A bientôt, maman

Transcription

A bientôt, maman
La dernière création de la
Cie Catimimi
A bientôt, maman !
Avec
Katryne Gentil & Jonathan Varigault
Mise en mots et mise en scène :
Michèle Fortunato
Création scénographique :
Yann Lefeuvre
Avec des extraits tirés d’œuvres de
Marceline Desbordes-Valmore, Molière, Musset,
Jules Pottier, Marina Tsvetaïeva, Jules Vallès
et de
"Contes à rebonds" de Jan-Sébastien Varigault

Tous nos remerciements à :
La mairie de Saint-Hilaire de Riez
Jan-Sébastien et Jean-Luc Varigault
Régis Guittonneau
Michel Luard
A bientôt, maman...
c'est...
Deux comédiens (une mère, son fils). Un
lieu étrange (une ancienne forge). Une
envie (raconter la transmission). Un ton
(drôle ou pas ? Clown ou pas ? Conte ou
pas ?) Un metteur en scène au féminin
(amie
de
longue
date
des
deux).
L'osmose, les fous rires, les larmes, les
souffrances,
la
l'acceptation
par
vitalité,
la
principe
maladie,
de
l'autre,
l'absence de jugement, les résistances, la
fatigue, le vieillissement, la naissance, pas
beaucoup d'argent, le rire. Encore le rire.
Le rire irrépressible. Le rire...
A l'arrivée, une pièce drôle, énergique,
échange de deux individualités fortes. Une
mère,
Esther,
amoureuse
de
éternelle
optimiste,
chansons
réalistes,
amoureuse des mots, du théâtre, d'un
théâtre qui a existé, sans concession. Un
fils, Roger, qui n'en peut plus de sa foldingue de mère, même s'il l'aime, même s'il
l'adore, même si...
Alors les deux vont se raconter, se séduire,
se balancer des textes, des mots, des
scènes de théâtre. Ils vont chanter, jouer de
la musique, se déchirer, se séparer, jouer le
Petit Poucet... et puis tout recommencera
parce qu'ils sont de la même eau, de la
même substance. A bientôt, maman !
Parce qu'on met très longtemps à devenir
vieux et plus encore à rester jeune. Un
spectacle écrit, composé, créé par trois
âmes pures qui savent que le théâtre leur a
plus d'une fois sauvé la mise. Alors, pousse
la roulotte et rigole, mon vieux ! Rigole ! Qui
gagne ? Qui perd ? Impossible de savoir.
Retour à l'envoyeur ! Dialogue serré, ciselé,
pathétique. Une performance rare qui
laissera plus d'un spectateur ébahi, ému ou
tout simplement attendri. L'ébahissement,
n'est-ce pas tout ce qui reste une fois que
l'on a perforé les peurs ? L'amour, n'est-ce
pas tout ce qui saigne une fois que l'on a
claqué le plexus ? A bientôt, maman !
Parce que depuis tout le temps, la filiation,
ça nous occupe, ça nous obsède. Parce
que, Bon Dieu, il faut rire. Rire. Et encore
rire. A bientôt, maman !
Michèle Fortunato
Une histoire...
Esther et Roger Pompier vivent loin du monde... La mère et le fils se sont
montrés de tout temps solidaires l’un de l’autre. Ils ne s’inquiètent guère de ce
qu’on pense d’eux. Le lien précieux qui les unit les protège de la noirceur de
l’existence humaine. Ils tournent un petit spectacle qui les fait vivre
modestement. Mais Roger étouffe. Il veut partir et tel un Petit Poucet moderne,
inversé, il quitte la maison de la forêt pour aller respirer ailleurs, même si les ogres
rôdent partout.
Roger sème derrière lui des petits cailloux blancs. Il veut être certain de retrouver
Esther quand viendra l’heure des retrouvailles. Hélas ! Les cailloux se transforment
en miettes de pain et le chemin qui ramène au cœur de l’autre se distend. Roger
retrouvera-t-il Esther ? Pourront-ils recommencer à inventer ensemble de belles
histoires ? Tout simplement sauront-ils encore s’aimer ? Esther et Roger se
baladent entre sourires et blessures avec grâce et légèreté. Leur nez rouge le leur
permet. Avec eux, on se surprend à rire quand il faudrait pleurer. Et on comprend
que la vie est très drôle car tous les deux ont décidé, malgré les épines qui
meurtrissent, de beaucoup nous amuser.
Un lieu étrange...
