Des avantages certains

Transcription

Des avantages certains
T endances
MAINTENANCE ASSISTÉE PAR ORDINATEUR
Un nouvel élan pour
la GMAO grâce au “full web”
▼
L
e petit monde de la GMAO est en
effervescence. Depuis près de deux
ans, les éditeurs se sont en effet lancés dans une course aux logiciels
“100 % internet” ou “full web”, c’est-à-dire
directement accessibles via internet, à partir
de n’importe quel poste doté d’un simple
navigateur. Asseto Software, Ciris Informatique, Datastream, Indus International ou encore Siveco ont déjà
une offre dans ce domaine... et la liste ne cesse de s’allonger.
Il faut dire qu’après les logiciels de supervision, de comptabilité ou encore de gestion de
production (GPAO), la gestion de maintenance avait bien droit, elle aussi, à sa petite
“révolution internet”. Pour les éditeurs, il ne
s’agit pas d’adhérer à un phénomène de
mode, mais plutôt de profiter des nouvelles
technologies de l’informatique pour
répondre à un vrai besoin. Et si tous n’ont
pas encore réellement présenté une offre
dans ce domaine, tout le monde fait “comme si”, et ne cesse de vanter les mérites du
full web par rapport aux architectures classiques de type client/serveur.
Dans une architecture client/serveur, le logiciel de GMAO est physiquement installé sur
des postes “clients” installés en réseau. Ces
postes envoient des requêtes à un serveur
(un PC relativement puissant) sur lequel est
installée la base de données.Avec un logiciel
MESURES 747 - SEPTEMBRE 2002
full web, au contraire, rien n’est installé sur les
postes clients. « Il suffit que le poste soit doté d’un
navigateur internet,et que l’utilisateur dispose d’un droit
d’accès au logiciel », résume Pascal Plougonven,
directeur de Datastream France.Tout est centralisé au niveau du serveur sur lequel tourne
l’application de GMAO. Celui-ci est installé
sur l’intranet de la société, ou à l’extérieur
(chez l’éditeur ou non). Le technicien de
maintenance peut donc consulter la liste des
différentes interventions effectuées et enregistrer celle qu’il vient de réaliser, à partir de
n’importe quel poste, où qu’il se trouve.
Des avantages certains
Au niveau de l’exploitant, ces deux approches
présentent des différences importantes. L’architecture client/serveur permet un accès
rapide à la base de données mais elle est souvent lourde à gérer. Installer une remise à
jour d’un logiciel impose d’intervenir sur
chaque poste client. Par ailleurs, elle est souvent coûteuse car il faut acquérir autant de
licences logiciel qu’il y a de postes installés
(même si la politique des éditeurs en la
matière a évolué).
Avec l’architecture web, le déploiement d’une
application de GMAO est plus facile puisqu’aucun applicatif n’est installé sur les postes
clients. En cas de remise à jour du logiciel, il
faut seulement intervenir sur le serveur, pas
Carl International
Depuis près de deux ans, tous les éditeurs de GMAO (gestion de maintenance
assistée par ordinateur) n’ont qu’une idée en tête : développer des logiciels “100 %
internet” ou “full web”. Il faut dire que ceux-ci ne manquent pas d’attraits : facilité
de déploiement, réduction des coûts d’exploitation, ouverture au commerce électronique... A tel point qu’ils remplacent peu à peu les architectures traditionnelles
en client/serveur. Mais au-delà, ils contribuent surtout à donner un nouvel élan à
un secteur qui souffre encore souvent d’un manque de reconnaissance.
Les éditeurs de GMAO en sont persuadés :dans un avenir plus ou moins proche,tous les logiciels seront
“full web”,c’est-à-dire directement accessibles via internet à partir d’un simple navigateur.Une solution moins coûteuse et plus simple à déployer que la configuration client/serveur classique…
sur les postes clients. « Cette approche est aussi plus
avantageuse au niveau de la sécurité, souligne Stéphanie Moret, responsable marketing groupe de
Siveco. En full web, tout est en effet stocké au niveau du
serveur, et au niveau des postes clients, on ne trouve que
“l’image”de ce que l’on a demandé.De plus,on peut intégrer des protections de type fire wall ».
