recherches et projets

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recherches et projets
RECHERCHES ET PROJETS.
Par Michel Lemire (#22)
Bonjour, j'aimerais dans cette chronique vous livrer l'état de mes recherches et de
mes projets concernant les Lemire. En ce qui a trait à nos origines en France, même si
la piste des LEMIRE, seigneurs de BOBIGNY, est intéressante (on en reparlera dans un
prochain bulletin), je vais bientôt orienter mes investigations du côté de deux familles
citées par Étienne ARNAUD dans son Répertoire des généalogies françaises imprimées: les
LEMYRE d'ANGERVILLE et de VILLERS, et les DE MIRE, toutes deux de Normandie.
J'ai découvert les armoiries des LE MYRE (ou LE MIRE) d'ANGERVILLE et de VILERS.
Elles se décrivent ainsi: "De geules au chevron d'or accompagné en chef de 2 étoiles
d'argent et en pointe d'un croissant et d'une marguerite de même". Source: VALETTE,
Régis. Catalogue de la noblesse française. Ed. Robert Laffont, Paris, 1989. Page 125.
Valette indique que cette famille fut anoblie en 1768 par un emploi à la Cour des
comptes de Rouen, ce qui n'enlève toutefois rien au comportement nobilaire de cette
famille dès le milieu du XVIe siècle (possession seigneuriale, alliance avec une famille
noble, les De GRIEU, etc.).
Valette ajoute que cette famille est membre de
l'Association de la Noblesse de France et qu'elle compte 3 représentants mâles connus.
De ce côté-ci de l'Atlantique, j'aimerais communiquer que Lorraine GADOURY, dans son
ouvrage La Noblesse de Nouvelle-France. Familles et Alliances, publié aux Cahiers du
Québec, Collection Histoire, Éditions Hurtubise, en 1992, mentionne trois familles nous
concernant: les De CATALOGNE, les DESJARDINS de RUPALLEY de GONNEVILLE, les LÉRIGER de
LAPLANTE et le clan LEMIRE-MARSOLET. Elle assimile les CATALOGNE, DESJARDINS et LÉRIGER
à la noblesse, et traite du clan LEMIRE-MARSOLET en raison de ses liens avec la noblesse
coloniale.
Je cite donc de Mme GADOURY, un extrait de son chapitre III "Les individus en marge
du groupe", partie intitulée "Les Ascensions réussies", page 43:
La noblesse de quatre membres des troupes de la Marine envoyées dans la colonie
entre 1683 et 1688 (deux soldats, un cadet et un lieutenant) n'est également pas
évidente lors de leur arrivée.
Gédéon de CATALOGNE, d'abord soldat et arpenteur, se
hisse - après sa conversion au catholicisme- aux fonctions de lieutenant et de sousingénieur à Montréal, et même de capitaine dans les troupes à la fin de sa
carrière; cette ascension s'assortit pour lui du port du titre d'écuyer, que
reprendra également son fils.
Mme GADOURY cite encore plus loin, en page 46, dans une partie intitulée "Les nobles
sans fonction de pouvoir" le clan LEMIRE-MARSOLET et les DESJARDINS de RUPALLEY de
GONNEVILLE:
Deux autres familles sont quant à elles très liées au monde marchand. Les Lérigé
Laplante sont alliés par mariage aux familles Hubert-Lacroix, Rougié et LemireMarsolet, tandis que les Desjardins sont tous impliqués dans le commerce des
fourrures. Les membres de ces familles se disent bien écuyers, mais leurs liens avec le
reste de la noblesse canadienne semblent ténus.
Mme GADOURY ajoute en note de fin de chapitre sur les DESJARDINS:
"Antoine,
l'ancêtre de la famille Desjardins dans la colonie, aurait été enseigne puis lieutenant
dans les troupes".
Il ressort de cela que nos ancêtres LEMIRE n'utilisaient pas en Nouvelle-France le
titre d'écuyer dans les actes, titre qui distinguait en principe la noblesse de la
roture.
Ils ne se reconnaissaient donc pas eux-mêmes comme nobles, ignoraient leur
noblesse ou ne voulaient pas en faire état.
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Les LEMIRE de Nouvelle-France ont ainsi contracté au moins trois alliances directes
avec des familles nobles: la 6e fille de Jean LEMIRE, Marie-Anne, épousa Gédéon de
CATALOGNE, d'où une descendance qui se répandit dans toute la noblesse coloniale, et est
toujours représentée, notamment chez les DE CATALOGNE de France; et la 3e fille de Jean
LEMIRE, Anne, épousa en secondes noces Marc-Antoine DESJARDINS de GONNEVILLE, sieur de
RUPALLEY, d'où une descendance plus petite qui s'éteignit dès la 2e génération.
La troisième alliance noble implique la famille des LÉRIGER, sieurs de LAPLANTE, des
nobles originaires d'Angoumois:
une petite-fille de Jean LEMIRE et Louise MARSOLET,
Marie-Joseph Lemire, issue de Jean Lemire et d'Élisabeth BAREAU, épouse en 1752 à
Montréal Joseph-Marie LÉRIGER de LA PLANTE.
Les autres enfants de Jean Lemire et d'Élisabet BAREAU s'allient au monde marchand
et à la bourgeoisie. Ils contractent des alliances avec les AUGER, les BISSONNET, les
LEFEBVRE dit ANGERS (qui descendaient des De POITIERS du BUISSON, nobles), les GUYON du
BUISSON (une famille seigneuriale) et les LEDUC. Quant aux frères et soeurs de JosephMarie LÉRIGER de LA PLANTE, ils s'allient également avec l'élite marchande. Leur plus
belle alliance à mon avis implique une soeur de Joseph-Marie, Marie-Charlotte, qui
épouse en 1731 Charles DESJORDIS, issu d'une famille noble, les DE JORDY, barons de
CABANAC.
