big island: the NORTH, a tourist destination consisting of Nosy Be, the tropical archipelago and Antsiranana, better known under its historical name, Diego Suarez. The « island of perfume » is undoubtedly the oldest tourist supply in Madagascar: already known by the South African and Italian clientele in the 70’s, it has developed and at present offers all categories of hotel and leisure services. As basic resort -based tourism is no longer in fashion, the surroundings of the province of Diego now benefit from combined tours and boast superb National Parks and a diversified environment offering various activities. No doubt, the destination « NORTH » will be in future the « highlight » that will compete with the RN7 once the RN6 is entirely rehabilitated ! Stay attentive ! This first quarter, we are all busy preparing the 2007 tourist season. As the last presidential election took place without any problems, we are confident and expect 15% increase of tourists coming into the country. Hoteliers are renovating, extending and equipping their facilities as best they can. Agencies and Tour operators are already conducting promotion campaigns abroad; we are going to promote Madagascar in Holland, Germany, Italy, France and South Africa from January to May. New and interesting Air Madagascar flights complete the offer: direct flights linking Fort Dauphin and Johannesburg, Marseille and Antananarivo. Our story of a journey column is devoted to a band of joyful friends who undertook a Quad Raid across the South–West lands of Madagascar : in two episodes, you will live this original adventure with them. The Great Island has still a lot of surprises in store for you ! The President and all Go To members wish you an excellent year 2007 ! Couverture : Nosy Komba Photo : Gérard Nicolaï Version online : www.go2mada.com www.goto-magazine.com M ARS 2007 magazine GoTo M A D A G A S C A R Le de Diego-Suarez à Nosy Be 24 SOMMAIRE Nord-Ouest ARTISANAT Rose & Baobab, « Parmi les artisans il y a de vrais grands artistes » 6 Entretien Dr Prega Ramsamy, Chief Executive Officer The Economic Development Board of Madagascar (EDBM) 10 Les Bonsaï de Bruno Rakotomanga 12 Ny Eja poète tout simplement 14 L'Amarina Hôtel espace et confort 16 Récit de voyage raid quad 20 La Réunion s'ouvre sur le Kenya 22 42 Zapping 43 Assemblée Générale Go To Les sites touristiques ou les membres de go to madagascar sont presents. 8 14 20 Entretien THE ECONOMIC DEVELOPMENT BOARD OF MADAGASCAR (EDBM) Dr Prega RAMSAMY Chief Executive Officer • Thompson Andriamanoro : Pouvez-vous rappeler le cheminement qui a conduit à la création de l’EDBM ? Prega Ramsamy : Avant l’EDBM il y a eu le GUIDE dont le but était de rassembler les prestations de plusieurs ministères au sein d’une même entité pour faciliter les octrois de permis pour les investisseurs. Au fil du temps on s’est rendu compte que ce n’était pas suffisant, et qu’il fallait aller encore plus loin en matière d’incitation. C’est dans cette optique que l’EDBM a été créée en Mai 2006 afin d’instaurer cet environnement propice. Mise en place d’un cadre incitatif, simplification des procédures, accès au foncier…, tout cela est inscrit dans la Loi sur les Investissements qui est pour ainsi dire la base de notre action. • T.A : Cette loi va encore passer devant le Parlement ? P.R : Bien sûr. Plusieurs négociations ont réuni le Secteur Privé, le Gouvernement, le FMI, et actuellement les discussions ont lieu avec la Commission de Réforme du Droit des Affaires (CRDA). C’est la phase finale avant le passage du projet devant le Parlement. • T.A : Vous avez certainement catalogué tous les freins à la venue des investisseurs. Outre ceux déjà bien connus, y a –t-il autre chose ? P.R : Il faut absolument résoudre le problème du foncier, et ce n’est pas impossible puisque Madagascar est vaste. Il y a aussi le fait que le pays ne s’est pas suffisamment ouvert pendant trop longtemps. Le mouvement ne s’est véritablement enclenché qu’avec l’actuel Président. La SADEC par exemple représente un marché potentiel de 250 millions de personnes. Il y a aussi l’Afrique du Sud voisine qui est une source importante d’investissements. “ Accompagner les projets d’investissement le plus en amont possible ” • T.A : Peut-on donc définir l’EDBM comme étant un outil de politique économique ? P.R : La croissance à 2 chiffres dont on parle pour 2012 ne sera atteinte qu’en attirant les investissements. Si vous regardez dans le Madagascar Action Plan au chapitre de l’accroissement de l’Investissement Direct Etranger, vous verrez 9 projets et activités prioritaires dont la responsabilité est confiée à l’EDBM. Je citerais entre autres l’application de la loi sur les Investissements, le développement d’une nouvelle stratégie de marketing pour attirer les IDE, la création d’une base de données foncières pour accélérer les projets dans le tourisme et l’agrobusiness, ainsi que le renforcement des cours d’arbitrage pour résoudre les conflits. Pour ce qui est de l’approche « guillotine» des procédures administratives, obstacles aux investissements, il s’agit de tout mettre en œuvre pour que des actions correctives suppriment ou à tout le moins assouplissent les mesures jugées contraignantes. • T.A : L’EDBM est aussi responsable de la politique nationale de promotion des PMI/ PME ainsi que de l’artisanat et du commerce. Quelle est votre vision sur cette question ? P.R : Il faudrait arriver à ce que les grandes entreprises puissent effectuer une partie de leurs achats auprès des PME, à condition bien sûr que les produits soient de qualité. Cette condition pourra être satisfaite grâce notamment à la formation, et à l’importation des équipements et de la technologie adaptée. Cette intégration verticale assurera l’émergence d’une classe moyenne à Madagascar, sera créatrice d’emplois, et donnera confiance aux petits entrepreneurs. Il y a aussi la question du financement des PME, et de l’indispensable assouplissement de la loi sur le crédit-bail. • T.A : L’EDBM a-t-elle été inspirée de formules qui ont réussi ailleurs ? P.R : On a étudié les formules de plusieurs pays comme la Tunisie, l’île Maurice, le Maroc, et on s’est finalement plus inspiré du modèle singapourien. C’est pourquoi on s’occupe de promotion, de facilitation, d’accès au foncier, de justice, de médiation… • T. A : Vous êtes finalement une méga-Agence de promotion des investissements … P.R : Si vous voulez, mais peut-être aussi un peu plus, étant en quelque sorte un bras exécutif du Madagascar Action Plan. Il nous faut faire en sorte que le MAP soit mis en œuvre dans le cadre des responsabilités qui nous ont été assignés. Nous accompagnons les investissements le plus en amont possible, nous intégrons différentes entreprises pour qu’on puisse capitaliser sur nos ressources, sur la main d’œuvre, sur les possibilités existant à Madagascar. • T. A : Optimiste ? P.R : Très ! J’ai vu au cours de ma carrière des pays qui ont moins de ressources que Madagascar et qui sont arrivés à un taux de croissance extraordinaire. Il y a tant de possibilités ici que je ne peux pas ne pas l’être. D’ailleurs on sent que ça bouge, tout le monde en est conscient. Propos recueillis par Thompson Andriamanoro GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 PATRIMOINE Artisanat PARLONS D’EUX, PARLONS D’ART ! Peinture et arts graphiques 14 artistes « Précurseur en la matière, Assoc. Roses et Baobab souhaite faire progresser les arts graphiques vers plus de modernité en traquant la quadrature du cercle magique d’un mariage de la tradition avec la recherche contemporaine ». Broderie et peinture à l’aiguille Guylaine « Guylaine réinvente la broderie en produisant des œuvres dignes de cette appellation. En recherche perpétuelle, elle saura mettre en musique et donner vie à vos suggestions quelles qu’elles soient ». Roses et Baobab Compositions en fibres naturelles Lucette « Construites à partir d’un élément central, ces œuvres s’articulent, s’assemblent, et composent la globalité par petites touches qui se complètent en mêlant matières, teintes, graphisme, volumes et harmonies. » Parmi les artisans il y a de vrais grands artistes ! Sculpture/fonderie de laiton et d’aluminium Herilanto, Théophile C urieuse dissonance que celle entre la fragilité de la rose et la force d’un pays comme la France d’une part, la fragilité d’un pays comme Madagascar et la puissance d’une de ses figures emblématiques qu’est le baobab de l’autre ! De quoi inspirer Gérard-Albin Fiorina quand il a fallu trouver un nom à son association de promotion de l’art et des artistes malgaches créée en Février 2005. C’était un an après qu’il eut choisi de quitter la France et son entreprise de décoration d’espaces verts « La Rose sans épine » (!) pour des horizons autres que la quinzaine de pays africains déjà à son actif. Au départ, trois constats qui auront valeur de feuille de route : un, à Madagascar il y a de vrais artistes qui s’ignorent ou qui n’ont pas les moyens de s’exprimer. Deux, ils valent leurs collègues inter- nationaux mais, trois, leur art est mal diffusé. Chez Roses et Baobab viennent non pas les artistes confirmés, mais les plus prometteurs, ceux qui ont un réel potentiel de progression. Ils étaient 2 au départ, ils sont aujourd’hui 42, représentant 16 disciplines. Roses et Baobab a un mode assez singulier de fonctionnement. L’œuvre « cooptée » par les membres et exposée dans le showroom est tout de suite payée à son auteur par l’association, ce qui libère l’artiste de la cruciale question alimentaire. Deuxième étape, une fois la vente réalisée, il bénéficie encore d’un retour sur bénéfice, gagnant ainsi à la fois au tirage et au grattage… Le rêve serait de pouvoir un jour créer un vrai village artisanal où on pourrait les voir au travail. A l’intérêt des touristes peut s’ajouter la fierté des nationaux d’avoir des créateurs aussi doués, sinon meilleurs que ceux d’ailleurs. Courriel : [email protected] Site : www.rosesetbaobab.com T.A « Ces réalisations sont complexes et nécessitent plusieurs étapes. Conception et dessin, maquette en cire, bois ou plâtre, premier coulage de contrôle. Les modifications effectuées, l’œuvre est recoulée et travaillée par polissage jusqu’à la finition parfaite ». Sculpture en tôle d’acier Real et Riri « Produit trivial et banal, la tôle d’acier devient ici matériau noble et remarquable. Poncée, polie et savamment chauffée au chalumeau, chaque œuvre prend ces magnifiques teintes métal dont ces 2 artistes ont le secret. » Maquettes Solo « Il peut sembler infiniment prétentieux d’accorder le terme d’œuvre d’art à des maquettes de tôle. Et pourtant Assoc. Roses et Baobab dans ce cas-là persiste et signe » Sculpture sur bois Ra-Jean, Evariste « C’est traditionnellement Ambositra qui regroupe les bons ouvriers de cet artisanat. C’est pourtant dans la capitale et à Morondava que Assoc. Roses et Baobab a déniché ses 2 spécialistes en la matière ». Sculpture en corne de zebu Désiré « L’utilisation de la corne de zébu implique une grande connaissance intuitive de ce matériau afin de détecter, à la seule vue de la matière brute grisâtre, les tons et transparences qu’elle donnera une fois travaillée ». Bouteilles et tableaux de sable Philbertine, Albert « A l’aide d’un tube très fin, les grains de sable sont empilés puis tassés dans la bouteille jusqu’à constituer le tableau. Ces prouesses de patience bénédictine révèlent leur incroyable finesse à l’agrandissement photographique qui fait apparaître des détails époustouflants à peine visibles à l’œil nu ». GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 ROSES ET BAOBABS When Gérard Fiorina arrived in Madagascar in 2004, he realized that among the Malagasy artisans, there were genuine artists. This is the case of Louis , a taxi driver, whose paintings have reached a quality that show how much experience he has already acquired. It is also the case of this medical doctor who turned to sculpture, or of this insurance executive whose works are simply magnificent. As for Philibertine, well over sixty years old, she has improved what the Mexicans do with sand in bottles; she makes real paintings and even portraits using 15 tints of sand which she takes from the “Red Circus” in Majunga. « Roses et Baobabs » started in February 2005. As he has long evolved in the milieu of art promotion, Gérard Fiorina is convinced that Malagasy artists are match for their international colleagues. From two at the beginning, the association now counts forty members, and the work recorded in the register at the date of 16 January is number 749! 