Autre avantage, la réduction des problèmes de
trafic. « En client/serveur,le flux d’informations qui transite sur le réseau peut nécessiter un
L’essentiel
débit très important, ce qui est Depuis près de 2 ans, les
onéreux.En full web,on réduit la
éditeurs de GMAO mettent
bande passante,donc il n’est plus
sur le marché des logiciels
directement accessibles
nécessaire de disposer de ressources
via internet.
informatiques importantes »,
Ils permettent de réduire
commente M. Plougonles coûts de déploiement
ven (Datastream).
et d’exploitation.
Enfin, le full web permet L’ASP (Application Service
d’accéder aux différents serProvider), qui fournit
l’accès au logiciel à travers
vices mis en ligne par les
une location mensuelle,
fournisseurs (annuaires,
a un avenir prometteur.
places de marché, etc.).A
37
Tendances
Architecture web ou client/ser veur ?
Architecture web
Architecture client/serveur
Principe
Le logiciel de GMAO est installé sur un
serveur, les postes de maintenance
dialoguent avec le serveur à l’aide d’un
simple navigateur Internet
Les postes de maintenance sont équipés du
logiciel de GMAO et communiquent avec un
serveur où sont centralisées toutes les
informations
Avantages
- Pas d’applicatif installé sur le poste client donc :
- pas de problème de remise à jour
- pas de paiement de licence
- Pas de limitations sur le nombre de clients
- Réduction des coûts de déploiement et
d’exploitation
- Pas de limites sur les distances
- Possibilité de location mensuelle (ASP)
- Ouverture au commerce électronique
(interface avec catalogues des fournisseurs)
- Pas de limitations en termes d’ergonomie
- Peu coûteux à l’achat (si nombre de postes
clients faible)
- Simple à installer
Limitations
- Coût d’achat (pour un nombre limité de postes)
- Temps de réponse limité par le débit du
réseau global (Ethernet, ADSL, ligne
spécialisée…) et la “charge” d’internet
- Ergonomie souvent simplifiée, pour limiter la
charge du réseau
- Lors d’une remise à niveau du logiciel,
nécessité d’intervenir sur tous les postes clients
- Temps de réponse limité par le débit du
réseau local (Ethernet)
- Distances de transmission réduites
- Coût d’exploitation élevé (si nombre de
postes important)
gé des contraintes de maintenance et de mise
à jour, et n’a pas à disposer d’une structure
informatique propre.
Le plus souvent, c’est la version autonome
qui a la préférence des utilisateurs. « Certaines
sociétés ont peur de ne pas avoir la maîtrise de leur application.Cela les rassure que le logiciel soit installé sur leur
Plusieurs formules d’hébergement réseau », indique Olivier Krafft, chargé d’afIl existe plusieurs modes d’hébergement. faires chez Ciris Informatique. Mais cette habiL’utilisateur peut soit installer le logiciel sur tude pourrait se perdre. Le full web ouvre en
son serveur internet, soit faire appel au ser- effet la porte à un autre service encore peu
vice d’hébergement de l’éditeur. Les deux répandu, l’ASP (Application Service Provider) où
solutions ont chacune leurs avantages. En ver- l’éditeur fournit, contre une location mension autonome, l’utilisateur est complète- suelle, l’accès au logiciel de GMAO. « C’est un
ment maître de son application, et il peut marché plein d’avenir,affirme M. Krafft (Ciris Inforinterfacer facilement la GMAO avec ses autres matique). Ce type de service permet de mieux maîtriser
logiciels, tels que son ERP (Enterprise Resource les coûts de déploiement,de possession et d’exploitation,et
Planning). En version hébergée, il est déchar- il va certainement intéresser les sociétés qui n’ont pas une
structure informatique importante ». Mme Moret
(Siveco) fait la même
Un aperçu de l’offre
analyse : « L’ASP comLogiciel
Editeur
Base de données
mence à émerger au niveau
associée
des PME.Il faut dire que cela
D7i
Datastream
Oracle
leur permet de se concentrer
sur leur métier,et d’accéder à
Asseto
Asseto Software
Oracle, SQL, Access
la
GMAO sans avoir besoin
Axel Version ASP
Ciris Informatique
Oracle, SQL, Access
d’un
administrateur réseau
Coswin Enterprise
Siveco Group
Oracle, SQL
chez elles! ».