Il convient de mentionner que Jean LEMIRE s'allia lui-même à une famille
considérable du début de la colonie, les MARSOLET de SAINT-AIGNAN.
Même si Lorraine
GADOURY ne les reconnaît pas nobles selon ses critères, ils constituaient quand même une
famille seigneuriale en vue, et descendaient peut-être d'une grande famille de noblesse
de robe, les DE BRAQUE, dont il sera question dans un prochain bulletin, qui s'allièrent
à toute l'élite parisienne dès le début du XIVe siècle.
Les MARSOLET contractèrent des mariages aussi impressionnants que les LEMIRE euxmêmes, avec les DAMOURS des CHAUFOURS, les GUYON DU ROUVRAY, les GUYON-DESPRÉS et les
COUTURE. La descendance de ces quatre unions entrera de plein pied dans l'aristocratie
canadienne dès la fin du XVIIe siècle.
Par ailleurs j'aimerais mentionner que la revue Mémoires de la Société généalogique
canadienne-française a publié dans son numéro 196 (volume 44, no 2), un article intitulé
"Les patronymes les plus fréquents du Québec ancien", signé Hubert CHARBONNEAU et
Bertrand DESJARDINS, du Programme de recherche en démographie historique de l'Université
de Montréal. Cet article classe en ordre décroissant les familles les plus nombreuses
du Québec, selon le nombre de baptêmes des porteurs du nom du début de la colonie
jusqu'au 31 décembre 1799.
Le nom de famille le plus représenté est ROY, suivi de
GAGNON. Le nom LEMIRE se situe au 172e rang, avec 454 baptisés.
Les auteurs précisent qu'il existe 1386 noms de famille sous lesquels ont été
baptisés au moins 50 enfants chacun, soit environ 95% de tous les individus jusqu'au 31
décembre 1799 au Québec. Il résulte de cette constation que la famille LEMIRE n'est pas
l'une des plus grosses du pays en terme démographique mais qu'elle l'est tout de même
suffisamment pour nécessiter plusieurs années de recherches, seulement pour en retracer
toutes les lignées.
En vue de la réédition de la Généalogie Lemire pour cet été, j'ai ressenti le besoin
d'identifier toutes les souches de Lemire ou de Mire de l'époque du régime français en
Amérique. J'ai donc dressé une liste des immigrants porteurs de ces noms aux XVIIe et
XVIIIe siècles:
LISTE DES IMMIGRANTS FRANÇAIS EN NOUVELLE-FRANCE DU NOM DE LEMIRE.
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JEAN LEMIRE (fils de Mathurin et de Jeanne VANNIER).
De St-Vivien, ville,
arrondissement et archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime). Cité le 15 octobre
1651 à Québec. Marié le 20 octobre 1653 à Québec (contrat du 14 juillet, not. Audouart)
à Louise MARSOLET de SAINT-AIGNAN.
Ont eu 16 enfants, dont 7 sont morts jeunes. Parmi les 9 parvenus à l'âge adulte,
il y a 6 filles et 3 garçons: tous se sont mariés.
L'aîné des fils, Joseph, épousa Anne HÉDOUIN puis Jeanne-Françoise NORMAND d'où
postérité LEMIRE par 2 fils.
Le cadet des fils de JEAN LEMIRE, Jean-François, épousa Françoise FOUCAULT, d'où 8
fils.
Le benjamin des fils de JEAN LEMIRE, Jean, épousa Élisabeth BAREAU, d'où postérité
Lemire par 1 fils.
ISAAC LEMIRE (fils de Nicolas et Jeanne LECOMPTE), baptisé le 7 nov. 1650 à StMaclou, ville, arrond. et archev. de Rouen, Normandie (Seine-Maritime). Marié le 5 juin
1686 à Batiscan à Hélène DAMOURS.
Ont eu 3 enfants, dont 2 seuls se sont mariés: un garçon et une fille.
Le fils unique, Michel, épousa Élisabeth LeMERLE et en eut 7 enfants.
Deux de ces enfants moururent jeunes. Parmi les autres il y eut 3 fils et 2 filles.
PIERRE LEMIRE, de Paris. Marié premièrement à Marie FOREST, et deuxièmement à Marie
THIBODEAU, en Acadie.
Leurs enfants furent déportés en Louisiane, où ils eurent une
grande
postérité
sous
les
noms
MIRE
et
MYRE.
GILLES LEMIRE, navigateur (fils de Jacques et de Marie HAMELIN, de St-Georges-de-laRocque, de Montchâton, diocèse de Coutances, Normandie).
Marié le 29 janvier 1753 à
Notre-Dame de Québec à Marguerite CADORET.
Ils ont eu au moins 6 enfants, dont 3 morts
jeunes. Parmi les autres, le seul fils, nommé Gilles comme son père, fut baptisé le 25
février 1764 à Québec. Je ne lui connais aucune descendance.
Les démarches pour publier le livre de généalogie des Lemire vont bon train. J'ai
déjà confié à un ami le soin de s'occuper des reliures éventuelles de cet ouvrage. Il
s'agira probablement de reliures cartonnées solides avec un titre en "lettres d'or".
Je ne sais pas si mon travail méritera un tel "emballage", mais il sera certainement
plus agréable à consulter, plus plaisant à montrer et surtout plus durable. Rappelons
que le dernier livre voulant reconstituer la généalogie de l'ensemble des familles
Lemire, Mire, Marsolais, Gonneville, Lemire dit Foucault et Lemire dit Gaucher remonte à
1945, soit au sortir de la 2e guerre mondiale, il y a déjà 50 ans!
