Fiches climatisation - Les conseils techniques de Cegibat
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Les conseils techniques N°1 de CEGIBAT ÉDITION 2006 La climatisation gaz naturel Machines Ammoniac-eau L’offre technique à absorption RAPPELS TECHNOLOGIQUES Quelle que soit la technologie utilisée, le principe de la production d’eau glacée par absorption reste peu différent de celui des groupes frigorifiques à compression électrique. Les principaux composants sont sensiblement identiques si ce n’est le remplacement du compresseur électrique par un “compresseur thermique”. Dans le cas des machines au couple ammoniac-eau [NH3/H2O], le fluide frigorigène est l’ammoniaque alors que l’absorbant est l’eau. Afin de se rappeler du sens de circulation du fluide frigorigène dans la machine, il est utile de garder à l’esprit le moyen mnémotechnique suivant : “A” absorbeur “B” bouilleur-générateur “C” condenseur “D” détendeur “E” évaporateur Le principe général de fonctionnement de ces machines se décompose ainsi : 1. Dans le générateur “B”, la solution “riche” en fluide frigorigène (mélange de fluide frigorigène et d’absorbant) est portée à haute température (~105°C ; 19 bar) grâce au brûleur gaz naturel, ce qui conduit à la production de vapeur fortement concentrée en ammoniac. 2. Cette vapeur est ensuite dirigée vers un rectificateur, afin d’éliminer la vapeur d’eau présente en sortie de générateur. Il est en effet nécessaire de disposer de vapeurs d’ammoniac pures pour optimiser le fonctionnement et le coefficient de performance de la machine. vaporisation à l’eau du circuit utilisateur (réseau de distribution d’eau glacée vers l’installation). 3. Les vapeurs de fluide frigorigène sont ensuite dirigées vers le condenseur à air “C” incorporé à la machine au niveau duquel ces dernières se condensent. L’ammoniaque liquide qui en résulte se trouve donc porté à une température proche de la température de l’air ambiant extérieur. 5. Les vapeurs d’ammoniac ainsi produites dans l’évaporateur sont alors absorbées par (absorbeur “A”) la solution dite pauvre en provenance du générateur, pour reconstituer le solution riche initiale. 4. Le fluide frigorigène liquide est ramené progressivement à une pression comprise entre 2,4 et 4 bars (~3°C)(détente “D”). Lors de son arrivée dans l’évaporateur “E”, l’ammoniaque liquide s’évapore en soustrayant la chaleur de 6. Cette solution riche est alors ramenée du côté haute pression par une pompe à membrane. Durant son cheminement vers le générateur, cette solution subie un préchauffage afin d’économiser au maximum l’énergie consommée par le générateur. Certains modèles de machines Robur permettent de produire de l’eau glacée à une température de –10 °C environ. Pour des raisons d’agrément au service des Mines, ces dernières ne sont pas encore disponibles à ce jour sur le marché français. module f ro i d Caractéristiques Les ensembles de production de chaud et/ou de froid de marque Robur sont un assemblage de modules (un ou plusieurs modules chaud et un ou plusieurs modules froid) qui procurent de multiples solutions pour le meilleur rendement. Caractéristiques du MODULE FROID Puissance de la machine : 17,8 kW Puissance gaz absorbée : 23,7 kW PCI (soit 26,8 kW PCS) Coefficient de performance : 67,7 % sur PCS Poids : de 350 à 400 kg (machine unitaire sans châssis) Dimensions (par module) : 850 mm long x 1 230 mm large x 1 190 mm haut Plage de température extérieure acceptable : -10 °C à + 45 °C Débit nominal gaz naturel par module: 2,73 m3/h (mini 2,6 m3/h; maxi 3,65 m3/h), Classement évacuation des produits de combustion: appareils de type A, Grâce à leur condenseur à air, ces machines n’occasionnent pas de consommation d’eau pour leur refroidissement. Régime de température (froid) Réglage de la température de l’eau de retour par un aquastat réglable de 8 à 18 °C (ce qui, compte tenu du débit d’irrigation, conduit à des températures de départ comprises entre 3 et 13 °C environ). Le concepteur interrogera les distributeurs sur les options coffret “remote” de pilotage en cascade. Caractéristiques du MODULE CHAUD Puissance de la chaudière : 28,4 kW Puissance gaz absorbée : 31 kW PCI (soit 34,4 kW PCS) Rendement : 82,5 % sur PCS Poids : 150 kg (machine unitaire sans châssis) Dimensions : 400 mm long x 1 230 mm large x 1 190 mm haut Débit nominal par module : 2,73 m3/h (mini 2,6 m3/h ; maxi 3,65 m3/h) Classement évacuation des produits de combustion : appareils de type C (chaudières étanches). Régime de température (chaud) Réglage de la température de l’eau sortant de la chaudière par un aquastat (à 2 étages) réglable de 44 à 84 °C (le différentiel entre la 1ère et 2e allure est de 11 °C). Pour le démarrage en cascade des chaudières, il est nécessaire de décaler le point de consigne de la température de sortie des machines (de 5 °C en 5 °C par exemple). Voir les options coffret “remote” des distributeurs. module chaud Une limite haute (réglée d’usine) interdit une température de départ supérieure à 60 °C, sauf demande expresse lors de la commande auprès du distributeur. L e s c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T Variantes Selon le bilan des charges en chauffage et en refroidissement, le concepteur choisira : sur l’installation •Un module “froid seul” alimentant un réseau unique de distribution d’eau glacée. •Des modules “mixtes de type 2 tubes” (chaud ou froid) alimentant un réseau unique véhiculant soit de l’eau chaude soit de l’eau glacée selon la demande (circuit change-over). L’irrigation des modules (soit du module chaud soit du module froid) est pilotée en interne par le dispositif de permutation. •Des modules “mixtes de type 4 tubes” (chaud et froid) associés à un réseau de distribution d’eau glacée (raccordé sur le module froid) et à un autre réseau de distribution d’eau chaude (raccordé sur le module chaud). sur la configuration •Installer plus de modules chaud que de modules froid (ou inversement), •Panacher des modules “froid seul”, “chaud et froid 2 tubes” et “chaud et froid 4 tubes”, Dans les cas de mise en place d’un échangeur complémentaire, il y a lieu de vérifier avec le distributeur que le volume en eau contenu dans le circuit primaire (en amont de l’échangeur) est suffisant, et que les machines ne risquent pas de couper en sécurité. •Installer deux kits hydrauliques différents si certaines machines sont dédiées à une zone spécifique. MACHINES FROID SEUL MACHINES MIXTES 2 TUBES • Machine unitaire (type ACF) : Vase d’expansion de 7,5 litres fourni dans le kit, • Machines unitaires (type AYF) • Machines assemblées (type RTCF) • Machines assemblées (type RTYF) : Les kits hydrauliques Un “kit hydraulique” est proposé par chaque distributeur. Il comprend les collecteurs départretour préfabriqués alimentant tous les modules ainsi que les pompes de circulations et accessoires divers (collecteurs, vannes d’équilibrage et d’isolement, soupape de sécurité, pompe simple…). Les options hydrauliques complémentaires “Pompe double” : mise en place d’une pompe double au lieu de la pompe simple prévue dans le cadre d’un kit hydraulique standard. Attention, ne pas oublier l’option électrique correspondante dans le choix “pompe double”. “Kit de mesure de pression” : Ensemble complet préfabriqué (manomètre et vannes) permettant de mesurer la hauteur manométrique de la pompe, la perte de charge du réseau de distribution, la perte de charge de la boucle machines… MACHINES MIXTES 4 TUBES Machine unitaire (type AYF-4 tubes) Machines assemblées (type RTYF-4 tubes) En pratique, sauf pour des raisons particulières spécifiques, les concepteurs n’envisagent pas d’installations comportant plus de huit machines. L e s c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T Les options électriques Le “kit électrique” consiste en un coffret Automatisation et pilotage spécifique regroupant les commandes et “Pompe double et permutation sur défaut” Elle complète l’option “pompe double” du kit hydraulique (protection supplémentaire pour la seconde pompe et permutation automatique de l’une sur l’autre en cas de défaut). protections communes de l’ensemble des machines. Le câblage entre ce coffret et les différents équipements est également inclus. Commande à distance “Commande à distance change-over” Fourniture d’un contact sec supplémentaire pour report à distance de la télécommande. “Marche/arrêt chaud – froid” Permet dans le cas des machines 4 tubes la mise en marche ou l’arrêt à distance de la machine froid ainsi que de la chaudière. Module 2 tubes “Horloge hebdomadaire” Elle permet de programmer le démarrage et l’arrêt des machines (sans homogénéité des temps de fonctionnement des machines), Le contrôleur propose également les options classiques telles que : “Voyant marche-arrêt