Les phases de Freud - École secondaire catholique Renaissance
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Les phases de Freud - École secondaire catholique Renaissance
Défis sociaux École secondaire catholique Renaissance Sophie Ouellet HSB4M Les phases de Freud LE STADE ORAL (0-1 ANS) - Le point central est la bouche. Le PLAISIR est trouvé dans le fait de se nourrir car stimuler la bouche est agréable pour l'enfant. - Le développement d'un pôle d'activité qui s'oppose au pôle de dépendance. En effet le pôle d'agressivité se manifeste par une incorporation active de l'objet. Par exemple, l'enfant mord le sein maternel. Cette morsure constitue le pôle actif de l'absorption de l'objet. La fixation au stade oral peut être liée à trois facteurs : 1) Soit période trop longue et heureuse 2) Soit période frustrante, brève et insatisfaisante 3) Soit sevrage brutal et sauvage Les enfants fixés à ce stade deviennent soit des bons vivants, gastronomes aimant boire et manger, soit des amateurs d'exercices de la parole comme, par exemple, des pasteurs, professeurs, avocats ou encore des animateurs. LE STADE ANAL (2-3 ANS) - La zone érogène est l'anus. - Les activités principales sont l'expulsion caractérisé par le désordre, l'absence de ponctualité, le légalisme et la grossièreté et la rétention qui est caractérisée par l'avarice, la médiocrité ou encore par le retrait sur soi. - Le stade se caractérise par la possessivité. - Le plaisir anal est lié au fonctionnement des sphincters. C'est l'âge de l'apprentissage de la propreté. L'investissement en matières fécales fait en sorte que le produit sera traité comme une valeur. En effet l'enfant arrive à la relation où aimer veut dire donner et retenir. - L'objet pulsionnellement investit continue à exister après consommation et l'enfant va tenter de le conserver, de le collectionner. Cette tendance constitue une forme de possessivité dans l'amour qui amène à la jalousie. - Le pouvoir naissant de l'enfant. L'enfant peut dire oui ou non. La fixation au stade anal est à l'origine de deux styles de personnes : - Ceux qui adoptent une saleté repoussante. - Ceux qui adoptent une propreté extrême. LE STADE PHALLIQUE (3-5 ANS) - La zone érogène est constituée par les organes génitaux. - La zone de conflit est l'angoisse de castration pour les garçons et l'envie du pénis pour les filles. - Vers trois, quatre ans l'enfant met en place une manipulation des organes génitaux. Il commence à s'intéresser à la différence entre le masculin et le féminin, au rôle du père à la naissance ou encore à la conception des bébés. - Plaisanteries orales histoires de " pipi " et " caca ". - Manifestation de l'angoisse de castration très forte chez le jeune garçon qui éprouve en même temps le concept d'Œdipe. Ce dernier s'identifie avec le père agresseur pour séduire sa mère. - Le complexe d'Œdipe se réduit par décentration du complexe de castration dû à la découverte de l'absence de pénis chez les filles. Pour cacher l'absence de pénis, les jeunes filles, inventent le tissage, les vêtements. Le développement phallique des filles se fait dans le manque. LE STADE DE LATENCE (6-10/12 ANS) - L'enfant cesse d'avoir des préoccupations sexuelles. - Il n'est plus amoureux. - Il dénigre le sexe opposé. - L'enfant intègre les interdits et assimile les valeurs morales et les idéaux. - L'enfant devient raisonnable. LE STADE GÉNITAL -C’est le dernier stade psycho-sexuel défini par Freud. Le stade génital se met en place à l’adolescence. Les pulsions sexuelles «endormies» pendant la période de latence, se réveillent sous l’effet des changements physiologiques. - Apparition des premiers phénomènes de puberté (apparition des poils, modification de la voix, apparition chez les filles des organes génitaux secondaires, modification du corps) -À la phase génitale, les zones érogènes (de plaisir) sont les parties génitales. La maturité de l’intimité sexuelle est au cœur