Classés inexpliqués en Franche-Comté - Infos
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Classés inexpliqués en Franche-Comté - Infos
Classés inexpliqués en Franche-Comté Sommes-nous seuls dans l’univers ? Y a-t-il une vie après la mort ? Qu’est- ce qu’une dame blanche ? Malgré l’avènement d’une société rationnelle, les individus éprouvent toujours le besoin d’aller chercher dans l’imaginaire collectif des réponses à l’inexplicable. La Franche-Comté n’est pas épargnée par ce phénomène. Ovnis, sorciers, visions… Notre région compte de nombreuses légendes et recense plusieurs rencontres du troisième type. En voici les principales. Atterrissage à Charnay (39) – 25 mai 1974 Un adolescent dort dans sa chambre quand il est réveillé vers 2 heures par une forte lumière filtrant à travers les volets de sa chambre. Le jeune homme se met à la fenêtre et constate que ces lueurs proviennent de la carrière située à 200 m de la maison. Ne sachant pas ce que signifie cette activité au milieu de la nuit, il cherche à alerter son père, en vain. Il finit par se recoucher à la fin du phénomène, après un sifflement important. Le lendemain il découvre des traces dans la carrière et prévient les gendarmes. Les militaires relèvent sur place 14 cercles disposés à égale distance (55 cm) entre lesquels alternent des empreintes plus petites, carrées, de 2 à 3 cm de profondeur. Chaque trou mesure 8 cm de diamètre et porte en son centre un trou semblable à celui pratiqué par un bâton de ski. Entre chaque rond on relève 4 empreintes carrées de 2 cm de côté pour 3 à 4 cm de profondeur . « Une pression glaciale qui me couche au sol » Le 27 septembre 1954 Ce jour_là, il pleuvait averse sur la commune de Prémanon, dans le département du Jura. Vers 20 h 30, tandis que l’obscurité gagnait, quatre enfants âgés de 4 à 12 ans, jouent dans un fenil, lieu où l’on serre les fourrages et où l’on conserve le foin. Dehors, le chien se met à aboyer. La première à s’en inquiéter est la plus jeune des enfants : la petite Jeannine. Elle sort, observe quelque chose, et dit alors à son grand frère Raymond qu’il y a un fantôme qui se promène dans la cour. Le garçon de 12 ans sort alors et voit comme un « gros morceau de sucre », sur trois pieds qu’il qualifiera de « machin ». Il raconte lui-même la suite aux enquêteurs : « Je ramasse des cailloux, je les lance et http://www.infos-paranormal.net/ l’un touche le « machin » avec une espèce de bruit de tôle ; à ce moment, je lui tire dessus avec mon pistolet à flèches. Comme je m’approche, je sens une pression glaciale qui me couche au sol ; nous nous sommes sauvés et quelques minutes après, nous avons vu une grande boule lumineuse rouge, qui se déplaçait en valsant comme une feuille morte dans un champ, à 150 m de la ferme. Elle disparut soudainement. » La gendarmerie, lors des constatations, découvrit des traces à l’emplacement indiqué par les enfants, sur une surface d’environ 4 m de diamètre. L’herbe était couchée ; 4 trous en carré étaient visibles sur la surface du cercle. Un mât, situé à proximité, était éraflé sur 15 cm à une hauteur de 1 m 50. Des traces furent trouvées au pied du mât… Apparition de mauvais augure À Montbéliard, il n’est jamais bon de croiser une dame blanche. Selon la légende elle agirait comme un intersigne, phénomène qui, selon Anatole le Braz, dans son ouvrage La légende de la mort explique que « les intersignes annoncent la mort, mais la personne à qui se manifeste l’intersigne est rarement celle que la mort menace ». Au château de Montbéliard, le spectre de la dame blanche apparaissait chaque fois qu’un des membres de la famille des comtes de Montbéliard allait mourir : des gémissements se faisaient entendre le long des couloirs et ne cessaient que lorsque la mort