16 crafts are represented , and for some works, the artist artisans have also learned the virtues of collective work. The promoter’s dream is to create a real village of artisans where it would be possible to really see them at work. PATRIMOINE Artisanat Les Bonsaï de Bruno Rakotomanga E tymologiquement, « bon » signifie pot, et « saï » plante. Il existe en fait deux sortes de bonsaï : le bonsaï yamadori dont l’arrêt de croissance est naturel et que les passionnés s’en vont chercher dans un environnement connu d’eux seuls, et le mam bonsaï traité par des techniques spécifiques. A la dimension maximale d’un mètre vingt, le bonsaï est dit « à 4 mains ». A Ambatomirahavavy à 18 km d’Antananarivo sur la RN1, le jardin de Bruno Rakotomanga est avec ses 700 pieds la plus grande collection de bonsaï de Madagascar. 250 espèces. On trouve ici des baobabs, des hêtres, des cyprès, des ficus, mais aussi d'autres arbres bien de chez nous comme l’amontana, le nonoka, le hasina, ou le landemy. Ayant semble-t-il des vertus affaiblissantes, les anciens avaient coutume de planter ce dernier en bordure des villages pour se protéger des assaillants. Mais les arbres fruitiers prennent aussi très bien, des oranges aux grenades en passant par les kakis, les pêches ou les pommes. Tout le savoir - faire du bonsaï est en fait concentré sur les racines, les fils de fer que l’on voit pendant un certain temps aux branches ne servant qu’à fixer la forme recherchée. Ce n’est pas pour autant que Bruno Rakotomanga se donne des complexes de « bourreau », le bonsaï étant entretenu, suivi, et classé comme art à part entière par la culture japonaise. Des 4 ou 5 initiés connus sur la place, il est le seul à avoir choisi d’en faire un métier qui, ma foi, nourrit plus que bien son homme auprès d’une clientèle à majorité d’étrangers résidents. Plusieurs fois par an il programme des expositions soit en grande surface, soit avec des collègues fleuristes. Pour entretenir « votre » bonsaï, prévoyez de l’arroser tous les jours s’il est exposé au soleil, et tous les 2 ou 3 jours s’il est en salle. Le rempotage se fait tous les 3 ans, cette fréquence étant ramenée à un an pour les arbres fruitiers. Défoliez deux fois par an, et taillez avec goût. Bien bichonné votre bonsaï fera encore la joie de vos petits enfants. Lot QVY 29 Ambatomirahavavy Tél : 033 11 535 96 BRUNO RAKOTOMANGA’S BONSAIS The etymologic meaning of « bon » is pot and « saï » is plant. Up to 15 cm, one speaks of « mam Bonsaï » whereas at 1.20 m , which is the maximum size, the bonsai is said to be “with four hands”. Initiated in 1986 by a martial art professor on visit, Bruno Rakotomanga decided to turn his passion to a profession 5 years ago. At present, he boasts about 700 plants and 250 different species. In particular, there are typically Malagasy trees such as the amontana, nonoka, landemy or aviavy. Suspending the tree’s growth is essentially achieved at the roots’ level. As for upkeep, it is necessary to defoliate the plant twice a year, and repot, that is replace the soil every 3 years. This is to be done every year for fruit trees for which Bruno achieves excellent results, for his orange, kaki, peach or apple trees for example. He takes part in various sales shows and is always willing to share his know how. 10 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 PATRIMOINE Culture “ Je veux surtout mettre en valeur la beauté de notre langue, de notre pays, de notre culture ” L Ny Eja « Il était une fois » un homme qui trouva au fond de la Montagne d’Ambre trois œufs bleu, rouge, et jaune. Il les ramena à la maison avec le secret espoir qu’une fois éclos ils transmettront leurs vertus à ses trois enfants. Les oisillons étaient bien de toutes les couleurs, mais en grandissant l’un devint fort comme l’était déjà l’aîné, un vrai Ankoay, l’autre beau comme le cadet, et le troisième un horrible hibou renfrogné et égoïste comme le benjamin. A chacun la moralité qu’il voudra en tirer, et pourquoi pas celle-ci : attention les enfants, la nature finit par être ce que vous en ferez ! Le pseudonyme « Ny Eja » est du vieux malgache que bien peu utilisent aujourd’hui, et qui désigne la beauté et l’élégance. Et pour Ny Eja le poète, il n’est meilleur vecteur que la rime malgache pour véhiculer ces concepts. Elle est membre de plusieurs associations portant haut cette malgachéité pour ne citer que l’Union des Poètes et Ecrivains Malgaches (Havatsa-Upem) sur recommandation du grand poète national Rado, et d’autres entités très engagées dans la conservation et la restauration du patrimoine. Cette passion ne signifie pas refus des autres cultures, puisque la traduction française en une soixantaine de pages de certaines de ses œuvres sera bientôt a meilleure décision à prendre, pour une vocation littéraire qui s’ignore, est encore de s’inscrire… dans une faculté de droit. Ny Eja n’y restera pas longtemps et pour cause, mais elle sait désormais très exactement ce qu’elle ne pourra, ni ne voudra être. Elle a à ce jour écrit plus de 600 poèmes où elle chante la nature, la liberté, ceux qu’elle a aimés et ceux qui ne le lui ont guère rendu, peu importe. Elle partage ce qu’elle ressent car dit-elle, « je sais que d’autres vivent ce que je vis ». Les autres, cela peut aussi être les enfants pour qui elle s’est découvert des talents de conteur. Poète tout simplement en librairie sous le titre « Rêve Inédit ». Mais pour les jeunes qui vivent leur âge loin de tout académisme, Ny Eja est avant tout leur parolière préférée, celle qui a signé dans l’ombre beaucoup de succès de ces étoiles de la chanson malgache contemporaine qui ont noms Tovo Jay, Bodo, Do Rajohnson ou Joy K. Véritable touche à tout avec, il faut le reconnaître, un certain bonheur qui ne s’est jusqu’à présent pas démenti, Ny Eja s’est aussi engagée dans la création de jeux de société pour enfants promouvant les spécificités historiques, environnementales, et culturelles de Madagascar. Son jeu « Kalaza » mis au point en 2004 avec l’appui de l’Ong Aide et Action est déjà sur le marché, et intéresse une société qui lui assurerait une plus large diffusion dans le pays comme à l’éxtérieur. « Kalaza » qui peut se jouer même à 6 est en quelque sorte une course poursuite dont l’enjeu est d’être le premier à pénétrer dans l’enceinte du Palais de la Reine. Un Palais qui renaîtra un jour de ses cendres, mais ceci est une autre histoire… ilayfitia @ yahoo.fr www. Nyeja.siteperso.net T.A NY EJA Ny Eja has written more than 600 poems singing of nature, freedom and love to date. She shares her feelings as she says « I know that others feel the same way as I do » She is a member of the Union of Malagasy Poets and Writers , as well as other associations working for preserving cultural heritage. A French translation of a selection of Ny Eja’s works will soon be available in bookshops. With her inspiration always on alert, she is able to diversify her literary activities. She has already written very beautiful tales for children in which the values she stands up for are always present and nowadays Malagasy star singers really appreciate her as a lyric writer. Last but not the least, Ny Eja has invented a game named « Kalaza » which highlights the historical and cultural specificities of Madagascar. 12 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 ZOOM SUR entre les repas. En services annexes, l’Amarina met à la disposition de ses clients une salle de conférence de 180 m2 totalement équipée (tables de réunion, toilettes, rétroprojecteur, écran géant, sonorisation, connexion Internet) pouvant accueillir 80 personnes. Des activités telles que les promenades en VTT, excursions en pirogue, pêche à la ligne, snorkeling, aquagym, beach volley, pétanques, trampoline, tir à l’arc, tennis de table, baby foot, planche à voiles ou kayak sont proposées. Au gré des envies, des rendez-vous culturels avec initiations des us et coutumes locales et des soirées avec des groupes locaux peuvent agrémenter les séjours. L’Amarina Hôtel Espace et confort O uvert en juillet 2004, étalé sur un domaine de plus de trente hectares sur la pointe extrême Nord de l’Ile de Nosy Be, l’Amarina est un des joyaux de l’hôtellerie nosybéenne. Idéalement placé face au lagon d’Ambohidahy, le domaine est délimité par 950 km de plage dont une petite plage rocheuse d’une centaine de mètres s’ouvrant sur la baie d’Amporaha. Mais l’Amarina c’est aussi et surtout un environnement naturel très préservé que côtoie des villages de pêcheurs dont le rythme de vie est resté authentique. L’hôtel répond aux normes requises pour un quatre étoiles, il est constitué de 10 villas à étage composées dans sa totalité de 2 suites seniors, 8 suites juniors, 24 14 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 chambres et 1 chambre pour personne à mobilité réduite. Les mots clés sont espace et confort, les chambres sont de 47 m2, les suites juniors de 82 m2 et les suites seniors de 129 m2 ; toutes sont équipées de TV satellite avec lecteur DVD, minibars et salles de bain privative. Par ailleurs, les chambres ont été construites face à l’ouest de manière à faire profiter son locataire des instants magiques du soleil couchant. Le restaurant pour sa part offre une cuisine internationale très raffinée. Les produits locaux sont mis en valeur dans tous les plats qui eux sont dignement accompagnés des meilleurs vins locaux et étrangers. Un bar accompagné d’un point snack est ouvert dès le matin pour permettre aux clients de savourer un panel de rhum arrangé local et de satisfaire à tout moment les petits creux Mais l’Amarina voit encore plus grand dans ses projets d’avenir, pour l’année 2007 par exemple, l’hôtel prévoit une extension de 5 villas en plus suivant le même esprit que les 10 en place. Pour 