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ATLAS DE LA BIODIVERSITÉ DE LA FAUNE
SAUVAGE CHASSABLE :
Tout le gibier de France
Répartition géographique, populations
et tendances d’évolution à long terme.
Inédite référence sur les effectifs des 90 espèces
de la faune sauvage chassable en France !
Forts de leur expertise, de leur organisation territoriale et de leurs
multiples partenariats, la Fédération Nationale des Chasseurs et
l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, depuis plus de
vingt ans, ont mis en œuvre une politique de programmes de recherche scientifique sur les espèces de la faune sauvage chassable en
France. C’est donc tout naturellement que la F.N.C. et l’O.N.C.F.S.
inscrivent leurs actions dans les axes de la stratégie nationale sur la
biodiversité, conclusions du « Grenelle de l’environnement », organisé par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement
Durable et de l’Aménagement du Territoire. Ainsi, dans le prolongement que constituent les « Rencontres Animal et Société », lancées
au mois de mars dernier par le Ministre de l’Agriculture et de la
Pêche, et en phase avec les grandes lignes qui s’en dégagent :
recherche, pédagogie, diffusion des connaissances, la F.N.C. et
l’O.N.C.F.S. présentent une synthèse des connaissances disponibles,
unique référence en son genre, pour comprendre la problématique
du gibier en France, une importante partie de la biodiversité animale, dans un ouvrage ayant reçu le logo du Ministère de l’Ecologie, de
l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du
Territoire (MEEDDAT).
Sommaire
l
Patrimoine naturel et biodiversité : une note optimiste
Connaître pour comprendre et ... comprendre pour agir
l Une gestion raisonnée pour un développement durable
l La situation du gibier en France
l Annexe : Fiches explicatives
l
Patrimoine naturel et biodiversité :
une note optimiste
« A l’opposé d’un catastrophisme de façade qui peut conduire parfois des
naturalistes convaincus à baisser les bras, les tendances constatées, finement nuancées, des différentes espèces représentées dans cet atlas, nous
donnent une vision plus optimiste pour orienter de manière objective nos
efforts de conservation à long terme du patrimoine naturel. »
Jacques LECOMTE, Président d’honneur du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité.
Connaître pour comprendre
et ... comprendre pour agir
En effet, précédant, les conclusions synthétiques du groupe 2 du « Grenelle
de l’environnement », l’O.N.C.F.S. et la F.N.C. s’étaient dotés, depuis longtemps, de moyens adéquats, pour produire des indicateurs, des cartes, des
données, des bilans nationaux, partagés à toutes les échelles. Cet ouvrage
les restitue de façon pédagogique à tous les acteurs concernés. La coopération scientifique souhaitée, par le MEEDDAT, était donc, déjà, établie avec
d’importants moyens sur des axes pluridisciplinaires et transparents au sein
des « Réseaux Nationaux d’Observation de la Faune Sauvage » mis en place
par l’O.N.C.F.S., la F.N.C. et les Fédérations Départementales des Chasseurs :
agents, techniciens et ingénieurs de l’O.N.C.F.S., techniciens de Fédérations
Départementales des Chasseurs, auxquels s’associent des agents de l’environnement, des naturalistes, des chasseurs bénévoles dont la collaboration
est renforcée par des organismes tels que l’Observatoire des Galliformes de
Montagne – pour ne citer que celui-ci parmi tant d’autres - qui regroupe plus
de 40 partenaires institutionnels.
Une gestion raisonnée pour
un développement durable
Confrontés non seulement à la connaissance des espèces chassables mais
surtout au problème concret de leur gestion, les organismes cynégétiques
ont mis en place un système de suivi et d'évaluation continue de l'état de celles-ci, en s’intéressant notamment aux populations sur les variables particulièrement significatives : répartition géographique, effectifs, tendances et
prélèvements. Cette synthèse, par son objectivité et sa rigueur scientifique,
prouve qu’il n’y a pas d’antagonisme entre la gestion raisonnée des chasseurs sur le concept de populations d’espèces et la sensibilité écologique des
Français car la compréhension mutuelle des phénomènes apporte des solutions consensuelles. Ainsi, un récent sondage CSA, mai 2008, sur le sujet,
déjà diffusé, vient le confirmer, notamment pour la majorité de la génération
des moins de 30 ans qui ont une opinion favorable sur la chasse.
La situation du gibier en France :
Enfin une réponse à une préoccupation importante.
L’Atlas s’organise autour de six grands chapitres, représentant six catégories de gibiers.