du stade génital. -C’est de cette maturité que dépendront : la santé de son corps, âme, esprit (mental, intelligence); l’épanouissement de ses émotions, son équilibre financier, l’harmonie de ses relations interpersonnelles. En de termes simples, leurs succès et leur bonheur en dépendront. - Apparition d'un phénomène de rébellion à l'égard des parents et de tout ce qui représente l'autorité. Les stades d’Erikson Première crise: confiance versus méfiance fondamentale (0 - 18 mois) Le premier stade coïncide avec le stade oral chez Freud. Le moyen de contact avec l'extérieur est donc la bouche. L'enfant doit pouvoir faire suffisamment confiance pour s'ouvrir au monde et recevoir ce qu'on lui donne par la bouche. Le comportement de la personne qui s'occupe du bébé est un point critique dans l'acquisition par l'enfant de cette confiance de base. L'attachement que la mère a avec le nouveau-né doit être inconditionnel pour que le bébé puisse explorer le monde avec confiance. Cependant, tout n'est pas blanc ou noir, car il faut un équilibre entre les deux pôles. L'ouverture au monde est certainement nécessaire, mais une certaine méfiance est plus que souhaitable pour la protection du bébé. Deuxième crise: autonomie versus la honte et le doute (18 mois - 3 ans) Le deuxième stade coïncide avec le stade anal chez Freud. L'enjeu de ce stade est de savoir si l'enfant va pouvoir devenir une personne autonome ou non. L'autonomie est au centre de ce stade, car c'est la période ou l'enfant apprend la propreté. Il apprend aussi à maîtriser son sphincter. Il a donc le contrôle de quelque chose qu'il peut maîtriser indépendamment du désir parental. Il va pouvoir décider tout seul. Pour Erikson cette première volonté d'être soi-même est un pré-requis du sentiment de libre arbitre. Cette période est en adéquation avec le moment où l'enfant expérimente et joue avec son autonomie. Il se rend compte qu'il est susceptible de provoquer la désapprobation du contexte social (parents). Cependant si l'équilibre penche trop vers le doute ou la honte, l'enfant hérite d'un sentiment de ne pas être assez bon. L'équilibre est ici aussi souhaitable. Troisième crise : initiative versus culpabilité (3 - 6 ans) Période de la rentrée à l'école obligatoire. Après avoir acquis la conviction d'être une personne autonome, l'enfant est amené à définir ses ambitions et les rôles qu'il souhaite assumer. L'enjeu de ce stade serait de pouvoir poursuivre des objectifs valables sans se laisser inhiber par la culpabilité ni par la crainte paralysante de la punition. Cette capacité à oser entreprendre et à avoir des initiatives constitue la base de la curiosité et de l'ambition. La culpabilité découle de l'inertie quant à la peur d'être puni. L'équilibre se trouve dans la capacité à planifier ses actions avec la conscience que l'énergie mal canalisée peut avoir des conséquences fâcheuses. Quatrième crise : travail versus infériorité (6 - 12 ans) La volonté d’atteindre un but « professionnel » via une réussite scolaire prend le pas sur les volontés de jouer. Les fondamentaux sont développés. Il considère son entourage comme individus. Il veut se monter bon, raisonnable, coopératif et travailleur. Il comprend les concepts d’espace et de temps, devient plus logique, commence à comprendre les liens de cause à effet. Il peut accomplir des tâches complexes : lire, écrire... Il commence à donner forme à certaines valeurs morales et reconnaît les différences individuelles et/ou culturelles. Il veut démontrer son indépendance en se montrant désobéissant, en parlant par derrière ou en se rebellant. Erikson perçoit l’école élémentaire comme un seuil critique dans le développement de la confiance en soi. Dans l’idéal, elle doit apporter de nombreuses opportunités pour l’enfant d’obtenir la reconnaissance de ses parents, de ses maîtres et de ses pairs par l’accomplissement de tâches : dessins, résolutions mathématiques, rédaction