islands - Commission de l`Océan Indien

Transcription

GUIDES PEDAGOGIQUES SUR LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
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INTRODUCTION
ISLANDS est un projet de la Commission de l’océan
Indien, financé par l’Union européenne. Il vise à contribuer au développement durable des Petits Etats
Insulaires en Développement (PEID) de la région de
l’Afrique Orientale et Australe et de l’Océan Indien (AfOAOI) par l’élévation du niveau social, économique et environnemental de ses pays membres ainsi qu’une meilleure
intégration régionale.
Les activités du projet se déroulent dans 6 pays :
- Union des Comores
- France (La Réunion)
- Madagascar
- Maurice
- Seychelles
- Zanzibar (Tanzanie)
En parallèle de ses actions de coopération et de développement, ISLANDS a choisi de mener des actions de
sensibilisation auprès de différents publics, dont celui des
jeunes enfants des écoles primaires de la région.
Un concours a ainsi été lancé dans l’ensemble des pays,
invitant les élèves de dernière année de primaire à raconter l’histoire de DILANS le crabe, mascotte du projet,
voyageant dans l’Ocean indien et se trouvant confronté
à différentes problématiques liées au développement durable.
Chaque pays s’est vu attribué une thématique spécifique
et les enseignants des écoles ont tous reçu un guide
pédagogique, conçu par des spécialistes régionaux, pour
pouvoir aborder le sujet avec leurs classes et mener des
activités permettant aux enfants de bien comprendre les
enjeux.
Les problématiques abordées par chaque île, quoique
communes à tous les pays, ont été les suivantes :
- La gestion des déchets : Comores
- La protection des récifs coralliens : La Réunion
- La gestion des catastrophes naturelles : Madagascar
- L’érosion côtière : Maurice
- La gestion de l’eau : Seychelles
- La déforestation : Zanzibar
Cet ouvrage compile ici l’ensemble des guides pédagogiques créés pour la région dans le contexte de ce concours. Il est mis à la disposition de tous les enseignants
des écoles partenaires et de toute personne souhaitant
mener des activités de sensibilisation auprès d’un public
d’enfants.
Une bande dessinée inter-îles, première de son genre, a
été éditée et représente le fruit du travail de ces enfants.
Les histoires des lauréats de chaque pays ont été mises
en images par un dessinateur professionnel de bande
dessinée.
Nous tenons à remercier ici tous les enseignants pour
leur implication. Nous remercions également vivement l’ensemble des ministères, associations, bureau
d’éducation et structures éducatives, publiques ou
privées, sans lesquelles nous n’aurions pu atteindre les
écoles ainsi que les consultants régionaux qui ont contribué à la rédaction des contenus de ces guides.
Merci à nos partenaires dans les pays
Union des Comores :
- Le Ministère de l’Education Nationale, de la Recherche,
de la Culture et des Arts, Chargé de la Jeunesse et des
Sports
- La Direction Générale de l’Environnement et des Forêts
(DGEF) des Comores
Les écoles
Les écoles de l’île d’Anjouan :
- Ecole Privée Maternelle Chababi ; Ecole Privée Wemani ;
Ecole privée de Malezi ; Ecole Primaire Publique de Ouani
;
Les écoles de l’île de la Grande Comore :
- Groupe Scolaire Avenir ; Ecole privée les Pouffins ; Ecole
primaire Iconi 1 ; Ecole primaire Itsandra M’djini ; Ecole
primaire publication Application Moroni
Les écoles de l’île de Mohéli :
- Ecole Primaire Publique de Fomboni centre ; Ecole
Privée EPAC ; Ecole IKRA Fomboni (privée) ; Ecole primaire
publique Fomboni- salamani
Le guide des Comores a été conçu par Mr Hassanali
Aboubacar - Tayffa (2012)
La Réunion (France)
- Région Réunion
- Rectorat de la Réunion
- Direction de l’environnement, de l’Aménagement et du
Logement (DEAL)
- Vie Océane
- Réserve Naturelle Marine
- Unit’ Et Metis’
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Les écoles
Ecoles publiques :
- Ecole Philippe VINSON La montagne
- Ecole Vincent Boyer de la Giroday
- Anse Boileau Primary
Grand Anse Praslin Primary
- Grand Anse Mahe Primary
- Takamaka Primary
- Beau Vallon Primary
- La Rosiere Primary
- Anse Aux Pins Primary
- Anse Etoile Primary
Le guide de La Réunion a été conçu par Mme
Adèle Cadinouche de la société seabiome
(2012)
Madagascar
- Le ministère de l’environnement et des forêts
- Le ministère de l’éducation nationale (71 CISCO)
- Les clubs Vintsy du WWF (517 clubs)
Aucun guide n’a été conçu pour Madagascar dans
le cadre du concours puisque la thématique de la
gestion et de la prévention des catastrophes naturelles était déjà abordée dans les curricula du
Ministère de l’éducation malgache. Le projet a
donc soutenu l’impression des guides pour qu’ils
soient distribués au plus grand nombre.
Maurice
- Bureau de l’Education Catholique (BEC)
Les écoles
- Philippe Rivalland RCA
- St jacques RCA
- St Mary RCA
- Queen Victoria RCA
- Notre Dame de Lorette RCA
- Notre Dame de la Visitation RCA
- St Jean Baptiste de la Salle RCA
- Notre Dame du Refuge RCA
Notre Dame des Victoires RCA
Le guide de Maurice été conçu par Mr Bruno Carta
(2012)
Le guide des Seychelles a été conçu par Mr Shane
Emilie de la cellule éducation à l’environnement
du Ministère de l’éducation et Mme Michele Martin de l’ONG Sustainability for Seychelles (S4S)
(2012)
Zanzibar
- Ministry of Education of Zanzibar
- Ministry of Environment of Zanzibar
- Private School Association in Zanzibar
Les écoles du gouvernement
- Bububu ‘A’ Primary School
- Mwanakwerekwe ‘B’ Primary School
- Kisiwandui ‘B’ Primary School
- Mwanakwerekwe ‘E’ Primary School
- Muembe Makumbi Primary School
- Sebleni Primary School
- Kombeni Primary School
- Bwefum Primary School
- Muungano Primary School
- Shaurimoyo Primary School
- Bububu ‘B’ Primary School
- Mtopepo ‘B’ Primary School
- Kilimahewa ‘A’ Primary School
- Fuoni Primary School
- Mtopepo ‘A’ Primary School
- Kidongo Chekundu ‘B’ Primary School
- Jang’Ombe Primary School
Seychelles
Les écoles de la « Private School Association »
- Environmental Education Unit
- Ministry of Education
- Sustainability for Seychelles (S4S)
- Stone town international school
- Souvenir school
- Mbarali preparatory school
- School Hifadhi
- Rainbow primary school
- Alharanya school
- Zanzibar Junior Academy
Les écoles
Ecoles privées :
- Independent School
- International School.
Le guide de Zanzibar a été conçu par Mme Insiya
Salam et Mme Cathryn MacCallum de Sazani Associates (2012)
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TABLE DES MATIERES
Union des Comores : la gestion des déchets7
Ile Maurice : l’érosion côtière23
Ile de la Réunion : la protection des récifs coralliens35
Seychelles : la gestion de l’eau79
Zanzibar : la déforestation99
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COMORES
La gestion des déchets solides
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Table des matières
Présentation et objectifs pédagogiques
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Module 1 : Généralités sur les déchets
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Qu’est ce qu’un déchet ?
Les différentes provenances de déchets
Les différentes types de déchets
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Module 2 : Les différents problèmes générés par les déchets
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Module 3 : Quelles solutions aux problèmes posés par les déchets ?
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Ce guide est un outil pédagogique sur la gestion des déchets destiné aux enseignants des écoles primaires. Il a pour objectif :
• D’aider l’enseignant à aborder ce thème en lui fournissant un plan rigoureux et des éléments de contenus,
•De fournir à l’enseignant des idées d’activités pédagogiques devant permettre à ses élèves de mieux
appréhender les problèmes générés par les déchets aux Comores et d’être sensibilisés à la nécessité et à
l’urgence d’y apporter des solutions efficaces et durables. .
Une fois le thème abordé, les enseignants suivront la composition des récits des élèves concernant
DILANS et la gestion des déchets.
Ce guide est composé de trois parties traitant chacune divers points essentiels :
Que ce qu’un déchet ?
Les différentes provenances des déchets
Les différents types de déchets
Module 2 : Les problèmes générés par les déchets
Perte de la beauté des sites
Les mauvaises odeurs
Les risques sur la santé
La destruction de l’environnement
Les conséquences sur le développement économique
Module 3 : Quelles solutions aux problèmes des déchets
?
Identifier un responsable
Etudier le problème, déterminer des solutions
Déterminer les ressources financières
Eduquer et sensibiliser la population
Collecter et traiter les déchets
Le document a été rédigé dans un langage très simple,
afin de permettre aux enseignants non professionnels
du domaine, de mieux comprendre le sujet pour pouvoir
monter aisément ses activités pédagogiques.
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Qu’est ce qu’un déchet ?
Activité 1 : Définir un déchet
Demandez à chaque élève de dessiner sur une feuille blanche un déchet quelconque et d’écrire en dessous
l’origine ou la provenance du déchet, c’est-à-dire qui a produit le déchet.
Pour aider les élèves, vous pouvez montrer des photos, projeter des diapos ou sortir les enfants au dehors
pour observer des déchets éparpillés ou entassés dans la nature.
Exemples de dessins :
• Un sac plastique, une canette de coca, des épluchures de manioc : venant des ménages,
• Des morceaux de tissus et de fils : venant du tailleur
• Des seringues usagées, des flacons de médicaments, des morceaux de pansements : venant des hôpi
taux
Exposez toutes les feuilles sur le mur. Demandez ensuite aux élèves de classer les déchets en trois groupes.
1. Les déchets provenant des ménages (canette de coca, sac plastiques, épluchures de manioc, restes de
nourriture, frigidaire hors d’usage..),
2. Les déchets provenant des commerces ou des artisans (cartons ou papiers d’emballage, morceaux de
tissus, copeaux de bois…)
3. Les déchets provenant des hôpitaux et centres de santé (seringues usagées, flacons de médicaments,
morceaux de pansements…)
Définition 1 : Un déchet c’est un produit (solide, liquide ou gazeux) qui résulte soit de la consommation
des ménages, soit d’un processus de fabrication,
Définition 2 : Un déchet, c’est le produit qui reste après usage, ou utilisation d’un produit. Il est considéré
en général comme un produit sans valeur ou inutilisable.
Remarque :
• Les déchets sont aussi appelés : détritus, ou ordures,
• Tous les déchets ne sont pas «sans valeur » ou « inutilisables » car un déchet peut être valorisé et revendu
comme un bien marchand. C’est-à-dire qu’il peut reprendre de la valeur et redevenir utilisable.
• Il y a des déchets solides, liquides et gazeux, mais dans
ce guide on ne traitera que la problématique des déchets solides.
Conclusion : Les déchets ne poussent pas tous seuls dans
la nature. Il y a des gens qui les produisent et qui les
propagent dans le pays. Ce sont des producteurs de déchets.
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Les différentes provenances de déchets
En référence à ce qu’on a vu dans « Activité 1 », aux Comores on peut classer les producteurs de déchets en trois
grands groupes :
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Activité 2 : Origine ou provenance des déchets
Divisez la classe en trois groupes.
Chaque groupe représentant une catégorie de producteurs déchets.
Demandez à chacun des groupes d’observer les dessins et d’identifier les déchets qu’il produit en tant
que :
1. industriels, commerçants ou artisans,
2. ménages, consommateurs,
3. Gérant ou employé dans une structure de santé.
Les groupes peuvent compléter leurs listes par d’autres déchets qu’ils connaissent.
Demandez à chaque groupe de faire une restitution qui sera suivie de discussions et validation de sa liste
Réponses possibles :
1. Les industriels, commerçants ou artisans produisent > Des emballages, des déchets industriels, des machines hors d’usages, des copeaux, des morceaux de tissus, des pots de peintures et de vernis…
2. Les ménages, consommateurs produisent > Des déchets de cuisine et de balayage domestique, des
restes de nourriture, canettes de boisson, sacs plastiques, vêtements usagés, carcasses de frigidaires,
piles usagées…
3. Les structures de santé produisent > Des seringues et aiguilles usagées, des flacons de médicaments,
des contenants plastiques, des morceaux de pansements contaminés, des déchets de cuisine et de balayage…
Remarque :
1. Tout producteur peut générer et rejeter des déchets toxiques et dangereux appelés aussi déchets
spéciaux. Ce sont : les piles, les batteries de voitures, les bombes insecticides, les solvants, les ampoules
économiques, les médicaments, les déchets d’activités de soins…
2. Il existe des déchets volumineux et parfois très lourds, et donc difficiles à manipuler. On les appelle
des déchets encombrants. Ce sont : les carcasses de voitures, les pneus usagés, téléviseurs hors d’usage,
meubles usagés…
Conclusion :
Il n’y a pas un seul mais plusieurs producteurs ou groupes
de producteurs de déchets. Ce sont eux les premiers responsables de la propagation des déchets dans le pays.
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Les différentes types de déchets
Activité 3 : Connaître les différents types de déchets
Emmenez les élèves dans la cour ou aux environs immédiats de l’école.
• Faites-les observez la nature et demandez leur de lister les déchets qui proviennent des arbres et des végétaux en général : feuilles et branches d’arbres, herbe coupé, morceaux de bois, feuilles de bananiers…
• Demandez quel est le nom commun à tous ces déchets : > Ce sont des déchets verts.
• Demandez également aux élèves de lister des déchets qui pourrissent et se décomposent rapidement :
fruits mûrs, légumes, restes de nourriture, déchets de poisson…
• Demandez aux élèves de trouver un nom commun à ces déchets > Ce sont des déchets fermentescibles.
• Demandez de citer des objets qu’on ne jette pas après un premier usage mais qu’on conserve et qu’on
continue à utiliser : bidon d’huile pour stocker de l’eau, jante de voiture utilisée comme support d’antenne
parabolique, bocal de confiture utilisé pour stocker du piment écrasé…
Demandez quel est le nom de ce type de déchets > Ce sont des matériaux ou objets réutilisables ?
• Demandez ensuite aux élèves s’ils connaissent un produit qui a été fabriqué à partir d’un déchet récupéré et transformé : une marmite fabriquée à partir de boites de coca ou des vielles pièces de voiture en
aluminium.
• Demandez de donner un nom à ce type de déchets > Ce sont des déchets recyclables.
• Pour finir, demandez le nom de tous les autres types de déchets restants > Ce sont des déchets non recyclables : généralement ce sont les déchets hospitaliers et les déchets toxiques et dangereux.
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De retour en classe faites remplir aux élèves le tableau
suivant sur la base de ce qui a été observé ou listé sur le
terrain.
Type de déchets
Déchets verts
Déchets fermentescibles
Matériaux et objets réutilisables
Déchets recyclables
Déchets non recyclables
Nom des déchets
Feuilles et branches d’arbres, déchets
d’entretien de jardins et champs agricoles,
feuilles de cocotiers tressées, copeaux, sciures,
morceaux de bois…
Restes de nourriture, fruits, légumes, carcasses
animales, déchets du poissonnier
Bidons en plastique, pots métalliques,
bouteilles de verre, bouteilles plastiques, boîtes
en carton, bocaux en verre …
Papiers et cartons, sacs et contenants plastiques, fer, canettes et matériaux en aluminium,
matériaux en verre, caoutchouc des pneumatiques …
Généralement les déchets dits spéciaux, souillés
ou toxiques : déchets de soins, piles, boites à
insecticide…
Source : Jean Luc Sallustro « Gestion durable des déchets solides dans les régions cibles de Recomap/
Progeco » (COI)
A savoir :
• Fermentescible : un produit fermentescible est un produit qui a la faculté de fermenter. C’est-à-dire un
produit qui peut se dégrader grâce à l’action de certains micro-organismes appelés « ferments » (bactéries, enzymes…)
• Biodégradation : on dit aussi qu’un produit ou une substance est biodégradable. C’est-à-dire qu’il peut
se décomposer sous l’effet d’organismes vivants, pour donner d’autres produits qui n’ont pas d’effets
négatifs sur les milieux naturels. Ex. la biodégradation des déchets organiques permet d’obtenir du compost, qui n’a pas une mauvaise odeur et qui est un bon engrais pour les jardins.
• Compostage : Le compostage c’est la transformation des déchets verts et fermentescibles en un engrais
organique appelé compost. C’est donc la transformation d’un déchet en un produit utile et non polluant.
> C’est de la valorisation de déchets.
• Recyclage : Le recyclage c’est la transformation d’un produit arrivé en fin de vie, en un produit nouveau,
redevenu utilisable. Ex. la fabrication de bouteilles neuves à partir du verre de bouteilles usagées.
• On parle aussi de valorisation d’un produit. Et dans ce cas le nouveau produit obtenu après recyclage a
une qualité et une utilité supérieure à celles du produit initial.
• Déchets ultimes : Ce sont tous les déchets qu’on ne peut pas réutiliser ni recycler. Ce sont surtout des
déchets toxiques et dangereux. Ils doivent être stockés à la décharge ou incinérés, mais en suivant des
règles très strictes pour éviter de générer d’autres pollutions plus graves.
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Remarque :
Un déchet qui est recyclable, peut ne pas l’être s’il contient des matières polluantes et dangereuses.
Pour le recycler, il faudra d’abord le nettoyer et le dépolluer.
Exemple : Pot métallique contenant des restes de peinture, ou batterie d’automobile dont il faut vidanger l’acide
et désulfurer le plomb qu’elle contient avant de passer au
recyclage.
