Projet d`appui à la formation des professionnels de la santé au Mali

Transcription

Projet d`appui à la formation des professionnels de la santé au Mali
Projet d’appui à la formation des professionnels de la santé au Mali (DÉCLIC) RAPPORT D’AVANCEMENT ANNUEL AN 6 (JANVIER A DECEMBRE 2015) Financement : Exécuté par : Février 2016 Rapport d’avancement annuel – An 6 TABLE DES MATIÈRES LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................................... I LISTE DES ANNEXES ..................................................................................................................................................... I LISTE DES ACRONYMES .............................................................................................................................................. II INTRODUCTION ......................................................................................................................................................... 1 1. APPRÉCIATION GÉNÉRALE DE L’ANNÉE ......................................................................................................... 2 1.1 Faits saillants ................................................................................................................................................ 2 1.2 Difficultés rencontrées ................................................................................................................................. 3 2. SOMMAIRE DES RÉSULTATS OBTENUS .......................................................................................................... 4 2.1 Résultats obtenus et indicateurs pour l’An 6 ................................................................................................ 4 2.2 Sommaire des résultats depuis 2011 .......................................................................................................... 20 3. GESTION ‐ COORDINATION– CONCERTATION .............................................................................................. 39 3.1 EFH ............................................................................................................................................................. 39 3.2 Environnement........................................................................................................................................... 41 3.3 Accompagnement/Appropriation............................................................................................................... 43 3.4 Accompagnement, gestion et coordination sur le terrain ........................................................................... 45 3.5 Activités de Rayonnement, de Plaidoyer et de Réseautage ........................................................................ 48 3.6 Gestion des risques .................................................................................................................................... 50 3.7 Défis ........................................................................................................................................................... 54 4. BILAN FINANCIER ....................................................................................................................................... 54 5. PERSPECTIVES DE LA PROCHAINE ANNÉE (AN 7) .......................................................................................... 56 LISTE DES TABLEAUX TABLEAU 1 : Résultats, indicateurs et commentaires pour l’An 6 ..................................................................................... 5 TABLEAU 2 : Les formations réalisées en 2015 à la FMOS et dans les CSCom‐U (An 6) ................................................... 31 TABLEAU 3 : Tendances des indicateurs de fréquentation dans les 5 CSCom‐U ............................................................. 40 TABLEAU 4 : Nombre d’agents formés dans les CSCom‐U de Koniakary et Ségué sur la santé et l’environnement ....... 42 TABLEAU 5 : Difficultés et propositions de solutions lors du bilan des plans d’A/A des ASACO, la FMOS, l’INFSS .......... 44 TABLEAU 6 : Missions réalisées durant l’An 6 .................................................................................................................. 47 TABLEAU 7 : Gestion des risques au 31 décembre 2015.................................................................................................. 50 TABLEAU 8 : Bilan financier An 6 ...................................................................................................................................... 55 TABLEAU 9 : Résultats et indicateurs pour l’An 7 ............................................................................................................ 56 TABLEAU 10 : Cadre de mesure du rendement par indicateur ............................................................................................ 1 LISTE DES ANNEXES Annexe 1 : Tableau de mesure de rendement par indicateur Annexe 2 : DÉCLIC Suivi budgétaire global
Février 2016 i Rapport d’avancement annuel – An 6 LISTE DES ACRONYMES A/A : Accompagnement/appropriation ABS : Appui budgétaire sectoriel ACA : Agence canadienne d’accompagnement AMC : Affaires mondiales Canada AMSOPT : Association malienne pour le suivi et l’orientation des pratiques traditionnelles AQPC : Association québécoise de pédagogie collégiale APC : Approche par compétences ASACO : Association de santé communautaire ASACOBA : Association de santé communautaire de Banconi AT : Assistance technique BM : Biologie médicale CA : Conseil d’administration CCISD : Centre de coopération internationale en santé et développement CEC : Chargé d’encadrement clinique CEGEP : Collège d’enseignement général et professionnel CEPRIS : Cellule de planification pour la réhabilitation des infrastructures de la santé CFU : Comités de femmes utilisatrices CMR : Cadre de mesure de mesure de rendement CPN : Consultations prénatales CPON : Consultations post natales CSCom : Centre de santé communautaire CSCom‐U : Centre de santé communautaire universitaire CSRéf : Centre de santé de référence DDP : Département de développement pédagogique à l’INFSS DEAP : Département d’Épidémiologie et des affections parasitaires DECLIC : Projet d’appui à la formation des professionnels de la santé au Mali DES : Diplôme d’études spécialisées DRFC : Département de recherche et de formation continue EFH : Égalité Femmes‐Hommes F : Femme FENASCOM : Fédération nationale des Associations de santé communautaire du Mali FMOS : Faculté de médecine et d’odontostomatologie FMSS : Faculté de médecine et des sciences de la santé (Université de Sherbrooke) GDBM : Gestion des déchets biomédicaux H : Homme HA : Hygiène et assainissement INFSS : Institut national de formation en sciences de la santé ISSA : Initiatives sur les systèmes de santé en Afrique LMD : License Master Doctorat M‐CEC : Médecin chargé d’encadrement clinique DÉCLIC Février 2016 ii Rapport d’avancement annuel – An 6 MESRS : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique MF/MC : Médecine de famille/Médecine communautaire MGF : Mutilation génitale féminine ML : Modèle logique MP : Microprojet MSHP : Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique NICHE : Netherlands Initiative for Capacity development in Higher Education ODD : Objectifs de développement durable ONG : Organisation non gouvernementale OMS : Organisation mondiale de la Santé OOAS : Organisation Ouest Africaine de la Santé PDDSS : Plan décennal de développement sanitaire et social PF : Planification familiale PMOP : Plan de mise en œuvre du Projet PNG : Politique nationale Genre PO : Plan opérationnel PRODESS : Programme décennal de développement sanitaire et social PTA : Plan de travail annuel PTF : Partenaires techniques et financiers RS : Responsabilité sociale SE : Santé environnementale SI : Santé internationale SIFEM : Société internationale francophone de pédagogie des sciences de la santé SIO : Soins infirmiers et obstétricaux SIS : Système d’information sanitaire SO : Soins obstétricaux SOGC : Société des obstétriciens et gynécologues du Canada SONUB : Soins obstétricaux néonatals d'urgence de base TDR : Termes de références TIC : Technologies de l’information et des communications TP : Travaux pratiques UdeB : Université de Bamako UdeS : Université de Sherbrooke UE : Unité d’enseignement USTT : Université des Sciences des Techniques et des Technologies UTT : Urgence Trauma et Transfert de patient WONCA : World Organization of National Colleges, Academies and Academic Associations of General Practitioners/Family Physicians (souvent abrégé en World Organization of Family Doctors) DÉCLIC Février 2016 iii Rapport d’avancement annuel – An 6 INTRODUCTION Le Projet d’appui à la formation des professionnels de la santé au Mali (DÉCLIC), financé par Affaires mondiales Canada (AMC) termine sa sixième année d’intervention, couvrant la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2015. Le résultat ultime de DÉCLIC a pour objet « Des prestations de soins de santé améliorées au bénéfice des populations du Mali, principalement des femmes et des enfants ». Le Projet apporte à cette fin un appui structurant au secteur de la santé en appuyant l’implantation à la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS)1 d’un diplôme d’études spécialisées (DES)2 en médecine de famille / médecine communautaire (MF/MC), le développement organisationnel et pédagogique de l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS) et la mise sur pied de cinq centres de santé communautaires universitaires (CSCom‐U) comme lieux de formation clinique des stagiaires du DES et de l’INFSS. Les principales orientations proposées dans le nouveau Plan décennal de développement sanitaire et social (PDDSS 2013‐2022) et de sa première phase quinquennale (PRODESS III), concernent l’amélioration de la performance du système de santé pour qu’elle soit proche des populations, bien gérée et fournissant des prestations de qualité grâce à la responsabilisation des acteurs et le renforcement de la solidarité avec la maîtrise du développement du secteur. Ce plan propose une nouvelle approche pour la prise en compte du secteur regroupant les domaines de la santé et du développement social qui ont été élargis en 2010 à la promotion de la femme, la famille et l’enfant. La priorité accordée à la formation de qualité des ressources en santé est reconduite dans le nouveau PDDSS. L’objectif stratégique (OS 8) vise à assurer la disponibilité des ressources humaines qualifiées, compétentes, performantes et de façon équitable, en portant une attention particulière aux difficultés rencontrées par le personnel féminin. Il prévoit la mise en place d’un système de motivation plus adéquat pour augmenter le rendement et la qualité du travail du personnel du secteur de la santé, du développement social et de la promotion de la femme. À travers la crise qui perdure au Mali, on constate en santé la nécessité de ressources humaines de première ligne qualifiées et engagées dans leur milieu et donc, la pertinence des orientations du projet DÉCLIC demeure. 1
2
Dans la foulée de la réorganisation de l’Université de Bamako en cours, la Faculté de médecine de pharmacie et d’odontostomatologie (FMOS) a été scindée en 2 facultés : la Faculté de médecine et d’odontostomatologie et la Faculté de pharmacie. De concert avec les autres pays de la sous‐région, le Mali s’est engagé à intégrer le système LMD dès 2012. Dans ce système le certificat d’études spécialisées (CES) devient le Diplôme d’études spécialisées (DES). L’Université intégrera sous peu ces nouvelles appellations. DÉCLIC Février 2016 1 Rapport d’avancement annuel – An 6 1.
APPRÉCIATION GÉNÉRALE DE L’ANNÉE Le rapport d’avancement annuel présente, pour la période de janvier à décembre 2015, l’appréciation de la mesure du rendement vers l’atteinte des résultats. Dans l’ensemble, les activités prévues pour les deux composantes (FMOS et ASACO/CSCom‐U) sont, pour la grande majorité, réalisées conformément à la planification prévue au plan de travail de l’An 5. Concernant l’INFSS, depuis la levée de la suspension, la planification globale a été revue pour assurer d’ici la fin du projet l’atteinte des résultats. Ainsi, le plan de travail de l’An 6 était marqué par une intensification des activités sur la 3e composante en appui à l’INFSS. Bien que des efforts importants aient été consentis pour suivre le programme, il convient de noter que ce plan était très ambitieux et qu’il n’a pu être réalisé intégralement. Globalement, bien que la situation sécuritaire au Mali se soit dégradée à la fin de l’année 2015, on peut affirmer que malgré un certain retard des activités avec chacun des partenaires, la pertinence des orientations du Projet demeure et l’atteinte des indicateurs a progressé au cours de la période. 1.1 FAITS SAILLANTS L’An 6 a été marqué par l’inauguration du CSCom‐U de Sanoubougou II (Sikasso) ayant rassemblé le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, la coopération canadienne, le recteur de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies (USTT) de Bamako, le directeur de l’INFSS, le doyen de la faculté de médecine de l’UdeB, toutes les autorités administratives, sanitaires et communautaires de la région de Sikasso. Ce fut un grand moment de collaboration, mais aussi une importante opportunité pour mettre de l’avant le plaidoyer autour de l’amélioration de la santé de la population par la mise à disposition de personnel de santé compétant (formation adaptée au besoin de santé des populations). L’année a été également marquée par la réception provisoire des nouvelles infrastructures du CSCom‐U de Konobougou (Ségou), dernier CSCom à vocation universitaire. Tel que planifié dans le PMOP, le réseau de CSCom‐U a donc atteint le nombre ciblé (5 CSCom‐U). Par ailleurs, face au retard accusé par l’INFSS dans l’exécution des activités suite aux 2 années de suspension, les activités d’appui pédagogiques se sont intensifiées à l’An 6. En janvier 2015, une mission d’appui des conseillères pédagogiques du Cégep de Saint‐Jérôme s’est déroulée à Bamako et a permis de valider le carnet de stage du deuxième semestre des programme SIO, la liste des outils de stage ainsi de préparer la formation de l’encadrement des stages avec les membres du département du développement pédagogique de l’INFSS. En février 2015, Mme Carole‐Anne Cormier du CCISD, a conduit une mission d’Appui au développement des communications du projet DÉCLIC afin d’améliorer la visibilité du Projet. À l’issue de cette mission, différents outils de communication ont été développés : pochette promotionnelle, fiche projet, site Internet. Au premier semestre 2015 a aussi eu lieu une mission d’appui‐conseil axée sur la santé mentale. Trois experts, psychologues de l’Université de Sherbrooke ont contribué à bâtir une formation en santé mentale en développant divers outils de dépistage, d’évaluation et de formation, et en collaborant à leur implantation au Mali. En mars 2015, avait également eu lieu une mission d’appui afin de terminer les activités pédagogiques non produites en janvier, effectuée par Sylvie Marsan. Entre autres, un appui technique pour l’annexe de l’INFSS à Sikasso a permis l’aménagement et l’organisation des salles de travaux pratiques, de laboratoires de biologie médicale Au même moment, une autre mission effectuée par la chargée de projet du Cégep, consistait entre autres à accompagner l’expert en informatique du Cégep de Saint‐Jérôme, Jean Bénard, pour qu’il évalue les systèmes d’information existant à l’INFSS et de produise un plan de développement en informatique. En avril 2015, des représentants de l’INFSS et du Cégep Saint‐Jérôme, ainsi que de la FMOS ont participé au 5e Congrès international francophone de pédagogie des sciences de la santé à Bruxelles (Belgique). Une présentation du projet réalisée par l’INFSS a été présentée par Mme Magassi Coulibaly (INFSS) et Mme Anne Gagnon (Cégep Saint‐Jérôme). Une mission, liée au dossier « recherche‐évaluation », a permis la tenue de groupes de travail avec les résidents orientés sur la recherche‐évaluation. Ces ateliers ont servi de support aux résidents finissants du DES en MF/MC pour l’élaboration de leur mémoire de fin d’étude et l’identification de sujets potentiels de recherche ayant une valeur ajoutée pour le Projet, ainsi que pour la création de protocoles d’évaluation de la qualité de l’acte. Enfin, il est à noter que pour mieux répondre à ses missions actuelles, l’INFSS a été rattaché au ministère de l’enseignement supérieur suivant le Décret N° 2015‐0116/PM‐RM du 25 Février 2015. Ce rattachement est rendu DÉCLIC Février 2016 2 Rapport d’avancement annuel – An 6 effectif et le financement de l’INFSS par la coopération canadienne est resté au compte du ministère de la Santé pour ne pas mettre en péril les acquis du projet Déclic et en assurer la continuité. Le dernier trimestre de l’année a été marqué par une situation sécuritaire fragile suite à un attentat dans un hôtel de Bamako le 20 novembre. Suite à cela, la mission de bilan‐programmation qui devait se tenir avec l’ensemble des partenaires a dû se faire le 1er décembre 2015 sous forme de vidéoconférence entre partenaires canadiens au CCISD à Québec et maliens dans une salle de réunion de l’ambassade du Canada au Mali. 1.2 DIFFICULTÉS RENCONTRÉES L’année a été marquée d’abord par la situation sécuritaire fragile du pays, ce qui a entrainé le report sinon l’annulation de certaines missions au cours de l’An 6. Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) Bien que l’instabilité au niveau du poste de décanat de la FMOS (3e doyen depuis le début du projet) a certainement ralentit les activités organisationnelles et de plaidoyer, il nous apparait important de souligner l’implication grandissante du Doyen et du Vice‐Doyen actuels. Leur collaboration et leur disponibilité sont un atout important pour faire avancer les différents dossiers reliés au programme de MF/MC au sein de la FMOS, notamment pour la mise en place d’un bureau de recherche, les activités de perfectionnement professionnel, la reconnaissance du statut universitaire des CEC. Comité de programme Les mécanismes de fonctionnement du comité de programme semblent encore flous pour les participants. C’est un changement important dans le système universitaire malien, qui nécessite un fort engagement et du temps, raison pour laquelle il est prévu en 2016 que l’Université de Sherbrooke renforce son accompagnement à ce niveau. La supervision des résidents en CSCom‐U Le décanat et le directeur du DES comprennent bien l’importance de la supervision des résidents au contact des communautés. Cependant ils sont confrontés à la pénurie d’enseignants et aux difficultés financières liées à la supervision clinique. En effet, il est difficile de déplacer les professeurs dans les CSCom‐U sans une prise en charge conséquente. Reconnaissance du statut universitaire des CEC et soutien des plan de carrière des résidentes et résidents du DES MF/MC La reconnaissance d’un statut universitaire pour les chargés d’encadrement clinique n’est toujours pas acquise. Cette reconnaissance devrait favoriser leur carrière académique. Les plans de carrière des résidentes et résidents du DES MF/MC en fin de formation sont également encore incertains. Plusieurs rencontres ont eu lieu entre le décanat, l’AT et l’ambassade pour trouver une solution à cette difficulté. Centres de santé communautaires universitaires (CSCom‐U) et leur Association de santé communautaire (ASACO) Les membres des ASACO des CSCom‐U, de même que les équipes médicales, s’impliquent fortement dans la mise en place des CSCom‐U. Ils participent de près à l’ensemble du processus de réhabilitation des CSCom‐U, de même qu’aux différentes étapes d’élaboration, de programmation et de réalisation du Projet. Une des difficultés majeurs de cette année est le manque de logement pour les résidents du DES en MF/MC dans les CSCom‐U de Konobougou et Sanoubougou II. Ces difficultés ont fortement perturbé le stage des résidents à Sanoubougou II, les stages ayant même été annulés par la direction du DES MF/MC pour le 2e semestre. La réhabilitation et la construction des logements ayant démarrés à la fin de 2015, cette situation devrait être corrigée dès le premier semestre de 2016. Par ailleurs, la suspension de la connexion internet à Ségué et à Koniakary a fortement perturbé la communication avec les ASACO et l’enseignement à distance avec les CEC et les résidents. L’installation et le bon fonctionnement d’Internet restent un défi dans certains CSCom‐U en raison de la faible disponibilité de connexions fiables. Toutefois, le projet continuera d'assurer un appui technique à ce niveau pour que chacun des centres puisse minimalement avoir une connexion internet. Le manque d’eau à Koniakary est un problème majeur d’hygiène pour les soins et l’entretien des locaux et du matériel. Cette problématique est d’ordre municipal et dépasse largement le projet DÉCLIC. En effet, l’approvisionnement en eau est difficile pour l’ensemble de la population de Koniakary. Les élus et différents DÉCLIC Février 2016 3 Rapport d’avancement annuel – An 6 acteurs de la communauté sont à évaluer les différentes solutions possibles. Pour l’instant, le projet a doté le CSCom‐U d’une moto tricycle qui permet d’aller s’approvisionner en eau à 6 km du centre. Institut national de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) Le début de l’An 6 a été marqué par une grève des enseignants et des étudiants, qui a perturbé la fin de la mission de janvier des conseillères pédagogiques de Saint‐Jérôme au Mali. Celle‐ci ayant durée près de 6 semaines, les activités prévues au PTA ont donc pris du retard, d’autant plus que l’épidémie d’Ébola de novembre 2014 au Mali avait déjà causé le report de cette mission. Par ailleurs, le retard de la mise en œuvre des activités en début d’année et le fait de travailler l’implantation des outils pédagogiques de chacun des semestres scolaires, quelques semaines avant le début de ceux‐ci, rend très vulnérable l’implantation complète des programmes prévus dans un PTA toujours très ambitieux. L’exemple des outils préparés pour les stages, le carnet et le guide, témoigne de ce fait. Malgré que ces outils aient été prêts à temps, des difficultés administratives ont fait en sorte qu’ils n’ont pas été reçus dans les délais pour les diffuser aux encadreurs et aux étudiants. En effet, l’introduction de plusieurs programmes simultanément nécessite le développement concomitant de plusieurs outils pour des filières différentes et augmente ainsi la charge de travail du personnel d’appui pédagogique déjà fortement sollicité. De plus, l’insuffisance du nombre de personnels d’appui pédagogique au niveau du département de développement pédagogique et des départements d’enseignement fragilise la mise en œuvre de l’implantation des programmes semestre par semestre, le personnel désigné étant constamment sollicité pour effectuer diverses tâches connexes. L’alternative proposée a donc été de mettre les carnets de stage à la disposition des étudiants dès le 1er semestre de l’année scolaire 2015‐2016 pour qu’ils s’en approprient avant d’aller en stage. Les outils seront mis à disposition au fur et à mesure de leur production. Aussi, nous observons une insuffisance de dissémination au sein de l’INFSS des plans, notamment le plan d’accompagnement/appropriation, le plan stratégique et le plan de travail de l’année en cours. Ce qui fait en sorte de nous questionner sur le niveau d’appropriation par le personnel de l’INFSS. Les communications entre la direction et le personnel sur le terrain nous semblent déficientes, compte tenu de l’importance des activités à réaliser pour parvenir à l’atteinte des objectifs inhérents à chacun de ses différents plans. Le comité de programmation de l’INFSS a été dynamisé pour faire le suivi rapproché des plans en lien avec les objectifs d’appropriation. Par ailleurs, la lenteur dans certaines prises de décision ou les décisions dépendant d’autres structures (ministère de la santé, finances) font en sorte que certaines activités ne peuvent être effectuées. À titre d’exemple, en raison de divers problèmes d’ordre administratif, les participants d’une mission pédagogique prévue en juin 2015 au Cégep de Saint‐Jérôme n’ont pu obtenir leur visa à temps pour effectuer le séjour au Canada, ce qui a entrainé le report de la mission en septembre 2015 et des coûts additionnels. La mise à disposition d’une ressource humaine à l’INFSS responsable de coordonner le projet Déclic s’avère nécessaire pour assurer le soutien et le suivi pédagogique de chacun des programmes, aussi bien à Bamako que dans les annexes. Enfin, le retard dans l’approbation du budget 2015 de l’INFSS sur le projet DECLIC fragilise l’exécution du plan de travail de l’An 6, notamment pour les travaux de réhabilitation de Bamako et des annexes considérant que ceux‐ci sont souvent longs et complexes. Un registre compilant les activités réalisées et les rapports fournis a été mis en place. Cela permet de faire le suivi afin que les pièces justificatives pour une prochaine demande de fonds soient à jour. 2.
SOMMAIRE DES RÉSULTATS OBTENUS 2.1 RÉSULTATS OBTENUS ET INDICATEURS POUR L’AN 6 Le projet a connu des changements au niveau des responsables de projet pour l’UdeS (retour de congé de maternité en octobre) et du CCISD (changement de chargée de projet en septembre). Soutenu par les membres du projet au Québec, l’AT a poursuivi son travail de coordination, d’accompagnement et d’appui technique auprès des différents partenaires terrain. Le tableau 1 à la page suivante présente les résultats obtenus pour l’An 6. DÉCLIC Février 2016 4 Plan de travail An 7 TABLEAU 1 : Résultats, indicateurs et commentaires pour l’An 6 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES Composante 1 ‐ ASACO CSCom‐U Extrants 1.1.1 5 CSCom‐U équipés et opérationnels. Indicateur 1.1.1‐A : Nombre de CSCom‐U équipés.  5 CSCom‐U réhabilités, équipés et opérationnels.  Des salles de supervisions dans les CSCom‐U de Koniakary, Ségué, Sanoubougou II et Konobougou sonorisées.  5 CSCom‐ U opérationnels.  4 Salles de supervisions sonorisées.  CSCom‐U de Konobougou réhabilité, équipé et réception provisoire des espaces cliniques et administratifs.  Dotation complémentaire d’équipement médicale à Banconi, Ségué, Koniakary et Sanoubougou II.  En accord avec l’ASACO, la sonorisation de la salle de supervision Konobougou est reportée à l’An 7.Pour Ségué, Koniakary et Sanoubougou II, une analyse des besoins sera effectuée à l’An 7.  Nous avons doté les CSCom de Ségué et de Koniakary de 2 clés connexion Internet.  Plan et devis réalisés par un architecte pour les logements des stagiaires à Konobougou.  Mobilisation de la communauté de Sanoubougou II par l’ASACO pour le financement et la construction des logements des stagiaires du CSCom‐U. Extrants 1.1.2 Des activités de recherche et de monitoring de la performance clinique et pédagogique mises en place dans les 5 CSCom‐U. Indicateur 1.1.2‐A : Existence d’un protocole de collecte de données pour chacun des 5 CSCom‐U  Des rapports annuels uniformisés produits dans 4 CSCom‐U (Banconi, Ségué, Koniakary et Sanoubougou II).  Des professionnels responsables de la collecte de données dans les 5 CSCom‐U formés sur la collecte de données.  Les résultats du monitorage des CSCom‐U de Banconi, Ségué, Koniakary et Sanoubougou II, présentés aux différents partenaires (CSRéf, DÉCLIC, etc.).  4 rapports annuels uniformisés disponibles.  Nombre professionnels formés sur collecte de données  Nombre de présentations des résultats du monitorage réalisées par CSCom‐U  3 rapports annuels uniformisés (2014) déposés : Ségué, Konobougou, Banconi.  Tous les professionnels responsables de la collecte et l’analyse de données dans les 5 CSCom‐U formés. e
 Une présentation des résultats du monitorage (2 semestre 2014) a été réalisée par le CSCom‐U de Ségué, aux partenaires : CSRéf, les relais communautaires, l'Équipe DÉCLIC, CFU, la mairie, l'ASACO, etc. Ceci a permis d'identifier les causes de la non‐atteinte des objectifs et cibles visées, de situer les responsabilités et de dégager des pistes de solution. Koniakary et Konobougou ont fait le monitorage des activités de leurs CSCom, mais n’ont pas pu partager les résultats avec les partenaires. er
 Une présentation des résultats du monitorage 1 semestre 2015 a été réalisée par le CSCom‐U de Ségué, Konobougou et de Banconi aux partenaires : CSRéf, les relais communautaires, l'Équipe DÉCLIC, CFU, la mairie, les chefs de villages, l'ASACO, les CSCom partenaires et les accoucheuses traditionnelles. Ceci a permis d'identifier les problèmes et difficultés de partager les responsabilités et de dégager des pistes de solutions. Koniakary DÉCLIC Février 2016 5 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES et Sanoubougou II ont fait le monitorage des activités de leurs CSCom, mais n’ont pas pu partager avec les partenaires. Extrants 1.1.3 Des stages en médecine famille/ médecine communautaire (MF/MC) réalisés par les étudiants du DES ainsi que des CEC exposés à une médecine de famille DÉCLIC Indicateur 1.1.2‐B : Présence d’un protocole de l’évaluation de la qualité de l’acte.  Un protocole de l’évaluation de la qualité de l’acte élaboré.  Un protocole sur l’évaluation de la qualité de l’acte disponible dans les CSCom‐U de Banconi, Ségué et Koniakary.  Un atelier de travail a été tenu avec le doyen et le vice‐doyen au Canada pour planifier les activités de recherche et d’évaluation de la qualité. Cette activité a été reportée en 2016 et lancée simultanément dans les 5 CSCom‐U Indicateur. 1.1.2‐C : Existence d’études sur la morbidité et la mortalité.  Des projets de recherche portant sur la morbidité et mortalité démarrés.  Nombre de projets de recherche démarrés.  Les résidents de la 1re cohorte du DES ont amorcés au total 8 projets de recherches en MF/MC : o Connaissance, attitudes et pratiques des mères en matière de la nutrition des enfants de 6 à 59 mois dans la commune de Koniakary (CSCom‐U de Koniakary). o Connaissances, attitudes et pratiques des relais communautaires du CSCom de Yirimadio (CSCom‐U satellite de Banconi) par rapport à la recherche active des enfants perdus de vue pour la vaccination de routine o Prévalence de l’obésité et facteurs de risque associés dans l’aire de santé du CSCom‐U de Banconi o Problématique de la prise en charge des problèmes de santé mentale en médecine de première ligne : cas du CSCom‐U de Banconi o Exit Interview 2015 des clientes des CSCom de Banconi et Yirimadio o Connaissance, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 6 à 59 mois en matière de la nutrition dans l’aire de santé du CSCom‐U de Banconi o Partage du statut sérologique du VIH dans le couple o Problématique de la planification familiale. Cas du CSCom de Banankabougou (CSCom satellite du CSCom‐U de Banconi)  Accompagnement des 21 résidents et 3 CEC dont 2 femmes par un expert en recherche‐action. Indicateur 1.1.3‐A : Nombre de CEC exposés à la médecine de famille canadienne et à la pratique interdisciplinaire.  6 CEC, les résidents du DES en MF/MC et des étudiants de l’INFSS exposés à la médecine de famille canadienne et à la pratique interdisciplinaire dans le cadre des stages de santé  Un stage SI et activités de pratique transculturelle et interdisciplinaire réalisé.  6 CEC exposés à la médecine de famille canadienne et aux  Les 6 CEC et 9 résidents ont été exposés à la médecine de famille canadienne grâce à la supervision externe réalisée par l’université de Sherbrooke au CSCom‐U de Banconi.  6 CEC et 9 résidents (0F/9M) exposés à la MF/MC par des activités de supervisions réalisées au sein des CSCom‐U : o 3 méta‐supervisions réalisées par le conseiller en MF/MC (assistance technique) : 5 CSCom‐U Février 2016 6 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS DÉCLIC INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES pratiques interdisciplinaires.  Nombre de résidents ayant été exposés à la médecine de famille canadienne et aux pratiques interdisciplinaires.  Nombre d’étudiants de l’INFSS ayant été exposés à la médecine de famille canadienne et aux pratiques interdisciplinaires.  Nombre de supervisions réalisées o 2 visites de supervision par les pairs : CSCom‐U de Sanoubougou II et Konobougou o 1 supervision externe en collaboration avec l'équipe de l'UdeS : 5 CSCom‐U o 3 supervisions des CEC et résidents par les professeurs de la FMOS : CSCom‐U de Banconi, Ségué et Koniakary  26 résidents (Cohortes 1, 2 et 3 du DES en MF/MC) dont 2 femmes ont été exposés à la médecine de famille canadienne et aux pratiques interdisciplinaires.  1 354 étudiants de l’INFSS (694F/660H) ont été exposés à la médecine de famille canadienne et aux pratiques interdisciplinaires à travers leurs cours en APC et les stages rotatoires d’un mois en CSCom‐U. RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 internationale.