et autres. Erikson établit là aussi un parallèle avec la psychanalyse : pour lui, c’est le stade de latence. Si l’enfant est encouragé à faire et à accomplir des choses et félicité pour celles-ci, il devient « industrieux » et devient plus rapide, plus persévérant et se met au travail avec plaisir. Au contraire, s’il est moqué ou puni, il deviendra inapte à assouvir les attentes de ses maîtres et de ses parents : il développera un sentiment d’infériorité et aura tendance à s’isoler. Cinquième crise : identité versus confusion ou diffusion des rôles (12 - 20 ans) L’adolescent est préoccupé de la manière dont les autres le perçoivent. Il change beaucoup physiquement. Le sens de l’identité sexuelle se développe également vers la fin de l’adolescence. Dans cette transition entre enfance et monde adulte, l’adolescent pèse le pour et le contre dans les rôles qu’il pourrait jouer plus tard. Au départ, il rencontre de la confusion et il est porté à tenter diverses expériences dans les tâches et les comportements (baby-sitting, affiliation à des groupes politiques ou religieux…). Ce point névralgique de l’identification ressemble à une sorte de réconciliation entre « la personne à être » et « la personne dont la société espère la venue ». Ce sens émergeant de l’identité se forge au travers de la synthèse des expériences passées et les anticipations du futur. Parfois les adolescents entrent en conflit avec leurs parents quant à leurs orientations politiques ou religieuses. Parfois, les adolescents peuvent choisir leur orientation professionnelle et d’autres fois, ce sont les parents qui ont un rôle décisif. D’autres fois, les adolescents subissent des pressions et acceptent « au forceps » d’expérimenter une voie alors que d’autres le tenteront d’eux-mêmes. Peu importe comment surgissent les choix du moment qu’ils sont ou deviennent personnels. Selon Erikson : quand un adolescent balance entre « Qu’est-ce que je veux ? » et « Qu’est-ce ce que je vais faire avec ? », il construit son identité. C’est là qu’intervient la fidélité en tant que moyen de soutenir une certaine loyauté dans un moment de contradictions et de confusions inévitables au sein d’un système propre de valeurs. Même si l’on donne 20 ans comme âge de « fin » de ce stade, celle-ci est fréquemment dépassée. Sixième crise : intimité versus isolation (20 - 45 ans) Ce stade débute lorsque le précédent est en bonne voie. Il y est donc fortement lié. Les jeunes adultes continuent de brasser leur identité avec celles d’amis. Ils sont effrayés par les possibilités de rejet ou de ruptures. Ceux qui ont bien établi leur identité peuvent alors se lancer dans des relations d’intimité réciproque (et avec leurs propres ressources intérieures). Ces relations peuvent être durables (amitié proche, mariage…) et ils peuvent faire preuve des sacrifices et des compromis nécessaires à ce type de relation. Au cas où ces mêmes personnes ne pourraient pas s’ouvrir à de telles relations, un sentiment d’isolation peut en résulter. Septième crise : générativité versus stagnation (45 - 65 ans) Le souci de génération est le questionnement du stade suivant. La valeur sociale de la production et du travail y est associée, avoir ou vouloir des enfants n’est pas le seul profil de cette générativité. Durant cet âge adulte médian, la principale tâche du développement est d’apporter sa contribution à la société et d’aider la génération future. Lorsque les personnes apportent de telles contributions, en agrandissant leur famille, en travaillant à l’amélioration de la vie de la société, il développe leur sens générationnel, un sens de productivité et d’accomplissement. À l’opposé, une personne trop autocentrée, qui ne voudrait ou ne pourrait aider la société développe un sentiment de stagnation et d’insatisfaction. Huitième crise : intégrité versus désespoir (65 - ...) Ce stade final est celui de la rétrospection. À mesure que nous vieillissons et