Rapport du colloque engins fixes et mobiles
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Rapport du colloque engins fixes et mobiles
PROGRAMME D'ADAPTATION DES PÊCHES DE L'ATLANTIQUE ~ =--cl. 1 ATLANTIC FISHERIES ADJUSTMENT PROGRAM Rapport du colloque sur le conflit entre engins fixes et mobiles GASPÉ, le 21 février 1991 l+I Pêches et Océans Fisheries and Oceans Canada Rapport du colloque sur le conflit entre engins fixes et mobiles Jacque Robichaud, Président GASPÉ, le 21 février 1991 Publié par: Direction de la Gestion des pêches et de l'habitat Ministère des Pêches et des Océans Gouvernement du Canada Région du Québec C.P. 15 500 901 Cap Diamant Québec, Québec G1 K 7Y7 ' Ministre des Approvisionnements et Services Canada 1991 No de cat. Fs 23-191 •1991 ISBN 0-662-58324-8 i TABLE DES MATIERES PAGE Mot du président ii 1) Mot d •ouverture .•....••....•••••..•..••••..•••.••... 1 2) Identification des principaux fonds de pêche selon les engins........................... 1 Chronologie des événements concernant le conflit en Gaspésie .•..•.......•••....•••.....•.. 1 Une expérience sur la côte ouest de Terre-Neuve...................................... 2 5) Historique des patrons de pêche •••••••.•••••..•••••. 2 6) Résumé des ateliers ••..•.••••...•••••.•.•••.••.•••.. 3 Question 1: Faut-il établir des zones d'exclusions?........................... 3 Question 2: Faut-il établir des saisons de pêche?. . . . . . . . . • • . . . • • . . . . . • . . . . • . . . . 5 Question 3: Faut-il limiter le nombre de filets maillants?.................... 6 Question 4: Doit-on rendre l'identification des engins fixes obligatoires avec bouées radar?........................... 7 Question 5: Doit-on afin de Doit-on par des modifier les filets maillants les rendre biodégradables? remplacer les filets maillants palangres?...................... 8 7) Conclusions......................................... 10 8) Mot de 1 a fin. • . . . . . . . . . . . • • • . . • • • . . • . . • • . • . . . . . . • • . 11 Annexe 1: Liste des ateliers ••..•.•.••..•.••.•••.•••...... 12 Annexe 2: Plan d'action ••.••••••••.••.••.••••.••..••..••.• 18 3) 4) ii MOT DU PRÉSIDENT Notre Ministère reçoit fréquemment des plaintes concernant les pertes d'engins fixes de pêche causées par des activités de chalutage. précarité de la ressource, cette situation peut s'envenimer. Dans un contexte de Afin de trouver des solutions à ce problème, et tel que suggéré dans le rapport du Comité spécial sur la conservation et la protection des stocks de poisson de fond du golfe du SaintLaurent, nous avons tenu, à moins de trois mois de la nouvelle saison de pêche, ce colloque qui a réuni quelque cinquante (50) pêcheurs du Nouveau-Brunswick et du Québec utilisant des engins fixes et mobiles. Je tiens à souligner que les discussions se sont déroulées dans une atmosphère des plus cordiales, qu'il y a eu concensus sur des éléments essentiels et que le dialogue se poursuit. De notre coté, nous nous sommes engagés à mettre en oeuvre le plan d'action détaillé à l'intérieur. Je suis donc fier de présenter ce rapport. Direction pêches et Pêches et Région du de la Gestion des de l'habitat Océans Québec RAPPORT DU COLLOQUE SUR LE CONFLIT ENTRE ENGINS FIXES ET MOBILES Motel Adams, Gaspé, le 21-02-91 1) MOT D'OUVERTURE Le président ouvre l'assemblée et signale que nous sommes tous réunis afin d •essayer de trouver une ou des côtoiement des deux types de pêches. contrairement à solutions aux problèmes engendrés par le M. Robichaud rappelle aux participants que ce que certaines personnes pensent, il ne s •agit pas d'un problème du ministère mais de-l'industrie et qu'il faudra tenter lors de cette rencontre, de trouver des solutions applicables pour chacun des deux groupes. 