pompe sur armoire”, “Défaut synthèse pompe double” et “Défaut synthèse brûleur”. Supervision et télésuivi “Boîtier de contrôle commande” : automate rapatriant les informations telles que les températures, un archivage des défauts… Autres fonctionnalités Certaines fonctionnalités spécifiques peuvent être proposées par les Kits de raccordement hydraulique Pour tout réseau alimentant une surface supérieure à 400 m2. Cette fonctionnalité peut parfaitement être obtenue par un démarrage en cascade des machines. La réglementation impose d’avoir une température de départ des réseaux d’eau chaude variable en fonction de la température extérieure. Sur les communes destinées à être prochainement desservies par Gaz de France, il est tout à fait envisageable de raccorder temporairement les machines sur des citernes propanes et de changer ultérieurement les conditions d’alimentation (transformation G.P.L. en gaz naturel). Pour ce faire, il existe un kit de transformation comprenant une partie seulement des équipements fournis dans le kit gaz naturel standard (le détendeur, les 24 injecteurs chaud et l’injecteur froid). Sur site, le temps d’une telle transformation sera de l’ordre de 4 heures de travail par machine. Module 2 tubes alimentant un réseau eau glacée et un réseau radiateurs Kit de réduction sonore des machines distributeurs. Régulation en fonction de la température extérieure Un contact sec supplémentaire pilote la fermeture d’une vanne 2 voies placée sur le réseau radiateurs dès que la machine est en mode froid. Module 2 tubes change-over fonctionnant en permanence Lorsque la machine fonctionne en permanence toute l’année, le débit d’irrigation en mode chaud est plus important que nécessaire (puisqu’il correspond aux besoins en froid), ce qui conduit à des consommations électriques importantes. Il est envisageable d’installer une pompe spécifique (une vitesse été et une vitesse hiver) pour limiter les consommations électriques. L e s Kits de raccordement hydraulique Diverses solutions sont proposées en option pour diminuer le niveau sonore des machines. Fourniture de plots antivibratiles Piège à son. A installer au dessus du ventilateur. Il permet d’atténuer sensiblement le bruit généré. Montage sur plot Ventilateur “low noise” (par module froid) Remplacer le ventilateur standard par un ventilateur équipé de 7 pale (au lieu de 4) de plus grande taille avec un moteur différent. Le gain apporté par ce dispositif sera de l’ordre de 5 dBA. c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T L’information-conseil de Gaz de France pour les professionnels du bâtiment 44-46, rue du rocher 75008 Paris téléphone télécopie 01 47 54 75 75 01 43 54 73 97 www.cegibat.fr Gaz de France, SA au capital de 983 871 988 _ - 542 107 651 RCS Paris - Siège social : 23 rue Philibert-Delorme 75840 Paris Cedex 17 Réf 2CLK0106 - Dépôt légal : novembre 2006 - ISBN 2-915466-50-5 - Reproduction même partielle interdite - Crédits photos : Philippe Bauduin - Conception : ) DARTAGNAN - Actualisation : BINGO CEGIBAT 11/2006 AVERTISSEMENT Ce document, réalisé par Gaz de France, ne constitue en aucun cas un document à caractère juridique ou réglementaire, mais doit être considéré comme un instrument de travail qui contient des informations et des recommandations. La mise en œuvre de ces recommandations n'incombant en aucune manière à Gaz de France, sa responsabilité ne saurait être engagée sur ce point. Les textes réglementaires cités dans cet ouvrage peuvent être modifiés ou complétés après sa date d'édition. Le lecteur est donc invité à suivre l'actualité réglementaire du domaine concerné. Ce document est la propriété exclusive de Gaz de France, il ne peut être reproduit, adapté ou traduit, en tout ou partie, ni être utilisé à des fins commerciales, sans l'autorisation écrite expresse de Gaz de France. Les conseils techniques N°2 de CEGIBAT ÉDITION 2006 La climatisation gaz naturel Machines Ammoniac-eau Conditions réglementaires d’implantation Généralités Les machines de production de froid à combustion (éventuellement associées à des modules de production de chaud étanches) de marque Robur, sont uniquement conçues pour fonctionner « en extérieur ». L’implantation dans un local chaufferie de ce type de machines est donc proscrite. En conséquence, et au cas par cas, il y aura lieu de rechercher la ou les réglementations régissant les conditions d’implantation en extérieur des « appareils à combustion (ou groupement d’appareils) complets préfabriqués ». Pour ce faire, la connaissance de la classification du bâtiment vis à vis de la sécurité incendie est indispensable. Que cela soit dans le cadre d'un bâtiment neuf comme dans celui d'un bâtiment existant, le maître d'ouvrage sera le mieux placé pour fournir ce renseignement (cf. par exemple les derniers rapports de la commission locale de sécurité). Le règlement de sécurité contre l’incendie concernant les Établissement Recevant du Public (R.S.C.I./E.R.P.), traite de ce type de machines dans le cas des bâtiments du 1er groupe (1ère à 4e catégorie) et du 2e groupe (5e catégorie). En première approche, les principaux types de bâtiments suivants rentrent généralement dans ces catégories, à savoir : Hôtels, hôpitaux, cliniques, centres médicalisés… Surfaces de vente diverses (magasins de bricolage, vêtements, électro-ménager, ameublement, supermarchés, centres commerciaux, etc.), Cas des E.R.P. Établissements de loisirs (cinémas, discothèques, complexes de détente et de loisirs, bibliothèques, médiathèques, salles de spectacles, etc.), PUISSANCE UTILE TOTALE COMPRISE ENTRE 30 ET 70 kW* * Pour P < 30 kW, les conditions d’installation sont définies dans la notice du fabricant. Certains types de bureaux recevant du public… Pour les installations dont la puissance utile totale (cf. nota page 6) est comprise entre 30 et 70 kW, les règles d’implantation sont celles prévues à l’article CH6 de la réglementation du 25 juin 1980, modifié par l’arrêté du 22 novembre 2004 (J.O. du 29 décembre 2004). Ces conditions d’implantation sont les suivantes (pour les « ensembles complets préfabriqués conçus pour fonctionner en extérieur ») : La classification des bâtiments vis à vis de la réglementation des Établissements Recevant du Public s’effectue également selon un seuil de fréquentation minimum (défini par type d’établissement), en dessous duquel les bâtiments seront classés E.R.P. de 5e catégorie. A L’ensemble des dispositions concernant les établissements des 1ère à 4e catégories est regroupé dans le texte de l’arrêté du 25 juin 1980 modifié (notamment arrêtés du 14 février, du 20 novembre 2000, du 29 juillet 2003 et du 22 novembre 2004, JO du 29 décembre 2004). Implantation possible EN TERRASSE ET AU SOL sous réserve des principales dispositions suivantes • Les parois constituant l’enveloppe de ces appareils sont en matériau classé M0 • Etre à plus de 5 m en distance horizontale de tout bâtiment, de la voie publique et de toute propriété appartenant à un tiers. • Les appareils sont implantés dans une zone non accessible au public (dans le cas contraire, la robinetterie, et les accessoires sont protégés par un capot verrouillé ou bien l’appareil est entouré d’une grillage ou d’une clôture). I M P L A N TAT I O N E N T E R RA S S E E T A U S O L D E S M A C H I N E S (arrêté du 22 novembre 2004 (JO du 29 décembre 2004) : Art. CH6 §2 Toute propriété appartenant à un tiers Tout bâtiment d * 5 ml d * 5 ml Si zone accessible au public, robinetterie et accessoires protégés par grillage ou clôture d * 5 ml solution N°1 Machines à + de 5 ml voie publique A du 1er groupe (catégories 1 à 4) Les appareils implantés en toiture-terrasse doivent être placés : OU I M P L A N TAT I O N E N T E R RA S S E E T A U S O L D E S M A C H I N E S • Soit sur des plots en matériau classé M0 dont la hauteur, sans être inférieure à 20 cm, doit permettre d’obtenir une lame d’air ventilée. Dans ce cas, la paroi inférieure de l’appareil doit être coupe-feu de degré 1 heure. Mur CF 1h, hauteur : 50 cm au-dessus des machines (Ht mini : 2 m) Tout bâtiment d < 5 ml * 1 ml • Soit sur un socle coupe-feu de * 1 ml degré 1 heure et débordant d’au moins 10 cm le pourtour de l’appareil. solution N°2 Dérogation avec mur de protection La distance de 5 m peut ne pas être respectée dans l’un des cas suivants : OU Façade CF 1h, hauteur : 50 cm au-dessus des machines (Ht mini : 2 m) • Il est interposé un mur de protection coupe-feu de degré 1 heure, d’une hauteur minimale de 2 m, dont la partie supérieure dépasse de 0,50 m la hauteur du ou des appareils > 1 ml d < 5 ml > 1 ml • La longueur du mur doit dépasser au minimum de 1 m de part et d’autre les dimensions du ou des appareils solution N°3 Dérogation façade de même caractéristiques que le mur • La façade du bâtiment présente les même caractéristiques de surface et de résistance que ce mur de protection. L e s c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T PUISSANCE UTILE TOTALE >À 70 kW B Pour les installations dont la puissance utile totale est supérieure à 70 kW, les règles d’implantation sont celles prévues à l’article CH5 de la réglementation du 25 juin 1980 modifié. I M P L A N TAT I O N E N T E R RA S S E (2) (arrêté du 29 juillet 2003) Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse Les nouvelles dispositions de l’arrêté du 29 juillet 2003 remplacent celles de l’arrêté du 14 février 2000 en ce qui concerne les implantations en terrasse, l’arrêté du 20 novembre 2000 (J.O. du 20 décembre 2000) définit les dispositions d’implantation au sol (rez de jardin). Ces conditions d’implantation sont les suivantes : Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) d1 * 10 ml d2 * 10 ml solution N°1 grillage * 2 m de haut B Implantation possible EN TERRASSE Machines à + de 10 ml de tout bâtiment OU Pour les « ensembles complets préfabriqués conçus pour fonctionner en extérieur» (cf arrêté du 29 juillet 2003). Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse • Être à plus de 10 ml en horizontal de tout local habité ou occupé, des bâtiments tiers et de toute zone accessible au public(1). Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) d1 * 10 ml • Plancher de la terrasse en matériau * 2 ml “MO”+ partie de plancher sous les machines CF 2h. grillage * 2 m de haut d2 < 10 ml Si la distance de 10 ml par rapport au bâtiment desservi et aux bâtiments tiers ne peut être respectée, il est possible de solliciter les conditions dérogatoires suivantes : - Si 2 < d < 10 ml : mur CF 2h de 2 m mini et 2 m de part et d’autres… - Si d < 2 ml : façade CF 2h sur 8 m haut et 2 m de part et d’autres… (1) * 2 ml solution N°2 Mur CF 2h Hauteur : 50 cm au dessus des machines (Ht mini 2 m) (2) Dérogation / bâtiment tiers : Machines à - de 10 ml des tiers Ensembles complets préfabriqués conçus pour fonctionner à l’extérieur (Machines à absorption NH3/H2O ou H2O/LiBr ; chaudières seules ; préparateurs ECS au gaz). IMPLANTATION EN TERRASSE DES MACHINES OU Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse dans tous les cas : Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) a) Les parois constituant l’enveloppe des appareils sont construites en matériaux MO. 2 ml ) d1 < 10 ml d = préco du constructeur Mur CF 2h Hauteur : 50 cm au dessus des machines (Ht mini 2 m) * 2 ml * 2 ml d2 * 10 ml solution N°3 grillage * 2 m de haut b) Les ensembles reposent sur un plancher en matériau classé MO et la partie de plancher situé sous les machines sera coupe-feu 2h. c) Les appareils sont implantés dans une zone non accessible au public ou rendue inaccessible par un mur ou un grillage. Dérogation / bâtiment desservi: 2 à 10 ml entre machines et bâtiment desservi OU Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) d1 ) 2 ml d mini = préco constructeur * 2 ml * 2 ml d2 * 10 ml Mur CF 2h sur une hauteur de 8 m au dessus des machines et 2 m de part et d’autre des appareils solution N°4 grillage *2m de haut Dérogation / bâtiment desservi: machines accolées au bâtiment desservi Si d2 < 10 m : mur CF comme solution n°2. L e s c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T C I M P L A N TAT I O N A U S O L D E S M A C H I N E S (3) (arrêté du 20 novembre 2000 (JO du 20/12/2000) : Art. CH5 §3 Voie publique Toute limite de propriété Bâtiments non desservis par les appareils C Bâtiments desservis par les appareils Uniquement pour les machines de marque Robur ou équivalentes (cf. arrêté du 20 novembre 2000) sous réserve de respecter les dispositions suivantes : d * 10 ml d * 10 ml • Implantation à 10 ml au moins : de la voie publique, de toute limite de propriété appartenant à un tiers, de tout bâtiment.(4) solution N°1 Mur ou clôture grillagée (* 2 m de ht) + affichage interdisant l’accès OU Machines à + de 10 ml du bâtiment desservi Bâtiments desservis par les appareils 2 ml ) d < 10 ml Mur CF 2h Hauteur : 50 cm au dessus des machines (Ht mini 2 m) * 2 ml Si la distance de 10 ml par rapport au bâtiment desservi ne peut être respectée, il est possible d’appliquer les conditions suivantes: - Si 2 < d < 10 ml : mur CF 2h de 2 m mini et 2 m de part et d'autres ... - Si d < 2 ml : façade CF 2h sur 8 m haut et 2 m de part et d'autres ... * 2 ml d * 10 ml d = préco du constructeur Mur ou clôture grillagée (* 2 m de ht) + affichage interdisant l’accès Voie publique Toute limite de propriété Bâtiments non desservis par les appareils solution N°2 Distance de 2 à 10 ml entre les machines et le bâtiment desservi d ) 2 ml Bâtiments desservis par les appareils d = préco du constructeur * 2 ml * 2 ml d * 10 ml Mur CF 2h sur une hauteur de 8 m au dessus des machines et 2 m de part et d’autre des appareils Mur ou clôture grillagée (* 2 m de ht) + affichage interdisant l’accès solution N°3 machines accolées au bâtiment desservi Appareils de production de froid à combustion dont les produits de combustion sont évacués par dilution dans l’air de refroidissement des condenseurs et éventuellement associés à des modules de production de chaud étanches… (Machines de type Robur ou équivalentes) (3) • Zone rendue inaccessible au public par un mur ou clôture grillagée de 2 m de haut. (4) Voie publique Toute limite de propriété Bâtiments non desservis par les appareils OU Implantation des machines AU SOL Pour déterminer l’article applicable (CH5 ou CH6), il y a lieu de prendre en considération la puissance utile maximale de l’ensemble des appareils à combustion installé en extérieur. Dans le cas des machines 2 tubes (chaud OU froid), il n’y a donc pas lieu de cumuler la puissance en chaud et la puissance en froid. C’est la puissance utile la plus importante (mode chaud ou mode froid) qui sera retenue. Par contre pour les machines de type « 4 tubes » (chaud ET froid simultané), c’est la puissance utile totale installée qui sera considérée. De plus, dans le cas des installations assurant également la production d’eau chaude sanitaire au gaz naturel par des appareils installés en extérieur, la puissance du préparateur sera à prendre en compte dans la puissance installée (puisque le débit maxi de gaz sera augmenté en conséquence). Cas des E.R.P. de 5e catégorie L’article PE 20 § 2 de l’arrêté du 23 janvier 2004, (JO du 22 février 2004) précise que les installations autorisées dans les établissements de 4e catégorie sont également autorisées dans les établissements de 5e catégorie du même type. Leur mise en œuvre doit être réalisée selon les dispositions de l’article CH6 pour les puissances inférieures ou égales à 70 kW et à l’article CH5 pour les puissances supérieures à 70 kW. Cas des autres bâtiments Réglementation relative à l’ammoniac Dans le cas des bâtiments d’habitation, des bâtiments industriels et de certains bâtiments tertiaires ne recevant pas de public, il n'existe pas de réglementation spécifique concernant l'implantation des appareils ou groupement d’appareils de combustion en extérieur. Seul le code du travail dans son article R 235-4-9 (décret n°94-347 du 2 mai 1994), donne obligation de résultat au concepteur, à savoir : “les installations ne doivent pas présenter de risques pour la sécurité et la santé des travailleurs”. Il est recommandé de s’inspirer des articles CH5 et CH6 du RSCI applicables aux établissements du 1er groupe. L e s c o n s e i l s La réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (I.C.P.E.), indique qu’en cas « d’utilisation » de ce fluide (rubrique n°1136) : Sont soumises à déclaration les installations dont la capacité d’ammoniac utilisée dépasse 150 kg. Sont soumis à autorisation, les sites sur lesquels une quantité d’ammoniac > à 1 500 kg peut être utilisée. Dans le cas des machines Robur, chaque machine contient 6,7 kg de NH3 (pour 10 litres d’eau). Il est donc peu probable que des sites puissent être classés compte tenu de l’utilisation de ces machines. t e c h n i q u e s d e C E G I B A T L’information-conseil de Gaz de France pour les professionnels du bâtiment 44-46, rue du rocher 75008 Paris téléphone télécopie 01 47 54 75 75 01 43 54 73 97 www.cegibat.fr Gaz de France, SA au capital de 983 871 988 _ - 542 107 651 RCS Paris - Siège social : 23 rue Philibert-Delorme 75840 Paris Cedex 17 Réf 2CLK0106 - Dépôt légal : novembre 2006 - ISBN 2-915466-50-5 - Reproduction même partielle interdite - Crédits photos : Philippe Bauduin - Conception : ) DARTAGNAN - Actualisation : BINGO CEGIBAT 11/2006 AVERTISSEMENT Ce document, réalisé par Gaz de France, ne constitue en aucun cas un document à caractère juridique ou réglementaire, mais doit être considéré comme un instrument de travail qui contient