Comme pour ce qui s'est passé en 1945, qui marquait la 1ère réédition du livre de
1944, année de la 1ère ébauche, j'espère que cette 2e réédition ne sera qu'un tremplin
pour une 3e réédition un ou deux ans plus tard, qui aura bénéficié des ajouts, remarques
et corrections de tous les lecteurs du travail, dont les membres de l'Association, et
aussi évidemment de la poursuite de mes propres recherches.
J'étudie la possiblité de présenter dans les pages préliminaires du Dictionnaire
Lemire la descendance de Jean Lemire par les femmes durant le régime français, surtout
au sein des familles nobles ou bourgeoises. J'ai aussi l'intention de publier en annexe
un index alphabétique de toutes les personnes mentionnées, à part celles dont nous
savons qu'elles sont mortes très jeunes, pour aider à s'y retouver dans cette mer de
noms.
Je n'aurai absolument pas la prétention de déclarer alors le travail terminé, loin
de là, mais ce sera quand même une amélioration sur ce qu'on avait déjà, et entraînera
d'autres personnes, je l'espère, à se manifester pour compléter leurs propres fiches et
enrichir notre Généalogie. C'est comme ça que je vois ça et c'est comme ça qu'il faut
le voir, je crois, pour ne pas être trop déçu.
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Le travail accompli avant moi par le Frère Bérard, de la Congrégation des Frères des
Écoles Chrétiennes, est immense, et je lui en rends ici hommage. Je n'ai eu ni le temps
ni le courage de dépouiller comme lui les actes de l'État civil. Je me suis contenté
pour commencer d'analyser et de transcrire les actes de mariage des grands dictionnaires
généalogiques, de certains répertoires de mariage, en particulier ceux de la Mauricie et
de l'Estrie, et vos informations communiquées de vive voix ou par écrit. Il s'ensuit de
ou
de
baptêmes
sont
rarement
données.
celà
que
les
dates
de
naissance
J'ai dressé la liste des mariages de Lemire qui me manquent encore: alentour d'une
centaine. Je crois que de ce nombre au moins 40 unions ont eu lieu aux États-Unis ou au
Canada, à l'extérieur du Québec.
Je me suis aperçu en enquêtant sur ces mariages
manquants, que plusieurs impliquaient des hommes qui portaient dans les répertoires et
dictionnaires le nom de Lemire par erreur. Ce ne sont pas de vrais Lemire. J'ai donc
commencé à dresser une liste de ces cas (je ne croyais pas qu'il y en avait tant !),
liste que j'incluerai à la fin de la prochaine Généalogie Lemire pour aider tous les
chercheurs qui buteraient contre ces cas compliqués.
Je me suis ainsi rendu compte que les noms LEMIRE ou MIRE ont souvent été confondus
dans les répertoires avec les noms CAMIRÉ, LÉCUYER, LEMAI, LEMAIRE, LEMERY, LEMIèRE dit
COURCY ou COURSOL, LEMOINE, LESIEUR, LIMERY, MILLET, MUIR et RAPIDIEU dit LAMèRE. Quant
aux LEMIRE dit GAUCHER, ils ont souvent été mélangés aux GAUCHER dit BOURDELAIS. Les
LEMIRE dit MARSOLAIS ont quant à eux ont été parfois confondus avec les MARCELLIN.
J'aimerais enfin communiquer que j'en suis maintenant rendu à 2518 fiches, soit 1950
de plus que l'édition de 1945. Plusieurs autres fiches ont été améliorées, augmentées,
retravaillées, corrigées, parfois éliminées et recommencées.
J'aimerais remercier M. Bertin Lemire, grâce à qui j'ai contacté M. Robert Myre, un
descendant de Jacques-Isaac, qui avait mené des recherches généalogiques sur sa famille
et qui aimerait s'impliquer dans l'édition et la publicité du Dictionnaire Lemire.
Un mot aussi sur notre abonnement au Genealogical Research Directory: j'avais
demandé aux éditeurs de publier les coordonnées de notre Association dans leur numéro de
1994. Ils l'ont oublié et ont envoyé une lettre d'excuses à Mme Andrée LOUVION. Ils
nous avisent qu'ils se feront un plaisir de publier gratuitement les coordonnées de
notre Association dans la section consacrée aux associations de famille dans leur numéro
de
1995,
dont
la
sortie
est
prévue
pour
mai.
Voilà où en est la question. Cette publicité devrait normalement nous attirer tout
un contingent de nouveaux membres, en particulier en provenance des États-Unis.
En plus de l'inscription de l'Association au Genealogical Research Directory, je me
suis moi-même inscrit à l'Index des archivistes-généalogistes de familles, pour
l'édition 1995/1996. Cette inscription à un répertoire de chercheurs devrait m'emmener
des offres ou des demandes de renseignements qui pourraient faire progresser mes
recherches et enrichir la Généalogie Lemire.
Je ne manquerais pas de souligner
l'existence
de
l'Association
aux
personnes
intéressées.
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DOCUMENTS et BIOGRAPHIES
Cette chronique vise à faire partager avec les membres des documents déjà publiés sur
nos ancêtres ou de nouveaux textes écrits par vous, membres ou non de l'AFLA, concernant
des Lemire de quelque branche que ce soit, à saveur biographique.
Le texte suivant a été publié dans la revue Mémoires de la Société généalogique
canadienne-française, volume I, numéro 2, de 1944, p. 116-120.
Il est l'oeuvre
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d'Archange GODBOUT, O.F.M., grand chercheur québécois en généalogie du milieu du siècle,
qui l'a publié dans une chronique intitulée "Études généalogiques".
