Qu`est-ce que la lecture nous apporte?

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Qu`est-ce que la lecture nous apporte?
Qu’est-ce que la lecture nous apporte?
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La lecture a un impact sur tous les aspects de la vie des Canadiens. Le fait de lire
correctement tout en exerçant sa pensée critique est bon tant pour notre démocratie
que pour notre économie et la qualité de notre quotidien.
La lecture est essentielle au bien-être de la société et au fonctionnement de notre
démocratie.
La lecture est une source de plaisir qui dure toute la vie.
La lecture augmente les aptitudes de chacun à exercer sa pensée critique.
La lecture est à même d’augmenter notre empathie et de nous aider à mieux
comprendre les gens qui sont différents de nous. Elle renforce notre intelligence
émotionnelle et nous aide à apprécier d’autres points de vue.
La lecture est essentielle pour bien fonctionner. Elle réduit les obstacles à
l’accessibilité. Elle aide les gens à donner un sens au monde qui les entoure.
La lecture jette les bases des apprentissages à venir. Elle augmente la confiance en soi.
Elle nous permet d’avoir une pensée critique.
La lecture est inspirante. Elle stimule l’imagination.
La lecture augmente la santé et le bien-être économique des gens.
La lecture préserve la culture pour la prochaine génération. Elle permet à la
collectivité d’avoir des liens en commun.
Dans une société, il est important que les lecteurs représentent une forte proportion
de la population parce qu’ils peuvent avoir le contrôle de leur vie et ils savent
comment apporter de véritables changements. La lecture leur permet d’être des
citoyens actifs.
Vraiment? La lecture fait tout ça? Prouvez-le!
La lecture cultive la participation civique
• « Le pourcentage de lecteurs de livres qui font du bénévolat pour des organismes sans but lucratif
(42 %) est […] beaucoup plus élevé que chez les non-lecteurs de livres (25 %).
• Le pourcentage de lecteurs de livres qui donnent de l’argent ou des biens à des organismes sans
but lucratif (82 %) est beaucoup élevé que chez les gens qui ne lisent pas de livres (66 %).
• 71 % des lecteurs de livres (comparativement à 65 % de ceux qui n’en lisent pas) déclarent avoir
rendu service à un de leurs voisins au cours du mois qui a précédé l’enquête.
• 49 % des lecteurs de livres éprouvent un très fort sentiment d’appartenance vis-à-vis du Canada,
comparativement à 42 % de ceux qui ne lisent pas de livres. »
— Hill Stratégies, dans « Effets sociaux de la culture : Statistiques exploratoires et modèles
statistiques détaillés ».
http://www.hillstrategies.com/fr/content/effets-sociaux-de-la-lecture
La lecture augmente l’empathie
« Le fait de lire de la fiction prédit la justesse empathique. »
— Raymond A. Mar, Keith Oatley et Jordan B. Peterson, dans « Exploring the link between reading
fiction and empathy ».
http://www.yorku.ca/mar/Mar%20et%20al%202009_reading%20fiction%20and%20empathy.pdf
La lecture optimise les rapports avec les autres
« Le fait de vivre des expériences simulées générées par la littérature de fiction peut favoriser la
compréhension de ceux qui sont différents de nous et augmenter notre capacité d’empathie et
d’inférence sociale. »
— Raymond A. Mar, Keith Oatley, dans « The function of fiction in the abstraction and simulation of
social experience », Perspectives on Psychological Science, 3(3), 173-192.
http://www.yorku.ca/mar/papers.html
« Une personne plus alphabétisée… est…
... plus susceptible d’être propriétaire de sa résidence
... moins susceptible de vivre un divorce. »
— G. Dugdale et C. Clark, National Literacy Trust, « Literacy Changes Lives ».
http://www.literacytrust.org.uk/assets/0000/0402/Literacy_Changes_Lives_Executive_summary.pdf
La lecture approfondit la compréhension que nous avons de nous-mêmes
« Lorsqu’ils lisent pour le plaisir, les jeunes en apprennent beaucoup sur les relations à long terme,
les valeurs personnelles, l’identité culturelle, la sécurité et l’intégrité physique, les préférences
esthétiques et la compréhension du monde matériel. »
— Vivian Howard, Université Dalhousie, dans « The Importance of Pleasure Reading: Self
identification, self-construction and self-awareness ».
http://brbell.blogs.sd73.bc.ca/files/2013/03/Importance-of-Pleasure-Reading.pdf
Lecture, santé et bien-être
« On associe la lecture de livres à une meilleure santé, au bénévolat et à une grande satisfaction à
l’égard de la vie. »
« Lorsqu’on les compare aux gens qui n’ont pas lu de livres en 2010, les lecteurs de livres ont :
• Plus tendance à se déclarer en très bonne ou excellente santé (54 % c. 44 %).
