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1 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME TOUS SPORTS SANTORO DE RETOUR EN COUPE DAVIS ? TOUT SUR LA SAISON 2006 LA BOURSE VA S’OUVRIR AUX CLUBS PROS (Page 13) (Pages 9 à 11) (Page 5) TENNIS T 00106 - 131 - F: 0,80 E 3:HIKKLA=[UU]U^:?a@l@d@l@a; Mardi 31 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 846 - 0,80 France métropolitaine LES BLEUS ANNONCENT L’ETE Le mois de janvier réussit aux attaquants de l’équipe de France. Après Sylvain Wiltord, Thierry Henry et Zinédine Zidane, c’est David Trezeguet qui a inscrit un triplé dimanche avec son club. Une bonne nouvelle à quatre mois et demi de la Coupe du monde (9 juin-9 juillet). (Page 3) L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Dimanche 15 janvier : pour la première fois de sa carrière, Zinédine Zidane inscrit trois buts dans un match (58e, 61e, 90e + 4) (Photo Pics United/Presse Sports) et le Real Madrid bat le FC Séville (4-2) au cours de la 19e journée du Championnat d’Espagne. Bleu Rouge Mercredi 4 janvier : l’Olympique Lyonnais domine facilement Strasbourg à la Meinau (4-0) pour le compte de la 20e journée (Photo Patrick Boutroux) du Championnat de France et Sylvain Wiltord frappe trois fois (6e, 56e, 73e). Jaune Bleu Jaune Dimanche 29 janvier : David Trezeguet, qui ouvre ici le score, réussit le coup du chapeau (7e, 13e et 18e) et la Juventus (Photo Penny/Fotorichiardi/Presse Sports) s’impose (3-1) à Ascoli à l’occasion de la 22e journée du Championnat d’Italie. Noir Noir Samedi 14 janvier : Thierry Henry exulte. Arsenal, lors de la 22e journée de Championnat d’Angleterre, se promène devant (Photo Richard Heathcome/Getty Images/AFP) Middlesbrough (7-0) et l’attaquant français réalise le triplé (20e, 30e, 68e). 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LE DESSIN La L 1 prend froid Quatre matches ont été reportés en L 1 ce week-end. Tous les clubs ont-ils fait le maximum ? LA NEIGE À NANTES (qui recevait Troyes), Saint-Étienne (Nice) et Strasbourg (Paris-SG) ; des trombes d’eau à Monaco (Lyon). Les conditions météo ont entraîné le report de quatre matches, ce weekend. Quatre décisions qui perturbent le classement et le calendrier puisque, en raison des échéances internationales (notamment de Monaco et de Lyon), aucune date en semaine n’a pu être dégagée jusqu’au mois de mai pour faire rejouer ce dernier match. « Et pourtant, il faudra bien le caser quelque part, tranche Jacques Thébault, le directeur général de la Ligue. Et pas n’importe où, parce que, pour une affiche de cette importance, Canal + aura son mot à dire. » Dès samedi matin, Météo France avait diffusé un bulletin d’alerte orange de niveau 3. La Direction nationale de l’arbitrage avait également anticipé ces mauvaises conditions et, lors d’une réunion à L’ÉDITO FOOTBALL, ET SI ON JOUAIT L’APRÈS-MIDI ? Nantes, en début de semaine, Marc Batta, le patron des arbitres, avait donné pour consigne, « au nom de la sécurité des joueurs, de ne pas hésiter à reporter un match en cas de doute ». La parodie entre SaintÉtienne et Toulouse, le 14 janvier dernier, arrêté au bout de treize minutes en raison du terrain gelé, avait évidemment mécontenté tout le monde et fait courir des risques à des spectateurs, certains venus de plus de 500 kilomètres. La France est pourtant le seul pays d’Europe où des matches ont été reportés, ce week-end. En Allemagne, où le mercure était descendu jusqu’à – 10, toutes les rencontres ont eu lieu. Pourquoi ? L’usage de la bâche, obligatoire selon le règlement de la LFP depuis cette saison, a été inutile à SaintÉtienne. Comme les six souffleries placées en bordure de terrain : « Le poids de la neige a empêché la ventilation et la bâche est restée collée au terrain gelé », a expliqué Laurent Canonico, le responsable de la communication de l’ASSE. Ce matin, il ne subsiste pourtant aucun doute sur le déroulement du match en retard programmé demain entre Saint-Étienne et Toulouse. « La pelouse n’est plus gelée, le redoux fait son œuvre et la protection restera en place jusqu’à trois heures avant le coup d’envoi », confirme Marc Gallet, le responsable technique de Geoffroy-Guichard. Les Verts, handicapés par l’absence de cinq Africains partis à la CAN, auront aussi gagné un peu de temps. « Les circonstances auront permis à Julien Sablé de bénéficier de quatre jours supplémentaires dans sa récupération, constate aussi Élie Baup. Et comme c’est Sablé, ce n’est pas la moindre des choses. » À Nantes aussi, le terrain était bâché. Mais la bâche a été retirée le samedi matin pour le traçage des lignes presque au même moment où une tempête de neige, qui allait durer jusqu’à 18 heures, s’abattait sur Nantes. « Quand je suis arrivé sur place en début d’après-midi, explique Louis Ortega, le délégué de la LFP, le terrain était légèrement enneigé. Il y en avait plus de 5 centimètres en milieu d’après-midi. Matériellement, le déblayage devenait impossible. Surtout, l’intégrité physique des joueurs, et celle des spectateurs, obligés de venir en voiture au stade, n’étaient plus garanties. J’ai donc décidé du report. » Nancy grince des dents L’annulation de Monaco-Lyon, elle, n’a pas été dictée dans le souci de préserver la nouvelle pelouse, posée il y a seulement dix jours. Franck Nicolas, le responsable des installations sportives de Louis-II, l’affirme : « L’herbe était trop fraîchement plaquée. Les fortes pluies ont occasionné des rétentions d’eau sous les plaques de gazon qui risquaient de se décoller. Mais surtout, dans la nuit de samedi à dimanche, des bourrasques de vent de 102 km/h ont fait s’envoler la bâche. Que faire contre ça ? » Les quatre matches reportés vont tous faire l’objet d’un examen de la part d’une commission spécialisée. Et Jean-Pierre Hugues, le secrétaire général de la Ligue, assure qu’en cas de « défaillance du club qui reçoit, de lourdes sanctions pécuniaires seront prises, de l’ordre de 40 000 euros. Si toutes les dispositions ont été suivies, il faudra juste trouver une nouvelle date. En raison du calendrier, ça peut être compliqué. » De Nancy, où la neige était aussi tombée en abondance, une voix discordante s’est élevée contre les dispositions préconisées par la LFP. Le président de l’AS Nancy-Lorraine, Jacques Rousselot, s’en explique : Quarante mille euros l’amende… ou la bâche Les matches fixés demain L’ARTICLE 331 du règlement des compétitions de la LFP oblige les clubs à « disposer d’un système de protection du terrain contre la pluie, la neige ou le gel permettant de garantir la tenue des rencontres dans de bonnes conditions. » Une bâche coûte environ 40 000 euros. Les clubs doivent aussi « mettre en œuvre les moyens matériels et humains nécessaires au fonctionnement de ce système ». Ils peuvent ainsi avoir recours à la location d’un système de soufflerie qui fonctionne au gasoil. Poser, retirer ou enlever une bâche nécessite l’emploi pendant une demi-journée d’une cinquantaine de personnes. C’est la commission d’organisation des compétitions qui est chargée de veiller au respect de cette procédure. Si sa responsabilité est engagée dans le report d’un match qu’il organise, le club fautif – qu’il LA COMMISSION d’organisation des compétitions (COC) de la LFP, présidée par André Préaud, se réunira demain, comme chaque mercredi. Elle doit fixer les dates des quatre rencontres reportées ce week-end en raison des intempéries. Il y a deux semaines, la COC avait décidé de faire jouer la rencontre Saint-Étienne - Toulouse le mercredi 1er février, les deux clubs étant éliminés de la Coupe de France. Mardi prochain, Nice et Monaco sont concernés par les demifinales de la Coupe de la Ligue. La COC pourrait donc caser Nantes-Troyes et Strasbourg - Paris-SG le mercredi 8 février. Il lui faudra en revanche faire preuve d’ingéniosité pour trouver une date pour Monaco-Lyon et Saint-Étienne - Nice. Ces matches auront forcément lieu en semaine, aucun week-end n’étant libéré par le Championnat avant le 22 avril, date de la finale de la Coupe de la Ligue… à laquelle participera Monaco ou Nice. Et en tenant compte du fait que Lyon dispute les 8es de finale de la Ligue des champions contre le PSV Eindhoven (21 février-8 mars). – R. R. évolue en L 1 ou en L 2 – encourt une amende de 40 000 euros et il peut aussi être amené à rembourser les frais de déplacement de l’équipe adverse, des arbitres et des délégués. Ce n’est qu’en cas de récidive qu’une sanction sportive peut être envisagée. Les clubs sont pour le moment tenus à une obligation de moyens et pas à une obligation de résultats. Ce week-end, la LFP avait demandé aux délégués des rencontres de se rendre sur les stades la veille au plus tard à 14 heures. Habituellement, les délégués sont tenus d’être présent le jour du match avant 16 heures. Le délégué dispose d’un pouvoir décisionnaire jusqu’à deux heures avant le coup d’envoi. Ensuite, c’est l’arbitre qui est habilité à décider du report d’un match. – R. R. « La Ligue a imposé des contraintes de moyens pour que le spectacle se déroule dans de bonnes conditions. Mais les sanctions prévues sontelles vraiment dissuasives ? Les pénalités doivent être plus lourdes et aller jusqu’à un retrait de points. Car, pour moi, le Championnat ne se déroule pas dans l’équité. Nous avions une dizaine de joueurs absents contre Ajaccio et nous avons tout fait pour jouer. D’autres clubs ont des absences liées à la CAN. Leur match sera reporté en février et ils le joueront au complet. Nous aussi, nous aurions pu trouver un artifice pour reporter ce match. Et nous avons fait tout le contraire. Parce qu’il ne faut pas se moquer des diffuseurs, des supporters et des sponsors. » La Ligue donnera-t-elle un nouveau tour de vis ? GUY ROGER (avec R. R, S. K., J.-D. C. et J.-Y. D.) DES DOUTES SUR COLMARMONACO. – La rencontre de Coupe de France entre Colmar et Monaco, prévue demain, aura-t-elle lieu ? Pas sûr. Hier, la FFF a dépêché un délégué pour juger l’état de la pelouse. René Hahn, membre de la Ligue d’Alsace, s’est donc rendu sur place. Le délégué a constaté que le terrain était gelé en profondeur, mais a considéré qu’il n’y avait pas encore lieu de reporter la rencontre et a conseillé de ne pas déneiger le terrain afin de préserver la pelouse. C’est donc à l’arbitre qu’il reviendra de trancher, demain. – J.M. B. L Brest st 6 -1 L Lens 3 -3 5 2 Samedi, en début d’après-midi, Louis Ortega, le délégué de la Ligue, ne peut que constater que la neige rend impossible le déroulement de Nantes-Troyes. La bâche qui recouvrait la pelouse de la Beaujoire avait été enlevée le matin… (Photo Frank Perry/AFP) Le Havre Rouen BBois-Guillaume i reeçoit ç Nantes ço Ri Reims Paris 4 -2 4 -3 Rennes reç eçoit ço Lens Auxerre 4 -3 Nantes antes 3 -3 Châteauroux reç eçoit ço Sochaux La RRochelle h ll Bordeaux reç eçoit çoit Entente SSSG 4 -1 5 -1 9 4 4 Metz -4 Strasbourg 1 -4 2 -4 Dijon 5 1 11 1 3 -4 Nancy montre l’exemple Malgré le froid et la neige, les Lorrains ont pu recevoir l’AC Ajaccio samedi. Et s’étonnent des reports ailleurs… 1 -5 Lyon Limoges Rod Rodez Biarritz Biarritz 5 -2 NANCY – Lyon-La y Duchère reç eççooit Strasbourgg Greno Grenoble 6 -2 16 8 SSaint-Cannat - Le Tholonet Sain Grisaille encore au sud ’o La Marseillaise de la Garonne et du Roussillon. Cyclisme, GP d’ouverture 14 10 Quelques nuages restent accrochés aux flancs 7 des Pyrénées. Le temps s’améliore progressivement. 7 Perpignan 15 Les régions méditerranéennes retrouvent un ciel bien ensoleillé. La Corse 8 garde un ciel nuageux et parfois pluvieux en matinée. Sur tout le reste du pays, Ajaccio le temps est très sec et froid. Malgré ce soleil d'hiver qui rayonne sur les trois quarts du pays, quelques nuages s’introduisent sur l’extrême nord du pays et en bordure de Manchhe. Nice LA QUESTION D’HIER Roger Federer battra-t-il le record de l’Américain Pete Sampras, vainqueur de quatorze tournois du Grand Chelem au cours de sa carrière ? OUI ............................................................................................ 85 % NON ........................................................................................... 15 % (nombre de votants : 56 382) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. de notre correspondant permanent PABLO CORREA n’a jamais douté. La semaine passée, à aucun moment l’entraîneur nancéien a pensé que le match contre Ajaccio pourrait ne pas avoir lieu. Pourtant, le thermomètre flirtait avec les moins 10 degrés et la neige recouvrait largement les trottoirs du centre-ville. « Nous sommes dans le frigo de la France, mais le club a tout mis en œuvre pour jouer car nous respectons la compétition et ses règlements », explique Correa. Concrètement, la pelouse a été protégée dès le lundi après-midi, par la bâche de la communauté urbaine du Grand Nancy (coût : 40 000 euros). « Nous avons décidé de bâcher, vu le froid qui était annoncé, explique Nicolas Holveck. Et nous avons également installé immédiatement les quatre gros chauffages. » Le directeur général adjoint de l’ASNL évoque le système de soufflerie, qui permet de faire circuler de l’air chauf- fé entre la pelouse et la bâche. Loué au coup par coup à une société spécialisée, il a fonctionné jusqu’à samedi, 14 heures. Pour l’alimenter, 1 500 litres de gasoil par jour étaient nécessaires. Afin que l’efficacité des quatre ventilateurs ne soit pas altérée, les pensionnaires du centre de formation ont tous été réquisitionnés, jeudi après-midi, pour dégager la neige qui commençait à devenir trop pesante sur la bâche. Vendredi en début d’après-midi, le délégué de la rencontre, Jean Guidet, est venu inspecter Marcel-Picot. Il n’a rien trouvé à redire, pas plus que l’arbitre, Bruno Derrien, le lendemain matin aux alentours de 11 heures. « C’est simple : nous avons respecté scrupuleusement le règlement, explique Holveck. À Nancy, nous avons toujours eu la volonté de jouer les matches en temps et en heure. La saison dernière déjà, nous avions mobilisé une cinquantaine de personnes pour permettre le déroulement de notre match contre Laval, fin PAGE 2 février, alors que le terrain était enneigé. » Samedi dernier, l’ASNL aurait pourtant eu de bonnes raisons de favoriser un report du match. Correa a dû en effet composer avec une dizaine de joueurs absents. Quand il a eu connaissance de la liste des matches remis, le coach uruguayen n’a pas apprécié : « Ça m’énerve de jouer et de voir que d’autres ne jouent pas. Le Championnat doit être le même pour tout le monde. Nous sommes dans une société où tant qu’ils ne se font pas prendre, certains ne se considèrent pas en faute. Moi, je me pose la question de savoir si 40 000 euros, c’est une amende suffisante. Parce que franchement, pour ne pas jouer, ce n’est pas bien difficile… » Il suffirait d’appuyer sur un bouton pour que la soufflerie déclenche de l’air froid plutôt que de l’air chaud, de l’éteindre pendant deux nuits pour rendre le terrain impraticable, de déclencher le système d’arrosage pour transformer le gazon en patinoire… Les dirigeants nancéiens n’accusent personne, mais ils se demandent quand même comment il était possible de jouer à Nancy et de ne pas jouer ailleurs. Samedi, avant le match, Jacques Rousselot avait appelé Frédéric Thiriez pour lui faire remarquer les efforts fournis par l’ASNL. Le match s’est déroulé sans incident sur un terrain difficile mais jouable. En retour, il a reçu un texto de félicitation du boss de la LFP. Rousselot a promis d’être très attentif aux suites que la Ligue donnera à ces reports. Pour le moment, Nancy pense surtout être le dindon d’une mauvaise farce. RAPHAËL RAYMOND En Allemagne, on chauffe ! SI QUATRE MATCHES de Ligue 1 ont été reportés ce week-end, les neufs matches de la dix-huitième journée de Bundesliga ont tous eu lieu malgré des conditions climatiques pas forcément meilleures. Et pour cause : les neufs stades concernés sont tous équipés d’un système de chauffage. Au Borussia Park, où Mönchengladbach recevait le Bayern Munich (1-3), la température était proche du zéro, mais la pelouse était en excellent état. Idem lors des six rencontres de samedi. Autre avantage : les coups d’envoi, en Allemagne, sont donnés à 15 h 30 le samedi et 17 h 30 le dimanche. De plus, presque tous LA QUESTION DU JOUR En hiver, les rencontres de L 1 et de L 2 doivent-elles se dérouler l’après-midi ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 + coût d’un SMS). les stades sont neufs ou fraîchement rénovés, donc modernes et munis d’un système de chauffage. La saison dernière, déjà, pas la moindre rencontre ne fut annulée, malgré un climat des plus rudes. Ce week-end, la pelouse de la Schüco-Arena, où l’Arminia Bielefeld accueillait le Werder Brême (0-1), fut pourtant mise sur la sellette. « C’était bizarre, explique Johan Micoud, une moitié de terrain était en très bon état et l’autre complètement gelée ». Trois jours plus tôt, lors du quart de finale de Coupe d’Allemagne entre Sankt Pauli (D 3) et le Werder, les dirigeants du club hôte avaient pris la décision qu’au « Millerntor », où n’existe pas de système de chauffage, la neige ne soit pas enlevée, afin que les chances de créer l’exploit soient encore plus grandes. Tactique payante, puisque Brême s’est incliné (1-3), provoquant la furie des dirigeants du Werder. À l’arrivée, Miroslav Klose s’est blessé à l’épaule après avoir glissé. Résultat : trois semaines d’arrêt. – A. Me MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge C Cherbourg 4 1 Bleu Rouge Foot (Coupe de France) Jaune Bleu Jaune LA MÉTÉO Noir Noir E FOOTBALL français vient de traverser un week-end épouvantable du point de vue de la météo. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, tous les désagréments climatiques lui sont tombés sur la tête. Le froid, la pluie, le vent, le gel, rien ne lui aura été épargné si ce n’est peut-être le brouillard. Bilan : quatre matches reportés et un casse-tête assuré pour trouver des dates disponibles dans le calendrier. Chaque année, c’est la même rengaine : la Ligue 1 découvre que l’hiver est parfois rude et qu’elle n’est pas outillée pour y faire face. Pourtant, la France n’a pas le monopole du mauvais temps. Ces derniers jours, le froid et la neige ont également sévi en Allemagne et en Italie, mais, pour autant, aucun match n’a été remis. À croire que tous les Championnats ne sont pas égaux face aux intempéries. Plus étonnant encore, les péripéties du week-end ont démontré que tous les clubs de Ligue 1 n’avaient pas le même savoir-faire dans ce genre de circonstance. Ainsi a-t-on pu jouer à Nancy, mais pas à Strasbourg, alors que la neige était passée à la fois par l’Alsace et la Lorraine. Bizarre… Au-delà du débat sur le mode d’emploi des fameuses bâches, il est évident que beaucoup de nos stades ne sont pas à la pointe du progrès en termes d’infrastructures. La protection des pelouses, le confort des tribunes et l’architecture elle-même laissent souvent à désirer. En juin prochain, ils vont terriblement souffrir de la comparaison avec les stades allemands, magnifiques, ultramodernes, et dans lesquels le mauvais temps ne fera pas aisément sa loi. Huit ans après la Coupe du monde en France, certaines de nos enceintes ont pris un coup de vieux. La Ligue de football professionnel (LFP) en est parfaitement consciente, ainsi que plusieurs clubs de Ligue 1 qui planchent sur des projets de rénovation ou de construction (Lyon, Nice, Marseille, Lille, Le Mans, Ajaccio). Mais il s’agit là d’un vaste chantier dont on ne mesurera les bénéfices que dans quelques années. Il existe en revanche une mesure à court terme, facile à mettre en œuvre et qui réduirait considérablement le nombre de matches remis : jouer l’après-midi en hiver. Cela doit être possible puisque tous nos voisins le font. En Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Italie, on joue en journée, à l’exception des rencontres décalées pour les besoins de la télévision. Seule la France s’obstine à programmer des matches de football au mois de janvier à 20 heures ou 21 heures, lorsque le thermomètre descend en dessous de zéro. Mais il arrive un moment où il faut peut-être se dire qu’on ne peut pas avoir raison contre tout le monde. 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE C’est bon pour le moral Le début de 2006 est favorable aux joueurs de l’équipe de France. À quelques mois de la Coupe du monde, cela marque les esprits. Le sélectionneur, Raymond Domenech, refuse cependant de s’engager sur cette pente euphorique. C’est son rôle, mais cela semble aussi sa conviction. « Je vais joueur les Cassandre, avance-t-il. Contrairement à la majorité des gens, moi, j’ai de la mémoire. En 2002, on avait les meilleurs buteurs des Championnats de France, d’Angleterre et d’Italie (*). Et on n’a pas marqué un seul but à la Coupe du monde. Ce n’est pas parce que les internationaux marquent tout au long de la saison qu’ils vont marquer en juin. » Il insiste : « Ce que je veux rappeler, c’est qu’il ne suffit pas d’aligner ensemble des joueurs de talent pour faire une bonne équipe. C’est faux. Il faut d’abord qu’ils soient complémentaires. » Mais le sélectionneur souligne encore : « C’est bien pour leur confiance, et c’est bien pour leur club. Pour l’équipe de France, à ce moment de la saison, cela n’a qu’un intérêt relatif. Ce qui compte, pour nous, ce n’est pas qu’ils soient en forme en janvier, février et mars, VINCENT DULUC (*) Cissé (Auxerre), 24 buts ; Henry (Arsenal), 24 buts ; Trezeguet (Juventus), 24 buts. Zidane revient, Vieira déroule BEAU FIXE Il y a les joueurs qui souvent sont à l’heure et pour lesquels janvier fut un mois comme un autre, rythmé par l’ultradomination de leurs clubs respectifs, à laquelle ils s’adossent. Ils s’appellent Willy SAGNOL, William GALLAS, Claude MAKELELE, Lilian THURAM et Sylvain WILTORD. Après avoir assuré son avenir au gré d’un nouveau contrat au Bayern jusqu’en 2010, le premier est libre comme l’air. Le deuxième est incontournable à Chelsea, alors que les trois autres trentenaires connaissent la musique d’une année de Coupe du monde. Idem pour Grégory COUPET, serein comme l’OL. Et puis il y a ceux pour lesquels on s’inquiète toujours un peu, comme David TREZEGUET dès qu’il ne marque plus. Grâce à son triplé à Ascoli (3-1), dimanche, il reste sur un bilan de quatorze buts en quatorze matches de Serie A avec la Juventus, l’équipe qui a perdu deux matches cette saison et dans laquelle Patrick VIEIRA déroule tous les week-ends : 100 % du temps de jeu de la Juventus en janvier et un but précieux à Vérone contre le Chievo (1-1). On s’inquiétait aussi depuis un bon moment pour Zinédine ZIDANE, avant son triplé du 15 janvier (4-2 contre le FC Séville), le premier de sa carrière pro. Exploit d’un jour ou espoir de retour, s’est-on demandé depuis ? Depuis, le Real a gagné trois fois de suite, ce qu’il ne faisait pas, l’année dernière, quand Zidane n’avançait plus. Au beau milieu de ces stars-là, janvier a fait une place au Lyonnais Sidney GOVOU, l’homme qui ne marque que des beaux buts, selon ses fans. C’était vrai en 2005, et ce le fut encore en 2006 contre l’OM (2-1). Et quand ce n’est pas lui qui secoue Gerland, c’est son ami Peguy LUYINDULA, passé depuis à Auxerre, où il se remet forcément à penser aux Bleus. VARIABLE Variable, l’état de forme de Thierry HENRY en ce mois de janvier ? Du haut de ses quatre buts en quatre matches (dont trois contre Middlesbrough, 7-0), le Gunner trouvera peutêtre le jugement sévère, mais l’attaquant français n’a pas toujours brillé ce mois-ci, notamment contre Manchester United (0-0) et Everton (0-0), contre lesquels il a peu pesé. Cette saison, Henry est le premier à souffrir de l’inconstance et de la régression collective de son équipe et quand Arsenal n’est pas bon Henry n’est pas bon. En dépit des lacunes défensives des Gunners, son influence paraît moins grande ces derniers temps. Parce qu’il s’interroge toujours sur son avenir ? Après avoir connu une fin d’année 2005 difficile pour des raisons bien différentes, Fabien BARTHEZ (six mois d’absence), Patrice EVRA (transfert à Manchester) et Franck RIBERY (coup de barre) semblent relancés dans une dynamique positive. Leur « Pour parler des Bleus, il faut marquer » – Je ne suis pas surpris, car j’ai travaillé super dur pour revenir. J’ai envie de rattraper une partie du temps perdu. Je sais aussi d’où je viens. Ça fait un an et demi que je suis plus ou moins blessé et, si je peux revenir à un bon niveau, c’est en grande partie grâce à Alex Ferguson et à mes coéquipiers. L’entraîneur a toujours eu le même discours avec moi, même quand j’étais au fond du trou. Il a toujours eu confiance en moi, ce qui m’a donné encore plus envie de me défoncer pour lui. – Vous étiez vraiment “au fond du trou” ? – Oui. Vous savez, lors de ma dernière blessure au ménisque, en août, on m’avance que c’est deux à trois semaines d’indisponibilité. Variable Les prétendants à la Coupe du monde n’ont pas tous débuté 2006 avec la même réussite. Bilan de janvier. LOUIS SAHA, l’attaquant de Manchester United, a inscrit sept buts depuis son retour de blessure et revient parmi les candidats à la Coupe du monde. « AVEZ-VOUS RETROUVÉ toutes vos sensations depuis votre retour de blessure ? – Disons que je ne ressens plus aucune fragilité au niveau du genou. Physiquement, même si c’est beaucoup mieux, je n’ai pas encore atteint mon meilleur niveau, mais ça va venir. Ce qui est rassurant, c’est que désormais je peux enchaîner cinq ou six matches d’affilée. – Vous avez retrouvé le chemin des filets assez rapidement… – Si je reviens bien, c’est parce que ça se passe bien au niveau du club. Mes performances sont dues au renouveau de l’équipe. Mais ç’a pris du temps avant de retrouver un certain niveau. – Êtes-vous surpris par votre efficacité ? Le baromètre dess Bleus en janvier Quand je sors du bloc, on me file les béquilles. Je ne voulais pas les prendre, j’étais, pfff… Je l’ai mal pris. J’en étais arrivé à un tel point que, parfois, je ne voulais plus me rendre au centre d’entraînement pour la rééducation. C’était un carnage. Heureusement qu’Alex Ferguson était là. – Aujourd’hui, quelles sont vos ambitions ? – Franchement, je ne me prends pas la tête. J’ai juste envie de continuer à jouer. – Et l’équipe de France ? – Ce serait hypocrite de dire que je ne pense pas aux Bleus, mais ce n’est pas une priorité. Je sais que, tous les deux ans, il y a une grande compétition internationale mais, vis-à-vis de mon club, ce serait égoïste de dire ça. Et puis, ce sont les gens du club qui m’ont sorti du trou et passaient des coups de fil quand ça n’allait pas. Ma priorité, c’est mon club. – Mais, à vingt-sept ans, jouer la Coupe du monde doit vous trotter dans la tête ? – Évidemment. Mais, pour parler des Bleus, il ne faut pas être dupe, il faut marquer des buts. Je marque en Cup (2 buts), en Coupe de la Ligue (4), un peu moins en Championnat (1). C’est aussi vrai que je joue moins souvent dans cette dernière compétition. Mais, quand je regarde mes statistiques, je peux me montrer satisfait. » équilibre semble néanmoins précaire et leurs performances manquent encore de constance, notamment pour le milieu offensif de l’OM, auteur d’un bon match contre Sochaux (0-0). Profitant de l’absence de Samuel Eto’o, Ludovic GIULY a gagné du temps de jeu à Barcelone et la confiance qui va avec. A Bordeaux, Rio MAVUBA a découvert deux fois le banc de touche, mais surtout par souci pour Ricardo, son entraîneur, de le faire souffler. Fidèle à sa régularité, Gaël GIVET fait ses matches. Enfin, Johan MICOUD fut un acteur important des deux matches de reprise du Werder : un but à Sankt Pauli (D 3) en Coupe d’Allemagne (élimination sous la neige, 1-3) et un coup franc sur la barre à l’origine du but de Brême samedi à Bielefeld (1-0). NUAGEUX Son retour réussi lors de France - Costa Rica (3-2, le 9 novembre) aurait dû lui servir de rampe de lancement. Curieusement, Nicolas ANELKA n’a plus marqué depuis : aucun but en six matches avec Fenerbahçe. Si l’attaquant français a dû jouer certains matches avec des douleurs aux adducteurs, puis s’arrêter en décembre pour les soigner, son bilan des deux derniers mois est décevant. Le constat vaut pour Jean-Alain BOUMSONG, dont la défense de Newcastle prend trop de buts sans que l’ancien Auxerrois soit irréprochable. Alors que son temps de jeu a nette- Fabien Baarthhez Patricee EEvra Ludovic Giiuly Gaël Giivet Thierry HHenry He Mickaëël Landdreau Micka dre Rio Maavuuba Johan Micooud Franck Rib R béry Beau fixe Grégoory Coupet Williaam Gallas Sidneey Govou Peguyy Luyindula Claudde Makelele Willy Sagnol Louis Saha Liliann Thuram Davidd Trezeguet Patricck Vieira Zinéddine Zidane Nuageux Nicolas AAneelka Jean-Alain Boum msoong Djibril Cisssé Olivier Daacoourt Vikash Dhorasoo ras Alou DDiarra Benoît Pedretti Robert Pires Indisponibles ou retour récent après Mikaël Silvestre une longue absence : Sébastien Squillaci Éric Abidal, Florent Malouda, Anthony Réveillère, Jérôme Rothen, Jonathan Zebina ment augmenté ce mois-ci (titulaire quatre fois sur six), Djibril CISSÉ n’a pas su profiter de l’aubaine et n’a toujours pas marqué en 2006. Son placement, ses appels et son jeu de passes sont régulièrement la cible des critiques acerbes de la presse anglaise, laquelle s’en prend également à Mikaël SILVESTRE, dont la courbe de progression n’évolue guère. Même freiné par une douleur à un mollet, la critique est identique pour Vikash DHORASOO, qui reste sur deux sorties médiocres avec le PSG contre Toulouse (0-1) et Troyes (2-1). Pour en finir avec la concurrence des milieux défensifs, il faut noter le retour encourageant de Benoît PEDRETTI avec l’OL. S’il est prématuré de lui promettre un retour en bleu dans les quatre prochains mois, l’ancien titulaire de Raymond Domenech a pu constater comme tout le monde la nette baisse de forme du Lensois Alou DIARRA, actuellement à l’image de son club. Enfin, rien de vraiment neuf pour Robert PIRES et Olivier DACOURT, le Romain étant redevenu remplaçant au cours des trois derniers matches de Serie A. Outre Boumsong, l’autre souci du sélectionneur concerne sans doute le Monégasque Sébastien SQUILLACI, dont les envies de départ se sont récemment alourdies de pépins physiques. Pour Jonathan ZEBINA et Florent MALOUDA, les blessures appartiennent au passé. Après quatre mois d’absence, le premier vient juste de reprendre et mérite un peu de temps, comme le second, enfin guéri. Le temps que prendront Eric ABIDAL, Anthony RÉVEILLÈRE et Jérôme ROTHEN pour tenter de revenir dans la course à la Coupe du monde. RÉGIS TESTELIN (avec A. H.) À l’occasion des 60 ans de L’Équipe, testez vos connaissances sur l’histoire du journal. Jouez et gagnez jusqu’au 28 février 2006 sur www.lequipe.fr DAMIEN DEGORRE MARDI 31 JANVIER 2006 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Domenech : « C’est un peu tôt ! » c’est qu’ils le soient en juin et en juillet. » Car, contrairement à ceux qui luttent pour une place dans la liste, Trezeguet, Zidane, Henry et quelques autres n’avancent pas dans la saison avec cette incertitude. L’impression que tout compte, en une saison de Coupe du monde, ne vaut pas pour tous. Ce que reconnaît Raymond Domenech : « Ce n’est pas parce que David Trezeguet va marquer 66 buts dans la saison que cela changera mon opinion sur lui. Ce n’est pas parce que Thierry Henry va moins marquer, ce qui reste à prouver, que je vais changer d’opinion sur lui. Et je n’ai pas attendu que “Zizou” inscrive trois buts pour savoir tout ce qu’il peut apporter à l’équipe de France. » Pour les autres, qui figurent dans le baromètre ci-contre, la logique des premiers mois de l’année 2006 est sensiblement différente. « Je les suis, je regarde les matches, je m’informe, souligne le sélectionneur. Mais je ne raisonne pas comme vous, je ne fais pas un bilan semaine après semaine. Mon analyse est globale, sur la durée. À la limite, je trouve même que c’est un peu tôt pour être en forme ! (Sourires.) Visà-vis de l’équipe de France, j’aurais préféré qu’ils attendent un peu… » Le sélectionneur plaisante, mais explique dans la foulée ce que sa boutade contient de vérité : « Les internationaux qui ne sont pas en forme actuellement et ceux qui sont blessés ne me dérangent pas. Ils seront plus frais en juin. » D’ici là, les promesses de beau temps seront surtout des promesses. Bleu Rouge AVEC UN SEUL MATCH à son programme en six mois et demi, le 1er mars, face à la Slovaquie, au Stade de France, l’équipe de France aura une existence longtemps virtuelle, en cette saison de Coupe du monde. Elle occupe, cependant, tout le fond du décor. L’enchaînement des performances des joueurs majeurs ou des simples candidats au voyage, ces dernières semaines, prend d’autant plus de relief qu’existe cette échéance essentielle, et qu’elle sera précédée par le suspense entourant la liste des vingttrois de Raymond Domenech. Car, si les buts ou la qualité des matches des Bleus, depuis le début de l’année 2006, n’auront pas forcément de prolongement lorsque l’été sera venu, il est probable que les quatre mois à venir pèseront d’un poids considérable sur la liste des vingt-trois joueurs qui iront en Allemagne. Pour la quinzaine de joueurs qui se battront pour les trois ou quatre places (au grand maximum…) qui restent à attribuer, la seconde moitié de la saison offrira cet enjeu-là. Mais le destin de l’équipe de France dépendra sans doute moins des joueurs qui auront survécu à cette lutte et à cette incertitude que des joueurs majeurs qui formeront l’essentiel de son équipe type, pour peu qu’elle existe. Reste à évaluer la promesse d’un mois de janvier qui a vu les quatre meilleurs buteurs en activité de l’équipe de France (Trezeguet et Henry, 31 buts, Zidane, 28 buts et Wiltord, 24 buts) inscrire chacun un triplé en club. Jaune Bleu Jaune Quatre joueurs de l’équipe de France (Wiltord, Henry, Zidane et Trezeguet) ont réussi un triplé avec leur club depuis le début de l’année 2006. À quatre mois et demi du coup d’envoi de la Coupe du monde, on guette forcément le moindre signe favorable aux Bleus. Et, si l’exemple de 2002 a montré que cela ne suffit pas, cela ne peut pas faire de mal… Noir Noir ASCOLI. – En dix-huit minutes, dimanche, David Trezeguet a inscrit son quatrième triplé en Serie A (il va fêter ici son deuxième but ; à gauche, Ferdinando Coppola, le gardien d’Ascoli). Un triplé qui lui permet de recoller au Florentin Luca Toni au classement des buteurs (21 contre 18), de se rapprocher du record pour un étranger sous le maillot de la Juventus (118 buts, contre 124 pour le Danois John Hansen). (Photo New Press/ Getty Images/AFP) 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE FRANCE (16 es de finale) RENNES - LENS L’ombre du doute En difficultés similaires en Championnat, Rennais et Lensois jouent une carte importante de leur saison. AUJOURD’HUI, 20 H 30, À RENNES, STADE DE LA ROUTE-DE-LORIENT (Eurosport) VENDREDI BREST (L 2) - Amiens (L 2) .................................................................... 