Quelques produits qu’on obtient après recyclage :
Papier recyclé qu’on obtient à partir du recyclage du
papier et des cartons
Bouteille de verre, ou objets d’art qu’on obtient à partir
du recyclage du verre des bouteilles usagées
Pare-chocs de voitures, qu’on obtient à partir du recyclage des matières plastiques,
Bouteilles plastiques, qu’on obtient à partir du recyclage des bouteilles plastiques usagées…
Conclusion :
Il existe plusieurs types de déchets de nature très différente. Et de ce fait, tous les déchets ne vont pas induire les
mêmes problèmes sur l’environnement et sur l’homme.
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Module 2 : Les différents problèmes générés par les déchets
Activité 4 : Identifier les problèmes induits par les déchets
Faites travailler les élèves en binômes.
Chaque élève cite un déchet quelconque et demande à son partenaire de dire quel problème le déchet va
causer sur le milieu naturel et sur l’homme. Ensuite demandez d’inverser les rôles.
Notez tous les résultats au tableau. Exemple : les fruits et les restes de nourriture pourrissent et sentent
mauvais ; les sacs plastiques ne sont pas beau à voir, les viandes attirent des insectes et des rats qui peuvent transmettre des maladies…
Avec les élèves, tentez de classer les problèmes cités en cinq groupes :
1. La perte de la beauté des sites, (ou nuisances visuelles),
2. Les mauvaise odeurs, (ou nuisances olfactives),
3. Les risques sur la santé humaine,
4. La destruction de l’environnement
5. Les conséquences sur le développement économique.
Rappelez à vos élèves qu’il y a des problèmes que tout le monde peut voir et sentir et d’autres que l’on
voit moins mais qui sont aussi graves que les premiers.
C’est le cas par exemple des dommages causés sur les récifs que tout le monde ne peut pas voir ou
imaginer sauf si on en parle.
Les principaux problèmes :
Perte de la beauté des sites :
La mer qui est polluée peut contaminer les poissons
que nous mangeons. Et cela est très dangereux pour
notre santé.
Les ordures qu’on jette partout et qui s’accumulent le
long des routes, sur les plages et aux abords des marchés
modifient le charme et la beauté des paysages et des
villes. Ce n’est pas beau à voir.
Les déchets mélangés qu’on brûle, dégagent de la
fumée et du gaz toxique pour les hommes.
Les mauvaises odeurs :
Les ordures qui se décomposent dans la mer, produisent des « aliments » qui font pousser des algues qui
tuent les coraux.
Les déchets organiques et fermentescibles se décomposent et dégagent de mauvaises odeurs, très désagréables pour la population locale et les visiteurs étrangers.
Risques sur la santé humaine :
Les dépôts d’ordures attirent des insectes et des
rongeurs. Ils sont en particulier des foyers de développement des moustiques qui véhiculent plusieurs maladies
dangereuses comme la filariose, la dengue et le paludisme.
Les déchets qui polluent la mer augmentent les
risques d’attraper des maladies pour les baigneurs surtout les enfants.
Destruction de l’environnement :
Les sacs plastiques qui s’accumulent sur les récifs coralliens étouffent les jeunes coraux et les tuent. Ce qui
entraine une dégradation du massif corallien.
les sacs plastiques accumulés dans les mangroves,
empêchent les jeunes plants de respirer et freine le
développement de toute la forêt de mangrove.
Les déchets mélangés qui se décomposant produisent
un liquide très toxique (le lixiviats) qui pollue le sol,
les rivières, les eaux souterraines, la mer et tous les
écosystèmes marins et côtiers (les récifs, les plages, les
mangroves).
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Les déchets mélangés qu’on brûle, produisent
des cendres qui contiennent également beaucoup
d’éléments toxiques qui vont polluer les sols, les rivières, la mer et les eaux souterraines.
Conséquences sur le développement économique :
Les gens qui tombent malades à cause des déchets
doivent dépenser de l’argent pour se soigner
Les personnes qui sont malades à cause des déchets
ne peuvent pas travailler correctement et les enfants ne
peuvent pas aller à l’école régulièrement.
Les touristes ne viendront pas visiter le pays et
dépenser de l’argent s’il y a des déchets partout qui sentent mauvais et qui peuvent provoquer des maladies,
Les touristes aiment se baigner dans des endroits propres, et faire des plongées sous marines pour observer
les jolis coraux, propres et en bonne santé,
Il y aura moins de poissons à pêcher si les récifs coralliens et les mangroves sont détruits car ce sont des lieux
d’habitation et de reproduction de beaucoup d’animaux
marins
A savoir :
• Pollution : on dit qu’un milieu est pollué s’il y a introduction dans ce milieu d’un ou plusieurs éléments
étrangers (les polluants), qui conduisent sa dégradation.
Les polluants peuvent être des substances organiques ou des éléments chimiques (azote, chlore, métaux…).
Exemple on dit que l’eau est polluée si elle est mélangée avec un ou plusieurs produits dangereux qui font
qu’on ne peut plus l’utiliser.
• Organique : On dit qu’une matière est organique si elle est composée d’éléments qui proviennent des
êtres vivants (les végétaux ou les animaux). Les déchets organiques, ce sont les déchets qui proviennent
des plantes, des légumes, de la viande, du poisson…
• Toxique : On dit qu’un produit est toxique s’il contient des poisons appelés toxines. C’est donc un produit
qui peut donner la mort ou provoquer des maladies très graves. Les toxines peuvent venir des animaux,
des végétaux, ou des produits chimiques fabriqués par l’homme.
• Récif corallien : Le récif corallien est comme une forêt sous la mer constituée de coraux. Il se présente
souvent comme une longue barrière qui protège les poissons mais aussi les îles contre l’agression des
grandes vagues.
• Mangrove : les mangroves sont des forêts qui poussent sur les zones côtières en bordure de la mer. Elles
abritent de nombreuses espèces de poissons. Mais elles protègent aussi les côtes contre les vagues et
empêchent la terre entrainée par les cours d’eau de s’accumuler dans la mer.
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Remarque :
Rappelez aux élèves que :
D’une manière générale les îles ont des milieux naturels
très riches et très beaux : les forêts, les récifs coralliens,
les mangroves et les plages notamment.
Mais ce sont aussi des milieux très fragiles qu’il faut protéger contre les pollutions et toutes les formes de dégradation.
Conclusion :
Les déchets qu’on produit et qu’on jette partout dans
nos villes et nos campagnes, causent beaucoup de problèmes sur la vie de tous les jours.
En particulier sur la santé humaine, mais aussi sur
l’environnement et sur le développement économique
du pays. Ils contribuent à aggraver la pauvreté chez les
populations les plus démunies.
Il faut donc trouver rapidement des solutions à ce problème afin de sauver l’environnement et améliorer les
conditions de vie des populations.
Que faut-il faire alors? Et surtout comment faire?
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Module 3 : Quelles solutions aux problèmes posés par les déchets ?
Activité 5 : Identifier des solutions
Posez la question aux élèves : « Peut interdire de produire des déchets ? »
La réponse est « NON ». Demandez ensuite « Pourquoi ?»
• Réponse possible :
“ C’est impensable et irréaliste car toutes nos activités de production, fabrication ou de consommation,
entrainent obligatoirement la production d’un ou plusieurs déchets. Pour vivre on est donc obligé de
produire des déchets.”
• Pour illustrer la réponse :
1. Le menuisier fabrique un lit et quatre chaises en bois. Que va-t-il produire comme déchets ?
> De la sciure du bois, des pots de peinture ou de vernis, des morceaux de bois…
2. A midi quelqu’un mange un sandwich au poulet et deux bananes mures, et boit un coca en boîte. Que
va-t-il rejeter comme déchets ?
> Un mouchoir en papier usagé, un emballage papier, des épluchures de banane et une canette.
Posez une deuxième question à la classe : « Est-ce que la solution c’est de nettoyer les rues, ramasser les
déchets et les transporter loin des habitations ? »
• Réponse possible :
Ce n’est pas la solution. En tout cas ce n’est pas une solution efficace ni durable. Car en agissant ainsi on
ne fait que retarder le problème ou le déplacer vers un autre lieu.
Illustrez la réponse par des exemples concrets de ce que font beaucoup de villes et de villages.
Démontrer qu’effectivement ces localités n’ont pas réussi à régler le problème de leurs déchets. L’exemple
le plus frappant c’est le cas de la ville de Moroni.
Posez ensuite la question suivante : Que peut-on faire alors pour régler efficacement et durablement le
problème de déchets dans nos localités ?
Essayez d’orienter les enfants en posant les questions intermédiaires suivantes :
• Qui doit être chargé de la gestion des déchets? Que ce qu’il doit faire ?
• Quels sont les installations nécessaires ?
• Comment trouver l’argent pour financer les activités à réaliser?
• Comment mobiliser la population autour du problème des déchets?
Ecrivez au tableau toutes les solutions données par les élèves.
Eléments de réponse:
Indiquez aux élèves que la solution au problème c’est : collecter et traiter les déchets.
Mais pour ce faire il faut agir étape par étape, et que la collecte et le traitement sont la dernière étape
de la démarche.
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Présentez alors la démarche suivante en vérifiant à chaque
étape s’il y a des solutions équivalentes à celles données
par les élèves :
Elle doit, à cette étape, déterminer comment trouver
de l’argent pour financer toutes les activités qu’elle a
définies.
1ère étape : Identifier un responsable :
Elle doit, pour cela, se référer aux résultats de ses enquêtes pour savoir qui produit quel type de déchets et en
quelle quantité ?
La gestion des déchets, doit être confiée à une Autorité
publique. On l’’appelle aussi Autorité gestionnaire.
C’est l’Autorité gestionnaire qui a la charge de mettre
en œuvre, suivre et contrôler les activités relatives à la
gestion de déchets sur son territoire.
Et à partir de là, elle peut décider que c’est celui qui
produit plus de déchets et qui génère le plus de problèmes, qui doit donner plus d’argent pour la collecte et
le traitement. On appelle cela le principe de « pollueurpayeur »
Elle doit donc avoir le pouvoir de décider ce qu’il faut
faire. Elle doit aussi avoir les moyens de payer les dépenses qu’elle va réaliser.
Mais la question qui se pose est : comment trouver
l’argent pour couvrir les dépenses de la collecte et du
traitement des déchets ?
Le plus souvent l’Autorité gestionnaire c’est le Maire de
la commune. Mais ça peut être aussi le Préfet ou le Président de l’association de Communes ou une autre Autorité
publique.
D’une manière interactive, identifiez
avec les élèves les ressources possibles
suivantes :
2ème étape : Etudier le problème et déterminer des solutions :
L’Autorité gestionnaire doit avant toute chose, connaitre la quantité des déchets produits chaque jour et
chaque année sur son territoire.
Elle a aussi besoin de connaître la masse de déchets
produits par chaque groupe de producteurs et par type
de déchets. Par exemple connaitre la quantité de déchets
fermentescibles ou de déchets plastiques produits par
jour et par mois.
Pour avoir toutes ces informations, elle doit faire des
enquêtes. Et c’est à partir des résultats de ces enquêtes
qu’elle peut analyser les problèmes et décider de ce qu’il
faut faire.
Par exemple c’est en fonction de la quantité de déchets
produits par jour, que l’Autorité gestionnaire peut déterminer la capacité du camion requis pour organiser la collecte. Et c’est en fonction de la quantité de déchets plastiques évaluée qu’elle peut envisager, ou non, de mettre
en place une filière de recyclage des plastiques.
3ème étape : Déterminer les ressources financières :
A la 2ème étape, l’Autorité gestionnaire a choisi les solutions techniques, déterminé les matériels à acheter et
les installations à faire. Ex : camions benne, conteneurs
poubelles, station de compostage, une décharge contrôlée…
Faire payer chaque ménage un montant fixe, chaque
mois : c’est une « redevance déchets »
Faire payer chaque jour les vendeurs des marchés, une
taxe pour le nettoyage et la collecte des déchets,
Ramasser régulièrement les déchets des hôtels, restaurants et grands commerces et leur faire payer ce service,
Mettre une taxe sur les emballages et les contenants
les plus encombrants et les plus polluants. Ex. canettes de
boissons, sacs plastiques…
Demander un soutien financier de la part du Gouvernement ou du Gouvernorat de l’île à partir de leurs
budgets respectifs,
Vendre les produits obtenus à partir du recyclage ou de
la valorisation des déchets s’il y a lieu.
4ème étape : Eduquer et sensibiliser la population
Mais pour réussir son projet, l’Autorité gestionnaire a
besoin aussi de l’adhésion et de la participation de tous
les habitants de la localité.
Pour cela, elle doit réaliser des activités d’éducation et de
sensibilisation de la population sur les problèmes liés aux
déchets.
En effet, pour trouver des solutions aux problèmes de déchets dans nos îles, chacun doit modifier son comporte-
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ment, grâce à l’éducation et à la sensibilisation.
Chacun doit surtout changer ses petits gestes de tous les
jours.
Aujourd’hui la population a beaucoup augmenté et se
concentre dans les grandes villes où l’on produit beaucoup
de déchets non fermentescibles qui ne se dégradent pas
facilement ou même pas du tout : sacs plastiques, canettes de boissons, bouteilles en plastiques, piles usagées…
D’une manière interactive, identifiez
avec les élèves les gestes à faire et à ne
pas faire pour faciliter la gestion des déchets dans l’île.
5ème étape : Mettre en place les activités de collecte et
de traitement de déchets :
Ne pas jeter sa canette vide ou son pot de yaourt dans
la rue ou dans la broussaille,
L’Autorité gestionnaire va réaliser les activités de collecte et de traitement des déchets en suivant ce qui a été
décidé dans la stratégie.
Mettre ses déchets à la poubelle ou les apporter au
point de collecte le plus proche,
Ne jamais déverser les ordures sur la plage ni dans la
mer,
Respecter les horaires et les jours fixés par l’Autorité
gestionnaire pour déposer les déchets dans les points de
collecte,
Trier les déchets depuis la maison. Par exemple séparer
les déchets fermentescibles des autres types de déchets,
Réduire volontairement la quantité de déchets. Ex.
utiliser son panier en allant au marché et refuser les sacs
plastiques ; ou privilégier les boissons en bouteilles consignées par rapport aux boissons en canettes,
Payer régulièrement et correctement « sa redevance
déchets »…
Toutes les actions définies dans ces quatre étapes doivent
être mentionnées dans un document officiel préparé par
l’Autorité gestionnaire. Ce document s’appelle la Stratégie
de gestion durable de déchets solides. Il doit être accepté
par tous les acteurs concernés, par exemple le conseil municipal, avant de passer à la 5ème étape.
Remarque :
Il y a une expression qui dit que « le meilleur déchet
c’est celui qu’on ne produit pas ». A débattre éventuellement avec les élèves.
Il y a quelques années on se contentait de déverser
les déchets à la mer ou dans la nature. Après quelques
jours ils se décomposaient et « disparaissaient » presque
tous seuls. Pourquoi  Parce qu’il n’y avait pas beaucoup
de déchets et qu’il s’agissait essentiellement de déchets
fermentescibles.
Le ramassage, le transport, le traitement, et la mise en
décharge des déchets ultimes, doivent se faire sans affecter la santé de l’homme ni dégrader l’environnement.
Comme aux Comores, la quantité des déchets fermentescibles est très importante, il est judicieux de penser à fabriquer du compost pour vendre,
Et en fonction des quantités relevées sur les autres
types de déchets on peut envisager de mettre en place
des filières de recyclage. Par exemple recyclage du plastique ou du métal.
Mais pour réussir le compostage et les recyclages, il
faut préparer les producteurs de déchets à faire le tri chez
eux, avant le ramassage.
L’autre avantage de faire le tri, c’est qu’on peut organiser la collecte des déchets fermentescibles uniquement,
tous les jours, tandis que les autres types de déchets qui
ne sentent pas mauvais peuvent être stockés quelques
jours avant d’être ramassés. Ce qui revient moins cher à
la communauté.
Conclusion :
Il existe des solutions efficaces et durables pour collecter
et traiter les déchets solides dans nos îles. Il convient
par exemple de suivre la démarche décrite ci-haut, pour
mettre en place un système de gestion qui fonctionne,
pour que nos villes et nos îles soient propres et moins
polluées.
Et sans déchets qui polluent nos villes et notre environnement, il fera bon vivre dans nos îles.
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Activité 6 : Qu’avez-vous retenu ?
Jeux de rôle :
Un ou deux élèves jouent le rôle de journalistes qui font un reportage sur le problème de déchets aux
Comores.
Au cours de leur mission ils interviewent : Des touristes étrangers, des citoyens ordinaires, des hôteliers
et restaurateurs qui accueillent régulièrement des touristes, des vendeurs au marché, des pêcheurs, un
médecin et un infirmier, le Directeur de l’environnement, et Le Maire de la commune ou le Chef du village.
A chaque personne interviewée, ils demandent :
1. Les problèmes causés par les déchets,
2. Les conséquences pour la population et pour le pays en général,
3. Les solutions qu’elle propose pour régler le problème.
Vérifiez si les réponses correspondent à ce qui a été expliqué auparavant.
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ILE MAURICE
L’érosion côtière
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Table des matières
Objectifs pédagogiques
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Introduction / Définitions
26
Origines naturelles de l’érosion
27
Origines humaines locales de l’érosion 28
Origines humaines mondiales de l’érosion
29
Les conséquences
31
Les solutions 31
Conclusion
33
Le suivi de l’érosion
33
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1) Informer les élèves sur l’érosion côtière
2) Sensibiliser les élèves sur la préservation des côtes
3) Donner aux élèves quelques exemples sur l’utilisation des sciences pour protéger notre environnement
direct
4) Inspirer les enseignants pour aider les enfants dans leur écriture de l’histoire de DILAN sur le thème
d’érosion côtière
Ce guide a été spécialement conçu pour offrir aux enseignants des informations sur l’érosion côtière à
l’île Maurice et des idées sur la façon d’aborder la question dans les leçons et les activités parascolaires.
