« La Géologie dans les Alpes »
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« La Géologie dans les Alpes »
! Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges Projet de stage de terrain « La Géologie dans les Alpes » Du mercredi 16 au samedi 19 Septembre 2015 Terminales S-SVT Un paysage mettant en évidence des schistes lustrés, caractéristique du Queyras © Camille Tomberli Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Pourquoi un stage de terrain ? P armi les Sciences de la Vie et de la Terre, la Géologie est certainement la discipline qui s’inscrit le plus dans une approche « de terrain ». Le préambule du programme des SVT en classe de terminale S (B.O. spécial du n°8 du 13 octobre 2011) le précise bien. Selon lui : « Le travail de terrain est un moyen privilégié pour l'approche de la complexité des situations réelles ». Il indique aussi que : « Le programme comporte plusieurs items qui se prêtent bien à la réalisation d'un travail hors de l'établissement (sortie géologique, exploration d'un écosystème, visite de laboratoire, de musée scientifique, d'entreprise). Un tel déplacement permettra souvent de collecter des informations utiles pour plusieurs points du programme et susceptibles d'être exploitées à plusieurs moments de l'année. Un tel travail de terrain doit s'exercer en cohérence avec un projet pédagogique pensé dans le contexte de l'établissement ». Ces différents éléments légitiment bien la mise en place d’un stage de terrain dans les Alpes, massif montagneux d’âge récent le plus proche de Villeneuve-Saint-Georges, mais aussi le plus facilement accessible. 2 Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Quelles notions illustrer sur le terrain ? Suite directe du programme de Géologie de 1e Scientifique, dans lequel l’attention s’est portée principalement sur les domaines océaniques, le thème 1B du programme des SVT en Terminale Scientifique intitulé « Le domaine continental et sa dynamique » permet de dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale et d'en comprendre l'évolution à partir de données de terrain. La compréhension de la dynamique de la lithosphère en devient ainsi plus complète. Ce thème est découpé en quatre parties abordant chacune différents aspects de l’évolution du domaine continental. Les textes officiels encouragent d’ailleurs les enseignants à aborder ces parties grâce à un travail d’investigation en situation réelle de travail de géologue, c’est à dire grâce à l’exploitation de données de terrain. L’ensemble du thème 1B est présenté en ANNEXE. Les connaissances, capacités et attitudes pouvant être abordés ou développés sur le terrain étant écrites en noir. Au-delà du programme de Terminale Scientifique, il s’agit surtout d’éveiller la curiosité des élèves pour les objets et phénomènes géologiques. Qui ne s’est jamais demandé « Quelle est l’histoire de cette roche ? », « Pourquoi trouve-t-on des fossiles d’animaux marins à plus de 1000m d’altitude ? » ou bien « Comment se sont mises en places ces montagnes qui se dressent face à moi, si imposantes ? ». Certes, les réponses à ces questions ne sont jamais simples, mais avec un minimum de connaissances et de méthode, il est possible d’y apporter une explication assez précise. De plus, la culture géologique des lycéens étant assez peu développée au sortir de la classe de Seconde Générale, un stage de terrain « en immersion » au cours du cycle terminal de leurs études secondaires est donc une occasion unique pour eux d’acquérir des capacités et méthodes d’étude géologique de terrain, qui sont, finalement, l’essence même de ce pan entier des Sciences de la Vie et de la Terre. Enfin, ce stage de terrain est aussi l’occasion d’illustrer certains aspects du thème 2A du programme des SVT en Terminale Scientifique intitulé « Géothermie et propriétés thermiques de la Terre », et dont le contenu est présenté en ANNEXE. 3 Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Comment illustrer ces notions ? En Géologie, l’approche de terrain ne se limite pas uniquement à se rendre sur un affleurement1 et y contempler les roches présentes. Le travail du géologue commence par une préparation à l’aide d’outils cartographiques dédiés (numériques ou papier), une analyse en situation de chaque élément de l’affleurement, et des réflexions menées sur site et à postériori, afin de replacer les éléments étudiés dans un cadre plus global. Le travail proposé ici se base sur une démarche de terrain adaptée au niveau des élèves de Terminale Scientifique. - Une rapide préparation dans le bus, avant l’arrivée sur les affleurements. L’idée est ici de seulement annoncer ce qui va être étudié, de manière à susciter la curiosité des élèves, sans dévoiler le contenu de ce qui sera découvert sur le terrain. - Un travail au maximum en autonomie sur le terrain, à l’aide de supports de recherches et d’outils mis à disposition des élèves. La place des enseignants ne sera pas celle du « détenteur du savoir », mais plutôt celle d’un « guide, accompagnant ». L’élève est ici dans la peau du géologue : c’est lui qui mène les investigations. - Une mise en commun sur site, à la fin des recherches. - Une formalisation une fois de retour sur le site d’hébergement. Celle-ci pourra faire l’objet d’approfondissement sur certains points, par ateliers scientifiques. Du matériel complémentaire sera apporté sur site, afin de mettre en place ces ateliers (microscopes polarisants, échantillons des roches observées, cartes géologiques…). Enfin, la construction d’un compte-rendu de terrain sera attendu des élèves. Les formalités leur seront données au début du stage de terrain. