Pitaya, le bordelais qui exporte sa street food thaï

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Pitaya, le bordelais qui exporte sa street food thaï
Pitaya, le bordelais qui exporte sa street food thaï
Mardi, 10 Mai 2016 06:00
Pitaya inaugure ce soir son restaurant de la Bastide. L’enseigne, née en 2010 place
Fernand-Lafargue, est en train d’essaimer dans toute la France via la mise en place d’un
réseau de franchises. Une croissance rapide mais «maîtrisée» assure son directeur du
développement Régis Halbert.
Dans le petit restaurant de la place Stalingrad, ouvert il y a trois semaines, les tables étaient
toutes occupées hier midi. Un démarrage tout à fait satisfaisant pour ce restaurant qui est le 6 e
de l’enseigne sur l’agglo, et le premier d’une « nouvelle génération » de Pitaya, explique le
directeur du développement Régis Halbert. Il faut dire que les choses ont bien évolué depuis
l’ouverture du premier Pitaya dans un local de 18 m
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place Fernand-Lafargue, en 2010. Les deux co-fondateurs reviennent alors de voyage en Asie
et cherchent une activité à lancer à Bordeaux. Ils créent ce restaurant de poche qui propose
une street food d’influence thaï. Les 14 plats de la carte y sont cuisinés au wok à la minute,
sous les yeux des clients. Les Pad-Thaï et Bo-bun trouvent vite des adeptes. 1/3
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6 restos sur l’agglo
Deux ans plus tard, un deuxième restaurant ouvre rue Saint-Rémi, puis d’autres à Mérignac
centre, rue Sainte-Catherine et aux Capucins, premier restaurant franchisé. Devant le succès
rencontré, les créateurs de Pitaya ont en effet décidé de lancer un réseau de franchises pour
développer la marque ailleurs en France. Le concept séduit au point d’être élu Révélation de la
Franchise 2016 par la fédération dédiée à ce type de commerce. Le trophée est un coup de
projecteur qui vient booster le projet bordelais : « Nous recevons énormément de demandes
venant de toute la France et de l’étranger, explique Régis Halbert. Mais on ne s’emballe pas,
nous voulons un développement hyper-maîtrisé. Nous sommes très bien conseillés et
accompagnés dans cette démarche. En 2015, nous avons mené un gros travail de réflexion sur
notre développement et sur l’ADN de Pitaya. » Le restaurant de Stalingrad est l’illustration de ce travail, le premier « Pitaya 2.0 », comme dit
Régis Halbert. « On a fait de gros progrès sur les extractions – fumées, graisses, eau –, créé
une ambiance plus tranquille et zen, inversé le sens de la production : désormais la cuisine est
tournée vers le comptoir, pour que les clients voient encore mieux ce qui est préparé pour eux.
» C’est désormais ce concept « optimisé » qui sera déployé via les ouvertures à venir. Potentiel de 200 magasins
Et elles sont nombreuses : Tours, Toulouse, Montpellier, Nice... « Il devrait y avoir 18 ou 20
restaurants d’ici à la fin de l’année », explique le directeur du développement. Tous seront des
franchises, les créateurs se réservant uniquement le terrain de jeu bordelais. Mais localement,
les projets ne manquent pas non plus : Gambetta, Chartrons, Talence auront leur Pitaya
prochainement. « Nous pensons avoir un potentiel de 200 magasins en France », assure Régis
Halbert. Le Pad-Thaï a de beaux jours devant lui. • S. Lemaire
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Photo : © Bordeaux7
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