La femme, L`avenir du runner ? des courses…
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La femme, L`avenir du runner ? des courses…
Tendance GIRLZ POWER Textes de Julie Lévy-Marchal - Photos Philippe Millereau et Jean-Marie Hervio / DPPI / AFP Qu’est-ce qui fait courir les femmes ? Les femmes, ces sportives, courent de plus en plus. Dans leurs vies, actives, entre leur job, les enfants, le mari et les copines, mais aussi pour se défouler et se faire du bien au corps et à la tête. Voici quelques spécimens de ces runneuses bien dans leurs baskets. A vant, la course à pied était une histoire d’hommes. Mais, ça, c’était avant. Parce que oui, les femmes savent courir. Mieux : elles aiment courir. Elles seraient même quelque 3,4 millions (sur un total de 7,8 millions de runners) à chausser leurs baskets au moins une fois par semaine, soit 1,4 million de plus que l’an dernier (1). Depuis que le jogging du dimanche s’est mué en running, sport tendance et connecté, les femmes répondent présent, chantent, dansent et mettent leurs baskets, chouette, et elles trouvent ça sympa. Autour de la trentaine, elles sont journalistes, community manager, technicienne dans le paramédical… Elles habitent à Nice, en bord de mer, ou en région parisienne. Mais toutes ont remisé le vieux jogging informe et bouloché pour s’équiper technique. Et trouvent chaussure à leur pied tant les équipementiers sportifs ont compris que la femme était sûrement l’avenir du running. La femme, l’avenir du runner ? Olivier Mignon, directeur marketing d’Asics confirme la tendance : « C’est vrai que le marché féminin du running se développe très vite : entre 2013 et 2014, le nombre de femmes pratiquant le running a augmenté de 40 % ! » Une manne financière considérable sur laquelle les marques se positionnent : elles multiplient les appels du pied aux femmes en leur proposant des entraînements ou des produits spécifiques. Asics a monté un Team Challenge Elles pour le marathon de Paris 2015. « Un team 100 % féminin, au sein duquel les hommes ne sont pas les bienvenus. » Cette équipe accueille environ 40 personnes de tous âges. Les entraînements ont commencé en décembre et Asics a mis à disposition de chaque runneuse un coach qui établit un programme personnalisé, avec un Anita soutien les femmes dans tous les sports plan d’entraînement, les efforts à fournir en termes de physique, de course. Cerise sur le lacet : les sportives ont droit tous les 15 jours à un entraînement avec Marc Raquil — excusez du peu ! — au showroom pour un renforcement musculaire, ou sur les quais de Seine pour courir, faire du fractionné, de l’endurance. Des courses… et des courses Nike s’est elle aussi incrustée dans le peloton de tête et propose par exemple des courses pensées pour la gent féminine et qui lui sont réservées. We Own The Night Paris, dont l’édition 2015 aura lieu le 7 juin sous la forme de la Nike Women Paris, est un 10 km que la marque propose de préparer « ensemble », avec « des séances training dans des lieux incroyables et des Shopping nights exclusives. Le Nike Store des Champs-Elysées sera réservé pour vous le temps de soirées et vous y rencontrerez des stylistes qui vous conseilleront sur les meilleurs looks pour le jour de la course.» Même idée pour le Nike Women’s Club : « Chaque mois Nike invitera les consommatrices à se réunir dans des lieux différents et inattendus pour vivre une expérience inédite à l’occasion d’un événement unique mêlant training, running et mode. » L’idée ? Créer des communautés de runneuses qui courent, s’amusent et surtout consomment ensemble ! « J'ai plus de leggings de sport que de robes de soirées ! », avoue Marie, 30 ans, runneuse depuis trois ans, community manager à Paris. Depuis que le running est tendance, les marques font de très jolies choses, ça devient assez facile de se constituer un joli look technique. » Joli ? Technique surtout. « C’est essentiel d’avoir du bon matériel, d’être bien équipée, et c’est même une condition indispensable à la pratique du running, confirme Justine, parisienne de 31 ans, Anita soutien les femmes dans tous les sports 5537 dynamiX star Double