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 1!Un affleurement est un ensemble de roches solidaires du sous-sol, mises à nu par des facteurs naturels. ! 4 Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Pourquoi partir en début d’année scolaire ? Pour arriver à concilier deux contraintes : le climat et le calendrier scolaire des élèves de Terminale Scientifique. Les sites géologiques d’intérêt sont situés entre 500 et 2600m d’altitude. Ils ne sont donc praticables dans des conditions « décentes » pour faire de la géologie que de mai à octobre. En fin d’année scolaire, les jours sont plus longs et les journées plus chaudes qu’en septembre. Mais le calendrier des élèves de Terminale est aussi à prendre en compte : ces derniers passent les épreuves terminales du baccalauréat. Il n’est donc pas pensable qu’ils partent sur le terrain juste avant ces épreuves, période durant laquelle ils ont aussi bon nombre d’épreuves contant elles aussi pour le Baccalauréat : oraux de Langues Vivantes, CCF d’Education Physique et Sportive, ECE de Sciences physiques et de Sciences de la Vie et de la Terre… Ainsi, le choix le plus judicieux semble être celui de la période la plus éloignée des examens, c’est à dire avant les vacances de la Toussaint. Les journées sont encore agréables en montagne et les élèves pas encore stressés par les échéances du Baccalauréat. Où se fera l’hébergement ? Au CIAL (Centre International des Arts et Loisirs), à Guillestre, en pension complète (repas du midi sous forme de panier pique-nique). C’est un lieu idéalement situé pour séjourner lors de ce stage de terrain : il est en position centrale par rapport aux sites géologiques visités. Ce site a l’avantage de disposer de salles de cours, permettant de mettre en œuvre aisément les ateliers scientifiques du soir. 5 Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Quelques réflexions à propos de la sécurité lors des randonnées Qui dit stage de terrain de géologie, dit étude d’affleurements. En montagne, les routes sont construites dans les endroits les plus accessibles, praticables, et rester proche des parkings ne permet pas d’observer les affleurements les plus géologiquement intéressants. Ainsi, il convient parfois de s’éloigner quelque peu des sites les plus anthropisés pour observer des objets géologiques dits « en place », en effectuant une courte randonnée. Les chemins de randonnée choisis dans ce stage de terrain ne présentent pas de danger notoire : ils sont stabilisés, et sont empruntés régulièrement pas des cohortes de lycéens et bon nombre de randonneurs. La difficulté vient ici de l’altitude et du dénivelé, qui rendent l’effort de marche beaucoup plus intense. Des élèves peu habitués à randonner pourraient alors rencontrer des difficultés lors des marches pour rallier les affleurements. A cet effet, plusieurs aménagements sont proposés : - La présence de deux professeurs d’EPS dans le personnel accompagnateur. - Un taux d’encadrement supérieur à 1 accompagnateur pour 12 élèves : il sera de 1 accompagnateur pour 9 élèves maximum lors de ce stage de terrain. - La transmission par les parents d’un certificat médical de « non contre-indication à la pratique de la randonnée en altitude (jusqu’à 2600m) ». Si l’élève a des antécédents de santé pouvant lui rendre les randonnées plus difficiles (scoliose, asthme, diabète…), un certificat médical complémentaire sera demandé afin que ce problème de santé soit connu du personnel accompagnateur. Enfin, les vallées et massifs explorés lors des randonnées sont couvertes par les réseaux téléphoniques mobiles (Bouygues, Free, Orange et /ou SFR et réseaux italiens selon les itinéraires de randonnée), rendant possible la communication avec les secours si cela s’avérait nécessaire. 