Nos sincères
remerciements à la Société généalogique canadienne-française qui nous a permis de
reproduire cet article.
MARSOLET
Famille qui habitait le Bec-Thomas (1) et vint se fixer à Rouen dans la seconde
moitié du XVIe siècle.
Les renseignements que nous en donnons ont été puisés au
tabellionnage de Rouen (Archives de la Seine-Inf.).
MARSOLLET, Etienne, domicilié au Bec-Thomas, épousa Massine ALIX, laquelle était
veuve en 1581.
Ils eurent au moins, Nicolas, -il signe: Collas Marchollet,- et Etienne, laboureurs
au hamel du Bosc Heroult, paroisse du Bec-Thomas, lesquels vendent, le 17 septembre
1581, trois écus et deux tiers de rente à Guillebert Marsollet, sergent royal à Rouen,
en présence de Massine Alix, leur mère, et de Guillaume Viel, tabellion de la paroisse
de Vreville.
MARSOLLET, Guillebert, sergent royal à Rouen, qui n'était plus en 1593, avait eu,
de Marie DE LA PLANCHE, plusieurs enfants dont l'aîné, Guillebert, aussi sergent royal,
priseur et vendeur de namps (2) à Rouen, passe contrat de mariage, le 25 juin 1593, avec
Marie Legembre, fille de Jean, aussi sergent royal, et de Gervaise Bonville.
I. MARSOLLET, N... (peut-être le même qu'Etienne, cité plus haut) fut père de
1. Nicolas, qui suit.
2. Martin, qui suivra.
II. MARSOLLET (ou Marsolet), Nicolas, et sa femme, Laurence GRIFFON, n'existaient
plus en 1600, ayant eu 3 enfants:
1. Jeanne. Dans un accord du 6 juillet 1600 entre celle-ci et son frère Nicolas,
relatif à la succession de leurs père et mère, le dit Nicolas cède à sa soeur 10 écus
soleil de rente à prendre sur 16 écus et deux tiers de rente, à quoi honnête homme
Etienne de Laval, bourgeois et l'un des anciens conseillers de l'Hôtel Commun de Rouen,
s'était obligé envers défunte Laurence Griffon, par contrat passé à Rouen le 26 juillet
1584, et quitte la ditte Jeanne d'une chambre, faisant la première chambre de dessus la
rue, d'une maison assise en la paroisse Saint-Vigor. L'accord est passé en présence de
Martin Marsolet, oncle des contractants, de Jacques Marsolet, son fils, de Jacques et
Guillaume ditz Griffon, père et fils, oncle maternel et cousin des contractants.
2. Nicolas, qui suit.
3. Marie, femme de François Heugier (ou Heuguin), mentionnée dans l'accord cité
(3).
III. MARSOLET, Nicolas, bourgeois de Rouen, qui n'existait plus en 1615. Il avait
épousé Marguerite DE PLANES. Celle-ci reçut pour douaire une maison et héritage assis
en la paroisse St-Vigor, près la Porte Cauchoise, propriété qui fut vendue le 11 février
1614.
Robert Chapelle, bourgeois, demeurant paroisse St-Sauveur, en est déclaré
adjudicataire, dans un acte du 9 novembre 1615, pour la somme de 210 livres, 6 sols.
Ces époux eurent pour enfant: Nicolas, qui suit.
IV. MARSOLLET, Nicolas, Sr de Saint-Aignan (Piraube, not., 2 sept. 1640), qui a,
par les femmes, une nombreuse postérité en notre pays, fut un personnage d'importance
aux premiers temps de la colonie et mériterait une biographie de quelque étendue. Né à
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Rouen en 1600 ou 1601 (4), il fut amené au Canada par Champlain et s'embarqua
vraisemblablement avec lui le 6 mars 1613 (5).
Le gouverneur ne disait-il pas, en
juillet 1629, faisant allusion aux trois interprètes Brulé, Marsolet et Raye: "trois
autres que j'avais autrefois menés en mes voyages il y avait plus de quinze à seize ans"
(Oeuvres de Champlain, éd. Laverdière, p. 1228). Et, s'adressant à Brulé et à Marsolet:
"Vous avez esté eslevez petits garçons en ces lieux" (Ibid., p. 1250). En mars 1613,
Marsolet avait au plus 12 ou 13 ans, et devait être aux yeux du fondateur de Québec un
petit garçon (6). Confié très jeune à des tribus indiennes, il apprit à la perfection
les langues algonquines et montagnaises.
A la reddition de Québec en 1629, il préféra passer aux anglais que de quitter son
pays d'adoption, ce qui lui attira de sanglants reproches du loyal Champlain. Repassat-il en France de son plein gré à l'automne de 1632, appréhendant la justice du
gouverneur; ne fut-il pas plutôt forcé de le faire lorsque cet officier reprit
possession du fort de Québec en mai 1633 ? Toujours est-il qu'une transaction passée à
Rouen le 9 novembre 1635 nous apprend qu'à cette date Nicolas Marsolais, bourgeois de
Rouen, y habite paroisse St-Sauveur.
A titre de fils et héritier de défunts Nicolas
Marsolet et Marguerite de Planes, il confesse avoir vendu à honorable homme François
Heugier, bourgeois de Rouen, demeurant paroisse St-André hors Cauchoise (7), ayant
épousé Marie Marsolet, tante du dit Nicolas, 15 livres, 6 deniers de rente, échus de la
succession de ses père et mère, et venus à Marguerite de Planes par acte passé au
tabellionnage de Rouen, le 9 novembre 1615.