 4 activités de Méta‐supervision réalisées.  2 activités de supervision par les pairs réalisées.  1 supervision externe réalisée. canadienne et à une pratique interdisciplinaire. Extrants 1.2 1 Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles au profit du personnel de la FMOS et des CEC impliqués dans le DES. Indicateur 1.1.3‐B : Nombre de stages réalisés pour les étudiants du DES.  27 résidents effectuent des  Nombre de résidents ayant effectués un stage stages rotatoires rotatoire interdisciplinaires dans le e e
interdisciplinaire dans le cadre du DES MF/MC (2 , 3 e
et 4 année). cadre de la 2e, 3e et 4e année du DES en CSCom‐U. Indicateur 1.2.1‐A : Existence de programmes de perfectionnement clinique et pédagogique pour le personnel de la FMOS et des CEC impliqués dans le DES.  Les professeurs et les CEC e
auront finalisé la 2 ronde de formation professorale.  Les 6 CEC des 5 CSCom‐U et e
e
les résidents de 3 et 4 année auront complété le cours UTT  Des ateliers de consolidation en matière de compétences obstétricales (SONUB) réalisés pour les CEC et les e
e
résidents de 3 et 4 année.  Les 6 CEC et les résidents e
de 4 année DES ont été  2 ronde de formation professorale (100 heures) complété par 3 CEC et 6 professeurs).  1 cours UTT complété par 6 CEC et les résidents de 3e et 4e année.  Nombre d’ateliers réalisés.  Liste des participants aux différents ateliers.  6 CEC et 10 résidents de e 4 année formés en santé mentale.  Un guide pour le volet Février 2016 e
 26 résidents dont 2 femmes ont réalisés un stage rotatoire interdisciplinaire dans les CSCom‐U.  Pour des raisons de sécurité, la 2 ronde de formation professorale planifié en novembre 2015, sera complété en mai 2016 au Canada par 6 profs (2F/4H) et 3 CEC (0F/3H)  La phase I (Atelier d’évaluation des besoins réalisés) de la formation UTT a été réalisée en octobre. La phase II (formation des formateurs), initialement prévue en décembre, a été reportée en janvier 2016 pour des raisons de sécurité. e
e
 La formation des 6 CEC et résidents de 3 et 4 année est planifiée pour janvier 2016.  3 activités de consolidation et de suivi en matière de compétences obstétricales organisées dans les CSCom‐U de Banconi, Koniakary et Konobougou pour les 4 CEC et les 17 résidents de 3e et 4e année (cohortes 1 et 2) dont 1 femme.  11 professeurs de la FMOS et de l’INFSS (2F/9H), 6 CEC‐
médecins, infirmiers et les 9 résidents de 4e année ont été e
7 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 formés en santé mentale.
 Un guide pour le volet Santé mentale élaboré et validé. Extrants 1.2.2 Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles pour le personnel des 5 CSCom‐U. Extrants 1.2.3 Une convention‐cadre établie entre la FMOS, l’INFSS et les ASACO des CSCom‐U. DÉCLIC Indicateur 1.2.2‐A : Existence  Les professionnels des de programmes de 5 CSCom‐U auront perfectionnement complété le cours UUT. professionnel et pédagogique  Des ateliers de adaptés aux besoins du consolidation en matière personnel des 5 CSCom‐U. de compétences obstétricales (SONUB) réalisés pour les professionnels des CSCom‐U.  Des professionnels des CSCom‐U formés en santé mentale.  Des CEC‐infirmières et sages‐femmes des CSCom‐U renforcés en pédagogie et compétences techniques. Indicateur 1.2.3‐A : Existence de la convention‐cadre. Santé mentale disponible dans les 5 CSCom‐U. RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES formés en santé mentale.
 Un outil diagnostique de santé mentale disponible pour le personnel des 5 CSCom‐U.  Participation doyens et vice‐doyen de la FMOS aux journées Besrour/Santé mondiale et Forum de médecine de famille au Canada.  3 activités de consolidation et de suivi en matière de  Nombre de compétences obstétricales (SONUB) organisées pour les professionnels ayant complété le cours UTT. médecines, infirmières, technicienne obstétriciennes, matrones, aides‐soignantes et sage‐femme au sein des  Nombre d’ateliers de CSCom‐U et de leur CSCom satellites de Banconi (23F/4H), SONUB réalisés. Koniakary (9F/8H) et Konobougou (12F/0H).  Liste des participants aux  12 infirmier(e) s et sages‐femmes dont 10 femmes ont été différents ateliers. formés en santé mentale.  Nombre de  14 CEC infirmiers et sages‐femmes (8F/6H) des CSCom‐U ont professionnels ayant participé aux ateliers de formation sur les techniques bénéficié de la formation d’encadrement et à l’utilisation du carnet de stage du en santé mentale. 2e semestre SIO.  Nombre de CEC infirmiers et sages‐femmes des CSCom‐U ayant participé à la formation pédagogique et technique. Février 2016  La Convention cadre a été signée par tous les partenaires. 8 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS Extrants 1.3.1 Les membres des ASACO des 5 CSCom‐U formés pour répondre aux responsabilités spécifiques découlant de la vocation universitaire d’un CSCom. INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS Indicateur 1.3.1‐B : Nombre de membres des ASACO des CSCom‐U formés aux besoins spécifiques de gestion d’un CSCom‐U. INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6  Des membres des ASACO de Ségué, Sanoubougou II et Konobougou formés en vie associative.  Des membres des ASACO de Ségué et Konobougou formés en mobilisation sociale au travail  Des membres des ASACO de Ségué, Sanoubougou II et Konobougou formés en gestion des nouveaux services.  Des membres des ASACO de Sanoubougou II, Koniakary et Konobougou formés en informatique.  Des membres de l’ASACO de Banconi formés sur les rôles et responsabilités des membres des ASACO.  Liste des formations : o Vie associative à Ségué, Sanoubougou II et Konobougou. o Mobilisation sociale et motivation au travail à Ségué et Konobougou. o Gestion des nouveaux services à Ségué, Sanoubougou II et Konobougou. o Informatique Koniakary, Sanoubougou II et Konobougou. o Les rôles et responsabilités de l’ASACO à Banconi. RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  CSCom‐U de Sanoubougou II : Formation sur la gestion des nouveaux services (2F/10H).  CSCom‐U de Konobougou : Formation sur la vie associative (6F/9H,).  CSCom‐U de Banconi : Formation en informatique (4F/11H). Composante 2 – FMOS Extrant 2.1.1 Un curriculum du DES en médecine communautaire/médecine de famille élaboré selon l’APC. DÉCLIC Indicateur 2.1.1‐A : Existence du curriculum du DES en MF/MC élaboré selon l’APC.  Des rencontres du comité de programme réalisées à intervalle régulier.  Un atelier formatif en gouvernance et responsabilité civile en support au comité de programme réalisé par un expert UdeS.  Une grille de critères spécifiques au DES pour l’épreuve de fin d’année (4e année) élaborée et validée.  Un guide d’utilisation du carnet de stage élaboré et  Nombre de rencontre de comité de programme réalisés.  1 atelier réalisé.  Liste des participants à l’atelier.  Existence d’une grille d’évaluation du DES pour l’épreuve de fin d’année de la 4e année.  Existence d’un guide pour l’utilisation du carnet de stage optimale.  Plate‐forme Moodle/site Web fonctionnel. Février 2016  3 Rencontres du comité de programme  L’élaboration de la grille d’évaluation du DES pour l’épreuve de fin d’année de la 4e année a été reportée à l’an prochain.  Nouveau site web de travail et d’échange collaboratif (de type Wiki) a été créé avec PB Works.  Les frais d’inscription, les frais pédagogiques et les frais de subsistance pour les résidents du DES sont pris en charge par le Projet. 9 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 validé.
 La plate‐forme Moodle améliorée.  10 nouveaux résidents recrutés au DES en MF/MC et 29 résidents (dont 3 CEC) en cours de formation.  Relevé des frais d’inscription, des frais pédagogiques et des frais de subsistance aux résidents du DES pris en charge par le Projet.  Activités de plaidoyer auprès du décanat : rencontre, lettre, etc.  Activités de plaidoyer auprès du Min. de la Santé et PTF : rencontre, lettre, etc. Extrants 2.1.2 La reconnaissance des CEC acquise et les conditions de travail des CEC définies. Indicateur 2.1.2‐A : Existence d’un texte de reconnaissance du statut des CEC.  Activités de plaidoyer réalisées auprès du décanat pour la reconnaissance académique des CEC.  Activités de plaidoyer réalisées auprès des PTF et du ministère de la Santé pour la reconnaissance législative des CEC. EXTRANTS 2.2.1 Des programmes de formation révisés selon l’APC, une organisation des stages fonctionnelle, une organisation scolaire opérationnelle, un service aux élèves/étudiants mis en place, et un système de gestion administrative et organisationnelle fonctionnelle à l’INFSS. Indicateur 2.2.1‐A : Nombre de programmes dispensés selon l’APC  Des plans de cours élaborés pour les semestres scolaires 2 et 3 des programmes SI, SO et semestre 1 de BM et HA.  Des enseignants appuyés et évalués en classe en enseignement selon l’APC.  Adaptation du programme de Santé environnementale (SE)  Relecture du programme de BM.  Des salles de TP, des salles de formation, des salles de classe et d'informatique et la bibliothèque réhabilitées à l'INFSS de Bamako. RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  6 rencontres auprès du décanat (dont 4 rencontres entre l’ambassade du Canada, le décanat et l’assistance technique DÉCLIC)  9 rencontres aux ministères : o Min. de la santé : 2 rencontres avec le ministre de la santé, 2 rencontres avec le SEGAL du ministre de la santé o Min. de l’enseignement supérieur : 1 rencontre avec le ministre, 2 rencontres avec le SEGAL et 2 rencontres avec la conseillère technique  L’ambassade du Canada était présente à 8 rencontres sur 9. Composante 3 – INFSS DÉCLIC  25 plans de cours disponibles.  5 enseignants appuyés et évalués à Bamako.  Programme SE adapté.  Programme de BM relu.  10 salles de TP, 1 salle de réunion, 1 salle d’animation pédagogique, le bureau du DDP, 8 salles de classe et 2 salles d'informatique) réhabilitées. Février 2016  6 plans de cours sur 6 disponibles pour les programmes de soins infirmiers (SI) et de soins obstétricaux (SO) pour le premier semestre scolaire. 5 Plans de cours pour le semestre 2 et 6 plans de cours pour le semestre 3 en SI et SO disponibles. Un tableau de contenu pour le programme SO est élaboré (au total 17 plans de cours sont disponibles pour SI et SO).  Les plans de cours de BM et HA ont été élaborés en SE et BM, mais ne sont pas validés avec l’adaptation des unités d’enseignement (UE) de l’OOAS.  Un plan de cours en physique amorcé en SE, mais non terminé  40 enseignants (14F/26H) ont été formés à l’utilisation des plans de cours du premier semestre SIO à Bamako et dans les annexes en région (14 par annexes dont 11 femmes).  56 enseignants (11F/4H) sont formés sur les plans de cours SIO)  En régions 12 femmes et 47 hommes (Total = 59) ont été formés pour les plans de cours SI session 3.  25 enseignants de SI à Bamako (10F/15H) sont formés sur les plans de cours du semestre 3. 10 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  15 (7F/8H) enseignants de Bamako et 34 (8F/26H) des annexes de Sikasso et Mopti sont formés sur les stratégies e
d’enseignements du 3 semestre SI et SO.  Le cadre de l’évaluation des enseignants (observation en classe) est existant.  La fiche d’évaluation (d’observation en classe) et la fiche d’autoévaluation en classe des enseignants seront finalisées en janvier 2016.  La formation des évaluateurs (observation en classe) sera faite en janvier 2016.  L’adaptation du nouveau programme SE de l’OOAS par le regroupement des cours et des contenus sous forme de compétences et d’unités d’enseignement est complétée pour la première année.  L’adaptation du programme BM de l’OOAS par le regroupement des titres de cours, des contenus sous forme de compétences et d’unités d’enseignement est complétée pour la première année du programme.  Le rapport général de l’état des lieux disponible et des requêtes de réhabilitation et d’équipement disponibles.  Le processus de réhabilitation et d’équipement est amorcé et une lettre est adressée à la CEPRIS en vue du recrutement d’un bureau d’étude pour l'élaboration d'un plan de réhabilitation pour Bamako et les annexes. 2.2.1‐B % des stages supervisés selon le guide de stage. DÉCLIC  Des conseillers pédagogiques formés en techniques d'encadrement des stages.  Des guides d’encadrement et des carnets de stages pour les semestres scolaires 2 et 3 validés.  Des modules et guides de formation en encadrement de stages pour les semestres scolaires 2 et 3 élaborés et validés.  Des encadreurs de terrain  20 conseillers pédagogiques formés (8 en régions et 12 à Bamako).  5 guides d’encadrement des stages pour les encadreurs validé et 5 carnets de stage pour les étudiants disponibles.  5 modules et 1 guide de formation en encadrement de stage disponibles.  160 encadreurs de Février 2016  8 conseillers pédagogiques de Bamako SIO et 8 dans les annexes en région sont formés en technique d’encadrement (5F/11H) e
 Le guide d’encadrement et le carnet de stages du 2 semestre e
e SI, SO sont disponibles et ceux des 3 et 4 semestres SI et SO en cours d’élaboration. e
 Le module et le guide de formation du 2 semestre SIO sont e
e
disponibles. Ceux du 3 et 4 semestre sont en cours d’élaboration.  40 encadreurs des sites de stage de Bamako et 80 des annexes e
du 2 semestre SIO sont formés en technique d’encadrement. 11 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS des sites de stages en technique d’encadrement des stages formés à Bamako et dans les annexes en régions. DÉCLIC INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES terrain des sites de stages en technique d’encadrement des stages formés (80 à Bamako et 80 dans les annexes en région). 2.2.1‐C Existence d’outils de gestion pédagogique fonctionnels et adaptés aux besoins.  Des fiches d'enquête et des grilles d'évaluation du stage en milieu rural adaptées et fonctionnelles pour les programmes SI, SO, BM et HA.  Des objectifs de stage en milieu urbain et rural pour les programmes des assistants médicaux relus en APC.  4 fiches d'enquête et 4 grilles d'évaluation du stage en milieu rural révisées et fonctionnelles.  11 curriculums des assistants médicaux avec objectifs de stages urbains et ruraux relus en APC.  Les grilles d’évaluation du stage en milieu rural ont été révisées et utilisées pour l’encadrement des programmes SI SO, BM, HA, 11 programmes du cycle master.  Les objectifs de stage en milieu rural pour les programmes des assistants médicaux sont relus. Il reste la relecture des objectifs du stage en milieu urbain. Le processus est entamé (TDR disponible) et la réalisation est en cours. 2.2.1‐D Existence outils informatisés d’organisation scolaire développés, opérationnels et utilisés  Des besoins en personnel informatique sont évalués.  Un service informatique mis en place et fonctionnel à l’INFSS.  Des équipements Internet et Intranet fonctionnels pour le personnel.  Un outil de gestion informatisé pour l’organisation scolaire amorcé.  Une évaluation des besoins en personnel informatique réalisée.  Un service informatique en place à l’INFSS.  Un personnel qualifié recruté.  Des équipements Internet et Intranet fonctionnels.  Un outil de gestion informatisé amorcé pour Bamako et les annexes en région.  Une évaluation des besoins du personnel informatique et un audit du réseau informatique ont été faits. La description de poste a été faite et des démarches sont en cours pour la mise à disposition d’un informaticien.  Le service informatique doit être mis en place suite à l’embauche d’une ressource humaine.  Des réflexions sont en cours sur les différentes opportunités (auprès du MESRS ou voir le cas échéant sur fonds propres à valider par le conseil d’administration). Un plan de développement et de mise à niveau du service informatique a été développé (mission de consultation en avril 2015).  Le processus d’acquisition des équipements internet est entamé (des consultations sont en cours). Cependant, le crédit disponible sur la ligne budgétaire est largement insuffisant au regard des besoins. La création du service informatique devrait faciliter les démarches dans ce dossier.  Des démarches sont en cours dans le cadre de la mise à niveau du réseau informatique en collaboration avec le Cégep et tributaire de la création du service informatique. Février 2016 12 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS Extrants 2.2.2 Des programmes de perfectionnement en pédagogie et en spécialités pour le personnel de l’INFSS disponibles. DÉCLIC INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES 2.2.1‐E Des structures de gestion pédagogique fonctionnelles et efficaces.  Le plan stratégique de 2015‐2019 multiplié et disséminé.  Des états financiers de 2015 produits avec le nouveau logiciel TOMPRO.  Plan stratégique multiplié et disséminé à Bamako et dans les annexes en région.  100 % des états financiers 2015 disponibles sur TOMPRO  Le plan stratégique n’est ni multiplié, ni disséminé parce qu’il n’a pas encore été présenté à l’assemblée générale de l’INFSS prévue au moins de janvier 2016.  Tous les états financiers sont produits par le nouveau logiciel TOMPRO. 2.2.1‐F Un ensemble de services aux étudiants définis, mis sur pied et opérationnel.  Des médicaments de premiers soins disponibles pour les étudiants à l’infirmerie.  Des manuels scolaires et supports électroniques disponibles à la bibliothèque.  Des activités scolaires et parascolaires pour les étudiants parrainées.  Nombre d’étudiants ayant bénéficiés des médicaments de premiers soins de Bamako.  Nombre de manuels scolaires disponibles à la bibliothèque  Nombre de supports électroniques disponibles à la bibliothèque.  4 activités scolaires et parascolaires parrainées.  La dotation de l’infirmerie en médicaments de premiers soins est effective et de nouvelles requêtes sont émises pour la rentrée scolaire.  Les besoins en manuels scolaires et supports électroniques ont été identifiés et les achats sont prévus pour 2016. Les activités parascolaires suivantes ont eu lieu au cours de l’année : o Tenue de la semaine de l’étudiant de l’INFSS à Bamako et dans les régions o Participation au salon de l’emploi et de la formation e
professionnelle 2 édition o Festivité de sortie des promotions à Bamako et dans les régions o Conférence sur l’APC et le système LMD. Indicateur 2.2.2‐A : Existence d’un plan de perfectionne‐
ment en pédagogie et en spécialités revu et mise en œuvre % d’enseignements permanents et vacataires formés selon le plan de perfectionnement et aptes à enseigner selon l’APC.  Le plan de perfectionnement mis à jour.  Un programme de certification en enseignement selon l’APC pour les enseignants développé. Perfectionnement pédagogique pour les conseillers pédagogiques  Des conseillers pédagogiques formés en suivi et évaluation des enseignants en APC.  Des conseillers pédagogiques formés en  Le plan de perfectionnement adapté et mis en œuvre pour les perfectionnements en pédagogie et en spécialités à Bamako et les annexes en régions.  Le programme de certification en enseignement selon l’APC validé et débuté.  20 formateurs (conseillers pédagogiques) formés en suivi évaluation des enseignants (8 en régions et 12 à Bamako).  La mise à niveau du plan de perfectionnement est liée à la validation du nouveau plan stratégique de l’INFSS qui doit être présenté à l’assemblée générale prévue en janvier 2016.  Les TDR pour l’élaboration du nouveau plan de perfectionnement sont disponibles.  Le 1er module du programme de formation sera finalisé et enseigné en janvier. Les plans de cours des modules 2‐5 sont en cours d’élaboration et devraient être complétés et enseignés fin 2016.  La formation en suivi évaluation des enseignants n’est pas réalisée. La première formation est prévue en janvier 2016.  6 formateurs à Bamako et 1 à Ségou formés en stratégies d’enseignement en APC.  8 formateurs (4 Bamako et 4 en région) dont 2 femmes formés en production des épreuves de synthèse de cours pour le er
1 semestre. Février 2016 13 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS techniques d'enseignement en APC.  Des conseillers pédagogiques formés pour la production des épreuves de synthèse de cours pour les programmes en SIO pour les semestres 1 et 2. Perfectionnement pour les enseignants  Des enseignants formés en pédagogie selon l’APC.  Des enseignants formés en stratégies d’enseignement selon l’APC.  Des enseignants formés à l'utilisation et préparation des TP avec les mannequins Renforcement des capacités du personnel en spécialités  Des agents formés à la méthodologie de la recherche.  Des responsables administratifs et chefs de département formés en management des ressources humaines.  Des agents formés en planification opérationnelle et stratégique à Bamako.  Des agents bénéficiant des échanges d’expériences au niveau des congrès, conférences et réunions nationales et internationales. DÉCLIC INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  20 formateurs formés en stratégies d'enseignement en APC (8 en régions et 12 à Bamako).  20 formateurs formés en production des épreuves synthèse de cours (8 en régions et 12 à Bamako).  30 enseignants formés en pédagogie sur l’utilisation des plans de cours selon l’APC  120 enseignants formés en technique d’enseignement (60 à Bamako et 60 dans les annexes en région)  20 enseignants formés à Bamako et dans les annexes en région.  20 agents formés en méthodologie de la recherche.  14 agents formés en management des ressources humaines.  20 agents formés en planification opérationnelle et stratégique.  20 agents pris en charge pour les congrès, conférences et réunions internationaux et nationaux.  20 enseignants dont 2 femmes formés en pédagogie sur er
l’utilisation des plans de cours pour le 1 semestre BM et SE à Bamako.  49 enseignants (15F/34H) SI et SO formés sur les stratégies d’enseignement à Bamako et annexes en région.  12 enseignants SI et SO à Bamako et 8 en région formés à l'utilisation et la préparation des TP avec les mannequins. Après l’installation des salles de TP à Sikasso, 6 enseignants ont été formés à l'utilisation et la préparation des TP avec les mannequins.  Une session de formation en méthodologie de la recherche à l’endroit des responsables de filière, chefs d’unité et des membres de la direction est prévue en décembre sur le budget d’État.  14 agents (direction, chefs de département, responsables de filière) de l’INFSS Bamako et annexes en région formés en management des ressources humaines.  Un agent (homme) du département de recherche et de formation continue (DRFC) formé au Burkina Faso.  Participation de 20 sages‐femmes (personnes permanentes et encadreurs de terrain à Bamako et dans les annexes en région) au 1er congrès de la fédération d’association des sages‐femmes d’Afrique francophone à Bamako.  Participation de 2 (1F/1H) agents de l’INFSS au congrès sur la gestion axée sur les résultats appliquée aux ressources humaines au Maroc.  Participation de 2 (1F/1H) agents de l’INFSS Bamako au congrès de biologie médicale au Cameroun.  Formation de 2 secrétaires à Lomé sur la gestion du secrétariat et management des relations humaines et professionnels.  Participation de 3 (1F/2H) agents au congrès pédagogique à Bruxelles.  Participation du DG au congrès ORL à Dakar.  Participation du chef d’unité comptabilité matière (1 femme) au séminaire de perfectionnement en comptabilité matière à Tunis. RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 Février 2016 14 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS Extrants 2.2.3 Les annexes de l’INFSS en régions mises à niveau. DÉCLIC INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6  Des salles de classes et de 2.2.3‐A. Existence travaux pratiques dotées d’infrastructures physiques en matériels, et d’équipements didactiques consommables médicaux et qui répondent aux besoins réactifs pour des besoins organisationnels et pédagogiques. pédagogiques des annexes régionales  Des infrastructures de l’INFSS à Kayes répondant aux besoins organisationnels et pédagogiques.  Des infrastructures de l’INFSS à Sikasso répondant aux besoins organisationnels et pédagogiques.  Des infrastructures de l’INFSS à Mopti répondant aux besoins organisationnels et pédagogiques.  Une étude architecturale de l'INFSS de Ségou complétée.  L'INFSS de Mopti doté en équipements didactiques.  L’'INFSS de Ségou doté en équipement didactique. 2.2.3‐B : Existence d’outils de  Des équipements matériels gestion adaptés dans les et didactiques Écoles‐Annexes. réceptionnés, inventoriés et codifiés dans les annexes en région.  Des annexes supervisées périodiquement par la  Nombre de salles de classe dotées en matériels, consommables médicaux et réactifs pour des besoins pédagogiques.  L’INFSS à Kayes construit et réhabilité.  L'INFSS de Sikasso réhabilité.  L'INFSS de Mopti réhabilité.  Un plan architectural de l'INFSS de Ségou disponible.  L'INFSS de Mopti est doté en équipements didactiques.  L'INFSS de Ségou est doté en équipement didactique.  Nombre de missions de livraison et d’inventaire de matériels et équipements réalisées dans les annexes en région.  Nombre de missions de Février 2016 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  Participation de 3 agents de l’INFSS (2F/1H), en collaboration avec la FMOS et l’assistance technique, à l’élaboration de module de formation sur l’Urgence trauma et transfert sécuritaire des patients. Cette activité n’était pas planifiée.  Les rapports des missions d’état des lieux de l’INFSS à Bamako et dans les annexes en régions ont été validés. Des requêtes de réhabilitation et d’équipement sont en cours de traitement.  Le marché pour la construction est signé et engagé par l’État. La construction a commencé le 23 novembre.  Le processus de réhabilitation et d’équipement est amorcé et une lettre est adressée à la CEPRIS en vue du recrutement d’un bureau d’étude pour l'élaboration d'un plan de réhabilitation pour Bamako et les annexes de Sikasso et Mopti.  Le bureau d’études est sélectionné. Le processus de signature du contrat est entamé.  Une première dotation en 2 ordinateurs portables et vidéo projecteur a été complétée.  Certains matériels sont acheminés sur la base du rapport de l’état de lieux. Mais la capacité limitée de l’INFSS de Ségou (absence de magasin et de salle de TP) fait que très peu de matériel peut être mis à disposition. La dotation est grandement liée à l’étude architecturale et une éventuelle construction.  Mission d’inventaire réalisée en régions (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti) en mars.  Deux missions de supervision de la direction ont eu lieu dans l’annexe de Sikasso, une pour le lancement de la rentrée et la supervision de la mission de dissémination des plans de cours du semestre 3 SIO; l’autre sur la gestion des examens.  Une mission de la direction en collaboration avec la CEPRIS a eu 15 Plan de travail An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS Direction générale. DÉCLIC 2.2.3‐C Nombre de programmes de SI et SO des Écoles‐Annexes dispensés selon l’APC. INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 6 supervision effectuées.  Des enseignants appuyés et évalués en classe en enseignement selon l’APC.  8 enseignants appuyés et évalués dans les annexes en région. Février 2016 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES lieu à l’annexe de Kayes sur le suivi des activités administratives et pédagogiques et l’avancée des travaux de la réhabilitation de l’annexe.  Le cadre et les outils d’évaluation sont élaborés. Leur application est prévue pour l’An 7.  Les enseignants n’ont pas été évalués (observé en classe). Cette activité est reportée en février 2016, suite à la mission délocalisée à Dakar. 16 Rapport d’avancement annuel – An 6 Axes transversaux ACTIVITÉS DE LA STRUCTURE DES TRAVAUX ACTIVITÉS PLANIFIÉES INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES Il n’y a pas de résultat ni d’indicateur pour les axes transversaux au Modèle logique (ML) ou au Cadre de mesure du rendement (CMR). Cependant, ceux‐ci sont inscrits à la structure des travaux. Égalité entre les femmes et les hommes (EFH). DÉCLIC 421 Planification et suivi de l’intégration et stratégies en matières d’égalité et d’équité entre les femmes et les hommes. ASACO  Suivi de la mise en œuvre des nouveaux microprojets dans les 5 ASACO. INFSS  Un comité EFH fonctionnel à l’INFSS.  Des agents de l’INFSS et des étudiants sensibilisés sur le genre.  Un plan d’action EFH actualisé.  La Politique nationale genre est disséminée.  Suivi des MP de Banconi, Ségué, Koniakary, Konobougou et Sanoubougou II. FMOS  Appui à la révision du curriculum du DES pour inclure la notion de genre comme déterminant social de la santé.  Appui à la réalisation d’une séance de sensibilisation avec les étudiants inscrits au DES à la FMOS.  Suivi des initiatives en faveur de l’EFH inscrites dans le Plan d’opération de l’INFSS.  Mise en place d’un cadre de collaboration sur le volet EFH avec les partenaires du projet de Renforcement du système de santé décentralisé. Février 2016  Augmentation des taux d’utilisation des services par les femmes dans les 5 ASACO, selon les thématiques identifiés des microprojets.  4 rencontres statutaires du comité EFH réalisées.  50 % des agents et 30 % des étudiants sensibilisés sur le genre.  Un plan d’action EFH disponible.  100 % des agents ont connaissance du document de politique nationale genre.  La notion genre est intégrée dans le curriculum du DES.  1 séance de sensibilisation sur le genre réalisée avec les étudiants du DES.  1 cadre de collaboration établi avec le projet de renforcement du système de santé décentralisé.  Clôture des microprojets EFH des ASACO de Koniakary, Ségué, Sanoubougou II et Konobougou. Celui de Banconi, qui en est à sa dernière phase, a été clôturé en décembre 2015.  Un suivi rapproché sera effectué en 2016 afin de s’assurer que les rapports sont bien remplis et que les indicateurs sont renseignés.  Création du comité EFH. Bilan des activités réalisées avec la conseillère EFH qui a demandé la relecture du plan EFH et la dissémination de la Politique nationale genre.  La notion genre a été intégrée lors de l’élaboration du curriculum du DES.  Information avant les probatoires encourageant les candidatures féminines au DES avec pour résultat cette année, 5 nouveaux étudiants dont 4 femmes. 17 Rapport d’avancement annuel – An 6 Axes transversaux Environnement DÉCLIC ACTIVITÉS DE LA STRUCTURE DES TRAVAUX 422 Planification et suivi de l’intégration des priorités et stratégies en matière de protection de l’environnement. ACTIVITÉS PLANIFIÉES INDICATEURS/CIBLES AN 6 RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES ASACO‐CSCom‐U et FMOS Volet formation/sensibilisation  Des agents des CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Konobougou formés sur la gestion des déchets biomédicaux.  Des agents des CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Konobougou formés sur la prévention des infections en milieu de soins.  Des agents d’entretien des CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Konobougou formés sur l’hygiène et la salubrité. Volet renforcement organisationnel  Des supervisions trimestrielles sur l’environnement dans les CSCom‐U. Volet dotation et aménagement  Des CSCom‐U dotés en matériels et consommables pour la prévention contre l’Ébola.  Des toilettes construites pour ASACOBA.  La FMOS dotée en matériel de nettoyage INFSS  Des agents de l’INFSS et des étudiants sensibilisés sur l’environnement.  De l’eau courante disponible en continu à l’INFSS. Volet formation/sensibilisation  60 agents des CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Konobougou formés sur la gestion des déchets biomédicaux.  60 agents des CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Konobougou formés sur la prévention des infections en milieu de soins.  30 agents d’entretien des CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Konobougou formés sur l’hygiène et la salubrité. Volet renforcement organisationnel  4 supervisions réalisées sur l’environnement pour Banconi et Sanoubougou II 2 supervisions pour Koniakary, Ségué et Konobougou. Volet dotation et aménagement  Nombre de CSCom‐U dotés en matériels et consommables pour la prévention contre l’Ébola.  2 toilettes construites à l’ASACOBA.  100 % agents et 50 % des ASACO‐CSCom‐U et FMOS  28 agents (18F/10H) des CSCom‐U de Koniakary et Ségué, ainsi que de leurs CSCom partenaires ont été formés sur la gestion des déchets biomédicaux.  28 agents (18F/10H) des CSCom‐U de Koniakary et Ségué, ainsi que de leurs CSCom partenaires ont été formés la prévention des infections en milieu de soins.  31 agents (6F/25H) d’entretien et membres de l’ASACO des CSCom‐U de Koniakary et Ségué, ainsi que de leurs CSCom partenaires ont été formés sur l’hygiène et la salubrité.  1 supervision réalisée sur l’environnement à Sanoubougou II.  1 supervision a été réalisée sur l’environnement à Koniakary et à Ségué.  Les 5 CSCom‐U ont reçu des dotations en matériels et consommables pour la prévention de l’Ébola.  Banconi a été doté en poubelles de couleurs différentes pour la gestion des déchets biomédicaux  Koniakary a été doté en matériels de nettoyage et pour la gestion des déchets biomédicaux.  2 toilettes ont été construites à Banconi. Banconi a été également doté d’un suppresseur.  Un comité d’hygiène a été mis en place par les ASACO des 5 CSCom‐U. Les comités d’hygiène de Banconi, Koniakary sont fonctionnels. INFSS  Une sensibilisation sur la maladie à virus Ébola a été réalisée à l’intention des étudiants et du personnel.  Faible débit du système d’approvisionnement en eau. La mise en place d’un château d’eau permettrait d’assurer un approvisionnement permanent en eau.  Le système de circulation d’eau du bassin est toujours défectueux. La réparation du système devrait se faire à l’An 7. Février 2016 18 Rapport d’avancement annuel – An 6 Axes transversaux ACTIVITÉS DE LA STRUCTURE DES TRAVAUX INDICATEURS/CIBLES AN 6 ACTIVITÉS PLANIFIÉES  Le système de circulation du bassin est fonctionnel.  Des matériels et consommables d’hygiène.  Un comité environnement fonctionnel à l’INFSS. 