2) IDENTIFICATION DES PRINCIPAUX FONDS DE PECHE SELON LES ENGINS Les fonds de pêches utilisés par chacun des deux groupes sont identifiés à l'aide de diapositives et chacun des groupes recevra une photographie identifiant les secteurs fréquentés par chacun pour chaque atelier de travail. 3) CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS CONCERNANT LE CONFLIT EN GASPESIE Le conflit existe déjà depuis plusieurs années. Déjà au milieu des années 1970, des frictions survenaient dans le secteur de Tourelles. Le tout s'accentua au fil des années avec le développement de la pêche au turbot. En 1984, l'abolition des limites au nombre de filets accentuait le problème et déjà une demande était logée auprès du ministère afin d'établir une zone de 4 à 5 km le long du littoral qui serait réservée aux engins fixes. - 2 - Pendant la période 1984-1987, la pêche au turbot a connu un essor considérable et devait atteindre son point culminant en 1987. Toutefois nous croyons que la stabilisation a été atteinte avec les résultats de 1989. L'augmentation du nombre de pêcheurs de même que du nombre d'engins favorisait le développement du conflit. De plus, la hausse des prix a fait augmenter l'effort de pêche des chalutiers et de fortes tensions sont alors survenues entre les deux flottes. En 1988, la baisse des stocks de morue a forcé les deux groupes à augmenter l'effort de pêche afin de maintenir leur revenu. Déjà des rencontres avaient lieu entre les deux groupes et certains éléments de solution étaient mis en place: -réseau de communications -présence accrue des patrouilleurs 4)-UNE EXPERIENCE SUR LA COTE OUEST DE TERRE-NEUVE Daniel Boisvert fait part d'une tentative de réglementation qui a eu lieu à Terre-Neuve. Depuis 1987, le M.P.O. a tenté d'établir, à la demande des deux groupes, des zones d'exclusions (Rose Blanche, Codroy, etc .•. ). Cependant, cette initiative a dû être abandonnée en raison des divergences de points de vue entre les deux groupes. 5) HISTORIQUE DES PATRONS DE PECHE Daniel Boisvert présente les patrons de pêches de chacun des groupes. D'après les graphiques, les deux groupes pratiquent la pêche pendant les mêmes périodes. - 3 - 6) RESUME DES ATELIERS QUESTION 1: Faut-il établir des zones d'exclusions? ATELIER A (Baie des Chaleurs) Les intervenants de cet atelier recommandent d'exclure tous les engins (mobiles ou fixes) en dedans de 12 brasses de profondeur afin de préserver les fonds de homard. ATELIER B (Ile Bonaventure) Les participants sont unanimes pour ne pas avoir de d'exclusion. zone Cependant, on demande d •exclure les engins mobiles en dedans de 16 brasses de profondeur et d'identifier les zones de homard. ATELIER C (Cap-des-Rosiers) Le groupe recommande que l'on instaure une bande côtière sur tout le littoral de la Gaspésie ou qu'il y ait des corridors de 0 à 20 brasses et de 60 à 100 brasses pour les engins fixes dans le secteur de Cap-des-Rosiers. ATELIER D (Anticosti et Golfe) Aucun des intervenants n'est en faveur de zones d'exclusion. La mesure serait trop limitative et ne permettrait aucun ajustement de patron de pêche si le poisson changeait de comportement. communication efficace soit établi afin de Tous demandent qu'un système de diffuser les zones de grandes concentrations d'engins fixes. ATELIER E (Estuaire et Côte Nord) Non, il n'est pas possible de penser à instaurer des zones d'exclusion en raison de la migration du poisson et du fait que les deux types de pêche se côtoient. On recommande plutôt d'augmenter la communication de part et d'autre afin d'éviter les conflits; mais on recommande une zone d'exclusion pour le chalutage à communication semble l'intérieur d'une profondeur de 20 brasses. être la pierre d'achoppement, l'atelier formation obligatoire en navigation et en communication radio. Comme la suggère une - 4 ATELIER F (Gaspé-Nord) Le groupe est unanime à répondre non puisque la cohabitation est encore possible. Il faut tenir compte que tous se retrouvent sur les mêmes fonds à la poursuite des mêmes espèces. La cohabitation devrait être appuyée par les mêmes mesures préventives et une même réglementation afin de responsabiliser les intervenants. Un code d'éthique devrait être établi. Dans ce conflit, des responsabilités sont attribuables à chaque groupe. 