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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME
TOUS SPORTS
SANTORO DE RETOUR
EN COUPE DAVIS ?
TOUT SUR LA SAISON 2006
LA BOURSE VA S’OUVRIR
AUX CLUBS PROS
(Page 13)
(Pages 9 à 11)
(Page 5)
TENNIS
T 00106 - 131 - F: 0,80 E
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Mardi 31 janvier 2006
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 846 -
0,80 France
métropolitaine
LES BLEUS ANNONCENT L’ETE
Le mois de janvier réussit aux attaquants de l’équipe de France. Après Sylvain Wiltord, Thierry Henry et Zinédine Zidane, c’est David Trezeguet
qui a inscrit un triplé dimanche avec son club. Une bonne nouvelle à quatre mois et demi de la Coupe du monde (9 juin-9 juillet). (Page 3)
L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Dimanche 15 janvier : pour la première fois de sa carrière, Zinédine Zidane inscrit trois buts dans un match (58e, 61e, 90e + 4)
(Photo Pics United/Presse Sports)
et le Real Madrid bat le FC Séville (4-2) au cours de la 19e journée du Championnat d’Espagne.
Bleu
Rouge
Mercredi 4 janvier : l’Olympique Lyonnais domine facilement Strasbourg à la Meinau (4-0) pour le compte de la 20e journée
(Photo Patrick Boutroux)
du Championnat de France et Sylvain Wiltord frappe trois fois (6e, 56e, 73e).
Jaune
Bleu
Jaune
Dimanche 29 janvier : David Trezeguet, qui ouvre ici le score, réussit le coup du chapeau (7e, 13e et 18e) et la Juventus
(Photo Penny/Fotorichiardi/Presse Sports)
s’impose (3-1) à Ascoli à l’occasion de la 22e journée du Championnat d’Italie.
Noir
Noir
Samedi 14 janvier : Thierry Henry exulte. Arsenal, lors de la 22e journée de Championnat d’Angleterre, se promène devant
(Photo Richard Heathcome/Getty Images/AFP)
Middlesbrough (7-0) et l’attaquant français réalise le triplé (20e, 30e, 68e).
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Bleu
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Noir
Jaune
FOOTBALL
LE DESSIN
La L 1 prend froid
Quatre matches ont été reportés en L 1 ce week-end. Tous les clubs ont-ils fait le maximum ?
LA NEIGE À NANTES (qui recevait
Troyes), Saint-Étienne (Nice)
et Strasbourg (Paris-SG) ; des
trombes d’eau à Monaco (Lyon). Les
conditions météo ont entraîné le
report de quatre matches, ce weekend. Quatre décisions qui perturbent le classement et le calendrier
puisque, en raison des échéances
internationales (notamment de
Monaco et de Lyon), aucune date en
semaine n’a pu être dégagée jusqu’au mois de mai pour faire rejouer
ce dernier match. « Et pourtant, il
faudra bien le caser quelque part,
tranche Jacques Thébault, le directeur général de la Ligue. Et pas
n’importe où, parce que, pour une
affiche de cette importance,
Canal + aura son mot à dire. »
Dès samedi matin, Météo France
avait diffusé un bulletin d’alerte
orange de niveau 3. La Direction
nationale de l’arbitrage avait également anticipé ces mauvaises conditions et, lors d’une réunion à
L’ÉDITO
FOOTBALL,
ET SI ON JOUAIT
L’APRÈS-MIDI ?
Nantes, en début de semaine, Marc
Batta, le patron des arbitres, avait
donné pour consigne, « au nom de
la sécurité des joueurs, de ne pas
hésiter à reporter un match en cas
de doute ». La parodie entre SaintÉtienne et Toulouse, le 14 janvier
dernier, arrêté au bout de treize
minutes en raison du terrain gelé,
avait évidemment mécontenté tout
le monde et fait courir des risques à
des spectateurs, certains venus de
plus de 500 kilomètres.
La France est pourtant le seul pays
d’Europe où des matches ont été
reportés, ce week-end. En Allemagne, où le mercure était descendu jusqu’à – 10, toutes les rencontres ont eu lieu. Pourquoi ?
L’usage de la bâche, obligatoire
selon le règlement de la LFP depuis
cette saison, a été inutile à SaintÉtienne. Comme les six souffleries
placées en bordure de terrain : « Le
poids de la neige a empêché la ventilation et la bâche est restée collée
au terrain gelé », a expliqué Laurent
Canonico, le responsable de la communication de l’ASSE. Ce matin, il
ne subsiste pourtant aucun doute
sur le déroulement du match en
retard programmé demain entre
Saint-Étienne et Toulouse. « La
pelouse n’est plus gelée, le redoux
fait son œuvre et la protection restera en place jusqu’à trois heures
avant le coup d’envoi », confirme
Marc Gallet, le responsable technique de Geoffroy-Guichard.
Les Verts, handicapés par l’absence
de cinq Africains partis à la CAN,
auront aussi gagné un peu de
temps. « Les circonstances auront
permis à Julien Sablé de bénéficier
de quatre jours supplémentaires
dans sa récupération, constate aussi Élie Baup. Et comme c’est Sablé,
ce n’est pas la moindre des
choses. »
À Nantes aussi, le terrain était
bâché. Mais la bâche a été retirée le
samedi matin pour le traçage des
lignes presque au même moment
où une tempête de neige, qui allait
durer jusqu’à 18 heures, s’abattait
sur Nantes. « Quand je suis arrivé
sur place en début d’après-midi,
explique Louis Ortega, le délégué
de la LFP, le terrain était légèrement
enneigé. Il y en avait plus de 5 centimètres en milieu d’après-midi.
Matériellement, le déblayage devenait impossible. Surtout, l’intégrité
physique des joueurs, et celle des
spectateurs, obligés de venir en voiture au stade, n’étaient plus garanties. J’ai donc décidé du report. »
Nancy grince
des dents
L’annulation de Monaco-Lyon, elle,
n’a pas été dictée dans le souci de
préserver la nouvelle pelouse,
posée il y a seulement dix jours.
Franck Nicolas, le responsable des
installations sportives de Louis-II,
l’affirme : « L’herbe était trop fraîchement plaquée. Les fortes pluies
ont occasionné des rétentions d’eau
sous les plaques de gazon qui risquaient de se décoller. Mais surtout, dans la nuit de samedi à
dimanche, des bourrasques de vent
de 102 km/h ont fait s’envoler la
bâche. Que faire contre ça ? »
Les quatre matches reportés vont
tous faire l’objet d’un examen de la
part d’une commission spécialisée.
Et Jean-Pierre Hugues, le secrétaire
général de la Ligue, assure qu’en
cas de « défaillance du club qui
reçoit, de lourdes sanctions pécuniaires seront prises, de l’ordre de
40 000 euros. Si toutes les dispositions ont été suivies, il faudra juste
trouver une nouvelle date. En raison
du calendrier, ça peut être compliqué. »
De Nancy, où la neige était aussi
tombée en abondance, une voix discordante s’est élevée contre les dispositions préconisées par la LFP. Le
président de l’AS Nancy-Lorraine,
Jacques Rousselot, s’en explique :
Quarante mille euros l’amende… ou la bâche
Les matches fixés demain
L’ARTICLE 331 du règlement des compétitions de la LFP
oblige les clubs à « disposer d’un système de protection du
terrain contre la pluie, la neige ou le gel permettant de
garantir la tenue des rencontres dans de bonnes conditions. » Une bâche coûte environ 40 000 euros. Les clubs
doivent aussi « mettre en œuvre les moyens matériels et
humains nécessaires au fonctionnement de ce système ».
Ils peuvent ainsi avoir recours à la location d’un système de
soufflerie qui fonctionne au gasoil. Poser, retirer ou enlever
une bâche nécessite l’emploi pendant une demi-journée
d’une cinquantaine de personnes. C’est la commission
d’organisation des compétitions qui est chargée de veiller au
respect de cette procédure. Si sa responsabilité est engagée
dans le report d’un match qu’il organise, le club fautif – qu’il
LA COMMISSION d’organisation des compétitions (COC) de la LFP, présidée par
André Préaud, se réunira demain, comme chaque mercredi.
Elle doit fixer les dates des quatre rencontres reportées ce week-end en raison des
intempéries. Il y a deux semaines, la COC avait décidé de faire jouer la rencontre
Saint-Étienne - Toulouse le mercredi 1er février, les deux clubs étant éliminés de la
Coupe de France. Mardi prochain, Nice et Monaco sont concernés par les demifinales de la Coupe de la Ligue. La COC pourrait donc caser Nantes-Troyes et Strasbourg - Paris-SG le mercredi 8 février. Il lui faudra en revanche faire preuve d’ingéniosité pour trouver une date pour Monaco-Lyon et Saint-Étienne - Nice. Ces
matches auront forcément lieu en semaine, aucun week-end n’étant libéré par le
Championnat avant le 22 avril, date de la finale de la Coupe de la Ligue… à
laquelle participera Monaco ou Nice.
Et en tenant compte du fait que Lyon dispute les 8es de finale de la Ligue des champions contre le PSV Eindhoven (21 février-8 mars). – R. R.
évolue en L 1 ou en L 2 – encourt une amende de 40 000
euros et il peut aussi être amené à rembourser les frais de
déplacement de l’équipe adverse, des arbitres et des délégués. Ce n’est qu’en cas de récidive qu’une sanction sportive
peut être envisagée. Les clubs sont pour le moment tenus à
une obligation de moyens et pas à une obligation de résultats. Ce week-end, la LFP avait demandé aux délégués des
rencontres de se rendre sur les stades la veille au plus tard à
14 heures.
Habituellement, les délégués sont tenus d’être présent le
jour du match avant 16 heures. Le délégué dispose d’un pouvoir décisionnaire jusqu’à deux heures avant le coup
d’envoi. Ensuite, c’est l’arbitre qui est habilité à décider du
report d’un match. – R. R.
« La Ligue a imposé des contraintes
de moyens pour que le spectacle se
déroule dans de bonnes conditions.
Mais les sanctions prévues sontelles vraiment dissuasives ? Les
pénalités doivent être plus lourdes
et aller jusqu’à un retrait de points.
Car, pour moi, le Championnat ne
se déroule pas dans l’équité. Nous
avions une dizaine de joueurs
absents contre Ajaccio et nous
avons tout fait pour jouer. D’autres
clubs ont des absences liées à la
CAN. Leur match sera reporté en
février et ils le joueront au complet.
Nous aussi, nous aurions pu trouver
un artifice pour reporter ce match.
Et nous avons fait tout le contraire.
Parce qu’il ne faut pas se moquer
des diffuseurs, des supporters et des
sponsors. »
La Ligue donnera-t-elle un nouveau
tour de vis ?
GUY ROGER
(avec R. R, S. K., J.-D. C. et J.-Y. D.)
DES DOUTES SUR COLMARMONACO. – La rencontre de Coupe
de France entre Colmar et Monaco,
prévue demain, aura-t-elle lieu ? Pas
sûr. Hier, la FFF a dépêché un délégué
pour juger l’état de la pelouse. René
Hahn, membre de la Ligue d’Alsace,
s’est donc rendu sur place. Le délégué
a constaté que le terrain était gelé en
profondeur, mais a considéré qu’il n’y
avait pas encore lieu de reporter la
rencontre et a conseillé de ne pas
déneiger le terrain afin de préserver la
pelouse. C’est donc à l’arbitre qu’il
reviendra de trancher, demain. – J.M. B.
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Lens
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Samedi, en début d’après-midi, Louis Ortega, le délégué de la Ligue, ne peut que constater que la neige rend impossible le déroulement de Nantes-Troyes. La bâche qui
recouvrait la pelouse de la Beaujoire avait été enlevée le matin…
(Photo Frank Perry/AFP)
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Nancy montre l’exemple
Malgré le froid et la neige, les Lorrains ont pu recevoir l’AC Ajaccio samedi.
Et s’étonnent des reports ailleurs…
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Lyon
Limoges
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NANCY –
Lyon-La
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SSaint-Cannat - Le Tholonet
Sain
Grisaille encore au sud
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La Marseillaise
de la Garonne et du Roussillon. Cyclisme, GP d’ouverture
14
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Quelques nuages restent accrochés aux flancs
7
des Pyrénées. Le temps s’améliore progressivement. 7 Perpignan
15
Les régions méditerranéennes retrouvent un ciel bien ensoleillé. La Corse
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garde un ciel nuageux et parfois pluvieux en matinée. Sur tout le reste du pays,
Ajaccio
le temps est très sec et froid. Malgré ce soleil d'hiver qui rayonne sur les trois quarts
du pays, quelques nuages s’introduisent sur l’extrême nord du pays et en bordure de Manchhe.
Nice
LA QUESTION D’HIER
Roger Federer battra-t-il le record de l’Américain
Pete Sampras, vainqueur de quatorze tournois
du Grand Chelem au cours de sa carrière ?
OUI ............................................................................................ 85 %
NON ........................................................................................... 15 %
(nombre de votants : 56 382)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
de notre correspondant
permanent
PABLO CORREA n’a jamais douté.
La semaine passée, à aucun moment
l’entraîneur nancéien a pensé que le
match contre Ajaccio pourrait ne pas
avoir lieu. Pourtant, le thermomètre
flirtait avec les moins 10 degrés et la
neige recouvrait largement les trottoirs du centre-ville. « Nous sommes
dans le frigo de la France, mais le club
a tout mis en œuvre pour jouer car
nous respectons la compétition et ses
règlements », explique Correa.
Concrètement, la pelouse a été protégée dès le lundi après-midi, par la
bâche de la communauté urbaine du
Grand Nancy (coût : 40 000 euros).
« Nous avons décidé de bâcher, vu le
froid qui était annoncé, explique
Nicolas Holveck. Et nous avons également installé immédiatement les
quatre gros chauffages. »
Le directeur général adjoint de l’ASNL
évoque le système de soufflerie, qui
permet de faire circuler de l’air chauf-
fé entre la pelouse et la bâche. Loué
au coup par coup à une société spécialisée, il a fonctionné jusqu’à samedi, 14 heures. Pour l’alimenter,
1 500 litres de gasoil par jour étaient
nécessaires. Afin que l’efficacité des
quatre ventilateurs ne soit pas altérée, les pensionnaires du centre de
formation ont tous été réquisitionnés,
jeudi après-midi, pour dégager la
neige qui commençait à devenir trop
pesante sur la bâche. Vendredi en
début d’après-midi, le délégué de la
rencontre, Jean Guidet, est venu inspecter Marcel-Picot. Il n’a rien trouvé
à redire, pas plus que l’arbitre, Bruno
Derrien, le lendemain matin aux alentours de 11 heures.
« C’est simple : nous avons respecté
scrupuleusement le règlement,
explique Holveck. À Nancy, nous
avons toujours eu la volonté de jouer
les matches en temps et en heure. La
saison dernière déjà, nous avions
mobilisé une cinquantaine de personnes pour permettre le déroulement de notre match contre Laval, fin
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février, alors que le terrain était
enneigé. »
Samedi dernier, l’ASNL aurait pourtant eu de bonnes raisons de favoriser
un report du match. Correa a dû en
effet composer avec une dizaine de
joueurs absents. Quand il a eu
connaissance de la liste des matches
remis, le coach uruguayen n’a pas
apprécié : « Ça m’énerve de jouer et
de voir que d’autres ne jouent pas. Le
Championnat doit être le même pour
tout le monde. Nous sommes dans
une société où tant qu’ils ne se font
pas prendre, certains ne se considèrent pas en faute. Moi, je me pose la
question de savoir si 40 000 euros,
c’est une amende suffisante. Parce
que franchement, pour ne pas jouer,
ce n’est pas bien difficile… »
Il suffirait d’appuyer sur un bouton
pour que la soufflerie déclenche de
l’air froid plutôt que de l’air chaud, de
l’éteindre pendant deux nuits pour
rendre le terrain impraticable, de
déclencher le système d’arrosage
pour transformer le gazon en patinoire… Les dirigeants nancéiens
n’accusent personne, mais ils se
demandent quand même comment il
était possible de jouer à Nancy et de
ne pas jouer ailleurs.
Samedi, avant le match, Jacques
Rousselot avait appelé Frédéric Thiriez pour lui faire remarquer les efforts
fournis par l’ASNL. Le match s’est
déroulé sans incident sur un terrain
difficile mais jouable. En retour, il a
reçu un texto de félicitation du boss
de la LFP. Rousselot a promis d’être
très attentif aux suites que la Ligue
donnera à ces reports. Pour le
moment, Nancy pense surtout être le
dindon d’une mauvaise farce.
RAPHAËL RAYMOND
En Allemagne,
on chauffe !
SI QUATRE MATCHES de Ligue 1
ont été reportés ce week-end, les
neufs matches de la dix-huitième
journée de Bundesliga ont tous eu
lieu malgré des conditions climatiques pas forcément meilleures. Et
pour cause : les neufs stades concernés sont tous équipés d’un système
de chauffage.
Au Borussia Park, où Mönchengladbach recevait le Bayern Munich
(1-3), la température était proche du
zéro, mais la pelouse était en excellent état. Idem lors des six rencontres
de samedi. Autre avantage : les
coups d’envoi, en Allemagne, sont
donnés à 15 h 30 le samedi et 17 h 30
le dimanche. De plus, presque tous
LA QUESTION DU JOUR
En hiver, les rencontres de L 1 et de L 2
doivent-elles se dérouler l’après-midi ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre
6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS
au 61008 (0,34 + coût d’un SMS).
les stades sont neufs ou fraîchement
rénovés, donc modernes et munis
d’un système de chauffage. La saison dernière, déjà, pas la moindre
rencontre ne fut annulée, malgré un
climat des plus rudes. Ce week-end,
la pelouse de la Schüco-Arena, où
l’Arminia Bielefeld accueillait le
Werder Brême (0-1), fut pourtant
mise sur la sellette.
« C’était bizarre, explique Johan
Micoud, une moitié de terrain était
en très bon état et l’autre complètement gelée ». Trois jours plus tôt,
lors du quart de finale de Coupe
d’Allemagne entre Sankt Pauli (D 3)
et le Werder, les dirigeants du club
hôte avaient pris la décision qu’au
« Millerntor », où n’existe pas de
système de chauffage, la neige ne
soit pas enlevée, afin que les chances
de créer l’exploit soient encore plus
grandes. Tactique payante, puisque
Brême s’est incliné (1-3), provoquant la furie des dirigeants du Werder. À l’arrivée, Miroslav Klose s’est
blessé à l’épaule après avoir glissé.
Résultat : trois semaines d’arrêt.
– A. Me
MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
C
Cherbourg
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Bleu
Rouge
Foot (Coupe de France)
Jaune
Bleu
Jaune
LA MÉTÉO
Noir
Noir
E FOOTBALL français vient de traverser un week-end
épouvantable du point de vue de la météo. Du nord au sud,
de l’est à l’ouest, tous les désagréments climatiques lui sont
tombés sur la tête. Le froid, la pluie, le vent, le gel, rien ne lui
aura été épargné si ce n’est peut-être le brouillard. Bilan :
quatre matches reportés et un casse-tête assuré pour trouver
des dates disponibles dans le calendrier. Chaque année, c’est
la même rengaine : la Ligue 1 découvre que l’hiver est parfois
rude et qu’elle n’est pas outillée pour y faire face.
Pourtant, la France n’a pas le monopole du mauvais temps. Ces
derniers jours, le froid et la neige ont également sévi en
Allemagne et en Italie, mais, pour autant, aucun match n’a été
remis. À croire que tous les Championnats ne sont pas égaux
face aux intempéries. Plus étonnant encore, les péripéties du
week-end ont démontré que tous les clubs de Ligue 1 n’avaient
pas le même savoir-faire dans ce genre de circonstance. Ainsi
a-t-on pu jouer à Nancy, mais pas à Strasbourg, alors que la
neige était passée à la fois par l’Alsace et la Lorraine.
Bizarre…
Au-delà du débat sur le mode d’emploi des fameuses bâches, il
est évident que beaucoup de nos stades ne sont pas à la
pointe du progrès en termes d’infrastructures. La protection
des pelouses, le confort des tribunes et l’architecture
elle-même laissent souvent à désirer. En juin prochain, ils vont
terriblement souffrir de la comparaison avec les stades
allemands, magnifiques, ultramodernes, et dans lesquels le
mauvais temps ne fera pas aisément sa loi.
Huit ans après la Coupe du monde en France, certaines de nos
enceintes ont pris un coup de vieux. La Ligue de football
professionnel (LFP) en est parfaitement consciente, ainsi que
plusieurs clubs de Ligue 1 qui planchent sur des projets de
rénovation ou de construction (Lyon, Nice, Marseille, Lille,
Le Mans, Ajaccio). Mais il s’agit là d’un vaste chantier dont on
ne mesurera les bénéfices que dans quelques années.
Il existe en revanche une mesure à court terme, facile à mettre
en œuvre et qui réduirait considérablement le nombre de
matches remis : jouer l’après-midi en hiver. Cela doit être
possible puisque tous nos voisins le font. En Allemagne, en
Angleterre, en Espagne et en Italie, on joue en journée, à
l’exception des rencontres décalées pour les besoins de la
télévision. Seule la France s’obstine à programmer des matches
de football au mois de janvier à 20 heures ou 21 heures,
lorsque le thermomètre descend en dessous de zéro. Mais il
arrive un moment où il faut peut-être se dire qu’on ne peut
pas avoir raison contre tout le monde.
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Jaune
FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE
C’est bon pour le moral
Le début de 2006 est favorable aux joueurs de l’équipe de France. À quelques mois de la Coupe du monde, cela marque les esprits.
Le sélectionneur, Raymond Domenech, refuse cependant de s’engager
sur cette pente euphorique. C’est
son rôle, mais cela semble aussi sa
conviction. « Je vais joueur les Cassandre, avance-t-il. Contrairement à
la majorité des gens, moi, j’ai de la
mémoire. En 2002, on avait les meilleurs buteurs des Championnats de
France, d’Angleterre et d’Italie (*). Et
on n’a pas marqué un seul but à la
Coupe du monde. Ce n’est pas parce
que les internationaux marquent
tout au long de la saison qu’ils vont
marquer en juin. »
Il insiste : « Ce que je veux rappeler,
c’est qu’il ne suffit pas d’aligner
ensemble des joueurs de talent pour
faire une bonne équipe. C’est faux. Il
faut d’abord qu’ils soient complémentaires. »
Mais le sélectionneur souligne
encore : « C’est bien pour leur
confiance, et c’est bien pour leur
club. Pour l’équipe de France, à ce
moment de la saison, cela n’a qu’un
intérêt relatif. Ce qui compte, pour
nous, ce n’est pas qu’ils soient en
forme en janvier, février et mars,
VINCENT DULUC
(*) Cissé (Auxerre), 24 buts ; Henry
(Arsenal), 24 buts ; Trezeguet (Juventus), 24 buts.
Zidane revient,
Vieira déroule
BEAU FIXE
Il y a les joueurs qui souvent sont à
l’heure et pour lesquels janvier fut un
mois comme un autre, rythmé par
l’ultradomination de leurs clubs respectifs, à laquelle ils s’adossent. Ils
s’appellent Willy SAGNOL, William
GALLAS, Claude MAKELELE,
Lilian THURAM et Sylvain WILTORD. Après avoir assuré son avenir
au gré d’un nouveau contrat au Bayern
jusqu’en 2010, le premier est libre
comme l’air. Le deuxième est incontournable à Chelsea, alors que les trois
autres trentenaires connaissent la
musique d’une année de Coupe du
monde. Idem pour Grégory COUPET, serein comme l’OL.
Et puis il y a ceux pour lesquels on
s’inquiète toujours un peu, comme
David TREZEGUET dès qu’il ne
marque plus. Grâce à son triplé à Ascoli
(3-1), dimanche, il reste sur un bilan de
quatorze buts en quatorze matches de
Serie A avec la Juventus, l’équipe qui a
perdu deux matches cette saison et
dans laquelle Patrick VIEIRA déroule
tous les week-ends : 100 % du temps
de jeu de la Juventus en janvier et un
but précieux à Vérone contre le Chievo
(1-1).
On s’inquiétait aussi depuis un bon
moment pour Zinédine ZIDANE,
avant son triplé du 15 janvier (4-2
contre le FC Séville), le premier de sa
carrière pro. Exploit d’un jour ou espoir
de retour, s’est-on demandé depuis ?
Depuis, le Real a gagné trois fois de
suite, ce qu’il ne faisait pas, l’année
dernière, quand Zidane n’avançait
plus.
Au beau milieu de ces stars-là, janvier
a fait une place au Lyonnais Sidney
GOVOU, l’homme qui ne marque que
des beaux buts, selon ses fans. C’était
vrai en 2005, et ce le fut encore en
2006 contre l’OM (2-1). Et quand ce
n’est pas lui qui secoue Gerland, c’est
son ami Peguy LUYINDULA, passé
depuis à Auxerre, où il se remet forcément à penser aux Bleus.
VARIABLE
Variable, l’état de forme de Thierry
HENRY en ce mois de janvier ? Du
haut de ses quatre buts en quatre
matches (dont trois contre Middlesbrough, 7-0), le Gunner trouvera peutêtre le jugement sévère, mais l’attaquant français n’a pas toujours brillé
ce mois-ci, notamment contre Manchester United (0-0) et Everton (0-0),
contre lesquels il a peu pesé. Cette saison, Henry est le premier à souffrir de
l’inconstance et de la régression collective de son équipe et quand Arsenal
n’est pas bon Henry n’est pas bon. En
dépit des lacunes défensives des Gunners, son influence paraît moins
grande ces derniers temps. Parce qu’il
s’interroge toujours sur son avenir ?
Après avoir connu une fin d’année
2005 difficile pour des raisons bien différentes, Fabien BARTHEZ (six mois
d’absence), Patrice EVRA (transfert
à Manchester) et Franck RIBERY
(coup de barre) semblent relancés
dans une dynamique positive. Leur
« Pour parler des Bleus, il faut marquer »
– Je ne suis pas surpris, car j’ai travaillé super
dur pour revenir. J’ai envie de rattraper une
partie du temps perdu. Je sais aussi d’où je
viens. Ça fait un an et demi que je suis plus ou
moins blessé et, si je peux revenir à un bon
niveau, c’est en grande partie grâce à Alex Ferguson et à mes coéquipiers. L’entraîneur a toujours eu le même discours avec moi, même
quand j’étais au fond du trou. Il a toujours eu
confiance en moi, ce qui m’a donné encore plus
envie de me défoncer pour lui.
– Vous étiez vraiment “au fond du
trou” ?
– Oui. Vous savez, lors de ma dernière blessure au ménisque, en août, on m’avance que
c’est deux à trois semaines d’indisponibilité.
Variable
Les prétendants à la Coupe du monde n’ont pas tous débuté 2006
avec la même réussite. Bilan de janvier.
LOUIS SAHA, l’attaquant de Manchester United, a inscrit sept buts depuis son retour de blessure
et revient parmi les candidats à la Coupe du monde.
« AVEZ-VOUS RETROUVÉ toutes vos
sensations depuis votre retour de
blessure ?
– Disons que je ne ressens plus aucune fragilité au niveau du genou. Physiquement, même
si c’est beaucoup mieux, je n’ai pas encore
atteint mon meilleur niveau, mais ça va venir.
Ce qui est rassurant, c’est que désormais je
peux enchaîner cinq ou six matches d’affilée.
– Vous avez retrouvé le chemin des
filets assez rapidement…
– Si je reviens bien, c’est parce que ça se passe
bien au niveau du club. Mes performances sont
dues au renouveau de l’équipe. Mais ç’a pris du
temps avant de retrouver un certain niveau.
– Êtes-vous surpris par votre efficacité ?
Le baromètre dess Bleus en janvier
Quand je sors du bloc, on me file les béquilles.
Je ne voulais pas les prendre, j’étais, pfff… Je
l’ai mal pris. J’en étais arrivé à un tel point que,
parfois, je ne voulais plus me rendre au centre
d’entraînement pour la rééducation. C’était un
carnage. Heureusement qu’Alex Ferguson
était là.
– Aujourd’hui, quelles sont vos ambitions ?
– Franchement, je ne me prends pas la tête.
J’ai juste envie de continuer à jouer.
– Et l’équipe de France ?
– Ce serait hypocrite de dire que je ne pense
pas aux Bleus, mais ce n’est pas une priorité.
Je sais que, tous les deux ans, il y a une grande
compétition internationale mais, vis-à-vis de
mon club, ce serait égoïste de dire ça. Et puis, ce
sont les gens du club qui m’ont sorti du trou et
passaient des coups de fil quand ça n’allait pas.
Ma priorité, c’est mon club.
– Mais, à vingt-sept ans, jouer la Coupe
du monde doit vous trotter dans la
tête ?
– Évidemment. Mais, pour parler des Bleus,
il ne faut pas être dupe, il faut marquer des
buts. Je marque en Cup (2 buts), en Coupe de la
Ligue (4), un peu moins en Championnat (1).
C’est aussi vrai que je joue moins souvent dans
cette dernière compétition. Mais, quand je
regarde mes statistiques, je peux me montrer
satisfait. »
équilibre semble néanmoins précaire
et leurs performances manquent
encore de constance, notamment pour
le milieu offensif de l’OM, auteur d’un
bon match contre Sochaux (0-0). Profitant de l’absence de Samuel Eto’o,
Ludovic GIULY a gagné du temps de
jeu à Barcelone et la confiance qui va
avec. A Bordeaux, Rio MAVUBA a
découvert deux fois le banc de touche,
mais surtout par souci pour Ricardo,
son entraîneur, de le faire souffler.
Fidèle à sa régularité, Gaël GIVET fait
ses matches. Enfin, Johan MICOUD
fut un acteur important des deux
matches de reprise du Werder : un but
à Sankt Pauli (D 3) en Coupe d’Allemagne (élimination sous la neige, 1-3)
et un coup franc sur la barre à l’origine
du but de Brême samedi à Bielefeld
(1-0).
NUAGEUX
Son retour réussi lors de France - Costa Rica (3-2, le 9 novembre) aurait dû
lui servir de rampe de lancement.
Curieusement, Nicolas ANELKA n’a
plus marqué depuis : aucun but en six
matches avec Fenerbahçe. Si l’attaquant français a dû jouer certains
matches avec des douleurs aux adducteurs, puis s’arrêter en décembre pour
les soigner, son bilan des deux derniers
mois est décevant. Le constat vaut
pour Jean-Alain BOUMSONG, dont
la défense de Newcastle prend trop de
buts sans que l’ancien Auxerrois soit
irréprochable.
Alors que son temps de jeu a nette-
Fabien Baarthhez
Patricee EEvra
Ludovic Giiuly
Gaël Giivet
Thierry HHenry
He
Mickaëël Landdreau
Micka
dre
Rio Maavuuba
Johan Micooud
Franck Rib
R béry
Beau fixe
Grégoory Coupet
Williaam Gallas
Sidneey Govou
Peguyy Luyindula
Claudde Makelele
Willy Sagnol
Louis Saha
Liliann Thuram
Davidd Trezeguet
Patricck Vieira
Zinéddine Zidane
Nuageux
Nicolas AAneelka
Jean-Alain Boum
msoong
Djibril Cisssé
Olivier Daacoourt
Vikash Dhorasoo
ras
Alou DDiarra
Benoît Pedretti
Robert Pires
Indisponibles ou retour récent après
Mikaël Silvestre
une longue absence :
Sébastien Squillaci
Éric Abidal, Florent Malouda, Anthony Réveillère, Jérôme Rothen, Jonathan Zebina
ment augmenté ce mois-ci (titulaire
quatre fois sur six), Djibril CISSÉ n’a
pas su profiter de l’aubaine et n’a toujours pas marqué en 2006. Son placement, ses appels et son jeu de passes
sont régulièrement la cible des critiques acerbes de la presse anglaise,
laquelle s’en prend également à
Mikaël SILVESTRE, dont la courbe
de progression n’évolue guère.
Même freiné par une douleur à un mollet, la critique est identique pour
Vikash DHORASOO, qui reste sur
deux sorties médiocres avec le PSG
contre Toulouse (0-1) et Troyes (2-1).
Pour en finir avec la concurrence des
milieux défensifs, il faut noter le retour
encourageant de Benoît PEDRETTI
avec l’OL. S’il est prématuré de lui promettre un retour en bleu dans les
quatre prochains mois, l’ancien titulaire de Raymond Domenech a pu
constater comme tout le monde la
nette baisse de forme du Lensois Alou
DIARRA, actuellement à l’image de
son club.
Enfin, rien de vraiment neuf pour
Robert PIRES et Olivier
DACOURT, le Romain étant redevenu
remplaçant au cours des trois derniers
matches de Serie A. Outre Boumsong,
l’autre souci du sélectionneur
concerne sans doute le Monégasque
Sébastien SQUILLACI, dont les
envies de départ se sont récemment
alourdies de pépins physiques.
Pour Jonathan ZEBINA et Florent
MALOUDA, les blessures appartiennent au passé. Après quatre mois
d’absence, le premier vient juste de
reprendre et mérite un peu de temps,
comme le second, enfin guéri. Le
temps que prendront Eric ABIDAL,
Anthony RÉVEILLÈRE et Jérôme
ROTHEN pour tenter de revenir dans
la course à la Coupe du monde.
RÉGIS TESTELIN (avec A. H.)
À l’occasion des 60 ans
de L’Équipe, testez vos connaissances
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DAMIEN DEGORRE
MARDI 31 JANVIER 2006
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Domenech :
« C’est un peu tôt ! »
c’est qu’ils le soient en juin et en
juillet. »
Car, contrairement à ceux qui luttent
pour une place dans la liste, Trezeguet, Zidane, Henry et quelques
autres n’avancent pas dans la saison
avec cette incertitude. L’impression
que tout compte, en une saison de
Coupe du monde, ne vaut pas pour
tous. Ce que reconnaît Raymond
Domenech : « Ce n’est pas parce que
David Trezeguet va marquer 66 buts
dans la saison que cela changera
mon opinion sur lui. Ce n’est pas
parce que Thierry Henry va moins
marquer, ce qui reste à prouver, que
je vais changer d’opinion sur lui. Et je
n’ai pas attendu que “Zizou” inscrive trois buts pour savoir tout ce
qu’il peut apporter à l’équipe de
France. »
Pour les autres, qui figurent dans le
baromètre ci-contre, la logique des
premiers mois de l’année 2006 est
sensiblement différente. « Je les
suis, je regarde les matches, je
m’informe, souligne le sélectionneur. Mais je ne raisonne pas comme
vous, je ne fais pas un bilan semaine
après semaine. Mon analyse est globale, sur la durée. À la limite, je
trouve même que c’est un peu tôt
pour être en forme ! (Sourires.) Visà-vis de l’équipe de France, j’aurais
préféré qu’ils attendent un peu… »
Le sélectionneur plaisante, mais
explique dans la foulée ce que sa
boutade contient de vérité : « Les
internationaux qui ne sont pas en
forme actuellement et ceux qui sont
blessés ne me dérangent pas. Ils
seront plus frais en juin. » D’ici là, les
promesses de beau temps seront
surtout des promesses.
Bleu
Rouge
AVEC UN SEUL MATCH à son programme en six mois et demi, le
1er mars, face à la Slovaquie, au
Stade de France, l’équipe de France
aura une existence longtemps virtuelle, en cette saison de Coupe du
monde. Elle occupe, cependant, tout
le fond du décor. L’enchaînement
des performances des joueurs
majeurs ou des simples candidats au
voyage, ces dernières semaines,
prend d’autant plus de relief
qu’existe cette échéance essentielle,
et qu’elle sera précédée par le suspense entourant la liste des vingttrois de Raymond Domenech.
Car, si les buts ou la qualité des
matches des Bleus, depuis le début
de l’année 2006, n’auront pas forcément de prolongement lorsque l’été
sera venu, il est probable que les
quatre mois à venir pèseront d’un
poids considérable sur la liste des
vingt-trois joueurs qui iront en Allemagne. Pour la quinzaine de joueurs
qui se battront pour les trois ou
quatre places (au grand maximum…) qui restent à attribuer, la
seconde moitié de la saison offrira
cet enjeu-là.
Mais le destin de l’équipe de France
dépendra sans doute moins des
joueurs qui auront survécu à cette
lutte et à cette incertitude que des
joueurs majeurs qui formeront
l’essentiel de son équipe type, pour
peu qu’elle existe. Reste à évaluer la
promesse d’un mois de janvier qui a
vu les quatre meilleurs buteurs en
activité de l’équipe de France (Trezeguet et Henry, 31 buts, Zidane,
28 buts et Wiltord, 24 buts) inscrire
chacun un triplé en club.
Jaune
Bleu
Jaune
Quatre joueurs
de l’équipe de France
(Wiltord, Henry, Zidane
et Trezeguet) ont réussi
un triplé avec leur club
depuis le début
de l’année 2006.
À quatre mois et demi
du coup d’envoi
de la Coupe du monde,
on guette forcément
le moindre signe
favorable aux Bleus.
Et, si l’exemple de 2002
a montré que cela
ne suffit pas, cela ne peut
pas faire de mal…
Noir
Noir
ASCOLI. – En dix-huit minutes, dimanche, David Trezeguet a inscrit son quatrième triplé en Serie A (il va fêter ici son deuxième but ; à gauche, Ferdinando Coppola, le gardien d’Ascoli). Un triplé qui lui permet de recoller au
Florentin Luca Toni au classement des buteurs (21 contre 18), de se rapprocher du record pour un étranger sous le maillot de la Juventus (118 buts, contre 124 pour le Danois John Hansen).
(Photo New Press/ Getty Images/AFP)
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL COUPE DE FRANCE (16
es de finale) RENNES - LENS
L’ombre du doute
En difficultés similaires en Championnat, Rennais et Lensois jouent une carte importante de leur saison.
AUJOURD’HUI, 20 H 30, À RENNES,
STADE DE LA ROUTE-DE-LORIENT (Eurosport)
VENDREDI
BREST (L 2) - Amiens (L 2) .................................................................... 2-0
RENNES : Pouplin – Perrier-Doumbé, Adailton, J. Faty, Edman – Gourcuff,
G. Bourillon, Källström – M. Sow ou N’Guéma, Briand, Monterrubio (cap.).
Remplaçants : Douard (g.), Mbia ou Rochat, Mvuemba, Barbosa, N’Guéma ou
M. Sow. Entraîneur : L. Bölöni.
LENS : Chabbert – Barul, Hilton (cap.), Gillet, Assou-Ekotto – A. Diarra, Lacourt –
Demont ou Frau, Jussiê, Carrière – Cousin. Remplaçants : Itandje (g.), Kébé, Se. Keita,
Thomert, Frau ou Demont. Entraîneur : F. Gillot.
Arbitre : M. Garibian.
RENNES –
de notre correspondant
permanent
LEUR HORIZON s’est voilé d’une
brume commune, leurs espoirs
d’une question angoissante : et si
leurs envies de printemps ne
passaient pas l’hiver ? Et si tout
s’arrêtait avant d’avoir vraiment
commencé ? En Championnat, les
mécaniques lensoise et rennaise
ont calé en ce début d’année. Le
Racing, dauphin ambitieux avant
Noël, a disparu des podiums, à onze
points de son dernier tombeur
girondin (0-1), à huit d’Auxerre. En
2006, il n’a pas gagné un match
en L 1, se contentant de deux nuls
(Marseille et Monaco, 1-1) en cinq
rencontres. Les Bretons étaient, eux,
repartis dare-dare, brisant notamment la malédiction nantaise (2-0).
Ils viennent de chuter trois fois
d’affilée – à Marseille (0-1) et
Auxerre (0-2), contre Nancy (0-2) –
et de reculer à un rang (le douzième) qu’ils n’avaient plus côtoyé
depuis mi-octobre.
Ces désillusions naissantes se teintent de la même frustration :
l’impression que la roue tourne à
l’envers de leurs efforts. Rennes et
Lens ne jouent pas si mal – surtout à
l’extérieur – mais s’abîment sur un
déficit d’efficacité derrière comme
devant. « Il faut vite régler notre
manque de réussite, sinon on va
galérer », reconnaît l’attaquant
rennais Jimmy Briand. « On doit provoquer la chance, dit en écho le
défenseur lensois Patrick Barul. La
possession du ballon ne suffit pas : il
faut marquer. » Ce week-end a ainsi
laissé le même goût amer sur toutes
les lèvres, celles de Francis Gillot
jurant que « Bordeaux n’est pas plus
fort que nous », celles de Jacques
Faty estimant que « Rennes a été
meilleur qu’Auxerre ». Pourtant,
tous deux sont rentrés battus et
abattus par deux penalties, celui de
Laslandes à Lescure et celui, jugé litigie ux, de Pie ro ni à l ’ AbbéDeschamps. « On en a marre de
prendre des gifles et de passer pour
des clowns, peste Faty. On nous
manque de respect : on ne nous siffle
pas le penalty (pour Briand) qu’on
accorde à Auxerre. On reste un club
de milieu de tableau. Quand on fait
tout pour gagner ou, au moins, pour
rapporter un nul, on peut être en
colère. » « On se crée beaucoup
d’occasions, de situations intéressantes, ce qui est encourageant,
juge cependant Laszlo Bölöni. Ce
match contre Lens va d’ailleurs
opposer deux équipes qui font de
bonnes prestations sans en être
récompensées. Ça annonce un bon
spectacle. »
Jacques Faty :
« Le jeu passe
au second plan »
Un bel enjeu aussi. Car si Lens peut
croire boire à une autre coupe – celle
de l’UEFA dont il jouera les seizièmes
de finale contre l’Udinese –, les deux
SAMEDI
DIJON (L 2) - Moulins (N) ..................................................................... 1-0
BASTIA (L 2) - Agde (CFA) ............................................................. 2-0 a.p.
AUJOURD’HUI
19 HEURES
Bordeaux - Entente SSG (N)
Lyon-La Duchère (CFA) - Strasbourg
20 HEURES
Châteauroux (L 2) - Sochaux
Bois-Guillaume (CFA) - Nantes (à Rouen, stade Robert-Diochon)
20 H 30
Rennes - Lens (Eurosport)
DEMAIN
17 HEURES
Paris-SG - Auxerre (TF 1)
18 HEURES
AC Ajaccio - Lyon
19 HEURES
Lorient (L 2) - Lille
Colmar (CFA 2) - Monaco
20 H 45
Marseille - Metz (Eurosport)
Montpellier (L 2) - Roye (CFA), AS Vitré (CFA) - Longuenesse
(PH) et Sainte-Geneviève-des-Bois (CFA) - Calais (CFA), prévus
samedi, ont été reportés en raison du gel.
En capitales, les clubs qualifiés.
Pour le compte de la 9e journée de L 1 (notre photo), les Rennais Erik Edman et Jacques Faty avaient tenu en
échec Lens et Jussiê (au centre) à Bollaert (0-0). Ce soir, l’une de ces deux équipes pourra oublier ses soucis de
ce début d’année.
(Photo Didier Fèvre)
protagonistes tiennent avec la
Coupe de France une éclaircie en
devenir dans leur saison qui vire au
gris. Gervais Martel avait déjà mentionné lors de ses vœux le seul trophée manquant dans la vitrine artésienne. Et son homologue breton,
Emmanuel Cueff, n’a pas oublié le
seul trophée… présent dans la
sienne. Il prend la poussière, il est
vrai (victoires rennaises en 1965 et
1971).
Le chemin apparaît pourtant trop
escarpé et la L 1 pas assez décantée
pour y reporter tous ses vœux.
« Il n’est pas question de mettre le
Championnat de côté, s’agace
Jacques Faty. On est en difficulté
mais on n’a pas dit notre dernier mot.
Sinon, autant s’arrêter là et des-
cendre en L 2. » Photocopie sang et
or version Barul : « On va jouer le
coup à fond à Rennes. Mais si, en
Championnat, on est un peu distancés, on n’est pas décrochés. Quand
on voit Bordeaux gagner quatre fois
et s’échapper, on se dit que si on fait
un bon mois de février, il n’y a pas de
raison pour qu’on ne revienne pas. »
Gagner ce soir revêt donc, au moins,
une grosse importance psychologique. Pour briser ces spirales négatives, éviter les flots d’interrogations
et repartir vaillants à l’assaut de
toutes les cimes. « On ne doute pas,
assure Faty. Sur nos trois dernières
défaites, deux sont injustes. On doit
être à bloc et avoir un esprit revanchard. Le jeu passe au second plan.
Un succès pourrait nous relancer. »
Le tirage au sort des huitièmes de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars)
sera effectué dimanche 12 février dans le cadre de l’émission Téléfoot sur
TF 1.
