REUNION du Bureau
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REUNION du Bureau
FNCC – Bureau du 15 octobre 2014 - Compte-rendu Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture REUNION du Bureau Mercredi 15 octobre 2014 COMPTE-RENDU Les élu-e-s présent-e-s : Nouveaux membres du Bureau: Pascale Cauchy (CR Basse-Normandie), Gaëlle Abily (Brest), Annie Denis (CA Marne la Vallée-Val Maubuée), Claudie Durand (Arles), Najwa El Haite (Evry), Claude Glockle (Crolles), Jane-Marie Hermann (Viroflay), Charles Josselin (CG Côtes d’Armor),), Sylvie Lenoble (Saint-Pierre-des-Corps), Grégoire Penavaire (Enghien-les-Bains), Isabelle Vincent (Chartres) Membres du Bureau réélus : Danielle Buys (Tournefeuille), Philippe Laurent (Sceaux), Déborah Münzer (Nogent-sur-Marne), Evelyne Rabardel (CG Val-de-Marne), Hervé Reynaud (Macon), Florian Salazar-Martin (Martigues), Membres d’honneur : Marie-Thérèse François Poncet, Gérard de Vassal, Guy Dumélie Florian Salazar-Martin. Bienvenue à tou-te-s. Nous sommes aujourd’hui accueillis, grâce à Danielle Buys, à la Fédération Léo Lagrange. Après le tour de table, le secrétaire général, Yann Lasnier, va nous présenter cette très grande fédération d’éducation populaire, qui a 60 ans d’existence. Tour de table de présentation Yann Lasnier. La fédération Léo Lagrange s’occupe de sport, de vacances, de citoyenneté mais aussi beaucoup de culture. Et intervient dans les centres de loisirs, dans le temps périscolaire. Elle s’implique également vis-à-vis de milieux très éloignés de la culture, notamment le milieu carcéral. La Fédération Léo Lagrange, c’est 4 500 salariés, 400 collectivités partenaires, 344 dispositifs d’animation locale. Et l’une des onze fédérations d’éducation populaire qui ont signé une charte “éducation populaire et culture” avec le ministère de la Culture. Si nous gérons peu de structures culturelles, nous sommes engagés sur les circuits de cinéma itinérants. Nous éditons aussi un journal, gratuit, pour les jeunes. Des livres également. Nous avons aussi imaginé, en lien avec le ministère de la Culture, une artothèque, afin de lutter contre l’auto-interdiction d’avoir un avis sur l’art, toujours dans la logique de soutien à des jeunes créateurs locaux. Nous sommes contents de vous accueillir et je vous souhaite une bonne réunion de travail. Florian Salazar-Martin. Nous mettrons sur le site de la FNCC un focus sur la fédération Léo Lagrange. Déborah Münzer et moi avons rencontré le nouveau maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau La municipalité a changé lors des dernières élections. La ville de Saint-Etienne héberge le siège national de la FNCC depuis sa fondation en 1960. Et quelles que soient les majorités municipales, les relations ont toujours été très bonnes, tant avec Michel Thiollière qu'avec Maurice Vincent. Le nouveau maire nous a reçus avec beaucoup de sympathie, rappelant l'attachement de sa ville à la FNCC. Il est prêt à renforcer encore les liens. Et ravi que son Adjoint à la culture soit membre et participe au Bureau de la Fédération. Nous organiserons donc un rendez-vous – une rencontre – à Saint-Etienne, comme nous l'avons déjà fait pour fêter le 50e anniversaire de la FNCC, dans le cadre de Biennale du Design. Notre ordre du jour est très chargé. Le Bureau se terminera à 15h, car nous sommes attendus par les membres de la nouvelle commission culture du Sénat, présidée par Catherine MorinDesailly, jadis membre de notre Bureau (la délégation de la FNCC est composée de Danielle 1 FNCC – Bureau du 15 octobre 2014 - Compte-rendu Buys, Pascale Cauchy et moi-même). Cette commission du Sénat est essentielle pour la FNCC. La relation très proche. En un sens, les sénateurs font partie de notre Fédération. Nous allons exposer au Sénat les questions qui nous