1) Engins fixes Bien identifier les engins avec bouées radar. Mouiller les engins de façon systématique. Informer les autres parties (pêcheurs avec engins mobiles, ministère des Pêches et des Océans) sur les secteurs de pêche. - Donner des informations exactes lors de pertes ou bris d'engins. - Dénoncer les fautifs. - Appliquer dans les deux sens les mesures réglementaires du 1/2 mille marin. 2) Engins mobiles - Obliger les pêcheurs à se rapporter lorsqu'ils sortent à la pêche (plan de route). Respecter les mesures réglementaires. Dénoncer les fautifs. Déclarer les bris, rechercher les propriétaires d'engins brisés. 3) M.P.O. - Continuer à sensibiliser les deux groupes. - Garder une attitude préventive lors de la surveillance. - Encourager les plaignants à préciser leurs plaintes. - Analyser la possibilité d'harmoniser certains plans de pêche afin de réduire la tension entre les groupes. - Prendre des mesures dissuasives pouvant aller jusqu'à la suspension de permis. Etablir un comité de surveillance pour le respect d'un code d'éthique. - 5 - RESUME DES ATELIERS (QUESTION 1) Quatre ateliers ont demandé des zones d'exclusion dont deux visaient exclusivement le homard et provenaient du côté sud de la Gaspésie où sont concentrés les fonds de homard. Les zones visées étaient dè 12 à 16 brasses; on recommandait l'exclusion des chalutiers dans ce secteur. Un atelier recommandait l'exclusion des chalutiers dans des profondeurs de moins de 20 brasses alors qu'un dernier suggérait l'établissement de corridors réservés à l'une ou l'autre des flottes, ex: 0-30 brasses et 60-100 brasses réservées aux fixes. Les autres ateliers n'étaient pas en faveur de l'exclusion de l'une ou l'autre des flottilles puisque les fonds sont les mêmes pour les deux. RECOMMANDATIONS 1) Consulter les pêcheurs affectés afin d'établir une zone d'exclusion où l'accès aux engins mobiles et/ou engins fixes serait interdit dans la Baie des Chaleurs. (de Percé à Pointe-à-l'Église). 2) Dans le Gaspé nord, établir un corridor de 30-60 brasses réservé uniquement aux engins mobiles (de cap-des-Rosiers à Mont-Louis). QUESTION 2: Faut-il établir des saisons de pêche? ATELIER A (Baie des Chaleurs) Tous sont d'accord pour ne pas établir de saison de pêche. ATELIER B (Iles Bonaventure> Tous sont d'accord pour ne pas établir de saison de pêche. faut plutôt avoir un réseau de communication adéquat. être fournies par le M.P.O. Il Des informations devront concernant les concentrations d'engins fixes et devraient être mises à jour régulièrement. ATELIER C (Cap-des-Rosiers) Oui, à l'intérieur des zones d'exclusion de 0 à 30 et de 60 à 100 brasses à compter de juillet. filets maillants. Ces corridors devraient être réservés aux - 6 - ATELIER D (Anticosti et Golfe) Tous les intervenants sont contre l'établissement de telles zones. Des ententes à l'amiable devraient être favorisées entre les pêcheurs. ATELIER E (Estuaire et Côte Nord) Tous sont unanimes pour qu'il n'y ait pas de saison. ATELIER F (Gaspé-Nord) Ce groupe est unanime à répondre non puisque la cohabitation est encore possible. RESUME DES ATELIERS (QUESTION 2) Tous les ateliers, sauf un, sont d'accord pour ne pas établir de saison de