L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France
amateurs (niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau
5) ; PH : Promotion Honneur (niveau 7).
Ce que Gillot anticipe pour son
équipe : « Je ne me dis pas que ça
peut aller de pire en pire mais de
mieux en mieux. Cette rencontre
peut constituer un déclic. On ne joue
pas mal. On ne peut rien reprocher
aux joueurs. Ils font le maximum.
À Bordeaux, on a eu 60 % de la possession du ballon mais on n’a pas le
petit coup de pouce qui ferait du bien
en ce moment. » L’entraîneur lensois peut espérer que le retour de
Cousin, touché au dos en Aquitaine,
y contribuera. Bölöni a, lui, livré un
groupe toujours privé de son attaquant suisse, Alexander Frei (pubis).
Un nuage de plus sur un effectif décimé qui en a pris l’habitude.
JEAN-DENIS COQUARD
(avec H. W.)
Rouge
Jaune
AUJOURD’HUI, 19 HEURES,
À BORDEAUX,
STADE CHABAN-DELMAS
BORDEAUX : Roux – Jemmali, M. Planus,
Beto, Marange – Faubert, Mavuba, Ducasse,
Francia – Smicer (cap.) – Perea. Remplaçants :
Ramé (g.), Darcheville, T. Lavie, Br. Cheyrou,
Fernando ou Alonso. Entraîneur : Ricardo.
ENTENTE SSG : Maté – Bertrand, Carlier,
Behary, Adjamossi – Stéphan (cap.), Maïa,
Mahamat, P. Planus, Quintin – Lempereur.
Remplaçants: Djidonou (g.), Outrebon, Carnot,
Gragnic, Aristouy. Entraîneur : L. Croci.
Arbitre : M. Colombo.
BORDEAUX –
de notre correspondante
C’EST UNE HISTOIRE comme on aime les
raconter. Une histoire de famille et de foot,
avec de l’action, de l’amour, des larmes et un
happy end, attendu ce soir au cours d’un faceà-face inédit. La rencontre entre les Girondins
de Bordeaux et l’Entente Sannois-Saint-Gra-
tien (N) en seizièmes de finale de la Coupe de
France va faire vibrer la famille Planus puisque
Marc, le défenseur des Girondins, et son frère
Pierre, attaquant de l’Entente, seront opposés
pour la première fois sur un terrain. Et ce dans
la ville où ils sont nés et ont commencé le foot,
inséparables. « C’était même difficile de les
dissocier tant ils étaient complices, note Guy
Dubois, l’intendant et confident du centre de
formation des Girondins. Ils habitaient chez
leurs parents, à quelques kilomètres, mais
passaient évidemment beaucoup de temps au
centre. C’étaient de bons gamins, équilibrés,
intéressants et bien élevés, très famille. Ils
avaient tous les deux un fort caractère, l’envie
de réussir, mais aussi un profond respect
d’autrui. C’est assez rare pour être souligné…
Ce sont deux garçons bien. »
Marc Planus, bientôt vingt-quatre ans, est
aujourd’hui défenseur central de l’équipe première des Girondins. Pierre, de trois ans son
aîné, n’a pas franchi l’obstacle du premier
contrat pro. Sans jamais vraiment comprendre
pourquoi. Milieu offensif brillant, apprécié de
tous, il était la petite star du centre de formation, un de ses plus sûrs espoirs. En tout cas, on
le lui répétait assez souvent pour que son parcours futur lui apparaisse facile. Et la décision
de ne pas le garder, incompréhensible. Sans
doute, le club préférait-il alors une autre politique que la promotion de ses jeunes. À
l’époque, le centre de formation était presque
un alibi.
Marc : « L’espoir
de la famille, c’était lui »
De ces mots qu’on ne lui a pas dits est née une
blessure profonde. « Si j’avais été moins
lisse, plus rebelle, ils auraient pensé que
j’avais plus de mental, explique celui qui évolue à Sannois depuis 2003. Tout ce qu’on me
reprochait aurait pu être travaillé. Alors,
aujourd’hui, et aujourd’hui seulement, j’ose
dire que j’ai de la rancœur contre ces gens,
toujours là, qui ne m’ont pas fait signer. »
En grandissant sous l’aile de ce grand frère
admiré, Marc Planus a profité de sa protec-
tion. À dix-sept ans, quand il arrive en CFA,
Pierre est capitaine. Pendant six mois, ils vont
jouer ensemble. « Il a préparé mon chemin,
affirme le cadet. C’est malheureux à dire, mais
j’ai réussi grâce à son échec. Le football est
aussi question de circonstances. À son
époque, Bordeaux jouait la Ligue des champions. Moi, j’ai bénéficié de la blessure d’Alain
Roche, du début d’une autre politique. À trois
ans près, Pierre passait pro… Il a pris une
grosse claque. Pour moi, ç’a été comme un
éclair de lucidité. Le foot n’était pas tout rose.
Il n’y avait pas de logique. L’espoir de la
famille, c’était lui. Je faisais tout comme lui…
Cette année-là, j’ai mûri d’un coup. Ça a tourné en ma faveur ensuite, mais je sais d’où je
viens et à qui je le dois. Depuis, je lui rends
comme je peux. »
Créteil (deux matches en L 2), Lusitanos SaintMaur (N), Trélissac (N) : Pierre, amer, a traîné
son sac. « Réussir dans son club d’origine est
un rêve. Quand celui-ci s’écroule, c’est très dur
de s’en débarrasser. J’étais trop attaché. Le
temps adoucit la chose, mais aujourd’hui je
commence juste à digérer. » À Sannois Saint-Gratien, il a rencontré un projet, un
entraîneur qui lui fait confiance, et, du coup,
se sent mieux. « J’ai franchi un cap affectif, je
me suis libéré de tout ce qui m’empêchait de
poursuivre ma carrière. Tu peux végéter en
ressassant : je n’ai pas signé parce que ce sont
des cons, c’est de leur faute ou de la mienne...
Mais j’ai envie de tourner la page. Croire que
je suis capable de jouer au-dessus. J’ai avancé
dans ma vie d’homme aussi. Il y a interaction
entre le footballeur et l’homme. J’ai confiance
en moi. À un moment, tu es responsable de toi.
J’ai appris et compris pourquoi je ne suis pas
passé. Il faut voir plus loin. »
Plus loin, c’est ce soir. Les deux frères se disent
heureux et soulagés à la fois. « La première
émotion, confie l’aîné, c’est de jouer à Lescure, plus que de jouer contre mon frère. Je
vais boucler la boucle, en revenant ici. Ce
match, je suis très content de le vivre
aujourd’hui, il vient au bon moment. »
LAWRENCE LEENHARDT
BOIS-GUILLAUME (CFA) - NANTES
LYON-LA DUCHÈRE (CFA) - STRASBOURG
Bois-Guillaume,
club sans histoire
Moizan,
faiseur de miracles
Novice à ce stade de la compétition, le jeune club normand espère
se faire un nom face aux Nantais.
L’ancien international, 52 ans, ex-sélectionneur du Mali et gérant
d’un bar-tabac, renaît à Lyon-La Duchère. En attendant mieux…
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, À ROUEN,
STADE ROBERT-DIOCHON
BOIS-GUILLAUME: Rhoufir –Sangnier,Pain(cap.),Beaugrand,G. Angoula–Berta,
Thierry, Forrentino, A. Angoula – Khiar, Jo. Colinet. Remplaçants : Coulibaly (g.),
Théry, Chadri, Abdellaoui, Tacafred. Entraîneur : Ja. Colinet.
NANTES : Landreau (cap.) – Savinaud, Cetto, Delhommeau, Signorino – Da Rocha,
Ca, Toulalan, J. H. Rossi – M. Diallo, Keserü ou Payet. Remplaçants : Heurtebis (g.),
Pierre, Thicot, Quint, Payet ou Keserü. Entraîneur : S. Le Dizet.
Arbitre : M. Lhermite.
LE PREMIER PROBLÈME est quasiment insoluble. Perché sur les hauteurs de Rouen, Bois-Guillaume ne
bénéficiera jamais du même soutien
populaire que le FC Rouen (qui évolue pourtant dans le même groupe
de CFA). Le second problème ne
semble pas beaucoup plus soluble
pour le moment. Le septième du
groupe D de CFA ne dispose que d’un
terrain synthétique pour l’entraînement de ces 450 licenciés, quatre
vestiaires, un terrain d’honneur
sans éclairage et un budget de
250 000 euros. « Il y a bien eu un
projet d’agrandissement, mais il est
encore dans les tiroirs de la mairie »,
se désole Jacky Colinet, l’entraîneur
de Bois-Guillaume.
Alors, pour recevoir le FC Nantes en
seizième de finale de la Coupe de
France, son équipe se « déplacera »
au stade Robert-Diochon, à quelques kilomètres de leur Parc des Cosmonautes. La nouvelle n’est pas si
mauvaise. Au sixième tour, c’est
dans cette enceinte de 12 000 places
qu’elle avait éliminé le FC Rouen
(1-0). « C’est un peu là que tout a
commencé, reprend Colinet. Le président de Rouen nous avait lancé une
invitation pour nous prêter son stade
si on tombait sur un “gros” lors des
tours suivants. Voilà, c’est fait. »
Cela aurait pu avoir lieu en trentedeuxième de finale, lorsqu’il n’y
avait plus que quatre équipes en lice
lors du tirage au sort : Brive (CFA),
Vermelles (DH), Bois-Guillaume et
le Paris-SG. « En tirant Brive à Brive,
on a eu le plus mauvais tirage »,
rappelle Colinet, dont le club s’est
finalement imposé (0-0 a.p., 5-4 aux
t.a.b.).
Après avoir conduit Bois-Guillaume
à l’extérieur à six reprises, le sort
s’est montré un poil plus généreux,
cette fois. Et c’est à Diochon, là où
Oissel (CFA 2) a inquiété Sochaux en
trente-deuxième de finale (1-2, a.p.)
et où l’US Quevilly (CFA) avait sorti
Guingamp, lors du même tour la saison dernière, que Bois-Guillaume
compte, aujourd’hui face à Nantes,
griffonner quelques lignes supplémentaires de sa courte histoire.
Étudiants à la faculté
du sport de Rouen
Créé en 1984, le club a franchi les
échelons régionaux sans se retourner avant de goûter à la CFA en 2004.
« En fait, c’est un club sans histoire
dans tous les sens du terme, explique
son entraîneur. Il n’y a pas non plus
ici un projet à moyen ou long terme
pour accéder à l’étage supérieur.
Malgré tout, on n’est pas sans ambi-
tions. » La première consiste à installer le club au niveau actuel. Sans
pour autant s’appuyer sur d’anciens
pros ou sur des refoulés de centre de
formation. Le seul à avoir évolué en
D 1 puis porté le maillot vert de BoisGuillaume s’appelle Emmanuel Hutteau (ex-Lens et Cannes). Il a quitté
le club en juin 2004. L’attaquant
bastiais Christophe Meslin a, lui, fait
le parcours inverse puisqu’il a joué
en DH dans la banlieue de Rouen
avant de filer à Rennes. Voilà pour
les noms…
Les autres fréquentent pour la plupart la faculté du sport de Rouen ou
en sont d’anciens pensionnaires.
« Notre recrutement est avant tout
régional, raconte Colinet. On
cherche en DH ou en DHR. » L’image
sérieuse du club est un atout, mais
elle ne soutient pas la concurrence
lorsqu’il s’agit de convaincre un
joueur face à des clubs comme le
FC Rouen ou l’US Quevilly, demifinaliste de la Coupe en 1968. Peutêtre le parcours de Bois-Guillaume
cette saison changera-t-il la donne.
Jacky Colinet, lui, participera à son
cinquième seizième de finale de sa
carrière d’entraîneur. « Je n’ai
jamais passé ce cap, alors pourquoi
pas cette fois ? » espère-t-il. Il se
souvient notamment de 1991. Il était
alors à la tête de l’US Fécamp et
s’était incliné aux penalties face
au… FC Nantes (1-1, 3 -4 aux t.a.b.).
Bois-Guillaume, lui, n’avait jamais
atteint ce stade de la compétition.
« Notre record est battu, note Colinet. On va maintenant essayer de le
pulvériser. L’exemple de Calais
donne beaucoup d’espoirs. »
DAMIEN DEGORRE
AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À LYON,
STADE DE BALMONT
LYON - LA-DUCHÈRE : Morandini – Jemaa, Damiani, Tonétaux, W. Jacmot –
Duarte,Théveniaux,Lemmouchia– Cherif,K. Jacmot – Gourouli. Remplaçants: Socié
(g.), Perraudin, Tissot, Cavaretta, Batuta. Entraîneur : A. Moizan.
STRASBOURG : Puydebois – Abdessadki, J.-C. Devaux, Loué, Kanté – P. Farnerud,
R. Faty, Johansen, Le Pen – Diané, Carlier. Remplaçants : Cassard (g.), Vergerolle,
Gameiro ou Gasmi, Nemeth, Krebs. Entraîneur : J. Duguépéroux.
Arbitre : M. Malige.
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
OPPOSÉE pour la première fois de son
histoire à un club de l’élite, l’AS LyonDuchère s’était qualifiée, au tour précédent face à Toulouse (2-1). L’un des
plus gros exploits des 32es. Mais,
depuis, le froid a gagné la région lyonnaise. Et s’est propagé aux relations
entre Richard Benamou, président du
club depuis 1994, et son entraîneur,
l’ancien milieu de terrain international
Alain Moizan (52 ans, 7 sélections). Ce
dernier reproche en effet à son patron
d’avoir envenimé les choses entre La
Duchère et l’Olympique Lyonnais de
Jean-Michel Aulas, par ses déclarations d’après-match (1). « J’en suis
désolé, avoue aujourd’hui Benamou.
J’espère que les choses vont vite
s’arranger. Car je suis sûr que si Alain
(qui a succédé à Bertrand Burnier en
octobre, après huit défaites de suite)
avait été là depuis le début de saison,
nous serions bien mieux classés
qu’aujourd’hui en CFA (14e) et nous
pourrions viser la montée en
National. »
Autant dire que le président a une
totale confiance en cet entraîneur qui,
depuis un trimestre, a remis de l’ordre
dans la maison. « Pendant un mois,
explique Moizan, j’ai essayé de faire
jouer l’équipe offensivement. Mais
PAGE 4
avec un seul vrai attaquant de pointe
(Gourouli, fils de l’ex-international
géorgien du Havre), c’était une folie.
En bossant le physique et en réajustant
de petites choses, je suis vite revenu à
un schéma plus prudent. Et avec
14 joueurs passés par le centre de
formation de l’OL, ça donne des
résultats. »
Joueur à Monaco,
entraîneur à Cannes,
un baroudeur
Et pourtant… Moizan, en plus de ses
fonctions d’entraîneur – « quatre
entraînements et un match par
semaine en échange de trois francs six
sous », dit-il – gère depuis trois ans un
tabac-presse à Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, après avoir tenu un
établissement similaire pendant sept
ans sur les quais de Saône, à proximité
du palais de justice.
L’ancien international (2), né à SaintLouis (Sénégal) et venu à Angoulême,
où il a débuté sa carrière de joueur
avant d’aller à Monaco (champion en
1978, vainqueur de la Coupe en 1980),
n’est pas resté longtemps à l’OL. Arrivé
en juin 1980, il en est reparti deux ans
plus tard pour Saint-Étienne. Mais
proche de Jean Tigana, notamment, il
a définitivement été séduit par la
région. Et pourtant, il a baroudé : de
Bastia, où il a été entraîneur-joueur en
1986, au Mali, en passant par Cannes,
dont il a été manager général à la fin
des années 1980, Vallauris (il y a vendu
des articles de sport à côté de l’une des
boutiques de prêt-à-porter de…
Richard Benamou) et la Jeanne-d’Arc
qu’il a conduit au titre de champion du
Sénégal en 2003. Il raconte : « Lorsque
je me suis retrouvé manager général
de Cannes, avec un tandem d’entraîneurs débutants Jean Fernandez Emon, qui officie aujourd’hui à l’OM, je
ne peux pas dire que j’ai beaucoup
goûté le travail administratif. Mais
avec le recul, la période de six ou sept
ans durant laquelle je suis resté éloigné du foot m’a été néfaste. Et mes
deux expériences en Afrique m’ont
confirmé que ce n’est pas là-bas qu’il
f a u t a ll er p o u r t ra va i ll e r e n
confiance… »
Aujourd’hui, il mord à pleines dents
dans le défi de La Duchère. « J’espère
que, comme pour certains de mes
joueurs, cette aventure en CFA et en
Coupe de France, va me relancer dans
le foot », confie-t-il. En voulant croire
qu’un club pro se souviendra à la fois
de son passé de joueur et de son
présent de faiseur de miracles.
CLAUDE CHEVALLY
(1) Le lendemain de la qualification,
Benamou avait lâché, à propos
d’Aulas : « Il nous traite par le mépris.
Est-ce qu’un fax d’encouragement
avant le match n’aurait pas été de bon
ton ? Et ne parlons pas d’un fax de
félicitations. Sa réussite est sans doute
magnifique, mais c’est d’abord un
magnifique égoïste. »
(2) Sa dernière sélection remonte au
9 septembre 1981 en éliminatoires
pour la Coupe du monde 1982, en
Belgique (0-2).
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, À CHÂTEAUROUX,
STADE GASTON-PETIT
CHÂTEAUROUX : Fernandez – Viator, Allegro, T. Bertin (cap.), Ramos – A. Ferreira,
Mansouri, Sidibé, Hima – Socrier, Vandenbossche. Remplaçants : Debec (g.),
P. Moreau, Moutaouakil, El Jadeyaoui, Mulenga. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle.
SOCHAUX : Richert – Calvé, Afolabi, Miranda, Tosic – Isabey (cap.), Pitau, Séné,
Brunel – Ilan, Dagano. Remplaçants : Martinovic (g.), Bühler, Mézague, Genghini ou
Quercia, Ménez. Entraîneur : D. Bijotat.
Arbitre : M. Ruffray.
LA TREMBLÈRE, le champêtre centre
d’entraînement castelroussin, a subi
les assauts de la neige ces derniers
jours, ce qui a perturbé les séances de
travail. Mais un coup de froid a recouvert la Berrichonne depuis bien plus
longtemps. Crédible outsider de L 2, la
formation de l’Indre a débuté sur des
bases solides et séduisantes puisqu’elle était encore quatrième après
treize journées, à égalité de points
avec Créteil, alors deuxième.
« Les résultats sont à l’image de ce que
l’on produit et on s’est vus un peu trop
beau par rapport aux louanges »,
reconnaît Didier Ollé-Nicolle, un
entraîneur qui n’a ensuite pu se réjouir
que d’une seule victoire en dix
matches pour une rétrogradation au
neuvième rang, son plus mauvais classement de la saison, trop loin maintenant d’une montée rêvée. « Nous
avons subi une période noire concernant les blessés, avec cinq ou six
cadres absents, explique le technicien.
L’équipe s’est rajeunie, a éprouvé des
difficultés à être constante. Elle a
perdu la confiance et son jeu. »
En résumé, « le phénomène de séduction générale s’est estompé » entre un
nouvel entraîneur révélé par son parcours en Coupe de France avec
Nîmes (N) la saison dernière (demifinale, après avoir sorti quatre clubs de
L 1), un groupe parfois sous tension et
son environnement im patient.
Châteauroux, finaliste de l’épreuve il y
a deux ans à peine (0-1 contre le ParisSG), se voit donc offrir l’opportunité
d’entrevoir à nouveau la lumière.
Bénéficiant d’une période de repos
nettement supérieure à celle de son
adversaire sochalien, qui était à
Marseille (0-0) samedi (onze jours
contre trois), Ollé-Nicolle attend beaucoup de cette confrontation. « C’est
l’occasion de nous étalonner face à
une formation beaucoup plus forte,
affirme-t-il. La Coupe requiert des vertus qui nous font défaut. Elle doit donc
constituer une référence pour la fin de
notre Championnat. Le message,
depuis la trêve, est de retrouver l’abnégation. On doit être plus discipliné et
généreux, avoir la fierté d’aller chercher un résultat. »
Dans sa quête, la Berrichonne pourra
compter sur les retours de blessure de
Moreau, Ferreira, Debec, Vandenbossche et Mulenga, « qui vont apporter davantage de concurrence et
d’émulation ». Il fait déjà meilleur sur
l’Indre.
FRANCK LE DORZE
EN DIRECT DE LA LIGUE 1
AUXERRE
Radet absent quinze jours
Radet, qui a passé une IRM de la cuisse droite, sera indisponible quinze jours.
Sagna (cheville) a été déplâtré hier. – J.-P. G.
AC AJACCIO
Saïfi (tendinite) et Rocchi (pubalgie)
ont recommencé à courir, mais ne
seront pas opérationnels contre Lyon.
Pas plus que Dzodic (pubalgie).
– D. F.
LILLE
Debuchy (genou), Fauvergue (cuisse)
et Dumont (genou) seront absents à
Lorient. – M. Bo.
SAINT-ÉTIENNE
L. Perrin (tendon d’Achille) était
absent hier. Hognon n’a participé qu’à
la première partie de la séance.– J.- Y. D.
TOULOUSE
Akpa Akpro, Cardy (dos), Aubey
(ischio-jambiers), Ebondo et Mathieu
(mollet) devraient jouer demain.
Congré (épaule) est forfait. – N. S.
LYON
Les dix-huit joueurs, qui étaient à
Monaco dimanche, seront du voyage à
Ajaccio. Entraînement à huis clos
aujourd’hui, avant de partir pour la
Corse à 17 heures. – C. C.
MARSEILLE
Fernandez a retenu seize joueurs pour
affronter Metz. Sont absents Cesar
(ischio-jambiers) et Nasri (coup reçu
contre Sochaux). Deruda et Mame
N’Diaye complètent le groupe. – H. F.
MONACO
Les Monégasques se sont entraînés
hier sur un synthétique pour ne pas
endommager la pelouse de La Turbie.
Face à Colmar (si le match a bien lieu,
voir page 2), Guidolin ménagera Bernardi, Vieri (coup genou gauche), Dos
Santos, Maicon, Plasil et Kapo, sur le
départ. Licata, qui a signé hier, sera du
déplacement. – E. Ba.
Pts J.
— —
1. Lyon
54 23
2. Bordeaux 45 24
3. Auxerre 42 24
4. Lille
40 24
5. Paris-SG 37 23
6. Marseille 36 24
7. Le Mans 35 24
8. Lens
34 24
9. Monaco 33 23
10. Saint-Étienne 33 22
11. Nancy
32 24
12. Rennes 32 24
13. Nantes 30 23
14. Nice
30 23
15. Toulouse 27 23
16. Sochaux 26 24
17. Troyes 25 23
18. AC Ajaccio 17 24
19. Strasbourg 15 23
20. Metz
14 24
G.
—
16
12
13
11
11
10
10
7
9
8
9
10
8
7
7
6
6
3
2
2
N.
—
6
9
3
7
4
6
5
13
6
9
5
2
6
9
6
8
7
8
9
8
P.
—
1
3
8
6
8
8
9
4
8
5
10
12
9
7
10
10
10
13
12
14
p.
—
39
22
32
34
28
25
24
30
22
20
24
24
24
17
21
18
21
13
14
14
c.
—
15
12
24
17
22
27
19
20
18
17
19
35
23
19
27
25
29
29
30
39
Diff.
—
+24
+10
+8
+17
+6
-2
+5
+10
+4
+3
+5
-11
+1
-2
-6
-7
-8
-16
-16
-25
MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’échec de l’un a renforcé l’autre. Marc, le Bordelais, et son frère Pierre vont s’affronter pour la première fois ce soir.
Bleu
Planus contre Planus
Châteauroux,
au bonheur passé
Jaune
CHÂTEAUROUX (L 2) - SOCHAUX
Noir
Bleu
Noir
BORDEAUX - ENTENTE SSG (N)
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
Lamour lève l’interdit
Le ministre des Sports va annoncer la fin, sous certaines conditions, de l’interdiction pour les clubs d’entrer en Bourse.
UNE PAGE est en passe de se tourner. L’un des derniers pays européens hostiles à la cotation des
clubs, la France, va rendre les armes.
Ce matin, Jean-François Lamour, le
ministre de la Jeunesse, des Sports et
de la Vie associative, reçoit les représentants du football français. Seront
notamment présents Jean-Pierre
Escalettes, le président de la Fédération, Frédéric Thiriez, son homologue de la Ligue, Gervais Martel (Lens
et UCPF, le syndicat des présidents)
Jean-Michel Aulas (Lyon), Michel
Seydoux (Lille) ou encore Maurice
Cohen (Nice). Ils sont conviés, en
compagnie des dirigeants d’autres
disciplines, à découvrir les résultats
du rapport commandé à Me JeanBaptiste Guillot, qui fait le point sur
« les outils juridiques mis à la disposition des clubs professionnels afin
d’optimiser leur compétitivité »
(voir par ailleurs). Mais surtout, ils
vont être informés que l’interdiction
faite aux clubs d’entrer en Bourse va
tomber.
Cette décision lourde de symboles
est de venue inél uct able. Le
14 décembre dernier, la Commission
européenne a en effet solennellement demandé à la France de modifier la législation qui empêche les
clubs professionnels d’entrer en
Bourse. « Cette interdiction constitue une entrave injustifiée à la libre
circulation des capitaux, en violation
du Traité européen (article 56) »,
explique-t-on à Bruxelles. Où l’on
s’agace de la lenteur française à respecter le droit européen : « La
demande de la Commission a été
adressée sous la forme d’un avis
motivé, ce qui correspond à la deuxième étape de la procédure
d’infraction prévue. Si la France ne
donne pas de réponse satisfaisante
dans les deux mois, la Commission
peut décider de saisir la Cour de justice des Communautés européennes. » Le délai expire donc le
14 février prochain.
Des négociations
avec l’Europe
Comme la France n’entend pas être
sanctionnée, Jean-François Lamour
a décidé de composer. Il va officiellement annoncer que les clubs pourront bientôt entrer en Bourse. Mais il
souhaite encadrer ce droit. En surfant sur certains éléments qui figurent dans l’avis de la Commission.
Dans son injonction, elle « reconnaît
que la protection de l’épargnant et
la promotion d’une certaine égalité
sportive sont des objectifs d’intérêt
général pertinents, mais elle considère qu’une interdiction absolue
de faire appel publiquement à
l’épargne constitue une mesure
disproportionnée par rapport aux
objectifs poursuivis, et que d’autres
mesures moins restrictives pour
la libre circulation des capitaux
existent. »
En clair, la France doit abandonner
l’idée d’interdire totalement la
Bourse, mais elle peut tenter d’y
mettre quelques restrictions. Ce qui
lui permettrait de protéger les clubs
jugés fragiles pour la jungle boursière, et les petits porteurs qui pourraient être les victimes d’investissements hasardeux. Cela consentirait
aussi au ministre de sauver la face,
lui qui s’est personnellement engagé
– comme ses prédécesseurs – contre
la cotation en Bourse.
Le ministère des Sports va proposer à
la Commission le maintien de certains garde-fous. Ainsi, un club ne
pourrait entrer en Bourse que si la
société sportive s’appuie sur un actif
incontournable : son enceinte. Elle
devra en être propriétaire, comme
c’est le cas de l’AJ Auxerre avec le
stade Abbé-Deschamps, ou jouir
d’un bail emphytéotique (pour une
durée de quatre-vingt-dix-neuf ans
maximum), comme le RC Lens à
Félix-Bollaert. Mais elle pourra également postuler si elle n’a qu’une
minorité de blocage, en association
avec d’autres partenaires financiers,
comme ce sera le cas à Nice ou à
Lyon.
Le gouvernement français va entrer
en négociation avec la Commission
européenne dans les prochains jours
afin de la convaincre du bien-fondé
de son projet. Il a bon espoir d’être
entendu, mais n’est sûr de rien. Car si
la Commission est ouverte au débat,
elle rappelle certaines règles intangibles : « Selon la jurisprudence
constante de la Cour de justice européenne, les restrictions à la libre circulation des capitaux doivent
notamment s’appliquer de manière
non discriminatoire. » Elle peut donc
considérer que le projet français
visant à distinguer les clubs ayant
une enceinte sportive dans leurs
actifs est « discriminatoire ».
Quoi qu’il en soit, à l’issue des discussions avec les fonctionnaires de
Bruxelles, un amendement à la loi du
16 juillet 1984 sera vraisemblablement soumis au Parlement afin de
modifier l’article 13 de ce texte, qui
interdit aux clubs de faire appel
publiquement à l’épargne. Le début
d’une ère nouvelle.
ÉTIENNE MOATTI
Les bonnes intentions
du rapport
Pionnier de l’aventure boursière, le Manchester United de Paul Scholes (à dr.) a été retiré de la cote au mois de
juin dernier, sur décision de son propriétaire, l’Américain Paul Glazer. Si un amendement à la loi du 16 juillet
1984, qui interdit aux clubs de faire appel publiquement à l’épargne, est bel et bien voté, l’OL de Juninho
devrait connaître un destin boursier inverse. À la grande satisfaction du président Aulas. (Photo Nicolas Luttiau)
AVOCAT SPÉCIALISÉ dans le droit des sociétés,
Me Jean-Baptiste Guillot a été chargé par le ministre des
Sports de rédiger un rapport sur « la compétitivité des
clubs professionnels », qui est dévoilé ce matin. Dans ce
document, il les encourage à « acquérir la propriété de
leurs infrastructures ». Il les pousse aussi à les « exploiter » davantage et à « développer de nouvelles sources
de revenus au sein et autour de l’enceinte sportive ».
Enfin, ils doivent, selon lui, « poursuivre leur diversification et le développement d’activités extrasportives afin
de compenser celles dépendant des aléas sportifs, à tra-
vers des montages juridiques appropriés ». Sur la cotation en Bourse, le rapport est en revanche plus réservé,
estimant qu’il ne s’agit pas forcément d’une priorité.
Dans le détail, il milite pour un cadre fiscal plus favorable
aux clubs, avec notamment « une exonération de plein
droit de la taxe sur les spectacles pour les recettes de billetterie et la soumission de celles-ci à la TVA ». Et au
niveau social, « pour un ajustement des cotisations
sociales dues au titre des accidents du travail et un développement des mécanismes de l’épargne salariale ».
– E. M.
JOURNAL DES TRANSFERTS
Kapo, le suspense
ZUBAR, LA DRÔLE D’ATTENTE.
– Hier matin, Ronald Zubar pensait
vraiment qu’il allait rejoindre l’Olympique Lyonnais. Il semblerait en effet
que les dirigeants de l’OL soient tombés d’accord avec leurs homologues
du Stade Malherbe de Caen, le club
formateur de l’international Espoirs.
Le champion de France aurait proposé quatre millions d’euros. Mais les
choses ont changé au fil de la journée
et Lyon, qui semblait très proche
d’engager le défenseur central, n’a
plus donné de nouvelles… – G. D.
SINAMA-PONGOLLE PRÊTÉ À
BLACKBURN. – Florent SinamaPongolle reste en Angleterre.
Aujourd’hui, le jeune attaquant de
Liverpool (21 ans) va être prêté à
Blackburn. – G. D.
SAIDOU ALIOUM ENTRE L’OM
ET PARIS. – Le milieu défensif international camerounais (27 ans) de
Galatasaray, Saidou Alioum, pourrait
évoluer en France la saison prochaine. Il a reçu des propositions de
Marseille, Paris-SG et Nantes, mais
c’est entre les deux premiers clubs
qu’il hésite. – H. P.
LES VERTS RÉPONDENT À
BLAYAU. – Les déclarations de
Pierre Blayau (qui disait vouloir obtenir le prêt de Frédéric Piquionne) dans
notre édition d’hier, n’ont pas plu aux
dirigeants stéphanois. Ceux-ci ont
rappelé dans un communiqué que
Piquionne restera à Saint-Étienne.
« Le PSG n’a jamais contacté l’ASSE,
ce qui paraît être le minimum de
déontologie lorsque l’on convoite un
joueur sous contrat jusqu’en juin
2009 » . Surtout, alors que le match
opposant les Parisiens aux Stéphanois est programmé samedi à 17
heures, les dirigeants de l’ASSE
« s’interrogent sur le véritable objectif de Pierre Blayau » . – J.-Y. D.
CIVELLI PRÊTÉ À L’OM, MEÏTÉ
VERS MIDDLESBROUGH. – Le
jeune défenseur argentin de Banfield
(D1), Renato Civelli, sera prêté
aujourd’hui à Marseille, qui détiendra
une option d’achat. Âgé de vingtdeux ans, ce solide joueur (1,91 m,
87 kg) était également suivi par
Rennes et Saint-Étienne. Cette arrivée
devrait précipiter le départ d’Abdoulaye Meïté, le défenseur ivoirien qui
dispute actuellement la CAN. Il veut
jouer pour être compétitif durant la
Coupe du monde et pense qu’il n’aura
pas sa chance à l’OM, qui, ça tombe
- © Médiathèque Gaz de France / Corinne Dubreuil - Gaz de France SA au capital de 983 871 988 € - 542 107 651 RCS Paris
SOULEYMANE DIAWARA (27 ans) finira-t-il la saison à Sochaux ? De
source anglaise, Portsmouth, avant-dernier du Championnat d’Angleterre,
serait sur le point de finaliser un prêt de six mois avec une option d’achat de
8 millions d’euros. Le défenseur international sénégalais, réticent au départ à
l’idée de rejoindre l’ancien club d’Alain Perrin, serait désormais d’accord.
À Sochaux, le président Plessis se montre cependant moins affirmatif.
« Une option de 8 millions d’euros ? Et le prêt, Portsmouth le paie comment ?
demande-t-il. S’il paie un million d’euros, je signe. Seulement, la seule offre
que j’ai reçue est un prêt payant de 200 000 euros. » – S. Ta, D. D.
bien, s’est entendu avec Middlesbrough pour un prêt. Le joueur discutera aujourd’hui avant de donner
éventuellement son accord. Par ailleurs, Andres Mendoza devrait
retourner au Metalurg Donetsk. – H.
F., S. Ta.
DIAKITE REJOINT NICE. – Le
milieu défensif malien Drissa Diakite
(21 ans) du Mouloudia Alger a signé
un contrat de quatre ans et demi en
faveur de Nice. – Ja. G.
ZEWLAKOW RETOURNE À
MOUSCRON. – Marcin Zewlakow
(29 ans) quitte Metz. L’attaquant polonais a été prêté à Mouscron. – R. R.
MERLIN À CHÂTEAUROUX. –
Le milieu offensif de l’AC Ajaccio,
Laurent Merlin (21 ans) s’est engagé
pour six mois à Châteauroux (L 2).
D’autre part, la Berrichonne a fait
signer pour quatre ans l’attaquant de
l’équipe des Émirats Arabes Unis,
Fayçal Khalil (21 ans).
GUINGAMP PENSE À KADER. –
Mohamed Kader, l’attaquant togolais de Sochaux qui dispute actuellement la CAN, pourrait signer à Guingamp. Âgé de vingt-six ans, il
intéressait également Troyes. – G. D.
HEITZMANN VERS VALENCIENNES ? – Sébastien Heitzmann,
l’attaquant de Reims (L2), pourrait
profiter de la dernière journée du mercato pour signer à Valenciennes (L2).
Âgé de vingt-six ans, il a inscrit 9 buts
depuis le début de la saison. – G. D.
OGBECHE VERS LE BEITAR
JÉRUSALEM ? – L’attaquant nigérian Bartholemew Ogbeche (21 ans),
actuellement à Al Jazira, en Arabie
saoudite, pourrait rejoindre le Beitar
Jérusalem. Le club israélien a aussi
engagé le milieu offensif de Bolton,
Fabrice Fernandes (26 ans). – G. D.
Du talent, du travail
et toujours la classe !
AGENDA
DEMAIN
SAMEDI 4 FÉVRIER
LIGUE 1 (22e journée,
match en retard)
20 HEURES
Saint-Étienne(10) - Toulouse (15) (Foot +)
LIGUE 1 (25e journée)
17 H 15
Paris-SG (5) - Saint-Étienne (10) (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio (18) - Auxerre (3)
Lens (8) - Strasbourg (19)
Metz (20) - Nancy (11)
Nice (14) - Lille (4)
Rennes (12) - Monaco (9)
Sochaux (16) - Le Mans (7)
Toulouse (15) - Nantes (13)
(ces sept matches sur Foot +)
NATIONAL (22e journée, suite)
DIMANCHE 5 FÉVRIER
COUPE DE FRANCE (16es de finale,
suite). Voir page 4.
VENDREDI 3 FÉVRIER
LIGUE 2 (24e journée)
20 H 30
Amiens (14) - Gueugnon (12) ; Clermont
(19) - Brest (15) ; Créteil (5) - Châteauroux
(9) ; Laval (18) - Montpellier (11) ; Reims
(7) - Bastia (2) ; Sedan (1) - Dijon (6) ; Sète
(20) - Grenoble (10).
20 H 45
Guingamp (16) - Caen (8) (Eurosport)
NATIONAL (22e journée,
match avancé)
LIGUE 1 (25e journée, matches
décalés)
18 HEURES
Troyes (17) - Marseille (6) (Canal + Sport)
21 HEURES
Lyon (1) - Bordeaux (2) (Canal +)
LIGUE 2 (24e journée, match
décalé)
15 H 30
Valenciennes (4) - Le Havre (13)
(Eurosport)
LUNDI 6 FÉVRIER
LIGUE 2 (24e journée, match
décalé)
20 H 30
Istres (17) - Lorient (3) (Eurosport)
MARDI 7 FÉVRIER
COUPE DE LA LIGUE (demi-finale)
21 HEURES
Monaco - Nice (France 2)
MERCREDI 8 FÉVRIER
COUPE DE LA LIGUE (demi-finale)
16 HEURES
Nancy - Le Mans (France 3)
MARDI 31 JANVIER 2006
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Portsmouth
sur Souleymane Diawara ?
Bleu
Rouge
LICATA A SIGNÉ A MONACO. – Comme prévu,
Alexandre Licata, venu de Louhans-Cuiseaux (National),
a signé, hier, son contrat de trois ans et demi à Monaco.
– S. K.
Jaune
Bleu
Jaune
sait dire ceci à Gérard Brianti, vice-président de l’ASM, en
fin d’après-midi : « Il n’y a aucune offre concrète. Si personne ne le veut, il restera ici jusqu’en juin. » Hypothèse
que le joueur ne pouvait que confirmer : « Si je n’ai pas
d’offre, il faudra que je reste à Monaco, mais ça va être
difficile. Dieu décidera. » En début de soirée, Kapo se
serait vu à nouveau proposer par l’ASM la direction de
Messine (Serie A). Monaco aimerait faire transiter ce
départ par ses habituels relais italiens, déjà très actifs
dans le dossier Vieri, mais c’est une solution et une destination que Kapo a écartées. – S. K. (avec R. R.)
Noir
Noir
OLIVIER KAPO S’EST ENTRAÎNÉ normalement, hier
après-midi, avant de rejoindre les bureaux de l’AS Monaco, au stade Louis-II. « La veille du match contre Lens
(1-1, le 22 janvier), on (Guidolin) m’a dit que je devais
chercher un club, a raconté le joueur, hier soir, sur RMC
Infos. (…) Tout se passait bien jusqu’au départ de Didier
Deschamps (mi-septembre), je montais en puissance.
Maintenant, je dois trouver un club d’ici à mardi soir (ce
soir), j’ai des gens qui travaillent pour ça. »
Ces derniers jours, les représentants du joueur ont cherché à creuser plusieurs pistes. Celle menant à Manchester
United n’aurait guère de consistance. À Bordeaux, Ricardo l’apprécie mais, à l’issue d’une réunion entre les décideurs du club, hier après-midi, au Haillan, les Girondins
auraient abandonné l’idée de recruter un attaquant avant
la fin du mercato, ce soir, à minuit. Une situation qui fai-
En s’imposant lors de l’Open d’Australie à Melbourne, Amélie réalise son rêve. Dès le 6 février,
retrouvez-la à l’Open Gaz de France au Stade Coubertin pour le 1er tournoi féminin de la saison à Paris.
Gaz de France est fier d’accompagner cette joueuse d’exception depuis 9 ans. www.opengazdefrance.com
6
FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NIGERIA - SÉNÉGAL
« Le Sénégal n’est pas mort »
EL-HADJI DIOUF est confiant : l’attaquant des Lions est persuadé que le Sénégal a les moyens de battre le Nigeria.
Très bon avec Bolton, l’ancien
Lensois El-Hadji Diouf a éprouvé
des difficultés avec le Sénégal
depuisle débutde la CAN. Oublié
en France après son passage
à Liverpool, il a plus fait parler
de lui, ces derniers mois, dans la
rubrique faits divers (crachats,
arrestationpour conduite en état
d’ivresse, violence). Il s’explique
sur ces affaires et raconte
pourquoi, selon lui, le Sénégal a
manqué sa qualification pour la
Coupe du monde 2006.
GROUPE A
HIER
20 janvier : Égypte-Libye 3-0 ; 21 janvier : Maroc - Côte d’Ivoire0-1. 24 janvier : Libye - Côte d’Ivoire 1-2 ; ÉgypteMaroc 0-0. 28 janvier : Égypte - Côte
d’Ivoire 3-1 ; Libye-Maroc 0-0.
Tunisie - Guinée .............................. 0-3
Zambie- Afrique du Sud................... 1-0
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. Égypte .......... 7 3 2 1
2. Côte d'Iv. ..... 6 3 2 0
3. Maroc ........... 2 3 0 2
4. Libye ............. 1 3 0 1
PORT-SAÏD – (EGY)
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L’ÉGYPTE et la CÔTE D’IVOIRE sont
qualifiées. Le Maroc et la Libye sont éliminés.
de notre envoyé spécial
GROUPE B
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. Cameroun .... 9 3 3 0
2. RD Congo .... 4 3 1 1
3. Angola .......... 4 3 1 1
4. Togo .............. 0 3 0 0
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Le CAMEROUNet la RD CONGO sont
qualifiés.L’Angolaet le Togo sont éliminés.
Face au Ghana de Issa Ahmed, El-Hadji Diouf (à droite) et le Sénégal avaient perdu de peu. La qualification passe désormais par un exploit
face au Nigeria. L’ancien Lensois y croit : « Nous devons à nouveau donner du plaisir à notre peuple, gagner ce match et aller jusqu’en
finale », affirme-t-il.
(Photo Jean-Marc Pochat)
Diouf, un petit Diouf ou un Diouf
sur le banc, ça m’est égal.” Un
discours inattendu. Vous serez
peut-être remplaçant ce soir ?
– Attendez ! Je n’ai pas dit que
j’allais aller sur le banc. Mais j’ai
gagné en maturité. Je comprends
mieux les choses et une seule m’intéresse : que le Sénégal gagne.
La TUNISIE et la GUINÉE sont qualifiées. La Zambie et l’Afrique du Sud sont
éliminées.
DÉJÀ JOUÉS
22 janvier : Tunisie-Zambie 4-1 ;
Afrique du Sud - Guinée 0-2. 26 janvier : Zambie-Guinée 1-2 ; Tunisie Afrique du Sud 2-0.
Houllier avait eu des mots
sévères à votre égard après la
déclaration de Sylvain Wiltord : “Tout sauf Houllier.”
L’entraîneur de Lyon était persuadé que vous aviez dit du mal
de lui.
– Lui, je ne le calcule même pas. S’il
croit que j’ai dit du mal de lui à Sylvain, et je dis bien s’il le croit, ce n’est
pas grave. Si cela lui fait plaisir,
j’assume. Je m’en fous. »
SÉBASTIEN TARRAGO
(*) Il a en fait été reconnu coupable de
coups et blessures volontaires mais dispensé de peine par le juge. Il a dû s’acquitter d’une amende d’environ 9 000 euros.
La plaignante en réclamait six fois plus.
Temps froid. Pelouse moyenne. Arbitre : M. Shamsul (SIN). 19 000 spectateurs environ. Buts : Ousm. Bangoura (16e), Feindouno (70e), Diawara (90e). Avertissements.
– Tunisie : Namouchi (25e), Merdassi (39e), Jaïdi (56e), Jemaa (84e) ; Guinée : Cissé
(22e), Kaba (38e). Expulsion. – Tunisie : Merdassi (83e).
TUNISIE : Kasraoui – Ben Messaoud, Jaïdi (Haggui, 59e), Merdassi, Clayton –
Ghodhbane (cap), Mnari, Namouchi (Chedli, 79e) – Melliti – Gmamdia, L’Taief
(Jemaa, 53e). Entraîneur : R. Lemerre.