• Plus tendance à affirmer avoir une très bonne ou excellente santé mentale (63 % c. 56 %).
• Beaucoup plus tendance à faire du bénévolat (42 % c. 26 %).
• Moins tendance à se sentir pris dans une routine quotidienne (33 % c. 39 %).
• Un peu plus tendance à affirmer avoir une très grande satisfaction à l’égard de la vie (61 % c.
57 %). »
— Hill Stratégies, dans « Les arts et le bien-être individuel au Canada ».
http://hillstrategies.com/fr/content/les-arts-et-le-bien-%C3%AAtre-individuel-au-canada
« L’alphabétisme a un impact direct et indirect sur la santé. »
— Irving Rootman, Barbara Ronson, dans « Literacy and health research in Canada: where have we
been and where should we go? ».
http://www.cpha.ca/uploads/portals/h-l/lithlth_e.pdf
« La bibliothérapie peut améliorer la communication et les comportements en plus de réduire
l’agressivité des enfants aux prises avec des handicaps sociaux. »
— (Auteur non précisé), dans « Reading books to your kids can help them deal with social
struggles », Business Standard, le 13 août 2013.
http://www.business-standard.com/article/news-ani/reading-books-to-your-kids-can-help-them-deal-with-social-struggles
113081300410_1.html
La lecture diminue le stress
« Il a été prouvé que lire :
• A 68 % plus d’efficacité que d’écouter de la musique pour réduire les niveaux de stress;
• A 100 % plus d’efficacité que de boire une tasse de thé;
• A 300 % plus d’efficacité que d’aller marcher et
• Et a 700 % plus d’efficacité que de jouer à des jeux vidéo.
• Lire pendant aussi peu que 6 minutes suffit à réduire les niveaux de stress de 60 % en ralentissant
le rythme cardiaque, en diminuant la tension musculaire et en changeant l’état d’esprit. »
— Dr. David Lewis, dans « Galaxy Stress Research », Mindlab International, Université du Sussex
(2009).
http://readingagency.org.uk/adults/impact/research/reading-well-books-on-prescription
scheme-evidence-base.html
La lecture diminue l’incidence de la démence
« Notre étude démontre que le fait de lire davantage, de s’adonner davantage à des passe-temps et
de consacrer plus de temps à la lecture chaque semaine est associé à un plus faible risque
d’apparition subséquente de démence. »
— Tiffany Hughes, Chung-Chou H. Chang, Joni Vander Bilt et Mary Ganguli, dans « Engagement in
reading and hobbies and risk of incident dementia ».
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2911991/
La lecture comporte des avantages cognitifs
« La lecture a des impacts cognitifs qui vont au-delà de la tâche immédiate qui consiste à dégager le
sens d’un passage donné… le vocabulaire, l’intelligence verbale, les connaissances générales et le
savoir déclaratif... »
— Annie Cunningham et Keith Stanovich, dans « What Reading Does for the Mind ».
http://www.csun.edu/~krowlands/Content/Academic_Resources/Reading/Useful%20Articles/C
unningham-What%20Reading%20Does%20for%20the%20Mind.pdf
La lecture est une des clés de la réussite future :
« Améliorer la lecture chez les élèves […] a un impact considérable sur les possibilités qui s’offriront
à eux plus tard dans la vie. […] Leurs niveaux d’intérêt et leurs attitudes à l’égard de la lecture, le
temps qu’ils y consacrent dans leurs temps libres et la diversité des ouvrages qu’ils lisent sont
intimement liés à leurs compétences en lecture. De plus […] les adolescents de 15 ans dont les
parents ont le statut professionnel le plus faible, mais qui lisent beaucoup, obtiennent généralement
des notes plus élevées en lecture au test PISA que les élèves dont les parents ont un statut
professionnel élevé ou moyen, mais qui rapportent lire très peu. Cela laisse entendre qu’une des
façons les plus efficaces de susciter des changements sociaux pourrait être de trouver des moyens de
donner le goût de la lecture aux élèves. »
— Organisation de coopération et de développement économiques. Irwin Kirsch, John de Jong,
Dominique Lafontaine, Joy McQueen, Juliette Mendelovits et Christian Monseur, dans « Reading for
Change: Performance and Engagement Across Countries », Organisation de coopération et de
développement économiques.