Une vieille forge avant sa démolition
Pour une petite compagnie de théâtre, pas facile de trouver un lieu de résidence :
un espace où travailler un projet. On cherche... On ne trouve pas.
Alors on essaie de faire avec ce qu'on a.
Ce qu'on a... La municipalité de Saint-Hilaire de Riez prête une vieille maison à la
Cie Catimimi afin d'y entreposer son matériel. C'est aussi une vieille forge
abandonnée dont ne subsiste que le foyer... et de la suie.
Le tout sera bientôt démoli !
Et ça devient une évidence : c'est ici que la Cie
Catimimi
va
poser
sa
roulotte
et
entrer
en
résistance ! Dans ce hangar sans paraître, sans
verni...
Au diable les lieux confortables où l'on s'endort ! La
troupe - Michèle, Katryne, Jonathan et quelques
visiteurs, - s'installe un soir. Il fait noir. Pas d'électricité.
On allume des bougies et des lampes-tempête. Et ça
devient magique. On entre dans une autre dimension.
D'une séance d'improvisation à une autre, l'endroit est
si fort, inspirateur : il possède tant de souvenirs, que
c'est lui, pratiquement, qui dicte l'action et les répliques.
"A bientôt, maman !" a été forgé là.
Esther et Roger vivent dans la maison d'à côté, c'est sûr, et c'est dans cette forge
qu'ils font leur théâtre. De la bouche noire d'une porte... on s'attend à voir surgir un
ogre !
Avant démolition...
Mais à chaque fois que la pièce se jouera quelque part, c'est l'esprit de ce lieu qui
ressurgira.
Des personnages...
- J’ai oublié mon nom. Mon prénom je sais, c'est... Roger !
- Moi, c’est Esther.
Esther...
- On peut être salaud et avoir des enfants. Quelle chance d’être moche quand on
va mourir !
- J’ai peur que mon fils me quitte. Je crains demain. Diên Biên Phu, on ne s’en est
jamais remis.
- Quand Roro est né, je lui ai fait un petit mobile. Et je
lui ai dit: «Tu es vraiment un artiste dans l’âme».
Après, faut manger, c’est sûr. Substituer in the pocket,
c’est une petite expression à moi. je sais, ce n’est pas
toujours très probant. Nom d’un chien ! Je rêve !
Vendre des petits gâteaux! ça me dépasse ! Quand a
reçu un don, quasiment de ses aïeux !
Roger...
- Le spectacle, j’en avais marre. On s’aime bien quand même. Elle a chanté,
maman, au moins jusqu’à Melun. Moi c’est une carrière de pâtissier que je voudrais
faire. Je vois mon avenir dans les gâteaux. Voilà mon interrogation personnelle. Je
sais, je suis vulgaire. Le chocolat, c’est pas très masculin, elle dit.
Esther et Roger
- Je ressens plus ton truc, j’ai envie d’arrêter, ça m’a lessivé. C’est l’appel du goût,
que veux-tu ?
- On est des artistes ! On n’est pas que des estomacs sur pattes !
- Rappelle-toi, ça a beaucoup plu, la meringue !
- On est des rebelles, Roger, rappelle-toi ! Roger, regarde-moi ! Laisse parler ta
mère.
(...)
- Je suis en stress.
- On a préparé les effets pyrotechniques? Et la meringue gonflable en plastic?
- Pardon mais, faut que t’arrêtes avec ton côté pâtissier obsessionnel. Tragédie de
la meringue ! En trois actes.
(...)
- Maman, j’ai ramené une bouteille. Je ne l’ai pas volée.
- T’as maigri, dis donc. Me dis pas que t’es malade !
- Je suis pas parti longtemps.
(...)
- On est bien d’accord, Roro, pour aller mieux, y a que le spectacle. A la GarenneColombes, ils nous reprennent.
- Bien. Et le strip-tease ?
- Faut voir. Donne tes idées, Roger, donne tes idées. Il faut qu’on se réinvente !
Des ami(e)s...
Michèle Fortunato (mise en scène)
Michèle Fortunato fait du "théâtre amateur" depuis 25 ans, c'est quasiment sa
profession, en tout cas sa passion (par ailleurs, elle a été une heureuse
enseignante) : elle écrit, met en scène, joue, intervient dans le milieu scolaire. Elle
a fondé (avec d’autres) le Théâtre du Chiffon Rouge (à Ancenis), y a créé entre
autres "Conte d’hiver (joué en été)", "Le retour du Tché", "Un malade imaginaire",
"Afrique Afrique", "La Révolution c’était demain", "La Ville Jaune", "Victor Hugo part
à Kiev" (tournée en Ukraine). Avec Lakhdar Messaadi : "Colette et la Grande
Guerre", avec Meriem Gabou et en tant que pianiste : "Long Island America."