GUINÉE :Diarso– Cissé,Kalabane(Ib. Camara,57e),Kaba,Diallo– Yattara(Feindouno, 55e), K. Sylla, Souaré, Is. Bangoura – Diawara (cap), Ousm. Bangoura (S. Camara,
79e). Entraîneur : P. Neveu.
voltante, s’était résolu à agir de même.
Vifs, inspirés, les Guinéens commencent à se positionner dans cette
25e CAN et risquent d’inspirer désormais certaines craintes à leurs futurs
adversaires. Il y a deux ans, lorsque
Roger Lemerre avait chuté lors de la
première journée de la phase qualificative à la Coupe du monde et à la CAN,
c’était déjà face au Syli National (1-2,
le 20 juin 2004 à Conakry). Les joueurs
de Patrice Neveu n’inspirent pas les
Tunisiens, c’est le moins que l’on
puisse dire !
En attendant, les partenaires de Pascal
Feindouno, décisif lorsqu’il est entré
en jeu, ont gagné le droit de rester à
Alexandrie pour y disputer leur quart
de finale tandis que les Tunisiens, qui
souhaitaient tant conserver leurs
petites habitudes dans leur hôtel bunkérisé, vont devoir se rendre à Port-
CUP : LIVERPOOL-MANCHESTER UNITED EN HUITIÈMES. – La rencontre
entre Liverpool et Manchester United sera l’affiche des huitièmes de finale de
la Cup, dont le tirage au sort a eu lieu hier. Les matches :
Liverpool-Manchester United ; Bolton-West Ham ; Aston Villa-Manchester
City ; Crystal Palace (D 2) ou Preston North End (D 2)-Middlesbrough ou
Coventry (D 2) ; Newcastle-Southampton (D 2) ; Chelsea ou
Everton (*)-Colchester (D 3) ; Stoke (D 2)-Birmingham ou Reading (D 2) (*) ;
Charlton-Brentford (D 3).
(*) Ces matches, qui se sont soldés par des résultats nuls en seizièmes de finale,
seront rejoués mardi 7 et mercredi 8 février sur le terrain du club premier nommé.
délégué de la Ligue. Avant de se
présenter, Gillot avait fait part de
son incompréhension : « Il faut que
j’aille voir le délégué. Il paraît que je
l’ai insulté. Je ne comprends pas. À
la fin du match, je suis parti devant.
Je ne connais même pas le
délégué ! » Effectivement,
l’entraîneur n’est pas l’auteur des
insultes qui auraient été proférées
ce soir-là. Après visionnage de la
cassette vidéo, le délégué a disculpé
Francis Gillot et lui a présenté ses
excuses. – J.-L. G.
LA COLÈRE DES CONGOLAIS.
– Les joueurs congolais ont menacé
de ne pas jouer leur quart de finale
de la CAN face à l’Égypte le 3 février
s’ils ne touchent pas leur prime à
temps. Les joueurs de Claude Le Roy
Saïd, vraisemblablement demain.
Heureux (le mot est faible), Patrice
Neveu, inconnu du grand public il y a
encore quelques semaines, savourait
ce nouvel épisode épicé de sa vie
d’entraîneur : « Moi aussi, j’ai effectué
des changements pour permettre à
certains de mes joueurs de se reposer.
J’ai fait confiance à de nouveaux éléments mais ils me l’ont bien rendu.
Dans cette équipe, il n’y a pas de stars,
pas de très grands noms, mais on possède un collectif et une envie de jouer
intéressants. Cette sélection a été si
cri t iq uée qu a nd je l ’a i pr i se
qu’aujourd’hui je savoure encore plus
ce qui nous arrive. On fait le parcours
parfait et je ne sais vraiment pas où
nous allons nous arrêter. Désormais,
on va nous prendre un peu plus au
sérieux sur le continent. Vous vous rendez compte, il y a quelques mois nous
étions 92es au classement FIFA !… »
Lemerre : « Je suis le
premier responsable »
Ayant ouvert le score dès la 16e minute
de jeu grâce à Ousmane Bangoura, les
Guinéens rataient par la suite deux
superbes occasions avant la pause.
Ces deux buts, les « remplaçants » du
Syli allaient cependant les inscrire en
fin de rencontre, à la plus grande joie
des supporters égyptiens, lesquels
venaient de prendre fait et cause pour
avaient déjà failli boycotter leur
premier match de la compétition,
contre le Togo, pour les mêmes
raisons. « S’ils ne sont pas payés, ils
ne joueront pas leur quart de finale,
a prévenu Le Roy hier. C’est
absolument certain. Il n’y aura pas
de quart de finale, même si on
appliquait toute la pression du
monde sur mes joueurs. Ce n’est pas
du chantage. Je les ai fait continuer
jusqu’ici, mais ils n’iront pas plus
loin sans être payés ! »
AS ROME : UNE BANDEROLE
NAZIE CHEZ LES SUPPORTERS.
– Dimanche, lors du match
AS Rome-Livourne (3-0), au Stade
olympique de Rome, une banderole
nazie a été déroulée dans le virage
des ultras de la Roma. Destinée aux
supporters de Livourne, dont la
majorité se réclame de l’extrême
gauche, elle portait l’inscription
suivante : « Lazio-Livourne, mêmes
initiales, même four, Gott mit uns (la
devise inscrite sur les ceinturons
des SS) ». Des drapeaux à croix
celtique ou à croix gammée et des
portraits de Mussolini ont aussi été
exposés. L’AS Rome, qui risque une
suspension de stade, a estimé que la
police devait régler le problème.
les nouveaux artistes du ballon rond.
Feindouno (70e) et Diawara (90e) se
chargeaient de tuer définitivement les
espoirs tunisiens. Quelques minutes
après ce tremblement de terre qui ne
semblait pourtant pas fissurer son
assurance, Roger Lemerre, souriant,
expliquait : « Cette défaite va peutêtre diminuer notre potentiel
confiance, je ne le sais pas encore.
Peut-être que la pression était trop
forte pour les joueurs que j’ai alignés.
Maintenant, certains d’entre eux vont
devoir réfléchir à leur avenir. Les autres
sauront pour leur part que rien n’est
jamais acquis. Quand on perd de cette
façon et sur un tel score, on peut parler
d’échec. Je suis d’ailleurs le premier
responsable de ce qui vient de se passer. Je l’accepte, même s’il ne faut pas
non plus effacer tout le travail qui a été
fait pendant trois ans. Nous sommes
quand même en quarts de finale. Cette
équipe a certes perdu, mais il s’agissait
juste de l’équipe d’un moment… »
Les Tunisiens, joueurs et staff technique, vont maintenant devoir s’en
persuader afin d’oublier cet accroc qui,
s’il apparaît sans conséquence immédiate sur le parcours des Aigles dans
cette Coupe d’Afrique, risque néanmoins de laisser des traces dans certains esprits.
JEAN-PHILIPPE COINTOT
LE PRÉSIDENT D’IMPHY-DECIZE
(CFA 2) EN GARDE À VUE.
– Jean-Philippe Panier, le président
d’Imphy-Decize, a été placé en garde
à vue hier. Un contrôleur de
l’URSSAF était présent. Panier est
soupçonné d’avoir rémunéré ses
joueurs au noir. L’enquête porte sur
les saisons 2003-2004 et 2004-2005.
Elle a été ouverte après une plainte
déposée par un ancien joueur du
club. Panier, qui aurait fait fortune
en gagnant au Loto, s’était illustré
en s’attachant les services de
Raynald Pedros et, plus récemment,
de l’ex-Lensois Xavier Méride. Mais
ces dernières semaines Pedros était
laissé à la disposition de la réserve.
L’affaire pourrait faire du bruit dans
la Nièvre. À l’époque des faits, le
président de la commission de
surveillance du club était Alain
Lassus, un conseiller général. – R. R.
RECTIFICATIF. – Une erreur s’est
glissée samedi dans notre article
intitulé « Avant et après Platini ». La
France a rencontré l’Italie en
huitième de finale de la Coupe du
monde 1986 (2-0), et non en quart
comme indiqué.
PAGE 6
Temps frais. Pelouse correcte. 4 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Essam (EGY).
But : C. Katongo (76e). Avertissements. – Zambie : Njovu (16e), Musonda (43e).
ZAMBIE : Mweene – Hachilensa, Tana (cap.), Musonda, Nketani – C. Katongo, Sinkala, Njovu (Bakala, 69e), F. Katongo (Phiri, 64e) – Chamanga, Mbesuma (Chalwe,
77e). Entraîneur : K. Bwalya.
AFRIQUE DU SUD : Marlin – Tau, Mabizela (cap.), Issa, Masilela – Nkosi (L. Mokoena, 83e), D. Tshabalala (Van Heerden, 63e), Gumbi, S. Tshabalala – Nomvethe
(Makhanya, 67e), Mphela. Entraîneur : T. Dumitru (ROU).
NIGERIA - SÉNÉGAL
AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE), STADE DE
PORT-SAÏD (Eurosport)
NIGERIA : Enyeama – Yobo (cap.), Odiah, Enakarhire, Taiwo – Youssouf, Oruma,
Obodo – Utaka, Aghahowa, Martins. Remplaçants : Ejide (g.), Aiyenugba (g.), Ikechukwu, Nwaneri, Obi Mikel, Okocha, Lawal, Odemwingie, Kaita, Kanu, Obinna,
Makinwa. Entraîneur : A. Eguavoen.
SÉNÉGAL: Sylva – Coly (cap.), Diatta, So. Diawara,Daf – A. Faye, Diagne-Faye,Bouba Diop – H. Camara, Niang, Diouf ou Kamara. Remplaçants : P. M. Diouf (g.), C.
N’Diaye (g.), N’Daw, Diakhaté, Dramé, Barry, F. Mendy, Is. Ba, Djiba, So. Camara,
Kamara ou Diouf. Absent : Beye (suspendu). Entraîneurs : A. Sarr et A. Traoré.
GHANA - ZIMBABWE
AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE), STADE
D’ISMAÏLIA (Eurosport 2)
GHANA : Adjei – Pappoe,Kuffour, Issah, Mensah,Pantsil –Yakubu, Appiah (cap.) ou
Sarpei, Haminu – M. Amoah, Frimpong. Remplaçants : Owu (g.), P. McCarthy (g.),
Ansah, Agyemang, Sarpei ou Appiah, Tagoe, Dickoh, Attram, Edusei, Mohammed,
Adamu. Absent : Kingston (suspendu). Entraîneur : R. Dujkovic (SEM).
ZIMBABWE : Muzadzi – Makonese, Yohane, Chimedza, Matola – Dinha, Luphahla,
Nyandoro, Nengomasha – Benjani (cap.), Kaondera. Remplaçants : Murambadoro
(g.), Kapini (g.), Dick, B. Ndlovu, Mbwando, Chandida,Sibanda, Chitembwe,P. Ndlovu, Mushangazhike, Bazda, Sinauyo. Entraîneur : C. Mhlauri.
GOLF
GROUPE D
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Nigeria-Sénégal, stade de Port-Saïd
(Eurosport)
Ghana-Zimbabwe, stade d’Ismaïlia
(Eurosport 2)
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. Nigeria .......... 6 2 2 0
2. Ghana ........... 3 2 1 0
3. Sénégal ........ 3 2 1 0
4. Zimbabwe .... 0 2 0 0
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DÉJÀ JOUÉS
23 janvier : Nigeria-Ghana 1-0 ; Zimbabwe-Sénégal 0-2. 27 janvier : Ghana-Sénégal 1-0 ; NigeriaZimbabwe 2-0.
1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie), 4 buts ; 3. Flavio Amado (Angola), Feindouno (Guinée), 3 buts ; 5. Drogba (Côte d’Ivoire) ; Abo Treka, Moteb (Égypte) ; O.
Bangoura (Guinée), 2 buts.
A marqué contre son camp : Kalemba (RD Congo, pour le Cameroun).
Le tableau final
Quarts de finale
Demi-finales
Finale
(vendredi 3 et samedi 4 février)
(mardi 7 février)
(vendredi 10 février,
au Caire, stade International,
17 heures)
Vendredi, au Caire, stade International :
Égypte
RD Congo
(18 heures)
Au Caire, stade International :
Vendredi,, à Alexandrie,, stade H. El-Hedood :
Guinée
2e groupe D
(18 heures)
(14 heures)
Samedi, au Caire, stade de l’Académie militaire :
À Alexandrie, stade H. El-Hedoo
(18 heures)
Cameroun
Côte d’Ivoire
1er groupe D
Tunisie
(14 heures)
(14 heures)
3e place
p
(jeudi 9 février, au Caire,
stade de l’Académie militaire,
17 heures)
N. B. : programme en heure franç
nçaise.
ça
Pour l’heure
’h locale, ajouter une heure.
Tous les matches en direct sur Eurosport, sauf la finale, sur TF 1.
ANGLETERRE (24e journée)
AUJOURD’HUI
Sunderland - Middlesbrough
Fulham - Tottenham (21 heures, TPS Foot)
Wigan - Everton
Charlton - West Bromwich
DEMAIN
Aston Villa - Chelsea
Manchester City - Newcastle
Portsmouth - Bolton
Arsenal - West Ham (21 heures, TPS Foot)
Blackburn - Manchester Utd
Liverpool - Birmingham
Classement : 1. Chelsea, 62 pts ; 2.
Manchester U., 48 ; 3. Liverpool, 44 ; 4.
Tottenham, 41 ; 5. Arsenal, 37 ; 6. Wigan,
37 ; 7. Bolton, 36 ; 8. Blackburn, 34 ; 9.
West Ham, 32 ; 10. Manchester C., 31 ;
11. Charlton, 29 ; 12. Everton, 29 ; 13. Fulham, 26 ; 14. Newcastle, 26 ; 15. Aston
Villa, 26 ; 16. West Bromwich, 22 ; 17.
Middlesbrough,22 ; 18. Birmingham, 19 ;
19. Portsmouth, 17 ; 20. Sunderland, 9.
ITALIE (Coupe, quarts de finale
retour). – AUJOURD’HUI, Palerme AC Milan (aller : 0-1) ; DEMAIN, Sampdoria - Udinese (aller : 1-1) ; AS Rome Juventus Turin (aller : 3-2) (21 heures,
Canal + Sport) ; JEUDI, Inter Milan - Lazio
Rome (aller : 1-1).
PAYS-BAS (Coupe, quarts de
finale). – AUJOURD’HUI : AZ Alkmaar Maastricht VV (D 2), Helmond Sport (D 2) Roda JC. DEMAIN, Groningue - PSV Eindhoven ; JEUDI, Heerenveen - Ajax Amsterdam.
PORTUGAL (20e journée, match
décalé). – HIER, V. Setubal - Academica
Coimbra : 0-1. A l’issue de ce match, V.
Setubal est 6e avec 33 points et Academica Coimbra 13e avec 23 points.
MATCH AMICAL. – HIER, États-Unis
- Norvège : 5-0. Buts : Twellman (5e, 18e,
76e), Pope (67e), Klein (87e).
BUICK INVITATIONAL (circuit américain hommes)
Le Tigre rugit déjà
SITÔT REVENU de vacances et déjà
au sommet ! Pour son retour à la
compétition après plus de deux mois
de break, Tiger Woods a remporté sur
le parcours sud de Torrey Pines, près
de San Diego, le Buick Invitational
pour la quatrième fois de sa carrière.
Venu se mêler à la lutte d’un play-off
en mort subite qui devait opposer
Jose Maria Olazabal au néophyte
australien Nathan Green, en enquillant un putt de trois mètres pour birdie au 18, le numéro 1 mondial profita, sans vraiment élever le niveau de
son jeu, de la nervosité qui allait
gagner ses deux adversaires.
Green, qui disputait là le premier
tournoi PGA de sa jeune carrière, fut
le premier à craquer sur le premier
trou de play-off, expédiant son deuxième coup dans la tribune du 18
avant de gratter misérablement les
deux approches qui suivirent. Olazabal, le double vainqueur du Masters
qui avait déjà échoué en play-off face
à Phil Mickelson l’an passé au Bell
South Classic, à Atlanta, ne résista
qu’un trou de plus. Au par trois du 16,
son coup de fer trouvait le bunker
situé à la droite du green et, malgré
une magnifique sortie, ratait le putt
d’un mètre vingt pour partager le
trou.
« C’était un de ces petits putts
vicieux en descente avec une pente
de gauche à droite, expliqua l’Espagnol à la longue figure. Je n’ai pas
réussi à l’attaquer comme je l’avais
décidé. »
Cap sur Dubaï
Une nouvelle fois, après sa victoire
sur un John Daly pareillement frileux
au putting en octobre dernier au tournoi WGC de San Francisco (American
Express Invitational), Tiger « Imperator » n’eut qu’à se baisser pour remporter le neuvième des dix play-offs
qu’il a disputés sur le circuit américain. « Je me sens mal, car franchement on ne voudrait jamais voir quelqu’un rater un putt pareil, lâcha
cependant l’impressionnant Woods,
et j’aurais vraiment préféré gagner
avec un birdie. D’ailleurs, j’aurais pu
en faire un au premier trou de playoff où je rate un putt relativement
jouable. » Car la mauvaise nouvelle
pour la meute de ses plus prestigieux
poursuivants, représentés hier par
Mickelson et Garcia relégués à deux
coups, ça n’est pas tellement que
Woods ait remporté son 47e tournoi
PGA en onze saison professionnelles,
c’est qu’il n’a même pas eu à sortir
vraiment les griffes pour le faire. Si
l’on excepte une puissance au drive
retrouvée (3e avec 270 mètres de
moyenne) grâce à sa conversion tardive aux facilités des drivers surdimensionnés, l’Américain n’a brillé ni
par sa précision (46 % de fairways
touchés), ni par la qualité de son putting (30 putts de moyenne, 41e). Seulement, il a su jouer les bons coups au
bon moment.
« C’était un de ces tournois où le très
haut succède au très bas », a-t-il
résumé. Et s’il est vrai que l’on juge
d’abord la qualité d’un golfeur aux
conséquences de ses plus mauvais
coups, Woods, malgré quelques instants d’égarement tout au long d’un
parcours tout juste dans le par (il
n’avait jamais scoré au-dessus de 69
en huit participations au Buick Invitationnal), n’a pas manqué d’impressionner par son pragmatisme à
l’heure de s’envoler pour Dubaï où il
défiera cette semaine, sur le circuit
européen, Ernie Els, Retief Goosen ou
Colin Montgomerie.
PIERRE-MICHEL BONNOT
RÉSULTATS
BUICK INVITATIONAL (La Jolla,
Californie, Torrey Pines Golf Course, circuit
américain hommes, 4 206 000 , 26-29 janvier). – Classement final (par 288) :
1. Woods, 278 (71 + 68 + 67 + 72) vainqueur au deuxième trou de play-off ; 2. Green
(AUS), 278 (67 + 70 + 69 + 72) et Olazabal
(ESP), 278 (74 + 64 + 71 + 69) ; 4. Kaye,
279 (67 + 73 + 71 + 68), Rollins, 279
(69 + 70 + 71 + 69), Glover, 279
(71 + 67 + 70 + 71) et Atwal (IND), 279
(70 + 67 + 71 + 71) ; 8. Mickelson, 280
(71 + 67 + 69 + 73) et Garcia (ESP), 280
(69 + 68 + 68 + 75) ; 10. Bjornstad (NOR),
281 (68 + 72 + 70 + 71), Clark (AFS), 281
(68 + 66 + 74 + 73), Parnevik (SUE), 281
(67 + 67 + 73 + 74), Jobe, 281
(65 + 67 + 75 + 74) et Pampling (AUS), 281
(70 + 67 + 68 + 76) ;… 56. Levet, 290
(65 + 73 + 77 + 75).
Tous américains, sauf mention.
AGENDA
HOMMES
Circuit américain
FBR Open (Scottsdale, Arizona, Tournament Players Club, 5 200 000 $,
2-5 février). – Français engagé : Levet.
Tenant du titre : Mickelson (USA).
Circuit européen
DUBAÏ DESERT CLASSIC (EAU, Emirates Golf Club, 1 958 693 , 2-5 février).
– Français engagés : Remésy, Jacquelin, Cévaër, Van de Velde, Havret,
Delamontagne, Lucquin. Sur liste
d’attente : Teilleria, Bourdy. Tenant
du titre : Els (AFS).
MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
– En France, on n’entend plus
beaucoup parler de vous...
– C’est normal. En Angleterre, j’ai
cité le nom de certains joueurs
connus de L 1. Personne n’en avait
entendu parler. Je suis bien en
Angleterre. On va affronter l’OM en
Coupe de l’UEFA. Du coup, on com-
arrestation pour conduite en
état d’ivresse et un procès pour
violence contre une jeune
femme, au Sénégal, que vous
avez perdu.
– Pour le crachat (il y en a eu plusieurs), c’était une connerie. J’ai
demandé pardon à tous les gens que
j’ai blessés. Ce n’est pas un exemple
pour les jeunes. Mais ça m’a aidé à
grandir. Pour ce qui est de boire et
conduire, je ne vais pas vous dire que
c’est bien. Mais, si on est honnête,
on dira que cela peut arriver à beaucoup de gens. Ce qui m’a fait de la
peine, c’est l’autre histoire. Cette
personne voulait me prendre de
l’argent et a essayé de me salir. Je ne
l’ai même pas touchée (*).
– En début de saison, Gérard
ZAMBIE - AFRIQUE DU SUD : 1-0 (0-0)
TUNISIE - GUINÉE : 0-3 (0-1)
GILLOT DISCULPÉ. – Les
échauffourées qui ont suivi le match
Bordeaux-Lens (1-0) samedi avaient
entraîné la convocation de Francis
Gillot, l’entraîneur lensois, par le
Diff.
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Bleu
« J’ai demandé
pardon »
mence à s’intéresser à la composition d’équipe de Bolton.
– Que pensez-vous de l’évolution de votre carrière ?
– Elle me convient parfaitement.
L’important, c’est que je n’ai jamais
été blessé. Je suis un homme heureux, un footballeur heureux. Bolton
n’avait jamais joué de Coupe
d’Europe, et on la joue. On lutte avec
les meilleurs en Championnat.
Avant, Bolton ne pensait qu’à
défendre. On a changé ce club, on a
fait quelque chose de grandiose. Il y
a une ambiance de folie dans le
stade, et les gens m’adorent.
– Récemment, vous avez fait
parler de vo us pour des
affaires moins agréables. Des
crachats sur le terrain, une
La Guinée a donné une véritable leçon au champion d’Afrique. Lequel va vite devoir se remettre en question.
LA CAN EST BIEN FINIE POUR
BEYE. – La Fédération sénégalaise a
décidé hier de ne pas faire appel de
la suspension pour quatre matches
d’Habib Beye, exclu contre le Ghana
(1-0) lors de la deuxième journée de
la CAN. Le défenseur peut donc
regagner Marseille. Une
échauffourée avait eu lieu entre
Beye et Kingston, vendredi à l’heure
de jeu, et l’arbitre avait choisi de les
exclure tous les deux. Beye pourrait
rentrer après le match
Sénégal-Nigeria, aujourd’hui, avec la
délégation marseillaise.
c.
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6
5
Jaune
Rouge
Jaune
– Oui. Pendant les premiers matches
éliminatoires à la Coupe du monde,
chacun voulait faire sa star. Tout le
monde se la racontait. Mais tout est
rentré dans l’ordre. On est revenus sur
terre, et on a retrouvé notre joie de
vivre. Je me mets dans le lot.
– En 2002, vous étiez la star africaine (quart de finale de Coupe
du monde). Ce n’est plus le cas
aujourd’hui. Êtes-vous satisfait
de l’évolution de votre carrière ?
– Oui. Je joue bien avec mon club
(Bolton) et avec mon équipe nationale. Je n’ai jamais perdu confiance.
Pour que je perde confiance, il faudrait vraiment me pousser à bout.
– Après la défaite face au Ghana, vous avez dit : “Un grand
La Tunisie punie
CE QUI S’EST PASSÉ hier soir au
stade des gardes-frontières d’Alexandrie, ressemble fortement à une
déroute pour la Tunisie, championne
d’Afrique en titre. Jamais, sous l’ère
Lemerre, les Aigles de Carthage
n’avaient concédé une défaite aussi
lourde sur le continent africain. Invaincus depuis deux ans, les Tunisiens ont
tout simplement montré leurs limites
face à une formation qui pratique
depuis le début de la compétition le jeu
le plus attrayant, le plus original et le
plus spectaculaire.
Bien sûr, Roger Lemerre avait procédé
à six changements avant le quart de
finale qui se disputera samedi, mais
Patrice Neveu, qui n’en finit plus
d’étonner à la tête de cette équipe vire-
p.
—
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BUTEURS
Samedi, à Port-Saïd :
de notre envoyé spécial
P.
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DÉJÀ JOUÉS
21 janvier : Cameroun-Angola 3-1 ;
Togo - RD Congo 0-2. 25 janvier :
Angola - RD Congo 0-0 ; CamerounTogo 2-0. 29 janvier : Cameroun - RD
Congo 2-0 ; Angola-Togo 3-2.
TUNISIE - GUINÉE : 0-3
ALEXANDRIE –
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. Guinée .......... 9 3 3 0
2. Tunisie .......... 6 3 2 0
3. Zambie ......... 3 3 1 0
4. Afrique du S. 0 3 0 0
Noir
Bleu
Noir
« LE SÉNÉGAL devra sans doute
s’imposer face au Nigeria pour
se qualifier. Êtes-vous
confiant ?
– Je suis très confiant. Ce sera un
grand moment contre une grande
équipe. On a tous les atouts de notre
côté pour faire un très grand match.
– Beaucoup n’y croient pas...
– Personne ne peut mettre notre
qualité en doute. Contre le Ghana
(0-1), on prend un but idiot. C’est le
foot, ça arrive. Notre équipe est très
jeune. On a pris une leçon. On va la
retenir.
– Quand vous voyez le Togo et
l’Angola (éliminés au premier
tour) qualifiés pour la Coupe du
monde, vous devez être amer.
– Ça fait mal au cœur. Quand on voit
le niveau de certains mondialistes...
On a commis une erreur pendant ces
qualifications. Mais ce qui est fait est
fait. Là, on a un match capital face au
Nigeria. On se doit une revanche. On
doit donner du plaisir à notre peuple,
gagner ce match et aller jusqu’en
finale.
– Croyez-vous à ce scénario ?
– Bien sûr. Tout passera par ce
match.
– On ne parle plus du Sénégal
comme un favori.
– Tant mieux. Quand on est favoris,
ça ne marche pas. Mais je vous
affirme une chose : le Sénégal n’est
pas mort. Ce sont ceux qui veulent
l’enterrer qui racontent n’importe
quoi. On a retrouvé une super
ambiance. On bosse, on rit, on
s’amuse. On est là !
– N’avez-vous pas l’impression
que l’on vous sous-estime ?
– Pas nos adversaires en tout cas.
Tout le monde a peur du Sénégal.
Pourquoi notre groupe a été désigné
comme le groupe de la mort, à votre
avis ?
– Aviez-vous perdu votre âme ?
GROUPE C
DÉJÀ JOUÉS
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
PORTRAIT DU MARDI
RIO EST DEJA GRAND
RIO MAVUBA, vingt et un ans, est l’une des pièces maîtresses de Bordeaux, 2e de la L 1 et adversaire de Lyon, dimanche.
Dimanche soir, au stade de Gerland, les Girondins viendront se frotter aux intouchables de
la L 1 avec une petite idée derrière la tête. Faire
tomber l’ogre lyonnais et s’en rapprocher à
6 points au classement. Pour ce faire, Bordeaux
pourra compter surRio Mavuba, son poumon du
milieu de terrain. Sa perle aussi.
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
À propos
de Mauresmo
« J’AI AIMÉ sa victoire à Melbourne.
C’était sa première dans un tournoi du
Grand Chelem. Elle attendait ce sacre
depuis sept ans. Elle a réussi là quelque
chose de grand et elle a enfin réalisé un
de ses rêves. J’espère pour elle que ce
sera son année, qu’elle parviendra à
redevenir numéro 1 mondiale. Elle a
connu des moments de doute et elle a
eu assez de force de caractère pour les
surmonter et rester compétitive. C’est
une championne discrète dans
laquelle je me retrouve. Un exemple
dont j’aimerais pouvoir m’inspirer. »
fuir la guerre civile en Angola, en
mars 1984. Quatrième d’une fratrie
de douze enfants, il a gardé de ce
destin particulier les images furtives
d’une enfance « multiculturelle et
sympa » de Mont-de-Marsan à
Bordeaux. Mais il porte aussi le poids
des confidences de ses aînés, qui lui
ont raconté une autre dure réalité :
« Des fois, chez nous, il n’y avait rien
dans le frigo. »
« La vie l’a formé, témoigne Charles
Camporro, le directeur sportif des
Girondins de Bordeaux. Il aborde
donc la haute compétition comme il
a été obligé de mener sa vie, avec
abnégation et sans jamais oublier de
se mettre au service des autres. »
HORS JEUX
À propos
des banlieues
« JE N’AI PAS apprécié la façon dont
on a traité le problème des banlieues.
Malgré tout ce qu’on a vu ou entendu,
je crois que le dialogue n’est toujours
pas noué. Bien sûr, il y a eu des images
choquantes et des erreurs ont été commises. Mais, quand on vit en banlieue,
on a peu de moyens de s’exprimer et de
se faire entendre. Il faudrait ouvrir un
grand débat public avec les gens
concernés pour définir comment intégrer les banlieues. Si, en tant que sportif de haut niveau, je peux aider à faire
avancer les choses, j’y suis prêt. Je
n’oublie pas d’où je viens, de la Bastide, un quartier populaire de la rive
droite de Bordeaux… »
(Photo Ludovic Carême/L’Équipe)
gné, le clone, la copie certifiée
conforme de Jean Tigana, l’un des
quatre membres du carré magique
des années 80 avec Giresse, Fernandez et Platini ? Sélectionneur de
l’équipe de France Espoirs et
ancien coéquipier de Tigana à
Bordeaux, René Girard ne réfute
pas cette évidence.
« Le rapprochement est inévitable,
admet-il, et c’est un grand compliment pour Rio. Mais ils sont humainement différents. Le moteur de
Tigana, c’était de ne pas se faire
oublier. Et il avait besoin d’exprimer
des choses. Rio, lui, fonctionne sur
un autre registre, il a autant envie de
réussir mais il est plus paisible et
moins exubérant. Il montre peut-être
moins ce qu’il a vécu. Pour moi, c’est
le p ro to ty pe d u foo tb a ll eu r
moderne. Il s’adapte, sans saute
d’humeur ni état d’âme tout en gardant ses valeurs. Il sait où il va et
comment. »
Copain de promotion, complice au
quotidien depuis l’âge de sept ans,
Mathieu Valbuena lève le voile sur
un autre aspect de la personnalité de
son meilleur ami. « On le croit timide
mais c’est un vrai leader, assure le
milieu de terrain de Libourne SaintSeurin. Dans la vie, il ne lâche rien et
quand il s’est mis quelque chose
dans la tête, il s’y tient. C’est un
caractère fort et intransigeant. Mais,
face aux gens qu’il ne connaît pas,
il se réfugie dans sa coquille. »
''
Moi, j’ai grandi en apprenant à me serrer la ceinture. » Enfant, lorsqu’on
lui demandait quel métier
il voudrait exercer plus
tard, il lui arrivait de
répondre « footballeur
aux Girondins de Bordeaux » .
Aujourd’hui, il avoue vivre
sa consécration « comme
un rêve qui s’est réalisé ». Et qu’il
voudrait prolonger même si le Real,
la Juventus ou Arsenal ont jeté un œil
sur lui. « C’est mon club et j’aimerais
l’aider à grandir. Je n’en partirai pas
pour le plaisir de partir. Je me
retrouve dans la façon dont cette
équipe se comporte. Et dans ce
Le foot est un milieu
d’argent où gravitent
trop de gens
mal intentionnés.
Des gens qui
ne me plaisent pas
Rio Mavuba confirme cette tendance
à mettre de la distance entre sa tribu
et un milieu dont il se méfie. « Oui, je
protège les miens et mon intimité,
reconnaît-il, le foot est un monde un
peu spécial. Un milieu d’argent où
gravitent trop de gens mal intentionnés. Des gens qui ne me plaisent pas.
''
qu’elle véhicule. Mais, si on me dit
d’aller voir ailleurs… »
Une telle éventualité n’est pas à
l’ordre du jour. Pour l’instant,
Bordeaux a une place à défendre, la
Ligue des champions en point de
mire et Lyon dans son viseur. « C’est
l’occasion de s’étalonner face à l’un
des meilleurs clubs d’Europe, se
réjouit Mavuba. Ce sera un moment
particulier. L’opportunité de prouver
que Bordeaux n’est pas le dauphin
de Lyon par hasard et de montrer
qu’on peut rivaliser avec des joueurs
de stature internationale. On n’a rien
à perdre mais tout à gagner. » Et toujours cette arrière-pensée de rappeler à tous qu’il est bien digne de la
grande équipe de France ? « Elle est
dans un coin de ma tête mais je suis
plus proche de la phase finale de
l’Euro Espoirs au Portugal que de
l’Allemagne. »
L’Allemagne, justement, où, en
1974, le Zaïre fut la première nation
sub-saharienne qualifiée pour une
phase de finale de Coupe de monde.
Mafula Mavuba, le père de Rio, faisait partie de cette équipe battue par
le Brésil, l’Écosse et la Yougoslavie. Il
est décédé en 1997. Rio Mavuba
avait treize ans. Il lui arrive de
s’adresser à lui, par la pensée.
« J’espère qu’il est fier de moi… »
ÉRIC CHAMPEL
(*) Dernière rencontre de la 24e journée, Monaco-Lyon a été reporté en raison de l’état du terrain.
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
SKI FREESTYLE
BASKET
FOOTBALL
FOOTBALL
Coupe ULEB. 8 e de finale. Match aller.
ASVEL - Zeleznik Belgrade (SEM).
Championnat du monde de Supercross.
5 e manche. La course des 250. À Anaheim (USA).
TPS Foot 125 min
21.45
AUTO
Rediff. demain à 9 h 15
AB Moteurs 60 min
Rediff. demain à 9 h
DOCUMENTAIRE
22.30
ESPN Classic Sport 60 min
« La Dernière équipe yougoslave »
Rediff. à 22 h 30 Eurosport
FOOTBALL
Coupe d’Italie. Quarts de finale. Match retour.
Palerme - AC Milan.
Sport + 15 min
« Le Journal de la Coupe de France »
FOOTBALL
19.15
20.00
À voir.
LCI 15 min
TPS CINÉFAMILY. 20 h 45. Film.
La Chevauchée de Virginie (2002). 100’.
02.30
NBA.
Dallas Mavericks - Chicago Bulls.
Canal + Sport 65 min
NBA + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
20.00
Eurosport 2 105 min
beau réaliser des prodiges lors
d’essais, rien ne certifie que celui qui
visera cette année un huitième titre
mondial sur deux roues fera un grand
pilote auto… Bref, de multiples questions se posent. Xavier Richefort, dans
Question de sport, émission hebdomadaire de L’Équipe TV, permettra à
Patrick Tambay, l’ex-pilote de F 1,
Jean-Luc Roy, PDG de Motors TV,
Stéphane Barbé, rédacteur en chef
adjoint à L’Équipe, chargé du groupe
auto-moto-bateaux, Cédric Voisard du
Figaro et Pierre-Henri Potherat, notre
spécialiste moto, d’en débattre ce soir
Désarçonnant !
23.15
BASKET
19.40
Sport + 105 min
LE SEPTUPLE CHAMPION du
monde de moto, Valentino Rossi, fera
aujourd’hui, sur le circuit espagnol de
Valence, ses premiers essais officiels
au volant d’une Ferrari. Saura-t-il aller
vite, assis dans un baquet de F 1 ? On
peut imaginer que oui. Mais devra-t-il
pour autant être intégré dans l’écurie
Ferrari 2007 ? Et si M. Schumacher
décide de poursuivre ? Et si le Brésilien
Massa se révèle cette saison au côté
de l’Allemand ? Et, surtout, si Kimi
Räikkönen est libre à la fin de l’année,
la Scuderia aura-t-elle le droit de se
passer de pareil pilote ? Car Rossi aura
Sport + 105 min
22.45
L’Équipe TV 26 min
20.00
L’ÉQUIPE TV. 19 heures. Débat. Question de sport . 26’.
Rediff. demain à 12 h 30
19.00
Eurosport 150 min
Sport + 60 min
22.00
World Series by Renault 2005.
Résumé de la saison.
Eurosport 2 120 min
TPS Cinéfamily 100 min
20.55
MOTO
18.00
Euro H 2006. 2 e tour. Groupe 1.
Espagne-Pologne. À Bâle (SUI).
BASKET
Sport + 105 min
FOOTBALL
Rediff. à 0 h 15
Coupe de France. 16 e de finale.
Rennes-Lens.
HANDBALL
Championnat d’Angleterre. 24 e journée.
Fulham-Tottenham.
Eurosport 120 min
« Jour de sport » Invités : Michèle Tiozzo, Eva Bravo,
Valérie Douillet et Stéphane Ferrara.
FOOTBALL
TPS Foot 105 min
18.00
« NBA Daily »
MAGAZINE
20.45
« La Chevauchée de Virginie », de P. Markle (2002).
Voir article.
Rediff. à 0 h 30
« Question de sport »
« Ferrari peut-il faire signer Rossi ? » Voir article.
MAGAZINE
Canal + Sport 105 min
Sport + 75 min
17.30
Coupe d’Afrique des nations. Groupe D.
Ghana-Zimbabwe. À Ismailia (EGY).
MAGAZINE
FILM
16.45
Coupe d’Afrique des nations. Groupe C.
Nigeria-Sénégal. À Port-Saïd (EGY).
20.45
NHL.
Toronto Maple Leafs - Canadiens de Montréal.
15.45
Euro H 2006. 2 e tour. Groupe 1.
France-Slovénie. À Bâle (SUI).
FOOTBALL
HOCKEY SUR GLACE
Sport + 105 min
Championnat d’Italie.
Lecce - Inter Milan.
HANDBALL
France 3 10 min
12.15
Euro H 2006. 2 e tour. Groupe 2.
Islande-Russie. À Saint-Gall (SUI).
Ferrari peut-elle faire
signer Rossi ?
20.10
Eurosport 30 min
NBA.
Cleveland Cavaliers - Phoenix Suns.
HANDBALL
TOUT LE SPORT
09.00
Coupe du monde FIS.
À Oberstdorf (ALL).
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19: 30
LA GRANDE ÉDITION
> CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES
Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau d’Olivier Ménard
> HANDBALL
ON POURRAIT s’interroger sur les raisons qui ont poussé la chaîne TPS Cinéfamily à diffuser ce film dramatique de Peter Markle (Virginia’s Run en VO). On
reste en effet perplexe devant une telle accumulation en matière de déjà-vu et de
stéréotypes. Scénario cousu de crin blanc, personnages caricaturaux et clins d’œil
manqués, la réalisation s’est fourvoyée à pleins naseaux. On se gardera bien aussi
d’évoquer la qualité de la bande-son et le jeu des acteurs.
Alors passons plutôt au résumé : tout commence quand la vieille jument Twister
meurt pendant un orage en donnant naissance à un poulain sous les yeux de
Virginie. La jeune fille le baptisera… Stormy. Deux ans durant, elle s’occupera de
lui malgré l’interdiction formelle de son père, toujours hanté par la mort accidentelle de sa femme lors d’une chevauchée… Virginie saura-t-elle convaincre son
père de la laisser participer à la grande course annuelle du comté ? À regarder
uniquement si votre enfant est un inconditionnel des chevaux.
GUILLAUME DEGOULET
MARDI 31 JANVIER 2006
à 19 heures (rediffusions à 20, 21 et
22 heures, et demain à 0 h 15, 11, 14 et
16 heures). L’Équipe, comme chaque
semaine désormais, poursuit le mercredi, avec d’autres intervenants, le
débat lancé sur notre chaîne et auquel
téléspectateurs et lecteurs sont
conviés à participer.
BERNARD DOLET
D’ACCORD ? PAS D’ACCORD ?
Vous souhaitez nous faire part de vos
réactions ? Envoyez vos contributions au
débat de la semaine à qdslequipe.fr.
L’ÉQUIPE TV
6. Édition du matin. 10. Édition de la
journée.11. Match retour (rediff. à 14. et
16.). 18.30 La Grande Édition (rediff. toutes
les heures jusqu’à 21.30). 19. Question de
Sport : « Ferrari peut-il faire signer Rossi ? »
(rediff. toutes les heures jusqu’à 22. et à
0.15). 22.30 Édition de la nuit.
INFOSPORT
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en
continu. 18. La Grande Heure.
LE COIN DES RADIOS
Toute la journée. France Info. À 8 et à 38
de chaque heure, chronique sportive.
6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le
Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports.
16. RMC. DKP. 18. RMC. Luis attaque.18.
Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.53
RTL Mégasport. 19. RMC. Intégrale Foot.
20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. RTL
Foot. 20. Sud Radio. 22e journée de
Ligue 1 : Saint-Étienne - Toulouse.
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
TÉLÉVISION
France.
Vingt et un ans, né le 8 mars 1984
en mer, au large de l’Angola.
1,75 m ; 68 kg.
Milieu défensif.
Club : Bordeaux (formé au club).
Palmarès : néant.
1er match en L 1 : Montpellier Bordeaux (1-2) le 10 janvier 2004.
1re sélection : France - BosnieHerzégovine (1-1), le 18 août 2004.
2 sélections, 0 but ; 13 sélections
espoirs ; 82 matches, 1 but en L 1 ;
5 matches, 0 but en Coupe d’Europe
(tous en C 3).
Bleu
Rouge
Jaune
Titulaire samedi face à Lens au poste
de latéral gauche, Florian Marange a
été le compagnon de chambre de
Mavuba au centre de formation, à la
fin des années 90. Il parle d’un
« super mec qui n’a pas changé.
C’est le même, spontané et heureux
de vivre. Il adore chambrer et s’amuser. Avec “ Darche ” (Jean-Claude
Darcheville), il anime le vestiaire et
apporte en permanence de la bonne
humeur. Mais, attention, c’est un
aussi un meneur d’hommes. Il a un
vrai charisme et l’âme d’un capitaine. Un jour peut-être même que ce
sera lui le taulier de l’équipe de
France. »
« Pour un éducateur, ce gars-là sort
de l’ordinaire. Il est respectueux,
généreux et très attaché à la notion
de groupe, confirme Jean-Louis
Garcia, qui fut l’entraîneur de Rio
Mavuba durant deux saisons, avec
l’équipe de CFA des Girondins. C’est
un chef de file. Il est altruiste, il possède des qualités physiques exceptionnelles, mais il doit se forcer.
Il peut faire plus encore. Potentiellement, il peut transformer le jeu de
son équipe. »
Même couleur de peau, même
poste, même allure frêle et fragile,
mêmes qualités de récupérateur,
même club, les similitudes sont
multiples. Et confinent à la filiation.
Rio Mavuba serait-il l’héritier dési-
Jaune
Rio Antonio MAVUBA (Photo Pierre Lahalle)
Noir
Bleu
Noir
LA MINI COOPER bariolée a disparu de la circulation. Rio Mavuba avait
pris l’habitude de la garer un peu
n’importe où, comme pour narguer
toutes les grosses cylindrées docilement alignées sur le parking du
Haillan. Parfois, il en descendait en
oubliant d’éteindre la radio, pressé
par le temps et distrait par sa propre
joie de vivre.
Depuis quelques semaines, le petit
milieu de terrain bordelais n’affiche
plus sa différence. Signe de l’évolution de son statut et de son standing,
il s’est offert une Porsche noire de
300 chevaux, que l’on
entend vrombir de
loin. Le capitaine de
l’équipe de France
Espoirs enclenche soigneusement l’alarme
avant de gagner les
vestiaires. Et il arrive
(presque) toujours à
l’heure pour s’éviter
d’être à l’amende et
de cotiser à la caisse
des retards dont il est
le superviseur attitré.
Le destin de Mavuba
et celui des Girondins
de Bordeaux sont à ce
point liés et imbriqués
que l’un et les autres
font tout ensemble.
Au même moment.
Quand Rio Mavuba
avoue « s’être fait son
premier plaisir de
joueur professionnel » en s’offrant une voiture de
sport, les Girondins de Bordeaux
retrouvent une partie de leur crédit
dilapidé.
Deuxièmes, invaincus depuis le
début de l’année en Championnat,
portés par une série de quatre victoires consécutives, ils affrontent
Lyon, dimanche soir à Gerland, pour
tenter de décrocher un treizième succès en L 1. Et pour revenir ainsi à six
points des Lyonnais, même si ce sera
avec un match en plus (*).