devenons des seniors, nous avons tendance à baisser dans notre productivité et regardons la vie du point de vue du retraité. C’est durant ce laps de temps que nous pouvons contempler nos aboutissements et sommes capables de développer un sentiment d’intégrité si nous estimons avoir une vie riche et remplie. Dans le cas contraire, nous développons un sentiment de désespoir menant à la dépression face à une vie ressentie comme inachevée. Freud et Erickson sont associés à la psychanalyse. Identifie chaque stade de ces derniers avec la définition correspondante. a. Les changements physiologiques amènent des pulsions sexuelles nouvelles qui sont dirigées vers le sexe opposé (sexualité et intimité sexuelle). b. La volonté d’atteindre un but « professionnel » via une réussite scolaire prend le pas sur les volontés de jouer. Importance des connaissances, habiletés, valeurs morales et de la reconnaissance. c. L'enfant est amené à définir ses ambitions, les rôles qu'il souhaite assumer et à pouvoir poursuivre des objectifs valables sans se laisser inhiber par la crainte paralysante de la punition. d. L'enfant cesse d'avoir des préoccupations sexuelles. e. Les jeunes adultes qui ont établi leur identité peuvent se lancer dans des relations plus durables, plus profondes. Ils peuvent faire preuve des sacrifices et des compromis nécessaires à ce type de relation. f. La personne contemple ses aboutissements et estime avoir une vie riche et remplie. Dans le cas contraire, un sentiment de désespoir menant à la dépression face à une vie ressentie comme inachevée. g. Le point central est la bouche. Le plaisir est trouvé dans le fait de se nourrir car stimuler la bouche est agréable pour l'enfant. h. L'attachement que la mère a avec le nouveau-né doit être inconditionnel pour que le bébé puisse explorer le monde avec sécurité i. Le plaisir anal est lié au fonctionnement des sphincters. C'est l'âge de l'apprentissage de la propreté. j. L’adolescent est préoccupé de la manière dont les autres le perçoivent et doit faire des choix sur ses valeurs et rôles futurs. k. Durant cet âge adulte médian, la principale tâche du développement est d’apporter sa contribution à la société et d’aider la génération future. l. La zone de conflit est l'angoisse de castration pour les garçons et l'envie du pénis pour les filles. m. L’enfant expérimente, décide, peut avoir un certain contrôle indépendamment du désir parental. Cependant, il se rend compte qu'il est susceptible de provoquer la désapprobation du contexte social (parents). Défis sociaux École secondaire catholique Renaissance Sophie Ouellet HSB4M Les stades de Piaget Le stade de l'intelligence sensori-motrice L'un des apprentissages essentiels au cours de cette période concerne la compréhension de la permanence de l'objet. Ce que Piaget entend par permanence : comment le bébé se représente-t-il les objets qu’il ne voit plus ? Pour Jean Piaget l’enfant se rend compte de la permanence des objets par stades successifs : 1er stade (de 0 à 1 mois) : l'enfant développe l’exercice des réflexes. L’enfant n’a aucune réaction suite à la disparition d’un objet. 2e stade (de 1 à 4 mois) : les premières adaptations acquises et les réactions circulaires primaires, l'enfant est centré sur son corps. L’enfant a une réaction émotionnelle (pleurs, cris, etc.) à la disparition de l’objet mais n’entreprend aucune recherche. 3e stade (de 4 à 8 mois) : les réactions circulaires secondaires et les procédés destinés à faire durer les spectacles intéressants. Il acquiert la permanence pratique, il revient au jouet qu’il a laissé. Par contre si on pose un linge dessus il ne le cherche pas sauf si c’est lui qui l’a mis dessous (ou s’il voit une partie de l’objet, qui fait sens pour lui, dépasser) 4e stade (de 8 à 12 mois) : coordination intentionnelle des réactions circulaires secondaires et leur application aux situations nouvelles. L’enfant recherche systématiquement l’objet. Cependant sa représentation de l’objet n’est pas encore parfaite, il commet l’erreur dite du « stade IV » (ou erreur A non B) : lors du déplacement visible de l'objet il le recherche là où il l’a précédemment trouvé et non pas nécessairement là où il a disparu. 