http://www.oecd.org/edu/school/programmeforinternationalstudentassessmentpisa/33690904.pdf
« Selon une nouvelle recherche de l’Institute of Education (IOE), les enfants qui lisent pour le plaisir
sont susceptibles d’avoir de bien meilleurs résultats scolaires que leurs camarades. L’étude de l’IOE,
qui est considérée comme la première étude à se pencher sur l’effet de la lecture pour le plaisir sur le
développement cognitif au fil du temps, a révélé que les enfants qui lisent pour le plaisir font plus de
progrès en mathématiques, en vocabulaire et en orthographe de 10 et 16 ans que ceux qui lisent
rarement. »
— Claire Battye et Meghan Rainsberry, « Reading for pleasure puts children ahead in the classroom,
study finds ».
http://www.ioe.ac.uk/newsEvents/89938.html
Les lecteurs ont des revenus plus élevés
« Les gens qui ont un niveau de littératie plus élevé ont plus tendance à occuper un emploi, ils
travaillent un plus grand nombre de semaines par année et ils gagnent un salaire plus élevé que
ceux dont le niveau d’alphabétisation est moins élevé. »
— Irwin S. Kirsch, Anne Jungeblut, Lynn Jenkins et Andrew Kolstad, dans « Adult Literacy in
America ».
http://nces.ed.gov/pubs93/93275.pdf
LA LECTURE AU CANADA : Où en sommes-nous?
« Le pourcentage d’élèves ontariens de 3e année qui disent “aimer lire” a chuté de 76 % en 1998-1999
à 50 % en 2010-2011. Le nombre d’élèves de 6e année qui “aiment lire” est tombé de 65 % à 50 % au
cours de la même période. »
— Dans Reading enjoyment on the decline in Ontario Schools, People for Education, le 9 janvier 2012.
http://www.peopleforeducation.ca/pfe-news/reading-enjoyment-on-the-decline-in-ontario-schools/
« Un peu plus de la moitié des ménages canadiens sondés n’avaient pas dépensé d’argent sur des
livres. »
— Hill, K. (2005). Who buys books in Canada? A statistical analysis based on household spending
data, Statistical Insights on the Arts, 3 (4).
http://www.arts.on.ca/AssetFactory.aspx?did=423
« Le pourcentage de Canadiens qui rapportent avoir lu un livre canadien a chuté de 41 % en 2002 à
24 % en 2012. »
— Sarah Tutty, dans « What Canadians Think about Canadian Books », Booknet Canada, le 24 avril
2013.
http://www.booknetcanada.ca/blog/2013/4/4/what-canadians-think-about-canadian-books.html#.Ug5vM1MWHR0
« Un instantané [...] de l’utilisation des bibliothèques au Canada en 2010, dernière année où des
données sont disponibles, révèle les tendances qui suivent en ce qui concerne l’utilisation :
• 360 millions de visites ont été faites en personne dans les bibliothèques de partout au Canada;
• 590 millions de publications ont été empruntées;
• 61 % de l’ensemble des Canadiens sont membres d’une bibliothèque publique. »
— Alvin M. Scrader et Michael R. Brundin, National Statistic and Values Profile of Canadian
Libraries.
http://www.cla.ca/AM/Template.cfm?Section=Advocacy&Template=/CM/ContentDisplay.cfm&ContentID=13783
« Au Canada, les bibliothèques fonctionnent avec 28 cents par jour par Canadien, ou encore 104 $
par année par Canadien. »
—- Alvin M. Scrader et Michael R. Brundin, National Statistic and Values Profile of Canadian
Libraries.
http://www.cla.ca/AM/Template.cfm?Section=Advocacy&Template=/CM/ContentDisplay.cfm&ContentID=13783
« Seules 37 % des collectivités des Premières Nations de l’Ontario possèdent des bibliothèques
publiques. Elles sont en moyenne ouvertes 29 heures par semaine et, dans 97 % des cas, un seul
bibliothécaire y travaille (habituellement à temps partiel). »
— Rapport annuel 2011 de la Fédération des bibliothèques publiques de l’Ontario.