paraissent essentielles : la culture doit rester une responsabilité partagée ; les enjeux de la culture sont transversaux à l'ensemble des politiques publiques ; la culture ne se décline pas en secteurs de compétence (ce qui n'empêche pas l'articulation des politiques culturelles entre collectivités) ; nous avons une forte volonté de la persistance de l’engagement de l'Etat, dans son rôle régalien mais aussi dans son assise financière. De ce point de vue, on évoquera aussi la nécessité d'une réforme de la fiscalité territoriale et les conséquences négatives que va avoir la baisse de 11Mds€ sur trois ans des dotations de l'Etat aux collectivités. Philippe Laurent. Notre discours est très clair et ici pleinement partagé. Notre objectif, ce sont les politiques culturelles et non telle ou telle nature de collectivité. Etre élu, c'est nécessairement être préoccupé par la culture, raison pour laquelle nous parlons de “responsabilité” et non de “compétence”. La compétence, c'est technique. Ce sont les outils, les équipements, etc. Il faut aussi évoquer la question des co-financements (et non des financements croisés, un terme négatif), car ce mot dit que nous sommes capables de nous entendre. On le fait tous les jours. Mais il y a toujours un maître-d’ouvrage unique, et donc pas de dérapage. Les cofinancements sont aussi la garantie de la liberté de création. Cela créé un équilibre. Il faut expliquer cela en permanence, car les rationalistes, notamment de Bercy, ne le comprennent pas. Ces points de vue, simples, constituent notre credo. Et je pense que Catherine Morin-Desailly en est très proche. Déborah Münzer. A Lille, les DGS ont parlé “d'exercice partagé de la responsabilité culturelle”. Cette proximité de vocabulaire avec la FNCC est intéressante. Florian Salazar-Martin. Reprenons sur le fonctionnement du Bureau. Pour les ''personnes qualifiées'', nous proposons que ce ne soit pas des élus. D’autre part, leur sensibilité politique n'est pas un critère de choix (c'est la compétence, l'expérience) et qu'elles puissent assister à tous les Bureaux avec voix consultative. Pour le moment nous proposons comme personne qualifiée Jean-François Burgos ancien élu à Gennevilliers, particulièrement connaisseur des domaines du cinéma, des musiques actuelles. Sur le fonctionnement : les Bureaux auront lieu des mercredis, de 12h à 15h. Quant au lieu, si vous avez des suggestions, nous sommes toujours preneurs... La seule contrainte est de pouvoir déjeuner sur place avec des plateaux-repas Deborah Münzer. Pour la mairie de 5e arrondissement, c'est bon. Je peux aussi demander pour l'Hôtel de Ville, mais d'un point de vue du protocole, c'est un peu kafkaïen. Florian Salazar-Martin. Je voudrais que nous travaillions de manière plus anticipative et participative, en préparant beaucoup plus en avance des propositions à examiner en Bureau. Pour ce qui est des Conseils d’Administration, il y en a trois par an. D’habitude en région. L’idée est de faire le Conseil d’Administration le matin et qu’il soit suivi d’une rencontre, l’après-midi. On souhaite un vrai accueil de la ville, avec une aide logistique et/ou financière. Vous pouvez proposer d’accueillir un Conseil. Par ailleurs, il y a des lieux particulièrement stratégiques comme Saint-Etienne, qui héberge la FNCC. J’ai aussi rencontré l’adjoint à la culture de Lens : nous pourrions envisager un CA au Louvre-Lens. Pascale Cauchy. La région Basse-Normandie pourrait proposer une réunion du Conseil d’Administration de la FNCC à l’IMEC (Institut mémoires de l’écriture contemporaine), à Caen. Le thème pourrait être celui de la lecture publique. Guy Dumélie. Ce serait bien d’être reçus par une Région. Ministre de la Culture, Philippe Douste-Blazy nous avait confié une mission sur les régions. Beaucoup de