5e stade (de 12 à 18 mois) : réactions circulaires tertiaires et la découverte des moyens nouveaux par expérimentation active. L’enfant résout le problème du stade précédent tant que les déplacements de l’objet sont visibles. S’ils sont invisibles (par exemple on met l’objet dans une main et on le met, sans que l’enfant ne le voie, sous un coussin), l’enfant recherche l’objet dans la main et ne cherche pas ailleurs. 6e stade (de 18 mois à 24 mois) : l'invention des moyens nouveaux par combinaison mentale des schèmes. L’enfant est capable de retrouver l’objet même si les déplacements sont invisibles. L'enfant se réalise grâce à l’imitation, le jeu symbolique, le dessin, l’image mentale et le langage. Le stade de l'intelligence préopératoire 2-6 ans Cette période est surtout marquée par diverses acquisitions. En premier lieu, l'enfant développe fortement ses capacités langagières. Il est capable peu à peu de dialoguer. Par ailleurs, c'est aussi durant cette période que se forme la notion de quantité. Au niveau psychologique ce stade est marqué par l'égocentrisme qui se marque par l'artificialisme, la causalité morale, le finalisme. L'artificialisme est le fait de penser que tout est créé par l'homme, la causalité morale revient à considérer que les lois physiques sont semblables aux lois morales, le finalisme tend à expliquer le monde en donnant une raison à toute chose (ex. les arbres secouent leurs branches pour produire du vent). L'égocentrisme enfantin traduit l'indifférenciation du sujet et de l'objet, ainsi que la confusion du point de vue propre avec celui d'autrui. L'égocentrisme est l'incapacité qu'a l'enfant de se décentrer et de coordonner son point de vue avec celui d'autrui. Il est aussi à noter que l'enfant à ce stade vit dans la contradiction, au sens où il peut affirmer une chose et son contraire immédiatement après sans que cela le gêne. Dans le cadre des opérations logiques, l'enfant commence à être capable de classer ou de sérier des objets mais sans notion de réversibilité; il est encore incapable de faire une opération et son inverse. Le stade des opérations concrètes ou de l'intelligence opératoire Pendant cette période, l’enfant développe la pensée symbolique et construction de la pensée intuitive. Ce stade est marqué par l'acquisition de certaines notions (les âges sont donnés à titre indicatifs) : Les conservations physiques : o Conservation de la quantité de la matière (7-8 ans) : un morceau de pâte à modeler contient la même quantité de pâte qu'il soit présenté en boule ou en galette. o Conservation de la quantité de poids (8-9 ans) : un kilo de plume est aussi lourd qu'il soit présenté dans un sac ou dans plusieurs. o Conservation de la quantité de volume (11-12 ans) : le volume d'un litre d'eau reste inchangé, qu'on le présente dans une bouteille, ou dans un récipient plus évasé. Les conservations spatiales : o Conservation des quantités numériques (7 ans) : quand on place une rangée de jetons peu espacés et qu'on demande à l'enfant de prendre autant de jetons que l'exemple, il réalisera correctement l'exercice. o Classification (8 ans) o Sériation (8 ans) o Groupements multiplicatifs : c'est la capacité à combiner la classification et la sériation. Le stade des opérations formelles À partir de 11 ans et jusqu'à 16 ans l'individu va mettre en place les schèmes définitifs qu'il utilisera tout au long de sa vie. Alors que l’enfant, jusqu’alors, ne pouvait raisonner que sur du concret, l'adolescent peut maintenant établir des hypothèses détachées du monde sensible. C'est le réel qui est une forme du possible. Vers l’âge de 11 ans l’enfant ne peut plus se contenter d’une logique