2008, un grand projet est en étude dans la mise en place d’un Resort à Ambohidahy qui sera composé d’une trentaine de bungalows individuels toujours dans les normes d’un quatre étoiles mais avec une connotation plus typique mettant en valeur l’utilisation de matériaux locaux. Pour les phases suivantes, il est envisagé la construction d’un terrain de tennis et d’un court de golf, mais les promoteurs ne sont pas pressés et préfèrent y aller par étapes sans précipitation dans l’optique d’un développement durable. Textes : Mimie A. Ravaroson Photos : Pierre-Yves Babelon AMARINA HOTEL Ideally situated in front of the lagoon of Ambohidahy at Nosy Be, the Amarina Hotel is a 4 star hotel according to international standards. The hotel is composed of 10 villas with 2 seniors suites, 8 juniors suites, 24 rooms and one room which is especially set up for handicapped person. Each room has its own TV Satellite with a CD and DVD player, a minibar and a private bathroom. The restaurant offers to visitors some tasty interntional cookings prepared with various local products. On the other hand, many activities such as VTT ride, angling, snorkeling, aquagym, beachvolley or babyfoot are proposed to the visitors. For the 2 next years, the Amarina intend to do an extension of its hotel, for 2007 five additional villas which will respect the architecture of the 10 in place are planed. For 2008, a feasability study of a big project for putting in place a resort of Ambohidahy will be done. About 30 bungalows keeping the 4 star hotel norms would be built with some local materials and a traditional touch. RECIT DE VOYAGE Raid Quad J1 – Relais de la Reine (Ranohira Isalo) – lit de la rivière Imaloto Départ programmé à 6h mais effectif à 9, après un copieux petit déjeuner au Relais de la Reine. Direction plein sud, nous longeons par son versant Est le massif de l’Isalo. Bonne prise en main des quads sur cette première matinée. Premier passage de rivière, 3 sur 6 s’enlisent. Nous tractons et enlevons les bottes pour le confort. Après l’encas de midi, partons à la recherche de la descente dans le lit de la rivière. La première tentative, véritable parcours trial aboutit à un village cul de sac, dont la seule activité est de fabriquer de l’alcool ! Demi-tour toujours trial avec Rabrosy qui nous met sur la bonne voie nous menant après une descente à flanc de colline dans le lit de la rivière Imaloto. Après quelques kilomètres dans le sable, nous établissons notre premier camp pour la nuit. Mise en place des tentes et des hamacs et découverte de la douche à la « sulfateuse ». Excellent dîner préparé par le Relais arrosé de 2 bouteilles de super bordeaux, le tout sous les yeux des microcebus. Nuit réparatrice. J2 – Lit de la rivière Imaloto - Betioky Après un petit déjeuner complet, départ dans les gorges de la rivière. Empruntons un chemin de charrette pour éviter un passage bloqué par des blocs de granit. Quelques kilomètres plus loin, devons explorer à pied les différentes solutions et trouver un passage qui laisse passer les quads à 5 cm près. Les premiers villages apparaissent ainsi que les chemins inondés par les systèmes d’irrigations des rizières. Benehitra, première bière glacée, ravitaillement en eau et en carburant. Première traversée de l’Onilahy (il y en aura trois). A cet endroit le fleuve fait 800 m de large. Deux téméraires s’engagent sous les yeux de 16 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 STORY OF A JOURNEY Un itinéraire royal (I ère 200 villageois curieux de savoir à quel moment les quads s’arrêteront au milieu de l’eau. Mais en serrant les dents et surtout le reste, nous arrivons sur l’autre rive accueillis triomphalement. A chaque quad un ola se déclenche soutenu par des acclamations de tout le village et des environs (jour de marché et sortie des écoles). Mémorable. Arrivée dans le pays Mahafaly, fief des épineux. Après 15 kms sur une petite piste dans les sous bois, rejoignons la nationale et arrivons à Betioky. Nous faisons le plein de carburant avant d’aller nous installer dans un hôtel de charme dont les noms de chambre font rêver : THB (la bière du pays), Fanta, Coca GM, Fresh, et deux sans noms. Les premiers arrivés se précipitent sur les valeurs sûres (croit-on), car les chambres aux noms de boisson sont d’un autre temps alors que les deux anonymes sont neuves avec carrelage au sol. Après la bonne rigolade de l’attribution des chambres, nous nous mettons à table pour l’apéro. Quelque 400 brochettes plus tard, attaquons le dîner. J3 – Betioky – Androka Départ sur la nationale, plein gaz sur 70 km jusqu’à Ejeda puis descente dans le lit de la Linta, rivière asséchée de 600 m à 1 km de large. Le pied ! Avant d’entamer la descente, petit encas et crémage des pilotes. Au menu, soleil de plomb et tempête de sable. Paysage de Mad Max sur 60 km jusqu’à la « mera » et le village d’Androka. Arrivée spectaculaire dans un véritable désert de dunes. Bivouac : bord de la mer, lit de sable, paravents naturels formés par les dunes et les filaos. Soupe mémorable ce soir là avec du gingembre, fromage croûtons minestrone poireaux etc… La nuit est bonne. DIMITRI Partie) J1 – Relais de la reine (Ranohira Isalo)- Imaloto riverbed Copious breakfast at Relais de la Reine and off we go to the South through the east side of the massif. First river crossing , 3 Quads get stuck in the mud. After a snack at lunchtime, search of where to descend in the river bed. Bad luck, after a scrambling, we find ourselves in a cul-de-sac! U-turn. Thanks Rabrosy, we find the good track. A few kilometres in the sand, and first night camp. Time to open two bottles of Bordeaux under the eyes of the microcebus. J2- Imaloto riverbed – Betioky Starting in the gorges of the river along a cart track so as to drive round the blocks of granite. We sometimes have to find a passage on foot for our machines. Benehitra, supply of fuel and first iced beer. First crossing of the Onilahy which , at this place, is 400 m wide. The villagers are on the look out for the moment when the Quads will stall in the middle of the river. Cheering each time one of us reaches the other side ! The Mahafaly country, land of thorny bush, and Betioky. Rush to a hotel where the rooms are named THB (local beer), Fanta, Coca GM or Fresh ! Brochettes, how many ? probably 400 at aperitif, dinner will wait a little while. J3- Betioky – Androka High speed along 70 km to Ejeda and descent into Linta river bed. Great ! Blazing sun, sandstorm, Mad Max style landscape until the village of Androka. We arrive at a real dune desert. Bivouac and memorable ginger- flavoured soup, cheese and minestrone croutons, leeks… Beautiful night. To be continued… Reportage place comme sur la toute nouvelle plage privée du Vanila Hôtel sur Nosy Sakatia. Ils pourront même s’ils le souhaitent privatiser l’une ou l’autre aile disposant respectivement de 23 et de 16 chambres. Coup de cœur pour Le Vanila Hôtel Pourquoi donc, après 14 ans d’expérience en terre malgache, la famille Salles continuet-elle comme au premier jour à repousser les limites de ce qui doit et peut être fait ? A peine la finalisation de l’extension de l’établissement est-elle effective qu'elle clame déjà « n’espérer qu’une chose, que ce ne soit pas le dernier projet ! » P our ces grands amoureux du nord de Madagascar, l’objectif principal est de valoriser l’authenticité d’une région encore très préservée et pleine d’avenir. Moins de 35 000 touristes par an à Nosy-Be contre près d’un million pour l’Ile Maurice ! Promouvoir une destination aux couleurs du paradis et œuvrer dans l’intérêt du client quelle que soit son attente : une phrase et tout est peut-être déjà dit. Le Vanila Hôtel est le seul établissement de Nosy-Be à afficher 3 étoiles aux normes internationales. Avec ses deux ailes, l’ensemble réserve bien des surprises qui peuvent se muer très vite en émerveillement : • deux piscines à débordement au lieu d’une seule, des jardins tropicaux apportant un cachet d’exotisme, deux restaurants dont un très « cosy » et l’autre plus convivial ; • des moments d’enchantement pour les couples en voyage de noces avec le jacuzzi, le massage à l’huile d’ylang 18 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 ylang, le dîner romantique, et l’aménagement des suites ; • un espace loisir bien équipé pour les enfants avec au besoin les services d’un baby sitter de confiance ; • une riche palette de possibilités d’animation pour les groupes incentive, sur Le Vanila Hôtel ? Plus que de l’hébergement, de vrais moments de bonheur. www.vanila-hotel.com VANILA HOTEL The Vanila Hôtel, the only 3 star hotel according to international standards at Nosy Be has completed its extension works. The two wings have surprises in store for a varied and demanding clientele who are soon filled with wonder: - two swimming-pools with overflowing water, tropical gardens, restaurants, of which one is very « cosy » and the other more convivial, - for newly-weds on honeymoon, real enchantment with the jaccuzi, massage with ylang –ylang oil, the fitting-out of the suites, and the romantic dinners, - leisure space for children and if necessary, the services of a trustworthy baby-sitter , - An inexhaustible livening up capacity for incentive groups here or on the new private beach of Vanila Hotel at Sakatia island…. REGION La Réunion LES VOLS AU DÉPART DE LA REUNION En vente dans toutes les agences de voyages et AIR MADAGASCAR : Photo : Pierre-Yves Babelon - Air Madagascar DC.CX Agence de SAINT-PIERRE : 0262 26 39 29 (Le vendredi après-midi) Agence de GILLOT : 0262 48 83 05 Agence de SAINT-DENIS : 0262 21 05 21 Via Madagascar, La Réunion s’ouvre sur le Kenya Gazelles, antilopes, guépards, gnous, girafes, hippopotames, zèbres et également le «big five» - composé de cinq grands mammifères craints et respectés par les chasseurs de fauves d’autrefois: l’éléphant, le rhinocéros, le lion, le léopard et le buffle - sont évidemment l’attraction principale du voyage qui permet au visiteur de vivre hors des sentiers battus. Il s’agit en effet d’alterner en pleine brousse les hébergements les plus variés : lodges, camps de toile, maisons coloniales ou bivouac, pour être encore plus proches de la nature et des habitants, et notamment des Masaï, pasteurs et guerriers farouches, symboles du Kenya tribal. Plus à l’est, du coté de Mombasa, c’est la région des plages de sable blanc bordées d’hôtels luxueux et de récifs coralliens, riches d’une faune aquatique des plus variées, qui s’offre au voyageur. Les grandes plaines du sud, quant à elles, sont le fief des baobabs, des acacias parasols, des euphorbes candélabres et des buissons d’épineux. La flore, elle aussi, est au rendez-vous ! C’est grâce à une rotation hebdomadaire d’Air Madagascar entre Antanarivo et Nairobi et de la liaison quotidienne entre la Réunion et Madagascar que peuvent se réaliser ces voyages… Contact : www.leboosafaris.com Texte et photos : Pierre-Yves Babelon SAINT-DENIS / NAIROBI Aller : mardi, mercredi - Retour : mercredi, jeudi (Nuits en transit à Tananarive à l’aller comme au retour non comprises) SAINT-PIERRE / ANTANANARIVO Aller / Retour : vendredi SAINT-PIERRE / TAMATAVE Hors vacances scolaires : Aller / Retour : vendredi SAINT-PIERRE / ILE SAINTE MARIE Hors vacances scolaires : A/R : vendredi SAINT-DENIS / ANTANANARIVO Aller / Retour : tous les jours SAINT-DENIS / NOSY BE Aller / Retour : lundi, vendredi SAINT-DENIS / FORT DAUPHIN Vacances scolaires : Aller / Retour direct : mardi Hors vacances scolaires : Aller : mardi, vendredi, samedi / Retour : mardi, jeudi (Via Tananarive) SAINT-DENIS / DIEGO SUAREZ Aller / Retour : lundi, vendredi SAINT-DENIS / TAMATAVE Vacances scolaires : A/R : mercredi, vendredi 680 € TTC* 376 € TTC* 414 € TTC* Hors vacances scolaires : A/R : mercredi SAINT-DENIS / ILE SAINTE MARIE Vacances scolaires : A/R : mercredi, vendredi - Hors vacances scolaires : A/R : mercredi SAINT-DENIS / TULEAR Vacances scolaires : Aller / Retour direct : mardi Hors vacances scolaires : Aller : mardi, samedi / Retour : mardi, jeudi, dimanche (Via Tananarive) 478 € TTC* -30% sur l’ensemble du réseau intérieur malgache pour les passagers voyageant avec AIR MADAGASCAR depuis La Réunion à l’aller comme au retour (Valable pour les billets Réunion-Madagascar et vols intérieurs achetés à La Réunion avant le départ) De g. à dr. : Didier Botte, Jean-Paul Gopaul et Nicolas Charlet, représentant d'Air Madagascar à La Réunion avec sa fille. 