des informations et des recommandations. La mise en œuvre de ces recommandations n'incombant en aucune manière à Gaz de France, sa responsabilité ne saurait être engagée sur ce point. Les textes réglementaires cités dans cet ouvrage peuvent être modifiés ou complétés après sa date d'édition. Le lecteur est donc invité à suivre l'actualité réglementaire du domaine concerné. Ce document est la propriété exclusive de Gaz de France, il ne peut être reproduit, adapté ou traduit, en tout ou partie, ni être utilisé à des fins commerciales, sans l'autorisation écrite expresse de Gaz de France. Les conseils techniques N°3 de CEGIBAT ÉDITION 2006 La climatisation gaz naturel Machines Ammoniac-eau L’installation d’une machine à absorption CONSIGNES D’IMPLANTATION Quel que soit le contexte réglementaire relatif au projet, il est indispensable de prendre certaines précautions quant au choix de l’emplacement des machines à absorption : Éviter les dessous des arbres pour que les feuilles, brindilles, fruits… ne tombent pas à l’intérieur du condenseur de la machine, et diminuent l’efficacité du système de refroidissement de cette dernière. Éviter les courettes intérieures pour des problèmes acoustiques, de résonance… Tenir compte des vents dominants pour que les produits de combustion ne soient pas rabattus sur les fenêtres des pièces de vie. Pour les ensembles de machines accolés au bâtiment, ne pas orienter les ventouses des chaudières (modules chauds) contre une paroi afin d’éviter les condensations sur les vitres et/ou les moisissures pouvant apparaître sur le mur. Ne pas installer une machine en bas d’une sous-pente sans gouttière pour que l’eau de pluie ne coule pas directement dessus. Les machines individuelles sont livrées sur palette, tandis que les machines assemblées arrivent directement sur un châssis métallique en fer “U”. Que l’implantation de ces machines ait lieu en terrasse ou au sol, il est nécessaire de les installer sur une dalle de propreté constituée de plots maçonnés, métalliques ou de bitume (cas des parkings). Il est déconseillé d’installer les machines sur des dalles gravillonnées, car l’expérience montre que le tassement de la terre placée sous les dalles n’est généralement pas homogène et conduit à terme à une mauvaise stabilité des machines. Ne jamais poser directement la ou les machine(s) sur une pelouse car le châssis risque de rouiller. Une attention toute particulière sera également portée au fait que les machines doivent être installées “de niveau”. Les raccordements Les modules Robur (froid ou chaud) sont équipés d’un pressostat sur le circuit hydraulique (évaporateur) qui arrête leur fonctionnement si la pression mesurée excède 2,8 bar. Les machines (installées au sol) INSTALLATION AVEC RÉSEAU UNIQUE Dans les cas les plus courants (réseau de distribution unique), le kit hydraulique servira de panoplie de départ vers les unités terminales. Dans cette configuration, la totalité de l’eau du réseau de distribution devra être glycolée. S’il s’avère nécessaire de mettre un échangeur intermédiaire, le kit hydraulique servira de pompe de circulation “primaire”, et il faut prévoir une pompe de circulation secondaire pour alimenter les unités terminales. L’installateur doit vérifier que la capacité sera suffisante pour la dilatation de l’eau des réseaux concernés. Le volume efficace du vase doit être majoré de 20% pour disposer d’une “garde d’eau” évitant de décoiffer l’installation à la moindre fuite. ne pourront donc pas alimenter des bâtiments de trop grande hauteur sans interposition d’un échangeur intermédiaire. INSTALLATION AVEC RÉSEAUX MULTIPLES Si on associe un ensemble de machines avec plusieurs réseaux de distribution différents, on peut installer une bouteille de découplage pour séparer le circuit production des réseaux de distribution. Cependant, on peut avantageusement remplacer cette bouteille par un échangeur complémentaire, ce qui permet de simplifier le schéma hydraulique tout en évitant de glycoler la totalité du réseau de distribution. Dans ces 2 cas, le kit hydraulique fourni par le constructeur servira de panoplie de charge des machines (circuit primaire) et il sera nécessaire de prévoir des panoplies de départ spécifiques aux différents réseaux raccordées sur le secondaire de la bouteille (ou de l’échangeur). Si la solution “bouteille” est toutefois retenue, et afin d’assurer une fonction casse pression, la vitesse de passage dans la bouteille sera limitée à 0,10 m/s et les tuyauteries seront systématiquement intercalées et décalées d’une valeur représentative de 3 fois le diamètre d’alimentation de la bouteille (cf. préconisations établies par le Costic). Cette bouteille sera équipée d’un dispositif de dégazage manuel et automatique, vidange, brides de raccordement et vannes d’isolement. Dans la majorité des cas, il sera préférable d’installer plusieurs ensembles de machines dédiés chacun à un réseau unique plutôt que d’avoir recours à des installations compliquées du point de vue hydraulique. Dans le cas d’un hôtel par exemple, il sera préférable d’avoir un ensemble de machines pour les chambres, un autre pour le restaurant et un troisième pour les salles de réunions plutôt qu’une production unique centralisée pour l’ensemble des zones. Cette disposition présente en outre l’avantage de permettre à ces différentes zones d’être dans des modes de fonctionnement (chaud ou froid) différents ce qui ne sera pas le cas d’une production centralisée (sauf systèmes 4 tubes). RACCORDEMENT GAZ DE L’INSTALLATION Dimensionnement de l’alimentation en gaz des machines • La pression (de gaz naturel) nécessaire au fonctionnement des modules est de 20 mbar. Cependant, si le réseau Gaz de France local permet d’obtenir une pression de 300 mbar au point de branchement (avec ou sans détente 4 bar / 300 mbar), et que la distance entre le branchement et les modules est importante, il sera préférable de réaliser la détente au niveau des machines (300 mbar à 20 mbar). • Les diamètres des canalisations sont déterminés en fonction de la pression d’alimentation réseau, des puissances des appareils raccordés et de la longueur des tronçons de raccordement pour l’alimentation des modules. Vanne générale de coupure gaz Pour les installations de puissance supérieure à 70 kW, l’article 8 de l’arrêté du 2 Août 1977 impose la mise en place d’une vanne quart de tour sous coffret à verre dormant sur l’alimentation en gaz des machines. Dans tous les cas de figure, la vanne de coupure installée sur les machines assemblées doit être accessible en cas de problème. Si tel n’est pas le cas (cas d’une clôture de protection grillagée des machines par exemple), il faut installer une vanne de coupure sous coffret à l’extérieur de la zone des machines. Dans le cas des installations en terrasse, la mise en place d’une vanne sous coffret Dès que la surface alimentée par un au pied du bâtiment réseau dépasse 400 m2, ce réseau (avant la montée le doit être équipé d’un dispositif de long de la façade) est régulation de la température de départ en obligatoire en E.R.P. fonction de la température extérieure (vanne 3 voies par exemple). Il y a donc lieu de prendre soin au schéma hydraulique afin que le débit circulant dans les modules ne soit pas variable. Le diamètre de raccordement gaz au niveau des modules sera le suivant : Pour les modules unitaires : Tube acier T3 Ø15/21, un compteur d’eau, un disconnecteur hydraulique complet avec vannes, filtre et entonnoir raccordé, Pour les modules assemblées : Tube acier T3 Ø33/42, un ensemble d’introduction de produits de traitement (pot à déplacement avec vannes), un dispositif fixe d’introduction du produit antigel, permettant des appoints réguliers si besoin. RACCORDEMENTS ÉLECTRIQUES La tension d’alimentation des machines est la suivante : Machines unitaires : Courant monophasé 230 V – 50 Hz Machines assemblées : Courant monophasé jusqu’à 3 machines et triphasé si plus de 3 machines (~ 1 kW par machine hors kit hydraulique) Il est indispensable de vérifier lors du raccordement que la tension entre le neutre et la terre est bien de 0 Volt . un ensemble de vannes d’isolement, clapet anti-retour, manomètre, robinet de puisage, La norme NF C 15-100 impose la mise en place d’un disjoncteur différentiel 300 mA dès que la distance de raccordement est supérieure à 1,5 ml (ce qui représente la quasi totalité des cas). Cette alimentation sera effectuée en câble U 1000 RO2V selon les normes en vigueur, posée sur chemin de câbles, sous fourreaux rigides, ou fixé par attaches plastiques selon le cas. DISPOSITIF DE REMPLISSAGE EN EAU DE VILLE Le remplissage de l’installation sera raccordé directement soit sur le piquage en attente sur les machines, soit sur la bouteille de découplage. Les