VivreCarouge 5 - Ville de Carouge
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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE N°5 - novembre 2004 Vers une mobilité douce VILLE DE CAROUGE Le réseau vert > Les vingt ans du Musée • Soirée des entreprises carougeoises • Concerts d’Automne Mérite carougeois 2004 • Hip Hop «Communes-Ikation» Festival • L’Agora Espace Editorial Renseignements officiels MAIRIE Place du Marché 14 Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29 E-mail: [email protected], www.carouge.ch Du lundi au vendredi : 8h - 12h / 14h - 17h ÉTAT CIVIL : Lundi et mercredi : 8h - 16h sans interruption Mardi, jeudi et vendredi: 8h - 12h SOMMAIRE MAINTENANCE, VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (MVE) Route du Val d'Arve 92 Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85 E-mail: [email protected] Treize déchetteries sur le territoire carougeois, dont une à la voirie Déchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrables Du lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30 Editorial 3 DOSSIER 4 • Le Réseau Vert, vers une mobilité douce Autorités CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS) Rue de la Débridée 3 Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01 Antenne: rue des Allobroges 9 Tél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51 Du lundi au vendredi : 8h30-12h30 / 13h30-17h30 SERVICE SOCIAL DE LA VILLE DE CAROUGE Rue de la Débridée 3 Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05 Sur rendez-vous SÉCURITÉ MUNICIPALE Rue Jacques-Dalphin 24 Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70 Du lundi au vendredi : 8h-11h30 / 14h-17h BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Boulevard des Promenades 2bis Tél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06 E-mail : [email protected] Mardi-jeudi 15h-19h Mercredi 10h-12h / 14h-19h Vendredi 15h-20h Samedi 10h-12h MUSÉE Place de la Sardaigne 2 Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81 E-mail: [email protected] Secrétariat : 9h-12h / 14h-18h Exposition : 14h-18h du mardi au dimanche Impressum • Conseil municipal du 2 septembre et du 7 octobre • Qui sont nos élus ? Mairie de Carouge Place de Marché 14 - 1227 Carouge Tél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29 E-mail : [email protected] www.carouge.ch Responsable : Adriana Bonito Aleman [email protected] 10 Nouvelles communales 14 • A pied à l’école • Mérite carougeois 2004, M. Luc Perret • Soirée des entreprises carougeoises • Journée cantonale de la propreté • Inauguration de l’Agora Espace • Déneigement • Les arbres secs à couper Carouge en images 18 Culture et événements 24 • Bibliothèque, à l’affiche: la ville et son fil d’Ariane • Concerts d’Automne • Hip Hop «Communes-Ikation» Festival • Les vingt ans du Musée • Comment ça va ? Christa de Carouge • Associations Histoire de Carouge • Prochain numéro : décembre 2004 8 Partis politiques Vie carougeoise Journal édité par l’Administration municipale de Carouge Le Réseau Vert Le thème principal de ce 5e numéro de VivreCarouge porte sur la création d'un «Réseau Vert» à Carouge. Les Carougeoises et Carougeois en entendent parler depuis plusieurs années par le biais des médias, des travaux du Conseil municipal et par l'initiative du même nom. Les diverses associations carougeoises qui sont à la base de ce concept pensent en effet que Carouge est le lieu idéal pour mettre en place ce type de réseau permettant de relier facilement et en toute sécurité les lieux d’habitat et de travail avec les différents équipements communaux, que ce soient les écoles, les équipements sportifs ou socio-culturels. Ce Réseau Vert comprendra sept itinéraires reliés entre eux, et reliés si possible également avec les communes voisines. Carouge a la grande qualité d’être une ville homogène, bien définie, avec une topographie relativement plate adaptée à ce type de circulation. La mise en place d’un tel réseau répond à la nécessité d’assurer des déplacements «doux» en toute sécurité sur des espaces spécialement conçus hors du trafic motorisé. Il n’est pas inutile de rappeler que ce type de déplacements participe bien évidemment à la lutte contre les pollutions, qu’elles soient sonores ou atmosphériques. Marcher, pédaler, se mouvoir par son énergie propre contribue par ailleurs à se maintenir en bonne santé tout en améliorant la qualité de vie de son environnement. De gauche à droite : Jeannine de Haller, conseillère administrative, Marc Nobs, maire et Francette Meyer, conseillère administrative. Le Conseil administratif a commencé ce travail de longue haleine en mandatant un groupe pluridisciplinaire (architectes, ingénieurs en circulation et paysagistes) pour élaborer le projet d’un premier itinéraire. La mise au point définitive se fera en concertation avec le Conseil municipal et les diverses associations qui ont lancé l’initiative. 30 Le Conseil administratif entend tout mettre en œuvre pour répondre à l’attente des Carougeoises et Carougeois en leur offrant un autre regard sur la ville par une approche différente de l’espace et du temps. 33 Le Conseil administratif Le Pont de Carouge Evénements à Carouge en novembre 34 Impression Imprimerie Genevoise, 1227 Carouge Journal tiré à 12’500 exemplaires sur du papier 100% recyclé Graphisme La Fonderie, 1227 Carouge Couverture: dessin d’Aloys, «La petite reine, reine à Carouge?» 2 novembre 04 | n°5 novembre 04 | n°5 3 DOSSIER DOSSIER Le réseau vert > vers une mobilité douce Légend e: Itinéraire no 1 : Itinéraire no 2 : Itinéraire no 3 : Itinéraire no 4 : Itinéraire no 5 : ª Itinéraire no 6 : º Itinéraire no 7 : Aloys détail Aloys détail Difficile encore de savoir si les Carougeoises et les Carougeois seront ou non amenés à se prononcer dans les urnes sur l’initiative «Pour la réalisation d’un réseau vert à Carouge». Lancée début 2003, elle avait été signée par 1539 personnes souhaitant la mise sur pied de sept itinéraires pour les piétons et les cyclistes. Le Conseil administratif a soumis aux élus une proposition le 2 septembre dernier. Elle contient deux points majeurs: accepter le principe d’un réseau vert tel que présenté par le Service immobilier et de l’urbanisme de la Ville de Carouge et ouvrir un crédit de 1,93 million de francs destiné aux travaux de réalisation de l’itinéraire no 1 (allant du carrefour Montfalcon/Grosselin à l’entrée du site de 4 Battelle). En commission, les élus ont décidé d'accepter le principe d'un réseau vert. Par contre, ils ont refusé le projet d'itinéraire n°1 tel que présenté. Un nouveau projet devra être soumis aux élus d'ici six mois. Il devra avoir été élaboré avec la collaboration des initiants, qui souhaitent un aménagement peu coûteux, pas un projet phare. Le Conseil administratif a pris bonne note du souhait quasi-unanime des élus. Lors de sa séance du 7 octobre dernier, le Conseil municipal a pour sa part accepté à l'unanimité la prise en considération de l'initiative. Cela pourrait éviter de faire voter les Carougeoises et Carougeois dans les prochains mois sur ce sujet. En effet, la réponse du Conseil Municipal à cette initiative devait être novembre 04 | n°5 impérativement rendue d’ici au 7 novembre. Sinon l’initiative aurait été considérée comme refusée et les Autorités n’auraient pas eu d’autre choix que de faire voter la population. Toujours est-il que le Conseil administratif affiche clairement sa volonté d’aller de l’avant dans les projets de mobilité douce. «Je souhaite que d’ici la fin de la législature, Carouge ait un vrai concept de mobilité douce, de circulation et de stationnement. Il s’agit d’une politique de partage du domaine public qui permettra de diminuer les nuisances sonores et la pollution» résume Francette Meyer. «Le projet que nous présentons s’inspire très largement de l’initiative puisque les sept itinéraires ont été repris. Sauf que, en ce qui concerne le premier itinéraire, dans un premier temps, nous proposons de l’interrompre à l’entrée du parc Battelle. Une fois la route de Drize élargie par le Canton, il y aura une piste cyclable en site propre pour la montée. Dans le sens de la descente, les cyclistes seront sur la voie du bus.» Promenades Pinchat Veyrier L’Arve L’Etoile Stade Saconnex d’Arve Les sept itinéraires demandés par l'initiative. Flash-back Pour comprendre la genèse de ce dossier, il faut remonter à dix ans (voir le résumé historique), même si à l’époque on ne parle que de quatre itinéraires. Faute de plan directeur achevé – ce dernier devrait être présenté au printemps 2005 en ayant intégré Drize, le CEVA et le réseau vert - le dossier a traîné et sa concrétisation a poussé cinq associations à se regrouper pour lancer la fameuse initiative. Il s’agit des associations suivantes : l’Association des parents d’élèves du Val d’Arve (APEVA), l’Association des habitants de la Praille (AHP), l’Association pour les intérêts des cyclistes (ASPIC), l’Association pour l’animation des Acacias (AAA) et l’Association transports et environnement (ATE). Voici les arguments des initiants : «A Carouge, les distances sont courtes. Aussi l’initiative veut favoriser la mobilité douce. A cause du fort trafic dans certaines rues et des nombreux sens uniques, les déplacements à pied et à vélo ne sont pas faciles actuellement. Pourtant la superficie modeste de la commune devrait permettre facilement ce type de déplacements». L’élue écologiste Chantal Boisset, à l’origine des itinéraires avec le géographe et urbaniste Giuliano Broggini, défend une certaine qualité de vie : «Choisir de se déplacer à pied ou à bicyclette, ce n’est pas qu’une démarche écologique, encore moins une punition ! C’est la novembre 04 | n°5 redécouverte du plaisir de se déplacer, libre de ses mouvements. On dit que le vélo et la marche à pied sont bons pour la santé de la planète et des humains qui la peuplent. Ils ne sont pourtant de loin pas pratiqués que par des masochistes fauchés ou par des cinglés de l’effort à tout prix.» Travail de fourmi Avant que les mandataires de la Commune ne viennent valider ou non les itinéraires esquissés par le tandem Boisset-Broggini, ceux-ci ont peaufiné leur projet. «Nous nous sommes penchés sur le plan de la commune, nous avons parcouru ses rues, à pied et à bicyclette, et nous avons dessiné le projet de 5 DOSSIER DOSSIER • • Un rappel historique On dit que le vélo et la marche à pied sont bons pour la santé de la planète et des humains qui la peuplent. «réseau vert» : sept itinéraires pour piétons et cyclistes permettant de traverser Carouge en toute sécurité, sur une longueur totale de 7 km 800. Ils n’impliquent la suppression que de 40 places de stationnement automobile sur toute la commune. Seuls deux tronçons seraient mixtes entre piétons et cyclistes. Plus de la moitié de ce réseau, soit 5 km, longe des espaces verts et donne l’occasion de créer 13 nouvelles petites places de délassement ainsi que la mise en valeur de 9 points de vue intéressants», raconte Mme Boisset. Pour répondre