InSite
Indus International
Oracle
Malgré tout, on ne
partir du logiciel D7i de Datastream, par
exemple, l’utilisateur accède au réseau de
commerce électronique de l’éditeur (“iProcure”) qui met en relation clients et fournisseurs pour l’achat de services MRO (Maintenance, Réparations et Opérations).
peut pas dire que le full
38
web soit forcément adapté à tous les types de
projets. « Dans une PME de 50 personnes, dont deux
sont affectées à la maintenance,ce n’est même pas la peine d’y penser!, souligne M. Krafft (Ciris Informatique). Il peut y avoir quelques exceptions, comme par
exemple les petites sociétés qui sont dans un secteur de
pointe.Mais le full web est plutôt destiné aux structures
disposant d’un service maintenance d’au moins 10 personnes.D’ailleurs,il rentre souvent dans le cadre de gros projets qui passent par la rédaction d’un cahier des charges,
le lancement d’un appel d’offres,etc.».
Car il s’agit souvent de logiciels haut de gamme. « Le full web nécessite une refonte complète du logiciel classique.Et tant qu’à refaire du neuf,beaucoup d’éditeurs ont développé d’entrée des produits très riches en
termes de fonctionnalités », explique M. Krafft.
Comme toujours dans ce cas-là, les prix suivent. « En client/serveur,il existe aujourd’hui des offres
à partir de 3000 euros monoposte. En full web, nous
sommes dans une gamme de prix plus élevée.En général,
il faut compter de 20 à 30 000 euros (sans compter
l’accompagnement) », précise M. Krafft. Mais sur
ce sujet, les avis sont partagés. « Ce qui compte,
ce n’est pas le coût d’achat mais le coût global d’exploitation.Nos clients sont aussi bien des grands groupes que
des PME », nuance M. Plougonven (Datastream).
Quoi qu’il en soit, la plupart des éditeurs
qui ont une offre full web continuent à proposer leur offre traditionnelle. « Nous ne “poussons”pas plus notre logiciel full web, souligne Mme
Moret (Siveco). Tout dépend du type de projets auxquels on a affaire ».
Une transition… en douceur
D’autant que le full web a, comme toute technologie, ses limitations. « La consommation du
réseau intranet, par exemple, n’est pas prévisible, poursuit Mme Moret (Siveco). Si le réseau est chargé (cela
dépend des heures de la journée, des événements, etc.), le
téléchargement des données peut prendre du temps. Et si
l’on veut enrichir l’information (tableaux de valeurs,images,
etc.),c’est pire.Cela explique aussi pourquoi les logiciels full
web sont généralement plus limités en terme d’ergonomie
que ceux qui fonctionnent en client/serveur ».
Du coup, la solution full web n’emporte pas
une adhésion systématique. D’autres raisons
s’ajoutent à cela. Déjà, si tous les éditeurs, ou
presque, parlent d’une offre full web et multiplient les effets d’annonce à chaque édition
du salon Maintenance (en novembre à Paris),
peu en proposent réellement une. Il faut dire
qu’un logiciel de GMAO full web requiert des
développements importants. L’éditeur doit
modifier sa façon de travailler, apprendre à
utiliser des nouveaux outils de programmation, tels que ASP (Active Server Page), Java,
PHP… De plus, il ne s’agit pas simplement
d’ajouter une interface internet à une application existante, mais il faut bien souvent
MESURES 747 - SEPTEMBRE 2002
Tendances
“repenser” le logiciel. Et plus celui-ci est
complexe, plus les développements sont
longs. « Grosso modo,une solution full web représente
environ deux ans de développement pour 6 ingénieurs! »,
estime M. Krafft (Ciris Informatique).