2-0 RENNES : Pouplin – Perrier-Doumbé, Adailton, J. Faty, Edman – Gourcuff, G. Bourillon, Källström – M. Sow ou N’Guéma, Briand, Monterrubio (cap.). Remplaçants : Douard (g.), Mbia ou Rochat, Mvuemba, Barbosa, N’Guéma ou M. Sow. Entraîneur : L. Bölöni. LENS : Chabbert – Barul, Hilton (cap.), Gillet, Assou-Ekotto – A. Diarra, Lacourt – Demont ou Frau, Jussiê, Carrière – Cousin. Remplaçants : Itandje (g.), Kébé, Se. Keita, Thomert, Frau ou Demont. Entraîneur : F. Gillot. Arbitre : M. Garibian. RENNES – de notre correspondant permanent LEUR HORIZON s’est voilé d’une brume commune, leurs espoirs d’une question angoissante : et si leurs envies de printemps ne passaient pas l’hiver ? Et si tout s’arrêtait avant d’avoir vraiment commencé ? En Championnat, les mécaniques lensoise et rennaise ont calé en ce début d’année. Le Racing, dauphin ambitieux avant Noël, a disparu des podiums, à onze points de son dernier tombeur girondin (0-1), à huit d’Auxerre. En 2006, il n’a pas gagné un match en L 1, se contentant de deux nuls (Marseille et Monaco, 1-1) en cinq rencontres. Les Bretons étaient, eux, repartis dare-dare, brisant notamment la malédiction nantaise (2-0). Ils viennent de chuter trois fois d’affilée – à Marseille (0-1) et Auxerre (0-2), contre Nancy (0-2) – et de reculer à un rang (le douzième) qu’ils n’avaient plus côtoyé depuis mi-octobre. Ces désillusions naissantes se teintent de la même frustration : l’impression que la roue tourne à l’envers de leurs efforts. Rennes et Lens ne jouent pas si mal – surtout à l’extérieur – mais s’abîment sur un déficit d’efficacité derrière comme devant. « Il faut vite régler notre manque de réussite, sinon on va galérer », reconnaît l’attaquant rennais Jimmy Briand. « On doit provoquer la chance, dit en écho le défenseur lensois Patrick Barul. La possession du ballon ne suffit pas : il faut marquer. » Ce week-end a ainsi laissé le même goût amer sur toutes les lèvres, celles de Francis Gillot jurant que « Bordeaux n’est pas plus fort que nous », celles de Jacques Faty estimant que « Rennes a été meilleur qu’Auxerre ». Pourtant, tous deux sont rentrés battus et abattus par deux penalties, celui de Laslandes à Lescure et celui, jugé litigie ux, de Pie ro ni à l ’ AbbéDeschamps. « On en a marre de prendre des gifles et de passer pour des clowns, peste Faty. On nous manque de respect : on ne nous siffle pas le penalty (pour Briand) qu’on accorde à Auxerre. On reste un club de milieu de tableau. Quand on fait tout pour gagner ou, au moins, pour rapporter un nul, on peut être en colère. » « On se crée beaucoup d’occasions, de situations intéressantes, ce qui est encourageant, juge cependant Laszlo Bölöni. Ce match contre Lens va d’ailleurs opposer deux équipes qui font de bonnes prestations sans en être récompensées. Ça annonce un bon spectacle. » Jacques Faty : « Le jeu passe au second plan » Un bel enjeu aussi. Car si Lens peut croire boire à une autre coupe – celle de l’UEFA dont il jouera les seizièmes de finale contre l’Udinese –, les deux SAMEDI DIJON (L 2) - Moulins (N) ..................................................................... 1-0 BASTIA (L 2) - Agde (CFA) ............................................................. 2-0 a.p. AUJOURD’HUI 19 HEURES Bordeaux - Entente SSG (N) Lyon-La Duchère (CFA) - Strasbourg 20 HEURES Châteauroux (L 2) - Sochaux Bois-Guillaume (CFA) - Nantes (à Rouen, stade Robert-Diochon) 20 H 30 Rennes - Lens (Eurosport) DEMAIN 17 HEURES Paris-SG - Auxerre (TF 1) 18 HEURES AC Ajaccio - Lyon 19 HEURES Lorient (L 2) - Lille Colmar (CFA 2) - Monaco 20 H 45 Marseille - Metz (Eurosport) Montpellier (L 2) - Roye (CFA), AS Vitré (CFA) - Longuenesse (PH) et Sainte-Geneviève-des-Bois (CFA) - Calais (CFA), prévus samedi, ont été reportés en raison du gel. En capitales, les clubs qualifiés. Pour le compte de la 9e journée de L 1 (notre photo), les Rennais Erik Edman et Jacques Faty avaient tenu en échec Lens et Jussiê (au centre) à Bollaert (0-0). Ce soir, l’une de ces deux équipes pourra oublier ses soucis de ce début d’année. (Photo Didier Fèvre) protagonistes tiennent avec la Coupe de France une éclaircie en devenir dans leur saison qui vire au gris. Gervais Martel avait déjà mentionné lors de ses vœux le seul trophée manquant dans la vitrine artésienne. Et son homologue breton, Emmanuel Cueff, n’a pas oublié le seul trophée… présent dans la sienne. Il prend la poussière, il est vrai (victoires rennaises en 1965 et 1971). Le chemin apparaît pourtant trop escarpé et la L 1 pas assez décantée pour y reporter tous ses vœux. « Il n’est pas question de mettre le Championnat de côté, s’agace Jacques Faty. On est en difficulté mais on n’a pas dit notre dernier mot. Sinon, autant s’arrêter là et des- cendre en L 2. » Photocopie sang et or version Barul : « On va jouer le coup à fond à Rennes. Mais si, en Championnat, on est un peu distancés, on n’est pas décrochés. Quand on voit Bordeaux gagner quatre fois et s’échapper, on se dit que si on fait un bon mois de février, il n’y a pas de raison pour qu’on ne revienne pas. » Gagner ce soir revêt donc, au moins, une grosse importance psychologique. Pour briser ces spirales négatives, éviter les flots d’interrogations et repartir vaillants à l’assaut de toutes les cimes. « On ne doute pas, assure Faty. Sur nos trois dernières défaites, deux sont injustes. On doit être à bloc et avoir un esprit revanchard. Le jeu passe au second plan. Un succès pourrait nous relancer. » Le tirage au sort des huitièmes de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars) sera effectué dimanche 12 février dans le cadre de l’émission Téléfoot sur TF 1. L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs (niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; PH : Promotion Honneur (niveau 7). Ce que Gillot anticipe pour son équipe : « Je ne me dis pas que ça peut aller de pire en pire mais de mieux en mieux. Cette rencontre peut constituer un déclic. On ne joue pas mal. On ne peut rien reprocher aux joueurs. Ils font le maximum. À Bordeaux, on a eu 60 % de la possession du ballon mais on n’a pas le petit coup de pouce qui ferait du bien en ce moment. » L’entraîneur lensois peut espérer que le retour de Cousin, touché au dos en Aquitaine, y contribuera. Bölöni a, lui, livré un groupe toujours privé de son attaquant suisse, Alexander Frei (pubis). Un nuage de plus sur un effectif décimé qui en a pris l’habitude. JEAN-DENIS COQUARD (avec H. W.) Rouge Jaune AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À BORDEAUX, STADE CHABAN-DELMAS BORDEAUX : Roux – Jemmali, M. Planus, Beto, Marange – Faubert, Mavuba, Ducasse, Francia – Smicer (cap.) – Perea. Remplaçants : Ramé (g.), Darcheville, T. Lavie, Br. Cheyrou, Fernando ou Alonso. Entraîneur : Ricardo. ENTENTE SSG : Maté – Bertrand, Carlier, Behary, Adjamossi – Stéphan (cap.), Maïa, Mahamat, P. Planus, Quintin – Lempereur. Remplaçants: Djidonou (g.), Outrebon, Carnot, Gragnic, Aristouy. Entraîneur : L. Croci. Arbitre : M. Colombo. BORDEAUX – de notre correspondante C’EST UNE HISTOIRE comme on aime les raconter. Une histoire de famille et de foot, avec de l’action, de l’amour, des larmes et un happy end, attendu ce soir au cours d’un faceà-face inédit. La rencontre entre les Girondins de Bordeaux et l’Entente Sannois-Saint-Gra- tien (N) en seizièmes de finale de la Coupe de France va faire vibrer la famille Planus puisque Marc, le défenseur des Girondins, et son frère Pierre, attaquant de l’Entente, seront opposés pour la première fois sur un terrain. Et ce dans la ville où ils sont nés et ont commencé le foot, inséparables. « C’était même difficile de les dissocier tant ils étaient complices, note Guy Dubois, l’intendant et confident du centre de formation des Girondins. Ils habitaient chez leurs parents, à quelques kilomètres, mais passaient évidemment beaucoup de temps au centre. C’étaient de bons gamins, équilibrés, intéressants et bien élevés, très famille. Ils avaient tous les deux un fort caractère, l’envie de réussir, mais aussi un profond respect d’autrui. C’est assez rare pour être souligné… Ce sont deux garçons bien. » Marc Planus, bientôt vingt-quatre ans, est aujourd’hui défenseur central de l’équipe première des Girondins. Pierre, de trois ans son aîné, n’a pas franchi l’obstacle du premier contrat pro. Sans jamais vraiment comprendre pourquoi. Milieu offensif brillant, apprécié de tous, il était la petite star du centre de formation, un de ses plus sûrs espoirs. En tout cas, on le lui répétait assez souvent pour que son parcours futur lui apparaisse facile. Et la décision de ne pas le garder, incompréhensible. Sans doute, le club préférait-il alors une autre politique que la promotion de ses jeunes. À l’époque, le centre de formation était presque un alibi. Marc : « L’espoir de la famille, c’était lui » De ces mots qu’on ne lui a pas dits est née une blessure profonde. « Si j’avais été moins lisse, plus rebelle, ils auraient pensé que j’avais plus de mental, explique celui qui évolue à Sannois depuis 2003. Tout ce qu’on me reprochait aurait pu être travaillé. Alors, aujourd’hui, et aujourd’hui seulement, j’ose dire que j’ai de la rancœur contre ces gens, toujours là, qui ne m’ont pas fait signer. » En grandissant sous l’aile de ce grand frère admiré, Marc Planus a profité de sa protec- tion. À dix-sept ans, quand il arrive en CFA, Pierre est capitaine. Pendant six mois, ils vont jouer ensemble. « Il a préparé mon chemin, affirme le cadet. C’est malheureux à dire, mais j’ai réussi grâce à son échec. Le football est aussi question de circonstances. À son époque, Bordeaux jouait la Ligue des champions. Moi, j’ai bénéficié de la blessure d’Alain Roche, du début d’une autre politique. À trois ans près, Pierre passait pro… Il a pris une grosse claque. Pour moi, ç’a été comme un éclair de lucidité. Le foot n’était pas tout rose. Il n’y avait pas de logique. L’espoir de la famille, c’était lui. Je faisais tout comme lui… Cette année-là, j’ai mûri d’un coup. Ça a tourné en ma faveur ensuite, mais je sais d’où je viens et à qui je le dois. Depuis, je lui rends comme je peux. » Créteil (deux matches en L 2), Lusitanos SaintMaur (N), Trélissac (N) : Pierre, amer, a traîné son sac. « Réussir dans son club d’origine est un rêve. Quand celui-ci s’écroule, c’est très dur de s’en débarrasser. J’étais trop attaché. Le temps adoucit la chose, mais aujourd’hui je commence juste à digérer. » À Sannois Saint-Gratien, il a rencontré un projet, un entraîneur qui lui fait confiance, et, du coup, se sent mieux. « J’ai franchi un cap affectif, je me suis libéré de tout ce qui m’empêchait de poursuivre ma carrière. Tu peux végéter en ressassant : je n’ai pas signé parce que ce sont des cons, c’est de leur faute ou de la mienne... Mais j’ai envie de tourner la page. Croire que je suis capable de jouer au-dessus. J’ai avancé dans ma vie d’homme aussi. Il y a interaction entre le footballeur et l’homme. J’ai confiance en moi. À un moment, tu es responsable de toi. J’ai appris et compris pourquoi je ne suis pas passé. Il faut voir plus loin. » Plus loin, c’est ce soir. Les deux frères se disent heureux et soulagés à la fois. « La première émotion, confie l’aîné, c’est de jouer à Lescure, plus que de jouer contre mon frère. Je vais boucler la boucle, en revenant ici. Ce match, je suis très content de le vivre aujourd’hui, il vient au bon moment. » LAWRENCE LEENHARDT BOIS-GUILLAUME (CFA) - NANTES LYON-LA DUCHÈRE (CFA) - STRASBOURG Bois-Guillaume, club sans histoire Moizan, faiseur de miracles Novice à ce stade de la compétition, le jeune club normand espère se faire un nom face aux Nantais. L’ancien international, 52 ans, ex-sélectionneur du Mali et gérant d’un bar-tabac, renaît à Lyon-La Duchère. En attendant mieux… AUJOURD’HUI, 20 HEURES, À ROUEN, STADE ROBERT-DIOCHON BOIS-GUILLAUME: Rhoufir –Sangnier,Pain(cap.),Beaugrand,G. Angoula–Berta, Thierry, Forrentino, A. Angoula – Khiar, Jo. Colinet. Remplaçants : Coulibaly (g.), Théry, Chadri, Abdellaoui, Tacafred. Entraîneur : Ja. Colinet. NANTES : Landreau (cap.) – Savinaud, Cetto, Delhommeau, Signorino – Da Rocha, Ca, Toulalan, J. H. Rossi – M. Diallo, Keserü ou Payet. Remplaçants : Heurtebis (g.), Pierre, Thicot, Quint, Payet ou Keserü. Entraîneur : S. Le Dizet. Arbitre : M. Lhermite. LE PREMIER PROBLÈME est quasiment insoluble. Perché sur les hauteurs de Rouen, Bois-Guillaume ne bénéficiera jamais du même soutien populaire que le FC Rouen (qui évolue pourtant dans le même groupe de CFA). Le second problème ne semble pas beaucoup plus soluble pour le moment. Le septième du groupe D de CFA ne dispose que d’un terrain synthétique pour l’entraînement de ces 450 licenciés, quatre vestiaires, un terrain d’honneur sans éclairage et un budget de 250 000 euros. « Il y a bien eu un projet d’agrandissement, mais il est encore dans les tiroirs de la mairie », se désole Jacky Colinet, l’entraîneur de Bois-Guillaume. Alors, pour recevoir le FC Nantes en seizième de finale de la Coupe de France, son équipe se « déplacera » au stade Robert-Diochon, à quelques kilomètres de leur Parc des Cosmonautes. La nouvelle n’est pas si mauvaise. Au sixième tour, c’est dans cette enceinte de 12 000 places qu’elle avait éliminé le FC Rouen (1-0). « C’est un peu là que tout a commencé, reprend Colinet. Le président de Rouen nous avait lancé une invitation pour nous prêter son stade si on tombait sur un “gros” lors des tours suivants. Voilà, c’est fait. » Cela aurait pu avoir lieu en trentedeuxième de finale, lorsqu’il n’y avait plus que quatre équipes en lice lors du tirage au sort : Brive (CFA), Vermelles (DH), Bois-Guillaume et le Paris-SG. « En tirant Brive à Brive, on a eu le plus mauvais tirage », rappelle Colinet, dont le club s’est finalement imposé (0-0 a.p., 5-4 aux t.a.b.). Après avoir conduit Bois-Guillaume à l’extérieur à six reprises, le sort s’est montré un poil plus généreux, cette fois. Et c’est à Diochon, là où Oissel (CFA 2) a inquiété Sochaux en trente-deuxième de finale (1-2, a.p.) et où l’US Quevilly (CFA) avait sorti Guingamp, lors du même tour la saison dernière, que Bois-Guillaume compte, aujourd’hui face à Nantes, griffonner quelques lignes supplémentaires de sa courte histoire. Étudiants à la faculté du sport de Rouen Créé en 1984, le club a franchi les échelons régionaux sans se retourner avant de goûter à la CFA en 2004. « En fait, c’est un club sans histoire dans tous les sens du terme, explique son entraîneur. Il n’y a pas non plus ici un projet à moyen ou long terme pour accéder à l’étage supérieur. Malgré tout, on n’est pas sans ambi- tions. » La première consiste à installer le club au niveau actuel. Sans pour autant s’appuyer sur d’anciens pros ou sur des refoulés de centre de formation. Le seul à avoir évolué en D 1 puis porté le maillot vert de BoisGuillaume s’appelle Emmanuel Hutteau (ex-Lens et Cannes). Il a quitté le club en juin 2004. L’attaquant bastiais Christophe Meslin a, lui, fait le parcours inverse puisqu’il a joué en DH dans la banlieue de Rouen avant de filer à Rennes. Voilà pour les noms… Les autres fréquentent pour la plupart la faculté du sport de Rouen ou en sont d’anciens pensionnaires. « Notre recrutement est avant tout régional, raconte Colinet. On cherche en DH ou en DHR. » L’image sérieuse du club est un atout, mais elle ne soutient pas la concurrence lorsqu’il s’agit de convaincre un joueur face à des clubs comme le FC Rouen ou l’US Quevilly, demifinaliste de la Coupe en 1968. Peutêtre le parcours de Bois-Guillaume cette saison changera-t-il la donne. Jacky Colinet, lui, participera à son cinquième seizième de finale de sa carrière d’entraîneur. « Je n’ai jamais passé ce cap, alors pourquoi pas cette fois ? » espère-t-il. Il se souvient notamment de 1991. Il était alors à la tête de l’US Fécamp et s’était incliné aux penalties face au… FC Nantes (1-1, 3 -4 aux t.a.b.). Bois-Guillaume, lui, n’avait jamais atteint ce stade de la compétition. « Notre record est battu, note Colinet. On va maintenant essayer de le pulvériser. L’exemple de Calais donne beaucoup d’espoirs. » DAMIEN DEGORRE AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À LYON, STADE DE BALMONT LYON - LA-DUCHÈRE : Morandini – Jemaa, Damiani, Tonétaux, W. Jacmot – Duarte,Théveniaux,Lemmouchia– Cherif,K. Jacmot – Gourouli. Remplaçants: Socié (g.), Perraudin, Tissot, Cavaretta, Batuta. Entraîneur : A. Moizan. STRASBOURG : Puydebois – Abdessadki, J.-C. Devaux, Loué, Kanté – P. Farnerud, R. Faty, Johansen, Le Pen – Diané, Carlier. Remplaçants : Cassard (g.), Vergerolle, Gameiro ou Gasmi, Nemeth, Krebs. Entraîneur : J. Duguépéroux. Arbitre : M. Malige. LYON – de notre envoyé spécial permanent OPPOSÉE pour la première fois de son histoire à un club de l’élite, l’AS LyonDuchère s’était qualifiée, au tour précédent face à Toulouse (2-1). L’un des plus gros exploits des 32es. Mais, depuis, le froid a gagné la région lyonnaise. Et s’est propagé aux relations entre Richard Benamou, président du club depuis 1994, et son entraîneur, l’ancien milieu de terrain international Alain Moizan (52 ans, 7 sélections). Ce dernier reproche en effet à son patron d’avoir envenimé les choses entre La Duchère et l’Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas, par ses déclarations d’après-match (1). « J’en suis désolé, avoue aujourd’hui Benamou. J’espère que les choses vont vite s’arranger. Car je suis sûr que si Alain (qui a succédé à Bertrand Burnier en octobre, après huit défaites de suite) avait été là depuis le début de saison, nous serions bien mieux classés qu’aujourd’hui en CFA (14e) et nous pourrions viser la montée en National. » Autant dire que le président a une totale confiance en cet entraîneur qui, depuis un trimestre, a remis de l’ordre dans la maison. « Pendant un mois, explique Moizan, j’ai essayé de faire jouer l’équipe offensivement. Mais PAGE 4 avec un seul vrai attaquant de pointe (Gourouli, fils de l’ex-international géorgien du Havre), c’était une folie. En bossant le physique et en réajustant de petites choses, je suis vite revenu à un schéma plus prudent. Et avec 14 joueurs passés par le centre de formation de l’OL, ça donne des résultats. » Joueur à Monaco, entraîneur à Cannes, un baroudeur Et pourtant… Moizan, en plus de ses fonctions d’entraîneur – « quatre entraînements et un match par semaine en échange de trois francs six sous », dit-il – gère depuis trois ans un tabac-presse à Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, après avoir tenu un établissement similaire pendant sept ans sur les quais de Saône, à proximité du palais de justice. L’ancien international (2), né à SaintLouis (Sénégal) et venu à Angoulême, où il a débuté sa carrière de joueur avant d’aller à Monaco (champion en 1978, vainqueur de la Coupe en 1980), n’est pas resté longtemps à l’OL. Arrivé en juin 1980, il en est reparti deux ans plus tard pour Saint-Étienne. Mais proche de Jean Tigana, notamment, il a définitivement été séduit par la région. Et pourtant, il a baroudé : de Bastia, où il a été entraîneur-joueur en 1986, au Mali, en passant par Cannes, dont il a été manager général à la fin des années 1980, Vallauris (il y a vendu des articles de sport à côté de l’une des boutiques de prêt-à-porter de… Richard Benamou) et la Jeanne-d’Arc qu’il a conduit au titre de champion du Sénégal en 2003. Il raconte : « Lorsque je me suis retrouvé manager général de Cannes, avec un tandem d’entraîneurs débutants Jean Fernandez Emon, qui officie aujourd’hui à l’OM, je ne peux pas dire que j’ai beaucoup goûté le travail administratif. Mais avec le recul, la période de six ou sept ans durant laquelle je suis resté éloigné du foot m’a été néfaste. Et mes deux expériences en Afrique m’ont confirmé que ce n’est pas là-bas qu’il f a u t a ll er p o u r t ra va i ll e r e n confiance… » Aujourd’hui, il mord à pleines dents dans le défi de La Duchère. « J’espère que, comme pour certains de mes joueurs, cette aventure en CFA et en Coupe de France, va me relancer dans le foot », confie-t-il. En voulant croire qu’un club pro se souviendra à la fois de son passé de joueur et de son présent de faiseur de miracles. CLAUDE CHEVALLY (1) Le lendemain de la qualification, Benamou avait lâché, à propos d’Aulas : « Il nous traite par le mépris. Est-ce qu’un fax d’encouragement avant le match n’aurait pas été de bon ton ? Et ne parlons pas d’un fax de félicitations. Sa réussite est sans doute magnifique, mais c’est d’abord un magnifique égoïste. » (2) Sa dernière sélection remonte au 9 septembre 1981 en éliminatoires pour la Coupe du monde 1982, en Belgique (0-2). AUJOURD’HUI, 20 HEURES, À CHÂTEAUROUX, STADE GASTON-PETIT CHÂTEAUROUX : Fernandez – Viator, Allegro, T. Bertin (cap.), Ramos – A. Ferreira, Mansouri, Sidibé, Hima – Socrier, Vandenbossche. Remplaçants : Debec (g.), P. Moreau, Moutaouakil, El Jadeyaoui, Mulenga. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle. SOCHAUX : Richert – Calvé, Afolabi, Miranda, Tosic – Isabey (cap.), Pitau, Séné, Brunel – Ilan, Dagano. Remplaçants : Martinovic (g.), Bühler, Mézague, Genghini ou Quercia, Ménez. Entraîneur : D. Bijotat. Arbitre : M. Ruffray. LA TREMBLÈRE, le champêtre centre d’entraînement castelroussin, a subi les assauts de la neige ces derniers jours, ce qui a perturbé les séances de travail. Mais un coup de froid a recouvert la Berrichonne depuis bien plus longtemps. Crédible outsider de L 2, la formation de l’Indre a débuté sur des bases solides et séduisantes puisqu’elle était encore quatrième après treize journées, à égalité de points avec Créteil, alors deuxième. « Les résultats sont à l’image de ce que l’on produit et on s’est vus un peu trop beau par rapport aux louanges », reconnaît Didier Ollé-Nicolle, un entraîneur qui n’a ensuite pu se réjouir que d’une seule victoire en dix matches pour une rétrogradation au neuvième rang, son plus mauvais classement de la saison, trop loin maintenant d’une montée rêvée. « Nous avons subi une période noire concernant les blessés, avec cinq ou six cadres absents, explique le technicien. L’équipe s’est rajeunie, a éprouvé des difficultés à être constante. Elle a perdu la confiance et son jeu. » En résumé, « le phénomène de séduction générale s’est estompé » entre un nouvel entraîneur révélé par son parcours en Coupe de France avec Nîmes (N) la saison dernière (demifinale, après avoir sorti quatre clubs de L 1), un groupe parfois sous tension et son environnement im patient. Châteauroux, finaliste de l’épreuve il y a deux ans à peine (0-1 contre le ParisSG), se voit donc offrir l’opportunité d’entrevoir à nouveau la lumière. Bénéficiant d’une période de repos nettement supérieure à celle de son adversaire sochalien, qui était à Marseille (0-0) samedi (onze jours contre trois), Ollé-Nicolle attend beaucoup de cette confrontation. « C’est l’occasion de nous étalonner face à une formation beaucoup plus forte, affirme-t-il. La Coupe requiert des vertus qui nous font défaut. Elle doit donc constituer une référence pour la fin de notre Championnat. Le message, depuis la trêve, est de retrouver l’abnégation. On doit être plus discipliné et généreux, avoir la fierté d’aller chercher un résultat. » Dans sa quête, la Berrichonne pourra compter sur les retours de blessure de Moreau, Ferreira, Debec, Vandenbossche et Mulenga, « qui vont apporter davantage de concurrence et d’émulation ». Il fait déjà meilleur sur l’Indre. FRANCK LE DORZE EN DIRECT DE LA LIGUE 1 AUXERRE Radet absent quinze jours Radet, qui a passé une IRM de la cuisse droite, sera indisponible quinze jours. Sagna (cheville) a été déplâtré hier. – J.-P. G. AC AJACCIO Saïfi (tendinite) et Rocchi (pubalgie) ont recommencé à courir, mais ne seront pas opérationnels contre Lyon. Pas plus que Dzodic (pubalgie). – D. F. LILLE Debuchy (genou), Fauvergue (cuisse) et Dumont (genou) seront absents à Lorient. – M. Bo. SAINT-ÉTIENNE L. Perrin (tendon d’Achille) était absent hier. Hognon n’a participé qu’à la première partie de la séance.– J.- Y. D. TOULOUSE Akpa Akpro, Cardy (dos), Aubey (ischio-jambiers), Ebondo et Mathieu (mollet) devraient jouer demain. Congré (épaule) est forfait. – N. S. LYON Les dix-huit joueurs, qui étaient à Monaco dimanche, seront du voyage à Ajaccio. Entraînement à huis clos aujourd’hui, avant de partir pour la Corse à 17 heures. – C. C. MARSEILLE Fernandez a retenu seize joueurs pour affronter Metz. Sont absents Cesar (ischio-jambiers) et Nasri (coup reçu contre Sochaux). Deruda et Mame N’Diaye complètent le groupe. – H. F. MONACO Les Monégasques se sont entraînés hier sur un synthétique pour ne pas endommager la pelouse de La Turbie. Face à Colmar (si le match a bien lieu, voir page 2), Guidolin ménagera Bernardi, Vieri (coup genou gauche), Dos Santos, Maicon, Plasil et Kapo, sur le départ. Licata, qui a signé hier, sera du déplacement. – E. Ba. Pts J. — — 1. Lyon 54 23 2. Bordeaux 45 24 3. Auxerre 42 24 4. Lille 40 24 5. Paris-SG 37 23 6. Marseille 36 24 7. Le Mans 35 24 8. Lens 34 24 9. Monaco 33 23 10. Saint-Étienne 33 22 11. Nancy 32 24 12. Rennes 32 24 13. Nantes 30 23 14. Nice 30 23 15. Toulouse 27 23 16. Sochaux 26 24 17. Troyes 25 23 18. AC Ajaccio 17 24 19. Strasbourg 15 23 20. Metz 14 24 G. — 16 12 13 11 11 10 10 7 9 8 9 10 8 7 7 6 6 3 2 2 N. — 6 9 3 7 4 6 5 13 6 9 5 2 6 9 6 8 7 8 9 8 P. — 1 3 8 6 8 8 9 4 8 5 10 12 9 7 10 10 10 13 12 14 p. — 39 22 32 34 28 25 24 30 22 20 24 24 24 17 21 18 21 13 14 14 c. — 15 12 24 17 22 27 19 20 18 17 19 35 23 19 27 25 29 29 30 39 Diff. — +24 +10 +8 +17 +6 -2 +5 +10 +4 +3 +5 -11 +1 -2 -6 -7 -8 -16 -16 -25 MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’échec de l’un a renforcé l’autre. Marc, le Bordelais, et son frère Pierre vont s’affronter pour la première fois ce soir. Bleu Planus contre Planus Châteauroux, au bonheur passé Jaune CHÂTEAUROUX (L 2) - SOCHAUX Noir Bleu Noir BORDEAUX - ENTENTE SSG (N) 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL Lamour lève l’interdit Le ministre des Sports va annoncer la fin, sous certaines conditions, de l’interdiction pour les clubs d’entrer en Bourse. UNE PAGE est en passe de se tourner. L’un des derniers pays européens hostiles à la cotation des clubs, la France, va rendre les armes. Ce matin, Jean-François Lamour, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, reçoit les représentants du football français. Seront notamment présents Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération, Frédéric Thiriez, son homologue de la Ligue, Gervais Martel (Lens et UCPF, le syndicat des présidents) Jean-Michel Aulas (Lyon), Michel Seydoux (Lille) ou encore Maurice Cohen (Nice). Ils sont conviés, en compagnie des dirigeants d’autres disciplines, à découvrir les résultats du rapport commandé à Me JeanBaptiste Guillot, qui fait le point sur « les outils juridiques mis à la disposition des clubs professionnels afin d’optimiser leur compétitivité » (voir par ailleurs). Mais surtout, ils vont être informés que l’interdiction faite aux clubs d’entrer en Bourse va tomber. Cette décision lourde de symboles est de venue inél uct able. Le 14 décembre dernier, la Commission européenne a en effet solennellement demandé à la France de modifier la législation qui empêche les clubs professionnels d’entrer en Bourse. « Cette interdiction constitue une entrave injustifiée à la libre circulation des capitaux, en violation du Traité européen (article 56) », explique-t-on à Bruxelles. Où l’on s’agace de la lenteur française à respecter le droit européen : « La demande de la Commission a été adressée sous la forme d’un avis motivé, ce qui correspond à la deuxième étape de la procédure d’infraction prévue. Si la France ne donne pas de réponse satisfaisante dans les deux mois, la Commission peut décider de saisir la Cour de justice des Communautés européennes. » Le délai expire donc le 14 février prochain. Des négociations avec l’Europe Comme la France n’entend pas être sanctionnée, Jean-François Lamour a décidé de composer. Il va officiellement annoncer que les clubs pourront bientôt entrer en Bourse. Mais il souhaite encadrer ce droit. En surfant sur certains éléments qui figurent dans l’avis de la Commission. Dans son injonction, elle « reconnaît que la protection de l’épargnant et la promotion d’une certaine égalité sportive sont des objectifs d’intérêt général pertinents, mais elle considère qu’une interdiction absolue de faire appel publiquement à l’épargne constitue une mesure disproportionnée par rapport aux objectifs poursuivis, et que d’autres mesures moins restrictives pour la libre circulation des capitaux existent. » En clair, la France doit abandonner l’idée d’interdire totalement la Bourse, mais elle peut tenter d’y mettre quelques restrictions. Ce qui lui permettrait de protéger les clubs jugés fragiles pour la jungle boursière, et les petits porteurs qui pourraient être les victimes d’investissements hasardeux. Cela consentirait aussi au ministre de sauver la face, lui qui s’est personnellement engagé – comme ses prédécesseurs – contre la cotation en Bourse. Le ministère des Sports va proposer à la Commission le maintien de certains garde-fous. Ainsi, un club ne pourrait entrer en Bourse que si la société sportive s’appuie sur un actif incontournable : son enceinte. Elle devra en être propriétaire, comme c’est le cas de l’AJ Auxerre avec le stade Abbé-Deschamps, ou jouir d’un bail emphytéotique (pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans maximum), comme le RC Lens à Félix-Bollaert. Mais elle pourra également postuler si elle n’a qu’une minorité de blocage, en association avec d’autres partenaires financiers, comme ce sera le cas à Nice ou à Lyon. Le gouvernement français va entrer en négociation avec la Commission européenne dans les prochains jours afin de la convaincre du bien-fondé de son projet. Il a bon espoir d’être entendu, mais n’est sûr de rien. Car si la Commission est ouverte au débat, elle rappelle certaines règles intangibles : « Selon la jurisprudence constante de la Cour de justice européenne, les restrictions à la libre circulation des capitaux doivent notamment s’appliquer de manière non discriminatoire. » Elle peut donc considérer que le projet français visant à distinguer les clubs ayant une enceinte sportive dans leurs actifs est « discriminatoire ». Quoi qu’il en soit, à l’issue des discussions avec les fonctionnaires de Bruxelles, un amendement à la loi du 16 juillet 1984 sera vraisemblablement soumis au Parlement afin de modifier l’article 13 de ce texte, qui interdit aux clubs de faire appel publiquement à l’épargne. Le début d’une ère nouvelle. ÉTIENNE MOATTI Les bonnes intentions du rapport Pionnier de l’aventure boursière, le Manchester United de Paul Scholes (à dr.) a été retiré de la cote au mois de juin dernier, sur décision de son propriétaire, l’Américain Paul Glazer. Si un amendement à la loi du 16 juillet 1984, qui interdit aux clubs de faire appel publiquement à l’épargne, est bel et bien voté, l’OL de Juninho devrait connaître un destin boursier inverse. À la grande satisfaction du président Aulas. (Photo Nicolas Luttiau) AVOCAT SPÉCIALISÉ dans le droit des sociétés, Me Jean-Baptiste Guillot a été chargé par le ministre des Sports de rédiger un rapport sur « la compétitivité des clubs professionnels », qui est dévoilé ce matin. Dans ce document, il les encourage à « acquérir la propriété de leurs infrastructures ». Il les pousse aussi à les « exploiter » davantage et à « développer de nouvelles sources de revenus au sein et autour de l’enceinte sportive ». Enfin, ils doivent, selon lui, « poursuivre leur diversification et le développement d’activités extrasportives afin de compenser celles dépendant des aléas sportifs, à tra- vers des montages juridiques appropriés ». Sur la cotation en Bourse, le rapport est en revanche plus réservé, estimant qu’il ne s’agit pas forcément d’une priorité. Dans le détail, il milite pour un cadre fiscal plus favorable aux clubs, avec notamment « une exonération de plein droit de la taxe sur les spectacles pour les recettes de billetterie et la soumission de celles-ci à la TVA ». Et au niveau social, « pour un ajustement des cotisations sociales dues au titre des accidents du travail et un développement des mécanismes de l’épargne salariale ». – E. M. JOURNAL DES TRANSFERTS Kapo, le suspense ZUBAR, LA DRÔLE D’ATTENTE. – Hier matin, Ronald Zubar pensait vraiment qu’il allait rejoindre l’Olympique Lyonnais. Il semblerait en effet que les dirigeants de l’OL soient tombés d’accord avec leurs homologues du Stade Malherbe de Caen, le club formateur de l’international Espoirs. Le champion de France aurait proposé quatre millions d’euros. Mais les choses ont changé au fil de la journée et Lyon, qui semblait très proche d’engager le défenseur central, n’a plus donné de nouvelles… – G. D. SINAMA-PONGOLLE PRÊTÉ À BLACKBURN. – Florent SinamaPongolle reste en Angleterre. Aujourd’hui, le jeune attaquant de Liverpool (21 ans) va être prêté à Blackburn. – G. D. SAIDOU ALIOUM ENTRE L’OM ET PARIS. – Le milieu défensif international camerounais (27 ans) de Galatasaray, Saidou Alioum, pourrait évoluer en France la saison prochaine. Il a reçu des propositions de Marseille, Paris-SG et Nantes, mais c’est entre les deux premiers clubs qu’il hésite. – H. P. LES VERTS RÉPONDENT À BLAYAU. – Les déclarations de Pierre Blayau (qui disait vouloir obtenir le prêt de Frédéric Piquionne) dans notre édition d’hier, n’ont pas plu aux dirigeants stéphanois. Ceux-ci ont rappelé dans un communiqué que Piquionne restera à Saint-Étienne. « Le PSG n’a jamais contacté l’ASSE, ce qui paraît être le minimum de déontologie lorsque l’on convoite un joueur sous contrat jusqu’en juin 2009 » . Surtout, alors que le match opposant les Parisiens aux Stéphanois est programmé samedi à 17 heures, les dirigeants de l’ASSE « s’interrogent sur le véritable objectif de Pierre Blayau » . – J.-Y. D. CIVELLI PRÊTÉ À L’OM, MEÏTÉ VERS MIDDLESBROUGH. – Le jeune défenseur argentin de Banfield (D1), Renato Civelli, sera prêté aujourd’hui à Marseille, qui détiendra une option d’achat. Âgé de vingtdeux ans, ce solide joueur (1,91 m, 87 kg) était également suivi par Rennes et Saint-Étienne. Cette arrivée devrait précipiter le départ d’Abdoulaye Meïté, le défenseur ivoirien qui dispute actuellement la CAN. Il veut jouer pour être compétitif durant la Coupe du monde et pense qu’il n’aura pas sa chance à l’OM, qui, ça tombe - © Médiathèque Gaz de France / Corinne Dubreuil - Gaz de France SA au capital de 983 871 988 € - 542 107 651 RCS Paris SOULEYMANE DIAWARA (27 ans) finira-t-il la saison à Sochaux ? De source anglaise, Portsmouth, avant-dernier du Championnat d’Angleterre, serait sur le point de finaliser un prêt de six mois avec une option d’achat de 8 millions d’euros. Le défenseur international sénégalais, réticent au départ à l’idée de rejoindre l’ancien club d’Alain Perrin, serait désormais d’accord. À Sochaux, le président Plessis se montre cependant moins affirmatif. « Une option de 8 millions d’euros ? Et le prêt, Portsmouth le paie comment ? demande-t-il. S’il paie un million d’euros, je signe. Seulement, la seule offre que j’ai reçue est un prêt payant de 200 000 euros. » – S. Ta, D. D. bien, s’est entendu avec Middlesbrough pour un prêt. Le joueur discutera aujourd’hui avant de donner éventuellement son accord. Par ailleurs, Andres Mendoza devrait retourner au Metalurg Donetsk. – H. F., S. Ta. DIAKITE REJOINT NICE. – Le milieu défensif malien Drissa Diakite (21 ans) du Mouloudia Alger a signé un contrat de quatre ans et demi en faveur de Nice. – Ja. G. ZEWLAKOW RETOURNE À MOUSCRON. – Marcin Zewlakow (29 ans) quitte Metz. L’attaquant polonais a été prêté à Mouscron. – R. R. MERLIN À CHÂTEAUROUX. – Le milieu offensif de l’AC Ajaccio, Laurent Merlin (21 ans) s’est engagé pour six mois à Châteauroux (L 2). D’autre part, la Berrichonne a fait signer pour quatre ans l’attaquant de l’équipe des Émirats Arabes Unis, Fayçal Khalil (21 ans). GUINGAMP PENSE À KADER. – Mohamed Kader, l’attaquant togolais de Sochaux qui dispute actuellement la CAN, pourrait signer à Guingamp. Âgé de vingt-six ans, il intéressait également Troyes. – G. D. HEITZMANN VERS VALENCIENNES ? – Sébastien Heitzmann, l’attaquant de Reims (L2), pourrait profiter de la dernière journée du mercato pour signer à Valenciennes (L2). Âgé de vingt-six ans, il a inscrit 9 buts depuis le début de la saison. – G. D. OGBECHE VERS LE BEITAR JÉRUSALEM ? – L’attaquant nigérian Bartholemew Ogbeche (21 ans), actuellement à Al Jazira, en Arabie saoudite, pourrait rejoindre le Beitar Jérusalem. Le club israélien a aussi engagé le milieu offensif de Bolton, Fabrice Fernandes (26 ans). – G. D. Du talent, du travail et toujours la classe ! AGENDA DEMAIN SAMEDI 4 FÉVRIER LIGUE 1 (22e journée, match en retard) 20 HEURES Saint-Étienne(10) - Toulouse (15) (Foot +) LIGUE 1 (25e journée) 17 H 15 Paris-SG (5) - Saint-Étienne (10) (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio (18) - Auxerre (3) Lens (8) - Strasbourg (19) Metz (20) - Nancy (11) Nice (14) - Lille (4) Rennes (12) - Monaco (9) Sochaux (16) - Le Mans (7) Toulouse (15) - Nantes (13) (ces sept matches sur Foot +) NATIONAL (22e journée, suite) DIMANCHE 5 FÉVRIER COUPE DE FRANCE (16es de finale, suite). Voir page 4. VENDREDI 3 FÉVRIER LIGUE 2 (24e journée) 20 H 30 Amiens (14) - Gueugnon (12) ; Clermont (19) - Brest (15) ; Créteil (5) - Châteauroux (9) ; Laval (18) - Montpellier (11) ; Reims (7) - Bastia (2) ; Sedan (1) - Dijon (6) ; Sète (20) - Grenoble (10). 