20 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 www.airmadagascar.com *à partir de D idier Botte est passionné du Kenya. Installé depuis peu à la Réunion, il propose aux agences réunionnaises et malgaches son agence réceptive installée depuis 10 ans à Nairobi, ville départ de nombreux safaris au Kenya et en Tanzanie. Zapping La Bad (Banque Africaine pour le Développement) compte trente années de présence à Madagascar, et intervient actuellement dans cinq secteurs où elle finance 63 projets. Elle est le plus important partenaire pour ce qui concerne l’eau, avec notamment le Projet d’Appui à la mise en place de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (Andea). La société canadienne Aquamar prévoit d’exporter de l’eau du fleuve Mananara vers les pays du Golfe Persique à raison de 230.000 m3 par jour pendant 25 ans, un volume qui ne représente qu’un dixième de la capacité du fleuve. Les travaux commenceront dans 18 mois, un délai qui sera mis à profit pour les études d’impact environnemental. Un certain nombre de musées de par le monde possèdent dans leurs collections des instruments de musique malgache. Parmi eux, le Musée de l’Homme à Paris, le Museum für Völkerkunde de Vienne, l’Institut für Musikwissenschaft de la même ville, ainsi que le Field Museum de Chicago. régions de Madagascar à avoir un schéma directeur touristique grâce à un partenariat entre la Chambre de Commerce de Mananjary et l’Université Joseph Fourier de Grenoble. Le corridor de Mantadia – Zahamena et la région du Menabe central sont les zones prioritaires d’intervention choisies pour le projet « Ecotourisme » de Conservation International financée par l’Usaid pour un montant de 750.000 dollars. Le projet comporte cinq objectifs spécifiques, dont le rôle des populations paysannes dans le développement du tourisme. Quelques communes rurales notamment du Vakinankaratra ont accueilli neuf films ayant participé à la septième édition du Festival International du Film Insulaire qui s’est déroulé en Août 2006 dans l’île de Groix en Bretagne. Le film « Mahaleo » de Paès et Raymond Rajaonarivelo a d’ailleurs été désigné comme le meilleur des 200 films présentés à ce Festival. Depuis le 1er Juillet 2006 Madagascar bénéficie d’un effacement de dettes de la Banque Mondiale / Ida dont le montant s’élève à 2,213 milliards de dollars. La majeure partie figure au titre de la Mdri ou Initiative Multilatérale d’Allégement de la Dette. Le groupe légendaire malgache « Mahaleo », auréolé du succès de son film autobiographique se produira les 2 et 3 Juin prochains à l’Olympia à Paris. Un répertoire de 30 titres permettra de revivre les années 70, 80 et 90 à Madagascar en général et dans le petit peuple en particulier. Le groupe qui n’a pas pris une ride fête cette année son 35ème anniversaire. La région de Vatovavy Fitovinany dans le Sud Est veut s’ouvrir encore plus au tourisme. Elle est la première des 22 La réhabilitation des grands axes routiers du Sud de Madagascar se poursuivra cette année. Un des plus importants • BAD (African Bank for Development) has been present in Madagascar for thirty years now ; it is presently intervening in five sectors financing 63 projects. It is the most important partner as far as water issues are concerned, namely in the Support Project for the establishment of National Authority for Water and Sanitation (ANDEA). • The Canadian company Aquamar plans to export water from the Mananara river to the Persian Gulf countries at the rate of 230 000 m3 per day for 25 years, a volume which represents only one tenth of the capacity of the river. Related works will start 18 months from now, and the period to that date will be used for environmental impact studies. • A number of museums across the world have their collections of Malagasy musical instruments. Among others, we can cite the Musée de l’Homme in Paris, the Museum für Völkerhunde in Vienna, the Institut für Musikwissenschaft in the same town, and the Field Museum in Chicago. • Since 1 July 2006, Madagascar has benefited from a debt release amounting to 2. 213 billion dollars from the World Bank/IDA. The major part of it is under MDRI or Multilateral Debt Release Initiative. • The Vatovavy Fitovinany region in the South East wants to open up itself to tourism. It is the first of the 22 Madagascar regions to have a master plan for tourism thanks to a partnership with the Chamber of Commerce of Mananjary and the University Joseph Fourier in Grenoble. • The Mantadia-Zahamena corridor and the region of central Menabe are the priority zones of intervention for the project « Ecotourism » of Conservation International financed to the amount of 750 000 dollars by USAID. The project comprises five specific objectives, of which the role of rural populations in the development of tourism. • A number of rural communes namely those of Vakinankaratra hosted nine films which participated in the seventh edition of the Festival International du Film Insulaire (International Festival of films from islands) which took place in Ile de Croix in Britanny. It is to note that it was the film “Mahaleo” by Paes and Raymond Rajaonarivelo which was judged as the best of the 200 films presented at this Festival. • The legendary Malagasy band « Mahaleo », fortified by the success of their autobiographical film, will perform at Olympia, Paris on 2 and 3 June. With a repertoire of 30 songs, they will make you live the 70s, 80s and 90s in Madagascar as a whole and among the lower classes in particular. The band who has not aged at all is celebrating its 35th anniversary this year. • The rehabilitation of the trunk roads in the South of Madagascar is continuing this year. 22 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 projets concerne la Nationale 9 reliant Tuléar à Morombe qui se fait en 5 jours en période de pluie. Les travaux de la RN 13 Ihosy – Fort Dauphin ont déjà commencé. Les RN 10, 12 et 25 sont quant à elles toutes en rénovation. La crevette malgache peut désormais se lancer à la conquête du marché américain, la certification auprès des autorités de ce pays ayant été obtenue le 25 Janvier dernier. L’exportation de crevettes de Madagascar était de 11.387 tonnes en 2005 et a connu une hausse de 10% en 2006. L’agrément américain était lié à la mise en place de mesures de protection des tortues de mer souvent ravagées par les chalutiers. Poursuivant ses actions de promotion de la destination Madagascar, l’Office National du Tourisme compte approfondir le marché italien et lancer la Grande île sur le marché chinois. Les supports informatiques et le site web seront traduits en chinois à l’intention d’un réservoir potentiel de 30 millions de touristes. En partenariat avec le district de Vatomandry, la filière Communication de l’Université d’Antananarivo a sensibilisé les habitants de cette localité très prisée par le tourisme national sur la protection de l’environnement. Ce fut aussi l’occasion pour les étudiants de projeter des films et organiser un concours du meilleur guide. Suite page 42 RN9 linking Tuléar to Morombe, which at present takes 5 days in rainy weather, is the most important project. The works on Ihosy-FortDauphin RN13 have already started. As for RN 10, 12, and 25 , they are all being renovated. • The Malagasy shrimp can from now on go to the conquest of the American market, as certification from the American authorities was obtained on 25 January. Madagascar exported 11 387 tons of shrimps in 2005 , which increased by 10% in 2006. The American approval is linked with the establishment of measures for the protection of sea tortoises which are often destroyed by the trawlers. • Continuing its promotion actions for the destination Madagascar, the National Tourism Organization intends to penetrate the Italian market further and launch the Great Island on the Chinese market. The informative support materials and the website will be translated into Chinese targeting a market representing a potential of 30 million tourists. • In partnership with the district of Vatomandry, the line of studies “Communication” at the University of Antananarivo has conducted an environmental protection awareness programme for the inhabitants of this town which is a favourite for domestic tourists. It was also for the students an opportunity to show films and organize a contest for the best guide. Notre série DESTINATIONS MALGACHES : Le Nord-Ouest de Diego-Suarez à Nosy Be DIEGO « ET » SUAREZ … Ces deux petits îlots marquent la barrière naturelle entre l’Océan Indien et le lagon de la Mer d’Emeraude. C’est un lieu d’une pure beauté où les faibles profondeurs et le fond de sable blanc donnent à la mer une couleur turquoise. C’est Ali, le maire du village de Ramena qui nous convie à cette ballade sur sa confortable barque à moteur. Après avoir visité le village de pêcheurs d’Andovokonko protégé par la mangrove où sont cultivées des algues destinées aux produits cosmétiques, nous arrivons sur l’île de Suarez. Sur la plage des Antakarana et son sable blanc, nous nous restaurons d’un copieux repas de poissons fraîchement pêchés et grillés. Les pêcheurs locaux proposent également cette ballade qui leur permet d’espacer leurs sorties de pêche. On peut observer tortues, crabes, raies, poissons volants. Ce magnifique lagon marque l’entrée d’une des plus belles baies du monde, la plus belle disent les antsiranais, avec ses 156 kilomètres de côte. THE NORTH WEST, from Diego-Suarez to Nosy-Be It is in this northern part of the island that the width of Madagascar is the narrowest, and the result is a great concentration of poles of interest. Resort-based tourism is predominating in this region named Diana, but it is also in this region that the best asset of the Destination Madagascar is the most outstanding: the alliance of the sea with an exceptional land environment. DIEGO «AND» SUAREZ These two islets mark the natural barrier between the Indian Ocean and the lagoon of the Emerald Sea. It is its shallowness and the white sea bed that give the sea its turquoise blue colour. One can watch tortoises, crabs, rays, flying fish. This lagoon marks the entrance into one of the most beautiful bays in the world with its 156km coastline. Textes : Thompson Andriamanoro & Pierre-Yves Babelon Photos : Pierre-Yves Babelon C ’est dans cette partie septentrionale de l’île que Madagascar a sa plus petite largeur, et il en résulte une forte concentration des pôles d’intérêt. Il n’est pas hasardeux d’affirmer que la Côte des Iles Vierges dont elle fait partie possède parmi les plus beaux sites du pays. Longtemps enclavée, cette région répondant au doux nom de Diana (acronyme de Diego, Ambilobe, Nosy Be, Ambanja) a toujours ressenti l’appel du large. La dominante balnéaire de son tourisme est très marquée, mais c’est ici aussi que l’un des meilleurs atouts de la Destination Madagascar s’érige en évidence : l’alliance d’un remarquable environnement marin avec un milieu terrestre et une biodiversité souvent exceptionnelle. 