régions ont alors 2 FNCC – Bureau du 15 octobre 2014 - Compte-rendu adhéré à la FNCC. Depuis elles sont moins nombreuses. Ce serait donc intéressant de renforcer le lien avec les régions. On a besoin de se parler. Charles Josselin. J’allais poser la question de la représentation des Régions à la FNCC. Il semble n’y en avoir qu’une seule au Bureau, la Basse-Normandie. Or pour certaines collectivités, la question des régions est d’ordre existentiel, ce qui appelle une relation prioritaire avec les régions, même si mon expérience à Cités unies France m’a montré la difficulté d’associer l’ARF. Mais il faut établir ce lien. Marie-Thérèse François-Poncet. Demain, ce sera les grandes régions. La culture aura un rôle important à jouer pour donner de la cohérence à ces grands ensembles. Philippe Laurent. Nous avons un fonctionnement sur le principe d’une égalité complète entre gauche et droite, 50/50. Chaque famille politique propose à parité des représentants et il se trouve que la famille de gauche n’a proposé qu’une seule candidature de région. Danielle Buys. La FNCC a aussi une tradition de travail avec les villes. Florian Salazar-Martin. Une douzaine de régions sont cependant adhérentes. Nous avons également signé une convention avec l’ADF et beaucoup travaillé avec Sylvie Robert, de la région Bretagne. Pascale Cauchy. Peut-être faudrait-il repenser le lien avec les régions… Florian Salazar-Martin. J’ai confiance que le lien va se renforcer à partir de notre effort sur la volonté politique partagée pour la culture. Il y a aussi nos réunions d’Avignon. Et cette année, nous avons organisé une rencontre à Aubagne. La FNCC est donc ouverte à toutes les propositions. Sur les “rencontres territoriales en région” (et non pas “régionales”) : leur objectif est de travailler le lien avec nos adhérents. Et également que ce soit l’occasion de traiter d’une thématique particulière. Il faut ici parler du réseau des délégués en région de la FNCC. Pour plus d’efficacité, nous proposons que cette mission soit assumée par les vice-présidents : il faut valoriser leur rôle de vice-présidents dans leurs régions respectives. Et, au-delà, il faut que tout les membres du Bureau soient co-acteurs de la FNCC. Notre fédération doit être atypique par sa représentation, partout sur les territoires. Nous proposons donc que les vice-présidents soient nos délégués en région. Mais, dans cette organisation, les autres membres du Bureau sont les bienvenus. Car la décentralisation de la fédération constitue un axe majeur. Il faut la systématiser. Danielle Buys. Dans ma région, on a organisé une rencontre avec la DRAC. Ce qui a été très positif pour la discussion entre l’Etat et la FNCC. Nous avons aussi expliqué vraiment le fonctionnement de la Fédération. C’est important parce que la FNCC n’est souvent pas connue. Notre rôle est d’expliquer ce que c’est et ce qu’on peut en tirer. La rencontre a suscité quatre nouvelles adhésions. Je conseille vraiment de faire des réunions décentralisées, et après de rebondir sur le Centre de formation. Florian Salazar-Martin. Je veux interpeller les membres du Bureau : devant toutes les difficultés, la seule parade est d’être proche de nos adhérents. Nous avons aussi des rencontres nationales. Il faudra en organiser un pendant à Paris de celle d’Avignon. D’ici le mois de mars. Claude Glockle. Il faut se méfier du télescopage avec les élections de mars… Charles Josselin. La FNCC va-t-elle mettre le doigt entre le tronc et l’écorce ? La fédération apparaît comme associée à l’ADF, laquelle creuse des tranchées contre la réforme territoriale. La FNCC a-t-elle intérêt à s’engager sur ce terrain ? Il y a là des interrogations fortes qui ne peuvent pas ne pas interpeller la FNCC… Florian Salazar-Martin. Pour la culture, nous avons besoin de