à l’initiative populaire municipale, la mairie a mandaté le groupement VIC (Citec – BRS – In Situ) pour une étude de viabilité. Suite à cette étude validant les itinéraires proposés, le groupement a été mandaté pour développer un avant-projet de l’itinéraire no 1 «Promenades», ainsi qu’une évaluation des coûts. A ce propos, les mandataires ont estimé à 5 millions de francs le coût des aménagements globaux des sept itinéraires. Le principe de base retenu par les mandataires pour l’itinéraire «Promenades» - mais globalement non validé lors de l'étude en commission - est la mise en place d’une piste cyclable bidirectionnelle (en site propre) implantée du côté du Vieux-Carouge et disposée entre le stationnement et le trottoir. Le côté Vieux-Carouge a été retenu car les accès latéraux sont beaucoup moins nombreux de ce côté de l’axe, permettant plus de sécurité et de confort pour les deux-roues. Par contre, entre le carrefour rue JacquesGrosselin/rue Louis-de-Montfalcon et le gira- 6 toire de la rue de la Débridée, la situation actuelle avec une bande cyclable unidirectionnelle de chaque côté de la route est conservée pour la raison suivante : en présence d’un nombre important d’accès latéraux de part et d’autre de la chaussée, il est plus sûr pour les deux roues de disposer d’une bande cyclable sur chaussée. Quant à l’aménagement, les mandataires proposent que la piste cyclable bidirectionnelle, d’une largeur de trois mètres, soit aménagée au même niveau que l’espace dévolu aux piétons avec un revêtement propre en béton. Les quelques intersections avec un axe routier (entrées/sorties de zone 30 km/h) seront aménagées en trottoir traversant avec mise en évidence des cycles par un revêtement différencié. Six autres itinéraires Rappelons que six autres itinéraires sont prévus: «Pinchat» (1300 m), qui permettra de relier la place du Marché au plateau de Pinchat en passant par la rue des Moraines ; «Veyrier» (1800 m), qui relierait la place de Sardaigne au plateau de Pinchat, en passant par la route de Veyrier; «l’Arve» (1100 m), qui permettrait de remonter l’Arve entre le quai du Cheval-Blanc et la route de Veyrier, via la promenade des Orpailleurs; «l’Etoile» (1000 m), qui devrait relier le pont de Carouge au carrefour de l’Etoile (de la place de l’Octroi à la route des Jeunes); «Stade» (600 m), qui viendrait en prolongation de l’itinéraire «Veyrier» en reliant la place de Sardaigne au Stade de Genève; et enfin, «Saconnex d’Arve» (600 m) qui permettra de relier l’entrée du site de Battelle au vallon de la Drize, jusqu’à la limite communale avec Lancy et Plan-les-Ouates. «En passant près des écoles, les itinéraires rendent plus sûr le chemin des écoliers, comme des parents qui novembre 04 | n°5 • 5 février 2003 : L'initiative «Pour la réalisation d’un réseau vert à Carouge» est lancée par cinq associations. • 13 février 2003 : le Conseil municipal vote un crédit d'étude de 60 000 francs sur la viabilité d'un réseau vert à Carouge. • 5 avril 2003 : l'initiative aboutit avec 1539 signatures. • 15 janvier 2004 : l'initiative est validée par le Conseil municipal. Un projet de délibération des Verts, demandant la réalisation de l'itinéraire no 1 du réseau vert, est renvoyé à l'unanimité à la commission d'urbanisme. Passage du Tour de France au Rondeau, 13 juillet 1909 (collection Gottraux) Albert Einstein à vélo. Copyright California Institute of Technology les accompagnent. Ainsi, l’initiative ouvre un nouvel accès cycliste au nouveau cycle d’orientation de Pinchat», peut-on encore lire dans le texte de l’initiative. Celle-ci était aussi soutenue par l’Association des parents d’élèves des Pervenches et de Montfalcon (APEPM), l’Association des parents d’élèves des Promenades (APEP), l’Union genevoise des piétons, les Verts et solidaritéS Indépendants. Serge Guertchakoff • Septembre 1994 : les Verts carougeois déposent une proposition individuelle relative à la création de quatre itinéraires dans le cadre de l'élaboration du plan de circulation de Carouge. Le plan, sans le réseau vert, sera voté à l'unanimité en mars 1995. • Avril 2000 : les Verts carougeois font une demande d'amendement avec six itinéraires dans le cadre de la réactualisation du plan directeur et du plan de circulation. Le Conseil administratif s'engage à tenir compte de cette demande. • 8 mai 2001: un projet de délibération des Verts carougeois (7 itinéraires) est pris en considération et renvoyé en commission plénière. • 28 février 2002 : la commission plénière décide de «laisser le temps à chacune et chacun de réfléchir sur ce projet, en attendant la conclusion des mandataires». Aloys détail • Novembre 2002 : le plan soumis par les mandataires ne tient pas compte du réseau vert. Dès lors, une motion signée par des Verts et des Radicaux est sou mise et votée par le Conseil municipal le 14 novembre pour demander «un crédit d'étude afin de chiffrer et de contrôler techniquement la faisabilité du projet». • 10 février 2004 : le Conseil municipal vote à l'unanimité un crédit de 68 800 francs en vue de présenter une étude du coût de réalisation du réseau vert. • 2 septembre 2004 : le Conseil administratif soumet une proposition pour la prise en considération de l'initiative et pour la réalisation de l'itinéraire no 1. • 7 octobre 2004 : le Conseil municipal accepte à l'unanimité la prise en considération de l'initiative. Combien ça coûte ? En 1991, le trajet Carrefour Montfalcon - carrefour Drize/Pinchat a été réalisé pour un coût de 310 000 francs. Entre 2002 et 2004, une voie cyclopiétonne et la place le long du chemin Vert ont été réalisées pour un coût d'environ 850 000 francs. novembre 04 | n°5 7 Autorités Autorités Conseil municipal du 2 septembre 2004 Vers une révision des statuts du personnel Les élus carougeois se sont vu présenter une proposition du Conseil administratif relative à la révision d’un certain nombre d’articles du «Statut du personnel». En voici les raisons, telles que la conseillère administrative Jeannine de Haller les a mentionnées : la Ville de Carouge emploie 180 personnes dans ses différents services. Le nombre de fonctions type est évalué à environ 60. Les conditions cadres du classement des fonctions et de l’échelle des traitements sont définies par l’article 41 et suivants du Statut du personnel de la Ville de Carouge et de ses fondations et par l’article 9 et suivants du Règlement du personnel auxiliaire fixe, modifiés en 1987. Actuellement les fonctions se distribuent en 25 catégories. Il n’existe pas de système d’évaluation des fonctions, qu’il soit analytique ou non, excepté pour le Centre maintenance, voirie et environnement. «Jusqu’ici la Ville de Carouge a utilisé un système de définition des fonctions, largement influencé par le passé et par une culture de fonctionnement verbale peu documentée. Ainsi, sauf si elles ont été récemment créées, les fonctions ne font pas l’objet à ce jour d’une description précise et actualisée des responsabilités et des tâches confiées», comme l’a relevé Mme de Haller. Le personnel ne fait pas non plus l’objet d’une appréciation périodique des prestations fournies sur la base d’objectifs fixés au préalable. Durant la législature 1999-2003, le Conseil administratif avait inscrit dans son programme la révision des statuts du personnel, tout en précisant que les droits acquis seraient maintenus et que le statut du fonctionnaire ne serait pas mis à mal. Ce projet confié initialement à une grande société de conseils n’a pas connu les résultats attendus sur le calendrier fixé tant vis-à-vis de l’exécutif, des cadres et du personnel. Par conséquent, le contrat a été rompu. Cependant, la motivation des autorités relative à l’accomplissement de ce projet demeure intacte. Sa réalisation devra permettre d’atteindre les objectifs suivants: • clarifier les rôles et responsabilités attribués à chaque fonction et les énoncer clairement dans un document que l’on peut fournir aux collaborateurs et aux responsables; • garantir une cohérence et une équité interne dans la classification des fonctions et en terme de rémunération; • analyser et réviser les autres composantes de la rémunération constituées d’indemnités, primes et gratifications et analyser l’opportunité de les intégrer 8 novembre 04 | n°5 dans la définition de la rémunération; • déterminer les compétences requises pour exercer les responsabilités confiées et ainsi optimiser le recrutement et l’évolution des savoirs des titulaires actuels en mettant en place une politique de développement/formation des collaborateurs. Le projet sera piloté par l’unité Ressources humaines de la Ville de Carouge, sous la direction de la conseillère administrative déléguée au personnel, avec la collaboration de la société CC & T. Relevons que cette société fondée en 1992 est notamment chargée de la modernisation du système d’évaluation des fonctions auprès de l’Etat de Genève. Cette maison basée à Genève a également œuvré pour les cantons de Vaud et de Neuchâtel, entre autres. La proposition est prise en considération à l'unanimité. La commission des règlements va l’étudier. L’affichage dans les parkings souterrains Les conventions d’affichage dans les parkings souterrains de Sardaigne, de l’Octroi et du Centre communal ont été dénoncées au 31 décembre 2003 par la société Bercher SA et la Société Générale d’Affichage par manque de résultats financiers. «L’idée est de redonner dans ces lieux un peu de vie par le biais d’affiches rappelant aux usagers les multiples activités communales. Les autres emplacements seront loués aux commerçants et artisans carougeois à des prix relativement modestes», a résumé le maire Marc Nobs. Le Conseil administratif a identifié, dans un premier temps, 73 emplacements sur les trois étages des trois parkings souterrains, où pourront être disposés 43 grands panneaux au format R12 et 30 petits au format R4. Ces panneaux seront interchangeables d’un parking à l’autre et pourront être loués par des annonceurs auprès de la Ville de Carouge pour six mois ou une année, à des prix variables. Le prix de la réalisation du panneau sera à la charge de l’annonceur. Les petits commerçants établis à Carouge bénéficieront d’une réduction de 20%. Un résultat positif devrait pouvoir être atteint dès la première année complète d’utilisation. Un tiers sera mandaté pour gérer la pose et la dépose du matériel. La prise en considération a été acceptée par 26 voix, une opposition (S) et une abstention (S). Suivant la proposition d’un conseiller municipal (L), cet objet sera étudié par la commission des finances (un choix avalisé par 20 élus, 7 oppositions et une abstention). Autres votes et décisions prises durant la séance • Jean-Michel Roulet (PdT) a donné sa démission avec effet immédiat pour raisons familiales. Il a été remplacé par Thierry Regard, lequel a prêté serment. • Le Conseil administratif a été chargé d’aider le groupe scout de Sainte-Croix, ainsi que l’association Atelier musical pour enfants dans leur recherche de