équipements à prévoir sur cette alimentation en eau de ville sont les suivants : DISPOSITIF DE TRAITEMENT D’EAU La nécessité de traiter l’eau du réseau chauffage/eau glacée n’est pas liée à l’utilisation de ce type de machines, mais relève des règles de l’art éditées par le SNEC. Après s’être procuré les analyses d’eau auprès du concessionnaire local, le concepteur prévoit si besoin la fourniture et la pose d’un dispositif de traitement d’eau (adoucisseur d’eau avec kit de montage, compteur à impulsion et vanne de remitigeage…) afin d’éviter des phénomènes d’entartrage, de corrosion. Ce dispositif peut-être commun à la production d’ECS du site. PRÉCONISATIONS SNEC - CSNHP - 1982 SNEC : Syndicat National de l’Exploitation Climatique et de la Maintenance CSNHP : Chambre Syndicale des Entreprises et Industries de l’Hygiène Publique L e s c o n s e i l s Vase d’expansion Le traitement doit comporter une alcanisation, une phosphatation, une dispersion et une réduction d’oxygène. En général, le pH (potentiel hydrogène) doit être supérieur à 9,6 dans l’eau du circuit (échantillon à 20 °C). t e c h n i q u e s d e C E G I B A T Le traitement antigel des machines Dans tous les cas, il est impératif que l’évaporateur de la machine soit glycolé afin d’éviter les risques de gel (cf. les préconisations de concentration Dans le cas des machines fonctionnant en chaud et en froid, il y a lieu de s’assurer que le glycol utilisé est compatible avec un fonctionnement en chaud. données dans la notice du fabricant). Pour une utilisation FROID SEUL Que la machine fonctionne toute l’année ou seulement en période estivale, il est nécessaire de traiter le circuit évaporateur contre le gel : 1. soit en glycolant la totalité du réseau de distribution (prendre en compte l’incidence sur le dimensionnement des émetteurs et de la pompe), 2. soit en installant un échangeur à plaque intermédiaire entre le circuit évaporateur et la distribution afin de ne glycoler que la partie interne aux machines. Pour une utilisation FROID+CHAUD (type 2 tubes) • Dans cette situation, les machines fonctionnent généralement en permanence : en mode chaud en hiver et en mode froid en été. L’évaporateur n’est donc plus irrigué l’hiver (bipasse vers la chaudière) et risque de geler. Il doit être traité comme indiqué ci-dessus. Pour une utilisation FROID+CHAUD (type 4 tubes) • Réseau froid : IDEM solution froid seul • En ce qui concerne le circuit chaud, il n’est pas indispensable de traiter ce dernier en antigel sauf si une période d’arrêt de l’activité est prévue en période hivernale (hôtellerie par exemple), Afin de limiter le coût du traitement antigel d’un réseau complet, ainsi que les prestations de suivi de la qualité de ce traitement, la mise en place d’un échangeur intermédiaire est généralement adoptée. La mise en service ne sera pas réalisée par le représentant du distributeur si le réseau évaporateur n’est pas effectivement glycolé (cf. notice constructeur). Dans le cas des modules unitaires comme dans celui des machines assemblées, lorsque le sectionneur est enclenché, la pompe de circulation est en fonctionnement même si la chaudière est arrêtée. Exploitation • Il est impératif de prévoir dans le contrat d’exploitation une vérification périodique de la qualité de l’eau selon les préconisations du SNEC. On surveillera particulièrement les appoints (relevé au litre), le pH et le taux de glycol. En mode froid seul, les produits de combustion sont dilués dans l’air de refroidissement du circuit condenseur, avec un taux de dilution de l’ordre de 250 m3/h (fumées) pour 10200 m3/h (air de refroidissement). Les machines fonctionnant en chaud et/ou froid Mode froid : dito ci-dessus. Lors du fonctionnement en mode chaud de la machine, les produits de combustion sont évacués directement par la ventouse. Indépendamment de la préconisation précédente invitant à ne pas exposer les machines vis-à-vis des vents dominants, il n’est pas conseillé (et même proscrit) de regrouper les différentes ventouses dans un carneau métallique commun à tous les générateurs, ni de prévoir des conduits de fumées verticaux ! En règle générale, les conditions réglementaires d’implantation conduisent à des distances acceptables entre l’évacuation des produits de combustion et les locaux habités. Raccordement hydraulique Si l’évacuation des fumées est freinée au niveau de la ventouse (main, carton ou carneau), un pressostat placé sur les fumées met la machine en sécurité. CEGIBAT L’information-conseil de Gaz de France pour les professionnels du bâtiment 44-46, rue du rocher 75008 Paris téléphone télécopie 01 47 54 75 75 01 43 54 73 97 www.cegibat.fr AVERTISSEMENT Ce document, réalisé par Gaz de France, ne constitue en aucun cas un document à caractère juridique ou réglementaire, mais doit être considéré comme un instrument de travail qui contient des informations et des recommandations. La mise en œuvre de ces recommandations n'incombant en aucune manière à Gaz de France, sa responsabilité ne saurait être engagée sur ce point. Les textes réglementaires cités dans cet ouvrage peuvent être modifiés ou complétés après sa date d'édition. Le lecteur est donc invité à suivre l'actualité réglementaire du domaine concerné. Ce document est la propriété exclusive de Gaz de France, il ne peut être reproduit, adapté ou traduit, en tout ou partie, ni être utilisé à des fins commerciales, sans l'autorisation écrite expresse de Gaz de France. Gaz de France, SA au capital de 983 871 988 _ - 542 107 651 RCS Paris - Siège social : 23 rue Philibert-Delorme 75840 Paris Cedex 17 Réf 2CLK0106 - Dépôt légal : novembre 2006 - ISBN 2-915466-50-5 - Reproduction même partielle interdite - Crédits photos : Philippe Bauduin - Conception : ) DARTAGNAN - Actualisation : BINGO Les machines fonctionnant en mode froid seul 11/2006 L’évacuation des gaz brûlés Les conseils techniques N°4 de CEGIBAT ÉDITION 2006 La climatisation gaz naturel Machines eau-bromure de lithium Concevoir le refroidissement RAPPELS TECHNOLOGIQUES Le circuit de refroidissement d'une machine à absorption H2O/LiBr a pour fonction d’évacuer la chaleur libérée par le phénomène d'absorption (absorbeur), ainsi que la chaleur latente issue de la condensation des vapeurs de fluide frigorigène (au niveau du condenseur). La température d’eau glacée généralement fournie par une machine à absorption H2O/LiBr varie de 6 à 8°C. Cela implique – selon les caractéristiques de dimensionnement de l’échangeur-évaporateur – d’évaporer le fluide frigorigène (l’eau) à une température de 3 à 4°C. L’évaporation de l’eau à une telle température est tout à fait possible, encore faut-il que la pression soit très faible, de l’ordre de 7 mbar. La pression d’évaporation étant physiquement fixée à 7 mbar (pression absolue), et étant entendu que l’évaporateur et l’absorbeur sont généralement situés dans le même volume, la pression régnant à l’absorbeur sera du même ordre de grandeur. Compte tenu des concentrations souvent adoptées par les constructeurs dans cette technologie de machines (solution concentrée à environ 58 %), cette pression de 7 mbar correspond à une température au niveau de l’absorbeur de 33°C (d’après le diagramme de solution eau/bromure de lithium), qui elle-même implique une température d'eau du circuit refroidissement (sortie tour) la plus stable possible (en général environ 29°C +/-0,5°C). Une machine de production d’eau glacée par absorption de type H2O/LiBr nécessite, pour un fonctionnement optimal, une eau du circuit de refroidissement la plus proche possible de 29°C (voir détail page 3). Les tours évaporatives “ouvertes” Une tour de refroidissement est dite “ouverte”, quand l’eau du circuit de refroidissement est pulvérisée sur une surface d’échange (appelée “packing”). À contre-courant de ce ruissellement d’eau, un flux important d’air extérieur est soufflé par un ventilateur. Le refroidissement de l’eau du circuit absorbeur-condenseur est donc principalement réalisé par évaporation d’une partie de cette eau, (la chaleur latente d’évaporation étant puisée sur l’eau pulvérisée). LES SYSTÈMES ET LES MODES DE RÉGULATION Pour satisfaire aux conditions de fonctionnement souhaitées, il existe de nombreux systèmes de régulation associés à ce type de tours évaporatives ouvertes. Toutefois, certains ne permettent pas d’obtenir une température de sortie de la tour (entrée absorbeur) suffisamment stable pour être compatible avec les machines à absorption H2O/LiBr. Ce sera le cas notamment des systèmes avec un débit de pulvérisation constant, et une régulation agissant uniquement par action tout ou rien (ou 2 vitesses) sur le moteur du ventilateur. Les principaux systèmes de régulation envisageables sur les tours de refroidissement ouvertes associées à des machines