pêche. des-Rosiers) L'atelier qui recommande l'établissement de saisons (Cap- le fait en relation avec l'identification de corridors tels que définis à la question 1. RECOMMANDATION 3) Ne pas établir de saisons de pêche. QUESTION 3: Faut-il limiter le nombre de filets maillants? ATELIER A (Baie des Chaleurs) Oui, L'assemblée favorise en se basant grandement sur la l'application capacité stricte de de cale la du bateau. réglementation concernant les engins de pêche sans surveillance depuis 72 heures. ATELIER B (Ile Bonaventure) Tous sont unanimes pour ne pas imposer de limites. ATELIER C (Cap-des-Rosiers) Oui, maximum de 150 filets. ATELIER D (Anticosti et Golfe) Aucun changement quant au nombre de filets, cependant, dans certains secteurs à risques, près des zones de chalutage, une limite de 15 filets par "sling" devrait être appliquée. parlait de l'amiable. problèmes isolés qui Dans la majorité des interventions, pourraient se régler par des ententes on à - 7 - ATELIER E (Estuaire et Côte Nord) Oui, il faudrait limiter le nombre de filets puisqu'il y a beaucoup de perte. ATELIER F (Gaspé-Nord) Oui, en autant que le groupe puisse vivre. RESUME DES ATELIERS (QUESTION 3) Tous les ateliers, sauf un, optent pour cette solution en se basant soit sur la capacité de cale, soit sur sa rentabilité. Un atelier quant à lui recommande non pas une limite du nombre de brasses mais une limitation quant à la longueur des slings (max. 15 filets/sling). RECOMMANDATION 4) A la maillants, lumière des données sur la rentabilité économique des filets consulter l'industrie avant la saison 1992 sur la possibilité de limiter pour chaque permis le nombre de brasses pêchées. QUESTION 4: Doit-on rendre l'identification des engins fixes obligatoires avec bouées radar? ATELIER A (Baie des Chaleurs) Oui, réflecteur radar obligatoire aux deux extrémités. Il faudrait également se servir d'un code de couleur selon les engins. ATELIER B (Ile Bonaventure) Oui, avec réflecteur radar à chaque extrémité de même qu'un code de couleur pour identifier le genre d'engin. ATELIER C (Cap-des-Rosiers) L'identification sera toujours problématique dans ce secteur en raison du fort courant qui immerge parfois les réflecteurs radar autant que les bouées. - 8 - ATELIER D {Anticosti et Golfe) Tous étaient d'accord à rendre obligatoire l'utilisation d'au moins une bouée radar. ATELIER E {Estuaire et Côte Nord) Oui, radar. il faut rendre l'identification obligatoire avec bouée De plus, la réglementation devrait être modifiée pour éviter les conflits afin que la limite du 1/2 mille marin soit augmentée à un (1) mille marin lorsque les filets sont tendus loin des côtes. ATELIER F {Gaspé-Nord) Oui, afin de rendre le repérage plus facile. RESUME DES ATELIERS (QUESTION 4) Cinq des six ateliers sont d'accord avec cette recommandation. De plus, deux d'entre eux préconiseraient un code de couleur afin de pouvoir identifier le genre d'engin mouillé. L'atelier qui a répondu négativement l'a fait en relation avec la difficulté d'avoir une identification adéquate en raison du courant très fort qui pose un problème en immergeant les bouées de même que les réflecteurs. RECOMMANDATIONS 5) Rendre obligatoire, par règlement, en 1992, l'utilisation de réflecteurs de radar. 