DÉCLIC Février 2016 étudiants sensibilisés sur l’environnement. Un système d’adduction d’eau installé. Le système de circulation d’eau du bassin rénové. Quantité de matériels et consommables d’hygiène achetée. 4 rencontres statutaires du comité environnement réalisées. RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  Mise en place de dispositifs de lavage des mains (magnétiques, seaux avec robinet, gels antiseptiques).  Comité d’hygiène créé, mais qui n’a pas tenu de rencontre statutaire. Ne dispose pas de plan d’action. 19 Rapport d’avancement annuel – An 6 2.2 SOMMAIRE DES RÉSULTATS DEPUIS 2011 La progression des résultats et des indicateurs du Projet pour les trois composantes (ASACO‐CSCom‐U, FMOS et INFSS) est globalement positive, bien que l’intensification des activités planifiées pour l’INFSS n’ait pu entièrement être respectée. Le sommaire du cadre de mesure de rendement, présenté à l’Annexe 1, affiche une progression dans l’atteinte de plusieurs résultats depuis décembre 2011, malgré la situation difficile que continue de traverser le Mali depuis mars 2012. RESULTAT INTERMEDIAIRE (# 1.0) Des professionnels de la santé (médecins et paramédicaux) en nombre croissant, basés sur un équilibre entre les sexes, répartis en région et aptes à offrir des services de soins de 1re ligne adaptés aux besoins des CSCom. La première cohorte de 10 médecins du DES en médecine de famille/médecine communautaire complètera leur programme en février 2016. Ces nouveaux professionnels de la santé, aptes à offrir des services de soins de première ligne, pourront être recrutés au sein des différentes structures de santé de soins de première ligne dont les CSCom. Un projet de suivi des diplômés sera lancé au même moment, ce qui permettra d'obtenir des données quant à leur répartition dès le deuxième semestre de 2016. Bien que les finissants du DES en MF/MC ne sont pas encore recrutés au sein des CSCom, nous avons noté depuis le démarrage du projet une progression du nombre de professionnels de la santé qualifiés travaillant au sein des CSCom‐U et aptes à offrir des services de soins de 1re ligne de qualité. On explique cette situation par plusieurs facteurs : 
un plaidoyer est continuellement fait auprès des directions régionales et de l’administration municipale afin que ces nouveaux types de CSCom soient dotés de personnel de qualité; 
la réhabilitation et le plateau technique ont rendus ces lieux attractifs pour les professionnels de la santé; 
les compétences des organes de gestion du CSCom‐U (ASACO) ont fait en sorte que les membres de ces associations communautaires sont mieux habiletés à gérer et attirer le personnel de santé. À l'heure actuelle, 11 médecins (dont 6 M‐CEC) et 57 paramédicaux (10 Infirmier/infirmières d’état, 8 infirmiers/infirmières de santé publique, 14 sages‐femmes, 8 infirmières obstétriciennes et 7 techniciens de laboratoire) travaillent actuellement dans ces 5 CSCom‐U. Soulignons également que ces 5 CSCom‐U accueillent présentement 26 résidents (dont 2 femmes) du DES en MF/MC et que 1 354 étudiants de l'INFSS (694F/660H) y ont fait leur stage depuis 2012. RESULTAT INTERMEDIAIRE (# 2.0) Des établissements de formation en santé (INFSS et ses Écoles‐Annexes et FMOS) renforcés, offrant des programmes de formation actualisés, performants et adaptés aux besoins spécifiques des femmes et des enfants. Le programme de médecine de famille/médecine communautaire à la FMOS est bien implanté. De plus, le comité de programme est effectif depuis 2014, permettant ainsi de veiller aux aspects administratifs et organisationnels du DES en MF/MC tel que la planification des cours théoriques à la faculté et des stages en CSCom‐U. Les salles de formation à la FMOS (cours et travaux pratiques) ont été réhabilitées et équipés depuis 2012. À l’INFSS, suite au retard engendré par la suspension partielle du projet, le processus d’actualisation des programmes n’est pas aussi avancé. En effet, les structures et les comités de programme sont actuellement en cours d’implantation. RESULTAT IMMEDIAT (# 1.1) Un réseau d’au moins 5 CSCom‐U, dans les régions sanitaires en lien avec l’INFSS, la FMPOS et la FMSS, contribuant à la formation des professionnels de la santé. L’implantation du réseau de communication et d’information (TIC) au sein des structures appuyées est fonctionnelle à la FMOS depuis 2012 dans trois CSCom‐U et offre un mode d’échange et de soutien virtuel. Malheureusement, le service internet a dû être arrêté dans les CSCom‐U de Koniakary et de Ségué en raison de difficultés technologiques dû à l’éloignement géographique. Il a été remplacé par des clés de connexion USB dans ces deux CSCom, mais cette connexion s’avère trop faible. Le Projet reste à l’affut de solutions pour remédier à cette difficulté. Par ailleurs, la tenue de multiples rencontres annuelles et d’activités de renforcement professionnels et pédagogiques entre tous les professionnels et les membres des institutions partenaires ont favorisé le développement d’un réseau de collaboration, d’échange et de partage de savoirs (communauté de DÉCLIC Février 2016 20 Rapport d’avancement annuel – An 6 pratique). La signature de la Convention cadre en 2014 entre la FMOS, l’INFSS et les ASACO des 5 CSCom‐U a également a permis de consolider le partenariat entre tous les acteurs. RESULTAT IMMEDIAT (# 1.2) Des compétences cliniques et pédagogiques accrues des professionnels de la santé dans un cadre interdisciplinaire. Les compétences des professionnels de la santé, notamment des médecins, des infirmières et des sages‐femmes formés dans le cadre du programme de perfectionnement clinique et pédagogique, sont évaluées lors des différentes activités de supervision (méta‐supervision, supervision externe et supervision par les pairs). Ces activités sont organisées trimestriellement dans les 5 CSCom‐U et permettent d'évaluer la mise en application des connaissances et habiletés apprises lors des activités de formation et de mesurer leur niveau d'appropriation de leurs nouvelles compétences. Ces supervisions sont essentiellement organisées et réalisées par le conseiller en MF/MC et le directeur de l’AT du projet DÉCLIC. RESULTAT IMMEDIAT (# 1.3) Des compétences améliorées des membres des ASACO des 5 CSCom‐U. Avant de débuter la formation des membres des ASACO des 5 CSCom‐U, une évaluation des besoins de formation et des outils de gestion des nouveaux services est réalisée pour chacun des CSCom‐U. Celle‐ci a débuté en 2012 et se terminera en 2016 pour le dernier CSCom‐U de Konobougou. Depuis 2011, divers stratégies ont été mises en place afin de développer des formations et des outils de gestion répondant spécifiquement aux besoins des CSCom‐U et d'identifier les meilleures et partager les bonnes pratiques entres les 5 ASACO tel que : 
Des rencontres de concertation entre les différents CSCom‐U sont tenus semestriellement. Lors de ces rencontres, chaque ASACO est représenté par six élus dont une représentante des femmes et un représentant du personnel technique. Chaque ASACO y présente les bons points de sa gestion et les difficultés rencontrées. Les uns et les autres tirent les leçons en faisant une comparaison avec leur propre gestion. Les difficultés sont largement abordées et des propositions de solutions sont tirées des réussites des autres CSCom. On peut citer en exemple : o Les autres CSCom, ont appris des CSCom de Banconi et de Ségué la démocratie de gestion (séparation du poste de président du Conseil d’administration de celui de président du comité de gestion) et l’implication du personnel technique dans la gestion de l’ASACO. o L’existence d’un fond social à l’ASACOBA pour la prise en charge des indigents. o A Koniakary, l’implication et la contribution de la mairie sont importantes auprès de l’ASACO pour assurer une prise en charge adéquate de la santé de la communauté. o L’implication des femmes dans la gestion et la propreté du CSCom à Sanoubougou. o L’expérience de Ségué du conseil de gestion annuel, partagé avec Banconi et Sanoubougou, qui s’apprête à faire son 1er conseil de gestion. o Tous les ASACO des CSCom‐U tiennent régulièrement leur réunion de comité de gestion mensuelle et conseil d’administration trimestriel avec des PV de réunion. 
Des supervisions de l'AT. Les bonnes pratiques comme les difficultés de gestion dans certains CSCom‐U sont identifiées lors des supervisions de l’AT et ensuite partagées entre tous les CSCom‐U. 
Lors des présentations du monitorage clinique des activités du CSCom‐U aux partenaires (CRéf, mairie, chef de village, ONG partenaires, tradithérapeutes et accoucheuses traditionnelles). La présentation des résultats du monitorage clinique est mise à profit pour échanger sur les difficultés rencontrées, les propositions de solution et le partage de responsabilité. En résumé, de 2011 à 2015, les membres des ASACO des 5 CSCom‐U ont été formés sur : 
La vie associative : Cette formation permet de renforcer les compétences des différents acteurs intervenant dans la gestion des ASACO/CSCom‐U et de contribuer ainsi au bon fonctionnement et à l’atteinte des objectifs de santé fixés. Elle a comme objectif d’expliquer le fonctionnement des instances dirigeantes des ASACO/CSCom‐U et de clarifier les responsabilités et rôles des membres élus et des responsables techniques des CSCom‐U en vue d’améliorer la gestion au sein de ces organisations communautaires de base. Personnels DÉCLIC Février 2016 21 Rapport d’avancement annuel – An 6 formés : Banconi (18 personnes dont 6 femmes), à Koniakary (13 participants dont 4 femmes), Konobougou (15 personnes dont 7 femmes) Sanoubougou et Ségué sont planifié au cours de l’An 7 du projet. 
La mobilisation sociale : Cette formation a pour but de renforcer les compétences des acteurs des ASACO et CSCom‐U en Mobilisation sociale et en Motivation au travail. Personnels formés : Banconi (20 participants dont 7 femmes), Koniakary (16 participants dont 3 femmes), Sanoubougou (20 participants dont 9 femmes). Les formations à Ségué et Konobougou sont programmées pour 2016. 
Gestion des nouveaux services : les ASACO et le personnel technique de Banconi, Koniakary et Sanoubougou II ont été formés en gestion des nouveaux services. Ségué et Konobougou étant en implantation de ces nouveaux services, les formations sont programmées en 2016. 
Formation en Informatique : ces formations ont été réalisées à Ségué (1F/8H) et à Banconi (15 participants dont 4 femmes). Suite à la formation en informatique en bambara et en français, certains membres des ASACO de Ségué et de Banconi peuvent se servir d’un ordinateur et utiliser les programmes Word et Excel pour la saisie de texte, la création de tableaux et la manipulation de données de base (addition, soustraction, et multiplication de nombres). La production d’un rapport électronique des activités cliniques du CSCom‐U de Ségué, la gestion financière et administrative de l’ASACO et du CSCom, rédigé en Bambara, atteste des nouvelles habilités informatiques acquises. RESULTAT IMMEDIAT (# 2.1) Un diplôme d’études spécialisées (DES) en médecine de famille / médecine communautaire mis en œuvre à la FMOS. Ce résultat immédiat a été atteint, car le DES en MF/MC est bien effectif à la FMOS. Le développement du curriculum du programme a été développé et approuvé par les instances compétentes (le Ministre de l’Enseignement Supérieur) le 30 novembre 2012. Cependant l'AT, en collaboration avec la cellule pédagogique curriculum de l’Université de Sherbrooke, continue d'appuyer la direction du programme dans la mise en œuvre du DES de MF/MC : démarches de recrutement, organisation des stages en CSCom‐U, préparation des résidents à l’internat rotatoire, préparation des cours, etc. Ainsi en 2015, 26 résidents (cohortes 1, 2 et 3 du DES de MF/MC) ont terminé leurs stages rotatoires annuels en CSCom‐U urbain et rural et 9 résidents (cohorte 4) ont terminé leurs stages rotatoires (1re année du DES) dans les différents services spécialisés des hôpitaux universitaires. À l'heure actuelle, cinq professeurs de la faculté ainsi que 3 M‐CEC ont été formés en APC et sont aptes à dispenser les cours au niveau du département de MF/MC. Cette première cohorte d’enseignants contribue à l’adaptation des programmes de formation aux besoins spécifiques des femmes et des enfants. Une 2e cohorte, constitué de 6 professeurs désignés par la FMOS impliqués dans la formation du DES en MF/MC ainsi que 3 M‐CEC des CSCom‐U (Banconi, Sanoubougou II et Konobougou) a débuté la formation pédagogique au courant de l’An 5. Cette 2ecohorte obtiendra son attestation de formation au courant de l’année 2017 et sera également apte à dispenser les cours et superviser les étudiants. RESULTAT IMMEDIAT (# 2.2) Des capacités pédagogiques et institutionnelles de l’INFSS et de ses Annexes régionales (Kayes, Mopti, Sikasso) accrues. Les réhabilitations et les dotations nécessaires pour accroitre les capacités pédagogiques et institutionnelles de l’INFSS et ses annexes sont programmées pour l’An 7. Le projet connait actuellement 1 an de retard à ce niveau, mais devrait néanmoins pouvoir continuer à combler le retard engendré par la suspension partielle du Projet. RESULTAT D’EXTRANT (# 1.1.1) Cinq CSCom‐U équipés et opérationnels. Réhabilitation des CSCom‐U identifiés et renforcement du plateau technique. CSCom‐U de Banconi Les salles de consultation pré et postnatales et de consultation médicale ont été équipées en matériels d’obstétrique et de soins. CSCom‐U de Ségué Pour améliorer le suivi prénatal et la qualité de certains soins, le CSCom‐U de Ségué a manifesté le besoin d’un échographe et d’un frigo pour une bonne conservation des vaccins. L’échographe et le réfrigérateur solaires ont été livrés au deuxième semestre de 2015 et sont fonctionnels. DÉCLIC Février 2016 22 Rapport d’avancement annuel – An 6 Les salles de consultation pré et postnatales et de consultation médicale ont été équipées en matériels d’obstétrique et de soins au deuxième semestre de l’An 6. CSCom‐U de Koniakary Du petit matériel et des consommables de laboratoire ont été acheminés à l’ASACO de Koniakary pour répondre aux besoins identifiés par l’ASACO et son personnel technique, après un stage de perfectionnement de la technicienne de laboratoire. Les salles de consultation pré et postnatales et de consultation médicale ont été également équipées en matériels d’obstétrique et de soins au deuxième semestre de l’An 6. CSCom‐U de Sanoubougou II (Sikasso) Pour que le CSCom de Sanoubougou II puisse assurer sa nouvelle vocation universitaire, le Projet a renforcé le plateau technique sur la base de l’identification des besoins réalisée en 2011. Ces besoins concernent la réhabilitation des espaces cliniques, du plateau technique et d’amélioration des conditions d’hygiène et de salubrité. C’est ainsi que la maternité a été équipée en tables d’accouchement, lits, matériels d’obstétrique et de soins pré et postnataux. Également, les salles de consultations et de soins ont été équipées. Le CSCom‐U a aussi été doté d’un échographe et la salle de conférence a été meublée en table, chaises et équipement informatique (trois ordinateurs de bureau, une imprimante, une photocopieuse et un rétroprojecteur). Le laboratoire a été équipé et il est fonctionnel depuis début deuxième semestre 2015. CSCom‐U de Konobougou (Ségou) Les travaux d’amélioration locative du CSCom de Konobougou, nécessaires pour que celui‐ci puisse répondre à sa nouvelle vocation universitaire, se sont achevés au 2e trimestre de l’An 6. La réception provisoire des locaux a été effectuée le 22 juin 2015. Un plateau technique complémentaire, adapté aux besoins du CSCom‐U, a été livré et le CSCom‐U est pleinement opérationnel. Il s’agit essentiellement de matériels médicaux pour l’enseignement des soins (table de consultations, mannequins, stations murales avec des outils de diagnostic, etc.). L’équipement de la salle de formation et des bureaux (ordinateurs, imprimante, photocopieuse) a été livré au dernier trimestre de l’An 6. Des salles de supervision sonorisées La sonorisation des salles n’a pas été finalisée jusqu’à présent, car il a été constaté que l’utilisation de ces salles de supervision est sous‐optimale. Nous planifions dès lors de ne sonoriser que 2 salles de supervision, dans un CSCom‐U urbain (à Banconi) et dans deux CSCom‐U ruraux (à Konobougou et Sanoubougou II). Nous espérons que l’utilisation de ces trois salles, principalement lors de supervisions par les pairs, vienne renforcer les habitudes d’utilisation des salles de supervisions. Le projet fait néanmoins face à un problème majeur, celui du manque de logements pour résidents dans les 2 CSCom‐U de Konobougou et de Sanoubougou II. Pour Sanoubougou, l'ASACO a réussi l'automne dernier à mobiliser la communauté afin que celle‐ci puisse contribuer financièrement aux travaux. Ainsi, pour l'An 7, il est prévu que le Projet vienne finaliser l’aménagement des logements afin que ceux‐ci puissent accueillir dès 2016 de nouveaux stagiaires. Pour Konobougou, la réhabilitation des logements des résidents est prévue pour le premier trimestre et pourra dès 2016 recevoir ses premiers stagiaires du DES. RESULTAT D’EXTRANT (# 1.1.2) Des activités de recherche et de monitoring de la performance clinique et pédagogique mises en place dans les 5 CSCom‐U. Les 5 CSCom‐U, qui servent de lieu de formation clinique et couvrent diverses régions du Mali, ont comme premier mandat la promotion de la santé, la prévention, l’offre d’activités à visée curative et l’instauration d’activités de gestion propres à la médecine communautaire. Cependant, il existe peu de données fiables sur les indicateurs de la santé maternelle et infantile au Mali. Néanmoins, les 5 CSCom‐U, vu leur caractère universitaire, se doivent d'être des modèles en matière de suivi et de collecte de données (monitoring). À cet égard, le personnel des CSCom‐U de Banconi, Ségué et Konikari a bénéficié des formations sur la collecte et l’analyse de données au cours des années 2013 et 2014. Durant l’An 6 (2015), le personnel des CSCom‐U de Sanoubougou II et de Konobougou a bénéficié de ces mêmes formations sur le monitorage, le rapport harmonisé et l’analyse de données. DÉCLIC Février 2016 23 Rapport d’avancement annuel – An 6 1.1.2a) Les rapports annuels des CSCom‐U Ces rapports annuels permettent de présenter les résultats de monitorage aux partenaires (CRéf, mairie, chef de village, ONG partenaires, tradithérapeutes et accoucheuses traditionnelles). L’élaboration de ces rapports et leur présentation sont particulièrement importantes car elles permettent d'identifier les causes de la non‐atteinte des objectifs et cibles visées, de situer les responsabilités et de dégager des pistes de solution. En avril 2015, le CSCom‐U de Ségué a organisé un atelier de monitorage ciblant les activités du 2e semestre de 2014. Ce monitorage a porté sur la consultation curative, la vaccination, la consultation prénatale, l’accouchement et la malnutrition aigüe sévère. L’atelier représente l’aboutissement d’un important travail réalisé de manière interdisciplinaire par les professionnels de ce centre de santé. Les résultats du monitorage ont été présentés à tous les partenaires du CSCom‐U. Les objectifs assignés à cette présentation du rapport de monitorage étaient de : 
s’assurer que le programme progresse conformément aux objectifs fixés; 
identifier les problèmes de fonctionnement qui entravent la bonne marche des activités, analyser leurs causes et proposer des actions correctrices pouvant être mises en œuvre par les ressources locales disponibles. Lors de la présentation, l’accent a été mis sur les causes des goulots d’étranglements et les propositions de solutions. Celles‐ci ont été très bien expliquées aux participants. La démarche dévoile l’implication et la responsabilisation des divers acteurs et parties prenantes, ainsi que la recherche de solutions en commun et en complémentarité, et non en silos. Les CSCom‐U de Konobougou et de Koniakary ont également fait le monitorage de leurs activités de santé publique, sans pouvoir cependant le partager avec tous les partenaires pour des raisons de calendrier. Mise à part l’élaboration de rapports annuels, les CSCom‐U de Ségué, Koniakary et Konobougou font également le monitorage de leurs activités. Les rapports d’activités ont été présentés le 30 juin à l’ASACOBA, lors de la rencontre de programmation des activités avec les ASACO des CSCom‐U. Les présentations faisaient ressortir plus particulièrement les réalisations par rapport aux dossiers suivants : microprojets EFH, environnement et A/A. Nous constatons que la qualité de ces rapports annuels ne cesse de s’améliorer. Il faudra néanmoins s’assurer que dans les années futures, les rapports incluent une analyse de progression entre 2 rapports et que les différents rapports soient de plus en plus uniformisés. 1.1.2b) Protocole de l’évaluation de l’acte et 1.1.2c) Des projets de recherche portant sur la morbidité/mortalité Des activités de recherche couvrant les divers champs d’intérêt de la médecine communautaire ont été amorcées cette année par les résidents de 4e année du DES en MF/MC, conformément aux exigences du programme. Ces activités de recherche pourront générer des connaissances utiles au développement des 5 CSCom‐U, dont l’évaluation de la morbidité et mortalité à travers les diverses régions du Mali. Ces connaissances serviront aussi à une modélisation exportable d’audits sur la qualité de l’acte. Les activités de recherche ayant démarré récemment, les protocoles de l’évaluation de la qualité de l’acte ne sont pas encore disponibles. Néanmoins, la réalisation des premiers projets de recherche est une amorce importante pour l’élaboration de tels protocoles. La mission de Mme Michèle Rietmann à titre d’experte‐conseil en recherche‐évaluation, réalisée au début du deuxième trimestre 2015, avait pour mandat de : revoir et discuter avec les résidents et les CEC de la méthodologie des divers projets de recherche (commencés ou planifiés), de leur impact, ainsi que leur portée à long terme. À cet effet, les ateliers ont été tenus respectivement à Banconi (15 résidents et 2 CEC), à Ségué (3 résidents), à Koniakary (4 résidents) et à Sanoubougou II (1 résident et 1 CEC). Durant ces ateliers, une courte présentation sur la méthodologie de la recherche‐action a été faite. À la suite de cette présentation interactive, une discussion a été entamée autour des spécificités de la recherche‐action et celles‐ci ont été révisées et analysées à l’aide d’un protocole de recherche réel, présenté par un des résidents. Élaboration des sujets de recherche en regard de chacun des grands chapitres de la compétence des médecins Pour soutenir les résidents dans leur projet de recherche, l’AT a mis à la disposition des résidents 10 ordinateurs pour la collecte, la compilation et l’analyse des données récoltées lors des diverses études de suivi‐
évaluation. L’AT a également dégagé un petit budget (environ 5 000 $ CA) qui sert de soutien/allocation pour octroyer des bourses de recherche aux résidents impliqués dans les divers projets de recherche. Certains résidents élaborent des protocoles de recherche incluant un budget préliminaire, un prérequis avant l’obtention de la bourse de recherche. DÉCLIC Février 2016 24 Rapport d’avancement annuel – An 6 La mise en place d’un réseau d’échange sur la performance clinique et pédagogique dans les 5 CSCom‐U à travers des activités de supervision par les pairs, ainsi que la création d’un site Web en format Wiki (Système de gestion du contenu de site de manière collaborative), sont des supports additionnels pour les professionnels, visant à faciliter l’échange, l’évaluation des apprentissages et à faire évoluer les connaissances. Bien que l’utilisation du site Web soit encore timide, notamment pour des difficultés de connexion au Mali, le personnel des CSCom‐U semble, grâce aux formations techniques et l’appui de l’AT terrain, de plus en plus à l’aise à utiliser les outils informatiques mis à leur disposition et à naviguer sur internet. Appui nécessaire au niveau de la recherche De manière générale, les résidents semblent avoir de bonnes connaissances méthodologiques. Cependant, les protocoles de recherche reçus à ce jour sont de qualité inégale, car il semble difficile pour les résidents de se détacher du « schéma classique » de la thèse doctorale, tel que pratiqué à la FMOS. Il faudra donc s’assurer de fournir aux résidents un support dans la révision des protocoles et mémoires de recherche afin que ceux‐ci soient davantage collés à la réalité des soins de santé de première ligne. De plus, les CEC devront également apporter leur soutien aux résidents dans leurs démarches de collecte et analyse de données. Il apparait donc incontournable qu’un bureau de la recherche devra être mis en place à la FMOS au courant de l'année 2017. Celui‐ci permettra entre autres de mettre en application les protocoles de l'évaluation de la qualité de l'acte au sein des CSCom‐U, mais également de soutenir les CEC et résidents dans l'élaboration et le suivi de leurs projets de recherche‐action sur le terrain. Ce bureau contribuera également à assurer la pérennisation des activités de recherche et d’évaluation de la qualité de l’acte au sein de la FMOS. RESULTAT D’EXTRANT (# 1.1.3) Des stages en médecine de famille/médecine communautaire (MF/MC) réalisés par les étudiants du DES ainsi que des CEC exposés à une médecine de famille canadienne et à une pratique interdisciplinaire. En raison de la situation sociopolitique instable au Mali, les stages de santé internationale de l’UdeS, et donc les activités de pratiques transculturelles, n’ont pas eu lieu cette année. Cependant, les résidents du DES en MF/MC de 2e, 3e et 4e année effectuent, tel que prévu, leurs stages rotatoires interdisciplinaires dans les CSCom‐U et CSCom partenaires. Ils sont répartis en deux groupes. Chaque groupe fait 4 mois de stage en milieu urbain et 4 mois de stage en milieu rural. Deux autres mois sont réservés pour les cours, 1 mois à la période des examens et 1 mois aux vacances. La répartition du 1er semestre a été faite le 25 février 2015 et se présente comme suit : 
CSCom‐U de Banconi o 3 résidents de 4e année e
o 1 résident de 3 année e
o 3 résidents de 2 année 
CSCom‐U de Koniakary o 1 résident de 4e année o 2 résidents de 3e année o 1 résident de 2e année 
CSCom‐U de Ségué o 2 résidents de 3e année o 1 résident de 2e année 
CSCom‐U de Sanoubougou II e
o 2 résidents de 3 année o 2 résidents de 2e année 
Des résidents du DES en MF/MC reçoivent une patiente et son poupon en consultation au CSCom‐U de Banconi CSCom non‐universitaire o 4 résidents de 4e année font leur mémoire de fin d’études dans des CSCom non universitaires : CSCom de Yirimadjo, CSCom de Daoudabougou (ADASCO), CSCom de Banankaboubou Faladjé (ASACOBAFA), CSCom de Sikoroni (ASACOMSI). DÉCLIC Février 2016 25 Rapport d’avancement annuel – An 6 La répartition du 2e semestre a été faite le 9 juillet 2015 et se présente comme suit : 
CSCom‐U de Banconi e
o 3 résidents de 4 année o 2 résidents de 3e année e
o 4 résidents de 2 année 
CSCom‐U de Koniakary o 1 résident de 4e année o 1 résident de 3e année o 5 résidents de 2e année 
CSCom‐U de Ségué o 2 résidents de 3e année 
CSCom non‐universitaire e
o 4 résidents de 4 année font leur mémoire de fin d’études dans des CSCom non universitaires : CSCom de Yirimadjo, CSCom de Daoudabougou (ADASCO), CSCom de Banankaboubou Faladjé (ASACOBAFA), CSCom de Sikoroni (ASACOMSI). Afin de soutenir les résidents en stage, l’AT a organisé au cours de l’An 6 : 
3 activités de méta‐supervisions dans les 5 CSCom‐U 
2 supervisions par les pairs dans les CSCom‐U de Sanoubougou II et de Konobougou 
La méta‐supervision (supervision des superviseurs) Une méta‐supervision a été programmée pour chaque trimestre de l’année 2015. Ces 3 méta supervisions avaient pour objectifs de : 
Soutenir les CEC dans leur tâche pédagogique et clinique; 
Participer à une formation interdisciplinaire; 
Organiser une séance de rétro‐information avec le personnel technique du CSCom et les résidents; 
Réaliser avec l’ASACO et le directeur technique le suivi des activités du projet : o réalisation/révision des activités planifiées du 1er semestre de l’An 6; o suivi du contrat d’accompagnement/appropriation; o révision des activités des Axes transversaux (microprojets EFH, hygiène et entretien des locaux et du matériel de travail). La supervision par les pairs Au courant 2015, deux supervisions par les pairs ont été réalisées aux CSCom‐U de Sanoubougou II et de Konobougou. Elles ont notamment permis : 
d’appuyer les chargés d’encadrement clinique (CEC), les médecins, les infirmiers(ères) et les sages‐femmes dans leurs tâches d’enseignement clinique; 
d’enseigner aux résidents les habiletés cliniques acquises lors des blocs de formation professorale et autres ateliers; 
d’échanger sur les expériences mutuelles des résidents et des CEC; 
de réaliser une formation interdisciplinaire. Les supervisions par les pairs à Sanoubougou II et à Konobougou ont été marquées par le fait qu’elles ont été préparées, organisées et animées par les CEC, sous la supervision de l’Assistance technique. Elles ont été des périodes stimulantes d’échange d’expériences aussi bien clinique, qu’organisationnelle. La propreté des locaux et le bon entretien du matériel de travail à Sanoubougou II et à Konobougou ont au passage été salué par tous. DÉCLIC Février 2016 26 Rapport d’avancement annuel – An 6 Étant donné que les stages de Santé internationale de la FMSS de l’Université de Sherbrooke n’ont pas pu reprendre, le Projet a continué avec les activités de « supervision par les pairs » pour soutenir les M‐CEC. Au courant de l’année 2015, deux supervisions par les pairs ont été réalisées au sein du CSCom‐U de Sanoubougou II et de Konobougou. La supervision des pairs est un espace d’échange (expériences respectives) et un moment de réflexion sur le raisonnement clinique, le travail en équipe et les diverses pratiques pédagogiques apprises lors des diverses formations. Ces rencontres sont très enrichissante pour les CEC et les paramédicaux des différents CSCom‐U. Il faut souligner la participation active des résidents et l’esprit de cohésion et de complémentarité clinique (collaboration) entre les équipes des différents CSCom‐U. Par ailleurs, l’UdeS a réalisé en 2015 une supervision externe, qui a été une opportunité de consolider les acquis et de mettre à jour les pratiques pédagogiques. Enfin au cours de l’An 6 du projet, la supervision des professeurs de la FMOS dans les CSCom‐U, qui a tardé à démarrer, a vu la réalisation de trois supervisions des professeurs du DES de MF/MC dans les CSCom‐U de Ségué, Koniakary et Banconi. RESULTAT D’EXTRANT (# 1.2.1) Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles au profit du personnel de la FMPOS et des CEC, impliqués dans le DES. Formation professorale Comme stipulé dans le PMOP et dans le Plan de travail de l’An 6, une 2e cohorte de 5 professeurs de la FMOS impliqués dans le programme du DES en MF/MC ainsi que 3 futurs CEC, dont ceux des 2 nouveaux CSCom‐U (Sanoubougou II et Konobougou), bénéficieront du 2e et 3e volet de formation pédagogique offert par les experts de l’Université de Sherbrooke. Selon le plan de travail de l’An 6, ces séances devaient se tenir au 2e et 4e trimestre. Dû aux événements du 20 novembre dernier, le 2e bloc de formation a dû être annulé et reporté au 1e semestre de l’An 7 au Canada. Il a donc été décidé d’organiser les blocs 2 et 3 en même temps, lors d’une semaine de formation intensive, qui aura lieu en mai 2016. Cette formation finalisera donc le 2e cycle de formation professorale. Ces journées de formation professorale sont préparées et animées par les membres de la cellule pédagogique de l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’avec la participation des Drs F. Couturier, M. M. Maïga, T. Sissoko et F. Guindo. Travaux pédagogiques personnels Pendant le premier semestre de l’An 5, les professeurs de la FMOS et les chargés d’encadrement cliniques de la 2e cohorte de formation pédagogique ont finalisé leurs travaux personnels, lesquels ont été transmis au comité pédagogique de l’Université de Sherbrooke. La restitution se fera lors du 2e bloc de formation qui aura lieu en mai 2016. Ces travaux ont pour objet de mettre en pratique les principes pédagogiques qui favorisent un apprentissage clinique efficace. Ils portent sur : 
la stimulation du raisonnement clinique à partir de situations pratiques; 
l’apprentissage pratique des habilités cliniques; 
le développement des habilités de communication médecin‐patient; 
l’enseignement de qualité s’appuyant sur des cas cliniques; Ce travail est basé sur une analyse critique des données scientifiques. Autres activités de perfectionnement professionnel et pédagogique pour les professeurs et M‐CEC Diverses autres activités de perfectionnement professionnel et pédagogique ainsi que quelques participations à des congrès ont eu lieu cette année : 
Les CEC et les résidents de 2e et 3e année du DES MC/MF présents dans les CSCom‐U de Banconi ont participé aux ateliers de consolidation en matière de compétences obstétricales (SONUB). 