"A bientôt maman !" est un retour à l’amitié première, au compagnonnage de
toujours, à la Cie Catimimi créée voici longtemps, au temps de "Mme Lucienne et
de Mme Farida." Enfin, Michèle a rencontré sur sa route (dans le cadre de diverses
formations) Bernard Grosjean, Didier Lastère, Hamid Skif. De plus, elle travaille
régulièrement avec le plasticien Yann Lefeuvre et l’éclairagiste Michel Huard.
Katryne Gentil (Esther)
Après la mythique Ecole Charles Dullin à Paris, Katryne Gentil se tourne vers des
formations spécifiques : marionnettes, clown, commedia
dell'arte, contes... de la Sorbonne à Nantes en passant
par Angers, Le Mans, jusqu'à Strasbourg où elle
découvre le théâtre russe avec Vladimir Ananiev et
deux professeurs moscovites, Tatiana Yakovleva et
Vladimir Khotinienko. Aujourd'hui, Katryne se définie
comme "artiste-enseignante, comédienne-metteur-enscène." Elle peut même à l'occasion être comédienne-chanteuse, ou jouer de
l'accordéon ! Vous avez pu la voir en Vendée dans "Les Contes à rebonds," "Le
petit théâtre végétal," "Marie d'ici," ou sur un parcours déambulatoire à Saint Gilles
Croix de Vie (…) à Strasbourg dans "La Nuit de Walpurgis ou les pas du
Commandeur," (…) dans "Fog et Bobo" avec la Cie Alice à Nantes, ou "Mme
Lucienne et Mme Farida en Egypte," voire "Le Chat Botté" un spectacle de
commedia dell'arte (…) dans "Monsieur Jolicoeur fait des affaires" au Mans (…)
"l’Atelier Volant" à Angers (…) "Arlequin ou le théâtre de Foire" à Chatenay-Malabry
(…) ou encore "On ne badine pas avec l’Amour" à Caen et à la Garenne-Colombes
(...)
Jonathan Varigault (Roger)
Jonathan Varigault est "né sur scène" : il est le fils de la comédienne Katryne
Gentil. Après l'option théâtre au lycée Truffaut de Challans, c'est tout naturellement
au sein de la Cie Catimimi qu'il se forme au "théâtre
dans tous ses états." Cette compagnie a été créé
par... Michèle Fortunato et Katryne Gentil ! Jonathan
en devient très vite l'un des comédiens permanents.
On le voit dans les pièces montées par la troupe :
"Drôle de guerres," "Ubu," "Les Contes à rebonds"...
ou dans les improvisations des "Brigades de clowns".
Mais Jonathan aime également travailler dans l'ombre,
où il se charge alors de mettre les autres dans la lumière, et de leur donner du son.
En parallèle, il est régisseur : au sein de la Cie Catimimi, bien sûr, mais aussi, du
côté de Nantes, pour la Troupe du Malin, la Compagnie des Zingues, ou encore
Bravo Cie... Enfin, vous pouvez à l'occasion le rencontrer derrière sa caméra
puisqu'il écrit et réalise des courts-métrages avec NKB asso.

La Compagnie Catimimi...
En 1997, Katryne Gentil (Cati) et Michèle Fortunato (Mimi) donnent naissance à
la Cie Catimimi à Saint-Gilles Croix de Vie. Une compagnie de théâtre
professionnelle dont le but est de promouvoir les activités artistiques dans les Pays
de la Loire, "en permettant une dynamique entre créations et animations
artistiques." L'objectif est aussi "la transmission, aller-retour entre acteurs et
spectateurs." Aux yeux de la compagnie, le théâtre est "un lien social, un lieu de
rencontres pour partager notre Histoire et nos histoires." Rencontres
également de textes, d’auteurs, d’hier ou d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, pour un
collectage de la mémoire.
Découvrir la pièce en vidéo
Images tirées de la première représentation de
"A bientôt, maman !" dans la salle de la Cour de Baisse,
à Saint Hilaire de Riez (mars 2015)
cliquer sur l'image ou ici
Contacter la Cie Catimimi :
[email protected]
07 80 42 58 78
Site internet : http://www.catimimi.fr