Le guide a été réalisé avec le soutien (et à la demande) du projet ISLANDS mis en œuvre par la Commission de l’Océan Indien et financé par l’Union européenne, dans le cadre d’une campagne régionale pour
encourager les écoles à relever les défis clés nécessaires pour atteindre la durabilité.
Objectif principal
Edition du guide de l’enseignant pour informer et sensibiliser les élèves.
Remarque générale
Nous vous prions de noter que le thème fait partie des
problèmes environnementaux et est en rapport avec
d’autres et interagit avec eux.
Ce guide proposé est en conformité avec le programme
scolaire de sciences en primaire en vigueur à l’île Maurice, basé sur :
L’observation
La classification
La mesure
La déduction
La communication
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Introduction / Définitions
Notion de Côte
Question pour la classe:
Quelle est la côte d’une île pour toi?
Chaque élève, aidé par l’enseignant, vient écrire sa réponse au tableau.
Réponse possible:
La côte est composée de sable, de coquillages, de
coraux morts, de roches volcaniques.
Vocabulaire: SEDIMENT: fragments solides de matière
inorganique ou organique qui proviennent de l’altération
des roches et sont transportés et déposés par le vent,
l’eau ou la glace.
Activité:
Les élèves doivent dessiner la carte de leur île ou donner une carte de l’île aux élèves. Ils doivent dessiner
la côte au stylo noir.
Notion d’érosion
Une pomme représente l’île. L’enseignant représente
l’océan.
L’enseignant mange une partie de la pomme.
Donc l’océan mange la côte. . C’est la première approche
de l’érosion côtière.
Remarque: Précisez que l’érosion est une action de
longue durée.
Notez que les modèles scientifiques prédisent une croissance maximale du niveau de l’océan d’environ 0,80 m
en 2100.
Activité:
L’enseignant donne une carte de base ou les élèves dessinent une carte de base de leur île. Les élèves
peuvent prendre la carte précédente utilisée pour introduire la notion d’érosion.
Les élèves doivent imaginer et colorier en bleu la nouvelle limite de côtes de leur île dans 100 ans.
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Origines naturelles de l’érosion
Remue-méninges
Quels sont les éléments qui sont responsables de l’érosion
naturelle?
Réponses possibles
Le vent, les vagues, l’eau, le courant, le cyclone, la pluie,
le sel.
Remarque:
Certains éléments dépendent de la marée. L’enseignant peut écrire ces mots-clés au tableau.
Activités: groupe de 2 ou 3 élèves
Septembre 2012. Rivière des gallets (au sud de
l’île Maurice): C’était un arbre.
Septembre 2012. Rivière des Gallets (au sud de
l’île Maurice): un arbre vivant, mais pour
combien d’années?
• Les élèves observent les photos et décrivent ce qu’ils voient.
• Que s’est-il passé ? Les élèves doivent imaginer un scénario (2 ou 3 phrases) en utilisant les mots clés
précédents.
Réponses possibles:
L’océan emporte le sable de la plage au cours de plusieurs années. Finalement, les racines des arbres
sont mises à nu. Et l’arbre meurt. Sans racines, l’érosion a été accélérée parce que le sable n’est pas
conservé. Certaine eau douce, en raison de certaines grandes pluies, accumulées sur la route au-dessus,
rissole sur la plage et emporte le sable dans l’océan.
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Remarques:
Le vent: le vent peut être responsable de l’amplitude des vagues par exemple.
Le sel: le sel augmente l’attaque des roches volcaniques (basalte) par l’eau. Le processus se déroule au
cours de plusieurs années ou des siècles.
Activité complémentaire:
• Les élèves peuvent prendre une bouteille d’eau de l’océan et la laisser s’évaporer dans une assiette pour
récupérer le sel.
• Les élèves peuvent reproduire une petite plage dans une assiette avec du sable et de l’eau de l’océan.
L’impact de la vague peut être représenté par une petite action faite à la main. . Le vent peut être
représenté par un ventilateur. (Regardez la vidéo Réf 10.)
Origines humaines locales de l’érosion
Remue-méninges
Les paramètres possibles :
Les bâtiments, les stationnements de voitures, l’industrie
du tourisme, l’empreinte de pieds des personnes,
l’extraction de sable, la déforestation.
Faux paramètre :
Le cyclone (origine naturelle), il est important de faire la
différence entre les origines naturelles et humaines de
l’érosion.
Activité :
Défi sur les images. Une récompense sera donnée à l’élève qui a pris la meilleure photo représentant
l’origine humaine locale de l’érosion.
Mai 2012. Extraction de sable à Calodyne
(au nord de Maurice)
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Origines humaines mondiales de l’érosion
Événements mondiaux :
1) Émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère
(gaz carbonique, méthane) par les industries et les véhicules
2) Effet de serre
3) Réchauffement de l’atmosphère et changement climatique
4) Fusion de l’iceberg et des glaciers et expansion océanique (dilatation). Augmentation du niveau des océans
5) Conséquences de l’érosion
Activité: dessin animé
L’enseignant choisit de demander aux élèves de faire un dessin pour chaque événement mondial ou de
donner aux élèves les images déjà préparées.
L’enseignant donne les 5 événements dans le désordre. Chaque événement doit être expliqué par
l’enseignant. Ranger chaque image dans l’ordre chronologique.
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Exemple de dessin animé possible :
Activité: dessin animé
Les élèves présentent leur dessin animé devant la classe.
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Les conséquences
Remue-méninges
L’effondrement, le glissement de terrain, le récif et les espèce marines en danger, la destruction des habitations,
l’indemnisation des pêcheurs.
Activité:
Les élèves peuvent construire un petit château de sable avec une pièce de monnaie à l’intérieur, arroser
le château et observer.
Que s’est-il passé?
Regardez la vidéo Ref 11.
Réponse possible :
La pièce conserve sa position, mais autour du château tout est en ruines. Ils ont reproduit l’effet d’une
grosse pluie sur la côte.
Activité:
Prédiction de modèles : ajouter environ un mètre (0,80 m) en 2100 au niveau de l’océan. Qui est assez
grand pour garder la tête hors de l’eau? Travaux de groupe. Mesurer la taille de chaque enfant jusqu’aux épaules. Qui doit sauter pour respirer ?
Les solutions
Remue-méninges
Le reboisement
L’utilisation de plantes à racines horizontales pour
retenir le sable
La sédimentation artificielle. L’approvisionnement de
sable
L’utilisation de brise-lames
La construction de murs de soutènement
La mise en place de jetées et de brise-lames
L’utilisation de gabions
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Gabion endommagé à Flic en Flac (Ref 3)
Activité :
Document : un texte
L’enseignant lit le texte et les élèves écoutent.
Tourisme côtier et changement climatique - Service de la Météorologie de l’Ile Maurice - Octobre 2000.
• Les gabions ont besoin d’être entretenus en permanence, sinon ils se détériorent rapidement. Le fil
plastique recouvert de coquilles à Grand Baie a été détruit à cause des effets constants des vagues. Un
cyclone tropical intense, générant de très hautes vagues dans la région causerait d’autres dommages irréversibles.
• Les gabions sont efficaces dans les régions à régime d’énergie de vague faible le long des rives. Dans
une région où les vagues se jettent constamment avec force, on doit procéder à un exercice de réévaluation et des programmes alternatifs de protection devraient être mis en œuvre.
Pourquoi le gabion n’est-il pas efficace dans cette situation ?
Réponse possible :
> Les gabions ont besoin d’être entretenus en permanence.
> Le régime d’ énergie des vagues est trop fort à Flic en Flac.
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Conclusion
Nous n’avons pas une solution clé. Il y a toujours des arguments pour et des arguments contre quand il s’agit de
choisir la meilleure solution pour lutter contre l’érosion.
Le suivi de l’érosion
Activité : Classe marine
Un matin, deux fois par an, un groupe d’élèves se rend sur une plage concernée par l’érosion. L’accent est
mis sur l’aspect de mesure afin de suivre l’impact de l’érosion sur la côte.
On pourrait élaborer un album de photos.
Paramètres plus faciles à mesurer :
Paramètres
Méthodologie / matériel
Température de l'air
Température de la lagune
Largeur de la plage
Hauteur de marque d’eau élevée
Faune et flore
Vélocité du courant
Thermomètre
Thermomètre étanche
Mètre tress
Mètre tress
Plongée
Courantomètre*
*Réalisation d’un courantomètre avec des matériaux recyclés
Courantomètre avec des hélices
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Courantomètre avec palette
L’enseignant peut recueillir des données dans un livre
de données et les élèves complètent chaque année avec
leurs mesures. Les élèves doivent dessiner des graphiques
avec les données recueillies.
Ces graphiques sont affichés dans la salle de classe. Par exemple : la température en fonction du temps, la marque
des eaux plus élevée en fonction de l’heure.
Remarque :
Pour être comparée, la mesure doit être prise au cours
de la même marée et dans les mêmes conditions météorologiques.
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Les plages vont-elles disparaître ? Roland Paskoff. Les
petites pommes du savoir. Edition le Pommier.
Références
Les littoraux des Mascareignes. Entre nature et aménagement. Virginie Cazes-Duvat et Roland Paskoff. Université de la Réunion. Edition l’Harmattan.
Sur le net
YouTube videos:
Beach waves project
• http://www.gov.mu/portal/goc/educationsite/file/
primary-curr-framework.pdf
• https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:gDN
VDahcqrQJ:vcampus.uom.ac.mu/researchweek/rw08/
abstracts/3sep2008/abstract205.doc+press+erosion+Mauritius&hl=fr&gl=mu&pid=bl&srcid=ADGEESgDU
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&sig=AHIEtbTwZozAsJo9b2mzXR6GaSIgkXzKDA
http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&
NR=1&v=BL46SznF9mU
Suzanne Mikawa. Erosion
http://www.youtube.com/watch?v=zE4j-vScBwo
• http://www.gov.mu/portal/site/auditsite/menuitem.
afcc311f8d4ff832b4c3bb4e52a521ca/?content_id=29d9
207a78d48010VgnVCM100000ca6a12acRCRD
• http://www.fondation-lamaporg/?PageId=18&Action
=1&Element_Id=1104&DomainPedagogyType_Id=1
Youtube videos
• Beach waves project.
http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&
NR=1&v=BL46SznF9mU
• Suzanne Mikawa. Erosion
http://www.youtube.com/watch?v=zE4j-vScBwo
Bilbiographie
Sandwatch. S’adapter au changement climatique et
éduquer pour le développement durable. Organisation
des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture.
Introduction à Sandwatch (Surveillance des plages).
Outil pédagogique pour un développement durable. Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science
et la Culture.
Learning for sustainable living in Seychelles. Nature
Seychelles. Ministry of education and youth of Seychelles.
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LA REUNION
La protection des récifs coralliens
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Table des matières
37
Module 1 : Du polype à l’écosystème corallien
38
Les coraux, des animaux coloniaux
Des colonies coralliennes aux récifs coralliens
La richesse et la complexité de l’écosystème corallien
38
40
41
Module 2 : Les récifs coralliens et les hommes
43
L’importance du récif corallien pour le littoral de mon île
Les menaces qui pèsent sur les récifs coralliens
Des actions pour préserver les récifs coralliens
43
44
46
Ressources pédagogiques
47
Diaporama
48
38
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Ce guide s’adresse aux enseignants des classes de primaire.
L’objectif global de ce document est d’apporter aux enseignants du primaire les connaissances nécessaires et de proposer des pistes d’activités pour aborder le sujet de la protection des récifs coralliens.
L’intention éducative de ce guide est d’apporter des outils aux enseignants afin qu’ils soient en mesure
de :
• Sensibiliser les élèves à l’importance des récifs coralliens à l’échelle du monde et de leur ile.
• Faire comprendre aux enfants la vulnérabilité des coraux et les sensibiliser aux menaces qui pèsent sur
les récifs.
• Inciter les élèves à identifier les bonnes conduites pour préserver les récifs coralliens.
• Suivre la composition des récits des élèves concernant DILANS et les récifs coralliens
Ce guide se compose de deux modules, dont chacun est
découpé en 3 séquences, qui suivent une progression
logique pour aboutir à une compréhension globale des
problématiques relatives aux écosystèmes coralliens.
Module I : du polype à l’écosystème corallien
Module II : les récifs coralliens et les Hommes
île
L’importance du récif corallien pour le littoral de mon
Le premier module suit une progression systémique croissante : l’enseignant abordera le sujet par une description
de l’unité corallienne (polype), puis de la colonie corallienne (corail), pour aboutir à l’écosystème corallien (récif).
Cette progression permettra aux élèves d’appréhender
progressivement la complexité des interrelations propres
aux écosystèmes.
A l’issue du premier module, les élèves seront prêts à
identifier les comportements liés aux activités humaines
qui peuvent impacter la santé des récifs. Le deuxième
module permettra de les guider vers ce résultat, tout
en leur apportant les connaissances nécessaires pour
acquérir simultanément les notions de vulnérabilité et
d’importance écologique.
Les chapitres abordés présentent une structure commune
:
Connaissances à acquérir : ce paragraphe s’adresse directement aux enseignants. Il résume les connaissances
fondamentales que l’enseignant pourra transmettre aux
élèves par le biais des activités proposées.
Amorce : sous forme d’activité ou d’animation orale,
l’amorce proposée aux enseignants leur permettra
d’éveiller l’intérêt des élèves et de mettre en commun
leurs connaissances préalables. La suite de la séance se
construira en fonction de leur niveau de connaissance.
Pistes d’activités : pour chaque séquence, ce guide propose des pistes d’activité à réaliser en classe qui devront
aboutir à l’acquisition des connaissances fondamentales décrites dans le premier paragraphe. Ces activités
s’appuieront sur un maximum de visuels et dans certains
cas de manipulations. Le principe est de privilégier une
participation des élèves et de les guider dans l’élaboration
de leur réflexion.
Conclusion et intégration : il est proposé à l’enseignant de
réaliser un récapitulatif du déroulement de l’activité conduisant à un bilan des connaissances acquises pour une
intégration optimale.
Ce guide s’appuie sur des compétences transversales sollicitées en primaire :
• Communiquer de façon appropriée
• Exercer son jugement critique
• Exploiter l’information
• Coopérer
• Mettre en œuvre sa pensée créative
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Module 1 : Du polype à l’écosystème corallien
Avant d’aborder ce module, l’enseignant pourra au préalable :
1. Proposer aux élèves d’observer attentivement des fragments de squelettes de coraux lorsqu’ils ont
l’occasion d’aller à la plage (en précisant les plages coralliennes).
• Et/ou : l’enseignant pourra se munir d’un échantillon de squelette de corail qu’il pourra rap
porter en classe à des fins d’observation (après obtention de dérogation). Ou alors projeter la photo d’un squelette de corail.
• Et/ou : idéalement l’organisation d’une sortie de terrain sur une plage d’origine corallienne per
mettrait à l’enseignant de faire observer in situ des fragments de différents squelettes de coraux.
2. Préparer un fond bleu à afficher dans la classe (large bande de tissu ou de papier, au moins 3m), qui
servira de toile de fond à la constitution d’une fresque.
Connaissances à acquérir
Le corail désigne le squelette calcaire trouvé sur la plage.
Lorsqu’il est vivant, le corail est constitué d’animaux du
même groupe que les méduses et anémones (Embranchement des Cnidaires).
Il s’appelle le Polype, et ne mesure souvent que quelques
millimètres. Un polype ressemble à un petit sac, avec une
bouche bordée de tentacules qui lui permettent d’attraper
la nourriture en suspension dans l’eau.
Il se nourrit d’organismes microscopiques (plancton). Un
corail est souvent constitué d’une colonie de polypes, reliés les uns aux autres.
Chaque polype vit en symbiose avec des algues microscopiques (les zooxanthelles). Ces algues permettent au
polype de construire son squelette calcaire, et lui fournit
par photosynthèse jusqu’à 80% de ses besoins.
Poser la question aux élèves : qu’est-ce que le corail ?
Noter les réponses au tableau. Demander aux élèves
qui ont répondu « roche », « plante » ou « animal »
d’argumenter.
Réponses possibles :
1. Ceux qui ont répondu « roche » diront par exemple que
le corail est dur comme de la roche quand on le touche.
2. Ceux qui ont répondu « végétal » diront qu’ils ont
besoin de soleil comme les plantes.
Faire comprendre aux élèves, qu’ils ont partiellement raison : le corail est avant tout un animal, mais qui vit avec
une algue (c’est pourquoi il a besoin de soleil), et qu’il
construit un squelette à l’extérieur (c’est pourquoi il est
dur comme de la roche).
Conclusion et intégration
Ce sont aussi ces algues qui donnent au corail sa couleur.
Lorsque le corail est stressé, il peut expulser les zooxanthelles, et devient blanc : c’est le phénomène de blanchissement. S’il ne les récupère pas, il meurt, les tissus se
décomposent et il ne reste que le squelette blanc.
Le corail ne peut vivre que dans des conditions bien particulières : il a besoin de lumière, d’une température chaude
variant entre 24 et 27°C, d’une eau claire et propre.
Amorce
40
05/02/2014 3:47:25 PM
Pistes d’activités
A faire au cours d’une visite de terrain, sur une plage d’origine corallienne. Sinon, dans la mesure du possible, prévoir un échantillon de squelette de corail. Le cas échéant, rappeler aux élèves le souvenir d’une
promenade sur une plage corallienne, puis projeter la photo d’un squelette de corail.
Questions :
1) Décrire ce que l’on ressent en touchant l’échantillon.
> Réponse possible : la matière est dure comme de la roche. C’est effectivement la partie minérale de
l’animal, qui correspond à son squelette.
2) En regardant attentivement l’échantillon, qu’observe-t-on ?