de production d’eau glacée [H2O/LiBr] sont les suivants : Action sur le débit d’air soufflé par mise en place soit d’un variateur de vitesse (agissant sur le moteur du ventilateur), soit d’un volet d’air réglable (en sortie du ventilateur). Action sur le débit d’eau pulvérisée par mise en place d’une vanne 3 voies permettant le bipassage (partiel) de la pulvérisation. Cette technique n’est applicable que si les éclateurs équipant la rampe de pulvérisation sont de qualité suffisante, et assurent une pulvérisation efficace, même avec un faible débit (environ 30 à 50 % du débit nominal). Pour cette raison, certains constructeurs déconseillent de faire fonctionner une tour ouverte avec variation du débit de pulvérisation. PACKING ET MODE CHAUD Tour évaporative ouverte Retour condenseur Arrivée condenseur Dans la majorité des cas, les packings équipant les tours de refroidissement sont en PVC de qualité courante. Cependant, dans le cas des machines à absorption fonctionnant de manière alternée (en mi-saison : mode chaud le matin et mode froid l’après-midi), une certaine quantité d’eau chaude peut rester dans le condenseur lorsque la machine est en mode En analysant le tracé correspondant sur le diagramme de l’air humide, on constate qu’une batterie anti-panache sera d’autant plus efficace qu’elle permettra de refroidir le circuit absorbeurcondenseur en minimisant la quantité d’eau évaporée. À cet effet, le dispositif devra permettre : d’avoir une température de sortie du “packing” la plus froide possible (sur la courbe de saturation), d’où la nécessité de diminuer le plus possible le débit d’eau pulvérisée (bipasse de la rampe de pulvérisation) et de laisser le ventilateur à débit maxi (pas de variateur de vitesse), d’obtenir une température d’air (en sortie de la tour) la plus chaude possible d’où la mise en place d’une batterie efficace comprenant un nombre de rangs adéquat… Tours de refroidissement avec batteries anti-panache et protection anti-bruit chaud (circuit condenseur à l’arrêt). Lors de la permutation en froid, ce “tampon” d’eau chaude va être envoyé à la tour de refroidissement, risquant d’endommager le packing. Il y a donc lieu de prévoir un ensemble résistant à haute température (polypropylène par exemple). LA QUESTION DU “PANACHE” Lorsque la production de froid est en service en période hiver et en mi-saison, il n’est pas rare de constater l’apparition d’un “panache” (brouillard s’échappant de la tour, constitué d’un mélange de vapeur d’eau et de micro gouttelettes en suspension) qui peut être mal perçu par le voisinage. Afin de remédier à ce phénomène, il est tout à fait possible de rajouter une “batterie anti-panache (ou de réduction de panache)” qui aura pour fonction de réchauffer l’air en sortie de la tour et d’éviter la création de ce brouillard. L e s c o n s e i l s Le dispositif indiqué ci-avant consiste donc à diminuer la part de refroidissement réalisée par évaporation de l’eau du circuit pour favoriser le refroidissement provoqué par la batterie antipanache. Pour réduire la consommation d’eau, un système complémentaire de régulation communément appelé économiseur d’eau permet de bipasser la rampe de pulvérisation si le refroidissement effectué par la batterie anti-panache est suffisant. Cette technique s’accompagne généralement d’une économie conséquente de la consommation d’eau. Pour les faibles puissances à rejeter, le surcoût d’investissement occasionné par la fourniture d’une batterie anti-panache associée au système économiseur d’eau est en général non négligeable. Il est donc souhaitable de déterminer au mieux (par exemple avec l’aide des logiciels fournis par les constructeurs), s’il existe un risque réel de création de panache, ou si la mise en place de ce dispositif est superflue. t e c h n i q u e s d e C E G I B A T Les tours évaporatives “fermées” Dans le cas des tours fermées, la surface d’échange (packing) est remplacée par une batterie à tube lisse (ou à ailettes selon Photo Noël Hautemanière le cas) dans laquelle circule l’eau du circuit absorbeur-condenseur. Une rampe de pulvérisation assure un ruissellement d’eau sur la surface extérieure de cette batterie, alors que le ventilateur souffle de l’air à contre-courant. La chaleur latente de vaporisation est puisée sur l’eau du circuit de refroidissement circulant à l’intérieur de la batterie. Installation de climatisation en sous-sol: Machine à absorption avec arrivée d’eau des tours de refroidissement (tuyau vert) et un poste de traitement d’eau au fond. LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS Le principal avantage de ce système réside dans le fait que le circuit de refroidissement est un circuit fermé ce qui diminue sensiblement les risques de corrosion et/ou d’entartrage de l’absorbeur et du condenseur. Par contre, pour une même puissance à rejeter, une tour évaporative de type “fermée” sera inévitablement plus volumineuse qu’une tour “ouverte”. Certains constructeurs proposent des tours fermées avec batterie d’échange déportée, ce qui limite l’entartrage extérieur de cette dernière et permet de conserver des conditions d’échange optimales. Ce dispositif revient à installer une tour ouverte, avec un échangeur à plaque intermédiaire entre le circuit condenseur et le circuit d’eau pulvérisée. Tour évaporative fermée En règle générale, le coût d’investissement d’une tour évaporative fermée est nettement supérieur aux coûts des tours ouvertes. Sans contrainte spécifique du site, les tours ouvertes seront généralement adoptées. Paramètres de sélection de la tour de refroidissement Pour un fonctionnement optimal (cf page 1), une machine de production d’eau glacée par absorption de type H2O/LiBr nécessite une eau du circuit de refroidissement la plus proche possible de 29 °C. De plus, pour les technologies les plus classiques (voir encadré), ces machines s’accommodent mal d’une température d’entrée à l’absorbeur trop haute, à tel point que la gestion interne de certaines d’entre elles provoque une coupure de la production de froid par mise en sécurité de la machine si la température à l’entrée du circuit de refroidissement est supérieure à 35 °C. Il est nécessaire de tenir compte de cette particularité lors du dimensionnement de la tour de refroidissement. En effet, si le concepteur constate que l’écart entre la température maximale de bulbe humide réellement atteinte et les “conditions de base conventionnelles été” de la région concernée est supérieur à 5 °C (ce qui peut être le cas dans certaines régions après un fort orage ou zones côtières du SudEst), il sera souhaitable de majorer la température conventionnelle d’été, afin que la machine ne tombe pas en sécurité lors des séquences humides et chaudes. Les paramètres généralement pris en compte dans la sélection d’un aéroréfrigérant évaporatif (ouvert ou fermé) sont donc les suivants : Régime d’eau du circuit de refroidissement : 29/35 °C Température de bulbe humide : T° ext. conventionnelle été (+ 2 °C si besoin) Puissance à rejeter : 1,70 à 1,83 fois la puissance frigorifique (cf notices constructeurs). Une “tour de refroidissement” n’est surtout pas… une tour! Il s’agit tout simplement d’un caisson d’échange aux proportions géométriques équilibrées. Il ne faut donc pas se laisser abuser par ce vocable qui, pour être habituel, n’en est pas moins “impressionnant”. L’objet réel l’est beaucoup moins, à tel point que certains constructeurs proposent des fabrications sur mesure pour accroître encore leur intégrabilité architecturale. Photo Roland Bourguet Machine à absorption avec boîtier de régulation de la machine. L e s c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T Dispositifs divers de refroidissement Selon la région concernée, il est possible d’envisager un refroidissement de la machine avec les ressources naturelles du site, en utilisant l’une des techniques suivantes : tour non pas avec de l'eau de ville, mais avec de l’eau issue de la source ou du forage. Pour des raisons de simplicité de maintenance, il est toutefois déconseillé de panacher des appoints d’eau en eau de ville et en eau de forage (ou de source) car les dispositifs de traitement et les produits utilisés ne seront pas identiques. EAU DE PLUIE (RÉSERVOIRS DE COLLECTE DES EAUX DE PLUIES) Photo Noël Hautemanière Utiliser l'eau de pluie pour assurer l'appoint d'eau sur une tour de refroidissement est un système efficace pour diminuer le coût d'exploitation de la production de froid, tout simplement en effaçant la facture d'eau de ville. Canalisations calorifugées assurant la circulation de l’eau glacée avec au milieu les pompes placées sur le réseau de l’évaporateur. UTILISATION D’EAU DE NAPPE, DE SOURCE OU DE FORAGE Si le débit minimum garanti et la température de l’eau disponible