Revue de presse du 13/03/2015

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Revue de presse du 13/03/2015
N°356
Votre Revue de Presse
Du 13/ 03 /2015
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CONECT 2015
Vendredi 13 mars 2015
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Restructuration, gouvernance et introduction en Bourse : quels enjeux ?
Dans le cadre des efforts de relance de l’économie nationale et de la diversification des
sources de financement des entreprises, le Bureau régional de Conect Sfax a organisé, en
partenariat avec le Groupe IHE de l’Enseignement supérieur privé, un colloque sur le thème :
«Restructuration, gouvernance et introduction en Bourse : quels enjeux ?», et ce, à la fin de la
semaine dernière à Sfax.
La rencontre a constitué l’occasion d’échanges sur les moyens permettant la restructuration
des entreprises, la transparence et la bonne gouvernance afin de faciliter leur introduction en
Bourse et l’ouverture de larges horizons dans le domaine du financement leur garantissant
une évolution rapide et continue.
L’introduction des entreprises en Bourse contribuerait à l’ouverture de leur capital, sa consolidation et constituerait le moyen adéquat pour faire sortir l’entreprise du cadre strictement
familial, tout en facilitant les opérations de successions et de rétrocessions éventuelles.
Le marché financier et l’activité économique connaîtraient en conséquence une grande
dynamique, l’économie parallèle et l’évasion fiscale seraient mieux maîtrisées.
Les recommandations émanant de ce colloque feraient l’objet d’un suivi de la Conect et de ses
partenaires en vue de contribuer à la promotion du marché financier tunisien et à
l’augmentation de son rendement.
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Expresso avec Abdallah Ben Mbarek 13-03-2015
http://conect.org.tn/podcast/details/ecouter/expresso-avec-abdallah-ben-mbarek/
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Les perspectives de développement des briqueteries
Maîtrise de l’énergie, un souci de taille
La sous-branche de la brique nécessite une révision complète des processus de fabrication
pour une meilleure maîtrise des énergies et un plus grand respect de l’environnement.
AFIN de rendre l’industrie de la brique plus performante et respectueuse de la nature, et toujours dans une optique de développement durable, «le secteur nécessite la mise en place de
toute une stratégie visant l’amélioration des performances énergétiques de nos briqueteries
à travers des solutions innovantes et de recyclage des déchets de fabrication», souligne la
dernière étude monographique du secteur, réalisée par l’Agence de promotion de l’industrie
et de l’innovation.
Cette même étude énumère plusieurs possibilités de développement, comme les financements disponibles pour inciter les industriels à adhérer au programme de l’efficacité énergétique ou, encore, l’assistance technique des pays développés dans ce domaine. Quelques
efforts ont été déjà entrepris et méritent d’être salués. Depuis des dizaines d’années, des
mesures d’économie d’énergie sont mises en œuvre, comme les fours tunnel performants
alimentés au gaz naturel, suivi détaillé du processus de cuisson, récupération maximale de la
chaleur des fours pour l’utiliser dans les chambres de séchage...
Il est également possible de profiter des niches à haute valeur ajoutée, aussi bien pour le
marché national qu’international, et de saisir les opportunités dans plusieurs spécialités,
telles que les briques de parement, les briques perforées de grand format pour maçonnerie
non décorative, les briques de pavage, le linteau précontraint, les planchers en terre cuite, les
plaquettes et panneaux en terre cuite… Cette industrie doit également être au diapason des
innovations continues à travers le monde.
Et l’environnement…
Selon l’étude de l’API, «comme la plupart des processus, la production de briques a un impact
sur l’environnement. Le secteur céramique y accorde beaucoup d’attention et met tout en
œuvre pour minimiser les émissions dans l’air, l’eau et le sol. La consommation énergétique
est aussi un point d’attention continu».
Afin d’assurer une économie de matières premières, les industriels gèrent l’argile, planifiée à
court, à moyen et à long terme. Ils accordent beaucoup d’intérêt à la gestion parcimonieuse
des matières premières. «Lorsque c’est possible, des accords de partenariat sont conclus pour
stimuler l’apport extérieur d’argile. Ainsi, de temps à autre, on ajoute au mélange de matières
premières de l’argile, provenant des travaux d’infrastructure», précisent les industriels.