24 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 M ARS 2007 magazine GoTo M A D A G A S C A R 25 Le Nord Ouest LES PLUS BELLES BAIES DU MONDE Les plus belles baies du monde ont leur Club né en 1997 à l’initiative de l’Office du Tourisme du pays de Vannes en Bretagne. Il compte 27 membres homologués et fonctionne suivant des principes de partenariat permettant de confronter les expériences, les problèmes, et les projets. La Baie d’Halong y côtoie notre voisine du Cap symbolisée par la célèbre Table Mountain et l’île de Robben Island où Mandela a passé ses longues années de captivité. La « Reine » Rio et son promontoire du Corcovado y tutoie Punta Arenas la ville la plus australe du monde, et le courant passe plutôt bien entre notre Diego-Suarez nationale et la baie de San Francisco « barrée » par le Golden Gate Bridge construit en 1937. Le Club a pour ambition de devenir un chef de file mondial en matière de développement maîtrisé et en harmonie avec la nature. Pourquoi pas, avec la bénédiction de cet autre membre mythique qu’est le Mont Saint Michel… THE MOST BEAUTIFUL BAYS IN THE WORLD The most beautiful bays in the world are now gathered in a club created in 1997. It numbers 27 members and it operates according to partnership principles. Outstanding names like the Bay of Halong in Vietnam, the Bay of Cap with the well-known Robben-Island in South Africa, the Bay of San Francisco, and of course, the Bay of Rio and that of Diego-Suarez are among its members. The ambition of the Club is to take the lead in terms of development in harmony with nature. LE CHEMIN DE CROIX… C’est de retour au village de Ramena, la plage où les Antsiranais aiment piqueniquer le dimanche, que nous retrouvons Alain de Diego Raid Quad. Il nous fait visiter par des pistes sablonneuses les baies des Dunes et des Pigeons, ainsi que celle des Sakalava, lieu de prédilection de nombreux sports de glisse. De retour vers Ramena à bord de nos quads Polaris, nous découvrons les vestiges de la présence de plus d’un demi-siècle de l’armée française. Des forteresses et des canons, dirigés vers l’entrée de la baie, sont encore en place. En continuant vers Diego avec notre chauffeur guide Yacinthe de Zanatany Tours, nous bifurquons vers la Montagne des Français, à pied cette fois. Un chemin sinueux jonché de croix nous conduira là encore vers d’anciennes fortifications. 26 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 A 426 mètres d’altitude, le point de vue est idéal : de la mer d’Emeraude jusqu’au Cap d’Ambre en passant par la baie des Français et son célèbre Pain de Sucre ou « Nosy Lonjo », et bien sûr la ville de Diego-Suarez, Antsiranana ou « le Port » de son nom malgache. Page précédente : sur la plage d'Amporaha à Nosy Be. En médaillon : vue sur la mer d'émeraude depuis le village d'Andovokondo. En haut : Le pain de Sucre de Diego Suarez depuis la Montagne des Français. Au centre à gauche : le phare à l'entrée de la baie. En bas à gauche : un passioné de quad sur la plage de la Baie des Pigeons. En bas au centre : un ancien canon dirigé vers la baie. A droite : forêt de baobabs près de la montagne des français. THE WAY OF THE CROSS: Back to the village of Ramena, we visit the bays of the Dunes, of the Pigeons and of the Sakalava along sandy tracks. Continuing our way to Diego, we hike up the Mountain of the French through a sinuous path studded with crosses. From an altitude of 426m, the view is superb. Le Nord Ouest LA ROUTE AVANCE … La saison des pluies fait de la résistance, s’obstinant à ramener certains tronçons dans leurs habits de cauchemar, mais rien n’y fera : la route du Nord n’est plus une utopie, et les départs de taxi-brousse TanaDiego de la gare routière d’Ambodivona sont désormais courants. A la veille des pluies, les 2 jours, et souvent plus, de trajet avaient déjà été ramenés à 20 heures, lesquelles pourraient à terme être encore réduites à 15. C’est à Ambondromamy que se fait la séparation entre la RN4 continuant sur Majunga et les 700 km de la RN6, faisant cap sur Diego-Suarez. Les travaux de réhabilitation commencés en 2003 ont été divisés en 3 lots : le premier, d’Ambondromamy à Bekoratsaka (63,3 km) est financé par le Fonds Africain de Développement, le Fonds d’Assistance Technique et l’Opep. Le financement du deuxième lot Bekoratsaka-Port Bergé (94,7 km) est pour sa part assuré par la Badea et le Fonds koweitien. Les travaux du troisième lot Port Bergé –Ambanja via Antsohihy et Maromandia (309 km) ont pour leur part démarré en Juin 2004 et devraient s’étaler sur 44 mois. RN7 + RN4 + RN6, le compte ne pourra qu’être bon : c’est le vieux rêve d’une transversale reliant Tuléar et Diego-Suarez qui est en train de se faire réalité… UNTIL THE END OF THE NIGHT : At Diego - Suarez, the Place Joffre where we choose to finish the day offers us a breathtaking view of the third port of Madagascar. « Diego by Night » starts with the tasting of brochettes along the pavements. Restaurants, bars and discotheques will enliven the typical atmosphere of the city until the end of the night… THE ROAD IS ADVANCING….. Although some sections of it are still to avoid in rainy season, the road to the North is no longer an utopia, and taxi-brousse linking Antananarivo-Diego are now common. It is at Ambondromamy that the road separates, the RN4 continuing to Majunga and the RN6 heading for Diego-Suarez along 700 km. The rehabilitation works, financed by the international donors, started in 2003 and are progressing rapidly. The dream of a cross-country road linking Tulear and Diego Suarez is in the making. ZANATANY TOURS Agence Réceptive AU BOUT DE LA NUIT… Une ville chargée d’histoire où yéménites, somalis, comoriens, arabes, chinois, indiens, pakistanais et européens cohabitent avec les populations malgaches, en majorité antakarana et sakalava. L’architecture coloniale y est encore très présente. De la place Joffre où finit notre journée nous jouissons d’une vue imprenable sur le troisième port de Madagascar. C’est à ce moment que commence le Diego by Night avec ses dégustations de brochettes sur les trottoirs. De nombreux restaurants, bars et discothèques sont là pour animer l’ambiance typique de la ville parfois jusqu’au bout de la nuit. En haut : la place Joffre de Diego Suarez donnant sur le port. Au centre : vue nocturne sur la piscine du Grand Hôtel. En bas à gauche : une femme Antakarana (photo : Gérard Nicolaï). En bas à droite : les 4L taxis jaunes de Diego Suarez. 28 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 Informations Location voitures Bivouac-Excursion Circuit touristique Cité B.T.M SCAMA N° 19 DIEGO-SUAREZ BP 684 Tél/fax : 00 261 82 224 44 GSM : 00 261 32 07 741 19 E-mail : [email protected] Le Grand Hôtel E n plein centre de Diego Suarez, le Grand Hôtel domine par son cadre et ses services. Chambres spacieuses, spa, restaurants, piscine avec bar immergé, pâtisserie, casino, banque, circuits touristiques... en font un établissement incontournable et de standing international. Daniel Lozes et son équipe sont attentifs à chaque détail pour que tout soit propice à la détente et au bien être du client, le tout dans une des plus belles régions de Madagascar. Nature Lodge A Joffreville, porte d'entrée du Parc National de la Montagne d'Ambre, Nature Lodge allie charme et professionnalisme dans cet établissement où rien n'est laissé au hasard. Décoré avec beaucoup de goût avec de nobles matériaux malgaches, cet endroit est un lieu de repos, de calme et de fraîcheur. Bénéficiant d'un panorama imprenable sur la baie de Diego Suarez, c'est également le point de départ de nombreux circuits et randonnées. Le Nord Ouest Départ vers le Sud par cette route nouvellement refaite qui permet de rejoindre la capitale. Après avoir bifurqué vers Joffreville, un petit village d’architecture créole ressemblant à s’y méprendre à son voisin des hauts de La Réunion, nous visitons La Montagne d’Ambre, premier Parc National institué à Madagascar en 1958. Culminant à 1475 mètres d’altitude, nous y observons cascades, lacs, ainsi q’une végétation luxuriante due à une pluviométrie exceptionnelle. UN IMMENSE EBOULIS… Plus loin nous rejoignons par une piste pas toujours praticable les « Tsingy Rouges », une merveille de la nature. Ces cathédrales constituées de grès, de marne et de calcaire, sont le fruit de l’érosion. Le spectacle de ces Tsingy de couleur rose érigés au fond d’un canyon est tout simplement féerique. Avant de rejoindre Ambilobe, nous nous arrêtons à la Réserve de l’Ankarana. Une faune très riche nous permet d’observer quelques espèces de lémuriens comme le Lémur Coronatus, le Lemur Fulvus, le Lepilemur et le Hapalemur. Des Tsingy érodés par la pluie et l’eau sculptant des fissures horizontales et verticales donnent l’impression d’un immense éboulis, le tout au milieu d’une végétation luxu- En haut à gauche : Lépilémur de la réserve de l'Ankarana. En haut au centre et en bas à gauche : les tsingy rouges. En haut au centre : Lémur Coronatus. En haut à droite : les tsingy de l'Ankarana. A droite : la "perte de rivière" de la réserve de l'Ankarana. 