sont compatibles avec les besoins de refroidissement de la machine, il est possible de s'affranchir de la mise en place d'une tour de refroidissement, et de prévoir un échangeur sur le circuit absorbeur-condenseur raccordé sur le circuit forage. Une attention toute particulière devra être apportée aux caractéristiques de cette eau et du traitement correspondant. Par contre, si le débit minimum garanti est insuffisant, la mise en place d’une tour sera inévitable, mais il peut être économiquement intéressant d'assurer les appoints d'eau de la Il y a lieu cependant de garder à l'esprit les particularités suivantes : même une fois traitée, l'eau de pluie reste corrosive pour toutes les parties métalliques du circuit. Dans le cas d'une tour fermée, seul l'échangeur de la tour est concerné, mais dans le cas d'une tour ouverte, il y a des risques de corrosion au niveau du condenseur de la machine. UTILISATION D’AÉROREFROIDISSEURS SECS DE TYPE “DRY-COOLER” : à proscrire, mais… Compte tenu des régimes de température du circuit refroidissement liés à la technologie courante de l’absorption H2O/LiBr, et étant entendu que les températures conventionnelles d’été des différentes régions de France sont souvent supérieures à 30°C, l’utilisation de systèmes de refroidissement travaillant par rapport à la température sèche de l’air sont proscrits car la contrainte de 29°C en entrée du circuit de refroidissement de la machine ne pourra pas être satisfaite. Les tours de refroidissement & la légionellose 1. INCIDENCE SUR LA CONCEPTION DES TOURS DE REFROIDISSEMENT Contrairement à certaines idées reçues, la principale cause de dissémination des légionelles se développant dans les tours n’est pas le panache, mais “l’entraînement vésiculaire” c’està-dire la quantité d’eau s’en échappant sous forme de gouttelettes. Quelques fabricants proposent des tours de refroidissement “anti-légionellose”, ce qui sousentend que la conception de ces tours à été étudiée pour diminuer le développement et la prolifération des bactéries. Pour ce faire, il est souhaitable : De faciliter la maintenance et le nettoyage : utiliser un matériau le plus lisse possible (inox ou résine par exemple), éviter les angles droits et favoriser les angles arrondis… De réaliser un fond de bac incliné au lieu d’un fond plat pour que la vidange de ce bac soit la plus complète possible… De soigner au mieux la conception du séparateur de gouttelettes pour diminuer l’entraînement de gouttes… Crépine de fond de tour. L e s c o n s e i l s 2. INSTALLATIONS CLASSÉES 2921 La rubrique 2921 a été crée par décret n°20041331 du 1er décembre 2004 (JO du 7 décembre 2004), elle concerne les "installations de refroidissement par dispersion d'eau dans un flux d'air", donc les tours de refroidissement. Elle soumet à : Déclaration Les installations qui ne sont pas du type "circuit primaire fermé(*)" dont la puissance thermique évacuée maximale est inférieure à 2000 kW . Les installations qui sont du type "circuit primaire fermé" ; Autorisation Les installations qui ne sont pas du type "circuit primaire fermé" dont la puissance thermique évacuée maximale est supérieure ou égale à 2000 kW. (*) une installation est de type "circuit primaire fermé" lorsque l’eau dispersée dans l’air refroidit un fluide au travers d’un ou plusieurs échangeurs thermiques étanches situés à l’intérieur de la tour de refroidissement ou accolés à celle-ci. Tout contact direct est rendu impossible entre l’eau dispersée dans la tour et le fluide traversant le ou les échangeurs. Les arrêtés en date du 13 décembre 2004 (JO du 31 décembre 2004) sont applicables aux installations neuves dont la date de déclaration ou la date de l’arrêté d’autorisation est postérieure au 1er juillet 2005. Les dispositions des arrêtés sont également applicables aux installations existantes (qui ont du être déclarées lors du recensement de l’été 2004) depuis le 1er mai 2005. L’ensemble des éléments suivants fait partie de l’installation : tour(s) de refroidissement et ses parties internes, échangeur(s), composants du circuit d’eau en contact avec l’air (bac(s), canalisation(s), pompe(s), circuit d’eau d’appoint (jusqu’au dispositif de protection contre la pollution par retour dans le cas d’un appoint par le réseau public et circuit de purge). t e c h n i q u e s d e C E G I B A T Document COSTIC - Gaz de France - CEGIBAT : Prévenir le risque Légionellose dans les tours aéroréfrigérantes – Edition novembre 2005 Distributeurs de machines à absorption eau-bromure de lithium TRANE : YORK : Matériels KAWAZAKI (de 338 à 3713 kWf) Matériels HITACHI (de 105 à 352 kWf) Matériels YORK (de 703 à 2373 kWf) téléphone 04 72 52 28 50 télécopie 04 72 52 28 64 www.trane.com téléphone 01 45 12 10 38 télécopie 01 48 52 59 34 www.york.com AVERTISSEMENT Ce document, réalisé par Gaz de France, ne constitue en aucun cas un document à caractère juridique ou réglementaire, mais doit être considéré comme un instrument de travail qui contient des informations et des recommandations. La mise en œuvre de ces recommandations n'incombant en aucune manière à Gaz de France, sa responsabilité ne saurait être engagée sur ce point. Les textes réglementaires cités dans cet ouvrage peuvent être modifiés ou complétés après sa date d'édition. Le lecteur est donc invité à suivre l'actualité réglementaire du domaine concerné. Ce document est la propriété exclusive de Gaz de France, il ne peut être reproduit, adapté ou traduit, en tout ou partie, ni être utilisé à des fins commerciales, sans l'autorisation écrite expresse de Gaz de France. CEGIBAT L’information-conseil de Gaz de France pour les professionnels du bâtiment 44-46, rue du rocher 75008 Paris téléphone télécopie 01 47 54 75 75 01 43 54 73 97 www.cegibat.fr Gaz de France, SA au capital de 983 871 988 _ - 542 107 651 RCS Paris - Siège social : 23 rue Philibert-Delorme 75840 Paris Cedex 17 Réf 2CLK0106 - Dépôt légal : novembre 2006 - ISBN 2-915466-50-5 - Reproduction même partielle interdite - Crédits photos : Philippe Bauduin - Conception : ) DARTAGNAN - Actualisation : BINGO Guide méthodologique d’analyse de risques de prolifération des légionnelles dans les installations de refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air. Guide technique, les différents procédés de refroidissement d’eau dans les installations industrielles et tertiaires. Guide de formation à la gestion du risque de prolifération des légionnelles dans les installations de refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air. 11/2006 Documents disponibles sur le site du ministère en charge de l’environnement (www.ecologie.gouv.fr) : Les conseils techniques N°5 de CEGIBAT ÉDITION 2006 La climatisation gaz naturel Machines eau-bromure de lithium Conditions réglementaires d’implantation GÉNÉRALITÉS Les machines de production de froid à combustion de type eau-bromure de lithium sont conçues pour être installées soit en chaufferie, soit en extérieur. Les machines entrant dans la gamme compacte sont conçues pour fonctionner en extérieur bien qu’il soit possible de les installer en chaufferie. Les machines entrant dans la gamme large sont conçues pour fonctionner en chaufferie. On notera qu’installer des machines de production de froid en chaufferie ne pose pas de contraintes différentes ou supplémentaires à l’implantation d’appareils de production d’eau chaude dans ces mêmes locaux. On ne s’attardera donc pas à décrire les conditions des appareils en chaufferie. Quoi qu’il en soit, pour chaque affaire, il y aura lieu de rechercher la ou les réglementations régissant les conditions d’implantation des machines qu’elles soient implantées en intérieur ou en extérieur. Pour ce faire, la connaissance de la classification du bâtiment vis à vis de la sécurité incendie est indispensable. Que ce soit dans le cadre d’un bâtiment neuf comme celui d’un bâtiment existant, le maître d’ouvrage sera le mieux placé pour fournir ce renseignement (cf. par exemple les derniers rapports de la commission de sécurité). Le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux Etablissements Recevant du Public (R.S.C.I./E.R.P.), bâtiment du 1er groupe (1ère à 4e catégorie) et du 2e groupe (5e catégorie) traite de ce type de machine. Cas des E.R.P. En première approche, les principaux types de bâtiments suivants rentrent généralement dans ces catégories, à savoir : Hôtels, hôpitaux, cliniques, centres médicalisés… Surfaces de vente diverses (magasins de bricolage, vêtements, électroménager, ameublement, supermarchés, centres commerciaux...), Établissements de loisirs (cinémas, discothèques, complexes de détente et de loisirs, bibliothèques, médiathèques, salles de spectacles...), Certains types de bureaux recevant du public… La classification des bâtiments vis à vis