Bien évidemment, l’effort à consentir dépend
de la complexité du logiciel. Ce qui permet
à de petits éditeurs de proposer des logiciels
full web, mais offrant moins de fonctionnalités que ceux que proposent les gros éditeurs
de logiciels de GMAO.
Il existe aussi pas mal de solutions intermédiaires et il est souvent difficile de s’y retrouver. Certains éditeurs proposent en effet des
solutions de type Citrix (voir notre numéro de
734 d’avril 2001), où l’on doit télécharger
des applicatifs sur les postes clients. La solution (antérieure aux logiciels full web) permettait à l’époque de réduire le problème
d’utilisation de la bande passante que pose
une architecture client/serveur classique. Les
logiciels installés sur les postes clients permettent en effet de transmettre uniquement
les vues d’écran, les frappes clavier et les
déplacements de la souris…
D’autres éditeurs proposent des solutions
“compatibles” avec internet, telles que des
navigateurs en lecture seule (les modifications se font en client/serveur et seule la
consultation peut se faire sur internet). Pour
s’y retrouver, la meilleure solution est alors de
demander à chaque éditeur de fournir l’accès à son logiciel, en ligne, depuis n’importe quel poste…
Une fois les “vrais” logiciels full web sélectionnés, il faut choisir. L’affaire est loin d’être
simple. « Il existe un panel de logiciels plus ou moins
développés,qui répondent à des besoins plus ou moins complexes. Ils sont souvent censés présenter les mêmes fonctionnalités (gestion des stocks, des achats, gestion multisites, etc.), mais derrière ces libellés standards peuvent se
cacher des possibilités totalement différentes d’un logiciel
à l’autre », prévient M. Plougonven (Datastream).
On le voit, ce n’est pas simple d’y voir clair.
Sans compter que la base de données associée
est bien souvent la même : comme dans le
cas des logiciels de GMAO classiques, Oracle*
est la base de données la plus répandue…
Enfin, il ne faut pas oublier qu’il s’agit de
gestion de maintenance, c’est-à-dire d’un
domaine parfois encore en manque de
reconnaissance par les directions des entreprises. « La maintenance est souvent la cinquième roue
du carrosse, et nombreux sont les industriels qui doutent
encore de l’utilité d’une GMAO », constate M. Krafft
(Ciris Informatique).A cela s’ajoute aussi la peur
d’échouer. « Il faut dire qu’on leur a répété qu’il est difficile d’installer une GMAO et qu’il faut faire attention
aux pièges.Bien sûr,il y a du vrai là-dedans,mais il ne faut
MESURES 747 - SEPTEMBRE 2002
Dans une architecture client/serveur,les postes clients sont tous
équipés du logiciel de GMAO.Ils
envoient des requêtes à un serveur
sur lequel est installée la base de
données.Dans une configuration
full web,au contraire,rien n’est
installé sur les postes clients si ce
n’est un navigateur internet.Tout
est centralisé au niveau du serveur
sur lequel tourne l’application de
GMAO.
Une GMAO… sur le portail Maintexpert
Le site portail dédié à la maintenance
www.maintexpert.com lancé en novembre
dernier va prochainement se doter d’un
logiciel de GMAO full web, Asseto. Contre
un abonnement mensuel (de 295 €), il permet aux industriels d’accéder en même
temps à leur GMAO et à un ensemble de
services mis en ligne sur le portail (annuaire de fournisseurs et de prestataires de maintenance, forums, etc.). La
base de données et l’application (développée en ASP) sont installées sur
un serveur extérieur, libérant ainsi l’utilisateur des contraintes d’administration et de maintenance.