http://fopl.ca/media/2013/06/18.-FOPL-Annual-Report-of-Public-Libraries_2011.pdf
« La triste réalité, c’est que près d’un adulte canadien sur deux n’atteint pas le niveau
d’alphabétisation souhaité en anglais ou en français. »
— Craig Alexander, Premier vice-président et économiste en chef, Banque TD, « Don't Take Literacy
for Granted ».
http://www.theglobeandmail.com/commentary/dont-take-literacy-for-granted/article4524704/
« Un peu plus de 60 % des Canadiens autochtones ne possèdent pas le degré d’alphabétisme
nécessaire pour participer pleinement à l’économie du savoir d’aujourd’hui. Le seuil, soit le niveau 3,
équivaut au diplôme d’études secondaires. Autrement dit, 60 % des Autochtones sont incapables de
comprendre et d’utiliser l’information qui les entoure pour améliorer leurs conditions de vie et celles
de leur famille. Fait préoccupant, cette proportion est supérieure de 10 % à celle enregistrée chez les
adultes canadiens. »
— Sonya Gulati, économiste principale à la Banque TD, dans Literacy Matters: Unlocking the Literacy
Potential of Aboriginal Peoples in Canada, le 20 juin 2013.
http://www.td.com/francais/document/PDF/economics/special/LiteracyMattersUnlockingtheLiteracyPotentialofAboriginalPeoplesin
Canada_ExecutiveSummary_french.pdf
« Les élèves qui disent aimer lire obtiennent 54 points de plus [aux tests de lecture normalisés du
PIRLS] que les élèves qui n’aiment pas lire. » — PIRLS
http://timssandpirls.bc.edu/pirls2011/downloads/P11_IR_Executive%20Summary.pdf
"« Les enfants des parents qui disent aimer lire obtiennent 36 points de plus [aux tests de lecture
normalisés du PIRLS] que ceux dont les parents n’aiment pas lire. »
http://timssandpirls.bc.edu/pirls2011/downloads/P11_IR_Executive%20Summary.pdf
Qu’est-ce qui fonctionne?
La fréquentation de la bibliothèque est associée à un accroissement de 16 % « de la probabilité
qu’un enfant fasse plus de devoirs que la moyenne de ses camarades, et à une diminution presque
équivalente de la probabilité qu’il ait une mauvaise conduite. » -- Rachana Bhatt, « The Impact of
Public Library Use on Reading, Television, and Academic Outcomes », Journal of Urban Economics
62, 8, p. 148-166.
http://www2.gsu.edu/~ecorrb/index_files/PublicLibrary.pdf
« Les enfants qui lisent pour le plaisir sont susceptibles d’avoir de bien meilleurs résultats scolaires
que leurs camarades qui ne lisent pas. Les chercheurs ont trouvé une corrélation directe entre le fait
de lire pour le plaisir et de réaliser de meilleurs progrès “en mathématiques, en vocabulaire ainsi
qu’en orthographe de 10 à 16 ans“. Les chercheurs notent que la plus forte corrélation associe le fait
de lire pour le plaisir avec le développement du vocabulaire, bien que la lecture aide les enfants à
absorber et à comprendre du nouveau matériel qui leur permettra d’exceller dans toutes les
disciplines scolaires. Par ailleurs, les chercheurs ont découvert que le fait de lire pour le plaisir est
plus important pour le “développement cognitif des enfants de 10 à 16 ans que le niveau de scolarité
de leurs parents“. L’effet combiné de lire des livres souvent, de fréquenter régulièrement la
bibliothèque et de lire le journal était quatre fois plus important sur le progrès des enfants de 16 ans
que l’avantage qu’ils tiraient du fait qu’un de leurs parents possède un diplôme. » —Claire Battye et
Meghan Rainsberry dans « Reading for Pleasure puts Children Ahead in the Classroom, Study
Finds », Institute of Education: University of London.
. http://www.ioe.ac.uk/newsEvents/89938.html
« 94 % des parents disent que les bibliothèques sont importantes pour leurs enfants; 79 % disent
qu’elles sont très importantes.
84 % des parents disent que l’accès à la bibliothèque “inculque l’amour de la lecture et des livres à
leurs enfants“.