locaux. • La proposition du Conseil administratif (CA) relative au «Réseau Vert» (voir notre dossier) a été renvoyée en commission plénière (2 abstentions, une opposition). • Sur proposition du CA, un crédit humanitaire de 15 000 francs en faveur de la Croix-Rouge suisse pour son action en faveur des victimes des inondations en Haïti a été ouvert à l’unanimité. • Sur proposition du CA, un crédit extraordinaire de 20 000 francs, destiné à la rénovation et à l’extension du Village d’Aigues-Vertes, a été voté à l’unanimité. • Une large majorité des élus (24 sur 28) a décidé d’approuver la vente par la Fondation HLM de la Ville de Carouge à la Société coopérative pour la création de coopératives de logement (COOPLOG) de la parcelle 878, feuille 49 de Carouge (soit le 66A et 66B route des Acacias) pour un montant de 2,1 millions de francs. La vente à COOPLOG permet de tenir compte au mieux des intérêts des locataires actuels. Conseil municipal du 7 octobre 2004 Nouvelles vestes pour les pompiers En début de séance, Mme la conseillère administrative Francette Meyer avait fait part de l'urgence qu'il y avait eu le 29 septembre dernier à intervenir sur la parcelle sis au 3 rue de la Tannerie du fait de sa contamination. Le chimiste cantonal, ainsi que Denis Martin, le chef du Service maintenance, voirie et environnement se sont rendus sur place pour prendre les mesures d'urgence qui s'imposaient, d'autant que du cyanure avait été découvert. Dès lors, lorsqu'il s'est agi plus tard dans la soirée de discuter d'ouvrir un crédit de 56 000 francs (dont à déduire une subvention cantonale de 18 550 francs) pour l'acquisition de 70 tenues de feu et de 70 ceinturons pour la Compagnie des sapeurs-pompiers de Carouge, l'unanimité a régné parmi les élus. De plus, la discussion immédiate a permis de voter le soir même ce crédit. Il faut dire que les vestes en question n'étaient plus étanches, certaines étant même déchirées. Dès lors, elles ne remplissent plus leur fonction de protection, à tel point que les inspecteurs du service de la Sécurité civile cantonale avaient interdit aux sapeurs de la Compagnie de prendre part à l'exercice de la «Maison de feu» au mois de mars 2004 ! Autres votes et décisions prises durant la séance • Un crédit humanitaire de 15 000 francs a été ouvert en faveur de la Croix-Rouge suisse pour son action d'aide en faveur des victimes des inondations en Asie du Sud-Est. Prochaine séance du Conseil municipal • Les élus ont approuvé à la quasi ouverte comme d’habitude au public unanimité le projet jeudi 11 novembre à 18h30 de révision des articles 41 et rue Jacques-Dalphin 24 suivants du Statut du personnel de la Ville de Carouge. Un amendement a été accepté, proposant de ramener le montant du crédit de 200 000 francs à 190 000 francs. • Ils ont aussi voté à l'unanimité la prise en considération de l'initiative «Pour un réseau vert à Carouge» (lire notre dossier) et ils ont accepté l'initiative. Les élus ont chargé le Conseil administratif de lui présenter un projet de délibération conforme à l'initiative d'ici au 7 janvier 2005. La conseillère administrative Francette Meyer s'est engagée à mener une large concertation auprès des initiants et des associations concernées. • Une large majorité (22 contre 5) a accepté d'ouvrir un crédit de 150 000 francs destiné à l'installation de panneaux d'affichage dans les parkings souterrains de Sardaigne, du Centre communal et de l'Octroi. • Le budget 2005 a été renvoyé en commission des finances. • Enfin, deux résolutions ont été acceptées. L'une afin de voter un crédit de 50 000 francs en faveur de l'action anti-tags menée par la Fondation du Vieux-Carouge (par 17 voix contre 7 et 3 abstentions). L'autre relative à l'association «Stop suicide» qui fait de la prévention sur Genève auprès des jeunes (par 18 voix contre 1 et 8 abstentions). Serge Guertchakoff novembre 04 | n°5 9 Autorités Partis politiques Qui sont nos élus ? Alain Tagini Conseiller municipal parti démocrate chrétien Claudine Kasper Conseillère municipale parti alliance de gauche Quelles sont vos passions ? Les arts, la lecture, le cinéma et le design. Quel est votre plat préféré ? Les sushis, presque tout ce qui est italien et les nouilles sautées aux crevettes. J'adore cuisiner les mets italiens et depuis trois mois, je fais mon pain tous les jours. Le parti «Alliance de Gauche» s'est constitué pour réaliser un front combatif à la gauche des Socialistes, en vue des élections cantonales de 1993. Formé à Carouge de solidaritéS et des Indépendants, il est connu et reconnu pour le mouvement citoyen qu'il a su créer pour la sauvegarde du cinéma Bio 72. Depuis 1999, la majorité de gauche du Conseil municipal de la Ville de Carouge permet de réaliser les projets proposés par les Verts, les Socialistes, le Parti du Travail et l'Alliance de Gauche. Les deux femmes siégeant à l'exécutif sont issues de cette majorité. Quelles sont vos passions ? La lecture, la natation, les balades, le contact avec les gens, la peinture contemporaine, tout particulièrement celle impressionniste et expressionniste. Quel est votre plat préféré ? Le rôti de veau… que je cuisine d’ailleurs ! Votre expression favorite ? Avant de regarder la paille dans l'œil de ton voisin, regarde la poutre que tu as dans l'œil. Votre expression favorite ? Une citation de Nietzsche : «Le silence c’est la grâce». Quel talent auriez-vous souhaité avoir ? M'exprimer à la vitesse de ma pensée. Quel talent auriez-vous souhaité avoir ? La peinture. Si vous étiez : Un fruit ? Une figue. Un lieu ? Un bord de mer en Méditerranée. Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ? Tintin, pour son côté naïf. Un animal ? Un éléphant pour son calme et son authenticité. Si vous étiez : Un fruit ? Un fruit pas trop mûr et toujours acide. Un lieu ? Une île. Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ? Eva de Comes ou une femme aux cheveux bleus de Bilal. Un animal ? Une panthère noire. Qui sommes-nous ? Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ? Une qualité, la loyauté; un défaut, l'impatience. Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ? La spontanéité comme qualité et la timidité comme défaut, même si c’est un peu contradictoire. Quelle personne/personnage admirez-vous les plus ? Les gens qui ont le courage de leur différence, en cette époque où tout est tellement formaté. Quelle personne/personnage admirez-vous les plus ? J’admire les gens authentiques qui transmettent un message positif pour la vie. Votre préférence pour La littérature ? Stefan Zweig, Michael Cunningham, Siri Hustwedt. L’artiste ? Edward Hopper, Bacon, Niki de Saint Phalle, Sophie Calle, Philippe Starck. La couleur ? Les jeux de noir et blanc et le noir, qui met toutes les couleurs en valeur. Votre préférence pour La littérature ? Les biographies, Les mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand et L’attrape-cœur de Salinger. L’artiste ? Modigliani. La couleur ? Bleu. Qu’est-ce que la vie vous a appris ? A «écrémer», en d'autres termes à reconnaître ceux qui me font du bien, pour ne pas perdre son temps. 10 novembre 04 | n°5 La devise de notre campagne électorale de 2003 «Vos rêves sont nos projets» reste d'actualité : • Nous luttons pour que le Réseau Vert, partie intégrante de l'Agenda 21, soit réalisé le plus rapidement possible. • Nous soutenons la Fondation du cinéma Bio pour la gestion et la rénovation du cinéma et pour le développement d'activités culturelles en lien avec les associations et les sociétés locales. • Nous défendons les transports publics et préférons le train à la voiture, c'est pourquoi nous sommes favorables au CEVA, tout en revendiquant avec force des mesures compensatoires de la part du Canton et de la Confédération. • Nous sommes solidaires des requérant-es, des réfugié-es et des personnes qui se sont vu opposer une non entrée en matière (NEM) et oeuvrons avec constance en faveur de l'intégration des migrant-es. • Nous nous battons pour l'égalité entre hommes et femmes, notamment en politique : bien qu'il y ait 2 femmes et 1 homme au Conseil administratif (CA), ce sont 13 femmes et 18 hommes qui siègent au Conseil municipal. Nous saluons les mesures prises par le CA pour le remboursement des frais de garde d'enfants d'élu-es pendant les séances de Conseil et les commissions. • Nous nous engageons aux côtés des employé-es de la commune dans la révision de leurs statuts. Issu-es pour la plupart du milieu syndical, nos militant-es veulent que le travail du personnel soit reconnu à sa juste valeur, exigent de la transparence à tous les niveaux et réclament que les employé-es soient associés comme partenaires sociaux pendant tout le processus. Fidèles à nos engagements, à l'écoute de chacune et chacun, nous prônons la solidarité et la démocratie participative. Toutes les militantes et tous les militants de l'Alliance de Gauche vous invitent à les rejoindre afin d'enrichir le groupe de vos idées et de vos projets. Qu’est-ce que la vie vous a appris ? Il faut avoir beaucoup de patience pour pouvoir aboutir. A.BA La prochaine réunion plénière de l'Alliance de Gauche aura lieu le lundi 29 novembre à 20h à la salle des Charmettes. Penser globalement, agir localement L'étranger n'est pas un problème! Nos autorités, et les médias, font trop facilement l'amalgame entre «étranger» et «problème». On parle du «problème» de l'immigration ou des réfugiés alors que le brassage des cultures et des individus a toujours été le catalyseur de l'évolution humaine (source de progrès et d'innovation). D'un point de vue économique, l'immigration, loin d'être un poids, permet au contraire au pays de connaître une légère croissance. Sans les étrangers, nombreuses sont les entreprises qui s'expatrieraient, faute de main-d'œuvre. Les experts s'accordent pour penser que, pour répondre aux besoins économiques, les migrations internationales devront s'accroître. L'aspect sécuritaire est tout aussi trompeur. En creusant un peu le lien entre étrangers et criminalité, les statistiques montrent que le taux de criminalité est bien plus lié au statut social qu'à la culture d'origine. Tant les riches résidents étrangers que les fonctionnaires internationaux ne sont pas plus orientés vers le crime que les Suisses. La cause des forfaits devrait être recherchée plus du côté de la pauvreté et la précarité touchant en majorité les étrangers, que de la culture. Il faut aborder la question de l'immigration plus sereinement et globalement en considérant les apports pour notre pays (économiques, culturels, sociaux) et les besoins de l'immigré (revenus minimums, intégration sociale, respect de sa dignité) tout en assumant nos obligations en matière de solidarité internationale. Votre avis nous intéresse : [email protected] Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut disposer, à son gré, d’un espace de présentation dans chaque numéro de VivreCarouge. Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs auteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge. novembre 04 | n°5 11 Partis politiques Carouge vote par Internet Attention, danger, v'là un vélo ! Le Parti du Travail fête ses 60 ans Mieux connaître vos conseillers municipaux Avec l'été, le soleil, les deux-roues fleurissent dans les rues citadines. Les cyclistes, demandant un réseau de pistes cyclables à Carouge, ont bien raison. Leur sécurité sera préservée. Et peut-être qu'ils laisseront enfin en paix les piétons sur les trottoirs et les zones qui leur sont réservées. Le Parti du Travail est né de la fusion des organisations ouvrières interdites pendant la Seconde Guerre mondiale. Les élus communistes et socialistes, démocratiquement élus, furent chassés des parlements par les autorités fédérales jusqu'en 1945. Dans ce numéro François VELEN Le mariage piétons - vélos En effet, les cyclistes, rejetés des bandes roulantes des rues par un trafic routier toujours plus important, ont pris l'habitude de rouler sans complexe sur les espaces réservés aux piétons. Pas toujours avec respect pour eux, du reste. Alors la grogne s'installe. N'oublions pas que nous sommes TOUS à un moment ou un autre piétons dans notre ville. Mais ce n'est pas le cas du vélo. Seuls ceux qui désirent rouler en deux-roues utilisent ce moyen de transport. Cela fait un potentiel bien moins important. Mais un vélo se déplace beaucoup plus rapidement qu'un marcheur. Sans compter que les cyclistes, empruntant les trottoirs, utilisent tout autant les passages piétons, ce qui est aussi interdit. Attention ! les enfants Faisons attention à nos piétons, et surtout à nos enfants. Depuis quelques années, les patrouilleuses scolaires les «prennent par la main» à la sortie de l'école, et ils oublient totalement les règles de circulation élémentaires. Trop souvent, ils s'élancent sur la route (lorsqu'il n'y a pas de patrouilleuses) sans penser au danger encouru. Ils ont perdu les réflexes de peur et de respect. Les accidents sont rares, heureusement, mais peut-être dramatiques. 60 ans de luttes sociales pour l'AVS, les vacances payées, les allocations familiales, pour le suffrage féminin et l'égalité entre hommes et femmes. 60 ans de solidarité avec les peuples en lutte, Espagne républicaine, Vietnam, Chili, Irak… Aujourd'hui, face à la mondialisation et à ses contradictions, la gauche propose une société plus juste et solidaire, soucieuse de l'équilibre entre la nature et l'être humain. A Carouge, durant ce demi-siècle bien compté, Maxime Chalut, Albert Felder, André Mahler, Jacqueline Willener, tous conseillers administratifs, et Armand Magnin, conseiller national et figure emblématique du Parti du Travail, ont animé la vie politique. Maintenant plus que jamais, le Parti du Travail est nécessaire pour faire face à la politique des acquis sociaux voulue par les majorités de droite qui se succèdent dans nos parlements. Nécessaire, indispensable pour convaincre la jeunesse de ce pays que la finalité et les valeurs d'une société ne se limitent pas à l'argent, au pouvoir des minorités possédantes, mais dans sa capacité de prendre en compte les diversités humaines, de partager les misères de celles et ceux qui souffrent de la pauvreté, l'injustice et l'exploitation. Serge Vout, Denise Maillefer, Thierry Regard Toutefois, il est vraiment indispensable d'organiser à Carouge un réseau de pistes et bandes cyclables, car bon nombre d'enfants et de jeunes adultes utilisent ce moyen bon marché et très «développement durable» de circuler. La Commune se penche sur la question. Politiquement Le parti radical s'est toujours prononcé en faveur du réseau vert de pistes cyclables carougeois. Il le soutiendra fermement, à condition que la construction de celui-ci reste raisonnablement finançable, et que les vélos rendent aux piétons leurs trottoirs. En attendant, il faut que chacun y mette du sien, en respectant l'autre. La liberté de chacun ne finit-elle pas là où commence celle de l'autre ? Florence Kissling 12 novembre 04 | n°5 Votation fédérale du 28 novembre 2004 Si vous n'avez pas de PC ou si vous souhaitez vous faire expliquer la procédure de vote en ligne, rendez-vous à la borne interactive mise à votre disposition : - au centre commercial M-Parc, avenue Vibert 32 du 5 au 27 novembre 2004. Parlez de soi n’est pas évident. Trop, c’est se mettre en avant, pas assez, c’est de la timidité. Trouvons le juste milieu ! Des personnes employées par la chancellerie distribueront des papillons sur la place du Marché les samedis 13, 20 et 27 novembre et pourront répondre à vos questions. «Bonjour les Carougeois-es, Pour en savoir plus : tél. 022 327 07 07 de 8h à 22h du 5 au 27 novembre 2004 Cette année 46 ans, père d’une ado de 16 ans, de formation clerc de notaire, travaillant au Service juridique du Tuteur Général. Au PDC depuis l’âge de 17 ans. Aime la vie dans tous les sens ; la simplicité, la sérénité, la clairvoyance, le respect de son prochain, la dignité, l’authenticité, sa commune, la musique, la montagne, les fleurs, les plaisirs de la table. Déteste le nombrilisme, le m’as-tu vu, le moi je, se prendre la tête, les incivilités, l’ignorance. Une étude scientifique des scrutins de Carouge et Meyrin a été réalisée par la chancellerie sur la base des questionnaires remplis par les électeurs dans le cadre de deux votations communales organisées au premier semestre 2004. Vous pouvez obtenir ce rapport sur le site www.carouge.ch Quant à savoir si je suis quelqu’un de sympathique, à ceux qui me connaissent de vous le dire. A Carouge depuis 1985, conseiller municipal PDC dès 1995, deux fois président de ce Conseil, rattaché aux commissions de l’urbanisme, aménagement et circulation, des règlements, de la sécurité civile, des beaux-arts, de l’environnement. N’aime pas la politique politicienne, mais préfère avant tout défendre les intérêts de sa Commune et de ses habitants. Me préoccuper de la bonne cohabitation entre générations afin que celles-ci trouvent leur place au sein de la commune. Mettre tout en œuvre pour sauvegarder la vie associative carougeoise et l’esprit de la Cité sarde. Ancien Président du Cartel des sociétés carougeoises, rédacteur au Carougeois, musicien à la Musique municipale de Carouge, Sauveteur auxiliaire. Que ces quelques propos vous permettent de mieux me connaître. Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut disposer, à son gré, d’un espace de présentation dans chaque numéro de VivreCarouge. Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs auteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge. Cordiaux messages» novembre 04 | n°5 13 Nouvelles communales Nouvelles communales Une inscription publique est ouverte afin de pourvoir un poste de A pied à l'école PATROUILLEUR OU PATROUILLEUSE SCOLAIRE Ville de Carouge Mairie de Carouge Ressources Humaines Place du Marché 14 1227 Carouge www.carouge.ch Mission : Le patrouilleur / la patrouilleuse veille à la sécurité des élèves aux heures d'entrée et de sortie des classes, à des emplacements déterminés et situés à proximité des bâtiments scolaires. Il / elle les protège des dangers de la circulation en leur facilitant la traversée de la chaussée. Dans la mesure du possible, le patrouilleur / la patrouilleuse contribue à leur éducation routière en surveillant leur comportement dans le trafic routier et en les habituant à mettre en pratique les règles de la circulation. Horaires : Le matin L'après-midi Mise à disposition de locaux situés à l’école de la Tambourine La Ville de Carouge met gratuitement à disposition de ses habitants, selon des jours et des horaires déterminés, trois locaux situés sous l’école de la Tambourine (priorité sera donnée aux habitants du quartier de la Tambourine). de 07h40 à 08h50 (70 minutes) / de 11h30 à 11h50 (20 minutes) de 13h10 à 14h05 (55 minutes) / de 16h00 à 16h20 (20 minutes) Les lundi, mardi, jeudi et vendredi, une semaine sur deux et uniquement durant les périodes scolaires. Conditions : - Etre âgé(e) de 20 ans révolus. - Faire preuve de ponctualité. - Etre apte à travailler à l'extérieur par n'importe quel temps. - Satisfaire aux conditions légales. - Etre domicilié(e) sur la commune de Carouge. Si ces locaux vous intéressent et que vous avez un projet d’activité tel que : Nos patrouilleuses scolaires, leur présence est un élément majeur de la sécurité. • • • • Une inscription publique est ouverte afin de repourvoir le poste suivant au sein de notre service maintenance, voirie et environnement (MVE) : Envoyez une demande comportant : • Votre nom, adresse, téléphone, profession et date de naissance UN OUVRIER MANŒUVRE POLYVALENT à 100 % • Un résumé du projet de l’activité Activités : Entretien du domaine public communal. Participation aux travaux de réfection des voies de communication. Levée des déchets. Mise en place du matériel pour les manifestations. Autres activités polyvalentes dans le cadre du service. Profil requis : Etre titulaire d'un CFC d'une branche manuelle, de préférence. Justifier d'une expérience professionnelle de plusieurs années. Etre motivé à travailler de manière indépendante ou en équipe. Etre en bonne santé et posséder les qualités physiques appropriées. Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours fériés). Posséder le permis de conduire, le permis de machiniste serait un avantage. Connaître Carouge constitue un atout. Ces postes s'adressent indifféremment aux femmes et aux hommes. Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre curriculum vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au 12 novembre 2004. 14 novembre 04 | n°5 L’anniversaire d’un enfant en âge scolaire Danse et/ou expression corporelle Des bricolages Ou d’autres activités à but non lucratif La Ville de Carouge s'est associée à nouveau cette année à la journée «A pied à l'école» qui a eu lieu le mardi 21 septembre. Cette journée internationale, soutenue activement par le Canton de Genève, a pour objectif d'encourager les enfants à se rendre à pied à l'école, ce qui contribue à leur santé. Or, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, deux enfants sur trois n'ont pas assez d'activité physique. D’autre part, une limitation des déplacements automobiles à proximité des écoles favorise directement la sécurité des enfants, et promouvoir la sécurité sur le chemin de l’école est également un enjeu important. Le Conseil administratif a souhaité cette année informer les parents des cheminements les plus appropriés pour se rendre à pied à l'école, ceci du point de vue de la sécurité. Les parents ont ainsi reçu à leur domicile un courrier expliquant le sens de cette journée avec au verso un plan établi par la Sécurité municipale indiquant les cheminements conseillés conduisant à l'école de leur enfant avec l'emplacement des patrouilleuses scolaires. Une carte agrandie des itinéraires est affichée dans les écoles depuis le 21 septembre. Ce jour-là, lors de la récréation du matin, les enfants se sont réunis dans le préau de leur école pour entendre un-e représentant-e des Autorités carougeoises valoriser le fait de se rendre à pied à l'école, tout en insistant sur la sécurité. Un petit pain en forme de bonhomme qui marche a ensuite été offert aux enfants, avec l'aide des associations de parents d’élèves. novembre 04 | n°5 à Julian PETITPIERRE Animateur, responsable des locaux en gestion accompagnée de la Ville de Carouge p.a. : CASS Rue de la Débridée 3, 1227 Carouge [email protected] Dès réception de votre courrier, l’animateur prendra contact avec vous afin de fixer un rendez-vous. En attendant, pour tous renseignements, vous pouvez le joindre sur son portable au n° 078 / 880 12 67. 