Ménagé face à Lens samedi soir – il
est entré en jeu à la 68e minute –, Rio
Mavuba devrait participer à son
83e match d’affilée en L 1 depuis sa
première apparition, le 10 janvier 2004 à Montpellier. « Si lui se
sent capable de disputer un match
tous les trois jours, il ne peut pas être
performant tout le temps, explique
Ricardo, l’entraîneur brésilien de
Bordeaux. Même s’il m’impressionne par son professionnalisme et
sa conduite. À tous les niveaux. Il n’a
que vingt et un ans et c’est déjà un
homme. Il est d’une étonnante
précocité. »
Une attitude dans le juste prolongement d’une trajectoire hors du commun. Rio Antonio Mavuba est arrivé
dans le Sud-Ouest porté par les flots
de l’errance. Il est né sur un boat
people, sur une embarcation où ses
parents avaient trouvé refuge pour
JEUX
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE
Brusque, retour en arrière
Écarté depuis sa décevante tournée estivale, l’arrière de Biarritz revient en équipe de France après s’être remis en question.
NICOLAS BRUSQUE est le premier
à le reconnaître : « Sans les blessures
de Thomas (Castaignède) et de
Julien (Laharrague), je ne serais sans
doute pas ici. Mais je me dis aussi
que j’ai tout fait pour avoir une
nouvelle chance et la saisir. »
L’arrière de Biarritz revient de plus
loin qu’il n’y paraît, sa dernière
(la 26e) sélection ne remontant qu’à
l’été dernier où il a participé au
second Afrique du Sud - France (20-6
à Port Elizabeth) et à AustralieFrance (37-31, à Brisbane). Ensuite
est venu le doute, une longue
période d’interrogations. Sa saison
en rouge et blanc avait pourtant eu
de quoi le combler : un quart de
finale de Coupe d’Europe « historique » à Anoeta (remporté face au
Munster, 19-10), une finale de
Championnat de France remportée
au Stade de France. « C’est vrai,
dans l’euphorie on ne se pose pas de
questions. Et pourtant… C’est
quand ça va mal qu’on se les
pose… »
Le tourment est perceptible même si
on le sent prêt à en parler librement
aujourd’hui. « La campagne européenne, le titre, la tournée de
l’équipe de France ensuite, j’ai vécu
tout ça, mais je n’étais pas en pleine
possession de mes moyens. » Il
évoque un choc aux cervicales reçu
face à Leicester, en Coupe d’Europe,
en janvier 2005. Un nerf coincé et
détérioré qui affectait la masse musculaire du triceps et du pectoral.
« Cela n’avait pas de graves conséquences sur mon jeu mais, dans ma
tête, je ne me sentais pas à cent pour
cent ; je n’étais pas bien. »
Et ça ne s’est pas arrangé avec le
début de saison hésitant du Biarritz
Olympique. « J’ai consulté un neurologue qui m’a confirmé qu’il n’y avait
rien d’autre à faire que d’attendre
que le nerf se restaure. Alors, là, en
septembre-octobre, j’ai vraiment
douté… » Il en parle à Philippe Bidabé, son coéquipier, qui lui conseille
d’aller se confier à Jean-Marie Goyeneche. Il connaît déjà ce psychologue-sophrologue, que Sébastien
Bonetti, puis Serge Betsen ont été les
premiers Biarrots à consulter avant
qu’il ne soit chargé de sonder les
âmes du quinze de France à
Marcoussis.
En entamant ce travail sur lui-même,
Nicolas Brusque va chasser le doute.
« Il était là, d’autant plus que le
début de saison était difficile avec le
club. » Il raconte également que les
entraîneurs du BO (Patrice Lagisquet
et Jacques Delmas) ont « tapé sur les
doigts des internationaux parce
qu’ils ne donnaient pas ce que le club
attendait d’eux. » Il répète : « C’est
quand ça va mal qu’on se pose des
questions. C’est là que je me suis
demandé ce que je pouvais apporter
de plus à mon club. » Son travail
avec Goyeneche a démarré ainsi.
« Sa démarche est basée sur le comportement de l’individu intervenant
dans un collectif, explique Brusque.
Et c’est avec lui que je me suis rendu
compte que, dans un sport collectif,
on a tendance à cacher la performance individuelle derrière le résultat collectif. »
Il argumente encore : « Le rugby est
en retard sur les sports individuels
qui obligent le sportif à toujours se
remettre en cause. Voyez Federer, il
est au sommet, mais il cherche
toujours le détail qu’il doit améliorer.
Lui, quand ça va bien, il se remet en
cause. »
« Envie de me faire
plaisir »
Tout le contraire du rugbyman. Il
reconnaît que « ça fait mal d’être
écarté de l’équipe de France et c’est
pour y revenir que tu travailles
plus ». Il admet aussi : « C’est un
tout. J’ai retrouvé la forme grâce aux
préparateurs physiques, aux entraîneurs et aux bons résultats de mon
club. » Mais il n’en démord pas :
« J’ai maintenant une approche
différente de mon jeu. Je sais mieux
analyser mes performances individuelles. Même si j’ai la sensation
d’avoir effectué un bon match, je me
creuse pour trouver comment
donner plus de volume à mon jeu,
comment développer mes points
positifs et gommer les négatifs.
G oye n ec h e me f ai t p r e nd r e
conscience de ce que je dois
rectifier. »
Il n’est pas le seul. L’éclosion de
Julien Laharrague, depuis le Tournoi
2005, et le retour prometteur de
Thomas Castaignède en novembre,
ont redonné au rôle d’arrière des
Bleus ses prérogatives de relances et
de prises de risque. Brusque en
convient, élargit même la concurrence à « Clément Poitrenaud et
Pepito Elhorga ; la Coupe du monde,
tout le monde a envie d’y participer… » Mais il se sent d’attaque, la
tête remise à l’endroit : « J’ai envie
de prendre du plaisir sur le terrain.
J’ai vécu la tournée de novembre de
l’extérieur, mais elle a procuré de
l’euphorie que je suis content de
partager à nouveau. »
On lui demande s’il s’apprête à initier
une folle relance sur la première
chandelle écossaise. Il rétorque : « Il
faudra d’abord que je la récupère. »
Bonne réponse. Puis il ajoute : « Oui,
j’ai très envie de me faire plaisir. »
CHRISTIAN JAURENA
AGENDA
AUJOURD’HUI
TOURNOI DES SIX NATIONS.
– Annonce de la composition de
l’équipe de France pour affronter
l’Écosse (17 h 30).
COUPE D’EUROPE. – Réunion
à Dublin entre l’ERC, les clubs et les
Fédérations.
12
SAMEDI
TOURNOI DES SIX NATIONS.
– Irlande-Italie (14 h 30, en direct
sur France 2) ; Angleterre-Galles
(16 h 30, en direct sur France 2).
DIMANCHE
On ne part pas
dans l’inconnu
ÉCOSSE
Virus pour Scott
Murray et Lamont
Pour démarrer le Tournoi, dimanche en Écosse, le quinze titulaire, annoncé aujourd’hui, ressemblera
à celui vainqueur des Springboks. Avec Pelous, Dominici et Brusque en plus.
comme en novembre dernier, sur le
choix du pilier démarrant la rencontre
sur le banc. Pour sa capacité à jouer à
droite comme à gauche, Sylvain Marconnet est un remplaçant de tout
confort. Mais ça n’est pas pour ça que
Bernard Laporte avait choisi Pieter De
Villiers (à droite) et Olivier Milloud
pour entamer les débats face aux
Springboks. Il estimait, alors, que
Marconnet n’était pas à son top physique, ce qui ne semble plus être le cas
aujourd’hui.
En trois-quarts,
les jeux sont faits
Pour Laporte et ses adjoints, il s’agira
d’un choix du roi, tant la valeur de ces
trois joueurs est sensiblement égale et
du meilleur standing international.
Entre les deux piliers choisis, Dimitri
Szarzewski s’est imposé comme le
chef de file des talonneurs français. En
deuxième ligne, il suffit de regarder les
galons : Pelous capitaine et Thion
vice-capitaine, rompez ! En troisième,
il serait surprenant que Thomas Lièvremont soit préféré à Julien Bonnaire
L’ÉQUIPE PROBABLE : Brusque – Dominici, Fritz, Jauzion, Heymans –
(o) Michalak, (m) Élissalde – Nyanga, Bonnaire, Martin – Thion, Pelous – De
Villiers, Szarzewski, Milloud.
en numéro 8, la touche étant la spécialité de ce dernier et le point fort des
adversaires écossais.
Charnière a priori toulousaine avec
Jean-Baptiste Élissalde et Frédéric
Michalak, sous la réserve d’un adducteur droit que le demi d’ouverture va
passer le début de semaine à soigner.
En cas de forfait, Benjamin Boyet
ferait ses débuts en bleu plus tôt que
prévu, mais le Berjallien a montré de
telles dispositions, samedi à Bayonne,
qu’il ne serait pas un sujet d’inquiétude.
En trois-quarts, les jeux sont faits avec
Cédric Heymans à gauche, Yannick
Jauzion en premier centre, Florian
Fritz en second, Dominici à droite.
Ajoutons Brusque pour faire 15 et cela
fait le compte. Sera-t-il bon dans la
foulée d’une impeccable campagne
d’automne ? Ou approximatif,
comme souvent les Bleus l’ont été
dans leurs ouvertures de Tournoi ? On
devisera là-dessus jusqu’à dimanche,
16 heures.
CHRISTIAN JAURENA
IL FAISAIT FROID et sec hier à Édimbourg, et les Écossais ont effectué leur
premier entraînement de la semaine
dans l’après-midi sur un terrain annexe
au stade de Murrayfield. Seuls le deuxième-ligne Scott Murray et l’ailier
Sean Lamont, victimes d’un petit virus,
faisaient défaut pour cette séance très
axée sur la défense. Tenus à l’écart du
groupe par mesure de précaution, ils
devraient reprendre l’entraînement
aujourd’hui ou demain, et leur partici-
pation au match contre l’équipe de
France dimanche n’est, pour l’instant,
pas remise en cause. Ils devraient figurer dans la composition d’équipe que
Frank Hadden, l’entraîneur du quinze
d’Écosse, communiquera aujourd’hui
en fin de matinée. Une équipe dans
laquelle le petit ouvreur de Leeds Gordon Ross est en balance avec Dan
Parks, le numéro 10 d’origine australienne de Glasgow. – J. S.
L’ÉQUIPE PROBABLE : Southwell – C. Paterson, Di Rollo, Henderson, S. Lamont
– (o) Parks (ou Ross), (m) Cusiter – Hogg, Taylor, White (cap.) – S. Murray, Kellock
(ou Hamilton) – Douglas (ou I. Murray), Lawson, Kerr. Remplaçants : Hall, I. Murray (ou Smith), Hamilton (ou McLeod), Blair, Ross (ou Parks), S. Webster (ou
R. Lamont).
LA JOURNÉE DES BLEUS
Examens pour Michalak
FRÉDÉRIC MICHALAK, accompagné par le docteur
Thierry Hermerel, s’est rendu hier à Paris pour y subir des
examens médicaux de la zone pubienne. L’ouvreur toulousain souffre de l’adducteur droit depuis un mois et demi
environ. Une première IRM, passée fin décembre à Toulouse, n’avait révélé aucune lésion musculaire. Les examens
d’hier n’ont rien décelé de plus, ce qui faisait dire au docteur
Hermerel : « Fred souffre d’une tension de l’adducteur.
A priori, ça n’est pas un problème majeur. Il a été ménagé
d’entraînement et le sera encore mardi (aujourd’hui). Nous
ferons le point dans la soirée… » Pas d’alarme mais un souci
réel.
Michalak déclarait, dimanche, à son arrivée à Orly qu’il
s’était « refait mal », la veille à Pau (où Toulouse a gagné
27-13). Rentré à vingt minutes de la fin, il n’avait pas paru
être gêné. Sauf pour l’ultime action du match : un coup de
pied (droit) complètement dévissé. Est-ce là qu’il a ressenti
la douleur ? Depuis un mois et demi, Michalak a limité son
jeu au pied aux entraînements du Stade Toulousain, afin de
préserver son adducteur. En sera-t-il de même à ceux de
l’équipe de France ? Réponse, au plus tôt, demain matin,
quand il devrait retrouver le terrain.
DEBRIEFING DE NOVEMBRE ET DEUX SÉANCES
SUR LE TERRAIN. – Deux séances vidéo, matin et aprèsmidi, ont illustré le debriefing des matches de novembre que
le staff a fait aux Bleus. Entraînements différenciés le matin
en deux groupes : ceux qui avaient joué le week-end et les
autres. En fin d’après-midi les vingt-neuf valides (21 sélectionnés et 8 sparring-partners, Michalak dispensé) se sont
entraînés également en deux groupes : touches pour les
avants, lancements de jeu pour les arrières. – C. J.
TOP 14 : LES MATCHES REPORTÉS AU 11 FÉVRIER ET AU 31 MARS. – La
Ligue nationale de rugby (LNR) a décidé de reporter les matches de la
15e journée de Top 14 (annulés pour cause d’intempéries) au 11 février (pour
Brive-Agen) et aux 31 mars et 1er avril (pour Toulon - Stade Français,
Montpellier-Clermont et Narbonne-Castres, sous réserve du choix d’un match
télévisé par Canal +). Concernant les matches reportés de la 18e journée de
Pro D 2, la LNR propose le week-end du 4 février ou, si les clubs le souhaitent
d’un commun accord, le week-end du 11 février, comme c’est déjà le cas pour
Béziers - Pays d’Aix, prévu le dimanche 12 à 15 heures.
RÉUNION SUR LA COUPE D’EUROPE À DUBLIN. – Ce matin à Dublin, le
comité directeur de l’ERC, organisatrice des Coupe d’Europe, tient une
réunion pour rediscuter les accords de Paris, qui arrivent à échéance en 2007
et régissaient la compétition depuis 1999. Jusque-là, seules les six Fédérations
participantes étaient actionnaires de la société de droit privé qu’est l’ERC. Les
Ligues anglaises (Premier Rugby) et françaises (LNR) aimeraient dorénavant
être parties prenantes. Anglais et Français, qui amènent plus de 80 % des
ressources de l’organisation, estiment que les retombées financières ne sont
pas optimisées. L’affaire ne sera pas tranchée aujourd’hui, les Fédérations,
celtes en particulier, tenant à leur pouvoir politique. Un bras de fer risque de
s’engager, dont on ne peut aujourd’hui deviner l’issue. Mais il est certain que
clubs anglais et français, appuyés sur un Championnat domestique qui ne
cesse de prendre de l’ampleur, ne sont pas en position de faiblesse. – H. B.
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MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
MARCOUSSIS. – Nicolas Brusque (à gauche, devant Sébastien Bruno) a effectué un gros travail sur lui-même cet automne pour se remettre
« la tête à l’endroit » et revenir dans une équipe de France qu’il n’a plus fréquentée depuis la tournée d’été.
(Photo Alain de Martignac)
Bleu
10
Demis de mêlée : Élissalde (Toulouse, 28/14), Yachvili (Biarritz, 25/23).
Demis d’ouverture : Michalak (Toulouse, 23/37), Boyet (Bourgoin, 26/0).
Centres : Jauzion (Toulouse, 27/32), Fritz (Toulouse, 22/3).
Ailiers : Dominici (Stade Français, 33/47), Heymans (Toulouse, 27/18),
Valbon (Brive, 29/2).
Arrière : Brusque (Biarritz, 29/26).
Jaune
TOURNOI DES SIX NATIONS.
– Écosse-France (16 heures, en
direct sur France 2).
Noir
Bleu
Noir
Piliers : Marconnet (Stade Français, 29 ans/58 sélections),
De Villiers (Stade Français, 33/50), Milloud (Bourgoin, 30/30).
Talonneurs : Szarzewski (Stade Français, 23/5),
Bruno (Sale, ANG, 31/14).
Deuxième-ligne : Pelous (Toulouse, 32/102), Thion (Biarritz, 28/21),
Nallett (Castres, 29/13).
Troisième-ligne : Bonnaire (Bourgoin, 27/14), Nyanga (Toulouse, 22/14),
Martin (Stade Français, 26/9), Th. Lièvremont (Biarritz, 32/31).
SI LES ADDUCTEURS de Frédéric
Michalak ne sifflaient pas le sale air de
la poisse, on ne se poserait pas trop de
questions sur le quinze de départ que
dévoileront, ce soir, Bernard Laporte
et Jo Maso pour aller affronter,
dimanche, les Écossais à Édimbourg.
Encore qu’il sera certainement trop
tôt, en fin d’après-midi, pour être tout
à fait sûr de l’aptitude de l’ouvreur
toulousain à jouer dans cinq jours.
Michalak devrait donc faire partie des
quinze élus, les mêmes que ceux qui
ont affronté – et battu de belle
manière – les Springboks au Stade de
France, le 26 novembre dernier
(26-20). À trois notables exceptions
près : Fabien Pelous, Christophe
Dominici et Nicolas Brusque qui remplaceront, respectivement, Lionel Nallet (remplaçant), Aurélien Rougerie
(en reprise) et Thomas Castaignède
(blessé).
La bête à trente pattes qui s’égayera
dimanche après-midi à Murrayfield ne
recèle guère de mystères.
La seule incertitude réside encore,
Dimanche 5 février : ÉcosseFrance, à 16 heures à Murrayfield.
Samedi 11 février : FranceIrlande, à 14 h 30 au Stade de France.
Samedi 25 février : FranceItalie, à 15 heures au Stade de
France.
Dimanche 12 mars : FranceAngleterre, à 16 heures au Stade de
France.
Samedi 18 mars : GallesFrance, à 16 h 30 au Millennium Stadium.
Dimanche, à Édimbourg, Murrayfield, 16 heures (15 heures, heure locale), France 2.
Les arri
arrièères
Nicolas BRUSQUE
(Biarritz)
29 ans, né le 7 août 1976 à Pau
1,90 m ; 87 kg
Arrière
26 sélections
38 points (dont 7 essais)
Première sélection : France-Roumanie (39-3) le 22 octobre 1997
à Lourdes
Dernière sélection : AustralieFrance (37-31) le 2 juillet 2005 à
Brisbane
Palmarès : champion de France
2002, 2005 ; Grand Chelem 2002,
2004.
LE TOURNOI 2006
DES BLEUS
Les 22 pour Écosse - France
Les avants
9
CYCLISME
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LA SAISON 2006
Ça ouvre l’appétit
Le calendrier
La course à la succession d’Armstrong est lancée. Elle attise les ambitions et ravive l’intérêt général.
La nouvelle saison
débute sans Lance
Armstrong et avec une
question majeure qui
suscite la curiosité : qui
gagnera le prochain Tour
de France ? Ivan Basso,
Jan Ullrich, Alexandre
Vinokourov semblent a
priori les mieux placés
mais en attendant de
nouvelles certitudes, la
porte reste largement
ouverte à la génération
des Valverde, Cunego,
Menchov et autre
Popovych… Et cette
nouvelle époque
appartient aussi au
champion du monde
Tom Boonen.
JANVIER
30-3 février : Tour du Qatar, 2.1
31 : GP d’Ouverture La Marseillaise,
1.1
FÉVRIER
1er-5 : Étoile de Bessèges, 2.1
3-12 : Tour de Langkawi (MAS), 2.HC
4 : GP de la Côte Étrusque (ITA), 1.1
5 : Trophée de Majorque (ESP), 1.1
6 : Trophée Alcudia (ESP), 1.1
7 : Trophée Pollença (ESP), 1.1
8 : Trophée Soller (ESP), 1.1
8-12 : Tour Méditerranéen, 2.1
9-12 : GP International Costa Azul (POR),
2.1
12-16 : Ruta del Sol (ESP), 2.1
14 : Trophée Laigueglia (ITA), 1.1
15-19 : Tour d’Algarve (POR), 2.1
18 : Tour du Haut Var, 1.1
19 : Classic Haribo, 1.1
19-26 : Tour de Californie (USA), 2.1
21-25 : Tour de la Communauté de
Valence (ESP), 2.1
25 : Tour de Reggio Calabre (ITA), 1.1
25 : GP de Chiasso (SUI), 1.1
25 : Het Volk (BEL), 1.HC
26 : Clasica de Almeria (ESP), 1.1
26 : GP de Lugano (SUI), 1.1
26 : Kuurne-Bruxelles-Kuurne (BEL), 1.1
27 : Trophée Pantalica (ITA), 1.1
MARS
1er : Mémorial Samyn - Fayt-le-Franc
(BEL), 1.1
1er-5 : Tour de Murcie (ESP), 2.1
3-5 : Trois Jours de la Flandre Occidentale
(BEL), 2.1
4 : Milan-Turin (ITA), 1.HC
6 : Tour de la Province de Lucques (ITA),
1.1
9-12 : GP International de Oeste (POR),
2.1
15 : Nokere-Koerse (BEL), 1.1
19 : Cholet - Pays de Loire, 1.1
21-25 : Semaine Cycliste Internationale
(ITA), 2.1
22 : À Travers la Flandre (BEL), 1.1
25 : GP E 3 à Harelbeke (BEL), 1.HC
25-26 : Critérium International,
2.HC
26 : La Flèche Brabançonne (BEL), 1.1
28-30 : Trois Jours de La Panne (BEL),
2.HC
31 : Route Adélie, 1.1
AVRIL
L’époque appartient
déjà à Boonen
Une autre analyse accorderait plus
volontiers les faveurs du pronostic à
Ivan Basso. Le grimpeur italien – en
progrès contre la montre – est après
tout celui qui avait suivi Armstrong
partout en montagne, il y a deux ans
(3e du Tour 2004 derrière l’insaisissable Klöden). Mieux, il est le dernier
dauphin de l’Américain et, à vingtdeux ans, arrive à maturité dans un
« timing » parfait, ce qui n’est pas le
moindre de ses arguments. Il n’est certainement pas donné à tout le monde
d’avoir été le meilleur « suiveur »
d’Armstrong ces deux dernières
années, en revanche, il va falloir maintenant assumer.
La course va échapper aux stéréotypes
des sept longues années écoulées, il
faudra aussi une âme de patron, et
c’est bien pourquoi la valeur marchande d’Alexandre Vinokourov est
tellement montée en flèche, avec sa
force de percussion et son sens de
l’improvisation.
Ullrich, Basso, Vinokourov ? L’histoire
nous enseigne que les règnes au long
cours sont souvent suivis de périodes
de turbulences, propices aux révélations, à l’imprévu. La porte est grande
ouverte, et justement, voilà toute une
génération trépignante qui se bouscule. Que vaut Alejandro Valverde sur
trois semaines ? Damiano Cunego
aura-t-il retrouvé l’état de grâce du
Giro 2004 ? L’un et l’autre ressemblent
davantage à des puncheurs, ce qui est
souvent moins utile sur le Tour que la
régularité d’un Denis Menchov,
le Russe qui devrait hériter de la victoire usurpée par Roberto Heras sur la
Vuelta. Et puis, l’Ukrainien Yaroslav
Popovych pourrait-il incarner l’aprèsArmstrong dans l’équipe Discovery
Channel, car on n’ose pas imaginer
que les Américains fassent du grand
George Hincapie, quoique vainqueur
au Pla d’Adet, son nouveau leader !
Plus généralement, la liste non
exhaustive des anciens outsiders
(Mancebo, Landis, Botero, Evans, le
grimpeur Rasmussen, voire le revenant Beloki, s’il n’est pas trop tard) est
évidemment fondée à élever ses prétentions d’un cran, ce qui présage
d’une course beaucoup moins convenue d’avance, tant mieux.
Pour patienter, le Giro (6-28 mai) est
un morceau de choix. Pro Tour ou pas,
il concerne cette année un (Basso) ou
deux (Ullrich) grands favoris du Tour,
ce qui serait d’ailleurs une bonne idée
pour l’Allemand, obligé ainsi de se
mettre vite dans l’allure. Cela ne fait
pas oublier que Paolo Savoldelli, coureur de classe, est le dernier maillot
rose, alors que Gilberto Simoni est
revanchard et Danilo Di Luca puise
dans sa 4e place de l’an dernier les raisons de croire que son destin peut
s’accomplir aussi dans les Grands
Tours.
Et puis, si les Français pouvaient donner, ici ou là, un signe qu’ils vont un
peu mieux, c’est le cyclisme tout
entier, sans doute, qui ne s’en porterait
pas plus mal.
PHILIPPE BOUVET
GRAND PRIX D’OUVERTURE « LA MARSEILLAISE »
Mourey se remet en route
Chavanel veut grandir
Le coureur de Cofidis espère que sa sixième saison chez les professionnels sera celle de la consécration.
SAINT-CANNAT –
(Bouches-du-Rhône)
de notre envoyé spécial
CE N’EST SÛREMENT pas l’envie qui
lui manque. À vingt-six ans, Sylvain
Chavanel va aborder ce matin, au
départ du Grand Prix d’ouverture la
Marseillaise, sa sixième saison chez les
professionnels. Un bail. Jeune, un statut de coureur protégé au sein de sa formation, Cofidis, et un salaire confortable, il aurait tout pour savourer
pleinement sa carrière. Mais il ne s’en
satisfait pas. Il sait que, depuis qu’il a
débuté en 2000 sous les couleurs de
Bonjour Toupargel et sous les ordres de
Jean-René Bernaudeau, il traîne une
image d’espoir qui tarde à concrétiser.
« Si tout était si facile… soupire-t-il. Je
sais que, chaque année, on attend
beaucoup de moi. Je donne pourtant le
maximum. Mais, à ce niveau, il faut
gagner. Être placé, ça ne compte pas.
Seule la victoire permet d’avoir un peu
de considération dans ce milieu. Mais
pas n’importe laquelle. »
Chavanel a bien quelques bouquets à
son actif, mais pas encore celui qui
serait susceptible de lui apporter la
gloire. Le Circuit de la Sarthe, le titre
national du contre-la-montre, le Tour
du Poitou-Charentes, les Quatre Jours
de Dunkerque à deux reprises, le Tour
du Haut-Var ou le Trophée des Grimpeurs, c’est bien, mais ça ne suffit pas à
son bonheur. « Une carrière tient à un
fil, estime-t-il. L’an dernier, les
500 mètres qu’il m’a manqués sur
l’étape de Thiers à Paris-Nice et les 200
mètres en trop de l’étape de Montpellier sur le Tour auraient pu faire de moi
un autre coureur. »
Chavanel est sérieux. Inlassablement,
il énumère les belles places d’honneur
de sa carrière. « Je pense que j’ai
encore tout à prouver », dit-il. À l’aube
de cette nouvelle saison, il avait évoqué une envie de changer d’orientation, de se tester davantage sur les
courses d’un jour. « Ce n’est pas pour
autant que je vais me consacrer uniquement aux classiques, jure-t-il. Mes
repères se situent sur les courses par
étapes et j’ai simplement décidé de
participer à Milan - San Remo et au
Tour des Flandres pour acquérir de
l’expérience. Je vais allonger ainsi mes
distances en courses et voir un peu
comment je me comporte sur plus de
200 kilomètres. Tout cela ne peut être
que bénéfique. »
« Je suis honnête
avec les gens »
Chez Cofidis, Éric Boyer, le manager,
est persuadé que le meilleur Chavanel
est à venir. « Il a besoin d’être en
confiance, martèle l’ancien coéquipier
de Greg LeMond chez Z. Avec Sylvain,
tout tient à peu de choses. Ces
200 mètres qui lui ont manqué à Montpellier sur le Tour auraient pu faire basculer sa carrière. Le jour où il va franchir
ce cap, on verra un autre Chavanel. J’en
suis persuadé. »
Pour l’heure, le coureur de Châtellerault vit avec ses craintes, ses doutes,
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – 140 km. Départ de Saint-Cannat (place de la Mairie) à 12 h 15.
Arrivée prévue au Tholonet, vers 16 h 30.
Principaux engagés. – LA FRANÇAISE, DES JEUX (FRA) : Bichot, Casar, Di Gregorio, Ladagnous, Leblacher ; Gilbert (BEL) ; McGee (AUS) ; Veikkanen (FIN).
CSC (DAN) : Bak ; Arvesen (NOR). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Vogondy, Charteau,
Pauriol,Marino,S. Portal,Talabardon ; Kaggestad(NOR) ; Kirsipuu(EST).BRETAGNE-JEANFLOC’H(FRA): Bonsergent,Dalibard,Delpech, Duret,Guilbert,
Le Lay, Petilleau, Pivois. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Capelle, Amorison. TMOBILE (ALL) : Korff, Ludewig, Pollack. UNIBET.COM (BEL) : Vandenbroucke ; Cooke
(AUS). COFIDIS (FRA) : Sy. Chavanel, Augé, Inaudi, Coyot, Sanchez ; Wiggins
(GBR) ; Monfort (BEL). CHOCOLAT JACQUES (BEL) : Caethoven. AUBER 93 (FRA) :
Brouzes, Morizot, Drujon, Mazet, Médérel, Mespoulède ; Nilsson (SUE) ;
Mandri(EST).AGRITUBEL(FRA): S. Bergès,Olivier,Coutouly,Laurent,Plouhinec, Buffaz, Robin, Salmon. FLANDERS (BEL) : Poelvoorde. AG2R PRÉVOYANCE
(FRA) : Moreau, Dupont, Calzati, Mondory ; Gerrans (AUS) ; Deignan, Scanlon
(IRL) ; Vaitkus (LIT). BOUYGUES TELECOM (FRA) : Brochard, Bonnaire, Bouyer,
Kern, Geslin, Fédrigo, Renier, Sprick. DAVITAMON-LOTTO (BEL) : Brandt,
Steels. JARTAZI (BEL) : Muravyev (KAZ) ; Cauquil. MICHE (ITA) : Gerosa. TEAM LPR
(ITA) : Pieri ; Konyshev (RUS). TEAM TIAA-CREF (USA) : Pate.– 147 engagés.
mais compte bien s’affirmer pendant
qu’il est encore temps. « Je sais ce que
je vaux, explique-t-il. Cette année, par
exemple, j’aurais aimé faire le Giro et le
Tour. Mais si, dans le contexte actuel,
c’est pour prendre des tirs tous les jours
et notamment en haute montagne, je
préfère m’abstenir. Je n’ai pas envie
d’être critiqué parce que je ne pourrais
pas suivre les meilleurs. Je suis lucide et
je sais que dans le peloton, on ne joue
pas à armes égales. »
Chavanel assume. Il sait aussi que, l’an
dernier, pour avoir dit qu’il n’allait pas
au-delà de quatre heures lors de ses
sorties d’entraînement, il a été montré
du doigt. « Tout dépend de ce que l’on
fait durant ces quatre heures, lâche-t-il.
Si c’est de la qualité, je pense que personne ne peut rien dire. Et j’accepte de
passer pour un con. Si c’est pour dire je
m’entraîne sept-huit heures, et je suis
curieux de voir avec quelle intensité,
pour n’avoir que trente jours de course
dans l’année, je peux le faire aussi sans
problème. Moi, je suis honnête avec les
gens et avec moi-même. Je ne détiens
pas non plus toute la vérité, mais je sais
ce que c’est que de souffrir sur un vélo.
J’ai déjà fait des sorties de six ou sept
heures, mais je ne peux pas me le permettre avec une centaine de jours de
course à mon programme. »
En décembre prochain, Chavanel sera
en fin de contrat. Il pense qu’il peut
encore prolonger sa carrière quatre ou
cinq ans. « J’ai toujours la flamme et je
n’ai pas envie de rendre les armes. »
MANUEL MARTINEZ
MARDI 31 JANVIER 2006
Dimanche soir, en rentrant chez lui à Besançon tard dans la nuit, Francis
Mourey a accroché sa médaille de bronze sur un porte-manteau dans son
garage à vélo. Puis il s’est précipité vers la télévision afin de visionner les
images des Championnats du monde de cyclo-cross, qui avaient eu lieu
quelques heures plus tôt à Zeddam aux Pays-Bas. « En voyant la course, j’ai
vu que je faisais bien partie des meilleurs. Et je me dis encore que la
première place était accessible, ce qui me laisse quelques regrets. Mais je
suis content quand même, confiait-il hier, de retour d’une petite sortie à
vélo sous le soleil du Doubs. C’est la première fois que je remettais mes
chaussures de route cette saison. Mais ma semaine va être tranquille, le
temps que la pression retombe. » Pas question de prendre des vacances pour
autant (c’est la première fois de sa carrière qu’il ne « coupe » pas après une
saison de cyclo-cross). Dès lundi prochain, Mourey se projettera sur sa
première course sur route, le Grand Prix International Costa Azul, au
Portugal (9-12 février), avant de revenir en France pour le Tour du Haut-Var
(18 février). – J. A.
BRETAGNE-JEAN FLOC’H : MONTER D’UN CRAN. – L’équipe continentale
Bretagne-Jean Floc’h entame aujourd’hui au Grand Prix d’Ouverture sa
deuxième saison. Après un round d’observation en 2005, marqué notamment
par la victoire de Naibo au Tour de l’Ain et celle de Pétilleau dans une étape
de la Route du Sud, l’équipe, qui a beaucoup couru en Élite open, va
disputer un calendrier tourné vers la Coupe de France et les épreuves de la
classe 2. « Nous sommes une équipe professionnelle, nous devons courir
avec les pros et la Coupe de France remplit bien le calendrier », explique le
directeur sportif, Philippe Dalibard. Invitée au Circuit de la Sarthe, l’équipe
bretonne a également postulé pour les Quatre Jours de Dunkerque.
Construite sur la même base que l’an dernier avec Pétilleau (« La grosse
pièce du puzzle », dixit Dalibard), Guilbert, Lelarge ou Duret (« Il est arrivé
quatre fois pour la gagne au Tour de l’Avenir et continue de progresser »),
l’équipe comprend douze coureurs dont trois nouveaux : Bonsergent, le
Polonais Zielinski et Hervé, en provenance de Crédit Agricole. – B. R.
RÉSULTATS
TOUR DU QATAR (2.1, 30 janvier - 3 février). – 1re étape, Khalifa stadium - Al- Khor corniche : 1. Boonen (BEL, Quick Step Innergetic), les 131,5 km en 2 h 56’34’’ (moy. : 44,686 km/h),
bonif. 10’’ ; 2. Zabel (ALL, Milram), m.t., bonif. 6’’ ; 3. Hunter (AFS, Phonak), m.t., bonif. 4’’ ; 4.
Cancellara (SUI, CSC) ; 5. Guidi (ITA, Pho)… 11. Jalabert (Pho), t.m.t.
Classement général : 1. Boonen (BEL, Quick Step Innergetic), en 2 h 56’24’’ ; 2. Zabel (ALL,
Milram), à 4’’ ; 3. Clerc (SUI, Phonak), à 5’’ ; 4. Hunter (AFS, Pho), à 6’’ ; 5. De Jongh (HOL, Qst),
à 7’’ ; 6. Jalabert (Pho), à 9’’.
Après le GP de Doha vendredi, le champion du monde Tom Boonen s’est de nouveau aisément
imposé hier. Au km 60, un groupe d’une trentaine d’unités s’est scindé en deux, projetant 18 coureurs à l’avant dont Boonen accompagné de cinq équipiers, mais aussi Hunter avec trois équipiers
et deux CSC, Cancellara et Breschel. « Mes coéquipiers ont pris les choses en main à cinq kilomètres de l’arrivée, je n’avais plus qu’à finir, déclarait Boonen, ajoutant en souriant : Je crois que
c’est possible de gagner toutes les étapes. » – B. R.
AUJOURD’HUI. – 2e étape : Camel Race Track - Al-Khor corniche (138 km).
MAI
1er : GP de Francfort (ALL), 1.HC
1er-4 : Int. UNIQA Classic (AUT), 2.1
6-7 : Clasica Alcobendas (ESP), 2.1
12-14 : Tour de Picardie, 2.1
13-21 : Course de la Paix (RTC), 2.HC
15-21 : Tour de Catalogne (ESP), 2.PT
18-21 : Circuit de Lorraine Professionnels, 2.1
24-28 : Tour d’Alentejo (POR), 2.1
24-28 : Tour de Bavière (ALL), 2.HC
24-28 : Tour de Belgique (BEL), 2.1
25 : Tour de Vendée, 1.1
26 : GP de Tallinn (EST), 1.1
27 : GP de Plumelec-Morbihan, 1.1
27 : GP de Tartu (EST), 1.1
28 : Boucles de l’Aulne, 1.1
28 : GP Llodio (ESP), 1.1
31-4 juin : Bicicleta Vasca (ESP), 2.HC
31-4 juin : Tour de Luxembourg (LUX),
2.HC
JUIN
3 : GP de la Forêt-Noire (ALL), 1.1
3 : GP Mercatone Uno (ITA), 1.1
SEPTEMBRE
2 : Coppa Placci (ITA), 1.HC
2 : Tour de Rijke (HOL), 1.1
3 : Tour de Romagne (ITA), 1.1
3 : GP Jef Scherens (BEL), 1.1
4-10 : Tour de Pologne, 2.HC
6 : Mémorial Van Steenbergen (BEL), 1.1
9 : Paris-Bruxelles (BEL), 1.HC
10 : GP de Fourmies - La Voix du
Nord , 1.HC
10 : Tour de Nuremberg (ALL), 1.1
13 : GP de Wallonie (BEL), 1.1
13-17 : Tour de Hesse (ALL), 2.1
15 : Championnat des Flandres (BEL), 1.1
16 : GP de Misano (ITA), 1.1
17 : GP d’Isbergues, 1.1
17 : GP de Prato (ITA), 1.1
20 : Tour du Houtland (BEL), 1.1
23 : Tour de Parme (ITA), 1.1
23 : Delta Profronde (HOL), 1.1
26 : Tour du Scheldeboorden flamand
(BEL), 1.1
28-1er octobre : Circuit Franco-Belge
(BEL), 2.1
30 : Mémorial Cimurri (ITA), 1.1
OCTOBRE
3 : Tour de Münster (ALL), 1.1
5 : Coppa Sabatini (ITA), 1.1
5 : Paris-Bourges, 1.1
7 : Tour d’Émilie (ITA), 1.HC
8 : GP Beghelli (ITA), 1.1
12 : Tour du Piémont (ITA), 1.HC
Les abréviations
Voici la liste des abréviations officielles de l’UCI pour le Pro Tour, le Continental Pro et les deux équipes françaises Continental.
PRO TOUR. – Davitamon-Lotto (Dvl), Quick Step-Innergetic (Qst), Team CSC
(CSC), Euskaltel (Eus), Caisse d’Épargne-Îles Baléares (Ibc), Liberty Seguros
(Lsw), Saunier Duval (Sdv), AG2R Prévoyance (A2r), Bouygues Telecom
(Btl), Crédit Agricole (CA), Cofidis (Cof), Française des Jeux (Fdj),
Gerolsteiner (Gst), T-Mobile (Tmo), Lampre (Lam), Liquigas (Liq), Team Milram (Mrm), Rabobank (Rab), Phonak (Pho), Discovery Channel (Dsc).
CONTINENTAL PRO. – Elk Haus-Simplon (Elk), Team Vorarlberg (Vbg), Chocolat Jacques (Jac), Landbouwkrediet (Lan), Unibet.com (Uni), 3 Molinos
Resort (Mol), Andalucia-Paul Versan (Apv), Communauté de Valence (Evc),
Kaiku (Kai), Relax-Gam (Reg), Agritubel (Agr), Barloworld (Bar), Team Wiesenhof Akud (Wie), Ceramica Panaria (Pan), Tenax (Ten), Acqua & Sapone
(Asa), Ceramica Flaminia (Flm), Miche (Mie), Naturino-Sapore di Mare (Nsm),
Team Androni Giocatolli (Agc), Skil-Shimano (Sks), Intel-Action (Int), Team
LPR (Lpr), Navigators (Nic), Selle Italia (Clm), Health Net (Hnm).
CONTINENTAL. – Auber 93 (Aub), Bretagne-Jean Floch (Bjf).
AGENDA
Principaux coureurs français et étrangers en lice cette semaine
TOUR DU QATAR (2.1, jusqu’au 3 février). – Voir par ailleurs.
GP D’OUVERTURE « LA MARSEILLAISE » (1.1, aujourd’hui). – Voir par ailleurs.
ÉTOILE DE BESSÈGES (2.1, 1er-5 février). – Sy. Chavanel, Rous, Mengin, Halgand, Charteau ; Wiggins (GBR) ; Steels (BEL) ; Kirsipuu (EST).
TOUR DE LANGKAWI (2.HC [MYS], 3-12 février). – Le Mével, Flickinger,
Lefèvre, Hinault ; Belli (ITA).
GP DE LA CÔTE ÉTRUSQUE (1.1 [ITA], 4 février). – Petacchi, Bennati (ITA).
CHALLENGE DE MAJORQUE(2.1 [ESP], 5-9 février).– Bettini, Pozzato, Simoni, Paolini (ITA) ; Valverde, Freire (ESP) ; Boogerd (HOL) ; Wesemann (SUI) ; Van Petegem (BEL) ;
J.P. Nazon, Dumoulin.
CYCLO-CROSS – SUPERPRESTIGE (Hoogstraten [BEL], 7e manche, 5 février). –
Gadret, Derepas ; Vervecken, Wellens, Vannoppen (BEL).
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Bleu
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raient dans sa forme éblouissante du
Tour du Centenaire (2e à 1’1’’
d’Armstrong). Cela vaudrait la peine
car si Ullrich doit reprendre son Tour,
neuf ans après, c’est évidemment cette
année ou jamais.
AOÛT
1er-3 : Paris-Corrèze, 2.1
2-6 : Tour du Danemark (DAN), 2.HC
3 : GP de Camaiore (ITA), 1.1
5 : Tour du Lazio (ITA), 1.HC
5-15 : Tour du Portugal (POR), 2.HC
6 : Trophée Matteotti (ITA), 1.1
6-9 : Tour de l’Ain, 2.1
6-10 : Tour de Burgos (ESP), 2.HC
8 : Deux Jours des Marches, GP Fred Mengoni (ITA), 1.1
9 : Deux Jours des Marches, GP Citta di
Castelfidardo (ITA), 1.1
12 : Mémorial Fausto Coppi (ITA), 1.1
12 : TEAG Hainleite (ALL), 1.1
13 : Mémorial Henryka Lasaka (POL), 1.1
13 : Tour de Bochum (ALL), 1.1
13 : Subida Urkiola (ESP), 1.1
15 : Trois Vallées Varésines (ITA), 1.HC
15-18 : Tour du Limousin, 2.1
16 : Coppa Agostoni (ITA), 1.1
16-20 : Regio-Tour (ALL), 2.1
16-23 : Tour du Benelux, 2.HC
17 : Coppa Bernocchi (ITA), 1.1
19 : Tour de Vénétie (ITA), 1.HC
20 : Châteauroux Classic de l’Indre Trophée Fenioux, 1.1
20 : Clasica los Puertos (ESP), 1.1
20 : À Travers Gendringen (HOL), 1.1
22 : GP de Zottegem (BEL), 1.1
22-25 : Tour du Poitou-Charentes et
de la Vienne, 2.1
23 : Druivenkoers-Overijse (BEL), 1.1
23 : GP Nobili Rubinetterie (ITA), 1.1
24 : GP de l’Industrie et du Commerce
(ITA), 1.1
26 : Tour du Frioul (ITA), 1.1
29 : Coupe Sels à Merksem (BEL), 1.1
29-3 septembre : Tour de Grande-Bretagne (GBR), 2.1
31 : Trophée Melinda (ITA), 1.1
31-9 septembre : Tour de l’Avenir,
2.1
Bleu
Rouge
ment à Boonen, cela n’occulte en rien
la question majeure qui suscite la
curiosité, et sans doute un regain
d’intérêt vis-à-vis de l’opinion
publique, qui finissait par se lasser, on
l a c o m p r e n d . P u i s q u e La n c e
Armstrong n’est plus là, qui donc
s’apprête à lui succéder, sinon dans la
durée, du moins au palmarès du Tour
rendu peut-être à une plus glorieuse
incertitude, et pourquoi pas au suspense ? La logique la plus élémentaire
consisterait à placer Jan Ullrich au premier rang des favoris, dès lors que
l’Allemand, vainqueur en 1997, fut
ensuite à trois reprises (2000, 2001,
2003) le dauphin de l’Américain. Il est
certes en recul sensible (4e en 2004, 3e
en 2005), mais à trente-deux ans, il
n’est cependant pas trop tard. À condition toutefois qu’il soit prêt encore à
consentir les sacrifices qui l’amène-
JUILLET
1er : Critérium des Abruzzes (ITA), 1.1
2 : Tour du Doubs, 1.1
3-9 : Tour d’Autriche (AUT), 2.1
5-9 : Trophée Joaquim Agostinho (POR),
2.1
15-23 : Tour du Lac Qinghai (CHN), 2.HC
19-23 : Tour de Saxe (ALL), 2.1
20-23 : Brixia Tour (ITA), 2.1
24-28 : Tour de la Région wallonne (BEL),
2.HC
25 : GP Villafranca de Ordizia (ESP), 1.1
29 : GP Citta di Rio Saliceto e Correggio
(ITA), 1.1
29 : LUK Challenge Chrono Bühl (ALL), 1.1
30 : Polynormande, 1.1
31 : Circuit Getxo - Mémorial Ricardo
Otxoa (ESP), 1.1
Jaune
Bleu
Jaune
DOHA. – Deux sur deux ! Après un premier succès vendredi au Grand Prix de Doha, Tom Boonen n’a pas tremblé hier en ouverture du Tour du Qatar,
ne laissant aucune chance à Zabel (caché), Hunter (à gauche) et Cancellara (à droite). Souverain en 2005, le champion du monde sera à nouveau une
des attractions d’une saison qui s’annonce très ouverte.