Le CSCom‐U de Konobougou a également organisé des ateliers de consolidation en matière de compétences obstétricales auxquels ont participé le CEC, les sages‐femmes et les infirmières obstétriciennes de l’aire de santé. DÉCLIC Février 2016 27 Rapport d’avancement annuel – An 6 
La phase I (Atelier d’évaluation des besoins) de la formation Urgence, Trauma et Transfert (UTT) a été réalisée en octobre. La phase II (formation des formateurs), initialement prévue en décembre, a été reportée en janvier 2016 pour des raisons de sécurité. 
3 activités de consolidation et de suivi en matière de compétences obstétricales organisées dans les CSCom‐U de Banconi, Koniakary et Konobougou pour les 4 CEC et les 17 résidents (1F/16H) de 3e et 4e année (cohortes 1 et 2). 
Participation en novembre 2015 du doyen et vice‐doyen de la FMOS aux journées Besrour/Santé mondiale et au Forum de médecine de famille au Canada. 
Du 7‐10 avril 2015 a eu lieu le 5e Congrès international francophone de pédagogie des sciences de la santé, à Bruxelles (Belgique). Cet évènement s’inscrivait dans le volet « perfectionnement professionnel » de nos partenaires. Le directeur du DES, Pr M. Dembélé, un représentant des chargés d’encadrement clinique, Dr I. Sidibé, ainsi que des représentants de l’INFSS ont participé à cette rencontre. Ce sont plus spécifiquement les thèmes de la responsabilité sociale (RS) des institutions de formation et l’approche par compétences (APC) qui étaient analysés et discutés lors de ce 5e congrès. La présence de représentants du projet DÉCLIC, notamment grâce à une présentation de l’INFSS, a permis le rayonnement du Projet à un niveau international. Une nouvelle initiative de DECLIC dans le cadre de la santé mentale : Du 13 au 28 mars 2015 a eu lieu la mission de soutien‐conseil en santé mentale. Trois experts, psychologues de l’Université de Sherbrooke, avaient pour mandat de contribuer à bâtir une formation en santé mentale en développant divers outils de dépistage, d’évaluation et de formation en santé mentale et en contribuant à leur implantation au Mali. Une série d’activités ont permis la co‐construction d’outils de dépistage et d’évaluation des problèmes de santé mentale. Ces outils tiennent compte du facteur culturel dans la compréhension des manifestations des problèmes de santé mentale ainsi que des réactions qu’ils suscitent. Ce processus de recherche‐action a permis de guider la démarche afin d’extraire des données qualitatives et quantitatives, de les traiter et de préparer un modèle pour une mise à l’échelle. L’appui technique des experts se construit autour des 4 objectifs suivants : 1.
Élaborer le portrait de la situation : Recenser et prioriser les principaux besoins en santé mentale (adultes, femmes enceintes, jeunes mères et leurs bébés, enfants, adolescents) à l’aide de groupes de discussions en aval de la mission ainsi que sur le terrain, au sein de 2 CSCom‐U, l’un en région urbaine (Bamako) et l’autre en milieu semi‐rural (Sanoubougou II). 2.
Renforcer les connaissances et compétences de base des professionnels des CSCom‐U pour leur permettre d'assurer les services de santé mentale de première ligne (dépister, évaluer et intervenir) lors d’une formation de 2 jours à Bamako, les 24 et 25 mars. 3.
Produire un rapport de mission incluant un compte‐rendu de la formation, des défis et difficultés rencontrées ainsi que des recommandations quant à la consolidation de l’intégration de la santé mentale aux services de première ligne. Ce rapport a été déposé début juillet. 4.
Évaluer les retombées de la formation sur la capacité des différents intervenants travaillant en CSCom‐U (médecins chargés d’encadrement clinique, infirmières et infirmiers et sages‐femmes) à dépister et à évaluer les problèmes de santé mentale au sein de la population. Cette activité sera menée en continue pendant le restant de l’année. Les capacités à dépister et à évaluer les problèmes de santé mentale ont été renforcées par la formation de deux jours, mais également à travers de l’introduction d’un outil de dépistage. Cet outil a été validé par la FMOS (avec la participation des professeurs de psychiatrie et de psychologie), par la division maladie mentale de l'INFSS, par le personnel des CSCom‐U, et par les résidents du DES en MF/MC. Selon le professeur de psychologie de la FMOS, Pr Souleymane Coulibaly, il est extraordinaire d’avoir pu produire un tel document de haute qualité en si peu de temps avec la participation de tous. Soulignons que le professeur essaie depuis 10 ans de produire un tel document, jusqu’à présent sans succès. Les activités de formation ont été réalisées à Bamako (CSCom‐U de Banconi) et à Sikasso (Sanoubougou II). À Banconi, les connaissances et compétences de 18 personnes (6F/12H) dont 8 médecins et CEC, 6 thérapeutes, 2 techniciens supérieurs de santé et de sages‐femmes ont été renforcées. À Sanoubougou II, l’atelier a regroupé 16 personnes (6F/10H) dont 2 médecins, 5 thérapeutes, 2 sages‐femmes, 3 infirmiers et 4 relais communautaires. DÉCLIC Février 2016 28 Rapport d’avancement annuel – An 6 Constats3 généraux de la mission 
Bien que peu reconnus, les problèmes de santé mentale s’avèrent un enjeu de santé important au Mali. La prise en compte de ces problèmes pose des défis considérables pour différentes raisons. D’abord, ils sont généralement méconnus et font souvent l’objet de préjugés. De plus, certains aspects culturels au niveau des croyances, des valeurs et de la spiritualité rendent complexe la reconnaissance et la compréhension de ces problématiques. 
Bien qu’un bon nombre de personnes soient aux prises avec des problèmes de santé mentale, peu de ressources sont disponibles pour intervenir auprès d’elles. Les intervenants de première ligne (médecins de famille, infirmières et infirmiers, sages‐femmes, relais communautaires) sont peu formés pour dépister, évaluer et intervenir auprès des personnes présentant des problèmes de santé mentale. De plus, le Mali compte très peu de médecins psychiatres (quatre pour l’ensemble du pays) et de psychologues cliniciens (un seul à notre connaissance). 
Les CSCom sont les centres de santé primaire les plus accessibles à la population et, par conséquent, représentent une porte d’entrée privilégiée pour y intégrer les soins de santé mentale. Ceci va dans le sens des recommandations faites par l’OMS et WONCA suggérant qu’il s’agit de la façon la plus économique et efficace d’atteindre ceux et celles dans le besoin. Par conséquent, le développement d’activités de formation pour les intervenants de première ligne en CSCom s’avère essentiel pour répondre adéquatement aux besoins de la population quant à ces problèmes de santé. Constats spécifiques Trois problématiques importantes ressortent des différents échanges avec les interlocuteurs rencontrés : 1.
Les problématiques liées à la périnatalité 
2.
Celles associées aux conflits sociopolitiques (problématiques autour du trauma) 
3.
La valorisation sociale et culturelle de la maternité et du fait d’avoir plusieurs enfants peut représenter un facteur de stress pour les femmes enceintes. Or, pour plusieurs d’entre elles, l’expérience de la maternité n’est pas heureuse en raison de la présence de divers facteurs de stress (p. ex., absence de choix d’avoir ou non un autre enfant, désintérêt du mari pour la femme enceinte, craintes de tensions conjugales relatives à la sexualité, responsabilité de nombreux enfants en bas âge, difficultés financières, rapports difficiles avec les coépouses dans le cas de mariage polygames). Les valeurs socioculturelles entourant la maternité peuvent avoir un effet de censure sur ces femmes et rendre difficile l’expression de leurs préoccupations concernant la maternité avec les différents agents de santé, surtout lorsqu’ils sont des hommes. En ce sens, les sages‐femmes et les infirmières œuvrant auprès des femmes enceintes sont pour elles des interlocutrices privilégiées et les consultations dans le cadre de la maternité (femmes enceintes, nouvelles mères et leurs bébés) semblent une porte d’entrée privilégiée pour aborder les problèmes de santé mentale. Depuis au moins 3 ans, le Mali traverse des moments difficiles : un gouvernement dysfonctionnel, un coup d’état, la rébellion touarègue, l’occupation djihadiste et les interventions militaires. Ces événements ont paralysé le pays et provoqué le déplacement de plus de 350 000 personnes. Les deuils, les migrations forcées, les actes de violence et les traumatismes qui en découlent (p. ex., symptômes anxiodépressifs, syndrome de stress post‐traumatique) ont profondément marqué la population malienne. Cependant, il n’y a actuellement pas ou très peu de ressources en santé mentale au nord du Mali et dans les zones touchées par les conflits. Les problématiques émergeantes chez les jeunes maliens concernant l’alcoolisme et la toxicomanie 
Les agents de santé rencontrés ont fait état d’une augmentation des problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie, particulièrement chez les jeunes. 
En milieu rural ou semi‐rural (p. ex., Sikasso), les agents de santé et les tradipraticiens ont insisté sur la facilité d’accès à des substances pouvant causer des effets psycho tropiques et sur le fait que plusieurs problèmes de santé mentale peuvent être liés à la consommation de ces substances. Suite à la formation, certains professionnels (dont des CEC) nous ont confirmé être beaucoup plus alertes à la problématique et utiliser l’outil de dépistage dans leur travail quotidien. Un résident du DES en MF/MC de 3
Tiré du rapport de mission (ébauche du 6 juillet 2015) DÉCLIC Février 2016 29 Rapport d’avancement annuel – An 6 4e année, Dr Sissoko, a également changé le sujet de son mémoire de fin d’étude pour travailler sur la prise en charge des problèmes de santé mentale en médecine de première ligne, au sein du CSCom‐U de Banconi. Les experts ont exprimé une très forte volonté à poursuivre la collaboration avec DECLIC, bien qu’il faille trouver une source de financement à cette fin. RESULTAT D’EXTRANT (# 1.2.2) Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles pour le personnel des 5 CSCom‐U. Conformément au Plan de mise en œuvre et au Plan de travail de l’An 6 du programme DECLIC, divers ateliers de perfectionnement professionnels ont eu lieu cette année : 
Des ateliers de consolidation en matière de compétences obstétricales (SONUB) ont été réalisés pour les professionnels de santé (médecins, infirmières, technicienne obstétriciennes, matrones, aides‐soignantes et sage‐femme) au sein des CSCom‐U et de leur CSCom satellites de Banconi (23F/4H), Koniakary (9F/12H) et Konobougou (12F/0H). 
Les professionnels des 5 CSCom‐U (médecins CEC, infirmiers et résidents du programme de MF/MC) devaient être formés sur les urgences, trauma et transfert sécuritaire des patients (UTT) lors du premier trimestre de l’An 6. Cette formation a été reportée à l’An 7 du projet pour des contraintes sécuritaires. Le médecin chef du CSCom‐U de Sanoubougou II dans la salle d’échographie du centre de santé 
14 CEC infirmiers et sages‐femmes (8F/6H) des CSCom‐U ont participé aux ateliers de formation sur les techniques d’encadrement et à l’utilisation du carnet de stage du 2e semestre SIO. 
Des ateliers de renforcement en pédagogie et compétences techniques ont été organisés par l’INFSS avec l’appui du Cégep de Saint‐Jérôme. Onze CEC‐infirmières et sages‐femmes (8F/3H) des CSCom‐U y ont participés. Ces formations avaient pour objectif d’initier les encadreurs dans les milieux de stage à l’utilisation du carnet de stage et de présenter le guide d’utilisation du carnet de stage. À cet effet, des mises en situations pratiques et révisions des techniques de soins enseignées au 2e semestre scolaire des étudiants dans les programmes SIO ont été présentées. Des échanges ont eu lieu ensuite, dans le but d’harmoniser les pratiques à l’école et celles des milieux de stage afin de mieux encadrer les étudiants dans leurs apprentissages. Pour les 2 nouveaux CSCom‐U, quelques formations spécifiques ont également eu lieu durant le premier semestre de l’An 6 : 
Formation en échographie du médecin‐chef de Sanoubougou II par Dr Sidibé, le M‐CEC de Banconi; 
Formation en échographie du CEC de Konobougou à l’hôpital régional de Ségou. Du 13 au 28 mars 2015 a eu lieu la mission de soutien‐conseil en santé mentale (voir point 1.2.1 pour les détails) visant à former les professeurs et les CEC, mais également les autres membres du personnel médical des CSCom‐U. Suite aux différentes formations et rencontres réalisées, l’AT et les partenaires soulignent divers changements et améliorations importantes. À titre d’exemple, mentionnons : 
Une réorganisation des pharmacies des CSCom‐U selon le modèle de Banconi; 
La formation en technique et en gestion de laboratoire à Koniakary et à Ségué, par le responsable du laboratoire de Banconi; 
Le recrutement du Dr Sidibé (M‐CEC de Banconi) par des organismes tel que Sahel 21 pour dispenser des formations en assainissement et hygiène (lors de l’épidémie d’Ébola) à Bamako, Kolocani et Nara; 
Une meilleure utilisation du partogramme à Banconi suite à la présence d’un résident ayant débuté une recherche à ce sujet. Le même accompagnement a été fait par un résident à Koniakary et par le CEC à Konobougou; DÉCLIC Février 2016 30 Rapport d’avancement annuel – An 6 
Le recours systématique aux bandelettes urinaires lors des consultations prénatales à Banconi pour prévenir l’éclampsie. Cette pratique a été généralisée aux cinq CSCom‐U dès début 2015. Le tableau qui suit présente les formations réalisées avec les structures bénéficiaires et les participants. TABLEAU 2 : Les formations réalisées en 2015 à la FMOS et dans les CSCom‐U (An 6) DATE FORMATION STRUCTURES PARTICIPANTS TOTAL FEMMES HOMMES FMOS 1 28 29 24/03/2015 Formation en santé mentale 01‐02/04/2015 Formation hygiène/assainissement KONIAKARY 3 14 17 17‐18‐19/04/2015 Formation des prestataires sur les normes et procédures en santé de la reproduction KONIAKARY 8 7 15 28/04/2015 Formation gestion des déchets biomédicaux KONIAKARY 5 5 10 29/04/2015 Formation prévention infections KONIAKARY 5 5 10 29/04/2015 Recherche/Action SANOUBOUGOU II ‐ 2 2 30/04/2015 Recherche/Action BANCONI 2 16 18 30/04 au 04/05/15 Formation en gestion de nouveaux services SANOUBOUGOU II 2 10 12 04/05/2015 Recherche/Action KONIAKARY ‐ 5 5 04‐05/06/2015 Réanimation et soins du nouveau‐né BANCONI 23 4 27 05/04/2015 Recherche/Action SEGUE 3 3 14‐15‐16/05/2015 Formation SONUB KONOBOUGOU 12 ‐ 12 09‐10/06/2015 Bio déchets, préventions des infections nosocomiales SEGUE 5 13 18 11‐12/06/2015 Hygiène‐Assainissement SEGUE 3 11 14 28‐31/07/015 Formation en informatique BANCONI 4 11 15 12‐14/10/2015 Formation vie associative KONOBOUGOU 7 8 15 19‐20/10/2015 Formation monitorage des activités KONOBOUGOU 4 6 10 84 148 232 TOTAL des participants aux formations à la FMOS et dans les CSCom‐U à l’An 6 RESULTAT D’EXTRANT (# 1.2.3) Une convention‐cadre établie entre la FMPOS, l’INFSS et les ASACO des CSCom‐U. La convention cadre a été signée officiellement en novembre 2014 par les présidents des cinq ASACO des CSCom‐U, le directeur général de l’INFSS et le recteur de l’USTTB. RESULTAT D’EXTRANT (# 1.3.1) Les membres des ASACO des 5 CSCom‐U formés pour répondre aux responsabilités spécifiques découlant de la vocation universitaire d’un CSCom. Au cours de l’An 6, le Projet a poursuivi l'accompagnement et le suivi au niveau des formations qui ont été données à Banconi (gestion financière, mobilisation sociale, formation en informatique), à Koniakary (gestion financière, vie associative et en mobilisation sociale), à Sanoubougou II (mobilisation sociale, gestion des nouveaux services) à Ségué (formation en informatique de base) ainsi qu’à Konobougou (formation sur la vie associative). CSCom‐U de Konobougou (Ségou) Les besoins de formations complémentaires pour l’ASACO de Konobougou sont identiques à ceux des autres CSCom‐U. Ils portent prioritairement sur : DÉCLIC Février 2016 31 Rapport d’avancement annuel – An 6 
la vie associative (Konobougou) : cette formation s’est tenu au 2e semestre de l’An 6 et elle a concerné 15 participants (6F/9H); 
la mobilisation sociale; 
la gestion des nouveaux services. CSCom‐U de Sanoubougou II (Sikasso) La formation sur la gestion des nouveaux services, qui s’est tenue au cours du premier semestre de l’An 6, visait à renforcer les compétences des acteurs de l’ASACO/CSCom‐U en gestion des nouveaux services et contribuer ainsi au bon fonctionnement du CSCom‐U. La formation avait pour objectif spécifique d’amener les participants à s’approprier les outils de gestion administrative et financière relatifs à la gestion du CSCom‐U de Sanoubougou II et de ses nouvelles unités de soins : 
en enseignant la tenue adéquate des supports de gestion administrative (registres des activités et des achats, fiches de mouvements des stocks de réactifs, de consommables médicaux et de matériels, fiche d’inventaire des stocks et matériels, etc.); 
en enseignant le remplissage correct des supports comptables et financiers dans une logique de séparation des caisses (livre journalier de recettes, livre de caisse recettes, livre banque, livre caisses fonctionnement, livre petite caisse); 
en enseignant les bonnes procédures d’établissement du budget d’exploitation annuel et de son suivi périodique; 
en enseignant l’élaboration du compte de résultat réel et du compte de résultat prévisionnel des nouvelles unités de soins; 
en précisant les rôles de chaque acteur dans la production des documents comptables et financiers et les conditions préalables à la tenue d’une bonne gestion comptable (à travers l’établissement des bons de commande, des pièces justificatives de recettes et dépenses, des documents de trésorerie, etc.); Les membres de l’ASACO du CSCom‐U de Sanoubougou II en réunion dans leurs locaux, lesquels ont été aménagés avec l’appui du projet DÉCLIC. La formation visait aussi à mettre à la disposition des participants les outils nécessaires à la gestion administrative et financière en vue de leur application concrète après formation. Elle a regroupé 12 participants (2F/10H). RESULTAT D’EXTRANT (# 2.1.1) Un curriculum du DES en médecine communautaire/médecine de famille élaboré selon l'APC. Le curriculum a été élaboré en APC et entériné par les différentes instances universitaires en 2011. En ce qui a trait à l’enseignement et à l’organisation du programme et des stages en CSCom‐U, la direction du DES en MF/MC a notamment pu réaliser les activités suivantes : 
Planifier et organiser les différents stages étudiants en CSCom‐U en fonction des habilités spécifiques de chaque centre de santé. 
Finaliser les documents d’orientation et d’évaluation des stages. Des ateliers de travail ont d’ailleurs été organisés avec différents professeurs pour déterminer les objectifs de stages et les compétences attendues afin d’obtenir un carnet de stage adapté à la pratique en CSCom‐U. L’élaboration d’un guide pour l’utilisation du carnet de stage sera à réviser une fois le 2e cycle de formation professorale complété (prévu en mai 2016). Mentionnons néanmoins qu’un guide préliminaire élaboré en 2013 a été multiplié et mis à la disposition des CEC. 
Suivre et évaluer les étudiants dans les milieux de stage. 
Planifier et organiser les cours théoriques à la FMOS avec les différents professeurs du DES. DÉCLIC Février 2016 32 Rapport d’avancement annuel – An 6 
Organiser une formation à la lecture critique des articles scientifiques. 
Former les étudiants à la méthodologie de recherche lors du séminaire international organisé par le Département d’Épidémiologie et des affections parasitaires de la FMOS (DEAP/FMOS). 
Dispenser une formation au Médecins‐CEC à la FMOS pour les premiers cours du DES, afin qu’ils s’approprient le système d’enseignement en APC. 
Participer aux différentes réunions de programmation avec le doyen et le secrétaire général (comité de programme). Rencontres du comité de programme Un comité de programme s’est tenu le 21 mai 2015. Cette rencontre regroupait des représentants de l’AT, de la FMOS, ainsi que des représentants des résidents du DES en MF/MC. Elle a permis aux professeurs et aux représentants des résidents d’échanger sur : 
la supervision par les professeurs du stage des résidents en CSCom‐U; 
l’encadrement des sujets de recherche des résidents en 4e année du DES de MF/MC. Une grille de critères spécifiques au DES pour l’épreuve de fin d’année (4e année) élaborée et validée La grille n’a pas été élaborée et l’évaluation des résidents se fait sur la base du règlement intérieur de la FMOS. Une plateforme Moodle4 remplacée par PBWorks Pour des raisons techniques, l’accès à la plateforme Moodle s’est avéré trop compliquée pour les partenaires au Mali. Pour la remplacer, un site de travail et d’échange collaboratif (de type Wiki) a été créé avec PBWorks. Les différents participants sont encore en train d’apprivoiser le site et ses fonctionnalités et son utilisation devrait devenir plus intensive au courant de la prochaine année. RESULTAT D’EXTRANT (# 2.1.2) La reconnaissance des CEC acquise et les conditions de travail des CEC définies. Du fait de l’inexistence de textes adaptés à la situation, des rencontres mensuelles ont été initiées entre le décanat de la FMOS, la coopération canadienne et l’assistance technique. Ces rencontres portent sur deux points essentiels : 1.
La prise en charge des frais liés aux bourses, frais d’inscription et pédagogique des résidents du DES de MF/MC. Étant donné que ce nouveau programme de formation est basé en grande partie sur des stages cliniques dans les CSCom‐U, souvent en région rurale éloignée, il entraine des coûts spécifiques supplémentaires pour les résidents, qui n'existent pas pour la formation des médecins des autres spécialités. Le projet DECLIC continue son appui dans la prise en charge des frais d’inscription/pédagogique, de même qu’une partie des frais de subsistance durant 2016 pour les résidents. Cependant, les activités de plaidoyer vont continuer auprès des autorités maliennes jusqu’à ce que le gouvernement malien établisse une politique, afin d’appuyer d'une façon spécifique et durable les résidents de ce nouveau programme de MF/MC. Plusieurs stratégies de désengagements sont présentement discutées avec le ministère de la Santé et la coopération canadienne au Mali. Cependant, d’autres possibilités/pistes de financement existent et sont à explorer, notamment au niveau : 2.

du ministère de la Santé (avec les fonds ABS); 
de la coopération française qui supporte les bourses de la formation locale. Cependant, la coopération française souhaite, que cela se fasse à travers des conventions comme au niveau du programme « NICHE »5. La reconnaissance légale et académique des chargés d’encadrement clinique (CEC). La reconnaissance des CEC médecins dans la communauté académique est toujours en cours, puisqu’elle dépend des avancements des démarches au sein de l’Université des Sciences Techniques et des Technologies 4
5
Moodle est une plate‐forme d'apprentissage en ligne servant à créer des communautés s'instruisant autour de contenus et d'activités pédagogiques. Bien que ce soit un logiciel sans frais, l’accès au site Moodle de DECLIC est géré par l’Université de Sherbrooke. L'accès aux sites Moodle est donc protégé par authentification. www.nuffic.nl/en/programme‐administration/niche DÉCLIC Février 2016 33 Rapport d’avancement annuel – An 6 de Bamako. Lors de la dernière rencontre tenue le 17 juin 2015, il a été décidé que la reconnaissance académique des CEC se fera en conformité avec la convention signée entre la FMOS, l’INFSS et les ASACO des CSCom‐U. Celle‐ci sera proposée à la prochaine assemblée de faculté. Toutefois, cette reconnaissance a des limites assez importantes. Ainsi, les CEC ne pourront être nommés ni comme chargé de cours, ni comme assistant ou maitre‐assistant à la faculté. Les possibilités de les recruter via le rectorat sont également limitées, car ils doivent être payés à travers les fonds de la FMOS. Cependant, il peut y avoir des opportunités de recrutement sur contrat à durée déterminée avec les approches Projet. RESULTAT D’EXTRANT (# 2.1.2) La reconnaissance administrative et législative du DES. La reconnaissance administrative et législative du DES a été acquise depuis la signature par le ministre de l’Enseignement Supérieur le 30 novembre 2012 de l’Arrêté d’ouverture du DES. .Appui organisationnel assuré Compte tenu de la situation sociopolitique au Mali, ni l’Université ni la FMOS ne sont actuellement en mesure de financer adéquatement le DES de MF/MC. L’AT est présente et offre, dans la mesure du possible, un support administratif à la direction du DES. Elle soutient également la direction du DES dans ses activités de plaidoyer afin que la FMOS et l’Université puissent graduellement prendre en charge les dépenses administratives récurrentes du programme. Paiements des frais pédagogiques/inscription et des frais de subsistance Étant donné que ce nouveau programme de formation est basé en grande partie sur des stages cliniques dans les CSCom‐U, souvent en région rurale éloignée, il entraine des coûts spécifiques supplémentaires pour les résidents, qui n'existent pas pour la formation des médecins des autres spécialités. Le projet DECLIC continue son appui dans la prise en charge de la totalité des frais d’inscription/pédagogique, de même qu’une partie des frais de subsistance durant 2015 pour les résidents. Cependant, les activités de plaidoyer vont continuer auprès des autorités maliennes jusqu’à ce que le gouvernement malien établisse une politique, afin d’appuyer d'une façon spécifique les résidents de ce nouveau programme de MF/MC. RESULTAT IMMEDIAT (# 2.2) Des capacités pédagogiques et institutionnelles de l’INFSS et de ses Annexes régionales (Kayes, Mopti, Sikasso) accrues. À l’An 6, l’INFSS a bénéficié d’un perfectionnement pédagogique du Cégep de Saint‐Jérôme. Ainsi, les deux premiers modules de formation du programme accrédité en APC adaptés aux conseillers pédagogiques de l’INFSS ont été validés. Les modules 3‐4‐5 du programme accrédité en APC adaptés aux conseillers pédagogiques de l’INFSS sont élaborés. Par ailleurs, compte tenu du retard accusé par l’INFSS suite aux 2 années de suspension, la direction a reçu un appui considérable du point de vue organisationnel de la part de l’AT et de l’Ambassade du Canada pour stimuler la mobilisation des ressources. Dans ce sens, plusieurs rencontres ont eu lieu, notamment avec les ministères de tutelles pour trouver des solutions aux points de blocage. RESULTAT D’EXTRANT (# 2.2.1) Des programmes de formation révisés selon l’APC, une organisation des stages fonctionnelle, une organisation scolaire opérationnelle, un service aux élèves/étudiants mis en place, et un système de gestion administrative et organisationnelle fonctionnelle à l’INFSS. L’année 2015 a débuté par une mission des conseillères pédagogiques du Cégep de Saint‐Jérôme à Bamako en janvier. Elle avait pour objectifs de valider le carnet de stage, la liste des outils de stage du 2e semestre SIO, ainsi que préparer la formation pour l’encadrement des stages avec les membres du département du développement pédagogique de l’INFSS. Ainsi, le carnet et le guide de stage ont pu être finalisés. Pour faciliter leur opérationnalisation sur le terrain, des encadreurs de stage à Bamako et en région ont été formés à leur utilisation. Cependant, à cause d’une grève du personnel de l’INFSS, certains ateliers prévus au calendrier ont dû être reprogrammés. C’est pourquoi, Sylvie Marsan a effectué une mission en mars afin de terminer les activités pédagogiques entreprises en janvier. Celle‐ci, avait également pour objectif d’assurer un appui technique et pédagogique pour l’annexe de l’INFSS de Sikasso. A l’issue de cette mission, les résultats suivants ont été obtenus : 
Des plans de cours élaborés pour le semestre scolaire 2 des programmes SIO; DÉCLIC Février 2016 34 Rapport d’avancement annuel – An 6 
Des instruments d’évaluation de synthèse de cours du 1er semestre scolaire du programme SIO validés; 
La formation complémentaire des enseignants de l’INFSS de Bamako et des annexes sur la préparation des travaux pratiques avec l’utilisation des mannequins pour les techniques de soins du semestre 2 et l’utilisation du Carnet de stage de l’étudiant; 
L’aménagement et l’organisation de 4 salles de travaux pratiques et de 2 laboratoires de biologie médicale; 
Deux salles supplémentaires ont été dégagées : une classe et une salle de travaux pratiques. Au même moment, la chargée de projet du Cégep, Anne Gagnon, effectuait une mission qui visait entre autres à accompagner l’expert en informatique du Cégep de Saint‐Jérôme, Jean Bénard. Cette mission d’appui a permis de faire l’évaluation des systèmes d’information existant à l’INFSS et d’élaborer un plan de développement en informatique. Suite à cette mission, Anne Gagnon participait avec les partenaires de l’INFSS et de la FMOS au 5e Congrès international francophone de pédagogie des sciences de la santé (SIFEM), évènement international axé sur la pédagogie des sciences de la santé. Lors de ce congrès, une communication intitulée «Améliorer les compétences des professionnels de la santé au Mali avec des programmes en soins de santé révisés et enseignés selon l’approche par compétences» était présentée conjointement par l’INFSS et le Cégep de Saint‐Jérôme. Au début du deuxième semestre de l’année 2015, conformément au plan d’opération annuel de l’INFSS, une mission pédagogique était organisée au Cégep de Saint‐Jérôme. Cependant, à cause de divers problèmes d’ordre administratif, la mission a dû être annulée et reportée en septembre. Suite à cette expérience, il a été convenu avec les partenaires de l’INFSS de débuter l’organisation des missions (TDR, lettres d’invitation, demande de visas) au moins 2 mois à l’avance. Cette mission de juin, qui comportait plusieurs volets, notamment la participation aux colloques de l’AQPC et de la SOGC ainsi que la poursuite du développement du processus d’implantation des programmes et d’outils pédagogiques entamés lors des missions précédentes à Bamako et au Cégep de Saint‐Jérôme, a dû être rapidement revue. La participation au colloque de l’AQPC à Saguenay a pu être maintenue. À cette occasion, l’INFSS et le Cégep ont pu représenter la communication préparée lors du congrès de la SIFEM à la communauté collégiale du Québec. Également, la participation au congrès de la SOGC, permettant de rencontrer les partenaires maliens et canadiens, a pu être maintenue. Une mission de perfectionnement pédagogique s’est ensuite déroulée en septembre au Canada. Le groupe de missionnaires était composé d’une représentante de la formation continue de l’INFSS ainsi que de deux équipes pédagogiques : les enseignants des programmes de Soins Obstétricaux et de Biologie Médicale de l’INFSS ainsi que les conseillers du département de Développement pédagogique de l’INFSS. Dre Tiguida Sissoko, de l’assistance technique DECLIC, accompagnait la délégation. Au regard des objectifs de la mission de septembre, l’équipe des Soins obstétricaux a travaillé avec une sage‐
femme (Valérie Leuchtman) ce qui leur a permis notamment de visiter les lieux de naissance (centre hospitalier et maison de naissance), travailler sur les fiches techniques et plans de cours du 3e semestre SIO et les pratiques en soins obstétricaux identifiées, ainsi que mettre en place des outils de suivi pour les contenus du programme SO. De leur côté, les représentants du programme de Biologie Médicale ont pu se familiariser avec les nouvelles technologies de laboratoire, visiter les lieux de stage des étudiants du Cégep de Saint‐Jérôme, leurs lieux de pratiques et assister à des cours. Cette immersion devrait permettre de procéder plus aisément à l’implantation du programme révisé de l’OOAS selon l’APC à l’INFSS. DÉCLIC Février 2016 35 Rapport d’avancement annuel – An 6 Photo la mission pédagogique en Septembre au Cégep de Saint‐Jérôme : direction du Cégep, équipe de la formation continue du Cégep, direction de l’INFSS avec son équipe et Déclic Visite de l’équipe de l’INFSS à l’unité de naissance du centre hospitalier de Saint‐Jérôme lors de la mission pédagogique en septembre En ce qui concerne le volet de la formation continue, la direction de l’INFSS a fait rédiger une note technique suite à sa visite au Cégep pour permettre de restructurer le service de la Formation Continue de l’INFSS. À cet égard, des activités seront proposées afin de mettre en œuvre le plan de restructuration. Immédiatement après la mission de septembre qui avait lieu au Cégep de Saint‐Jérôme, débutait la mission d’octobre au Mali. Celle‐ci couvrait plusieurs objectifs complémentaires à ceux de la mission de septembre au Canada. Le premier objectif était d’assurer la continuité du soutien à l’implantation du programme SI avec Sylvie Marsan. Principalement, l’atelier de travail a porté sur les plans de cours, les fiches techniques et le carnet de stage pour le troisième semestre du programme. DÉCLIC Février 2016 36 Rapport d’avancement annuel – An 6 Cette mission visait également à tenir un atelier de validation pour le processus d’implantation des programmes de Santé environnementale (SE) et Biologie médicale (BM) avec le soutien d’Anne Gagnon, conseillère pédagogique au Cégep de Saint‐Jérôme. Plus particulièrement, l’atelier de travail avec les équipes conjointes des programmes de BM et SE a permis d’obtenir les résultats suivants : Pour le programme BM : 
Finalisation du tableau du programme et détermination des contenus de chaque unité d’enseignement afin de procéder à l’élaboration des plans de cours des 1er et 2e semestres du programme. Pour le programme SE : 
Validation du programme conformément à celui de l’OOAS; 
Regroupement des cours en unité d’enseignement; 
Élaboration des compétences, fixation des préalables et des contenus avec les intervenants des programmes de SE. Également, la mission d’octobre a permis de faire le suivi des activités concernant le dossier informatique avec la direction de l’INFS et d’échanger sur les recommandations du rapport de mission du responsable informatique en mars dernier à Bamako.. De cette rencontre, il a été suggéré que l’INFSS procède à une simulation budgétaire pour la prise en charge salariale de la ressource humaine. Cette demande devrait être soumise au prochain conseil d’administration prévu au 1er trimestre de l’An 7. Par ailleurs, lors de la mission d’octobre, la direction de l’INFSS, les directions des annexes, les représentants des départements et les agents du développement pédagogique, la direction de l’AT, le représentant des finances à l’ambassade du Canada se sont rassemblés pour aborder les réhabilitations de l’Institut à Bamako et ses annexes.. Malheureusement, faute d’un document commun pour présenter l’inventaire des locaux et équipements de Bamako et des annexes, il n’a pas été possible de dresser un portrait fiable de l’état des locaux et équipements. Ainsi, au mois de décembre, l’équipe de rédaction s’est retirée en atelier pour finaliser le rapport complet en prenant en compte les observations issues de la rencontre. Soulignons enfin plusieurs accomplissements issus du travail des équipes de direction, du développement pédagogiques et des départements pour l’extrant 2.2.1. 
