Scanner Cone Beam (CBCT) - Dental Tribune Study Club
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Scanner Cone Beam (CBCT) - Dental Tribune Study Club
CAF0312_28-29_Guttenberg 24.09.12 17:04 Seite 1 I opinion _ CBCT Scanner Cone Beam (CBCT) et implants : un tournant dans une carrière professionnelle Auteur_ Dr Steven A. Guttenberg, États-Unis _Parmi les nombreuses technologies disponibles sur le marché aujourd’hui, bien peu peuvent être qualifiées de « tournant dans une carrière professionnelle ». Une des raisons pour laquelle j’ai investi dans un Cone beam est que je voulais être en mesure d’obtenir une évaluation complète du site implantaire. Fig. 1 Un risque important au moment de la pose d’un implant est celui d’être trop près du canal alvéolaire et de le pénétrer, endommageant ainsi le nerf dentaire et entraînant une paresthésie, une anesthésie ou une dysesthésie. Avant de poser un implant, je voulais pouvoir visualiser convenablement les repères anatomiques majeurs tels que le canal alvéolaire, le foramen mentonnier, les sinus maxillaires, le canal incisif, le plancher des fosses nasales, la crête mylohyoïdienne, et les variations morphologiques des dents voisines du site d’implantation ; le scanner produit les données qui permettent de localiser précisément ces structures au stade pré-opératoire afin d’éviter des lésions iatrogènes au moment de l’acte chirurgical. 28 I CAD/CAM 3_ 2012 Evidemment, avec une radiographie conventionnelle 2D je pouvais visualiser ces entités anatomiques et évaluer approximativement la hauteur de la crête alvéolaire, mais un scanner 3D apporte plus d’informations sur la morphologie de la crête osseuse – sa hauteur et sa largeur avec une précision au 1/100ème de mm, ainsi que son angulation et la modification de sa forme. Je pense que l’éventail des informations fournies par le scanner cone beam (CBCT) est nécessaire pour placer les implants dans des conditions sûres et appropriées, et cette technologie a c’est certain, transformé mon approche de la dentisterie. Je limite le nombre de scan que je prends après la chirurgie, et chaque cas que je traite m’apprend quelque chose et me permet d’être un meilleur praticien. L’image virtuelle précise, de la denture obtenue avec un CBCT peut subir une rotation sous différents angles. Chaque vue peut être agrandie pour apprécier le site chirurgical et déterminer l’angle d’inclinaison, le diamètre et la longueur de l’implant. En prime, il existe de nombreux logiciels compatibles avec l’appareil, permettant de visualiser virtuellement l’implant en place – SimPlant (Materialise Dental), NobelGuide (Nobel Biocare), EasyGuide (Keystone Dental) et Invivo5 (Anatomage). En plus de son intérêt pour mes patients, mon CBCT a un nombre infini d’autres possibilités. Je l’utilise pour de nombreuses procédures : extractions, diagnostic et traitement de pathologies, chirurgie orthognathique, étude des fuites d’air, accident traumatique dentaire, oral et maxillofaciale, greffe osseuse et évaluation des sinus paranasaux. Une image CBCT peut montrer la relation d’une dent avec les structures environnantes telles que les nerfs, le sinus ou les autres dents, et révéler une extraction complexe alors qu’à première vue CAF0312_28-29_Guttenberg 24.09.12 17:04 Seite 2 opinion _ CBCT elle paraissait simple. Cela donne ainsi au dentiste les informations nécessaires pour traiter plus facilement une extraction difficile. L’utilisation préopératoire des reconstructions 3D telles que celles obtenues avec Invivo5, est devenue indispensable avant tout traitement de tumeur des mâchoires, de difformités congénitales, ou de traumatisme maxillo-facial. En plus de me guider lors de la planification pré-opératoire, le CBCT permet au patient de comprendre les raisons de mon choix de traitement et de se sentir plus proactif dans la décision thérapeutique de leur cas. Quand il est question de décider entre l’option implantaire ou un autre choix thérapeutique, l’image 3D illustre et appuie mon argumentation. Les patients apprécient aussi le confort d’un examen CBCT fait au cabinet, évitant ainsi une visite supplémentaire dans un centre de radiologie et des visites supplémentaires au cabinet dentaire. L’aspect financier et la quantité d’exposition aux radiations, sont devenus des éléments à prendre également en compte. Les patients apprécient le fait que mon CBCT les expose à des doses de radiation considérablement plus faible, avec un coût inférieur à celui d’un examen scanner conventionnel réalisé ailleurs. D’un point de vue promotionnel et commercial, les patients sont positivement impressionnés par la technologie CBCT, qui offre des traitements plus sûrs et plus faciles, et ils recommandent nos services lorsqu’ils en parlent en famille ou avec des amis, ce qui nous amène de nouveaux patients. I En fait, je ne peux pas imaginer pratiquer la chirurgie orale et maxillo-faciale, sans mon CBCT, et je ne voudrais plus placer un implant sans préalablement être informé de tous les détails pouvant influencer sa réussite ou son échec. L’information obtenue avec le CBCT m’aide à définir le bon diagnostic, qu’il s’agisse de la pose d’un implant, d’une procédure dentaire simple ou complexe, ou d’une simple consultation. Je considère pour mon cabinet que ce n’est pas seulement la procédure standard, mais la règle d’or dans l’exercice de l’art dentaire._ _about the author CAD/CAM Dr Steven a Guttenberg est un chirurgien oral et maxillo-facial, exerçant à Washington D.C., où il est directeur de la Washington Institute for Mouth, Face, and Jaw Surgery. Il est membre de l’American Board of Oral and Maxillofacial Surgery et de l’American Association of Oral and Maxillofacial Surgeons, ainsi que de l’American College or Oral and Maxillofacial surgeons dont il est l’ancien président. Le docteur Guttenberg enseigne au Washington Hospital Center et dirige le programme de Chirurgie Orale et Maxillo-Faciale. Il est conférencier de renommée nationale et internationale. Ses nombreux articles et ouvrages scientifiques ont été publiés dans la littérature dentaire et médicale. AD Devenez un auteur pour « cad /cam » Contactez Nathalie Schüller [email protected] CAD/CAM 3_ 2012 I 29