(Photo Bernard Papon)
1er : GP Miguel Indurain (ESP), 1.1
1er : Hel van het Mergelland (HOL), 1.1
2 : GP de la Ville de Rennes, 1.1
4-7 : Circuit de la Sarthe et des Pays
de la Loire, 2.1
6 : GP Pino Cerami (BEL), 1.1
8 : Tour de Drenthe (HOL), 1.1
9 : Klasika Primavera (ESP), 1.1
12 : Grand Prix de l’Escaut (BEL), 1.HC
13 : GP de Denain, 1.1
15 : Tour du Finistère, 1.1
16 : Giro d’Oro (ITA), 1.1
16 : Tro-Bro Léon, 1.1
17 : Tour de Cologne (ALL), 1.1
18 : Paris-Camembert, 1.1
18-21 : Tour du Trentin (ITA), 2.1
18-23 : Tour de Géorgie (USA), 2.HC
19-23 : Tour de Basse-Saxe (ALL), 2.1
21-23 : Tour de la Rioja (ESP), 2.1
22 : GP de Villers-Cotterêts, 1.1
23 : Tour des Apennins (ITA), 1.1
25-30 : Tour de Romandie (SUI), 2.PT
26-30 : Tour de Rhénanie-Palatinat (ALL),
2.1
26-30 : Tour de Castille e Leon (ESP), 2.1
29 : GP de l’Industrie et de l’Artisanat de
Larciano (ITA), 1.1
29 : GP Herning (DAN), 1.1
30 : Aarhus Classic (DAN), 1.1
30 : Tour de Toscane (ITA), 1.1
30 : Trophée des Grimpeurs - Polymultipliée, 1.1
5 : GP du Canton d’Argovie (SUI), 1.HC
7 : Veenendaal-Veenendaal (HOL), 1.HC
7-11 : Tour de Slovénie (SLV), 2.1
8-11 : GP CTT Correios de Portugal (POR),
2.1
14 : Subida al Naranco (ESP), 1.1
14-17 : Ster Elektrotoer (HOL), 2.1
15-18 : Route du Sud, 2.1
16-20 : Tour des Asturies (ESP), 2.1
18 : Contre-la-montred’Eindhoven(HOL),
1.PT
21 : Halle-Ingooigem (BEL), 1.1
21 : Tour de Nord-Hollande, (HOL), 1.1
28-2 juillet : Course de la Solidarité
olympique (POL), 2.1
Noir
Noir
C’EST VRAI, on entre là, complètement, dans le domaine du subjectif.
Il n’empêche : cela fait un bout de
temps que le maillot de champion du
monde n’a plus été si bien porté, on
dirait. Hormis Oscar Freire, qui a fait du
Mondial une spécialité (trois titres de
1999 à 2004), et à la notable exception
de Mario Cipollini (2002), bien des
météores (Camenzind, Vainsteins,
Astarloa) sont passés ces derniers
temps au firmament d’un cyclisme
souvent en mal de repères. La malédiction du maillot arc-en-ciel, voilà qui
laisse parfaitement indifférent Tom
Boonen, dont le flegme semble n’avoir
d’égal que le talent. Sa personnalité
rayonne déjà sur le cyclisme mondial
car la nouvelle idole des Belges apparaît comme un champion résolument
moderne, un jeune homme de son
temps à l’ambition pourtant inscrite
dans la tradition. Il se situe dans une
lignée, celle de ses illustres prédécesseurs anversois, Rik Van Steenbergen
et Rik Van Looy, dont il rappelle la
force de frappe. L’autorité avec
laquelle il a réussi le doublé Tour
des Flandres - Paris-Roubaix le classe
d’emblée parmi les « super », c’est
une évidence.
Boonen étrenne cette semaine avec
succès (déjà deux victoires en deux
courses) dans le désert du Qatar le titre
conquis en septembre à Madrid. Dans
un mois, même s’il évolue en marge de
la victoire finale car il appartient à la
race des routiers-sprinters, Boonen
sera le personnage phare de Paris-Nice
(5-12 mars) qui conduira tout droit
vers les classiques, premier temps fort
d’une saison qui ouvre plutôt l’appétit.
Celui du Belge, espérons-le, ne sera
pas trop vite rassasié, car le seul ennui,
c’est qu’à vingt-cinq ans il a déjà pratiquement gagné tout ce qui entre dans
son champ de compétences, à moins
qu’il ne puisse encore élargir un peu
son cercle d’influence. À cet égard, sa
rencontre avec Alessandro Petacchi,
qui reste malgré tout la référence
absolue en matière de sprint, constitue
sur le prochain Milan - San Remo
(18 mars) l’un des défis les plus excitants qu’il puisse encore s’inventer.
Bien sûr, il y a aussi le maillot vert du
Tour, mais cela entrerait presque dans
la logique des choses, le Maillot Jaune
qu’il envisage pour les jours qui suivront le départ de Strasbourg (1er juillet), et d’ici là, peut-être aura-t-il enfilé
les classiques pavées comme des
perles, à la poursuite de quelques
records du genre…
Si l’époque appartient déjà complète-
VOICI LE CALENDRIER 2006 (concernant l’Europe et quelques courses disputées sur les continents américain et asiatique, à l’exception des grandes
dates présentées en pages 10 et 11) pour les épreuves ouvertes aux équipes du
Pro Tour (dans la limite de 50 % de l’effectif total des équipes engagées), à
l’ensemble des équipes continentales professionnelles et aux équipes continentales du pays où a lieu la compétition.
Le premier chiffre qui suit l’intitulé de la course indique la nature de l’épreuve
(1 pour les épreuves en ligne, 2 pour les courses par étapes). Le deuxième
chiffre indique la classe (Pro Tour – PT –, Hors Classe – HC – et classe 1). Les
courses organisées en France sont en gras.
10
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Les grands rendez-vous
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CYCLISME
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Le peloton de la saison 2006
Voici les effectifs complets des vingt Pro Teams.
AG 2 R PRÉVOYANCE
Manager général :
Vincent Lavenu.
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rtifs :
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Mas,
M
as Kasputis,
n Jurdie.
CAISSE D’ÉPARGNE-ÎLES BALÉARES
Manager général :
José-Miguel Echavarri.
(ESP)
Directeurs sportifs :
Eusebio Unzue, José Luis Jaimerena,
Alfonso Galilea.
Astarloza Mikel (ESP), 17-11-79, 1,85 m,
Calzati Sylvain, 1-7-79, 1,77 m, 68 kg
Chaurreau Inigo (ESP), 14-4-73, 1,73 m,
Deignan Philip (IRL), 7-9-83, 1,82 m, 64 k
Dessel Cyril, 29-11-74, 1,77 m, 65 kg
Dumoulin Samuel, 20-8-80, 1,59 m, 56
Gerrans Simon (AUS), 16-5-80, 1,69 m, 6
Goubert Stéphane, 13-3-70, 1,78 m, 63
Krivtsov Yuriy (UKR), 7-2-79, 1,78 m, 72
Loubet Julien, 11-1-85, 1,80 m, 64 kg
Mangel Laurent, 22-5-81, 1,95 m, 83 kg
Mondory Lloyd, 26-4-82, 1,75 m, 65 kg
Nazon Jean-Patrick, 18-1-77, 1,82 m, 7
Pütsep Erki (EST), 25-5-76, 1,79 m, 69 kg
Riblon Christophe, 17-1-81, 1,80 m, 66 kg
Scanlon Mark (IRL), 10-10-80, 1,77 m, 75 kg
Turpin Ludovic, 22-3-75, 1,70 m, 60 kg
Usov Alexanddre (BLR), 27-8-77, 1,74 m, 69 kg
Vaitkus Tomaas (LIT), 4-2-82, 1,86 m, 80 kg
Manager général :
Jean-René Bernaudeau.
P
x départs :
ssportifs :
ndy (Bouygues Telecom),
las (Caisse d’Épargne-Iles Baléares).
nique Arnould,
ophe Faudot,
iaaan Guiberteau,
l Mottier,
pe Mauduit.
pe
Principaux objectifs :
To de France (étapes),
Tour
(ét
é
Tour d’Espagne,
Crité
térium
ér du Dauphiné Libéré, Paris-Roubaix.
COFIDIS
Augé Stéphane, 6-12-74, 1,73 m, 66 kg
Bertagnolli Leonardo (ITA), 8-1-78, 1,74 m, 63 kg
Bessy Frédéric, 9-1-72, 1,76 m, 65 kg
Casper Jimmy, 28-5-78, 1,75 m, 71 kg
Chavanel Sylvain, 30-6-79, 1,80 m, 70 kg
Coyot Arnaud, 6-10-80, 1,95 m, 80 kg
Duclos-Lassalle Hervé, 24-12-79, 1,74 m, 63 kg
Fernandez Bingen (ESP), 15-12-72, 1,73 m, 61 kg
Inaudi Nicolas, 21-1-78, 1,80 m, 69 kg
Marichal Thierry (BEL), 16-6-73, 1,79 m, 72 kg
Moinard Amaël, 2-2-82, 1,80 m, 69 kg
Moncoutié David, 30-4-75, 1,80 m, 69 kg
Monier Damien, 27-8-82, 1,88 m, 77 kg
Perez Luis (ESP), 16-6-74, 1,80 m, 67 kg
as (IRL), 3-7-84, 1,78 m, 70 kg
Staf (BEL), 12-3-79, 1,93 m, 77 kg
Manager général :
Éric Boyer.
Directeurs sportifs :
Francis Van Londersele, Bernard Quilfen,
Lionel Marie, Alain Delœuil.
P
Lastras Pablo (ESP), 20-1-76, 1,84 m, 66 kg
Leonet Iker (ESP), 10-12-83, 1,75 m, 66 kg
Pradera Mikel (ESP), 6-3-75, 1,76 m, 66 kg
Reynes Vicente (ESP), 30-7-81, 1,75 m, 68 kg
jandro (ESP), 25-4-80, 1,78 m, 61 kg
er (ESP), 17-3-77, 1,84 m, 70 kg
Tour de France, Tour d’Espagne, ParisClassiques ardennaises.
CSC
Manager général :
Bjarne Riis.
(DAN)
Directeurs sportifs :
Kim Andersen, Alain Gallopin,
Tristan Hoffman, Scott Sunderland.
P
Calvente Manuel (ESP, Agritubel),
Goussev Vladimir (RUS, Discovery Cha
Principaux objectifs :
Tour de France (Maillot Jaune), ParisParis-Roubaix, Grand Prix d’Eindhoven.
EUSKALTEL
Miguel Madariaga.
Directeurs sportifs :
Julian Gorospe, Gorka Gerrikagoïtia,
Xabier Carbayeda, Benat Albizuri.
P
PPrincipaux
i i
départs
t :
Martinez Egoi (ESP, Discovery Cha
Gonzalez Aitor (ESP, dopage).
Principaux objectifs :
Tour du Pays Basque, Tour d’Espagne,
Tour de France (étapes), Tour de Suiss
O’Grady Stuart (AUS, CSC),
Vasseur Cédric (Quick Step).
Principaux objectifs :
Tour de France (étapes), Paris-Nice,
Liège-Bastogne-Liège, Tour d’talie.
DAVITAMON-LOTTO
Manager général :
(ESP)
Albizu Joseba (ESP), 6-7-78, 1,70 m, 60 kg
Anton Igor (ESP), 2-3-83, 1,73 m, 58 kg
Camano Iker (ESP), 14-3-79, 1,82 m, 70 kg
Etxebarria Unai (VEN), 21-11-72, 1,81 m, 68 kg
Fernandez Koldo (ESP), 13-9-81, 1,82 m, 70 kg
Flores Iker (ESP), 28-7-76, 1,83 m, 74 kg
Gonzalez Gorka (ESP), 28-9-77, 1,75 m, 64 kg
Herrero David (ESP), 18-10-79, 1,83 m, 70 kg
Irizar Markel (ESP), 5-2-80, 1,82 m, 73 kg
Isasi Inaki (ESP), 20-4-77, 1,75 m, 65 kg
Laiseka Roberto (ESP), 17-6-69, 1,80 m, 70 kg
Landaluze Inigo (ESP), 9-5-77, 1,79 m, 68 kg
Lopez David (ESP), 13-5-81, 1,79 m, 67 kg
Luengo Antton (ESP), 17-4-81, 1,81 m, 67 kg
Mayo Iban (ESP), 19-8-77, 1,76 m, 68 kg
Peña Aketza (ESP), 4-3-81, 1,90 m, 80 kg
Sanchez Samuel (ESP), 5-2-78, 1,81 m, 67 kg
Silloniz Josu (ESP), 8-2-78, 1,83 m, 72 kg
Verdugo Gorka (ESP), 4-11-78, 1,81 m, 71 kg
Zubeldia Haimar (ESP), 1-4-77, 1,79 m, 68 kg
seba (ESP), 19-3-79, 1,90 m, 82 kg
at (ESP), 17-5-81, 1,79 m, 68 kg
doni (ESP), 1-7-79, 1,80 m, 68 kg
Aitor (ESP), 24-11-82, 1,80 m, 65 kg
(ESP), 1-5-84, 1,81 m, 71 kg
(ESP), 30-9-81, 1,72 m, 61 kg
(ESP), 30-10-81, 1,73 m, 65 kg
(ESP), 28-2-84, 1,86 m, 78 kg
Serge Beucherie, Jean-Jacques Henry,
Michel Laurent, Denis Roux,
Jean-Baptiste Souquet.
P
ardo (COL), 10-4-80, 1,70 m, 59 kg
el (HOL), 31-8-82, 1,92 m, 77 kg
(USA), 2-6-84, 1,83m, 71 kg
thieu (HOL), 4-2-82, 1,92 m, 78 kg
eoffroy, 30-6-81, 1,83 m, 64 kg
bastien, 12-6-82, 1,77 m, 65 kg
xime (BEL), 14-1-73, 1,80 m, 66 kg
ian (ITA), 21-11-72, 1,75 m, 68 kg
COL), 14-10-75, 1,74 m, 62 kg
abien, 30-3-83, 1,87 m, 75 kg
(AUS), 10-9-84, 1,76 m, 68 kg
istan, 23-2-82, 1,81 m, 71 kg
Rik (BEL), 23-7-74, 1,84 m, 68 kg
dley (GBR), 28-4-80, 1,89 m, 76 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
Aerts Mario (BEL), 31-12-74, 1,80 m, 67 kg
Brandt Christophe (BEL), 6-5-77, 1,82 m, 65 kg
De Vocht Wim (BEL), 29-4-82, 1,88 m, 77 kg
Dockx Bart (BEL), 2-9-81, 1,76 m, 64 kg
Evans Cadel (AUS), 14-2-77, 1,74 m, 64 kg
Gates Nick (AUS), 10-3-72, 1,83 m, 71 kg
Kuyckx Jan (BEL), 20-5-79, 1,77 m, 68 kg
Leukemans Björn (BEL), 1-7-77, 1,77 m, 66 kg
Mattan Nico (BEL), 17-7-71, 1,81 m, 69 kg
McEwen Robbie (AUS), 24-6-72, 1,71 m, 66 kg
Rodriguez Fred (USA), 3-9-73, 1,78 m, 68 kg
Roesems Bert (BEL), 14-10-72, 1,96 m, 80 kg
Steegmans Gert (BEL), 30-9-80, 1,90 m, 82 kg
Steels Tom (BEL), 2-9-71, 1,79 m, 73 kg
Van Bon Leon (HOL), 28-1-72, 1,76 m, 71 kg
Van Hecke Preben (BEL), 9-7-82, 1,79 m, 66 kg
Van Huffel Wim (BEL), 28-5-79, 1,82 m, 66 kg
Van Petegem Peter (BEL), 18-1-70, 1,76 m, 70 kg
Vansevenant Wim (BEL), 23-12-71, 1,74 m, 65 kg
Van Summeren Wim (BEL), 4-2-81, 1,97 m, 79 kg
Vogels Henk (AUS), 31-7-73, 1,83 m, 76 kg
(BEL)
Geert Coeman.
Directeurs sportifs :
Marc Sergeant, Herman Frison,
Alan Peiper, Hendrik Redant,
Eric Van Lancker.
P
abian (SUI), 18-3-81, 1,86 m, 78 kg
(ESP), 3-6-69, 1,76 m, 62 kg
dymir (UKR), 15-2-77, 1,79 m, 64 kg
Kasper (DAN), 22-5-83, 1,82 m, 69 kg
en (HOL), 29-1-76, 1,80 m, 67 kg
Marcus (SUE), 26-10-74, 1,90 m, 75 kg
art (AUS), 6-8-73, 1,76 m, 73 kg
artin (DAN), 15-4-83, 1,70 m, 66 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
Manager général :
Arvesen Kurt-Asle (NOR), 9-2-75, 1,83 m, 70 kg
Bak Lars-Ytting (DAN), 16-1-80, 1,92 m, 80 kg
Basso Ivan (ITA), 26-11-77, 1,82 m, 70 kg
Blaudzun Michael (DAN), 30-4-73, 1,80 m, 66 kg
Breschel Matti (DAN), 31-8-84, 1,81 m, 69 kg
Johansen Allan (DAN), 14-7-71, 1,88 m, 78 kg
Julich Bobby (USA), 18-11-71, 1,81 m, 72 kg
Lombardi Giovanni (ITA), 20-6-69, 1,78 m, 73 kg
Luttenberger Peter (AUT), 13-12-72, 1,74 m, 61 kg
Michaelsen Lars (DAN), 13-3-69, 1,85 m, 69 kg
Müller Christian (ALL), 1-3-82, 1,84 m, 68 kg
Peron Andrea (ITA), 14-8-71, 1,83 m, 68 kg
Piil Jakob (DAN), 9-3-73, 1,81 m, 67 kg
Roberts Luke (AUS), 25-1-77, 1,81 m, 71 kg
Sastre Carlos (ESP), 22-4-75, 1,73 m, 61 kg
Schleck Andy (LUX), 10-6-85, 1,83 m, 65 kg
Schleck Frank (LUX), 15-4-80, 1,86 m, 66 kg
Sörensen Nicki (DAN), 14-5-75, 1,82 m, 71 kg
Vandborg Brian (DAN), 4-12-81, 1,87 m, 75 kg
Vandevelde Christian (USA), 22-5-76, 1,80 m, 69 kg
ALL), 17-9-71, 1,89 m, 76 kg
vid (USA), 12-1-79, 1,83 m, 67 kg
Directeurs sportifs :
Joly Sébastien (Française des Jeux
Kashechkin Andreï (KAZ, Liberty Segu
Moreau Christophe (AG2R Prévoyan
Principaux objectifs :
Tour de France (maillot vert), Paris-Ro
Tour d’Italie, Pro Tour par équipes.
DISCOVERY CHANNEL
Johan Bruyneel.
Dirk De Mol, Sean Yates,
Lorenzo Lapage.
P
Tour de France (maillot vert), Tour des
Paris-Roubaix, Gand-Wevelgem.
FRANÇAISE DES JEUX
Directeurs sportifs :
Martial Gayant, Thierry Bricaud,
Franck Pineau, Yvon Madiot.
P
Azevedo José (POR), 19-9-73, 1,75 m, 64 kg
Barry Michael (CAN), 18-12-75, 1,88 m, 70 kg
Beltran Manuel (ESP), 28-5-71, 1,78 m, 60 kg
Beppu Fumiyuki (JAP), 10-4-83, 1,78 m, 70 kg
Bileka Volodymir (UKR), 6-2-79, 1,73 m, 70 kg
Brajkovic Janez (SLV), 18-12-83, 1,75 m, 65 kg
Danielson Tom (USA), 13-3-78, 1,79 m, 61 kg
Devolder Stijn (BEL), 29-8-79, 1,82 m, 71 kg
Ekimov Viatcheslav (RUS), 4-2-66, 1,84 m, 73 kg
Hammond Roger (GBR), 30-1-74, 1,74 m, 71 kg
Hincapie George (USA), 29-6-73, 1,90 m, 77 kg
Hoste Leif (BEL), 17-7-77, 1,83 m, 68 kg
Joachim Benoît (LUX), 14-1-76, 1,88 m, 74 kg
McCartney Jason (USA), 3-9-73, 1,84 m, 71 kg
Mikhaïlov Guennadi (RUS), 8-2-74, 1,86 m, 74 kg
Noval Benjamin (ESP), 23-1-79, 1,78 m, 70 kg
Padrnos Pavel (RTC), 17-12-70, 1,90 m, 81 kg
Popovych Yaroslav (UKR), 4-1-80, 1,78 m, 64 kg
Rubiera José-Luis (ESP), 27-1-73, 1,80 m, 69 kg
Savoldelli Paolo (ITA), 7-5-73, 1,80 m, 72 kg
Van Den Broeck Jürgen (BEL), 1-2-83, 1,83 m, 68 kg
k Max (HOL), 2-3-73, 1,80 m, 73 kg
Armstrong Lance (USA, arrêt).
topher (USA), 23-10-71, 1,75 m, 65 kg
(BEL), 2-9-84, 1,83 m, 70 kg
er (BEL), 30-4-83, 1,95 m, 83 kg
ter (BEL), 28-8-80, 1,81 m, 67 kg
icholas (BEL), 27-5-84, 1,80 m, 72 kg
Principaux objectifs :
Marc Madiot.
Bellotti Francesco (ITA), 6-8-79, 1,79 m, 66 kg
Bodrogi Laszlo (HON), 11-12-76, 1,86 m, 78 kg
Botcharov Alexandre (RUS), 26-2-75, 1,64 m, 54 kg
Caucchioli Pietro (ITA), 22-8-75, 1,75 m, 65 kg
Dean Julian (NZL), 28-1-75, 1,77 m, 72 kg
Halgand Patrice, 2-3-74, 1,78 m, 67 kg
Hinault Sébastien, 11-2-74, 1,75 m, 63 kg
Hushovd Thor (NOR), 18-1-78, 1,83 m, 81 kg
Kaggestad Mads (NOR), 22-2-77, 1,78 m, 65 kg
Kirsipuu Jaan (EST), 17-7-69, 1,79 m, 80 kg
Le Mevel Christophe, 11-9-80, 1,74 m, 61 kg
Lemoine Cyril, 3-3-83, 1,81 m, 70 kg
Patour Kilian, 20-9-82, 1,88 m, 79 kg
Poilvet Benoît, 27-8-76, 1,83 m, 71 kg
Portal Sébastien, 4-6-82, 1,80 m, 66 kg
Raisin Saul (USA), 6-1-83, 1,80 m, 69 kg
Talabardon Yannick, 6-7-81, 1,90 m, 67 kg
colas, 8-8-77, 1,72 m, 62 kg
PPrincipal
i i l départt :
Baguet Serge (BEL, Quick Step),
Merckx Axel (BEL, Phonak).
Manager général :
(USA)
Directeurs sportifs :
PPrincipaux
i i
départs
t :
Tour de France (étapes), Championnat de France,
Paris-Roubaix, Flèche Wallonne.
liam, 25-6-82, 1,85 m, 78 kg
nthony, 4-6-79, 1,74 m, 66 kg
hristophe, 1-11-79, 1,77 m, 62 kg
Jimmy, 7-12-79, 1,87 m, 79 kg
itry (KAZ), 15-8-76, 1,74 m, 64 kg
athan, 23-3-85, 1,70 m, 62 kg
an-Marc, 15-8-83, 1,77, 65 kg
my, 4-4-82, 1,81 m, 68 kg
ark (AUS), 22-10-82, 1,79 m, 74 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
Manager général :
Principaux objectifs :
Auger Ludovic, 17-2-71, 1,84 m, 78 kg
Bichot Freddy, 9-9-79, 1,79 m, 68 kg
Casar Sandy, 2-2-79, 1,79 m, 63 kg
Da Cruz Carlos, 20-12-74, 1,82 m, 76 kg
Delage Mickaël, 6-8-85, 1,80 m, 70 kg
Detilloux Christophe (BEL), 3-5-74, 1,70 m, 62 kg
Di Gregorio Rémy, 31-7-85, 1,80 m, 67 kg
Eisel Bernhardt (AUT), 17-2-81, 1,83 m, 74 kg
Finot Frédéric, 20-3-77, 1,77 m, 68 kg
Gérard Arnaud, 6-10-84, 1,84 m, 68 kg
Gilbert Philippe (BEL), 5-7-82, 1,79 m, 67 kg
Guesdon Frédéric, 14-10-71, 1,85 m, 73 kg
Jégou Lilian, 20-1-76, 1,78 m, 72 kg
Lövkvist Thomas (SUE), 4-4-84, 1,86 m, 70 kg
McGee Bradley (AUS), 24-2-76, 1,82 m, 72 kg
McLeod Ian (AFS), 3-10-80, 1,77 m, 66 kg
Mengin Christophe, 3-9-68, 1,73 m, 68 kg
Monnerais Cyrille, 24-8-83, 1,75 m, 70 kg
Mourey Francis, 8-12-80, 1,71 m, 62 kg
Roy Jérémy, 22-6-83, 1,86 m, 68 kg
Vaugrenard Benoît, 5-1-82, 1,85 m, 72 kg
ussi (FIN), 29-3-81, 1,78 m, 66 kg
dimir (RUS), 4-7-82, 1,76 m, 67 kg
(AUS), 8-10-84, 1,78 m, 70 kg
oi (ESP), 15-5-78, 1,81 m, 71 kg
Jurgen (BEL), 28-11-80, 1,83 m, 68 kg
ew (AUS), 22-4-74, 1,81 m, 71 kg
Principaux objectifs :
Tour de France, Tour d’Italie,
’E
Classiques flandriennes, Tour d’Espagn
GEROLSTEINER
Manager général :
Renate Holczer.
Directeurs sportifs :
Hans-Michaël Holczer, Christian Henn,
Udo Bölts, Raimund Dietzen,
Christian Wegmann.
P
T
(ALL)
Förster Robert (ALL), 27-1-78, 1,77 m, 81 kg
Fothen Markus (ALL), 9-9-81, 1,79 m 71 kg
Haselbacher René (AUT), 15-9-77, 1,81 m, 68 kg
Haussler Heinrich (ALL), 25-2-84, 1,79 m, 68 kg
Hoj Frank (DAN), 4-1-73, 1,86 m, 80 kg
Krauss Sven (ALL), 6-1-83, 1,88 m, 81 kg
Lang Sebastian (ALL), 15-9-79, 1,87 m, 74 kg
Leipheimer Levi (USA), 24-10-73, 1,70 m, 62 kg
Moletta Andrea (ITA), 23-2-79, 1,84 m, 73 kg
Montgomery Sven (SUI), 10-5-76, 1,78 m, 62 kg
Ordowski Volker (ALL), 9-11-73, 1,70 m, 59 kg
Rebellin Davide (ITA), 9-8-71, 1,71 m, 63 kg
Rich Michael (ALL), 23-9-69, 1,87 m, 84 kg
Russ Mathias (ALL), 14-11-83, 1,75 m, 62 kg
Scholz Ronny (ALL), 24-4-78, 1,76 m, 61 kg
Strauss Marcel (SUI), 15-8-76, 1,81 m, 69 kg
Totschnig Georg (AUT), 25-5-71, 1,75 m, 62 kg
Wegmann Fabian (ALL), 20-6-80, 1,76 m, 59 kg
Wrolich Peter (AUT), 30-5-74, 1,79 m, 67 kg
Zberg Beat (SUI), 10-5-71, 1,79 m, 70 kg
Zberg Markus (SUI), 27-6-74, 1,79 m, 68 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
PPrincipaux
i i
départs
t :
Cooke Baden (AUS, Unibet.com),
Sanchez Fabien (Cofidis).
tien, 25-6-79, 1,80 m, 74 kg
Mathieu, 12-12-84, 1,82 m, 73 kg
tav Érik (SUE), 20-9-80, 1,95 m, 77 kg
Eric, 21-3-78, 1,84 m, 67 kg
Fabien, 14-6-83, 1,79 m, 68 kg
Principaux objectifs :
Tour de France (étapes), Paris-Roubaix
Paris-Nice, Flèche Wallonne.
PAGE 10
Peschel Uwe (ALL, arrêt),
Hondo Danilo (ALL, suspension).
Principaux objectifs :
Tour de France, Tour d’Allemagne,
Liège-Bastogne-Liège, Hew Cyclassis.
mas (ALL), 6-4-83, 1,77 m, 70 kg
orsten (ALL), 17-3-80, 1,80 m, 67 kg
(ALL), 5-1-79, 1,81 m, 74 kg
Stefan (ALL), 21-7-81, 1,84 m, 68 kg
MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Principaux objectifs :
Roger Legeay.
x départs :
nthony (Crédit Agricole),
P).
Bleu
Mancebo Francisco (ESP, AG2R Prévo
Osa Aitor et Unai (ESP, Liberty Segur
Manager général :
Andy, 4-11-78, 1,93 m, 78 kg
vier (ESP), 26-12-79, 1,73 m, 62 kg
cent, 26-11-84, 1,74 m, 65 kg
ud, 3-11-76, 1,83 m, 73 kg
er Yoann, 4-11-75, 1,85 m, 70 kg
xandre, 6-1-83, 1,83 m, 72 kg
Jaune
Rouge
Jaune
PPrincipaux
i i
départs
t :
CRÉDIT AGRICOLE
Rous Didier,
Didier 18-9-70, 1,82 m, 70 kg
Sprick Mathieu, 29-9-81, 1,88 m, 75 kg
Voeckler Thhomas, 22-6-79, 1,74 m, 71 kg
Noir
Bleu
Noir
ic, 23-1-80, 1,87 m, 75 kg
ent, 7-2-76, 1,87 m, 74 kg
imir (RUS), 2-12-81, 1,80 m, 68 kg
arco (ITA), 8-7-76, 1,82 m, 66 kg
eï (RUS), 26-5-79, 1,81 m, 78 kg
ar (ESP), 3-8-77, 1,77 m, 67 kg
(ESP), 24-7-77, 1,83 m, 70 kg
sco (ESP), 22-7-78, 1,89 m, 76 kg
thieu, 18-9-84, 1,76 m, 62 kg
las, 23-4-79, 1,84 m, 70 kg
oaquin (ESP), 12-5-79, 1,69 m, 57 kg
stantino (ESP), 15-5-78, 1,74 m, 66 kg
Bénéteau Walter, 28-7-72, 1,72 m, 66 kg
Bernaudeau Giovanni, 25-8-83, 1,75 m,
Bonnaire Olivier, 2-3-83, 1,78 m, 67 kg
Bouyer Frank, 17-3-74, 1,72 m, 72 kg
Brochard Laurent, 26-3-68, 1,80 m, 70
Chavanel Sébastien, 21-3-81, 1,82 m, 7
Claude Mathieu, 17-3-83, 1,80 m, 69 kg
Drancourt Pierre, 10-5-82, 1,75 m, 68 k
Fédrigo Pierrick, 30-11-78, 1,72 m, 66
Gene Yohann, 25-6-81, 1,75 m, 67 kg
Geslin Anthony, 9-6-80, 1,82 m, 70 kg
Hary Maryan, 27-5-80, 1,85 m, 70 kg
Kern Christophe, 18-1-81, 1,85 m, 78 k
Lefèvre Laurent, 2-7-76, 1,80 m, 67 kg
Martias Rony, 4-8-80, 1,82 m, 78 kg
Pineau Jérôme, 2-1-80, 1,76 m, 65 kg
Ravard Anthony, 28-9-83, 1,69 m, 66 kg
Renier Franck, 11-4-74, 1,81 m, 75 kg
BOUYGUES TELECOM
-Luis (ESP), 15-6-71, 1,78 m, 68 kg
ud, 6-1-78, 1,78 m, 65 kg
bert, 13-11-80, 1,74 m, 59 kg
n, 22-4-79, 1,70 m, 59 kg
ancisco (ESP), 9-3-76, 1,75 m, 65 kg
ristophe, 12-4-71, 1,86 m, 71 kg
17-8-82, 1,77 m, 62 kg
(ESP), 10-6-74, 1,87 m, 78 kg
Arroyo David (ESP), 7-1-80, 1,70 m, 60 kg
Carrasco José Luis (ESP), 27-4-82, 1,65 m, 59 kg
Colom Antonio (ESP), 11-5-78, 1,93 m, 70 kg
Erviti Imanol (ESP), 15-11-83, 1,83 m, 73 kg
Galvez Isaac (ESP), 20-5-75, 1,76m, 72 kg
Garcia-Acosta José Vicente (ESP), 4-8-72, 1,86 m, 76 kg
Gutirrez José Ivan (ESP), 27-11-78, 1,81 m, 71 kg
Horrach Juan (ESP), 27-3-74, 1,79 m, 70 kg
Julia José C. (ESP), 1-7-79, 1,69 m, 60 kg
P
Équipes présentées par ordre alphabétique.
Données : Vélo Magazine - Infographie : L’Équipe
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LAMPRE
Manager général :
(ITA)
Giuseppe Saronni.
Directeurs sportifs :
Giuseppe Martinelli, Guido Bontempi,
Fabrizio Bontempi.
P
Mazzoleni Eddy (ITA, T-Mobile),
Pieri Dario (ITA, Team LPR),
Simoni Gilberto (ITA, Saunier Duval).
Principaux objectifs :
Tour d’Italie, Milan-San Remo,
Tour de Lombardie, Tour de France (ét
(éét
PHONAK
John Lelangue.
Ballan Alessandro (ITA), 6-11-79, 1,90 m, 69 kg
Bennati Daniele (ITA), 24-9-80, 1,83 m, 71 kg
Commesso Salvatore (ITA), 28-3-75, 1,65 m, 70 kg
Cunego Damiano (ITA), 19-9-81, 1,75 m, 59 kg
Figueras Giuliano (ITA), 24-1-76, 1,79 m, 60 kg
Fornaciari Paolo (ITA), 2-2-71, 1,91 m, 80 kg
Franzoi Enrico (ITA), 8-8-82, 1,79 m, 70 kg
Loosli David (SUI), 8-5-80, 1,83 m, 72 kg
Marzano Marco (ITA), 10-6-80, 1,70 m, 56 kg
Petrov Evgueni (RUS), 25-5-78, 1,77 m, 65 kg
Righi Daniele (ITA), 28-3-76, 1,79 m, 68 kg
Sabaliauskas Marius (LIT), 15-11-78, 1,86 m, 74 kg
Stangelj Gorazd (SLV), 27-1-73, 1,81 m, 67 kg
Szmyd Sylvester (POL), 2-3-78, 1,79 m, 60 kg
Vila Patxi (ESP), 11-10-75, 1,81 m, 67 kg
(SUI)
Directeurs sportifs :
Juan Fernandez, Adriano Baffi,
Jacques Michaud, René Savary.
P
Andrei (KAZ), 21-3-80, 1,84 m, 72 kg
SP), 9-9-73, 1,76 m, 64 kg
SP), 12-6-75, 1,78 m, 65 kg
sé-Antonio (ESP), 5-3-85, 1,74 m, 62 kg
Joaquim (ESP), 8-6-85, 1,79 m, 69 kg
dio (ESP), 12-7-84, 1,77 m, 68 kg
el (SUI), 29-9-86, 1,96 m, 74 kg (en juin)
Alexandre (KAZ), 16-9-73, 1,77 m, 68 kg
rgueï (KAZ), 21-4-76, 1,74 m, 62 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
Gil Koldo (ESP, Saunier Duval),
Gonzalez de Galdeano Igor (ESP, arrêt
Heras Roberto (ESP, dopage).
Principaux objectifs :
Tour de France, Tour d’Espagne,
Tour d’Italie, Classiques ardennaises.
QUICK STEP-INNERGETIC
Manager général :
(BEL)
Patrick Lefévère.
Directeurs sportifs :
Wilfried Peeters, Serge Parsani,
Luca Guercilena, Rik Van Slycke,
Davide Bramati.
P
Pi i
Bettini Paolo (ITA), 1-4-74, 1,69 m, 58 kg
Boonen Tom (BEL), 15-10-80, 1,92 m, 80 kg
Bramati Davide (ITA), 28-6-68, 1,83 m, 72 kg, jusqu’en juin
Cretskens Wilfried (BEL), 10-7-76, 1,82 m, 73 kg
De Weert Kevin (BEL), 27-5-82, 1,87 m, 70 kg
Engels Addy (HOL), 16-6-77, 1,81 m, 63 kg
Garrido José-Antonio (ESP), 28-11-75, 1,76 m, 65 kg
Hulsmans Kevin (BEL), 11-4-78, 1,87 m, 75 kg
Knaven Servais (HOL), 6-3-71, 1,78 m, 68 kg
Nuyens Nick (BEL), 5-5-80, 1,77 m, 68 kg
Pozzato Filippo (ITA), 10-9-81, 1,84 m, 76 kg
Rosseler Sébastien (BEL), 15-7-81, 1,82 m, 78 kg
Tankink Bram (HOL), 3-12-78, 1,82 m, 70 kg
(USA), 27-12-72, 1,80 m, 68 kg
outer (BEL), 27-9-84, 1,84 m, 72 kg
e (BEL), 18-8-69, 1,77 m, 69 kg
cesco (ITA), 27-11-80, 1,78 m, 73 kg
even (HOL), 25-11-73, 1,76 m, 76 kg
-Manuel (ESP), 24-4-76, 1,74 m, 62 kg
(VEN), 18-2-82, 1,62 m, 48 kg, à partir de juin
Ivan (ITA), 30-4-84, 1,78 m, 58 kg
onardo (ITA), 19-4-75, 1,80 m, 66 kg
ert (SUI), 5-4-82, 1,80 m, 65 kg
teo (ITA), 14-5-74, 1,81 m, 72 kg
evin (BEL), 19-4-81, 1,87 m, 73 kg
e Jürgen (BEL), 9-2-77, 1,89 m, 75 kg
dric, 18-8-70, 1,81 m, 69 kg
ert (BEL), 10-3-73, 1,77 m, 67 kg
de (ITA), 12-6-84, 1,82 m, 66 kg
mmert (HOL), 27-4-78, 1,81 m, 66 kg
départs
t :
Paolini Luca (ITA, Liquigas),
Rogers Michaël (AUS, T-Mobile),
Verbrugghe Rik (BEL, Cofidis).
Principaux objectifs :
Milan-San Remo, Tour des Flandres,
Paris-Roubaix, Tour de France (maillot
Pa
LIQUIGAS-BIANCHI
Manager général :
(ITA)
Directeurs sportifs :
Stefano Zanatta, Dario Mariuzzo,
Mario Scirea, Mario Chiesa.
P
os (ITA), 13-6-86, 1,86 m, 64 kg
rto (ITA), 14-8-84, 1,89 m, 78 kg
uro (ITA), 8-4-81, 1,82 m, 70 kg
sco (ITA), 16-12-83, 1,81 m, 65 kg
oman (RTC), 6-5-86, 1,80 m, 70 kg
nzo (ITA), 14-11-84, 1,84 m, 64 kg
(ITA), 17-1-77, 1,74 m, 67 kg
anuel (ITA), 30-10-79, 1,85 m, 74 kg
lessandro (ITA), 14-1-75, 1,79 m, 67 kg
no (ITA), 23-1-69, 1,81 m, 78 kg
PPrincipal
i i l départt :
Cipollini Mario (ITA, arrêt).
Principaux objectifs :
Tour d’Italie, Classiques ardennaises,
Tour de France (étapes), Milan-San Re
Une équipe française en Continental Pro
AGRITUBEL
Agnolutto Christophe, 6-12-69, 1,80 m, 69 kg
Balciunas Linas (LIT), 14-2-78, 1,95 m, 90 kg
Berges Stéphane, 9-1-75, 1,81 m, 68 kg
Buffaz Mickaël, 21-5-79, 1,74 m, 64 kg
Canouët Gilles, 20-1-76, 1,84 m, 73 kg
Coutouly Cédric, 26-1-80, 1,84 m, 72 kg
Crosbie Nicolas, 2-4-80, 1,75 m, 64 kg
Johnson Benjamin (AUS), 5-1-83, 1,82 m, 65 kg
Laurent Christophe, 26-7-77, 1,86 m, 72 kg
Martinez Alberto (ESP), 10-9-75, 1,76 m, 69 kg
Olivier Lénaïc, 17-11-77, 1,79 m, 64 kg
Robin Denis, 27-6-79, 1,79 m, 67 kg
Ruskys Saulius (LIT) 18-4-74, 1,78 m, 69 kg
noît, 9-5-74, 1,69 m, 60 kg
oît, 7-8-84, 1,80 m, 69 kg
Manager général :
David Fornes.
Directeurs sportifs :
Emmanuel Hubert,
Denis Leproux.
Continental
P
s Aivaras (LIT), 6-4-80, 1,89 m, 86 kg
nuel (ESP), 14-8-76, 1,69 m, 54 kg
s (HOL), 7-8-81, 1,75 m, 71 kg
ses (ESP), 10-5-81, 1,74 m, 64 kg
ardo (ESP), 25-8-83, 1,77 m, 66 kg
an-Miguel (ESP), 8-7-78, 1,74 m, 58 kg
Samuel, 5-3-76, 1,75 m, 58 kg
Les 25 autres équipes avec leurs leaders
Suisse
RABOBANK
Manager général :
Theo De Rooy.
(HOL)
Directeurs sportifs :
Erik Breukink, Frans Maassen,
Adri Van Houwelingen,
Joop Zoetemelk.
P
SAUNIER DUVAL
Manager général :
(ESP)
Mauro Gianetti.
Directeurs sportifs :
Jokean «Matxin» Fernandez, Pietro Algeri,
Sabino Angoitia, Matteo Algeri.
P
PPrincipaux
i i
départs
t :
PPrincipaux
i i
départs
t :
De Jongh Steven (HOL, Quick Step),
Wielinga Remmert (HOL, Quick Step)
Juan-Carlos Dominguez (ESP, Unibet.
Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step
Andrea Tafi (ITA, arrêt).
cio (COL), 21-5-79, 1,65 m, 58 kg
me (AUS), 9-4-79, 1,80 m, 76 kg
rk (HOL), 15-2-84, 1,82 m, 68 kg
-Antonio (ESP), 17-9-77, 1,81 m, 72 kg
Principaux objectifs :
Tour de France, Tour d’Espagne,
Amstel Gold Race, Grand Prix d’Eindho
’E
é-Alberto (ESP), 14-11-81,1,80 m, 64 kg
les (CAN), 15-3-79, 1,72 m, 64 kg
La Puebla A. (ESP), 17-9-84, 1,74 m, 63 kg
ldo (ESP), 16-1-78, 1,73 m, 62 kg
(POL), 2-12-82, 1,77 m, 70 kg
r (ESP), 30-9-83, 1,73 m, 63 kg
(GBR), 4-1-77, 1,92 m, 76 kg
(USA), 11-1-78, 1,88 m, 75 kg
ciano (BRE), 18-4-78, 1,75 m, 68 kg
rdo (ITA), 1-9-83, 1,73 m, 59 kg
stophe, 29-12-73, 1,72 m, 62 kg
rto (ITA), 25-8-71, 1,70 m, 60 kg
o (ITA), 24-11-75, 1,80 m, 63 kg
s (ESP), 19-7-80, 1,80 m, 66 kg
Principaux objectifs :
Tour d’Italie, Tour de France (étapes),
Tour de Catalogne, Clásica San Sebasti
TEAM MILRAM
Manager général :
Gianluigi Stanga.
Directeurs sportifs :
Antonio Bevilacqua, Oscar Pellicioli,
Jan Schaffrath.