La mort de Champlain, arrivée le 25
décembre de cette même année 1635, levait l'obstacle qui s'opposait au retour de
Marsolet en Nouvelle-France. Le 19 mars 1637, il passa, à Rouen, son contrat de mariage
avec Marie LE BARBIER (V. ce nom), en présence de Thierry Desdames, d'Emery de Caen,
fils d'Ezéchiel, d'Hélène de Caen, soeur d'Emery et tante de la future, et quelques
jours plus tard, le 28 mars 1637, la Compagnie de la Nouvelle-France mettait dans la
corbeille de noces le titre d'une seigneurie située près du ruisseau de Bellechasse
(Berthier-en-Bas) (Inventaire des Concessions... II, 187). Bientôt on fut en mer. Les
registres de Québec nous apprenent que, le 14 juin 1637, la jeune épouse de Marsolet, elle n'avait que 18 ans, - était marraine, durant la traversée, d'un enfant né du maître
menuisier Antoine Arnaux, le Sr Raimbault, capitaine de navire, faisant office de
parrain.
Bien que plusieurs belles seigneuries: Gentilly, l'Arbre à la Croix (vulgairement
les Prairies Marsolet), Lotbinière se fussent ajoutées à Bellechasse, Marsolet préféra
toujours la vie aventureuse du commerce maritime aux patients labeurs du colonisateur.
Le 20 avril 1665, les époux Marsolet se font donation mutuelle (Duquet, not.).
Leur vie pourtant devait se prolonger de longues années encore.
Nicolas disparut le
premier le 16 mai 1677 (8). Marie Le Barbier, après quatre ans de veuvage, convola en
secondes noces avec le tailleur parisien Denis Lemaistre, et trépassa à son tour le 21
février1688
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Du mariage Marsolet-Le Barbier naquirent 10 enfants, deux garçons et huit filles.
Quatre de celles-ci, alliées aux Damours, Lemire et Guyon, laissèrent postérité.
Ce
sont les cadets de la famille Lemire qui ont fait revivre le nom de Marsolet.
1. Marie, baptisée (9) le 22 février 1638 et mariée le 30 avril 1652 (contr.
Godet, 16 mars) à Mathieu Damours, Sr des Chaufours; sép. à Montréal, 24 nov. 1711.
2. Louise, b. 17 mai 1640; mar. 20 oct. 1653 (contr. Audouart, 14 juillet) à Jean
Lemire; sép. 19 avril 1712.
3.Joseph, b. 31 mai 1642. Destinée inconnue.
4. Geneviève, b. 10 août 1644; mar. 4 sept. 1662 (contr. Audouart, 20 août 1662) à
Michel Guyon, Sr du Rouvray; sép. à la Pointe-aux-Trembles de Québec, 17 déc. 1702.
Inventaire de leurs biens par Barbel, not., 7 janvier 1704.
5. Madeleine, b. 27 sept. 1646; mar. (contr., Audouart, 20 août 1662) à François Guyon,
Sr des Prés; sép. Beauport, 5 mai 1734.
6.Louise,
b. 2 oct. 1648. Destinée inconnue.
7. Jean,
tonnelier, b. 20 avril 1651; mar. 1º en 1680 (contr. Duquet, 29 février (10) à
Marguerite Couture, 2º à Québec le 28 mai 1690 (contr. Genaple, 26 mai) à Marie-Anne
Bolduc; sép. 7 mars 1715 sans postérité. Jean Marsolet et Marguerite Couture s'étaient
fait donation mutuelle, le 17 mai 1684 (Genaple, not.), et l'inventaire de leurs biens
fut dressé, le 3 avril 1687 (G. Rageot, not.).
8. Anne, b. 10 juin
1653. Destinée inconnue.
9. Elisabeth, b. 29
sept. 1655. Destinée inconnue.
10. Marie, b. à StVincent de Rouen, le 20 juillet 1661; par. et marr. Jacques Bernard, contrôleur à la
Romaine, et Marie Leforetier; sép. à Québec le 27 fév. 1677.
____________________________________________
(1)
Le Bec-Thomas (Eure) arr. Louviers, canton d'Amfreville-la-Campagne, 135 hab.
(J.Mayrat,Dictionnaire national des communes de France).
(2) Namps: gage, nantissement, dans l'ancienne coutume de Normandie.
(3) Les registres de catholicité de St-Vigor portent, sans mention des parents: Roulant
(Roland) Marsolet, baptisé le 9 déc. 1583, P. et M. Roulant Michel, Balthazar Ober et
Jacqueline Rotif. C'était peut-être un quatrième enfant de Nicolas.
(4) D'après les recensements de 1666 et de 1667, et aussi d'après une déposition de
1673, où Nicolas Marsolet déclare avoir environ 75 ans. (Inventaire d'une coll., n.
110) Son acte de sépulture en 1677, qui lui donne 90 ans, ne doit pas être pris au
sérieux. Personne n'ignore que les vieillards ont la coquetterie de se vieillir.
(5) Harrisse, Notes, p. 34; Garneau, Histoire du Canada, éd. 1920, I, 81, note 36.
(6) La date de 1613 proposée par Tanguay (Dict. Généal. I, 413, note 1) a été acceptée
par l'abbé Auguste Gosselin (Mém. de la Soc. Roy., 1898, I, 55 note) et quelques
autres (Bull. Rech. Hist. 17 (1911) 359, tandis que Sulte (Hist. I, 93, 147) et
Dionne (Samuel de Champlain I, (éd. 1891) p. 216, II (éd. 1906) p. 224; B.R.H. 9
(1903) p. 62), à la suite de l'abbé Laverdière (op. cit. p. 1250 note), ont affirmé
que Nicolas Marsolet accompagnait Champlain en 1608, lors de la fondation de Québec.
Ce n'est qu'une déduction tirée des 90 ans de Marsolet à son décès.
avait au plus 77.