15 Nouvelles communales Nouvelles communales Mérite carougeois 2004 Luc Perret, mérite carougeois et Marc Nobs, maire Vous n'ignorez pas que la Ville de Carouge a institué une récompense attribuée chaque année et destinée à souligner les mérites de citoyens carougeois qui se sont particulièrement distingués ou qui, par leur dévouement, ont contribué à améliorer la notoriété de notre cité, de la vie culturelle et associative. «Le Mérite Carougeois 2004» a été remis le 8 octobre dernier par Marc Nobs, maire de notre ville, à Luc Perret qui a été président du club de football Etoile Carouge pendant quinze ans. Lors de la cérémonie, Marc Nobs s’exprimait notamment en ces termes: «(…) Le Président Luc Perret, c’est 15 ans de passion à l’écoute de son Club, fort apprécié de ses confrères présidents par ses qualités humaines, et aussi très respecté par toutes les instances dirigeantes du foot international européennes, suisses et cantonales. Il a aussi parfaitement su maintenir des relations privilégiées avec les autorités carougeoises. Ces relations sont basées sur des valeurs essentielles, telles que la confiance, la transparence et l’amitié. Ses 15 ans de présidence ont été marqués par une reprise de club très difficile, un travail énorme pour arriver à une structure de club enviée par beaucoup. Des ouvertures sur l’étranger par ses contacts avec la Lazio de Rome et l’Inter de Milan et enfin un souci permanent pour le mouvement formateur du club. L’aboutissement, en comble du paradoxe, le premier juillet 2004, année du centième, Luc passe le témoin à Pierre-Alain Brodard qui l’avait à l’époque sollicité pour cette aventure. En conclusion, cher Ami, j’ai souhaité cette année particulière du centième et en qualité de maire te remettre le mérite Carougeois 2004. C’est une distinction qui a une valeur symbolique importante et j’ai juger que ton implication à Etoile Carouge avec toutes les conséquences sociales qu’elle représente au plan de l’occupation de nos jeunes et des effets positifs par exemple sur l’intégration des jeunes étrangers dans notre société, fait de toi un candidat idéal pour être le récipiendaire de notre mérite. Cher Ami, je te remercie pour tout et te souhaite au nom des Autorités carougeoises encore de nombreuses et belles années avec nous à Carouge.» Mardi 23 novembre 2004 à 19h Salle des Fêtes de Carouge Rue Ancienne 37 Le samedi 2 octobre, à l'occasion de la journée cantonale de la propreté, deux employés du Service maintenance, voirie et environnement se sont rendus aux principaux points de collecte carougeois, afin de rencontrer la population et de la sensibiliser au tri des déchets. Le bilan est positif, les utilisateurs sont très satisfaits de pouvoir se débarrasser de leurs déchets triés en une seule fois. Quasiment toutes les personnes que nous avons rencontrées ont reçu le nouveau guide des déchets ménagers édité par Environnement – info, mais la plupart d'entre elles l'ont juste feuilleté ou ne l’ont pas lu. Aussi, un fait frappant lors de cette journée a été de voir combien les personnes se perdent entre les différents symboles que l'on trouve sur les emballages plastiques très souvent confondus avec le logo du PET. En réalité, ces symboles expliquent de quelle composition plastique est fait l'emballage, ils n'ont donc rien à voir avec le PET ni avec des déchets recyclables, et donc ce type de déchets doit être jeté aux ordures ménagères. Il faut savoir que le symbole vert ci-contre ne signifie pas que l'emballage est recyclable. Il s'agit d'un symbole français indiquant que le producteur de l'emballage a payé une taxe pour son élimination dans les filières françaises (recyclage ou incinération). Il ne faut donc pas tenir compte de ce symbole dans notre pays. Rappel : Que récupérer ? Uniquement les bouteilles ayant contenu des boissons. Aux entreprises carougeoises Soirée des entreprises carougeoises Journée cantonale de la propreté Le Conseil administratif a le plaisir d'inviter les entreprises carougeoises à une séance d'information, lors de laquelle il présentera le budget de l'année 2005, ainsi que les enjeux politiques, économiques et sociaux liés à notre commune. M. Philippe Moeschinger, directeur de la Fondation des terrains industriels (FTI), ainsi que M. Carlo Lamprecht, Conseiller d'Etat en charge de l'économie, feront également une présentation. Un débat sera ensuite ouvert sur l'avenir des entreprises à Carouge. Inscription auprès de la mairie, tél. 022 307 89 87. Que faire des emballages ayant contenu d'autres produits (shampoing, huile, vinaigre, etc.) de même que les barquettes transparentes pour fruits et légumes ? Il faut les jeter dans une poubelle ordinaire avec les ordures ménagères. Que faire des bouteilles blanches (en polyéthylène) utilisées pour le conditionnement du lait et des boissons lactées ? Ne mélangez pas ces bouteilles avec le PET, ce sont deux matériaux différents, qui ont des filières de recyclage spécifiques. Vous devez les rapporter au lieu d'achat où vous trouverez un container approprié situé devant ou à l'intérieur du magasin. Attention ! Le type de symboles dans le tableau ne veut pas dire que l'emballage est en PET. Il s'agit de plastique, donc à jeter avec les ordures ménagères ordinaires. La fonte de ces différents plastiques se fait à différentes températures et donc il y a forcément des incompatibilités, d'où l'impossibilité de les récupérer ensemble. SYMBOLES TYPES DE PLASTIQUES ATTENTION Retour au lieu d’achat (container PE) Polyéthylène haute densité (PE-HD) Lait, boissons lactées Chlorure de polyvinyle (PVC) Emballages plastiques, vaisselle en plastique, etc. Polyéthylene basse densité Certains sacs plastiques, récipients alimentaires, etc. PP Polypropylène Flacons de médicaments, etc. PS Polystyrène Boîtes de CD, emballages d’objets (jouets, ordinateurs, etc.) Autres plastiques Plus d’une résine utilisée David Serra, Service MVE 16 novembre 04 | n°5 novembre 04 | n°5 DESTINATION 17 Carouge en images Carouge en images La piscine en images Le 40e été de la piscine de la Fontenette • • La piscine de la Fontenette a eu 40 ans au mois de juin. M. Michel von Kaenel, employé communal à la piscine, a manié l'objectif cet été et nous offre une rétrospective estivale ensoleillée. Toboggan vu de l’intérieur Retrouvez ces images sur le site www.carouge-michel.ch Salle des machines 18 novembre 04 | n°5 novembre 04 | n°5 19 Nouvelles communales Nouvelles communales Déneigement Inauguration de l'Agora Espace Le vendredi 1er octobre, un temps magnifique permettait d'accueillir les habitants des quartiers de la Tambourine, de Drize, de GrangeCollomb et de Pinchat pour une fin d'après-midi festive et conviviale, sur le terrain jouxtant l'école de la Tambourine. Les Autorités de Carouge et de Veyrier inauguraient un terrain de jeu pour les petits et les grands, l'Agora Espace. Football, basket, minihockey, son revêtement synthétique et ses palissades permettent toutes sortes de jeux. M. Marc Nobs, maire de Carouge et M. Philibert Perrin, conseiller administratif de Veyrier, ont chacun à leur tour dit leur plaisir de voir cet équipement de grande qualité être à ce point apprécié des habitants. Les travaux sur le chemin Vert et la nouvelle déchetterie égale- ment terminée sont aussi un motif de satisfaction. Les deux magistrats ont profité de cette manifestation pour informer les personnes présentes des différents enjeux urbanistiques existant dans la région, en insistant particulièrement sur les problèmes de circulation. Après cette partie officielle, place aux réjouissances ! Une équipe de football féminine du FC Signal a fait une démonstration de foot-tennis et de foot de rue avant d'inviter les enfants et leurs parents à venir jouer à leur tour. Ceux-ci ne se sont pas fait prier et l'Agora Espace résonnait des rires et des encouragements des très nombreuses personnes présentes. Un buffet offert par les Autorités permettait aux sportifs et aux plus contemplatifs (!) de se restaurer grâce à de magnifiques plateaux de fromage, du raisin et des pains décorés tout en dégustant le moût de Satigny et le jus de pommes de la Fondation Aigues-Vertes. Plaisir de découvrir ce lieu magnifique, plaisir de se retrouver, plaisir du jeu entre les générations. Grâce aux lumières installées par le Service maintenance, voirie et environnement, c'est à des heures tardives que les derniers s'en sont allés. L'Agora Espace résonne encore des «Monsieur, juste encore une dernière partie» adressés aux employés de la Voirie qui avaient mis tout en œuvre pour que cette fête soit réussie, en collaboration étroite avec le Service social, le Service culturel de la Ville de Carouge et le travailleur social hors murs. A chacun de jouer maintenant ! François Berthoud Chef du Service social Assainissement communal Mise en séparatif du réseau • Construction du collecteur Eaux Usées rue Joseph-Girard En septembre 2003, le Conseil municipal, sur proposition du Conseil administratif, ouvre un crédit de CHF 395 000.