P
PPrincipaux
i i
départs
t :
Honchar Serhiy (UKR, T-Mobile),
Quaranta Ivan (ITA).
Principaux objectifs :
Milan-San Remo, Tour de France (étap
(éét
Tour d’Italie (étapes), Tour d’Espagne.
(ITA)
l (ALL), 12-3-78, 1,87 m, 76 kg
Maarten (HOL), 26-1-69, 1,81 m, 71 kg
dymyr (UKR), 6-1-83, 1,90 m, 80 kg
f (ALL), 7-4-73, 1,86 m, 82 kg
nnis (ALL), 13-9-78, 1,80 m, 70 kg
tian (ALL), 5-3-81, 1,94 m, 81 kg
n (ALL), 5-4-74, 1,88 m, 79 kg
el (ALL), 27-3-83, 1,82 m, 70 kg
berto (ITA), 24-7-75, 1,83 m, 69 kg
ssandro (ITA), 3-1-74, 1,84 m, 76 kg
nrico (ALL), 25-8-69, 1,79 m, 73 kg
io (ITA), 18-2-85, 1,87 m, 70 kg
o (ITA), 22-5-74, 1,83 m, 68 kg
örn (ALL), 27-10-80, 1,75 m, 64 kg
o Carlo (ITA), 31-5-83, 1,79 m, 85 kg
stian (ALL), 18-1-78, 1,84 m, 75 kg
(ITA), 9-3-74, 1,84 m, 70 kg
ALL), 7-7-70, 1,78 m, 69 kg
T-MOBILE
Manager général :
(ALL)
Olaf Ludwig.
Directeurs sportifs :
Mario Kummer, Rudy Pevenage,
Frans Van Looy, Giovanni Fidanza,
Valerio Piva, Brian Holm.
P
renzo (ITA), 15-9-79, 1,84 m, 75 kg
(AUS), 22-4-79, 1,73 m, 61 kg
Linus (ALL), 16-9-82, 1,82 m, 70 kg
e (ALL), 16-7-82, 1,84 m, 75 kg
hiy (UKR), 3-7-70, 1,76 m, 72 kg
(LUX), 3-7-78, 1,77 m, 67 kg
g (ALL), 9-9-75, 1,85 m, 72 kg
ddy (ITA), 29-7-73, 1,82 m, 73 kg
isek (RTC), 26-9-83, 1,83 m, 72 kg
aël (AUS), 20-12-79, 1,85 m, 72 kg
atrick (ALL), 20-10-80, 1,78 m, 63 kg
mas (ALL), 24-11-80, 1,80 m, 69 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
Aldag Rolf (ALL, arrêt),
Vinokourov Alexandre (KAZ, Liberty Se
Zabel Erik (ALL, Milram).
Principaux objectifs :
Tour de France, Tour d’Allemagne,
Tour d’Italie, Paris-Roubaix.
MARDI 31 JANVIER 2006
Ferrio.
Kaiku
Pays-Bas
Autriche
Bru.
Skil-Shimano
Team Vorarlberg
Andalucia-Paul Versan
Vierhouten.
Glomser.
Edo, Lara.
Elk Haus-Simplon
Grande-Bretagne
Summer.
Communauté de Valence
Barloworld
Belgique
Plaza, Bernabeu.
Cardenas, Astarloa.
Chocolat Jacques
Relax-Gam
Pologne
Eeckhout.
Jufre.
Intel-Action
Landbouwkrediet
Zamana.
Italie
Acqua e Sapone
Sijmens.
Unibet.Com
Selle Italia
Cooke, Vandenbroucke,
Gabriel, Boucher, Bouquet.
Ét
États-Unis
Health Net
Sosenka.
Colombie
Missaglia.
Ceramica Flaminia
Rudenko.
Miche
Irlande
Gerosa.
Ceramica Panaria
Fraser.
Team Androni Giocatolli
Sella.
Bonfanti.
Tenax
Lagutin.
Baumann Eric (ALL), 21-3-80, 1,77 m, 72 kg
Burghardt Marcus (ALL), 30-6-83, 1,89 m, 75 kg
Giling Bas (HOL), 4-11-82, 1,85 m, 72 kg
Guerini Giuseppe (ITA), 14-2-70, 1,78 m, 65 kg
Ivanov Sergueï (RUS), 5-3-75, 1,80 m, 70 kg
Kessler Matthias (ALL), 16-5-79, 1,72 m, 67 kg
Klier Andreas (ALL), 15-1-76, 1,81 m, 70 kg
Klöden Andreas (ALL), 22-6-75, 1,83 m, 63 kg
Kohl Bernhard (AUT), 4-1-82, 1,72 m, 61 kg
Korff André (ALL), 4-6-73, 1,83 m, 71 kg
Nardello Daniele (ITA), 2-8-72, 1,81 m, 73 kg
Pollack Olaf (ALL), 20-9-73, 1,85 m, 77 kg
Schmitz Bram (HOL), 23-4-77, 1,95 m, 77 kg
Schreck Stefan (ALL), 15-7-78, 1,85 m, 76 kg
Sevilla Oscar (ESP), 29-9-76, 1,75 m, 62 kg
(ALL), 2-12-73, 1,83 m, 73 kg
Steffen (SUI), 11-3-71, 1,73 m, 72 kg
3 Molinos Resort
Pieri, Contrini.
Konecny, Ciolek.
Navigators
Cadamuro Simone (ITA), 28-6-76, 1,88 m, 77 kg
Celestino Mirko (ITA), 19-3-74, 1,73 m, 65 kg
Cortinovis Alessandro (ITA), 11-10-78, 1,82 m, 70 kg
Ghisalberti Sergio (ITA), 10-12-79, 1,84 m, 71 kg
Gobbi Michele (ITA), 10-8-77, 1,74 m, 57 kg
Grivko Andriy (UKR), 7-8-83, 1,80 m, 62 kg
Iglinskiy Maxim (KAZ), 18-4-81, 1,71 m, 62 kg
Jurco Matej (SLQ), 8-8-84, 1,86 m, 69 kg
Lorenzetto Mirko (ITA), 13-7-81, 1,75 m, 70 kg
Rigotto Elia (ITA), 4-3-82, 1,84 m, 72 kg
sandro (ITA), 16-9-80, 1,86 m, 71 kg
vanni (ITA), 13-1-83, 1,76 m, 62 kg
Espagne
Team Lpr
Team Wiesenhof Akud
Bertogliati Rubens (SUI), 9-5-79, 1,80 m, 73 kg
Cañada David (ESP), 11-3-75, 1,70 m, 62 kg
Cobo Juan José (ESP), 11-2-81, 1,75 m, 69 kg
De La Fuente David (ESP), 4-5-81, 1,74 m, 65 kg
Duran Arkaitz (ESP), 18-5-86, 1,85 m, 68 kg
Fritsch Nicolas, 19-12-78, 1,82 m, 68 kg
Gomez Angel «Litu» (ESP), 13-5-81, 1,83 m, 68 kg
Gomez Marchante J.A. (ESP), 30-5-80, 1,75 m, 61 kg
Lobato Rubén (ESP), 1-9-78, 1,73 m, 64 kg
Mori Manuele (ITA), 9-8-80, 1,72 m, 62 kg
Piepoli Leonardo (ITA), 29-9-71, 1,72 m, 52 kg
Pinotti Marco (ITA), 25-2-76, 1,76 m, 67 kg
ncisco (ESP), 6-5-82, 1,78 m, 69 kg
(SUI), 9-5-81, 1,67 m, 60 kg.
Albasini Michael (SUI), 20-12-80, 1,72 m, 65 kg
Andriotto Dario (ITA), 25-10-72, 1,78 m, 65 kg
Backstedt Magnus (SUE), 30-1-75, 1,93 m, 94 kg
Calcagni Patrick (SUI), 5-7-77, 1,74 m, 68 kg
Carlström Kjell (FIN), 18-10-76, 1,81 m, 72 kg
Cioni Dario (ITA), 2-12-74, 1,85 m, 72 kg
Colli Daniele (ITA), 19-4-82, 1,80 m, 71 kg
Di Luca Danilo (ITA), 2-1-76, 1,70 m, 61 kg
Garzelli Stefano (ITA), 16-7-73, 1,76 m, 60 kg
Gasparotto Enrico (ITA), 22-3-82, 1,74 m, 65 kg
Loda Nicola (ITA), 27-7-71, 1,81 m, 71 kg
Miholjevic Vladimir (CRO), 18-1-74, 1,80 m, 67 kg
Milesi Marco (ITA), 30-1-70, 1,90 m, 78 kg
Mugerli Matej (SLV), 17-6-81, 1,82 m, 67 kg
Noe Andrea (ITA), 15-1-69, 1,78 m, 66 kg
Pellizotti Franco (ITA), 15-1-78, 1,76 m, 62 kg
rco (ITA), 25-11-80, 1,86 m, 73 kg
arles (GBR), 26-4-78, 1,80 m, 60 kg
Roberto Amadio.
Allemagne
Boogerd Michael (HOL), 28-5-72, 1,78 m, 62 kg
Boven Jan (HOL), 28-2-72, 1,74 m, 66 kg
De Groot Bram (HOL), 18-12-74, 1,73 m, 65 kg
Dekker Erik (HOL), 21-8-70, 1,83 m, 68 kg
Dekker Thomas (HOL), 6-9-84, 1,88 m, 69 kg
Eltink Theo (HOL), 27-11-81, 1,73 m, 56 kg
Freire Oscar (ESP), 15-2-76, 1,71 m, 63 kg
Hayman Mathew (AUS), 20-4-78, 1,90 m, 78 kg
Horrillo Pedro (ESP), 27-9-74, 1,84 m, 76 kg
Kolobnev Alexandre (RUS), 4-5-81, 1,72 m, 63 kg
Löwik Gerben (HOL), 29-7-77, 1,88 m, 72 kg
Menchov Denis (RUS), 25-1-78, 1,80 m, 65 kg
Niermann Grischa (ALL), 3-11-75, 1,78 m, 64 kg
Posthuma Joost (HOL), 8-3-81, 1,89 m, 76 kg
Rasmussen Michael (DAN), 1-6-74, 1,75 m, 59 kg
Scheuneman Niels (HOL), 21-12-83, 1,84 m, 70 kg
Sentjens Roy (BEL), 15-12-80, 1,90 m, 73 kg
Vastaranta Jukka (FIN), 29-3-84, 1,73 m, 65 kg
Veneberg Thorwald (HOL), 16-10-77, 1,86 m, 76 kg
Wauters Marc (BEL), 23-2-69, 1,86 m, 74 kg
Weening Pieter (HOL), 5-4-81, 1,86 m, 66 kg
ie
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P
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as
Manolo Saiz, Herminio Diaz Zabala,
Marino Lejarreta, Juan Gonzalez,
Alberto Leanizbarrutia, Neil Stephens.
1
re
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To
Naturino-Sapore di Mare
Bossoni.
Fischer, Simeoni.
Deux en Continental
AUBER 93
BRETAGNE-JEAN FLOC’H
Directeurs sportifs :
Stéphane Javalet, Stéphane Gaudry.
Continental
Émilien-B. Bergès
Niels Brouzes
Mathieu Drujon
Saïd Haddou
René Mandri (EST)
Directeurs sportifs :
Philippe Dalibard, Philippe Leleu.
Continental
Julien Mazet
Maxime Mederel
Jean Mespoulède
Florian Morizot
John Nilsson (SUE)
SStéph
pphane
han
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Antoine Dalibard
Jean-Luc Delpech
Sébastien Duret
Charles Guilbert
Cédric Hervé
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David Le Lay
Stéphane Pétilleau
Yann Pivois
Ludovic Poilvet
Piotr Zielinski (POL)
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Tour de France, Tour de Suisse,
(éta
ét
Tour de Romandie, Tour d’Espagne (é
eb
Directeurs sportifs :
Baranowski Dariusz (POL), 22-6-72, 1,77 m, 70 kg
Barredo Carlos (ESP), 5-6-81, 1,76 m, 62 kg
Beloki Joseba (ESP), 12-8-73, 1,74 m, 64 kg
Caruso Giampaolo (ITA), 15-8-80, 1,73 m, 60 kg
Contador Alberto (ESP), 6-12-82, 1,75 m, 61 kg
Davis Allan (AUS), 27-7-80, 1,71 m, 65 kg
De Kort Koen (HOL), 8-9-82, 1,80 m, 70 kg
Etxebarria David (ESP), 23-7-73, 1,64 m, 55 kg
Jaksche Jörg (ALL), 23-7-76, 1,84 m, 69 kg
Kemps Aaron (AUS), 10-9-83, 1,80 m, 69 kg
Navarro Daniel (ESP), 18-7-83, 1,74 m, 64 kg
Nozal Isidro (ESP), 18-10-77, 1,81 m, 75 kg
Paulinho Sergio (POR), 26-3-80, 1,72 m, 64 kg
Ramirez Javier (ESP), 14-3-78, 1,73 m, 63 kg
Sanchez Luis Leon (ESP), 24-11-83, 1,87 m, 74 kg
Santos Ivan (ESP), 18-2-82, 1,80 m, 74 kg
Scarponi Michele (ITA), 25-9-79, 1,74 m, 62 kg
cos (ESP), 8-9-72, 1,75 m, 66 kg
l (ESP), 13-4-77, 1,69 m, 56 kg
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Principaux objectifs :
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Gonzalez Santos (ESP, 3 Molinos),
Pereiro Oscar (ESP, Caisse d’Epargne
P
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LIBERTY SEGUROS
uis (ESP), 19-1-80, 1,71 m, 63 kg
der (CAN), 9-12-80, 1,87 m, 73 kg
athan-Patrick (USA), 24-1-82, 1,85 m, 66 kg
(BEL), 8-8-72, 1,91 m, 74 kg
Koos (HOL), 5-11-73, 1,84 m, 73 kg
eve (SUI), 30-1-83, 1,86 m, 74 kg
an (SUI), 13-9-82, 1,70 m, 63 kg
(SUI), 15-10-84, 1,87 m, 76 kg
PPrincipaux
i i
départs
t :
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Noir
Noir
Botero Santiago (Col), 27-10-72, 1,75 m, 72 kg
Clerc Aurélien (SUI), 26-8-79, 1,76 m, 71 kg
Elmiger Martin (SUI), 23-9-78, 1,82 m, 71 kg
Grabsch Bert (ALL), 19-6-75, 1,89 m, 78 kg
Guidi Fabrizio (ITA), 13-4-72, 1,87 m, 66 kg
Guttiérez Ignacio (ESP), 1-12-77, 1,87 m, 75 kg
Guttiérez Jose-Enrique (ESP), 18-6-74, 1,88 m, 78 kg
Hunter Robert (AFS), 22-4-77, 1,78 m, 72 kg
Jalabert Nicolas, 13-4-73, 1,73 m, 68 kg
Landis Floyd (USA), 14-10-75, 1,78 m, 69 kg
Martin Perdiguero Miguel-A. (ESP), 14-10-72, 1,69 m, 63 kg
Moos Alexandre (SUI), 22-12-72, 1,74 m, 64 kg
Murn Uros (SLV), 9-2-75, 1,83 m, 70 kg
Pena Victor-Hugo (COL), 10-7-74, 1,78 m, 70 kg
Rast Gregory (SUI), 17-1-80, 1,86 m, 78 kg
Tschopp Johann (SUI), 1-7-82, 1,75 m, 62 kg
Urweider Sascha (SUI), 18-9-80, 1,84 m, 67 kg
Zampieri Steve (SUI), 4-6-77, 1,70 m, 60 kg
ur)
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o (ITA), 11-11-83, 1,71 m, 60 kg
arzio (ITA), 15-6-74, 1,82 m, 69 kg
teo (ITA), 25-3-79, 1,80 m, 72 kg
dio (ITA), 26-12-82, 1,80 m, 67 kg
gero (ITA), 2-4-76, 1,74 m, 62 kg
Danilo (ITA), 31-1-81, 1,76 m, 78 kg
ris (ITA), 1-7-84, 1,73 m, 58 kg
o Mauro (ITA), 7-10-84, 1,73 m, 63 kg
olo (ITA), 8-7-77, 1,67 m, 56 kg
ej (SLV), 13-4-77, 1,71 m, 59 kg
PPrincipaux
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CYCLISME
12
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
JUDO
NATATION
Tournoi de Paris : Robin incertain
Et un de chute
Après Matthieu Bataille (fracture costale), forfait pour le tournoi de Paris
(11-12 février) et Frédéric Lecanu (rupture de l’aponévrose plantaire du pied
droit), très incertain, c’est au tour de Pierre Robin, en délicatesse avec son
genou gauche, de poser souci dans les rangs des + 100 kg. Touché à l’articulation, mi-janvier, lors des Championnats de France qu’il a remportés, le
médaillé de bronze des derniers Mondiaux n’a en effet pas repris le judo
depuis. Il passera une IRM cet après-midi afin d’en savoir plus sur la nature et
la gravité du mal.
LAROSE A REPRIS. – Champion du monde juniors des – 60 kg et titulaire chez les seniors lors des Mondiaux (il avait terminé septième), en septembre 2005, David Larose est remonté sur le tapis la semaine dernière, près
de trois mois après son opération de l’épaule droite. Cantonné, pour l’heure,
aux exercices en souplesse, il reprendra les randoris (combats d’entraînement) courant février.
PATINAGE
ARTISTIQUE
INGO STEUER, L’ENTRAÎNEUR
DE SAVCHENKO-SZOLKOWY
PARTANT POUR LES JEUX ? –
Dans un premier temps écarté de la
délégation olympique allemande
devant se rendre à Turin pour ses
liens passés avec la Stasi (la police
politique de l’ex-Allemagne de l’Est),
Ingo Steuer, entraîneur de Savchenko-Szolkowy, devrait finalement en
faire partie après avoir obtenu hier
gain de cause auprès du tribunal de
grande instance de Berlin.
La semaine dernière, le comité olympique allemand (NOK) avait pris la
décision d’exclure l’entraîneur des
vice-champions d’Europe après
avoir découvert son nom dans les
archives de la Stasi, où il apparaissait
en tant que collaborateur officieux.
Le NOK a toutefois annoncé qu’il
consultait ses avocats pour faire
appel.
Avant que le tribunal de Berlin donne
raison à Steuer, Aliona Savchenko,
qui constitue avec Robin Szolkowy la
principale chance de médaille du
patinage artistique allemand, avait
d’abord menacé de ne pas participer
aux JO, avant que son partenaire
assure qu’il n’en était pas question.
Savchenko-Szolkowy, âgés de vingtdeux et vingt-six ans, avaient décroché aux Championnats d’Europe de
Lyon, ce mois-ci, leur première
médaille internationale derrière les
champions du monde russes – et
favoris pour le titre olympique – Totmianina-Marinin.
ATHLÉTISME
SÉLECTIONS AUSTRALIENNES (grand bassin)
Le premier record du monde est tombé à Melbourne : 30’’31 par Jade Edmistone, sur 50 m brasse.
SALIM SDIRI, auteur d’un record de France
en salle de la longueur (8,27 m) d’entrée samedi,
veut se rapprocher des 8,50 m.
MELBOURNE. –
Jade
Edminstone
a frappé fort
hier, dès
les séries,
en améliorant
son record
du monde
du 50 m brasse
de quatorze
centièmes.
(Photo Sports
The Library/Presse
Sports)
SQUASH
WHITE, ELRIANI ET KOUKAL
LAURÉAT S, V ERS EILLE EN
FINALE. – Plusieurs tournois s’achevaient ce week-end. À Dayton (ÉtatsUnis), l’Écossais John White (no 10)
s’est imposé face au très prometteur
Égyptien Ramy Ashour (no 38), dixneuf ans, champion du monde juniors
issu des qualifications et qui s’était
offert en demi-finale le Finlandais Oli
Tuominen (no 14). Dans le tableau
féminin, la victoire est revenue à
l’Anglaise Linda Elriani (no 6), victorieuse en finale de l’Égyptienne
Omneya Abdel Kawy (no 8), championne du monde juniors. À Prague, à
l’occasion de l’Open de République
tchèque, le jeune Tricolore Fabien
Verseille (no 170), vingt ans, après
avoir réalisé plusieurs perfs dont une
face au Pakistanais Butt (no 62), a finalement été battu en finale par le
Tchèque Jan Koukal (no 118).
TIR À L’ARC
SCHUH ET TRAYAN BRILLENT À
NÎMES. – Dimanche, à Nîmes, lors des
finales du 19e Tournoi européen en
salle, Bérangère Schuh et Aurore Trayan
se sont respectivement imposées en arc
classique et en arc à poulies. Schuh,
championne du monde en 2003, a battu
en demi-finale la Coréenne Kim Munjoung (119-118) puis en finale l’Italienne Tonetta (117-117), à la troisième
flèche en barrages. Elle s’impose
comme l’une des favorites pour les
Championnats d’Europe en mars prochain, à Jaen, en Espagne. Quant à
Aurore Trayan, passée cette année à
l’arc à poulies, elle a battu pour sa première compétition dans cette discipline
l’Espagnole Agnudo (115-114).
HOCKEY SUR GLACE
MELBOURNE – (AUS)
de notre envoyé spécial
LA DENSITÉ de la natation féminine
australienne est aujourd’hui telle qu’il
est des spécialités où, pour espérer
faire carrière, certaines jeunes femmes
ont dû s’orienter vers des horizons jusqu’alors peu courus. La brasse en est
probablem ent le plus fameux
exemple. Leisel Jones et Brooke
Hanson ayant ainsi fait main basse
depuis près de six ans sur les 100 m et
200 m de la discipline, il a bien fallu aux
autres trouver quelque chose pour
exister, d’abord au pays, ensuite lors
des compétitions internationales. Voilà pourquoi, barrée sur ces deux distances et privée des Jeux de Sydney, de
ceux d’Athènes, des Championnats du
monde à Fukuoka (2001) puis à Barcelone (2003), Jade Edmistone décida,
après s’être longtemps acharnée, de
finalement rabattre il y a deux saisons
toutes ses ambitions sur le 50 mètres,
épreuve certes non olympique mais
inscrite au programme des Mondiaux.
La jeune femme, émargeant à l’Institut
national des sports de Canberra, trouva alors son créneau. Une médaille
d’or en juillet à Montréal, assortie d’un
record du monde (30’’45), récompen-
PATINAGE DE VITESSE
sa à vingt-trois ans sa persévérance.
Devenue enfin patronne chez elle, elle
entend bien désormais le rester. C’est
ainsi qu’hier, dès les séries de « son »
épreuve, elle a enfoncé un peu plus le
clou, améliorant de 14 centièmes sa
performance de l’été dernier : 30’’31.
Elle possède dorénavant sept des dix
meilleures performances mondiales de
tous les temps sur la distance.
Autre brave parmi les braves honoré ce
lundi, Craig Stevens. À vingt-cinq ans,
il s’est enfin imposé sur 400 m, lui qui
depuis dix saisons avait toujours trouvé sur son chemin soit Grant Hackett,
soit Ian Thorpe. Et quand, un jour
d’avril 2004, profitant du faux départ
et de l’élimination de Thorpe, il termina deuxième – derrière Hackett –,
conquérant le droit de disputer le
400 m olympique à Athènes, l’Australie tout entière lui fit alors comprendre
que ce qu’il pouvait faire de mieux
était de laisser sa place à celui à qui elle
revenait : Thorpe. Il s’exécuta mais, de
ce tragique épisode de son existence,
une fêlure est restée. Délivré de ses
deux oppresseurs, Stevens l’a cette
fois emporté. Et gagné le droit de dire :
« Je suis champion d’Australie. »
Enfin !
PATRICK LEMOINE
RÉSULTATS
Finales. – HOMMES. 400 m : 1. Stevens,
3’50’’33 ; 2. Frost, 3’51’’93. 200 m papillon :
1. Nederpelt, 1’56’’84 ; 2. Krogh, 1’57’’41.
FEMMES. 200 m : 1. McKenzie, 1’58’’49 ;
2. Lenton, 1’58’’53. 200 m 4 nages : 1. Hanson, 2’13’’09 ; 2. Carroll, 2’14’’06.
Séries. – FEMMES. 50 m brasse : 1. Edmistone, 30’’31 (record du monde ; ancien rec. :
30’’45 par elle-même, le 31 juillet 2005 à
Montréal).
CHRONOLOGIE DU RECORD
DU MONDE DU 50 M BRASSE
FEMMES
1988
1999
2002
2005
2006
: Hoerner (RDA), 31’’58
: Heyns (AFS), 30’’83
: Baker (GBR), 30’’57
: Edmistone (AUS), 30’’45
: Edmistone (AUS), 30’’31
PROGRAMME
Compromis antidopage pour Turin
Ce soir, à 19h00...
Un compromis a été trouvé entre les autorités italiennes et le CIO sur les contrôles
antidopage lors des Jeux Olympiques de Turin. « La loi italienne sera respectée en
ce qui concerne les sanctions pénales, mais c’est le code de l’Agence mondiale
antidopage (AMA) qui s’appliquera pour les procédures et la réalisation des
contrôles », a expliqué Mario Pescante, le secrétaire d’État au sport italien. Et
d’ajouter que « le gouvernement, conformément à ses engagements pris avec le
CIO, respectera aussi la liste de substances interdites du code de l’AMA ».
Selon les termes de l’accord décrit par Mario Pescante, « le président de la commission de vigilance antidopage fera partie de la task-force chargée d’assurer la
coordination entre la législation italienne et les règles du CIO ». Cette « taskforce » sera également composée de membres du CIO, de l’AMA et du Toroc, le
comité organisateur des Jeux.
TENNIS DE TABLE
PRO A HOMMES. – AUJOURD’HUI
(10e journée) : Pontoise-Cergy - Levallois ;
Angers - Hennebont ; Istres - Cestas ; Argentan - La Romagne ; Saint-Denis - Metz.
Classement : 1. Hennebont, 27 pts ; 2. Levallois et Pontoise-Cergy, 20 ; 4. Angers et Istres,
19 ; 6. Cestas, 18 ; 7. Metz, 17 ; 8. SaintDenis, 16 ; 9. La Romagne, 13 ; 10. Argentan,
11.
Question de sport...
Ferrari peut-il faire
signer Rossi ?
PRO A FEMMES. – AUJOURD’HUI
(10e journée) : Fontenay - Montpellier ;
St-Berthevin-St-Loup - Beauchamp ; GrandQuevilly - Mondeville ; Bordeaux - Lys-lezLannoy ; Joué-lès-Tours - Évreux.
Classement : 1. Montpellier, 26 pts ; 2. Mondeville, 25 ; 3. Lys-lez-Lannoy, 19 ; 4. St-Berthevin-St-Loup, Évreux et Grand-Quevilly, 18 ;
7. Beauchamp et Fontenay-sous-Bois, 16 ;
9. Joué-lès-Tours, 15 ; 10. Bordeaux, 9.
BOXE
KHACHATRIAN EN ITALIE. – Les deux Arméniens de Toulon, tous deux
détenteurs d’une ceinture mondiale (WBF) très mineure, se produisent ce soir à
Brescia, en Italie : le moyen Arsen Khachatrian (27 victoires, 1 défaite) rencontre le
Lituanien Jurijs Boreiko (8 victoires, 4 défaites) ; le super-plume Leva Kirakosyan
(20 victoires, 4 défaites) affronte l’Orléanais Mohamed Benbiou (10 victoires,
4 défaites). Les deux Arméniens ne défendent pas leur titre.
AUJOURD’HUI. – Palazetto dello Sport (en direct à 21 heures sur Eurosport International). Légers
(6 × 3) : Kirkorov (BUL)-Avadja. Moyens (6 × 3) : Khachatrian (ARM)-Boreiko (LIT). Superplume (8 × 3) : Kirakosyan (ARM)-Benbiou. Lourds-légers (8 × 3) : Fragomeni (ITA)-Hubner
(ALL).
Xavier Richefort et ses invités débattent sans
compromis de l’éventuelle reconversion en F1
du champion du monde moto.
UNION POUR MENDY. – Champion de France des super-moyens, Jean-Paul
Mendy affrontera l’Anglais Matthew Barney (31 ans, 21 victoires, 1 nul, 6 défaites)
pour le titre de l’Union Européenne, abandonné par Jackson Chanet, le 25 mars à
Lucé (Eure-et-Loir).
Participez dès maintenant au débat sur www.lequipe.fr
RÉUNION DE NOTTINGHAM (GBR, 28 janvier). – Super-légers (8 × 3) : David Barnes (GBR)
b. Colombel, arrêt de l’arbitre au 4e round. Super-légers (6 × 3) : Amir Khan (GBR) b. Vitali
Martynov (BLR), arrêt de l’arbitre au 1er round. Championnat de Grande-Bretagne des welters
(12 × 3) : Mutley (challenger) b. Jennings (champion), aux points.
Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.
Fondateur : Jacques GODDET
Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux
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S.A. INTRA-PRESSE
Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans.
Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.
Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY.
S.N.C. L’EQUIPE
Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex
9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.
– Le concours des Mondiaux
d’Helsinki, où vous avez terminé
cinquième avec 8,21 m, vous
reste-t-il en travers de la gorge ?
– Un peu, parce que mes petites
fautes m’ont coûté cher. À mon dernier
essai à 8,21 m, si je " ramène " comme
je le fais à présent, je suis sur le
podium. Pour Alain Tronqual (exentraîneur national de la longueur),
avec qui j’ai travaillé cet hiver en stage
à Clermont-Ferrand, ça ne fait aucun
doute.
– Quel est votre objectif de
l’hiver ?
– Danielle (Desmier), mon entraîneur,
m’a appris à ne jamais viser la performance pour la performance. Et détenir
26 octobre 1978
à Ajaccio.
Ajaccio
1,85 m ; 80 kg.
Entraîneur :
Danielle Desmier.
JO : 12e (2004).
CM 5e (2005).
CE : 7e (2002).
CM en salle : 7e (2003).
Records. — Plein air : 8,25 m (2005).
Salle : 8,27m (2006).
la meilleure performance mondiale
n’est pas une fin en soi. Pour le
moment j’ai sauté, les autres non.
Peut-être que ça va un peu les fâcher,
c’est tout ! Mais je ne veux pas me
prendre la tête avec ça. Moi, j’ai besoin
de la bagarre, je recherche la confrontation. Chaque concours est différent
et me permet de voir comment les
autres s’y prennent pour gérer ces
moments-là. L’hiver reste une préparation pour l’été et cet été je vise le
podium aux Championnats d’Europe
de Göteborg.
– À Madrid, l’hiver dernier, vous
étiez arrivé aux Championnats
d’Europe en salle en tête des
bilans mondiaux et vous aviez
été incapable de vous qualifier
pour la finale. Pouvez-vous
revivre un tel couac ?
– C’est vrai que j’étais complètement
à la rue ce jour-là. Outre quelques problèmes personnels, j’avais aussi été
très perturbé par la piste d’élan montée sur des caissons en bois. C’est d’ailleurs pour cette raison que je veux
concourir dans des conditions très différentes. Et, même si parfois je suis
dans une sale situation, c’est à moi de
m’adapter.
– Au meeting de Liévin (3 mars),
vous n’aurez pas ce plaisir
puisque la longueur ne figure
pas au programme…
– Je ne comprends pas ce choix. Je
regrette que les organisateurs français
ne montent pas leur plateau autour
des leaders de l’athlétisme tricolore.
Liévin est un super meeting et j’aurais
bien aimé y honorer ma meilleure performance mondiale. À Birmingham,
par exemple, l’Américain Dwight
Phillips et les quatre ou cinq meilleurs
mondiaux sont déjà engagés. Mais,
derrière, le responsable du plateau a
réservé ses invitations aux Anglais (*).
J’ai l’impression qu’en France on
oublie toujours la longueur, à l’inverse
de ce qui se passe en Allemagne ou en
Espagne. D’ailleurs, à ce jour je n’ai
jamais encore sauté au Stade de
France dans le cadre du meeting
Golden League de Paris-Saint-Denis.
C’est frustrant. »
HERVÉ GARCIA
(*) Le programme de Sdiri cet hiver
est le suivant : Stockholm (2 février) ;
Tampere (FIN, le 4) ; Eaubonne (le 10) ;
Birmingham ou Clermont-Ferrand
(le 18) ; Championnats de France à
Aubière (24-26 février) ; Coupe
d’Europe à Liévin (5 mars) et Mondiaux
à Moscou (10-12 mars).
Houvion entre dans la Légion
Le perchiste Jean Galfione a remis, hier à l’INSEP, l’insigne de chevalier de la
Légion d’honneur à celui qui, toute sa carrière durant, a été son entraîneur,
Maurice Houvion. Dans un discours emprunt d’une grande émotion, le
champion olympique 1996 a retracé la carrière du quintuple champion de
France à la perche, avant de se tourner vers l’entraînement, saluant en lui un
« passionné de la vie ». Galfione a notamment évoqué sa surprise en
découvrant, lors de sa première venue à l’INSEP, une phrase écrite à la craie
par Houvion sur un tableau : « Le ciel est notre seule limite ! » En réponse,
l’entraîneur, aujourd’hui âgé de soixante et onze ans, a souligné que « jusqu’à
présent, c’était Jean (Galfione) qui allait chercher les médailles » et estimé
« symbolique que ce soit lui qui [lui] remette » cette Légion d’honneur. En
présence d’amis (notamment Alain Mimoun et Michel Jazy), le récipiendaire a
longuement salué les liens l’unissant à son protégé, son presque fils adoptif,
insistant sur « l’estime et la fidélité ressentie l’un pour l’autre ». – P. I.
GEBRESELASSIE REMET DÉJÀ
ÇA. – Trois semaines après avoir
établi un nouveau record du monde
du semi-marathon (58’55’’), le
16 janvier à Phoenix (Arizona),
l’Éthiopien Haile Gebreselassie sera
dès ce dimanche au départ du
« semi » de Granollers, près de
Barcelone, une épreuve qu’il avait
remportée l’an passé en 1 h 1’33’’.
« Mais ce sera une course tranquille,
sans but chronométrique, rassure
son agent, Jos Hermens. C’est juste
dans la préparation pour le
marathon de Londres (23 avril). »
Gebreselassie devrait ensuite
effectuer un dernier galop aux
Pays-Bas, à l’occasion des
20 kilomètres Van Alphen, le
12 mars.
RAMAALA VAINQUEUR À
JOHANNESBOURG. – Le
Sud-Africain Hendrick Ramaala,
dauphin du Kenyan Paul Tergat lors
du dernier marathon de New York et
qui figure parmi les favoris du
prochain marathon de Londres, a
remporté au sprint un 20 km en
1 h 2’11’’, dimanche, à
Johannesburg.
O’SULLIVAN, UNE IRLANDAISE
AUX « COMMONWEALTH ». – Élue
plus grande coureuse irlandaise de
l’histoire, Sonia O’Sullivan pourra
être au départ des Jeux du
Commonwealth (en mars), entité
dont l’Irlande ne fait pourtant pas
partie. Résidente australienne, mère
de deux enfants citoyens de
« l’île-continent », O’Sullivan a en
effet reçu la semaine passée son
passeport australien. Or les Jeux de
l’ancien empire n’étant pas reconnus
par la Fédération internationale, elle
n’a pas à attendre un an (comme le
veut au minimum le règlement IAAF)
avant de pouvoir représenter un
nouveau pays. Elle pourra même
courir pour l’Irlande aux prochains
Championnats d’Europe (en août à
Göteborg). « Je ne concourrai jamais
contre l’Irlande, pays où je suis née
et où j’ai grandi », a-t-elle d’ailleurs
précisé. Reste maintenant à
O’Sullivan (36 ans) à se qualifier
pour l’événement lors des sélections
australiennes, la semaine prochaine,
ce qui ne devrait pas être un
problème sur 5 000 m, où elle
remporta la médaille d’argent
olympique en 2000.
Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT
Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT
Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI
VENTE : Tél : 01-40-93-20-05
Allemagne, 2 ; Andorre, 1 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte
d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne,
1,20 £ ; Grèce, 1,95 ; Hollande, 2 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal,
1,80 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN.
ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.
22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.
France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 .
ÉTRANGER : nous consulter.
Modifications : joindre dernière bande.
Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.
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, le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr.
Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
SE
Tirage du 30 janvier 2006 : 496 692 exemplaires
PAGE 12
RÉSULTATS
CHAMPIONNATS DU BÉLARUS (Mogiliov, salle, 28-29 janvier). – HOMMES. Poids :
1. Mikhnevich, 20,78 m. FEMMES. 60 m : 1. Nevmerzitskaya, 7’’29. 1 500 m : 1. Turova, 4’9’’51.
Triple saut : 1. Safronova, 14,20 m. Poids : 1. Ostapchuk, 20,30 m.
MEETING DE RENO (USA, salle, 28 janvier). – Perche. HOMMES : 1. Walker, 5,60 m ;
2. Stevenson, 5,60 m ; 3. Hartwig et Hysong, 5,50 m. FEMMES : 1. Stuczynski, 4,55 m ;
2. Schwartz, 4,55 m ; 3. O’Hara, 4,45 m. Tous Américains.
MEETING DE TSHWANE (AFS, 28 janvier). – HOMMES. 400 m : 1. Mogawane, 45’’78. 400 m
haies : 1. Van Zyl, 48’’84. Hauteur : 1. Freitag, 2,24 m. Javelot : 1. Pienaar, 84,28 m. Disque :
1. Kanter (EST), 65,07 m. Poids : 1. Robberts, 21,06 m. Tous Sud-africains sauf mention.
CHAMPIONNATS DE NOUVELLE-ZÉLANDE (Christchurch, 26-27 janvier). – HOMMES.
1 500 m : 1. Willis, 3’50’’77. Javelot : 1. Farquhar, 77,12 m. FEMMES. 400 m : 1. Arnott, 52’’77.
5 000 m : 1. Smith, 15’52’’77. Poids : 1. V. Vili, 20,20 m. Disque : 1. Faumuina, 61,61 m.
CROSS D’ALBUFEIRA (POR, 29 janvier). – HOMMES : 1. P. Kamais (KEN), les 10 km en
28’01’’ ; 2. Tiemuay (ETH), à 3’’ ; 3. Shami (QAT), à 5’’. FEMMES : 1. Prokopcuka (LET), les 6 km
en 19’32’’ ; 2. An. Rosa (POR), à 5’’.
MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
JEUX OLYMPIQUES
« Le podium
aux Championnats
d’Europe »
27 ans, né le
Bleu
LA NUIT PROCHAINE (au Sports and Aquatic Centre de Melbourne). –
Séries à 10 heures (minuit, heure française), demi-finales et finales à 18 h 30 (8 h 30,
heure française) : 800 m FEMMES, 100 m HOMMES, 100 m papillon F, 200 m dos H,
200 m brasse F, 100 m F, 50 m papillon H, 100 m dos F, 100 m brasse H, 800 m H, relais
4 × 200 m H.
Salim SDIRI
Jaune
Jaune
Rouge
« TURBO-ANNI » TOUJOURS AU TOP. – L’Allemande Anni Friesinger, de
retour après quatre semaines d’arrêt sur blessure, a remporté dimanche le 1 000 m
de Collalbo, en Italie, dans un temps de 1’15’’47. Un chrono record qui améliore de
six dixièmes la meilleure performance mondiale en plein air, qui appartenait,
depuis 2000, à l’Américaine Witty.
COUPE DU MONDE (Collalbo [ITA], 29 janvier). – HOMMES. 500 m : 1. Cheek (USA), 35’’18 ;
2. Dorofeyev (RUS), 35’’20 ; 3. Fitzrandolph (USA) et Oikawa (JAP), 35’’42. Coupe du monde (après
dix épreuves) : 1. Dorofeyev (RUS), 525 pts ; 2. Cheek (USA), 510 ; 3. Lee Kang-seok (CDS), 446 ;
4. Wotherspoon (CAN), 430 ; 5. Kato (JAP), 426. 1 000 m : 1. Davis (USA), 1’9’’26 ; 2. Wennemars
(HOL), 1’9’’20 ; 3. Fitzrandolph (USA), 1’9’’48. Coupe du monde (après neuf épreuves) : 1. Davis
(USA), 600 pts ; 2. Cheek (USA), 400 ; 3. Wetten (NOR), 382 ; 4. Dorofeyev (RUS), 345 ; 5. Fitzrandolph (USA), 337. FEMMES. 500 m : 1. Simionato (ITA), 38’’63 ; 2. Wolf (ALL), 38’’91 ; 3. Kaykan
(RUS), 39’’26. Coupe du monde (après dix épreuves) : 1. Wolf (ALL), 722 pts ; 2. Wang Manli (CHN),
480 ; 3. Simionato (ITA), 458 ; 4. Zhurova (RUS), 377 ; 5. Wang Beixing (CHN), 330. 1 000 m : 1. Friesinger (ALL), 1’15’’47 ; 2. Simionato (ITA), 1’15’’65 ; 3. Tonoike (JAP), 1’17’’37. Coupe du monde
(après neuf épreuves) : 1. Friesinger (ALL), 500 pts ; 2. Simionato (ITA), 471 ; 3. Rodriguez (USA),
400 ; 4. Zhurova (RUS), 344 ; 5. Murris (HOL), 289.
Prochaine épreuve : finale de la Coupe du monde à Heerenveen (HOL, 3-5 mars).
« C E NOUVEAU RECORD de
France vous surprend-il ?
– C’était déjà un véritable exploit
pour moi d’avoir battu l’hiver dernier
un record qui tenait depuis 1974
(8,17 m, de Jean-François Bonhême).
Je n’envisageais donc pas de l’améliorer dès ma première compétition cet
hiver. Sans compter que je suis à trois
centimètres du record en plein air détenu par Kader Klouchi (8,30 m en 1998).
– Comment avez-vous abordé
ce meeting de Mondeville ?
– J’avais deux objectifs : apprendre à
maîtriser ma nouvelle technique,
désormais sur un élan complet (un
ramené à une jambe le buste en arrière
au lieu de deux jambes le buste en
avant) et réaliser au plus vite les minima (8,10 m) pour les Championnats du
monde à Moscou (10-12 mars).
Histoire de me rassurer, même si je
pense qu’avec ce que j’ai fait cet été le
DTN (Franck Chevallier) m’aurait fait
confiance.
– Votre dernier été a-t-il été un
tournant ?
– Ce que j’en retiens surtout, c’est ma
régularité, comme le montre ma
sixième place au classement mondial
de la longueur de la Fédération internationale. Au total, j’ai pris part à dixneuf concours. Il me fallait ça parce
qu’à l’entraînement je ne saute jamais
sur élan complet. Et j’avais besoin
d’apprendre à " planter " des sauts
loin dès les premiers essais. En observant et en analysant ce que font mes
adversaires, j’ai compris qu’il faut être
concentré dès le début du concours.
Tout ça est une question de maturité. Il
faut que le métier rentre.
– Regrettez-vous vos débuts
tardifs en athlétisme, à dix-neuf
ans, après avoir pratiqué le
basket ?
– C’est peut-être mieux comme ça. Je
me serais peut-être lassé…
– On a l’impression que vous
êtes en train de laisser vos complexes aux vestiaires.
– Il est clair qu’à mes débuts à la longueur mon rêve était de sauter au
mieux 7,50 m. Alors quand je vois ce
que je suis ca pable de f aire
aujourd’hui... C’est vrai que je regarde
toujours devant moi et j’attends toujours plus. Mais je suis réaliste, je ne
vaux pas 8,80 m-8,90 m. Par contre,
me rapprocher de 8,50 m ne me fait
pas peur du tout.
Noir
Bleu
Noir
COUPE DE FRANCE : BRIANÇON ESPÈRE LA FINALE. – Battu l’an dernier
par Rouen, Briançon va tenter de disputer sa deuxième finale de Coupe de France
d’affilée. Les Diables Rouges, troisièmes en Ligue Magnus, reçoivent ce soir en
demi-finale les Ducs d’Angers (8es). Neuvième en Ligue Magnus, Anglet, tombeur
au tour précédent du leader du Championnat, Rouen, se rend à Dijon (5e).
Demi-finales. – AUJOURD’HUI : Dijon-Anglet ; Briançon-Angers. Finale le 25 février à Méribel.
NHL. – DIMANCHE : Washington-Tampa Bay, 2-1 ; Chicago-Calgary, 3-5 ; Phoenix-Edmonton,
3-4 t.a.b.
« Je regarde
toujours devant »
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS
Retour au bercail
Amélie Mauresmo est rentrée hier matin en France, impatiente de retrouver
ses fans la semaine prochaine à l’Open Gaz de France.
COUPE DAVIS
Et si Santoro revenait ?