toutes les actuelles catégories de collectivités. Et aussi, la perte des conseils généraux serait une catastrophe pour la culture (c’est là le titre qu’a choisi le journaliste de la Lettre du Musicien qui m’a interviewé 3 FNCC – Bureau du 15 octobre 2014 - Compte-rendu récemment). En matière de culture, les conseils généraux jouent un rôle important. Il y a donc une grande inquiétude. On est donc plutôt solidaire avec l’ADF. Si on perd un partenaire, on perd un engagement dans la responsabilité culturelle. De gros problèmes sont aussi à venir avec les métropoles. C’est pour le moment notre approche, laquelle n’a pas été remise en question. Danielle Buys. Dans la FNCC, chacun se plie à la majorité afin de faire avancer la culture par ce positionnement pluraliste. Au dehors, chacun a ses propres opinions. Guy Dumélie. Peut-être faudrait-il rediscuter sur l’intérêt du fait départemental pour la culture – car notre rôle n’est pas de défendre les départements pour eux-mêmes. Peut-être pourrions-nous organiser un groupe de travail sur cette question… Pascale Cauchy. J’aimerai avoir connaissance du contenu de vos débats sur cette question des départements. Et aussi sur ce que vous appelez la “responsabilité culturelle” – un terme que je partage. La culture doit intéresser tout le monde, mais il faut voir les financements en face. Et ceux des conseils généraux baissent… Claude Glockle. Je crois que nous devons avoir ce débat avant les élections, en février. Quant aux métropoles, on en parle peu… Il faut que nous soyons présents pour défendre cette responsabilité culturelle. Charles Josselin. Oui, c’est maintenant qu’il faut avoir ce débat. J’ai été président de conseil général et j’ai fait de la culture une priorité de mon département. Je mesure l’importance du rôle des conseils généraux, en particulier quand il n’y a pas de grandes villes. Mais tout de suite des questions précisent se posent. On nous dit qu’il faut “encourager” le théâtre… Qu’est-ce que cela signifie ? Je peux comprendre le présupposé qui veut que tout le monde soit là. Mais cela n’empêche pas les questions. Quant au terme de “responsabilité culturelle partagée”, cela me convient, mieux que celui de “compétence”. Quoi qu’il en soit, l’Etat met les conseils généraux sous tension. La FNCC doit s’engager, mais prudemment. Le ministère de la Culture se focalise sur les régions : il y a des questions à lui poser… Il y a aussi la montée en puissance des intercommunalités. Là encore des questions sont à poser au ministère. Danielle Buys. A Toulouse-Métropole, on met en place un schéma régional cirque. Or les départements disent ne pas vouloir participer à la réflexion alors même qu’ils financent des compagnies de cirque. On va vite se retrouver en compétition… Si on veut faire un travail commun et produire un texte, il faudra faire très attention – même si on revendique la place de chaque échelon de collectivité. Florian Salazar-Martin. Nous devons parler de responsabilité publique : quelles sont aujourd’hui les garanties qu’on nous donne sur la culture ? Pour nous, la structuration importe peu. Ce qu’il nous faut c’est la garantie de la libre administration et des financements. Nous n’avons pas ces garanties… Je vous fais une proposition. La FNCC a toujours été à l’initiative du dialogue entre les associations d’élus. C’est à son initiative que le CCTDC a été réactivé. Toutes les associations d’élus se sont jointes à cette demande. Nous organisons aussi chaque année à Avignon des rencontres inter-associations d’élus. Et c’est sous l’impulsion de la FNCC que chaque association s’est dotée d’une commission culture. Aujourd’hui, la situation est tendue. On ne nous en voudra pas de nous inquiéter. Mais au lieu d’être en réception, en réaction, soyons en proposition. N’est-il pas temps, dans la suite de la réunion du CCTDC cette année à Avignon, de travailler à un socle commun ? Cette proposition a été fortement relayée par l’ARF. Un travail commun peut être mené sur deux questions : les finances et la culture. Sur ces deux champs, on peut avoir une construction commune. Et lors de la réunion du secrétariat permanent le ministère s’est dit intéressé par le travail des association. 