20 H 45 Guingamp (16) - Caen (8) (Eurosport) NATIONAL (22e journée, match avancé) LIGUE 1 (25e journée, matches décalés) 18 HEURES Troyes (17) - Marseille (6) (Canal + Sport) 21 HEURES Lyon (1) - Bordeaux (2) (Canal +) LIGUE 2 (24e journée, match décalé) 15 H 30 Valenciennes (4) - Le Havre (13) (Eurosport) LUNDI 6 FÉVRIER LIGUE 2 (24e journée, match décalé) 20 H 30 Istres (17) - Lorient (3) (Eurosport) MARDI 7 FÉVRIER COUPE DE LA LIGUE (demi-finale) 21 HEURES Monaco - Nice (France 2) MERCREDI 8 FÉVRIER COUPE DE LA LIGUE (demi-finale) 16 HEURES Nancy - Le Mans (France 3) MARDI 31 JANVIER 2006 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Portsmouth sur Souleymane Diawara ? Bleu Rouge LICATA A SIGNÉ A MONACO. – Comme prévu, Alexandre Licata, venu de Louhans-Cuiseaux (National), a signé, hier, son contrat de trois ans et demi à Monaco. – S. K. Jaune Bleu Jaune sait dire ceci à Gérard Brianti, vice-président de l’ASM, en fin d’après-midi : « Il n’y a aucune offre concrète. Si personne ne le veut, il restera ici jusqu’en juin. » Hypothèse que le joueur ne pouvait que confirmer : « Si je n’ai pas d’offre, il faudra que je reste à Monaco, mais ça va être difficile. Dieu décidera. » En début de soirée, Kapo se serait vu à nouveau proposer par l’ASM la direction de Messine (Serie A). Monaco aimerait faire transiter ce départ par ses habituels relais italiens, déjà très actifs dans le dossier Vieri, mais c’est une solution et une destination que Kapo a écartées. – S. K. (avec R. R.) Noir Noir OLIVIER KAPO S’EST ENTRAÎNÉ normalement, hier après-midi, avant de rejoindre les bureaux de l’AS Monaco, au stade Louis-II. « La veille du match contre Lens (1-1, le 22 janvier), on (Guidolin) m’a dit que je devais chercher un club, a raconté le joueur, hier soir, sur RMC Infos. (…) Tout se passait bien jusqu’au départ de Didier Deschamps (mi-septembre), je montais en puissance. Maintenant, je dois trouver un club d’ici à mardi soir (ce soir), j’ai des gens qui travaillent pour ça. » Ces derniers jours, les représentants du joueur ont cherché à creuser plusieurs pistes. Celle menant à Manchester United n’aurait guère de consistance. À Bordeaux, Ricardo l’apprécie mais, à l’issue d’une réunion entre les décideurs du club, hier après-midi, au Haillan, les Girondins auraient abandonné l’idée de recruter un attaquant avant la fin du mercato, ce soir, à minuit. Une situation qui fai- En s’imposant lors de l’Open d’Australie à Melbourne, Amélie réalise son rêve. Dès le 6 février, retrouvez-la à l’Open Gaz de France au Stade Coubertin pour le 1er tournoi féminin de la saison à Paris. Gaz de France est fier d’accompagner cette joueuse d’exception depuis 9 ans. www.opengazdefrance.com 6 FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS Bleu Rouge Noir Jaune NIGERIA - SÉNÉGAL « Le Sénégal n’est pas mort » EL-HADJI DIOUF est confiant : l’attaquant des Lions est persuadé que le Sénégal a les moyens de battre le Nigeria. Très bon avec Bolton, l’ancien Lensois El-Hadji Diouf a éprouvé des difficultés avec le Sénégal depuisle débutde la CAN. Oublié en France après son passage à Liverpool, il a plus fait parler de lui, ces derniers mois, dans la rubrique faits divers (crachats, arrestationpour conduite en état d’ivresse, violence). Il s’explique sur ces affaires et raconte pourquoi, selon lui, le Sénégal a manqué sa qualification pour la Coupe du monde 2006. GROUPE A HIER 20 janvier : Égypte-Libye 3-0 ; 21 janvier : Maroc - Côte d’Ivoire0-1. 24 janvier : Libye - Côte d’Ivoire 1-2 ; ÉgypteMaroc 0-0. 28 janvier : Égypte - Côte d’Ivoire 3-1 ; Libye-Maroc 0-0. Tunisie - Guinée .............................. 0-3 Zambie- Afrique du Sud................... 1-0 Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Égypte .......... 7 3 2 1 2. Côte d'Iv. ..... 6 3 2 0 3. Maroc ........... 2 3 0 2 4. Libye ............. 1 3 0 1 PORT-SAÏD – (EGY) P. — 0 1 1 2 p. — 6 4 0 1 c. — 1 4 1 5 Diff. — +5 0 -1 -4 L’ÉGYPTE et la CÔTE D’IVOIRE sont qualifiées. Le Maroc et la Libye sont éliminés. de notre envoyé spécial GROUPE B Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Cameroun .... 9 3 3 0 2. RD Congo .... 4 3 1 1 3. Angola .......... 4 3 1 1 4. Togo .............. 0 3 0 0 P. — 0 1 1 3 p. — 7 2 4 2 c. — 1 2 5 7 Diff. — +6 0 -1 -5 Le CAMEROUNet la RD CONGO sont qualifiés.L’Angolaet le Togo sont éliminés. Face au Ghana de Issa Ahmed, El-Hadji Diouf (à droite) et le Sénégal avaient perdu de peu. La qualification passe désormais par un exploit face au Nigeria. L’ancien Lensois y croit : « Nous devons à nouveau donner du plaisir à notre peuple, gagner ce match et aller jusqu’en finale », affirme-t-il. (Photo Jean-Marc Pochat) Diouf, un petit Diouf ou un Diouf sur le banc, ça m’est égal.” Un discours inattendu. Vous serez peut-être remplaçant ce soir ? – Attendez ! Je n’ai pas dit que j’allais aller sur le banc. Mais j’ai gagné en maturité. Je comprends mieux les choses et une seule m’intéresse : que le Sénégal gagne. La TUNISIE et la GUINÉE sont qualifiées. La Zambie et l’Afrique du Sud sont éliminées. DÉJÀ JOUÉS 22 janvier : Tunisie-Zambie 4-1 ; Afrique du Sud - Guinée 0-2. 26 janvier : Zambie-Guinée 1-2 ; Tunisie Afrique du Sud 2-0. Houllier avait eu des mots sévères à votre égard après la déclaration de Sylvain Wiltord : “Tout sauf Houllier.” L’entraîneur de Lyon était persuadé que vous aviez dit du mal de lui. – Lui, je ne le calcule même pas. S’il croit que j’ai dit du mal de lui à Sylvain, et je dis bien s’il le croit, ce n’est pas grave. Si cela lui fait plaisir, j’assume. Je m’en fous. » SÉBASTIEN TARRAGO (*) Il a en fait été reconnu coupable de coups et blessures volontaires mais dispensé de peine par le juge. Il a dû s’acquitter d’une amende d’environ 9 000 euros. La plaignante en réclamait six fois plus. Temps froid. Pelouse moyenne. Arbitre : M. Shamsul (SIN). 19 000 spectateurs environ. Buts : Ousm. Bangoura (16e), Feindouno (70e), Diawara (90e). Avertissements. – Tunisie : Namouchi (25e), Merdassi (39e), Jaïdi (56e), Jemaa (84e) ; Guinée : Cissé (22e), Kaba (38e). Expulsion. – Tunisie : Merdassi (83e). TUNISIE : Kasraoui – Ben Messaoud, Jaïdi (Haggui, 59e), Merdassi, Clayton – Ghodhbane (cap), Mnari, Namouchi (Chedli, 79e) – Melliti – Gmamdia, L’Taief (Jemaa, 53e). Entraîneur : R. Lemerre. GUINÉE :Diarso– Cissé,Kalabane(Ib. Camara,57e),Kaba,Diallo– Yattara(Feindouno, 55e), K. Sylla, Souaré, Is. Bangoura – Diawara (cap), Ousm. Bangoura (S. Camara, 79e). Entraîneur : P. Neveu. voltante, s’était résolu à agir de même. Vifs, inspirés, les Guinéens commencent à se positionner dans cette 25e CAN et risquent d’inspirer désormais certaines craintes à leurs futurs adversaires. Il y a deux ans, lorsque Roger Lemerre avait chuté lors de la première journée de la phase qualificative à la Coupe du monde et à la CAN, c’était déjà face au Syli National (1-2, le 20 juin 2004 à Conakry). Les joueurs de Patrice Neveu n’inspirent pas les Tunisiens, c’est le moins que l’on puisse dire ! En attendant, les partenaires de Pascal Feindouno, décisif lorsqu’il est entré en jeu, ont gagné le droit de rester à Alexandrie pour y disputer leur quart de finale tandis que les Tunisiens, qui souhaitaient tant conserver leurs petites habitudes dans leur hôtel bunkérisé, vont devoir se rendre à Port- CUP : LIVERPOOL-MANCHESTER UNITED EN HUITIÈMES. – La rencontre entre Liverpool et Manchester United sera l’affiche des huitièmes de finale de la Cup, dont le tirage au sort a eu lieu hier. Les matches : Liverpool-Manchester United ; Bolton-West Ham ; Aston Villa-Manchester City ; Crystal Palace (D 2) ou Preston North End (D 2)-Middlesbrough ou Coventry (D 2) ; Newcastle-Southampton (D 2) ; Chelsea ou Everton (*)-Colchester (D 3) ; Stoke (D 2)-Birmingham ou Reading (D 2) (*) ; Charlton-Brentford (D 3). (*) Ces matches, qui se sont soldés par des résultats nuls en seizièmes de finale, seront rejoués mardi 7 et mercredi 8 février sur le terrain du club premier nommé. délégué de la Ligue. Avant de se présenter, Gillot avait fait part de son incompréhension : « Il faut que j’aille voir le délégué. Il paraît que je l’ai insulté. Je ne comprends pas. À la fin du match, je suis parti devant. Je ne connais même pas le délégué ! » Effectivement, l’entraîneur n’est pas l’auteur des insultes qui auraient été proférées ce soir-là. Après visionnage de la cassette vidéo, le délégué a disculpé Francis Gillot et lui a présenté ses excuses. – J.-L. G. LA COLÈRE DES CONGOLAIS. – Les joueurs congolais ont menacé de ne pas jouer leur quart de finale de la CAN face à l’Égypte le 3 février s’ils ne touchent pas leur prime à temps. Les joueurs de Claude Le Roy Saïd, vraisemblablement demain. Heureux (le mot est faible), Patrice Neveu, inconnu du grand public il y a encore quelques semaines, savourait ce nouvel épisode épicé de sa vie d’entraîneur : « Moi aussi, j’ai effectué des changements pour permettre à certains de mes joueurs de se reposer. J’ai fait confiance à de nouveaux éléments mais ils me l’ont bien rendu. Dans cette équipe, il n’y a pas de stars, pas de très grands noms, mais on possède un collectif et une envie de jouer intéressants. Cette sélection a été si cri t iq uée qu a nd je l ’a i pr i se qu’aujourd’hui je savoure encore plus ce qui nous arrive. On fait le parcours parfait et je ne sais vraiment pas où nous allons nous arrêter. Désormais, on va nous prendre un peu plus au sérieux sur le continent. Vous vous rendez compte, il y a quelques mois nous étions 92es au classement FIFA !… » Lemerre : « Je suis le premier responsable » Ayant ouvert le score dès la 16e minute de jeu grâce à Ousmane Bangoura, les Guinéens rataient par la suite deux superbes occasions avant la pause. Ces deux buts, les « remplaçants » du Syli allaient cependant les inscrire en fin de rencontre, à la plus grande joie des supporters égyptiens, lesquels venaient de prendre fait et cause pour avaient déjà failli boycotter leur premier match de la compétition, contre le Togo, pour les mêmes raisons. « S’ils ne sont pas payés, ils ne joueront pas leur quart de finale, a prévenu Le Roy hier. C’est absolument certain. Il n’y aura pas de quart de finale, même si on appliquait toute la pression du monde sur mes joueurs. Ce n’est pas du chantage. Je les ai fait continuer jusqu’ici, mais ils n’iront pas plus loin sans être payés ! » AS ROME : UNE BANDEROLE NAZIE CHEZ LES SUPPORTERS. – Dimanche, lors du match AS Rome-Livourne (3-0), au Stade olympique de Rome, une banderole nazie a été déroulée dans le virage des ultras de la Roma. Destinée aux supporters de Livourne, dont la majorité se réclame de l’extrême gauche, elle portait l’inscription suivante : « Lazio-Livourne, mêmes initiales, même four, Gott mit uns (la devise inscrite sur les ceinturons des SS) ». Des drapeaux à croix celtique ou à croix gammée et des portraits de Mussolini ont aussi été exposés. L’AS Rome, qui risque une suspension de stade, a estimé que la police devait régler le problème. les nouveaux artistes du ballon rond. Feindouno (70e) et Diawara (90e) se chargeaient de tuer définitivement les espoirs tunisiens. Quelques minutes après ce tremblement de terre qui ne semblait pourtant pas fissurer son assurance, Roger Lemerre, souriant, expliquait : « Cette défaite va peutêtre diminuer notre potentiel confiance, je ne le sais pas encore. Peut-être que la pression était trop forte pour les joueurs que j’ai alignés. Maintenant, certains d’entre eux vont devoir réfléchir à leur avenir. Les autres sauront pour leur part que rien n’est jamais acquis. Quand on perd de cette façon et sur un tel score, on peut parler d’échec. Je suis d’ailleurs le premier responsable de ce qui vient de se passer. Je l’accepte, même s’il ne faut pas non plus effacer tout le travail qui a été fait pendant trois ans. Nous sommes quand même en quarts de finale. Cette équipe a certes perdu, mais il s’agissait juste de l’équipe d’un moment… » Les Tunisiens, joueurs et staff technique, vont maintenant devoir s’en persuader afin d’oublier cet accroc qui, s’il apparaît sans conséquence immédiate sur le parcours des Aigles dans cette Coupe d’Afrique, risque néanmoins de laisser des traces dans certains esprits. JEAN-PHILIPPE COINTOT LE PRÉSIDENT D’IMPHY-DECIZE (CFA 2) EN GARDE À VUE. – Jean-Philippe Panier, le président d’Imphy-Decize, a été placé en garde à vue hier. Un contrôleur de l’URSSAF était présent. Panier est soupçonné d’avoir rémunéré ses joueurs au noir. L’enquête porte sur les saisons 2003-2004 et 2004-2005. Elle a été ouverte après une plainte déposée par un ancien joueur du club. Panier, qui aurait fait fortune en gagnant au Loto, s’était illustré en s’attachant les services de Raynald Pedros et, plus récemment, de l’ex-Lensois Xavier Méride. Mais ces dernières semaines Pedros était laissé à la disposition de la réserve. L’affaire pourrait faire du bruit dans la Nièvre. À l’époque des faits, le président de la commission de surveillance du club était Alain Lassus, un conseiller général. – R. R. RECTIFICATIF. – Une erreur s’est glissée samedi dans notre article intitulé « Avant et après Platini ». La France a rencontré l’Italie en huitième de finale de la Coupe du monde 1986 (2-0), et non en quart comme indiqué. PAGE 6 Temps frais. Pelouse correcte. 4 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Essam (EGY). But : C. Katongo (76e). Avertissements. – Zambie : Njovu (16e), Musonda (43e). ZAMBIE : Mweene – Hachilensa, Tana (cap.), Musonda, Nketani – C. Katongo, Sinkala, Njovu (Bakala, 69e), F. Katongo (Phiri, 64e) – Chamanga, Mbesuma (Chalwe, 77e). Entraîneur : K. Bwalya. AFRIQUE DU SUD : Marlin – Tau, Mabizela (cap.), Issa, Masilela – Nkosi (L. Mokoena, 83e), D. Tshabalala (Van Heerden, 63e), Gumbi, S. Tshabalala – Nomvethe (Makhanya, 67e), Mphela. Entraîneur : T. Dumitru (ROU). NIGERIA - SÉNÉGAL AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE), STADE DE PORT-SAÏD (Eurosport) NIGERIA : Enyeama – Yobo (cap.), Odiah, Enakarhire, Taiwo – Youssouf, Oruma, Obodo – Utaka, Aghahowa, Martins. Remplaçants : Ejide (g.), Aiyenugba (g.), Ikechukwu, Nwaneri, Obi Mikel, Okocha, Lawal, Odemwingie, Kaita, Kanu, Obinna, Makinwa. Entraîneur : A. Eguavoen. SÉNÉGAL: Sylva – Coly (cap.), Diatta, So. Diawara,Daf – A. Faye, Diagne-Faye,Bouba Diop – H. Camara, Niang, Diouf ou Kamara. Remplaçants : P. M. Diouf (g.), C. N’Diaye (g.), N’Daw, Diakhaté, Dramé, Barry, F. Mendy, Is. Ba, Djiba, So. Camara, Kamara ou Diouf. Absent : Beye (suspendu). Entraîneurs : A. Sarr et A. Traoré. GHANA - ZIMBABWE AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE), STADE D’ISMAÏLIA (Eurosport 2) GHANA : Adjei – Pappoe,Kuffour, Issah, Mensah,Pantsil –Yakubu, Appiah (cap.) ou Sarpei, Haminu – M. Amoah, Frimpong. Remplaçants : Owu (g.), P. McCarthy (g.), Ansah, Agyemang, Sarpei ou Appiah, Tagoe, Dickoh, Attram, Edusei, Mohammed, Adamu. Absent : Kingston (suspendu). Entraîneur : R. Dujkovic (SEM). ZIMBABWE : Muzadzi – Makonese, Yohane, Chimedza, Matola – Dinha, Luphahla, Nyandoro, Nengomasha – Benjani (cap.), Kaondera. Remplaçants : Murambadoro (g.), Kapini (g.), Dick, B. Ndlovu, Mbwando, Chandida,Sibanda, Chitembwe,P. Ndlovu, Mushangazhike, Bazda, Sinauyo. Entraîneur : C. Mhlauri. GOLF GROUPE D AUJOURD’HUI 18 HEURES Nigeria-Sénégal, stade de Port-Saïd (Eurosport) Ghana-Zimbabwe, stade d’Ismaïlia (Eurosport 2) Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Nigeria .......... 6 2 2 0 2. Ghana ........... 3 2 1 0 3. Sénégal ........ 3 2 1 0 4. Zimbabwe .... 0 2 0 0 P. — 0 1 1 2 p. — 3 1 2 0 c. — 0 1 1 4 Diff. — +3 0 +1 -4 DÉJÀ JOUÉS 23 janvier : Nigeria-Ghana 1-0 ; Zimbabwe-Sénégal 0-2. 27 janvier : Ghana-Sénégal 1-0 ; NigeriaZimbabwe 2-0. 1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie), 4 buts ; 3. Flavio Amado (Angola), Feindouno (Guinée), 3 buts ; 5. Drogba (Côte d’Ivoire) ; Abo Treka, Moteb (Égypte) ; O. Bangoura (Guinée), 2 buts. A marqué contre son camp : Kalemba (RD Congo, pour le Cameroun). Le tableau final Quarts de finale Demi-finales Finale (vendredi 3 et samedi 4 février) (mardi 7 février) (vendredi 10 février, au Caire, stade International, 17 heures) Vendredi, au Caire, stade International : Égypte RD Congo (18 heures) Au Caire, stade International : Vendredi,, à Alexandrie,, stade H. El-Hedood : Guinée 2e groupe D (18 heures) (14 heures) Samedi, au Caire, stade de l’Académie militaire : À Alexandrie, stade H. El-Hedoo (18 heures) Cameroun Côte d’Ivoire 1er groupe D Tunisie (14 heures) (14 heures) 3e place p (jeudi 9 février, au Caire, stade de l’Académie militaire, 17 heures) N. B. : programme en heure franç nçaise. ça Pour l’heure ’h locale, ajouter une heure. Tous les matches en direct sur Eurosport, sauf la finale, sur TF 1. ANGLETERRE (24e journée) AUJOURD’HUI Sunderland - Middlesbrough Fulham - Tottenham (21 heures, TPS Foot) Wigan - Everton Charlton - West Bromwich DEMAIN Aston Villa - Chelsea Manchester City - Newcastle Portsmouth - Bolton Arsenal - West Ham (21 heures, TPS Foot) Blackburn - Manchester Utd Liverpool - Birmingham Classement : 1. Chelsea, 62 pts ; 2. Manchester U., 48 ; 3. Liverpool, 44 ; 4. Tottenham, 41 ; 5. Arsenal, 37 ; 6. Wigan, 37 ; 7. Bolton, 36 ; 8. Blackburn, 34 ; 9. West Ham, 32 ; 10. Manchester C., 31 ; 11. Charlton, 29 ; 12. Everton, 29 ; 13. Fulham, 26 ; 14. Newcastle, 26 ; 15. Aston Villa, 26 ; 16. West Bromwich, 22 ; 17. Middlesbrough,22 ; 18. Birmingham, 19 ; 19. Portsmouth, 17 ; 20. Sunderland, 9. ITALIE (Coupe, quarts de finale retour). – AUJOURD’HUI, Palerme AC Milan (aller : 0-1) ; DEMAIN, Sampdoria - Udinese (aller : 1-1) ; AS Rome Juventus Turin (aller : 3-2) (21 heures, Canal + Sport) ; JEUDI, Inter Milan - Lazio Rome (aller : 1-1). PAYS-BAS (Coupe, quarts de finale). – AUJOURD’HUI : AZ Alkmaar Maastricht VV (D 2), Helmond Sport (D 2) Roda JC. DEMAIN, Groningue - PSV Eindhoven ; JEUDI, Heerenveen - Ajax Amsterdam. PORTUGAL (20e journée, match décalé). – HIER, V. Setubal - Academica Coimbra : 0-1. A l’issue de ce match, V. Setubal est 6e avec 33 points et Academica Coimbra 13e avec 23 points. MATCH AMICAL. – HIER, États-Unis - Norvège : 5-0. Buts : Twellman (5e, 18e, 76e), Pope (67e), Klein (87e). BUICK INVITATIONAL (circuit américain hommes) Le Tigre rugit déjà SITÔT REVENU de vacances et déjà au sommet ! Pour son retour à la compétition après plus de deux mois de break, Tiger Woods a remporté sur le parcours sud de Torrey Pines, près de San Diego, le Buick Invitational pour la quatrième fois de sa carrière. Venu se mêler à la lutte d’un play-off en mort subite qui devait opposer Jose Maria Olazabal au néophyte australien Nathan Green, en enquillant un putt de trois mètres pour birdie au 18, le numéro 1 mondial profita, sans vraiment élever le niveau de son jeu, de la nervosité qui allait gagner ses deux adversaires. Green, qui disputait là le premier tournoi PGA de sa jeune carrière, fut le premier à craquer sur le premier trou de play-off, expédiant son deuxième coup dans la tribune du 18 avant de gratter misérablement les deux approches qui suivirent. Olazabal, le double vainqueur du Masters qui avait déjà échoué en play-off face à Phil Mickelson l’an passé au Bell South Classic, à Atlanta, ne résista qu’un trou de plus. Au par trois du 16, son coup de fer trouvait le bunker situé à la droite du green et, malgré une magnifique sortie, ratait le putt d’un mètre vingt pour partager le trou. « C’était un de ces petits putts vicieux en descente avec une pente de gauche à droite, expliqua l’Espagnol à la longue figure. Je n’ai pas réussi à l’attaquer comme je l’avais décidé. » Cap sur Dubaï Une nouvelle fois, après sa victoire sur un John Daly pareillement frileux au putting en octobre dernier au tournoi WGC de San Francisco (American Express Invitational), Tiger « Imperator » n’eut qu’à se baisser pour remporter le neuvième des dix play-offs qu’il a disputés sur le circuit américain. « Je me sens mal, car franchement on ne voudrait jamais voir quelqu’un rater un putt pareil, lâcha cependant l’impressionnant Woods, et j’aurais vraiment préféré gagner avec un birdie. D’ailleurs, j’aurais pu en faire un au premier trou de playoff où je rate un putt relativement jouable. » Car la mauvaise nouvelle pour la meute de ses plus prestigieux poursuivants, représentés hier par Mickelson et Garcia relégués à deux coups, ça n’est pas tellement que Woods ait remporté son 47e tournoi PGA en onze saison professionnelles, c’est qu’il n’a même pas eu à sortir vraiment les griffes pour le faire. Si l’on excepte une puissance au drive retrouvée (3e avec 270 mètres de moyenne) grâce à sa conversion tardive aux facilités des drivers surdimensionnés, l’Américain n’a brillé ni par sa précision (46 % de fairways touchés), ni par la qualité de son putting (30 putts de moyenne, 41e). Seulement, il a su jouer les bons coups au bon moment. « C’était un de ces tournois où le très haut succède au très bas », a-t-il résumé. Et s’il est vrai que l’on juge d’abord la qualité d’un golfeur aux conséquences de ses plus mauvais coups, Woods, malgré quelques instants d’égarement tout au long d’un parcours tout juste dans le par (il n’avait jamais scoré au-dessus de 69 en huit participations au Buick Invitationnal), n’a pas manqué d’impressionner par son pragmatisme à l’heure de s’envoler pour Dubaï où il défiera cette semaine, sur le circuit européen, Ernie Els, Retief Goosen ou Colin Montgomerie. PIERRE-MICHEL BONNOT RÉSULTATS BUICK INVITATIONAL (La Jolla, Californie, Torrey Pines Golf Course, circuit américain hommes, 4 206 000 , 26-29 janvier). – Classement final (par 288) : 1. Woods, 278 (71 + 68 + 67 + 72) vainqueur au deuxième trou de play-off ; 2. Green (AUS), 278 (67 + 70 + 69 + 72) et Olazabal (ESP), 278 (74 + 64 + 71 + 69) ; 4. Kaye, 279 (67 + 73 + 71 + 68), Rollins, 279 (69 + 70 + 71 + 69), Glover, 279 (71 + 67 + 70 + 71) et Atwal (IND), 279 (70 + 67 + 71 + 71) ; 8. Mickelson, 280 (71 + 67 + 69 + 73) et Garcia (ESP), 280 (69 + 68 + 68 + 75) ; 10. Bjornstad (NOR), 281 (68 + 72 + 70 + 71), Clark (AFS), 281 (68 + 66 + 74 + 73), Parnevik (SUE), 281 (67 + 67 + 73 + 74), Jobe, 281 (65 + 67 + 75 + 74) et Pampling (AUS), 281 (70 + 67 + 68 + 76) ;… 56. Levet, 290 (65 + 73 + 77 + 75). Tous américains, sauf mention. AGENDA HOMMES Circuit américain FBR Open (Scottsdale, Arizona, Tournament Players Club, 5 200 000 $, 2-5 février). – Français engagé : Levet. Tenant du titre : Mickelson (USA). Circuit européen DUBAÏ DESERT CLASSIC (EAU, Emirates Golf Club, 1 958 693 , 2-5 février). – Français engagés : Remésy, Jacquelin, Cévaër, Van de Velde, Havret, Delamontagne, Lucquin. Sur liste d’attente : Teilleria, Bourdy. Tenant du titre : Els (AFS). MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge – En France, on n’entend plus beaucoup parler de vous... – C’est normal. En Angleterre, j’ai cité le nom de certains joueurs connus de L 1. Personne n’en avait entendu parler. Je suis bien en Angleterre. On va affronter l’OM en Coupe de l’UEFA. Du coup, on com- arrestation pour conduite en état d’ivresse et un procès pour violence contre une jeune femme, au Sénégal, que vous avez perdu. – Pour le crachat (il y en a eu plusieurs), c’était une connerie. J’ai demandé pardon à tous les gens que j’ai blessés. Ce n’est pas un exemple pour les jeunes. Mais ça m’a aidé à grandir. Pour ce qui est de boire et conduire, je ne vais pas vous dire que c’est bien. Mais, si on est honnête, on dira que cela peut arriver à beaucoup de gens. Ce qui m’a fait de la peine, c’est l’autre histoire. Cette personne voulait me prendre de l’argent et a essayé de me salir. Je ne l’ai même pas touchée (*). – En début de saison, Gérard ZAMBIE - AFRIQUE DU SUD : 1-0 (0-0) TUNISIE - GUINÉE : 0-3 (0-1) GILLOT DISCULPÉ. – Les échauffourées qui ont suivi le match Bordeaux-Lens (1-0) samedi avaient entraîné la convocation de Francis Gillot, l’entraîneur lensois, par le Diff. — +6 +2 -3 -5 Bleu « J’ai demandé pardon » mence à s’intéresser à la composition d’équipe de Bolton. – Que pensez-vous de l’évolution de votre carrière ? – Elle me convient parfaitement. L’important, c’est que je n’ai jamais été blessé. Je suis un homme heureux, un footballeur heureux. Bolton n’avait jamais joué de Coupe d’Europe, et on la joue. On lutte avec les meilleurs en Championnat. Avant, Bolton ne pensait qu’à défendre. On a changé ce club, on a fait quelque chose de grandiose. Il y a une ambiance de folie dans le stade, et les gens m’adorent. – Récemment, vous avez fait parler de vo us pour des affaires moins agréables. Des crachats sur le terrain, une La Guinée a donné une véritable leçon au champion d’Afrique. Lequel va vite devoir se remettre en question. LA CAN EST BIEN FINIE POUR BEYE. – La Fédération sénégalaise a décidé hier de ne pas faire appel de la suspension pour quatre matches d’Habib Beye, exclu contre le Ghana (1-0) lors de la deuxième journée de la CAN. Le défenseur peut donc regagner Marseille. Une échauffourée avait eu lieu entre Beye et Kingston, vendredi à l’heure de jeu, et l’arbitre avait choisi de les exclure tous les deux. Beye pourrait rentrer après le match Sénégal-Nigeria, aujourd’hui, avec la délégation marseillaise. c. — 1 4 6 5 Jaune Rouge Jaune – Oui. Pendant les premiers matches éliminatoires à la Coupe du monde, chacun voulait faire sa star. Tout le monde se la racontait. Mais tout est rentré dans l’ordre. On est revenus sur terre, et on a retrouvé notre joie de vivre. Je me mets dans le lot. – En 2002, vous étiez la star africaine (quart de finale de Coupe du monde). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Êtes-vous satisfait de l’évolution de votre carrière ? – Oui. Je joue bien avec mon club (Bolton) et avec mon équipe nationale. Je n’ai jamais perdu confiance. Pour que je perde confiance, il faudrait vraiment me pousser à bout. – Après la défaite face au Ghana, vous avez dit : “Un grand La Tunisie punie CE QUI S’EST PASSÉ hier soir au stade des gardes-frontières d’Alexandrie, ressemble fortement à une déroute pour la Tunisie, championne d’Afrique en titre. Jamais, sous l’ère Lemerre, les Aigles de Carthage n’avaient concédé une défaite aussi lourde sur le continent africain. Invaincus depuis deux ans, les Tunisiens ont tout simplement montré leurs limites face à une formation qui pratique depuis le début de la compétition le jeu le plus attrayant, le plus original et le plus spectaculaire. Bien sûr, Roger Lemerre avait procédé à six changements avant le quart de finale qui se disputera samedi, mais Patrice Neveu, qui n’en finit plus d’étonner à la tête de cette équipe vire- p. — 7 6 3 0 BUTEURS Samedi, à Port-Saïd : de notre envoyé spécial P. — 0 1 2 3 DÉJÀ JOUÉS 21 janvier : Cameroun-Angola 3-1 ; Togo - RD Congo 0-2. 25 janvier : Angola - RD Congo 0-0 ; CamerounTogo 2-0. 29 janvier : Cameroun - RD Congo 2-0 ; Angola-Togo 3-2. TUNISIE - GUINÉE : 0-3 ALEXANDRIE – Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Guinée .......... 9 3 3 0 2. Tunisie .......... 6 3 2 0 3. Zambie ......... 3 3 1 0 4. Afrique du S. 0 3 0 0 Noir Bleu Noir « LE SÉNÉGAL devra sans doute s’imposer face au Nigeria pour se qualifier. Êtes-vous confiant ? – Je suis très confiant. Ce sera un grand moment contre une grande équipe. On a tous les atouts de notre côté pour faire un très grand match. – Beaucoup n’y croient pas... – Personne ne peut mettre notre qualité en doute. Contre le Ghana (0-1), on prend un but idiot. C’est le foot, ça arrive. Notre équipe est très jeune. On a pris une leçon. On va la retenir. – Quand vous voyez le Togo et l’Angola (éliminés au premier tour) qualifiés pour la Coupe du monde, vous devez être amer. – Ça fait mal au cœur. Quand on voit le niveau de certains mondialistes... On a commis une erreur pendant ces qualifications. Mais ce qui est fait est fait. Là, on a un match capital face au Nigeria. On se doit une revanche. On doit donner du plaisir à notre peuple, gagner ce match et aller jusqu’en finale. – Croyez-vous à ce scénario ? – Bien sûr. Tout passera par ce match. – On ne parle plus du Sénégal comme un favori. – Tant mieux. Quand on est favoris, ça ne marche pas. Mais je vous affirme une chose : le Sénégal n’est pas mort. Ce sont ceux qui veulent l’enterrer qui racontent n’importe quoi. On a retrouvé une super ambiance. On bosse, on rit, on s’amuse. On est là ! – N’avez-vous pas l’impression que l’on vous sous-estime ? – Pas nos adversaires en tout cas. Tout le monde a peur du Sénégal. Pourquoi notre groupe a été désigné comme le groupe de la mort, à votre avis ? – Aviez-vous perdu votre âme ? GROUPE C DÉJÀ JOUÉS 7 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS PORTRAIT DU MARDI RIO EST DEJA GRAND RIO MAVUBA, vingt et un ans, est l’une des pièces maîtresses de Bordeaux, 2e de la L 1 et adversaire de Lyon, dimanche. Dimanche soir, au stade de Gerland, les Girondins viendront se frotter aux intouchables de la L 1 avec une petite idée derrière la tête. Faire tomber l’ogre lyonnais et s’en rapprocher à 6 points au classement. Pour ce faire, Bordeaux pourra compter surRio Mavuba, son poumon du milieu de terrain. Sa perle aussi. BORDEAUX – de notre envoyé spécial À propos de Mauresmo « J’AI AIMÉ sa victoire à Melbourne. C’était sa première dans un tournoi du Grand Chelem. Elle attendait ce sacre depuis sept ans. Elle a réussi là quelque chose de grand et elle a enfin réalisé un de ses rêves. J’espère pour elle que ce sera son année, qu’elle parviendra à redevenir numéro 1 mondiale. Elle a connu des moments de doute et elle a eu assez de force de caractère pour les surmonter et rester compétitive. C’est une championne discrète dans laquelle je me retrouve. Un exemple dont j’aimerais pouvoir m’inspirer. » fuir la guerre civile en Angola, en mars 1984. Quatrième d’une fratrie de douze enfants, il a gardé de ce destin particulier les images furtives d’une enfance « multiculturelle et sympa » de Mont-de-Marsan à Bordeaux. Mais il porte aussi le poids des confidences de ses aînés, qui lui ont raconté une autre dure réalité : « Des fois, chez nous, il n’y avait rien dans le frigo. » « La vie l’a formé, témoigne Charles Camporro, le directeur sportif des Girondins de Bordeaux. Il aborde donc la haute compétition comme il a été obligé de mener sa vie, avec abnégation et sans jamais oublier de se mettre au service des autres. » HORS JEUX À propos des banlieues « JE N’AI PAS apprécié la façon dont on a traité le problème des banlieues. Malgré tout ce qu’on a vu ou entendu, je crois que le dialogue n’est toujours pas noué. Bien sûr, il y a eu des images choquantes et des erreurs ont été commises. Mais, quand on vit en banlieue, on a peu de moyens de s’exprimer et de se faire entendre. Il faudrait ouvrir un grand débat public avec les gens concernés pour définir comment intégrer les banlieues. Si, en tant que sportif de haut niveau, je peux aider à faire avancer les choses, j’y suis prêt. Je n’oublie pas d’où je viens, de la Bastide, un quartier populaire de la rive droite de Bordeaux… » (Photo Ludovic Carême/L’Équipe) gné, le clone, la copie certifiée conforme de Jean Tigana, l’un des quatre membres du carré magique des années 80 avec Giresse, Fernandez et Platini ? Sélectionneur de l’équipe de France Espoirs et ancien coéquipier de Tigana à Bordeaux, René Girard ne réfute pas cette évidence. « Le rapprochement est inévitable, admet-il, et c’est un grand compliment pour Rio. Mais ils sont humainement différents. Le moteur de Tigana, c’était de ne pas se faire oublier. Et il avait besoin d’exprimer des choses. Rio, lui, fonctionne sur un autre registre, il a autant envie de réussir mais il est plus paisible et moins exubérant. Il montre peut-être moins ce qu’il a vécu. Pour moi, c’est le p ro to ty pe d u foo tb a ll eu r moderne. Il s’adapte, sans saute d’humeur ni état d’âme tout en gardant ses valeurs. Il sait où il va et comment. » Copain de promotion, complice au quotidien depuis l’âge de sept ans, Mathieu Valbuena lève le voile sur un autre aspect de la personnalité de son meilleur ami. « On le croit timide mais c’est un vrai leader, assure le milieu de terrain de Libourne SaintSeurin. Dans la vie, il ne lâche rien et quand il s’est mis quelque chose dans la tête, il s’y tient. C’est un caractère fort et intransigeant. Mais, face aux gens qu’il ne connaît pas, il se réfugie dans sa coquille. » '' Moi, j’ai grandi en apprenant à me serrer la ceinture. » Enfant, lorsqu’on lui demandait quel métier il voudrait exercer plus tard, il lui arrivait de répondre « footballeur aux Girondins de Bordeaux » . Aujourd’hui, il avoue vivre sa consécration « comme un rêve qui s’est réalisé ». Et qu’il voudrait prolonger même si le Real, la Juventus ou Arsenal ont jeté un œil sur lui. « C’est mon club et j’aimerais l’aider à grandir. Je n’en partirai pas pour le plaisir de partir. Je me retrouve dans la façon dont cette équipe se comporte. Et dans ce Le foot est un milieu d’argent où gravitent trop de gens mal intentionnés. Des gens qui ne me plaisent pas Rio Mavuba confirme cette tendance à mettre de la distance entre sa tribu et un milieu dont il se méfie. « Oui, je protège les miens et mon intimité, reconnaît-il, le foot est un monde un peu spécial. Un milieu d’argent où gravitent trop de gens mal intentionnés. Des gens qui ne me plaisent pas. '' qu’elle véhicule. Mais, si on me dit d’aller voir ailleurs… » Une telle éventualité n’est pas à l’ordre du jour. Pour l’instant, Bordeaux a une place à défendre, la Ligue des champions en point de mire et Lyon dans son viseur. « C’est l’occasion de s’étalonner face à l’un des meilleurs clubs d’Europe, se réjouit Mavuba. Ce sera un moment particulier. L’opportunité de prouver que Bordeaux n’est pas le dauphin de Lyon par hasard et de montrer qu’on peut rivaliser avec des joueurs de stature internationale. On n’a rien à perdre mais tout à gagner. » Et toujours cette arrière-pensée de rappeler à tous qu’il est bien digne de la grande équipe de France ? « Elle est dans un coin de ma tête mais je suis plus proche de la phase finale de l’Euro Espoirs au Portugal que de l’Allemagne. » L’Allemagne, justement, où, en 1974, le Zaïre fut la première nation sub-saharienne qualifiée pour une phase de finale de Coupe de monde. Mafula Mavuba, le père de Rio, faisait partie de cette équipe battue par le Brésil, l’Écosse et la Yougoslavie. Il est décédé en 1997. Rio Mavuba avait treize ans. Il lui arrive de s’adresser à lui, par la pensée. « J’espère qu’il est fier de moi… » ÉRIC CHAMPEL (*) Dernière rencontre de la 24e journée, Monaco-Lyon a été reporté en raison de l’état du terrain. LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » SKI FREESTYLE BASKET FOOTBALL FOOTBALL Coupe ULEB. 8 e de finale. Match aller. ASVEL - Zeleznik Belgrade (SEM). Championnat du monde de Supercross. 5 e manche. La course des 250. À Anaheim (USA). TPS Foot 125 min 21.45 AUTO Rediff. demain à 9 h 15 AB Moteurs 60 min Rediff. demain à 9 h DOCUMENTAIRE 22.30 ESPN Classic Sport 60 min « La Dernière équipe yougoslave » Rediff. à 22 h 30 Eurosport FOOTBALL Coupe d’Italie. Quarts de finale. Match retour. Palerme - AC Milan. Sport + 15 min « Le Journal de la Coupe de France » FOOTBALL 19.15 20.00 À voir. LCI 15 min TPS CINÉFAMILY. 20 h 45. Film. La Chevauchée de Virginie (2002). 100’. 02.30 NBA. Dallas Mavericks - Chicago Bulls. Canal + Sport 65 min NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. 20.00 Eurosport 2 105 min beau réaliser des prodiges lors d’essais, rien ne certifie que celui qui visera cette année un huitième titre mondial sur deux roues fera un grand pilote auto… Bref, de multiples questions se posent. Xavier Richefort, dans Question de sport, émission hebdomadaire de L’Équipe TV, permettra à Patrick Tambay, l’ex-pilote de F 1, Jean-Luc Roy, PDG de Motors TV, Stéphane Barbé, rédacteur en chef adjoint à L’Équipe, chargé du groupe auto-moto-bateaux, Cédric Voisard du Figaro et Pierre-Henri Potherat, notre spécialiste moto, d’en débattre ce soir Désarçonnant ! 23.15 BASKET 19.40 Sport + 105 min LE SEPTUPLE CHAMPION du monde de moto, Valentino Rossi, fera aujourd’hui, sur le circuit espagnol de Valence, ses premiers essais officiels au volant d’une Ferrari. Saura-t-il aller vite, assis dans un baquet de F 1 ? On peut imaginer que oui. Mais devra-t-il pour autant être intégré dans l’écurie Ferrari 2007 ? Et si M. Schumacher décide de poursuivre ? Et si le Brésilien Massa se révèle cette saison au côté de l’Allemand ? Et, surtout, si Kimi Räikkönen est libre à la fin de l’année, la Scuderia aura-t-elle le droit de se passer de pareil pilote ? Car Rossi aura Sport + 105 min 22.45 L’Équipe TV 26 min 20.00 L’ÉQUIPE TV. 19 heures. Débat. Question de sport . 26’. Rediff. demain à 12 h 30 19.00 Eurosport 150 min Sport + 60 min 22.00 World Series by Renault 2005. Résumé de la saison. Eurosport 2 120 min TPS Cinéfamily 100 min 20.55 MOTO 18.00 Euro H 2006. 2 e tour. Groupe 1. Espagne-Pologne. À Bâle (SUI). BASKET Sport + 105 min FOOTBALL Rediff. à 0 h 15 Coupe de France. 16 e de finale. Rennes-Lens. HANDBALL Championnat d’Angleterre. 