- pour la réalisation d'un collecteur à la rue Joseph-Girard. Ce projet entre dans le cadre du plan directeur du réseau d'égouts de Carouge approuvé le 10 décembre 1987 par le Conseil municipal. Cette décision avait été prise en raison des caractéristiques qualitatives et quantitatives insuffisantes du réseau existant. Le réseau actuel de la rue JosephGirard, entre la rue Ancienne et le giratoire de la rue du Tir-au-Canon, est équipé d'un collecteur unitaire de 1,20-1,50 m de diamètre. Depuis le giratoire du Tir-au-Canon jusqu'au pont de la Fontenette, le bassin versant est déjà réalisé en séparatif. Le présent projet de collecteur d'eaux usées fait partie des derniers tronçons encore à équiper. Le projet prévoit donc la pose d'un nouveau collecteur pour les eaux usées entre la cheminée en attente à la sortie du giratoire du Tir-au-Canon et la rue Ancienne. La pose de ces 162 m de collecteur permettra le raccordement en système séparatif des parcelles bordant ce tronçon ainsi que la rue du Tunnel encore en système unitaire. La situation du collecteur a été choisie du côté sud en fonction de la position de la cheminée en attente. Cet emplacement favorise les branchements privés plus nombreux de ce côté de la chaus- 20 novembre 04 | n°5 sée. L'occupation du sous-sol par les services publics du côté nord a aussi influencé ce choix. Le collecteur unitaire existant sera affecté aux eaux pluviales. L'exécution de ces travaux nécessite la mise en sens unique de la rue JosephGirard et cela dans le sens Tir-au-Canon direction rue Ancienne. Après l'achèvement du collecteur, il sera procédé à des réouvertures ponctuelles afin d'exécuter les branchements privés jusqu'en limite des parcelles. Le service des eaux remplacera le tronçon de leur conduite en fonte de 30 cm de diamètre qui est mise en péril lors des travaux d'excavation de la fouille du collecteur. Câblecom profitera aussi de cette fouille pour y poser un tube. La réfection de la chaussée sera, dans un premier temps, exécutée au niveau fini de la chaussée. Dans un deuxième temps, soit environ 6 mois après la fin des travaux, la surface de la fouille sera rabotée sur 4 cm pour permettre la mise en place de la couche définitive. Ces travaux ont débuté le 27 septembre 2004 et devraient être terminés (avec réserves concernant les conditions atmosphériques) avant fin décembre 2004. Le Service maintenance, voirie, environnement (MVE) doit fournir au service de la maintenance des routes cantonales les coordonnées d'une personne de contact en cas d'alarmes météo, verglas et neige. Ainsi, chaque fois qu'il y a une alarme cantonale, un message prévient cette personne qui décide s'il y a lieu d'intervenir dans la commune, selon la gravité de la situation. Le Service MVE dispose de deux saleuses tractées, d’une saleuse remorquée sur camionnette, de trois tracteurs avec lame et épandeur à sel ainsi que de deux camions poids-lourds équipés avec lame et épandeur à sel. Ces véhicules peuvent être mis en fonctionnement dans les délais les plus brefs. Lors d'une petite intervention, seule une équipe d'environ six employés sera déployée, tandis que pour une intervention plus conséquente, tout le personnel disponible sera actif. Les passages pour piétons, les arrêts TPG, les trottoirs communaux et les écoulements d'eaux pluviales sont dégagés en priorité. Les endroits touchés par le verglas sont également sécurisés très rapidement afin d'éviter les accidents de la circulation. Cependant, il est important de rappeler qu'en cas de neige ou de verglas et même en temps normal, les trottoirs doivent être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d'arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire. Extrait du règlement sur la propreté, la salubrité et la sécurité publique Chapitre II Balayage des trottoirs et enlèvement de la neige Art. 19 Balayage des trottoirs Sur le territoire de la ville de Genève, ainsi qu’en bordure des routes cantonales, dans toutes les agglomérations, les trottoirs bordant les immeubles et les propriétés doivent être balayés avant 8h30. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire. Art. 20 Les trottoirs situés devant les établissements publics, tels que terrasses de cafés, restaurants et salles de spectacles, doivent être balayés avant 8h du matin et les détritus doivent être déposés dans les poubelles de l’immeuble. Art. 21 Le balayage à sec des trottoirs, allées, escaliers et locaux ouverts au public est interdit. Toutefois, en cas de gel, il est toléré pour les trottoirs. Art. 22 Nettoyage en cas de neige et verglas 1 En cas de chute de neige ou de verglas, les trottoirs doivent être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire. 2 Dans les rues où il n’existe pas de trottoirs, l’enlèvement de la neige doit être effectué, le long de chaque bâtiment, sur une largeur de 2 m. 3 Dans tous les cas, les gondoles doivent être nettoyées pour permettre l’écoulement des eaux. 4 Lorsque les propriétaires font enlever la neige de leurs toits, ils doivent placer une barrière devant leurs maisons, pendant la durée de ce travail. L’enlèvement ne peut s’effectuer que jusqu’à 9h du matin et ne doit pas commencer avant le jour. La neige enlevée des toits doit être immédiatement évacuée aux frais et par les soins du propriétaire et déversée aux endroits désignés par l’autorité compétente. André Guisolan, Service MVE Service urbanisme et constructions novembre 04 | n°5 21 Nouvelles communales Nouvelles communales Une inscription publique est ouverte afin de repourvoir les postes suivants au sein de notre service maintenance, voirie et environnement (MVE) : UN JARDINIER à 100 % Activités : Ville de Carouge Mairie de Carouge Ressources Humaines Place du Marché 14 1227 Carouge www.carouge.ch Plantation d'arbres, arbustes et massifs floraux. Taille et élagage des arbres et arbustes. Tonte et arrosage et des espaces verts. Création de surfaces vertes (engazonnement, traitement). Nettoyage et soins des bacs à fleurs et massifs florales. Entretien de base du matériel et des machines de tonte. Toutes autres activités polyvalentes dans le cadre du service MVE. Profil requis : Être titulaire d’un CFC d'horticulteur ou d'une expérience jugée équivalente. Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans. Avoir une certaine sensibilité pour les projets de créations floraux. Etre motivé à travailler au sein d'une petite équipe ou individuellement. Etre en bonne santé et posséder les qualités physiques appropriées, notamment pour faire face aux conditions météorologiques. Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours fériés) pour service de serre et autres. Posséder le permis de traiter, le permis poids lourd serait un avantage. Connaître Carouge constitue un atout. Les arbres secs à couper Certains bouleaux et hêtres ont mal supporté la sécheresse de l'an dernier, ces deux espèces étant sensibles aux conditions climatiques extrêmes. De façon générale, les bouleaux sont peu résistants aux coups de soif. Les hêtres quant à eux ont des racines peu profondes, et ils ont par conséquent beaucoup de difficultés à pomper l'eau qui s'évapore très rapidement. Pour ces raisons, ces arbres souffrent considérablement de la chaleur. Il faut savoir que chaque arbre a dans ses réserves de l'eau et du glucose. L'an dernier, ces réserves ont été utilisées pendant la sécheresse, laissant les arbres sans provisions. C'est pourquoi ce printemps, beaucoup d'arbres ont dépéri. Sur l'ensemble du canton, on chiffre l'abattage de ces deux essences à plus 20% cette année par rapport à 2003. Il est important de noter qu'il s'agit d'un phénomène biologique et non d'un problème d'entretien, puisque si on observe deux bouleaux plantés l'un à côté de l'autre, le premier peut être sec et le second en bonne santé (voir photo). Cette situation ne prétérite pas l'ensemble du patrimoine arboricole de Carouge mais elle pose la question du choix des nouvelles espèces à planter. En effet, doit-on replanter des espèces indigènes sensibles à la sécheresse en se disant que les conditions climatiques de l'an dernier étaient ponctuelles? Ou doit-on prendre en compte le réchauffement de la planète qui va aller en empirant avec une multiplicité de sécheresses et donc adapter nos plantations en conséquence? Actuellement, la question est à l'étude non seulement à Carouge, mais également en Suisse et en Europe. A titre d'exemple la Ville de Berne, qui a plus de 30 000 arbres, a pris la décision de replanter des essences indigènes. Par ailleurs, il faut savoir que les plantes non indigènes, comme les méditerranéennes, sont également sujettes à des maladies et parasites, qui jusqu'à aujourd'hui étaient souvent limités dans leur expansion à cause de nos hivers froids. A Carouge, cinq bouleaux et cinq hêtres ont été touchés. Il s'agit d'arbres de petite taille, soit de moins de dix mètres. L'abattage est cours de réalisation et sera achevé d'ici la fin de l'année. Propos recueillis par A.BA auprès de Anthony Leclerc, Service MVE UN AIDE-JARDINIER à 100 % Activités : Entretien des espaces verts du domaine public. Taille des arbres d'avenue. Désherbage et nettoyage des fleurs fanées. Participation à la tonte des gazons. Aide à la plantation des massifs floraux. Toutes autres activités polyvalentes dans le cadre du service MVE. Profil requis : Justifier d'une expérience professionnelle préalable dans le domaine du jardinage ou l'exercice d'un métier manuel d'extérieur. Etre motivé à travailler au sein d'une petite équipe. Etre en bonne santé et posséder les qualités physiques appropriées, notamment pour faire face aux conditions météorologiques. Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours fériés). Connaître Carouge constitue un atout. Service maintenance, voirie et environnement : tél. 022 307 84 84 Ces postes s'adressent indifféremment aux femmes et aux hommes. Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre curriculum vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au 12 novembre 2004. 22 novembre 04 | n°5 novembre 04 | n°5 23 Culture et événements Culture et événements Bibliothèque municipale Concerts d’Automne A l'affiche: la ville et son fil d'Ariane Au Temple de Carouge «L'animal peut certes parcourir de grandes distances, s'orienter, suivre des pistes, mais il ne relie pas le début et la fin du parcours, il n'opère pas le miracle du chemin : à savoir, coaguler le mouvement par une structure sociale qui sort de lui.» Georg SIMMEL : La tragédie de la culture Les rayons d'architecture, d'urbanisme, des moyens de transport, d'environnement sont régulièrement enrichis de nouvelles acquisitions. A côté d'ouvrages généraux sur l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme, on trouve des livres consacrés plus particulièrement aux styles, aux édifices prestigieux, aux monuments, aux ouvrages d'art, aux problèmes de génie civil. C'est ainsi que la Bibliothèque possède plusieurs livres sur les ponts, les jardins, les réserves naturelles, les jardins botaniques et les parcs nationaux. Les grands architectes figurent également avec des monographies. Depuis quelques années paraissent des livres sur le mobilier urbain, la topographie urbaine, la circulation, la mobilité. Plus que jamais l'image du labyrinthe s'impose ici quand on met en parallèle les bibliothèques et la ville. Chaque ville ressemble à une bibliothèque, avec ses édifices alignés comme des monographies, avec ses places qui s'ouvrent comme des annuaires, avec ses monuments qui se dressent pareils à des dictionnaires. Nous circulons à travers ses rues de la même façon qu'un lecteur ou qu'une lectrice chemine au milieu des rayons. Nous avons en tête une adresse qui n'est pas toujours celle du Minotaure. Nous recherchons un titre qui n'est pas forcément une légende. Nous suivons souvent un fil que nous voudrions être celui d'Ariane et qui est peut-être l'ancêtre du réseau vert. Contrairement à Thésée, nous nous attardons volontiers dans le dédale de nos collections. Avec sa base de données riche de plus 100 000 notices, la Bibliothèque de Carouge reste le guide le plus sûr pour découvrir les vérités et les légendes de notre ville. Dans la musique de nos langues, doivent s'entendre des sons et des racines remontant à la nuit 24 novembre 04 | n°5 des origines mais nous ne saurons jamais les retrouver. Par contre nous avons la trace