Maastricht et son cœur de ville : un exemple dont Namur peut s
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Maastricht et son cœur de ville : un exemple dont Namur peut s
Conférence de presse d’Ecolo Namur - 2 février 2015 Maastricht et son cœur de ville : un exemple dont Namur peut s’inspirer avec bonheur Les enjeux écologistes de la consultation populaire Le 8 février, il ne s’agira pas uniquement de voter oui ou non à l’installation d’un centre commercial en cœur de ville. Les enjeux de la consultation ne se limitent pas au seul Square Léopold. Ils concernent la renaissance du nord de la corbeille et plus largement l’avenir de toute la ville et la manière dont nous vivons ensemble sur le territoire namurois. Certains se demandent pourquoi des écologistes peuvent être favorables à l’arrivée d’un complexe commercial sur un square arboré ? Cette question appelle une réponse globale et nuancée. Comme militants et mandataires écologistes, nous défendons le projet de la Ville de Namur pour les raisons suivantes : 1. Le premier pas de la transition écologique consiste à freiner puis à stopper l'étalement urbain. C’est une tendance lourde de l’aménagement du territoire belge depuis 40 ans, rendue possible par l’essor de la voiture et un pétrole abondant à bon marché. Cet étalement des logements et des commerces, notamment, à des impacts extrêmement néfastes : Une extension coûteuse des réseaux et des services publics (électricité, eau, ramassage des déchets, TEC, etc.) à charge de la collectivité. Une explosion des coûts du transport en voiture individuelle pour les ménages. Une augmentation des déplacements, de la consommation d’énergie associée et des émissions de CO2, contraire à la lutte contre les changements climatiques. Une urbanisation des terres agricoles pourtant essentielles à la production alimentaire locale et à la promotion des circuits courts, une dégradation du paysage rural et un enlaidissement des entrées de ville. Choisir un centre commercial en pleine ville plutôt qu’en périphérie, c’est donc poser un geste fort contre l’étalement urbain, c’est privilégier la compacité et la durabilité de la ville. 2. Le réinvestissement du centre urbain et des quartiers proches est aussi une nécessité sociale. Le centre-ville est un lieu unique de rencontre et de cohésion pour les habitants, particulièrement dans une commune aussi étendue que Namur. Le centre et ses faubourgs immédiats sont en général habités par une population plus « fragile » qui a besoin d’être soutenue : isolés, jeunes et personnes âgées, personnes ne possédant pas de voiture, bénéficiaires de revenus bas ou très moyens, habitants de logements dégradés. Voilà pourquoi Ecolo est particulièrement actif sur : Le redéploiement du centre urbain et des quartiers en souffrance (abattoirs de Bomel, quartier en transition à Saint-Servais, entre autres …). La création et réhabilitation de logements, la rénovation et la mise en valeur du patrimoine urbain (stop à la division de l’habitat unifamilial, quartiers des Carmes et des Casernes, boulevard Mélot, axe Fer-Ange). L’aménagement qualitatif des espaces publics (place du Marché aux légumes, place de l’Ange). Le développement de nouveaux espaces verts pour les habitants et les chalands (plantation des boulevards et des rues, nouveaux parc des Abattoirs (38 arbres sur le site) et des Casernes (au total 7.000m² de nouveaux espaces verts pour les 4000m²du Square), projet de parc en-dessous du pont des Ardennes. Défendre l’attrait de la ville et la réinvestir, y compris dans sa dimension commerciale, c’est prémunir ses habitants d’une forme d’abandon urbain et c’est offrir à tous un cadre plus agréable pour mieux vivre ensemble. Volà un des objectifs majeurs du Schéma de Structure Communal. 