24 e journée. Fulham-Tottenham. Eurosport 120 min « Jour de sport » Invités : Michèle Tiozzo, Eva Bravo, Valérie Douillet et Stéphane Ferrara. FOOTBALL TPS Foot 105 min 18.00 « NBA Daily » MAGAZINE 20.45 « La Chevauchée de Virginie », de P. Markle (2002). Voir article. Rediff. à 0 h 30 « Question de sport » « Ferrari peut-il faire signer Rossi ? » Voir article. MAGAZINE Canal + Sport 105 min Sport + 75 min 17.30 Coupe d’Afrique des nations. Groupe D. Ghana-Zimbabwe. À Ismailia (EGY). MAGAZINE FILM 16.45 Coupe d’Afrique des nations. Groupe C. Nigeria-Sénégal. À Port-Saïd (EGY). 20.45 NHL. Toronto Maple Leafs - Canadiens de Montréal. 15.45 Euro H 2006. 2 e tour. Groupe 1. France-Slovénie. À Bâle (SUI). FOOTBALL HOCKEY SUR GLACE Sport + 105 min Championnat d’Italie. Lecce - Inter Milan. HANDBALL France 3 10 min 12.15 Euro H 2006. 2 e tour. Groupe 2. Islande-Russie. À Saint-Gall (SUI). Ferrari peut-elle faire signer Rossi ? 20.10 Eurosport 30 min NBA. Cleveland Cavaliers - Phoenix Suns. HANDBALL TOUT LE SPORT 09.00 Coupe du monde FIS. À Oberstdorf (ALL). À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19: 30 LA GRANDE ÉDITION > CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau d’Olivier Ménard > HANDBALL ON POURRAIT s’interroger sur les raisons qui ont poussé la chaîne TPS Cinéfamily à diffuser ce film dramatique de Peter Markle (Virginia’s Run en VO). On reste en effet perplexe devant une telle accumulation en matière de déjà-vu et de stéréotypes. Scénario cousu de crin blanc, personnages caricaturaux et clins d’œil manqués, la réalisation s’est fourvoyée à pleins naseaux. On se gardera bien aussi d’évoquer la qualité de la bande-son et le jeu des acteurs. Alors passons plutôt au résumé : tout commence quand la vieille jument Twister meurt pendant un orage en donnant naissance à un poulain sous les yeux de Virginie. La jeune fille le baptisera… Stormy. Deux ans durant, elle s’occupera de lui malgré l’interdiction formelle de son père, toujours hanté par la mort accidentelle de sa femme lors d’une chevauchée… Virginie saura-t-elle convaincre son père de la laisser participer à la grande course annuelle du comté ? À regarder uniquement si votre enfant est un inconditionnel des chevaux. GUILLAUME DEGOULET MARDI 31 JANVIER 2006 à 19 heures (rediffusions à 20, 21 et 22 heures, et demain à 0 h 15, 11, 14 et 16 heures). L’Équipe, comme chaque semaine désormais, poursuit le mercredi, avec d’autres intervenants, le débat lancé sur notre chaîne et auquel téléspectateurs et lecteurs sont conviés à participer. BERNARD DOLET D’ACCORD ? PAS D’ACCORD ? Vous souhaitez nous faire part de vos réactions ? Envoyez vos contributions au débat de la semaine à qdslequipe.fr. L’ÉQUIPE TV 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée.11. Match retour (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition (rediff. toutes les heures jusqu’à 21.30). 19. Question de Sport : « Ferrari peut-il faire signer Rossi ? » (rediff. toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15). 22.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À 8 et à 38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18. RMC. Luis attaque.18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.53 RTL Mégasport. 19. RMC. Intégrale Foot. 20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. RTL Foot. 20. Sud Radio. 22e journée de Ligue 1 : Saint-Étienne - Toulouse. PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge TÉLÉVISION France. Vingt et un ans, né le 8 mars 1984 en mer, au large de l’Angola. 1,75 m ; 68 kg. Milieu défensif. Club : Bordeaux (formé au club). Palmarès : néant. 1er match en L 1 : Montpellier Bordeaux (1-2) le 10 janvier 2004. 1re sélection : France - BosnieHerzégovine (1-1), le 18 août 2004. 2 sélections, 0 but ; 13 sélections espoirs ; 82 matches, 1 but en L 1 ; 5 matches, 0 but en Coupe d’Europe (tous en C 3). Bleu Rouge Jaune Titulaire samedi face à Lens au poste de latéral gauche, Florian Marange a été le compagnon de chambre de Mavuba au centre de formation, à la fin des années 90. Il parle d’un « super mec qui n’a pas changé. C’est le même, spontané et heureux de vivre. Il adore chambrer et s’amuser. Avec “ Darche ” (Jean-Claude Darcheville), il anime le vestiaire et apporte en permanence de la bonne humeur. Mais, attention, c’est un aussi un meneur d’hommes. Il a un vrai charisme et l’âme d’un capitaine. Un jour peut-être même que ce sera lui le taulier de l’équipe de France. » « Pour un éducateur, ce gars-là sort de l’ordinaire. Il est respectueux, généreux et très attaché à la notion de groupe, confirme Jean-Louis Garcia, qui fut l’entraîneur de Rio Mavuba durant deux saisons, avec l’équipe de CFA des Girondins. C’est un chef de file. Il est altruiste, il possède des qualités physiques exceptionnelles, mais il doit se forcer. Il peut faire plus encore. Potentiellement, il peut transformer le jeu de son équipe. » Même couleur de peau, même poste, même allure frêle et fragile, mêmes qualités de récupérateur, même club, les similitudes sont multiples. Et confinent à la filiation. Rio Mavuba serait-il l’héritier dési- Jaune Rio Antonio MAVUBA (Photo Pierre Lahalle) Noir Bleu Noir LA MINI COOPER bariolée a disparu de la circulation. Rio Mavuba avait pris l’habitude de la garer un peu n’importe où, comme pour narguer toutes les grosses cylindrées docilement alignées sur le parking du Haillan. Parfois, il en descendait en oubliant d’éteindre la radio, pressé par le temps et distrait par sa propre joie de vivre. Depuis quelques semaines, le petit milieu de terrain bordelais n’affiche plus sa différence. Signe de l’évolution de son statut et de son standing, il s’est offert une Porsche noire de 300 chevaux, que l’on entend vrombir de loin. Le capitaine de l’équipe de France Espoirs enclenche soigneusement l’alarme avant de gagner les vestiaires. Et il arrive (presque) toujours à l’heure pour s’éviter d’être à l’amende et de cotiser à la caisse des retards dont il est le superviseur attitré. Le destin de Mavuba et celui des Girondins de Bordeaux sont à ce point liés et imbriqués que l’un et les autres font tout ensemble. Au même moment. Quand Rio Mavuba avoue « s’être fait son premier plaisir de joueur professionnel » en s’offrant une voiture de sport, les Girondins de Bordeaux retrouvent une partie de leur crédit dilapidé. Deuxièmes, invaincus depuis le début de l’année en Championnat, portés par une série de quatre victoires consécutives, ils affrontent Lyon, dimanche soir à Gerland, pour tenter de décrocher un treizième succès en L 1. Et pour revenir ainsi à six points des Lyonnais, même si ce sera avec un match en plus (*). Ménagé face à Lens samedi soir – il est entré en jeu à la 68e minute –, Rio Mavuba devrait participer à son 83e match d’affilée en L 1 depuis sa première apparition, le 10 janvier 2004 à Montpellier. « Si lui se sent capable de disputer un match tous les trois jours, il ne peut pas être performant tout le temps, explique Ricardo, l’entraîneur brésilien de Bordeaux. Même s’il m’impressionne par son professionnalisme et sa conduite. À tous les niveaux. Il n’a que vingt et un ans et c’est déjà un homme. Il est d’une étonnante précocité. » Une attitude dans le juste prolongement d’une trajectoire hors du commun. Rio Antonio Mavuba est arrivé dans le Sud-Ouest porté par les flots de l’errance. Il est né sur un boat people, sur une embarcation où ses parents avaient trouvé refuge pour JEUX 8 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE Brusque, retour en arrière Écarté depuis sa décevante tournée estivale, l’arrière de Biarritz revient en équipe de France après s’être remis en question. NICOLAS BRUSQUE est le premier à le reconnaître : « Sans les blessures de Thomas (Castaignède) et de Julien (Laharrague), je ne serais sans doute pas ici. Mais je me dis aussi que j’ai tout fait pour avoir une nouvelle chance et la saisir. » L’arrière de Biarritz revient de plus loin qu’il n’y paraît, sa dernière (la 26e) sélection ne remontant qu’à l’été dernier où il a participé au second Afrique du Sud - France (20-6 à Port Elizabeth) et à AustralieFrance (37-31, à Brisbane). Ensuite est venu le doute, une longue période d’interrogations. Sa saison en rouge et blanc avait pourtant eu de quoi le combler : un quart de finale de Coupe d’Europe « historique » à Anoeta (remporté face au Munster, 19-10), une finale de Championnat de France remportée au Stade de France. « C’est vrai, dans l’euphorie on ne se pose pas de questions. Et pourtant… C’est quand ça va mal qu’on se les pose… » Le tourment est perceptible même si on le sent prêt à en parler librement aujourd’hui. « La campagne européenne, le titre, la tournée de l’équipe de France ensuite, j’ai vécu tout ça, mais je n’étais pas en pleine possession de mes moyens. » Il évoque un choc aux cervicales reçu face à Leicester, en Coupe d’Europe, en janvier 2005. Un nerf coincé et détérioré qui affectait la masse musculaire du triceps et du pectoral. « Cela n’avait pas de graves conséquences sur mon jeu mais, dans ma tête, je ne me sentais pas à cent pour cent ; je n’étais pas bien. » Et ça ne s’est pas arrangé avec le début de saison hésitant du Biarritz Olympique. « J’ai consulté un neurologue qui m’a confirmé qu’il n’y avait rien d’autre à faire que d’attendre que le nerf se restaure. Alors, là, en septembre-octobre, j’ai vraiment douté… » Il en parle à Philippe Bidabé, son coéquipier, qui lui conseille d’aller se confier à Jean-Marie Goyeneche. Il connaît déjà ce psychologue-sophrologue, que Sébastien Bonetti, puis Serge Betsen ont été les premiers Biarrots à consulter avant qu’il ne soit chargé de sonder les âmes du quinze de France à Marcoussis. En entamant ce travail sur lui-même, Nicolas Brusque va chasser le doute. « Il était là, d’autant plus que le début de saison était difficile avec le club. » Il raconte également que les entraîneurs du BO (Patrice Lagisquet et Jacques Delmas) ont « tapé sur les doigts des internationaux parce qu’ils ne donnaient pas ce que le club attendait d’eux. » Il répète : « C’est quand ça va mal qu’on se pose des questions. C’est là que je me suis demandé ce que je pouvais apporter de plus à mon club. » Son travail avec Goyeneche a démarré ainsi. « Sa démarche est basée sur le comportement de l’individu intervenant dans un collectif, explique Brusque. Et c’est avec lui que je me suis rendu compte que, dans un sport collectif, on a tendance à cacher la performance individuelle derrière le résultat collectif. » Il argumente encore : « Le rugby est en retard sur les sports individuels qui obligent le sportif à toujours se remettre en cause. Voyez Federer, il est au sommet, mais il cherche toujours le détail qu’il doit améliorer. Lui, quand ça va bien, il se remet en cause. » « Envie de me faire plaisir » Tout le contraire du rugbyman. Il reconnaît que « ça fait mal d’être écarté de l’équipe de France et c’est pour y revenir que tu travailles plus ». Il admet aussi : « C’est un tout. J’ai retrouvé la forme grâce aux préparateurs physiques, aux entraîneurs et aux bons résultats de mon club. » Mais il n’en démord pas : « J’ai maintenant une approche différente de mon jeu. Je sais mieux analyser mes performances individuelles. Même si j’ai la sensation d’avoir effectué un bon match, je me creuse pour trouver comment donner plus de volume à mon jeu, comment développer mes points positifs et gommer les négatifs. G oye n ec h e me f ai t p r e nd r e conscience de ce que je dois rectifier. » Il n’est pas le seul. L’éclosion de Julien Laharrague, depuis le Tournoi 2005, et le retour prometteur de Thomas Castaignède en novembre, ont redonné au rôle d’arrière des Bleus ses prérogatives de relances et de prises de risque. Brusque en convient, élargit même la concurrence à « Clément Poitrenaud et Pepito Elhorga ; la Coupe du monde, tout le monde a envie d’y participer… » Mais il se sent d’attaque, la tête remise à l’endroit : « J’ai envie de prendre du plaisir sur le terrain. J’ai vécu la tournée de novembre de l’extérieur, mais elle a procuré de l’euphorie que je suis content de partager à nouveau. » On lui demande s’il s’apprête à initier une folle relance sur la première chandelle écossaise. Il rétorque : « Il faudra d’abord que je la récupère. » Bonne réponse. Puis il ajoute : « Oui, j’ai très envie de me faire plaisir. » CHRISTIAN JAURENA AGENDA AUJOURD’HUI TOURNOI DES SIX NATIONS. – Annonce de la composition de l’équipe de France pour affronter l’Écosse (17 h 30). COUPE D’EUROPE. – Réunion à Dublin entre l’ERC, les clubs et les Fédérations. 12 SAMEDI TOURNOI DES SIX NATIONS. – Irlande-Italie (14 h 30, en direct sur France 2) ; Angleterre-Galles (16 h 30, en direct sur France 2). DIMANCHE On ne part pas dans l’inconnu ÉCOSSE Virus pour Scott Murray et Lamont Pour démarrer le Tournoi, dimanche en Écosse, le quinze titulaire, annoncé aujourd’hui, ressemblera à celui vainqueur des Springboks. Avec Pelous, Dominici et Brusque en plus. comme en novembre dernier, sur le choix du pilier démarrant la rencontre sur le banc. Pour sa capacité à jouer à droite comme à gauche, Sylvain Marconnet est un remplaçant de tout confort. Mais ça n’est pas pour ça que Bernard Laporte avait choisi Pieter De Villiers (à droite) et Olivier Milloud pour entamer les débats face aux Springboks. Il estimait, alors, que Marconnet n’était pas à son top physique, ce qui ne semble plus être le cas aujourd’hui. En trois-quarts, les jeux sont faits Pour Laporte et ses adjoints, il s’agira d’un choix du roi, tant la valeur de ces trois joueurs est sensiblement égale et du meilleur standing international. Entre les deux piliers choisis, Dimitri Szarzewski s’est imposé comme le chef de file des talonneurs français. En deuxième ligne, il suffit de regarder les galons : Pelous capitaine et Thion vice-capitaine, rompez ! En troisième, il serait surprenant que Thomas Lièvremont soit préféré à Julien Bonnaire L’ÉQUIPE PROBABLE : Brusque – Dominici, Fritz, Jauzion, Heymans – (o) Michalak, (m) Élissalde – Nyanga, Bonnaire, Martin – Thion, Pelous – De Villiers, Szarzewski, Milloud. en numéro 8, la touche étant la spécialité de ce dernier et le point fort des adversaires écossais. Charnière a priori toulousaine avec Jean-Baptiste Élissalde et Frédéric Michalak, sous la réserve d’un adducteur droit que le demi d’ouverture va passer le début de semaine à soigner. En cas de forfait, Benjamin Boyet ferait ses débuts en bleu plus tôt que prévu, mais le Berjallien a montré de telles dispositions, samedi à Bayonne, qu’il ne serait pas un sujet d’inquiétude. En trois-quarts, les jeux sont faits avec Cédric Heymans à gauche, Yannick Jauzion en premier centre, Florian Fritz en second, Dominici à droite. Ajoutons Brusque pour faire 15 et cela fait le compte. Sera-t-il bon dans la foulée d’une impeccable campagne d’automne ? Ou approximatif, comme souvent les Bleus l’ont été dans leurs ouvertures de Tournoi ? On devisera là-dessus jusqu’à dimanche, 16 heures. CHRISTIAN JAURENA IL FAISAIT FROID et sec hier à Édimbourg, et les Écossais ont effectué leur premier entraînement de la semaine dans l’après-midi sur un terrain annexe au stade de Murrayfield. Seuls le deuxième-ligne Scott Murray et l’ailier Sean Lamont, victimes d’un petit virus, faisaient défaut pour cette séance très axée sur la défense. Tenus à l’écart du groupe par mesure de précaution, ils devraient reprendre l’entraînement aujourd’hui ou demain, et leur partici- pation au match contre l’équipe de France dimanche n’est, pour l’instant, pas remise en cause. Ils devraient figurer dans la composition d’équipe que Frank Hadden, l’entraîneur du quinze d’Écosse, communiquera aujourd’hui en fin de matinée. Une équipe dans laquelle le petit ouvreur de Leeds Gordon Ross est en balance avec Dan Parks, le numéro 10 d’origine australienne de Glasgow. – J. S. L’ÉQUIPE PROBABLE : Southwell – C. Paterson, Di Rollo, Henderson, S. Lamont – (o) Parks (ou Ross), (m) Cusiter – Hogg, Taylor, White (cap.) – S. Murray, Kellock (ou Hamilton) – Douglas (ou I. Murray), Lawson, Kerr. Remplaçants : Hall, I. Murray (ou Smith), Hamilton (ou McLeod), Blair, Ross (ou Parks), S. Webster (ou R. Lamont). LA JOURNÉE DES BLEUS Examens pour Michalak FRÉDÉRIC MICHALAK, accompagné par le docteur Thierry Hermerel, s’est rendu hier à Paris pour y subir des examens médicaux de la zone pubienne. L’ouvreur toulousain souffre de l’adducteur droit depuis un mois et demi environ. Une première IRM, passée fin décembre à Toulouse, n’avait révélé aucune lésion musculaire. Les examens d’hier n’ont rien décelé de plus, ce qui faisait dire au docteur Hermerel : « Fred souffre d’une tension de l’adducteur. A priori, ça n’est pas un problème majeur. Il a été ménagé d’entraînement et le sera encore mardi (aujourd’hui). Nous ferons le point dans la soirée… » Pas d’alarme mais un souci réel. Michalak déclarait, dimanche, à son arrivée à Orly qu’il s’était « refait mal », la veille à Pau (où Toulouse a gagné 27-13). Rentré à vingt minutes de la fin, il n’avait pas paru être gêné. Sauf pour l’ultime action du match : un coup de pied (droit) complètement dévissé. Est-ce là qu’il a ressenti la douleur ? Depuis un mois et demi, Michalak a limité son jeu au pied aux entraînements du Stade Toulousain, afin de préserver son adducteur. En sera-t-il de même à ceux de l’équipe de France ? Réponse, au plus tôt, demain matin, quand il devrait retrouver le terrain. DEBRIEFING DE NOVEMBRE ET DEUX SÉANCES SUR LE TERRAIN. – Deux séances vidéo, matin et aprèsmidi, ont illustré le debriefing des matches de novembre que le staff a fait aux Bleus. Entraînements différenciés le matin en deux groupes : ceux qui avaient joué le week-end et les autres. En fin d’après-midi les vingt-neuf valides (21 sélectionnés et 8 sparring-partners, Michalak dispensé) se sont entraînés également en deux groupes : touches pour les avants, lancements de jeu pour les arrières. – C. J. TOP 14 : LES MATCHES REPORTÉS AU 11 FÉVRIER ET AU 31 MARS. – La Ligue nationale de rugby (LNR) a décidé de reporter les matches de la 15e journée de Top 14 (annulés pour cause d’intempéries) au 11 février (pour Brive-Agen) et aux 31 mars et 1er avril (pour Toulon - Stade Français, Montpellier-Clermont et Narbonne-Castres, sous réserve du choix d’un match télévisé par Canal +). Concernant les matches reportés de la 18e journée de Pro D 2, la LNR propose le week-end du 4 février ou, si les clubs le souhaitent d’un commun accord, le week-end du 11 février, comme c’est déjà le cas pour Béziers - Pays d’Aix, prévu le dimanche 12 à 15 heures. RÉUNION SUR LA COUPE D’EUROPE À DUBLIN. – Ce matin à Dublin, le comité directeur de l’ERC, organisatrice des Coupe d’Europe, tient une réunion pour rediscuter les accords de Paris, qui arrivent à échéance en 2007 et régissaient la compétition depuis 1999. Jusque-là, seules les six Fédérations participantes étaient actionnaires de la société de droit privé qu’est l’ERC. Les Ligues anglaises (Premier Rugby) et françaises (LNR) aimeraient dorénavant être parties prenantes. Anglais et Français, qui amènent plus de 80 % des ressources de l’organisation, estiment que les retombées financières ne sont pas optimisées. L’affaire ne sera pas tranchée aujourd’hui, les Fédérations, celtes en particulier, tenant à leur pouvoir politique. Un bras de fer risque de s’engager, dont on ne peut aujourd’hui deviner l’issue. Mais il est certain que clubs anglais et français, appuyés sur un Championnat domestique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, ne sont pas en position de faiblesse. – H. B. BULLETIN D’ABONNEMENT 40% DE RÉDUCTION ! * Profitez de 24 € de réduction soit 5 numéros gratuits. T-shirt bleu marine, mailles côtelées, 100 % coton (175 g/m2), manches courtes. * Par rapport au prix de vente au numéro. Offre réservée aux nouveaux abonnés en France métropolitaine. Cette offre est valable jusqu’au 28 fevrier 2006. Vous pouvez acquérir séparément les parutions de Vélo Magazine en kiosque au prix de 4 € pour les numéros normaux, 4,50 € pour les spéciaux et le t-shirt au prix de 15 €. Vous recevrez votre prime dans un délai de 3 semaines (sous réserve des stocks disponibles). PAGE 8 GLISSEZ CE BULLETIN ET VOTRE RÈGLEMENT DANS UNE ENVELOPPE NON AFFRANCHIE ADRESSÉE À : SERVICE ABONNEMENT VÉLO MAGAZINE - LIBRE RÉPONSE 09649 75482 PARIS CEDEX 10 M. Mme Melle Nom : ANEQ3 pour 11 numéros dont 2 spéciaux + un t-shirt. 11 numéros dont 2 spéciaux + le t-shirt col V pour seulement 36 € (règlement par chèque ou mandat à l’ordre de Vélo Magazine). Prénom : Adresse : Code postal : Tél. : Localité : E-mail : Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. RCS Nanterre B332 978 485 SOIT Photo non contractu elle 36 € OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT OUI, je profite de l’offre exceptionnelle que m’a réservé Vélo Magazine : MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune MARCOUSSIS. – Nicolas Brusque (à gauche, devant Sébastien Bruno) a effectué un gros travail sur lui-même cet automne pour se remettre « la tête à l’endroit » et revenir dans une équipe de France qu’il n’a plus fréquentée depuis la tournée d’été. (Photo Alain de Martignac) Bleu 10 Demis de mêlée : Élissalde (Toulouse, 28/14), Yachvili (Biarritz, 25/23). Demis d’ouverture : Michalak (Toulouse, 23/37), Boyet (Bourgoin, 26/0). Centres : Jauzion (Toulouse, 27/32), Fritz (Toulouse, 22/3). Ailiers : Dominici (Stade Français, 33/47), Heymans (Toulouse, 27/18), Valbon (Brive, 29/2). Arrière : Brusque (Biarritz, 29/26). Jaune TOURNOI DES SIX NATIONS. – Écosse-France (16 heures, en direct sur France 2). Noir Bleu Noir Piliers : Marconnet (Stade Français, 29 ans/58 sélections), De Villiers (Stade Français, 33/50), Milloud (Bourgoin, 30/30). Talonneurs : Szarzewski (Stade Français, 23/5), Bruno (Sale, ANG, 31/14). Deuxième-ligne : Pelous (Toulouse, 32/102), Thion (Biarritz, 28/21), Nallett (Castres, 29/13). Troisième-ligne : Bonnaire (Bourgoin, 27/14), Nyanga (Toulouse, 22/14), Martin (Stade Français, 26/9), Th. Lièvremont (Biarritz, 32/31). SI LES ADDUCTEURS de Frédéric Michalak ne sifflaient pas le sale air de la poisse, on ne se poserait pas trop de questions sur le quinze de départ que dévoileront, ce soir, Bernard Laporte et Jo Maso pour aller affronter, dimanche, les Écossais à Édimbourg. Encore qu’il sera certainement trop tôt, en fin d’après-midi, pour être tout à fait sûr de l’aptitude de l’ouvreur toulousain à jouer dans cinq jours. Michalak devrait donc faire partie des quinze élus, les mêmes que ceux qui ont affronté – et battu de belle manière – les Springboks au Stade de France, le 26 novembre dernier (26-20). À trois notables exceptions près : Fabien Pelous, Christophe Dominici et Nicolas Brusque qui remplaceront, respectivement, Lionel Nallet (remplaçant), Aurélien Rougerie (en reprise) et Thomas Castaignède (blessé). La bête à trente pattes qui s’égayera dimanche après-midi à Murrayfield ne recèle guère de mystères. La seule incertitude réside encore, Dimanche 5 février : ÉcosseFrance, à 16 heures à Murrayfield. Samedi 11 février : FranceIrlande, à 14 h 30 au Stade de France. Samedi 25 février : FranceItalie, à 15 heures au Stade de France. Dimanche 12 mars : FranceAngleterre, à 16 heures au Stade de France. Samedi 18 mars : GallesFrance, à 16 h 30 au Millennium Stadium. Dimanche, à Édimbourg, Murrayfield, 16 heures (15 heures, heure locale), France 2. Les arri arrièères Nicolas BRUSQUE (Biarritz) 29 ans, né le 7 août 1976 à Pau 1,90 m ; 87 kg Arrière 26 sélections 38 points (dont 7 essais) Première sélection : France-Roumanie (39-3) le 22 octobre 1997 à Lourdes Dernière sélection : AustralieFrance (37-31) le 2 juillet 2005 à Brisbane Palmarès : champion de France 2002, 2005 ; Grand Chelem 2002, 2004. LE TOURNOI 2006 DES BLEUS Les 22 pour Écosse - France Les avants 9 CYCLISME Bleu Rouge Noir Jaune LA SAISON 2006 Ça ouvre l’appétit Le calendrier La course à la succession d’Armstrong est lancée. Elle attise les ambitions et ravive l’intérêt général. La nouvelle saison débute sans Lance Armstrong et avec une question majeure qui suscite la curiosité : qui gagnera le prochain Tour de France ? Ivan Basso, Jan Ullrich, Alexandre Vinokourov semblent a priori les mieux placés mais en attendant de nouvelles certitudes, la porte reste largement ouverte à la génération des Valverde, Cunego, Menchov et autre Popovych… Et cette nouvelle époque appartient aussi au champion du monde Tom Boonen. JANVIER 30-3 février : Tour du Qatar, 2.1 31 : GP d’Ouverture La Marseillaise, 1.1 FÉVRIER 1er-5 : Étoile de Bessèges, 2.1 3-12 : Tour de Langkawi (MAS), 2.HC 4 : GP de la Côte Étrusque (ITA), 1.1 5 : Trophée de Majorque (ESP), 1.1 6 : Trophée Alcudia (ESP), 1.1 7 : Trophée Pollença (ESP), 1.1 8 : Trophée Soller (ESP), 1.1 8-12 : Tour Méditerranéen, 2.1 9-12 : GP International Costa Azul (POR), 2.1 12-16 : Ruta del Sol (ESP), 2.1 14 : Trophée Laigueglia (ITA), 1.1 15-19 : Tour d’Algarve (POR), 2.1 18 : Tour du Haut Var, 1.1 19 : Classic Haribo, 1.1 19-26 : Tour de Californie (USA), 2.1 21-25 : Tour de la Communauté de Valence (ESP), 2.1 25 : Tour de Reggio Calabre (ITA), 1.1 25 : GP de Chiasso (SUI), 1.1 25 : Het Volk (BEL), 1.HC 26 : Clasica de Almeria (ESP), 1.1 26 : GP de Lugano (SUI), 1.1 26 : Kuurne-Bruxelles-Kuurne (BEL), 1.1 27 : Trophée Pantalica (ITA), 1.1 MARS 1er : Mémorial Samyn - Fayt-le-Franc (BEL), 1.1 1er-5 : Tour de Murcie (ESP), 2.1 3-5 : Trois Jours de la Flandre Occidentale (BEL), 2.1 4 : Milan-Turin (ITA), 1.HC 6 : Tour de la Province de Lucques (ITA), 1.1 9-12 : GP International de Oeste (POR), 2.1 15 : Nokere-Koerse (BEL), 1.1 19 : Cholet - Pays de Loire, 1.1 21-25 : Semaine Cycliste Internationale (ITA), 2.1 22 : À Travers la Flandre (BEL), 1.1 25 : GP E 3 à Harelbeke (BEL), 1.HC 25-26 : Critérium International, 2.HC 26 : La Flèche Brabançonne (BEL), 1.1 28-30 : Trois Jours de La Panne (BEL), 2.HC 31 : Route Adélie, 1.1 AVRIL L’époque appartient déjà à Boonen Une autre analyse accorderait plus volontiers les faveurs du pronostic à Ivan Basso. Le grimpeur italien – en progrès contre la montre – est après tout celui qui avait suivi Armstrong partout en montagne, il y a deux ans (3e du Tour 2004 derrière l’insaisissable Klöden). Mieux, il est le dernier dauphin de l’Américain et, à vingtdeux ans, arrive à maturité dans un « timing » parfait, ce qui n’est pas le moindre de ses arguments. Il n’est certainement pas donné à tout le monde d’avoir été le meilleur « suiveur » d’Armstrong ces deux dernières années, en revanche, il va falloir maintenant assumer. La course va échapper aux stéréotypes des sept longues années écoulées, il faudra aussi une âme de patron, et c’est bien pourquoi la valeur marchande d’Alexandre Vinokourov est tellement montée en flèche, avec sa force de percussion et son sens de l’improvisation. Ullrich, Basso, Vinokourov ? L’histoire nous enseigne que les règnes au long cours sont souvent suivis de périodes de turbulences, propices aux révélations, à l’imprévu. La porte est grande ouverte, et justement, voilà toute une génération trépignante qui se bouscule. Que vaut Alejandro Valverde sur trois semaines ? Damiano Cunego aura-t-il retrouvé l’état de grâce du Giro 2004 ? L’un et l’autre ressemblent davantage à des puncheurs, ce qui est souvent moins utile sur le Tour que la régularité d’un Denis Menchov, le Russe qui devrait hériter de la victoire usurpée par Roberto Heras sur la Vuelta. Et puis, l’Ukrainien Yaroslav Popovych pourrait-il incarner l’aprèsArmstrong dans l’équipe Discovery Channel, car on n’ose pas imaginer que les Américains fassent du grand George Hincapie, quoique vainqueur au Pla d’Adet, son nouveau leader ! Plus généralement, la liste non exhaustive des anciens outsiders (Mancebo, Landis, Botero, Evans, le grimpeur Rasmussen, voire le revenant Beloki, s’il n’est pas trop tard) est évidemment fondée à élever ses prétentions d’un cran, ce qui présage d’une course beaucoup moins convenue d’avance, tant mieux. Pour patienter, le Giro (6-28 mai) est un morceau de choix. Pro Tour ou pas, il concerne cette année un (Basso) ou deux (Ullrich) grands favoris du Tour, ce qui serait d’ailleurs une bonne idée pour l’Allemand, obligé ainsi de se mettre vite dans l’allure. Cela ne fait pas oublier que Paolo Savoldelli, coureur de classe, est le dernier maillot rose, alors que Gilberto Simoni est revanchard et Danilo Di Luca puise dans sa 4e place de l’an dernier les raisons de croire que son destin peut s’accomplir aussi dans les Grands Tours. Et puis, si les Français pouvaient donner, ici ou là, un signe qu’ils vont un peu mieux, c’est le cyclisme tout entier, sans doute, qui ne s’en porterait pas plus mal. PHILIPPE BOUVET GRAND PRIX D’OUVERTURE « LA MARSEILLAISE » Mourey se remet en route Chavanel veut grandir Le coureur de Cofidis espère que sa sixième saison chez les professionnels sera celle de la consécration. SAINT-CANNAT – (Bouches-du-Rhône) de notre envoyé spécial CE N’EST SÛREMENT pas l’envie qui lui manque. À vingt-six ans, Sylvain Chavanel va aborder ce matin, au départ du Grand Prix d’ouverture la Marseillaise, sa sixième saison chez les professionnels. Un bail. Jeune, un statut de coureur protégé au sein de sa formation, Cofidis, et un salaire confortable, il aurait tout pour savourer pleinement sa carrière. Mais il ne s’en satisfait pas. Il sait que, depuis qu’il a débuté en 2000 sous les couleurs de Bonjour Toupargel et sous les ordres de Jean-René Bernaudeau, il traîne une image d’espoir qui tarde à concrétiser. « Si tout était si facile… soupire-t-il. Je sais que, chaque année, on attend beaucoup de moi. Je donne pourtant le maximum. Mais, à ce niveau, il faut gagner. Être placé, ça ne compte pas. Seule la victoire permet d’avoir un peu de considération dans ce milieu. Mais pas n’importe laquelle. » Chavanel a bien quelques bouquets à son actif, mais pas encore celui qui serait susceptible de lui apporter la gloire. Le Circuit de la Sarthe, le titre national du contre-la-montre, le Tour du Poitou-Charentes, les Quatre Jours de Dunkerque à deux reprises, le Tour du Haut-Var ou le Trophée des Grimpeurs, c’est bien, mais ça ne suffit pas à son bonheur. « Une carrière tient à un fil, estime-t-il. L’an dernier, les 500 mètres qu’il m’a manqués sur l’étape de Thiers à Paris-Nice et les 200 mètres en trop de l’étape de Montpellier sur le Tour auraient pu faire de moi un autre coureur. » Chavanel est sérieux. Inlassablement, il énumère les belles places d’honneur de sa carrière. « Je pense que j’ai encore tout à prouver », dit-il. À l’aube de cette nouvelle saison, il avait évoqué une envie de changer d’orientation, de se tester davantage sur les courses d’un jour. « Ce n’est pas pour autant que je vais me consacrer uniquement aux classiques, jure-t-il. Mes repères se situent sur les courses par étapes et j’ai simplement décidé de participer à Milan - San Remo et au Tour des Flandres pour acquérir de l’expérience. Je vais allonger ainsi mes distances en courses et voir un peu comment je me comporte sur plus de 200 kilomètres. Tout cela ne peut être que bénéfique. » « Je suis honnête avec les gens » Chez Cofidis, Éric Boyer, le manager, est persuadé que le meilleur Chavanel est à venir. « Il a besoin d’être en confiance, martèle l’ancien coéquipier de Greg LeMond chez Z. Avec Sylvain, tout tient à peu de choses. Ces 200 mètres qui lui ont manqué à Montpellier sur le Tour auraient pu faire basculer sa carrière. Le jour où il va franchir ce cap, on verra un autre Chavanel. J’en suis persuadé. » Pour l’heure, le coureur de Châtellerault vit avec ses craintes, ses doutes, PROGRAMME AUJOURD’HUI. – 140 km. Départ de Saint-Cannat (place de la Mairie) à 12 h 15. Arrivée prévue au Tholonet, vers 16 h 30. Principaux engagés. – LA FRANÇAISE, DES JEUX (FRA) : Bichot, Casar, Di Gregorio, Ladagnous, Leblacher ; Gilbert (BEL) ; McGee (AUS) ; Veikkanen (FIN). CSC (DAN) : Bak ; Arvesen (NOR). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Vogondy, Charteau, Pauriol,Marino,S. Portal,Talabardon ; Kaggestad(NOR) ; Kirsipuu(EST).BRETAGNE-JEANFLOC’H(FRA): Bonsergent,Dalibard,Delpech, Duret,Guilbert, Le Lay, Petilleau, Pivois. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Capelle, Amorison. TMOBILE (ALL) : Korff, Ludewig, Pollack. UNIBET.COM (BEL) : Vandenbroucke ; Cooke (AUS). COFIDIS (FRA) : Sy. Chavanel, Augé, Inaudi, Coyot, Sanchez ; Wiggins (GBR) ; Monfort (BEL). CHOCOLAT JACQUES (BEL) : Caethoven. AUBER 93 (FRA) : Brouzes, Morizot, Drujon, Mazet, Médérel, Mespoulède ; Nilsson (SUE) ; Mandri(EST).AGRITUBEL(FRA): S. Bergès,Olivier,Coutouly,Laurent,Plouhinec, Buffaz, Robin, Salmon. FLANDERS (BEL) : Poelvoorde. AG2R PRÉVOYANCE (FRA) : Moreau, Dupont, Calzati, Mondory ; Gerrans (AUS) ; Deignan, Scanlon (IRL) ; Vaitkus (LIT). BOUYGUES TELECOM (FRA) : Brochard, Bonnaire, Bouyer, Kern, Geslin, Fédrigo, Renier, Sprick. DAVITAMON-LOTTO (BEL) : Brandt, Steels. JARTAZI (BEL) : Muravyev (KAZ) ; Cauquil. MICHE (ITA) : Gerosa. TEAM LPR (ITA) : Pieri ; Konyshev (RUS). TEAM TIAA-CREF (USA) : Pate.– 147 engagés. mais compte bien s’affirmer pendant qu’il est encore temps. « Je sais ce que je vaux, explique-t-il. Cette année, par exemple, j’aurais aimé faire le Giro et le Tour. Mais si, dans le contexte actuel, c’est pour prendre des tirs tous les jours et notamment en haute montagne, je préfère m’abstenir. Je n’ai pas envie d’être critiqué parce que je ne pourrais pas suivre les meilleurs. Je suis lucide et je sais que dans le peloton, on ne joue pas à armes égales. » Chavanel assume. Il sait aussi que, l’an dernier, pour avoir dit qu’il n’allait pas au-delà de quatre heures lors de ses sorties d’entraînement, il a été montré du doigt. « Tout dépend de ce que l’on fait durant ces quatre heures, lâche-t-il. Si c’est de la qualité, je pense que personne ne peut rien dire. Et j’accepte de passer pour un con. Si c’est pour dire je m’entraîne sept-huit heures, et je suis curieux de voir avec quelle intensité, pour n’avoir que trente jours de course dans l’année, je peux le faire aussi sans problème. Moi, je suis honnête avec les gens et avec moi-même. Je ne détiens pas non plus toute la vérité, mais je sais ce que c’est que de souffrir sur un vélo. J’ai déjà fait des sorties de six ou sept heures, mais je ne peux pas me le permettre avec une centaine de jours de course à mon programme. » En décembre prochain, Chavanel sera en fin de contrat. Il pense qu’il peut encore prolonger sa carrière quatre ou cinq ans. « J’ai toujours la flamme et je n’ai pas envie de rendre les armes. » MANUEL MARTINEZ MARDI 31 JANVIER 2006 Dimanche soir, en rentrant chez lui à Besançon tard dans la nuit, Francis Mourey a accroché sa médaille de bronze sur un porte-manteau dans son garage à vélo. Puis il s’est précipité vers la télévision afin de visionner les images des Championnats du monde de cyclo-cross, qui avaient eu lieu quelques heures plus tôt à Zeddam aux Pays-Bas. « En voyant la course, j’ai vu que je faisais bien partie des meilleurs. Et je me dis encore que la première place était accessible, ce qui me laisse quelques regrets. Mais je suis content quand même, confiait-il hier, de retour d’une petite sortie à vélo sous le soleil du Doubs. C’est la première fois que je remettais mes chaussures de route cette saison. Mais ma semaine va être tranquille, le temps que la pression retombe. » Pas question de prendre des vacances pour autant (c’est la première fois de sa carrière qu’il ne « coupe » pas après une saison de cyclo-cross). Dès lundi prochain, Mourey se projettera sur sa première course sur route, le Grand Prix International Costa Azul, au Portugal (9-12 février), avant de revenir en France pour le Tour du Haut-Var (18 février). – J. A. BRETAGNE-JEAN FLOC’H : MONTER D’UN CRAN. – L’équipe continentale Bretagne-Jean Floc’h entame aujourd’hui au Grand Prix d’Ouverture sa deuxième saison. Après un round d’observation en 2005, marqué notamment par la victoire de Naibo au Tour de l’Ain et celle de Pétilleau dans une étape de la Route du Sud, l’équipe, qui a beaucoup couru en Élite open, va disputer un calendrier tourné vers la Coupe de France et les épreuves de la classe 2. « Nous sommes une équipe professionnelle, nous devons courir avec les pros et la Coupe de France remplit bien le calendrier », explique le directeur sportif, Philippe Dalibard. Invitée au Circuit de la Sarthe, l’équipe bretonne a également postulé pour les Quatre Jours de Dunkerque. Construite sur la même base que l’an dernier avec Pétilleau (« La grosse pièce du puzzle », dixit Dalibard), Guilbert, Lelarge ou Duret (« Il est arrivé quatre fois pour la gagne au Tour de l’Avenir et continue de progresser »), l’équipe comprend douze coureurs dont trois nouveaux : Bonsergent, le Polonais Zielinski et Hervé, en provenance de Crédit Agricole. – B. R. RÉSULTATS TOUR DU QATAR (2.1, 30 janvier - 3 février). – 1re étape, Khalifa stadium - Al- Khor corniche : 1. Boonen (BEL, Quick Step Innergetic), les 131,5 km en 2 h 56’34’’ (moy. : 44,686 km/h), bonif. 