Les grilles d’évaluation du stage en milieu rural ont été révisées et utilisées pour l’encadrement des programmes SI SO, BM, HA, 11 programmes du cycle master. 
Les objectifs de stage en milieu rural pour les programmes des assistants médicaux sont relus. Il reste la relecture des objectifs du stage en milieu urbain. Le processus est entamé (TDR disponible) et la réalisation est en cours. 
Tous les états financiers sont produits par le nouveau logiciel TOMPRO. 
La dotation de l’infirmerie en médicaments de premiers soins est effective et de nouvelles requêtes sont émises pour la rentrée scolaire. 
Les besoins en manuels scolaires et supports électroniques ont été identifiés et les achats sont prévus pour 2016. 
Les activités parascolaires suivantes ont eu lieu au cours de l’année: o
Tenue de la semaine de l’étudiant de l’INFSS à Bamako et dans les régions; o
Participation à la 2e édition du salon de l’emploi et de la formation professionnelle; o
Festivité de sortie des promotions à Bamako et dans les régions; o
Conférence sur l’APC et le système LMD. Cependant, notons que le plan stratégique n’est ni multiplié, ni disséminé parce qu’il n’a pas encore été présenté à l’assemblée générale de l’INFSS prévue au 1er trimestre 2016. DÉCLIC Février 2016 37 Rapport d’avancement annuel – An 6 RESULTAT D’EXTRANT (# 2.2.2) Des programmes de perfectionnement en pédagogie et en spécialités pour le personnel de l’INFSS disponibles. Suite à la validation du plan stratégique aura été validé par l’assemblée générale (prévu pour le 1er trimestre 2016), l’INFSS pourra procéder à la mise à jour du plan de perfectionnement. Par ailleurs, un module de formation sur les stages du premier semestre a été élaboré lors de la mission de janvier à Bamako et a permis la formation des encadreurs et référents de stage intervenant au second semestre scolaire des programmes SIO à Bamako et annexes en région. Le module sur les stratégies d’enseignement du programme de formation initiale élaboré en 2011 est désormais disponible. Il a été diffusé aux formateurs de la première session de SIO à Bamako et à Ségou. Programme accrédité en APC Au premier semestre, une première rencontre du comité d’élaboration du programme s’est tenue à Bamako. L’atelier débutait avec la relecture et la mise à jour des modules de formation en APC destinés au personnel enseignant de l’INFSS. Le but du comité était de développer un programme de formation accrédité permettant de cumuler des crédits de formation continue menant à une certification émise par le Cégep de Saint‐Jérôme et l’INFSS. De ce premier atelier, les compétences à atteindre par les enseignants ont été élaborées et cinq modules ont été ébauchés. La deuxième rencontre du comité d’élaboration avait lieu à Bamako au 2e semestre. Lors de cet atelier, le 1er module : «Enseigner selon l’APC » était validé avec les conseillers pédagogiques de l’INFSS et une partie de la formation était entièrement enseignée. Conséquemment, pour le module 1, il ne restait que la validation et l’enseignement des 2 derniers éléments du module, soit l’aspect éthique de l’enseignement et la partie méthodologie prévu en janvier 2016. Suite à cela, les conseillers pédagogiques devront effectuer le travail synthèse du module 1 pour pouvoir valider la compétence de celui‐ci et obtenir l’accréditation pour ce premier module. Pour les modules 2‐3‐4‐5 du programme accrédité en APC, le travail a porté sur l’adoption des plans de cours, au regard du volume horaire, des contenus et de l’évaluation synthèse de chaque module. L’ordre de dissémination des modules a également été revu. Ce sont maintenant : 1) Enseigner selon l’APC : 18 heures 2) Stratégies pédagogiques et gestion de classe : 20 heures 3) Évaluation des compétences : 24 heures 4) La planification: plan de cours et plan de leçon‐ 20 heures 5) Actualisation des connaissances et intégration des notions de l’enseignement selon l’APC : 18 heures Évaluation des enseignants (Observation en classe) Au semestre 2, avait également lieu un atelier de travail sur l’évaluation formative des enseignants, plus particulièrement sur l’observation en classe. Lors de cette rencontre, les documents suivants ont été élaborés ou adaptés pour les enseignants de l’INFSS : 
Le cadre des activités d’évaluation des enseignants selon l’APC; 
La grille d’observation en classe; 
La grille d’auto‐évaluation de la préparation à l’observation en classe; 
La planification des activités du programme accrédité et des observations en classe. Formation UTT Sylvie Marsan, en collaboration avec une équipe de l’INFSS (département de SI et DDP), 2 encadreurs terrain de l’INFSS dans les CSCom‐U de Banconi et Konobougou, l’AT et un représentant du service de la protection civile animait un atelier portant sur les urgences, traumatismes et transferts sécuritaires (UTT). Cet atelier avait pour objectif de produire un module de formation portant sur les techniques de soins pour les chargés d’encadrement clinique (CEC) et autres professionnels des CSCom‐U en UTT. À l’issu de l’atelier, les fiches techniques et l’ébauche du module de formation en UTT ont été rendus disponibles. Cette ébauche devrait être complétée en janvier 2016, ainsi que la formation des formateurs. DÉCLIC Février 2016 38 Rapport d’avancement annuel – An 6 Exercice de simulation pour immobiliser un traumatisé lors de l’élaboration des modules UTT au Campement à Bamako Les participants de l’atelier d’élaboration des modules UTT à Bamako RESULTAT D’EXTRANT (# 2.2.3) Les annexes de l’INFSS en régions mises à niveau Au début de 2015, les visites d’état des lieux ont été réalisées dans toutes les annexes et à Bamako. Les rapports ont été validés pour chaque annexe. La mise en commun des rapports a été finalisée en octobre. Celle‐ci a permis de réaliser la validation et la budgétisation des différents besoins. Le processus de réhabilitation (demande d’un plan de réhabilitation) et l’achat de certains équipements et matériels a commencé à la fin de l’année. Ainsi, la dotation en équipements et matériels spécialisés, de même que les réhabilitations nécessaires, sont prévues dans le plan de travail de l’An 7. L’appui pédagogique des étudiants est effectif. La formation de conseillers pédagogiques a été assurée dans chaque région pour assurer le suivi de l’implantation des programmes. Les enseignants ont reçus des formations pédagogiques sur les stratégies d’enseignement, l’utilisation et la préparation des TP avec mannequins. Le guide de stage et le carnet de stage sont développés et disséminés dans chaque région. 3.
GESTION ‐ COORDINATION– CONCERTATION La situation sociopolitique instable qui perdure Mali et les cas d’Ebola ont un influencé le travail de l’AT au Mali et celui du consortium au Québec, notamment avec l’annulation de certaines missions. Cependant, l’équipe de l’AT a participé à plusieurs rencontres de coordination et de concertation avec les partenaires techniques et financiers, et des alternatives ont pu rapidement être dégagées pour pallier l’absence de missions. 3.1 EFH En 2015, les ASACO des 5 CSCom‐U ont réalisé des activités de sensibilisation sur différents thèmes dans le cadre des microprojets EFH. Les thèmes des microprojets ont été choisis dans le souci de répondre aux difficultés/obstacles identifiés quant à l’offre des services de chaque CSCom‐U et aussi par rapport à l’accès des femmes à ces services. Les résultats obtenus à l’An 6 montrent en général une augmentation des taux de fréquentation sur les différents items (consultations prénatales, consultations postnatales, planification familiale, consultations curatives). DÉCLIC Février 2016 39 Rapport d’avancement annuel – An 6 Le tableau ci‐dessous fait ressortir les tendances des indicateurs de fréquentation dans les CSCom‐U. TABLEAU 3 : Tendances des indicateurs de fréquentation dans les 5 CSCom‐U SEGUE KONIAKARY BANCONI SANOUBOUGOU KONOBOUGOU 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 Consultations curatives 2346 2354 Consultations prénatales 226 179 56% 69% 693 (80%) 1036 (116%) 426 (37%) 561 (48%) Planification familiale 27 113 19% 23% 1429 (28%) 2565 (49%) Consultations postnatales 162 171 2083 1993 300 (35%) 817 (92%) Total 2761 2817 2083 1993 993 1853 1855 3126 Consultations prénatales À Konobougou, on note une progression de 11 % entre 2014 et 2015. Cependant, il faut reconnaitre que le CSCom‐U n’a pas pu atteindre la moitié des femmes ciblées en CPN. Le CSCom‐U de Sanoubougou II a enregistré une progression de 36% entre 2014 et 2015 dans les consultations prénatales, dépassant la cible par 145 consultations additionnelles. Au CSCom‐U de Ségué, on constate une baisse du nombre de femmes reçues en CPN. Cette baisse serait liée au départ de la sage‐femme en 2015, qui mettait en place des stratégies avancées pour atteindre les femmes dans les villages d’accès difficile. Les séances de sensibilisation ont permis d’avoir une augmentation de la fréquentation du centre de Koniakary entre 2014 et 2015. Ainsi les CPN ont passé respectivement de 56 % à 69 %. Consultations postnatales (CPON) Dans le cadre de la relance des consultations postnatales, le CSCom‐U de Sanoubougou II a connu une progression importante en passant de 35% de femmes ciblées en 2014 à 92% en 2015. Les actions de sensibilisation ont été menées par l’ASACOBA, avec l’appui des CFU. On note cependant une régression du nombre de femmes reçues en CPON entre 2014 et 2015. Cela s’explique par une forte promotion de la planification familiale dans l’aire de santé de Banconi, ce qui jouerait sur les CPN et conséquemment les CPON. Le CSCom‐U de Ségué a par contre fait un léger progrès dans l’offre de consultations postnatales. Planification familiale (PF) Pour répondre à la faible prévalence contraceptive, le CSCom‐U de Konobougou a mené des activités de sensibilisation à l’endroit de la population et a rapproché des vendeurs de pharmacies pour améliorer la collecte de données sur les produits de contraception vendus. Ainsi, le taux de PF est passé de 28 % en 2014 à 49 % en 2015. La prévalence contraceptive a également connu une augmentation à Koniakary en passant de 19 % en 2014 à 23 % en 2015. Consultations curatives Face au faible taux de fréquentation, les sensibilisations dans les villages de Ségué ont permis une augmentation des consultations curatives entre 2014 et 2015, bien que très modeste. À Ségué, des séances de sensibilisation ont eu lieu dans 10 villages sur le mariage précoce et les droits des femmes. Ainsi, 616 personnes (526F/90H) ont assisté aux séances de sensibilisation sur le mariage précoce, alors que 626 personnes (519F/107H) ont été touchées par les séances de sensibilisation sur les droits des femmes. Les séances de sensibilisation dans les neuf quartiers de Koniakary ont été axées sur les droits des femmes et les mutilations génitales féminines (MGF). 446 personnes dont 83 % de femmes ont été touchées par les séances de sensibilisation sur les MGF, alors que 527 personnes dont 81 % de femmes ont assisté aux séances de sensibilisation sur les droits des femmes. Il est à noter que les CFU de Koniakary ont bénéficié de l’expertise d’une DÉCLIC Février 2016 40 Rapport d’avancement annuel – An 6 ONG locale AMSOPT lors des séances de sensibilisation sur les droits des femmes. À l’issu de ces sensibilisations, le CSCom‐U de Koniakary a connu une baisse de cas de MGF. Le nombre cas d’excision enregistré est ainsi passé de 104 cas en 2014 à 73 cas en 2015. Les infibulations sont passées de 14 en 2014 cas à 8 cas en 2015. Tous ces cas ont été pris en charge par l’ONG AMSOPT. À Konobougou, les activités de sensibilisation ont été réalisées grâce à la participation des 87 relais communautaires et aussi à travers 6 émissions radiophoniques diffusées par 2 radios locales. Les microprojets EFH des ASACO de Koniakary, Ségué, Sanoubougou II et Konobougou ont tous été clôturés en 2015. Celui de Banconi, qui en est à sa dernière phase, devait être clôturé en décembre 2015. Tous les microprojets ont connu un retard dans l’exécution, essentiellement causé par le non‐respect des calendriers par les CFU et souvent les grandes distances entre les villages. Pour les prochains microprojets, la négociation des calendriers devraient être faites au préalable avec les groupements féminins. Élaborer des microprojets avec les deux nouvelles ASACO (Konobougou et Sanoubougou II) à Sikasso et Ségou Avec l’appui de la conseillère EFH, de nouveaux microprojets EFH ont été élaborés de manière participative et consensuelle pour les 2 nouveaux CSCom‐U. Le microprojet du CSCom‐U de Konobougou a été axé sur l’importance des consultations prénatales en début de grossesse et sur la planification familiale, alors que celui du CSCom‐U de Sanoubougou II a porté sur l’importance des consultations prénatales et postnatales. Ces microprojets se sont déroulés de janvier à décembre 2015. Avec l’INFSS Avec l’appui de l’Assistance technique, un comité EFH a été mis en place à l’INFSS. Ce comité avait comme tâche première la relecture du plan EFH à l’An 6 et la dissémination de la Politique nationale genre. Cependant, compte tenu des problèmes organisationnels rencontrés par l’INFSS en 2015 (grève des enseignants, non disponibilité des fonds avant août 2015, départ à la retraite de la responsable du comité), le plan EFH élaboré en 2011 n’est toujours pas disponible. Il a été donc retenu d’élaborer un nouveau plan d’action EFH avec l’appui d’une conseillère EFH. Un nouveau responsable du comité doit être désigné afin de permettre la fonctionnalité du comité. Avec la FMOS La notion genre a été intégrée lors de l’élaboration du curriculum du DES. Avant les probatoires de décembre 2015, une large information sur le DES de MF/MC a été faite, encourageant les candidatures féminines au DES avec pour résultat de 4 candidatures féminines sur 5 nouveaux étudiants cette année. 3.2 ENVIRONNEMENT Dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi des activités environnementales du projet, une mise à jour et budgétisation des activités plan de travail 2015‐2018 de la conseillère en environnement de l’UdeS servant de cadre de référence pour l’AT ont été faites. Comme stipulé dans le plan de travail, le renforcement des capacités du personnel des CSCom‐U, la supervision des activités des comités d’hygiène, l’amélioration de l’accès à des points d’eau de qualité et à des structures d’assainissement adéquates ont été les priorités de l’An 6. Activités de formation et de sensibilisation aux CSCom‐U de Koniakary et Ségué Ainsi, les agents de santé des CSCom‐U de Koniakary et Ségué, de même que leurs CSCom partenaires, ont été formés sur la gestion des déchets biomédicaux et la prévention des infections en milieu de soins. En même temps, les capacités des techniciens de surface et des membres des ASACO de ces CSCom‐U ont été renforcées en matière d’hygiène et salubrité. DÉCLIC Février 2016 41 Rapport d’avancement annuel – An 6 Le tableau suivant fait ressortir le nombre d’agents formés par items. TABLEAU 4 : Nombre d’agents formés dans les CSCom‐U de Koniakary et Ségué sur la santé et l’environnement CSCOM KONIAKARY SÉGUÉ Femmes Hommes Total 1 Femmes Hommes Total 2 TOTAL (1+2) Gestion des déchets biomédicaux 5 5 10 5 13 18 28 Prévention des infections 5 5 10 5 13 18 28 Hygiène et salubrité 3 14 17 3 11 14 31 TOTAL 13 24 37 13 37 50 87 THÈMES Activités de supervision formative à Koniakary, Ségué et Sanoubougou II Pour renforcer les acquis, une supervision formative par le responsable de l’hygiène du CSRéf a été réalisée dans les CSCom‐U de Sanoubougou II, Koniakary et Ségué. Les constats généraux de ces missions de suivi sont les suivants : 
La maitrise de la technique de lavage des mains et de préparation de l’eau de décontamination par le personnel de santé; 
L’application adéquate de la gestion des déchets biomédicaux (GDBM); 
La propreté du centre; 
L’existence de matériels pour la GDBM (différentes couleurs de poubelle, matériels de nettoyage, incinérateur) dans les CSCom‐U de Sanoubougou II et Koniakary. Toutefois, certaines insuffisances ont été également relevées par les responsables de l'hygiène de chacun des CSRéf respectifs, entre autres : À Koniakary 
Vétusté des fûts en plastique pour le stockage de l’eau; 
Non disponibilité de l’eau courante dans les salles de soins; 
Non‐respect du port de la tenue médical; 
Latrines pleines (fosse septique) pour les utilisateur(trices) du CSCom‐Non séparation géographique des latrines pour les utilisatrices ou utilisateurs de service; 
Insalubrité du site d’élimination des déchets médicaux; 
Fosse à cendre pleine; À Sanoubougou II 
Application inadéquate par certains membres du personnel du port de gants pour les soins et actes; 
Irrégularité dans le tri des déchets à la source; 
Insuffisance dans la restitution de la formation en GDBM aux nouveaux stagiaires; 
Utilisation de l’eau de javel sans titrage. À Ségué 
Existence de traces de produits sur les murs des salles de l’hospitalisation; 
Insuffisance dans la gestion des ampoules et flacons en bouteille; 
Inexistence de fiches de politique de sécurité sur la GDBM; 
Irrégularité dans la tenue des réunions du comité de GDBM. DÉCLIC Février 2016 42 Rapport d’avancement annuel – An 6 A l’issue de chaque mission, le superviseur et l’équipe de chaque ASACO ont élaboré un plan de résolution des différents problèmes identifiés. Le suivi de ces plans est fait aussi bien par les comités d’hygiène mis en place, que par l’AT lors de ses visites de terrain. Ainsi, certains points ont été intégrés dans le plan de travail de l’An 7. Appui aux diverses activités du comité d'hygiène et d'assainissement des 5 CSCom‐U Pour faire face aux questions d’hygiène et d’assainissement, les 5 ASACO ont mis en place un comité d’hygiène en se basant sur l’aide‐mémoire proposé par la conseillère en environnement de l’UdeS. Dans les CSCom‐U de Banconi, Koniakary et Sanoubougou II, les comités ont tenu des réunions trimestrielles ou au besoin pour débattre des problèmes d’environnement et faire des propositions pertinentes pour corriger ces insuffisances. L’ASACO de Koniakary a mené également des séances de sensibilisation sur l’environnement à travers une radio locale. Face à l’épidémie d’Ébola survenue au Mali au dernier trimestre de l’An 5, l’AT a doté les 5 CSCom‐U en matériels et consommables pour la prévention de l’Ébola. Pour assurer l’hygiène et la salubrité des lieux, l’AT a procédé à la dotation en matériels de nettoyage et pour la gestion des déchets biomédicaux à Koniakary, en poubelles de couleurs différentes pour la gestion des déchets biomédicaux à Banconi. Deux toilettes ont été construites à Banconi, un suppresseur y a également été mis en place. Une dotation initiale en draps de lit, matériels de nettoyage et de GDBM a été faite au CSCom‐U de Konobougou. Les quatre autres CSCom ont reçu des draps de rechange. Pour assurer un environnement propice et compte tenu des conditions climatiques de Konobougou, l’aménagement de la cour a été réalisée au 3e trimestre sur les fonds de la ligne « environnement » du projet. Pour assurer l’hygiène et la salubrité du centre, un lavoir a été aménagé à Koniakary pour permettre aux femmes de laver le linge et les ustensiles. INFSS Le comité d’hygiène de l’INFSS a également réalisé une séance de sensibilisation sur la maladie à virus Ébola à l’intention des étudiants et du personnel. Des dispositifs de lavage des mains (magnétiques, seaux avec robinet, gels antiseptiques) ont été mis en place dans toutes les unités de l’institut. La réparation du système de circulation d’eau du bassin, prévue à l’An 6, a dû être reportée à l’An 7 en raison de retards d’accès aux fonds et de difficultés de décaissement de la part de l’INFSS. Le comité d’hygiène mis en place, n’a pas tenu de rencontre statutaire en 2015, retard également lié aux difficultés de décaissement. A l’An 7, le comité se propose d’élaborer un plan d’action pour être plus fonctionnel. 3.3 ACCOMPAGNEMENT/APPROPRIATION La mission de Mme Aubin en Accompagnement/appropriation a été réalisée fin juin 2015. Cette mission a été consacrée essentiellement à la revue des plans d’appropriation élaborés à l’An 5 du Projet, afin de faire le bilan de l'avancement de la mise en œuvre. Spécifiquement, la mission s’était fixé les objectifs suivants : 
dresser le bilan de la mise en œuvre des plans d’A/A élaborés à l’An 5 du Projet; 
dégager avec les partenaires les difficultés et contraintes rencontrées; 
effectuer les ajustements nécessaires pour une meilleure appropriation et préciser l'accompagnement des partenaires; 
rencontrer l’équipe de Konobougou qui n’avait pas participé à la première mission; 
rencontrer l’adjointe au directeur de l’AT sur le rôle de l’équipe dans le processus d’A/A. En dehors des difficultés communes qui sont le déficit de communication interne et avec l'équipe de l’AT, d’autres difficultés et contraintes plus spécifiques ont été dégagées par partenaire. DÉCLIC Février 2016 43 Rapport d’avancement annuel – An 6 TABLEAU 5 : Difficultés et propositions de solutions lors du bilan des plans d’A/A des ASACO, de la FMOS et de l’INFSS DIFFICULTÉS SOLUTIONS Les bâtiments et le matériel demeurent en bon état, propres et fonctionnels 1.
Conditions climatiques difficiles pour maintenir les locaux propres 1.
Inspection périodique et régulière de la salubrité des locaux par l’agent chargé du suivi 2.
Insuffisance de ressources financières pour faire face aux entretiens et réparations ou pour motiver les personnes responsables 2.
Dépenses modestes d'entretien régulier pour réduire les réparations trop coûteuses 3.
Fréquente indisponibilité des agents de réparation/d’entretien (longue distance) 3.

Respect du plan d'entretien (à renforcer) 
Recherche d'autres sources de financement pour supporter les coûts de réparation et d'entretien Collaboration avec le CSCom voisin et échange de techniciens Les rapports et le monitorage 1.
Manque de formation du personnel technique et des membres de l’ASACO sur le monitorage et le rapport harmonisé 2.
Lourdeur administrative pour valider les rapports avant de les envoyer ou faire le monitorage (validation par le CA) 3.
Manque de disponibilité pour la rédaction des rapports (contraintes de temps) 1.
Mise à niveau (formations locales) 2.
Prévoir la convocation du CA à temps pour valider les rapports 
3.
Revoir les échéances de production des rapports annuels avec DECLIC si nécessaire Mettre en place une commission de rédaction de rapport Les ASACO intègrent davantage la gestion des MP de sensibilisation dans leurs activités 1.
2.
Insuffisance des ressources financières attribuées par rapport aux nombres de femmes qui participent Difficultés d'avoir plusieurs thèmes (compte tenu du nombre de villages à couvrir) 1.
Recherche d'autres sources de financement 2.
Choisir un seul thème pertinent en fonction des besoins 3.
Continuer la sensibilisation en collaboration avec les relais 3.
Faible mobilisation des hommes dans la sensibilisation 4.
Planifier les activités avec les représentants du village 4.
Grande distance entre les villages à couvrir par les activités du MP 5.
Mettre en place un CFU 5.
Absence de CFU à Sanoubougou Le comité de programme DES est fonctionnel 1.
Conciliation des agendas pour tenir les réunions du comité de programme 1.
Assurer la régularité des réunions et fixer les dates des rencontres à l'avance (programme annuel) 2.
Changement d'équipe au décanat qui a dû s'approprier le projet DÉCLIC et le plan A/A 2.
Inviter les CEC à la prochaine rencontre pour discuter des difficultés stages et identifier des pistes de solution 3.
Disponibilité des ressources humaines pour la supervision des résidents sur le terrain N.B. Un suivi sera effectué pour identifier des solutions aux difficultés pour lesquelles l’atelier n’a pu dégager de pistes de solutions appropriées. FMOS met en place des procédures pour la reconnaissance des chargés d'encadrement clinique (CEC) au niveau universitaire 1.
Difficultés de trouver des textes relatifs à la reconnaissance des CEC 1.
Soumettre le problème à la prochaine assemblée de la faculté 2.
Implantation de l'approche par compétences qui est une nouvelle façon d'enseigner 2.
Collaboration avec l’INFSS pour la formation en APC (avec appui DÉCLIC) INFSS assure la mise à niveau physique des annexes et des équipements 1.
Lourdeur administratives internes et avec l’ambassade (changement de responsable) pour continuer le processus 1.
Rencontre ambassade du Canada, DÉCLIC et INFSS pour établir un mode de communication et les responsabilités afin d'accélérer les choses 2.
Grève du personnel 2.
Le transfert de l’INFSS au MESRS devrait limiter les DÉCLIC Février 2016 44 Rapport d’avancement annuel – An 6 DIFFICULTÉS 3.
SOLUTIONS Difficultés de planification de la réunion de validation des rapports (disponibilité et clarté des rôles) mouvements de grève du personnel 3.
Intégrer les réunions dans la planification de l’INFSS INFSS assure la mise à niveau pédagogique des enseignants et enseignantes à tous les niveaux 1.
Nombre insuffisant de conseillers pédagogiques en région
1.
Autonomiser les conseillers pédagogiques en région 2.
Lenteur dans le rapportage (on attend la fin et donc on ne suit pas l'évolution) 2.
Faire une planification du suivi en précisant l’échéancier, les responsabilités et les ressources nécessaires 3.
Appropriation insuffisante par les départements 3.
4.
Nombre élevé d’enseignants à former en APC 5.
Les planifications n’ont pas été respectées pour la formation en stratégies d’enseignement dans toutes les régions (non prioritaire pour la Direction) Réflexion en cours pour identifier des pistes pour contourner le problème et lancer quand même l'utilisation des carnets de stage 6.