concrète, il commence à ressentir le besoin d’établir des hypothèses, des raisonnements hypothético-déductifs (du type si...alors) pour mieux appréhender le monde. Durant les cinq ans que dure ce stade les schèmes logiques vont se mettre en place et s’affirmer jusqu’à ce qu’ils soient totalement opérationnels vers l’âge de 16 ans. Raisonnement hypothétique: propositions conformes ou non à la réalité concrète. Remettre en question la logique des croyances, capacité de défendre des croyances différentes. Argumentation Raisonnement déductif: tirer des conclusions logiques à partir de prémisses générales. Laboratoire de chimie. Dans la théorie piagétienne, l’accès à la logique formelle est la dernière étape d’un processus qui débute dès la naissance. Cependant, plusieurs ajoutent une dernière étape soit la pensée post formelle. Cette forme de pensée adulte est adaptée à la résolution de problèmes concrets. Mieux adaptée aux nécessités de la réalité, la complexité et contradiction du monde. Elle fait preuve de souplesse et de relativisme dans la résolution de problème. Elle équilibre entre la logique et le subjectif (émotion). Défis sociaux École secondaire catholique Renaissance Sophie Ouellet HSB4M Les stades de Piaget 1. Le chat, le chien et le mouton sont des animaux. 2. L’enfant fait preuve de coordination volontaire afin de rechercher un objet. Toutefois, il recherche l’objet où il l’a trouvé avant. 3. Affirmer une chose et dire ensuite le contraire sans n’y voir de problème. 4. La glace qui fond devient de l’eau. 5. Je réalise que le monde n’est pas parfait, donc mes parents ne sont pas parfaits. 6. Le petit se rend compte de la permanence d’un objet : l’objet continue d’exister même s’il ne le voit plus. 7. Je suis un être humain, un mammifère, le fils de ma mère et le frère de ma sœur. 8. La nature existe pour que je puisse faire du camping. 9. Capacité de faire des résolutions mathématiques simples : addition, soustraction, multiplication et division. 10. Faire un débat grâce à l’argumentation. 11. L’enfant est capable d’imiter des personnes adultes en leur absence. 12. Les arbres souffrent lorsqu’on leur casse une branche. 13. Capacité de faire les laboratoires de chimie 14. Une tasse de lait est la même quantité dans un verre ou une tasse. 15. Si la pluie tombe alors le trottoir sera mouillé. 16. L’enfant se met à pleurer lorsque l’objet va disparaître. Défis sociaux École secondaire catholique Renaissance Sophie Ouellet HSB4M Les stades de Piaget 1. Le chat, le chien et le mouton sont des animaux. Préopératoire 2. L’enfant fait preuve de coordination volontaire afin de rechercher un objet. Toutefois, il recherche l’objet où il l’a trouvé avant. Sensori-motrice 3. Affirmer une chose et dire ensuite le contraire sans n’y voir de problème. Préopératoire 4. La glace qui fond devient de l’eau. Opératoire concret 5. Je réalise que le monde n’est pas parfait, donc mes parents ne sont pas parfaits. Opératoire formel 6. Le petit se rend compte de la permanence d’un objet : l’objet continue d’exister même s’il ne le voit plus. Sensori-motrice 7. Je suis un être humain, un mammifère, le fils de ma mère et le frère de ma sœur. Opératoire concret 8. La nature existe pour que je puisse faire du camping. Préopératoire 9. Capacité de faire des résolutions mathématiques simples : addition, soustraction, multiplication et division. Opératoire concret 10. Faire un débat grâce à l’argumentation. Opératoire formel 11. L’enfant est capable d’imiter des personnes adultes en leur absence. Sensori-motrice 12. Les arbres souffrent lorsqu’on leur casse une branche. Préopératoire 13. Capacité de faire les laboratoires de chimie Opératoire formel 14. Une tasse de lait est la même quantité dans un verre ou une tasse. Opératoire concret 15. Si la pluie tombe alors le trottoir sera mouillé. Opératoire formel 16. L’enfant se met à pleurer lorsque l’objet va disparaître. Sensori-motrice