> Réponse possible : les élèves doivent noter les « petits trous » : chaque trou est la loge d’un polype. Les
élèves comprennent qu’un morceau de corail est le squelette d’une colonie de nombreux petits animaux
reliés entre eux (les polypes). A la taille des trous, ils peuvent évaluer la taille du polype.
3) Faire compter le nombre de trous sur une branche : les élèves évaluent alors le nombre de polypes sur
une branche de corail.
Après les questions d’amorce, montrer aux élèves une
photo de polype (en précisant bien qu’il s’agit d’un agrandissement) (diaporama).
A partir de l’observation de cette photo, les élèves doivent
dessiner un polype. Il leur sera demandé de représenter
en bleu la partie dure du polype (squelette) et en rouge la
partie vivante.
La bouche et les tentacules doivent être également
présentés sur leur dessin.
Dessin possible : voir exemple sur le diaporama.
41
05/02/2014 3:47:25 PM
Les coraux sont des colonies d’animaux minuscules qui
construisent un squelette externe. C’est la façon dont les
polypes sont disposés les uns par rapport aux autres, qui
détermine les formes des coraux. La croissance des coraux
est très lente (généralement de 1 à quelques centimètres par an). Ils forment les récifs, qui mettent des milliers d’années à se construire. Les récifs sont frangeants
lorsqu’ils bordent la côte (cas d’une île jeune), et barrières
lorsqu’ils sont éloignés de la côte.
Amorce
Montrer aux élèves le diaporama des différentes formes
de coraux : branchus, tabulaires, digités, massifs… Les
élèves doivent comprendre que toutes ces formes et ces
couleurs sont des coraux, c’est à dire des colonies de polypes.
1) Avec un jeu de construction (Légo par exemple) : chaque brique de Légo est un polype. Les élèves, individuellement ou en groupe, seront chargés de construire une colonie corallienne. Ils choisiront de faire un
corail branchu, ou tabulaire, massif, champignon… et le présenteront devant la classe.
2) Demander à des élèves de taille différente de venir se présenter devant la classe. Chaque élève
représente une colonie corallienne ; Les élèves peuvent apporter leur construction de logo représentant
un corail, de la forme qu’ils auront choisie (branchu, massif, tabulaire…) et la tenir devant eux.
• Question : Si chaque enfant représente un corail, quel âge peut-il avoir ?
> Réponse : sachant que le corail pousse en moyenne de 2 cm/ an, ils auraient au moins 60ans !
(dépendant de la taille de l’enfant).
• Question : Les élèves-coraux se rassemblent et se tiennent la main : que représentent-ils ?
> Réponse : un récif corallien
Sur une feuille blanche A4, les élèves dessinent un corail,
de la forme et la couleur qu’ils choisissent. Après l’avoir
soigneusement découpé, ils viennent le coller sur le fond
bleu prévu à cet effet, accroché à un mur de la classe. Ils
bâtissent leur récif corallien.
42
05/02/2014 3:47:25 PM
Les écosystèmes coralliens sont, avec les forêts tropicales,
les milieux les plus riches de la planète. Ils abritent une
extraordinaire diversité d’espèces, reliées entre elles par
des relations complexes.
Sur une feuille blanche A4, les élèves dessinent un corail,
de la forme et la couleur qu’ils choisissent.
Les récifs offrent abris et nourritures pour de très nombreuses espèces de poissons et autres animaux. Au cours
de cette séquence, les élèves aborderont le sujet de la
chaine alimentaire.
Après l’avoir soigneusement découpé, ils viennent le
coller sur le fond bleu prévu à cet effet, accroché à un mur
de la classe. Ils bâtissent leur récif corallien.
Amorce
Question : quels animaux les élèves ont eu l’occasion
d’observer à proximité des coraux/récifs coralliens ?
Guidés par l’enseignant, les élèves viennent inscrire au
tableau le nom d’un animal.
1) Réflexion : pourquoi autant d’animaux vivent dans les coraux ?
> Réponses possibles : les coraux leur servent d’abris (pour se protéger des prédateurs, pour pondre).
Les coraux leur servent de nourriture.
2) Quels poissons mangent les coraux ? Comment ?
> Selon les réponses des élèves, afficher des photos de poissons corallivores.
Leur proposer une liste d’outils : une pince à épiler, des pinces de différentes dimensions.
Les élèves doivent construire des relations entre un poisson et un outil en observant la forme
de la bouche des poissons.
Exemples sur le diaporama :
• Poisson perroquet = grosse pince (écrase le corail)
• Poisson porc-épic = pince plus petite (écrase de petits morceaux de corail)
• Poisson papillon = pince à épiler (attrape le polype)
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Pistes d’activités (suite)
3)Jeu de rôle pour aborder la notion de chaine alimentaire
Distribuer les rôles dans la classe : chaque élève va interpréter un acteur du récif corallien
• Plusieurs coraux, de différentes formes (réutiliser les dessins de la séquence 2)
• Des petits poissons mangeurs de coraux (reprendre des dessins ou photos de poissons) :
poissons papillons, perroquets, poissons « pincettes ».
• Des poissons de taille moyenne, qu’on pêche dans le lagon pour manger (vielles, trompettes…)
• Des gros poissons : carangues, 1 requin
• 1 pêcheur
Créer l’écosystème corallien : les coraux se mettent en place. Les petits poissons viennent
manger les coraux. Les poissons moyens viennent manger les petits poissons. Les gros poissons viennent manger les moyens.
Le pêcheur arrive, jette sa ligne, et pêche des poissons. Il est content, la pêche est bonne, il
pourra bien nourrir sa famille.
Les coraux disparaissent (les élèves « coraux » retournent à leur place). Que vont manger les
petits poissons ? Ils disparaissent (ces élèves retournent à leur place). Que vont manger les
poissons moyens ? Ils disparaissent. Que vont manger les gros poissons ? Ils disparaissent. Il
ne reste que le pêcheur. Que va-t-il pêcher ? Il ne reste rien.
Possibilité d’extension du jeu de rôle :
Si le requin disparait (demander les causes possibles de cette disparition) : qu’observe-t-on ?
> Les gros poissons ne sont plus mangés : il y a trop de poissons qui mangent trop de coraux
; A la fin il n’y a plus de coraux (faire comprendre que les requins ont aussi leur place dans
l’écosystème corallien, ce sont des régulateurs naturels).
Faire dessiner aux élèves des animaux qui vivent près
des coraux : différentes espèces de poissons, mais aussi
crabes, étoiles de mer, coquillages, anémones… Ils découpent ensuite leurs animaux et viennent les coller sur
la fresque.
Guidés par l’enseignant, et selon l’animal, ils choisiront de
les disposer dans les coraux, sur le fond, au-dessus.
Les élèves doivent comprendre que tous ces animaux
dépendent de la présence des coraux.
Coral reef mural by students from Sea View Elementary School,
Salton City, CA. (photo Joanne Hardesty)
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Module 2 : Les récifs coralliens et les hommes
L’importance du récif corallien pour le littoral de mon île
Amorce
Les récifs coralliens forment, avec le temps, de véritables
barrières qui protègent le littoral. Lors des fortes houles,
le récif protège les plages et le lagon : les vagues sont cassées par la barrière récifale et arrivent amoindries à la
plage.
Faire observer une carte des iles de l’océan Indien. Les
élèves doivent identifier les récifs autour des îles.
Questions : Est-ce que toutes les iles ont des récifs coralliens ? Est-ce que tous ces récifs forment un lagon ?
Les poissons et autres animaux grandissent tranquillement dans le lagon où ils sont protégés des prédateurs.
Les récifs protègent les plages, mais ils sont aussi la source
du sable. On ne trouve pas de récifs coralliens partout, il
faut des conditions particulières pour aboutir à leur formation.
Il existe plusieurs types de récifs : Les récifs sont frangeants
lorsqu’ils bordent la côte (cas d’une île jeune), et barrières lorsqu’ils sont éloignés de la côte (cas d’une île plus
vieille). Dans ce cas, le récif délimite le lagon.
Utiliser le diaporama sur la formation des récifs et leur
évolution au cours du temps.
Réflexion : Les élèves doivent faire le parallèle avec leur
île : observe-t-on des récifs frangeants ou barrière ? Leur
île est-elle « jeune » ou « ancienne » ? Que se passeraitil si les récifs étaient en mauvaise santé ? Imaginer comment sera l’île dans 100 ans.
1) Dans le cas où l’enseignant a pu se procurer des échantillons de squelettes coralliens :
L’enseignant frotte des morceaux de coraux les uns contre les autres : les élèves décrivent ce qu’ils observent, c’est-à-dire de minuscules fragments de corail, qui ressemblent à … du sable.
Ils comprennent que le sable qui constitue nos plages provient donc des coraux qui vivent à proximité.
Quand ils sont cassés, les coraux sont brisés par l’action des vagues/courants, et produisent le sable. Rappeler que ces coraux vivent là depuis des milliers d’années.
2) Faire observer une photo de plage bordée d’un récif, par exemple à la Réunion la plage de la saline.
• Question : s’il n’y avait pas de récifs, est-ce que le paysage serait le même ? Pourquoi ?
> Réponses possibles : Le paysage serait différent : la plage ne serait pas blanche, car il n’y aurait pas
de sable corallien. La côte n’aurait pas le même aspect car le littoral ne serait pas protégé des vagues.
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Amorce
Les récifs coralliens sont extrêmement importants pour
notre île, et pourtant ils sont fragiles et menacés.
Observation : d’une carte de la répartition des récifs dans
le monde.
Dans cette séquence les élèves devront être amenés
à identifier ces menaces et distinguer les menaces naturelles et celles liées aux activités humaines.
Question : Observe-t-on des récifs coralliens dans le
monde entier ? Où les observe-t-on ? Pourquoi ?
Réponse possible : non, les récifs ne sont présents que
dans la bande intertropicale. Car il n’y a que là que les
coraux trouvent de bonnes conditions pour vivre et
grandir.
1) L’enseignant fait la liste des conditions climatiques de la bande tropicale :
• Beaucoup de soleil, toute l’année
• Température chaude et relativement constante toute l’année
• Faible profondeur autour des iles
Question : quelles sont donc les conditions pour que les coraux vivent, et pour un récif en bonne santé ?
Les réponses doivent correspondre aux conditions climatiques de la bande tropicale.
2) L’enseignant fait deux colonnes au tableau :
Menaces naturelles
Menaces liées aux hommes
> Réflexion : L’enseignant demande aux élèves ce qui peut casser ou tuer les coraux : chaque élève vient
donner une réponse au tableau, et doit la classer dans risques naturels ou risques liés aux hommes.
> Réponses possibles :
Menaces naturelles
- Grosses vagues (cyclones, tempêtes) qui cassent les coraux
- Maladies
Prédateurs (l’étoile de
mer Acanthaster)
Menaces liées aux hommes
- Réchauffement de l’eau
- Pollution (étouffe le corail)
- Ancres qui écrasent le
corail
- Personnes qui marchent
sur le corail
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Pistes d’activités (suite)
Remarque :
Pour la réponse « prédateurs » : à noter que naturellement, les prédateurs ne constituent pas une menace pour les récifs coralliens. Ils le deviennent quand certaines activités humaines modifient l’équilibre
de l’écosystème (notamment par prélèvement de coquillages : tritons, casques… qui sont des prédateurs
des étoiles de mer).
Donc cette menace est indirectement liée aux activités humaines. Dans le tableau, il serait plus juste de
l’inscrire à cheval sur les deux colonnes, en précisant le lien.
Idem pour les maladies : certaines sont liées à des stress occasionnés par des activités humaines.
Présenter le diaporama sur les menaces.
Questions :
Combien de temps faut-il à un marcheur pour casser
un corail de 30 cm de haut?
Combien de temps faudra-t-il à ce corail pour
repousser ?
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Amorce
Guidés par leur professeur, les élèves vont être amenés à
identifier les actions à faire et ne pas faire pour protéger
les récifs coralliens.
Reprendre le jeu de rôle de la séquence 3 : les élèves
reprennent leur rôle dans la chaine alimentaire. D’autres
élèves doivent jouer une menace liée aux activités humaines : par exemple le pêcheur à pied dans le lagon qui
marche sur le corail.
Ils doivent comprendre que toute action à des conséquences sur la santé des récifs et de l’écosystème associé.
Celui-ci est cassé (l’élève retourne à sa place). Ou bien une
personne jette des sacs en plastiques dans le lagon : le
corail est étouffé. Une personne marche sur le corail, etc…
Pour chaque action, reprendre la destruction de la chaine
alimentaire : les petits poissons ne peuvent plus se nourrir, etc… quelles sont les conséquences pour le pêcheur
qui a jeté l’ancre ?
1)Reprendre la liste des menaces liées aux hommes : pour chacune, demander aux enfants ce
qu’il faut faire/ne pas faire pour l’éviter.
Exemples de réponse : jeter l’ancre sur les coraux > choisir un endroit sans coraux pour jeter
l’ancre OU utiliser des bouées d’amarrage.
2)A partir de la liste, les élèves doivent faire un dessin symbolisant une action à faire (dans un
cercle vert) ou ne pas faire (dans un cercle rouge, façon panneau d’interdiction) pour préserver les récifs.
Quelques exemples de dessins sont présentés dans le diaporama.
Les élèves viennent placer leurs panneaux en deux colonnes : « A faire – A ne pas faire » à côté de la fresque
qu’ils ont réalisée au cours de la séquence 3.
Cette fresque, finalisée, pourra être affichée dans la classe.
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Ressources pédagogiques
Doody, K.Z., et al. 2003. Experiential Environmental
Learning: Facilitators’ Manual. Rufiji Environmental Management Programme, Dar es Salaam. IUCN, Tanzania,
88pp. (in Swahili and English).
Francis, J., Mwinuka, S. & Richmond, M.D. 2000. A
Schoolteacher’s Guide to Marine Environmental Education in the Eastern Africa Region. UNEP/FAO. 40pp.
Wildlife Clubs of Seychelles 1999. Coastal and Marine Activity Book. Available, with other educational
materials from Nature Seychelles, Mahe, Seychelles.
http://www.nature.org.sc
Sur le net
• http://vieoceane.free.fr
• http://www.tigligli.com/docs/guidedesusagersdelamer.pdf
• http://www.coral.org/resources/more_online_resources/education
• http://www.cie.nc/images/stories/ressources_pedagogique/cahiers_activites/cahier_activites_des_recifs_
et_des_hommes.pdf
• http://reefrelieffounders.com/pdf/coral-reef-teachers-guide-by-wendy-weir.pdf
• http://coralfilm.com/edu.html#guide
• http://biassev.free.fr/lagon.htm
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LA REUNION
Diaporama
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Observation de squelettes de coraux
Séquence 1
http://vieoceane.free.fr
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Bouche
Tentacules
Photo de polypes (agrandis 4 fois)
Séquence 1
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Partie dure: le
squelette
Partie vivante
Bouche
Tentacules
Schéma de polype
Séquence 1
Les différentes colonies coralliennes:
Ici des coraux massifs. Ex: corail cerveau (en bas à droite). On en trouve beaucoup dans les lagons, ils peuvent être
jaunes ou bleux. Ceux-là sont très résistants à la houle et aux courants.
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Les coraux branchus sont très représentés dans les lagons. On trouve surtout le genre Acropora. Ces coraux sont
fragiles, et ne poussent que de quelques centimètres par an.
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Les coraux encroûtants, qui épousent la forme des rochers. Ils peuvent être de toutes sortes de couleurs: roses,
jaunes, marrons….
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Coraux tabulaires
Parmi les animaux du lagon, on trouve à maurice les coraux. Ceux-ci ne poussent que dans des conditions très
particulières, c’est pourquoi ils sont rares dans le monde. (T° de l’eau chaude et constante toute l’année, mer peu
profonde, eau claire et transparente, et surtout beaucoup de soleil). Ces coraux sont des ANIMAUX qui peuvent
prendre beaucoup de formes: ici, des coraux tabulaires, digités, branchus…
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Corail
champignon
Le corail champignon est le seul corail qui ne soit pas fixé au sol (on peut le soulever). C’est un corail solitaire car
il n’est constitué que d’un seul animal, alors que les autres sont des COLONIES (animaux empilés les uns sur les
autres) de polypes.
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Le poisson perroquet
Les poissons
pincettes
Les poissons papillons
Séquence 3
Beaucoup de poissons se nourrissent des coraux: Les poissons papillon et poissons pincettes ont des petites
bouches très fines et pointues pour attraper les polypes sans casser le corail. Les perroquets (cato) à l’inverse, ont
un gros bec dur pour croquer le corail, polype et squelette compris! Le squelette est broyé dans l’estomac, et ressort par l’anus sous forme de grains de sable. Le quart des plages mauriciennes et passé par l’estomac des poissons perroquet!
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60
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Les poissons pincettes
Les poissons papillon
Le poisson perroquet
Séquence 3
Séquence 4
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Carte des récifs de la Réunion
Séquence 4
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05/02/2014 3:47:27 PM
63
05/02/2014 3:47:27 PM
Ile de la Réunion: La Saline – St Gilles
Séquence 4
Récif frangeant
Séquence 4
Il y a 8 millions d’années, quand les éruptions volcaniques ont cessé, l’île Maurice était surtout formée d’un grand
cône volcanique, aux parois hautes et escarpées (faire le parallèle avec l’île de la Réunion). Pas de récifs, pas de
lagon.
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Récif barrière
Avec le temps, l’érosion (vents, cyclones, pluie…) arrache des fragments de roche: le cône volcanique s’effondre sur
lui-même au centre du dome. L’ile est plus petite, moins haute. Mais elle est entourée d’une ceinture rocheuse (les
parois de l’ancien volcan) qui est colonisée par les coraux si les conditions sont bonnes pour leur croissance: c’est
le récif corallien. Entre le récif et les plages, on observe une étendue de mer peu profonde: c’est le lagon. Ce shéma
représente Maurice aujourd’hui.