4 FNCC – Bureau du 15 octobre 2014 - Compte-rendu Il faut travailler de manière autonome. Je souhaite qu’une une compilation des textes de la FNCC sur la réforme territoriale soit faite par Vincent Rouillon. Il y a aussi le rapport de l’IGAC. Et donc on organise à Paris une rencontre sur ces questions en février. Il y aura un CCTDC le 18 novembre. Peut-être pourrions-nous en profiter pour contacter les associations d’élus… Une précision : au CCTDC, nous sommes la seule association à avoir deux représentants (symbole de notre pluralisme), mais les groupes de travail du CCTDC sont ouverts aux élus qui le souhaitent La Réunion des vice-présidents Florian Salazar-Martin. C’était mon idée. Car un seul président ne peut pas tout faire. D’où l’idée de confier aux vice-présidents de vraies responsabilités. J’ai donc proposé d’instituer une Réunion des vice-présidents, une instance non décisionnaire, pour désencombrer les ordres du jour du Bureau. Elle se réunit avant les Bureaux, selon les besoins. Et produit un compte-rendu. Cela vous semble-t-il une bonne idée ? Pascale Cauchy. Il a été question qu’Hervé Pérard soit “personne qualifiée”… Florian Salazar-Martin. Nous avons décidé que les personnes qualifiées ne doivent plus être des élus. Les pôles Nous proposons une manière différente de travailler. Avant, il y avait des commissions permanentes et des commissions thématiques. Aujourd’hui, nous proposons deux grands “pôles” et des groupes de travail selon les besoins. Ces pôles se réuniraient régulièrement : 1. Le “pôle Ressources”, pour les finances, le Centre de formation et la communication. 2. Le “pôle Politiques publiques”, pour les questions de relations extérieures, de lien avec les partenaires, de politiques territoriales. Cette nouvelle organisation vise à davantage de collégialité et à intégrer un plus grand nombre de personnes tant du Bureau que du Conseil d’Administration (qui compte 56 membres). Par ailleurs, il y aura des référents thématiques. Nous vous proposerons de nous dire les thèmes sur lesquels vous souhaiteriez être le référent thématique. Najwa El Haite. Les référents peuvent-ils proposer des études ? Florian Salazar-Martin. Tout travail est bienvenu. Discussion à propos de la note sur l’étude de l’IGAC (financements en région de l’Etat et des conseils régionaux) Charles Josselin. Sur ce texte, trois remarques de forme. Vers la fin on parle de “projet régionaliste”. Cette formule est un peu ambiguë. “Qui privilégie les Régions” serait plus adéquat. Et puis deux mots curieux : “complétude” (qui n’appartient pas au dictionnaire) et l’expression “à 180 degrés”, qu’on ne comprend pas bien. Marie-Thérèse François Poncet. Sur le fond. Il faut prendre garde de ne pas donner le sentiment que nous voulons que demain soit comme hier… Najwa El Haite. Jusqu’à quand peut-on proposer des remarques sur ce texte ? Réponse : D’ici novembre. Vincent Rouillon. Le ministère était intéressé par la lecture de cette étude par les associations d’élus. J’ai rédigé ce texte et augmenté par des notes de Catherine Bertin, permanente de l’ADF. Une des questions – au cas où il aurait pu vous convenir – était de savoir s’il était intéressant de le cosigner ADF/FNCC… Florian Salazar-Martin. Peut-être pourrait-on tenter une triple signature avec aussi l’ARF… Charles Josselin. Je crois que le plus efficace est la FNCC le signe seule. Florian Salazar-Martin : Soit toutes les associations le co signent, soit la FNCC le signe seule. Le texte initial FNCC sera donc repris pour être proposé. 