Grand gibier de plaine :
Cerf, chevreuil, sanglier…les « seigneurs » de nos forêts. Ils ont mis en scène
la quintessence de l’activité cynégétique sous l’Ancien Régime. Ils se rencontrent aujourd’hui quasiment partout en France et souvent leur mode de chasse perpétue la tradition. Le cerf, cerf élaphe de son nom savant, et dont la
femelle est la biche, ne doit pas être confondu avec une autre espèce, introduite autrefois dans notre pays à partir de spécimens offerts par le Mikado
du Japon, le cerf sika. Le chevreuil, qui est une espèce différente du cerf, est
très répandu, comme d’ailleurs le sanglier, la « bête noire » qui fascine le
chasseur. Le daim, qui peuplait l’Europe avant la dernière glaciation, y a été
ramené par les Romains.
Gibier de montagne :
La montagne abrite des gibiers typiques : des « grands gibiers », comme
l’emblématique chamois, ou chamois des Alpes, et son cousin des Pyrénées,
mais espèce différente, l’isard des Pyrénées, ou encore le mouflon méditerranéen ; des « petits gibiers », comme le fameux coq de bruyère, ou grand
tétras, le « petit tétras », ou tétras-lyre, mais encore deux perdrix différentes
de celles de plaine, la perdrix grise de montagne, dans les Pyrénées, et la
perdrix bartavelle. Deux autres espèces d’oiseaux complètent la liste, le
lagopède alpin et la discrète gélinotte des bois, auxquelles s’ajoutent deux
mammifères, la marmotte et une espèce cousine de notre lièvre de la plaine, le lièvre variable.
Petit gibier de plaine :
Le petit gibier de plaine, c’est celui de nos campagnes, des plaines agricoles :
lapin, lièvre, perdrix, faisans. Le connaisseur sait que le lièvre, lièvre européen de son nom savant, a un cousin d’une autre espèce en montagne, le
lièvre variable ; que les perdrix appartiennent en fait à deux espèces différentes, la perdrix grise, plus « nordiste », et la perdrix rouge, plus « sudiste »,
sans compter deux autres espèces en montagne ; deux espèces de faisans
se rencontrent aussi, le faisan commun, et le faisan vénéré.
Gibier d’eau :
Parmi les très nombreuses espèces d’oiseaux d’eau, incluant les anatidés,
les limicoles et les rallidés, 37 sont chassables. Citons-en pêle-mêle
quelques groupes parmi les plus connus : oies, canards, sarcelles, bécassines, chevaliers, pluviers, barges, courlis…Leur diversité est extrême. La plupart sont des migrateurs, qui traversent deux fois par an notre Pays ou y
viennent en hiver, sur les rivages, marais, lacs, rivières et étangs, renforcer
les effectifs « locaux ». Toutes dépendent pour leur vie de ces zones humides, espaces fragiles fortement dégradés et toujours menacés.
Prédateurs et animaux déprédateurs :
Sont regroupées ici des espèces prédatrices ou commettant des déprédations à certaines activités comme l’agriculture ou encore présentant certains
risques pour la santé publique. A ce titre, la plupart font partie d’une liste
ministérielle d’espèces susceptibles d’être classées « nuisibles » localement
et peuvent être prélevées, par piégeage notamment, pour en limiter les nuisances, sans pour autant les éradiquer car la plupart font partie de notre
faune autochtone. Elles peuvent aussi être chassées, bien que n’ayant pas
d’intérêt cynégétique particulier hormis le renard et le blaireau. Outre ces
derniers, on y trouve des oiseaux de la famille des corvidés (corneille noire,
corbeau freux, pie bavarde et geai des chênes), des mustélidés (belette, fouine, martre, putois, hermine) et des espèces non désirées en France car
allochtones (ragondin, rat musqué, raton laveur, vison d’Amérique, chien
viverrin).
Oiseaux de passage :
Relativement communs, les pigeons, tourterelles, grives, merle noir, alouette, bécasse et caille des blés, sont aussi des migrateurs qui voient grossir
leurs effectifs lors des migrations, d’où leur appellation cynégétique d’oiseaux de passage, ou encore de « migrateurs terrestres » pour les différencier des oiseaux d’eau. Cependant, la tourterelle des bois et la caille quittent
notre territoire en fin d’été pour revenir au printemps suivant. Parmi ces
espèces, certaines font l’objet de chasses dites traditionnelles fortement
ancrées régionalement (palombières, pantes, pantières, matoles, tendelles…), antiques et ingénieuses techniques de capture qui se sont transmises
jusqu’à nos jours malgré l’essor des armes à feu dès le XIXe siècle, voire de
l’arbalète à la fin du XVe siècle.