Évaluation de la mise en pratique non faite, mais le mécanisme d'évaluation est prévu 7.
Retard dans la multiplication du carnet de stage pour son application (lourdeur administrative) ce qui a un impact majeur puisque nous perdons une année étant donné qu'on doit l'introduire au début N.B. Un suivi sera effectué pour identifier des solutions aux difficultés pour lesquelles l’atelier n’a pu dégager de pistes de solutions appropriées. INFSS est en mesure d’assurer le processus d’évaluation d’un programme 1.
Problème de planification de la mission au Canada 2.
Nouveau programme HA qui sera implanté et donc rend inutile l'évaluation du programme actuel 3.
Surcharge du personnel Intégrer les solutions à ces difficultés dans la planification 2016. N.B. Un suivi sera effectué pour identifier des solutions aux difficultés pour lesquelles l’atelier n’a pu dégager de pistes de solutions appropriées. LEÇONS APPRISES Les ateliers avec les différents partenaires ont permis de faire ressortir les leçons suivantes apprises de l’accompagnement/appropriation (A/A) : 
L’A/A a permis un apprentissage de tous les jours et on réalise que ce processus peut être appliqué partout; 
C'est un processus très pratique, lié aux besoins, souple et correspondant à la réalité du travail. Les partenaires ont souligné qu’ils sont déterminés à réaliser leur plan A/A car basé sur leur vécu et leurs préoccupations 
L’A/A est une occasion d'amélioration; 
L’A/A a favorisé un engagement des partenaires; 
La forte intégration des microprojets (EFH et environnement), qui posait problème lors de l'élaboration des plans A/A, démontre bien que lorsque leur rôle est clair, les ASACO sont prêts à s'engager et agir; 
L'appui et la relation avec le cégep de Saint‐Jérôme constituent un facteur important dans l'avancement des activités du plan A/A avec l’INFSS; 
L'A/A fait avancer les partenaires et leur donne l'ambition d'aller à 100 %, car cela les ramène à eux et leur permet de se regarder eux‐mêmes. Après la mission de la conseillère, l’AT a organisé une mission de partage et de validation du contenu des bilans des plans A/A avec chaque partenaire, afin de procéder à leur signature. 3.4 ACCOMPAGNEMENT, GESTION ET COORDINATION SUR LE TERRAIN Le comté technique semestriel de l’An 6 s’est tenu à Bamako au mois de septembre 2015. Il a permis d’échanger sur les réalisations, les perspectives et les défis. Il a été marqué par la participation de toutes les parties prenantes, notamment le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ainsi que les membres du bureau de direction. Cette mission du bureau de direction était axée sur trois objectifs : DÉCLIC Février 2016 45 Rapport d’avancement annuel – An 6 
Faire connaitre aux partenaires les inquiétudes du consortium face aux retards de mise en œuvre des activités de l’INFSS et aux conséquences éventuelles liées au transfert de tutelle de l’INFSS du MSHP au MESRS; 
Planifier la transition du changement de ministère responsable de l’Institut; 
Assurer la pérennité du Diplôme d’Étude Spécialisée en Médecine de Famille/Médecine Communautaire (DES MF/MC). La mission a été porteuse en termes de plaidoyer et a permis l’atteinte des résultats suivants : 
Les deux ministères reconnaissent l’apport exceptionnel du projet DECLIC, son caractère novateur et le potentiel qu’il offre; 
Une concertation entre les 2 ministères a permis de garder le financement de l’INFSS au MSHP sous‐emploi, bien qu’il soit rattaché au MESRS; 
Des porteurs de dossier sont identifiés au MSPH (Sekou Oumar Dembelé) et au MESRS (Assétou Founé Samaké Migan); 
Le doyen de la FMOS et les représentants du MSHP et du MESRS reconnaissent l’importance du DES MF/MC et que cette reconnaissance implique l’intégration des médecins chargés d’enseignement clinique (CEC) à la vie universitaire. Ils se sont engagés à cet effet à trouver des solutions idoines. Suite à l’attentat terroriste de Bamako en novembre 2015, l’équipe du consortium n’a pu se rendre au Mali pour réaliser le bilan‐programme annuel avec l’ensemble des partenaires. Dans ce cadre, le bilan‐programme annuel s’est tenu cette année en vidéoconférence à l’ambassade. Le deuxième comité technique annuel n’a pas pu se tenir pour les mêmes raisons. Au cours de l’An 6, le comité de programme de la FMOS s’est tenu deux fois sur quatre rencontres prévues. Cependant, des rencontres mensuelles ont été initiées entre le décanat de la FMOS, la coopération canadienne et l’assistance technique sur les questions de reconnaissance des CEC et la prise en charge des frais pédagogiques et bourses Un comité de programmation et de suivi ASACO‐DECLIC s’est tenu en juin 2015, faisant ainsi le bilan des réalisations du 1er semestre de l’année. L’INFSS a pour sa part tenu 2 rencontres programmes. Il faut noter qu’en dehors de ces rencontres, l’assistance technique et l’équipe de l’INFSS, avec l’appui de la coopération canadienne, se rencontrent régulièrement sur les activités planifiées du Projet. À l’An 6 du projet, l’AT avec l’appui de l’ambassade a organisé et appuyé plusieurs rencontres avec les ministères de tutelles de nos partenaires terrain (FMOS, INFSS) sur les points de blocages périodiques, à savoir la reconnaissance des CEC, la prise en charge des frais pédagogiques et bourses au niveau de la FMOS et les problèmes administratifs et de coordination au sein de l’INFSS. Ces rencontres se poursuivront à l’An 7. Suite au départ de Dre Aminata Traoré, le bureau terrain a été réorganisé par le recrutement de Dre Tiguida Sissoko au poste d’Adjointe au directeur de l’AT. De même, Josée Lemire a été recrutée au siège de CCISD comme chargée de projet pour remplacer Aïssatou Tinka Bah suite à son affectation sur le terrain en tant que directrice du projet Beceya. Gestion, encadrement et suivi de l’équipe d’assistance technique et des ressources d’appui ponctuelles L’AT a participé à plusieurs rencontres organisées par la coopération canadienne, les autres partenaires techniques et financiers et le Ministère de la santé et de l’hygiène publique. Conformément au Plan de travail, plusieurs missions ont été réalisées pour appuyer les équipes aussi bien sur le terrain qu’au Canada. Cependant, certaines missions ont dû être reportées ou annulées au cours de l’année, en raison de la prévalence de l’Ébola puis de la situation sécuritaire. DÉCLIC Février 2016 46 Rapport d’avancement annuel – An 6 TABLEAU 6 : Missions réalisées durant l’An 6 NO OBJET DE L’APPUI PARTENAIRE APPUYÉ LIEU / PÉRIODE INFSS T1 INFSS T2 5 INFSS T2 Jean Bénard 5 INFSS T2 Anne Gagnon T2 RESSOURCE Anne Gagnon 1 Soutien pour l’enseignement en APC et en encadrement des stages (Bamako) 2 Formation en APC et Appui technique à l’organisation des salles de travaux Sylvie Marsan pratiques de l’annexe de Sikasso 3 Élaboration du programme de Anne Gagnon formation certifié selon l’APC (Bamako) 4 Plan de développement informatique INFSS Bamako) 5 Mission de perfectionnement au congrès de la SIFEM (Bruxelles) Sylvie Marsan (10 j) JOURS DE MISSION 15 10 Anne GAGNON INFSS Pr Alhousseini AG Mohamed 5 FMOS CSCom‐U Dr Cheick SIDIBE Mme Magassi Coulibaly Pr Mamadou Dembélé Dr Idrissa Sidibé 6 Mission de perfectionnement (participation au colloque de l’AQPC à Saguenay et de la SOGC au Québec) Anne GAGNON Sylvie Marsan 10 Mireille Beaulieu (3 j) INFSS T2 INFSS T3 INFSS T4 INFSS T4 Pr Alhousseini AG Mohamed (5 j) Dr Cheick SIDIBE Valérie Leuchtmann Sylvie Marsan Mme Dicko F. Maiga (3 j) 10 M. Abdoulaye Oinargoum 7 Mission pédagogique pour le programme de Soins obstétricaux (Saint‐Jérôme) Mme Aminata Sangaré Mme Diénéba Togola Mme Oumou Konaré Dre Tiguida SISSOKO Mme Mafouné Traoré Mme Sitan F. Diakité (5 j) 8 Mission pédagogique pour le programme de Biologie médicale (Saint‐Jérôme) Émilie Riopel Sylvain Marchand (2 j) 5 Anne Gagnon M. Abdoulaye Oinargoum M. Tiécoura Samaké M. Ismaila Diarra 9 Mission d’observation du service de la formation continue, du service aux entreprises et à l’international (Saint‐
Jérôme) Nadine Le Gal (3 j) Conseillers pédagogiques de la FCSEI (1 j) 5 Anne Gagnon Mme Dicko F. Maiga (2 j) Dre Badiala Keita 10 Mission pédagogique pour le programme de Soins infirmiers (Bamako) Sylvie Marsan 6 INFSS T4 11 Mission pédagogique pour le Sylvie Marsan INFSS T4 DÉCLIC Février 2016 47 Rapport d’avancement annuel – An 6 NO OBJET DE L’APPUI RESSOURCE développement du module UTT (Bamako) Mission pédagogique pour les programmes BM et SE Élaboration du programme de formation certifié selon l’APC et observation en classe (Bamako) Anne Gagnon 13 Mission de suivi de dossiers pour le soutien en gestion (informatique, rencontres partenaires, etc.) Anne Gagnon 14 Mission du Bureau de direction de l’Agence Canadienne d’Accompagnement Robert Beaudry de DECLIC au Mali PARTENAIRE APPUYÉ LIEU / PÉRIODE INFSS T4 5 INFSS T4 INFSS T4 AT T3 3 12 15 JOURS DE MISSION Anne Gagnon 5 4 4 François Couturier INFSS Nadine Le Gal FMOS 16 Appui au développement des communications du projet DÉCLIC Carole‐Anne Cormier 13 AT T1 17 Mission Accompagnement/Appropriation Angel Aubin 7 AT ASACO, FMOS, INFSS T2 Participation aux Journées départementales de formation professorale (Saguenay) Dr Mahamane Maiga 2 FMOS T3 18 19 Forum en médecine familiale, Conférence BESROUR Pr Seydou Doumbia FMOS T4 Pr Ousmane Faye 4 TOTAL des jours de missions pour l’An 6 123 jours 3.5 ACTIVITÉS DE RAYONNEMENT, DE PLAIDOYER ET DE RÉSEAUTAGE L’An 6 a été marqué par l’inauguration du CSCom‐U de Sanoubougou II (Sikasso) avec la présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, la coopération canadienne, le recteur de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies (USTT) de Bamako, le directeur de l’INFSS, le doyen de la faculté de médecine de l’UdeB, toutes les autorités administratives, sanitaires et communautaires de la région de Sikasso. Ce fut un grand moment de collaboration, mais aussi une importante opportunité pour mettre de l’avant le plaidoyer autour de l’amélioration de la santé de la population par la mise à disposition de personnel de santé compétant (formation adaptée au besoin de santé des populations). Cette année a été également marqué par la réception provisoire des nouvelles infrastructures du CSCom‐U de Konobougou (Ségou), dernier CSCom à vocation universitaire. Tel que planifié dans le PMOP, le réseau de CSCom‐U a donc atteint le nombre ciblé (5 CSCom‐U). e
En avril 2015, des représentants de l’INFSS et du Cégep Saint‐Jérôme, ainsi que de la FMOS ont participé au 5 Congrès international francophone de pédagogie des sciences de la santé à Bruxelles (Belgique). Une présentation du projet réalisée par l’INFSS a été présentée par Mme Magassi Coulibaly (INFSS) et Mme Anne Gagnon (Cégep Saint‐Jérôme). En février 2015, une mission d’Appui au développement des communications du projet DÉCLIC afin d’améliorer la visibilité du projet, conduite par Mme Carole‐Anne Cormier du CCISD a permis d’atteindre les résultats suivants : 
Un plan d’action pour la rédaction et la mise en page des outils de communication choisis; 
Une banque d’information pour alimenter ces outils; 
Une banque de photos et vidéos; 
Des notes/comptes rendus des séances de travail avec les membres de l’équipe; 
Les premières ébauches des différents outils de communication identifiés. DÉCLIC Février 2016 48 Rapport d’avancement annuel – An 6 Depuis cette mission, la fiche projet, le site Internet et la pochette promotionnelle ont pu être finalisés. Ces outils de communication contribueront à faire connaitre le projet et ses réalisations auprès de l’ensemble des acteurs du secteur de la santé au Mali. Finalement, il est à noter que pour mieux répondre à ses missions actuelles, l’INFSS a été rattaché au ministère de l’enseignement supérieur suivant le Décret N°2015‐0116/PM‐RM du 25 Février 2015. Suite à ce changement, une mission de plaidoyer et d’appui du bureau de direction DECLIC en septembre 2015 a permis de rencontrer l’ambassadeur du Canada au Mali et son équipe, le ministre de la santé du Mali, le Secrétaire Générale du ministère de l’enseignement supérieur et les différents partenaires du projet DECLIC. DÉCLIC Février 2016 49 Rapport d’avancement annuel – An 6 3.6 GESTION DES RISQUES TABLEAU 7 : Gestion des risques au 31 décembre 2015 Nous reprenons ici les principaux risques touchés et des mesures de mitigation des risques sont proposées. Pour chaque risque, nous en précisons le niveau de probabilité (P) et l’incidence (I) sur le projet. DÉFINITION DU RISQUE ORIENTATIONS STRATÉGIQUES NIVEAU DU RISQUE COTE PÉRIODE INITIALE ACTUELLE 1 Changement d’orientation dans P2/I3 les priorités de l’AMC en matière de santé au Mali. Il y a un risque que l’AMC change d’orientation dans ses priorités en matière de santé au Mali. P1/I3 NIVEAU PAR RAPPORT AU MODÈLE LOGIQUE Résultats intermédiaires MESURES D’ATTÉNUATION ET DE GESTION État des risques au 31 décembre 2015 Orientations privilégiées par l’AMC en matière de santé maternelle et infantile (par exemple : ISSA) et en faveur de l’Afrique, du Mali et des ODD. Suite à la crise, l’AMC oriente son appui vers l’apaisement des besoins sociaux, dont la santé maternelle et infantile. Mesure d’atténuation Suivi constant avec les agents de l’AMC au Canada et sur le terrain ‐ stratégie de plaidoyer. Sociopolitiques et économiques 1 Il y a un risque que des P2/I2 perturbations sociales, notamment des grèves, viennent entraver les diverses activités du projet sur le terrain P2/I2 Extrants État des risques au 31 décembre 2015 INFSS Grèves Des grèves d’étudiants et/ou de professionnels de l’INFSS peuvent surgir pour des raisons variables (bien que souvent liés aux conditions de travail ou d’études). Mesure d’atténuation En raison de la nature des revendications, le projet a peu de marge de manœuvre pour influencer la résolution des conflits. Il peut cependant mettre en place des mesures spéciales, par exemple déplacer les activités, telles que les formations et réunions en dehors de l’Institut et ainsi éviter les confrontations avec les grévistes. Il est à noter que le transfert de l’INFSS au MESRS visait à obtenir un cadre qui correspond mieux à leur revendication, ce qui devrait diminuer le risque de grèves. FMOS Grèves Des grèves des étudiants à la FMOS peuvent survenir. Mesure d’atténuation En raison de la nature des revendications, le projet a peu de marge de manœuvre pour influencer la résolution des conflits. Il faut noter cependant, que ces grèves n’ont pas beaucoup influencées le déroulement des activités de formation du DES de MF/MC, parce que la majorité des cours sont donnés dans les hôpitaux pour DÉCLIC Février 2016 50 Rapport d’avancement annuel – An 6 DÉFINITION DU RISQUE NIVEAU DU RISQUE NIVEAU PAR RAPPORT AU MODÈLE LOGIQUE MESURES D’ATTÉNUATION ET DE GESTION les premières et dans les CSCom‐U pour les 2e, 3e et 4e années.
Financement DES MF/MC Les difficultés des dernières années ont rendu presque impossible la recherche de bourses pour les étudiants du DES MF/MC. Aussi, la coopération canadienne a accepté pour les années 2012 a 2014 que le Projet prenne en charge : les frais pour le probatoire (concours), les frais de scolarité et les bourses aux étudiants. Ces efforts doivent être poursuivis et intensifiés à l’An 7. Mesure d’atténuation L’ACA et les partenaires continuent à faire le plaidoyer auprès des PTF et des autorités nationales, pour rechercher des bourses et la couverture des frais d’inscription pour les étudiants au DES MF/MC. Le Projet DÉCLIC continu à assurer la prise en charge des frais d’inscription/pédagogiques et les bourses de subsistance. 2 Il y a un risque que des perturbations de nature socio‐
politique (par exemple l’occupation du nord) viennent entraver les diverses activités du projet sur le terrain P2/I2 Extrants État des risques au 31 décembre 2015 Des perturbations de nature socio‐politique peuvent surgir et occasionner le déplacement des populations du nord vers le sud. Des risques d’attentats, y compris à Bamako, sont également présents. Suite à l’attentat de Bamako le 20 novembre 2015, la côte de sécurité de l’AMC a été rehaussée et recommande d’éviter tout voyage au Mali (y compris la capitale, Bamako) en raison du risque de terrorisme et de banditisme. Des perturbations sociopolitiques ont des impacts sur la tenue d’activités, dont les missions d’experts. Mesure d’atténuation Lors des sorties en région, le personnel et les véhicules du Projet sont tenus de se déplacer de clarté. Lorsque le niveau de sécurité diminue, le personnel est invité à quitter le bureau et/ou à travailler à la maison ou rester chez‐lui selon la programmation et une chaîne téléphonique entre les membres de l’équipe est instaurée. Le CCISD, lead du consortium, est d’ailleurs en processus d’élaboration d’un guide de sécurité pour ses équipes au Mali qui permettra de clarifier la marche à suivre selon les développements de la situation sécuritaire. Le suivi des activités du projet dans certaines régions est en partie assuré par les partenaires sur le terrain (ex. INFSS). L’AT s’assure d’une communication régulière avec les partenaires assignés dans ces régions. Cependant, ces partenaires peuvent se déplacer pour assister à des rencontres organisées régulièrement en zones sécurisées. 3 Il y a un risque que les perturbations sociales aient des répercussions sur la sécurité de nos partenaires et des membres du projet sur le terrain. P3/I3 Résultats immédiats État du risque au 31 décembre 2015 La situation sociopolitique du Mali entraîne périodiquement une diminution de la sécurité en région et parfois à Bamako; exigeant une certaine prudence dans le déploiement des stratégies et des activités du Projet. Suite au coup d’état en 2012, le voyage vers et dans certaines régions (et subséquemment certains CSCom‐U, et annexes de l’INFSS) sont interdites. Le suivi des activités dans ces lieux est donc difficile. De même, après l’attentat de Bamako en novembre 2015, les voyages sont interdits sur l’ensemble du Mali. Mesures d’atténuation L’équipe du Projet maintien des contacts réguliers avec les services de sécurité de l’Ambassade du Canada et la DÉCLIC Février 2016 51 Rapport d’avancement annuel – An 6 DÉFINITION DU RISQUE NIVEAU DU RISQUE NIVEAU PAR RAPPORT AU MODÈLE LOGIQUE MESURES D’ATTÉNUATION ET DE GESTION coopération canadienne au Mali et respecte les consignes de sécurité émises par la coopération canadienne, insiste pour que les personnes impliquées dans le Projet s’inscrivent sur le site des Affaires étrangères lorsqu’elles sont de passage au Mali. En cas de besoin, les activités du projet, dont des missions faites par des experts canadiens, peuvent exceptionnellement être déplacées vers des pays limitrophes ou repoussées à une date ultérieure. Un plan de délocalisation des missions a d’ailleurs été développé pour l’ensemble de l’An 7 et peut être activé ou désactivé à tout moment, en fonction de la situation sécuritaire. Ce plan de délocalisation comprend le scénario original des missions au Mali et les alternatives prévues si le contexte ne permet pas de voyager au Mali. Pour chacun des scénarios, le plan dégage le budget nécessaire et explique son contexte d’application. Ce plan a été soumis à l’appréciation de l’AMC avec qui le projet entretient d’étroites communications pour obtenir toutes les autorisations nécessaires et mettre à jour les consignes de sécurité. La nécessité de tenir une mission est toujours évaluée selon les risques du moment et selon l’importance de la mission, et ce, avant de débuter les diverses démarches organisationnelles nécessaires à chaque mission. Ces décisions sont prises collégialement avec l’équipe‐terrain, les partenaires concernés et l’ambassade. 4 Il y a un risque que d’autres éclosions de cas de maladie d’Ébola surviennent au Mali et vienne perturber les activités du projet. P1/I3 Résultats immédiats État du risque au 31 décembre 2015 L’année 2015 a connu des progrès majeurs dans la lutte contre l’Ébola, avec la déclaration de la fin de l’épidémie dans les trois pays touchés en Afrique de l’Ouest (Guinée, Sierra Leone et Libéria). Cette menace ne constitue donc plus un risque aussi probable qu’en 2014 alors que l’épidémie de la maladie à virus Ébola avait touché la région de Kayes et la ville de Bamako, entrainant l’annulation ou le report de certaines missions. Le projet demeure néamoins vigileant et à jour sur les informations concernant les différentes maladies qui pourraient se propager au Mali. Mesures d’atténuation Lesactivités de formation et de sensibilisation, notamment sur la gestion des déchets biomédicaux, la prévention des infections en milieu de soins, la prévention de l’Ébola, l’hygiène et la salubrité des locaux se poursuivront, notamment en synergie avec le nouveau projet du CCISD au Mali, Beceya. Capacités institutionnelles 1 Il y a un risque que les ASACO ne soient pas en mesure de répondre aux exigences engendrées par le statut des CSCom‐U DÉCLIC P2/I2 P2/I2 Résultats immédiats État des risques au 31 décembre 2015 Le projet a dû constater que le besoin de formations des ASACO était important pour qu’elles puissent répondre aux exigences engendrées par les nouveaux statuts de leur CSCom, devenu CSCom‐U. Mesure d’atténuation Le Projet offre des formations spécifiques à la gestion d’un CSCom‐U et des formations de base selon les besoins de chaque ASACO, tels que la formation à la vie associative, l’initiation à l’informatique, etc. Conséquemment, le Projet a dû consentir à des budgets plus substantiels que ceux prévus initialement pour la formation des ASACO. L’AT appuie également le cadre de concertation des ASACO des CSCom‐U qui permet un appui par les pairs et les échanges sur les solutions idoines aux problèmes et défis rencontrés par les ASACO. Février 2016 52 Rapport d’avancement annuel – An 6 DÉFINITION DU RISQUE NIVEAU DU RISQUE NIVEAU PAR RAPPORT AU MODÈLE LOGIQUE MESURES D’ATTÉNUATION ET DE GESTION Modalités d’exécution 1 Il y a un risque que l’arrimage entre les PO de l’INFSS et des plans de travail de l’AT ne puisse être fait. P2/I2 2 Il y a un risque de ne pas pouvoir utiliser les fonds alloués à l’INFSS en temps opportun à cause de la lourdeur administrative des processus d’acquisition. P2/I2 Extrant État des risques au 31 décembre 2015 Le décalage des cycles de planification du PO de l’INFSS et le Plan de travail annuel de DÉCLIC peut créer des difficultés d’arrimage. Mesure d’atténuation À la fin de l’année 2016, l’AT a procédé avec l’équipe de l’INFSS à la révision et à l’arrimage entre le PO 2016 de l’INFSS et le Plan de travail de l’An 7 de DÉCLIC. Plusieurs rencontres ont été réalisées entre l’assistance technique, l’INFSS et la coopération canadienne au Mali pour assurer un meilleur arrimage du PO 2016, et une meilleure planification en vue du PO 2017, mais surtout du plan stratégique de l’INFSS. P3/I2 Résultats immédiats État des risques au 31 décembre 2015 L’absence de porteur de dossier pour le projet Déclic au niveau de l’INFSS, la lourdeur administrative et le délai des procédures constituent un risque pour l’exécution des activités telles que prévues dans le plan de travail. Mesure d’atténuation L’assistance technique poursuivra ses efforts pour appuyer l’INFSS. Des rencontres sont également prévues avec l’INFSS, l’AT et la coopération canadienne pour convenir de solutions appropriées aux problèmes freinant la réalisation des activités. Ces rencontres permettront notamment de revoir les priorités de financement et les solutions appropriées pour améliorer le délai des procédures, en vue de faciliter le décaissement nécessaire à la mise en œuvre des interventions. DÉCLIC Février 2016 53 Rapport d’avancement annuel – An 6 3.7 DEFIS FMOS et CSCom‐U Au niveau des composantes 1 et 2 en appui à la FMOS et les CSCom‐U, une attention particulière sera portée en 2016 par l’AT et leurs partenaires pour relever les défis suivants : 
La reconnaissance et l’appropriation du DES en MF/MC par la communauté universitaire qui demeure difficile en raison du statut particulier octroyé à cette formation hors norme au sein de la FMOS, mais également en raison du manque de capacités financières pour attirer les résidents (octroi de bourses) et pour assurer la gestion administrative du programme. 
La gestion du comité de programme du DES MF‐MC, élément essentiel pour la pérennité du programme. 
La mise en place de projets de recherche et l’obtention de données tangibles pour évaluer l’impact et les résultats du Projet. 
L’insuffisance de suivi et de l’encadrement post‐formation pour consolider l’assise des concepts et compétences nouvellement acquises. 
Le maintien/la rétention du personnel qualifié (médecins, infirmiers et sages‐femmes chargés d’encadrement clinique) au niveau des CSCom‐U. 
La reconnaissance universitaire pour les chargés d’encadrement clinique, favorisant ainsi leur carrière académique. 
Le soutien au plan de carrière des résidentes et résidents du DES MF/MC en fin de formation. Institut de formation en sciences de la santé (INFSS) L’année 2015 a été marquée par plusieurs évènements imprévus, dont une grève de six semaines des enseignants et des étudiants, l’épidémie d’Ébola, des lenteurs administratives au niveau des documents nécessaires aux missions au Canada et enfin, l’attentat du 20 novembre. Face à ces imprévus, il a été convenu de trouver des solutions de remplacement pour s’assurer de pouvoir rencontrer les objectifs du projet. Outre la délocalisation de certaines missions, au Canada ou ailleurs, il est prévu faire appel aux nouvelles technologies pour remplacer certaines missions par des rencontres avec les partenaires en vidéoconférence. De plus, le fait de travailler l’implantation des outils pédagogiques quelques semaines avant le début de chacun des semestres scolaires des programmes selon l’APC, notamment SI, SO, BM et SE, rend très vulnérable la mise en œuvre des activités prévues dans un plan de travail toujours très ambitieux. Ainsi, pour ne pas retarder le travail des enseignants et étudiants sur le terrain, les outils pédagogiques seront livrés au fur et à mesure de leur production, en conservant comme finalité l’élaboration entière des outils d’ici la fin du projet. Par ailleurs, des mesures facilitant la présentation des pièces justificatives requises pour l’approbation des budgets et décaissements pour l’INFSS devraient permettre d‘assurer un meilleur contrôle de l’exécution des activités prévues au plan de travail. Comme l’INFSS traverse en ce moment une période de transition importante par son rattachement au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), des rencontres plus fréquentes sont tenues avec l’ambassade, l’AT et la direction de l’INFSS. 4.
BILAN FINANCIER Le budget pour l’An 6 du DÉCLIC était de 1 930 812 $. Au 31 décembre 2015 un total de 1 493 670 $ a été déboursé, soit 77 % du budget de l’An 6. Le tableau 4 à la page suivante résume le bilan des dépenses pour l’An 6 du Projet. DÉCLIC Février 2016 54 Rapport d’avancement annuel – An 6 TABLEAU 8 : Bilan financier An 6 DÉCLIC Février 2016 55 Rapport d’avancement annuel – An 6 5.