6) Améliorer la communication entre les deux flottes: a) Au M.p.O. d'indiquer par l'entremise de la radio maritime les fonds où se trouvent de fortes concentrations d'engins fixes. b) Au M.P.O. de développer une stratégie de communication. QUESTION 5: Doit-on modifier les filets maillants afin de les rendre biodégradables? Doit-on remplacer les filets par des palangres? ATELIER A (Baie des Chaleurs) Oui, coûts. en théorie, à la condition que le M.P.O. L'atelier ne s'est pas prononcé sur le deuxième point. défraie les - 9 - ATELIER B <Ile Bonaventure) Aucune question. position n •a été prise relativement à la première Concernant le remplacement des filets par des palangres, le groupe suggère de laisser le libre choix aux pêcheurs. En conclusion, le groupe fait remarquer que le problème est accentué en raison de la baisse de la ressource. ATELIER C (Cap-des-Rosiers) Oui, mais il serait encore plus important de travailler sur le problème des filets perdus ou abandonnés afin d •éliminer la pêche fantôme. A la deuxième question, l'atelier n'est pas en faveur du remplacement des filets par les palangres. ATELIER D (Anticosti et Golfe) L'atelier n'est pas d'accord avec les filets biodégradables en raison des coûts et du travail impliqués. Egalement, le remplacement des filets par des palangres n'est pas réalisable dans ce secteur en raison du type de pêche (Turbot). ATELIER E (Estuaire et Côte Nord) Avant de modifier les filets, il faudrait obtenir la preuve que les filets soient nuisibles pour la ressource. partie de la question, De plus, en réponse à la deuxième les représentants signalent que la palangre ne peut remplacer le filet pour la pêche au turbot. ATELIER F (Gaspé-Nord) Le groupe ne s'objecte pas à l'idée. Cependant, expériences devront avoir lieu avant de prendre une décision à ce sujet. des Le groupe n'a pas .répondu à la deuxième question. RESUME DES ATELIERS (QUESTION 5) La majorité des ateliers (5/6) est en désaccord avec les filets biodégradables en raison surtout du peu d'information disponible sur la pêche fantôme et également du coût et du travail que demanderaient ces modifications. On demande au M.P.O. d'évaluer le problème de la pêche fantôme et d'effectuer une expérience concernant les filets biodégradables. Actuellement, l'information n'est pas assez complète pour recommander un tel changement. A la deuxième question, quatre (4) ateliers sur six (6) sont totalement opposés à la conversion des filets pour la palangre en raison surtout - 10 du type de pêche pratiquée. Cette question a soulevé le plus d'objection du côté du nord de la Gaspésie et de la Côte Nord puisque la pêche au turbot ne peut se pratiquer à la palangre. La majorité des ateliers a également ajouté que les problèmes pourraient être résolus avec une augmentation de la communication·· entre les groupes. On demande au concentrations d'engins M.P.O. fixes, constante et de procéder à d'établir de mettre à un système d'identification des jour cette information de façon la diffusion d'une manière efficace et facile à comprendre pour tous les pêcheurs. RECOMMANDATIONS 7) Ne pas demander l'utilisation des filets biodégradables avant que le M.P.O. ne fasse une étude pour préciser les coûts et bénéfices. 8) Ne pas demander que les filets soient remplacés par les palangres. 7) CONCLUSIONS ATELIER A (Baie des Chaleurs) Il est proposé par M. Alyre Gauvin qu'une réunion des associations de pêcheurs avec engins fixes et mobiles de la Baie des Chaleurs et du Nouveau-Brunswick soit tenue en présence du M.P.O. afin d'établir des accords réciproques (Gentlemen's Agreement) entre les parties sur les recommandations de ce comité. ATELIER B (Ile Bonaventure) Le groupe fait remarquer que le problème est accentué en raison de la baisse de la ressource. ATELIER C (Cap-des-Rosiers) La limite du 1/2 mille marin ne semble pas régler le problème, il faut de la communication. L'atelier recommande également de contrôler davantage la pêche sportive et d'interdire le mouillage d'ancrages par les nondétenteurs de permis commerciaux. - 11 - ATELIER D (Anticosti et Golfe) Etant donné que beaucoup de pêcheurs à la ligne à main utilisent des tangons et rendent ainsi difficile l'accès aux fonds de pêche, autant pour les pêcheurs avec engins fixes que mobiles, les représentants demandent qu'une réglementation soit établie à l'effet d'interdire l'utilisation de tangons aux non-détenteurs de permis commerciaux. ATELIER E (Estuaire et Golfe) On doit miser sur la communication entre les groupes, identifier les engins fixes et former certains capitaines. 