5 FNCC – Bureau du 15 octobre 2014 - Compte-rendu Questions diverses Guy Dumélie. Je voudrais revenir sur l’organisation en deux grands pôles. Ceux qui les présideront auront un travail énorme… Ne faudrait-il pas instituer des sous-pôles dont l’animation serait assumée par d’autres personnes ? On a besoin d’un immense bon en avant de l’engagement de tous. Florian Salazar-Martin. A mon sens, c’est l’actualité qui fera ce travail, en imposant des priorités. Par exemple, si on dit qu’il faut réfléchir à une politique éditoriale, alors c’est une priorité. Ou encore le projet de loi pour la création artistique. De toute façon on ne pourra pas tout traiter. Mais c’est vrai que c’est un fonctionnement très différent que le précédent.. On fera un point d’évaluation sur le nouveau fonctionnement de la fédération à Avignon. Guy Dumélie. Ce qui m’intéresse, c’est d’être utile aux adhérents. Par exemple sur la lecture publique : il faut quatre ou cinq personnes bien au courant, en lien avec les professionnels, des lieux remarquables et qui soient en permanence aux côtés du ministère de la Culture. Danielle Buys. Le problème c’est que les élus attendent que l’information arrive sans aller la chercher. Il faut leur dire d’être curieux. Marie-Thérèse François-Poncet. Les politiques du livre et de la lecture publique se construisent ensemble. Or chacun est dans sa coquille. On va se réveiller demain avec de fausses politiques culturelles… Florian Salazar-Martin. A mon sens, il faut changer le centre de gravité des politiques culturelles et s’appuyer sur les gens. Claude Glockle. A Avignon, on a beaucoup insisté sur le fait que la FNCC devait proposer des “boîtes à outils”. Il faudrait que l’ensemble des référents fasse partie de ces deux pôles. Et qu’on mette en place un fonctionnement interactif avec les référents sur chaque champ des savoirs. Pascale Cauchy. Pour moi, le rôle de la FNCC est essentiellement politique. Pour les éléments pratiques, il en existe beaucoup par ailleurs. Florian Salazar-Martin. En réalité, il n’y en a pas tant que ça… Marie-Thérèse François-Poncet. L’élu attend avant tout de pouvoir être opérationnel. Claudie Durand. J’ai une certaine expérience sur le livre et la lecture publique. Je pense que l’échange est très important. Le rôle du référent doit être celui de ce contact très direct. C’est cela que demandent les élus. Florian Salazar-Martin. Il va y avoir beaucoup de travail. Pour le spectacle vivant, nous devons travailler avec le Syndeac, le SNSP (pour faire vivre la charte SNSP/FNCC en région), le cirque (rencontre à Auch), les arts de la rue… Il faut des référents sur toutes ces questions. Guy Dumélie. On me demandent quand nous allons pouvoir commencer le travail. Mais qui va prendre en charge ? Qui va organiser ? Florian Salazar-Martin. Soit on fait jouer son rôle au Conseil d’Administration, soit pas, auquel cas on arrivera en disant ce qu’on a fait, et le Conseil d’Administration deviendra une chambre d’enregistrement… On peut prendre des mesures transitoires pour les choses les plus urgentes. Mais je ne veux pas tergiverser sur la responsabilité des élus. Claude Glockle. Je partage ce point de vue. Mais il faut que les pôles soient constitués dès le Conseil d’Administration de novembre. Florian Salazar-Martin. Il faut que nous soyons solidaires et qu’on travaille en interactivité entre les administrateurs, les pôles et le Bureau. Je propose que nous soyons opérationnels le 19 novembre et que, d’ici là, nous allions là où nous sommes sollicités. Nous avons besoin de toutes nos forces. Les coups vont être très rudes. Vincent Rouillon, Relecture Nicole Dazy 6