Dossier_de_presse_Ra.. - Musée de la Chartreuse
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Douai, Musée de la Chartreuse « C’était Douai au début du XXe siècle » du 22 octobre 2011 au 23 janvier 2012. Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle SOMMAIRE Communiqué de presse ........................................................ 3 Introduction ............................................................................ 4 Clichés disponibles pour la presse ..................................... 5 Les collections du musée de la Chartreuse ........................ 7 Informations pratiques .......................................................... 8 Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Page 2 Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle COMMUNIQUÉ DE PRESSE C’était Douai au début du XXème siècle En 2006 est entré aux Archives un fonds exceptionnel, généreusement légué à la ville par Mme Geneviève Ravet-Henneron et essentiellement composé de documents iconographiques ayant trait à Douai. A l’automne 2011 sera publié un bel ouvrage présentant sous la forme d’une promenade dans le Douai du début du XXe siècle une partie de la collection de cartes postales de Mme Ravet. L’édition de ce livre sera accompagnée d’une exposition qui présentera les cartes postales de la publication, enrichie d’autres vues. Rues de la ville, bâtiments aujourd’hui disparus, établissements scolaires, casernes, sports, fêtes de Gayant… autant d’images qui feront revivre le passé. Commissariat d’exposition : Anne Labourdette, conservatrice du musée de la Chartreuse. Auteurs de la publication : Pascale Bréemersch, Daniel Cambray, Jean-Pierre Saudemont Musée de la Chartreuse 130 rue des Chartreux – 59500 Douai Tél. : 33 (0)3 71 38 80 – Fax : 33 (0)3 27 71 38 84. Email : [email protected] Contact presse : [email protected] Horaires : le musée est ouvert tous les jours, de 10h à 12h et de 14h à 18h, sauf le mardi. Fermé les 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier. Prix d’entrée : 4,20 €. Tarif réduit (groupes, étudiants) : 2,10 € Accès : Autoroute A1 Paris-Douai (200 kms). TGV Paris Gare du Nord-Douai (1h10) Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Page 3 Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle INTRODUCTION La carte postale apparut au XIXe siècle et connut, après des débuts hésitants, un véritable âge d’or jusqu’à la première guerre mondiale. Mais ces années de conflit bouleversèrent mentalités et modes de vie ; en outre, le développement de la presse et de la photographie individuelle fit perdre de leur intérêt à des cartes devenues de médiocre qualité. Si les congés payés de 1936 et les débuts du tourisme relancèrent un peu ce mode de correspondance, ce sont réellement les années soixante-dix qui virent sa renaissance et l’émergence de nombreuses vocations de cartophiles. Mme Geneviève Ravet-Henneron faisait partie de ces passionnés, souvent à la recherche d’un passé disparu, et, lorsque l’idée de cette publication est née voici environ six ans, elle y était bien sûr associée. Le travail de réflexion et de sélection des cartes avait donc commencé quand survint son décès. La partie « douaisienne » de ses collections fut alors dévolue aux Archives communales de Douai et, tandis qu’un inventaire en était dressé, nous reprîmes à trois, de loin en loin, notre travail, jusqu’à ce que l’opportunité se présente de pouvoir publier un beau livre en couleur, qui trouverait son prolongement dans une exposition au musée de la Chartreuse. Au moment d’élaborer le plan de l’ouvrage, il nous est venu l’idée d’utiliser les magnifiques calendriers douaisiens édités au XIXe siècle par Henri Legros, imprimeur lithographe douaisien, qui nous plaisaient tant. Nous en avons retenu dix. Ils définissent le secteur géographique évoqué par les cartes ou le thème (culture, loisirs, vie quotidienne) de la flânerie proposée au lecteur. Nous avons évidemment privilégié les cartes du début du XXe siècle, avant la Grande Guerre, mais