Guy Forget devrait annoncer ce matin la sélection
du vétéran français pour le premier tour face à l’Allemagne.
LE SECRET ÉTAIT soigneusement
gardé jusqu’à ce qu’un précieux indice
ne lève un coin de voile sur la composition de l’équipe de France de Coupe
Davis qui défiera la redoutable Allemagne de Kiefer et Haas, du 10 au 12
janvier prochain. Selon nos informations, une demande de wild-card pour
le tournoi challenger de Wroclaw
(Pologne), la semaine prochaine, a été
formulée par Arnaud Clément. Battu
hier soir à Zagreb par Tim Henman
(6-3, 6-3), l’Aixois ne sera donc pas du
voyage à Halle. Pilier du double au
côté de Michaël Llodra lors des trois
dernières rencontres, « La Clé » laisse
ainsi vacant un poste qu’un seul
homme semble en mesure d’occuper :
Fabrice Santoro.
Quart de finaliste de l’Open d’Australie en simple, vainqueur du Masters
2005 en double, le vétéran français a
tout fait, sur le terrain, pour mériter
son retour dans le groupe de Coupe
Davis. Mais dans la relation complexe
et tourmentée qu’il entretient avec
cette épreuve depuis le début de sa
carrière, les critères sportifs n’ont pas
toujours primé. Écarté de toute sélection depuis septembre 2004, et une
défaite à Alicante face à l’Espagne,
Santoro a longtemps payé pour son
caractère individualiste qui s’accommode mal des aventures collectives.
Interrogé la semaine dernière à Melbourne sur le cas Santoro, le sélectionneur Guy Forget, qui doit officialiser sa
sélection ce matin, avait jeté un voile
pudique sur ses intentions à venir :
« Personne n’est à ma place et ne peut
connaître tous les éléments que j’ai en
ma possession depuis maintenant
sept ans, d’un point de vue tennistique
et affectif. »
Parmi ces critères figurent les critiques
dont Santoro a fait l’objet de la part de
certains de ses coéquipiers – Escudé,
Clément et Grosjean en tête – pour
son comportement en équipe. La présence de Grosjean dans son box lors
de son quart de finale à Melbourne
semblait toutefois attester d’un
réchauffement dans leur relation. Dès
le dernier tournoi de Bercy, Santoro
avait lui-même habilement calmé le
jeu (L’Équipe du 5 novembre 2005) en
tenant une longue conférence de
presse. Devant une forêt de micros, il
avait alors déclaré sa passion intacte
pour la Coupe Davis et sa volonté de
faire fi des brouilles du passé, le cas
échéant en apportant son expérience
à la jeune génération. « Le temps a
effacé les choses, ce sont les critères
sportifs qui comptent, or je suis là ! »
Son épopée australienne, dans le prolongement d’une superbe victoire au
Masters avec « Mika » Llodra, l’a
amplement confirmé. Les deux
hommes, qui avaient mis un terme à
leur association à Shanghai, devraient
donc, selon toute vraisemblance, la
renouer pour la bonne cause en Allemagne. Gaël Monfils n’ayant reçu
aucune nouvelle de Forget, les places
de simples se joueront sans doute
entre Sébastien Grosjean, Richard
Gasquet et Paul-Henri Mathieu. Tout
ce petit monde doit se réunir dès
vendredi soir, à Roland-Garros, pour
un départ prévu dimanche soir.
ROMAIN LEFEBVRE
Un humain, un vrai
ROISSY. – Dès sa descente d’avion hier matin, Amélie Mauresmo était fière d’exhiber la réplique de son trophée australien devant
les proches venus l’accueillir, parmi lesquels Alexia Dechaume (au centre), son attachée de presse qui fut également son coach jusqu’au
printemps 2002.
(Photo Pierre Lahalle)
Classement ATP
Classement WTA
(au 30 janvier)
(au 30 janvier)
7 275
1. FEDERER (SUI)
4 615
2. Nadal (ESP)
2 785
3. Roddick (USA)
2 570
4. Nalbandian (ARG)
2 395
5. (8) Ljubicic (CRO)
2 355
6. (5) Davydenko (RUS)
2 100
7. (9) Coria (ARG)
2 050
8. (10) Gaudio (ARG)
2 025
9. (7) Agassi (USA)
1 780
10. (14) Ferrer (ESP)
11. (6) Hewitt (AUS), 1 665 ; 12. (25)
Kiefer (ALL), 1 660 ; 13. T. Johansson
(SUE), 1 645 ; 14. (12) Gonzalez (CHL),
1 585 ; 15. (19) Robredo (ESP), 1 565 ;
16. (18) Ginepri (USA), 1 525 ; 17. (16)
Gasquet, 1 516 ; 18. (17) Ferrero (ESP),
1 500 ; 19. (15) Hrbaty (SLQ), 1 440 ;
20. (22) Blake (USA), 1 430 ; … 27. (54)
Baghdatis (CHY), 1 219 ; 50. (11) Safin
(RUS), 730.
3 478
1. (2) CLIJSTERS (BEL)
3 377
2. (3) Mauresmo
3 013
3. (1) Davenport (USA)
2 780
4. Sharapova (RUS)
2 578
5. (6) Henin (BEL)
2 430
6. (5) Pierce
2 014
7. Petrova (RUS)
1 900
8. Schnyder (SUI)
1 683
9. Dementieva (RUS)
1 630
10. V. Williams (USA)
11. (12) Schiavone (ITA), 1 276 ; 12. (11)
Kuznetsova (RUS), 1 182 ; 13. (14)
Myskina (RUS), 1 182 ; 14. (16) Vaidisova
(RTC), 1 162 ; 15. (17) Hantuchova (SLQ),
1 115 ; 16. (20) Pennetta (ITA), 1 021 ;
17. (19) Safina (RUS), 995 ; 18.
Likhovtseva (RUS), 982 ; 19. (21)
Grönefeld (ALL), 893 ; 20. (22) Ivanovic
(SEM), 888 ; … 39. (15) S. Williams
(USA), 537.
Les autres Français du top 100 :
Les autres Françaises du top 100 :
23. (28) Grosjean, 1 295 ; 28. (27)
Monfils, 1 099 ; 37. (48) Mathieu, 858 ;
39. (37) Serra, 848 ; 41. (65) Santoro,
825 ; 63. (64) Clément, 583 ; 84. (89)
Saulnier, 460 ; 89. (123) Simon, 447 ;
91. (93) Ascione, 437.
21. (13) Dechy, 881 ; 24. Golovin, 758 ;
27. (28) Bartoli, 656 ; 42. (54) Razzano,
489 ; 69. (76) Loit, 364 ; 90. (87) Foretz,
300.
Entre parenthèses, le classement précédent,
s’il a changé.
Entre parenthèses, le classement précédent,
s’il a changé.
RÉSULTATS
ZAGREB (CRO, ATP, indoor, 302 000 , 30 janvier - 5 février). – Premier tour : Djokovic
(SEM) b. Vik (RTC), 6-1, 7-5 ; Cilic (CRO) b. Andreev (RUS), 6-3, 1-6, 6-3 ; Henman (GBR) b.
Clément, 6-3, 6-3.
VIÑA DEL MAR (CHL, ATP, terre battue, 380 000 $, 30 janvier-5 février). – Premier tour :
Cuadrado (ESP) b. Behrend (ALL), 7-5, 6-0 ; Calleri (ARG) b. Vicente (ESP), 6-1, 3-6, 6-3 ; Montanes (ESP) b. Monaco (ARG), 6-4, 6-2.
Avant de prendre congé, Mauresmo
se dirige vers son chariot et déballe
fièrement, d’un vulgaire sac en
papier, la réplique du trophée qu’elle
a brandi sur le court de la Rod Laver
Arena quarante-huit heures plus tôt.
« Elle est un peu petite cette
réplique, s’amuse-t-elle en posant
il faut repartir tout de suite en
compétition. » Courteau et Mauresmo n’attendront pas longtemps car,
dès la semaine prochaine, la Française sera tête de série no 1 de l’Open
Gaz de France. « Je me fais une joie
de retrouver tous mes fans et j’imagine que, lorsque j’entrerai pour la
première fois sur le court, l’accueil va
être très chaud, se réjouit déjà la
championne. Et j’espère que je
serai capable de rester le plus longtemps possible dans le tournoi pour
partager tout ce bonheur avec les
spectateurs. »
Si Mauresmo va au bout et que, la
semaine suivante à Anvers, elle
conserve le titre remporté l’an dernier, elle pourra alors passer devant
Clijsters pour une poignée de points
et ainsi accrocher la première place
mondiale pour la deuxième fois de
sa carrière.
CHRONIQUE
consommation, ils développent
inconsciemment le culte de leur
propre image. Dans un sport de combat comme le tennis dont les coups
sont portés à l’intérieur de la tête et
non dans la chair, un blindage émotionnel est bien utile pour ne pas se
faire cabosser l’ego. Sous le couvert
d’améliorer leur concentration, on
leur apprend donc à ignorer le monde
extérieur à tout prix.
Pareil comportement est d’autant
plus nécessaire que l’individu est fragile. On le retrouve à peu près chez
tous les poids légers du jeu qui veulent rivaliser avec les gros bras,
Hewitt en tête. Il est aussi plus fréquent chez les femmes, peut-être
contraintes de forcer une nature
PHILIPPE BOUIN
ALAIN DEFLASSIEUX
NEIGE
Fanara sur la liste
Premier entraînement
annulé à Chamonix
Sérandour a inscrit le géantiste haut-savoyard aux Jeux.
Confirmation officielle de sa participation ce soir.
LE CNOSF A PUBLIÉ hier, comme prévu, la liste des athlètes qualifiés pour les
Jeux de Turin (10-26 février), complétée
des noms de celles qui ont rempli les critères ce dernier week-end : la skieuse
Marie Marchand-Arvier et la snowboardeuse Cécile Alzina. Mais Thomas Fanara ne figurait pas officiellement parmi
les 88 sélectionnés. Or, comme l’a
confirmé plus tard le président Sérandour : « Il a été inscrit sur une liste large
transmise au comité organisateur des
Jeux pour respecter la date limite (hier
minuit). » Thomas « est dans l’ordinateur du CIO depuis le 24 janvier », a
ensuite confié Sérandour. Il a donc son
accréditation, même si, faute d’une
place dans les 30 premiers pour mettre
le dernier tampon sur ses récentes
performances en Coupe du monde (14e,
puis 5e), les choses ne sont pas encore
vraiment définitives, tant l’affaire est
compliquée et délicate.
On ne reviendra pas sur les épisodes précédents, ceux d’hier auront été décisifs.
Gilles Brenier, le patron du ski masculin,
avait en effet assuré le président Sérandour, dès l’heure du petit déjeuner,
qu’une solution interne était trouvée,
celle qui permettait d’éviter l’épreuve de
sélection ultérieure (que craignaient
beaucoup les hauts dirigeants du sport
français) entre la révélation de l’année
et les autres spécialistes qui, pour leur
part, avaient satisfait aux minima.
Gérard Rougier, le DTN, présenterait
une liste d’engagement avec quatre
géantistes (R. Burtin, Chenal, Covili et
Fanara), Gauthier de Tessières, également prétendant à une place, devenant
titulaire en super-G (où Covili sera inscrit
en tant que réserviste) et remplaçant en
géant. Toutes les éventualités semblaient parées, la situation paraissait
clarifiée.
Le bureau exécutif
du CNOSF consulté
Restait pourtant à ouvrir quelques
parachutes (s’assurer, notamment,
que les autres sports d’hiver ne seraient
pas victimes d’une épidémie de
recours) pour entériner, sans conséquences prévisibles immédiates ou
ultérieures dommageables, ce dénouement habile et qui ne lèse aucun cou-
La dernière étape masculine avant les Jeux devait débuter ce matin
à Chamonix, avec un entraînement. Mais, devant le redoux qui a touché
la vallée, les organisateurs ont préféré l’annuler. Deux autres tests étant
prévus demain et jeudi, avant le super-combiné vendredi et la descente
samedi, ils ont fait le choix de ne pas multiplier les passages sur la
« Verte » des Houches pour qu’elle ne se détériore pas trop.
Rendez-vous donc ce matin à 11 heures pour les premiers pas de la
semaine. Côté français, ils sont quatre engagés pour le combiné :
Bourgeat, Grange, Théaux et Paquin. Et Dénériaz, Bertrand, Dalcin,
Bottollier, Fournier, Burtin, Théaux et Bourgeat sont retenus pour la
descente, sachant qu’une sélection devra être faite à l’issue des
entraînements, puisqu’ils sont huit pour sept places.
Cinquième à Adelboden avec le dossard 48 sur le dos : cet authentique exploit n’avait pas
permis à Thomas Fanara d’obtenir automatiquement son ticket pour les Jeux. Henri
Sérandour devrait réparer cette injustice aujourd’hui.
(Photo Jean-Louis Fel)
reur. Bien sûr, Sérandour aurait bien
voulu en parler directement au téléphone avec De Tessières pour s’assurer
qu’il acceptait bien de laisser sa place à
Fanara. Bien sûr, le ministre avait jusqu’au bout prôné un « respect de la
règle », essentiellement pour ne pas
donner l’impression d’influer sur le
choix présidentiel souverain. Mais le
patron du CNOSF s’est suffisamment
armé et affermi dans sa conviction pour
imposer ses vues et demander
aujourd’hui (17 heures) à son bureau
exécutif, avec, forcément, l’assentiment de Jean-François Lamour, de le
suivre dans sa volonté d’accorder une
dérogation définitive au skieur de Prazsur-Arly. C’est donc ce soir que Thomas
passera du statut d’« inscrit » à celui
d’« engagé » aux Jeux, à la demande
générale, notamment celle de ses
camarades d’équipe, Gauthier de Tessières en tête. On n’est cependant pas
MARDI 31 JANVIER 2006
certain que l’Isérois se contentera de la
place de cinquième qui lui est a priori
dévolue et que ce soit impérativement
lui, « le géantiste qui a choisi le superG » dont parlait Sérandour. Mais là
n’est pas encore la question, ce sera à
l’encadrement de prendre la décision
finale, puisqu’il s’est ménagé une porte
de sortie, au vu des derniers éléments
et impressions recueillis avant le géant
olympique, prévu le 20 février. Les
coaches rempliront alors, mieux que de
fumeux critères, et sur une place, leur
rôle de sélectionneurs…
En attendant, poussé par l’opinion unanime du monde du ski et, entre autres,
par les 80 anciens internationaux qui
ont répondu à l’appel en faveur de
Fanara, lancé par Florence Masnada,
M. Sérandour va trancher dans le bon
sens, avec bon sens : « Nous avons
toute confiance en lui et en sa décision,
affirme l’ancienne médaillée olym-
Thomas FANARA
(France)
24 ans ; né le 24 avril 1981 à Annecy.
Skis Fischer, fixations Fischer, chaussures Lange.
JO : néant.
CM : néant.
Coupe du monde : 0 victoire.
Classement général : 137e (2005).
pique et mondiale. Il connaît trop bien
le mouvement sportif pour qu’elle ne
soit pas juste… »
Elle est déjà prise, tous les voyants sont
au vert, rien ne s’oppose plus à ce que
Thomas Fanara soit aligné au départ du
géant de Sestrières, le 20 février. Il est
désormais inscrit et on voit mal le président du CNOSF assumer qu’il soit
aujourd’hui retiré de la liste…
PATRICK LAFAYETTE
SLALOM FÉMININ : CHOIX AU
PLUS TARD LE 18 FÉVRIER. – Cinq
slalomeuses françaises ont rempli
les critères et figurent donc sur la
liste des sélectionnés pour les
Jeux : Laure Pequegnot, Florine
De Leymarie, Anne-Sophie Barthet,
Christel Pascal et Vanessa Vidal.
C’est une de trop. Mais, puisque
Pascal, victime d’une rupture du
ligament croisé du genou droit lors
du slalom de Maribor le 8 janvier,
a décidé de ne pas se faire opérer
et d’essayer de participer aux Jeux,
l’encadrement se laisse un peu de
temps avant de trancher entre elle
et Vanessa Vidal. « Le choix sportif
sera fait au plus tard le 18 février
(le slalom olympique ayant lieu
quatre jours plus tard) », explique
Lionel Finance, le patron des
Bleues, qui veut se donner les
moyens de juger si le pari de
Pascal est jouable. Il n’y aura pas
de sélection chronométrique mais
tous les paramètres, notamment
les dispositions techniques et
mentales, seront pris en compte.
VIDAL ET TISSOT EN
OUVREURS. – Les deux meilleurs
« alpins » français de l’hiver seront
de la fête à Chamonix. Jean-Pierre
Vidal, brillant vainqueur du slalom
de Kitzbühel le 22 janvier, et
Stéphane Tissot, remarquable de
régularité entre les piquets,
ouvriront en effet la manche de
slalom du super-combiné vendredi.
Histoire de s’offrir un petit bain de
foule avant d’aller peaufiner leur
préparation au slalom des Jeux, le
25 février, dont ils peuvent
attendre beaucoup.
MONTILLET, CAP SUR TURIN.
– Elle a quitté Cortina d’Ampezzo
sur une bonne note et, surtout, des
bonnes sensations. Enfin ! Bien sûr,
Carole Montillet n’a pas regoûté au
podium en Italie mais la
championne olympique, sixième du
super-G vendredi et onzième de la
descente samedi, a prouvé qu’elle
retrouvait son ski. « Il y a
longtemps qu’on ne l’avait plus
vue skier comme cela, avec autant
d’engagement », se félicite Lionel
Finance, le patron de l’équipe de
France, à propos de sa prestation
lors d’une descente où elle n’a pas
été aidée par son petit dossard
puisque le soleil est apparu après
son passage. Après quelques jours
de repos et d’entretien physique
chez elle, dans le Vercors, Carole
effectuera un ultime stage de ski
avant Turin, du 4 au 6 février à
Megève, avec au menu deux jours
de descente (notamment des tests
de matériel) et un jour de super-G.
Ensuite, l’équipe de France de
vitesse se mettra au vert à Opio,
dans le sud de la France, jusqu’au
10 février.
DILEMME POUR LES SUISSES.
– La sélection suisse pour les Jeux,
retenue selon des critères
beaucoup plus stricts qu’en France,
sera-t-elle élargie ? Le débat est
ouvert à Berne et sera tranché
aujourd’hui. Pour l’instant cinq
garçons (Cuche, Défago,
T. Grünenfelder, Hoffmann et
Kernen) et cinq filles
(Aufdenblatten, Berthod,
Dumermuth, Martina Schild et
Styger) sont sélectionnables. La
question d’emmener également
Borghi chez les femmes, et surtout
Zurbriggen et les trois jeunes
Albrecht, Berthod et Gini, se pose
avec acuité. Sans dérogation, en
effet, la Suisse n’aurait aucun
représentant dans le slalom
masculin aux Jeux !
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
ABSENTS AU SENS PROPRE pour l’un et au sens figuré pour l’autre, les tenants
des titres 2005 de l’Open d’Australie – Marat Safin et Serena Williams – ont plongé
au classement ; le Russe, de la 11e à la 50e place, l’Américaine, de la 15e à la 39e.
Aujourd’hui, ils ne seraient pas têtes de série à Roland-Garros.
La quinzaine australienne a bien secoué la hiérarchie. Lleyton Hewitt, 11e, ne fait
plus partie du top 10, pour la première fois depuis mai 2004. Lindsay Davenport
descend de la première à la troisième marche du podium et Nathalie Dechy glisse
du 13e au 21e rang. La grande gagnante de Melbourne est Kim Clijsters qui
retrouve la première place mondiale pour la première fois depuis novembre 2003.
Sa dauphine s’appelle Amélie Mauresmo et la talonne pour seulement 101 points.
Côté masculin, c’est bien sûr l’étonnant Chypriote Baghdatis qui se distingue. En
gagnant 27 places, il passe juste devant Gaël Monfils (27e). L’Allemand Kiefer
(12e) saute 13 places. Autre gain à deux chiffres (+ 11) pour son compatriote Tommy Haas (30e). Les Français sont aussi à l’honneur. Fabrice Santoro, 41e, obtient
son meilleur classement depuis octobre 2004. Il gagne 24 places pour passer juste
devant, dans l’ordre, Sanguinetti, Henman et Rusedski, soit trois des quatre autres
trentenaires du top 50 (le dernier étant l’inusable Agassi).
Onze de mieux aussi pour Paul-Henri Mathieu (37e). La plus grosse progression du
top 100 est pour un autre Français, Gilles Simon, qui gagne 34 places pour se hisser
au 89e rang. À signaler enfin les meilleurs classements de leur carrière pour le
Croate Ljubicic (5e) et l’Espagnol Ferrer (10e). Le top 10 mondial se « démocratise » avec des joueurs que l’on n’attendait pas à pareille fête. – P. Co.
Roland-Garros
en point de mire
pour les photographes, mais la taille
on s’en fiche, ce qui compte, c’est de
l’avoir. » Pourtant, tout en tenant le
trophée, elle avoue qu’il lui est
encore difficile de réaliser ce qu’elle
vient de vivre. « Ouais, j’ai encore
du mal, mais d’ici à un ou deux jours
on se posera tranquillement pour
faire un vrai point et aussi parler
de l’avenir. »
L’avenir, Courteau l’avait évoqué
avant de quitter l’Australie. « Maintenant, je suis certain qu’Amélie va
faire une grande année, disait-il
après la finale. Et je ne cache pas que
le prochain objectif, c’est RolandGarros, et ce qui s’est passé ici et au
Masters va l’aider à préparer ce rendez-vous. Il faut reproduire à la maison ce qui s’est passé à Melbourne et
rester vigilant pour qu’elle n’ait
pas de contrecoup comme avait eu
Yannick (Noah) après sa victoire à
Roland-Garros en 1983. Pour cela,
Bleu
Rouge
Safin, Serena, descendez !
Melbourne où nous avons arrosé la
victoire avec du bon vin rouge et la
nuit a été courte. Après, ç’a été
l’aéroport et le long voyage pour
rentrer à la maison. Et là, tout de
suite, j’ai envie d’un bon petit dej.
Ensuite, j’aurai la journée pour appeler mes potes et profiter d’eux. »
Elle a d’ailleurs prévu d’organiser
une petite soirée avec ses proches
avant de s’accorder quelques jours
de repos.
moins naturellement compétitrice
que celle des hommes et de bloquer
des interférences émotionnelles plus
violentes. Monica Seles était ainsi
connue pour ne pas même voir ses
adversaires blessées, à terre de
l’autre côté du filet. Ce n’est qu’une
fois en position de servir ou de relancer qu’elle semblait les découvrir,
comme s’éveillant d’une transe.
On peut se demander si les difficultés
rencontrées par Amélie Mauresmo
pour remporter son premier tournoi
du Grand Chelem ne tenaient pas à
l’attitude inverse : une trop grande
importance accordée au regard et à
l’opinion des autres, la presse en particulier. La sensation d’être jugée à
chaque match constitue sans doute
un des plus dangereux inhibiteurs de
l’audace.
Voilà pourquoi Roger Federer est
encore plus exceptionnel qu’on le
croit. Il n’est pas qu’un extraordinaire
joueur de tennis, activité somme
toute des plus futiles, il est aussi un
exemple formidable d’humanité.
Capable de dominer ses adversaires
sur le court sans pour autant les traiter en vassaux hors du terrain,
capable de tenir compte des intérêts
des autres intervenants du jeu sans
imposer ce qui est bon pour lui
comme seule règle, toujour s
conscient des devoirs que sa gloire lui
impose envers les amateurs de tennis
du monde entier, et enfin capable de
pleurer comme un gosse après le
grand bonheur d’une victoire. Un
humain, un vrai.
Jaune
Bleu
Jaune
passage à la championne d’Australie
2006, escortée de son entraîneur,
Loïc Courteau, de son kiné, Michel
Franco, et du médecin de l’équipe
de Fed Cup, Gilles Daubinet. Poussant un lourd chariot débordant de
sacs et valises, Mauresmo, bronzée,
souriante et détendue, ne cache
pas sa surprise en avisant le petit
comité d’accueil rassemblé devant
la porte.
« C’est vraiment sympa d’être là,
s’exclame-t-elle sous les éclairs des
flashes avant d’embrasser Alexia
Dechaume et ses autres amis.
Je pensais qu’il n’y aurait personne
à une heure aussi matinale. »
Faisant preuve d’une grande amabilité envers les journalistes venus
à sa rencontre, elle poursuit : « J’ai
bien dormi dans l’avion mais je
suis décalquée, vidée. Depuis que
je suis sortie du court, tout s’est
passé très vite. Il y a eu la soirée à
aux téléspectateurs du monde entier ;
aux organisateurs ; et aussi à son
adversaire qu’elle privait ainsi du
plaisir de gagner le dernier point du
tournoi sur une action de jeu.
Honnête à défaut de se rendre sympathique, elle a répondu samedi sans
ambages qu’elle se sentait d’abord
triste pour elle-même avant de l’être
pour Amélie Mauresmo. On ne parierait pas que la moindre pensée pour
autrui ait traversé son esprit au
moment de prendre sa décision.
Cette attitude égoïste n’est pas une
surprise. Le sport professionnel ne
cesse de l’amplifier chez des athlètes
promus au rang de stars et de
machines à sous. Icônes de la grande
Noir
Noir
AÉROGARE 1 de l’aéroport
Charles-de-Gaulle, 6 h 15 du matin.
Le vol Singapour Airlines s’est posé
avec un quart d’heure d’avance.
Devant la porte des arrivées,
quelques personnes éparses attendent en silence d’anonymes passagers alors qu’un petit groupe s’est
formé autour d’Alexia Dechaume,
grande amie et ex-coach devenue
attachée de presse d’Amélie Mauresmo.
Vers 6 h 30, les larges portes coulissantes s’ouvrent, et c’est Carlos
Rodriguez, l’entraîneur de Justine
Henin, qui apparaît et file à l’anglaise
attraper le TGV qui va l’emmener
dans la foulée en Belgique. Quelques
minutes plus tard, Alizée Cornet, un
kangourou en peluche dans les bras
(récompensant sa finale du double
juniors), retrouve sa mère, venue la
chercher. Puis, à 6 h 45, les portes
s’ouvrent à nouveau pour laisser le
LES LARMES ont beaucoup fait couler d’encre à Melbourne ce week-end.
En deux jours, les journalistes chargés
de couvrir l’Open d’Australie 2006
ont été témoins de deux torrents de
pleurs, le premier, celui de Justine
Henin dans la salle d’interview où elle
devait s’expliquer pour son abandon
dans la finale femmes, le second celui
de Roger Federer, sur le podium, au
moment d’exprimer son contentement d’avoir remporté un septième
titre du Grand Chelem à 24 ans.
Ces sanglots coulaient de deux
sources fort différentes. Pour Federer,
un trop-plein de bonheur après trop
de tension. Pour Henin, douleur,
déception, colère et peut-être humiliation.
Après une journée de réflexion, les
chroniqueurs de la presse australienne n’ont pas épargné la Belge, lui
refusant les circonstances exténuantes. Tout bien pensé, ils estimaient que si elle avait été capable de
rester debout pendant le quart
d’heure de cérémonie, puis de tenir
son rôle d’accusée devant la presse,
elle devait être capable de finir le
match. Et que seule la sensation de ne
plus pouvoir gagner l’avait décidée à
renoncer.
Leur impression semble juste. La
bonne question n’est pourtant pas de
se demander si Justine Henin était
malade. À l’évidence, elle ne se sentait pas bien. Il faudrait plutôt s’interroger sur sa capacité dans ce moment
difficile à penser aux autres. Aux
spectateurs qui avaient payé des billets aux alentours de 100 la pièce ;
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET NBA
« Tony est notre sauveur »
GREGG POPOVICH, l’entraîneur de San Antonio, évoque la superbe saison de Tony Parker, à qui il est lié par une relation particulière.
cela n’arrivera pas. Je ne suis pas
inquiet. Il y a des panneaux géants
de lui à Paris, il passe à la TV avec Eva
(Longoria), il côtoie des célébrités,
mais il reste le même.
– Quand vous regardez en
arrière, Tony semble être votre
projet le plus réussi...
– Sans aucun doute. Lui donner la
balle et la place de meneur de jeu si
jeune… même lui était choqué. Mais
j’avais déjà vu qu’il avait une force
intérieure rare. Malgré sa jeunesse,
son esprit ne pouvait pas être brisé.
Je me rappelle très bien un match
contre Phoenix, et Stephon Marbury
lui parlait en le détruisant. Et Tony
l’écoutait. Je l’ai appelé sur le banc et
lui ai fait comprendre en hurlant qu’il
ne devait jamais laisser un joueur
lui parler ainsi. Il est retourné sur le
terrain et il a fait un super boulot.
– Les Spurs sont-ils en retard
ou les Pistons ont-ils une longueur d’avance cette saison ?
– Je pense que Detroit est devant
tout le monde pour l’instant. Ils sont
prêts à débuter les play-offs depuis
un mois et, si ceux-ci devaient débuter demain, ils seraient champions
Trois fois champion NBA avec San Antonio (1999, 2003, 2005), Gregg
Popovich (56 ans) est l’un des coaches les plus respectés de la NBA.
Il a contribué à façonner Tony Parker, à qui il a tout de suite confié
des responsabilités mais qu’il ne ménage pas. Et « Pop » espère que
les progrès de son meneur conduiront « TP » au All-Star Game.
SAN ANTONIO – (USA)
de notre correspondant
« QUE PENSEZ-VOUS de la
cinquième saison NBA de Tony
Parker ?
– Il devrait maintenant être clair
pour tout le monde qu’il livre une saison de All-Star. Et j’espère qu’il sera
honoré par une sélection. Sur un plan
plus spécifique, nous le voyons vraiment mûrir cette année en tant que
meneur de jeu. Il comprend de mieux
en mieux quand il doit être plus
agressif en attaque ou quand il doit
impliquer les autres. Il dissèque de
mieux en mieux la situation sans que
j’aie besoin de lui montrer. Voilà ce
que fait un vrai meneur.
– Ressemble-t-il aujourd’hui à
ce meneur que vous imaginiez
lorsque vous l’avez lancé dans
le grand bain, il y a cinq ans ?
– Non, mais il s’en approche. Quand
il est arrivé en NBA, il ne connaissait
qu’une chose : marquer. L’autre
extrémité du meneur, c’est John
Stockton. Je veux le voir continuer à
se rapprocher de John Stockton tout
en restant Tony Parker. Il est à michemin de ce meneur idéal, mais
j’aimerais qu’il fasse 10 % de plus
dans cette direction.
« Les grands joueurs
acceptent
les critiques »
LE FAIT DU JOUR
LES FRANÇAIS
Les Spurs de TONY PARKER jouaient à Salt
Lake City face aux Utah Jazz la nuit dernière.
Les Sonics et JOHAN PETRO accueillaient
Portland.
CONFÉRENCE EST : 1. Detroit (37-5) ;
2. Miami (27-18) ; 3. Cleveland (25-17) ;
4. Milwaukee (23-20) ; 5. New Jersey
(22-20) ; 6. Philadelphie (23-21) ; 7. Indiana
(21-21) ; 8. Washington (20-22) ; 9. Chicago (20-23) ;
10. Orlando (18-24) ; 11. Boston (18-26) ; 12. Toronto
(15-30) ; 13. New York (14-28) ; 14. Atlanta (11-31) ;
15. Charlotte (11-34).
CONFÉRENCE OUEST : 1. Dallas (34-10) ; 2. San Antonio
(34-10) ; 3. Phoenix (28-16) ; 4. LA Clippers (25-16) ;
5. Memphis (25-18) ; 6. Denver (25-21) ; 7. LA Lakers
(23-20) ; 8. New Orleans-Oklahoma City (21-22) ; 9. Utah
(21-23) ; 10. Minnesota (20-22) ; 11. Golden State (20-23) ;
12. Seattle (18-25) ; 13. Sacramento (18-26) ; 14. Portland
(15-27) ; 15. Houston (15-28).
présente l’une des pires défenses
d’Euroligue (81 pts encaissés en
moyenne) et ne repose vraiment que
sur l’efficacité d’un duo extérieur, Penny Taylor-Rafaela Masciadri, qui inscrit quasiment la moitié des points
(30,3 pts de moyenne sur 66). « Prudence, extrême prudence », préconise
cependant le coach nordiste, Laurent
Buffard, qui met l’accent sur les victoires italiennes à Gdynia (81-79) ou
contre Ekaterinbourg (69-60). « Schio
possède un redoutable duo extérieur
qui peut s’enflammer à tout moment.
Ce match, ce n’est pas le premier
contre le seizième, c’est un match
couperet de huitièmes de finale. »
Deuxième défense européenne (61 pts
concédés), équipe la plus adroite
(51,8 % de réussite aux tirs), l’USVO
s’avance bien armée, bel alliage
d’expérience (Harrower, Le Dréan,
Tuvic) et de jeunesse triomphante
(Gruda).
Pourtant… « Avec l’avantage du terrain qui se profile en quarts, ce n’est
pas le moment de gâcher tout ce que
nous avons réussi en première
phase », insiste encore le coach, qui
fait tout pour prévenir un coupable
péché de légèreté. – L. T. (avec H. L. et
J. Bav.)
AUJOURD’HUI: Valenciennes- Schio (ITA), Ekaterinbourg(RUS) - Sopron (HON) ;
Bourges-Cracovie (POL) ; Brno (RTC) - Mondeville ; Pecs (HON) - Gdynia (POL) ;
Vilnius (LIT) - Naples (ITA), ; Samara (RUS) - Namur (BEL) ; Dynamo Moscou (RUS) Valence (ESP).
Les huitièmes de finale se jouent au meilleur des trois matches. Matches retour le
vendredi 3 février, belles éventuelles le mercredi 8 février.
BATEAUX MULTICOQUES
ASVEL - ZELEZNIK BELGRADE
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PRADO
BOURGES : 5 Godin (1,90 m) ; 6 Palau
(1,78 m) ; 8 Melain (1,86 m) ; 9 Dumerc
(1,69 m) ; 10 Jekabsone (1,76 m, LET) ; 11
Ngoyisa (1,95 m, CGO) ; 12 Krawczyk
(1,80 m) ; 13 Reghaissia (1,88 m) 14 Pavetic (1,98 m, CRO). Entraîneur : P. Vincent.
CRACOVIE : 5 Skerovic (1,70 m, SEM) ;
6 Krawiec (1,72 m) ; 7 Radwan (1,79 m) ;
8 Skorek (1,76 m) ; 9 Perovanovic (1,90 m,
SEM) ; 10 De Forge (1,78 m, USA) ; 12
Kress (1,92 m, BLR) ; 13 Czepiec (1,81 m,
POL) ; 14 Trafimava (1,86 m, MGL) ; 15
Gburczyk(1,88 m). Entraîneur: E. Omanic.
VALENCIENNES - SCHIO
AUJOURD’HUI, 20 H 30, HAINAUT
VALENCIENNES : 5 Le Dréan (1,86 m) ;
6 Harrower (1,62 m, AUS) ; 7 Gruda
(1,92 m) 8 Hermouet (1,83 m) ; 9 Gruszczynski (1,72 m) ; 10 Digbeu (1,90 m) ;
11Kireta (1,98m, CRO) ; 12Grgin Fonseca
(1,85 m, CRO) ; 13 Tuvic (1,96 m, SEM).
Entraîneur : L. Buffard
SCHIO : 5 Moro (1,70 m) ; 6 Ramon
(1,87 m) ; 7 Donaphin (1,88 m, USA) ;
8 Pozzan (1,75 m) ; 10 Taylor (1,83 m,
AUS) ; 11 Masciadri(1,82 m) ; 12 Rezoagli
(1,87 m) ; 13 C. Dos Santos (1,93 m, BRA) ;
15 Ciampoli (1,89 m). Entr. : F. Fossati.
BRNO - MONDEVILLE
AUJOURD’HUI, 18 HEURES, BRNO
BRNO : 4 Vesela (1,94 m) ; 5 Vecerova
(1,94 m) ; 7 Sales (1,83 m, USA) ; 8 Hartigova (1,92 m) ; 9 Machova (1.82 m) ; 10
Milton (1,86 m, USA) ; 11 Kovacova
(1,90 m) ; 12 Zirkova (1,75 m, SLQ) ; 13
Kulichova (1,98 m) ; 15 Viteckova
(1,90 m). Entraîneur : J. Bobrovsky.
MONDEVILLE : 4 Drouault (1,76 m) ;
5 Koechlin (1,68 m) ; 7 Daley (1,70 m,
USA) ; 9 Legoupil (1,72 m) ; 10 Pochet
(1,78 m) ; 11 Matic (1,95 m, BOS) ;
12 Bade (1,82 m) ; 13 Podrug (1,90 m,
CRO) ; 14 Bonnan (1,87 m) ; 15 Jannault
(1,92 m). Entraîneur : H. Coudray.
CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES
Quel trio pour les Bleues ?
L’équipe de France va connaître aujourd’hui ses trois adversaires du premier tour du Mondial brésilien.
quatre poules de quatre équipes. Les trois premières
équipes de chaque poule, réparties en deux groupes
de six disputeront ensuite des huitièmes de finale. Les
quatre premières équipes de chaque groupe seront
versées en quarts. À partir de ce stade, les matches
seront à élimination directe jusqu’à la finale.
Les favoris de ce Mondial sont l’équipe des ÉtatsUnis, championne olympique à Athènes en 2004, et
l’Australie avec le Brésil, qualifié d’office en tant que
pays organisateur (tout de même 4e lors des derniers
JO d’Athènes), et les cinq formations européennes en
outsiders. Le sélectionneur, qui sera présent sur
place, attend sans doute avec impatience de savoir
de quoi l’avenir de ses Bleues sera fait. Pas seulement
en matière d’adversaires d’ailleurs, mais aussi en
termes de renouvellement des cadres puisqu’à
l’image d’une Cathy Melain qui, après l’Euro turc, se
réservait une période de réflexion quant au devenir
de sa carrière en sélection, d’autres (Antibe,
Lesdema) sont à la croisée des chemins. Et le prési-
Points : 1. K. Bryant (LA Lakers), 35,9 ;
2. A. Iverson (PHI), 33,6 ; 3. L. James (CLE),
31,2. Rebonds : 1. D. Howard (ORL), 12,6 ;
2. B. Wallace (DET), 12,5 ; 3. S. Marion
(PHO), 11,9. Passes : 1. S. Nash (PHO), 11,4 ; 2. B. Davis
(GS), 9,4 ; 3. C. Billups (DET), 8,6.
L’ASVEL se méfie
Les Villeurbannais doivent creuser l’écart face à une
équipe symbole de la formation serbo-monténégrine.
AUJOURD’HUI À 20 HEURES, À L’ASTROBALLE
(en direct sur Eurosport 2)
ASVEL : 5 Sy (2,02 m) ; 6 Paulding (1,95 m, USA) ; 8 Gaines (2,01 m, USA) ; 9 Mrazek
(1,92 m, SUI) ; 12 Ceranic (2,12 m, SEM) ; 13 T. Ruzic (2,08 m, CRO) ; 14 Brun
(2,02 m) ; 15 Masci (1,93 m) ; 16 Lever-Pedroza (1,91 m, USA-MEX) ; 20 Sangaré
(1,93 m). Entraîneur : C. Bergeaud.
ZELEZNIK BELGRADE : 4 Vasic (1,94 m) ; 5 Cvetkovic (2 m) ; 8 Jorovic (2,04 m) ;
9 Ilic (2,15 m) ; 10 Popovic (1,97 m) ; 11 Krstovic (1,94 m) ; 13 Radinovic (2,12 m) ;
14Marinovic(1,83m) ; 15 Pantic(2,10m) ; 18 Todorovic(2,14m) ;19 Rasic (1,93m) ;
20 Savanovic (2,04 m). Entraîneur : V. Vukoicic.
VILLEURBANNE –
de notre envoyé spécial
permanent
D’UN CLUB SERBE à l’autre. Troisièmes de leur groupe après un revers
face à Vrsac lors de la dernière journée
des poules, les Villeurbannais joueront
leur huitième de finale de Coupe ULEB
avec match retour à l’extérieur face à
Zeleznik Belgrade. Et Claude Bergeaud
ne tarit pas d’éloges sur une formation
qui ne compte que sur des jeunes formés en Serbie, la moyenne d’âge du
cinq majeur s’élevant à… vingt-deux
ans et les deux joueurs les plus âgés
(Popovic, Krstovic) ayant vingt-quatre
ans. « La Serbie-Monténégro est le
premier pays formateur d’Europe. Et
là-bas, Zeleznicar est le numéro 1 des
clubs formateurs. Alors, ne nous attardons pas sur les dates de naissance des
joueurs de cette équipe », indique le
coach de l’ASVEL.
Sans international présent lors du dernier Euro, ce club présente un
ensemble témoignant de la richesse du
réservoir local. « Il y a toujours un
joueur à 2,15 mètres sur le parquet »,
note Bergeaud. « Et si on fait l’addition
du talent individuel de ses joueurs et
de l’excellence de leur jeu collectif, on
voit qu’on affronte une équipe de
niveau Euroligue, et dont je suis persuadé, après avoir visionné trois de ses
matches, qu’elle jouerait actuellement
la qualification pour la deuxième
phase de cette compétition ! »
Deuxième en Pro A après son revers à
Reims, l’ASVEL veut jouer sa chance à
fond en tentant de creuser un écart
avant le retour à Belgrade mardi prochain. « Sans déjouer, en nous battant
même jusqu’au dernier souffle, on a
été battus samedi soir par une équipe
rémoise en réussite. Mais même s’il
faut savoir reconnaître le mérite de
l’adversaire, le respecter aussi,
j’espère que mes gars auront été vexés
par cette défaite », lance le coach des
Verts. « Nous ne savons pas gérer un
résultat. Alors, ne calculons pas,
jouons le coup à fond. Et on fera les
comptes à l’issue du retour ! »
Hier soir, l’ASVEL était toujours dans
l’expectative concernant les deux
absents de Reims. Remplaçant du
pivot Vincent Masingue, le joker médical serbe Dragan Ceranic (exOstende), sportivement qualifié, était
dans l’attente de son permis de travail.
Makan Dioumassi est lui retourné voir
le chirurgien hier pour sa cheville et
Bergeaud, qui ne tient pas à prendre le
moindre risque avec son capitaine, ne
lui accordait hier que « 1 % de
chances de jouer ». Bref, la situation
pourrait mieux se présenter à l’heure
d’aborder les matches couperets.
– C. C.
LE PROGRAMME DES HUITIÈMES DE FINALE
dent de la Fédération française, Yvan Mainini, n’a pas
caché sa volonté de voir intégrer de jeunes éléments
prometteurs (l’intérieure de l’USVO Sandrine Gruda
est en tête de liste) car l’objectif ultime de la sélection
féminine reste la qualification pour les JO de 2008 qui
se jouera… en Italie lors du Championnat d’Europe
2007. Au sortir d’un Euro 2005 qui aura tout de même
laissé quelques frustrations, on conçoit donc que ce
Championnat du monde brésilien est un enjeu stratégique important dans le positionnement et l’évolution d’une sélection nationale appelée à honorer un
rendez-vous olympique qu’elle a raté en 2004.
LILIANE TRÉVISAN
LES SEIZE QUALIFIÉS : Amériques (5) : États-Unis
(tenant du titre et champion olympique), Argentine,
Brésil, Canada, Cuba. Europe (5) : France, Lituanie,
République tchèque, Russie, Espagne. Asie (3) : Taïwan,
Corée du Sud, Chine. Afrique (2) : Sénégal, Nigeria.
Océanie (1) : Australie.
PAGE 14
Dans l’ordre du tableau. – AUJOURD’HUI : Panionios (GRE) - Aris Salonique
(GRE) ; ASVEL - Z. Belgrade (SEM) ; Alicante (ESP) - Vrsac (SEM) ; Ventspils (LET) ReggioEmilia(ITA) ;Charleroi(BEL) - DynamoMoscou(RUS) ; ÉtoileRougeBelgrade
(SEM) - LA Sofia (BUL) ; Bree (BEL) - Hapoël Jérusalem (ISR) ; Kazan (RUS) - V. Rome
(ITA). Matches retour le mardi 7 février.
