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PLAN DU TRAVAIL
Introduction
I- Présentation de l’auteur et de son œuvre
1- L’auteur
a- Biographie
b- Bibliographie
c- Biographie
d-Bibliographie
2- L’œuvre
a- Titre
b- Résumé de l’œuvre
II-
Etude des personnages
1- Personnage principal
2- Quelques personnages secondaires
a- Marie Cardora
b- Raymond Sintès
c- Salamano
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III-
Nature et Société
1- Définition des notions et leur présentation de l’œuvre
a- Nature dans l’œuvre
b- Société dans l’œuvre
c- Relation existante entre la nature et la société
2- Le personnage principal face à la société
a- Sa vie dans la société
b- Les normes de la société
c- Son inadaptation à la société
d- Sa soif de vérité
3- Le personnage principal face à la nature
a- L’eau
b- Le soleil
c- L’amour
Conclusion
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Introduction
L’étranger de Albert Camus qui parut en 1942, est une œuvre complexe
dans le sens ou elle nécessite une lecture minutieuse. C’est un roman irréaliste qui
se repose sur un paradoxe. L’œuvre l’Etranger met l’accent sur la nature et la
société, sur l’absurde et la justice. En d’autre terme, l’auteur pose le problème d’un
être étranger à sa propre société. Dès lors, l’apposition entre Nature et société sera
le thème principal de notre étude.
I-
Présentation de l’auteur et de son œuvre
1- L’auteur
a- Biographie
Fils de Lucien Auguste Camus et de Catherine Hélène Sintès,
Albert Camus né le 7 Novembre 1913 à Mondovi en Algérie est d’origine Espagnol.
En Août 1914, sa mère s’installe avec ses deux fils en Alger dans le quartier
populaire de Belcourt à la suite de la mobilisation de son époux qui sera tué à la
guerre le 17 Octobre de la même année. En 1924, remarqué par son instituteur,
Camus a le privilège d’entrer au lycée d’Alger.
Il consacre ses loisirs au Football et rêve d’en faire son métier. Il réussit son
baccalauréat en 1930 et connaît les premières atteintes de la tuberculose. En 1931,
il est accueilli par son oncle qui lui offre de meilleures conditions de vie et de travail.
En 1932, Camus entre en lettres supérieures. Son professeur de philosophie Jean
Grenier s’intéresse à lui et s’efforce de le guider. Son intérêt pour les activités
intellectuelles s’accroît. Le goût d’écrire lui vient. En 1934, il épousa Simone Hié. En
Novembre 1957, Albert Camus reçoit le prix Nobel. Il est le plus jeune auteur
français à avoir obtenu ce prix.
En 1960, meurt dans un accident de voiture. Notons cependant qu’il fut le père
de deux enfants : Jean Camus et Catherine Camus.
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b- Bibliographie
Albert Camus fut un grand écrivain. Ses œuvres comprenaient des pièces de
théâtres, des romains, des nouvelles, des poèmes et des essaies dans lesquelles, il
développait un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurdité, de la
condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l’absurde. C’est ainsi
que nous avons comme œuvres écrites :
• Révolte dans les Asturies en 1936, essai
• L’Envers et l’Endroit en 1937, essai
• Caligula en 1938
• Noces en 1939, recueille d’essais et d’impression
• Le Mythe de sisyphe en 1942, essai
• L’Etranger en 1942, roman
• Le Malentendu en 1944
• La Peste en 1947
• L’Etat de siège en 1948
• Les justes en 1949
• Actuels I, chroniques 1944-1948 (en 1950)
• L’homme révolté en 1951. essai
• Actuels II chroniques 1948,1953
• L’été en 1954, essai
• La chute en 1956, récit
• L’exil et le royaume en 1957 nouvelles
• Réflexion sur la peine capitale en 1957
• Actuels III chroniques algériennes en 1958
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Adaptations théâtrales
1944 : Animation de la lecture chez Michel Leiris de Le Désir attrapé par la
queue de pablo picasso
1953 : les esprits
1953 : la dévolution de la croix
1955 : Un cas intéressant
1956 : Requiem pour une nonne
1957 : Le chevalier d’Almedo
1959 : Les possédés
2- L’œuvre
L’Etranger est composé de deux parties à peu près égal. Chaque Partie se
trouve divisée en chapitres respectivement au nombre de six et de cinq.