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Grand
lagon
Récif
barrière
Dans plusieurs millions d’années, l’île sera encore plus petite, plus plate, avec un lagon plus grand. C’est le cas de
Rodrigues, plus vieille que Maurice.
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Atoll
Enfin, d’ici plus de 20 millions d’années, il n’y aura plus d’île du tout: juste un immense lagon délimité par une
large barrière corallienne. On appellle ces îles des atolls. (ex: Maldives, Polynésie).
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Séquence 5
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Causes de dégradation naturelles: les cyclones
Séquence 5
Les cyclones peuvent aussi faire de gros ravages. (photos) Les houles et raz de marée qui les accompagnent peuvent casser les coraux. Ceux-ci mettront x années pour repousser, si les conditions sont bonnes! (rappeler le taux
de croissance du corail, et leur faire calculer le nombre d’années nécessaires pour qu’un corail de 1.50m de haut
repousse comme avant.
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05/02/2014 3:47:27 PM
L’étoile de mer Acanthaster, appelée aussi coussin de belle-mère
Causes de dégradation naturelle (influencée par les
activités humaines): Les prédateurs
La maladie de la bande noire (le clou sert de repère pour
suivre l’évolution de la maladie).
Causes de dégradation naturelle (influencée par les
activités humaines: les maladies
Comme tous les autres animaux, les coraux peuvent atrapper des microbes et donc déveloper des maladies. Ici la
maladie de la bande noire, qui tue les polypes: c’est quand les polypes meurent que le corail devient blanc.
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Le blanchissement, mort du corail
Les coraux sont très sensibles aux variations climatiques. Or, ces dernières années, la planètes a tendance à se réchauffer (Global warming). Les eaux du lagon sont très chaudes pendant trop longtemps: ces fortes températures
vont mourir les polypes: le corail devient blanc, on appelle ce processus le blanchiment (bleaching). Exemple des
Seychelles…
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05/02/2014 3:47:28 PM
Risques liés à l’homme:
les ancres
Malheureusement, les coraux sont surtout menacés par les activités humaines ces derniers temps. Par exemple,
les ancres et les chaines font de gros ravages dans les lagons, car elles écrasent les coraux.
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Risques liés à l’homme: le piétinement des récifs
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Développements côtiers
Pêche destructive
Surexploitation
Pollution terrestre et érosion
Autres risques liés à l’homme
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A faire :
- Admirer les fonds marins et les faire
découvrir à ceux qui ne les
connaissent pas
- Regarder sans la déranger les animaux
rencontrés
- Respecter les périodes et les règles de pêche
- Opter pour la mise en place de corps morts
destinés au mouillage des bateaux
A ne pas faire :
- Jeter ses déchets en mer
- Prélever des coraux ou coquillages,
même morts
- Abîmer le corail avec ses palmes ou
marcher sur le corail
- Jeter l’ancre sur un récif
- Utiliser un anti-fouling, substance
chimique très nocive
Exemples d’actions pour protéger les récifs coralliens
Séquence 6
77
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A ne pas faire
A faire
Exemples de schémas réalisés par les élèves
Séquence 6
78
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SEYCHELLES
La gestion de l’eau
79
05/02/2014 3:47:28 PM
Table des matières
79
Objectif de ce guide des enseignants
79
L’eau dans le programme scolaire des Seychelles
79
L’utilisation de l’eau aux Seychelles
80
D’où provient notre eau ?
Comment fonctionne notre système de traitement et de distribution de l’eau ?
Quelques faits sur l’eau aux Seychelles
Utilisation judicieuse de l’eau à l’école
82
83
85
86
Astuces pour mieux utiliser l’eau
86
Utilisation judicieuse de l’eau à la maison
Collecte de l’eau de pluie
87
89
Enseigner sur l’eau
89
Idées pour les leçons
Audit de l’eau de l’école
90
94
Références et lectures complémentaires
96
80
05/02/2014 3:47:28 PM
1. Améliorer la compréhension des enseignants sur les
problèmes de gestion durable de l’eau aux Seychelles
2. Inspirer les enseignants pour qu’ils aident les enfants
à écrire l’histoire de Dilans sur le thème de la gestion
durable de l’eau aux Seychelles
3. Renforcer les capacités des enseignants à promouvoir
une utilisation plus durable de l’eau à l’école et à la maison
Objectif de ce guide des enseignants
L’eau est une source vitale d’énergie pour de nombreux êtres vivants. Toutes les plantes et tous les animaux ont besoin d’eau pour vivre. Les êtres humains qui sont au sommet de la chaîne alimentaire comme
le plus grand consommateur a aussi besoin d’eau pour survivre et pour d’autres activités comme pour
prendre un bain, laver les aliments et pour nettoyer. On dit que nous pouvons vivre pendant des jours
sans nourriture, mais nous ne pouvons pas vivre longtemps sans eau.
Environ les trois quarts de la surface de la terre sont composés d’eau, mais la plupart sont des eaux de
mer. L’eau de mer n’est pas potable parce qu’elle contient trop de sel dedans, mais elle peut devenir potable si elle est traitée par un processus coûteux appelé dessalement (élimination du sel et autres impuretés
de l’eau de mer).
Ce guide a été spécialement conçu pour fournir aux enseignants des informations sur la gestion durable
de l’eau aux Seychelles et des idées sur la façon de l’aborder dans les leçons et les activités parascolaires.
Le guide a été réalisé avec le soutien (et à la demande) du projet ISLANDS mis en œuvre par la Commission de l’Océan Indien et financé par l’Union Européenne, dans le cadre d’une campagne régionale pour
encourager les écoles à relever les défis clés nécessaires pour atteindre la durabilité.
L’eau dans le programme scolaire des Seychelles
Aux Seychelles, l’eau est traitée comme thème en science
tant dans les classes primaires que secondaires.
Les thèmes du programme scolaire suivants en science
abordent les aspects de l’eau, les habitats aquatiques, la
pollution, le traitement de l’eau et la conservation de l’eau
:
Cycle 1: Les Matériaux et l’Eau, les Effets Météorologiques
sur les Créatures Vivantes
Cycle 2: La Dissolution de Choses dans l’Eau, la Force de
l’Eau
Cycle 3: Les Sources de l’Eau, le Traitement et la Conservation, le Mouvement dans l’Eau, l’Habitat de la Rivière
Cycle 4: La Gestion et la Conservation de l’Eau, l’lmpact de
l’Homme sur l’Environnement
Cycle 5: La Purification, les Écosystèmes, les Produits
Chimiques dans l’Industrie
Même si l’utilisation de l’eau est plus directement abordée dans le programme de sciences, le thème de l’eau
peut être traité par le biais de tout thème spécifique. En
effet, les enseignants peuvent et conçoivent vraiment
des leçons dans les cours de langues, de mathématiques,
d’EPS, d’arts, de géographie et d’autres matières pour
aider leurs élèves à saisir la question sur la manière dont
la population des Seychelles peut obtenir de l’eau et
l’utiliser de manière plus durable.
La Technologie et le programme scolaire en Entreprise
pour les écoles secondaires traitent de l’eau à travers le
thème de l’agriculture et peuvent également être utilisés
comme une opportunité pour enseigner l’utilisation durable de l’eau.
Les plans de leçon compris dans ce guide donnent des
idées sur l’intégration du problème de la gestion durable
de l’eau dans un éventail de sujets différents.
De nombreuses écoles ont des clubs parascolaires et des
activités et ceux-ci peuvent également se concentrer sur
le thème de l’utilisation durable de l’eau. Ce guide devrait
être une ressource utile pour les activités de la journée
mondiale l’eau organisée par de nombreuses écoles
chaque année au mois de mars.
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05/02/2014 3:47:28 PM
L’utilisation de l’eau aux Seychelles
Par rapport à beaucoup d’autres pays dans l’hémisphère
Sud, les Seychelles utilisent beaucoup d’eau par habitant !
Le tableau ci-dessous montre la quantité d’eau du PUC
achetée par les différents secteurs dans notre société
Tableau 3.1 – Vente d’eau pour l’Année 2009 pour
les Seychelles
User category
Domestique
Commercial
Industriel
Gouvernemental
Touriste
Autres
TOTAL
Total (m3)
Pourcentage
(%)
3 899 774
924 932
503 551
718 573
1 324 072
60 949
7 431 851
Figure 3.2 – Vente d’eau par Catégorie d’utilisateur
pour les Seychelles (2009)
52.5
12.4
6.8
9.7
17.8
0.8
100
Le tableau montre que le plus grand consommateur d’eau est le secteur domestique - nos maisons. Le
deuxième plus grand consommateur est le secteur du tourisme. Le graphique montre les mêmes informations dans un format différent.
Une façon de comparer notre utilisation de l’eau à d’autres pays est de regarder la quantité d’eau que
chaque personne utilise tous les jours (par habitant et par jour). Le tableau ci-dessous montre la quantité
d’eau que nous utilisons. Fait intéressant, La Digue semble avoir la consommation par habitant la plus
élevée !
Litres
personne/jour
Résidents
Mahe 150
Praslin 159
La Digue 179
Litres / pièce / jour
Touristes
Petits hôtels
-grands hôtels
et villas de
luxe
1500
600
1000
600
2000
600
Les touristes utilisent au moins deux fois plus d’eau par
jour que les Seychellois. Les chiffres pour le tourisme tiennent compte de toutes les utilisations d’eau dans les
hôtels : pour les chambres du touriste, la blanchisserie, les
piscines, les toilettes du personnel, les cuisines, etc.
C’est la raison pour laquelle les grands hôtels et les stations de vacances utilisent autant d’eau – plus ils ont
d’installations, plus ils utilisent de l’eau.
La quantité d’eau que chaque personne aux Seychelles
utilise par jour est encore très élevée. Les chiffres dans
Chambres
d'hôtes
300
300
300
le tableau ci-dessus ne comprennent que la consommation d’eau du PUC - beaucoup de personnes utilisent aussi
l’eau de la rivière, l’eau de puits et l’eau de pluie, mais
aucun rapport n’est disponible.
Le tableau ci-dessous compare notre consommation quotidienne d’eau traitée à d’autres pays. Souvenez-vous que
ceci n’inclut pas la rivière et l’eau de pluie! Nous utilisons
moins que de nombreux autres pays, mais nous pourrions
également trouver de nombreuses façons d’économiser
l’eau et de l’utiliser de manière plus judicieuse – à la maison, à l’école et au travail.
82
05/02/2014 3:47:29 PM
Pays
Seychelles
USA
Australie
France
Phillippines
Maurice
Royaume Uni
Chine
Kenya
Ethiopie
Haiti
Mozambique
Seuil de Pauvreté Mondial
pour l’Eau
Consommation d’eau domestique quotidienne
moyenne par personne
(Litres)
150
575
493
287
164
160
149
86
46
15
15
4
50
Source: http://www.data360.org/dsg.aspx?Data_Set_Group_Id=757 and
http://www.oecd.org/countries/mauritius/38562882.pdf
83
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D’où provient notre eau ?
Aux Seychelles nous avons une principale source d’eau – la pluie !
Quand la pluie tombe sur la surface du sol, une certaine partie de celle-ci l’absorbe à travers le sol forestier et s’infiltre à travers une fissure – c’est ce que nous appelons une source ou “ sours delo”. Certaines
personnes recueillent l’eau directement à la source – cette eau est d’habitude propre et non contaminée
puisqu’elle vient tout droit de la terre et est naturellement filtrée. Les sources s’assèchent souvent durant
les périodes de sécheresse.
Une certaine partie de eaux de pluies ruisselle sur la surface et s’écoule à travers le sol forestier pour former des rivières qui se jettent dans la mer. Quelques personnes créent souvent un petit bassin ou “basen”
sur les rivières au-dessus de leurs maisons, et détournent ensuite une partie de cette eau qui s’accumule
dans le bassin dans des tuyaux qui mènent à leurs maisons. Même si il n’a pas plu pendant un certain
temps, quelques-uns des grands fleuves continuent d’affluer avec l’eau qui a été stockée dans le sol forestier. L’eau de la rivière peut être contaminée par des bactéries provenant des rats, d’autres animaux ou
des personnes.
L’eau qui coule dans les rivières est essentiellement l’eau de pluie débordant sur la surface du paysage. Quand l’eau coule du bas
de la colline vers le plateau côtier, une partie est absorbée dans le sol sous les zones
humides et forme une couche d’eau douce
souterraine
A La Digue le PUC pompe une partie de cette
eau. Certaines personnes et aussi des fermiers ont un puits et pompent cette eau pour
leur usage personnel ou pour l’agriculture.
Certains bâtiments recueillent l’eau de pluie
du toit et la stockent dans des seaux, des
tonneaux ou même des réservoirs souterrains. L’eau de puits et l’eau de pluie sont
généralement utilisées sur les îles qui ne bénéficient pas des services de la PUC, tels que
Cousin, Aride, Bird, Desroches, etc.
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Comment fonctionne notre système de traitement et de distribution de l’eau ?
Aux Seychelles, la plupart des gens à Mahé, Praslin et La
Digue s’approvisionnent en eau traitée de la Public Utilities Corporation (PUC). La PUC tire l’essentiel de l’eau dans
les rivières, sauf à La Digue où ils tirent également l’eau du
sous-sol. L’eau de rivière est stockée et capturée dans de
petits et de grands barrages, des réservoirs et des citernes,
ensuite pompée vers des usines spéciales de traitement de
l’eau. Le traitement de l’eau élimine les impuretés et les
bactéries de l’eau. L’eau traitée propre est ensuite pompée
par des tuyaux sous les routes à nos maisons.
Nous recevons beaucoup de pluie dans les îles granitiques
des Seychelles - plus de 2m par an! Mais parce que nous n’avons pas beaucoup d’espace pour la construction de grands barrages ou de réservoirs, nous ne pouvons pas stocker beaucoup d’eau à la fois. Si la pluie
s’arrête pendant quelques semaines ou quelques mois, notre approvisionnement en eau dans les réservoirs s’épuise. La Gogue est notre plus grand réservoir, mais pendant la saison sèche, il devient presque
vide. À cause de ce problème, le gouvernement a mis en place des usines de dessalement qui prennent
l’eau de mer et enlèvent le sel à travers un processus intensif d’énergie de sorte que nous pouvons l’utiliser
pour boire, nous baigner, nous laver etc.
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Le système de traitement de l’eau et de distribution utilise beaucoup d’électricité et d’énergie surtout le dessalement.
C’est pourquoi, quand nous économisons de l’eau, nous
économisons aussi de l’énergie et contribuons à réduire la
quantité de gaz à effet de serre entrant dans l’atmosphère
à partir de la production d’électricité.
Voici une liste d’usines de traitement d’eau aux Seychelles
:
Mahé: Hermitage, Providence Desalination, Perseverance
Desalination, Rochon, Cascade, Anse Royale, Baie Lazare,
Grand Anse, Anse Boileau Desalination, Le Niol
Praslin: Grand Anse Praslin, Baie Ste Anne, Baie Ste Anne
Desalination
La Digue: La Digue, La Passe Desalination
Voici une carte du système de traitement des eaux de la
PUC à Mahé , Praslin et La Digue.
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Quelques faits sur l’eau aux Seychelles
Aux Seychelles, nous recevons beaucoup de pluie, beaucoup plus que de nombreux autres pays dans le monde
entier!
Si nous avions beaucoup d’espace pour stocker cette eau
de pluie, et que nous l’avons utilisé à bon escient, nous
n’aurions pas de problèmes d’eau.
Voici nos principaux problèmes :
1. Nous n’avons pas assez de réservoirs et de barrages c’est en partie parce que nous avons une superficie très
limitée. Où les barrages seraient-ils construits? Pensez à la
manière dont les gens et la nature seraient touchées par
la construction de grands barrages sur les rivières.
2. Les bâtiments n’ont pas de réservoirs. Si tous les bâtiments, petits et grands étaient construits avec un grand
réservoir dans leur fondation ou un grenier pour stocker
l’eau de pluie ou l’eau de la PUC, le total de tout cela ferait
une grande aire de stockage, presque l’équivalent du barrage de Rochon!
3. De vieux tuyaux souterrains du PUC ont éclaté causant
la fuite d’une grande quantité d’eau. Les tuyaux sont en
train d’être remplacés petit à petit mais nous perdons
beaucoup d’eau de cette manière.
4. Les gens ont des robinets, des tuyaux, des conduites et
des toilettes qui fuient chez eux, qui gaspillent l’eau.
5. Les gens gaspillent l’eau à la maison, à l’école et au travail.
6.Les touristes et les établissements touristiques gaspillent
l’eau.
La manière dont nous gaspillons l’eau :
Haute capacité des réservoirs de chasses d’eaux des
toilettes.
Débordement des réservoirs de toilettes (vous pouvez
entendre l’eau couler ou l’égouttement)
Rondelles de robinets usés qui causent l’égouttement.
Laisser le robinet ouvert en prenant un bain/douche,
en brossant les dents, en lavant des ustensiles de cuisine.
Utilisation de grande quantité pour décongeler des aliments surgelés.
Utilisation de beaucoup d’eau traitée pour arroser le
jardin ou laver les voitures
Fuites des tuyaux
Tuyaux endommagés par les gros transporteurs ou
pendant la construction
Nos problèmes d’eau aux Seychelles sont causés par
l’homme, pas la nature!
C’est pourquoi il est très important que chaque personne
prenne sa responsabilité d’utiliser l’eau de manière durable.
IMAGINEZ SI CHAQUE MÉNAGE AVAIT UN RÉSERVOIR ?
Capacité du réservoir de La Gogue: 1.000.000 m3
Capacité du barrage de Rochon: 250.000 m3
25.000 ménages avec un stockage 2m3 chaque :
50.000 m3
Si chaque ménage avait des réservoirs pour garder 5 m3, il en serait de même pour le
Barrage de Rochon!