32 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 A HUGE SCREE After the Amber Mountain and Joffreville, we reach the « Red Tsingy », a marvel of nature. In the Reserve of Ankarana, other Tsingy eroded by rain give the impression of a huge scree amidst a luxuriant vegetation. Le Nord Ouest ENTRE YLANG ET CACAO… Nous reprenons la direction d’Ambanja par une très belle route bordée de prairies ou de cultures d’ylang-ylang, de poivre, de café, de vanille et de cacao typique de cette région bénéficiant d’un microclimat permanent et d’une pluviométrie nocturne. C’est d’Ankify, paisible petit village de pêcheurs que partent les bateaux reliant la « Grande Ile » à Nosy Be. Nous y passerons la nuit dans un hôtel confortable en bord de mer. C’est François Gely de Tropic Tours & Travel qui nous embarque sur un catamaran aménagé pour cette traversée. De nombreux bateaux navettes et bacs transportent régulièrement passagers, ravitaillement et automobiles. Nous découvrons bien sûr les nombreuses îles avoisinantes, petites parcelles de paradis avec leurs plages de sable blanc. D’UN ILOT A L’AUTRE… Nosy Komba, l’île aux lémuriens, est la plus grande avec un sommet culminant à 622 mètres. On y découvre une des plus anciennes plantations d’ylang-ylang, de poivre et de vanille. Au village d’Ampangorina l’activité touristique est intense. Des guides locaux nous emmènent voir le Lemur Macaco, les caméléons, les tortues, les serpents, ainsi que de l’artisanat sur bois et les célèbres nappes brodées, typiques de la région. Nous reprenons la mer jusqu’à Nosy Tanikely (la petite terre), îlot devenu une réserve marine, pour y découvrir une faune aquatique de toute beauté. Pique nique, baignade et farniente avant de repartir vers le port d’Hellville, la capitale de Nosy Be (la grande île). En haut au centre : langue de terre de l'île de Nosy Komba. En haut à gauche : les achards pimentés de Nosy Be. Au centre à gauche : les fleurs de l'Ylang Ylang • Aucentre à droite : un caméléon de Nosy Komba • En bas à gauche : sur la plage d'Ankify • En bas à droite : le port de Nosy Be. 34 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 BETWEEN YLANG AND CACAO : A beautiful road lined with prairies and plantations of Ylang Ylang, pepper, vanilla, coffee , cacao lead us to Ambanja. It is from Ankify, a small and quiet village of fishermen, that the boats linking the Great Land to Nosy Be leave. FROM AN ISLET TO ANOTHER : The oldest plantations of Ylang Ylang, pepper and vanilla are at Nosy Komba. Discovery of the fauna, wood handicraft, embroideries ; tourism related activities are numerous in the village of Ampangorina. Continuation to Nosy Tanikely and its aquatic fauna before resuming our journey to Nosy Be. Le Nord Ouest SAND AND CORAL Hellville, the capital, has only one main street but it is bustling with life. In April, the Donia Festival is a venue for the great artists of tropical music. From Ambarao, off we go by pirogue to Sakatia , the island of orchids. Put together, the lush vegetation, sand, rocks and the corals form a tropical dreamland. NOT TO DISTURB ! From Andilana, one of the largest beaches of the island, we cross the bay of Befotaka and head for the sacred islet of Nosy Faly. Birds come here in search of tranquillity. And it is on the beach of Amporaka at the northern extremity of Nosy Be that sunset marks the end of our journey. SABLE ET CORAIL … Hellville, la capitale de Nosy Be n’a qu’une rue principale mais elle est très animée. Architecture coloniale du début du siècle, marché couvert, nombreux commerces et restaurants. Au mois d’Avril le Festival « Donia » y réunit les plus grands artistes de musique tropicale de l’Océan Indien. Nous prenons la route vers le nord et Djamanjary, où nous découvrons une ancienne usine sucrière et un réseau ferroviaire d’époque qui servait au transport de la canne à sucre. C’est là qu’était fabriqué jusqu’à il y a encore quelques années, un des rhums les plus populaires de Madagascar. A Ambarao, une pirogue nous fait traverser en quelques minutes jusqu’à Nosy Sakatia (l’île aux orchidées). Un subtil mélange de sable, de rochers et de corail sous des eaux limpides, mêlé d’une végétation luxuriante, en fait un décor tropical de rêve. A Ambohibe au sud de l’île culminant à 137 mètres, vivent les « fanihy », chauve-souris géantes ainsi que le plus petit caméléon du monde ne mesurant pas plus d’un centimètre, paradoxe de la nature. NE PAS DERANGER ! Plus au nord en longeant la côte et après avoir traversé de nombreux villages aux jardins fleuris, nous bifurquons sur une piste qui nous mène au Mont Passot. Du haut de ses 329 mètres d’altitude, il nous offre un panorama allant de la côte jusqu’aux anciens cratères volcaniques devenus aujourd’hui des lacs. Nous continuons jusqu’à la plage d’Andilana, une des plus belles et plus grandes de l’île. La marée basse nous dévoile ses immenses bancs de sable. C’est ici que nous prenons le bateau pour traverser la baie de Befotaka. Nous faisons escale sur Nosy Faly, l’île sainte. Un îlot désert et sacré abritant les sépultures de princes Sakalava de la région. Seules les vagues venant s’échouer sur un immense banc de sable et de coraux viennent déranger les oiseaux venus chercher ici comme nous un peu de tranquillité. C’est sur la plage d’Amporaha, à l’extrême nord entre cocotiers et sable blanc, qu’un soleil couchant de carte postale marquera la fin de notre périple. En haut à gauche : gargotte d'un village typique de Nosy Be. En haut à droite : Les oiseaux de l'île de Nosy Faly et une exposition de coquillages. En bas à gauche : pirogues et pêcheurs sur la plage d'Ambatoloaka à Nosy Be. 36 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 Le Nord Ouest POUSSIERES D’ILES Dans un rayon que l’on pourrait – très arbitrairement ! – situer entre Nosy Lava la plus septentrionale des Mitsio et les îles Radama au Sud, la côte Nord-Ouest se prête à la croisière à voile et aux excursions marines dans des conditions idéales pratiquement toute l’année, avec peut-être une petite exception pour les mois de février et mars. Protégée de la grosse houle par la Grande Terre, la mer est belle et la navigation se fait par les vents thermiques. Grande Mitsio, Nosy Lava, Ankarea, les Quatre Frères, Tsarabanjina l’île-hôtel… plusieurs jours peuvent peiner à suffire pour le farniente d’une île à l’autre dans l’Archipel des Mitsio sur fond de plongée, de pêche, et de bivouac. Parmi les îlots-satellites immédiats de Nosy Be et de son site de cratère qui lui confère son cachet si particulier, Nosy Tanikely possède une faune marine exceptionnelle et ses fonds sont classés Réserve. Pour la petite histoire l’île n’a qu’un habitant, Omar, ancien gardien de phare. Ce Robinson des temps modernes accueille les touristes, vend de l’artisanat confectionné par sa femme, et apparemment n’a pas le temps de s’ennuyer sur son île paradis. Nosy Komba l’île aux Lémuriens est aussi un lieu d’adoration des anciens souverains, et les touristes peuvent repartir avec les superbes broderies proposées par les villageoises. Nosy Iranja est l’endroit préféré des tortues de mer pour déposer leurs œufs tandis que Nosy Sakatia est le « coin » idéal pour la pêche sportive. Ceux qui veulent aller 38 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 En haut à gauche : un voilier bien aménagé près du port d'Hell Ville. En haut à droite : l'île de Nosy Faly. Au centre : une jeune Sakalava à Nosy Komba. En bas : langue de sable à Nosy Tany Kely. info pratiques A Diego Suarez : Office Régional de Tourisme de Diego Suarez Rue Colbert Toutes les informations sur Internet : www.office-tourisme-diego-suarez.com E-mail : [email protected] Zanatany Tours Cité B.T.M SCAMA N° 19 -Diego-Suarez Tél/fax : (+261) 20 82 224 44 GSM : (+261) 32 07 741 19 E-mail : [email protected] encore plus loin ne seront pas à court de combinaison pour composer leur itinéraire. Le choix est vaste avec notamment Nosy Mamoko et son village de pêcheurs, Kisimany aux airs d’Amazonie en miniature, la Baie des Russes, les îles Radama et leurs eaux couleur émeraude. La croisière se dote alors d’une dimension parallèle toute aussi intéressante, celle d’un voyage au cœur des immémoriales traditions sakalava. A Ramena (La Mer d'Emeraude) : Le Capitaine Bleu M. Chamsi (maire de Ramena) Tél. (+261) 32 04 651 49 A Nosy Be : Office Régional du Tourisme de Nosy Be C/O CCIAA - Hell Ville 207 Nosy Be Tél. (+261) 20 86 920 00 E-mail : [email protected] Tropic Tours & Travel Villa Seymad n° 31 Hell Ville 207 Nosy Be Tél. (+261) 32 07 206 68 E-mail : [email protected] ISLAND DUST Within a radius which one could arbitrarily situate between NosyLava, the farthest up to the north, and Radama islands to the south , the North –East coast is favourable for sailing cruises and marine excursions under ideal conditions as it is protected from heavy swell from the Great Land. The archipelago of Mitsio, Nosy Tanikely, Nosy Komba, Nosy Iranja are all « chunks of paradise ». Farther down to the south, the cruise is coupled with a journey into the heart of Sakalava traditions. En haut : Nosy Tany Kely. Au centre à gauche : les bancs de sable de Nosy Lava. Au centre à droite en bas à gauche: sur l'île de Nosy Sakatia. Ci-dessus : sur la langue de sable de Nosy Faly 40 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 Zapping L’association Mondo Giusto travaille dans la région de l’Amoron’i Mania, dont le chef lieu est Ambositra, dans le domaine de l’assistance aux artisans. Elle a fait partie des organisateurs d’un « Grand Prix Créatif des Métiers d’Art » qui a rassemblé 43 participants. Pour 2007 Mondo Giusto inclura dans son programme de formation le marketing, le design, et la pratique du français. Malgré ses rues parfois en pente, Ambositra compte aujourd’hui 250 pousse-pousse, un chiffre pouvant à certaines périodes monter à 300. De dimensions un peu plus petites que celles d’Antsirabe, de Majunga ou de Tamatave, les véhicules sont bien entretenus, propres et décorés. Des paysans montent souvent en ville en période de pluie pour être des tireurs occasionnels. Une nouvelle espèce endémique de chauve souris à ventouse a été découverte dans l’Ouest de Madagascar par des chercheurs du Field Museum de Chicago. Les chauve-souris figurent parmi les espèces en réel danger de disparition au niveau mondial. A Madagascar elles sont le groupe de mammifères qui a été le moins étudié par les scientifiques. Les fondateurs de Go To Madagascar Concernant les régions, le Grand Sud a attiré 38% des touristes contre 21% pour le Nord, 19% pour l’Est, et seulement 7% pour les Hautes Terres. Les chiffres officiels font part d’un total de 311.000 arrivées, ce qui représente une croissance de 14% par rapport à 2005. Le joueur de valiha établi en France Justin Vali a remporté le Prix Sacem 2006 dans la catégorie « musique traditionnelle ». Ce musicien–chanteur qui porte haut le flambeau de la musique malgache a contribué à donner un rayonnement universel à la valiha. Ses tournées sont souvent l’occasion pour lui de donner également des conférences sur son art et son instrument de prédilection. Sans jeux de mots, les sociétés pétrolières de distribution carbureront dur cette année 2007 avec l’avancement de la réhabilitation des routes et le démarrage des grands projets notamment miniers. La RN 6 ou route du Nord commence à susciter l’intérêt des pétroliers, une Société comme Galana ne cachant pas son objectif à moyen terme d’y arriver à un niveau de présence équivalent à celui de la RN 7. Les Parcs Nationaux de Madagascar ont en 2006 attiré 108.000 visiteurs et généré 2 milliards d’Ariary de recettes. Le plus visité reste l’Isalo avec 29.000 entrées, suivi d’Andasibe (22.000), Ranomafana (16.000) et la Montagne d’Ambre (10.000). Le photographe Philippe Gaubert a préféré laisser les sites et paysages à d’autres. Son « Voyage au pays des Fomba » se définit comme une longue « errance photographique » à la poursuite de la culture malgache. Bien servi par le rédactionnel d’Hemmerson, ses clichés savent saisir l’omniprésente osmose entre vie et • The Association Mondo Giusto works in the