Winner Retrouvez nous du 9 au 11 avril Stand D154 Maximum Support ntum Mome Tendance GIRLZ POWER capacités de résistance pour gérer la fatigue et la pression inhérentes à la vie pro, en me faisant confiance sur plan individuel. Lors de certaines courses, c’est cool, tu cours à plusieurs, quelques kilomètres avec les copains, mais il y a toujours un moment où tu te retrouves seule face à toi, et tu es la seule à pouvoir te porter, accélérer et finir la course. » habituée de l’univers de la forme et des salles de fitness. Ce n’est pas le tout d’arriver sur la plage avec des jambes fuselées, si vous avez les seins qui tombent au milieu du ventre ! Pensez à avoir un bon soutien-gorge. » « Si je suis jolie, je suis plus fière, donc je cours plus vite et mieux » Ces sportives ne sont pas des pieds nickelés et savent que le bien-être dans la course est essentiel : « Je choisis toujours mes équipements pour leur aspect technique plus qu’esthétique. Après, je ne mets pas un short rose avec un haut orange ! », confie Solène, Parisienne de 27 ans qui s’entraîne pour son premier marathon. Oui, une fille reste une fille, et ce n’est pas la coquette Anna, Espagnole exilée à Paris, qui dira le contraire. Fashonista assumée, fan de Mango et Zara, cette ingénieure qui a couru le semimarathon et s’entraîne pour le marathon de Paris, l’atteste : « Il est capital d’être jolie quand je cours. J’ai un haut rose et violet que j’adore, un peu rayé, donc je fais attention à ne pas mettre des rayures ou un autre motif avec. Et puis, les motifs, ça grossit sur les jambes. Il m’arrive de me changer plein de fois avant de partir courir ; je suis devant mon armoire et je n’arrive pas à me décider sur la tenue à enfiler, comme avant de partir travailler. Pour les baskets, je fais attention à ce qu’elles soient efficaces techniquement, mais ensuite, je choisis les plus jolies, les plus roses ! Elles vont mieux avec le reste de mes affaires. D’ailleurs Les filles qui ne sont pas bien habillées ou négligées donnent l’impression d’être moins fortes, moins pro ! C’est logique : si je suis jolie, je suis plus fière, donc je cours plus vite et mieux. » Boulot running dodo Sans pour autant courir en grande pompe, la runneuse 2015 est tendance et moderne. Et en working-running girls, ces femmes s’organisent. Toutes travaillent, certaines ont des bébés. Et alors ! Elles profitent du côté pratique du running. « La course est aussi le moyen le plus pratique de faire du sport, constate Justine, jeune maman d’une petite fille de 8 mois, qui réussit à caser trois séances d’entraînement par semaine. Pas besoin de grand-chose : une paire de baskets, et tu fais du run intégratif : aller d’un point A à un point B. » Une astuce qu’utilise aussi Gaëlle, journaliste de 29 ans qui court quatre fois par semaine jusqu’à deux heures et prépare son quatrième marathon de Paris : « J’ai toujours été très organisée. Parfois, je rentre du boulot en courant. 8 km. Je perds moins de temps dans les transports, et en plus je m’entraîne ! J’arrive, je mets les pieds sous la table. Mes amis et ma famille ont dû s’habituer aux sessions de courses à pied. Parfois, j’y associe mes frères, je les emmène courir avec moi ; ainsi on se voit et on s’entraîne. Ou je fais des sessions de gainage avec mes nièces. J’essaie toujours de les combiner pour que ça réponde à mes besoins mais de la façon la plus intelligente possible. » Courir plus pour perdre plus ? Ces femmes, loin d’avoir les deux pieds dans la même basket, optimisent leur temps en profitant du running pour faire autre chose. Gaëlle profite d’une inscription faite « pour se marrer » par son ami à un marathon à Düsseldorf « pour découvrir la ville en même temps ». Justine fait « du run découverte. J’ai commencé à Sydney. Ensuite j’ai couru en Thaïlande, aux USA, New York, Miami, Los Angeles, au Brésil. Dès que je peux, je cours Un WiFi à la patte dehors. En Thaïlande, il faisait très chaud, mais comme ça je fais d’une pierre deux coups : un peu de crème solaire, et je bronze. Je combine sport et bien-être ! » Cette notion de bien-être est indissociable de la pratique de ces runneuses. Anciennes