3. Il faut veiller à réduire la pression automobile sur le centre-ville tout en améliorant son accessibilité : Nouvelle gare TEC et aménagements de sites propres pour les bus. Nouveaux itinéraires cyclables (Ravel de gare à gare) et passerelle cyclo-piétonne au-dessus de la Meuse. Meilleures liaisons vers Bomel et Saint-Servais via le réaménagement des ponts d’Heuvy et de Louvain, insistance auprès de la SNCB pour améliorer le passage sous voies. Nouveaux parkings autour de la corbeille (square Léopold, Casernes, Grognon) et P+R (Bouge, Erpent). Réorganisation permanente des flux de circulation (concrétisation du Plan Communal de Mobilité, rond-point du cheval, rond-point Léopold, ajustement des feux d’entrée de ville) pour favoriser la fluidité du trafic et diminuer le trafic de transit. La dynamique engendrée par la réhabilitation du haut de la ville marque une étape décisive vers une ville plus accessible. Elle dotera Namur de parkings en ouvrage qui permettront de reconquérir davantage d’espace pour les modes doux et pour les transports en commun. 4. Pensé globalement, mûri depuis 8 ans, étudié et conçu en partenariat avec d’autres services et pouvoirs publics (SNCB, SRWT-TEC, Région), en toute transparence et fréquemment mis en débat (plus de 20 rencontres ou réunions publiques depuis 2007-voir annexe jointe), ce projet solutionne enfin plusieurs problèmes « insolubles ou presque », qui se posaient depuis très longtemps, sans pour autant élargir la dalle de la gare ou réaliser de nouvelles infrastructures routières lourdes comme un tunnel ou une trémie comme le proposaient d’autres alternatives : Menace d’un méga centre commercial en périphérie qui pèse sur la ville depuis 10 ans. Chancre de la dalle de la gare SNCB vide depuis sa construction il y a 15 ans. Insécurité, insuffisance de place et de confort de la gare TEC depuis toujours. Dégradation du quartier de la gare : espaces publics, commerces et logements depuis 20 ans. Déstructuration du quartier des Casernes depuis la construction les Tours des Finances. Application incomplète du Plan Communal de Mobilité depuis 1995. Mauvais liens avec les quartiers derrière la gare. Ce combat pour le redéploiement du haut de la vile ne répond évidemment pas à tous les impératifs de la transition écologique. Il faut aussi continuer à se battre pour que les produits vendus dans nos commerces soient de qualité, dans tous les sens du terme : durables, locaux, équitables. Mais cela se fera d’abord à d’autres niveaux de la décision politique et certainement pas en continuant à sortir les commerces des noyaux de vie. Maastricht : mieux qu’un discours, un exemple à suivre Entre les opposants et les convaincus, une majorité de Namurois ont des difficultés d’imaginer ce que pourrait donner le renouveau du haut de la ville et l’arrivée d’un centre commercial au-dessus de la rue de Fer. Au-delà des discours et des images de synthèse, la ville de Maastricht offre un exemple pertinent et réussi de ce que nous pouvons faire à Namur en matière de rénovation urbaine, de mobilité et de stationnement, d’aménagement qualitatif des espaces publics et verts, de politique commerciale mariant tous les types de commerces et d’intégration harmonieuse d’un centre commercial au tissu urbain. Suivez le guide ! Deux villes comparables Maastricht et Namur ont beaucoup de points communs et sont des villes qui se ressemblent : Maastricht compte 122.000 habitants pour 111.000 à Namur. La Meuse coupe le centre-ville en deux et participe au charme de la ville. Toutes deux ont un centre-ville historique à taille humaine (tout est à 10-20 minutes à pied), avec une gare ferroviaire internationale à 5 minutes à pied du centre et une bonne desserte bus. Une université et des écoles supérieures (Zuyd Hogeschool avec 4 facultés artistiques, European Institute of Public Administration , European Journalism Center, l’Ecole de Gestion de Maastricht, la plus grande école de commerce des Pays-Bas, une école hôtelière), l’administration provinciale du Limbourg hollandais , une mixité de fonctions (logements, commerces, culture et loisir, centre de congrès, etc.). Toutes deux possèdent de nombreux commerces en cœur de ville de tailles et de type variés. Toutes deux font face à une forte concurrence d’autres pôles commerciaux de référence : Aix-La-Chapelle, Maasmechelen, Hasselt, Roermond et Liège pour Maastricht ; Charleroi, Louvain-la-Neuve, Liège