Or, il en
(7) Saint-André-hors-Ville, au faubourg Cauchoise. Supprimée en 1791, cette église fut
transformée en construction civile, rue St-André, no 2, et rue St-Gervais, no 30.
(8) Non le 15, comme l'écrit Tanguay (Dict I, 413). L'acte de sépulture a été publié
par Dionne dans le Bull. Rech. Hist., 9 (1903) 62.
(9) Ces actes sont de Québec, sauf indication contraire.
(10) Tanguay (Dict. Généal. I, 414) écrit: "9 février", et P.-G. Roy (Invent. des
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contrats de mariage "19 fév.".
Cette pièce a disparu.
[SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO]
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NOUVELLES des LEMIRE. Par Michel Lemire (#22)
Nous voulons dans cette chronique vous tenir au courant des événements survenus ou
prévus chez les Lemire: naissances, mariages, décès, anniversaires de mariage, de
naissance, nominations, graduations, réussites en tout genre. Nous invitons tous les
Lemire, Mire, Marsolais, Gonneville, membres ou pas, à nous communiquer leurs nouvelles.
2 janvier 1995: 50e anniversaire de mariage de M. Origène Lemyre et de son épouse, née
Solange Gaboury, de Maskinongé. Nos félicitations.
24 janvier 1995: décès de M. Bruno Lemire, époux de feue Robertine Bélair, de Montréal
(autrefois de Drummondville). Il était âgé de 84 ans.
1er février 1995: décès, accidentellement, de M. Gabriel Lemire et de son épouse,
Réjeanne Turcotte, de Aston Jonction. M. Lemire était le frère de Gilles Lemire (#89).
14 février 1995: décès de M. Marcel Lemyre, époux de feue Marie-Laure Gobeille, de
Montréal. Il était âgé de 73 ans.
23 février 1995: décès de M. Lucien Lemire, époux de feue Lucienne Bélanger, de
Cartierville, Montréal. Il était le grand-oncle de Michel Lemire (#22) et avait 81 ans.
Nos sympathies à toutes les familles éprouvées par des deuils.
__________________________________________________________________________________
ACTIVITÉS de l'AFLA. Par Michel Lemire (#22)
L'Association a organisé un souper très réussi le 4 mars 1995 à la Sucrerie des
Bigornes, à Ste-Scholastique. Environ 80 membres, parents ou amis s'étaient réunis pour
fêter le temps des sucres dans cette sympathique érablière des Basses-Laurentides. Le
repas était abondant et l'ambiance chaleureuse. Un piano occupait un coin de la salle.
Le repas a donc été suivi d'airs de la bonne chanson accompagnés au piano et à la
guitare, et chantés par une bonne quinzaine de participants. D'autres tables étaient
occupées à des jeux de cartes.
Ce fut une belle soirée et j'en profitai
personnellement pour interroger plusieurs participants (Solange Comtois-Lemire, Ghislain
Lemire, Lévis et Hélène Lemire, Mme Gertrude Lemire, etc.) sur leur généalogie. A
bientôt les Lemire!
Volume 1 No 1 Juin 1995
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GÉNÉALOGIE de MEMBRES de l'ASSOCIATION DES FAMILLES LEMIRE D'AMÉRIQUE Inc.
POINT DE MIRE 1995 Vol 1 no 1Par Michel Lemire (#22)
Jean Lemire
Louise Marsolet
x 20 oct. 1653 à Québec
│
Jean-François Lemire
X5fév.1701àTrois-Rivières
Françoise Foucault
│___________________________________________________
│
│
Jean-François Lemire
Antoine Lemire
x 10 fév.1727
x contrat 8 janv. 1742
à St-François-Du-Lac
à Maskinongé (notaire P.Antoine
Françoise Monty-Niquet
Puypérou de Lafosse)
│
Suzanne Bastien-Vanasse
Louis Lemire
│
x 13 août 1781
Joseph-Antoine Lemire
à Nicolet
x 1771 à Maskinongé
Marie-Louise René de Cottret
Marie-Anne Lampron-Lacharité
│
│
Jean-Baptiste Lemire
1812 à La Baie Du Febvre
Geneviève Lafond
│
Jean-Baptiste Lemire
x 10 août 1841 à La Baie Du Febvre
Marie-Angèle Grandmont
│
Jean-Baptiste Lemire
x 2 sept. 1869 à La Baie Du Febvre
Marie-Thirza Belcourt
│_________________________
│
│
Nazaire Lemire
William Lemire
x 15 nov.1898,
x 10 fév.1903à
à Nicolet
La Baie Du Febvre
Rose-Anna Lafond
Angéline Houle
│
│
Hervé Lemire(#16)
Maurice Lemire
x 24 sept.1942
x 12 janv. 1926
à Ste-Gertrude
à La Baie Du Febvre
Gertrude Richard
Clothilde Barbeau
│
│
Reine Lemire (#25) Nicole Lemire (#29)
Francine Lemire(#21)
Bertin Lemire ( #1)
Colette Lemire (#26)
Paulin Lemire (#31)
Marthe Lemire (#30)
Lévis Lemire (#10)
Claude Lemire (#69)
Hélène Lemire (#62)
Gérard Lemire (#32)
Volume 1 No 1 Juin 1995
Jean-Baptiste Lemirex 9 nov.
x 25 nov. 1805 à Maskinongé
Louise Pagé
│
Maxime Lemire
x 12 mai 1845 à N.-D. de Montréal
Marcelline Bélec
│
Thomas-Nicolas-Alexandre Lemire
x 19 mai 1873 à Ste-Brigide, Montréal
W. Alexina Guilbault
│
Narcisse-Thomas Lemire
x 13 janv. 1904
à Montréal
Mary Duffy
│
Fernand Lemire
x 26 sept. 1936
à N.-D-des-Anges, Montréal
Élise Pelletier
│
Guy Lemire
x 29 oct. 1960 à St-Sixte,
St-Laurent (Montréal)
Eva Reeves
│
Michel Lemire (#22)
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ANNIVERSAIRES DE NAISSANCE, MARIAGE, ET DÉCèS DE NOS ANCêTRES DU 1ER MAI 1995 AU 30 JUIN
1996. Par Michel Lemire (#22)
12 mai 1845 (150 ans):
MAXIME Lemire épouse à Notre-Dame de Montréal Marcelline
BÉLEC. 4 juin 1625 (370 ans): JEAN Lemire, fils de Mathurin et de Jeanne Vanier, est
baptisé à St-Vivien de Rouen, Normandie.