de la réglementation des Établissements recevant du public s’effectue également selon un seuil de fréquentation minimum (défini par type d’établissement), en dessous duquel les bâtiments seront classés E.R.P. de 5e catégorie. L’ensemble des dispositions concernant les établissements des 1ère à 4e catégories est regroupé dans le texte de l’arrêté du 25 juin 1980 modifié (notamment arrêtés du 14 février, du 20 novembre 2000, du 29 juillet 2003 et du 22 novembre 2004, JO du 29 décembre 2004). PUISSANCE UTILE < OU ÉGALE 70 kW A ce jour il n’existe pas sur le marché français de machine eau bromure de lithium disponible dont la puissance utile est inférieure à 70 kW. La réglementation ERP du 1er groupe permettrait par contre une implantation de ces machines en local ou en extérieur, au sol ou en terrasse (cf. article CH6). PUISSANCE UTILE > 70 kW Pour les installations dont la puissance utile totale est supérieure à 70 kW, les règles d’implantation sont celles prévues à l’article CH5 de la réglementation du 25 juin 1980 modifié. Les nouvelles dispositions de l’arrêté du 29 juillet 2003 remplacent celles de l’arrêté du 14 février 2000 en ce qui concerne les implantations en terrasse. Ces conditions sont les suivantes : Groupe à absorption TRANE en local chaufferie du 1er groupe (catégories 1 à 4) Implantation possible EN TERRASSE I M P L A N TAT I O N E N T E R RA S S E (2) (arrêté du 29 juillet 2003) Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse Pour les « ensembles complets préfabriqués conçus pour fonctionner en extérieur » (cf. arrêté du 29 juillet 2003) : Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) • Être à plus de 10 ml en horizontal de tout local habité ou occupé, du bâtiment desservi, des bâtiments tiers et de toute zone accessible au public(1). d1 * 10 ml d2 * 10 ml (1) solution N°1 Machines à + de 10 ml de tout bâtiment grillage * 2 m de haut OU Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse Si la distance de 10 ml par rapport au bâtiment desservi ou au bâtiment tiers ne peut-être respectée, il est possible de solliciter les conditions dérogatoires suivantes : - si 2<d<10ml : mur CF 2h de 2 m mini et 2 m de part et d’autres... - si d<2ml : façade CF 2h sur 8 m haut et 2 m de part et d’autres… (2) Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) Ensembles complets préfabriqués conçus pour fonctionner à l’extérieur (Machines à absorption NH3/H2O ou H2O/LiBr ; chaudières seules ; préparateurs ECS au gaz). d1 * 10 ml * 2 ml grillage * 2 m de haut d2 < 10 ml * 2 ml solution N°2 Mur CF 2h Hauteur : 50 cm au dessus des machines (Ht mini 2 m) L e s Dérogation / bâtiment tiers : Machines à - de 10 ml des tiers c o n s e i l s t e c h n i q u e s d e C E G I B A T OU IMPLANTATION EN TERRASSE DES MACHINES Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) dans tous les cas : 2 ml ) d1 < 10 ml d = préco du constructeur Mur CF 2h Hauteur : 50 cm au dessus des machines (Ht mini 2 m) * 2 ml * 2 ml d2 * 10 ml solution N°3 grillage * 2 m de haut Dérogation / bâtiment desservi: 2 à 10 ml entre machines et bâtiment desservi a) Les parois constituant l’enveloppe des appareils sont construites en matériaux MO. b) Les ensembles reposent sur un plancher en matériau classé MO et la partie de plancher situé sous les machines sera coupe-feu 2h. c) Les appareils sont implantés dans une zone non accessible au public ou rendue inaccessible par un mur ou un grillage. OU Tout bâtiment tiers, zone accessible au public au niveau de la terrasse Local habité ou occupé (bâtiments desservis par les appareils) * 2 ml d1 ) 2 ml d mini = préco constructeur * 2 ml d2 * 10 ml Mur CF 2h sur une hauteur de 8 m au dessus des machines et 2 m de part et d’autre des appareils grillage * 2 m de haut Si d2 < 10 m : mur CF comme solution n°2. solution N°4 Dérogation / bâtiment desservi: machines accolées au bâtiment desservi Groupe à absorption YORK en toiture-terrasse Cas des E.R.P. de 5e catégorie L’article PE 20 § 2 de l’arrêté du 23 janvier 2004, (JO du 22 février 2004) précise que les installations autorisées dans les établissements de 4e catégorie sont également autorisées dans les établissements de 5e catégorie du même type. Leur mise en œuvre doit être réalisée selon les dispositions de l’article CH6 pour les puissances inférieures ou égales à 70 kW et à l’article CH5 pour les puissances supérieures à 70 kW. Cas des autres bâtiments Dans le cas des bâtiments d’habitation, des bâtiments industriels et de certains bâtiments tertiaires ne recevant pas de public, il n’existe pas de réglementation spécifique concernant l’implantation des appareils ou groupement d’appareils de combustion en extérieur. Seul le code du travail dans son article R 235-4-9 (décret n°94-347 du 2 mai 1994), donne obligation de résultat au concepteur, à savoir : “les installations ne doivent pas présenter de risques pour la sécurité et la santé des travailleurs”. Il est recommandé de s’inspirer des articles CH5 et CH6 du RSCI applicables aux établissements du 1er groupe. Réglementations autres A Installations classées 1 - Installations classées 2910 Les installations dont la puissance thermique (Puissance absorbée PCI) est supérieure à 2 MW et inférieure à 20 MW doivent faire l’objet d’une déclaration auprès de la DRIRE. Les installations dont cette même puissance est supérieure à 20 MW font l’objet d’une autorisation. 2 - Installations classées 2921 La rubrique 2921 a été crée par décret n°20041331 du 1er décembre 2004 (JO du 7 décembre 2004), elle concerne les "installations de refroidissement par dispersion d'eau dans un flux d'air", donc les tours de refroidissement. Elle soumet à : Déclaration Les installations qui ne sont pas du type "circuit primaire fermé(*)" dont la puissance thermique évacuée maximale est inférieure à 2000 kW ; Les installations qui sont du type "circuit primaire fermé" ; Autorisation Les installations qui ne sont pas du type " circuit primaire fermé" dont la puissance thermique évacuée maximale est supérieure ou égale à 2000 kW. (*) une installation est de type "circuit primaire fermé" lorsque l’eau dispersée dans l’air refroidit un fluide au travers d’un ou plusieurs échangeurs thermiques étanches situés à l’intérieur de la tour de refroidissement ou accolés à celle-ci. Tout contact direct est rendu impossible entre l’eau dispersée dans la tour et le fluide traversant le ou les échangeurs. L e s c o n s e i l s Les arrêtés en date du 13 décembre 2004 (JO du 31 décembre 2004) sont applicables aux installations neuves dont la date de déclaration ou la date de l’arrêté d’autorisation est postérieure au 1er juillet 2005. Les dispositions des arrêtés sont également applicables aux installations existantes (qui ont du être déclarées lors du recensement de l’été 2004) depuis le 1er mai 2005. L’ensemble des éléments suivants fait partie de l’installation : tour(s) de refroidissement et ses parties internes, échangeur(s), composants du circuit d’eau en contact avec l’air (bac(s), canalisation(s), pompe(s), circuit d’eau d’appoint (jusqu’au dispositif de protection contre la pollution par retour dans le cas d’un appoint par le réseau public et circuit de purge). Documents disponibles sur le site du ministère en charge de l’environnement (www. ecologie.gouv.fr) : Guide méthodologique d’analyse de risques de prolifération des légionelles dans les installations de refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air, Guide technique, les différents procédés de refroidissement d’eau dans les installations industrielles et tertiaires. Guide de formation à la gestion du risque de prolifération des légionelles dans les installations de refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air. Document COSTIC - Gaz de France - CEGIBAT : Prévenir le risque Légionellose dans les tours aéroréfrigérantes – Edition novembre 2005 t e c h n i q u e s d e C E G I B A T YORK : Matériels KAWAZAKI (de 338 à 3713 kWf) Matériels HITACHI (de 105 à 352 kWf) Matériels YORK (de 703 à 2373 kWf) téléphone 04 72 52 28 50 télécopie 04 72 52 28 64 www.trane.com téléphone 01 45 12 10 38 télécopie 01 48 52 59 34 www.york.com AVERTISSEMENT Ce document, réalisé par Gaz de France, ne constitue en aucun cas un document à caractère juridique ou réglementaire, mais doit être considéré comme un instrument de travail qui contient des informations et des recommandations. La mise en œuvre de ces recommandations n'incombant en aucune manière à Gaz de France, sa responsabilité ne saurait être engagée sur ce point. Les textes réglementaires cités dans cet ouvrage peuvent être modifiés ou complétés après sa date d'édition. Le lecteur est donc invité à suivre l'actualité réglementaire du domaine concerné. 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