10’’ ; 2. Zabel (ALL, Milram), m.t., bonif. 6’’ ; 3. Hunter (AFS, Phonak), m.t., bonif. 4’’ ; 4. Cancellara (SUI, CSC) ; 5. Guidi (ITA, Pho)… 11. Jalabert (Pho), t.m.t. Classement général : 1. Boonen (BEL, Quick Step Innergetic), en 2 h 56’24’’ ; 2. Zabel (ALL, Milram), à 4’’ ; 3. Clerc (SUI, Phonak), à 5’’ ; 4. Hunter (AFS, Pho), à 6’’ ; 5. De Jongh (HOL, Qst), à 7’’ ; 6. Jalabert (Pho), à 9’’. Après le GP de Doha vendredi, le champion du monde Tom Boonen s’est de nouveau aisément imposé hier. Au km 60, un groupe d’une trentaine d’unités s’est scindé en deux, projetant 18 coureurs à l’avant dont Boonen accompagné de cinq équipiers, mais aussi Hunter avec trois équipiers et deux CSC, Cancellara et Breschel. « Mes coéquipiers ont pris les choses en main à cinq kilomètres de l’arrivée, je n’avais plus qu’à finir, déclarait Boonen, ajoutant en souriant : Je crois que c’est possible de gagner toutes les étapes. » – B. R. AUJOURD’HUI. – 2e étape : Camel Race Track - Al-Khor corniche (138 km). MAI 1er : GP de Francfort (ALL), 1.HC 1er-4 : Int. UNIQA Classic (AUT), 2.1 6-7 : Clasica Alcobendas (ESP), 2.1 12-14 : Tour de Picardie, 2.1 13-21 : Course de la Paix (RTC), 2.HC 15-21 : Tour de Catalogne (ESP), 2.PT 18-21 : Circuit de Lorraine Professionnels, 2.1 24-28 : Tour d’Alentejo (POR), 2.1 24-28 : Tour de Bavière (ALL), 2.HC 24-28 : Tour de Belgique (BEL), 2.1 25 : Tour de Vendée, 1.1 26 : GP de Tallinn (EST), 1.1 27 : GP de Plumelec-Morbihan, 1.1 27 : GP de Tartu (EST), 1.1 28 : Boucles de l’Aulne, 1.1 28 : GP Llodio (ESP), 1.1 31-4 juin : Bicicleta Vasca (ESP), 2.HC 31-4 juin : Tour de Luxembourg (LUX), 2.HC JUIN 3 : GP de la Forêt-Noire (ALL), 1.1 3 : GP Mercatone Uno (ITA), 1.1 SEPTEMBRE 2 : Coppa Placci (ITA), 1.HC 2 : Tour de Rijke (HOL), 1.1 3 : Tour de Romagne (ITA), 1.1 3 : GP Jef Scherens (BEL), 1.1 4-10 : Tour de Pologne, 2.HC 6 : Mémorial Van Steenbergen (BEL), 1.1 9 : Paris-Bruxelles (BEL), 1.HC 10 : GP de Fourmies - La Voix du Nord , 1.HC 10 : Tour de Nuremberg (ALL), 1.1 13 : GP de Wallonie (BEL), 1.1 13-17 : Tour de Hesse (ALL), 2.1 15 : Championnat des Flandres (BEL), 1.1 16 : GP de Misano (ITA), 1.1 17 : GP d’Isbergues, 1.1 17 : GP de Prato (ITA), 1.1 20 : Tour du Houtland (BEL), 1.1 23 : Tour de Parme (ITA), 1.1 23 : Delta Profronde (HOL), 1.1 26 : Tour du Scheldeboorden flamand (BEL), 1.1 28-1er octobre : Circuit Franco-Belge (BEL), 2.1 30 : Mémorial Cimurri (ITA), 1.1 OCTOBRE 3 : Tour de Münster (ALL), 1.1 5 : Coppa Sabatini (ITA), 1.1 5 : Paris-Bourges, 1.1 7 : Tour d’Émilie (ITA), 1.HC 8 : GP Beghelli (ITA), 1.1 12 : Tour du Piémont (ITA), 1.HC Les abréviations Voici la liste des abréviations officielles de l’UCI pour le Pro Tour, le Continental Pro et les deux équipes françaises Continental. PRO TOUR. – Davitamon-Lotto (Dvl), Quick Step-Innergetic (Qst), Team CSC (CSC), Euskaltel (Eus), Caisse d’Épargne-Îles Baléares (Ibc), Liberty Seguros (Lsw), Saunier Duval (Sdv), AG2R Prévoyance (A2r), Bouygues Telecom (Btl), Crédit Agricole (CA), Cofidis (Cof), Française des Jeux (Fdj), Gerolsteiner (Gst), T-Mobile (Tmo), Lampre (Lam), Liquigas (Liq), Team Milram (Mrm), Rabobank (Rab), Phonak (Pho), Discovery Channel (Dsc). CONTINENTAL PRO. – Elk Haus-Simplon (Elk), Team Vorarlberg (Vbg), Chocolat Jacques (Jac), Landbouwkrediet (Lan), Unibet.com (Uni), 3 Molinos Resort (Mol), Andalucia-Paul Versan (Apv), Communauté de Valence (Evc), Kaiku (Kai), Relax-Gam (Reg), Agritubel (Agr), Barloworld (Bar), Team Wiesenhof Akud (Wie), Ceramica Panaria (Pan), Tenax (Ten), Acqua & Sapone (Asa), Ceramica Flaminia (Flm), Miche (Mie), Naturino-Sapore di Mare (Nsm), Team Androni Giocatolli (Agc), Skil-Shimano (Sks), Intel-Action (Int), Team LPR (Lpr), Navigators (Nic), Selle Italia (Clm), Health Net (Hnm). CONTINENTAL. – Auber 93 (Aub), Bretagne-Jean Floch (Bjf). AGENDA Principaux coureurs français et étrangers en lice cette semaine TOUR DU QATAR (2.1, jusqu’au 3 février). – Voir par ailleurs. GP D’OUVERTURE « LA MARSEILLAISE » (1.1, aujourd’hui). – Voir par ailleurs. ÉTOILE DE BESSÈGES (2.1, 1er-5 février). – Sy. Chavanel, Rous, Mengin, Halgand, Charteau ; Wiggins (GBR) ; Steels (BEL) ; Kirsipuu (EST). TOUR DE LANGKAWI (2.HC [MYS], 3-12 février). – Le Mével, Flickinger, Lefèvre, Hinault ; Belli (ITA). GP DE LA CÔTE ÉTRUSQUE (1.1 [ITA], 4 février). – Petacchi, Bennati (ITA). CHALLENGE DE MAJORQUE(2.1 [ESP], 5-9 février).– Bettini, Pozzato, Simoni, Paolini (ITA) ; Valverde, Freire (ESP) ; Boogerd (HOL) ; Wesemann (SUI) ; Van Petegem (BEL) ; J.P. Nazon, Dumoulin. CYCLO-CROSS – SUPERPRESTIGE (Hoogstraten [BEL], 7e manche, 5 février). – Gadret, Derepas ; Vervecken, Wellens, Vannoppen (BEL). PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge raient dans sa forme éblouissante du Tour du Centenaire (2e à 1’1’’ d’Armstrong). Cela vaudrait la peine car si Ullrich doit reprendre son Tour, neuf ans après, c’est évidemment cette année ou jamais. AOÛT 1er-3 : Paris-Corrèze, 2.1 2-6 : Tour du Danemark (DAN), 2.HC 3 : GP de Camaiore (ITA), 1.1 5 : Tour du Lazio (ITA), 1.HC 5-15 : Tour du Portugal (POR), 2.HC 6 : Trophée Matteotti (ITA), 1.1 6-9 : Tour de l’Ain, 2.1 6-10 : Tour de Burgos (ESP), 2.HC 8 : Deux Jours des Marches, GP Fred Mengoni (ITA), 1.1 9 : Deux Jours des Marches, GP Citta di Castelfidardo (ITA), 1.1 12 : Mémorial Fausto Coppi (ITA), 1.1 12 : TEAG Hainleite (ALL), 1.1 13 : Mémorial Henryka Lasaka (POL), 1.1 13 : Tour de Bochum (ALL), 1.1 13 : Subida Urkiola (ESP), 1.1 15 : Trois Vallées Varésines (ITA), 1.HC 15-18 : Tour du Limousin, 2.1 16 : Coppa Agostoni (ITA), 1.1 16-20 : Regio-Tour (ALL), 2.1 16-23 : Tour du Benelux, 2.HC 17 : Coppa Bernocchi (ITA), 1.1 19 : Tour de Vénétie (ITA), 1.HC 20 : Châteauroux Classic de l’Indre Trophée Fenioux, 1.1 20 : Clasica los Puertos (ESP), 1.1 20 : À Travers Gendringen (HOL), 1.1 22 : GP de Zottegem (BEL), 1.1 22-25 : Tour du Poitou-Charentes et de la Vienne, 2.1 23 : Druivenkoers-Overijse (BEL), 1.1 23 : GP Nobili Rubinetterie (ITA), 1.1 24 : GP de l’Industrie et du Commerce (ITA), 1.1 26 : Tour du Frioul (ITA), 1.1 29 : Coupe Sels à Merksem (BEL), 1.1 29-3 septembre : Tour de Grande-Bretagne (GBR), 2.1 31 : Trophée Melinda (ITA), 1.1 31-9 septembre : Tour de l’Avenir, 2.1 Bleu Rouge ment à Boonen, cela n’occulte en rien la question majeure qui suscite la curiosité, et sans doute un regain d’intérêt vis-à-vis de l’opinion publique, qui finissait par se lasser, on l a c o m p r e n d . P u i s q u e La n c e Armstrong n’est plus là, qui donc s’apprête à lui succéder, sinon dans la durée, du moins au palmarès du Tour rendu peut-être à une plus glorieuse incertitude, et pourquoi pas au suspense ? La logique la plus élémentaire consisterait à placer Jan Ullrich au premier rang des favoris, dès lors que l’Allemand, vainqueur en 1997, fut ensuite à trois reprises (2000, 2001, 2003) le dauphin de l’Américain. Il est certes en recul sensible (4e en 2004, 3e en 2005), mais à trente-deux ans, il n’est cependant pas trop tard. À condition toutefois qu’il soit prêt encore à consentir les sacrifices qui l’amène- JUILLET 1er : Critérium des Abruzzes (ITA), 1.1 2 : Tour du Doubs, 1.1 3-9 : Tour d’Autriche (AUT), 2.1 5-9 : Trophée Joaquim Agostinho (POR), 2.1 15-23 : Tour du Lac Qinghai (CHN), 2.HC 19-23 : Tour de Saxe (ALL), 2.1 20-23 : Brixia Tour (ITA), 2.1 24-28 : Tour de la Région wallonne (BEL), 2.HC 25 : GP Villafranca de Ordizia (ESP), 1.1 29 : GP Citta di Rio Saliceto e Correggio (ITA), 1.1 29 : LUK Challenge Chrono Bühl (ALL), 1.1 30 : Polynormande, 1.1 31 : Circuit Getxo - Mémorial Ricardo Otxoa (ESP), 1.1 Jaune Bleu Jaune DOHA. – Deux sur deux ! Après un premier succès vendredi au Grand Prix de Doha, Tom Boonen n’a pas tremblé hier en ouverture du Tour du Qatar, ne laissant aucune chance à Zabel (caché), Hunter (à gauche) et Cancellara (à droite). Souverain en 2005, le champion du monde sera à nouveau une des attractions d’une saison qui s’annonce très ouverte. (Photo Bernard Papon) 1er : GP Miguel Indurain (ESP), 1.1 1er : Hel van het Mergelland (HOL), 1.1 2 : GP de la Ville de Rennes, 1.1 4-7 : Circuit de la Sarthe et des Pays de la Loire, 2.1 6 : GP Pino Cerami (BEL), 1.1 8 : Tour de Drenthe (HOL), 1.1 9 : Klasika Primavera (ESP), 1.1 12 : Grand Prix de l’Escaut (BEL), 1.HC 13 : GP de Denain, 1.1 15 : Tour du Finistère, 1.1 16 : Giro d’Oro (ITA), 1.1 16 : Tro-Bro Léon, 1.1 17 : Tour de Cologne (ALL), 1.1 18 : Paris-Camembert, 1.1 18-21 : Tour du Trentin (ITA), 2.1 18-23 : Tour de Géorgie (USA), 2.HC 19-23 : Tour de Basse-Saxe (ALL), 2.1 21-23 : Tour de la Rioja (ESP), 2.1 22 : GP de Villers-Cotterêts, 1.1 23 : Tour des Apennins (ITA), 1.1 25-30 : Tour de Romandie (SUI), 2.PT 26-30 : Tour de Rhénanie-Palatinat (ALL), 2.1 26-30 : Tour de Castille e Leon (ESP), 2.1 29 : GP de l’Industrie et de l’Artisanat de Larciano (ITA), 1.1 29 : GP Herning (DAN), 1.1 30 : Aarhus Classic (DAN), 1.1 30 : Tour de Toscane (ITA), 1.1 30 : Trophée des Grimpeurs - Polymultipliée, 1.1 5 : GP du Canton d’Argovie (SUI), 1.HC 7 : Veenendaal-Veenendaal (HOL), 1.HC 7-11 : Tour de Slovénie (SLV), 2.1 8-11 : GP CTT Correios de Portugal (POR), 2.1 14 : Subida al Naranco (ESP), 1.1 14-17 : Ster Elektrotoer (HOL), 2.1 15-18 : Route du Sud, 2.1 16-20 : Tour des Asturies (ESP), 2.1 18 : Contre-la-montred’Eindhoven(HOL), 1.PT 21 : Halle-Ingooigem (BEL), 1.1 21 : Tour de Nord-Hollande, (HOL), 1.1 28-2 juillet : Course de la Solidarité olympique (POL), 2.1 Noir Noir C’EST VRAI, on entre là, complètement, dans le domaine du subjectif. Il n’empêche : cela fait un bout de temps que le maillot de champion du monde n’a plus été si bien porté, on dirait. Hormis Oscar Freire, qui a fait du Mondial une spécialité (trois titres de 1999 à 2004), et à la notable exception de Mario Cipollini (2002), bien des météores (Camenzind, Vainsteins, Astarloa) sont passés ces derniers temps au firmament d’un cyclisme souvent en mal de repères. La malédiction du maillot arc-en-ciel, voilà qui laisse parfaitement indifférent Tom Boonen, dont le flegme semble n’avoir d’égal que le talent. Sa personnalité rayonne déjà sur le cyclisme mondial car la nouvelle idole des Belges apparaît comme un champion résolument moderne, un jeune homme de son temps à l’ambition pourtant inscrite dans la tradition. Il se situe dans une lignée, celle de ses illustres prédécesseurs anversois, Rik Van Steenbergen et Rik Van Looy, dont il rappelle la force de frappe. L’autorité avec laquelle il a réussi le doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix le classe d’emblée parmi les « super », c’est une évidence. Boonen étrenne cette semaine avec succès (déjà deux victoires en deux courses) dans le désert du Qatar le titre conquis en septembre à Madrid. Dans un mois, même s’il évolue en marge de la victoire finale car il appartient à la race des routiers-sprinters, Boonen sera le personnage phare de Paris-Nice (5-12 mars) qui conduira tout droit vers les classiques, premier temps fort d’une saison qui ouvre plutôt l’appétit. Celui du Belge, espérons-le, ne sera pas trop vite rassasié, car le seul ennui, c’est qu’à vingt-cinq ans il a déjà pratiquement gagné tout ce qui entre dans son champ de compétences, à moins qu’il ne puisse encore élargir un peu son cercle d’influence. À cet égard, sa rencontre avec Alessandro Petacchi, qui reste malgré tout la référence absolue en matière de sprint, constitue sur le prochain Milan - San Remo (18 mars) l’un des défis les plus excitants qu’il puisse encore s’inventer. Bien sûr, il y a aussi le maillot vert du Tour, mais cela entrerait presque dans la logique des choses, le Maillot Jaune qu’il envisage pour les jours qui suivront le départ de Strasbourg (1er juillet), et d’ici là, peut-être aura-t-il enfilé les classiques pavées comme des perles, à la poursuite de quelques records du genre… Si l’époque appartient déjà complète- VOICI LE CALENDRIER 2006 (concernant l’Europe et quelques courses disputées sur les continents américain et asiatique, à l’exception des grandes dates présentées en pages 10 et 11) pour les épreuves ouvertes aux équipes du Pro Tour (dans la limite de 50 % de l’effectif total des équipes engagées), à l’ensemble des équipes continentales professionnelles et aux équipes continentales du pays où a lieu la compétition. Le premier chiffre qui suit l’intitulé de la course indique la nature de l’épreuve (1 pour les épreuves en ligne, 2 pour les courses par étapes). Le deuxième chiffre indique la classe (Pro Tour – PT –, Hors Classe – HC – et classe 1). Les courses organisées en France sont en gras. 10 Bleu Rouge Noir Jaune ur 6-2 d’It 8 m alie ai To ) EL (B Qu de atre D J 3-7 unk our ma erq s ue i eLiè g 23 e-Ba avr st il ogn ) EL (B C du rité D ri 4-1 aup um 1 j hin u in é lib éré Liè g ur) To nn e e ac , OL (H ub Ro s il ri Pa 9 avr Pro c 19 he W avr al il lo (E aix Flè , EL (B ur) To rP o Am s 16 tel G avr ol il d R em ur) To n 5 a d-W vri eve l lg e sq u ba ro ,P SP Ga Pr L, E (B ur 3-8 du avr Pay il s dr es r) ou oT To Mi la 18 n-S m a an rs R A) (IT To ur 2 a des vri Fl l an em o re 8-1 no4 m Adr ars iati co A) (IT Tir Pa ri 5-1 s-Ni 2 m ce a rs Les grands rendez-vous e CYCLISME r Tou o r (P ) Le peloton de la saison 2006 Voici les effectifs complets des vingt Pro Teams. AG 2 R PRÉVOYANCE Manager général : Vincent Lavenu. P eeccteurs c rtifs : rt Mas, M as Kasputis, n Jurdie. CAISSE D’ÉPARGNE-ÎLES BALÉARES Manager général : José-Miguel Echavarri. (ESP) Directeurs sportifs : Eusebio Unzue, José Luis Jaimerena, Alfonso Galilea. Astarloza Mikel (ESP), 17-11-79, 1,85 m, Calzati Sylvain, 1-7-79, 1,77 m, 68 kg Chaurreau Inigo (ESP), 14-4-73, 1,73 m, Deignan Philip (IRL), 7-9-83, 1,82 m, 64 k Dessel Cyril, 29-11-74, 1,77 m, 65 kg Dumoulin Samuel, 20-8-80, 1,59 m, 56 Gerrans Simon (AUS), 16-5-80, 1,69 m, 6 Goubert Stéphane, 13-3-70, 1,78 m, 63 Krivtsov Yuriy (UKR), 7-2-79, 1,78 m, 72 Loubet Julien, 11-1-85, 1,80 m, 64 kg Mangel Laurent, 22-5-81, 1,95 m, 83 kg Mondory Lloyd, 26-4-82, 1,75 m, 65 kg Nazon Jean-Patrick, 18-1-77, 1,82 m, 7 Pütsep Erki (EST), 25-5-76, 1,79 m, 69 kg Riblon Christophe, 17-1-81, 1,80 m, 66 kg Scanlon Mark (IRL), 10-10-80, 1,77 m, 75 kg Turpin Ludovic, 22-3-75, 1,70 m, 60 kg Usov Alexanddre (BLR), 27-8-77, 1,74 m, 69 kg Vaitkus Tomaas (LIT), 4-2-82, 1,86 m, 80 kg Manager général : Jean-René Bernaudeau. P x départs : ssportifs : ndy (Bouygues Telecom), las (Caisse d’Épargne-Iles Baléares). nique Arnould, ophe Faudot, iaaan Guiberteau, l Mottier, pe Mauduit. pe Principaux objectifs : To de France (étapes), Tour (ét é Tour d’Espagne, Crité térium ér du Dauphiné Libéré, Paris-Roubaix. COFIDIS Augé Stéphane, 6-12-74, 1,73 m, 66 kg Bertagnolli Leonardo (ITA), 8-1-78, 1,74 m, 63 kg Bessy Frédéric, 9-1-72, 1,76 m, 65 kg Casper Jimmy, 28-5-78, 1,75 m, 71 kg Chavanel Sylvain, 30-6-79, 1,80 m, 70 kg Coyot Arnaud, 6-10-80, 1,95 m, 80 kg Duclos-Lassalle Hervé, 24-12-79, 1,74 m, 63 kg Fernandez Bingen (ESP), 15-12-72, 1,73 m, 61 kg Inaudi Nicolas, 21-1-78, 1,80 m, 69 kg Marichal Thierry (BEL), 16-6-73, 1,79 m, 72 kg Moinard Amaël, 2-2-82, 1,80 m, 69 kg Moncoutié David, 30-4-75, 1,80 m, 69 kg Monier Damien, 27-8-82, 1,88 m, 77 kg Perez Luis (ESP), 16-6-74, 1,80 m, 67 kg as (IRL), 3-7-84, 1,78 m, 70 kg Staf (BEL), 12-3-79, 1,93 m, 77 kg Manager général : Éric Boyer. Directeurs sportifs : Francis Van Londersele, Bernard Quilfen, Lionel Marie, Alain Delœuil. P Lastras Pablo (ESP), 20-1-76, 1,84 m, 66 kg Leonet Iker (ESP), 10-12-83, 1,75 m, 66 kg Pradera Mikel (ESP), 6-3-75, 1,76 m, 66 kg Reynes Vicente (ESP), 30-7-81, 1,75 m, 68 kg jandro (ESP), 25-4-80, 1,78 m, 61 kg er (ESP), 17-3-77, 1,84 m, 70 kg Tour de France, Tour d’Espagne, ParisClassiques ardennaises. CSC Manager général : Bjarne Riis. (DAN) Directeurs sportifs : Kim Andersen, Alain Gallopin, Tristan Hoffman, Scott Sunderland. P Calvente Manuel (ESP, Agritubel), Goussev Vladimir (RUS, Discovery Cha Principaux objectifs : Tour de France (Maillot Jaune), ParisParis-Roubaix, Grand Prix d’Eindhoven. EUSKALTEL Miguel Madariaga. Directeurs sportifs : Julian Gorospe, Gorka Gerrikagoïtia, Xabier Carbayeda, Benat Albizuri. P PPrincipaux i i départs t : Martinez Egoi (ESP, Discovery Cha Gonzalez Aitor (ESP, dopage). Principaux objectifs : Tour du Pays Basque, Tour d’Espagne, Tour de France (étapes), Tour de Suiss O’Grady Stuart (AUS, CSC), Vasseur Cédric (Quick Step). Principaux objectifs : Tour de France (étapes), Paris-Nice, Liège-Bastogne-Liège, Tour d’talie. DAVITAMON-LOTTO Manager général : (ESP) Albizu Joseba (ESP), 6-7-78, 1,70 m, 60 kg Anton Igor (ESP), 2-3-83, 1,73 m, 58 kg Camano Iker (ESP), 14-3-79, 1,82 m, 70 kg Etxebarria Unai (VEN), 21-11-72, 1,81 m, 68 kg Fernandez Koldo (ESP), 13-9-81, 1,82 m, 70 kg Flores Iker (ESP), 28-7-76, 1,83 m, 74 kg Gonzalez Gorka (ESP), 28-9-77, 1,75 m, 64 kg Herrero David (ESP), 18-10-79, 1,83 m, 70 kg Irizar Markel (ESP), 5-2-80, 1,82 m, 73 kg Isasi Inaki (ESP), 20-4-77, 1,75 m, 65 kg Laiseka Roberto (ESP), 17-6-69, 1,80 m, 70 kg Landaluze Inigo (ESP), 9-5-77, 1,79 m, 68 kg Lopez David (ESP), 13-5-81, 1,79 m, 67 kg Luengo Antton (ESP), 17-4-81, 1,81 m, 67 kg Mayo Iban (ESP), 19-8-77, 1,76 m, 68 kg Peña Aketza (ESP), 4-3-81, 1,90 m, 80 kg Sanchez Samuel (ESP), 5-2-78, 1,81 m, 67 kg Silloniz Josu (ESP), 8-2-78, 1,83 m, 72 kg Verdugo Gorka (ESP), 4-11-78, 1,81 m, 71 kg Zubeldia Haimar (ESP), 1-4-77, 1,79 m, 68 kg seba (ESP), 19-3-79, 1,90 m, 82 kg at (ESP), 17-5-81, 1,79 m, 68 kg doni (ESP), 1-7-79, 1,80 m, 68 kg Aitor (ESP), 24-11-82, 1,80 m, 65 kg (ESP), 1-5-84, 1,81 m, 71 kg (ESP), 30-9-81, 1,72 m, 61 kg (ESP), 30-10-81, 1,73 m, 65 kg (ESP), 28-2-84, 1,86 m, 78 kg Serge Beucherie, Jean-Jacques Henry, Michel Laurent, Denis Roux, Jean-Baptiste Souquet. P ardo (COL), 10-4-80, 1,70 m, 59 kg el (HOL), 31-8-82, 1,92 m, 77 kg (USA), 2-6-84, 1,83m, 71 kg thieu (HOL), 4-2-82, 1,92 m, 78 kg eoffroy, 30-6-81, 1,83 m, 64 kg bastien, 12-6-82, 1,77 m, 65 kg xime (BEL), 14-1-73, 1,80 m, 66 kg ian (ITA), 21-11-72, 1,75 m, 68 kg COL), 14-10-75, 1,74 m, 62 kg abien, 30-3-83, 1,87 m, 75 kg (AUS), 10-9-84, 1,76 m, 68 kg istan, 23-2-82, 1,81 m, 71 kg Rik (BEL), 23-7-74, 1,84 m, 68 kg dley (GBR), 28-4-80, 1,89 m, 76 kg PPrincipaux i i départs t : Aerts Mario (BEL), 31-12-74, 1,80 m, 67 kg Brandt Christophe (BEL), 6-5-77, 1,82 m, 65 kg De Vocht Wim (BEL), 29-4-82, 1,88 m, 77 kg Dockx Bart (BEL), 2-9-81, 1,76 m, 64 kg Evans Cadel (AUS), 14-2-77, 1,74 m, 64 kg Gates Nick (AUS), 10-3-72, 1,83 m, 71 kg Kuyckx Jan (BEL), 20-5-79, 1,77 m, 68 kg Leukemans Björn (BEL), 1-7-77, 1,77 m, 66 kg Mattan Nico (BEL), 17-7-71, 1,81 m, 69 kg McEwen Robbie (AUS), 24-6-72, 1,71 m, 66 kg Rodriguez Fred (USA), 3-9-73, 1,78 m, 68 kg Roesems Bert (BEL), 14-10-72, 1,96 m, 80 kg Steegmans Gert (BEL), 30-9-80, 1,90 m, 82 kg Steels Tom (BEL), 2-9-71, 1,79 m, 73 kg Van Bon Leon (HOL), 28-1-72, 1,76 m, 71 kg Van Hecke Preben (BEL), 9-7-82, 1,79 m, 66 kg Van Huffel Wim (BEL), 28-5-79, 1,82 m, 66 kg Van Petegem Peter (BEL), 18-1-70, 1,76 m, 70 kg Vansevenant Wim (BEL), 23-12-71, 1,74 m, 65 kg Van Summeren Wim (BEL), 4-2-81, 1,97 m, 79 kg Vogels Henk (AUS), 31-7-73, 1,83 m, 76 kg (BEL) Geert Coeman. Directeurs sportifs : Marc Sergeant, Herman Frison, Alan Peiper, Hendrik Redant, Eric Van Lancker. P abian (SUI), 18-3-81, 1,86 m, 78 kg (ESP), 3-6-69, 1,76 m, 62 kg dymir (UKR), 15-2-77, 1,79 m, 64 kg Kasper (DAN), 22-5-83, 1,82 m, 69 kg en (HOL), 29-1-76, 1,80 m, 67 kg Marcus (SUE), 26-10-74, 1,90 m, 75 kg art (AUS), 6-8-73, 1,76 m, 73 kg artin (DAN), 15-4-83, 1,70 m, 66 kg PPrincipaux i i départs t : Manager général : Arvesen Kurt-Asle (NOR), 9-2-75, 1,83 m, 70 kg Bak Lars-Ytting (DAN), 16-1-80, 1,92 m, 80 kg Basso Ivan (ITA), 26-11-77, 1,82 m, 70 kg Blaudzun Michael (DAN), 30-4-73, 1,80 m, 66 kg Breschel Matti (DAN), 31-8-84, 1,81 m, 69 kg Johansen Allan (DAN), 14-7-71, 1,88 m, 78 kg Julich Bobby (USA), 18-11-71, 1,81 m, 72 kg Lombardi Giovanni (ITA), 20-6-69, 1,78 m, 73 kg Luttenberger Peter (AUT), 13-12-72, 1,74 m, 61 kg Michaelsen Lars (DAN), 13-3-69, 1,85 m, 69 kg Müller Christian (ALL), 1-3-82, 1,84 m, 68 kg Peron Andrea (ITA), 14-8-71, 1,83 m, 68 kg Piil Jakob (DAN), 9-3-73, 1,81 m, 67 kg Roberts Luke (AUS), 25-1-77, 1,81 m, 71 kg Sastre Carlos (ESP), 22-4-75, 1,73 m, 61 kg Schleck Andy (LUX), 10-6-85, 1,83 m, 65 kg Schleck Frank (LUX), 15-4-80, 1,86 m, 66 kg Sörensen Nicki (DAN), 14-5-75, 1,82 m, 71 kg Vandborg Brian (DAN), 4-12-81, 1,87 m, 75 kg Vandevelde Christian (USA), 22-5-76, 1,80 m, 69 kg ALL), 17-9-71, 1,89 m, 76 kg vid (USA), 12-1-79, 1,83 m, 67 kg Directeurs sportifs : Joly Sébastien (Française des Jeux Kashechkin Andreï (KAZ, Liberty Segu Moreau Christophe (AG2R Prévoyan Principaux objectifs : Tour de France (maillot vert), Paris-Ro Tour d’Italie, Pro Tour par équipes. DISCOVERY CHANNEL Johan Bruyneel. Dirk De Mol, Sean Yates, Lorenzo Lapage. P Tour de France (maillot vert), Tour des Paris-Roubaix, Gand-Wevelgem. FRANÇAISE DES JEUX Directeurs sportifs : Martial Gayant, Thierry Bricaud, Franck Pineau, Yvon Madiot. P Azevedo José (POR), 19-9-73, 1,75 m, 64 kg Barry Michael (CAN), 18-12-75, 1,88 m, 70 kg Beltran Manuel (ESP), 28-5-71, 1,78 m, 60 kg Beppu Fumiyuki (JAP), 10-4-83, 1,78 m, 70 kg Bileka Volodymir (UKR), 6-2-79, 1,73 m, 70 kg Brajkovic Janez (SLV), 18-12-83, 1,75 m, 65 kg Danielson Tom (USA), 13-3-78, 1,79 m, 61 kg Devolder Stijn (BEL), 29-8-79, 1,82 m, 71 kg Ekimov Viatcheslav (RUS), 4-2-66, 1,84 m, 73 kg Hammond Roger (GBR), 30-1-74, 1,74 m, 71 kg Hincapie George (USA), 29-6-73, 1,90 m, 77 kg Hoste Leif (BEL), 17-7-77, 1,83 m, 68 kg Joachim Benoît (LUX), 14-1-76, 1,88 m, 74 kg McCartney Jason (USA), 3-9-73, 1,84 m, 71 kg Mikhaïlov Guennadi (RUS), 8-2-74, 1,86 m, 74 kg Noval Benjamin (ESP), 23-1-79, 1,78 m, 70 kg Padrnos Pavel (RTC), 17-12-70, 1,90 m, 81 kg Popovych Yaroslav (UKR), 4-1-80, 1,78 m, 64 kg Rubiera José-Luis (ESP), 27-1-73, 1,80 m, 69 kg Savoldelli Paolo (ITA), 7-5-73, 1,80 m, 72 kg Van Den Broeck Jürgen (BEL), 1-2-83, 1,83 m, 68 kg k Max (HOL), 2-3-73, 1,80 m, 73 kg Armstrong Lance (USA, arrêt). topher (USA), 23-10-71, 1,75 m, 65 kg (BEL), 2-9-84, 1,83 m, 70 kg er (BEL), 30-4-83, 1,95 m, 83 kg ter (BEL), 28-8-80, 1,81 m, 67 kg icholas (BEL), 27-5-84, 1,80 m, 72 kg Principaux objectifs : Marc Madiot. Bellotti Francesco (ITA), 6-8-79, 1,79 m, 66 kg Bodrogi Laszlo (HON), 11-12-76, 1,86 m, 78 kg Botcharov Alexandre (RUS), 26-2-75, 1,64 m, 54 kg Caucchioli Pietro (ITA), 22-8-75, 1,75 m, 65 kg Dean Julian (NZL), 28-1-75, 1,77 m, 72 kg Halgand Patrice, 2-3-74, 1,78 m, 67 kg Hinault Sébastien, 11-2-74, 1,75 m, 63 kg Hushovd Thor (NOR), 18-1-78, 1,83 m, 81 kg Kaggestad Mads (NOR), 22-2-77, 1,78 m, 65 kg Kirsipuu Jaan (EST), 17-7-69, 1,79 m, 80 kg Le Mevel Christophe, 11-9-80, 1,74 m, 61 kg Lemoine Cyril, 3-3-83, 1,81 m, 70 kg Patour Kilian, 20-9-82, 1,88 m, 79 kg Poilvet Benoît, 27-8-76, 1,83 m, 71 kg Portal Sébastien, 4-6-82, 1,80 m, 66 kg Raisin Saul (USA), 6-1-83, 1,80 m, 69 kg Talabardon Yannick, 6-7-81, 1,90 m, 67 kg colas, 8-8-77, 1,72 m, 62 kg PPrincipal i i l départt : Baguet Serge (BEL, Quick Step), Merckx Axel (BEL, Phonak). Manager général : (USA) Directeurs sportifs : PPrincipaux i i départs t : Tour de France (étapes), Championnat de France, Paris-Roubaix, Flèche Wallonne. liam, 25-6-82, 1,85 m, 78 kg nthony, 4-6-79, 1,74 m, 66 kg hristophe, 1-11-79, 1,77 m, 62 kg Jimmy, 7-12-79, 1,87 m, 79 kg itry (KAZ), 15-8-76, 1,74 m, 64 kg athan, 23-3-85, 1,70 m, 62 kg an-Marc, 15-8-83, 1,77, 65 kg my, 4-4-82, 1,81 m, 68 kg ark (AUS), 22-10-82, 1,79 m, 74 kg PPrincipaux i i départs t : Manager général : Principaux objectifs : Auger Ludovic, 17-2-71, 1,84 m, 78 kg Bichot Freddy, 9-9-79, 1,79 m, 68 kg Casar Sandy, 2-2-79, 1,79 m, 63 kg Da Cruz Carlos, 20-12-74, 1,82 m, 76 kg Delage Mickaël, 6-8-85, 1,80 m, 70 kg Detilloux Christophe (BEL), 3-5-74, 1,70 m, 62 kg Di Gregorio Rémy, 31-7-85, 1,80 m, 67 kg Eisel Bernhardt (AUT), 17-2-81, 1,83 m, 74 kg Finot Frédéric, 20-3-77, 1,77 m, 68 kg Gérard Arnaud, 6-10-84, 1,84 m, 68 kg Gilbert Philippe (BEL), 5-7-82, 1,79 m, 67 kg Guesdon Frédéric, 14-10-71, 1,85 m, 73 kg Jégou Lilian, 20-1-76, 1,78 m, 72 kg Lövkvist Thomas (SUE), 4-4-84, 1,86 m, 70 kg McGee Bradley (AUS), 24-2-76, 1,82 m, 72 kg McLeod Ian (AFS), 3-10-80, 1,77 m, 66 kg Mengin Christophe, 3-9-68, 1,73 m, 68 kg Monnerais Cyrille, 24-8-83, 1,75 m, 70 kg Mourey Francis, 8-12-80, 1,71 m, 62 kg Roy Jérémy, 22-6-83, 1,86 m, 68 kg Vaugrenard Benoît, 5-1-82, 1,85 m, 72 kg ussi (FIN), 29-3-81, 1,78 m, 66 kg dimir (RUS), 4-7-82, 1,76 m, 67 kg (AUS), 8-10-84, 1,78 m, 70 kg oi (ESP), 15-5-78, 1,81 m, 71 kg Jurgen (BEL), 28-11-80, 1,83 m, 68 kg ew (AUS), 22-4-74, 1,81 m, 71 kg Principaux objectifs : Tour de France, Tour d’Italie, ’E Classiques flandriennes, Tour d’Espagn GEROLSTEINER Manager général : Renate Holczer. Directeurs sportifs : Hans-Michaël Holczer, Christian Henn, Udo Bölts, Raimund Dietzen, Christian Wegmann. P T (ALL) Förster Robert (ALL), 27-1-78, 1,77 m, 81 kg Fothen Markus (ALL), 9-9-81, 1,79 m 71 kg Haselbacher René (AUT), 15-9-77, 1,81 m, 68 kg Haussler Heinrich (ALL), 25-2-84, 1,79 m, 68 kg Hoj Frank (DAN), 4-1-73, 1,86 m, 80 kg Krauss Sven (ALL), 6-1-83, 1,88 m, 81 kg Lang Sebastian (ALL), 15-9-79, 1,87 m, 74 kg Leipheimer Levi (USA), 24-10-73, 1,70 m, 62 kg Moletta Andrea (ITA), 23-2-79, 1,84 m, 73 kg Montgomery Sven (SUI), 10-5-76, 1,78 m, 62 kg Ordowski Volker (ALL), 9-11-73, 1,70 m, 59 kg Rebellin Davide (ITA), 9-8-71, 1,71 m, 63 kg Rich Michael (ALL), 23-9-69, 1,87 m, 84 kg Russ Mathias (ALL), 14-11-83, 1,75 m, 62 kg Scholz Ronny (ALL), 24-4-78, 1,76 m, 61 kg Strauss Marcel (SUI), 15-8-76, 1,81 m, 69 kg Totschnig Georg (AUT), 25-5-71, 1,75 m, 62 kg Wegmann Fabian (ALL), 20-6-80, 1,76 m, 59 kg Wrolich Peter (AUT), 30-5-74, 1,79 m, 67 kg Zberg Beat (SUI), 10-5-71, 1,79 m, 70 kg Zberg Markus (SUI), 27-6-74, 1,79 m, 68 kg PPrincipaux i i départs t : PPrincipaux i i départs t : Cooke Baden (AUS, Unibet.com), Sanchez Fabien (Cofidis). tien, 25-6-79, 1,80 m, 74 kg Mathieu, 12-12-84, 1,82 m, 73 kg tav Érik (SUE), 20-9-80, 1,95 m, 77 kg Eric, 21-3-78, 1,84 m, 67 kg Fabien, 14-6-83, 1,79 m, 68 kg Principaux objectifs : Tour de France (étapes), Paris-Roubaix Paris-Nice, Flèche Wallonne. PAGE 10 Peschel Uwe (ALL, arrêt), Hondo Danilo (ALL, suspension). Principaux objectifs : Tour de France, Tour d’Allemagne, Liège-Bastogne-Liège, Hew Cyclassis. mas (ALL), 6-4-83, 1,77 m, 70 kg orsten (ALL), 17-3-80, 1,80 m, 67 kg (ALL), 5-1-79, 1,81 m, 74 kg Stefan (ALL), 21-7-81, 1,84 m, 68 kg MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Principaux objectifs : Roger Legeay. x départs : nthony (Crédit Agricole), P). Bleu Mancebo Francisco (ESP, AG2R Prévo Osa Aitor et Unai (ESP, Liberty Segur Manager général : Andy, 4-11-78, 1,93 m, 78 kg vier (ESP), 26-12-79, 1,73 m, 62 kg cent, 26-11-84, 1,74 m, 65 kg ud, 3-11-76, 1,83 m, 73 kg er Yoann, 4-11-75, 1,85 m, 70 kg xandre, 6-1-83, 1,83 m, 72 kg Jaune Rouge Jaune PPrincipaux i i départs t : CRÉDIT AGRICOLE Rous Didier, Didier 18-9-70, 1,82 m, 70 kg Sprick Mathieu, 29-9-81, 1,88 m, 75 kg Voeckler Thhomas, 22-6-79, 1,74 m, 71 kg Noir Bleu Noir ic, 23-1-80, 1,87 m, 75 kg ent, 7-2-76, 1,87 m, 74 kg imir (RUS), 2-12-81, 1,80 m, 68 kg arco (ITA), 8-7-76, 1,82 m, 66 kg eï (RUS), 26-5-79, 1,81 m, 78 kg ar (ESP), 3-8-77, 1,77 m, 67 kg (ESP), 24-7-77, 1,83 m, 70 kg sco (ESP), 22-7-78, 1,89 m, 76 kg thieu, 18-9-84, 1,76 m, 62 kg las, 23-4-79, 1,84 m, 70 kg oaquin (ESP), 12-5-79, 1,69 m, 57 kg stantino (ESP), 15-5-78, 1,74 m, 66 kg Bénéteau Walter, 28-7-72, 1,72 m, 66 kg Bernaudeau Giovanni, 25-8-83, 1,75 m, Bonnaire Olivier, 2-3-83, 1,78 m, 67 kg Bouyer Frank, 17-3-74, 1,72 m, 72 kg Brochard Laurent, 26-3-68, 1,80 m, 70 Chavanel Sébastien, 21-3-81, 1,82 m, 7 Claude Mathieu, 17-3-83, 1,80 m, 69 kg Drancourt Pierre, 10-5-82, 1,75 m, 68 k Fédrigo Pierrick, 30-11-78, 1,72 m, 66 Gene Yohann, 25-6-81, 1,75 m, 67 kg Geslin Anthony, 9-6-80, 1,82 m, 70 kg Hary Maryan, 27-5-80, 1,85 m, 70 kg Kern Christophe, 18-1-81, 1,85 m, 78 k Lefèvre Laurent, 2-7-76, 1,80 m, 67 kg Martias Rony, 4-8-80, 1,82 m, 78 kg Pineau Jérôme, 2-1-80, 1,76 m, 65 kg Ravard Anthony, 28-9-83, 1,69 m, 66 kg Renier Franck, 11-4-74, 1,81 m, 75 kg BOUYGUES TELECOM -Luis (ESP), 15-6-71, 1,78 m, 68 kg ud, 6-1-78, 1,78 m, 65 kg bert, 13-11-80, 1,74 m, 59 kg n, 22-4-79, 1,70 m, 59 kg ancisco (ESP), 9-3-76, 1,75 m, 65 kg ristophe, 12-4-71, 1,86 m, 71 kg 17-8-82, 1,77 m, 62 kg (ESP), 10-6-74, 1,87 m, 78 kg Arroyo David (ESP), 7-1-80, 1,70 m, 60 kg Carrasco José Luis (ESP), 27-4-82, 1,65 m, 59 kg Colom Antonio (ESP), 11-5-78, 1,93 m, 70 kg Erviti Imanol (ESP), 15-11-83, 1,83 m, 73 kg Galvez Isaac (ESP), 20-5-75, 1,76m, 72 kg Garcia-Acosta José Vicente (ESP), 4-8-72, 1,86 m, 76 kg Gutirrez José Ivan (ESP), 27-11-78, 1,81 m, 71 kg Horrach Juan (ESP), 27-3-74, 1,79 m, 70 kg Julia José C. (ESP), 1-7-79, 1,69 m, 60 kg P Équipes présentées par ordre alphabétique. Données : Vélo Magazine - Infographie : L’Équipe 11 Bleu Rouge Noir Jaune LAMPRE Manager général : (ITA) Giuseppe Saronni. Directeurs sportifs : Giuseppe Martinelli, Guido Bontempi, Fabrizio Bontempi. P Mazzoleni Eddy (ITA, T-Mobile), Pieri Dario (ITA, Team LPR), Simoni Gilberto (ITA, Saunier Duval). Principaux objectifs : Tour d’Italie, Milan-San Remo, Tour de Lombardie, Tour de France (ét (éét PHONAK John Lelangue. Ballan Alessandro (ITA), 6-11-79, 1,90 m, 69 kg Bennati Daniele (ITA), 24-9-80, 1,83 m, 71 kg Commesso Salvatore (ITA), 28-3-75, 1,65 m, 70 kg Cunego Damiano (ITA), 19-9-81, 1,75 m, 59 kg Figueras Giuliano (ITA), 24-1-76, 1,79 m, 60 kg Fornaciari Paolo (ITA), 2-2-71, 1,91 m, 80 kg Franzoi Enrico (ITA), 8-8-82, 1,79 m, 70 kg Loosli David (SUI), 8-5-80, 1,83 m, 72 kg Marzano Marco (ITA), 10-6-80, 1,70 m, 56 kg Petrov Evgueni (RUS), 25-5-78, 1,77 m, 65 kg Righi Daniele (ITA), 28-3-76, 1,79 m, 68 kg Sabaliauskas Marius (LIT), 15-11-78, 1,86 m, 74 kg Stangelj Gorazd (SLV), 27-1-73, 1,81 m, 67 kg Szmyd Sylvester (POL), 2-3-78, 1,79 m, 60 kg Vila Patxi (ESP), 11-10-75, 1,81 m, 67 kg (SUI) Directeurs sportifs : Juan Fernandez, Adriano Baffi, Jacques Michaud, René Savary. P Andrei (KAZ), 21-3-80, 1,84 m, 72 kg SP), 9-9-73, 1,76 m, 64 kg SP), 12-6-75, 1,78 m, 65 kg sé-Antonio (ESP), 5-3-85, 1,74 m, 62 kg Joaquim (ESP), 8-6-85, 1,79 m, 69 kg dio (ESP), 12-7-84, 1,77 m, 68 kg el (SUI), 29-9-86, 1,96 m, 74 kg (en juin) Alexandre (KAZ), 16-9-73, 1,77 m, 68 kg rgueï (KAZ), 21-4-76, 1,74 m, 62 kg PPrincipaux i i départs t : Gil Koldo (ESP, Saunier Duval), Gonzalez de Galdeano Igor (ESP, arrêt Heras Roberto (ESP, dopage). Principaux objectifs : Tour de France, Tour d’Espagne, Tour d’Italie, Classiques ardennaises. QUICK STEP-INNERGETIC Manager général : (BEL) Patrick Lefévère. Directeurs sportifs : Wilfried Peeters, Serge Parsani, Luca Guercilena, Rik Van Slycke, Davide Bramati. P Pi i Bettini Paolo (ITA), 1-4-74, 1,69 m, 58 kg Boonen Tom (BEL), 15-10-80, 1,92 m, 80 kg Bramati Davide (ITA), 28-6-68, 1,83 m, 72 kg, jusqu’en juin Cretskens Wilfried (BEL), 10-7-76, 1,82 m, 73 kg De Weert Kevin (BEL), 27-5-82, 1,87 m, 70 kg Engels Addy (HOL), 16-6-77, 1,81 m, 63 kg Garrido José-Antonio (ESP), 28-11-75, 1,76 m, 65 kg Hulsmans Kevin (BEL), 11-4-78, 1,87 m, 75 kg Knaven Servais (HOL), 6-3-71, 1,78 m, 68 kg Nuyens Nick (BEL), 5-5-80, 1,77 m, 68 kg Pozzato Filippo (ITA), 10-9-81, 1,84 m, 76 kg Rosseler Sébastien (BEL), 15-7-81, 1,82 m, 78 kg Tankink Bram (HOL), 3-12-78, 1,82 m, 70 kg (USA), 27-12-72, 1,80 m, 68 kg outer (BEL), 27-9-84, 1,84 m, 72 kg e (BEL), 18-8-69, 1,77 m, 69 kg cesco (ITA), 27-11-80, 1,78 m, 73 kg even (HOL), 25-11-73, 1,76 m, 76 kg -Manuel (ESP), 24-4-76, 1,74 m, 62 kg (VEN), 18-2-82, 1,62 m, 48 kg, à partir de juin Ivan (ITA), 30-4-84, 1,78 m, 58 kg onardo (ITA), 19-4-75, 1,80 m, 66 kg ert (SUI), 5-4-82, 1,80 m, 65 kg teo (ITA), 14-5-74, 1,81 m, 72 kg evin (BEL), 19-4-81, 1,87 m, 73 kg e Jürgen (BEL), 9-2-77, 1,89 m, 75 kg dric, 18-8-70, 1,81 m, 69 kg ert (BEL), 10-3-73, 1,77 m, 67 kg de (ITA), 12-6-84, 1,82 m, 66 kg mmert (HOL), 27-4-78, 1,81 m, 66 kg départs t : Paolini Luca (ITA, Liquigas), Rogers Michaël (AUS, T-Mobile), Verbrugghe Rik (BEL, Cofidis). Principaux objectifs : Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Tour de France (maillot Pa LIQUIGAS-BIANCHI Manager général : (ITA) Directeurs sportifs : Stefano Zanatta, Dario Mariuzzo, Mario Scirea, Mario Chiesa. P os (ITA), 13-6-86, 1,86 m, 64 kg rto (ITA), 14-8-84, 1,89 m, 78 kg uro (ITA), 8-4-81, 1,82 m, 70 kg sco (ITA), 16-12-83, 1,81 m, 65 kg oman (RTC), 6-5-86, 1,80 m, 70 kg nzo (ITA), 14-11-84, 1,84 m, 64 kg (ITA), 17-1-77, 1,74 m, 67 kg anuel (ITA), 30-10-79, 1,85 m, 74 kg lessandro (ITA), 14-1-75, 1,79 m, 67 kg no (ITA), 23-1-69, 1,81 m, 78 kg PPrincipal i i l départt : Cipollini Mario (ITA, arrêt). Principaux objectifs : Tour d’Italie, Classiques ardennaises, Tour de France (étapes), Milan-San Re Une équipe française en Continental Pro AGRITUBEL Agnolutto Christophe, 6-12-69, 1,80 m, 69 kg Balciunas Linas (LIT), 14-2-78, 1,95 m, 90 kg Berges Stéphane, 9-1-75, 1,81 m, 68 kg Buffaz Mickaël, 21-5-79, 1,74 m, 64 kg Canouët Gilles, 20-1-76, 1,84 m, 73 kg Coutouly Cédric, 26-1-80, 1,84 m, 72 kg Crosbie Nicolas, 2-4-80, 1,75 m, 64 kg Johnson Benjamin (AUS), 5-1-83, 1,82 m, 65 kg Laurent Christophe, 26-7-77, 1,86 m, 72 kg Martinez Alberto (ESP), 10-9-75, 1,76 m, 69 kg Olivier Lénaïc, 17-11-77, 1,79 m, 64 kg Robin Denis, 27-6-79, 1,79 m, 67 kg Ruskys Saulius (LIT) 18-4-74, 1,78 m, 69 kg noît, 9-5-74, 1,69 m, 60 kg oît, 7-8-84, 1,80 m, 69 kg Manager général : David Fornes. Directeurs sportifs : Emmanuel Hubert, Denis Leproux. Continental P s Aivaras (LIT), 6-4-80, 1,89 m, 86 kg nuel (ESP), 14-8-76, 1,69 m, 54 kg s (HOL), 7-8-81, 1,75 m, 71 kg ses (ESP), 10-5-81, 1,74 m, 64 kg ardo (ESP), 25-8-83, 1,77 m, 66 kg an-Miguel (ESP), 8-7-78, 1,74 m, 58 kg Samuel, 5-3-76, 1,75 m, 58 kg Les 25 autres équipes avec leurs leaders Suisse RABOBANK Manager général : Theo De Rooy. (HOL) Directeurs sportifs : Erik Breukink, Frans Maassen, Adri Van Houwelingen, Joop Zoetemelk. P SAUNIER DUVAL Manager général : (ESP) Mauro Gianetti. Directeurs sportifs : Jokean «Matxin» Fernandez, Pietro Algeri, Sabino Angoitia, Matteo Algeri. P PPrincipaux i i départs t : PPrincipaux i i départs t : De Jongh Steven (HOL, Quick Step), Wielinga Remmert (HOL, Quick Step) Juan-Carlos Dominguez (ESP, Unibet. Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step Andrea Tafi (ITA, arrêt). cio (COL), 21-5-79, 1,65 m, 58 kg me (AUS), 9-4-79, 1,80 m, 76 kg rk (HOL), 15-2-84, 1,82 m, 68 kg -Antonio (ESP), 17-9-77, 1,81 m, 72 kg Principaux objectifs : Tour de France, Tour d’Espagne, Amstel Gold Race, Grand Prix d’Eindho ’E é-Alberto (ESP), 14-11-81,1,80 m, 64 kg les (CAN), 15-3-79, 1,72 m, 64 kg La Puebla A. (ESP), 17-9-84, 1,74 m, 63 kg ldo (ESP), 16-1-78, 1,73 m, 62 kg (POL), 2-12-82, 1,77 m, 70 kg r (ESP), 30-9-83, 1,73 m, 63 kg (GBR), 4-1-77, 1,92 m, 76 kg (USA), 11-1-78, 1,88 m, 75 kg ciano (BRE), 18-4-78, 1,75 m, 68 kg rdo (ITA), 1-9-83, 1,73 m, 59 kg stophe, 29-12-73, 1,72 m, 62 kg rto (ITA), 25-8-71, 1,70 m, 60 kg o (ITA), 24-11-75, 1,80 m, 63 kg s (ESP), 19-7-80, 1,80 m, 66 kg Principaux objectifs : Tour d’Italie, Tour de France (étapes), Tour de Catalogne, Clásica San Sebasti TEAM MILRAM Manager général : Gianluigi Stanga. Directeurs sportifs : Antonio Bevilacqua, Oscar Pellicioli, Jan Schaffrath. P PPrincipaux i i départs t : Honchar Serhiy (UKR, T-Mobile), Quaranta Ivan (ITA). Principaux objectifs : Milan-San Remo, Tour de France (étap (éét Tour d’Italie (étapes), Tour d’Espagne. (ITA) l (ALL), 12-3-78, 1,87 m, 76 kg Maarten (HOL), 26-1-69, 1,81 m, 71 kg dymyr (UKR), 6-1-83, 1,90 m, 80 kg f (ALL), 7-4-73, 1,86 m, 82 kg nnis (ALL), 13-9-78, 1,80 m, 70 kg tian (ALL), 5-3-81, 1,94 m, 81 kg n (ALL), 5-4-74, 1,88 m, 79 kg el (ALL), 27-3-83, 1,82 m, 70 kg berto (ITA), 24-7-75, 1,83 m, 69 kg ssandro (ITA), 3-1-74, 1,84 m, 76 kg nrico (ALL), 25-8-69, 1,79 m, 73 kg io (ITA), 18-2-85, 1,87 m, 70 kg o (ITA), 22-5-74, 1,83 m, 68 kg örn (ALL), 27-10-80, 1,75 m, 64 kg o Carlo (ITA), 31-5-83, 1,79 m, 85 kg stian (ALL), 18-1-78, 1,84 m, 75 kg (ITA), 9-3-74, 1,84 m, 70 kg ALL), 7-7-70, 1,78 m, 69 kg T-MOBILE Manager général : (ALL) Olaf Ludwig. Directeurs sportifs : Mario Kummer, Rudy Pevenage, Frans Van Looy, Giovanni Fidanza, Valerio Piva, Brian Holm. P renzo (ITA), 15-9-79, 1,84 m, 75 kg (AUS), 22-4-79, 1,73 m, 61 kg Linus (ALL), 16-9-82, 1,82 m, 70 kg e (ALL), 16-7-82, 1,84 m, 75 kg hiy (UKR), 3-7-70, 1,76 m, 72 kg (LUX), 3-7-78, 1,77 m, 67 kg g (ALL), 9-9-75, 1,85 m, 72 kg ddy (ITA), 29-7-73, 1,82 m, 73 kg isek (RTC), 26-9-83, 1,83 m, 72 kg aël (AUS), 20-12-79, 1,85 m, 72 kg atrick (ALL), 20-10-80, 1,78 m, 63 kg mas (ALL), 24-11-80, 1,80 m, 69 kg PPrincipaux i i départs t : Aldag Rolf (ALL, arrêt), Vinokourov Alexandre (KAZ, Liberty Se Zabel Erik (ALL, Milram). Principaux objectifs : Tour de France, Tour d’Allemagne, Tour d’Italie, Paris-Roubaix. MARDI 31 JANVIER 2006 Ferrio. Kaiku Pays-Bas Autriche Bru. Skil-Shimano Team Vorarlberg Andalucia-Paul Versan Vierhouten. Glomser. Edo, Lara. Elk Haus-Simplon Grande-Bretagne Summer. Communauté de Valence Barloworld Belgique Plaza, Bernabeu. Cardenas, Astarloa. Chocolat Jacques Relax-Gam Pologne Eeckhout. Jufre. Intel-Action Landbouwkrediet Zamana. Italie Acqua e Sapone Sijmens. Unibet.Com Selle Italia Cooke, Vandenbroucke, Gabriel, Boucher, Bouquet. Ét États-Unis Health Net Sosenka. Colombie Missaglia. Ceramica Flaminia Rudenko. Miche Irlande Gerosa. Ceramica Panaria Fraser. Team Androni Giocatolli Sella. Bonfanti. Tenax Lagutin. Baumann Eric (ALL), 21-3-80, 1,77 m, 72 kg Burghardt Marcus (ALL), 30-6-83, 1,89 m, 75 kg Giling Bas (HOL), 4-11-82, 1,85 m, 72 kg Guerini Giuseppe (ITA), 14-2-70, 1,78 m, 65 kg Ivanov Sergueï (RUS), 5-3-75, 1,80 m, 70 kg Kessler Matthias (ALL), 16-5-79, 1,72 m, 67 kg Klier Andreas (ALL), 15-1-76, 1,81 m, 70 kg Klöden Andreas (ALL), 22-6-75, 1,83 m, 63 kg Kohl Bernhard (AUT), 4-1-82, 1,72 m, 61 kg Korff André (ALL), 4-6-73, 1,83 m, 71 kg Nardello Daniele (ITA), 2-8-72, 1,81 m, 73 kg Pollack Olaf (ALL), 20-9-73, 1,85 m, 77 kg Schmitz Bram (HOL), 23-4-77, 1,95 m, 77 kg Schreck Stefan (ALL), 15-7-78, 1,85 m, 76 kg Sevilla Oscar (ESP), 29-9-76, 1,75 m, 62 kg (ALL), 2-12-73, 1,83 m, 73 kg Steffen (SUI), 11-3-71, 1,73 m, 72 kg 3 Molinos Resort Pieri, Contrini. Konecny, Ciolek. Navigators Cadamuro Simone (ITA), 28-6-76, 1,88 m, 77 kg Celestino Mirko (ITA), 19-3-74, 1,73 m, 65 kg Cortinovis Alessandro (ITA), 11-10-78, 1,82 m, 70 kg Ghisalberti Sergio (ITA), 10-12-79, 1,84 m, 71 kg Gobbi Michele (ITA), 10-8-77, 1,74 m, 57 kg Grivko Andriy (UKR), 7-8-83, 1,80 m, 62 kg Iglinskiy Maxim (KAZ), 18-4-81, 1,71 m, 62 kg Jurco Matej (SLQ), 8-8-84, 1,86 m, 69 kg Lorenzetto Mirko (ITA), 13-7-81, 1,75 m, 70 kg Rigotto Elia (ITA), 4-3-82, 1,84 m, 72 kg sandro (ITA), 16-9-80, 1,86 m, 71 kg vanni (ITA), 13-1-83, 1,76 m, 62 kg Espagne Team Lpr Team Wiesenhof Akud Bertogliati Rubens (SUI), 9-5-79, 1,80 m, 73 kg Cañada David (ESP), 11-3-75, 1,70 m, 62 kg Cobo Juan José (ESP), 11-2-81, 1,75 m, 69 kg De La Fuente David (ESP), 4-5-81, 1,74 m, 65 kg Duran Arkaitz (ESP), 18-5-86, 1,85 m, 68 kg Fritsch Nicolas, 19-12-78, 1,82 m, 68 kg Gomez Angel «Litu» (ESP), 13-5-81, 1,83 m, 68 kg Gomez Marchante J.A. (ESP), 30-5-80, 1,75 m, 61 kg Lobato Rubén (ESP), 1-9-78, 1,73 m, 64 kg Mori Manuele (ITA), 9-8-80, 1,72 m, 62 kg Piepoli Leonardo (ITA), 29-9-71, 1,72 m, 52 kg Pinotti Marco (ITA), 25-2-76, 1,76 m, 67 kg ncisco (ESP), 6-5-82, 1,78 m, 69 kg (SUI), 9-5-81, 1,67 m, 60 kg. Albasini Michael (SUI), 20-12-80, 1,72 m, 65 kg Andriotto Dario (ITA), 25-10-72, 1,78 m, 65 kg Backstedt Magnus (SUE), 30-1-75, 1,93 m, 94 kg Calcagni Patrick (SUI), 5-7-77, 1,74 m, 68 kg Carlström Kjell (FIN), 18-10-76, 1,81 m, 72 kg Cioni Dario (ITA), 2-12-74, 1,85 m, 72 kg Colli Daniele (ITA), 19-4-82, 1,80 m, 71 kg Di Luca Danilo (ITA), 2-1-76, 1,70 m, 61 kg Garzelli Stefano (ITA), 16-7-73, 1,76 m, 60 kg Gasparotto Enrico (ITA), 22-3-82, 1,74 m, 65 kg Loda Nicola (ITA), 27-7-71, 1,81 m, 71 kg Miholjevic Vladimir (CRO), 18-1-74, 1,80 m, 67 kg Milesi Marco (ITA), 30-1-70, 1,90 m, 78 kg Mugerli Matej (SLV), 17-6-81, 1,82 m, 67 kg Noe Andrea (ITA), 15-1-69, 1,78 m, 66 kg Pellizotti Franco (ITA), 15-1-78, 1,76 m, 62 kg rco (ITA), 25-11-80, 1,86 m, 73 kg arles (GBR), 26-4-78, 1,80 m, 60 kg Roberto Amadio. Allemagne Boogerd Michael (HOL), 28-5-72, 1,78 m, 62 kg Boven Jan (HOL), 28-2-72, 1,74 m, 66 kg De Groot Bram (HOL), 18-12-74, 1,73 m, 65 kg Dekker Erik (HOL), 21-8-70, 1,83 m, 68 kg Dekker Thomas (HOL), 6-9-84, 1,88 m, 69 kg Eltink Theo (HOL), 27-11-81, 1,73 m, 56 kg Freire Oscar (ESP), 15-2-76, 1,71 m, 63 kg Hayman Mathew (AUS), 20-4-78, 1,90 m, 78 kg Horrillo Pedro (ESP), 27-9-74, 1,84 m, 76 kg Kolobnev Alexandre (RUS), 4-5-81, 1,72 m, 63 kg Löwik Gerben (HOL), 29-7-77, 1,88 m, 72 kg Menchov Denis (RUS), 25-1-78, 1,80 m, 65 kg Niermann Grischa (ALL), 3-11-75, 1,78 m, 64 kg Posthuma Joost (HOL), 8-3-81, 1,89 m, 76 kg Rasmussen Michael (DAN), 1-6-74, 1,75 m, 59 kg Scheuneman Niels (HOL), 21-12-83, 1,84 m, 70 kg Sentjens Roy (BEL), 15-12-80, 1,90 m, 73 kg Vastaranta Jukka (FIN), 29-3-84, 1,73 m, 65 kg Veneberg Thorwald (HOL), 16-10-77, 1,86 m, 76 kg Wauters Marc (BEL), 23-2-69, 1,86 m, 74 kg Weening Pieter (HOL), 5-4-81, 1,86 m, 66 kg ie ard ) b m A Lo e (IT e d br ur octo o T 14 ri 8 o s-To cto urs bre h ric Zu de at nn pio am er To P Ch tia as Manolo Saiz, Herminio Diaz Zabala, Marino Lejarreta, Juan Gonzalez, Alberto Leanizbarrutia, Neil Stephens. 1 re ob oct ur) To Naturino-Sapore di Mare Bossoni. Fischer, Simeoni. Deux en Continental AUBER 93 BRETAGNE-JEAN FLOC’H Directeurs sportifs : Stéphane Javalet, Stéphane Gaudry. Continental Émilien-B. Bergès Niels Brouzes Mathieu Drujon Saïd Haddou René Mandri (EST) Directeurs sportifs : Philippe Dalibard, Philippe Leleu. Continental Julien Mazet Maxime Mederel Jean Mespoulède Florian Morizot John Nilsson (SUE) SStéph pphane han ha anee Bo BBonsergent onsseer on ergge gennt nt Antoine Dalibard Jean-Luc Delpech Sébastien Duret Charles Guilbert Cédric Hervé Nooan NNoan an Le LLelarge elaarg el rge ge David Le Lay Stéphane Pétilleau Yann Pivois Ludovic Poilvet Piotr Zielinski (POL) PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Tour de France, Tour de Suisse, (éta ét Tour de Romandie, Tour d’Espagne (é eb Directeurs sportifs : Baranowski Dariusz (POL), 22-6-72, 1,77 m, 70 kg Barredo Carlos (ESP), 5-6-81, 1,76 m, 62 kg Beloki Joseba (ESP), 12-8-73, 1,74 m, 64 kg Caruso Giampaolo (ITA), 15-8-80, 1,73 m, 60 kg Contador Alberto (ESP), 6-12-82, 1,75 m, 61 kg Davis Allan (AUS), 27-7-80, 1,71 m, 65 kg De Kort Koen (HOL), 8-9-82, 1,80 m, 70 kg Etxebarria David (ESP), 23-7-73, 1,64 m, 55 kg Jaksche Jörg (ALL), 23-7-76, 1,84 m, 69 kg Kemps Aaron (AUS), 10-9-83, 1,80 m, 69 kg Navarro Daniel (ESP), 18-7-83, 1,74 m, 64 kg Nozal Isidro (ESP), 18-10-77, 1,81 m, 75 kg Paulinho Sergio (POR), 26-3-80, 1,72 m, 64 kg Ramirez Javier (ESP), 14-3-78, 1,73 m, 63 kg Sanchez Luis Leon (ESP), 24-11-83, 1,87 m, 74 kg Santos Ivan (ESP), 18-2-82, 1,80 m, 74 kg Scarponi Michele (ITA), 25-9-79, 1,74 m, 62 kg cos (ESP), 8-9-72, 1,75 m, 66 kg l (ESP), 13-4-77, 1,69 m, 56 kg rg ou b alz àS ro I, P S( U Bleu Rouge Principaux objectifs : (ESP) Pablo Anton. xO Pri ay (Pro d an lou t Gr à P 7 aoû 2 ur) To Ch am pio nn 24 at sep du tem mo bre nd e (AU T) n To Manager général : s ue e nc Jaune Bleu Jaune Gonzalez Santos (ESP, 3 Molinos), Pereiro Oscar (ESP, Caisse d’Epargne P (ES LIBERTY SEGUROS uis (ESP), 19-1-80, 1,71 m, 63 kg der (CAN), 9-12-80, 1,87 m, 73 kg athan-Patrick (USA), 24-1-82, 1,85 m, 66 kg (BEL), 8-8-72, 1,91 m, 74 kg Koos (HOL), 5-11-73, 1,84 m, 73 kg eve (SUI), 30-1-83, 1,86 m, 74 kg an (SUI), 13-9-82, 1,70 m, 63 kg (SUI), 15-10-84, 1,87 m, 76 kg PPrincipaux i i départs t : r ,P oT ra tF Noir Noir Botero Santiago (Col), 27-10-72, 1,75 m, 72 kg Clerc Aurélien (SUI), 26-8-79, 1,76 m, 71 kg Elmiger Martin (SUI), 23-9-78, 1,82 m, 71 kg Grabsch Bert (ALL), 19-6-75, 1,89 m, 78 kg Guidi Fabrizio (ITA), 13-4-72, 1,87 m, 66 kg Guttiérez Ignacio (ESP), 1-12-77, 1,87 m, 75 kg Guttiérez Jose-Enrique (ESP), 18-6-74, 1,88 m, 78 kg Hunter Robert (AFS), 22-4-77, 1,78 m, 72 kg Jalabert Nicolas, 13-4-73, 1,73 m, 68 kg Landis Floyd (USA), 14-10-75, 1,78 m, 69 kg Martin Perdiguero Miguel-A. (ESP), 14-10-72, 1,69 m, 63 kg Moos Alexandre (SUI), 22-12-72, 1,74 m, 64 kg Murn Uros (SLV), 9-2-75, 1,83 m, 70 kg Pena Victor-Hugo (COL), 10-7-74, 1,78 m, 70 kg Rast Gregory (SUI), 17-1-80, 1,86 m, 78 kg Tschopp Johann (SUI), 1-7-82, 1,75 m, 62 kg Urweider Sascha (SUI), 18-9-80, 1,84 m, 67 kg Zampieri Steve (SUI), 4-6-77, 1,70 m, 60 kg ur) To s 13 ica ao San ût S o (Pr r) ou Cla L, (AL T Pro ur 1 er d’A -9 lle a o ma ût gn e w 30 Cyc jui las llet si cs r) ou o (ITA), 11-11-83, 1,71 m, 60 kg arzio (ITA), 15-6-74, 1,82 m, 69 kg teo (ITA), 25-3-79, 1,80 m, 72 kg dio (ITA), 26-12-82, 1,80 m, 67 kg gero (ITA), 2-4-76, 1,74 m, 62 kg Danilo (ITA), 31-1-81, 1,76 m, 78 kg ris (ITA), 1-7-84, 1,73 m, 58 kg o Mauro (ITA), 7-10-84, 1,73 m, 63 kg olo (ITA), 8-7-77, 1,67 m, 56 kg ej (SLV), 13-4-77, 1,71 m, 59 kg PPrincipaux i i départs t : Manager général : x He 25 j a Ch uin n ion p m n ats au To ur 1 er de -23 Fra jui nce llet r) ou is Pro T u e S in ( r d 9 ju u To 11-1 se on ati ur 26 d’E ao spa ût- g 17 ne sep tem bre CYCLISME 12 Bleu Rouge Noir Jaune JUDO NATATION Tournoi de Paris : Robin incertain Et un de chute Après Matthieu Bataille (fracture costale), forfait pour le tournoi de Paris (11-12 février) et Frédéric Lecanu (rupture de l’aponévrose plantaire du pied droit), très incertain, c’est au tour de Pierre Robin, en délicatesse avec son genou gauche, de poser souci dans les rangs des + 100 kg. Touché à l’articulation, mi-janvier, lors des Championnats de France qu’il a remportés, le médaillé de bronze des derniers Mondiaux n’a en effet pas repris le judo depuis. Il passera une IRM cet après-midi afin d’en savoir plus sur la nature et la gravité du mal. LAROSE A REPRIS. – Champion du monde juniors des – 60 kg et titulaire chez les seniors lors des Mondiaux (il avait terminé septième), en septembre 2005, David Larose est remonté sur le tapis la semaine dernière, près de trois mois après son opération de l’épaule droite. Cantonné, pour l’heure, aux exercices en souplesse, il reprendra les randoris (combats d’entraînement) courant février. PATINAGE ARTISTIQUE INGO STEUER, L’ENTRAÎNEUR DE SAVCHENKO-SZOLKOWY PARTANT POUR LES JEUX ? – Dans un premier temps écarté de la délégation olympique allemande devant se rendre à Turin pour ses liens passés avec la Stasi (la police politique de l’ex-Allemagne de l’Est), Ingo Steuer, entraîneur de Savchenko-Szolkowy, devrait finalement en faire partie après avoir obtenu hier gain de cause auprès du tribunal de grande instance de Berlin. La semaine dernière, le comité olympique allemand (NOK) avait pris la décision d’exclure l’entraîneur des vice-champions d’Europe après avoir découvert son nom dans les archives de la Stasi, où il apparaissait en tant que collaborateur officieux. Le NOK a toutefois annoncé qu’il consultait ses avocats pour faire appel. Avant que le tribunal de Berlin donne raison à Steuer, Aliona Savchenko, qui constitue avec Robin Szolkowy la principale chance de médaille du patinage artistique allemand, avait d’abord menacé de ne pas participer aux JO, avant que son partenaire assure qu’il n’en était pas question. Savchenko-Szolkowy, âgés de vingtdeux et vingt-six ans, avaient décroché aux Championnats d’Europe de Lyon, ce mois-ci, leur première médaille internationale derrière les champions du monde russes – et favoris pour le titre olympique – Totmianina-Marinin. ATHLÉTISME SÉLECTIONS AUSTRALIENNES (grand bassin) Le premier record du monde est tombé à Melbourne : 30’’31 par Jade Edmistone, sur 50 m brasse. SALIM SDIRI, auteur d’un record de France en salle de la longueur (8,27 m) d’entrée samedi, veut se rapprocher des 8,50 m. MELBOURNE. – Jade Edminstone a frappé fort hier, dès les séries, en améliorant son record du monde du 50 m brasse de quatorze centièmes. (Photo Sports The Library/Presse Sports) SQUASH WHITE, ELRIANI ET KOUKAL LAURÉAT S, V ERS EILLE EN FINALE. – Plusieurs tournois s’achevaient ce week-end. À Dayton (ÉtatsUnis), l’Écossais John White (no 10) s’est imposé face au très prometteur Égyptien Ramy Ashour (no 38), dixneuf ans, champion du monde juniors issu des qualifications et qui s’était offert en demi-finale le Finlandais Oli Tuominen (no 14). Dans le tableau féminin, la victoire est revenue à l’Anglaise Linda Elriani (no 6), victorieuse en finale de l’Égyptienne Omneya Abdel Kawy (no 8), championne du monde juniors. À Prague, à l’occasion de l’Open de République tchèque, le jeune Tricolore Fabien Verseille (no 170), vingt ans, après avoir réalisé plusieurs perfs dont une face au Pakistanais Butt (no 62), a finalement été battu en finale par le Tchèque Jan Koukal (no 118). TIR À L’ARC SCHUH ET TRAYAN BRILLENT À NÎMES. – Dimanche, à Nîmes, lors des finales du 19e Tournoi européen en salle, Bérangère Schuh et Aurore Trayan se sont respectivement imposées en arc classique et en arc à poulies. Schuh, championne du monde en 2003, a battu en demi-finale la Coréenne Kim Munjoung (119-118) puis en finale l’Italienne Tonetta (117-117), à la troisième flèche en barrages. Elle s’impose comme l’une des favorites pour les Championnats d’Europe en mars prochain, à Jaen, en Espagne. Quant à Aurore Trayan, passée cette année à l’arc à poulies, elle a battu pour sa première compétition dans cette discipline l’Espagnole Agnudo (115-114). HOCKEY SUR GLACE MELBOURNE – (AUS) de notre envoyé spécial LA DENSITÉ de la natation féminine australienne est aujourd’hui telle qu’il est des spécialités où, pour espérer faire carrière, certaines jeunes femmes ont dû s’orienter vers des horizons jusqu’alors peu courus. La brasse en est probablem ent le plus fameux exemple. Leisel Jones et Brooke Hanson ayant ainsi fait main basse depuis près de six ans sur les 100 m et 200 m de la discipline, il a bien fallu aux autres trouver quelque chose pour exister, d’abord au pays, ensuite lors des compétitions internationales. Voilà pourquoi, barrée sur ces deux distances et privée des Jeux de Sydney, de ceux d’Athènes, des Championnats du monde à Fukuoka (2001) puis à Barcelone (2003), Jade Edmistone décida, après s’être longtemps acharnée, de finalement rabattre il y a deux saisons toutes ses ambitions sur le 50 mètres, épreuve certes non olympique mais inscrite au programme des Mondiaux. La jeune femme, émargeant à l’Institut national des sports de Canberra, trouva alors son créneau. Une médaille d’or en juillet à Montréal, assortie d’un record du monde (30’’45), récompen- PATINAGE DE VITESSE sa à vingt-trois ans sa persévérance. Devenue enfin patronne chez elle, elle entend bien désormais le rester. C’est ainsi qu’hier, dès les séries de « son » épreuve, elle a enfoncé un peu plus le clou, améliorant de 14 centièmes sa performance de l’été dernier : 30’’31. Elle possède dorénavant sept des dix meilleures performances mondiales de tous les temps sur la distance. Autre brave parmi les braves honoré ce lundi, Craig Stevens. À vingt-cinq ans, il s’est enfin imposé sur 400 m, lui qui depuis dix saisons avait toujours trouvé sur son chemin soit Grant Hackett, soit Ian Thorpe. Et quand, un jour d’avril 2004, profitant du faux départ et de l’élimination de Thorpe, il termina deuxième – derrière Hackett –, conquérant le droit de disputer le 400 m olympique à Athènes, l’Australie tout entière lui fit alors comprendre que ce qu’il pouvait faire de mieux était de laisser sa place à celui à qui elle revenait : Thorpe. Il s’exécuta mais, de ce tragique épisode de son existence, une fêlure est restée. Délivré de ses deux oppresseurs, Stevens l’a cette fois emporté. Et gagné le droit de dire : « Je suis champion d’Australie. » Enfin ! PATRICK LEMOINE RÉSULTATS Finales. – HOMMES. 400 m : 1. Stevens, 3’50’’33 ; 2. Frost, 3’51’’93. 200 m papillon : 1. Nederpelt, 1’56’’84 ; 2. Krogh, 1’57’’41. FEMMES. 200 m : 1. McKenzie, 1’58’’49 ; 2. Lenton, 1’58’’53. 200 m 4 nages : 1. Hanson, 2’13’’09 ; 2. Carroll, 2’14’’06. Séries. – FEMMES. 50 m brasse : 1. Edmistone, 30’’31 (record du monde ; ancien rec. : 30’’45 par elle-même, le 31 juillet 2005 à Montréal). CHRONOLOGIE DU RECORD DU MONDE DU 50 M BRASSE FEMMES 1988 1999 2002 2005 2006 : Hoerner (RDA), 31’’58 : Heyns (AFS), 30’’83 : Baker (GBR), 30’’57 : Edmistone (AUS), 30’’45 : Edmistone (AUS), 30’’31 PROGRAMME Compromis antidopage pour Turin Ce soir, à 19h00... Un compromis a été trouvé entre les autorités italiennes et le CIO sur les contrôles antidopage lors des Jeux Olympiques de Turin. « La loi italienne sera respectée en ce qui concerne les sanctions pénales, mais c’est le code de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui s’appliquera pour les procédures et la réalisation des contrôles », a expliqué Mario Pescante, le secrétaire d’État au sport italien. Et d’ajouter que « le gouvernement, conformément à ses engagements pris avec le CIO, respectera aussi la liste de substances interdites du code de l’AMA ». Selon les termes de l’accord décrit par Mario Pescante, « le président de la commission de vigilance antidopage fera partie de la task-force chargée d’assurer la coordination entre la législation italienne et les règles du CIO ». Cette « taskforce » sera également composée de membres du CIO, de l’AMA et du Toroc, le comité organisateur des Jeux. TENNIS DE TABLE PRO A HOMMES. – AUJOURD’HUI (10e journée) : Pontoise-Cergy - Levallois ; Angers - Hennebont ; Istres - Cestas ; Argentan - La Romagne ; Saint-Denis - Metz. Classement : 1. Hennebont, 27 pts ; 2. Levallois et Pontoise-Cergy, 20 ; 4. Angers et Istres, 19 ; 6. Cestas, 18 ; 7. Metz, 17 ; 8. SaintDenis, 16 ; 9. La Romagne, 13 ; 10. Argentan, 11. Question de sport... Ferrari peut-il faire signer Rossi ? PRO A FEMMES. – AUJOURD’HUI (10e journée) : Fontenay - Montpellier ; St-Berthevin-St-Loup - Beauchamp ; GrandQuevilly - Mondeville ; Bordeaux - Lys-lezLannoy ; Joué-lès-Tours - Évreux. Classement : 1. Montpellier, 26 pts ; 2. Mondeville, 25 ; 3. Lys-lez-Lannoy, 19 ; 4. St-Berthevin-St-Loup, Évreux et Grand-Quevilly, 18 ; 7. Beauchamp et Fontenay-sous-Bois, 16 ; 9. Joué-lès-Tours, 15 ; 10. Bordeaux, 9. BOXE KHACHATRIAN EN ITALIE. – Les deux Arméniens de Toulon, tous deux détenteurs d’une ceinture mondiale (WBF) très mineure, se produisent ce soir à Brescia, en Italie : le moyen Arsen Khachatrian (27 victoires, 1 défaite) rencontre le Lituanien Jurijs Boreiko (8 victoires, 4 défaites) ; le super-plume Leva Kirakosyan (20 victoires, 4 défaites) affronte l’Orléanais Mohamed Benbiou (10 victoires, 4 défaites). Les deux Arméniens ne défendent pas leur titre. AUJOURD’HUI. – Palazetto dello Sport (en direct à 21 heures sur Eurosport International). Légers (6 × 3) : Kirkorov (BUL)-Avadja. Moyens (6 × 3) : Khachatrian (ARM)-Boreiko (LIT). Superplume (8 × 3) : Kirakosyan (ARM)-Benbiou. Lourds-légers (8 × 3) : Fragomeni (ITA)-Hubner (ALL). Xavier Richefort et ses invités débattent sans compromis de l’éventuelle reconversion en F1 du champion du monde moto. UNION POUR MENDY. – Champion de France des super-moyens, Jean-Paul Mendy affrontera l’Anglais Matthew Barney (31 ans, 21 victoires, 1 nul, 6 défaites) pour le titre de l’Union Européenne, abandonné par Jackson Chanet, le 25 mars à Lucé (Eure-et-Loir). Participez dès maintenant au débat sur www.lequipe.fr RÉUNION DE NOTTINGHAM (GBR, 28 janvier). – Super-légers (8 × 3) : David Barnes (GBR) b. Colombel, arrêt de l’arbitre au 4e round. Super-légers (6 × 3) : Amir Khan (GBR) b. Vitali Martynov (BLR), arrêt de l’arbitre au 1er round. Championnat de Grande-Bretagne des welters (12 × 3) : Mutley (challenger) b. Jennings (champion), aux points. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. – Le concours des Mondiaux d’Helsinki, où vous avez terminé cinquième avec 8,21 m, vous reste-t-il en travers de la gorge ? – Un peu, parce que mes petites fautes m’ont coûté cher. À mon dernier essai à 8,21 m, si je " ramène " comme je le fais à présent, je suis sur le podium. Pour Alain Tronqual (exentraîneur national de la longueur), avec qui j’ai travaillé cet hiver en stage à Clermont-Ferrand, ça ne fait aucun doute. – Quel est votre objectif de l’hiver ? – Danielle (Desmier), mon entraîneur, m’a appris à ne jamais viser la performance pour la performance. Et détenir 26 octobre 1978 à Ajaccio. Ajaccio 1,85 m ; 80 kg. Entraîneur : Danielle Desmier. JO : 12e (2004). CM 5e (2005). CE : 7e (2002). CM en salle : 7e (2003). Records. — Plein air : 8,25 m (2005). Salle : 8,27m (2006). la meilleure performance mondiale n’est pas une fin en soi. Pour le moment j’ai sauté, les autres non. Peut-être que ça va un peu les fâcher, c’est tout ! Mais je ne veux pas me prendre la tête avec ça. Moi, j’ai besoin de la bagarre, je recherche la confrontation. Chaque concours est différent et me permet de voir comment les autres s’y prennent pour gérer ces moments-là. L’hiver reste une préparation pour l’été et cet été je vise le podium aux Championnats d’Europe de Göteborg. – À Madrid, l’hiver dernier, vous étiez arrivé aux Championnats d’Europe en salle en tête des bilans mondiaux et vous aviez été incapable de vous qualifier pour la finale. Pouvez-vous revivre un tel couac ? – C’est vrai que j’étais complètement à la rue ce jour-là. Outre quelques problèmes personnels, j’avais aussi été très perturbé par la piste d’élan montée sur des caissons en bois. C’est d’ailleurs pour cette raison que je veux concourir dans des conditions très différentes. Et, même si parfois je suis dans une sale situation, c’est à moi de m’adapter. – Au meeting de Liévin (3 mars), vous n’aurez pas ce plaisir puisque la longueur ne figure pas au programme… – Je ne comprends pas ce choix. Je regrette que les organisateurs français ne montent pas leur plateau autour des leaders de l’athlétisme tricolore. Liévin est un super meeting et j’aurais bien aimé y honorer ma meilleure performance mondiale. À Birmingham, par exemple, l’Américain Dwight Phillips et les quatre ou cinq meilleurs mondiaux sont déjà engagés. Mais, derrière, le responsable du plateau a réservé ses invitations aux Anglais (*). J’ai l’impression qu’en France on oublie toujours la longueur, à l’inverse de ce qui se passe en Allemagne ou en Espagne. D’ailleurs, à ce jour je n’ai jamais encore sauté au Stade de France dans le cadre du meeting Golden League de Paris-Saint-Denis. C’est frustrant. » HERVÉ GARCIA (*) Le programme de Sdiri cet hiver est le suivant : Stockholm (2 février) ; Tampere (FIN, le 4) ; Eaubonne (le 10) ; Birmingham ou Clermont-Ferrand (le 18) ; Championnats de France à Aubière (24-26 février) ; Coupe d’Europe à Liévin (5 mars) et Mondiaux à Moscou (10-12 mars). Houvion entre dans la Légion Le perchiste Jean Galfione a remis, hier à l’INSEP, l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur à celui qui, toute sa carrière durant, a été son entraîneur, Maurice Houvion. Dans un discours emprunt d’une grande émotion, le champion olympique 1996 a retracé la carrière du quintuple champion de France à la perche, avant de se tourner vers l’entraînement, saluant en lui un « passionné de la vie ». Galfione a notamment évoqué sa surprise en découvrant, lors de sa première venue à l’INSEP, une phrase écrite à la craie par Houvion sur un tableau : « Le ciel est notre seule limite ! » En réponse, l’entraîneur, aujourd’hui âgé de soixante et onze ans, a souligné que « jusqu’à présent, c’était Jean (Galfione) qui allait chercher les médailles » et estimé « symbolique que ce soit lui qui [lui] remette » cette Légion d’honneur. En présence d’amis (notamment Alain Mimoun et Michel Jazy), le récipiendaire a longuement salué les liens l’unissant à son protégé, son presque fils adoptif, insistant sur « l’estime et la fidélité ressentie l’un pour l’autre ». – P. I. GEBRESELASSIE REMET DÉJÀ ÇA. – Trois semaines après avoir établi un nouveau record du monde du semi-marathon (58’55’’), le 16 janvier à Phoenix (Arizona), l’Éthiopien Haile Gebreselassie sera dès ce dimanche au départ du « semi » de Granollers, près de Barcelone, une épreuve qu’il avait remportée l’an passé en 1 h 1’33’’. « Mais ce sera une course tranquille, sans but chronométrique, rassure son agent, Jos Hermens. C’est juste dans la préparation pour le marathon de Londres (23 avril). » Gebreselassie devrait ensuite effectuer un dernier galop aux Pays-Bas, à l’occasion des 20 kilomètres Van Alphen, le 12 mars. RAMAALA VAINQUEUR À JOHANNESBOURG. – Le Sud-Africain Hendrick Ramaala, dauphin du Kenyan Paul Tergat lors du dernier marathon de New York et qui figure parmi les favoris du prochain marathon de Londres, a remporté au sprint un 20 km en 1 h 2’11’’, dimanche, à Johannesburg. O’SULLIVAN, UNE IRLANDAISE AUX « COMMONWEALTH ». – Élue plus grande coureuse irlandaise de l’histoire, Sonia O’Sullivan pourra être au départ des Jeux du Commonwealth (en mars), entité dont l’Irlande ne fait pourtant pas partie. Résidente australienne, mère de deux enfants citoyens de « l’île-continent », O’Sullivan a en effet reçu la semaine passée son passeport australien. Or les Jeux de l’ancien empire n’étant pas reconnus par la Fédération internationale, elle n’a pas à attendre un an (comme le veut au minimum le règlement IAAF) avant de pouvoir représenter un nouveau pays. Elle pourra même courir pour l’Irlande aux prochains Championnats d’Europe (en août à Göteborg). « Je ne concourrai jamais contre l’Irlande, pays où je suis née et où j’ai grandi », a-t-elle d’ailleurs précisé. Reste maintenant à O’Sullivan (36 ans) à se qualifier pour l’événement lors des sélections australiennes, la semaine prochaine, ce qui ne devrait pas être un problème sur 5 000 m, où elle remporta la médaille d’argent olympique en 2000. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 1 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,20 £ ; Grèce, 1,95 ; Hollande, 2 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Disponible sur Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SE Tirage du 30 janvier 2006 : 496 692 exemplaires PAGE 12 RÉSULTATS CHAMPIONNATS DU BÉLARUS (Mogiliov, salle, 28-29 janvier). – HOMMES. Poids : 1. Mikhnevich, 20,78 m. FEMMES. 60 m : 1. Nevmerzitskaya, 7’’29. 1 500 m : 1. Turova, 4’9’’51. Triple saut : 1. Safronova, 14,20 m. Poids : 1. Ostapchuk, 20,30 m. MEETING DE RENO (USA, salle, 28 janvier). – Perche. HOMMES : 1. Walker, 5,60 m ; 2. Stevenson, 5,60 m ; 3. Hartwig et Hysong, 5,50 m. FEMMES : 1. Stuczynski, 4,55 m ; 2. Schwartz, 4,55 m ; 3. O’Hara, 4,45 m. Tous Américains. MEETING DE TSHWANE (AFS, 28 janvier). – HOMMES. 400 m : 1. Mogawane, 45’’78. 400 m haies : 1. Van Zyl, 48’’84. Hauteur : 1. Freitag, 2,24 m. Javelot : 1. Pienaar, 84,28 m. Disque : 1. Kanter (EST), 65,07 m. Poids : 1. Robberts, 21,06 m. Tous Sud-africains sauf mention. CHAMPIONNATS DE NOUVELLE-ZÉLANDE (Christchurch, 26-27 janvier). – HOMMES. 1 500 m : 1. Willis, 3’50’’77. Javelot : 1. Farquhar, 77,12 m. FEMMES. 400 m : 1. Arnott, 52’’77. 5 000 m : 1. Smith, 15’52’’77. Poids : 1. V. Vili, 20,20 m. Disque : 1. Faumuina, 61,61 m. CROSS D’ALBUFEIRA (POR, 29 janvier). – HOMMES : 1. P. Kamais (KEN), les 10 km en 28’01’’ ; 2. Tiemuay (ETH), à 3’’ ; 3. Shami (QAT), à 5’’. FEMMES : 1. Prokopcuka (LET), les 6 km en 19’32’’ ; 2. An. Rosa (POR), à 5’’. MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JEUX OLYMPIQUES « Le podium aux Championnats d’Europe » 27 ans, né le Bleu LA NUIT PROCHAINE (au Sports and Aquatic Centre de Melbourne). – Séries à 10 heures (minuit, heure française), demi-finales et finales à 18 h 30 (8 h 30, heure française) : 800 m FEMMES, 100 m HOMMES, 100 m papillon F, 200 m dos H, 200 m brasse F, 100 m F, 50 m papillon H, 100 m dos F, 100 m brasse H, 800 m H, relais 4 × 200 m H. Salim SDIRI Jaune Jaune Rouge « TURBO-ANNI » TOUJOURS AU TOP. – L’Allemande Anni Friesinger, de retour après quatre semaines d’arrêt sur blessure, a remporté dimanche le 1 000 m de Collalbo, en Italie, dans un temps de 1’15’’47. Un chrono record qui améliore de six dixièmes la meilleure performance mondiale en plein air, qui appartenait, depuis 2000, à l’Américaine Witty. COUPE DU MONDE (Collalbo [ITA], 29 janvier). – HOMMES. 500 m : 1. Cheek (USA), 35’’18 ; 2. Dorofeyev (RUS), 35’’20 ; 3. Fitzrandolph (USA) et Oikawa (JAP), 35’’42. Coupe du monde (après dix épreuves) : 1. Dorofeyev (RUS), 525 pts ; 2. Cheek (USA), 510 ; 3. Lee Kang-seok (CDS), 446 ; 4. Wotherspoon (CAN), 430 ; 5. Kato (JAP), 426. 1 000 m : 1. Davis (USA), 1’9’’26 ; 2. Wennemars (HOL), 1’9’’20 ; 3. Fitzrandolph (USA), 1’9’’48. Coupe du monde (après neuf épreuves) : 1. Davis (USA), 600 pts ; 2. Cheek (USA), 400 ; 3. Wetten (NOR), 382 ; 4. Dorofeyev (RUS), 345 ; 5. Fitzrandolph (USA), 337. FEMMES. 500 m : 1. Simionato (ITA), 38’’63 ; 2. Wolf (ALL), 38’’91 ; 3. Kaykan (RUS), 39’’26. Coupe du monde (après dix épreuves) : 1. Wolf (ALL), 722 pts ; 2. Wang Manli (CHN), 480 ; 3. Simionato (ITA), 458 ; 4. Zhurova (RUS), 377 ; 5. Wang Beixing (CHN), 330. 1 000 m : 1. Friesinger (ALL), 1’15’’47 ; 2. Simionato (ITA), 1’15’’65 ; 3. Tonoike (JAP), 1’17’’37. Coupe du monde (après neuf épreuves) : 1. Friesinger (ALL), 500 pts ; 2. Simionato (ITA), 471 ; 3. Rodriguez (USA), 400 ; 4. Zhurova (RUS), 344 ; 5. Murris (HOL), 289. Prochaine épreuve : finale de la Coupe du monde à Heerenveen (HOL, 3-5 mars). « C E NOUVEAU RECORD de France vous surprend-il ? – C’était déjà un véritable exploit pour moi d’avoir battu l’hiver dernier un record qui tenait depuis 1974 (8,17 m, de Jean-François Bonhême). Je n’envisageais donc pas de l’améliorer dès ma première compétition cet hiver. Sans compter que je suis à trois centimètres du record en plein air détenu par Kader Klouchi (8,30 m en 1998). – Comment avez-vous abordé ce meeting de Mondeville ? – J’avais deux objectifs : apprendre à maîtriser ma nouvelle technique, désormais sur un élan complet (un ramené à une jambe le buste en arrière au lieu de deux jambes le buste en avant) et réaliser au plus vite les minima (8,10 m) pour les Championnats du monde à Moscou (10-12 mars). Histoire de me rassurer, même si je pense qu’avec ce que j’ai fait cet été le DTN (Franck Chevallier) m’aurait fait confiance. – Votre dernier été a-t-il été un tournant ? – Ce que j’en retiens surtout, c’est ma régularité, comme le montre ma sixième place au classement mondial de la longueur de la Fédération internationale. Au total, j’ai pris part à dixneuf concours. Il me fallait ça parce qu’à l’entraînement je ne saute jamais sur élan complet. Et j’avais besoin d’apprendre à " planter " des sauts loin dès les premiers essais. En observant et en analysant ce que font mes adversaires, j’ai compris qu’il faut être concentré dès le début du concours. Tout ça est une question de maturité. Il faut que le métier rentre. – Regrettez-vous vos débuts tardifs en athlétisme, à dix-neuf ans, après avoir pratiqué le basket ? – C’est peut-être mieux comme ça. Je me serais peut-être lassé… – On a l’impression que vous êtes en train de laisser vos complexes aux vestiaires. – Il est clair qu’à mes débuts à la longueur mon rêve était de sauter au mieux 7,50 m. Alors quand je vois ce que je suis ca pable de f aire aujourd’hui... C’est vrai que je regarde toujours devant moi et j’attends toujours plus. Mais je suis réaliste, je ne vaux pas 8,80 m-8,90 m. Par contre, me rapprocher de 8,50 m ne me fait pas peur du tout. Noir Bleu Noir COUPE DE FRANCE : BRIANÇON ESPÈRE LA FINALE. – Battu l’an dernier par Rouen, Briançon va tenter de disputer sa deuxième finale de Coupe de France d’affilée. Les Diables Rouges, troisièmes en Ligue Magnus, reçoivent ce soir en demi-finale les Ducs d’Angers (8es). Neuvième en Ligue Magnus, Anglet, tombeur au tour précédent du leader du Championnat, Rouen, se rend à Dijon (5e). Demi-finales. – AUJOURD’HUI : Dijon-Anglet ; Briançon-Angers. Finale le 25 février à Méribel. NHL. – DIMANCHE : Washington-Tampa Bay, 2-1 ; Chicago-Calgary, 3-5 ; Phoenix-Edmonton, 3-4 t.a.b. « Je regarde toujours devant » 13 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS Retour au bercail Amélie Mauresmo est rentrée hier matin en France, impatiente de retrouver ses fans la semaine prochaine à l’Open Gaz de France. COUPE DAVIS Et si Santoro revenait ? Guy Forget devrait annoncer ce matin la sélection du vétéran français pour le premier tour face à l’Allemagne. LE SECRET ÉTAIT soigneusement gardé jusqu’à ce qu’un précieux indice ne lève un coin de voile sur la composition de l’équipe de France de Coupe Davis qui défiera la redoutable Allemagne de Kiefer et Haas, du 10 au 12 janvier prochain. Selon nos informations, une demande de wild-card pour le tournoi challenger de Wroclaw (Pologne), la semaine prochaine, a été formulée par Arnaud Clément. Battu hier soir à Zagreb par Tim Henman (6-3, 6-3), l’Aixois ne sera donc pas du voyage à Halle. Pilier du double au côté de Michaël Llodra lors des trois dernières rencontres, « La Clé » laisse ainsi vacant un poste qu’un seul homme semble en mesure d’occuper : Fabrice Santoro. Quart de finaliste de l’Open d’Australie en simple, vainqueur du Masters 2005 en double, le vétéran français a tout fait, sur le terrain, pour mériter son retour dans le groupe de Coupe Davis. Mais dans la relation complexe et tourmentée qu’il entretient avec cette épreuve depuis le début de sa carrière, les critères sportifs n’ont pas toujours primé. Écarté de toute sélection depuis septembre 2004, et une défaite à Alicante face à l’Espagne, Santoro a longtemps payé pour son caractère individualiste qui s’accommode mal des aventures collectives. Interrogé la semaine dernière à Melbourne sur le cas Santoro, le sélectionneur Guy Forget, qui doit officialiser sa sélection ce matin, avait jeté un voile pudique sur ses intentions à venir : « Personne n’est à ma place et ne peut connaître tous les éléments que j’ai en ma possession depuis maintenant sept ans, d’un point de vue tennistique et affectif. » Parmi ces critères figurent les critiques dont Santoro a fait l’objet de la part de certains de ses coéquipiers – Escudé, Clément et Grosjean en tête – pour son comportement en équipe. La présence de Grosjean dans son box lors de son quart de finale à Melbourne semblait toutefois attester d’un réchauffement dans leur relation. Dès le dernier tournoi de Bercy, Santoro avait lui-même habilement calmé le jeu (L’Équipe du 5 novembre 2005) en tenant une longue conférence de presse. Devant une forêt de micros, il avait alors déclaré sa passion intacte pour la Coupe Davis et sa volonté de faire fi des brouilles du passé, le cas échéant en apportant son expérience à la jeune génération. « Le temps a effacé les choses, ce sont les critères sportifs qui comptent, or je suis là ! » Son épopée australienne, dans le prolongement d’une superbe victoire au Masters avec « Mika » Llodra, l’a amplement confirmé. Les deux hommes, qui avaient mis un terme à leur association à Shanghai, devraient donc, selon toute vraisemblance, la renouer pour la bonne cause en Allemagne. Gaël Monfils n’ayant reçu aucune nouvelle de Forget, les places de simples se joueront sans doute entre Sébastien Grosjean, Richard Gasquet et Paul-Henri Mathieu. Tout ce petit monde doit se réunir dès vendredi soir, à Roland-Garros, pour un départ prévu dimanche soir. ROMAIN LEFEBVRE Un humain, un vrai ROISSY. – Dès sa descente d’avion hier matin, Amélie Mauresmo était fière d’exhiber la réplique de son trophée australien devant les proches venus l’accueillir, parmi lesquels Alexia Dechaume (au centre), son attachée de presse qui fut également son coach jusqu’au printemps 2002. (Photo Pierre Lahalle) Classement ATP Classement WTA (au 30 janvier) (au 30 janvier) 7 275 1. FEDERER (SUI) 4 615 2. Nadal (ESP) 2 785 3. Roddick (USA) 2 570 4. Nalbandian (ARG) 2 395 5. (8) Ljubicic (CRO) 2 355 6. (5) Davydenko (RUS) 2 100 7. (9) Coria (ARG) 2 050 8. (10) Gaudio (ARG) 2 025 9. (7) Agassi (USA) 1 780 10. (14) Ferrer (ESP) 11. (6) Hewitt (AUS), 1 665 ; 12. (25) Kiefer (ALL), 1 660 ; 13. T. Johansson (SUE), 1 645 ; 14. (12) Gonzalez (CHL), 1 585 ; 15. (19) Robredo (ESP), 1 565 ; 16. (18) Ginepri (USA), 1 525 ; 17. (16) Gasquet, 1 516 ; 18. (17) Ferrero (ESP), 1 500 ; 19. (15) Hrbaty (SLQ), 1 440 ; 20. (22) Blake (USA), 1 430 ; … 27. (54) Baghdatis (CHY), 1 219 ; 50. (11) Safin (RUS), 730. 