PERSPECTIVES DE LA PROCHAINE ANNÉE (AN 7) TABLEAU 9 : Résultats et indicateurs pour l’An 7 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS INDICATEURS/CIBLES AN 7 RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 7 Composante 1 – ASACO CSCom‐U Extrants 1.1.1 5 CSCom‐U équipés et opérationnels. Indicateur 1.1.1‐A : Nombre de CSCom‐U équipés.  CSCom‐U de Konobougou et Sanoubougou II réhabilités et inaugurés  5 CSCom‐U opérationnels  Plateau technique des 5 CSCom‐U renforcés  5 CSCom‐U de Konobougou inauguré.  Des logements construits pour les résidents du DES à Konobougou.  Des logements équipés pour les résidents du DES à Konobougou et Sanoubougou II.  Connexion Internet existante pour les 5 CSCom‐U.  Liste de suivi d'entretien des locaux et du matériel présent dans les 5 CSCom‐U  Liste de dotation du matériel dans chacun des 5 CSCom‐U conforme avec l'évaluation des besoins du plateau technique Extrants 1.1.2 Des activités de recherche et de monitoring de la performance clinique et pédagogique mises en place dans les 5 CSCom‐U. Indicateur 1.1.2‐A : Existence d’un protocole de collecte de données pour chacun des 5 CSCom‐U.  Des rapports annuels d'activités de monitoring produits et présentés pour chacun des CSCom‐U  5 rapports annuels uniformisés produits par les CSCom‐U  2 présentations des résultats de monitoring faites aux partenaires de chacun des CSCom‐U Indicateur 1.1.2‐B : Présence d’un protocole de l’évaluation de la qualité de l’acte.  Personnels techniques (médecin, infirmier et sage‐femme) formés à la collecte et l'analyse initiale des données  Activités de consolidation tenues pour les professionnels responsables de la collecte de données aux CSCom‐U de Koniakary, Ségué et Banconi.  1 mission de supervision effectuée par semestre pour faire le suivi du volet monitoring/évaluation Indicateur. 1.1.2‐C : Existence d’études sur la morbidité et la mortalité.  Mise en place d'une communauté de pratique en recherche au sein des 5 CSCom‐U  Nombre de projets de recherche‐
action/études en cours  Nombre de diffusion et de publication : rapport, affiche, présentation, etc.  Nombre de rencontre d'échanges entre le personnel des CSCom‐U, la communauté universitaire et partenaires concernés. Indicateur 1.1.3‐A : Des CEC exposés à la médecine de famille canadienne et à la pratique interdisciplinaire.  Des étudiants et CEC exposés à la MF/MC et à la pratique interdisciplinaire  Participation à des activités de rayonnement en MF/MC (colloques, forums)  1 visite de méta supervision réalisée par trimestre  1 visite de supervision par les pairs réalisée par semestre  1 visite de supervision externe réalisée  Participation des étudiants et médecins‐CEC à la Journée de MF/MC tenue à la FMOS Indicateur 1.1.3‐B : Nombre de stages réalisés pour les étudiants du DES.  Des stages rotatoires en CSCom‐U effectués par les étudiants du DES  Tous les étudiants en stage de 2e, 3e et 4e année du DES, répartis au sein des 5 CSCom‐U Extrants 1.1.3 Des stages en médecine communautaire/médec
ine de famille (MC/MF) réalisés par les étudiants du DES ainsi que des CEC exposés à une médecine de famille canadienne et à une pratique interdisciplinaire. DÉCLIC Février 2016 e
56 Rapport d’avancement annuel – An 6 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 7 INDICATEURS/CIBLES AN 7 Extrants 1.2 1 Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles au profit du personnel de la FMOS et des CEC impliqués dans le DES. Indicateur 1.2.1‐A : Existence de programmes de perfectionnement clinique et pédagogique pour le personnel de la FMOS et des CEC impliqués dans le DES.  Les Professeurs et les CEC de Banconi et Sanoubougou II e
ont terminé la 2 ronde de formation professorale  Un CEC (membre de l’équipe de 5 formateurs) prêts à animer les ateliers de formation UTT (Urgence, Trauma et Transfert sécuritaire des patients)  6 CEC des 5 CSCom‐U ainsi e
e
que les étudiants de 3 et 4 auront complété le cours UTT  Ateliers de formation continue (pédagogique et clinique) réalisés au sein des 5 CSCom‐U  Outil de diagnostic de maladies mentales utilisé par les CEC dans les 5 CSCom‐U  Consolidation des acquis en Soins Obstétricaux et Néonatals de Base (SONUB) des CEC des 5 CSCom‐U  3 médecins CEC et 6 professeurs ont e
terminé la 2 ronde de formation professorale au Canada (100 heures)  Les membres de l'équipe de 5 formateurs a suivi la formation UTT au Canada et est habilitée à former le personnel technique des CSCom‐U et résidents du DES  Du matériel pédagogique pour la formation UTT est produit  6 CEC et résidents de 3e et 4e année seront formés en UTT  Les besoins de formation continue (activités de recyclage) ont été recensés par les CEC et le conseiller technique en MF/MC de l'AT  Des activités de recyclage ont été tenues au sein de chacun des CSCom‐U  Un outil diagnostic de santé mentale est disponible pour le personnel des 5 CSCom‐U  Le responsable du volet santé mentale a effectué une tournée de supervision au sein de chacun des 5 CSCom‐U  Des activités de consolidation et de suivi en matière de compétences obstétricales sont organisées au sein des 5 CSCom‐U pour les CEC et les résidents de 3e et 4e année. Une mission de type « injection de rappel SONUB » est réalisée par l'expert de l’UdeS Extrants 1.2.2 Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles pour le personnel des 5 CSCom‐U. Indicateur 1.2.2‐A : Existence de programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique adaptés aux besoins du personnel des 5 CSCom‐U.  5 infirmiers des CSCom‐U (Banconi, Ségué et Koniakary) auront complété le cours UTT  Consolidation des acquis en Soins Obstétricaux et Néonatals de Base (SONUB) des infirmières et sages‐
femmes des 5 CSCom‐U  Ateliers de formation continue (pédagogique et clinique) réalisés au sein des 5 CSCom‐U pour les infirmiers et sages‐femmes de l'équipe INFSS  Une infirmière du CSCom de Banconi (membre de l’équipe de 5 formateurs) prête à animer les ateliers de formation UTT (Urgence, Trauma et Transfert sécuritaire des patients)  Du matériel pédagogique pour la formation UTT est produit  Liste des participants à la formation UTT  Des activités de consolidation et de suivi en matière de compétences obstétricales sont organisées au sein des 5 CSCom‐U pour les infirmières et sages‐femmes des 5 CSCom‐U  Une mission de type "injection de rappel SONUB" est réalisée par l'expert de l’UdeS  Le conseiller technique en MF/MC de l'AT a recensé les besoins de formation continue (activités de recyclage) avec les infirmières et sage‐femme  Des activités de recyclage ont été tenues au sein de chacun des CSCom‐U  Les membres de l'équipe de 5 formateurs a suivi la formation DÉCLIC Février 2016 57 Rapport d’avancement annuel – An 6 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 7 INDICATEURS/CIBLES AN 7 UTT au Canada et est habilitée à former le personnel technique des CSCom‐U et résidents du DES  Les membres des ASACO des 5 CSCom‐U formés pour répondre à leur besoins spécifique (gestion de nouveaux services, vie associative et informatique)  Des formations sont offertes aux membres des ASACO dans les 5 CSCom‐U Extrants 1.3.1 Les membres des ASACO des 5 CSCom‐U formés pour répondre aux responsabilités spécifiques découlant de la vocation universitaire d’un CSCom. Indicateur 1.3.1‐B : Nombre de membres des ASACO des CSCom‐U formés aux besoins spécifiques de gestion d’un CSCom‐U. Extrant 2.1.1 Un curriculum du DES en médecine communautaire/ médecine de famille élaboré selon l’APC. Indicateur 2.1.1‐A : Existence du curriculum du DES en MF/MC élaboré selon l’APC.  Un DES mis en place et soutenu  Une structure de recherche axée sur la pratiques de re 1 ligne et la MF/MC est mis en place à la FMOS (BR ‐ bureau de la recherche)  Un appui organisationnel assuré à la FMOS  Prise en charge des frais d'inscription, des frais pédagogiques et des frais de subsistance des étudiants du DES  Rencontres du comité de programme tenues régulièrement  La grille d’évaluation du DES est utilisée pour l'épreuve de fin e
d'année de la 4 année  Recueil d'outils pédagogique élaboré par la cellule pédagogie‐
curriculum  Carnet et guide de stage mis à jour  Site Web PB Works mis à jour  Remise des diplômes de la 1re cohorte du DES organisée  1 journée départementale de MF/MC est organisée  1 tournée de supervision réalisée au sein des 5 CSCom‐U par au moins un membre du comité de programme du DES  2 représentants du bureau de la recherche identifiés  1 mission de formation en recherche effectuée au Canada  Un plan d'implantation des activités du bureau élaboré  Des activités de renforcement en recherche démarrées  Le projet d'évaluation du suivi des diplômés démarré  Les connexions internet et téléphoniques sont fonctionnelles et accessibles  Les frais d’inscription, des frais pédagogiques et des frais de subsistance aux résidents du DES sont pris en charge. Extrants 2.1.2 La reconnaissance des CEC acquise et les conditions de travail des CEC définies. Indicateur 2.1.2‐A : Existence d’un texte de reconnaissance du statut des CEC.  Reconnaissance académique des CEC  Reconnaissance législative des CEC  Tenue de rencontres et activités de plaidoyer auprès du décanat et rectorat.  Tenue de rencontres et activités de plaidoyer auprès des ministères et PTF. Composante 2 – FMOS DÉCLIC Février 2016 58 Rapport d’avancement annuel – An 6 EXTRANTS 7 ANS INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 7 INDICATEURS/CIBLES AN 7 Composante 3 ‐ INFSS EXTRANTS 2.2.1 Des programmes de formation révisés selon l’APC, une organisation des stages fonctionnelle, une organisation scolaire opérationnelle, un service aux élèves/étudiants mis en place, et un système de gestion administrative et organisationnelle fonctionnelle à l’INFSS. DÉCLIC Indicateur 2.2.1‐A : Nombre de programmes dispensés selon l’APC.  Des plans de cours élaborés des curriculums SI, SO, BM et SE  Des enseignants formés en stratégies d'enseignement selon l'APC  Des enseignants formés en APC avec les 6 modules de formation initiale  Des stratégies d'évaluation sont appuyées  Des enseignants appuyés et évalués en classe selon l'APC  Des salles de travaux pratiques de SI et SO, BM et SE à Bamako réhabilitées et équipées  56 plans de cours disponibles : o 10 plans de cours du semestre 4 en SIO o 10 plans de cours du semestre 5 en SIO o 10 plans de cours du semestre 1 en BM o 8 plans de cours du semestre 2 en BM o 9 plans de cours du semestre 1 en SE  9 plans de cours du semestre 2 en SE 120 enseignants formés en stratégies d'enseignement selon l'APC à Bamako et annexes  20 nouveaux enseignants du cycle master formés en APC avec les 6 modules  Des stratégies d'évaluation appuyées pour le semestre scolaire 2, 3, 4 des programme SI, SO, semestres 1 et 2 et des programmes BM et SE  10 enseignants sont évalués en classe à Bamako  4 salles de travaux pratiques pour SIO, 4 laboratoires pour BM, 1 salle de TP pour SE (physique, chimie), 1 salle de biologie et 1 salle de dessin pour la filière SE réhabilitées et équipées à Bamako 2.2.1‐B : % des stages supervisés selon le guide de stage.  Des guides et carnets de stage disponibles  Des encadreurs de stage formés à l'utilisation des guides et carnets de stage  Les départements de l’INFSS de Bamako et ses annexes en région équipés en véhicules 4X4 pour mener des activités de supervision et d’appui des stages  Des objectifs de stage en milieu urbain pour les programmes de niveau master relus en APC  Les guides et carnets de stage des 4 filières (semestres 3 et 4 de SI et SO, semestre 2 pour BM et SE) élaborés et multipliés  200 encadreurs de stage formés à l'utilisation des guides et carnet de stage des semestres 2 et 3 en SI et SO, semestre 2 en BM et SE  4 véhicules 4X4 disponibles et utilisés pour les supervisions et appuis des stages à Bamako et en régions  11 curriculums avec objectifs de stage en milieu urbain relus selon l’APC 2.2.1‐C : Existence d’outils de gestion pédagogique fonctionnels et adaptés aux besoins.  Plan d’implantation de l’outil informatique pour l’organisation scolaire adopté  Un outil de gestion informatisé pour l’organisation scolaire amorcé.  Le plan d’implantation de l’outil informatique adopté  L’outil de gestion informatisé pour l’organisation scolaire amorcé pour l’INFSS Bamako et annexes 2.2.1‐D : Existence Outils informatisés d’organisation scolaire développés,  Un service informatique mis en place et fonctionnel à l’INFSS.  Des équipements Internet et  Un service informatique fonctionnel à l’INFSS  Un personnel qualifié recruté Février 2016 59 Rapport d’avancement annuel – An 6 EXTRANTS 7 ANS Extrants 2.2.2 Des programmes de perfectionnement en pédagogie et en spécialités pour le personnel de l’INFSS disponibles. DÉCLIC INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 7 INDICATEURS/CIBLES AN 7 opérationnels et utilisés. Intranet fonctionnels pour le personnel.  Des équipements informatiques fonctionnels pour le personnel et dans les salles de classe  Des équipements Internet et Intranet fonctionnels  Des équipements informatiques disponibles et fonctionnels pour le personnel et dans les salles de classe 2.2.1‐E : Des structures de gestion pédagogique fonctionnelles et efficaces.  Unité de Formation continue développée  Plan stratégique de l’INFSS 2015‐2019 disséminé  Un comité programme SIO, un comité programme BM et un comité programme SE fonctionnels  Des recherches‐action par les étudiants de cycle master réalisée.  Unité de formation continue restructurée et fonctionnelle  Plan stratégique 2015‐2019 multiplié et disséminé  1 rencontre trimestrielle par comité programme tenue  3 recherches actions réalisées par les étudiants de santé mentale, santé publique (soins infirmiers, soins obstétricaux) en fin de cycle 2.2.1‐F : Un ensemble de services aux étudiants définis, mis sur pied et opérationnel.  Des médicaments de premiers soins pour les étudiants à l’infirmerie disponibles  Des activités scolaires et parascolaires parrainées  Une connexion internet sans fil implantée  Un plan de mesures d'aide aux étudiants en difficultés disponible et des structures d'aide fonctionnelles  Nombre d’étudiants ayant bénéficié des médicaments de premiers soins  4 activités scolaires et parascolaires parrainées  Connexion internet sans fil disponible aux étudiants  Tenue d'un atelier sur les mesures d'aide effectuée et le nombre de mesures d'aide en place fonctionnelles Indicateur 2.2.2‐A : Existence d’un plan de perfectionnement en pédagogie et en spécialités revu et mise en œuvre % d’enseignements permanents et vacataires formés selon le plan de perfectionnement et aptes à enseigner selon l’APC.  Un plan de perfectionnement mis à jour  Un programme de certification en enseignement selon l’APC pour les enseignants Perfectionnement pédagogique pour les conseillers pédagogiques  Des conseillers pédagogiques formés en planification, suivi et évaluation des enseignants en APC (observation en classe) Perfectionnement pour les enseignants  Le personnel enseignant de l’INFSS formé en techniques de soins infirmiers et obstétricaux (Travaux pratiques) Renforcement des capacités du personnel en spécialités  Des échanges d’expériences au niveau des congrès, conférences et réunions nationales et internationales pour le personnel effectuées  Des agents formés sur la  Plan de Perfectionnement mis à jour par le département de formation continue  Mise en œuvre et suivi du Plan de Perfectionnement pour Bamako et ses Annexes en Régions.  Modules de formation du programme de certification selon l’APC validés (modules 1, 2, 3 et 4).  4 conseillers pédagogiques et 4 pour les annexes formés en planification, suivi et évaluation  40 enseignants formés sur les techniques de soins (travaux pratiques)  15 agents pris en charge pour les congrès, conférences et réunions internationaux et nationaux : congrès pédagogiques, congrès sur l’environnement, congrès des sages‐
femmes, etc.  2 agents formés sur la recherche des systèmes de santé à Bruxelles  Des modules de formation sur Urgences, Trauma et Transfert (UTT) sécuritaires des patients disponibles  4 formateurs sur les modules de formation en Urgences, Trauma et Transfert (UTT) sécuritaires des Février 2016 60 Rapport d’avancement annuel – An 6 EXTRANTS 7 ANS Extrants 2.2.3 Les annexes de l’INFSS en régions mises à niveau. INDICATEURS DE RENDEMENT 7 ANS RÉSULTATS ESCOMPTÉS AN 7 INDICATEURS/CIBLES AN 7 recherche des systèmes de santé à Bruxelles  Des modules de formation en Urgences, Trauma et Transfert (UTT) sécuritaires des patients élaborés  Des formateurs de l’INFSS formés sur les modules de formation en Urgences, Trauma et Transfert (UTT) sécuritaires des patients  Des modules de formation en UTT multipliés patients (4 à Bamako et 4 en région) formés  50 copies du document de formation UTT disponibles 2.2.3‐A : Existence d’infrastructures physiques et d’équipements didactiques qui répondent aux besoins organisationnels et pédagogiques des annexes régionales.  Des travaux de réhabilitation des salles de travaux pratiques à Kayes avancés  Des salles de classe, salles de TP (Sikasso et Mopti) réhabilités  Salles de classe et de TP dotées en matériels, consommables et réactifs dans les annexes  Des achats pour toutes les salles de travaux pratiques effectués  Annexe de Kayes avancée  Annexes de Sikasso et Mopti réhabilitées  16 salles de classe équipées  10 salles TP dotés en matériels et consommables pour les besoins pédagogiques 2.2.3‐B : Existence d’outils de gestion adaptés dans les Écoles‐Annexes.  Des équipements matériels et didactiques réceptionnés, inventoriés et codifiés dans les annexes en région  Des annexes supervisées périodiquement par la direction générale.  Nombre de missions de livraison et d’inventaire de matériels et équipements réalisées dans les annexes en région  Nombre de missions de supervision réalisé par la direction générale dans les annexes en région 2.2.3‐C : Nombre de programmes de SI et SO des Écoles‐Annexes dispensés selon l’APC.  Des plans de cours élaborés des curriculums SI et SO  Des enseignants des annexes appuyés en classe en enseignement selon l’APC Des enseignants formés en stratégie d'enseignement selon APC  20 plans de cours disponibles : 10 plans de cours du semestre 4 en SIO et 10 plans de cours du semestre 5 en SIO  20 enseignants sont évalués en classe (5 par annexe)  160 enseignants des annexes formés en stratégie d'enseignement selon l’APC DÉCLIC Février 2016 61 Rapport d’avancement annuel – An 6 Axes transversaux ACTIVITÉS DE LA STRUCTURE ACTIVITÉS RÉSULTATS/COMMENTAIRES DES TRAVAUX Il n’y a pas de résultat ni d’indicateur pour les axes transversaux au Modèle logique (ML) ou au Cadre de mesure de rendement (CMR). Cependant, inscrits à la structure des travaux. Égalité entre les femmes et les hommes (EFH). 421 Planification et suivi ASACO de l’intégration et  Élaboration de nouveaux stratégies en matières microprojets dans les 5 d’égalité et d’équité entre ASACO les femmes et les  Suivi de la mise en œuvre hommes. des nouveaux microprojets INFSS  Un comité EFH fonctionnel  Finalisation et validation du plan d’action EFH  Mise en œuvre du plan d’action EFH  Dissémination de la politique nationale genre  Augmentation du taux d’utilisation des services par les utilisatrices dans les 5 ASACO selon les thématiques identifiées dans les microprojets  4 rencontres du Comité EFH  Le plan d’action EFH est validé  Le plan d’action EFH est mis en place  La politique nationale genre est disséminée Environnement 422 Planification et suivi de l’intégration des priorités et stratégies en matière de protection de l’environnement. Volet formation/sensibilisation
 60 agents des CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou et Banconi formés sur la gestion des déchets biomédicaux  60 agents des CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou et Banconi formés sur la prévention des infections en milieu de soins  45 agents d’entretien et membres des ASACO des CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou et Banconi formés sur l’hygiène et la salubrité  Un module de formation sur la santé et l’environnement est disponible (FMOS) re
 15 CEC et résidents de la 1 et e
2 cohorte formés sur le module (FMOS) Volet renforcement organisationnel  1 supervision trimestrielle réalisée dans chacun des 5 CSCom‐U  Au moins 1 rencontre trimestrielle du comité d’hygiène est tenue dans chaque ASACO de CSCom‐U Volet dotation et aménagement  Un appareil de fabrication d’eau de javel disponible et fonctionnel dans les CSCom‐U de Koniakary, Ségué, Sanoubougou II et Banconi  2 toilettes construites pour la salle de réunion du CSCom‐U de Ségué  Un lavoir est aménagé au CSCom‐U de Ségué  CSCom dotés en produits d’assainissement  CSCom dotés en matériel de protection et de GDBM  4 rencontres du comité  Un plan d’action plan d’action sur DÉCLIC ASACO/ CSCom‐U Volet formation/sensibilisation  Le personnel technique des CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou et Banconi formés sur la gestion des déchets biomédicaux  Le personnel technique des CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou et Banconi formés sur la prévention des infections en milieu de soins  Les agents d’entretien et les membres des ASACO des CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou et Banconi formés sur l’hygiène et la salubrité  Élaboration d’un module de formation sur la santé et l’environnement (FMOS)  Des CEC et résidents de la re
e
1 et 2 cohorte formés sur le module (FMOS) Volet renforcement organisationnel  Des supervisions trimestrielles réalisées sur l’environnement dans les 5 CSCom‐U  Tenue des rencontres des comités d’hygiène des 5 ASACO  Un comité d’hygiène fonctionnel à l'INFSS  Élaboration d’un plan d’action sur l’environnement à l’INFSS  Mise en œuvre du plan d’action environnement à l'INFSS Février 2016 62 Rapport d’avancement annuel – An 6 Axes transversaux ACTIVITÉS DE LA STRUCTURE DES TRAVAUX ACTIVITÉS  Volet dotation et aménagement  Mise en place d’appareil de fabrication d’eau de javel dans les CSCom‐U de Koniakary, Ségué, Sanoubougou II et Banconi  Construction des toilettes pour la salle de réunion à Ségué  Aménagement de lavoirs à Ségué  Dotation des 5 CSCom‐U en produits d’assainissement  Dotation des CSCom‐U de Konobougou en matériel de protection et de GDBM  Réhabilitation de latrines à Koniakary  L’eau courante est disponible en continu à l’INFSS DÉCLIC Février 2016 RÉSULTATS/COMMENTAIRES l’environnement est disponible
 Le plan d’action est mis en place  Un château d’eau est installé à l’INFSS 63 ANNEXE 1 Tableau de mesure de rendement par indicateur Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RAPPORT SUR LA MESURE DU RENDEMENT PAR INDICATEUR Ce rapport couvre le niveau d’atteinte des indicateurs du Cadre de mesure du rendement à la fin de la sixième année du Projet. Il présente les indicateurs, leur niveau au début du Projet (à partir des données de base), les cibles, les résultats obtenus au cours des six premières années du Projet et les commentaires concernant les degrés d’atteinte au besoin. Nous présentons dans ce tableau les résultats et les indicateurs dont la mesure était prévue du début du Projet jusqu’à la fin de l’An 6. Annuellement, nous allons intégrer les autres résultats et indicateurs à documenter selon la fréquence indiquée dans le Guide de mesure du rendement. TABLEAU 10 : Cadre de mesure du rendement par indicateur RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES RÉSULTAS INTERMÉDIAIRES 1.0 Des professionnels de la santé (médecins et paramédicaux) en nombre croissant, basé sur un équilibre entre les sexes, répartis en région et re
aptes à offrir des services de soins de 1 ligne adaptés aux besoins des CSCom. 2.0 Des établissements de formation en santé (INFSS et ses Écoles‐Annexes et FMOS) renforcés, offrant des programmes de formation actualisés, performants et adaptés aux besoins spécifiques des femmes et des enfants. 1.0‐A ‐ Nombre de professionnels de la santé paramédicaux (F/H), diplômés travaillant en région dans les CSCom. On dénombre 1 054 CSCom fonctionnels, 304 infirmiers, 136 sages‐femmes. Source : FENASCOM, Fév. 2010. Doubler les effectifs par rapport aux données de la FENASCOM, Fév. 2010, en favorisant l’équilibre Femme‐Homme. 1.0‐B ‐ Nombre de professionnels de la santé médecins (F/H), diplômés travaillant en région dans les CSCom. On dénombre 1 054 CSCom fonctionnels, 275 médecins, Source : FENASCOM, Fév. 2010. Doubler les effectifs par rapport aux données de la FENASCOM, Février 2010, en favorisant l’équilibre Femme‐Homme. 2.0‐A ‐ Existence d’une structure administrative et organisationnelle fonctionnelle et efficace. FMOS/CSCom‐U : structures inexistantes pour le DES. INFSS : existence d’un cadre organique, plan stratégique, etc.  INFSS : outils de gestion disponibles et mis en application  Finalisation et mise en application du manuel de procédures de gestion des ressources humaines  Mise à jour et en application du cadre organisationnel  Quatre annexes réhabilitées DÉCLIC Février 2016 57 paramédicaux (10 infirmier(e)s d’état, 8 infirmier(e)s de santé publique, 14 sage‐femme, 8 infirmières obstétricienne et 7 techniciens de laboratoire) travaillant au sein des 5 CSCom‐U. Depuis 2012, 1 354 stagiaires paramédicaux de l’INFSS (dont 694 femmes) ont fait leurs stages au sein des 5 CSCom‐U. 11 médecins de première ligne dont 6 médecins Chargés d’encadrement clinique travaillent au sein les 5 CSCom‐U. Depuis 2012, 26 résidents du DES en MF/MC (dont 2 femmes) ont fait leurs stages au sein des 5 CSCom‐U Depuis 2012, le DES en MF/MC est implanté et les locaux administratifs et les salles de cours à la FMOS sont réhabilités et équipés. Depuis 2014, le comité de programme du DES, assurant la gestion administrative et organisationnelle de cette spécialité est mis en place et effectif. Le plan stratégique 2015‐2019 de l’INFSS est disponible et devrait être validé après présentation à er
l’assemblée générale de l’INFSS au 1 trimestre de l’An 7. Les autres outils, notamment l’Organigramme, le Cadre organisationnel, le manuel de procédures et de gestion des ressources humaines, ne sont pas élaborés ou actualisés. Compte tenu du rattachement en cours de l'INFSS au MESRS, ces outils ne peuvent être actualisés sans une proposition d'organigramme par le MESRS. 1 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES L’application de ces outils est variable : le plan stratégique et l’organigramme actuel sont appliqués. La réhabilitation de l’annexe de Kayes a commencé en novembre 2015. Pour les autres annexes, le processus de réhabilitation et d’équipement est amorcé et une lettre est adressée à la CEPRIS en vue du recrutement d’un bureau d’étude devant élaborer un plan de réhabilitation pour Bamako et les annexes. 2.0‐B Disponibilité des programmes de formation pertinents et adaptés aux besoins. 7 programmes sur 18 révisés selon l’APC (30 juin 2010).  Tous les programmes SI, SO, BM et HA révisés et implantés selon l’APC. Le programme SI et SO est révisé et implanté. Les programmes BM et SE (HA) de l’OOAS sont révisés et seront implantés à la rentrée scolaire 2016‐2017. RÉSULTATS IMMÉDIATS 1.1 Un réseau d’au moins 5 CSCom‐U, dans les régions sanitaires en lien avec l’INFSS, la FMOS et la FMSS, contribuant à la formation des professionnels de la santé. 1.1‐A ‐ Existence d’un réseau d’échanges et de savoirs entre les CSCom‐U, la FMOS, l’INFSS, la FMSS et les différents intervenants maliens (F/H) en MC/MF. Pas de réseau. Pas de mécanisme de concertation. 1 réseau TIC existant, fonctionnel et utilisé à l’An 5 du Projet. 1 convention‐cadre existante (An 3). Le réseau TIC entre les CSCom‐U de Sanoubougou II, Konobougou, Banconi et la FMOS est fonctionnel. Une convention‐cadre est élaborée et signée entre tous les partenaires en 2014. 1.2 Des compétences cliniques et pédagogiques accrues des professionnels de la santé dans un cadre interdisciplinaire. 1.2‐A ‐ Respect des critères de qualité des supervisions croisées et de la formation clinique et pédagogique réalisées en interdisciplinarité. Inexistant. Définition et mise en application des critères de qualité (An 5). 100 % des supervisions croisées sont réalisées en interdisciplinarité. Les compétences cliniques et pédagogiques des médecins, infirmier(e)s et sages‐femmes formées sont évaluées trimestriellement lors des 3 activités suivantes : méta supervision, supervision externe et supervision par les pairs. La supervision des encadreurs terrain de l’INFSS dans les CSCom‐U est réalisée, mais pas conjointement avec la FMOS. Ce travail conjoint a été pris en compte dans le plan de travail de l’An 7.
DÉCLIC Février 2016 2 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE 1.3 Des compétences améliorées des membres des ASACO des 5 CSCom‐U. 2.1 Un diplôme d’enseignement supérieur (DES) en médecine de famille/médecine communautaire mis en œuvre à la FMOS. INDICATEURS DONNÉES DE BASE 1.3‐A ‐ Qualité de la gestion du CSCom‐U et efficacité des outils de gestion du CSCom‐U. Inexistant. 2.1‐A ‐ DES développé et effectif à la FMOS. Inexistant. CIBLES Les critères de mesure de la qualité sont identifiés et diffusés. 50 % des membres des 5 ASACO formées et outillées à leur nouvelle vocation universitaire. Un programme accrédité et effectif à l’An 3. Nombre adéquat de professeurs et de CEC aptes à dispenser les programmes. Nombre suffisant d’étudiants (F/H) inscrits au DES à l’An 3. RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES L’efficacité des outils de gestion et les nouvelles compétences acquises par les membres des ASACO des 5 CSCom‐U lors des formations sont évaluées de 3 façons :  Par les activités de supervisions formatives de l’AT  Lors des rencontres de concertation tenues trimestriellement entre les différents CSCom‐U  Lors des présentations du monitorage clinique des activités du CSCom‐U  Le DES MF/MC est accrédité et effectif à la FMOS depuis 2012.  Le nombre de professeurs et de CEC aptes à dispenser les programmes est suffisant pour l’instant (5 professeurs et 3 M‐CEC font partie de la cohorte 1).  Un 2e cycle de formation professorale en cours avec une cohorte de 6 professeurs et 3 M‐CEC.  Le nombre d’étudiants (F/H) inscrits au DES est de 26F/30H  Les trois cohortes (26 résidents, dont 2 femmes) ont passé leurs examens de fin d’année en décembre 2015 e
 Le recrutement pour une 5 cohorte devrait être finalisé e
au 1 trimestre 2016. 2.2 Des capacités pédagogiques et institutionnelles de l’INFSS et de ses Annexes régionales (Kayes, Mopti, Sikasso, Ségou) accrues. DÉCLIC 2.2‐A ‐ Degré d’implantation et d’application des outils de gestion pédagogique. Plan de mise en œuvre et de gestion des programmes élaboré au 30 juin 2010 pour Bamako, mais non implanté. Structures de gestion pédagogique au 30 juin 2010 existantes à Bamako. États des lieux des trois Annexes complétés en septembre 2011. Février 2016  INFSS : Plan de mise en œuvre et de gestion des programmes INFSS (incluant les Annexes) appliqué et opérationnel  100 % des programmes SI, SO, HA et BM dispensés selon l’APC  Rencontres des structures de gestion pédagogique tenues selon la fréquence Une ébauche de plan de gestion des programmes existe, mais non opérationnel. La dynamisation des comités programmes est prévue au T3 de l’An 7. Les programmes SI, SO, BM et SE sont dispensés selon l’APC. Tous les plans de cours pour les programmes SI et SO sont adaptés selon le programme de l’OOAS. Ceux des programmes BM et SE sont en cours.  Réunions hebdomadaire de staff (Direction et départements); rencontre entre les chefs de filières et les chefs de département, rencontre avec les encadreurs terrains.  Les comités programmes sont mis en place, mais ne sont pas de fonctionnels. 3 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES prévue au document
EXTRANTS 1.1.1 Cinq CSCom‐U équipés et opérationnels. 1.1.1‐A ‐ Nombre de CSCom‐U équipé. Inexistant. 5 CSCom‐U réhabilités et équipés selon les normes requises.  CSCom‐U de Konobougou réhabilité, équipé et réception provisoire des espaces cliniques et administratifs.  Dotation complémentaire d’équipement médicale à Banconi, Ségué, Koniakary et Sanoubougou II.  En accord avec l’ASACO, la sonorisation de la salle de supervision Konobougou est reportée à l’An 7.Pour Ségué, Koniakary et Sanoubougou II, une analyse des besoins sera effectuée à l’An 7.  Nous avons doté les CSCom de Ségué et de Koniakary de 2 clés connexion Internet.  Plan et devis réalisés par un architecte pour les logements des stagiaires à Konobougou.  Mobilisation de la communauté de Sanoubougou II par l’ASACO pour le financement et la construction des logements des stagiaires du CSCom‐U. 1.1.2 Des activités de recherche et de monitoring de la performance clinique et pédagogique mises en place dans les 5 CSCom‐U. DÉCLIC 1.1.2‐A ‐ Existence Inexistant. d’un protocole de collecte de données pour chacun des 5 CSCom‐U. Un protocole disponible. Février 2016  3 rapports annuels uniformisés (2014) déposés: Ségué, Konobougou, Banconi.  Tous les professionnels responsables de la collecte et l’analyse de données dans les 5 CSCom‐U formés.  Une présentation des résultats du monitorage e
(2 semestre 2014) a été réalisée par le CSCom‐U de Ségué, aux partenaires: CSRéf, les relais communautaires, l'Équipe DÉCLIC, CFU, la mairie, l'ASACO, etc. Ceci a permis d'identifier les causes de la non‐atteinte des objectifs et cibles visées, de situer les responsabilités et de dégager des pistes de solution. Koniakary et Konobougou ont fait le monitorage des activités de leurs CSCom, mais n’ont pas pu partager les résultats avec les partenaires.  Une présentation des résultats du monitorage 1er semestre 2015 a été réalisée par le CSCom‐U de Ségué, Konobougou et de Banconi aux partenaires : CSRéf, les relais communautaires, l'Équipe DÉCLIC, CFU, 4 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES la mairie, les chefs de villages, l'ASACO, les CSCom partenaires et les accoucheuses traditionnelles. Ceci a permis d'identifier les problèmes et difficultés de partager les responsabilités et de dégager des pistes de solutions. Koniakary et Sanoubougou II ont fait le monitorage des activités de leurs CSCom mais n’ont pas pu partager avec les partenaires. 1.1.2‐B ‐ Présence d’un protocole de l’évaluation de la qualité de l’acte Inexistant. Un protocole implanté et effectif.  Un atelier de travail a été tenu avec le doyen et le vice‐
doyen au Canada pour planifier les activités de recherche et d’évaluation de la qualité. Cette activité a été reportée en 2016 et lancée simultanément dans les 5 CSCom‐U 1.1.2‐C ‐ Existence d’études sur la morbidité et la mortalité. Inexistant. Production annuelle des études sur la morbidité et la mortalité à partir de l’An 4.  Les résidents de la 1re cohorte du DES ont amorcés au total 8 projets de recherches en MF/MC : o Connaissance, attitudes et pratiques des mères en matière de la nutrition des enfants de 6 à 59 mois dans la commune de Koniakary. (CSCom‐U de Koniakary) o Connaissances, attitudes et pratiques des relais communautaires du CSCom de Yirimadio (CSCom‐U satellite de Banconi) par rapport à la recherche active des enfants perdus de vue pour la vaccination de routine o Prévalence de l’obésité et facteurs de risque associés dans l’aire de santé du CSCom‐U de Banconi o Problématique de la prise en charge des problèmes de santé mentale en médecine de première ligne : cas du CSCom‐U de Banconi o Exit Interview 2015 des clientes des CSCom de Banconi et Yirimadio o Connaissance, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 6 à 59 mois en matière de la nutrition dans l’aire de santé du CSCom‐U de Banconi o Partage du statut sérologique du VIH dans le couple o Problématique de la planification familiale. Cas du CSCom de Banankabougou (CSCom satellite du CSCom‐U de Banconi)  Accompagnement des 21 résidents et 3 CEC dont DÉCLIC Février 2016 5 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES 2 femmes par un expert en recherche‐action.