de mains sur des parois de pierre, des dessins de ces lointains ancêtres et d'énigmatiques figures abstraites que les archéologues appellent pictogrammes. Soumis à de multiples interprétations, ces ensembles de signes semblent posséder une grammaire élémentaire permettant la mémorisation de rituels ou la transmission de messages et d'idées. Ils fonctionnent comme une langue… Pictogrammes, idéogrammes, écritures syllabiques, vos bibliothécaires ont cherché pour vous quelques ouvrages remontant la filiation des écritures, en explorant l'infinie richesse et constituant ainsi une bibliographie des livres exposés que vous pourrez vous procurer. Cette collection sera agrémentée de quelques vitrines présentant des exemples divers d'écritures manuscrites ainsi que les objets nécessaires au scribe antique comme au calligraphe contemporain. Certains de ces objets sont spécialement conçus pour que les enfants puissent les manipuler. Ils sont le fruit du travail de Patricia Vicarini, artiste peintre de Sierre, qui nous a très obligeamment prêté sa collection d'objets et de supports d'écriture. Il nous a semblé judicieux de prolonger cette exposition par une activité concrète ! Pas moins de quatre ateliers de calligraphie sont prévus cet automne. Munis de vos pinceaux chinois, de calames ou de plumes, préférerez-vous l'onciale au caractère arabe, la calligraphie hébraïque à l'idéogramme chinois ? Ces ateliers sont pour débutants et tout public. Les renseignements et l'inscription sont à prendre auprès de vos bibliothécaires, les places étant limitées (jusqu’au 20 novembre 2004). «Aimez-vous…Bach ?» C’est sur ce thème prometteur que la Ville de Carouge a décidé d’offrir au public ses concerts d’automne, les dimanches 14 et 21 novembre. Sans vouloir se calquer sur un deuxième «Printemps Carougeois», version automnale, les concerts organisés par la Ville de Carouge au mois de novembre se verront plus intimistes, tout en gardant une qualité. C’est le Temple qui ouvre ses portes pour accueillir, sur le thème «Aimez-vous… Bach?» le dimanche à 17 heures, des artistes de grand talent qui viendront offrir au public, des concerts très différents d’ambiance. Le concert du dimanche 14 novembre accueillera Catherine Gremaud-Babel, organiste titulaire des orgues de l’église Sainte- Croix dans un concert intitulé «Bach et ses fils». Durant cette soirée, cette artiste jouera au clavecin des œuvres de la famille Bach, et c’est ainsi que pour ce concert, le grand Jean-Sébastien sera entouré de Carl Philip Emanuel, de Johann Christian et de Wihelm Friedemann. Marcelo Giannini Le concert du dimanche 21 novembre a été confié à Marcelo Giannini, organiste titulaire des orgues du temple de Carouge, l’un des meilleurs musiciens genevois, qui a été invité à préparer un programme sur le thème «Les grands airs sacrés de Bach». Pour cette occasion, il s’est entouré de deux autres musiciens, la soprano Béatrice Voellmy et le hautboïste Vincent Gay-Balmaz. Des concerts pour finir en musique des dimanches automnaux frileux… Un nouveau rendez-vous d’automne à ne pas manquer. Claire Haugrel Entrée libre - Temple de Carouge Dimanches 14 et 21 novenbre à 17h. Catherine Gremaud-Babel Hip-Hop «Communes-Ikation» Festival 27 novembre à la Salle des fêtes Lieux Centre de Loisirs de Carouge Rue Jacques-Grosselin 31 pour les ateliers, Salle des fête de Carouge – rue Ancienne 37 pour les concerts Pour sa septième édition, le festival Hip-Hop Communes-Ikation prend ses quartiers à Carouge. C'est dans la cité sarde qu'il fera la promotion de la culture hip-hop dans toute sa diversité. Ce festival fait passer un message de respect et de tolérance en donnant une image positive du mouvement hip-hop qui rallie beaucoup de jeunes. Au programme Les ateliers Dès 10h, au Centre de Loisirs de Carouge, des ateliers sont proposés, encadrés par des artistes reconnus. Les ateliers couvrent différentes disciplines du hip-hop telles que écriture, graf, dj, beat-box, danse. Tout public. Entrée libre. Concerts Ouverture des portes à 15h, à la Salle des fêtes de Carouge. Vous pourrez assister à un spectacle regroupant des artistes qui excellent dans leurs disciplines. novembre 04 | n°5 Disiz la Peste (Paris, rap) Dj Twista (Genève) Honeya (Nyon, r'n'b) PLS (Palettes, rap) GuineGalSene (Genève, rap) Goldmouth (Genève, beat box) Samir & Mitshiabo (Genève, rap) Crossroad (Bâle, beak dance) Cie Amazing (Marseille, break dance) Entrée aux concerts : Frs 12.Carte 20 ans/20 francs : Frs 8.Prélocation auprès de Vinyl résistance, Rue du Terreaux-du-Temple 3 : Frs 10.Télécharger le programme sur www.carouge.ch Informations : Hip Hop Communes-Ikation 078 642 28 53 [email protected] 25 Culture et événements Culture et événements Le mangeur de macaronis Emmanuel Cottier (Céligny 1858–1930 Carouge) : Le mangeur de macaronis. Théâtre d'ombres mécanique, vers 1890-1900. Tôle et métal sur une armature en bois. 50 x 48 x 33 cm. Cet automate est visible au Musée de Carouge dans le cadre de l'exposition Regards sur Carouge par Tom Tirabosco et trente artistes, du 26 octobre 2004 au 23 janvier 2005, du mardi au dimanche de 14 à 18h. Le Musée est fermé le lundi et du 24 décembre 2004 au 4 janvier 2005. 26 De toutes les créations d’Emmanuel Cottier, Le mangeur de macaronis est sans doute la plus fameuse. Alfred Chapuis l’avait déjà remarquée dès le début du XXe siècle et elle figure en bonne place dans son ouvrage classique sur les automates à côté d’autres ombres mécaniques imaginées par l’artisan genevois. Voici la description extrêmement précise qu‘il en donne: «Présentons encore le «mangeur de macaronis» (fig. 261), une des scènes les plus heureusement réussies. Dans cette pièce s’effectuent quatorze mouvements différents; les plus curieux sont ceux de la bouche qui s’ouvre lorsque le dîneur porte vers elle la fourchetée de pâtes qu’il a prise dans le plat dont le contenu diminue au fur et à mesure; celui du corps, qui se redresse, celui du bras qui se lève faisant signe à la servante d’accourir; celleci s’approche de la table, pose un second plat et se retire en inclinant la tête. On voit sur le bâti, l’arbre à cames qui commande ces diverses actions.» (Alfred Chapuis et Edouard Gélis, Le monde des automates (étude historique et technique), tome I, Paris, 1928, pp. 345-346 et fig. 261). La machine fonctionne aujourd’hui encore au moyen d’un petit dispositif électrique et, lorsqu’on l’allume, la scène se met en branle lentement, très lentement dans un léger bruit de mécanique qui a pour effet de tenir en haleine le spectateur qui se demande ce qui va bien pouvoir se passer. Dans sa simplicité même, cette scène a quelque chose d’assez touchant et qui réveille ce fond de naïveté enfantine sommeillant en chacun de nous. Les vingt ans du Musée (Benjamin Péret, «Au paradis des Fantômes», in Minotaure n° 3-4, décembre 1933, pp. 29-35, repr. p. 34). Emmanuel Cottier (1858-1930) s’inscrit dans la grande tradition des créateurs d’automates suisses. A l’image de la plupart de ceux-ci, d’ailleurs, il était horloger. Aux alentours des années 1880, il conçut dans son atelier, rue Saint-Victor à Carouge, un petit théâtre d’ombres animées qui finit par l’occuper durant toutes ses heures creuses et qu’il enrichit considérablement au fil des ans. Il en jouait lui-même un peu partout dans la région pour la plus grande joie des petits et des grands, mais cette activité, un temps si vivace, ne lui survécut pas. Plusieurs auteurs ont heureusement rendu hommage à l’homme et à son talent, permettant ainsi de perpétuer sa mémoire. René-Louis Piachaud par exemple lui a consacré un très joli chapitre de son ouvrage sur Carouge intitulé «L’Artisan». (R.-L. Piachaud, Carouge, Editions du Journal de Genève, 1936, pp. 277-294). Provenance: 1. Louis Cottier, Carouge 2. Collection Carmen et Hugues Fontanet, Genève 3. Ville de Carouge, inv. 529, acquisition 2004 Expositions: 1987-1988 Le Minotaure, Musée Rath, Genève, n° 283 1988 Le Minotaure, Musée d’art moderne, Paris, n° 283 AFt Ateliers de Noël à Carouge Cette machine a participé à la grande rétrospective de 1987-1988 consacrée à la revue Minotaure organisée conjointement au Musée Rath et au Musée d’art moderne de Paris (Regards sur le Minotaure, la revue à tête de bête, Musée d'art et d'histoire, Genève, 1987, n° 283 du catalogue, repr. p. 271). Le mangeur de macaronis avait figuré en effet en tant qu’illustration à l’intérieur d’un petit essai publié dans cette revue en 1933, un essai qui évoquait l’univers des automates si cher aux surréalistes. novembre 04 | n°5 Dans le cadre du programme d'activités proposé par le Service des loisirs du Département de l'instruction publique à l'époque de Noël, le Musée de Carouge accueille deux ateliers «Réalisation de cartes de Noël et de vœux» proposés par l'Association des intérêts de Bernex les 21 et 22 décembre pour enfants de 10 à 12 ans. Renseignements auprès du Service des loisirs au 022 906 10 40. Vingt ans déjà! Inauguré le 4 octobre 1984 avec une exposition des œuvres d'Emile Chambon offertes par l'artiste à la Ville de Carouge, notre musée municipal est installé depuis l'origine dans la belle maison Montanrouge, sur la place de Sardaigne. On en parlait depuis un demi-siècle lorsque le Conseil municipal accepta, en 1982, la donation du peintre Chambon qui devait donner naissance à ce musée si longtemps attendu. La ligne culturelle souhaitée par le Conseil administratif était de ne pas créer une institution figée ni de rivaliser avec les nombreux autres musées genevois, mais de proposer aux Carougeois des expositions de qualité, le plus souvent possible en relation avec l'histoire de la cité et la vie locale. quatre Eléments. A côté de ces «phares» du printemps, il faut relever que le musée participe régulièrement à la vie de la cité en s'associant au festival d'orgues de Barbarie ou à la Vogue. L'organisation tous les deux ans du Concours international de céramique est là pour rappeler l'importante activité de Carouge dans le domaine des arts de la terre, avec sa manufacture active de 1803 à 1930. Le succès toujours grandissant de ce concours (600 inscriptions l'an dernier) fait connaître le nom de Carouge dans le monde entier. La prochain édition est annoncée dans ce journal et sur le site Internet de la Ville de Carouge (www.Carouge.ch). Notons qu'en alternance sont présentées des expositions sur la céramique carougeoise. On pourra également retrouver sur le site Internet la liste complète des expositions, parmi lesquelles il faut relever en 1986 l'importante exposition marquant le bicentenaire de Carouge, en 1987 celle pour le bicentenaire de la naissance du général Dufour (qui avait installé à Carouge le premier Bureau topographique fédéral), en 1991 celle consacrée à l'homme de nos fontaines, Blavignac, ou encore celles consacrées à nos plus célèbres artistes carougeois (Poussin en 1992-1993, Pfund en 1994, Haas en 1996 ou Christa en 1997). carougeois bien connus, un bel ensemble de 33 vues aquarellées