REVUE PRESSE – Alexander Perls – Storm ep – mops007 [Magic
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REVUE PRESSE – Alexander Perls – Storm ep – mops007 [Magic
REVUE PRESSE – Alexander Perls – Storm ep – mops007 [Magic, A Découvrir Absolument, Merry Go Round, Benzine, Musiczine, L'Oreille, ...] Magic (février 2003): "Moitié d'Icebreaker International, Alexander Perls signe pour le réputé label manceau Monopsone ses premiers pas en solitaires. Ouvrant son ep. par la rencontre inopinéee entre Bronski Beat (Smalltown Boy) et Krfatwerk, le new-yorkais n'est pas seulement un adepte de la "dream-music", parfois pimentées de volcalises éthérées(Maximalist). En compagnie de l'envoutante et dénommée Sarah Robbins, Perls démontre des qualités d'écriture qui font mouche sur l'entêtant Can't Be Sure. Et parvient meêm, en plein hiver, à réchaufffer les coeurs. pas un mince exploit." Franck Vergeade oooo°° A Découvrir Absolument : "Alexander Perls est un petit plaisantin. Pour ce cinq titres inaugurant un nouveau format chez monopsone, il choisi storm comme titre. Point ici d'écho du ciel, point non plus d'éclair transperçant le son, aucune chance de se voir foudroyer sur place, mais risque de mort lente, car ces cinq titres sont des poisons violent. Avec maximalist votre journée est squattée d'avance, tout comme avec ce can't be sure rehaussé par une hypnotique Sarah Robbins qui en contrepoids de la transe naissante sucre l'atmosphère. Sans y faire garde ce ep aux contours communs va s'installer dans votre quotidien comme une pop song parfaite, sauf qu'ici les mots sont rares et le refrain absent des grandes écritures. Storm est un poison violent mais inoffensif à s'injecter sans regarder la dose. Le grand sourire de ce mois de Février." Gerald de oliveira. Merry Go Round (printemps 2003): "Encore une fois, on ne sait pas très bien où Alexander Perls a décidé d’aller. Aux commandes de ses machines et de ses synthétiseurs, il emprunte finalement toutes les directions de l’électronique, des plus avant-gardistes (Icebreaker International) aux plus populaires (Circ), deux extrêmes qui se rejoignent le temps de Storm : cinq titres de traverse enregistrés sous son propre nom pour le label Monopsone, cinq comptines synthétiques qui contemplent la mélancolie et les visages les plus lumineux du ciel avec le sourire naïf et enthousiaste des nouveaux-nés.Dès les premières notes du morceau titre, Alexander Perls fait de son orage un petit jeu enfantin aux gestes purs, une petite ode aux couleurs arc-en-ciel d’après la pluie : des mélodies simples et insouciantes jouées sur des synthétiseurs, un ordinateur branché sur les programmes télés des six à douze mois, un peu de rêves bercés par des voix féminines cotonneuses et de musique cajoline, d‘électro-pop eighties débarrassée de ses arrières pensées. Sur Storm ep, Alexander Perls combine finalement son expérimentation des sons avec la transparence des anges, quitte à flirter avec le trop joli, le trop poli. L’air de rien, sa musique a presque la même trombine que les nounours de l’enfance, ces peluches innocentes à qui il manque parfois un œil, un bras ou la tête, ces petits objets fétiches auxquels on s’accroche comme à une bouée de sauvetage et à qui l’on fait parfois subir les pires traitements. Sous leur angélisme immédiat, The Drive ou Recombination cachent ainsi quelques petits mystères, quelques étrangetés musicales propres à Alexander Perls. Il est ici toujours question de travailler les sons plutôt que les mots (l’onirisme attachant de Can‘t Be Sure, éclairé par la voix de Sarah Robbins, trouvera seul son petit bonheur dans le vocabulaire), de marier les bizarreries électroniques avec un idéal pop simple, d‘accorder nuages électriques et nappes synthétiques sous la même étoile filante. A force