81 % des parents disent que les bibliothèques sont importantes parce qu’elles “fournissent à leurs
enfants de l’information et des ressources qui ne sont pas disponibles à la maison“. » — Carolyn
Miller, Katheryn Zickuhr et Kristen Purcell. « Parents, Children, Libraries and Reading: Summary of
Findings ».
http://libraries.pewinternet.org/2013/05/01/parents-children-libraries-and-reading/
« Nos résultats démontrent que les élèves de troisième année qui ont participé à des programmes de
lecture d’été ont obtenu une meilleure note aux tests de lecture au début de la quatrième année et
n’ont pas subi de perte d’apprentissage durant l’été. Ils ont également obtenu de meilleures notes
aux post-tests que les élèves qui n’avaient pas participé à ces programmes. […] Les élèves qui ont
participé à des programmes de lecture d’été ont entamé l’année scolaire suivante avec une attitude
positive face à la lecture, ils étaient plus sûrs d’eux en classe, ils lisaient au-delà des exigences et ils
percevaient la lecture comme quelque chose d’important. »
– Carole Fiore et Susan Roman, « Summer Reading Programs Boost Student Achievement, Study
Says », School Library Journal, le 1er novembre 2010.
http://www.slj.com/2010/11/students/summer-reading-programs-boost-student-achievement-study-says/
« Les Canadiens aiment beaucoup leurs bibliothèques publiques. Les bibliothèques publiques de
l’Ontario ont plus de titulaires de cartes que VISA, elles traitent plus de documents que FedEx et
elles ont plus de succursales que McDonald’s. Chaque année, les bibliothèques publiques de
l’Ontario reçoivent 72,3 millions de visites en personne, soit 3 fois plus que la fréquentation annuelle
de l’ensemble des matchs de hockey de la LNH qui sont disputés en Amérique du Nord. »
— Rapport annuel 2011 de la Fédération des bibliothèques publiques de l’Ontario.
http://fopl.ca/media/2013/06/18.-FOPL-Annual-Report-of-Public-Libraries_2011.pdf
« Pour les enfants et les jeunes, les bibliothèques scolaires sont une porte d’entrée pour en
apprendre plus sur le monde. Par définition, ce sont des lieux où les élèves peuvent explorer et
développer leurs propres intérêts, nourrir un amour pour la lecture et acquérir des aptitudes en
enquête et en recherche […]. En Ontario, le rôle des bibliothèques scolaires semble de moins en
moins valorisé. Cette année, seulement 56 % des écoles élémentaires ont un enseignantbibliothécaire (dont quatre-vingts pour cent travaillent à temps partiel), et cette proportion a reculé
de façon constante depuis 1997-1998 (80 %). Le pourcentage est plus élevé (66 %) dans les écoles
secondaires, où les élèves font plus de travaux individuels, mais il est en baisse par rapport au
pourcentage enregistré il y a dix ans (78 %). Les élèves des collectivités et des écoles de plus petite
taille sont beaucoup moins susceptibles de fréquenter une école où travaillent des enseignantsbibliothécaires. À peine 19 % des écoles élémentaires de l’Est de l’Ontario et 10 % des écoles
élémentaires du Nord de l’Ontario ont des enseignants-bibliothécaires. »
-- School Libraries & Information Literacy, from the People for Education Annual Report on
Ontario's Publicly Funded Schools.
http://www.peopleforeducation.ca/wp-content/uploads/2011/07/School-Libraries-2011.pdf
Dans Towards Sustaining & Encouraging Reading in Canada Society de Sharon Murphy
http://www.nationalreadingcampaign.ca/research
« De nombreuses études indiquent qu’un environnement familial qui favorise la lecture est un
facteur important dans le développement de la lecture comme loisir. De plus, il est très courant que
plusieurs habitudes de lecture prises durant l’enfance durent toute la vie. » (p. 33)
« La recherche démontre que le choix, la maîtrise et l’adoption de la lecture comme activité sociale
sont essentiels pour bâtir une nation où les gens aiment lire et non pas une nation où les gens sont
capables de lire. » (p 46)
« Même si la lecture est généralement considérée comme une activité solitaire, lire et faire partie
d’un groupe de personnes qui lisent un auteur ou une collection de livres en particulier procure
des avantages sociaux directs grâce à l’interaction sociale. » (p. 17)
« Les jeunes en particulier indiquent que l’importance de travailler en groupe est un élément clé
pour encourager la lecture. » (p. 19)