3 478 1. (2) CLIJSTERS (BEL) 3 377 2. (3) Mauresmo 3 013 3. (1) Davenport (USA) 2 780 4. Sharapova (RUS) 2 578 5. (6) Henin (BEL) 2 430 6. (5) Pierce 2 014 7. Petrova (RUS) 1 900 8. Schnyder (SUI) 1 683 9. Dementieva (RUS) 1 630 10. V. Williams (USA) 11. (12) Schiavone (ITA), 1 276 ; 12. (11) Kuznetsova (RUS), 1 182 ; 13. (14) Myskina (RUS), 1 182 ; 14. (16) Vaidisova (RTC), 1 162 ; 15. (17) Hantuchova (SLQ), 1 115 ; 16. (20) Pennetta (ITA), 1 021 ; 17. (19) Safina (RUS), 995 ; 18. Likhovtseva (RUS), 982 ; 19. (21) Grönefeld (ALL), 893 ; 20. (22) Ivanovic (SEM), 888 ; … 39. (15) S. Williams (USA), 537. Les autres Français du top 100 : Les autres Françaises du top 100 : 23. (28) Grosjean, 1 295 ; 28. (27) Monfils, 1 099 ; 37. (48) Mathieu, 858 ; 39. (37) Serra, 848 ; 41. (65) Santoro, 825 ; 63. (64) Clément, 583 ; 84. (89) Saulnier, 460 ; 89. (123) Simon, 447 ; 91. (93) Ascione, 437. 21. (13) Dechy, 881 ; 24. Golovin, 758 ; 27. (28) Bartoli, 656 ; 42. (54) Razzano, 489 ; 69. (76) Loit, 364 ; 90. (87) Foretz, 300. Entre parenthèses, le classement précédent, s’il a changé. Entre parenthèses, le classement précédent, s’il a changé. RÉSULTATS ZAGREB (CRO, ATP, indoor, 302 000 , 30 janvier - 5 février). – Premier tour : Djokovic (SEM) b. Vik (RTC), 6-1, 7-5 ; Cilic (CRO) b. Andreev (RUS), 6-3, 1-6, 6-3 ; Henman (GBR) b. Clément, 6-3, 6-3. VIÑA DEL MAR (CHL, ATP, terre battue, 380 000 $, 30 janvier-5 février). – Premier tour : Cuadrado (ESP) b. Behrend (ALL), 7-5, 6-0 ; Calleri (ARG) b. Vicente (ESP), 6-1, 3-6, 6-3 ; Montanes (ESP) b. Monaco (ARG), 6-4, 6-2. Avant de prendre congé, Mauresmo se dirige vers son chariot et déballe fièrement, d’un vulgaire sac en papier, la réplique du trophée qu’elle a brandi sur le court de la Rod Laver Arena quarante-huit heures plus tôt. « Elle est un peu petite cette réplique, s’amuse-t-elle en posant il faut repartir tout de suite en compétition. » Courteau et Mauresmo n’attendront pas longtemps car, dès la semaine prochaine, la Française sera tête de série no 1 de l’Open Gaz de France. « Je me fais une joie de retrouver tous mes fans et j’imagine que, lorsque j’entrerai pour la première fois sur le court, l’accueil va être très chaud, se réjouit déjà la championne. Et j’espère que je serai capable de rester le plus longtemps possible dans le tournoi pour partager tout ce bonheur avec les spectateurs. » Si Mauresmo va au bout et que, la semaine suivante à Anvers, elle conserve le titre remporté l’an dernier, elle pourra alors passer devant Clijsters pour une poignée de points et ainsi accrocher la première place mondiale pour la deuxième fois de sa carrière. CHRONIQUE consommation, ils développent inconsciemment le culte de leur propre image. Dans un sport de combat comme le tennis dont les coups sont portés à l’intérieur de la tête et non dans la chair, un blindage émotionnel est bien utile pour ne pas se faire cabosser l’ego. Sous le couvert d’améliorer leur concentration, on leur apprend donc à ignorer le monde extérieur à tout prix. Pareil comportement est d’autant plus nécessaire que l’individu est fragile. On le retrouve à peu près chez tous les poids légers du jeu qui veulent rivaliser avec les gros bras, Hewitt en tête. Il est aussi plus fréquent chez les femmes, peut-être contraintes de forcer une nature PHILIPPE BOUIN ALAIN DEFLASSIEUX NEIGE Fanara sur la liste Premier entraînement annulé à Chamonix Sérandour a inscrit le géantiste haut-savoyard aux Jeux. Confirmation officielle de sa participation ce soir. LE CNOSF A PUBLIÉ hier, comme prévu, la liste des athlètes qualifiés pour les Jeux de Turin (10-26 février), complétée des noms de celles qui ont rempli les critères ce dernier week-end : la skieuse Marie Marchand-Arvier et la snowboardeuse Cécile Alzina. Mais Thomas Fanara ne figurait pas officiellement parmi les 88 sélectionnés. Or, comme l’a confirmé plus tard le président Sérandour : « Il a été inscrit sur une liste large transmise au comité organisateur des Jeux pour respecter la date limite (hier minuit). » Thomas « est dans l’ordinateur du CIO depuis le 24 janvier », a ensuite confié Sérandour. Il a donc son accréditation, même si, faute d’une place dans les 30 premiers pour mettre le dernier tampon sur ses récentes performances en Coupe du monde (14e, puis 5e), les choses ne sont pas encore vraiment définitives, tant l’affaire est compliquée et délicate. On ne reviendra pas sur les épisodes précédents, ceux d’hier auront été décisifs. Gilles Brenier, le patron du ski masculin, avait en effet assuré le président Sérandour, dès l’heure du petit déjeuner, qu’une solution interne était trouvée, celle qui permettait d’éviter l’épreuve de sélection ultérieure (que craignaient beaucoup les hauts dirigeants du sport français) entre la révélation de l’année et les autres spécialistes qui, pour leur part, avaient satisfait aux minima. Gérard Rougier, le DTN, présenterait une liste d’engagement avec quatre géantistes (R. Burtin, Chenal, Covili et Fanara), Gauthier de Tessières, également prétendant à une place, devenant titulaire en super-G (où Covili sera inscrit en tant que réserviste) et remplaçant en géant. Toutes les éventualités semblaient parées, la situation paraissait clarifiée. Le bureau exécutif du CNOSF consulté Restait pourtant à ouvrir quelques parachutes (s’assurer, notamment, que les autres sports d’hiver ne seraient pas victimes d’une épidémie de recours) pour entériner, sans conséquences prévisibles immédiates ou ultérieures dommageables, ce dénouement habile et qui ne lèse aucun cou- La dernière étape masculine avant les Jeux devait débuter ce matin à Chamonix, avec un entraînement. Mais, devant le redoux qui a touché la vallée, les organisateurs ont préféré l’annuler. Deux autres tests étant prévus demain et jeudi, avant le super-combiné vendredi et la descente samedi, ils ont fait le choix de ne pas multiplier les passages sur la « Verte » des Houches pour qu’elle ne se détériore pas trop. Rendez-vous donc ce matin à 11 heures pour les premiers pas de la semaine. Côté français, ils sont quatre engagés pour le combiné : Bourgeat, Grange, Théaux et Paquin. Et Dénériaz, Bertrand, Dalcin, Bottollier, Fournier, Burtin, Théaux et Bourgeat sont retenus pour la descente, sachant qu’une sélection devra être faite à l’issue des entraînements, puisqu’ils sont huit pour sept places. Cinquième à Adelboden avec le dossard 48 sur le dos : cet authentique exploit n’avait pas permis à Thomas Fanara d’obtenir automatiquement son ticket pour les Jeux. Henri Sérandour devrait réparer cette injustice aujourd’hui. (Photo Jean-Louis Fel) reur. Bien sûr, Sérandour aurait bien voulu en parler directement au téléphone avec De Tessières pour s’assurer qu’il acceptait bien de laisser sa place à Fanara. Bien sûr, le ministre avait jusqu’au bout prôné un « respect de la règle », essentiellement pour ne pas donner l’impression d’influer sur le choix présidentiel souverain. Mais le patron du CNOSF s’est suffisamment armé et affermi dans sa conviction pour imposer ses vues et demander aujourd’hui (17 heures) à son bureau exécutif, avec, forcément, l’assentiment de Jean-François Lamour, de le suivre dans sa volonté d’accorder une dérogation définitive au skieur de Prazsur-Arly. C’est donc ce soir que Thomas passera du statut d’« inscrit » à celui d’« engagé » aux Jeux, à la demande générale, notamment celle de ses camarades d’équipe, Gauthier de Tessières en tête. On n’est cependant pas MARDI 31 JANVIER 2006 certain que l’Isérois se contentera de la place de cinquième qui lui est a priori dévolue et que ce soit impérativement lui, « le géantiste qui a choisi le superG » dont parlait Sérandour. Mais là n’est pas encore la question, ce sera à l’encadrement de prendre la décision finale, puisqu’il s’est ménagé une porte de sortie, au vu des derniers éléments et impressions recueillis avant le géant olympique, prévu le 20 février. Les coaches rempliront alors, mieux que de fumeux critères, et sur une place, leur rôle de sélectionneurs… En attendant, poussé par l’opinion unanime du monde du ski et, entre autres, par les 80 anciens internationaux qui ont répondu à l’appel en faveur de Fanara, lancé par Florence Masnada, M. Sérandour va trancher dans le bon sens, avec bon sens : « Nous avons toute confiance en lui et en sa décision, affirme l’ancienne médaillée olym- Thomas FANARA (France) 24 ans ; né le 24 avril 1981 à Annecy. Skis Fischer, fixations Fischer, chaussures Lange. JO : néant. CM : néant. Coupe du monde : 0 victoire. Classement général : 137e (2005). pique et mondiale. Il connaît trop bien le mouvement sportif pour qu’elle ne soit pas juste… » Elle est déjà prise, tous les voyants sont au vert, rien ne s’oppose plus à ce que Thomas Fanara soit aligné au départ du géant de Sestrières, le 20 février. Il est désormais inscrit et on voit mal le président du CNOSF assumer qu’il soit aujourd’hui retiré de la liste… PATRICK LAFAYETTE SLALOM FÉMININ : CHOIX AU PLUS TARD LE 18 FÉVRIER. – Cinq slalomeuses françaises ont rempli les critères et figurent donc sur la liste des sélectionnés pour les Jeux : Laure Pequegnot, Florine De Leymarie, Anne-Sophie Barthet, Christel Pascal et Vanessa Vidal. C’est une de trop. Mais, puisque Pascal, victime d’une rupture du ligament croisé du genou droit lors du slalom de Maribor le 8 janvier, a décidé de ne pas se faire opérer et d’essayer de participer aux Jeux, l’encadrement se laisse un peu de temps avant de trancher entre elle et Vanessa Vidal. « Le choix sportif sera fait au plus tard le 18 février (le slalom olympique ayant lieu quatre jours plus tard) », explique Lionel Finance, le patron des Bleues, qui veut se donner les moyens de juger si le pari de Pascal est jouable. Il n’y aura pas de sélection chronométrique mais tous les paramètres, notamment les dispositions techniques et mentales, seront pris en compte. VIDAL ET TISSOT EN OUVREURS. – Les deux meilleurs « alpins » français de l’hiver seront de la fête à Chamonix. Jean-Pierre Vidal, brillant vainqueur du slalom de Kitzbühel le 22 janvier, et Stéphane Tissot, remarquable de régularité entre les piquets, ouvriront en effet la manche de slalom du super-combiné vendredi. Histoire de s’offrir un petit bain de foule avant d’aller peaufiner leur préparation au slalom des Jeux, le 25 février, dont ils peuvent attendre beaucoup. MONTILLET, CAP SUR TURIN. – Elle a quitté Cortina d’Ampezzo sur une bonne note et, surtout, des bonnes sensations. Enfin ! Bien sûr, Carole Montillet n’a pas regoûté au podium en Italie mais la championne olympique, sixième du super-G vendredi et onzième de la descente samedi, a prouvé qu’elle retrouvait son ski. « Il y a longtemps qu’on ne l’avait plus vue skier comme cela, avec autant d’engagement », se félicite Lionel Finance, le patron de l’équipe de France, à propos de sa prestation lors d’une descente où elle n’a pas été aidée par son petit dossard puisque le soleil est apparu après son passage. Après quelques jours de repos et d’entretien physique chez elle, dans le Vercors, Carole effectuera un ultime stage de ski avant Turin, du 4 au 6 février à Megève, avec au menu deux jours de descente (notamment des tests de matériel) et un jour de super-G. Ensuite, l’équipe de France de vitesse se mettra au vert à Opio, dans le sud de la France, jusqu’au 10 février. DILEMME POUR LES SUISSES. – La sélection suisse pour les Jeux, retenue selon des critères beaucoup plus stricts qu’en France, sera-t-elle élargie ? Le débat est ouvert à Berne et sera tranché aujourd’hui. Pour l’instant cinq garçons (Cuche, Défago, T. Grünenfelder, Hoffmann et Kernen) et cinq filles (Aufdenblatten, Berthod, Dumermuth, Martina Schild et Styger) sont sélectionnables. La question d’emmener également Borghi chez les femmes, et surtout Zurbriggen et les trois jeunes Albrecht, Berthod et Gini, se pose avec acuité. Sans dérogation, en effet, la Suisse n’aurait aucun représentant dans le slalom masculin aux Jeux ! PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ABSENTS AU SENS PROPRE pour l’un et au sens figuré pour l’autre, les tenants des titres 2005 de l’Open d’Australie – Marat Safin et Serena Williams – ont plongé au classement ; le Russe, de la 11e à la 50e place, l’Américaine, de la 15e à la 39e. Aujourd’hui, ils ne seraient pas têtes de série à Roland-Garros. La quinzaine australienne a bien secoué la hiérarchie. Lleyton Hewitt, 11e, ne fait plus partie du top 10, pour la première fois depuis mai 2004. Lindsay Davenport descend de la première à la troisième marche du podium et Nathalie Dechy glisse du 13e au 21e rang. La grande gagnante de Melbourne est Kim Clijsters qui retrouve la première place mondiale pour la première fois depuis novembre 2003. Sa dauphine s’appelle Amélie Mauresmo et la talonne pour seulement 101 points. Côté masculin, c’est bien sûr l’étonnant Chypriote Baghdatis qui se distingue. En gagnant 27 places, il passe juste devant Gaël Monfils (27e). L’Allemand Kiefer (12e) saute 13 places. Autre gain à deux chiffres (+ 11) pour son compatriote Tommy Haas (30e). Les Français sont aussi à l’honneur. Fabrice Santoro, 41e, obtient son meilleur classement depuis octobre 2004. Il gagne 24 places pour passer juste devant, dans l’ordre, Sanguinetti, Henman et Rusedski, soit trois des quatre autres trentenaires du top 50 (le dernier étant l’inusable Agassi). Onze de mieux aussi pour Paul-Henri Mathieu (37e). La plus grosse progression du top 100 est pour un autre Français, Gilles Simon, qui gagne 34 places pour se hisser au 89e rang. À signaler enfin les meilleurs classements de leur carrière pour le Croate Ljubicic (5e) et l’Espagnol Ferrer (10e). Le top 10 mondial se « démocratise » avec des joueurs que l’on n’attendait pas à pareille fête. – P. Co. Roland-Garros en point de mire pour les photographes, mais la taille on s’en fiche, ce qui compte, c’est de l’avoir. » Pourtant, tout en tenant le trophée, elle avoue qu’il lui est encore difficile de réaliser ce qu’elle vient de vivre. « Ouais, j’ai encore du mal, mais d’ici à un ou deux jours on se posera tranquillement pour faire un vrai point et aussi parler de l’avenir. » L’avenir, Courteau l’avait évoqué avant de quitter l’Australie. « Maintenant, je suis certain qu’Amélie va faire une grande année, disait-il après la finale. Et je ne cache pas que le prochain objectif, c’est RolandGarros, et ce qui s’est passé ici et au Masters va l’aider à préparer ce rendez-vous. Il faut reproduire à la maison ce qui s’est passé à Melbourne et rester vigilant pour qu’elle n’ait pas de contrecoup comme avait eu Yannick (Noah) après sa victoire à Roland-Garros en 1983. Pour cela, Bleu Rouge Safin, Serena, descendez ! Melbourne où nous avons arrosé la victoire avec du bon vin rouge et la nuit a été courte. Après, ç’a été l’aéroport et le long voyage pour rentrer à la maison. Et là, tout de suite, j’ai envie d’un bon petit dej. Ensuite, j’aurai la journée pour appeler mes potes et profiter d’eux. » Elle a d’ailleurs prévu d’organiser une petite soirée avec ses proches avant de s’accorder quelques jours de repos. moins naturellement compétitrice que celle des hommes et de bloquer des interférences émotionnelles plus violentes. Monica Seles était ainsi connue pour ne pas même voir ses adversaires blessées, à terre de l’autre côté du filet. Ce n’est qu’une fois en position de servir ou de relancer qu’elle semblait les découvrir, comme s’éveillant d’une transe. On peut se demander si les difficultés rencontrées par Amélie Mauresmo pour remporter son premier tournoi du Grand Chelem ne tenaient pas à l’attitude inverse : une trop grande importance accordée au regard et à l’opinion des autres, la presse en particulier. La sensation d’être jugée à chaque match constitue sans doute un des plus dangereux inhibiteurs de l’audace. Voilà pourquoi Roger Federer est encore plus exceptionnel qu’on le croit. Il n’est pas qu’un extraordinaire joueur de tennis, activité somme toute des plus futiles, il est aussi un exemple formidable d’humanité. Capable de dominer ses adversaires sur le court sans pour autant les traiter en vassaux hors du terrain, capable de tenir compte des intérêts des autres intervenants du jeu sans imposer ce qui est bon pour lui comme seule règle, toujour s conscient des devoirs que sa gloire lui impose envers les amateurs de tennis du monde entier, et enfin capable de pleurer comme un gosse après le grand bonheur d’une victoire. Un humain, un vrai. Jaune Bleu Jaune passage à la championne d’Australie 2006, escortée de son entraîneur, Loïc Courteau, de son kiné, Michel Franco, et du médecin de l’équipe de Fed Cup, Gilles Daubinet. Poussant un lourd chariot débordant de sacs et valises, Mauresmo, bronzée, souriante et détendue, ne cache pas sa surprise en avisant le petit comité d’accueil rassemblé devant la porte. « C’est vraiment sympa d’être là, s’exclame-t-elle sous les éclairs des flashes avant d’embrasser Alexia Dechaume et ses autres amis. Je pensais qu’il n’y aurait personne à une heure aussi matinale. » Faisant preuve d’une grande amabilité envers les journalistes venus à sa rencontre, elle poursuit : « J’ai bien dormi dans l’avion mais je suis décalquée, vidée. Depuis que je suis sortie du court, tout s’est passé très vite. Il y a eu la soirée à aux téléspectateurs du monde entier ; aux organisateurs ; et aussi à son adversaire qu’elle privait ainsi du plaisir de gagner le dernier point du tournoi sur une action de jeu. Honnête à défaut de se rendre sympathique, elle a répondu samedi sans ambages qu’elle se sentait d’abord triste pour elle-même avant de l’être pour Amélie Mauresmo. On ne parierait pas que la moindre pensée pour autrui ait traversé son esprit au moment de prendre sa décision. Cette attitude égoïste n’est pas une surprise. Le sport professionnel ne cesse de l’amplifier chez des athlètes promus au rang de stars et de machines à sous. Icônes de la grande Noir Noir AÉROGARE 1 de l’aéroport Charles-de-Gaulle, 6 h 15 du matin. Le vol Singapour Airlines s’est posé avec un quart d’heure d’avance. Devant la porte des arrivées, quelques personnes éparses attendent en silence d’anonymes passagers alors qu’un petit groupe s’est formé autour d’Alexia Dechaume, grande amie et ex-coach devenue attachée de presse d’Amélie Mauresmo. Vers 6 h 30, les larges portes coulissantes s’ouvrent, et c’est Carlos Rodriguez, l’entraîneur de Justine Henin, qui apparaît et file à l’anglaise attraper le TGV qui va l’emmener dans la foulée en Belgique. Quelques minutes plus tard, Alizée Cornet, un kangourou en peluche dans les bras (récompensant sa finale du double juniors), retrouve sa mère, venue la chercher. Puis, à 6 h 45, les portes s’ouvrent à nouveau pour laisser le LES LARMES ont beaucoup fait couler d’encre à Melbourne ce week-end. En deux jours, les journalistes chargés de couvrir l’Open d’Australie 2006 ont été témoins de deux torrents de pleurs, le premier, celui de Justine Henin dans la salle d’interview où elle devait s’expliquer pour son abandon dans la finale femmes, le second celui de Roger Federer, sur le podium, au moment d’exprimer son contentement d’avoir remporté un septième titre du Grand Chelem à 24 ans. Ces sanglots coulaient de deux sources fort différentes. Pour Federer, un trop-plein de bonheur après trop de tension. Pour Henin, douleur, déception, colère et peut-être humiliation. Après une journée de réflexion, les chroniqueurs de la presse australienne n’ont pas épargné la Belge, lui refusant les circonstances exténuantes. Tout bien pensé, ils estimaient que si elle avait été capable de rester debout pendant le quart d’heure de cérémonie, puis de tenir son rôle d’accusée devant la presse, elle devait être capable de finir le match. Et que seule la sensation de ne plus pouvoir gagner l’avait décidée à renoncer. Leur impression semble juste. La bonne question n’est pourtant pas de se demander si Justine Henin était malade. À l’évidence, elle ne se sentait pas bien. Il faudrait plutôt s’interroger sur sa capacité dans ce moment difficile à penser aux autres. Aux spectateurs qui avaient payé des billets aux alentours de 100 la pièce ; 14 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET NBA « Tony est notre sauveur » GREGG POPOVICH, l’entraîneur de San Antonio, évoque la superbe saison de Tony Parker, à qui il est lié par une relation particulière. cela n’arrivera pas. Je ne suis pas inquiet. Il y a des panneaux géants de lui à Paris, il passe à la TV avec Eva (Longoria), il côtoie des célébrités, mais il reste le même. – Quand vous regardez en arrière, Tony semble être votre projet le plus réussi... – Sans aucun doute. Lui donner la balle et la place de meneur de jeu si jeune… même lui était choqué. Mais j’avais déjà vu qu’il avait une force intérieure rare. Malgré sa jeunesse, son esprit ne pouvait pas être brisé. Je me rappelle très bien un match contre Phoenix, et Stephon Marbury lui parlait en le détruisant. Et Tony l’écoutait. Je l’ai appelé sur le banc et lui ai fait comprendre en hurlant qu’il ne devait jamais laisser un joueur lui parler ainsi. Il est retourné sur le terrain et il a fait un super boulot. – Les Spurs sont-ils en retard ou les Pistons ont-ils une longueur d’avance cette saison ? – Je pense que Detroit est devant tout le monde pour l’instant. Ils sont prêts à débuter les play-offs depuis un mois et, si ceux-ci devaient débuter demain, ils seraient champions Trois fois champion NBA avec San Antonio (1999, 2003, 2005), Gregg Popovich (56 ans) est l’un des coaches les plus respectés de la NBA. Il a contribué à façonner Tony Parker, à qui il a tout de suite confié des responsabilités mais qu’il ne ménage pas. Et « Pop » espère que les progrès de son meneur conduiront « TP » au All-Star Game. SAN ANTONIO – (USA) de notre correspondant « QUE PENSEZ-VOUS de la cinquième saison NBA de Tony Parker ? – Il devrait maintenant être clair pour tout le monde qu’il livre une saison de All-Star. Et j’espère qu’il sera honoré par une sélection. Sur un plan plus spécifique, nous le voyons vraiment mûrir cette année en tant que meneur de jeu. Il comprend de mieux en mieux quand il doit être plus agressif en attaque ou quand il doit impliquer les autres. Il dissèque de mieux en mieux la situation sans que j’aie besoin de lui montrer. Voilà ce que fait un vrai meneur. – Ressemble-t-il aujourd’hui à ce meneur que vous imaginiez lorsque vous l’avez lancé dans le grand bain, il y a cinq ans ? – Non, mais il s’en approche. Quand il est arrivé en NBA, il ne connaissait qu’une chose : marquer. L’autre extrémité du meneur, c’est John Stockton. Je veux le voir continuer à se rapprocher de John Stockton tout en restant Tony Parker. Il est à michemin de ce meneur idéal, mais j’aimerais qu’il fasse 10 % de plus dans cette direction. « Les grands joueurs acceptent les critiques » LE FAIT DU JOUR LES FRANÇAIS Les Spurs de TONY PARKER jouaient à Salt Lake City face aux Utah Jazz la nuit dernière. Les Sonics et JOHAN PETRO accueillaient Portland. CONFÉRENCE EST : 1. Detroit (37-5) ; 2. Miami (27-18) ; 3. Cleveland (25-17) ; 4. Milwaukee (23-20) ; 5. New Jersey (22-20) ; 6. Philadelphie (23-21) ; 7. Indiana (21-21) ; 8. Washington (20-22) ; 9. Chicago (20-23) ; 10. Orlando (18-24) ; 11. Boston (18-26) ; 12. Toronto (15-30) ; 13. New York (14-28) ; 14. Atlanta (11-31) ; 15. Charlotte (11-34). CONFÉRENCE OUEST : 1. Dallas (34-10) ; 2. San Antonio (34-10) ; 3. Phoenix (28-16) ; 4. LA Clippers (25-16) ; 5. Memphis (25-18) ; 6. Denver (25-21) ; 7. LA Lakers (23-20) ; 8. New Orleans-Oklahoma City (21-22) ; 9. Utah (21-23) ; 10. Minnesota (20-22) ; 11. Golden State (20-23) ; 12. Seattle (18-25) ; 13. Sacramento (18-26) ; 14. Portland (15-27) ; 15. Houston (15-28). présente l’une des pires défenses d’Euroligue (81 pts encaissés en moyenne) et ne repose vraiment que sur l’efficacité d’un duo extérieur, Penny Taylor-Rafaela Masciadri, qui inscrit quasiment la moitié des points (30,3 pts de moyenne sur 66). « Prudence, extrême prudence », préconise cependant le coach nordiste, Laurent Buffard, qui met l’accent sur les victoires italiennes à Gdynia (81-79) ou contre Ekaterinbourg (69-60). « Schio possède un redoutable duo extérieur qui peut s’enflammer à tout moment. Ce match, ce n’est pas le premier contre le seizième, c’est un match couperet de huitièmes de finale. » Deuxième défense européenne (61 pts concédés), équipe la plus adroite (51,8 % de réussite aux tirs), l’USVO s’avance bien armée, bel alliage d’expérience (Harrower, Le Dréan, Tuvic) et de jeunesse triomphante (Gruda). Pourtant… « Avec l’avantage du terrain qui se profile en quarts, ce n’est pas le moment de gâcher tout ce que nous avons réussi en première phase », insiste encore le coach, qui fait tout pour prévenir un coupable péché de légèreté. – L. T. (avec H. L. et J. Bav.) AUJOURD’HUI: Valenciennes- Schio (ITA), Ekaterinbourg(RUS) - Sopron (HON) ; Bourges-Cracovie (POL) ; Brno (RTC) - Mondeville ; Pecs (HON) - Gdynia (POL) ; Vilnius (LIT) - Naples (ITA), ; Samara (RUS) - Namur (BEL) ; Dynamo Moscou (RUS) Valence (ESP). Les huitièmes de finale se jouent au meilleur des trois matches. Matches retour le vendredi 3 février, belles éventuelles le mercredi 8 février. BATEAUX MULTICOQUES ASVEL - ZELEZNIK BELGRADE AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PRADO BOURGES : 5 Godin (1,90 m) ; 6 Palau (1,78 m) ; 8 Melain (1,86 m) ; 9 Dumerc (1,69 m) ; 10 Jekabsone (1,76 m, LET) ; 11 Ngoyisa (1,95 m, CGO) ; 12 Krawczyk (1,80 m) ; 13 Reghaissia (1,88 m) 14 Pavetic (1,98 m, CRO). Entraîneur : P. Vincent. CRACOVIE : 5 Skerovic (1,70 m, SEM) ; 6 Krawiec (1,72 m) ; 7 Radwan (1,79 m) ; 8 Skorek (1,76 m) ; 9 Perovanovic (1,90 m, SEM) ; 10 De Forge (1,78 m, USA) ; 12 Kress (1,92 m, BLR) ; 13 Czepiec (1,81 m, POL) ; 14 Trafimava (1,86 m, MGL) ; 15 Gburczyk(1,88 m). Entraîneur: E. Omanic. VALENCIENNES - SCHIO AUJOURD’HUI, 20 H 30, HAINAUT VALENCIENNES : 5 Le Dréan (1,86 m) ; 6 Harrower (1,62 m, AUS) ; 7 Gruda (1,92 m) 8 Hermouet (1,83 m) ; 9 Gruszczynski (1,72 m) ; 10 Digbeu (1,90 m) ; 11Kireta (1,98m, CRO) ; 12Grgin Fonseca (1,85 m, CRO) ; 13 Tuvic (1,96 m, SEM). Entraîneur : L. Buffard SCHIO : 5 Moro (1,70 m) ; 6 Ramon (1,87 m) ; 7 Donaphin (1,88 m, USA) ; 8 Pozzan (1,75 m) ; 10 Taylor (1,83 m, AUS) ; 11 Masciadri(1,82 m) ; 12 Rezoagli (1,87 m) ; 13 C. Dos Santos (1,93 m, BRA) ; 15 Ciampoli (1,89 m). Entr. : F. Fossati. BRNO - MONDEVILLE AUJOURD’HUI, 18 HEURES, BRNO BRNO : 4 Vesela (1,94 m) ; 5 Vecerova (1,94 m) ; 7 Sales (1,83 m, USA) ; 8 Hartigova (1,92 m) ; 9 Machova (1.82 m) ; 10 Milton (1,86 m, USA) ; 11 Kovacova (1,90 m) ; 12 Zirkova (1,75 m, SLQ) ; 13 Kulichova (1,98 m) ; 15 Viteckova (1,90 m). Entraîneur : J. Bobrovsky. MONDEVILLE : 4 Drouault (1,76 m) ; 5 Koechlin (1,68 m) ; 7 Daley (1,70 m, USA) ; 9 Legoupil (1,72 m) ; 10 Pochet (1,78 m) ; 11 Matic (1,95 m, BOS) ; 12 Bade (1,82 m) ; 13 Podrug (1,90 m, CRO) ; 14 Bonnan (1,87 m) ; 15 Jannault (1,92 m). Entraîneur : H. Coudray. CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES Quel trio pour les Bleues ? L’équipe de France va connaître aujourd’hui ses trois adversaires du premier tour du Mondial brésilien. quatre poules de quatre équipes. Les trois premières équipes de chaque poule, réparties en deux groupes de six disputeront ensuite des huitièmes de finale. Les quatre premières équipes de chaque groupe seront versées en quarts. À partir de ce stade, les matches seront à élimination directe jusqu’à la finale. Les favoris de ce Mondial sont l’équipe des ÉtatsUnis, championne olympique à Athènes en 2004, et l’Australie avec le Brésil, qualifié d’office en tant que pays organisateur (tout de même 4e lors des derniers JO d’Athènes), et les cinq formations européennes en outsiders. Le sélectionneur, qui sera présent sur place, attend sans doute avec impatience de savoir de quoi l’avenir de ses Bleues sera fait. Pas seulement en matière d’adversaires d’ailleurs, mais aussi en termes de renouvellement des cadres puisqu’à l’image d’une Cathy Melain qui, après l’Euro turc, se réservait une période de réflexion quant au devenir de sa carrière en sélection, d’autres (Antibe, Lesdema) sont à la croisée des chemins. Et le prési- Points : 1. K. Bryant (LA Lakers), 35,9 ; 2. A. Iverson (PHI), 33,6 ; 3. L. James (CLE), 31,2. Rebonds : 1. D. Howard (ORL), 12,6 ; 2. B. Wallace (DET), 12,5 ; 3. S. Marion (PHO), 11,9. Passes : 1. S. Nash (PHO), 11,4 ; 2. B. Davis (GS), 9,4 ; 3. C. Billups (DET), 8,6. L’ASVEL se méfie Les Villeurbannais doivent creuser l’écart face à une équipe symbole de la formation serbo-monténégrine. AUJOURD’HUI À 20 HEURES, À L’ASTROBALLE (en direct sur Eurosport 2) ASVEL : 5 Sy (2,02 m) ; 6 Paulding (1,95 m, USA) ; 8 Gaines (2,01 m, USA) ; 9 Mrazek (1,92 m, SUI) ; 12 Ceranic (2,12 m, SEM) ; 13 T. Ruzic (2,08 m, CRO) ; 14 Brun (2,02 m) ; 15 Masci (1,93 m) ; 16 Lever-Pedroza (1,91 m, USA-MEX) ; 20 Sangaré (1,93 m). Entraîneur : C. Bergeaud. ZELEZNIK BELGRADE : 4 Vasic (1,94 m) ; 5 Cvetkovic (2 m) ; 8 Jorovic (2,04 m) ; 9 Ilic (2,15 m) ; 10 Popovic (1,97 m) ; 11 Krstovic (1,94 m) ; 13 Radinovic (2,12 m) ; 14Marinovic(1,83m) ; 15 Pantic(2,10m) ; 18 Todorovic(2,14m) ;19 Rasic (1,93m) ; 20 Savanovic (2,04 m). Entraîneur : V. Vukoicic. VILLEURBANNE – de notre envoyé spécial permanent D’UN CLUB SERBE à l’autre. Troisièmes de leur groupe après un revers face à Vrsac lors de la dernière journée des poules, les Villeurbannais joueront leur huitième de finale de Coupe ULEB avec match retour à l’extérieur face à Zeleznik Belgrade. Et Claude Bergeaud ne tarit pas d’éloges sur une formation qui ne compte que sur des jeunes formés en Serbie, la moyenne d’âge du cinq majeur s’élevant à… vingt-deux ans et les deux joueurs les plus âgés (Popovic, Krstovic) ayant vingt-quatre ans. « La Serbie-Monténégro est le premier pays formateur d’Europe. Et là-bas, Zeleznicar est le numéro 1 des clubs formateurs. Alors, ne nous attardons pas sur les dates de naissance des joueurs de cette équipe », indique le coach de l’ASVEL. Sans international présent lors du dernier Euro, ce club présente un ensemble témoignant de la richesse du réservoir local. « Il y a toujours un joueur à 2,15 mètres sur le parquet », note Bergeaud. « Et si on fait l’addition du talent individuel de ses joueurs et de l’excellence de leur jeu collectif, on voit qu’on affronte une équipe de niveau Euroligue, et dont je suis persuadé, après avoir visionné trois de ses matches, qu’elle jouerait actuellement la qualification pour la deuxième phase de cette compétition ! » Deuxième en Pro A après son revers à Reims, l’ASVEL veut jouer sa chance à fond en tentant de creuser un écart avant le retour à Belgrade mardi prochain. « Sans déjouer, en nous battant même jusqu’au dernier souffle, on a été battus samedi soir par une équipe rémoise en réussite. Mais même s’il faut savoir reconnaître le mérite de l’adversaire, le respecter aussi, j’espère que mes gars auront été vexés par cette défaite », lance le coach des Verts. « Nous ne savons pas gérer un résultat. Alors, ne calculons pas, jouons le coup à fond. Et on fera les comptes à l’issue du retour ! » Hier soir, l’ASVEL était toujours dans l’expectative concernant les deux absents de Reims. Remplaçant du pivot Vincent Masingue, le joker médical serbe Dragan Ceranic (exOstende), sportivement qualifié, était dans l’attente de son permis de travail. Makan Dioumassi est lui retourné voir le chirurgien hier pour sa cheville et Bergeaud, qui ne tient pas à prendre le moindre risque avec son capitaine, ne lui accordait hier que « 1 % de chances de jouer ». Bref, la situation pourrait mieux se présenter à l’heure d’aborder les matches couperets. – C. C. LE PROGRAMME DES HUITIÈMES DE FINALE dent de la Fédération française, Yvan Mainini, n’a pas caché sa volonté de voir intégrer de jeunes éléments prometteurs (l’intérieure de l’USVO Sandrine Gruda est en tête de liste) car l’objectif ultime de la sélection féminine reste la qualification pour les JO de 2008 qui se jouera… en Italie lors du Championnat d’Europe 2007. Au sortir d’un Euro 2005 qui aura tout de même laissé quelques frustrations, on conçoit donc que ce Championnat du monde brésilien est un enjeu stratégique important dans le positionnement et l’évolution d’une sélection nationale appelée à honorer un rendez-vous olympique qu’elle a raté en 2004. LILIANE TRÉVISAN LES SEIZE QUALIFIÉS : Amériques (5) : États-Unis (tenant du titre et champion olympique), Argentine, Brésil, Canada, Cuba. Europe (5) : France, Lituanie, République tchèque, Russie, Espagne. Asie (3) : Taïwan, Corée du Sud, Chine. Afrique (2) : Sénégal, Nigeria. Océanie (1) : Australie. PAGE 14 Dans l’ordre du tableau. – AUJOURD’HUI : Panionios (GRE) - Aris Salonique (GRE) ; ASVEL - Z. Belgrade (SEM) ; Alicante (ESP) - Vrsac (SEM) ; Ventspils (LET) ReggioEmilia(ITA) ;Charleroi(BEL) - DynamoMoscou(RUS) ; ÉtoileRougeBelgrade (SEM) - LA Sofia (BUL) ; Bree (BEL) - Hapoël Jérusalem (ISR) ; Kazan (RUS) - V. Rome (ITA). Matches retour le mardi 7 février. LE FINAL FOUR 2007 À ATHENES. – C’est la capitale grecque qui accueillera le Final Four de l’Euroligue masculine du 4 au 6 mai 2007. Celui-ci tiendra réception dans la prestigieuse OAKA Olympic Indoor Hall (18 000 places), enceinte historique du Panathinaïkos, ravalée à l’occasion des JO 2004, où fut sacrée l’Argentine. Depuis la fin des Jeux Olympiques, le Panathinaïkos a retrouvé sa salle fétiche après deux ans d’exil en raison des travaux préolympiques et c’est ici qu’il recevra l’Élan Béarnais, demain en Euroligue. La dernière fois qu’Athènes avait organisé un Final Four, c’était en 1993. Limoges avait été couronné… EUROLIGUE : BAMBERG - VITORIA CE SOIR. – En match avancé de la 13e journée de l’Euroligue masculine, les Allemands de Bamberg reçoivent ce soir les Basques du TAU Vitoria. À noter que les deux équipes sont déjà assurées de disputer le Top 16. Le Cléac’h renonce Échaudé par son chavirage dans la Transat Jacques-Vabre, le skipper de « Foncia » lâche la barre de son multi à huit mois de la Route du Rhum. PRISE DÉBUT DÉCEMBRE, trois semaines après le chavirage de Foncia dans la Transat Jacques-Vabre en double, la décision d’Armel Le Cléac’h de ne plus faire de multicoque en solo a été officialisée hier par l’armateur. Skipper du trimaran depuis 2005 en remplacement d’Alain Gautier devenu team manager, ce Breton de vingt-huit ans, figariste confirmé, ne participera donc pas à la Route du Rhum 2006 à la barre d’un trimaran. Marqué par sa fortune de mer du 8 novembre dernier, en compagnie de Damian Foxall, après moins de deux jours de course, Le Cléac’h a pris le temps de la réflexion avant de faire un choix qui rappelle celui de Bertrand de Broc de renoncer dans le Rhum 2002 à l’exercice du solitaire, sur une comme sur trois coques. « Une semaine après le chavirage, lors d’une réunion à Paris, mon sponsor m’a demandé si j’étais prêt à faire le Rhum, raconte Le Cléac’h. Je lui ai demandé de me laisser un peu de temps afin de ne pas répondre à chaud. J’ai discuté avec pas mal de gens et j’ai réfléchi à ce que j’avais envie de faire. J’ai pris ma décision quinze jours après. Je pense que ces bateaux ne sont pas adaptés à la course au large en solitaire. Mais ce n’est que mon avis, je ne veux pas faire de polémique. Peut-être aussi que je n’ai pas assez d’expérience. Ce n’est peut-être pas non plus ma philosophie, je suis sûrement davantage fait pour faire de la course en solo en monocoque. Le multi m’intéresse toujours, mais pas en solo. » Foncia s’interroge Désormais à la tête d’une écurie dépourvue de skipper et à l’avenir un peu flou, Alain Gautier respecte le choix de celui qu’il avait choisi comme son successeur, même si ça ne le met pas dans une situation facile. « C’est une décision d’homme, c’est de sa vie qu’il s’agit, commente-t-il. Il l’assume, je dis bravo. Quand le doute s’immisce, il ne faut pas continuer. Après, je ne partage pas son avis sur le multicoque 60 pieds. Ce sont des machines fantastiques. Les bateaux sont plus nerveux qu’auparavant, mais de là à dire qu’ils sont dangereux. C’est une question de sensations. En ce qui me concerne, mes souvenirs les plus forts sont en solo en multi. Tu mènes une machine difficile, certes, mais c’est plus valorisant qu’en monocoque, c’est plus proche du pilotage. Maintenant, je comprends que des gens n’aient pas la même approche de la course au large. » Victime lui aussi d’un chavirage dans cette même Transat, Franck Cammas (Groupama) qualifie cette décision de courageuse car « Armel perd un sponsor et un bateau. Depuis toujours, il y a des skippers qui ne veulent pas naviguer sur ce type d’engin, déclare Cammas. Armel était jeune dans le circuit, il a vécu une mauvaise expérience dès sa première grande course au large, ça