a- Le titre du roman
Le titre du roman repose sur une ambivalence. D’un côté, il met l’accent sur le
personnage principal à l’exclusion de tout autre élément et souligne déjà sa
caractéristique essentielle, sa solitude et son unicité. De l’autre côté il rejette dans un
total anonymat et lui enlève toute individualité contrairement a ce qui se passe
lorsque l’auteur utilise comme titre le nom de son héro.
b- Résumé de l’œuvre
L’œuvre l’Etranger nous reflète l’histoire d’un jeune homme nommé
Meursault qui était indifférent à sa société. Etant à Alger, il apprit la mort de sa mère
dans un asile à Marengo. Lors des obsèques de cette dernière, il ne s’est point
appliqué aux normes de la société, car il n’a montré aucune compassion suite au
décès de sa mère. Mais ses ennuis commencèrent avec la mort de l’arabe qui était
le beau frère d’un de ses amis du nom de Raymond. Etant donné son indifférence à
la société, il sera jugé et condamné à guillotiner non pas à cause du meurtre de
l’arabe mais parce qu’il n’a pas pleuré aux obsèques de sa mère.
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II-
Etude des personnages
1- Le personnage principal
Meursault est le personnage principal dans l’œuvre l’Etranger d’Albert
Camus. Il joue le rôle de l’étranger autant au monde qu’à lui-même. C’était un
homme solitaire qui était peu soucieux de lier contact avec autrui. Il était à la quête
perpétuelle d’une identité car il était toujours lui-même et à la fois un autre.
De part son comportement, il était considéré comme un être indifférent à sa
propre société. Meursault apparaît comme un adulte cultivé d’une part, et d’autre
part plus ou moins infantile. Tout cela le conduira à sa probable exécution à la fin de
l’œuvre.
2- Etude de quelques personnages
a- Marie Cardona
C’état une ancienne dactylo du bureau de Meursault dont il avait eu envie à
l’époque.
Ils s’étaient perdus de vue car elle était partie à un moment donné. Ensuite ils
s’étaient revus le lendemain du décès de sa mère et dès lors, elle était devenue sa
maîtresse.
b- Raymond Sintès
C’était le voisin de pallier de Meursault. Il était aussi le beau frère de
l’arabe que Meursault avait tué lors de leur balade sur la plage avec leur ami
Masson.
c- Salamano
Il était également le voisin de pallier de Meursault et le maître du vieux chien.
A force de vivre avec lui seul tous les deux dans une petite chambre, le vieux
salamano a fini par ressembler à son chien en ayant des croûtes rougeâtres sur le
visage et le poil jaune et rare.
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III-
Nature et Société
Plusieurs thématiques jalonnent l’œuvre l’Etranger d’Albert Camus à savoir :
l’absurde, la justice, nature et société. Nous nous intéresserons à la nature et société.
1- Définition des notions et leur présentation dans l'œuvre
a- Nature dans l’œuvre
La nature est une manière d’être exempte de toute affection.
Savoir se comporter avec le naturel, la simplicité qu’il convient. Dans l’œuvre
l’Etranger, la nature apparaît comme l’ensemble des éléments dans lesquels le
personnage semblait s’y bien se fondre.
Même si souvent ils ne sont pas toujours connotés positivement.
Ces éléments de la nature sont souvent insupportables pour Meursault comme pour
les autres personnages que ce soit lors des obsèques du procès et plus encore de la
mort de l’arabe.
b- Société dans l’œuvre
C’est l’ensemble des individus unis au sein d’un même groupe par les institutions. La
société dans l’œuvre est toute entière placée sous le signe de l’artificiel et du code.
Codes sociaux qui entraînent toute une série de risques auxquels chacun doit se
conformer qu’il s’agisse, d’obsèques ou de procès, code linguistique aussi : les
discours des avocats obéissent à des stéréotypes qui ne tiennent aucun compte de
l’individu concerné, et les divers témoignages après le décès de sa mère semblent
plus souvent relevés d’un simple respect des convenances que des sentiments
sincères. C’est pour n’avoir pas respecté ces différents codes que Meursault sera
condamné.
2- Relation existante entre la nature et la société
La société est en quelque sorte dans la nature. Pour cela, ils entretiennent des
relations et se complètent mutuellement.