region of Amoron’i Mania, the main town of which is Ambositra, in providing assistance to the artisans. It is part of those who organized the contest « Grand Prix créatif des métiers d’art » in support of creativity ; it gathered 43 participants. In 2007, Mondo Giusto will include marketing, design and the practice of the French language in its programme. • In spite of the slope of its roads, Ambositra now counts 250 rickshaws, a figure which at times climbs up to 300. Somehow smaller than those of Antsirabe, Majunga or Tamatave, they are well maintained, clean and decorated. Farmers often come to town to be occasional rickshaw pullers in rainy season. • Bats with suckers, this is a new endemic species discovered in the West of Madagascar by researchers from the Field Museum of Chicago. Bats are really endangered species all the world over. In Madagascar, they are the mammals that have been the least studied by scientists. • 300 tree species have been inventoried in Madagascar, and a great part of them have the same qualities as those that are overexploited for furniture making and carpentry. Tree species are classified in 5 categories, the first one includes the « Hazomalany » which has anti-parasite properties and the sandal wood which is used in traditional cosmetics. The second category numbers about thirty species or so, among which the palissander, the groups of ebony trees and the rosewood. • Madagascar National Parks attracted 108 000 visitors in 2006 and generated 2 billion Ariary revenue. Isalo remains the most visited one with 29 000 entries, followed by Andasibe with 22 000, Ranomafana, 16 000 and the Mountain of Amber, 10 000. As for regions, the Deep South attracted 38% of tourists against 21% for the North, 19% for the East and 7% for the Highlands. The official figures number 311 000 arrivals , which represents a 14% increase as compared to 2005. • The valiha player residing in France, Justin Vali won the 2006 Sacem Prize in the « traditional music » category. This musician-singer who is a proud torchbearer of Malagasy music contributed to make the valiha have universal radiance. He often takes his tours as an opportunity to give lectures about his art and his favourite instrument. • Without playing on words, the oil distribution companies will « oil » themselves a lot this year 2007 with the progress of the rehabilitation works of roads and the starting of important projects, mining projects in particular. RN6 or the road to the North is beginning to raise the interest of oil companies, and a company like Galana does not hide that its medium-term. objective is to be present there the same way as along RN7. • The photograph Philippe Gaubert preferred to leave spots and landscapes to others. His « Voyage au pays des fomba) », a travel to the land of culture and traditions, defines itself as a long « photographic roaming » in pursuit of 42 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 mort aussi bien sur les visages que dans les rites ou les instantanés du quotidien. « Voyage au pays des Fomba » est édité par Somep. En application du décret 2006-844 du 14 novembre 2006, l’affichage des prix en devises et l’établissement de contrats en devises sont prohibés. Dans la pratique, tous les prix affichés par les établissements travaillant dans le secteur touristique et les contrats passés sur le territoire national devront désormais être en Ariary. Madagascar recense actuellement 11.000 ha de culture de jatropha outre les plantations naturelles. En vitesse de croisière ces superficies devraient faire 50.000 tonnes de graines, 15.000 d’huile brute, 35.000 de tourteau et 15.000 de biodiesel. L’objectif à moyen terme est d’arriver à 100.000 ha et une production de 150.000 tonnes de biodiesel. Depuis le 16 Janvier les passagers des vols Air France – Klm sur la ligne Paris Tana - Paris bénéficient du « Piece Concept » qui leur donne droit à beaucoup plus de bagages. Ce nouveau programme est aussi appliqué sur trois autres destinations à savoir Cuba, la République Dominicaine, et le Brésil. Les avions de la compagnie ont transporté 100.000 passagers dans les 2 sens en 2006, avec un remplissage de 95 % en haute saison. the Malagasy culture. Well presented thanks to Hemmerson’s text , his clichés know how to catch the omnipresent osmosis between life and death as revealed on people’s faces, through the rituals or the scenes of everyday life. « Voyage au pays du fomba » is edited by Somep. • In application of decree 2006 – 844 dated 14 November 2006, billing prices in foreign currencies and concluding contracts in foreign currencies are prohibited. In practice, all prices billed by the establishments operating in the tourism sector and all contracts entered into in the national territory must henceforward be in Ariary. • Madagascar has inventoried 11 000ha of jathropa plantations so far, apart from natural plantations. At full capacity, such surfaces should yield 50 000 tons of grains, 15 000 of crude oil, 35 000 of oilcake, and 15 000 of biodiesel. The medium term objective is to have 100 000 ha and an output of 150 000 tons of biodiesel. • Since 16 January, Air France – KLM passengers on the flights Paris – Tanà – Paris benefit from « Piece Concept » , which gives them the right to have more luggage. This new programme is also applied for three other destinations ie Cuba, the Dominican Republic, and Brasil. The company’s aircrafts carried 100 000 passengers in both directions in 2006, full at 95% of its capacity in high season. Assemblée générale L Go To ’Assemblée Générale annuelle de Go To Madagascar s’est déroulée pour cette année le 27 janvier dernier au Lemurs’ Park. Mis à part l’habituel bilan de l’année écoulée, l’élection du nouveau bureau pour les deux prochaines années à venir était à l’ordre du jour. Ainsi, Sonja Ranarivelo a été réélue Présidente du groupement pour le nouveau mandat. Par ailleurs le groupement fêtera cette année ses cinq années d’existence, cinq ans est encore très jeune mais c’est toujours cinq années d’expériences qui ont permis au groupement de se faire un nom et une marque de professionnalisme et de qualité. Cependant le groupement ne s’endormira pas sur ses lauriers et ira à l’assaut de nouveaux défis. Pour ce faire, lors de son assemblée générale, Go To Madagascar a adopté une nouvelle composition de bureau. Désormais la fonction de président sera renforcée par deux vice-présidents responsables respectivement de la stratégie et de la communication, lesquels seront secondés par quatre conseillers. Toute l’équipe de Go To Madagascar magazine adresse ses félicitations à l’ancien bureau et un bon mandat à la nouvelle équipe ! Nouveau bureau 2007-2008 • Sonja Ranarivelo Présidente • Roger Henri Vice-Président chargé de la stratégie • Cédric de Foucault Vice-Président chargé de la communication • Guillaume Pousse Trésorier • Danielle Razafitrimo Conseillère en stratégie • Hely Rakotomanantsoa Conseillère en stratégie • Stéphanie Vincent Conseillère en communication • Rollande Rasoanaivo Conseillère en communication GENERAL MEETING Go To Madagascar annual general meeting was held on 27 January at Lemurs’Park. Apart from the usual balance sheet of the year ended, the election of the new committee for the coming two years was on the agenda. Thus Sonja Ranarivelo was re-elected President of the group for another term of office. Besides, this year the group will celebrate its five year existence; five years old, still very young but it is five years of experience which enabled the group to build a name and a brand synonymous of quality and professionalism. However, the group will not rest on its laurels and will tackle new challenges. To that end, during this general meeting, Go to Madagascar adopted a new organization chart. From now on, the function of president will be backed up by two vice-presidents in charge respectively of strategy and communication and who will themselves be assisted by four advisors. The whole team of Go To Madagascar magazine wishes to congratulate the outgoing committee and all the best for the incoming team ! REPORTAGE Défilé de mannequins habillées avec les uniformes utilisés par les hôtesses de l’air en 45 ans. De la baie de Lokaro aux Tsingy de Namoroka Go To Mag audiovisuel Sous la conduite du Premier Ministre Jacques Sylla, les officiels ont découpé le gâteau du 45ème anniversaire. 12 JANVIER 2007 Air Madagascar fête son 45ème anniversaire C G râce au concours de la Compagnie Nationale Air Madagascar qui met à disposition de sa clientèle en classe « affaires » ce DVD, le 3ème volume de la collection « GO TO Madagascar » a pu être réalisé. Ce magazine audiovisuel, support de promotion de la destination Madagascar dans son ensemble et des prestataires du Groupement des Opérateurs du TOurisme en particulier, offre près de deux heures d’images. Parrainé pour la 2ème année consécutive par les PNM-ANGAP (qui ont d’ores et déjà renouvelé leur confiance à Mad’Activité production pour le 4ème Tome), cette série de documentaires fait, tout naturellement, la part belle aux Parcs Nationaux gérés par l’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées. Aux côtés des Parcs Nationaux d’Andohahela (région de Tolagnaro) ou d’Ankarafantsika (proche de Mahajanga) relativement bien connus des amateurs de nature préservée, nous avons le plaisir de découvrir des aires protégées méconnues telles celles du P.N de Zombitse (RN 7 à 2 heures de Toliara) ou des Parcs Nationaux de la Baie de Baly et des Tsingy de Namoroka dans la région du Boeny. La nouvelle Aire Protégée Marine 44 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 et Côtière de Sahamalaza et la toute proche Réserve Spéciale de Manongarivo le long du littoral Nord Ouest font aussi partie du programme. En dehors des parcs, les somptueux décors naturels de la Grande île n’ont pas été oubliés : qu’il s’agisse des baies et criques autour de Lokaro (Sud Est), des plages d’Ifaty et Anakao (Toliara) ou bien des contre forts du massif du Tsaratanàna. Une croisière nautique nous entraîne d’îles en îles autour de Nosy Be. Une promenade dans les rues de Mahajanga nous fait redécouvrir toute la richesse architecturale de la cité des fleurs. Plusieurs reportages sont consacrés à des prestataires de services touristiques ou présentant un réel intérêt touristique. Nous passons ainsi des ateliers de fabrication de tapis mohair à Ampanihy aux pontons d’un catamaran affrété par Madanautique en passant par les réserves privées de Berenty ou Nahampohana. A signaler que les plus prestigieux établissements hôteliers se sont associés à la réalisation de ce DVD : le groupe SHTM (La Croix du Sud, La réserve de Berenty, Le Dauphin à Tolagnaro, Le Capricorne à Toliara et Le Lakana Vezo à Ifaty), l’hôtel classé Relais et Châteaux Anjajavy, l’hôtel ou le superbe 4 étoiles de Nosy Be Amarina hôtel. Nous découvrons l’Antsanitia Resorts (qui associe ses prestations hôtelières aux vertus de la plante médicinale Mandravasarotra) et l’auberge éco-éthnique Alamita dans la baie d’Ambaro, en face de Nosy Be, qui immerge ses hôtes dans les réalités de la vie quotidienne des pêcheurs traditionnels du