avait frappé. Hallucination collective à Silley-Bléfond. Septembre 1940 Les habitants de Silley-Bléfond voient Jeanne d’Arc traverser les bois, suivie de sa merveilleuse escorte de chevaliers. Une mystérieuse affaire dont on ne sait si elle est vraie ou s’il s’agit d’une hallucination collective. Le village porte un des noms les plus anciens de la région. D’après les étymologistes, il signifie « Le bois de la fontaine au loup ». Phénomènes troublants Le 10 août 1988 Il est 23 heures passées, deux stagiaires militaires observent un engin émettant trois lumières blanches intenses par intermittence. Cet engin se déplace très rapidement et sans bruit en zigzag. Après un vol stationnaire, il disparaît brusquement. L’ovni fait même l’objet d’un procès-verbal d’enquête préliminaire dans lequel les deux témoins expliquent que l’objet se trouvait à une altitude de 4 000 mètres et que sa vitesse était supérieure à celle d’un mirage. Dans leur déclaration, ils estiment leur temps d’observation d’environ cinq minutes. « Il s’est passé entre trente secondes et une minute entre le moment où cette forme s’est arrêtée en vol pour amorcer sa descente et le moment où elle a disparu de ma vue derrière les arbres. » Malgré les détails fournis par les deux hommes et leur relevé topographique, cette observation fait partie des 23 % enregistrées par le groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan) ne permettant pas de faire la lumière sur un phénomène. Pour la région, l’organisme qui est une branche spécialisée du Centre national d’études spatiales (CNES) ne relève que deux observations classées comme des « phénomènes aérospatiaux non identifiés » au vrai sens du terme. Le second ressemble d’ailleurs étrangement à celui dont ont été témoins les deux militaires aux Rousses. Un peu moins d’un an après ces deux premiers témoignages, le 30 mai 1989, trois gardes-chasse observent près de Lure (70) un objet se déplaçant sans bruit à très grande vitesse avec de brusques changements de direction. Dans leur déposition, les trois gardes-chasse décrivent un phénomène composé de trois lumières disposées en triangle, se déplaçant très vite, en zigzag et sans bruit. Des témoignages étrangement proches de ceux enregistrés à l’été 1988 à la gendarmerie des Rousses. Coïncidence ? La possédée de Mathay Mathay figure parmi les villages où la répression des sorcières a laissé des traces. Le village passe en effet pour un repère de sorciers : de nombreux procès en sorcellerie ont été organisés entre 1434 http://www.infos-paranormal.net/ et 1667 : paysans, commerçants, artisans, bourgeois, toutes les couches sociales ont été touchées. Les habitants du pays de Montbéliard et de Belfort chantaient d’ailleurs : « Ai Mandeure/ Lo diale y puère./ Ai Mathay / Lo diale s’y plaît. » « À Mandeure/Le diable y pleure. / À Mathay/ Le diable s’y plaît. » L’histoire la plus significative est celle de « la possédée de Mathay ». Elle remonte à la période révolutionnaire durant laquelle une femme du village a dû être exorcisée. Chaque semaine, elle venait assister à la messe du dimanche, mais elle quittait les lieux lors du sermon du curé. Un prêtre se rendit chez elle pour l’exorciser. Dès qu’il eut terminé, la femme fut prise de convulsions et vomit des fourmis maudites, qu’on brûla : c’était le diable qu’elle avait éjecté. Elle sera épargnée et aura plus de chance que les habitants de Quingey, où une quinzaine de personnes ont été condamnées à mort pour sorcellerie et brûlées entre 1657 et 1660. Le village est d’ailleurs au cœur de la répression et de la chasse aux sorcières en Franche-Comté. Au total, ce sont 277 sorcières et 136 sorciers qui périrent sur le bûcher dans la région. Source : La Gazette de Besançon http://www.infos-paranormal.net/