Le lecteur prend connaissance du gibier qui l’intéresse dans sa « plancheespèce », pour y découvrir les réponses à ses questions, que ce soit sa localisation en France, ses paramètres démographiques, les facteurs responsables de son évolution, les recherches en cours et bien d’autres précieuses
informations. Il dispose d’un diagnostic objectif de son état de conservation
faisant de cet ouvrage un outil pour une gestion raisonnée.
Pour en savoir plus….
90 espèces chassables en France, parmi les 650 mammifères et oiseaux
représentés en France, c’est un volume considérable de données de terrain
recueillies. Elles relèvent de protocoles décrivant précisément l’organisation
et la réalisation de l’étude, puis d’un traitement par des spécialistes scientifiques reconnus, dont la parfaite connaissance du sujet, la démarche méthodologique rigoureuse et le louable souci de clarté autorisent une synthèse à
la fois riche et compréhensible par tout un chacun.
Les intervenants :
Sous le contrôle d’un Conseil scientifique, depuis plus de vingt ans, plus de
3 000 personnes : chercheurs, ingénieurs, techniciens et agents de l’environnement sélectionnés sur la rigueur scientifique de leur expertise au
niveau national :
Les réseaux nationaux d’observation de la faune sauvage, qui font l’objet d’un
partenariat ONCFS / FNC / FDC, recueillent la plupart des données.
Hors réseaux, des organismes cynégétiques OMPO, ANCGE, CNB, BDF,
CICB, GIFS, IMPCF etc. fournissent des données complémentaires, dont certaines qualifiées de « meilleures données disponibles ». Les données utiles
provenant d’autres sources (Atlas, recensements internationaux, bibliographie récente, …) sont utilisées autant que de besoin et quand il y a lieu comparées aux données fournies.
La méthodologie :
La qualité des données résulte de protocoles de suivi validés scientifiquement ou à défaut porte la qualification de « meilleures données disponibles »
dont la valeur scientifique est évaluée. L’estimation des effectifs d’une population animale n’est pas toujours facile, même de manière relative. Selon les
espèces, différents protocoles doivent, bien entendu, être appliqués. Qu ‘il
’agisse d’un petit carnivore nocturne, d’un grand ongulé ou d’un oiseau
migrateur, la collecte de données présente bien des différences. Cette élaboration de protocoles et le travail sur le terrain qui suit, demandent, une
harmonieuse collaboration.
Une attention rigoureuse est donc portée sur la bonne articulation du travail
des scientifiques et des observateurs de terrain, consciencieux et entraînés,
maîtrisant les techniques de dénombrement et de collectes d’indices.
Toutefois, l’acquisition de données objectives est un aspect, leur interprétation en est un autre, en particulier quand il s’agit d’indices de présence et non
de dénombrements directs. Ici encore il est nécessaire d’exiger de la rigueur.
Il est facile, par exemple, de confondre les correspondances fortuites avec les
corrélations et de perdre ainsi les efforts remarquables effectués lors de l’ac-
quisition des données. Pour que l’interprétation soit incontestable, le travail
d‘acquisition s’établit dans la durée.
Les données :
Un volume considérable de données de terrain est rassemblé au fil des
années (souvent depuis plus de 20 ans) par les observateurs des réseaux
nationaux d’observation de la faune sauvage, agents, techniciens et ingénieurs de l’O.N.C.F.S., techniciens de Fédérations Départementales des
Chasseurs, agents d’autres administrations, naturalistes et chasseurs bénévoles. Outre l’étude de la répartition, des effectifs et des tendances de ces
espèces, sont, aussi, recueillies des données originales et inédites sur les
problématiques de gestion : prélèvements par la chasse, mortalités accidentelles (collisions…), état sanitaire, dommages et dégâts provoqués par la
faune, évolution des habitats… Les éléments relatifs à la biologie / écologie
des espèces, largement accessibles dans bon nombre de publications classiques sont présentés d’une manière concise. C’est ainsi que les aspects de
chronologie chez les espèces migratrices largement documentés, ont été
réduits au strict minimum nécessaire à la compréhension des suivis de
monitoring réalisés (calendrier de présence mensuel). Seules sont ajoutées,
en regard des données sur les prélèvements par la chasse, des statistiques
globales relatives à la gestion cynégétique existante (Groupements de gestion, plans de gestion cynégétiques, plans de chasse, Prélèvements
Maximum Autorisés…)
Le résultat :
Pour la première fois et unique référence, une synthèse complète des suivis
nationaux sur les espèces de la faune sauvage chassable même celles qui
sont peu suivies pour des raisons diverses. Les données qui en résultent,
sont souvent inédites Elles peuvent être utiles, également, dans le cadre de
la surveillance des maladies de la faune sauvage et de l’alerte sanitaire permettant de prévenir leur apparition dans les élevages mais aussi permettre
d’agir sur des menaces comme le passage du vecteur d’une épizootie, d’une
épidémie voire d’une zoonose.