littoral Nord-Ouest. La prochaine destination et première du 4ème volume conduira l’équipe de Mad’Activité production des Hautes-Terres (massif de l’Andringitra, pays Zafimaniry…) jusqu’aux rivages de l’Océan Indien (croisière sur les Pangalanes, découverte du PN de Manombo…). Diffusion en avant première de ce documentaire de 26mn, sur RTA le mercredi 25 avril à 20h30. Le DVD « Go To Madagascar » est disponible dans plusieurs librairies : Espace Loisirs à Antaninarenina, Librairie Galerie ZOOM à Ankorondrano, au siège du groupement « Go To Madagascar » à Isoraka et au Lemurs’ Park (PK 23 sur la RN1). Mad’Activité production [email protected] ’est le 12 Janvier 2007 qu’Air Madagascar a marqué publiquement le début de la célébration de son 45ème anniversaire au Madagascar-Hilton. Autorités politiques, personnalités du monde des affaires et de la société civile, corps diplomatique, clients, partenaires, professionnels du tourisme y étaient conviés. Un décor digne de l’événement a été mis en place avec la collaboration de l’Agence de communication Tam-Tam Madagascar : les invités transitaient par la cabine reconstituée d’un Boeing 737 avant de se retrouver dans une atmosphère de nuit étoilée ! Au menu, des mini-shows avec la troupe du chorégraphe Mialy, qui a même présenté du French Cancan au grand plaisir des invités. Mais aussi l’interprétation par Bodo de sa chanson « Make me fly », ainsi que le défilé des mannequins de l’agence Lolita vêtues avec les uniformes des hôtesses depuis 1961. Le Directeur commercial d’Air Madagascar Rakotomalala Andriamialisoa a souligné qu’à 45 ans, « Air Madagascar est une belle femme, encore désirable et qui ne cherche qu’à séduire ». En écho, le Directeur général Ulrich Link n’a pas manqué d’adresser ses remerciements à tous ceux qui ont permis à la Compagnie nationale de rester en l’air, malgré les quelques zones de turbulence de son histoire. Honorant la soirée de sa présence, le Premier ministre Jacques Sylla a déclaré : « Que dire d’Air Madagascar, sinon qu’il est un véritable levier de notre développement. Il a réussi à se construire un nom de confiance, une réputation de qualité et une image prestigieuse. Il y a de quoi être fiers et sereins à l’aube d’un futur toujours plus exigeant en matière de sécurité et dans un contexte concurrentiel avec l’effectivité de l’Open Sky ». L’ouverture de deux nouvelles lignes a été annoncée pour la fin Mars 2007 : Antananarivo-Marseille et Tolagnaro-Johannesburg. 45 ans après sa naissance, Air Madagascar continue d’étendre ses ailes. Le PCA d’Air Madagascar Heriniaina Razafimahefa et le Maire d’Antananarivo Patrick Ramiaramanana ont apprécié le spectacle « Pour une entreprise, avoir la capacité de sortir un livre signifie déjà qu’elle a des choses à raconter, qu’elle a une expérience, et plus simplement qu’elle a une histoire ». Ainsi se confiait Erick Rabemananoro, Chef du Département Communication d’Air Madagascar et auteur de ce superbe plus-que-livre « 45 ans de passion aux couleurs malgaches » à nos confrères de Midi Madagasikara. Une couverture sobre tout en pénombre avec des idées de vol de nuit. Cette modestie de l’auteur qui se fond dans l’équipe qu’il a expressément montée pour cette aventure, et s’efface derrière son sujet jusqu’à la 184ème page. Là, s’il accepte d’enfin être devant, c’est pour s’envoler en remerciements sur deux pages pleines, au risque d’en oublier… Et en filigrane tout au long de l’ouvrage, dans le mot comme dans l’image, cette passion qu’ont partagée les générations successives, de celle d’avant-hier à celle d’aujourd’hui, grâce à qui Air Madagascar est arrivé à bon port pour encore mieux repartir. « 45 ans de passion aux couleurs malgaches » sera bientôt en librairie. A lire, à posséder. Absolument. T.A Parmi les gagnants des lots de la Tombola, l’Ambassadeur de Maurice. “ For a company, having the capacity to publish a book means that it has things to say, experience to share, and more simply a story to tell”. These are the words of Erick Rabemananoro, Air Madagascar Communication Officer, and author of the superb book “ 45 ans de passion aux couleurs malgaches”. A richly documented book that traces the way the national carrier has gone through since its creation. Behind the lines appears the passion shared by the successive generations who have built Air Madagascar to make what it is nowadays. AIR MADAGASCAR 45th ANNIVERSARY Last 12 January, the Tout–Tana was invited by Air Madagascar to start the celebration of its 45th anniversary. The meeting place was Madagascar Hilton and a superb décor fitting the event had been designed in collaboration with the communication agency, Tam Tam. In particular, the guests first transited in a reconstructed Boeing 737 cabin before finding themselves under the sky of a starry night ! The programme included a choreography by Mialy, a fashion parade by the Agency Lolita presenting the air-hostess uniforms from 1961 to date, songs by Bodo…. As the Prime Minister Jacques Sylla put it, « Air Madagascar succeeded in building itself a trustworthy name, a quality reputation and a prestigious image ». The opening of the flights Antananarivo - Marseille and Fort-Dauphin - Johannesburg by the end of March was announced during the party. Les Membres de Go To Madagascar Agences de voyages AVENTOUR CORTEZ EXPEDITIONS DODO TRAVEL SILVER WINGS T&T SOMACRAM TRANSCONTINENTS VM2K [email protected] www.aventour-madagascar.comAntananarivo [email protected] www.cortez-expeditions.comAntananarivo [email protected] www.dodotraveltour.comAntananarivo [email protected] www.3dmadagascar.com/silverwingsAntananarivo [email protected] www.madagascar.contacts.com/somacramAntananarivo [email protected] [email protected] Compagnie aérienne CORSAIR [email protected] www.corsair.frAntananarivo Ecolodges TSARA CAMP MANANARA LODGE [email protected] [email protected] Personnes Ressources www.tsaracamp-madagascar.comAnjozorobe www.boogie-pilgrim-madagascar.comAndringitra DANIELLE RAZAFITRIMO [email protected] RICHARD BOHAN [email protected] ROGER HENRI [email protected] Hôtels AUBERGE ORANGEA BUSHHOUSE GROUPE L’HOTEL HILTON MADAGASCAR HOTEL COLBERT HOTEL DU LOUVRE HOTEL PALISSANDRE HOTEL SOANAMBO IC HOTEL LAKANA HOTEL LA NOTE BLEUE LE DAUPHIN LE NEPTUNE NOSY BE HOTEL PRINCESSE BORA LODGE RIVERSIDE HOTEL TSARA GUEST HOUSE VAKONA FOREST LODGE VENTA CLUB [email protected] www.orangea-nosybe.comNosy Be Akanin’ny Nofy [email protected] www.bushhouse-madagascar.com [email protected] www.anjajavy.comAntananarivo [email protected] www.madagascar.hilton.comAntananarivo [email protected] www.colbert-hotel.com Antananarivo [email protected] www.hotel-du-louvre.comAntananarivo [email protected] www.hotel-palissandre.comAntananarivo [email protected] www.hsm.mgSainte-Marie [email protected] www.madagascar-ictours.comAntananarivo [email protected] www.sainte-marie-hotel.comSainte-Marie [email protected] www.diego-hotel.comDiego-Suarez [email protected] www.madagascar-resorts.com Fort-Dauphin [email protected] [email protected] www.nosybehotel.comNosy Be [email protected] www.princesse-bora.comSainte-Marie [email protected] [email protected] www.tsaraguest.com Fianarantsoa [email protected] www.hotel-vakona.comAndasibe [email protected] www.ventaclub-andilana.comNosy Be Loueurs TRANSERRE LOCATION Le temps est venu pour l’action ! Créée le 12 Septembre 2002, GO TO MADAGASCAR est une organisation professionnelle. GO TO MADAGASCAR regroupe ses membres autour des mêmes objectifs : - défendre les intérêts du secteur - donner un label de qualité à la profession - respecter les règles de déontologie et d’éthique afin de : - mieux développer leurs entreprises, - travailler dans un environnement économique favorable - développer des relations privilégiées entre membres - être un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics - être un partenaire crédible des bailleurs de fonds. GO TO MADAGASCAR fait appel à l’engagement de ses membres hôteliers, restaurateurs, transporteurs aériens, loueurs de voitures, tour-opérateurs, agents de voyages, prestataires spécialisés ; non seulement un engagement financier mais une réelle implication technique et intelectuelle. GO TO MADAGASCAR réunit tous les professionnels reconnus dans leur métier, sans distinction, acteurs du développement du tourisme à Madagascar. Leur adhésion est complémentaire à leurs actions individuelles ou à leur appartenance à d’autres associations. Les membres de GO TO MADAGASCAR se trouvent sur l’ensemble du territoire malgache. [email protected] O.N.G. Association FANAMBY [email protected] www.fanamby.org.mgAntananarivo Parcs Parc Tsarasaotra LEMURS’ PARK [email protected] [email protected] www.ong-madagascar.org/tsarasaotra.htmAntananarivo www.lemurspark.comAntananarivo Prestataires spécialisés MADAVOILE SEI SOFITRANS [email protected] www.madavoile.comNosy Be [email protected] [email protected] www.sofitrans.mg Table d’hôte CHEZ MARIETTE [email protected] Tour Opérateurs Réceptifs AMY TRAVEL [email protected] ARICS [email protected] AVENTOUR [email protected] www.aventour-madagascar.comAntananarivo BOOGIE PILGRIM [email protected] www.boogie-pilgrim-madagascar.comAntananarivo CORTEZ EXPEDITIONS [email protected] www.cortez-expeditions.comAntananarivo DODO TRAVEL [email protected] www.dodotraveltour.comAntananarivo ESPACE MADA [email protected] www.madagascar-circuits.comAntananarivo ICTOURS [email protected] www.madagascar-ictours.comAntananarivo JACARANDA DE MADAGASCAR [email protected] www.jacaranda.frAntananarivo MAD’CAMELEON [email protected] www.madcameleon.comAntananarivo MAD’HOLIDAYS [email protected] MALAGASY TOURS [email protected] www.malagasy–tours.comAntananarivo OCEANE AVENTURES [email protected] www.oceane-aventures.comAntananarivo SILVER WINGS T&T [email protected] www.3dmadagascar.com/silverwingsAntananarivo SOMACRAM [email protected] www.madagascar.contacts.com/somacramAntananarivo TANY MENA TOURS [email protected] www.tanymenatours.comAntananarivo TRANSCONTINENTS [email protected] TROPIC TOURS [email protected] www.tropic-tours.netAntananarivo VM2K [email protected] VOYAGES DE L’ILE [email protected] www.savannatours.com Transport aérien privé MADAGASCAR HELICOPTER [email protected] 46 GoTo M A D A G A S C A R magazine MARS 2007 ABONNEZ-VOUS ! GoTo Madagascar Magazine, le trimestriel du tourisme à Madagascar est maintenant disponible par abonnement moyennant des frais de manutention et d’expédition (mode prioritaire) : Tarifs pour 1 an (4 numéros) : Antananarivo : 20 000 Ar, Madagascar provinces : 30 000 Ar, Réunion : 25 € - France : 35 € - Afrique du Sud, Comores, Kenya, Ile Maurice, Seychelles, Tanzanie : 42 € - Reste du monde : 50 € Nom :...................................Prénom :............................. Société :................................Adresse : ............................ .............................................Ville :.................................. Code postal :........................Pays :.................................. Adresse e-mail : ............................................................. A remplir ou à recopier. 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