quelques-unes, qui nous ont paru intéressantes, ont été éditées dans les années trente. Nous les avons datées, quand cela était possible ; dans le cas contraire, nous avons noté « s. d. » (sans date) et parfois mis l’année entre crochets si nous avions pu l’identifier. La sélection des cartes postales fut difficile et subjective en raison de l’importance de la collection. Celles que nous avons retenues nous ont semblé soit présenter un intérêt historique, soit être moins connues… ou incontournables. C’est pour cette raison que certaines peuvent déjà figurer dans l’un ou l’autre des deux livres de cartes postales consacrés à Douai qui ont déjà été publiés, le premier en 1973 et le deuxième (dont les auteurs étaient d’ailleurs Mme Ravet et son fils) en 1997. La majorité des cartes est éditée dans son format d’origine, d’autres ont été agrandies ou réduites. Le lecteur pourra toutefois voir l’intégralité des documents originaux, et bien d’autres, dans l’exposition que le musée de la Chartreuse présente à l’occasion de la publication de ce livre. Il aura également désormais la possibilité de consulter cette belle collection, par le biais du site Internet de la ville, sur la base de données des Archives et ainsi de mieux connaître le cadre de vie quotidien de nos aïeux. Le charme des vieilles cartes postales n’est-il pas, en effet, de restituer l’image d’un monde balayé par la guerre de 1914-1918 ? C’est donc une promenade dans le Douai de la Belle Époque que nous proposons, en souhaitant que chacun y prenne autant de plaisir que nous. Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Page 4 Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle CLICHES DISPONIBLES POUR LA PRESSE Le musée est crée à partir de 1804. Il comprend cinq départements : beaux arts, archéologie, ethnographie, histoire naturelle et musée local. L’entrée se fait rue Fortier. Pillé durant la première guerre mondiale, le musée est gravement endommagé par le bombardement du 11 août 1944, mais les plus belles œuvres seront mises en sécurité au château du Dézert (Cotentin) puis dans la Sarthe et enfin en Touraine. La maison des templiers est fondée au XIIe siècle par Thierry d’Alsace, comte de Flandres après la suppression des templiers, la maison passe à l’ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem. Elle est abandonnée par les chevaliers de Malte trois siècles plus tard, puis vendue comme bien national sous la Révolution et convertie en ferme. Les fossés qui l’entourent sont alors comblés et la chapelle rasée. L’entrée principale est une porte ogivale flanquée de tourelles et surmontée d’une clef de voûte sur laquelle est sculptée une croix de Malte. Le bâtiment du fond présente des fenêtres à meneaux et une petite tourelle. À la fin du XIXe siècle l’encombrement de la cour témoigne toujours d’une activité agricole. La maison des templiers est aujourd’hui une résidence privée. Arch. comm. Douai, 19 Fi 823 (1905) et 813 (1904-1906). Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Page 5 Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle Après d’importants travaux, l’inauguration de la ligne du Nord a lieu le 12 juin 1846 mais, au grand dam des élus, le train ne s’arrête pas à Douai : le bâtiment est provisoire et il n’existe pas encore de quais. La construction de la gare définitive ne commence qu’en 1850 et se termine en 1852. En 1883, la prospère Compagnie des Chemins de fer du Nord projette l’agrandissement du bâtiment principal, rapidement exécuté, avec les deux ailes de la gare encadrant la place sur laquelle des fiacres attendent les voyageurs. Ces derniers peuvent d’ailleurs également emprunter le tramway : une ligne va de la gare à la place L’Hérillier pour aller en ville. Cette gare est détruite lors de la deuxième guerre mondiale. Arch. comm. Douai, 19 Fi 2624 (s. d.). La roue de la Fortune apparaît en 1678. C’est le seul des chars construits par les corps de métiers qui subsiste aujourd’hui ; il figurait alors la corporation des charrons et tonneliers. Le char