grandes sportives ou joggeuses du dimanche, elles cherchent toutes « à se sentir bien dans [leur] corps. » Mélanie, Niçoise qui profite des bords de mer pour s’entraîner, valide : « J’ai commencé à courir pour l’aspect forme, pour la silhouette car, à cause des études, j’avais arrêté le basket. » Conjuguer sport et minceur, un postulat qui tend à déserter les discours de ces runneuses : « J'aime vraiment courir, j'en ai presque "besoin" pour me vider la tête, me défouler ou me sentir bien, rappelle Marie. Je ne cours pas du tout pour perdre du poids, ni pour "être une bombe avant l'été" : je n'aime pas trop cette approche, et j'ai d'ailleurs plutôt pris du poids (et du muscle) en courant que l'inverse ! » « Bien sûr, le côté esthétique est important : c’est la raison pour laquelle je cours. Pour la forme et la silhouette. Tu sèches rapidement, c’est une solution efficace pour perdre du poids, concède Justine, assez peu fan de la langue de bois. Mais le sport dépasse ça : le sport est une de mes raisons de vivre. Je préfère me lever tôt et faire du sport, et je privilégie une séance à un apéro entre copines. Il s’agit d’un bien-être non négociable à la fois pour la tête et le corps. Quitte à avoir ces moments égoïstes pour me retrouver, mais je serai une maman épanouie. » Une confiance et des expériences qu’elle partage à l’envi sur les réseaux sociaux. « J’ai deux comptes Facebook : un compte réservé au sport pour ne pas saouler mes amis non sportifs avec mes “exploits”, poursuit Gaëlle*. C’est assez rigolo parce que, sur FB, il existe une grosse communauté de coureurs. Se retrouver ami avec Kilian Jornet (le Ganesh espagnol, spécialiste de ski alpinisme, alpinisme, ultra trail et course en montagne, ndlr), c’était quand même assez improbable ! On partage notre ressenti, nos expériences, les paysages. Quand je suis en déplacement, je vais courir tôt le matin et j’en profite pour partager ces instants magiques : on n’a pas tous l’occasion de courir sur la plage de Copacabana ! » Idem pour Mélanie aka « The running marmotte »*, qui « partage ces expériences pour laisser une trace, une sorte de journal du running perso. Et, surtout, pour contrer l’aspect solitaire de la course à pied. On fait d’un sport individuel un sport collectif ! » Justine* avoue « se “selfiser” en courant, pour le poster sur les réseaux sociaux. Tout est connecté dans le running ; on est dans l’univers du “like” sur Facebook ou Instagram. Idem pour les applis : avec Running Heroes, tu gagnes des points, tu partages tes entraînements avec Runtastic… » Marie* abonde : « Toutes les applications ont une fonction "partager sur les réseaux sociaux", et je ne m'en prive pas ! J'ai un blog de sport depuis plusieurs années, et le running y a pris une bonne place. J'essaie de partager mon expérience, mes envies sportives... J'ai aussi une montre Adidas qui se connecte à l'appli MiCoach que j'aime beaucoup pour ses programmes d'entraînement. Je n'arrive plus à courir sans savoir à combien de kilomètres j'en suis ! » Oui, la runneuse est un runner comme les autres, finalement. (1) (selon une étude KantarSport pour La Caisse d’Epargne sur la pratique du running en France et publiée au printemps 2014). Zen, courons zen Même son de cloche chez Solène : « Courir me déstresse, ça me fait du bien au moral. Et surtout, après 2 heures de course, un bon petit bain et c’est reparti. Je suis moins fatiguée cet hiver alors que je m’entraîne plus. La course a clairement un impact sur mon moral. » Mélanie va encore plus loin dans les effets positifs de la course : « Je cours pour me vider la tête, mais aussi pour me donner confiance en moi. Je veux me prouver que je suis capable de faire telle ou telle distance. C’est indispensable à mon équilibre psy. Mon prochain défi, c’est un 10 km. Je sais qu’au bout j’aurai une récompense pour les efforts fournis. » Gaëlle, compétitrice, renchérit : « Au début, courir était pour moi une soupape aux études plutôt intensives. Aujourd’hui, cet aspect est toujours valable et la course est un complément indispensable à ma vie professionnelle, chargée. Elle m’aide à combattre mon