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Astuces pour mieux utiliser l’eau
La première étape à respecter pour utiliser l’eau de
manière durable est la conservation.
Cette section vous donne une liste d’idées pour mieux utiliser l’eau à la maison et à l’école
Utilisation judicieuse de l’eau à l’école
Beaucoup d’écoles aux Seychelles essaient déjà activement de conserver l’eau et de s’assurer que leur
personnel et leurs élèves sont tous impliqués. Certains des problèmes auxquels les écoles sont confrontées en matière d’utilisation durable de l’eau comprennent :
PROBLEME
SOLUTION
Chasse d'eau automatique – les toilettes
sont vidées automatiquement sur une
minuterie si nécessaire ou pas afin de
garder les salles de bains propres.
Tuyaux et robinets qui fuient – c'est un
problème commun et les retards dans
leur fixation se produisent parfois à cause
des procédures administratives.
De nombreuses écoles ont débranché cette
fonction et les toilettes sont vidées seulement si nécessaire.
Robinets laissés ouverts dans les toilettes
ou dans les cuisines
Toilettes qui coulent – après le rinçage,
vous pouvez les entendre se remplir en
permanence si le mécanisme de valve à
bille ne fonctionne pas correctement.
Pression trop forte dans les robinets –
plus d'eau que vous n’en avez besoin
sort et parfois cela éclabousse et crée un
désordre
Signaler le problème immédiatement et fermer le robinet si possible. Les élèves du secondaire peuvent être en mesure de solliciter
l'aide de l'enseignant TE et des élèves pour
résoudre le problème.
Installer des robinets qui se ferment automatiquement. Mettre en place des panneaux au-dessus des lavabos rappelant aux
gens de ne pas gaspiller l'eau.
Gardez tous les équipements de plomberie
en bon état. Demandez au personnel de
maintenance de surveiller les toilettes et les
robinets pour s'assurer qu'ils fonctionnent.
Installer des réducteurs de débit (ils peuvent
être vissés sur le robinet) pour réduire la
pression d'eau passant par les robinets
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Utilisation judicieuse de l’eau à la maison
Chacun de nous doit assumer la responsabilité de
l’utilisation judicieuse de l’eau, que nous soyons des adultes ou des enfants.
Voici quelques manières d’économiser l’eau tous les jours
à la maison, certaines sont également pertinentes pour
les écoles.
Il existe plusieurs façons d’utiliser l’eau de manière plus
durable - à la fois réduire notre consommation d’eau et
stocker de l’eau pour que plus d’eau soit disponible pendant la saison sèche.
SALLE DE BAIN et TOILETTE
• Fermer le robinet pendant le brossage des dents, ou utiliser un verre.
• Prendre des douches courtes mais efficaces ; Fermez le robinet pendant que vous vous savonnez
• Si votre toilette a deux options, utilisez une chasse d’eau courte pour les déchets liquides et une longue
chasse d’eau pour les déchets solides. Pour des toilettes régulières …”si c’est jaune, laissez-le s’adoucir, si
c’est brun, rincez-le! “
• Vous pouvez mettre une brique ou une bouteille en plastique remplie d’eau dans votre chasse d’eau afin
de réduire la quantité d’eau de quelques litres.
• Réparer le débordement ou l’égouttement des réservoirs des chasses d’eaux des toilettes, la boule et la
valve pourraient avoir besoin d’être changées;
• Si vous lavez vos vêtements à la main, faites-le dans une bassine ou un seau, pas sous l’eau courante ;
• Laver les vêtements avec une pleine charge dans la machine à laver ;
• Changer les rondelles de robinet usées pour éviter le gaspillage d’eau;
• Fermer les robinets correctement après utilisation ;
• Réparer les tuyaux qui fuient ;
• Recueillir l’eau de pluie pour laver les vêtements et pour le bain. Il est préférable de filtrer l’eau pour
enlever les feuilles et autres impuretés.
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CUISINE
• Remplir d’eau un récipient pour laver les légumes et la vaisselle et ensuite utiliser l’eau pour arroser vos
plantes ;
• Pour laver la vaisselle très sale, remplir un récipient ou le lavabo d’eau chaude savonneuse;
• Utiliser l’eau de lavage du riz pour arroser les plantes ;
À L’EXTÉRIEUR
• Quand vous lavez votre voiture, ne pas utiliser le tuyau remplir un seau avec de l’eau à la place. Assurez-vous que
l’eau sale s’écoule dans le sol, et non dans une évacuation
ou une rivière.
• Recueillir l’eau de pluie pour arroser le jardin, laver la
voiture ou pour nettoyer la surface du béton;
• Utiliser la même eau après le rinçage des légumes ou
des fruits pour arroser les plantes ;
• Appeler les services de dépannage de la PUC si vous
voyez des tuyaux cassés sur la route.
DISPOSITIFS POUR ÉCONOMISER L’EAU
Si vous parvenez à adopter les pratiques ci-dessus vous économiserez de l’argent, que vous pourrez ensuite investir dans divers dispositifs d’économie d’eau qui sont de plus en plus disponibles sur le marché
local :
• Une chasse d’eau à faible capacité qui utilise 3,5 à 4,5 L d’eau par chasse comparée à une haute capacité (13L) ou réservoir à double chasse qui utilise 4,5 à 9L par chasse ;
• Des régulateurs de débit constant avec le robinet de cuisine qui maintient le débit de l’eau à un débit
régulier de 8 à 12 litres par minute ;
• L’utilisation de dés à coudre pour réduire la pression d’eau excessive et le débit des robinets ;
• Un réservoir d’eau pour l’eau de la PUC permettra également de réduire la pression d’eau dans les robinets et de vous aider à utiliser moins d’eau.
• Des becs à ressort pour tuyaux pour arrêter le débit de l’eau temporairement lorsque l’eau n’est pas
nécessaire
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Collecte de l’eau de pluie
La collecte d’eau de pluie est de plus en plus populaire –
espérons-le que bientôt chaque maison pratiquera cette
alternative durable de traitement de l’eau.
Mettre le système en place coûte très peu, mais il vous
permettra d’économiser de l’argent et des inconvénients
à long terme. Vous pouvez avoir un système très simple
avec juste un seau sur le sol recueillant les gouttes, ou un
système régulier avec des gouttières et chéneau connectées à un réservoir avec un robinet sur lui, ou un système
plus complexe avec l’eau de pluie reliée à la plomberie
dans vos toilettes et d’autres appareils.
Voici les étapes de base pour la mise en place d’un réservoir de pluie :
Enseigner sur l’eau
L’eau et l’utilisation durable de l’eau sont des sujets qui sont déjà incorporées dans le programme officiel
et abordées par les écoles par le biais d’ activités qui sont hors du programme telles que les concours, les
clubs, les évènements pour célébrer la Journée Internationale de l’Eau au mois de mars chaque année.
La gestion de l’eau de manière durable est un des défis majeurs auxquels les Seychelles font face
aujourd’hui. La situation ici est le reflet de la situation mondiale dans laquelle de plus en plus de personnes se font des soucis par rapport à leur approvisionnement en eau.
Les choses pourraient empirer – les scientifiques prédisent que le changement climatique dans le monde
aura un impact sur les modèles de pluviosité dans plusieurs parties du monde dont les Seychelles. Les
enseignants jouent un rôle vital en aidant les Seychelles à résoudre nos problèmes d’eau en amenant
les élèves à être motivés à apprendre et à faire quelque chose pour gérer notre eau de manière durable.
Pour motiver les élèves, il est crucial que l’enseignement et l’apprentissage sur l’eau soient un jeu, se
rapportent à des situations réelles dans la vie et soient également pratiques, donnant une occasion aux
jeunes d’apprendre et de mettre en pratique des comportements plus durables.
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Idées pour les leçons
1. LES GENS ET LE CYCLE DE L’EAU
2. FACTURES D’EAU
1. Rappeler aux élèves ce qu’ils ont appris
sur le système de traitement de l’eau en P5,
où l’eau provient, comment elle est traitée
et comment elle arrive à leur maison.
1. Demandez aux enfants d’apporter une vieille
facture
2. Ecrire les étapes du cycle de l’eau (y compris le système que les humains utilisent) sur
du papier A4, une étape par feuille, par exemple l’eau de pluie, la pluie absorbée par
la forêt, les ruisseaux de montagne, l’eau
recueillie dans des réservoirs, le tuyau, les
usines de traitement des eaux, le tuyau,
la station de pompage, le tuyau, la station
de pompage, le tuyau, le compteur d’eau,
le tuyau, la maison, l‘évier, la douche, les
toilettes, le robinet du jardin, le puisard,
le tuyau d’évacuation, la rivière, l’océan,
l’usine de traitement des eaux usées, etc.
Demandez aux enfants de mettre les étapes
dans l’ordre.
3. Regardez une carte et tracez l’itinéraire
que prend l’eau pour arriver à leurs maisons,
à l’école, et à d’autres bâtiments.
Les chiffres dans la fenêtre vous disent combien de litres d’eau ont été utilisés. Les chiffres noirs sur blancs
représentent les mètres cubes (1000 litres) et sont utilisés sur la facture d’eau.
2. Ensemble, regardez une des factures et voyez
ce qui est écrit sur la quantité d’eau que le ménage a consommé et combien ils doivent payer
ce mois. 1 unité équivaut à 1000 litres. Calculer
combien de litres la famille a utilisées. Apportez
une grande bouteille de PET pour montrer à quoi
1 litre ressemble.
3. Comparez les différentes factures que les enfants ont apportées. Aidez-les à comprendre que
plus vous utilisez de l’’eau, plus vous payez.
4. Applaudissez bien fort les enfants dont les
ménages ont la facture d’eau le plus petite! Discutez des conseils pour aider les familles qui ont
des factures élevées à utiliser moins d’eau.
Le numéro de série correspond au
numéro sur la facture
Il existe 3 ou 4 chiffres blancs sur les rouges qui bougent
vite quand l’eau est utilisée et ils mesurent les litres. Le
quatrième (à droite) mesure le 1/10e de litre.
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3. UTILISATION DE L’EAU À L’ÉCOLE
1. Discutez de toutes les manières dont
l’école utilise l’eau, les élèves, les enseignants et d’autre personnel.
2. Faites le tour de l’école et observez chaque
endroit où l’eau est utilisée : robinets, toilettes, tuyaux en plein air, tuyaux de réservoirs d’eau etc.
3. 3. Découvrez où est le compteur d’eau
de l’école et comparez le compteur à ceux de
chez vous. Lisez le compteur, et faites-le une
fois par semaine pour mesurer l’utilisation
d’eau par l’école.
5. BANDES DESSINÉES
1. Regardez quelques exemples de bandes
dessinées (vous pouvez les trouver dans les
bibliothèques, les journaux, ou demandez
aux élèves d’en apporter de la maison). Discutez sur celles que les élèves aiment le plus
et pourquoi. Qu’est-ce qui les rend drôles ?
Comment l’artiste dessine-t-il les personnages pour montrer le mouvement, l’expression,
etc. Comment la forme des bulles du discours
change pour parler, crier, penser?
2. Composer 2-3 personnages pour l’histoire.
Essayez d’utiliser Dilans le crabe, un personnage intelligent des îles de l’Océan Indien qui
essaie d’aider les gens à vivre de façon plus
durable. Demandez aux enfants d’essayer
d’inventer d’autres personnages qui pourraient figurer dans une bande dessinée.
4. HISTOIRES SUR L’EAU
1. Discutez de ce qui fait qu’une histoire soit intéressante - drôle, surprenante, suspense, des
personnages tristes, intéressants, etc.
2. Demandez aux élèves de partager des histoires
vraies intéressantes sur des choses qui leur sont
arrivées ou à leurs familles qui sont liées à l’eau
d’une façon ou d’une autre.
3. Faites une histoire à la chaîne sur l’eau. Une
personne commence par une première phrase,
et puis d’autres ajoutent une phrase ou la partie
d’une phrase à la fois. Elle pourrait devenir bête!
4. Revoyez les principaux éléments d’une bonne
histoire : un début présentant les personnages
et l’intrigue, le développement de l’intrigue,
quelque chose de passionnant se passe (bon ou
mauvais), puis vous terminez et la conclusion.
5. Faites un remue-méninges sur les différentes
bonnes intrigues possibles d’une histoire impliquant l’eau, triste, drôle, heureux, bête.
6. Demandez aux enfants d’écrire une courte histoire sur l’eau eux-mêmes. Essayez d’utiliser le
personnage de Dilans le crabe du projet ISLANDS
– il est doué pour donner des conseils afin d’ aider les hommes à utiliser l’eau de manière plus
durable.
3. Dressez une liste des éventuels messages
liés à l’eau, des lignes d’histoire ou des blagues
qui pourraient figurer dans la bande dessinée.
Par exemple: la réparation d’un robinet qui
fuit, sortir un seau pour recueillir l’eau de pluie, laver une voiture avec un seau par rapport
la méthode de gaspillage avec le robinet et le
tuyau, etc.
4. Demander aux élèves de travailler en
groupe pour concevoir une courte bande dessinée avec une phrase clé liée à la conservation
de l’eau.
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6. CARTES DE BASSIN VERSANT
7. ÉCONOMISER L’EAU
1. Utilisez une carte de votre quartier pour
regarder l’emplacement des rivières
1. Demandez aux enfants de faire la liste des
choses qu’ils font à la maison pour économiser
l’eau, surtout en période de sécheresse. Ecrivez
leurs idées au tableau.
2. Invitez les élèves à identifier l’emplacement
de leur maison par rapport aux rivières
3. Discutez qui reçoit l’eau directement des
rivières, et comment leurs voisins utilisent
l’eau de la rivière.
4. Allez visiter une rivière près de l’école. Observez comment les humains l’utilisent, quels
types d’animaux sauvages peut-on trouver
là, et aussi s’ il y a des problèmes tels que
la pollution, les déchets, l’enlèvement de la
végétation le long des berges, la conversion
de la rivière d’un habitat en une canalisation ou un fossé.
5. Dessinez vos propres cartes du bassin versant où se trouve l’école montrant
l’emplacement des rivières, où les gens sont
concentrés et n’importe quelle infrastructure d’approvisionnement en eau, comme
les stations de pompage ou de traitement.
2. Leur faire découvrir quelques-unes des autres
manières d’économiser l’eau énumérées dans la
section précédente.
3. Demandez-leur de travailler en groupe, donnez-leur du papier pour concevoir des affiches
à mettre autour de l’école pour rappeler aux
gens d’économiser l’eau. Chaque affiche devrait
seulement avoir un message. Encourager les enfants à utiliser des couleurs lumineuses, simples
et des images et une formulation minimale.
8. CHANSON SUR L’EAU
1. Demander aux élèves s’ils connaissent des
chansons populaires sur l’eau. S’ ils en connaissent, demander leur de les partager, s’ils n’en
connaissent pas demandez pourquoi personne
n’écrit des chansons sur l’eau si elle est si importante!
2. Faites une liste de phrases très courtes décrivant l’eau, son importance, sa beauté, comment nous l’utilisons et comment nous pouvons
l’utiliser judicieusement.
3. Réfléchissez sur différents styles de chansons
et mettez vous d’accord sur un style. En utilisant
les phrases, rassemblez des paroles simples pour
la chanson et une mélodie. Encouragez les enfants qui sont doués en musique (jouer du tambour sur les bureaux, ou chanter ou inventer des
mélodies) à prendre la direction. Cette activité
pourrait être faite avec toute la classe ou en
groupe dans le cadre d’un cours de musique ou
de langue.
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9. COLLECTE DE L’EAU DE PLUIE
1. Demandez aux enfants s’ils recueillent l’eau de
pluie à la maison et demandez leur de partager
comment ils le font. Certaines familles utilisent
simplement un seau pour recueillir l’eau, d’autres
ont des gouttières, des tuyaux de descente et des
réservoirs, et d’autres encore connectent leurs
réservoirs à la plomberie intérieure. Discutez des
différents systèmes.
2. Si votre école a un réservoir, allez le regarder
(sinon essayez d’organiser la visite d’une maison tout près ayant un réservoir de pluie et un
système de gouttière). Observez les différentes
composantes : toit en pente, gouttière, tuyau de
descente (avec des coudes), réservoir de pluie,
trou de trop-plein, robinet et le cas échéant, des
tuyaux reliant le réservoir à la plomberie.
3. Estimez la taille du réservoir de pluie. Essayez
de deviner à quelle vitesse le réservoir peut se
remplir quand il pleut (cela dépend du volume de
la pluie, de la taille du toit, et du temps que la
gouttière va mettre pour recueillir l’eau du toit).
4. Découvrez ce que l’école fait avec l’eau de pluie. Discutez des meilleures façons d’utiliser l’eau
de pluie et des dangers de la boire ou de l’utiliser
à la cuisine ou pour le lavage des aliments si elle
n’est pas filtrée ou bouillie au préalable (elle
pourrait être contaminée par des excréments
d’animaux ou d’autres contaminants de la toiture
et des gouttières et rendre les gens malades).
5. Demandez aux enfants de travailler en groupes
pour dessiner et étiqueter un système de récupération des eaux pluviales. Vous pouvez regarder
le court-métrage fait par Sustainability for Seychelles qui explique les étapes à suivre pour la
mise en place d’un système.
6. ls peuvent transformer leurs dessins en affiches pour encourager les gens à recueillir de l’eau
de pluie. Si certains dessins sont bons, faites une
copie et envoyer les à la PUC ou d’autres organisations pour être utilisés dans une campagne
d’éducation. Mettez certaines des affiches sur le
tableau d’affichage pour les parents ou au centre
communautaire.