et Bruxelles pour Namur. Le centre-ville de Maastricht accueille 100.000m² de commerces dont 30.000 en shoppingcenter, Namur accueille 74.000m² auxquels devraient s’ajouter 21.000m² au Square Léopold. Une participation des écologistes à la gestion communale depuis 2006 (5 élus sur 39 au conseil communal) ! Une politique claire en faveur du commerce en centre-ville et un bon aménagement du territoire Les Pays-Bas distinguent trois types d’implantation. Pour les commerces de biens de consommation courants (produits alimentaire, d’entretien), l’important est la bonne mixité entre logements et commerces, la maximalisation du nombre de petits pôles commerçants à proximité des lieux de résidence. Pour les commerces de biens semi-courants peu pondéreux (vêtements, chaussures, parfums, livres…), il faut veiller à une bonne accessibilité à pied et en transports en commun. Ces commerces doivent être uniquement localisés dans les centres-villes et, au sein des principales agglomérations, dans le centre des pôles secondaires. Ils ne peuvent être installés en périphérie, où les transports en commun sont peu fréquents et le volume de population insuffisant. Par contre, les commerces de biens semi-courants pondéreux (équipements de maison, jardinage, gros électroménager...) trouvent leur place en périphérie, y compris dans certaines zones d’activité économique. Si on limite les commerces en périphérie et on privilégie les tissus urbains et les centres-villes, il faut une politique qui facilite les projets au sein de ces tissus, comme Maastricht l’a fait. C’est aussi un axe majeur du Schéma de Structure Communal que Namur a adopté en 2012. Les atouts que Maastricht a et que Namur n’a pas encore : Des parkings en ouvrage en suffisance (7) et des P+R (3), pour une offre de stationnement de 7300 places. Les projets en cours sur Namur tripleront la capacité actuelle. Deux passerelles cyclos-piétonnes reliant les deux rives de la Meuse et davantage d’espaces adaptés pour les modes doux. L’étude du projet namurois (au Grognon) est sur le point de se terminer et nous attendons le verdict de l’attribution des fonds Feder (juin 2015 sans doute). Deux centres commerciaux bien intégrés à la ville totalisant 30.000m². Une politique de promotion et d’animation de la ville, financièrement soutenue par les deux centres commerciaux et les autres commerces (300.000 euros dont 200.00 euros versés par les centres commerciaux). 8,3 % de taux d’inoccupation des cellules commerciales contre 10% à Namur, 16% à Liège et 15% de moyenne en Wallonie. La passerelle piétonne (Hoge Brug) Cette passerelle constitue la nouvelle liaison cyclopédestre entre le nouveau quartier «Céramique» et l’ancienne ville. Entièrement métallique, elle présente une longueur totale de 261 m. Les accès, à faible pente, sont des escaliers pourvus de gouttières latérales pour guider les vélos. Sur chaque rive, un ascenseur entièrement vitré permet également d’atteindre le pont. La travée principale d’une portée de 164 m est un bowstring avec arc unique central à géométrie variable et 14 suspentes croisées en câbles clos de 50 mm de diamètre. Réalisation des travaux : 2002 – 2003. Coût total des travaux : 5 337 000 euros htva. Mission complète architecture, stabilité et techniques (y compris suivi du chantier) par Greisch. Distinction : Staalbouwprijs 2004 - Prix de l’acier 2004 (NL). Prix européen de l’acier (ECCS - CECM) 2005. Le parc des remparts Jusqu'à la seconde moitié du 19e siècle, Maastricht était une ville fortifiée, protégée par d'épaisses murailles et des bastions. Les fossés ont été aménagés en parc et en promenade. Notons que les parcs du centre-ville ne se situent pas dans l’hypercentre, mais tout autour de lui. Comme dans toutes les vieilles cités médiévales, et Namur n’échappe pas non plus à la règle, l’espace est rare et complètement utilisé. Ce qui ne veut pas dire que les espaces publics ne sont pas agréables ni arborés. Que du contraire ! Le Q-Park (O.L.Vrouweparking), le Parkeer-route informatiesysteem (système d'information sur les parcs de stationnement) et Vergunninghouders (titulaires de permis de stationnement) Une fois que vous êtes officiellement entré dans le périmètre du centre-ville (indiqué par des panneaux), il est inutile d'essayer de trouver une place de stationnement gratuite. Toutes les places présentes dans ce périmètre sont en effet payantes. Les horaires de stationnement payant sont les suivants : du lundi au samedi du 8h00 à 18h00, le jeudi (nocturne) et les ouvertures en nocturne supplémentaires jusqu'à 21h00 et les ouvertures dominicales de 12h jusqu’à 17h. Le long des grands axes donnant accès au centre-ville, des panneaux indiquent le chemin vers les différents garages souterrains, parkings et parcs de stationnement. Ces panneaux signalent également le nombre d'emplacements encore disponibles. Plus on s’éloigne du centre moins on paye. La solution la moins coûteuse est de se garer dans un P+R et de prendre une navette (1€). Une partie des emplacements de parking situés dans le centre-ville de Maastricht est réservée aux habitants et/ou aux hommes et femmes qui y travaillent, moyennant le paiement d'une somme déterminée. Ces emplacements sont indiqués par les panneaux « Parkeren alleen voor vergunninghouders » (emplacements de parking réservés aux titulaires de permis de stationnement) et ne peuvent pas être utilisés par d'autres personnes lorsqu'ils sont inoccupés (cette interdiction est valable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7). Le magasin Esprit de la Wolfstraat Ce magasin illustre à merveille la problématique des grandes enseignes en centre-ville. Celles-ci ont besoin d’un emplacement assez volumineux qu’il est difficile d’obtenir dans un tissu urbain ancien. Voilà pourquoi, elles achètent plusieurs maisons, n’en gardent au mieux que les façades et reconstruisent un ensemble plus fonctionnel à l’arrière. Le parcellaire et le patrimoine ancien disparaissent. Quand elles ne trouvent pas d’espace libre dans une artère commerciale principale, elles s’installent dans les petites rues piétonnes au détriment des commerçants indépendants qui ne peuvent suivre la hausse des loyers. Namur est aussi affectée par ce phénomène (arrivée de Xandrès à la place du magasin Bazelaire). Il est dès lors temps de créer de nouveaux espaces pour ce type d’enseignes internationales. La rue commerçante principale La ville de Maastricht dispose d'un large éventail de magasins, en plus des chaînes de magasins, des magasins spécialisés et des boutiques originales. De Grote et Kleine Staat sont les rues commerçantes les plus fréquentées, à l’image de nos rue de Fer et de l’Ange. Le centre commercial Entre-Deux Le centre commercial Entre Deux tire son nom de son emplacement, entre les deux principales places de Maastricht, le Vrijthof et le Markt. Il a été construit en 2005 à la place d’un centre commercial qui ne marchait pas car trop replié sur lui-même. L’architecte Arno Meijs de Maastricht en a dessiné les plans. En faisant usage des différences de niveau, Meijs a conçu, entre la Dominicanerkerkplein et la Spilstraat, une vraie rue légèrement en pente et entièrement couverte de verre transparent, abritant des magasins répartis sur trois étages sur 12.000m². Les matériaux traditionnels, les gabarits semblables aux immeubles proches et le décrochage du dernier étage (avec du logement) concourent à l’excellente intégration urbanistique des lieux. La connexion avec les rues avoisinantes est naturelle et directe. Entre Deux renforce le quartier en attirant le chaland sans retenir. Entre Deux a été élu meilleur centre commercial européen en 2008. Le centre commercial Mosae Forum Avec le Mosae Forum, la zone commerciale du centre de Maastricht s'est agrandie de 18.500m². Les bureaux d'architectes de Jo Coenen (Pays-Bas) et Bruno Albert (Belgique) ont créé dans le contexte historique du vieux centre-ville une toute nouvelle zone moderne et mixte (bureaux). Jouissant d'une position centrale entre la Place du marché et le Maasboulevard, Mosae Forum est aisément accessible, que ce soit en voiture ou en transports en commun. Il n'est situé qu'à 10 minutes à pied de la gare centrale