6 Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Le Programme Le trajet (format Google Earth) est téléchargeable ici Jour 1 : Des objets tectoniques expliquant un épaississement crustal Départ du Lycée à 7h pour le trajet aller. Arrêt dans la vallée de Bourg d’Oisans : identification de blocs basculés, plis et failles inverses. Arrêts au col du Lautaret et sur la route pour le Galibier : étude du panorama du Galibier, mettant Le panorama du Galibier et son interprétation. Le Front pennique, chevauchement majeur des Alpes occidentales, y est figuré en rouge. © Lithothèque de l’académie d’Aix Marseille en évidence un chevauchement des unités Briançonnaises au-dessus des unités Dauphinoises. Arrivée à Guillestre. Soir : - atelier plis et failles en fonction de la compétence des roches - atelier microscope polarisant : les minéraux des roches granitiques Jour 2 : Une suture ophiolitique, trace d’un ancien océan disparu Randonnée dans le massif du Chenaillet (14km, 1000m de dénivelé), avec découverte d’une paléolithosphère océanique jeune, contenant des traces de métamorphisme hydrothermal. Arrêt au col d’Izoard au retour. Identification du rôle du niveau de décollement fait de gypse ; étude du panorama du col, avec le paysage de casse : un exemple d’érosion par facteurs abiotiques. Le panorama du Chenaillet, depuis le lac de Sarailles. Ce massif est un morceau de lithosphère océanique, obduit sur la lithosphère continentale eurasienne. © Camille Tomberli Retour à Guillestre. Soir : - atelier microscope polarisant : les roches de la lithosphère océanique - atelier radiochronologie : l’âge du Chenaillet, comparaison avec le Pelvoux 7 Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges ! Jour 3 : Les témoins actuels d’une ancienne subduction Randonnée dans la vallée de Saint-Véran (14km, 600m de dénivelé), avec : - Découverte de roches océaniques anciennement enfouies à grande profondeur, témoignant d’une subduction du continent européen sous la microplaque Apulie (une partie de la plaque africaine). - Arrêt à une ancienne mine de cuivre, et découverte du mode de formation de ce gisement de bornite, roche n’étant aujourd’hui ici plus exploitée. - Panorama avec des schistes lustrés : sédiments d’un ancien prisme d’accrétion, enfouis puis exhumés. Un métagabbro à glaucophane. Ancienne roche océanique de type gabbro (fait de feldspath plagioclase, blanc, et de pyroxène, gris) qui fut enfouie à plus de 20km de profondeur, où un minéral de type amphibole (le glaucophane) a pu se former par métamorphisme, à cause des conditions de pression et de température, différentes à cette profondeur. © Christian Nicollet Retour à Guillestre. Soir : - atelier microscope polarisant : les roches de la lignée métamorphique basique - atelier calculs de masse volumique et plongement de la lithosphère océanique Jour 4 : L’évolution de la chaine de montagnes : érosion, métamorphisme d’épaississement continental et anatexie Départ de Guillestre. Arrêt à la source hydrothermale de Plan de Phasy : découverte de l’origine de la température de son eau. Arrêt à Montdauphin : panorama avec une ancienne vallée glaciaire, aujourd’hui celle de la Durance. Arrêt au col du Lautaret : - Coté sud (Massif du Combeynot) : identification d’un métamorphisme Un affleurement de flysch, proche du Lautaret. Cette roche est constituée de débris d’érosion des premiers reliefs alpins, mis en place à l’éocène, il y a environs 35Ma © Lithothèque de l’académie d’Aix Marseille d’épaississement continental et d’anatexie. - Coté nord : étude du Flysch gréseux éocène : érosion des reliefs naissants, dépôt dans des bassins sédimentaires. Départ du Lautaret pour le trajet retour à 14h. 8 ! Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges Les Annexes Les connaissances, capacités et attitudes relatives au programme des SVT en classe de Terminale Scientifique pouvant être abordés ou développés sur le terrain (écrites en noir). Thème 1B – Le domaine continental et sa dynamique Partie 1 : La caractérisation du domaine continental : lithosphère continentale, reliefs et épaisseur crustale Connaissances La lithosphère est en équilibre (isostasie) sur l'asthénosphère. Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales. La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite, est d'une épaisseur plus grande et d'une densité plus faible que la croûte océanique. L'âge de la croûte océanique n'excède pas 200 Ma, alors que la croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga. Cet âge est déterminé par radiochronologie. Au relief positif qu'est la chaîne de montagnes, répond, en profondeur, une importante racine crustale. L'épaisseur de la croûte résulte d'un épaississement lié à un raccourcissement et un empilement. On en trouve des indices tectoniques (plis, failles, nappes) et des indices pétrographiques (métamorphisme, traces de fusion partielle). Les résultats conjugués des études tectoniques et minéralogiques permettent de reconstituer un scénario de l'histoire de la chaîne. Capacités, attitudes Réaliser et exploiter une modélisation analogique ou numérique pour comprendre la notion d'isostasie. Utiliser des données sismiques et leur traitement avec des logiciels pour évaluer la profondeur du Moho. Déterminer un âge en utilisant la méthode de la droite isochrone. Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres lors d'une sortie. Repérer, à différentes échelles, des indices simples de modifications tectoniques ou pétrographiques du raccourcissement et de l'empilement. Partie 2 : La convergence lithosphérique : contexte de la formation des chaînes de montagnes Connaissances Les chaînes de montagnes présentent souvent les traces d'un domaine océanique disparu (ophiolites) et d'anciennes marges continentales passives. La « suture » de matériaux océaniques résulte de l'affrontement de deux lithosphères continentales (collision). Tandis que l'essentiel de la lithosphère continentale continue de subduire, la partie supérieure de la croûte s'épaissit par empilement de nappes dans la zone de contact entre les deux plaques. Les matériaux océaniques et continentaux montrent les traces d'une transformation minéralogique à grande profondeur au cours de la subduction. La différence de densité entre l'asthénosphère et la lithosphère océanique âgée est la principale cause de la subduction. En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit et s'épaissit. L'augmentation de sa densité au-delà d'un seuil d'équilibre explique son plongement dans l'asthénosphère. En surface, son âge n'excède pas 200 Ma. Capacités, attitudes Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres lors d'une sortie. Repérer à différentes échelles, de l'échantillon macroscopique de roche à la lame mince, des minéraux témoignant de transformations liées à la subduction. Raisonner à l'aide de calculs simples sur le lien entre âge de la lithosphère /densité/subduction. 1 ! Lycée François Arago – Villeneuve Saint Georges Partie 3 : Le magmatisme en zone de subduction : une production de nouveaux matériaux continentaux Connaissances Dans les zones de subduction, des volcans émettent des laves souvent visqueuses associées à des gaz et leurs éruptions sont fréquemment explosives. La déshydratation des matériaux de la croûte océanique subduite libère de l'eau qu'elle a emmagasinée au cours de son histoire, ce qui provoque la fusion partielle des péridotites du manteau sus-jacent. Si une fraction des magmas arrive en surface (volcanisme), la plus grande partie cristallise en profondeur et donne des roches à structure grenue de type granitoïde. Un magma, d'origine mantellique, aboutit ainsi à la création de nouveau matériau continental. Capacités, attitudes Observer à différentes échelles, de l'échantillon macroscopique à la lame mince, les roches mises en place dans un cadre de subduction et comprendre les différences de structures et leurs particularités minéralogiques (abondance en minéraux hydroxylés). Réaliser et exploiter les résultats de modélisations numériques de fusion partielle des roches. Comparer les compositions minéralogiques d'un basalte et d'une andésite. Partie 4 : La disparition des reliefs Connaissances Les chaînes de montagnes anciennes ont des reliefs moins élevés que les plus récentes. On y observe à l'affleurement une plus forte proportion de matériaux transformés et/ou formés en profondeur. Les parties superficielles des reliefs tendent à disparaître. Altération et érosion contribuent à l'effacement des reliefs. Les produits de démantèlement sont transportés sous forme solide ou soluble, le plus souvent par l'eau, jusqu'en des lieux plus ou moins éloignés où ils se déposent (sédimentation). Des phénomènes tectoniques participent aussi à la disparition des reliefs. L'ensemble de ces phénomènes débute dès la naissance du relief et constitue un vaste recyclage de la croûte continentale. Capacités, attitudes Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres lors d'une sortie. Exploiter des données cartographiques. Utiliser des images ou des données satellites pour qualifier et éventuellement quantifier l'érosion d'un massif actuel (ordre de grandeur). Établir un schéma bilan du cycle des matériaux de la croûte continentale. Thème 2A – Géothermie et propriétés thermiques de la Terre Connaissances La température croît avec la profondeur (gradient géothermique) ; un flux thermique atteint la surface en provenance des profondeurs de la Terre (flux géothermique). Gradients et flux varient selon le contexte géodynamique. Le flux thermique a pour origine principale la désintégration des substances radioactives contenues dans les roches. Deux mécanismes de transfert thermique existent dans la Terre : la convection et la conduction. Le transfert par convection est beaucoup plus efficace. À l'échelle globale, le flux fort dans les dorsales est associé à la production de lithosphère nouvelle ; au contraire, les zones de subduction présentent un flux faible associé au plongement de la lithosphère âgée devenue dense. La Terre est une machine thermique. L'énergie géothermique utilisable par l'Homme est variable d'un endroit à l'autre. Le prélèvement éventuel d'énergie par l'Homme ne représente qu'une infime partie de ce qui est dissipé. Capacités, attitudes Exploiter des données extraites des atlas régionaux des ressources géothermales en France, concernant la température des fluides extraits dans ces zones. Exploiter les données recueillies lors d'une sortie locale dans une exploitation géothermique. Exploiter l'imagerie satellitale et les cartes de répartition mondiale du flux thermique pour replacer les exploitations actuelles dans le cadre structural : magmatisme de rifting, de subduction ou de points chauds. Réaliser des mesures de conduction et de convection à l'aide d'un dispositif ExAO et les traiter avec un tableur informatique. 2