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Audit de l’eau de l’école
Un audit de l’eau de l’école vous aidera à apprendre sur :
1) la quantité d’eau que l’école utilise et pour quoi
2) la quantité d’eau que l’école gaspille
3) ce que l’école peut faire pour économiser l’eau
La première étape consiste à vérifier le compteur d’eau à
l’école.
Vérifier les fuites : effectuez une lecture dans la nuit
quand tout le monde est parti et plus aucune eau n’est
utilisée. Effectuez une autre lecture dans la matinée avant
que tout le monde n’arrive. Si aucune eau n’était utilisée
et il n’y a pas de fuites, la lecture du compteur doit être
la même. (Vérifiez si l’agent de sécurité utilise de l’eau et
estimer quelle quantité). Il est préférable de le faire tous
les jours pendant une semaine.
Vérifiez la quantité est utilisée au cours de la journée
: effectuez une lecture dans la matinée juste avant que
tout le monde ne soit arrivé, et une autre lecture à la fin
de la journée. Calculez le nombre total d’unités utilisées
pendant la journée et multipliez le par 1000 litres. Il s’agit
de la quantité que l’école a utilisée dans une journée.
Prenez ce chiffre et divisez le par le nombre d’enfants et
des adultes à l’école et vous obtiendrez le nombre de litres d’eau utilisée par personne et par jour.
Contrôle de l’école
La prochaine étape consiste à marcher autour de l’école et
vérifier les fuites et les lieux où l’utilisation de l’eau pourrait être réduite. Commencez par cette simple liste de
vérification :
• Y a-t-il des signes autour de l’école pour rappeler aux
gens d’économiser l’eau ?
• L’école a-t-elle un écoulement d’eau continu dans les
urinoirs (qui doivent être fermés la nuit et les weekends)?
• Est-ce que l’école recueille et utilise l’eau de pluie ?
• Est-ce que tous les robinets sont bien fermés ?
• Y a-t-il des toilettes et des robinets qui fuient ?
• La personne chargée de l’entretien est-elle au courant des fuites ?
• L’école fait-elle un effort pour réparer les fuites ?
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Pour avoir plus de détails, vous pouvez diviser l’école en différentes sections et diviser les élèves en
groupes pour vérifier chaque section.
Leur tâche principale est de chercher les fuites et les problèmes que l’école peut améliorer. Chaque groupe
doit trouver toutes les sources d’eau dans leur section (par exemple, les robinets, les toilettes, les lavabos,
les tuyaux) et observer si elles fonctionnent bien ou fuient.
Total #
# fuite
Noter l'emplacement
des fuites les plus graves
Toilettes
Lavabos de salle de
bain
Robinets extérieurs
Eviers de cuisine
Tuyaux
Conduites
Autre:
Autre:
Mesurer les fuites
Recommandations
Si vous constatez des fuites, travaillez ensemble pour essayer de mesurer quelle quantité d’eau est gaspillée.
Faites une liste des recommandation sur la manière dont
l’école pourrait utiliser l’eau de façon plus judicieuse et la
transmettre à la direction de l’école.
Vous pouvez le faire avec une tasse à mesurer et une
montre. C’est une bonne activité de mathématiques!
Votre classe peut aider à mettre en œuvre les recommandations.
Utilisez la montre pour chronométrer le temps nécessaire
pour remplir 100ml d’eau :
Les recommandations pourraient inclure :
Multipliez par 10 pour calculer combien de temps il faudrait pour recueillir 1000ml (1 litre) :
Réparer des fuites spécifiques très mauvaises (vous
pouvez inclure des informations sur le nombre de litres
d’eau gaspillés par jour)
Calculer combien de litres cette fuite gaspille-t-elle en une
heure
Calculer combien de litres cette fuite gaspille-t-elle en une
journée
Si vous trouvez toutes les fuites et faites ce calcul vous
pouvez découvrir combien de litres d’eau sont gaspillées
par des fuites en une heure ou en une journée.
Mettre des signes près des robinets pour rappeler aux
gens de bien les fermer.
Faites des affiches sur la conservation de l’eau pour le
tableau d’affichage.
Utilisez de l’eau de pluie.
Vous pouvez comparer ce résultat à la lecture des compteurs sur la quantité d’eau qui fuit pendant la nuit quand
il n’y a personne.
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Références et lectures complémentaires
Il existe beaucoup de ressources locales et internationales
disponibles pour aider les écoles à aborder la question de
l’utilisation plus durable de l’eau.
available in all school libraries and resource
rooms – includes a fantastic chapter on water
with background info and ideas for lessons).
Public Utilities Board, Singapore. (n.d.) Save
water, detective programme for schools.
En voici quelques - unes pour vous aider à commencer :
Certains des documents énumérés ici ont servi à élaborer
ce guide, mais peuvent aussi être très utiles pour les enseignants qui veulent en savoir plus.
Sur le net
Sites Internet utiles pour enseigner/apprendre
sur l’eau
1. Seametrics Water Lesson Plans: http://www.
seametrics.com/water-lesson-plans
2. Melbourne school water audit:
http://library.melbournewater.com.au/content/education/every_drop_counts/secondary/water-audit.pdf
3. Water is Life Educational Resource: http://
watermatters.worldvision.org.nz/documents/34508%20Water%20Is%20Life%20
teacher%20guide.pdf
4. Rio, the Water Detective - Teacher’s Guide:
http://www.ose.state.nm.us/water-info/conservation/RioTheWaterDetective/Rio-TeacherGuide.pdf
5. The Down the Drain Project: http://ciese.
org/curriculum/drainproj/
Publications
Government of Seychelles. (2012). Seychelles
Sustainable Development Strategy 2011-2020.
(Chapter 7 on water, sanitation and waste management).
Government of Seychelles. (2011). The Seychelles Water Development Plan 2008-2030.
Nature Seychelles. (2003). Learning for Sustainable Living in Seychelles (teachers guide
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ZANZIBAR
La déforestation
99
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Table des matières
99
Les différents types de forêts tropicales
100
La valeur des forêts tropicales
Avantages sur l’environnement
Les mondes des forêts tropicales
Les forêts de mangrove
Les forêts de Zanzibar
102
102
102
106
108
Déforestation et exploitation des ressources forêstières
110
Les causes de la déforestation
Bois de chauffage Agriculture
La coupe du bois 110
112
113
113
Gestion des ressources forêstières
116
Exploitation des Forêts Tropicales Plantation de Forêt
Réserves forestières La Réserve Forestière de Serengeti Réserve de Jozani Chwaka Bay 116
116
119
119
119
100
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1) Les enseignants engageront les élèves dans une variété d’activités d’apprentissage conjoint afin de
créer un environnement centré sur l’apprenant dans lequel il peut développer une compréhension du
sujet de Déforestation et les principaux problèmes transversaux.
2) Les enseignants créeront un environnement d’apprentissage interactif pour les élèves afin d’effectuer
un changement positif dans leur connaissance, leurs compétences et leurs attitudes.
3) En jouant le rôle de facilitateurs et en posant des questions d’investigation, les enseignants seront en
mesure d’insister sur le contexte mondial et local qui entoure le sujet de Déforestation en bâtissant la
connaissance sur la base de ceci.
4) Les enseignants aborderont le sujet de déforestation d’une manière qui aidera les étudiants à acquérir
un sens de citoyenneté et de communauté plus large, et à développer une compréhension plus claire de
leurs droits et de leurs responsabilités.
5) Les enseignants seront en mesure d’aider les enfants à écrire leur histoire de DILANS sur le thème de
la déforestation
Ce guide a été spécialement conçu pour apporter aux enseignants des informations sur la déforestation
à Zanzibar et ses idées sur la manière d’aborder ceci dans des leçons et des activités en dehors du programme d’enseignement. Le guide a été produit avec l’appui ( et à la demande ) du projet ISLANDS mis en
œuvre par la Commission de l’Océan Indien et financé par l’Union Européenne, comme partie intégrante
d’une campagne régionale pour encourager les écoles à s’attaquer aux défis majeurs auxquels il faut faire
face afin de réaliser une durabilité.
Les élèves seront initiés à la déforestation. Ils apprendront :
1. Les différents types de forêts tropicales
2. La déforestation et l’exploitation des ressources forestières
3. Comment gérer au mieux les ressources forestières
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Les différents types de forêts tropicales
Dans cette section, les apprenants apprendront les différents types de forêts tropicales et leur importance.
Méthodes d’enseignement : remue-mots Questions- Réponses.
Toutes les forêts ont une valeur économique et écologique
mais les forêts tropicales sont particulièrement importantes pour l’économie mondiale.
Les forêts tropicales couvrent moins de 6% de la surface
du globe mais elles abritent une grande partie du monde
végétal et animal. La biodiversité dans une forêt tropicale
est impressionnante avec plusieurs plantes et animaux
différents.
Les forêts tempérées, qui se trouvent dans des climats
plus frais et plus humides comme en Europe et en Amérique, ont moins de diversité d’espèces végétales et animales, et, la plupart de ces forêts sont composées principalement d’un type d’arbre.
Procédure:
Activité: Les Forêts Tropicales
Demandez aux élèves de se mettre par deux et de parler
de ce qu’ils savent déjà sur les forêts tropicales, les différents types de forêts et les avantages des forêts.
But: Sensibiliser les élèves sur ce qu’ils ignorent des forêts tropicales.
Demandez-leur quels types de plantes et d’animaux
pourraient-ils trouver dans les forêts tropicales.
Temps proposé: 20 min
Procédure:
Activité: La structure de la forêt tropicale
Utilisez le schéma ci-dessous, représentant la structure
de la forêt tropicale, pour montrer les différents types de
plantes et d’animaux qu’on peut trouver dans une forêt
tropicale.
But: Comprendre la diversité de la forêt tropicale.
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La structure de la forêt tropicale
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La valeur des forêts tropicales
Beaucoup de forêts tropicales constituent le foyer de tribus de chasseurs et de cueilleurs dont le mode de vie est
resté relativement inchangé depuis des siècles.
Beaucoup de médicaments viennent des plantes qui ne
se trouvent que dans des forêts tropicales, comme la quinine, un médicament utilisé avant contre la malaria.
Pour les gens qui vivent dans les régions proches des
forêts tropicales et même pour ceux qui vivent très loin
dans des villes et autres lieux urbains, ils dépendent tous
des forêts pour les ressources comme l’eau, le bois pour
la combustion et aussi pour l’agriculture.
Avantages sur l’environnement
Les arbres et les animaux sont complémentaires dans
l’environnement global. Les mammifères inspirent de
l’oxygène de l’air et expirent du dioxyde de carbone. Les
plantes utilisent le dioxyde de carbone dans leur processus de croissance, placent le carbone dans les tissus
de l’arbre et renvoient de l’oxygène dans l’atmosphère
comme un produit de rejet.
Ce processus, connu sous le nom de « photosynthèse »,
est essentiel pour la vie.
Le carbone capturé dans l’atmosphère par la photosynthèse est éventuellement recyclé dans l’environnement
dans un processus connu sous le nom de cycle du carbone. Les arbres ont un rôle important dans le cycle du
carbone.
Les forêts règlementent aussi le flux des cours d’eau. Les
arbres ralentissent l’agression des grandes pluies d’orage,
en particulier les pluies diluviennes tropicales, elles utilisent et stockent une grande quantité d’eau, aidant ainsi
à tenir le sol en place.
Quand les arbres sont coupés, la pluie s’écoule plus vite
devenant la cause d’inondations et d’érosion.
Les mondes des forêts tropicales
Le monde des forêts tropicales qui encercle le globe est
très diversifié, allant des jungles des forêts tropicales
humides aux forêts sèches et aux savanes, il constitue
l’habitat de millions d’espèces de plantes et d’animaux.
Près de la moitié des forêts du monde se trouvent dans
les tropiques, la partie entre le Tropique du Cancer et le
Tropique du Capricorne.
Cette partie est sûrement mieux connue pour ses forêts
humides ; une jungle luxuriante et humide avec des arbres imposants et une couche intermédiaire dense avec
des arbres plus petits, des arbustes et des plantes grimpantes.
En plus des forêts humides, il y a aussi :
• Des forêts de mangrove
• Des forêts d’altitude
• Des forêts sèches.
Les feuilles des arbres sont comme des filtres qui enlèvent
les polluants atmosphériques de l’air. Cet effet est particulièrement bénéfique pour les zones urbaines.
Les forêts tropicales ont une influence sur le climat. Par la
transpiration, la majorité des plantes des forêts tropicales
renvoie une grande quantité d’eau dans l’atmosphère,
augmentant l’humidité, les précipitations et rafraichissant
l’air des kilomètres à la ronde.
En plus, les forêts tropicales réapprovisionnent l’air en inspirant le dioxyde de carbone et en émettant de l’oxygène.
En s’appropriant du carbone, elles aident à maintenir à un
niveau bas les niveaux atmosphériques du dioxyde de carbone et à contrecarrer l’ « effet de serre » mondial.
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Procédure:
(a) Chaque élève doit lire les informations de base et en
utilisant la carte du monde, il doit identifier où se trouvent les forêts tropicales et les forêts humides.
(b) Ils doivent aussi identifier au moins trois différents
types de forêts tropicales et suggérer leur emplacement
sur la carte.
Activity: Où dans le Monde
But: Comprendre le lieu géographique des
forêts tropicales.
(c) Travaillant en groupes, avec un atlas, ils doivent faire
une liste, autant qu’ils peuvent en trouver, de tous les
pays qui se situent entre les deux latitudes.
Type de forêt
Trouvé où
(d) Les élèves doivent classer leur liste de pays en trois
groupes:
• Les pays qui ont perdu toutes leurs forêts;
• Les pays qui ont perdu la plupart de leurs forêts; et,
• Les pays où la plupart de leurs forêts sont encore intactes.
(e) L’enseignant demande aux groupes de suggérer des
raisons pour lesquelles il n’y a pas de documents sur les
forêts humides dans ces pays. [Ceci est peut être parce
qu’ils ont été détruits il y a longtemps, il n’y a pas de documents disponibles, les conditions climatiques locales telles le désert etc…]
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Ont perdu toutes leurs forêts Ont perdu la plupart de leurs
forêts
La plupart de leurs forêts sont
encore intactes
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Les forêts de mangrove
Les mangroves poussent le long des côtes océaniques
de 118 pays et sont souvent considérées comme faisant
partie de la complexité de la forêt humide. Ces forêts ont
d’habitude moins de dix espèces d’arbres, mais ils se sont
bien adaptés afin de pouvoir pousser dans le sol salé et
très humide qui se trouve sur la zone intertidale entre la
mer et le rivage.
Les forêts de mangrove jouent plusieurs rôles importants pour les systèmes côtiers et la place unique de ces
forêts offrent un habitat pour une variété d’animaux qui
dépendent totalement des mangroves pour leur nourriture, l’eau et l’abri qu’elles fournissent. Les crevettes, les
homards et les crabes de boue passent leur vie entière
dans ces forêts de mangrove.
Les gens des communautés côtières ont aussi une relation
très proche avec les mangroves et dépendent d’elles pour
gagner leur vie et pour leur nourriture. Les mangroves
constituent une barrière naturelle entre la terre ferme et
la mer. Elles protègent le rivage en contrôlant l’érosion et
elles protègent les communautés des tempêtes.
Comme toutes les plantes, les mangroves absorbent le
dioxyde de carbone par photosynthèse. En fait, des scientifiques ont récemment découvert que les forêts de
mangrove stockent près de 1000 tonnes de carbone par
hectare, ce qui est d’une grande aide pour la lutte contre
le changement climatique : garder le carbone prisonnier
sur la terre et hors de l’atmosphère.
Procédure:
Regardez le schéma type d’une forêt de mangrove au Zanzibar et complétez le tableau ci-dessous pour répondre
aux questions suivantes :
• Quelles espèces de plantes et d’animaux peut-on trouver dans une forêt de mangrove ?
Activité : La Mangrove comme habitat
But: Etre capable d’identifier les différents animaux et plantes dans une forêt de mangrove.
Temps proposé: 20 minutes
• Selon vous, quelles activités pourraient nuire à cette
forêt de mangrove et son habitat.
Plantes de la Mangrove
Animaux de la Mangrove
Activités nuisibles
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La mangrove comme habitat
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Les forêts de Zanzibar
Zanzibar a un mélange de forêt humide des plaines, de
forêt sèche et de forêt de mangrove. Les forêts humides
des plaines sont les plus productives de culture communautaire au monde. Les grands arbres qui peuvent culminer à 60 m au dessus du sol peuvent supporter des milliers
d’espèces de plantes et d’animaux.
Les arbres des forêts tropicales sèches sont habituellement plus petits que ceux des forêts humides et ils peuvent perdre leurs feuilles lors des saisons sèches. Les
forêts tropicales sèches sont très diversifiées même si
elles ont moins d’espèces que les forêts humides.
Zanzibar a près de 18.000 hectares de forêt de mangrove:
6.000 ha sur l’île d’Unguja et 12.000 ha sur l’île Pemba. La
plus grande forêt de mangrove sur Unguja se trouve sur la
baie de Chwaka et sur Pemba à Ngezi/Micheweni.
Au Zanzibar les forêts sont utilisées pour plusieurs choses:
pour le bois de combustion, comme charbon, dans la construction de maisons, et aussi dans la construction de bateaux.
Procédure:
Demandez aux élèves de dessiner la carte des deux iles
principales de Zanzibar, ensuite localiser sur leur carte
où, selon eux, se trouvent les forêts et marquer les différents types de forêts ( c-à-d forêt de mangrove ou forêt
humide).
Activité: Les forêts de Zanzibar
But: Etre capable de localiser et de faire la distinction entre les différents types de forêts à
Unguja et Pemba
Temps proposé: 40 minutes
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Déforestation et exploitation des ressources forêstières
Dans cette section, les apprenants seront introduits aux causes et aux effets de la déforestation.