de Maastricht (via le pont Wilhelminabrug). Les arrêts d'autobus Veolia « Markt/Boschstraat » et « Maasboulevard » se trouvent à un jet de pierre du Mosae Forum. Mosae Forum possède son propre parking ouvert 24 heures sur 24, particulièrement propre et sécurisé. Le centre commercial est traversé par un espace public non commerçant à ciel ouvert, qui accueille de nombreuses manifestations culturelles et autres. Le -1 est occupé par deux supermarchés alimentaires (dont un asiatique), un marchand de fruits et légumes. On peut y acheter du pain et des produits frais. Les ouvertures vers la ville sont également soignées. Ici aussi, le centre commercial s’ajoute naturellement à un itinéraire piéton qui chemine à travers les différents quartiers urbains. Boekhandel Dominicanen Une des principales librairies se trouve dans une ancienne église gothique du XIIIè siècle. Selon le journal britannique The Guardian, il s'agirait de la plus belle librairie du monde. Ce lieu a été rénové lors de la création du centre commercial Entre-Deux et profite à plein de sa fréquentation. Rencontre avec Ton Harmes, né à Maastricht et directeur de la librairie, témoin privilégié de l’évolution urbaine et commerciale de Maastricht. Trois questions pour un enjeu crucial L’exemple de Maastricht nous conforte de combattre l'implantation de grands centres commerciaux à l'extérieur de la ville afin de défendre nos commerces et notre cœur de ville. C’est le choix proposé par la première question de la consultation. Pour Ecolo, il est primordial d’y répondre favorablement pour contrer l’étalement urbain, assurer la durabilité de la ville, préserver les terres agricoles et sauver le modèle namurois de centre urbain. Sur ce point, il n’y a pas à hésiter pour les écologistes et ceux qui souhaitent une transition écologique rapide ! Le centre de Maastricht nous montre également qu’un nouvel ensemble de magasins au cœur de notre ville, le plus près possible des commerces existants et avec davantage de parkings, peut compléter et renforcer le commerce namurois et l'emploi local. C’est le choix proposé par la deuxième question pour écarter la menace d’un nouveau centre commercial en périphérie. Ce choix sera vraiment positif pour peu qu’il soit concrétisé comme à Maastricht avec une grande attention portée à la complémentarité des nouveaux commerces avec le reste des commerces du centre-ville (en taille et par les enseignes), à leur connectivité directe et naturelle dans le cheminement piéton des chalands, à leur intégration urbanistique réussie avec le tissu existant. Ecolo y veillera particulièrement. Enfin, l'installation d'un centre commercial à l'emplacement de l'actuelle gare des bus et du square Léopold est un choix étudié et raisonné en fonction de la configuration de notre cœur urbain et de sa principale artère commerçante, à savoir l’axe Fer-Ange, avec laquelle il doit être soudé pour que les clients aillent de l’une à l’autre. La majorité communale s’est engagée à compenser les arbres qui devront être abattus par la création en ville de trois nouveaux parcs publics et la plantation de plusieurs centaines d’arbres. Elle tiendra parole. Un Plan Communal d’Aménagement Révisionnel (du plan de secteur) a été élaboré pour définir les meilleures options pour une intégration réussie : Limitation des gabarits et retrait par rapport à la rue Borgnet, avec élargissement des trottoirs. Obligation d’une entrée des commerces vers la rue Borgnet. Traitement de la façade arrière vers Bomel qui ne peut être fermée. Garantie de 50 à 60% de grandes surfaces commerciales qui n’existent pas en suffisance dans le centre ancien. Création d’une véritable rue intérieure pour faciliter le passage et donner naissance à un itinéraire de shopping sortant du centre commercial. Deux des trois sorties du parking en sous-sol donneront directement accès sur la ville et non dans le centre. Ecolo renouvelle son engagement à maintenir et à restaurer un bel espace public devant le centre commercial, qui soit arboré et convivial. Ceci se concrétisera lors de la demande du permis d’urbanisme. Il