39
Tendances
Pour en savoir plus
Asseto Software (logiciel
Asseto)
Tél. : 04 37 24 28 25 - Fax : 04 37 24 28 26
www.asseto.com (site en construction)
Carl International (logiciel Carl Master Web
Edition)
Tél. : 04 26 29 49 49 - Fax : 04 26 29 49 39
www.carl-intl.fr
Ciris Informatique (logiciel Axel version ASP)
Tél. : 04 37 24 27 27 - Fax : 04 37 24 27 28
www.gmao.com ou www.ciris.fr ou www.gpao.net
Datastream (logiciel D7i)
Tél. : 01 46 25 59 60 - Fax : 01 46 25 59 69
www.datastream.net
Indus International (logiciel InSite)
Tél. : 01 39 30 17 17 - Fax : 01 39 30 17 00
www.indus.fr
MRO Software (logiciel Maximo)
Tél. : 01 48 15 55 80 - Fax : 01 48 15 55 99
www.mro.com (ou.fr)
Siveco Group (logiciel Coswin Enterprise)
Tél. : 01 30 45 98 80 - Fax : 01 30 45 98 88
www.siveco.com
40
rien exagérer », ajoute M. Krafft. En tout cas, les
fournisseurs sont unanimes : le full web ne
rajoute pas de difficultés. « Les raisons d’échec ne
sont pas propres à internet! Comme pour une GMAO
classique,il faut avant tout commencer par bien définir le
besoin,désigner un chef de projet,et surtout s’appuyer sur
une réelle volonté de la part des directions », rappelle
Mme Moret (Siveco).
Redorer l’image de la GMAO
Mais s’il ne révolutionne pas les pratiques, une
chose est sûre : le full web contribue du moins
à donner un nouvel élan à un secteur qui en
a grandement besoin. « Une offre full web permet
d’ouvrir les portes,de donner une image novatrice.Depuis que
nous avons lancé notre logiciel, nous avons beaucoup plus
d’aura », constate Mme Moret (Siveco). M. Plougonven (Datastream) fait la même analyse : « Les
industriels viennent plus facilement à la GMAO,et ils prennent de plus en plus conscience que bien gérer leur maintenance leur permet de réaliser des économies ».
Et pour l’avenir, tous se montrent optimistes.
Un jour ou l’autre, le full web aura remplacé toutes les solutions classiques en
client/serveur. « Dans deux ans, nous n’installerons
plus que du full web,au moins dans les sociétés qui comptent 100 ou 200 employés. Ou alors au minimum des
solutions en intranet (en installant le logiciel sur leur serveur) », indique M. Krafft (Ciris Informatique).
« La rapidité et la sécurité des transmissions augmentant,
tout le monde s’y mettra », pronostique Mme
Moret (Siveco). Même analyse pour M. Plougonven (Datastream) : « La reconception des produits,avec des outils et des modes de programmation différents,exige beaucoup d’efforts.Si la majorité des éditeurs
les acceptent,ce n’est pas pour le plaisir.C’est parce qu’ils
sont convaincus que le full web deviendra incontournable ».
L’ASP, en particulier, semble avoir un bel avenir devant lui. « Nous avons développé ce service il y
a deux ans. Pour l’instant, il n’est pas très développé en
France.Mais c’est un des axes vers lequel le marché peut
se diriger.L’intérêt,c’est de pouvoir démarrer son application du jour au lendemain, précise M. Plougonven
(Datastream)… Jusqu’au jour où le full web sera à son
tour renversé par une autre technologie ».
Marie-Line Zani
*Sur une bonne centaine de logiciels de GMAO identifiées
par l’Afim (Association Française des Ingénieurs et responsables de Maintenance), les quatre premiers SGBD
sont Oracle (35 %), SQL Serveur (25 %), Access (6 %)
et Paradox (4 %).
MESURES 747 - SEPTEMBRE 2002

Documents pareils