laisse forcément des traces. Je pense cependant que ces accidents font partie du jeu. Il y a des risques, au même titre que l’alpinisme, comme le montre l’actualité. Les bateaux vont plus vite qu’avant, c’est vrai, mais ils ne sont pas plus dangereux. C’est la compétition qui crée le risque. Il faut savoir gérer cet énorme potentiel qu’on a sous le pied et savoir oublier la compétition, par moments, quand on est en mer. » Vainqueur de la Transat anglaise et de la Route du Rhum en solitaire, Michel Desjoyeaux (Géant) comprend que certains n’aient pas envie d’y aller, mais rejette les explications mettant en avant l’inadaptabilité du multi à la pratique du solo. « Je pense qu’Armel n’est pas bien placé pour en parler car il n’a jamais fait de transat en solo en multi. Les bateaux sont très exigeants, c’est sûr, mais après deux transats en solo, je n’ai pas le sentiment qu’ils soient impossibles à mener. » Quoi qu’il en soit, la décision de Le Cléac’h intervient à un moment où la classe des multicoques 60 pieds, fragilisée et montrée du doigt ces derniers temps, est en pleine reconstruction. Elle remet également le marin et son expérience au centre du débat, dans sa volonté en particulier de mener des machines de course surpuissantes où la moindre erreur de pilotage est le plus souvent rédhibitoire. Désireux de poursuivre sa carrière en monocoque, Le Cléach’ cherche désormais un nouveau partenaire, d’abord pour la Transat AG2R en mai, puis pour la Solitaire du Figaro, l’objectif à plus long terme étant le Vendée Globe 2008. Quant à son ancien sponsor, Foncia, il réserve sa participation aux épreuves du programme ORMA et n’exclut pas la possibilité de vendre le trimaran. Tout en réfléchissant parallèlement à l’opportunité de s’engager dans le prochain Vendée Globe. PASCAL SIDOINE MARDI 31 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge COUPE ULEB (huitièmes de finale aller) BOURGES - CRACOVIE LES STATS Ron Artest (24 pts, 9 rbds) a retrouvé des sensations lors de son deuxième match avec les Sacramento Kings. Il n’a toutefois pu empêcher Jalen Rose de couronner les Raptors avec le panier de la victoire à 4 dixièmes de seconde de la fin de la prolongation. Bleu Le coach Gregg Popovich et le meneur de jeu Tony Parker sont deux des grands artisans de la réussite des San Antonio Spurs ces dernières saisons. (Photo Greg Nelson/SI/Presse Sports) LE PROGRAMME DES HUITIÈMES DE FINALE C’EST EN ARRACHANT, face à une Lettonie bien punie, la cinquième et dernière place qualificative du dernier Championnat d’Europe 2005 en Turquie, que les filles de l’équipe de France ont gagné le droit de voir le Brésil. Jouer une compétition planétaire n’est pas une première, néanmoins, pour les filles d’Alain Jardel, qui entameront en septembre prochain (du 12 au 23) leur troisième compétition de niveau mondial en six ans. Car, sous la direction d’Alain Jardel, les Bleues étaient présentes aux JO en 2000 à Sydney (5e place), puis au Championnat du monde 2002 en Chine (8e), ce qui n’est pas négligeable en termes de présence pérenne au plus haut niveau. C’est donc aujourd’hui, le tirage au sort ayant lieu à Sao Paulo à 14 heures (17 heures, heure française) que cette équipe de France connaîtra ses trois adversaires du premier tour. Il y aura pour ce mondial brésilien (disputé finalement sur les sites de la grande métropole et de sa banlieue [Barueri], et non à Rio de Janeiro) seize nations en lice, qui seront versées dans LES CLASSEMENTS Jaune Rouge Jaune Opposé à Schio, Valenciennes aussi peut déjà porter son regard sur la ligne des quarts, où l’attend le vainqueur du match Sopron-Ekaterinbourg. Avec peut-être donc un retour d’Audrey Sauret sous maillot russe dans son exfief nordiste, probabilité accentuée par le fait que Sopron vient de perdre pour la saison sa meilleure joueuse, Lucie Blahuskova. Le leader du Championnat italien sort d’une première phase pénible (16e), Milwaukee-Boston, 83-79 ; HoustonMiami, 95-101 ; Orlando-Philadelphie, 81-89 ; Detroit-LA Lakers, 10 2 - 9 3 ; T o r o n t o -S a cr a m e nt o , 124-123 a.p. LES NEWS Valenciennes et Bourges sont en position de force face à Schio et Cracovie, alors que Mondeville s’attaque à un gros morceau : les Tchèques de Brno. La ligne des quarts LES RÉSULTATS Rien ne semble de taille à arrêter la formidable machine à gagner de Detroit. Pas plus Kobe Bryant, auteur de 39 points (12/28 aux tirs) et un assortiment respectable de paniers « impossibles », que Chauncey Billups dans un jour sans (10 pts à 2/10, 6 b.p.). « Nous pensons avoir cinq superstars, déclarait Richard Hamilton. Si on voulait voir un de nos joueurs tourner à 30 points de moyenne, on pourrait le faire. Mais tout ce qu’on veut, c’est un titre. Et on sait qu’un joueur ne peut pas en arrêter cinq. » Une onzième victoire d’affilée pour des Pistons (37 v-5 d) toujours accrochés au sillage du record des Bulls de 1995-96 (72-10) et une note d’admiration dans la voix de Phil Jackson, coach des Lakers et des Bulls de la grande époque : « Je suis surpris que Detroit soit dans les temps du record, car je pensais que personne ne le menacerait pendant trente ans. Mais ils gagnent avec de la marge et s’ils n’ont pas de blessures, ils peuvent très bien gagner 70 matches. » Deux favoris, un outsider n’a rien d’une terreur européenne et n’a gagné que deux matches en première phase. Pas surdimensionné, emmené par l’Américaine Anna DeForge (18,5 pts), Cracovie est largement à portée d’un groupe berruyer qui ne s’est incliné que deux fois face à bien plus coriace adversité (à Brno et à Sopron). « Le bilan est d’ores et déjà plus favorable que prévu », admet le président berruyer, Pierre Fosset, mais pas question de tomber dans un excès d’optimisme. La seule chose positive qu’il faut retenir, c’est que nous n’avons pas de pépins physiques, nous avons pu travailler en toute sérénité. Et, actuellement, l’équipe monte en puissance. » OLIVIER PHEULPIN NBA EXPRESS EUROLIGUE FEMMES (huitièmes de finale aller) FINI L’INTERMINABLE tour de chauffe (deux équipes éliminées sur dix-huit !). Les trois clubs français en lice ont bien survécu à cet écrémage. Valenciennes a même terminé en poleposition, Bourges a décroché une précieuse quatrième place et, pour son baptême à ce niveau, Mondeville a fini au douzième rang. Les filles d’Hervé Coudray auront logiquement la tâche la plus difficile en huitième de finale, face aux redoutables Tchèques de Brno. Cette équipe est articulée autour de cinq internationales constituant l’ossature de l’équipe nationale, championne d’Europe (Viteckova, Machova, Vesela, Kulichova, Hartigova), compte aussi sur la diablesse américaine DeLisha Milton (meilleure marqueuse à 18,2 pts) et vient de se renforcer avec l’arrivée attendue de Taj Mc Williams, déjà vue l’an passé sous ce maillot. C’est dire si les chances du leader de la Ligue sont ténues, d’autant qu’Hervé Coudray ne pourra vraisemblablement pas compter sur sa meneuse Caroline Koechlin (entorse de la cheville), meilleure passeuse de l’Euroligue (6,1 passes). Voilà qui concernera donc directement Bourges, appelé à rencontrer le vainqueur du match Mondeville-Brno en quarts. Un nouvel affrontement face aux Tchèques constituerait un quart pour le moins explosif entre deux équipes qui se sont séparées cette saison avec chacune une victoire à domicile. Mais les filles de Pierre Vincent auraient l’avantage du terrain en cas de belle… Reste à passer Cracovie, qui – L’ouverture du tournoi opposera Ginobili à Parker. Ce duel vous fait-il cauchemarder ? – Je déteste y penser. Surtout dans ce genre d’environnement. Mais bon, Timmy et Manu se sont affrontés et tout s’est bien passé. – Une fois de plus, n’appréhendez-vous pas l’impact physique que cette compétition aura sur vos deux arrières ? – Dans le cas de Tony, je suis très heureux qu’il joue pour son pays. Plus il joue, plus il apprend et plus il devient un leader. Et, à cet âge, je pense qu’il peut le supporter. En plus, il est bien entouré, avec de bons entraîneurs. Manu m’inquiète plus, car il est sujet à plus de blessures. Et il a beaucoup plus de kilomètres au compteur, dans un style de jeu qui laisse des traces. Je n’aime vraiment pas le voir jouer durant l’été, mais je ne les empêcherai jamais de jouer pour leur pays. Je sais à quel point c’est important. » Noir Bleu Noir – Précisément, quelles sont encore ses faiblesses ? – Il y a encore des instants durant lesquels il peut faire mieux, comme de trouver un joueur démarqué pour un panier plus facile. Il le sait et il veut le faire. Et, surtout, il a enfin compris qu’il ne peut pas se contenter de marquer ou de passer. Il doit faire les deux. Et il doit le faire tous les soirs. À ce moment-là, il sera dans la catégorie des Nash, Kidd ou Stockton. Mais il en est très proche. – Avez-vous encore besoin de lui rappeler votre vision de ce meneur idéal ? – Parfois, il retourne à son naturel d’antan. Alors, je lui saute dessus... Des fois, injustement. Mais c’est ce qui est génial avec Tony. Il a mûri, mais il a surtout une forte constitu- tion. Et c’est une chance pour moi, car c’est quelqu’un que l’on peut critiquer. Les grands joueurs acceptent les critiques. Tony veut être le meilleur. Je lui parle, je lui demande s’il a vu la même chose que moi sur le terrain. Mais le plus important, c’est surtout cette confiance qui s’est établie dans notre relation. – Le visage des Spurs a beaucoup évolué depuis l’éclosion de Tony Parker et l’arrivée de Manu Ginobili. Qui a le plus changé l’autre ? Vous ou eux ? – Ils ont fait de moi un être plus patient, plus ouvert à leur style de jeu libre. Et je leur ai appris à laisser le jeu venir à eux, à ne pas forcer sans cesse, pour le bien de l’équipe. Cet échange nous a rendus meilleurs. – Même s’il a maintenant cinq ans de NBA derrière lui, Tony n’a que vingt-trois ans. Est-ce assez pour s’imposer comme le leader de l’équipe championne ? – Il ne l’est pas encore. Mais notre équipe est différente. Timmy (Duncan), Manu et Tony sont respectés et suivis par leurs coéquipiers, mais ces trois-là ne veulent pas marcher sur les pieds de l’autre et s’imposer comme le leader. – Beaucoup d’observateurs disent que Parker porte les Spurs cette saison... – Tony a été notre joueur le plus constant cette saison. Il nous a portés jusqu’ici. C’est la réalité. Timmy n’a pas été lui-même, et les blessures de Manu et Robert (Horry) ont changé la donne. C’est clair, Tony est notre sauveur. En plus, il ne se contente pas de produire offensivement. Les gens ne voient que les points. Mais Tony est omniprésent en défense. – Craignez-vous qu’un statut de All-Star soit suivi de changements dans son attitude ? – Oh, non ! Pas du tout. Il a la tête sur les épaules. Il a vingt-trois ans et il ne va pas se transformer en crétin ou en égoïste du jour au lendemain. Et si cela devait arriver, je lui sauterais dessus comme un lion sur un agneau. Je ne le lâcherais pas. Mais NBA. Nous avons donc du retard à rattraper. Je crois que nous en sommes capables, tout comme Miami et deux ou trois autres équipes de l’Ouest. Detroit a probablement le meilleur cinq de la NBA, mais je pense que certaines équipes peuvent rivaliser avec eux sur un effectif de douze joueurs. – Comme les Spurs... – Nous ne sommes pas au niveau qui était le nôtre l’an dernier, car la constance n’est pas là en raison des blessures. Nous n’avons livré qu’une poignée de matches vraiment complets et nous devons retrouver la santé avant d’envisager de pouvoir lutter avec Detroit. – Que pensez-vous de l’équipe de France ? – La France fait partie des cinq ou six équipes dont les États-Unis devront se méfier. Cela n’était pas vrai il y a trois ou quatre ans, mais je pense que vous faites maintenant partie des clients évidents, avec l’Argentine et la Serbie. Vous montez en puissance, vous avez des joueurs de talent, un système qui fonctionne. Ce sera intéressant. 15 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (tour principal, 1 re journée) FRANCE - SLOVÉNIE Ne plus perdre de temps En cas de victoire sur la Slovénie, les Bleus pourraient s’ouvrir la route des demi-finales. Nommé à la suite de Jackson Richardson, Olivier Girault s’est totalement impliqué dans la fonction. BÂLE – (SUI) de notre envoyé spécial LE CAPITAINE SERAIT un diseur de bonne aventure. Porte-parole d’un discours guerrier et rassembleur. L’aboyeur, comme certains entraîneurs, de football surtout, aiment le décrire. Du cliché jauni et dépassé ne demeure, dans l’esprit d’Olivier Girault, l’heureux élu de l’équipe nationale de handball, que le rituel d’avant match. « Après l’échauffement, quand on enfile le maillot… C’est le seul moment où le rapport au combat se dessine. Chaque joueur balance une claque puissante sur la poitrine de l’autre. Quand c’est « bobo » – Bertrand Gille – tu gardes la marque longtemps devant mais également dans le dos. » Pour le reste, et s’il a été choisi pour sa capacité à mener les troupes, Olivier Girault est, sans aucun doute, un capitaine à part. D’abord, il n’est pas titulaire dans sa propre équipe. « C’est peut-être une frustration parce que l’on reste joueur et que l’on rêve d’être le plus longtemps sur le parquet. Mais, moi, j’ai intégré le fait que Michaël Guigou représente l’avenir. » Capitaine lucide, imperméable à toute revendication ou tout passedroit. « Comment pourrais-je aller voir le sélectionneur et lui demander davantage de temps de jeu ? » Contraste saisissant avec le joueur qu’il est à Paris, titulaire à part entière et jamais remplacé en cours de match. « Dans mon rôle, il faut avoir le sens du sacrifice. Cela ne me coûte pas. La seule difficulté, en réalité, c’est de ne pas oublier son costume de joueur. Tu dois être à l’écoute des autres, sentir leur moindre doute pour les rassurer tout en maintenant ta concentration personnelle si tu es appelé à entrer en jeu. » sa notoriété est vraiment en train de grandir. » Un vrai rendez-vous, donc. Que les Français ont les moyens de maîtriser. À condition de freiner Rutenka et d’empêcher le génial meneur Uros Zorman de diriger le jeu à sa guise. « Il faut aussi éviter de se laisser déborder par leurs petits systèmes à deux ou trois, prévient Joël Abati. Si on les laisse se passer le ballon, ils deviennent redoutables. » Bien défendre, afficher la même lucidité en attaque que face à l’Allemagne et dominer physiquement, telles sont les consignes du jour. Des consignes à respecter scrupuleusement pour continuer à croire aux demi-finales. Car être méfiant n’empêche certainement pas d’être ambitieux. PHILIPPE PAILHORIES Entorse pour Narcisse DANIEL NARCISSE a payé cher le relâchement de la toute fin de match face à l’Allemagne. Alors que la France venait de perdre un ballon, le Réunionnais, à la lutte avec un Allemand, s’est précipité pour tenter de le récupérer. « J’ai immédiatement senti une douleur au niveau du pouce, explique-t-il. Je m’en veux parce que l’on aurait très bien pu éviter de faire n’importe quoi dans ces dernières secondes. » Les examens subis hier à Bâle indiquent finalement une entorse du poignet droit. « Il n’y a ni fracture, ni lésion cartilagineuse, indique Pierre Sébastien, le médecin de l’équipe de France, mais effectivement une entorse avec lésion capsulaire, et aussi un bel hématome. Avec un peu de chance, il pourra rejouer dans le tour principal. Mais certainement pas face à la Slovénie. » Nos amis slovènes Cinq des adversaires du jour évoluent en club avec des joueurs français. BÂLE – VID KAVTICNIK (Kiel/ALL) de nos envoyés spéciaux EN PLUS D’OLIVIER GIRAULT qui avait croisé Zoran Lubej, le pivot, à Paris et de Luc Abalo un temps coéquipier du gardien Beno Lapajne à Ivry, ils sont quatre, aujourd’hui encore, à partager la vie sportive des principaux joueurs slovènes. Leur jugement met en lumière la qualité d’une équipe en pleine ascension et désireuse de protéger son statut de vice-champion d’Europe. Visite guidée… RENATO VUGRINEC (Magdebourg/ALL) Joël ABATI : « Renato, c’est l’école yougoslave type, un jeu bien technique, en totale harmonie avec la balle. Il compense son manque de physique par des savoir-faire étonnants et, d’abord, un excellent jeu de passes sur son poste d’arrière droit. Son seul défaut, peut-être, c’est de baisser les bras dans les moments cruciaux lorsqu’il n’est pas en réussite. » Nikola KARABATIC : « Comme Kim Andersson, Vid est un gars de ma génération. Nous sommes tout le temps ensemble à Kiel. Il n’entre pas complètement dans le moule « yougo », style un peu tricheur, voire même vicieux. Il est au contraire toujours joyeux sur le terrain, fort physiquement. Il court vite, longtemps et il shoote très bien aussi. En club, il évolue à l’aile. Mais il peut très bien tenir un rôle à l’arrière. » Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Slovénie ......... 4 2 2 0 0 2. Espagne ........ 3 2 1 1 0 3. Pologne ......... 2 2 1 0 1 France .......... 2 2 1 0 1 5. Allemagne ..... 1 2 0 1 1 6. Ukraine .......... 0 2 0 0 2 Didier DINART : « Pajovic dispute, comme moi, sa troisième saison à Ciudad Real où son rôle est, essentiellement, défensif. C’est un solide, puissant, capable, s’il le faut, d’entrer en attaque où ses qualités athlétiques en font, également, un redoutable adversaire. Rutenka est arrivé cette saison et il a, très vite trouvé sa place. Titulaire p. — 66 60 62 53 56 55 c. — 60 57 57 54 58 66 G ROU PE 2 (à Saint-G all) : AUJOURD’HUI. – Islande-Russie (15 h 45) ; Danemark-Croatie (18 h) ; Serbie-Monténégro - Norvège (20 h 15). Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Russie ............ 4 2 2 0 0 2. Islande ........... 3 2 1 1 0 Danemark ..... 3 2 1 1 0 4. Croatie ........... 2 2 1 0 1 5. Norvège ......... 0 2 0 0 2 6. Serbie-Monténégro . 0 2 0 0 2 LUKA ZVIZEJ (Barcelone/ESP) Jérôme FERNANDEZ : « Il vient de Celje avec qui il a remporté la Ligue des champions en 2004. Révélation la saison suivante à Santander, Barcelone n’a pas hésité à l’engager. D’une régularité incroyable, il est toujours bon, bien qu’il soit derrière Juan Garcia et que son temps de jeu ne soit pas énorme. C’est un bosseur à la mentalité exemplaire. Je l’adore. Très attaché à l’équipe nationale, il a même payé de sa propre poche son billet pour la rejoindre il y a quelques mois lors d’une cession de préparation. » – L. M. et P. P. AUTOMOBILE Olivier Girault a mesuré la dimension humaine de son rôle. « Avant le match contre l’Espagne, explique-til, j’avais vu à l’échauffement que les jambes n’étaient pas là. J’ai beaucoup parlé mais, dans ce cas, les mots ne suffisent pas… » Au soir de la défaite, il a peu dormi, cherchant une Bleu, blanc, roule ! Au sein du Team France, Alexandre Prémat et Nicolas Lapierre forment un duo très soudé. Avant d’être à nouveau adversaires en GP 2. DURBAN – (AFS) de notre envoyé spécial IL FALLAIT VOIR, sur la pré-grille de départ à Durban, Nicolas Lapierre poser des bandages protecteurs sur les mains d’Alexandre Prémat pour croire que deux pilotes de monoplace peuvent à ce point s’entraider. À l’ordinaire, avec leurs caractères forcément égocentriques, les spécialistes de cette discipline auraient plutôt tendance à mettre des bâtons dans les roues de l’autre afin de mieux le dominer. Au sein du Team France, que l’équipe DAMS de Jean-Paul Driot fait courir en A 1 Grand Prix, Lapierre et Prémat pilotent à tour de rôle et celui qui ne court pas est toujours présent. « Chaque épreuve comportant deux courses, explique Driot, l’idée initiale chez nous était de les faire avec deux pilotes différents. Quand l’A 1 a démarré en septembre à Brands Hatch, dès le premier jour d’essais libres, où " Alex " et " Nico " avaient roulé, on s’est rendu compte que ce n’était pas possible. Ils ne conduisent pas de la même façon, ils ont besoin de réglages différents et il fallait une vraie continuité sur le weekend pour avoir une voiture " tip top ". À partir de là, soit j’en virais un soit je les gardais en les nommant un Grand Prix sur deux… » Prémat en Grande-Bretagne, au Portugal, en Malaisie, puis avant-hier en Afrique du Sud ; Lapierre en Allemagne, en Australie et à Dubaï : en sept courses sprint et autant de courses principales, le duo a déjà ramené dix victoires à la France, deux allant au Brésil, une à la Suisse et une à la Hollande. Suivant une trajectoire identique qui passa par le kart, la Formule Renault puis la F 3, avant d’atteindre l’an dernier la série GP 2, Prémat et Lapierre, vingt-quatre et vingt-deux ans bientôt, s’activent dans les stands de l’A 1 Grand Prix s’ils ne sont pas chargés de tenir le volant. Cinq victoires partout « Quand on ne roule pas, c’est frustrant et le week-end est long mais on a plus de recul, admet Lapierre. On voit les problèmes qui se posent en dehors de la voiture et on comprend ce que c’est d’être sur le mur des stands. » « Un pilote vient naturellement aider l’autre, ajoute Prémat. Il suit ce qu’il fait sur les p. — 54 64 61 61 49 60 c. — 50 59 57 58 56 69 DEM AI N. – S lové nie-Allemagne (15 h 15) ; Pologne-France (17 h 45) ; Ukraine-Espagne (20 h 15). JEUDI. – Pologne-Allemagne (15 h 15) ; UkraineFrance (17 h 45) ; Slovénie-Espagne (20 heures). DEMAIN. – Serbie-Monténégro - Russie (15 h 45) ; Islande-Croatie (18 h) ; Danemark-Norvège (20 h 15). JEUDI. – SerbieMonténégro - Croatie (15 h 45) ; IslandeNorvège (18 heures) ; Danemark-Russie (20 h 15). DÉJÀ JOUÉS : Allemagne-Espagne, 31- 31 ; P ologn e-Uk raine 3 3-24 ; Espagne-France, 29-26 ; SlovénieUkraine 33-31 ; Slovénie-Pologne, 33-29 ; France-Allemagne, 27-25. DÉJÀ JOUÉS : Islande - Serbie-Montenegro, 36-31 ; Russie-Norvège, 24-21 ; Danemark-Islande, 28-28 ; Croatie-Norvège, 32-28 ; Danemark - Serbie-Monténégro, 33-29 ; Russie-Croatie, 30-29. FORMULE. – Les deux premiers de chaque groupe du tour principal accèdent aux demifinales, qui se tiendront samedi à Zurich, où aura également lieu la finale dimanche. Le champion d’Europe se qualifie pour l’Euro 2008, les trois premiers de l’Euro obtiennent leur billet pour le Mondial 2007. Un vrai quart de finale AUJOURD’HUI, 17 H 30, ST. JAKOBSHALLE À BÂLE (en direct sur Sport +) FRANCE. – Gardiens : 1 Ploquin (27 ans, 1,90 m) ; 16 Omeyer (29 ans, 1,92 m). Joueurs de champ : 2 Fernandez (28 ans, 1,99 m) ; 3 Dinart (28 ans, 1,97 m) ; 4 Krantz (24 ans, 1,88 m) ; 5 G. Gille (29 ans, 1,92 m) ; 6 B. Gille (27 ans, 1,87 m) ; 11 Girault (cap., 32 ans, 1,83 m) ; 13 Karabatic (21 ans, 1,95 m) ; 14 Kempe (30 ans, 1,93 m) ; 18 Abati (35 ans, 1,90 m) ; 19 Abalo (21 ans, 1,82 m) ; 21 Guigou (23 ans, 1,79 m) ; 23 Bosquet (26 ans, 1,98 m). Entraîneur : C. Onesta. SLOVÉNIE. – Gardiens : 1 Podpecan (30 ans, 1,96 m) ; 12 Skof (28 ans, 1,88 m) ; 16 Lapajne (32 ans, 2 m). Joueurs de champ : 2 Kozlina (22 ans, 1,98 m) ; 3 Backovic (25 ans, 1,95 m) ; 4 Vugrinec (30 ans, 1,95 m) ; 5 Jovicic (30 ans, 1,83 m) ; 7 Kavticnik (21 ans, 1,91 m) ; 8 Mar. Ostir (28 ans, 1,94 m) ; 9 Natek (23 ans, 1,93 m) ; 10 Gajic (21 ans, 1,90 m) ; 14 Rutenka (24 ans, 1,98 m) ; 15 Pajovic (26 ans, 1,97 m) ; 18 Zorman (25 ans, 1,90 m) ; 19 Lubej (30 ans, 1,94 m) ; 20 Zvizej (25 ans, 1,85 m). Entraîneur : S. Ivezic. MODE DE QUALIFICATION. – Qualifiée en sa qualité de vice-championne d’Europe. PALMARÈS. – JO : 8e en 2000 ; 11e en 2004. CM : 18e en 1995 ; 17e en 2001 ; 11e en 2003 ; 12e en 2005. CE : 10e en 1994 ; 11e en 1996 ; 5e en 2000 ; 12e en 2002 ; 2e en 2004. FACE-À-FACE. – 16 rencontres ; 10 victoires pour la France ; 3 nuls ; 3 défaites. DERNIER AFFRONTEMENT.– Le 3 février 2005, lors du Championnatdu monde en Tunisie : France-Slovénie, 26-26. RECTIFICATIF. – Dans notre édition du 28 janvier, l’article de présentation de la rencontre France-Espagne comptant pour la 3e journée du tour préliminaire du Championnat d’Europe de handball, intitulé « Le jeu de la vérité », attribuait la médaille de bronze du Championnat du monde 2001 à la France. Cette année-là, les Bleus ont fait bien mieux : ils ont emporté le titre mondial devant la Suède, la troisième place revenant à la Yougoslavie. SEMIR ZUZO ATTENDU À SCHAFFHAUSEN. – Semir Zuzo, le pivot montpelliérain, est attendu aujourd’hui à Schaffhausen, où il devrait parapher un contrat le liant au club suisse jusqu’à la fin de la saison. Manifestement pas dans les plans de Patrice Canayer, qui a enrôlé le Tunisien Issam Tej à partir de la saison prochaine, l’ancien Parisien (29 ans) devrait démarrer sous ses nouvelles couleurs au terme de l’Euro. Après deux saisons et demie dans le club champion de France, il pourrait donc rejoindre Nerijus Atajevas, lui aussi ancien joueur de la capitale parti tenter sa chance dans le club qui avait récemment éliminé Chambéry en huitième de finale de la Coupe des Coupes. – P. P. MARDI 31 JANVIER 2006 LAURENT MOISSET A 1 GRAND PRIX L’ADVERSAIRE SIARHEI RUTENKA ET ALES PAJOVIC (Ciudad Real/ESP) TOUR PRINCIPAL AUJOURD’HUI : repos. GROUPE 1 (à Bâle). – AUJOURD’HUI : Ukraine-Allemagne (15 h 15) ; Slovénie-France (17 h 30) ; Pologne-Espagne (20 heures). au poste d’arrière gauche, il nous a sauvé deux fois, en Championnat et en Ligue des champions, en inscrivant le but de la victoire. Il a un bras incroyable et un tir en appui très efficace. Il n’est pas très rapide et il faudra prendre en considération cette donnée pour le contrer. » BÂLE. – Michaël Guigou (ballon en main), ici lors de la victoire face à l’Allemagne devant son coéquipier Bertrand Gille, s’est imposé à l’aile gauche de la sélection devant le capitaine Olivier Girault. (Photo Pierre Lablatinière) " datas ", lui parle dans la radio, donne les temps ou prépare son casque. » Pour le moment, avec cinq victoires partout le match amical est équilibré. « Ils vont aussi vite et sont aussi sympas l’un que l’autre mais, analyse Driot, presque vingt ans d’expérience en tant que patron d’équipe, ils n’ont pas le même caractère. Alex est plus agressif, ça transparaît dans son pilotage ; il compte plus sur son talent. Nico est moins expansif, plus concentré sur son métier. » De l’un, il dit qu’il est un " artiste " – « Dans sa chambre, par exemple, c’est le bordel total ! » –, de l’autre que c’est un " vrai pro " – « Dans la sienne, tout sera bien rangé ». L’amusant de l’histoire est que les deux héros en herbe vont, le 9 avril à Valence, une semaine après que l’A 1 Grand Prix se sera fort probablement conclu par le sacre du Team France à Shanghai, reprendre le cours de leur autre histoire : celle du GP 2, avec Prémat comme pilier de l’équipe ART, où il collabora en 2005 avec Nico Rosberg qui obtint le titre, et Lapierre en tant que leader de l’équipe Arden, dont il était l’an dernier le deuxième homme au côté de Heikki Kovalainen. « En A 1 Grand Prix, conclut Driot avec amusement, on est tous devenus copains mais, quand le GP 2 va recommencer, Alex et Nico vont se bastonner. Ça va être la guerre ouverte ! » Après avoir de son côté recruté pour ce GP 2 le débutant Franck Perera, soutenu par Toyota, DAMS escompte bien s’interposer le plus vite possible. DIDIER BRAILLON RÉSULTATS Avec dix victoires en quatorze courses, les couleurs françaises ne cessent de briller en A 1 Grand Prix, nouvelle formule monotype dont la particularité est d’opposer des équipes nationales. (Photo DPPI) F 1 : LE GRAND JOUR POUR ROSSI. – C’est à partir d’aujourd’hui que Valentino Rossi se frottera pour la première fois à d’autres pilotes de F 1, sur le circuit de Valence en Espagne. Jusqu’à jeudi, le champion de MotoGP pourra s’étalonner au volant d’une Ferrari F 2004 à moteur V 10 aux pilotes McLaren, Honda, Toyota, Williams, BMW, ainsi qu’aux pilotes titulaires de la Scuderia, Michael Schumacher et Felipe Massa, qui rouleront à bord de la nouvelle 248 F 1 et d’une monoplace hybride F 2004 à moteur V 8. RENAULT LÈVE LE RIDEAU SUR LA R 26. – Partenariat d’un cigarettier oblige, c’est à Monaco, comme l’an dernier, que Renault présentera sa nouvelle monoplace, cet après-midi. Pas de surprise en perspective pour Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella, qui ont déjà pris le volant de la R 26 à Jerez il y a près de trois semaines. WRC : JACQUES RÉGIS DÉMISSIONNE. – La FIA a annoncé hier par un communiqué succinct que Jacques Régis avait décidé, d’un commun accord avec le pouvoir sportif, de renoncer à son poste de président de la commission rallyes. Le président de la Fédération française du sport automobile restera néanmoins en place jusqu’au prochain Conseil mondial de la FIA prévu le 22 mars à Paris. Les raisons de ce départ n’ont pas été précisées. Régis avait été placé à la tête de cette commission rallyes fin 2004, avec pour mission de mener les réformes nécessaires à la survie de la discipline, après les retraits de Peugeot et Citroën. Suite à l’acceptation par la FIA des mesures proposées par Jacques Régis fin octobre 2005, Citroën a annoncé son retour en 2007. Mais, depuis, Mitsubishi et Skoda se sont retirés du WRC. 24 HEURES DE DAYTONA (USA, 28-29 janvier). – Première manche du Championnat GrandAm 2006 : 1. Dixon-WheldonMears (NZL-GBR-USA, Riley-Lexus), 734 tours ; 2. Negri-Patterson-AllmendingerWilson (USA-USA-USA-GBR, Riley-Lexus), à 1 t. ; 3. Luhr-Rockenfeller-Long (MCO-MCOUSA, Crawford-Porsche), à 3 t. ; 4. DonohueLaw-Maassen (USA-USA-BEL, FabcarPorsche), à 4 t. ; 5. Krohn-JonssonBergmeister (USA-SUE-ALL, Riley-Pontiac), à 17 t. ; … 13. Ortelli-Johnson-Near-Sauvage (MCO-USA-GBR-FRA), à 56 t. ; etc. Vainqueur des derniers 500 Miles d’Indianapolis, le Britannique Dan Wheldon a accroché une nouvelle classique américaine à son palmarès. Associé au Néo-Zélandais Scott Dixon et au pilote US Casey Mears, le champion IRL a bouclé 734 tours du circuit de Daytona à la vitesse moyenne de 175 km/h. Vainqueur en 2005, Emmanuel Collard n’a pas connu la même réussite cette année, puisque le Français a abandonné dès la 5e heure suite à un accrochage avec un autre concurrent. Autre Français en course, Sébastien Bourdais n’a guère été plus heureux : abandon lors de la 6e heure. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge avaient battus, ils pouvaient prétendre aux demi-finales, rappelle Claude Onesta. Ç’avait été un match difficile, comme tous nos derniers affrontements d’ailleurs. » Un match intense, forcément très engagé. « Pour l’emporter, il faudra d’abord relever le défi physique, assure Olivier Girault. Parce que, techniquement, ils savent faire beaucoup de choses. » Et ils possèdent, avec Siarhei Rutenka, coéquipier de Didier Dinart à Ciudad Real, un buteur hors pair, le deuxième, avec 8,7 buts de moyenne, de cet Euro derrière l’Islandais Sigurdsson (9,7). « Ce n’est pas la peine de chercher la faille, assure Claude Onesta, c’est complet à tous les postes, bien dans la culture et la tradition yougoslaves. Un jeu très élaboré, une technique individuelle bien au point. Et puis, même si l’équipe est encore jeune, « Accepter que tes manques soient dénoncés » idée pour réveiller les énergies. Il a abandonné, se reposant, enfin, sur l’état d’esprit qu’il sait très sain dans le groupe. « Les gens et les caractères sont différents. Il y a ceux à qui il n’est pas besoin de parler. Ceux qu’il convient de secouer. Ceux, encore, qu’il faut contourner avant de leur dire les choses. Mais, dans tout cela, il y a un point commun. Ils ont tous cette faculté à l’autocritique, cette capacité au réalisme qui leur permet de situer leur réel niveau de jeu. » Là où l’amitié qui les unit sincèrement pourrait être un frein, elle devient une vraie force. « On a beau s’apprécier et s’aimer, on est capable de se dire les choses. C’est naturel. Personne ne s’endort sur son statut. La clé de la réussite, c’est de pouvoir accepter que tes manques soient dénoncés par tes partenaires. L’amitié, souvent, étouffe la sincérité. Chez nous, c’est très clair, on se la doit, et sans concession. » Olivier Girault n’a pas parlé avant le décisif rendez-vous face à l’Allemagne. « À l’échauffement, dans l’intensité qui y régnait, je savais que nous serions là. » Et de l’histoire à reprendre, à construire depuis le départ des anciens et l’ambition qu’affirment sans vergogne les successeurs. « Avec les anciens, dont je suis, tempère l’ailier parisien, nous avons aussi perdu. » Insensibles aux commentaires extérieurs qui les font encore plus beaux qu’ils ne sont et les présentent comme de futurs champions d’Europe. « On entend ça, mais on le chasse très vite de notre esprit. La plus belle preuve, puisque face à l’Espagne on a probablement cédé au beau charme de cette sirène qui flatte ton ego, a été notre capacité de réaction contre l’Allemagne. C’est un truc d’hommes, la marque d’un groupe qui vit bien ensemble. Et qui veut, surtout, éviter de retomber dans le piège. » C’est aussi pourquoi Olivier Girault continue d’observer et de sonder ses partenaires. Il n’a, surtout, pas songé aux mots qu’il emploiera dans le vestiaire à quelques minutes du match contre la Slovénie en fin d’aprèsmidi. « En aurons-nous véritablement besoin ? Tout n’a-t-il pas été dit entre l’Espagne et l’Allemagne ? » Bleu Se souvenir, aussi, du dernier Mondial, où la France et la Slovénie n’étaient pas parvenues à se départager (26-26). « Alors que, s’ils nous de notre envoyé spécial Jaune Rouge Jaune « D’abord, relever le défi physique » BÂLE – Noir Bleu Noir À FORCE, ILS ONT bien sûr appris à se méfier. Des signes, des impressions. Des pronostics aussi. Ceux qui les expédient, déjà, en demi-finale. La réponse, alors, est cinglante. Elle renvoie à l’édition précédente, en 2004 en Slovénie. La France était sortie première de poule avec trois points. L’Allemagne troisième avec un seul point. L’avenir semblait appartenir aux Bleus, même si Jérôme Fernandez, touché à la main, avait précipitamment abandonné le camp. Les Allemands, eux, paraissaient condamnés à errer l’âme en berne. Sept jours plus tard, ils étaient sacrés champions d’Europe ! « Nous avions d’abord dominé la Hongrie, rappelle Joël Abati, puis nous avions sombré face à la République tchèque et… la Slovénie. » L’Allemagne, au contraire, n’avait plus gaspillé le moindre point en chemin… Ce préambule pour dire que, si la France, malheureusement privée aujourd’hui de Daniel Narcisse, blessé à la main, se retrouve en position certes enviable, elle n’est évidemment pas tirée d’affaire au moment de croiser le fer avec la Slovénie, le plus gros morceau du tour principal. « Si on perd, rapporte même Claude Onesta, l’horizon s’obscurcira sensiblement. En revanche, si l’on gagne, des solutions s’ouvriront à nous. Sans négliger, bien sûr, la Pologne et l’Ukraine, les deux derniers adversaires. » Gagner contre la Slovénie, vicechampionne d’Europe, pour tailler ensuite la route en toute tranquillité, voilà le projet. Car, avant ce match d’ouverture, c’est évidemment l’ensemble des Balkans qui, avec quatre points, se trouve dans la position la plus confortable. Même si ses trois adversaires de la deuxième semaine risquent fort de lui compliquer l’existence. « Disons que le premier tour ne les a sans doute pas placés dans la véritable complexité de la compétition, insiste le sélectionneur. Là, les choses sont autrement sérieuses. » Pour tout le monde. Pour la Slovénie, bien sûr, qui doit maintenant se coltiner le champion du monde (Espagne), le champion d’Europe (Allemagne) et donc la France. Pour l’Allemagne, également, condamnée à tout gagner. « Et surtout pour nous, poursuit Joël Abati. Car le match face à l’Allemagne n’était certainement pas un aboutissement. J’espère simplement que nous ne nous relâcherons pas et que nous saurons, c’est vrai, nous souvenir du passé. » Le rôle du capitaine 16 Bleu Rouge Noir Jaune En lisant ce journal , l’Industrie papetière qui est ainsi la première industrie du recyclage en France. Ce recyclage permet donc de réutiliser plusieurs fois la fibre de cellulose constituant du papier ou du carton, fibres issues d’une ressource naturelle et renouvelable. Grâce à la réduction des déchets résultant de son activité de recyclage, l’industrie papetière permet aux collectivités d’éviter les coûts de leur élimination. Ainsi, en choisissant le papier, parce qu’il est recyclable et largement recyclé, vous respectez votre ville et votre cadre de vie. Parce que le papier, c’est la vie ! Le papier c’est la vie www.lepapier.fr Copacel Pub-Q L'Equipe.indd 2 17/01/06 16:17:41 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Les papiers et cartons récupérés fournissent 58% des fibres utilisées par Bleu Rouge journal sera récupéré et votre ville restera propre. Jaune Bleu Jaune En effet, comme la plupart des produits usagés en papier ou carton, votre Noir Noir vous respectez votre ville