… Pour en savoir encore plus
L’ouvrage se complète de deux sites Web (www.oncfs.gouv.fr et www.chasseurdefrance.com) fournissant des informations plus techniques et complètes sur les Réseaux nationaux d’observation de la faune sauvage et
l’Observatoire des Galliformes de Montagne, les méthodologies mises en
œuvre, les enquêtes de tableaux de chasse utilisées, les méthodes de diagnostic de l’état de conservation des espèces, les principaux outils de gestion
cynégétique cités dans l’ouvrage et, bien sûr, la liste nominative des contributeurs terrain.
Ouvrage collectif de la Fédération Nationale des Chasseurs et de l’Office
National de la Chasse et de la Faune Sauvage est destiné :
Aux chasseurs de terrain, par une meilleure connaissance du concept de
population d’espèces, il leur donne la capacité d’intervenir efficacement dans
les mécanismes de régulation des espèces chassables en associant connaissance et action.
Au public féru de nature, pour apporter de la raison à sa sensibilité écologique, induisant le respect des prélèvements, afin de contribuer à la préservation de la dynamique de la biodiversité. L’ignorance de ce que sont les animaux, individus et population, de leur mode de vie et des impératifs propres
à leur espèce est devenue alarmante.
Aux étudiants des universités et aux élèves de l’enseignement secondaire, à
des niveaux de lecture différents, dont les programmes d’études doivent être
prolongés par l’acquisition de connaissances concrètes sur l’évolution de tout
un compartiment de la biodiversité animale qui les entoure. Nombre de ces
étudiants et élèves sont d’ailleurs régulièrement accueillis dans les organismes cynégétiques à l’échelon national ou départemental dans le cadre de la
mission pédagogique qui relève de l’une de leurs multiples fonctions dans la
société.
Et aux administrations, collectivités, institutions européennes et internationales, ONG, experts et scientifiques de la faune sauvage pour leur donner les
moyens de prendre des décisions à partir d’une appréciation rigoureuse de la
réalité dans sa dynamique.
Format : 180 x 260
512 pages
plus de 400 illustrations
27 euros
Contacts presse :
Hachette Pratique : Johanna Rodrigue,
Emmanuelle Vigne, Morgane Bertrand
43, quai de grenelle 75015 Paris
Tel : 01 43 92 32 48
email : [email protected]
Fédération nationale des chasseurs
Christine André-Mignon
13 Rue du Général Leclerc - 92136 Issy les Moulineaux cédex
Tel : 01 41 09 65 10 - Fax : 01 41 09 65 18
www.chasseurdefrance.com
ONCFS :
Nathalie Bougouin
85 bis, avenue de Wagram 75017 Paris
Tel : 06 07 74 28 99 email : [email protected]
n Éspèces répertoriées dans ce livre
Alouette des champs, barge à queue noire, barge rousse, bécasse des bois,
bécasseau maubèche, bécassine des marais, bécassine sourde, belette, blaireau, caille des blés, canard chipeau, canard colvert, canard pilet, canard siffleur, canard souchet, cerf élaphe, cerf sika, chamois, chevalier aboyeur, chevalier arlequin, chevalier gambette, chevreuil, chien viverrin, colin de
Californie, colin de Virginie, combattant varié, corbeau freux, corneille noire,
courlis cendré, courlis corlieu, daim, eider à duvet, étourneau sansonnet, faisan commun, faisan vénéré, fouine, foulque macroule, fuligule milouin, fuligule milouinan, fuligule morillon, gallinule poule d'eau, garrot à œil d'or, geai
des chênes, gélinotte des bois, grand tétras, grive draine, grive litorne, grive
mauvis, grive musicienne, harelde boréale, hermine, huîtrier pie, isard des
Pyrénées, lagopède alpin, lapin de garenne, lièvre d'Europe, lièvre variable,
macreuse brune, macreuse noire, marmotte, martre, merle noir, mouflon,
nette rousse, oie cendrée, oie des moissons, oie rieuse, perdrix bartavelle,
perdrix grise de montagne, perdrix grise de plaine, perdrix rouge, pie bavarde, pigeon biset, pigeon colombin, pigeon ramier, pluvier argenté, pluvier
doré, putois, ragondin, râle d'eau, rat musqué, raton laveur, renard, sanglier,
sarcelle d'été, sarcelle d'hiver, tétras-lyre, tourterelle des bois, tourterelle
turque, vanneau huppé, vison d'Amérique.
ÉRRATUM
Texte de la légende Inversé page 419.
PMA sur tout ou partie du département
PGCA départemental

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