Pflanzenchemie. 477 tiré de la Verveine officinale (Verbena

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Pflanzenchemie. 477 tiré de la Verveine officinale (Verbena
Pflanzenchemie.
477
tiré de la V e r v e i n e o f f i c i n a l e (Verbena officùialis L.). (Journ.
Pharm. et Chim. XXVII. p. 49 et 101. 16 janvier et 1 février 1908.)
Bourdier a isolé du Verbena officùialis, à l'état pur et cristallisé,
un glucoside nouveau, la verbénaline qui se différencie de tous les
autres glucosides hydrolysables par l'émulsine, par son fort pouvoir
réducteur. Les tiges du V. officinales contiennent, à côté du glucoside et du sucre, des ferments capables de les hydrolyser: l'invertine et l'émulsine. Bourdier a fait l'étude méthodique des propriétés
physiques et chimiques de la verbénaline.
Jean Friedel.
Bourquelot, E. et M. Bridel. A n a l y s e d'un t u b e r c u l e de
Dioscorea Macabiha Jum. et Pen., p r o v e n a n t de M a d a g a s c a r .
(Journ. Pharm. et Chim. XXXVIII. p. 494. 1 décembre 1908.)
Ce tubercule renferme du saccharose, de l'amidon et pas de
glucoside dédoublable par l'émulsine. D'après les indigènes, il serait toxique au moment où les bourgeons commencent à pousser;
cette toxicité ne semble devoir être attribuée ni à un alcaloïde, ni
à un glucoside, mais probablement à une toxine. En fait de ferment,
l'extrait du tubercule contient de l'anaéroxydase, de petites quantités
d'amylase et de l'invertine; il ne contient pas d'émulsine.
Jean Friedel.
-Bourquelot, E. et H. Hérissey. N o u v e l l e s r e c h e r c h e s s u r l a
b a k a n k o s i n e . (Journ. Pharm. et Chim. XXVIII. p. 433. 16 novembre 1908.)
Le Stvychnos Bakanko est identique au St. Vacacoua Baill., au
Str. Gerrarâi Br. et très probablement au Str. Baroni Bak. Bourquelot et Hérissey ont recherché la bakankosine dans les graines
mûres du bakanko; le glucoside est identique à celui des graines
non mûres, mais il est moins abondant. Lalcoque de la graine et la
pulpe du fruit ne renferment pas de glucoside dédoublable par
l'émulsine; la coque de la graine est riche en sucre réducteur.
Jean Friedel.
Bourquelot, E. et H. Hérissey. Sur l ' a r b u t i n e et q u e l q u e s u n s de ses d é r i v é s , c o n s i d é r é s au p o i n t de v u e de l e u r
p o u v o i r r o t a t o i r e et de l e u r d é d o u b l e m e n t par l ' é m u l s i n e .
(Journ. Pharm. et Chim. XXVII. p. 421. 1er mai 1908.)
A l'occasion' de recherches antérieures, Bourquelet et Hérissey
ont émis la proposition suivante: T o u s l e s g l u c o s i d e s h y d r o l y s a b l e s par l ' é m u l s i n e d é r i v e n t du g l u c o s e - d et sont l é v o g y r e s . Les divers glucosides naturels dédoublables par l'émulsine
satisfont tous à cette condition. Dans la présente étude le fait a été
vérifié pour l'arbutine, la méthylarbutine, la benzylarbutine et la dinitroarbutine.
Jean Friedel.
Cou per ot. S u r q u e l q u e s v é g é t a u x à a c i d e c y a n h y d r i q u e .
(Journ. Pharm. et Chim. XXVII. p. 542. 16 décembre 1908.)
Au cours d'un travail se rapportant à la présence des nitrates
chez un certain nombre de plantes, Couperot a recherché les glucosides cyanhydriques; il a obtenu des résultats positifs avec quelques
Graminées et quelques Synanthérées.
Jean Fridel.