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3- Le personnage principal face à la société
a- Sa vie dans la société
La vie de Meursault était basé sur la solitude dans le sens ou il était renfermé et
réservé.
Il vivait sa vie comme il le percevait sans l’avis d’autrui. Parmi ses amis, il n’était
pas si différent aux événements dans le sens où il était un observateur. Même
avec son silence, il adoptait un regard critique. Tout lui était absurde.
b- Les normes de la société
La société est réglementée par des lois auxquels ont doit obligatoirement se
conformer. Dans l’œuvre l’Etranger, le fait de fumer ou ne pas pleurer devant une
défunte était considéré comme une entrave.
Néanmoins cette société qui ne vivait que par pour le respect de ses propres
codes n’hésite pas à les transgresser : le concierge déclara que Meursault n’a pas
voulu voir sa mère (P 90) ce qui n’est que très partiellement vrai Meursault ayant
affirmé au contraire : « j’ai voulu voir maman tout de suite. Mais le concierge m’a dit
qu’il fallait que je rencontre le directeur » page 10
c- Son inadaptation à la société
L’exclusion volontaire de Meursault par rapport à la société se manifestait de deux
façons complémentaires, d’une part son ignorance et même son refus des codes
sociaux, d’autre part le rapport profond qu’il entretenait avec les éléments de la
nature. Il ne se contente pas d’ignorer parfois le jeu social, il refuse aussi de le jouer.
La façon d’appeler sa mère témoigne son refus de socialiser la relation aux êtres :
« Maman » c’est juste le mot de l’enfant. Pourtant le mot « mère » est la définition
forme de cette relation socialisée aux autres. En ignorant certains interdits sociaux,
Meursault semble complètement méconnaître la hiérarchie des valeurs imposées par
le jeu social. Il ne fait pas le culte formel que la société oblige à la mémoire de sa
mère à ses membres.
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Aussi la façon de voir Meursault semble ignorer les catégories morales du
bien et du mal. Il est un vrai étranger dans ce monde de convention ou il est
nécessaire de connaître les règles du jeu moral pour bien jouer son rôle.
d- Soif de vérité
Meursault contrairement aux apparences ne veut pas se simplifier la vie. Il
disait ce qu’il est, il refusait de masquer ses sentiments et aussitôt la société se sentit
menacé. En effet il était fidèle à la description impossible de la vérité. C’est pourquoi
il n’adhérait pas aux mythes collectifs de la représentation de la vie et de sa
déformation. Chez lui, il n’y a ni provocation, ni refus délibérer des causes sociaux,
mais simple constat d’envisager les choses sous leurs différents aspects. Meursault
affirmait alors : « je n’avais jamais pensé à cela, je l’ai approuvé » (P 78). C’est la
société qui croyait pouvoir porter un jugement sûr et définitif sur les choses et les
autres. Meursault sans aucune attitude héroïque, accepte de mourir pour la vérité.
4- Le Personnage Principale face à la nature
Meursault, toujours plus ou moins mal à laissé dans ses relations sociales,
est au contraire en totale harmonie avec les éléments naturels tels que : l’eau
(plage), le soleil et l’amour.
a- L’eau
Meursault ressentait un grand plaisir à l’idée d’aller se baigner à la plage. Il
était attaché à l’eau si bien que cet attachement c’était traduit en une passion pour
l’eau. A cet effet, même étant en prison, il affirmait que l’eau même étant en prison,
lui manquait.
b- Le soleil
Même le soleil par ailleurs si souvent insupportable lui procurait parfois un
grand plaisir. Il était amoureux du soleil qui ne laissait pas d’ombres. Aussi,
Meursault se servait du soleil pour se situer dans le temps au détriment de sa
montre.
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c- L’amour
L’amour de Meursault se traduit ici pour les éléments de la nature. En effet il
avait un grand penchant pour les éléments naturels Cependant, il en devenait
passionner.
Conclusion
En somme, il faut reconnaître que l’absurdité est au cœur de cette œuvre. Ainsi l’étude de
notre thème ouvre notre esprit aux réalités de la société. A travers l’œuvre l’Etranger,
Albert Camus attire l’attention sur l’impuissance à échapper au regard des autres et à leur
conscience de jugement.
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