9 juin 1845 (150 ans):
MARIE Mire (fille de Jacques et Marie-Louise Gervais) épouse à
Châteauguay Louis PROVOST.
9 juin 1895 (100 ans):
HOMèRE (alias HONORÉ) Lemire épouse à Cornwall-Est, Ontario,
Anna SÉGUIN.
24 juin 1895 (100 ans):
ARTHUR Lemire dit Marsolais épouse à St-Vincent-de-Paul,
Montréal, Victoria CAMPION.
2 juillet 1845 (150 ans): HENRI Lemire, futur époux de Mary GILL et de Suzanne BLAIS,
est baptisé (à Louiseville ?).
2 juillet 1895 (100 ans): LUMINA Lemire (fille de Jean-Baptiste et de Thirza Belcourt)
épouse à La Baie Du Febvre Joseph LAFOND.
8 juillet 1895 (100 ans): JOSEPH Lemire épouse à Maskinongé Alexandrina LACOMBE.
15 juil. 1895 (100 ans): ÉDOUARD Gonneville épouse à Ste-Suzanne de Stanhope Sophronie
SALOIS.
22 juil. 1895 (100 ans): FRÉDÉRIC Lemire, époux de Tharsile GERVAIS et en 2e noces de
Christine LESSARD, est inhumé (région St-Alexis-des-Monts).
24 juil. 1895 (100 ans): BLANCHE Marsolais (fille d’Élie et de Marie-Flore-Honorine
Granger) est baptisée (région de L’Assomption); elle épousera plus tard le Dr. CharlesAlfred DUPONT.
25 août 1795 (200 ans):
CHARLOTTE Lemire (fille d’Antoine et de Geneviève Chèvrefils)
épouse à La Baie Du Febvre François DESFOSSÉS.
25 août 1795 (200 ans):
JEAN-BAPTISTE Lemire dit Foucault épouse à La Baie Du Febvre
Françoise DUGUAY.
9 sept. 1895 (100 ans):
DAVID Lemire épouse en 2e noces à St-Pie-de-Guire Rose-Anna
ST-GERMAIN.
21 sept. 1895 (100 ans): LORENZO Lemire, futur époux d’Armandine FAFARD, est baptisé
(région de Ste-Monique de Nicolet)
24 sept. 1895 (100 ans): MALVINA Lemire (fille de Benjamin/Pierre et de Mathilde Pausé)
épouse à St-Henri, Montréal, Philippe BARIL.
1er oct. 1895 (100 ans): AQUILA Lemire épouse à La Baie Du Febvre Odélie BERGEON.
14 oct. 1895 (100 ans):
HORMISDAS Lemire dit Marsolais épouse à St-Jacques, Montréal,
Rose-Anna LACELLE.
20 oct. 1895 (100 ans):
WILLIAM Lemire épouse à St-Pierre, Manitoba, Wilhelmine
LAFRANCE.
29 oct. 1895 (100 ans):
DAVID Lemire dit Gaucher épouse à Louiseville Rose-Anna
DAMPHOUSSE.
5 nov. 1845 (150 ans):
CHARLES Lemyre, futur époux d’Anna ALLAIRE, est baptisé (à
Maskinongé ?)
11 nov. 1895 (100 ans):
JEAN-BAPTISTE Lemire épouse à St-Paul Annie THERAULT
(= THÉRIAULT ?).
24 nov. 1795 (200 ans):
ANTOINE Lemire épouse à Louiseville Josephte DUPUIS.
24 nov. 1795 (200 ans):
JOSEPH-BÉNONI Lemyre dit Marsolais épouse à L’Assomption
Marie-des-Anges GAUTHIER-LANDREVILLE.
25 nov. 1845 (150 ans):
ROSALIE Marsolais (fille de Bonaventure et de Marie-Anne
Martel) épouse à L’Assomption Narcisse RITCHOT.
27 nov. 1895 (100 ans):
ROMÉO Lemire, futur époux de Flore VALLÉE, est baptisé (à StHenri, Montréal ?).
21 janv. 1896 (100 ans): MARIE-JULIE Lemire dit Gaucher (fille d’Antoine et d’Esther
Paillé), épouse d’Abraham MANSEAU puis de Joseph-Adolphe
FLEURY, est inhumée à Montréal.
4 déc. 1895 (100 ans):
CÉCILE Lemire (fille d’Anthime et d’Arthémise Demers) est
baptisée (à Ste-Sophie de Nicolet ?); elle épouse plus tard
Volume 1 No 1 Juin 1995
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David ABBOTT.
16 janv. 1896 (100 ans): CÉCILE Lemire (fille de Charles et d’Amélie Robert) est
baptisée à L’Assomption; elle épousera plus tard Edmond
McMAHON.
20 janv. 1896 (100 ans): NORBERT Lemire épouse en 3e noces à Disraéli Léda FOURNIER.