stress. Tu gagnes un conditionnement mental qui t’aide dans tous les domaines de ta vie. Ça te donne des Qu’est-ce qu’elles parlent ! * Gaëlle : Misse Runneuse sur Facebook Mélanie, The running marmotte : @ZRunMarmotte186 et ze-running-marmotte. over-blog.com Justine : @JustineAndanson et www.justine-andanson.com Marie : grainedesportive.fr et @marinette_Gds TOMTOM RUNNER CARDIO avec Cardio-fréquencemètre intégré Tout est dans le partage Applis (IOS et Android): Running Heroes Runtastic MiCoach (adidas) Endomondo Nike+ Running RunKeeper TOMTOM.COM/SPORTS 58 journaldurunner avril 2015 Tendance Rendez-vous Textes de Julie Lévy-Marchal - Photos Anthony Deperraz / Citizenside.com / AFP GIRLS ONLY, MEN FORBIDDEN… OU PAS Filles ou pas filles, l’important est certes de participer, mais surtout de s’amuser. Journal du Runner vous propose quelques courses pour s’éclater… ou performer ! La parisienne Pop in the city Odyssea - Du 11 au 13 septembre 2015, course le matin du 13 septembre - 6,7 km au cœur de Paris - 50 euros - Inscriptions : www.la-parisienne.net - En 2015, trois éditions sont prévues : Pop In Risoul (station de ski dans les Hautes Alpes édition inédite) le 28 mars, Pop In Nantes le 27 juin, Pop In Bruxelles le 26 septembre - Jusqu’à 30 km dans la journée, mais surtout une vingtaine de challenges (art, culture, sport, extrême et solidarité) - 160 euros - Inscriptions : www.popinthecity.com Pour les femmes qui veulent mixer la course et la découverte, rendez-vous au « premier raid féminin urbain ». Cette course pas comme les autres inclut les acteurs locaux pour proposer des énigmes que les participantes réunies en binômes doivent résoudre pendant la journée. Cette course permet d’envisager la compétition différemment, de façon ludique et décomplexée. Chaque événement permet aux sportives de se dépasser, mais surtout de réaliser des challenges un peu fous qu’elles n’auraient jamais osé faire seules, et avoir accès à des lieux insolites. Seul bémol : le prix… - À partir du 15 mars et dans 9 villes de France - 3 distances : 10 km (chronométré) / 5 km (course et marche)/ 1 km enfant - Entre 10 et 25 euros - Inscriptions : www.odyssea.info Si vous cherchez une motivation pour réaliser un 10 km, c’est la course qu’il vous faut : courez pour la bonne cause, courez pour la recherche contre le cancer du sein ! Ouverte à tout le monde, cette course a réuni 85 000 personnes en 2014 dans une ambiance conviviale et a permis de récolter 905 500 euros pour la recherche ! Ça vaut le coup de se motiver ! C’est la course parisienne où s’amuser et courir à plusieurs. De l’avis de nos runneuses, c’est la plus conviviale et les 40 000 participantes viennent entre copines ou collègues pour se challenger au son des 800 musiciens installés tout au long du parcours. C’est l’occasion de participer à une vraie fête organisée pour les femmes, pour les inciter à bouger, quel que soit leur niveau. Idéale pour une première course, La Parisienne remet en plus des trophées et couronne le meilleur déguisement. L’occasion de ressortir ce vieux costume de Wonder Woman trop longtemps oublié ! 60 Nike Women’s Race Series - 7 juin - 10 ou 15 km dans Paris - 30 euros - Inscriptions : http://gonike.me/ nikewomensparis Petite sœur de la course We Own The Night, cette première édition de Nike Women’s reprend un concept qui marche : une course entièrement réservée aux 10 000 femmes qui s’inscriront, et des entraînements dispatchés sur quatre semaines précédant la course pour s’y préparer : rendez-vous sportifs dans des lieux inédits, et invités surprise (l’an dernier Rafael Nadal était au rendez-vous !) ! Qui dit femme dit fashion : le départ des deux courses se fera à la Cité de la mode et du design. Puis, trajet rive gauche, avec quelques coups de théâtre sur le parcours. journaldurunner avril 2015 LE PARTENAIRE IDÉAL POUR TOUS VOS ENTRAÎNEMENTS SPORTIFS BackBeat FIT CASQUE SPORT SANS FIL + BRASSARD Design ultra flexible et confortable Brassard et casque réfléchissants Résistant à la transpiration et à la pluie Autonomie de 8 heures en mode musique Brassard réversible en étui de rangement Existe aussi en bleu