y a par conséquent encore des étapes à franchir et des choses à revoir pour améliorer le projet et lui garantir son caractère exemplaire. Nous y sommes préparés, aux côtés de nos partenaires de majorité. Le 8 février, un non majoritaire et massif signifierait que la construction d’un méga centre commercial en-dehors de la ville ou déconnecté du cœur de ville serait désormais légitime. A nouveau, le PS pourra alors soutenir un projet tel que celui de Rhines ou du Mikado en face du Carrefour de Jambes ou d’un élargissement de la dalle la gare avec un projet de 50.000m². Les récents choix du Ministre PS Marcourt (30.000m² supplémentaires à Sterpenich contre le centre d’Arlon, nouveau centre commercial en périphérie d’Estaimpuis) doivent nous mettre en garde ! Le 8 février, Ecolo appelle à voter OUI à l’aménagement durable de Namur et de son territoire ! Annexe : historique de la participation A chacune de ces dates-clefs, les citoyens ont été informés et invités à donner leur avis et communiquer leurs remarques et réactions. - - - - - Avril 2008 : Semaine de l’Aménagement durable avec exposition et conférence du 9 avril intitulée « Attractivité commerciale : quels sont les choix stratégiques pour l’avenir de Namur ?»; Avril 2009 : le Conseil adopte le projet de convention de partenariat SNCB-Holding, groupe TEC et Ville de Namur pour la réalisation d’une étude de faisabilité de la gare des bus sur la dalle ; Septembre 2009 : le Conseil lance le marché pour l’étude circulation dans le quartier de la gare ; Avril 2010 : Semaine de l’Aménagement durable avec film, exposition « Namur, objectif 2020 » et conférence intitulée « Un complexe commercial en plein cœur de Namur : l’atout majeur pour garantir l’attrait du commerce namurois » ; Juin 2010 : le Conseil adopte le périmètre et lance le marché pour la réalisation du PRU du quartier de la gare ; Avril 2011 : Semaine de l’Aménagement durable avec exposition sur les projets en cours ; Novembre 2011 : adoption provisoire du projet de PRU Gare par le Conseil communal + Le Conseil décide de désaffecter le square Léopold, de le réincorporer dans le domaine privé de la Ville et de le céder à un promoteur via contrat constitutif d’emphytéose avec option d’achat (canon de 3.500.000 € réinvestis directement dans les travaux des voiries annexes + redevance de 1.000 €/an) ; 05 décembre 2011 : séance d’information sur le PRU (lancement de l’enquête publique) ; 13 janvier 2012 : séance de clôture de l’enquête publique sur le PRU ; Du 05 décembre 2011 au 13 janvier 2012 : enquête publique sur le projet de PRU ; 20 avril 2012 : présentation du PRU Gare aux commerçants, avec Transitec ; Avril 2012 : Semaine de l’Aménagement durable – exposition panneaux et maquettes + conférence « Enfin du neuf pour le quartier de la gare et le pôle Nord de Namur - Découvrez les premières esquisses architecturales du centre commercial » ; 03 mai 2012 : réunion d’info publique sur le centre-commercial dans le cadre du lancement de l’étude incidence ; Juin 2012 : adoption définitive du PRU Gare par le Conseil communal ; Avril 2013 : le Conseil décide de l’élaboration d’un PCAR square Léopold ; Juin 2013 : le Conseil lance le marché pour l’étude de redynamisation des Quartiers GareCasernes (étude dite « Ponts –Ponts ») ; Février 2014 : le Conseil adopte provisoirement le projet de PCAR ; Mars 2014: mise en ligne du site web détaillant l’ensemble des projets issus de l’étude redynamisation des Quartiers Gare-Casernes ; 31 mars 2014 : réunion publique de lancement de l’enquête publique PCAR Léopold ; Du 31 mars au 30 avril 2014 : enquête publique sur le PCAR Léopold ; 30 avril 2014 : réunion de clôture de l’enquête publique sur le PCAR Léopold ; Avril 2014 : Présentation du projet de redynamisation des Quartiers Gare-Casernes aux commerçants ; Enquête publique PCAR ; Juin 2014 : le Conseil adopte définitivement le projet de PCAR. Ainsi dès 2007, près de 20 réunions publiques (soirée d’information, enquêtes publiques, semaine de l’Aménagement durable, conseils communaux,…) relatives au quartier de la gare ont été tenues.