3 fév. 1846 (150 ans):
JEAN-BAPTISTE Lemire dit Marsolais épouse à L’Assomption
Judith ST-GERMAIN.
5 fév. 1896 (100 ans):
LUCIEN Lemire, futur époux de Germaine GOUIN, est baptisé
(région de Nicolet).
8 fév. 1796 (200 ans):
MARIE Lemire (fille d’Augustin et de Catherine Gendron) épouse
à l’île Perrot Jean-Baptiste LOYER.
9 fév. 1846 (150 ans):
EULALIE Marsolais (fille de Bonaventure et de Marie-Anne
Martel) épouse à L’Assomption François AMIREAU.
15 fév. 1896 (100 ans):
FLORIDA Marsolais (fille de Gélas et d’Orise Brien) est
baptisée à Sacré-Coeur, Montréal; elle épousera plus tard
Eugène GIBEAU.
17 fév. 1896 (100 ans):
ÉMÉLINA Lemire (fille d’Isidore et d’Elzire Rouette) épouse à
St-Maurice Alphonse DÉSILETS.
20 fév. 1896 ou 1895 (100 ans): ÉLISABETH Lemire (fille de François et d’Amanda
Bélisle)
est baptisée à Somerset, Wisconsin; elle épousera
plus tard
Guillaume BÉRUBÉ.
23 fév. 1846 (150 ans):
ARTHÉMISE Mire (fille de Benjamin-Pierre et de Céleste
Arseneau) épouse à St-Gabriel d’Iberville, Louisiane, LouisNorbert HÉBERT.
mars 1896 (100 ans):
MARIE Marsolais (fille d’Alexandre-Félix et d’Émélie-Rosalie
Martin) naît à Chicago.
14 mars 1896 (100 ans):
LUCILLE Lemire (fille de Calixte-Charles et de Delphine
Lesieur-Desaulniers) est baptisée à La Baie Du Febvre; elle
épousera plus tard Norbert JUTRAS.
24 avril 1896 (100 ans): CLARISSE Lemire (fille d’Antoine et de Julie Bergeron) épouse
à St-Maurice Horace LACOURSE.
26 avril 1796 (200 ans): FÉLICITÉ Mire (fille de Bénoni-Joachim et de Madeleine
Melançon) épouse en 2e noces à St.James, diocèse de Baton
Rouge, Louisiane, Louis RICHARD.
5 mai 1846 (150 ans):
ÉMILIE Lemire (fille de Jean et d’Archange-Élisabeth Cartier
ou Chartier) épouse le 5 mai 1846 à La Baie Du Febvre Louis
DEMERS.
7 mai 1796 (200 ans):
IGNACE-STANISLAS Mire, futur époux d’Anne LONGTIN, est baptisé
(à Laprairie ?).
14 juin 1746 (250 ans):
JEAN-FRANÇOIS Lemire, futur époux de Catherine MARTEL, est
baptisé à La Baie Du Febvre.
16 juin 1846 (150 ans):
DOMITHILDE Marsolais (fille de François-Xavier et de Sophie
Lebeau-Marien) épouse à Montréal François LEBEAU.
22 juin 1896 (100 ans):
JOSEPH Lemire épouse à La Baie Du Febvre Eva BÉLANGER.
29 juin 1896 (100 ans):
JOSEPH Lemire épouse à St-Frédéric de Drummondville Marie
FLEURENT.
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ASSOCIATION DES FAMILLES LEMIRE D'AMÉRIQUE INC.
4265, rue Paquin, Trois-Rivières, Québec, Canada, G8Y 2B7
Tél.: (819) 379-6561
1- Demande - d'adhésion à l'Association (___)
ou de renouvellement de cotisation (____)
Nom:
Prénom:
Adresse:
Code postal:
Tél.:
Célibataire _____ Marié (e) _____ Religieux (se)_____ Veuf (Veuve) _____
Métier ou profession:
2- Coût (cochez): Chèque ou mandat à:
inc.
Autre _____
l'Association des familles Lemire d'Amérique
___ Membre régulier: 10 $ pour un an, incluant s'il y a lieu, le conjoint et les
enfants qui demeurent à la maison.
___ Membre bienfaiteur: 20 $ et plus pour un an, incluant également le conjoint et les
enfants de moins de 18 ans.
___
Membre à vie: 200 $ incluant aussi le conjoint et les enfants de moins de 18 ans.
3a)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
i)
QUESTIONNAIRE GÉNÉALOGIQUE (toutes ces questions sont optionnelles):
Ma DATE de naissance:
LIEU de ma naissance:
Noms de mes parents:
Nom de mon conjoint:
Nom de SES parents:
DATE de mon mariage:
LIEU de mon mariage:
Noms de mes enfants:
Noms de mes frères et soeurs:
j)
k)
l)
DATE de mariage de mes parents:
LIEU de mariage de mes parents:
DATES de naissance et de décès de mon père (éventuellement)
m)
n)
LIEUX de naissance et de décès de mon père (éventuellement)
DATES de naissance et de décès de ma mère (éventuellement)
o)
p)
LIEUX de naissance et de décès de ma mère (éventuellement)
Noms de mes oncles et tantes PATERNELS:
r)
s)
t)
Nom de mes grands-parents PATERNELS:
Noms de mes grands-parents MATERNELS:
Noms des frères et soeurs de mon grand-père Lemire:
* ACCEPTEZ-VOUS QUE VOTRE TÉL. ET VODRE ADRESSE SOIT MENTIONNÉS DANS LE BULLETIN DE
L'ASSOCIATION ?
* QUELLES INFOS NE VOULEZ-VOUS PAS VOIR IMPRIMÉES DANS LA GÉNÉALOGIE LEMIRE ?
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