8) MOT DE LA FIN M. Robichaud remercie chacun des participants et fait état des progrès réalisés lors de cet exercice. Il fait également remarquer que des actions devront être entreprises afin que le travail effectué aujourd'hui ne demeure pas lettre morte. Des éléments très positifs sont apparus lors de ces ateliers et des mesures peuvent être envisagées dès maintenant afin de rendre certaines recommandations applicables le plus tôt possible. - 12 - A N N E X E 1 LISTE DES ATELIERS ATELIER A BAIE DES CHALEURS Alyre Gauvin Emilien Haché Fernand Friolet Olin Gregan Réginald Haché Christian Huard Donald Walker Claude Poulin J. Paul Leblanc Conrad Allain Gaétan Morin Animateur Denis Tremblay Secrétaire Jean Laliberté - 13 - ATELIER B ILE BONAVENTURE Bruno Duguay Lorenzo Albert Jocelyn Beauchamps Henri-Paul Molaison J. F. Martel J.M. Legault Réal Nicolas Régis Gauthier Animateur Daniel Boisvert Secrétaire Lucien Rail - 14 - ATELIER C CAP -DES - ROSIERS Leroy Leggo Roger Lacasse Armand Boulay Pierre Dupuis Edwin Boulay Léon Boulay Herman Synnott Alcide Boulay Robert Huard Gérald Denis Claude Robinson Animateur Manon Thériault Secrétaire Jean-Yves Bernatchez - 15 - ATELIER D ANTICOSTI ET GOLFE Alain Dugas J. L. Labrie Firmin Fortin Gilles Marticotte J.P. Element O'Nil Bond Raoul Marie Joncas Animateur Daniel Gagnon Secrétaire Serge Dubois - 16 - ATELIER E ESTUAIRE ET COTE NORD René Landry Réjean Allard H. Paul Mercier Georges Fraser Jean Lacasse Sylvain Roy Gervais Duf resne Animateur Richard Thibodeau Secrétaire Pierre-Emile Lavoie - 17 - ATELIER F GASPE - NORD Laurent Normand Jean-Guy Vallée Paul René Caron Gérard Jalbert Claude Robinson Yvan Bernier Borromée Richard Animateur Bernard Brackett Secrétaire Gilles Germain A N N E X E 2 PLAN D'ACTION RECOMMANDATIONS ACTIONS DATES LIMITES RESPONSABLES 1. Consulter les pêcheurs affectés afin d'établir une zone d'exclusion où l'accès aux engins mobiles et/ou engins fixes serait interdit dans la baie des Chaleurs (de Percé à Pointe à l'Église). Réunion à Carleton Le 26 avril 1991 Gilles Germain (M.P.O. Gaspé) Raoul Breault (M.P.O. caraquet) 2. Dans Gaspé Nord, établir une entente de gré à gré afin de définir un corridor de 30-60 brasses réservé uniquement aux engins mobiles (de Cap-des-Rosiers à Mont-Louis). Voir recommandation Le 1er août 1991 Gilles Germain 4. A la lumière des données sur la rentabilité économique des filets maillants, consulter l'industrie avant la saison 1992 sur la possibilité de limiter pour chaque permis le nombre de brasses pêchées. Réunion à Gaspé Le 1er mars 1992 Daniel Gagnon (M.P.O. Gaspé) S. Rendre obligatoire par règlement, en 1992, l'utilisation de réflecteurs de radar. Promulgue r un nouveau règlement Le 1er mai 1991 Richftrd Thibodeau (M.P.O. Québec) ..... OO 1 A N N E X E 2 PLAN D'ACTION RECOMMANDATIONS 6. ACTIONS DATES LIMITES RESPONSABLES Améliorer la communication entre les deux flottes. a) Au M.P.O. d'indiquer par l'entremise de la radio maritime les fonds où se trouvent de fortes concentrations d'engins fixes. Voir recommandation de Voir recommandation b) Développer communication. une stratégie 7. Ne pas demander l'utilisation des filets biodégradables avant que le M.P.O. fasse une étude pour préciser les coûts et les bénéfices. 8. Ne pas demander que les filets soient remplacés par les palangres. Le 1er mai 1991 Gilles Germain Marcel Thérien (M.P.O. Québec)