Sur un autre plan, l’eau, qui est utilisée pour rendre le mélange d’argile plastique, est également ajoutée lors du moulage. «Lors du façonnage, les moules sont humidifiés, sablés et remplis du mélange argileux. Ensuite, ils sont rincés à l’eau et réutilisés. L’eau de rinçage est réutilisée en circuit fermé. Cette manière de travailler permet de limiter la consommation d’eau et
d’éviter toute forme de gaspillage».
L’industrie des briques provoque d’inéluctables diffusions gazeuses toxiques. Des mesures
intégrées au processus et des techniques de traitement de fumée joueraient un rôle complémentaire.
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Monographie du secteur de la brique et du hourdis
Unités mieux structurées et moins polluantes
La capacité installée des briqueteries industrielles en activité en Tunisie est estimée à 15 millions de tonnes en 2014. Cette industrie, souvent qualifiée de polluante et énergivore,
s’oriente partout à travers le monde vers des unités mieux structurées et moins polluantes.
Quelle est la démarche tunisienne dans ce sens ?
«Mondialement, l’industrie de la terre cuite est une industrie de pointe qui s’inscrit dans une
démarche de progrès et d’innovation», c’est ce qu’indique la dernière étude monographique,
publiée par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (API), sur les industries des
matériaux de construction, de la céramique et du verre (IMCCV).
La sous-branche se répartit en trois grandes catégories, dont le classement se base aussi bien
sur le procédé technologique de fabrication que sur la capacité de production. Il existe donc
des unités industrielles disposant de séchoirs et fours à feu fixe, de moyens de manutention
partiellement ou totalement automatisés et ayant une capacité de production supérieure à
50.000 T/an, des unités semi-industrielles disposant de séchoirs à chambre et fours à feu
mobile et ayant une capacité de production comprise entre 15.000 et 50.000T/an. La
troisième catégorie concerne les unités artisanales caractérisées par une technologie rudimentaire et disposant de fours à feu mobile seulement, le séchage est à l’air libre (séchage
naturel) et la capacité unitaire de ces briqueteries est inférieure à 15.000 T/an.
150 unités de fabrication de produits briquetiers en terre cuite, appelés communément en
Tunisie «produits rouges», opèrent dans ce secteur. Parmi elles, 49 entreprises emploient 10
salariés et plus. La totalité de la main-d’œuvre de la branche s’élève à 7 608 personnes.
Le principal centre de production de la brique est le Centre / Sahel de la Tunisie qui détient
environ 62 % de la capacité installée.
Le volume de la production est passé de 6 millions de tonnes en 2008 à 8.3 millions de tonnes
en 2013, soit une croissance annuelle moyenne de 7%. La valeur de la production a réalisé
une croissance moyenne annuelle de 11%, atteignant 374 MD en 2013. Des prévisions pour
2014 tablent sur une production de l’ordre de 8.6 millions de tonnes avec une valeur de 404
MD.
«La production réalisée est assimilée à la consommation, puisque les briqueteries tunisiennes
n’ont pas d’importants stockages et que les exportations ne se sont développées que ces trois
dernières années», prédit l’étude, car les chiffres réels de 2014 ne seront avancés qu’à la fin
de cette année.
Jeudi
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février
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Monographie du secteur de la brique et du hourdis
Unités mieux structurées et moins polluantes
Faible certification
Seules quatre unités sont certifiées, deux unités sont en partenariat avec des Libyens. Un taux
de pénétration sur le marché international assez timide. «Les exportations de briques et
hourdis ont progressé, avec un Tcam de 16%, passant de 6.2 Mtnd en 2008 à 11.4 Mtnd en
2012, et ce, vers les pays limitrophes, à savoir la Libye et l’Algérie». Les importations de
briques et dérivés sont faibles, étant donné la capacité de production locale de ces produits.
Il est important de préciser que les briqueteries en Tunisie sont principalement implantées
dans le Cap Bon avec 25 entreprises, dans le Centre-Est avec 18 entreprises et seulement 6
entreprises dans le Sud. Les investissements relèvent des actions de renouvellement, ils sont
passés de 12 MD en 2010 à 16 MD en 2013, assurant un taux de croissance annuel moyen de
10%.
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