d’éclaircir un peu plus ses talents de mélodistes sans perdre de son goût pour le jeu avec les sons , Alexander Perls trouvera peut-être un jour les chemins électroniques du grand public. En attendant, il en écrit dans la marge instrumentale les pages les plus évidentes de légèreté." Jérôme Olivier. Benzine : Septième sortie sur le micro-label Monopsone, Storm est un ep cinq titres de près de 25 minutes signé Alexander Perls à classer dans les albums qui attirent irrémédiablement l’oreille quand celle-ci est bien disposée. Par sa ligne musicale claire, ses mélodies simples, Storm conquiert immédiatement son auditeur en le caressant dans le sens du poil. Découvert aux côtés de Piano Magic, Alexander Perls s’est révélé au sein du duo Icebreaker dont le nouvel album (partagé avec Manual) doit paraître chez Morr Music prochainement. En solo il compose des airs légers rappelant les ritournelles pop synthétiques du début des années 80 : Jacno, Vangelis mais aussi le Kraftwerk de the man Machine ou plus près de nous Isan et Solvent. Sans être franchement novatrice ni inventive, la musique d’Alexander Perls puise sa force dans la naïveté, la douceur et l’insouciance notamment sue les deux premiers titres (storm, et the drive). Sur le troisième titre recombination, plus dance-floor, la voix de Sarah Robbins se fait charmeuse et plus nette et la guitare viens apporter une touche supplémentaire dans l’aspect mélancolique de la musique. Le ep se 1/2 termine sur un titre franchement plus pop avec des textes chantés rappelant la musique des anglais de Saint-Etienne dans son aspect le plus électronique. Sans être quelque chose se vraiment excitant, on prêtera à ce premier ep d’Alexander Perls des vertus apaisantes et rafraîchissantes. Sans s’avancer trop, on peut penser qu’Alexander Perls, y gagnera à nourrir un peu plus son électronica de manière à la rendre plus vivante et plus complexe." Benoît. Musiczine : Pour les fans de post-rock déliquescent, Perls n'est pas un inconnu : ses orgies soniques en duo avec Simon Break (sous le nom d'Icebreaker International) en ont déjà fait frémir plus d'un. Beaucoup moins le connaissent en électronicien zen maniant les synthés comme un Vangelis qui aurait vécu le Summer of Love et jerké avec Jean-Michel Jarre (voire Ed Alleyne Johnson !). C'est que ce " Storm " à la légèreté confondante s'amuse à singer le pire de l'électro papier peint, sans pour autant - et c'est là qu'est la surprise se révéler risible. En invitant une voix cajoleuse - la dénommée Sarah Robbins - sur la plupart de ses morceaux, Perls parvient même à nous émouvoir, tel un Brian Eno qui aurait trop écouté Daft Punk et Air. Pure comme un ciel sans nuages et claire comme de l'eau de roche, sa musique est une vraie caresse. L'ours en peluche dans la pub pour la lessive Robin, ce serait pas lui aussi, par hasard !?!? .Grégory ESCOUFLAIRE***2003***electronixx. L'Oreille : "Après avoir sorti 3 split-singles et 2 albums (Abstrakt Keal et Laudanum, lequel a également suscité un CD hors-commerce de remixes), le petit label Monospsone se diversifie encore en nous livrant cette fois un CD-5 titres. Rafraîchissant. C'est le sentiment qui accompagne toute l'écoute de ce mini-album électro d'Alexander Perls, musicien américain qui a débuté au sein de Piano Magic et qui enregistre également sous les pseudonymes d'Icebreaker et de Circ. Au moyen (simplissime) d'un synthé et d'une boîte à rythmes (limpides), Perls produit un E.P. pétillant et entraînant, traversé par la voix toute aussi claire de Sarona, qui « intonne » sans paroles ; une véritable chanson, Can't be sure, interprétée par Sarah Robbins, clôt en beauté ces quelques 20 minutes, qui, si elles sont moins diversifiées que l'électro d'A.K.A. et de Laudanum, recèlent elles aussi un grand pouvoir d'attraction." 2/2