Méthodes d’Enseignement: “Remue-mots”, Discussions, Questions et Réponses
Les forêts tropicales offrent de nombreux produits de
valeur dont le caoutchouc, les fruits et les noix, les plantes
médicinales, le bois de chauffage et le charbon de bois.
Ces forêts sont utilisées par la population locale pour la
chasse et la pêche de subsistance.
Elles donnent des revenus et des emplois à des centaines
de millions de personnes dans des petites, moyennes et
grandes entreprises. La mauvaise utilisation des ressources forestières peut aboutir à leur exploitation.
Déforestation: La coupe d’arbres à un rythme qui est supérieur à celui auquel de nouveaux arbres sont
plantés pour remplacer ceux qui ont été coupés
Les causes de la déforestation
Partout dans le monde, une superficie de deux fois la taille
de la Tanzanie a été défrichée au cours des dix dernières
années.
Si on n’arrête pas la déforestation rapidement, le monde
perdra la plupart de ses forêts tropicaux dans les quelques
décennies à venir. Plusieurs facteurs sont responsables de
la déforestation dans les tropiques : le déboisement au
profit de l’agriculture, la coupe du bois de chauffage et la
récolte des produits ligneux.
Ceci, couplé à l’augmentation rapide de la croissance de
la population au cours des vingt dernières années, et à
l’émergence de l’industrie touristique au Zanzibar, a également conduit à l’abattage excessif des forêts tropicales.
Le développement économique constitue la principale
menace pour les mangroves du monde entier. Au cours
des cinquante dernières années, on a assisté au déboisement d’au moins 50 % des mangroves du monde et les scientifiques craignent que les mangroves ne disparaissent
complètement dans moins de 100 ans.
Une grande partie de la couverture forestière naturelle
du Zanzibar a été défrichée pendant la période de 1900 à
1950 pour mettre en place des plantations et exploiter les
ressources du bois.
Le bois était habituellement utilisé pour la construction et
comme combustible pour la cuisson.
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Procédure:
Demander aux enfants de dessiner et d’étiqueter différentes façons dont le bois est utilisé dans leur vie quotidienne (voir l’exemple ci-dessous).
Des dessins similaires peuvent être faits pour des articles
faits en bois dans leurs foyers.
Activité : A quoi utilisez-vous le bois ?
But : Reconnaître les différentes façons dont le
bois est utilisé dans la vie quotidienne.
Temps suggéré : 30 min
A quoi utilisez-vous le bois ?
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Procédure:
(a) Chaque élève va calculer la quantité de bois de chauffage en kg ou de charbon de bois en boîte que sa famille
utilise par mois.
(b) En supposant que la taille de la famille double, calculez
la nouvelle demande pour le bois de chauffage et le charbon de bois.
(c) Qu’est-ce que cela signifie en termes d’utilisation des
ressources forestières et son effet ? On devrait demander
à chaque élève de répondre à cette question. On devrait
discuter des réponses en classe.
Activité : Que peut-on faire ?
But : Développer la compréhension que les
ressources forestières sont limitées et que cela
comporte des implications pour le mode de vie
et le développement économique.
(d) Répétez (c) avec l’agriculture et l’abattage pour le bois.
Qu’adviendra-t-il des ressources forestières s’il y a une
augmentation de l’utilisation des ressources forestières
pour l’agriculture et pour la coupe de bois ?
Augmentation dans l’utilisation des ressources
forestières pour :
Bois de chauffage
Impact sur les ressources forestières ?
Agriculture
Coupe de bois
Bois de chauffage
Dans plusieurs pays tropicaux le manque de bois de
chauffage se fait sentir de façon critique. Beaucoup de
gens dépendent du bois de chauffage pour la cuisson et
d’autres besoins ménagers et chaque année davantage de
forêts sont détruites.
Les dégâts les plus importants sont dans les forêts tropicales sèches où la coupe de bois de chauffage transforme
les forêts en savanes et en prairies.
A Zanzibar
A Zanzibar, en raison des caractéristiques économiques, politiques et écologiques des îles, le bois de
chauffage reste la source majeure de combustible, et les alternatives sont limitées, même pour les ménages aux revenus plus élevés.
En conséquence des alternatives limitées, il est rare que la consommation de bois de chauffage en milieu
rural à elle seule cause la déforestation, mais couplée avec la demande urbaine en bois de chauffage, elle
constitue, cependant, un autre facteur majeur causant la déforestation.
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Agriculture
Le sol forestier pour l’agriculture est une ressource importante provenant des forêts.
Dans les tropiques, la pratique de l’agriculture itinérante
a été utilisée depuis des siècles. Dans ce système, la population locale abat une petite parcelle de forêt pour faire
place à l’agriculture de subsistance.
Après quelques années, la fertilité du sol diminue et la
population se déplace, d’habitude pour abattre une autre
parcelle d’arbres et commencer un nouveau potager.
Dans la parcelle de potager abandonnée, le sol dégradé
supporte au début de mauvais herbes et des arbustes
seulement, mais plus tard, lorsque les arbres parviennent
finalement à se rétablir, la fertilité du sol s’améliore.
Ce processus peut prendre plusieurs décennies, et dans
quelques situations (ex. là où de vastes surfaces ont été
défrichées, ou là où les précipitations ont lessivé toute la
couche arable), le sol forestier fertile peut ne jamais se
rétablir.
A mesure que la pression démographique augmente, la
période de repos entre les cycles de culture est raccourcie, les rendements agricoles diminuent, et la région forestière se dégrade davantage en petits arbres ou en savane érodée. Dans le pire des cas, la désertification peut
commencer et l’écosystème autrefois luxuriant, humide,
vert devient un paysage aride et dénudé.
L’agriculture à grande échelle représente une menace
encore plus grande pour les forêts tropicales. De vastes
superficies où poussaient autrefois des forêts tropicales
sont actuellement occupées en permanence par des agriculteurs opérant à l’échelle industrielle qui produisent du
sucre, du cacao, de l’huile de palme et d’autres produits.
A Zanzibar
A Zanzibar, l’agriculture contribue à la dégradation de l’environnement. La forme d’agriculture de subsistance pour des cultures comme le manioc, la banane, les patates douces, les ignames, et d’autres
cultures vivrières est souvent pratiquée dans des zones qui, autrefois, avaient une bonne couverture
forestière.
La coupe du bois
La demande mondiale en bois durs tropicaux contribue
aussi à la perte des forêts. Les forêts tropicales sont
d’habitude abattues de manière sélective au lieu d’être
coupées de façon nette.
chaine, tracteurs, et camions – rend l’abattage plus facile,
plus rapide, et potentiellement plus destructrice.
L’abattage sélectif laisse la couverture forestière intacte
mais d’habitude il réduit la valeur commerciale de celle-ci
parce que les arbres les plus grands et les meilleurs sont
enlevés.
La coupe sélective porte aussi atteinte aux arbres et au sol
restants, accroît le risque d’incendie, et dégrade l’habitat
pour les espèces sauvages qui exigent de grands vieux arbres – ceux qui sont d’habitude coupés.
Par le passé, on abattait les arbres avec des haches et déplaçait les rondins avec des animaux comme les vaches.
Aujourd’hui l’utilisation de machinerie moderne – scies à
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A Zanzibar
A Zanzibar, le bois est surtout utilisé pour la construction de bateaux, la confection de meubles, la production de charbon de bois et le bois de chauffage. Le bois de mangrove provenant des zones côtières
est aussi abattu à un rythme insupportable. Le bois est solide et résistant aux attaques d’insectes, ce qui
fait qu’on l’utilise souvent comme poteaux de construction. Les poteaux de mangrove provenant de Zanzibar étaient habituellement un produit d’exportation expédié vers les pays arabes où de telles forêts
n’existent plus, et où les poteaux étaient utilisés pour les solives de plafond.
La “Déforestation’’, peut conduire :
• à l’érosion du sol
• à l’inondation
• au réchauffement de la planète
• à la perte des ressources naturelles d’un pays
• à la perte de vie végétale et animale
Procédure:
(a) En se basant sur ce qui a été traité jusqu’ici à travers
les cinq effets de la déforestation cités ci-dessus (érosion
du sol, inondation, réchauffement de la planète, perte
de ressources naturelles, perte de biodiversité). En utilisant un diagramme de processus discutez comment une
augmentation de l’utilisation des ressources forestières
aboutira à chacun des cinq effets de la déforestation.
Activité : Les effets de la Déforestation
But : Discuter des effets de la déforestation
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(b) Quel sera l’impact global des effets de la déforestation (ceci comprend l’impact sur les familles, les communautés, les moyens de subsistance etc etc). D’abord examinez attentivement l’impact de chacun des effets pour les
forêts tropicales et ensuite procédez de la même manière
pour les forêts de mangrove.
Effets de la Déforestation
Erosion du sol
Forêts tropicales
Forêts de mangrove
Inondation
Réchauffement de la planète
Perte de ressources naturelles
Perte de biodiversité
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Gestion des ressources forêstières
Dans cette section les apprenants apprendront comment protéger les forêts, l’exploitation durable des
forêts et l’importance des réserves forestières.
Méthodes pédagogiques : Remue-mots, Discussions, Questions et Réponses
L’exploitation des forêts est librement définie comme la
gestion et l’utilisation systématiques des forêts et de leurs
ressources naturelles dans l’intérêt de l’homme.
Comme de plus en plus de forêts originelles du monde
ont été abattues, la valeur écologique des forêts en est
arrivée à être plus appréciée.
Il y a deux questions clés qui dominent l’exploitation des
forêts :
Au cours des dernières années, on accordé de plus en
plus d’importance à ce qu’on appelle la « gestion des écosystèmes ». Dans ce modèle, la santé et la stabilité à long
terme de la forêt sont primordiales.
• Maintenir la productivité à long terme des forêts gérées
• Empêcher de nouvelles pertes de forêts tropicales
Exploitation des Forêts Tropicales
Dans les tropiques, comme ailleurs, l’exploitation des
forêts est un mélange d’innovations modernes et
d’anciennes techniques empruntées de la tradition locale.
L’exploitation des forêts de plantation est chose courante.
Les réserves forestières ont été constituées pour la récolte de bois, l’habitat des espèces sauvages, ou la détente
au grand air.
Dans de nombreuses parties des tropiques, l’agroforesterie
– arboriculture couplée avec les pratiques agricoles – est
beaucoup plus courante qu’ailleurs.
Plantation de Forêt
Dans les tropiques, les arbres sont souvent plantés et cultivés dans des plantations pour la production de bois.
Les plantations doivent aussi être appuyées par les investissements importants dans la gestion et la recherche forestières.
A Zanzibar, les variétés d’arbres tels que le Casuarina,
l’Eucalyptus et l’Acacia ont été plantées dans des tentatives pour augmenter les superficies forestières et les produits forestiers.
La seule zone de forêts indigènes assez importante qui
reste est Jozani sur l’île de Unguja et Ngezi et Ras Kiuyu
sur l’Ile de Pemba.
Malgré la constitution de ces zones en Réserves Forestières, les forêts de Zanzibar continuent à être abattues à un rythme alarmant. Aujourd’hui, des rapports
indiquent que les forêts de Zanzibar sont en train de disparaître à un rythme de 100 hectares par an.
Le Ministère des Forêts de Zanzibar tente d’aborder les
problèmes de la déforestation en :
• Plantant des arbres à croissance rapide tels que les arbres de casuarinas, d’acacia et d’eucalyptus pour répondre aux demandes en matière de combustible et de construction.
• Interdiction de tout abattage, même l’enlèvement des
bois morts à l’intérieur des réserves forestières.
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Procédure:
(a) Expliquez à la classe qu’ils devraient établir les liens
entre les informations fournies et leur situation au Zanzibar.
(b) Divisez la classe en trois et demandez-leur de discuter
des différentes manières dont les ressources forestières
sont exploitées ou développées au Zanzibar.
(c) Demandez-leur de regarder l’Arbre d’Investigation et
expliquez que c’est une manière de diriger une investigation et de présenter des informations. Ils devraient
l’utiliser pour explorer les problèmes liés à l’abattage des
arbres pour le bois de chauffage. Le problème ou l’action
est enregistré sur le tronc de l’arbre, les matériels nécessaires à la croissance de l’arbre sont enregistrés dans le sol
autour des racines et les conséquences du problème ou
de l’action sont enregistrées sur les feuilles. A l’instar d’un
vrai arbre il ne continuera pas à grandir si le sol ne peut
pas fournir ce dont il a besoin.
Activité : Que peut-on faire ?
But : Développer la compréhension que les
ressources forestières sont limitées et que cela
comporte des implications pour le mode de vie
et le développement économique.
(d) Une fois complété, demandez aux groupes de répondre aux questions suivantes : Est-ce qu’un des “fruits”
menace de nuire au sol ? Quels en seront les effets ?
Comment ce développement pourrait-il être possible sans
nuire au sol ?
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Arbre d’Investigation
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Réserves forestières
Les Réserves forestières constituent une partie importante de la gestion puisqu’elles aident à restaurer les lignes
de partage des eaux et l’habitat des espèces sauvages, à
améliorer la beauté des paysages et les opportunités pour
la détente au grand air, et à produire du bois et d’autres
produits destinés à l’usage local et à l’exportation.
Plusieurs produits forestiers contribuent au revenu de la
population locale : la faune, la flore et les poissons, le bois
de chauffage, le caoutchouc, les fruits et les noix, les plantes médicinales et le charbon de bois.
La Réserve Forestière de Serengeti
Le Parc National de Serengeti en Tanzanie est une réserve
de savane-forêt. Avec ses immenses troupeaux d’animaux,
comprenant plusieurs espèces menacées d’extinction, le
Serengeti est une vitrine d’écosystème de savane qui a
été longtemps protégé et géré pour la faune et la flore et
d’autres ressources naturelles.
Bien qu’en proie à des braconniers, le Serengeti fait la promotion de la cause de la conservation de la faune et de
la flore auprès de plusieurs milliers d’”éco touristes” qui
paient pour faire l’expérience de la nature chaque année.
Il n’existe aucune solution facile au problème de la destruction des forêts tropicales, mais la plupart des experts
conviennent que les problèmes ne peuvent pas être résolus simplement en en fermant les forêts dans des réserves.
Les forêts sont trop importantes pour la population locale
pour que cela soit une solution applicable. Il ne fait aucun
doute que les forêts tropicales seront abattues.
Il est préférable qu’elles soient abattues d’une manière
écologiquement appropriée plutôt que d’être défrichées
pour des terres arables de qualité médiocre ou gaspillées
par des mauvaises pratiques de récolte.
Réserve de Jozani Chwaka Bay
Les zones de Jozani et de Chwaka Bay étaient officiellement classées en zone de conservation protégée en 1995.
Le Ministère des Forêts a négocié avec les communautés
locales sur les meilleures façons de préserver les ressources des zones.
Celles-ci comprenaient des lambeaux forestiers de mangrove et de corail, des herbiers marins (habitats naturels
pour les Dugongs), des forêts pluviales des basses terres
avec des arbres géants culminant jusqu’à 60m de hauteur
et abritant des milliers d’autres espèces de plantes et
d’animaux, dont les derniers 1 500 singes Red Colobus de
Zanzibar, l’un des primates les plus rares d’Afrique.
Par le biais des discussions il a été convenu que les recettes générées par le tourisme, en classant la zone en
réserve, seraient partagées entre le gouvernement et la
communauté locale.
On a construit un centre pour les visiteurs, construit une
série de sentiers et des allées avec de larges trottoirs en
bois et la population locale a été employée et formée
comme guides et gardiens.
Il était prévu que ces mesures réduiraient la déforestation causée par l’augmentation de la demande de bois, de
combustible, de terrain de construction, et mettraient fin
au massacre des singes red colobus par le fait que les fermiers les perçoivent plutôt comme un atout que comme
un animal nuisible détruisant les cultures et les arbres
fruitiers.
Aujourd’hui 80% des recettes touristiques générées par la
mise en place de la Réserve de Jozani et de Chwaka Bay
vont directement appuyer le développement de la communauté locale dans l’espoir que la communauté locale
voie les avantages économiques, sociaux et environnementaux du maintien de leur forêt tropicale humide.
Les seules solutions réelles à long terme pour réduire la
déforestation et protéger les forêts tropicales du monde
sont :
• une agriculture plus rentable sur des terres arables plus
appropriées
• une pratique plus efficace en matière d’exploitation forestière incluant les plantations
• des réserves pour protéger les espèces et les écosystèmes
A Zanzibar, il est nécessaire d’encourager l’utilisation du
gaz pour la cuisson comme une alternative au bois de
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chauffage ; il devrait y avoir plus de collaboration entre le
gouvernement et les communautés locales, il est particulièrement important d’inclure les femmes dans les initiatives de conservation et il existe une nécessité de considérer des activités alternatives génératrices de revenus.
Procédure:
Activité : Quiz
But : Passer en revue les faits sur les ressources forestières, la déforestation et la gestion forestière
(a) Répartissez la classe en groupes comprenant jusqu’à
six élèves, ensuite demandez à chaque groupe d’écrire
trois questions basées sur l’une des sections du chapitre
qu’ils ont étudié jusqu’ici : Contexte Mondial, Contexte
de Zanzibar, Valeur des Forêts, Avantages Environnementaux, Exploitation des Ressources Forestières, Gestion
Forestière, Foresterie Tropicale, Études de cas.
(b) Chaque question devrait avoir trois réponses à choix
multiples, par exemple :
Le défrichage des forêts est connu sous le nom de : (a)
Boisement ; (b) Reboisement ; (c) Déforestation.
(c) A tour de rôle, chaque groupe pose une question à la
classe et les élèves répondent individuellement en levant
la main s’ils connaissent la bonne réponse ou chacun écrit
la réponse individuellement. Les réponses sont ensuite
données à leur tour par les maîtres des questions et le
jeu-questionnaire est noté.
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islands - Commission de l`Océan Indien

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