LE FINAL FOUR 2007 À ATHENES. – C’est la capitale grecque qui
accueillera le Final Four de l’Euroligue masculine du 4 au 6 mai 2007. Celui-ci
tiendra réception dans la prestigieuse OAKA Olympic Indoor Hall
(18 000 places), enceinte historique du Panathinaïkos, ravalée à l’occasion des
JO 2004, où fut sacrée l’Argentine. Depuis la fin des Jeux Olympiques, le
Panathinaïkos a retrouvé sa salle fétiche après deux ans d’exil en raison des
travaux préolympiques et c’est ici qu’il recevra l’Élan Béarnais, demain en
Euroligue. La dernière fois qu’Athènes avait organisé un Final Four, c’était en
1993. Limoges avait été couronné…
EUROLIGUE : BAMBERG - VITORIA CE SOIR. – En match avancé de la
13e journée de l’Euroligue masculine, les Allemands de Bamberg reçoivent ce
soir les Basques du TAU Vitoria. À noter que les deux équipes sont déjà
assurées de disputer le Top 16.
Le Cléac’h
renonce
Échaudé par son chavirage dans la Transat
Jacques-Vabre, le skipper de « Foncia » lâche la barre
de son multi à huit mois de la Route du Rhum.
PRISE DÉBUT DÉCEMBRE, trois
semaines après le chavirage de Foncia
dans la Transat Jacques-Vabre en
double, la décision d’Armel Le Cléac’h
de ne plus faire de multicoque en solo a
été officialisée hier par l’armateur.
Skipper du trimaran depuis 2005 en
remplacement d’Alain Gautier devenu
team manager, ce Breton de vingt-huit
ans, figariste confirmé, ne participera
donc pas à la Route du Rhum 2006 à la
barre d’un trimaran.
Marqué par sa fortune de mer du
8 novembre dernier, en compagnie de
Damian Foxall, après moins de deux
jours de course, Le Cléac’h a pris le
temps de la réflexion avant de faire un
choix qui rappelle celui de Bertrand de
Broc de renoncer dans le Rhum 2002 à
l’exercice du solitaire, sur une comme
sur trois coques.
« Une semaine après le chavirage, lors
d’une réunion à Paris, mon sponsor
m’a demandé si j’étais prêt à faire le
Rhum, raconte Le Cléac’h. Je lui ai
demandé de me laisser un peu de
temps afin de ne pas répondre à chaud.
J’ai discuté avec pas mal de gens et j’ai
réfléchi à ce que j’avais envie de faire.
J’ai pris ma décision quinze jours
après. Je pense que ces bateaux ne
sont pas adaptés à la course au large
en solitaire. Mais ce n’est que mon
avis, je ne veux pas faire de polémique.
Peut-être aussi que je n’ai pas assez
d’expérience. Ce n’est peut-être pas
non plus ma philosophie, je suis sûrement davantage fait pour faire de la
course en solo en monocoque. Le multi
m’intéresse toujours, mais pas en
solo. »
Foncia s’interroge
Désormais à la tête d’une écurie
dépourvue de skipper et à l’avenir un
peu flou, Alain Gautier respecte le
choix de celui qu’il avait choisi comme
son successeur, même si ça ne le met
pas dans une situation facile. « C’est
une décision d’homme, c’est de sa vie
qu’il s’agit, commente-t-il. Il l’assume,
je dis bravo. Quand le doute s’immisce,
il ne faut pas continuer. Après, je ne
partage pas son avis sur le multicoque
60 pieds. Ce sont des machines fantastiques. Les bateaux sont plus nerveux
qu’auparavant, mais de là à dire qu’ils
sont dangereux. C’est une question de
sensations. En ce qui me concerne,
mes souvenirs les plus forts sont en
solo en multi. Tu mènes une machine
difficile, certes, mais c’est plus valorisant qu’en monocoque, c’est plus
proche du pilotage. Maintenant, je
comprends que des gens n’aient pas la
même approche de la course au
large. »
Victime lui aussi d’un chavirage dans
cette même Transat, Franck Cammas
(Groupama) qualifie cette décision de
courageuse car « Armel perd un sponsor et un bateau. Depuis toujours, il y a
des skippers qui ne veulent pas naviguer sur ce type d’engin, déclare Cammas. Armel était jeune dans le circuit, il
a vécu une mauvaise expérience dès sa
première grande course au large, ça
laisse forcément des traces. Je pense
cependant que ces accidents font partie du jeu. Il y a des risques, au même
titre que l’alpinisme, comme le montre
l’actualité. Les bateaux vont plus vite
qu’avant, c’est vrai, mais ils ne sont
pas plus dangereux. C’est la compétition qui crée le risque. Il faut savoir
gérer cet énorme potentiel qu’on a
sous le pied et savoir oublier la compétition, par moments, quand on est en
mer. » Vainqueur de la Transat
anglaise et de la Route du Rhum en
solitaire, Michel Desjoyeaux (Géant)
comprend que certains n’aient pas
envie d’y aller, mais rejette les explications mettant en avant l’inadaptabilité
du multi à la pratique du solo. « Je
pense qu’Armel n’est pas bien placé
pour en parler car il n’a jamais fait de
transat en solo en multi. Les bateaux
sont très exigeants, c’est sûr, mais
après deux transats en solo, je n’ai pas
le sentiment qu’ils soient impossibles à
mener. »
Quoi qu’il en soit, la décision de Le
Cléac’h intervient à un moment où la
classe des multicoques 60 pieds, fragilisée et montrée du doigt ces derniers
temps, est en pleine reconstruction.
Elle remet également le marin et son
expérience au centre du débat, dans sa
volonté en particulier de mener des
machines de course surpuissantes où
la moindre erreur de pilotage est le
plus souvent rédhibitoire.
Désireux de poursuivre sa carrière en
monocoque, Le Cléach’ cherche désormais un nouveau partenaire, d’abord
pour la Transat AG2R en mai, puis pour
la Solitaire du Figaro, l’objectif à plus
long terme étant le Vendée Globe
2008. Quant à son ancien sponsor,
Foncia, il réserve sa participation aux
épreuves du programme ORMA et
n’exclut pas la possibilité de vendre le
trimaran. Tout en réfléchissant parallèlement à l’opportunité de s’engager
dans le prochain Vendée Globe.
PASCAL SIDOINE
MARDI 31 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
COUPE ULEB (huitièmes de finale aller)
BOURGES - CRACOVIE
LES STATS
Ron Artest (24 pts, 9 rbds) a retrouvé
des sensations lors de son deuxième
match avec les Sacramento Kings. Il n’a toutefois pu empêcher Jalen Rose de couronner
les Raptors avec le panier de la victoire à 4 dixièmes de
seconde de la fin de la prolongation.
Bleu
Le coach Gregg Popovich et le meneur de jeu Tony Parker sont deux des grands artisans de la
réussite des San Antonio Spurs ces dernières saisons.
(Photo Greg Nelson/SI/Presse Sports)
LE PROGRAMME DES HUITIÈMES DE FINALE
C’EST EN ARRACHANT, face à une Lettonie bien
punie, la cinquième et dernière place qualificative du
dernier Championnat d’Europe 2005 en Turquie, que
les filles de l’équipe de France ont gagné le droit de
voir le Brésil. Jouer une compétition planétaire n’est
pas une première, néanmoins, pour les filles d’Alain
Jardel, qui entameront en septembre prochain (du
12 au 23) leur troisième compétition de niveau mondial en six ans. Car, sous la direction d’Alain Jardel,
les Bleues étaient présentes aux JO en 2000 à Sydney
(5e place), puis au Championnat du monde 2002 en
Chine (8e), ce qui n’est pas négligeable en termes de
présence pérenne au plus haut niveau.
C’est donc aujourd’hui, le tirage au sort ayant lieu à
Sao Paulo à 14 heures (17 heures, heure française)
que cette équipe de France connaîtra ses trois adversaires du premier tour. Il y aura pour ce mondial brésilien (disputé finalement sur les sites de la grande
métropole et de sa banlieue [Barueri], et non à Rio de
Janeiro) seize nations en lice, qui seront versées dans
LES CLASSEMENTS
Jaune
Rouge
Jaune
Opposé à Schio, Valenciennes aussi
peut déjà porter son regard sur la ligne
des quarts, où l’attend le vainqueur du
match Sopron-Ekaterinbourg. Avec
peut-être donc un retour d’Audrey
Sauret sous maillot russe dans son exfief nordiste, probabilité accentuée par
le fait que Sopron vient de perdre pour
la saison sa meilleure joueuse, Lucie
Blahuskova.
Le leader du Championnat italien sort
d’une première phase pénible (16e),
Milwaukee-Boston, 83-79 ; HoustonMiami, 95-101 ; Orlando-Philadelphie, 81-89 ; Detroit-LA Lakers,
10 2 - 9 3 ; T o r o n t o -S a cr a m e nt o ,
124-123 a.p.
LES NEWS
Valenciennes et Bourges sont en position de force face à Schio et Cracovie,
alors que Mondeville s’attaque à un gros morceau : les Tchèques de Brno.
La ligne
des quarts
LES RÉSULTATS
Rien ne semble de taille à arrêter la formidable machine à gagner de Detroit. Pas plus
Kobe Bryant, auteur de 39 points (12/28 aux
tirs) et un assortiment respectable de paniers
« impossibles », que Chauncey Billups dans un jour sans
(10 pts à 2/10, 6 b.p.). « Nous pensons avoir cinq superstars,
déclarait Richard Hamilton. Si on voulait voir un de nos joueurs
tourner à 30 points de moyenne, on pourrait le faire. Mais tout
ce qu’on veut, c’est un titre. Et on sait qu’un joueur ne peut pas
en arrêter cinq. » Une onzième victoire d’affilée pour des Pistons (37 v-5 d) toujours accrochés au sillage du record des
Bulls de 1995-96 (72-10) et une note d’admiration dans la voix
de Phil Jackson, coach des Lakers et des Bulls de la grande
époque : « Je suis surpris que Detroit soit dans les temps du
record, car je pensais que personne ne le menacerait pendant
trente ans. Mais ils gagnent avec de la marge et s’ils n’ont pas
de blessures, ils peuvent très bien gagner 70 matches. »
Deux favoris, un outsider
n’a rien d’une terreur européenne et
n’a gagné que deux matches en
première phase.
Pas surdimensionné, emmené par
l’Américaine Anna DeForge (18,5 pts),
Cracovie est largement à portée d’un
groupe berruyer qui ne s’est incliné
que deux fois face à bien plus coriace
adversité (à Brno et à Sopron). « Le
bilan est d’ores et déjà plus favorable
que prévu », admet le président berruyer, Pierre Fosset, mais pas question
de tomber dans un excès d’optimisme.
La seule chose positive qu’il faut retenir, c’est que nous n’avons pas de
pépins physiques, nous avons pu travailler en toute sérénité. Et, actuellement, l’équipe monte en puissance. »
OLIVIER PHEULPIN
NBA EXPRESS
EUROLIGUE FEMMES (huitièmes de finale aller)
FINI L’INTERMINABLE tour de
chauffe (deux équipes éliminées sur
dix-huit !). Les trois clubs français en
lice ont bien survécu à cet écrémage.
Valenciennes a même terminé en poleposition, Bourges a décroché une
précieuse quatrième place et, pour son
baptême à ce niveau, Mondeville a fini
au douzième rang.
Les filles d’Hervé Coudray auront logiquement la tâche la plus difficile en
huitième de finale, face aux redoutables Tchèques de Brno. Cette équipe
est articulée autour de cinq internationales constituant l’ossature de
l’équipe nationale, championne
d’Europe (Viteckova, Machova, Vesela, Kulichova, Hartigova), compte
aussi sur la diablesse américaine
DeLisha Milton (meilleure marqueuse
à 18,2 pts) et vient de se renforcer avec
l’arrivée attendue de Taj Mc Williams,
déjà vue l’an passé sous ce maillot.
C’est dire si les chances du leader de la
Ligue sont ténues, d’autant qu’Hervé
Coudray ne pourra vraisemblablement
pas compter sur sa meneuse Caroline
Koechlin (entorse de la cheville), meilleure passeuse de l’Euroligue
(6,1 passes).
Voilà qui concernera donc directement
Bourges, appelé à rencontrer le vainqueur du match Mondeville-Brno en
quarts. Un nouvel affrontement face
aux Tchèques constituerait un quart
pour le moins explosif entre deux
équipes qui se sont séparées cette saison avec chacune une victoire à domicile. Mais les filles de Pierre Vincent
auraient l’avantage du terrain en cas
de belle… Reste à passer Cracovie, qui
– L’ouverture du tournoi
opposera Ginobili à Parker.
Ce duel vous fait-il cauchemarder ?
– Je déteste y penser. Surtout dans
ce genre d’environnement. Mais
bon, Timmy et Manu se sont affrontés et tout s’est bien passé.
– Une fois de plus, n’appréhendez-vous pas l’impact physique
que cette compétition aura sur
vos deux arrières ?
– Dans le cas de Tony, je suis très
heureux qu’il joue pour son pays.
Plus il joue, plus il apprend et plus il
devient un leader. Et, à cet âge, je
pense qu’il peut le supporter. En
plus, il est bien entouré, avec de bons
entraîneurs. Manu m’inquiète plus,
car il est sujet à plus de blessures. Et il
a beaucoup plus de kilomètres au
compteur, dans un style de jeu qui
laisse des traces. Je n’aime vraiment
pas le voir jouer durant l’été, mais je
ne les empêcherai jamais de jouer
pour leur pays. Je sais à quel point
c’est important. »
Noir
Bleu
Noir
– Précisément, quelles sont
encore ses faiblesses ?
– Il y a encore des instants durant
lesquels il peut faire mieux, comme
de trouver un joueur démarqué pour
un panier plus facile. Il le sait et il
veut le faire. Et, surtout, il a enfin
compris qu’il ne peut pas se contenter de marquer ou de passer. Il doit
faire les deux. Et il doit le faire tous
les soirs. À ce moment-là, il sera dans
la catégorie des Nash, Kidd ou Stockton. Mais il en est très proche.
– Avez-vous encore besoin de
lui rappeler votre vision de ce
meneur idéal ?
– Parfois, il retourne à son naturel
d’antan. Alors, je lui saute dessus...
Des fois, injustement. Mais c’est ce
qui est génial avec Tony. Il a mûri,
mais il a surtout une forte constitu-
tion. Et c’est une chance pour moi,
car c’est quelqu’un que l’on peut critiquer. Les grands joueurs acceptent
les critiques. Tony veut être le meilleur. Je lui parle, je lui demande s’il a
vu la même chose que moi sur le terrain. Mais le plus important, c’est
surtout cette confiance qui s’est
établie dans notre relation.
– Le visage des Spurs a beaucoup évolué depuis l’éclosion
de Tony Parker et l’arrivée de
Manu Ginobili. Qui a le plus
changé l’autre ? Vous ou eux ?
– Ils ont fait de moi un être plus
patient, plus ouvert à leur style de jeu
libre. Et je leur ai appris à laisser le
jeu venir à eux, à ne pas forcer sans
cesse, pour le bien de l’équipe. Cet
échange nous a rendus meilleurs.
– Même s’il a maintenant cinq
ans de NBA derrière lui, Tony
n’a que vingt-trois ans. Est-ce
assez pour s’imposer comme
le leader de l’équipe championne ?
– Il ne l’est pas encore. Mais notre
équipe est différente. Timmy (Duncan), Manu et Tony sont respectés et
suivis par leurs coéquipiers, mais ces
trois-là ne veulent pas marcher sur
les pieds de l’autre et s’imposer
comme le leader.
– Beaucoup d’observateurs
disent que Parker porte les
Spurs cette saison...
– Tony a été notre joueur le plus
constant cette saison. Il nous a portés jusqu’ici. C’est la réalité. Timmy
n’a pas été lui-même, et les blessures
de Manu et Robert (Horry) ont
changé la donne. C’est clair, Tony
est notre sauveur. En plus, il ne se
contente pas de produire offensivement. Les gens ne voient que les
points. Mais Tony est omniprésent
en défense.
– Craignez-vous qu’un statut
de All-Star soit suivi de changements dans son attitude ?
– Oh, non ! Pas du tout. Il a la tête
sur les épaules. Il a vingt-trois ans et
il ne va pas se transformer en crétin
ou en égoïste du jour au lendemain.
Et si cela devait arriver, je lui sauterais dessus comme un lion sur un
agneau. Je ne le lâcherais pas. Mais
NBA. Nous avons donc du retard à
rattraper. Je crois que nous en
sommes capables, tout comme Miami et deux ou trois autres équipes de
l’Ouest. Detroit a probablement le
meilleur cinq de la NBA, mais je
pense que certaines équipes peuvent
rivaliser avec eux sur un effectif de
douze joueurs.
– Comme les Spurs...
– Nous ne sommes pas au niveau
qui était le nôtre l’an dernier, car la
constance n’est pas là en raison
des blessures. Nous n’avons livré
qu’une poignée de matches vraiment complets et nous devons
retrouver la santé avant d’envisager
de pouvoir lutter avec Detroit.
– Que pensez-vous de l’équipe
de France ?
– La France fait partie des cinq ou
six équipes dont les États-Unis
devront se méfier. Cela n’était pas
vrai il y a trois ou quatre ans, mais
je pense que vous faites maintenant
partie des clients évidents, avec
l’Argentine et la Serbie. Vous montez
en puissance, vous avez des joueurs
de talent, un système qui fonctionne.
Ce sera intéressant.
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (tour principal, 1
re
journée)
FRANCE - SLOVÉNIE
Ne plus perdre de temps
En cas de victoire sur la Slovénie, les Bleus pourraient s’ouvrir la route des demi-finales.
Nommé à la suite de Jackson Richardson, Olivier
Girault s’est totalement impliqué dans la fonction.
BÂLE – (SUI)
de notre envoyé spécial
LE CAPITAINE SERAIT un diseur de
bonne aventure. Porte-parole d’un
discours guerrier et rassembleur.
L’aboyeur, comme certains entraîneurs, de football surtout, aiment le
décrire. Du cliché jauni et dépassé ne
demeure, dans l’esprit d’Olivier
Girault, l’heureux élu de l’équipe
nationale de handball, que le rituel
d’avant match. « Après l’échauffement, quand on enfile le maillot…
C’est le seul moment où le rapport au
combat se dessine. Chaque joueur
balance une claque puissante sur la
poitrine de l’autre. Quand c’est
« bobo » – Bertrand Gille – tu
gardes la marque longtemps devant
mais également dans le dos. »
Pour le reste, et s’il a été choisi pour
sa capacité à mener les troupes,
Olivier Girault est, sans aucun doute,
un capitaine à part. D’abord, il n’est
pas titulaire dans sa propre équipe.
« C’est peut-être une frustration
parce que l’on reste joueur et que l’on
rêve d’être le plus longtemps sur le
parquet. Mais, moi, j’ai intégré le fait
que Michaël Guigou représente
l’avenir. »
Capitaine lucide, imperméable à
toute revendication ou tout passedroit. « Comment pourrais-je aller
voir le sélectionneur et lui demander
davantage de temps de jeu ? »
Contraste saisissant avec le joueur
qu’il est à Paris, titulaire à part
entière et jamais remplacé en cours
de match. « Dans mon rôle, il faut
avoir le sens du sacrifice. Cela ne me
coûte pas. La seule difficulté, en réalité, c’est de ne pas oublier son costume de joueur. Tu dois être à
l’écoute des autres, sentir leur
moindre doute pour les rassurer tout
en maintenant ta concentration personnelle si tu es appelé à entrer en
jeu. »
sa notoriété est vraiment en train
de grandir. »
Un vrai rendez-vous, donc. Que les
Français ont les moyens de maîtriser.
À condition de freiner Rutenka et
d’empêcher le génial meneur Uros
Zorman de diriger le jeu à sa guise.
« Il faut aussi éviter de se laisser
déborder par leurs petits systèmes à
deux ou trois, prévient Joël Abati.
Si on les laisse se passer le ballon,
ils deviennent redoutables. » Bien
défendre, afficher la même lucidité
en attaque que face à l’Allemagne et
dominer physiquement, telles sont
les consignes du jour. Des consignes
à respecter scrupuleusement pour
continuer à croire aux demi-finales.
Car être méfiant n’empêche certainement pas d’être ambitieux.
PHILIPPE PAILHORIES
Entorse pour Narcisse
DANIEL NARCISSE a payé cher le relâchement de la toute fin de match face à
l’Allemagne. Alors que la France venait de perdre un ballon, le Réunionnais, à la
lutte avec un Allemand, s’est précipité pour tenter de le récupérer. « J’ai immédiatement senti une douleur au niveau du pouce, explique-t-il. Je m’en veux parce que
l’on aurait très bien pu éviter de faire n’importe quoi dans ces dernières
secondes. » Les examens subis hier à Bâle indiquent finalement une entorse du
poignet droit. « Il n’y a ni fracture, ni lésion cartilagineuse, indique Pierre Sébastien, le médecin de l’équipe de France, mais effectivement une entorse avec lésion
capsulaire, et aussi un bel hématome. Avec un peu de chance, il pourra rejouer
dans le tour principal. Mais certainement pas face à la Slovénie. »
Nos amis slovènes
Cinq des adversaires du jour évoluent en club avec des joueurs français.
BÂLE –
VID KAVTICNIK
(Kiel/ALL)
de nos envoyés spéciaux
EN PLUS D’OLIVIER GIRAULT qui
avait croisé Zoran Lubej, le pivot, à
Paris et de Luc Abalo un temps coéquipier du gardien Beno Lapajne à Ivry, ils
sont quatre, aujourd’hui encore, à partager la vie sportive des principaux
joueurs slovènes. Leur jugement met
en lumière la qualité d’une équipe en
pleine ascension et désireuse de protéger son statut de vice-champion
d’Europe. Visite guidée…
RENATO VUGRINEC
(Magdebourg/ALL)
Joël ABATI : « Renato, c’est l’école
yougoslave type, un jeu bien technique, en totale harmonie avec la
balle. Il compense son manque de physique par des savoir-faire étonnants et,
d’abord, un excellent jeu de passes sur
son poste d’arrière droit. Son seul
défaut, peut-être, c’est de baisser les
bras dans les moments cruciaux lorsqu’il n’est pas en réussite. »
Nikola KARABATIC : « Comme Kim
Andersson, Vid est un gars de ma
génération. Nous sommes tout le
temps ensemble à Kiel. Il n’entre pas
complètement dans le moule « yougo », style un peu tricheur, voire même
vicieux. Il est au contraire toujours
joyeux sur le terrain, fort physiquement. Il court vite, longtemps et il
shoote très bien aussi. En club, il évolue à l’aile. Mais il peut très bien tenir
un rôle à l’arrière. »
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Slovénie ......... 4 2 2 0 0
2. Espagne ........ 3 2 1 1 0
3. Pologne ......... 2 2 1 0 1
France .......... 2 2 1 0 1
5. Allemagne ..... 1 2 0 1 1
6. Ukraine .......... 0 2 0 0 2
Didier DINART : « Pajovic dispute,
comme moi, sa troisième saison à Ciudad Real où son rôle est, essentiellement, défensif. C’est un solide, puissant, capable, s’il le faut, d’entrer en
attaque où ses qualités athlétiques en
font, également, un redoutable adversaire. Rutenka est arrivé cette saison et
il a, très vite trouvé sa place. Titulaire
p.
—
66
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c.
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G ROU PE 2 (à Saint-G all) :
AUJOURD’HUI. – Islande-Russie
(15 h 45) ; Danemark-Croatie (18 h) ; Serbie-Monténégro - Norvège (20 h 15).
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Russie ............ 4 2 2 0 0
2. Islande ........... 3 2 1 1 0
Danemark ..... 3 2 1 1 0
4. Croatie ........... 2 2 1 0 1
5. Norvège ......... 0 2 0 0 2
6. Serbie-Monténégro . 0 2 0 0 2
LUKA ZVIZEJ
(Barcelone/ESP)
Jérôme FERNANDEZ : « Il vient de
Celje avec qui il a remporté la Ligue des
champions en 2004. Révélation la saison suivante à Santander, Barcelone
n’a pas hésité à l’engager. D’une régularité incroyable, il est toujours bon,
bien qu’il soit derrière Juan Garcia et
que son temps de jeu ne soit pas
énorme. C’est un bosseur à la mentalité exemplaire. Je l’adore. Très attaché
à l’équipe nationale, il a même payé de
sa propre poche son billet pour la
rejoindre il y a quelques mois lors
d’une cession de préparation. »
– L. M. et P. P.
AUTOMOBILE
Olivier Girault a mesuré la dimension
humaine de son rôle. « Avant le
match contre l’Espagne, explique-til, j’avais vu à l’échauffement que les
jambes n’étaient pas là. J’ai beaucoup parlé mais, dans ce cas, les mots
ne suffisent pas… » Au soir de la
défaite, il a peu dormi, cherchant une
Bleu, blanc, roule !
Au sein du Team France, Alexandre Prémat et Nicolas Lapierre forment un duo très soudé.
Avant d’être à nouveau adversaires en GP 2.
DURBAN – (AFS)
de notre envoyé spécial
IL FALLAIT VOIR, sur la pré-grille de
départ à Durban, Nicolas Lapierre
poser des bandages protecteurs sur les
mains d’Alexandre Prémat pour croire
que deux pilotes de monoplace peuvent à ce point s’entraider. À l’ordinaire, avec leurs caractères forcément
égocentriques, les spécialistes de cette
discipline auraient plutôt tendance à
mettre des bâtons dans les roues de
l’autre afin de mieux le dominer. Au
sein du Team France, que l’équipe
DAMS de Jean-Paul Driot fait courir en
A 1 Grand Prix, Lapierre et Prémat pilotent à tour de rôle et celui qui ne court
pas est toujours présent.
« Chaque épreuve comportant deux
courses, explique Driot, l’idée initiale
chez nous était de les faire avec deux
pilotes différents. Quand l’A 1 a démarré en septembre à Brands Hatch, dès le
premier jour d’essais libres, où " Alex "
et " Nico " avaient roulé, on s’est rendu compte que ce n’était pas possible.
Ils ne conduisent pas de la même façon,
ils ont besoin de réglages différents et il
fallait une vraie continuité sur le weekend pour avoir une voiture " tip top ".
À partir de là, soit j’en virais un soit je
les gardais en les nommant un Grand
Prix sur deux… »
Prémat en Grande-Bretagne, au Portugal, en Malaisie, puis avant-hier en
Afrique du Sud ; Lapierre en Allemagne, en Australie et à Dubaï : en sept
courses sprint et autant de courses
principales, le duo a déjà ramené dix
victoires à la France, deux allant au Brésil, une à la Suisse et une à la Hollande.
Suivant une trajectoire identique qui
passa par le kart, la Formule Renault
puis la F 3, avant d’atteindre l’an dernier la série GP 2, Prémat et Lapierre,
vingt-quatre et vingt-deux ans bientôt,
s’activent dans les stands de l’A 1
Grand Prix s’ils ne sont pas chargés de
tenir le volant.
Cinq victoires partout
« Quand on ne roule pas, c’est frustrant
et le week-end est long mais on a plus
de recul, admet Lapierre. On voit les
problèmes qui se posent en dehors de
la voiture et on comprend ce que c’est
d’être sur le mur des stands. » « Un
pilote vient naturellement aider l’autre,
ajoute Prémat. Il suit ce qu’il fait sur les
p.
—
54
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DEM AI N. – S lové nie-Allemagne
(15 h 15) ; Pologne-France (17 h 45) ;
Ukraine-Espagne (20 h 15). JEUDI. –
Pologne-Allemagne (15 h 15) ; UkraineFrance (17 h 45) ; Slovénie-Espagne
(20 heures).
DEMAIN. – Serbie-Monténégro - Russie
(15 h 45) ; Islande-Croatie (18 h) ; Danemark-Norvège (20 h 15). JEUDI. – SerbieMonténégro - Croatie (15 h 45) ; IslandeNorvège (18 heures) ; Danemark-Russie
(20 h 15).
DÉJÀ JOUÉS : Allemagne-Espagne,
31- 31 ; P ologn e-Uk raine 3 3-24 ;
Espagne-France, 29-26 ; SlovénieUkraine 33-31 ; Slovénie-Pologne,
33-29 ; France-Allemagne, 27-25.
DÉJÀ JOUÉS : Islande - Serbie-Montenegro, 36-31 ; Russie-Norvège, 24-21 ;
Danemark-Islande, 28-28 ; Croatie-Norvège, 32-28 ; Danemark - Serbie-Monténégro, 33-29 ; Russie-Croatie, 30-29.
FORMULE. – Les deux premiers de chaque groupe du tour principal accèdent aux demifinales, qui se tiendront samedi à Zurich, où aura également lieu la finale dimanche. Le
champion d’Europe se qualifie pour l’Euro 2008, les trois premiers de l’Euro obtiennent
leur billet pour le Mondial 2007.
Un vrai quart de finale
AUJOURD’HUI, 17 H 30, ST. JAKOBSHALLE À BÂLE
(en direct sur Sport +)
FRANCE. – Gardiens : 1 Ploquin (27 ans, 1,90 m) ; 16 Omeyer (29 ans, 1,92 m).
Joueurs de champ : 2 Fernandez (28 ans, 1,99 m) ; 3 Dinart (28 ans, 1,97 m) ; 4 Krantz
(24 ans, 1,88 m) ; 5 G. Gille (29 ans, 1,92 m) ; 6 B. Gille (27 ans, 1,87 m) ; 11 Girault
(cap., 32 ans, 1,83 m) ; 13 Karabatic (21 ans, 1,95 m) ; 14 Kempe (30 ans, 1,93 m) ;
18 Abati (35 ans, 1,90 m) ; 19 Abalo (21 ans, 1,82 m) ; 21 Guigou (23 ans, 1,79 m) ;
23 Bosquet (26 ans, 1,98 m). Entraîneur : C. Onesta.
SLOVÉNIE. – Gardiens : 1 Podpecan (30 ans, 1,96 m) ; 12 Skof (28 ans, 1,88 m) ;
16 Lapajne (32 ans, 2 m). Joueurs de champ : 2 Kozlina (22 ans, 1,98 m) ; 3 Backovic
(25 ans, 1,95 m) ; 4 Vugrinec (30 ans, 1,95 m) ; 5 Jovicic (30 ans, 1,83 m) ; 7 Kavticnik
(21 ans, 1,91 m) ; 8 Mar. Ostir (28 ans, 1,94 m) ; 9 Natek (23 ans, 1,93 m) ; 10 Gajic
(21 ans, 1,90 m) ; 14 Rutenka (24 ans, 1,98 m) ; 15 Pajovic (26 ans, 1,97 m) ; 18 Zorman (25 ans, 1,90 m) ; 19 Lubej (30 ans, 1,94 m) ; 20 Zvizej (25 ans, 1,85 m). Entraîneur : S. Ivezic.
MODE DE QUALIFICATION. – Qualifiée en sa qualité de vice-championne
d’Europe.
PALMARÈS. – JO : 8e en 2000 ; 11e en 2004. CM : 18e en 1995 ; 17e en 2001 ; 11e en
2003 ; 12e en 2005. CE : 10e en 1994 ; 11e en 1996 ; 5e en 2000 ; 12e en 2002 ; 2e en
2004.
FACE-À-FACE. – 16 rencontres ; 10 victoires pour la France ; 3 nuls ; 3 défaites.
DERNIER AFFRONTEMENT.– Le 3 février 2005, lors du Championnatdu monde en
Tunisie : France-Slovénie, 26-26.
RECTIFICATIF. – Dans notre édition du 28 janvier, l’article de présentation de
la rencontre France-Espagne comptant pour la 3e journée du tour préliminaire du
Championnat d’Europe de handball, intitulé « Le jeu de la vérité », attribuait la
médaille de bronze du Championnat du monde 2001 à la France. Cette année-là,
les Bleus ont fait bien mieux : ils ont emporté le titre mondial devant la Suède, la
troisième place revenant à la Yougoslavie.
SEMIR ZUZO ATTENDU À SCHAFFHAUSEN. – Semir Zuzo, le pivot
montpelliérain, est attendu aujourd’hui à Schaffhausen, où il devrait parapher
un contrat le liant au club suisse jusqu’à la fin de la saison. Manifestement
pas dans les plans de Patrice Canayer, qui a enrôlé le Tunisien Issam Tej à
partir de la saison prochaine, l’ancien Parisien (29 ans) devrait démarrer sous
ses nouvelles couleurs au terme de l’Euro. Après deux saisons et demie dans
le club champion de France, il pourrait donc rejoindre Nerijus Atajevas, lui
aussi ancien joueur de la capitale parti tenter sa chance dans le club qui avait
récemment éliminé Chambéry en huitième de finale de la Coupe des Coupes.
– P. P.
MARDI 31 JANVIER 2006
LAURENT MOISSET
A 1 GRAND PRIX
L’ADVERSAIRE
SIARHEI RUTENKA
ET ALES PAJOVIC
(Ciudad Real/ESP)
TOUR PRINCIPAL
AUJOURD’HUI : repos.
GROUPE 1 (à Bâle). –
AUJOURD’HUI : Ukraine-Allemagne
(15 h 15) ; Slovénie-France (17 h 30) ;
Pologne-Espagne (20 heures).
au poste d’arrière gauche, il nous a
sauvé deux fois, en Championnat et en
Ligue des champions, en inscrivant le
but de la victoire. Il a un bras
incroyable et un tir en appui très efficace. Il n’est pas très rapide et il faudra
prendre en considération cette donnée
pour le contrer. »
BÂLE. – Michaël Guigou (ballon en
main), ici lors de la victoire face à
l’Allemagne devant son coéquipier
Bertrand Gille, s’est imposé à l’aile
gauche de la sélection devant le
capitaine Olivier Girault.
(Photo Pierre Lablatinière)
" datas ", lui parle dans la radio,
donne les temps ou prépare son
casque. » Pour le moment, avec cinq
victoires partout le match amical est
équilibré.
« Ils vont aussi vite et sont aussi sympas l’un que l’autre mais, analyse Driot,
presque vingt ans d’expérience en tant
que patron d’équipe, ils n’ont pas le
même caractère. Alex est plus agressif,
ça transparaît dans son pilotage ; il
compte plus sur son talent. Nico est
moins expansif, plus concentré sur son
métier. » De l’un, il dit qu’il est un
" artiste " – « Dans sa chambre, par
exemple, c’est le bordel total ! » –, de
l’autre que c’est un " vrai pro "
– « Dans la sienne, tout sera bien rangé ».
L’amusant de l’histoire est que les deux
héros en herbe vont, le 9 avril à
Valence, une semaine après que l’A 1
Grand Prix se sera fort probablement
conclu par le sacre du Team France à
Shanghai, reprendre le cours de leur
autre histoire : celle du GP 2, avec
Prémat comme pilier de l’équipe ART,
où il collabora en 2005 avec Nico
Rosberg qui obtint le titre, et Lapierre
en tant que leader de l’équipe Arden,
dont il était l’an dernier le deuxième
homme au côté de Heikki Kovalainen.
« En A 1 Grand Prix, conclut Driot avec
amusement, on est tous devenus
copains mais, quand le GP 2 va recommencer, Alex et Nico vont se bastonner.
Ça va être la guerre ouverte ! » Après
avoir de son côté recruté pour ce GP 2
le débutant Franck Perera, soutenu par
Toyota, DAMS escompte bien s’interposer le plus vite possible.
DIDIER BRAILLON
RÉSULTATS
Avec dix victoires en quatorze courses, les couleurs françaises ne cessent de briller en
A 1 Grand Prix, nouvelle formule monotype dont la particularité est d’opposer des équipes
nationales.
(Photo DPPI)
F 1 : LE GRAND JOUR POUR ROSSI. – C’est à partir
d’aujourd’hui que Valentino Rossi se frottera pour la
première fois à d’autres pilotes de F 1, sur le circuit de
Valence en Espagne. Jusqu’à jeudi, le champion de
MotoGP pourra s’étalonner au volant d’une Ferrari
F 2004 à moteur V 10 aux pilotes McLaren, Honda,
Toyota, Williams, BMW, ainsi qu’aux pilotes titulaires de
la Scuderia, Michael Schumacher et Felipe Massa, qui
rouleront à bord de la nouvelle 248 F 1 et d’une
monoplace hybride F 2004 à moteur V 8.
RENAULT LÈVE LE RIDEAU SUR LA R 26. – Partenariat
d’un cigarettier oblige, c’est à Monaco, comme l’an
dernier, que Renault présentera sa nouvelle monoplace, cet
après-midi. Pas de surprise en perspective pour Fernando
Alonso et Giancarlo Fisichella, qui ont déjà pris le volant
de la R 26 à Jerez il y a près de trois semaines.
WRC : JACQUES RÉGIS DÉMISSIONNE. – La FIA a
annoncé hier par un communiqué succinct que Jacques
Régis avait décidé, d’un commun accord avec le pouvoir
sportif, de renoncer à son poste de président de la
commission rallyes. Le président de la Fédération
française du sport automobile restera néanmoins en
place jusqu’au prochain Conseil mondial de la FIA prévu
le 22 mars à Paris. Les raisons de ce départ n’ont pas été
précisées. Régis avait été placé à la tête de cette
commission rallyes fin 2004, avec pour mission de mener
les réformes nécessaires à la survie de la discipline, après
les retraits de Peugeot et Citroën. Suite à l’acceptation
par la FIA des mesures proposées par Jacques Régis fin
octobre 2005, Citroën a annoncé son retour en 2007.
Mais, depuis, Mitsubishi et Skoda se sont retirés
du WRC.
24 HEURES DE DAYTONA (USA, 28-29
janvier). – Première manche du Championnat GrandAm 2006 : 1. Dixon-WheldonMears (NZL-GBR-USA, Riley-Lexus), 734
tours ; 2. Negri-Patterson-AllmendingerWilson (USA-USA-USA-GBR, Riley-Lexus), à
1 t. ; 3. Luhr-Rockenfeller-Long (MCO-MCOUSA, Crawford-Porsche), à 3 t. ; 4. DonohueLaw-Maassen (USA-USA-BEL, FabcarPorsche), à 4 t. ; 5. Krohn-JonssonBergmeister (USA-SUE-ALL, Riley-Pontiac), à
17 t. ; … 13. Ortelli-Johnson-Near-Sauvage
(MCO-USA-GBR-FRA), à 56 t. ; etc.
Vainqueur des derniers 500 Miles d’Indianapolis, le Britannique Dan Wheldon a accroché
une nouvelle classique américaine à son palmarès. Associé au Néo-Zélandais Scott Dixon
et au pilote US Casey Mears, le champion IRL
a bouclé 734 tours du circuit de Daytona à la
vitesse moyenne de 175 km/h. Vainqueur en
2005, Emmanuel Collard n’a pas connu la
même réussite cette année, puisque le Français a abandonné dès la 5e heure suite à un
accrochage avec un autre concurrent. Autre
Français en course, Sébastien Bourdais n’a
guère été plus heureux : abandon lors de la
6e heure.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
avaient battus, ils pouvaient prétendre aux demi-finales, rappelle
Claude Onesta. Ç’avait été un match
difficile, comme tous nos derniers
affrontements d’ailleurs. » Un
match intense, forcément très
engagé. « Pour l’emporter, il faudra
d’abord relever le défi physique,
assure Olivier Girault. Parce que,
techniquement, ils savent faire
beaucoup de choses. »
Et ils possèdent, avec Siarhei Rutenka, coéquipier de Didier Dinart à
Ciudad Real, un buteur hors pair,
le deuxième, avec 8,7 buts de
moyenne, de cet Euro derrière
l’Islandais Sigurdsson (9,7). « Ce
n’est pas la peine de chercher la
faille, assure Claude Onesta, c’est
complet à tous les postes, bien dans
la culture et la tradition yougoslaves.
Un jeu très élaboré, une technique
individuelle bien au point. Et puis,
même si l’équipe est encore jeune,
« Accepter que
tes manques
soient dénoncés »
idée pour réveiller les énergies. Il a
abandonné, se reposant, enfin, sur
l’état d’esprit qu’il sait très sain dans
le groupe.
« Les gens et les caractères sont différents. Il y a ceux à qui il n’est pas
besoin de parler. Ceux qu’il convient
de secouer. Ceux, encore, qu’il faut
contourner avant de leur dire les
choses. Mais, dans tout cela, il y a un
point commun. Ils ont tous cette
faculté à l’autocritique, cette capacité au réalisme qui leur permet de
situer leur réel niveau de jeu. »
Là où l’amitié qui les unit sincèrement pourrait être un frein, elle
devient une vraie force. « On a beau
s’apprécier et s’aimer, on est capable
de se dire les choses. C’est naturel.
Personne ne s’endort sur son statut.
La clé de la réussite, c’est de pouvoir
accepter que tes manques soient
dénoncés par tes partenaires. L’amitié, souvent, étouffe la sincérité. Chez
nous, c’est très clair, on se la doit, et
sans concession. »
Olivier Girault n’a pas parlé avant le
décisif rendez-vous face à l’Allemagne. « À l’échauffement, dans
l’intensité qui y régnait, je savais que
nous serions là. » Et de l’histoire à
reprendre, à construire depuis le
départ des anciens et l’ambition
qu’affirment sans vergogne les successeurs. « Avec les anciens, dont je
suis, tempère l’ailier parisien, nous
avons aussi perdu. » Insensibles aux
commentaires extérieurs qui les font
encore plus beaux qu’ils ne sont et les
présentent comme de futurs champions d’Europe. « On entend ça, mais
on le chasse très vite de notre esprit.
La plus belle preuve, puisque face à
l’Espagne on a probablement cédé au
beau charme de cette sirène qui flatte
ton ego, a été notre capacité de réaction contre l’Allemagne. C’est un truc
d’hommes, la marque d’un groupe
qui vit bien ensemble. Et qui veut,
surtout, éviter de retomber dans le
piège. »
C’est aussi pourquoi Olivier Girault
continue d’observer et de sonder ses
partenaires. Il n’a, surtout, pas songé
aux mots qu’il emploiera dans le vestiaire à quelques minutes du match
contre la Slovénie en fin d’aprèsmidi. « En aurons-nous véritablement besoin ? Tout n’a-t-il pas été dit
entre l’Espagne et l’Allemagne ? »
Bleu
Se souvenir, aussi, du dernier
Mondial, où la France et la Slovénie
n’étaient pas parvenues à se départager (26-26). « Alors que, s’ils nous
de notre envoyé spécial
Jaune
Rouge
Jaune
« D’abord, relever
le défi physique »
BÂLE –
Noir
Bleu
Noir
À FORCE, ILS ONT bien sûr appris
à se méfier. Des signes, des impressions. Des pronostics aussi. Ceux qui
les expédient, déjà, en demi-finale.
La réponse, alors, est cinglante. Elle
renvoie à l’édition précédente, en
2004 en Slovénie. La France était
sortie première de poule avec trois
points. L’Allemagne troisième avec
un seul point. L’avenir semblait
appartenir aux Bleus, même si
Jérôme Fernandez, touché à la main,
avait précipitamment abandonné le
camp. Les Allemands, eux, paraissaient condamnés à errer l’âme en
berne. Sept jours plus tard, ils étaient
sacrés champions d’Europe ! « Nous
avions d’abord dominé la Hongrie,
rappelle Joël Abati, puis nous avions
sombré face à la République tchèque
et… la Slovénie. » L’Allemagne,
au contraire, n’avait plus gaspillé
le moindre point en chemin…
Ce préambule pour dire que, si la
France, malheureusement privée
aujourd’hui de Daniel Narcisse,
blessé à la main, se retrouve en position certes enviable, elle n’est évidemment pas tirée d’affaire au
moment de croiser le fer avec la Slovénie, le plus gros morceau du tour
principal. « Si on perd, rapporte
même Claude Onesta, l’horizon
s’obscurcira sensiblement. En
revanche, si l’on gagne, des solutions s’ouvriront à nous. Sans négliger, bien sûr, la Pologne et l’Ukraine,
les deux derniers adversaires. »
Gagner contre la Slovénie, vicechampionne d’Europe, pour tailler
ensuite la route en toute tranquillité,
voilà le projet. Car, avant ce match
d’ouverture, c’est évidemment
l’ensemble des Balkans qui, avec
quatre points, se trouve dans la position la plus confortable. Même si ses
trois adversaires de la deuxième
semaine risquent fort de lui compliquer l’existence. « Disons que le
premier tour ne les a sans doute pas
placés dans la véritable complexité
de la compétition, insiste le sélectionneur. Là, les choses sont autrement sérieuses. »
Pour tout le monde. Pour la Slovénie,
bien sûr, qui doit maintenant se
coltiner le champion du monde
(Espagne), le champion d’Europe
(Allemagne) et donc la France. Pour
l’Allemagne, également, condamnée à tout gagner. « Et surtout pour
nous, poursuit Joël Abati. Car le
match face à l’Allemagne n’était certainement pas un aboutissement.
J’espère simplement que nous ne
nous relâcherons pas et que nous
saurons, c’est vrai, nous souvenir
du passé. »
Le rôle
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