1.1.3 Des stages en médecine communautaire/médecine de famille (MF/MC) réalisés par les étudiants du DES ainsi que des CEC exposés à une médecine de famille canadienne et à une pratique interdisciplinaire. 1.1.3‐A ‐ Nombre Inexistant. de CEC exposé à la médecine de famille canadienne et à la pratique interdisciplinaire. 100 % des CEC et superviseurs maliens (F‐H) exposés à la MF/MC et à la pratique interdisciplinaire.  Les 6 CEC et 9 résidents ont été exposés à la médecine de famille canadienne grâce à la supervision externe réalisée par l’université de Sherbrooke au CSCom‐U de Banconi.  6 CEC (0F/9M) exposés à la MF/MC par des activités de supervisions réalisées au sein des CSCom‐U : o 3méta‐supervisions réalisées par le conseiller en MF/MC (assistance technique) : 5 CSCom‐U o 2 visites de supervision par les pairs : CSCom‐U de Sanoubougou II et Konobougou o 1 supervision externe en collaboration avec l'équipe de l'UdeS : 5 CSCom‐U o 3 supervisions des CEC et résidents par les professeurs de la FMOS : CSCom‐U de Banconi, Ségué et Koniakary  26 résidents (Cohorte 1, 2 et 3 du DES en MF/MC) dont 2 femmes ont été exposés à la médecine de famille canadienne et aux pratiques interdisciplinaires.  1 354 étudiants de l’INFSS (694F/660H) ont été exposés à la médecine de famille canadienne et aux pratiques interdisciplinaires à travers leurs cours en APC et les stages rotatoires d’un mois en CSCom‐U. 1.1.3‐B ‐ Nombre de stages réalisés pour les étudiants du DES. Inexistant 100 % des étudiants pendant leurs stages seront exposés à la MF/MC et à la pratique interdisciplinaire.  26 résidents dont 2 femmes ont réalisés un stage rotatoire interdisciplinaire dans les CSCom‐U. 1.2.1 Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles au profit du personnel de la FMOS et des CEC, impliqués dans le DES. 1.2.1‐A ‐ Existence de programmes de perfectionnement clinique et pédagogique pour le personnel de la FMOS et des CEC impliqués dans le DES. Inexistant. 100 % du personnel de la FMPOS (impliqué dans le programme) et des CEC auront suivi des programmes de perfectionnement pédagogique et clinique en MF/MC  Pour des raisons de sécurité, la 2e ronde de formation professorale planifié en novembre 2015, sera complété en mai 2016 au Canada par 6 profs (2F/4H) et 3 CEC (0F/3H)  La phase I (Atelier d’évaluation des besoins réalisés) de la formation UTT a été réalisée en octobre. La phase II (formation des formateurs), initialement prévue en décembre, a été reportée en janvier 2016 pour des raisons de sécurité. e
e
 La formation des 6 CEC et résidents de 3 et 4 année est DÉCLIC Février 2016 6 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES planifiée pour janvier 2016.
 3 activités de consolidation et de suivi en matière de compétences obstétricales organisées dans les CSCom‐U de Banconi, Koniakary et Konobougou pour les 4 CEC et les 17résidents de 3e et 4e année (cohorte 1 et 2) dont 1 femme.  11 professeurs de la FMOS et de l’INFSS (2F/9H) ,6CEC‐
médecins, infirmiers et les 9 résidents de 4e année ont été formés en santé mentale.  Un outil diagnostique de santé mentale disponible pour le personnel des 5 CSCom‐U.  Participation doyens et vice‐doyen de la FMOS aux journées Besrour/Santé mondiale et Forum de médecine de famille au Canada. 1.2.2 Des programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique disponibles pour le personnel des 5 CSCom‐U. 1.2.2‐A ‐ Existence de programmes de perfectionnement professionnel et pédagogique adaptés aux besoins du personnel des 5 CSCom‐U. Inexistant. 100 % du personnel de la santé des CSCom‐U auront suivi des programmes de perfectionnement pédagogique et clinique en MF/MC.  3 activités de consolidation et de suivi en matière de compétences obstétricales (SONUB) organisées pour les médecines, infirmières, technicienne obstétriciennes, matrones, aides‐soignantes et sage‐femme au sein des CSCom‐U et de leur CSCom satellites de Banconi (27 personnes dont 23 femmes), Koniakary (17 personnes dont 9 femmes) et Konobougou (12 personnes dont 12 femmes).  12 infirmier(e) s et sages‐femmes dont 10 femmes ont été formés en santé mentale.  14 CEC infirmiers et sages‐femmes (8F/6H) des CSCom‐U ont participé aux ateliers de formation sur les techniques d’encadrement et à l’utilisation du carnet de e
stage du 2 semestre SIO. 1.2.3 Une convention‐cadre établie entre la FMOS, l’INFSS et les ASACO des CSCom‐U. 1.2.3‐A ‐ Existence de la convention‐
cadre. Inexistant. Convention cadre signée à l’An 3.  Signature de la convention‐cadre par les partenaires (FMOS, INFSS et ASACO des CSCom‐U) à l’An 5. 1.3.1 Les membres des ASACO des 5 CSCom‐U formés pour répondre aux responsabilités spécifiques découlant de la vocation universitaire d’un CSCom. 1.3.1‐A ‐ Existence d’un plan de formation adapté aux besoins des membres des ASACO des CSCom‐U. Inexistant. Plan de formation ASACO des CSCom‐U réalisé. Des modules adaptés, acceptés et appliqués.  Besoins de formation des membres des ASACO par CSCom‐U identifiés et liste des besoins dressée. DÉCLIC Février 2016  Formations en vie associatives, mobilisation sociale, gestion des nouveaux services et informatique données dans 4 CSCom‐U. 7 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES 1.3.1‐B ‐ Nombre de membres des ASACO des CSCom‐U formés aux besoins spécifiques de gestion d’un CSCom‐U. Inexistant. Besoins de formation identifiés et formation dispensée à 50 % des membres des instances des ASACO.  Formations dispensées : Banconi (gestion financière et mobilisation sociale) et Koniakary (gestion financière et vie associative). Pour chaque formation (découlant des besoins identifiés) les membres à former sont identifiés selon leur fonction. Par exemple, il n’est pas pertinent pour la formation en gestion des nouveaux services que 50 % des membres soient formés. Le détail sur le nombre de personnes formées par thème et par ASACO est : Formation en gestion o ASACO de Banconi, 11 personnes formées dont 3 femmes; o ASACO de Koniakary, 11 personnes ont été formées dont 3 femmes. Formation en vie associative o À Koniakary, 13 membres de l’ASACO dont 2 femmes ont participé à la formation. Formation en mobilisation sociale o À Banconi, 18 membres dont 6 femmes de l’ASACO ont participé à la formation. o Sanoubougou II, 20 membres o Koniakari 16 membres dont 3 femmes Formation en informatique o Ségué, 9 membres dont 1 femme 2.1.1 Un curriculum du DES en médecine communautaire/ médecine de famille élaboré selon l’APC. 2.1.1‐A ‐ Existence du curriculum du DES en MF/MC élaboré selon l’APC. Inexistant. Un curriculum adopté (accrédité) et effectif à l’An 2.  3 Rencontres du comité de programme  L’élaboration de la grille d’évaluation du DES pour l’épreuve de fin d’année de la 4e année a été reportée à l’an prochain.  Nouveau site web de travail et d’échange collaboratif (de type Wiki) a été créé avec PB Works.  Les frais d’inscription, les frais pédagogiques et les frais de subsistance pour les résidents du DES sont pris en charge par le Projet. 2.1.2 La reconnaissance des CEC acquise, et les conditions de travail des CEC définies. DÉCLIC 2.1.2‐A ‐ Existence d’un texte de reconnaissance du Inexistant. Reconnaissance officielle pour l’An 3 du Projet. Février 2016  6 rencontres auprès du décanat (dont 4 rencontres entre l’ambassade du Canada, le décanat et l’assistance technique DÉCLIC) 8 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES  9 rencontres aux ministères : o Ministère de la santé : 2 rencontres avec le ministre de la santé, 2 rencontres avec le SEGAL du ministre de la santé o Ministère de l’enseignement supérieur : 1 rencontre avec le ministre, 2 rencontres avec le SEGAL et 2 rencontres avec la conseillère technique  L’ambassade du Canada était présente à 8 rencontres sur 9. statut des CEC.
2.1.3 La reconnaissance administrative et législative du DES. 2.1.3‐A ‐ Existence d’un arrêté d’ouverture promulguant le DES de MF/MC. Inexistant. Reconnaissance officielle pour l’An 2 du Projet. L’Arrêté N° 2012‐3434/MERRS‐SG du 30 novembre 2012, fixant la filière de formation d’un établissement public d’enseignement supérieur autorisant l’ouverture du DES de MF/MC est disponible. 2.2.1 Des programmes de formation révisés selon l’APC, une organisation des stages fonctionnelle, une organisation scolaire opérationnelle, un service aux élèves/étudiants mis en place, et un système de gestion administrative et organisationnelle fonctionnelle à l’INFSS. 2.2.1‐A Nombre de programmes dispensés selon l’APC 7 programmes dispensés selon APC en date du 30 juin 2010. Les programmes SI, SO, BM et HA dispensés par l’INFSS en APC en 2018.  6 plans de cours sur 6 disponibles pour les programmes de soins infirmiers (SI) et de soins obstétricaux (SO) pour le premier semestre scolaire.  5 Plans de cours pour le semestre 2 et 6 plans de cours pour le semestre 3 en SI et SO disponibles. Un tableau de contenu pour le programme SO est élaboré (au total 17 plans de cours sont disponibles pour SI et SO)  Les plans de cours de BM et HA ont été élaborés en SE et BM, mais ne sont pas validés avec l’adaptation des unités d’enseignement (UE) de l’OOAS.  Un plan de cours en physique amorcé en SE, mais non terminé  40 enseignants (14F/26H) ont été formés à l’utilisation des plans de cours du premier semestre SIO à Bamako et dans les annexes en région (14 par annexes dont 11 femmes)  56 enseignants (11F/4H) sont formés sur les plans de cours SIO)  En régions 12 femmes et 47 hommes (Total = 59) ont été formés pour les plans de cours SI session 3  25enseignants de SI à Bamako (10F/15H) sont formés sur les plans de cours du semestre 3  15 (7F/8H) enseignants de Bamako et 34 (8F/26H) des DÉCLIC Février 2016 9 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES annexes de Sikasso et Mopti sont formés sur les stratégies d’enseignements du 3e semestre SI et SO  Le cadre de l’évaluation des enseignants (observation en classe) est existant  La fiche d’évaluation (d’observation en classe) et la fiche d’autoévaluation en classe des enseignants seront finalisées en janvier 2016  La formation des évaluateurs (observation en classe) sera faite en janvier 2016.  L’adaptation du nouveau programme SE de l’OOAS par le regroupement des cours et des contenus sous forme de compétences et d’unités d’enseignement est complétée pour la première année  L’adaptation du programme BM de l’OOAS par le regroupement des titres de cours, des contenus sous forme de compétences et d’unités d’enseignement est complétée pour la première année du programme  Le rapport général de l’état des lieux disponible et des requêtes de réhabilitation et d’équipement disponibles Le processus de réhabilitation et d’équipement est amorcé et une lettre est adressée à la CEPRIS en vue du recrutement d’un bureau d’étude pour l'élaboration d'un plan de réhabilitation pour Bamako et les annexes. 2.2.1‐B % des stages supervisés selon le devis de stage DÉCLIC L’organisation des stages est déficiente. Au 30 juin 2010, il n’y a pas de modèle de convention formelle –
entre l’INFSS et chaque institution d’accueil. Les étudiantes et étudiants connaissent rarement les objectifs spécifiques de leur stage. Le personnel d’encadrement assure un Février 2016 À la fin du projet, 100 % des stages des programmes SI, SO, BM et HA réalisés selon les objectifs pédagogiques  8 conseillers pédagogiques de Bamako SIO et 8 dans les annexes en région sont formés en technique d’encadrement (5F/11H)  Le guide d’encadrement et le carnet de stages du e
e
2 semestre SI, SO sont disponibles et ceux des 3 et e
4 semestres SI et SO en cours d’élaboration.  Le module et le guide de formation du 2e semestre SIO e
e
sont disponibles. Ceux du 3 et 4 semestre sont en cours d’élaboration.  40 encadreurs des sites de stage de Bamako et 80 des annexes du 2e semestre SIO sont formés en technique d’encadrement. 10 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES suivi de façon très aléatoire. 2.2.1‐C Existence d’outils de gestion pédagogique. 2.2.1‐D Outils d’organisation scolaire développés, opérationnels et utilisés. 2.2.1‐E Des structures de gestion pédagogique fonctionnelles. 2.2.1‐F Un paquet de services aux étudiants définis, mis sur pied et opérationnel. DÉCLIC Une grande partie des outils de gestion pédagogique sont adoptés, mais appliqués de façon très variable. D’autres sont soit à adapter ou à développer. Outil informatisé d’emploi du temps élaboré mais non utilisé parce que non expérimenté. Processus d’organisation scolaire discuté avec la direction et les chefs de départements. Au 30 juin 2010, l’organigramme et la description des différents comités existent (2009). Cependant, les comités ne se réunissent pas ou peu. Il n’y a pas, présentement, un paquet de services définis formellement, ni à Bamako, ni dans les Écoles‐Annexes. Février 2016 Tous les outils nouvellement élaborés ou déjà existants sont adaptés au besoin et appliqués. Tous les outils de gestion pédagogique et les textes doivent être adaptés à l’APC. Le logiciel pour l’emploi du temps est élaboré, mais non utilisé car non adapté. De ce fait, un fichier Excel a été créé pour élaborer les emplois du temps. Outil informatisé d’emploi du temps performant et utilisé. Processus d’organisation scolaire appliqué et performant. Existence d’un outil qui produit les emplois du temps, mais non adapté au besoin. La mise en place d’un logiciel adapté est prévue avec la création d'un service informatique (voir plan de développement informatique). Pour une organisation scolaire performante, la proposition d’élaborer un outil de gestion informatisé est faite et planifié pour l’An 7. Toutes les structures existantes sont fonctionnelles et efficaces. Les activités de gestion pédagogique sont menées par le département pédagogique. Les comités programmes sont prévus au T3 de l’An 7. Un paquet de services aux étudiants défini formellement, respectivement pour Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti. Ces services mis en place et opérationnels. La bibliothèque, l’infirmerie et la cantine sont fonctionnelles à Bamako. Les bibliothèques existantes dans les annexes ne répondent pas aux normes, l’annexe de Ségou n’en dispose pas. L’annexe de Mopti dispose d’une cantine. Les annexes ne disposent pas d’infirmerie. Pour l’accompagnement des étudiants en difficultés, des cours de rattrapage sont organisés par certains départements. 11 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 1 RÉSULTATS DU MODÈLE LOGIQUE INDICATEURS DONNÉES DE BASE CIBLES RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2015 / COMMENTAIRES Le service d’aide aux étudiants en difficultés n’existe pas dans les annexes. Un plan de perfectionnement existe, sa révision est liée à la validation du plan stratégique 2015‐2019 de l’INFS à l’assemblée générale qui doit se tenir au 1er trimestre 2016. 2.2.2 Des programmes de perfectionnement en pédagogie et en spécialités (ou les différentes filières ou disciplines), pour le personnel de l’INFSS, disponibles. 2.2.2‐A Existence d’un plan de perfectionnement en pédagogie et en spécialités revu et mise en œuvre Plan de perfectionnement incomplet (2009). Tous les enseignants (permanents et 50 % des vacataires) formés selon le plan de perfectionnement et aptes à enseigner en APC. 2.2.3 Les Annexes de l’INFSS, en région, mises à niveau. 2.2.3‐A Existence d’infrastructures physiques et d’équipements didactiques qui répondent aux besoins organisationnels et pédagogiques des quatre Annexes régionales. 2.2.3‐B Existence d’outils de gestion adaptés dans les quatre Écoles Annexes. Un état des lieux des Écoles‐Annexes a été réalisé en 2008. Une actualisation de ces états des lieux est en cours et sera terminée en 2011. Les quatre Écoles‐
Annexes sont dotées d’infrastructures, d’équipements et de matériels didactiques répondant aux besoins organisationnels et pédagogiques. Le rapport d’état des lieux est validé. Les expressions de besoins en équipements, matériels et infrastructures selon l’état des lieux sont disponibles et les procédures d’achat entamées. Les annexes de Mopti, Ségou, Sikasso et Kayes ont été dotées en ordinateurs portables. Guide de gestion des Annexes inexistant. Tous les outils de gestion pédagogique et les textes doivent être adaptés à l’APC. Ce travail pourra être finalisé après la mise en place du service informatique et l’identification des besoins par les comités programmes. 2.2.3‐C Nombre de programmes selon l’APC implantés dans les 4 Annexes. Au 30 juin 2010, les programmes se donnent selon l’approche classique. Un paquet d’outils de gestion est défini par la direction de l’INFSS. Ces outils de gestions sont adaptés, communiqués et implantés dans les régions. Les programmes SI et SO dispensés par les Écoles‐
Annexes se donnent en APC. DÉCLIC Février 2016 Les programmes SI et SO sont dispensés en APC par les Écoles‐Annexes. 12 ANNEXE 2 Suivi budgétaire global
Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 2 SUIVI BUDGÉTAIRE GLOBAL Consortium CCISD-CJS-US
Formation des professionnels de la santé au Mali - DECLIC
Dépenses cumulées de l'An 6
1er janvier au 31 décembre 2015
Budget
Dépenses
Explications des écarts
%
réalisé
Solde
ASSISTANCE TECHNIQUE
1.1.1 Honoraires
1.1.1
Salaires directs
incluant les bénéfices
marginaux
505 434
427 192
78 242
85%
Le niveau d'effort concernant les experts en pédagogie, les cellules académiques et les experts recherches de l'université de Sherbrooke ont
été moindre que ce qui avait été budgétisé. Le Cégep de Saint-Jérôme et le CCISD ont également eu un niveau d'effort moindre sur l'année.
Ces écarts sont principalement liés au fait que plusieurs missions ont été annulées en 2015 (Ébola et attentat de Bamako fin novembre). Ces
missions ont été réaménagées conformément au plan de délocalisation des missions partagé avec l'AMC.
1.1.2 Dépenses remboursables
1.1.2 a)
Honoraires des soustraitants
42 561
1.1.2 b)
Personnel de soutien
recruté sur place
92 844
1.1.2 c)
1.1.2 d)
1.1.2 e)
1.1.2 f)
1.1.2 g)
Personnel affecté à long
terme
Dépenses du personnel
homologue
Achats: équipement,
location, entretien et
transport
Communications
(interurbains,
messageries, télécopies,
internet)
Traduction et
reprographie
1.1.2 h)
Frais bancaires
1.1.2 i)
Dépenses à l'étranger
1.1.2 k)
Achats au Canada
Sous-total 1.1.2
DÉCLIC 7 783
34 778
112 219 (19 375)
Les honoraires de la consultante EFH ont été moindre que prévu compte tenu des retards dans l'exécution des microprojets et du manque
de données et rapports pour en assurer le suivi tel que planifié.
Compte tenu que le niveau d'appropriation des partenaires est assez avancé, les besoins du projet pour la consultante en
18% accompagnement/appropriation ont été plus faibles cette année.
Le budget planifié pour des consultants locaux n'a pas été utilisé pour le renforcement de la faculté au niveau des habilités cliniques et
l'APC. De plus, la consultante identifiée n'a pu être disponible au cours de l'année. Ce besoin a donc été couvert par l'assistance technique
directement.
L'excédent des dépenses sur le budget découle d'un ajustement salarial qui a eu lieu en cours d'année. Cet ajustement s'est fait à partir
121% d'une étude des salaires et avantages sociaux des ONG internationale au Mali réalisée par le FONGIM. La grille salariale révisée et ses
implications budgétaires ont été communiquées par courriel à Hamadoun Tolo (30 mars 2015) et Norma Gonzalez (23 avril 2015).
7 180
6 365
815
89%
10 000
0
10 000
0%
22 500
83 191 (60 691)
L'ensemble des besoins au niveau des dépenses du personnel homologue a pu être couvert au niveau de la ligne budgétaire 1.1.6 d).
Cet écart s'explique par l'achat d'un nouveau véhicule non budgétisé à l'An 6, mais prévu au PMOP. En effet, 4 véhicules avaient été
370% budgétisés pour l'An 1 et 2. Seulement 2 véhicules avaient été achetés. L'achat d'un 3e véhicule a été nécessaire dû à l'état de non sécurité
du véhicule Suzuki et sa vétusté qui entrainait d’importants coûts d'entretien et réparation.
La sélection d'un nouveau fournisseur pour le courrier a occasionné une importante réduction des coûts unitaires.
Les dépenses en internet sont moins élevées que ce qui avait été budgétisées car essentiellement prises en charge par l'INFSS.
47%
L'impression et la reprographie des outils de communication pour lesquelles un budget avait été dégagé sur cette ligne budgétaire ont plutôt
été imputées sur la ligne budgétaire 1.1.2 g).
12 800
6 007
6 793
3 000
3 216
(216)
107%
2 700
1 173
1 528
43%
42 875
28 073
14 802
0
0
0
236 461
248 026 (11 565)
Compte tenu que le budget global du projet sur cette ligne budgétaire est déjà dépassé, le projet a tenté de rationaliser les dépenses en
renégociant ses conditions et tarifs avec la banque, ce qui a entrainé une importante réduction des frais bancaires cette année.
Le projet a priorisé les dépenses urgentes, notamment au niveau des améliorations locatives, ce qui explique que cette ligne budgétaire n'a
65%
pas entièrement été utilisée.
105%
Février 2016 1 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 2 Dépenses cumulées de l'An 6
1er janvier au 31 décembre 2015
Budget
1.1.3
Frais de voyage
Dépenses
271 897
Autres : Frais généraux
121 654
(12%)
TOTAL - ASSISTANCE TECHNIQUE
1 135 446
1.1.4
FACULTÉ MÉDECINE ET
D'ODONTOSTOMALOLOGIE (FMOS)
1.1.6 Dépenses remboursables
Honoraires des sous1.1.6 a)
traitants
1.1.6 d)
Dépenses du personnel
homologue
1.1.6 e)
Achats : équipement,
location, entretien et
transport
1.1.6 f)
1.1.6 g)
Communications
(interurbains,
messageries, télécopies,
internet)
Traduction et
reprographie
1.1.6 h)
Frais bancaires
1.1.6 i)
Dépenses à l'étranger
Autres dépenses (sous
approbation-construction
/réhabilitation)
Remboursement de l'entrepreneur Construction FMOS
1.1.6 j)
DÉCLIC 0
127 163 144 734
96 190
47%
25 465
79%
898 571 236 876
79%
0
Explications des écarts
%
réalisé
Solde
Cet écart s'explique principalement par le fait que plusieurs missions ont été annulées (Ébola et attentat de Bamako fin novembre). Ces
missions ont été réaménagées conformément au plan de délocalisation des missions partagé avec l'AMC.
0
55 051
14 100
40 951
9 822
3 857
5 965
7 364
6 858
506
2 200
0
2 200
600
0
600
179 159
133 600
45 559
140 078
136 819
3 260
0
0
0
Certaines activités n'ont pas eu lieu (journées départementales, inauguration de Konobougou), compte tenu des événements qui ont
perturbé l'année (Ébola, attentat de Bamako) et de la complexité de la planification d'un processus de formation en cascade qui s'avère plus
long que prévu (formation en santé mentale). Certaines dépenses prévues au niveau des actions de plaidoyer, compte tenu du niveau
d'appropriation des partenaires, ont pu être couvertes sur leur propre budget.
D'autres dépenses ont été moindres :
- organiser des voyages d'études entre les ASACO – CSCom (peu de demandes de la part des partenaires pour la réalisation de ces
26%
activités);
- séances de monitorage (cette activité étant nouvelle pour eux, certaines structures ont rencontré des difficultés administratives et
logistiques pour réaliser le monitorage, l'AT effectue un suivi rapproché pour leur porter assistance sur ces aspects);
- projets de recherche (certains étudiants n'ont pas soumis de projets satisfaisants ou dans les délais fixés);
- rencontres semestrielles des ASACO (la rencontre qui a eu lieu fut à moindre coût et la 2e n'a pas se tenir en raison de l'attentat de
Bamako).
Une seule moto a été achetée pour Sanobougou. L'autre moto prévue au budget est liée à la présence de résidents à Konobougou qui n'en
a pas reçu. L'achat de cette moto est reporté.
39%
La FMOS ne nous a transmis aucune dépense concernant l'entretien des véhicules et équipement, qui est provisionné pour les aider à faire
face aux imprévus ou dépassement au niveau de leur propre budget.
93%
La FMOS ne nous a transmis aucune dépense concernant la traduction et reprographie, qui est provisionné pour les aider à faire face aux
imprévus ou dépassement au niveau de leur propre budget.
La FMOS ne nous a transmis aucune dépense concernant les frais bancaires, qui est provisionné pour les aider à faire face aux imprévus ou
0%
dépassement au niveau de leur propre budget.
Compte tenu des étapes préalables nécessaires pour enclencher et finaliser les travaux et achats, les dépenses concernant le plateau
75%
technique (matériel médical) n'ont pas toutes été engagées, mais seront reportés à l'an 7.
0%
98%
Février 2016 2 Rapport d’avancement annuel – An 6, ANNEXE 2 Dépenses cumulées de l'An 6
1er janvier au 31 décembre 2015
Budget
1.1.6 k)
Frais de formations,
ateliers et réunions
Remboursement de la TVH
Sous-total 1.1.6
Autres : Frais généraux
1.1.4
(12%)
Constructions
TOTAL - FMPOS
Contribution totale de l'AMC
Contribution Consortium (en nature)
Grand total du projet
DÉCLIC Dépenses
Solde
Explications des écarts
%
réalisé
267 739
130 610 137 129
Certaines activités n'ont pas eu lieu :
- formation professorale (reportée en mai 2016 au Canada en raison de l'attentat de Bamako);
- formation SONUB (reportée en février 2016 au Mali avec des formateurs maliens en raison de l'attentat de Bamako);
- élaboration d'une grille de critères spécifique pour le DES (experte identifiée pour l'activité n'a pas été disponible en raison de problèmes de
santé);
- formation pédagogique blocs 2-3 (reportée à deux reprises pour indisponibilité puis attentat de Bamako, prévu au Canada en mai 2016);
- guide de supervision pour les médecins CEC (devait être produit en même temps que la grille mais l'experte identifiée pour l'activité n'a pas
été disponible en raison de problèmes de santé);
- formation des personnes-ressource sur la collecte et l'analyse des données (réalisée conjointement avec le rapport de fin d'année et le
monitorage et donc l'ensemble des dépenses pour ces activités ont été imputées sur ces activités);
- manuels et abonnements (les partenaires n'ont pas été informés de cette ligne budgétaire, l'AT et l'UdeS transmettra l'information en 2016).
Certaines activités ont été prises en charge par les partenaires :
- formation UTT (la phase de planification a été effectuée par des acteurs terrain, un partage de coûts a été effectué avec l'INFSS alors
qu'une partie de la formation n'a pu se réaliser en 2015 en raison de l'attentat de Bamako, reportée en janvier 2016 au Canada);
49% - comité de programme (seulement 2 comités sur 4 ont eu lieu; les comités ont rassemblés moins de participants et sur une seule journée au
lieu de 2-3 jours et les dépenses ont partiellement été prises en charge par le partenaire).
Certaines activités ont été à moindre coût :
- formation à l'interne (cette activité étant nouvelle pour les partenaires, certaines structures ont rencontré des difficultés administratives et
logistiques pour identifier leurs besoin de formation et planifier ces activités, l'AT effectue un suivi rapproché pour leur porter assistance sur
ces aspects);
- participation des CEC, infirmiers et sage-femmes à la formation pédagogique (dépense en partie prise en charge par l'INFSS);
- élaboration de sujets de recherche (la faculté ne dispose des ressources compétentes pour appuyer les étudiants; l'UdeS assurera le
renforcement de capacités du personnel désigné par la faculté);
- bourses pour les étudiants (retard dans l'octroi de certaines bourses; certains CSCom-U n'ont pu accueillir d'étudiants, faute des structures
nécessaires; durée de la portion de stage en milieu rural a été réduite);
formation en gestion des nouveaux services (retard dans la finalisation des infrastructures et la mise à disposition des équipements);
- formation en mobilisation sociale (aucun besoin exprimé par certaines ASACO);
- formation sur les rôles et responsabilité (retard dans le renouvellement du bureau de certaines ASACO);
- produits Ébola (certaines dépenses ont été prises en charge par d'autres PTF).
662 013
425 844 236 169
64%
79 440
51 197
28 243
64%
477 042 264 412
64%
1 876 900 1 375 612 501 288
73%
741 454
53 912
118 058 (64 147)
219%
1 930 812 1 493 670 437 142
77%
Février 2016 3 

Documents pareils