se compose de six personnages : un collecteur d’impôts, un paysan, un Espagnol, une fille de joie (Mlle Rose), un militaire suisse et un procureur. Le char avance, tiré par un cheval, et un plateau incliné sur lequel les personnages sont disposés en cercle tourne. Les personnages se trouvent alors, chacun leur tour, devant une femme aux yeux bandés : la Fortune. Arch. comm. Douai, 19 Fi 3451 (1904) et 3453 (s. d.). Très ancienne seigneurie, Wagnonville, baigné par l’Escrebieu, est l’une des promenades préférées des Douaisiens qui viennent pique-niquer et se baigner dans ce havre de paix. En 1824, Pierre-Amédée Foucques achète le château reconstruit au XVIIe siècle, un édifice avec pignons étagés et façades en briques rouges dont la porte d’entrée est flanquée de deux tourelles, alors en très mauvais état. Grand amateur d’art, il voyage beaucoup et s’installe même définitivement à Florence en 1852 Lorsqu’il décède en 1876, il lègue une partie de ses collections à sa ville natale. La propriété passe ensuite aux mains de la Compagnie des Mines de l’Escarpelle. En 1928, les dernières ruines du château sont rasées. L’école pratique d’agriculture, qui dispense un enseignement à la fois théorique et pratique, s’installe dans le domaine de Wagnonville en 1894. Arch. comm. Douai, 19 Fi 2574 (1910), 2579 et 3330 (avant 1904). Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Page 6 Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle LES COLLECTIONS DU MUSÉE DE LA CHARTREUSE Le couvent des Chartreux, avec ses façades roses de brique et de pierre élevées du 16ème au 18ème siècle, est un rare exemple de l’architecture monastique de la Flandre française : cloître, réfectoire, salle capitulaire, logis des hôtes sont un écrin de choix pour les riches collections du musée. Celles-ci s’organisent à partir des œuvres saisies à la Révolution dans les églises et les monastères du Douaisis. Au cours du 19ème siècle, les collections s'enrichissent et se diversifient : le sculpteur Théophile Bra donne en 1852 son fonds d'atelier, comprenant statues, esquisses et dessins ; le docteur Escallier lègue en 1857 un ensemble de 176 tableaux flamands et hollandais dont le célèbre Polyptyque d’Anchin du peintre douaisien Jean Bellegambe ; Foucques de Wagnonville fait don de sa collection réunie en Italie constituée d’oeuvres de Jean de Bologne, des majoliques italiennes et autres objets d’art ; Jean-Baptiste Fortier laisse une somme d'argent qui permet d'acheter des oeuvres de Véronèse, Rubens ou Courbet. A ces dons et legs s'ajoutent des acquisitions de choix et des dépôts de l'Etat tels les tableaux du Maître de la Manne, de Ludovico Carrache, du Pensionnaire de Saraceni ou encore de Corot. Portrait équestre de Louis XIV Charles Le Brun et atelier Jeune fille à la colombe Jean-Baptiste Greuze Pourquoi naître esclave ? Jean-Baptiste Carpeaux Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Portrait de femme Paolo Véronèse Nature morte Balthasar van der Ast Page 7 Dossier de presse : C’était Douai au XXe siècle INFORMATIONS PRATIQUES Musée de la Chartreuse 130 rue des Chartreux 59500 Douai Tel : 33 (0)3 27 71 38 80 Fax : 33 (0) 3 27 71 38 84 Email : [email protected] Commissariat d’exposition : Anne Labourdette, conservatrice du musée de la Chartreuse Auteurs de la publication : Pascale Bréemersch, Daniel Cambray, Jean-Pierre Saudemont Horaires : le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h Fermé le 1er et 11 novembre, le 25 décembre et le 1er janvier Prix d’entrée : 4,20 € Tarif réduit (groupes, étudiants) : 2,10 € Entrée gratuite pour les moins de 18 ans Accès : Autoroute A1 Paris/Douai (200 km) TGV Paris Gare du Nord/Douai Autoroute A 26 Calais/Reims Autour de l’exposition Visites guidées : tous les dimanches à 10h Visites pour les groupes : sur réservation Animations destinées aux enfants en collaboration avec le service des Archives municipales, l’Office de Tourisme et le Musée de la Chartreuse Musée de la Chartreuse – 130 rue des Chartreux – 59500 DOUAI Page 8