de Carouge réalisées pour leur famille par l'un des fondateurs de la Palette carougeoise, Maurice Kaspar (18921946) présente plusieurs aspects inattendus du Carouge d'autrefois. De nombreux autres talents ont illustré Carouge dans le passé ou récemment: Michel Baumgartner, Sergio Cecchi, Paul Chaix, Emile Chambon, Louis Cottier, Charles de Ziegler, Michel Delaloye, Robert Gailloud, Rita Gallmann, Robert Gardelle, Frédéric Goerg, Georges Guibentif, René Guinand, Rudolf Haas, Gabriel Haberjahn, Erich Hermès, Ales Jiranek, Jacques Leckie, Joseph Mégard, Jean-Pierre Mello, Louis Nyauld, Joseph Rérolle, Jean Roll, Joseph Salucci, Louis Salzmann, Jeanne Saracchi, Luc-Michel Schüpfer, Jean Tavernier, Louis Uldry, Benjamin Vautier, Pierre-Eugène Vibert. Une septantaine d'expositions ont ainsi été offertes aux visiteurs, selon un calendrier saisonnier désormais bien établi: au printemps une exposition rattachée au Printemps carougeois, en été une exposition «grand public», en automne une exposition de céramique, et en hiver une exposition consacrée à l'histoire ou l'art régional. Dans le cadre du printemps, après les cinq Sens présentés de 1990 à 1995 (le sixième sens, l'intuition, fut illustré par des images virtuelles de Marilyn Monroe mises au point par un laboratoire universitaire genevois!), une série d'expositions a été consacrée aux Ages de la vie. Un nouveau cycle commence au printemps prochain sur le thème des Une autre tâche du Musée est la publication du Dictionnaire carougeois, publication qui rassemble le maximum de connaissances sur l'histoire de Carouge et sur les Carougeois célèbres ou méconnus, dictionnaire dont trois volumes sont déjà parus. A l'occasion de son vingtième anniversaire, le Musée de Carouge propose en ce moment une sorte de promenade à travers la cité sarde en compagnie d'une trentaine d'artistes, du XVIIIe siècle à nos jours. Toutes les œuvres exposées sont tirées des collections du musée, montrant la diversité des approches artistiques. Par exemple, grâce à une récente donation de MM. Jean et Pierre Belloni, les entrepreneurs Exposition 2, place de Sardaigne jusqu'au 23 janvier 2005, ouverte tous les jours de 14 à 18 h. sauf le lundi. Le Musée sera fermé du 24 décembre au 4 janvier. L'entrée est gratuite. novembre 04 | n°5 On pourra voir également dans l'exposition les dessins originaux que Tom Tirabosco, le jeune illustrateur genevois lauréat en 2003 du Grand Prix du Festival de la Bande Dessinée de Sierre pour son livre L'Œil de la forêt, a conçu depuis quelques années pour marquer l'anniversaire du Musée. En lui commandant cette série de croquis proposant sa vision de Carouge puis en les éditant, la Ville de Carouge souhaitait ainsi témoigner de la vitalité de son musée au service de la vie artistique de la cité sarde. Jean-Marie Marquis Le portfolio réunissant les croquis carougeois de Tom Tirabosco, publié avec le soutien de la Loterie romande, est en vente à l'accueil du Musée au prix de 20 francs. Tom Tirabosco signera ce volume et les affiches de l'exposition le jeudi 2 décembre de 18 à 20 h. au Musée de Carouge. 27 Culture et événements Culture et événements Prix de la Ville de Carouge 2005 concours international de céramique Le Vase soliflore › Règlement La dimension maximale est de 40 cm. 3 La collaboration entre plusieurs créateurs (céramistes et/ou designers) est autorisée. Elle doit toutefois être clairement indiquée sur le bulletin d'inscription qui portera les noms de tous les collaborateurs de cette réalisation. Modalités d'inscription 4 Toute personne intéressée adresse le bulletin d'inscription qu'il trouvera soit au secrétariat du Musée ou de la Mairie aux heures ouvrables, soit sur le site Internet de la Ville de Carouge www.carouge.ch, accompagné • d'une brève biographie d'une page dactylographiée rédigée soit en français, soit en anglais, soit en allemand soit en italien et indi quant la formation suivie et les principales expositions. • de deux photographies en couleur sur papier de format maximum A4, montrant le vase sous deux angles différents sur un fond neutre. Le dossier complet devra impérativement parvenir au plus tard le 15 avril 2005 à l'adresse du Musée. Les inscriptions ne seront pas prises en compte si le dossier parvient incomplet ou hors délais. PRIX DE LA VILLE DE CAROUGE 2005 CONCOURS INTERNATIONAL DE CÉRAMIQUE Règlement et inscription sur demande au Musée de Carouge 2 place de Sardaigne CH 1227 Carouge (Genève) www.carouge.ch www.ceramique.com Objet du concours 1 La Ville de Carouge (Genève) organise un concours biennal de céramique ouvert à tous. Il est institué pour 2005 le Prix de la Ville de Carouge, d'un montant de 10 000 francs suisses. Seront également attribués un Prix de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, d'un montant de 2000 francs, et un Prix offert par l'Association céramique suisse, d'un montant de 1000 francs. En 2005, le jugement portera sur un vase soliflore (vase pour une unique fleur), thème du concours. 2 Chaque concurrent ne peut déposer qu'un seul dossier ne comportant qu'une seule pièce dont il est le créateur. L'œuvre doit avoir été réalisée récemment et être originale. La réalisation de ce travail sera exclusivement en céramique; le béton, la lave et tout autre matériau sont exclus. L’œuvre peut recevoir un décor incisé, estampé, émaillé (exception faite de l'émail synthétique), gravé ou peint. Pour respecter l'anonymat du jugement, la pièce ne doit pas être signée de manière apparente ni porter de marque distinctive. 28 novembre 04 | n°5 Sélection 5 Un jury international de sélection, désigné par le Conseil administratif de la Ville de Carouge, juge les dossiers présentés. Les critères d'appréciation portent sur les qualités esthétiques (forme et décor), sur l'originalité, sur la fonctionnalité et sur la qualité de la réalisation technique de l'objet. Toute œuvre ne répondant pas à ces critères et à ceux mentionnés dans l'article 2 sera écartée de la compétition. Le même jury décerne le Prix de la Ville de Carouge et les autres prix mis à sa disposition lors de l'examen des pièces sélectionnées et reçues. Les décisions du jury sont sans appel et n'ont pas à être justifiées. Le jury n’est pas tenu d’attribuer l’un ou l’autre des prix. La liste des concurrents sélectionnés est publiée sur le site Internet de la Ville de Carouge (www.carouge.ch) à partir du 30 mai et seuls les concurrents sélectionnés recevront une confirmation par courrier. Exposition 6 Seules les pièces des concurrents sélectionnés seront exposées au Musée de Carouge (Suisse) du 24 septembre au 20 novembre 2005. La présentation de l'exposition est de la seule compétence du comité d’organisation. Les prix seront proclamés le samedi 24 septembre, jour de l’inauguration de l’exposition. Conditions de participation 7 La Ville de Carouge prend à sa charge les prestations suivantes : • les frais inhérents à l’exposition et à sa promotion • pour la durée de l’exposition, l'assurance des œuvres exposées sur la base de la valeur indiquée par l’artiste • les opérations douanières en Suisse • les frais de renvoi de l'œuvre (hormis l'assurance pour le transport) • l’impression du catalogue illustré. Les prestations suivantes restent à la charge des artistes invités : • l’emballage et l'expédition des œuvres jusqu’à Carouge par voie postale exclusivement • l’assurance des œuvres pendant leur transport aller et retour jusqu'à leur arrivée au musée • les frais liés aux formalités douanières dans le pays d’origine. La Ville de Carouge ne peut en aucun cas être tenue pour responsable des objets qui seraient détériorés ou détruits durant le transport. Si un objet arrive endommagé, le Musée de Carouge fera restaurer l'œuvre au mieux afin d'en permettre l'exposition. 8 Tout participant s’engage : • à fournir des photographies sur papier de bonne qualité. Les photographies des œuvres sélectionnées seront reproduites dans le catalogue publié à l’occasion de cette exposition • à présenter une œuvre originale récente réalisée par lui-même ou en collaboration • à accepter que soient utilisées, libres de droits, les photographies de sa pièce pour la reproduction dans l'exposition ou pour la promotion relative au concours • s’il est sélectionné, à expédier la pièce dont il avait soumis les photographies, dans le délai imparti. 9 L’œuvre primée par la Ville de Carouge devient de plein droit propriété des collections du Musée de Carouge. 10 Tout concurrent, par le seul fait de l’envoi de son dossier, accepte les conditions du présent règlement. En cas de litige, le for judiciaire exclusif est auprès du Tribunal de Première Instance du Canton de Genève. Théâtre de Carouge Photo Tartuffe: de gauche à droite Laurent Sandoz (Orgon) et Nicolas Rossier (Tartuffe) N’Dongo revient de Dominique Ziegler et dans sa mise en scène raconte la visite officielle d’un dictateur africain au président d’une grande puissance européenne, son principal soutien politique en Occident. De pendables tractations peuvent commencer. Ou comment décoder les liens qui se trament entre les puissants, à l’ombre du pouvoir (jusqu’au 14 novembre). La comédienne et chanteuse Magali Noël propose un bouquet de chansons. De l’impertinence canaille et enfantine de Boris Vian au réalisme poétique d’un Prévert en passant par le poète aux mots insurgés et passionnés, Léo Ferré (Chansons volent, 3 au 5 novembre). novembre 04 | n°5 Richard Vachoux, comédien et metteur en scène aborde la poésie de Mallarmé sous une forme surprenante. Il propose un dialogue étincelant entre deux couples qui passent en revue avec humour raffiné la mode des années 1880. Les mots deviennent ici un «théâtre du rythme» et l’univers de l’éphémère, la mode, un festival de sensations, de matières et de couleurs, du vêtement au bijou (Mallarmé ou l’Après-midi d’un faune, 30 novembre au 19 décembre 2004). 29 Vie carougeoise Vie carougeoise Centre de Loisirs Comment ça va ? l'ensemble des activités et événements ponctuels proposés par l'équipe d'animation. Vous pourrez ainsi en un coup d'œil vous tenir informé toute l'année et avoir accès rapidement à nos coordonnées ! Pour les Carougeois qui n'auraient pas trouvé ces publications dans leur boîte, nous vous invitons à nous contacter afin que l'on puisse vous les faire parvenir dès que possible. Centre de Loisirs de Carouge Rue Jacques Grosselin 31 1227 Carouge Tél: 022 342 87 87 tous les jours entre 13h30 et 17h30 L'info du Centre de Loisirs a fait peau neuve ! Vous l'avez peut-être remarqué, la nouvelle brochure annuelle d'information de votre Centre de Loisirs s'est refait une beauté. A fin août, elle vous est parvenue, en tout ménage, accompagnée d'un dépliant assorti - notre programme d'automne. Dorénavant, en complément de la brochure, vous recevrez en effet trois fois par an cet agenda dans votre boîte à lettres, présentant Foot-évolution Avis à tous les amateurs et amatrices du ballon rond, foot-évolution ouvre ses portes pour vous ! Tous les mercredis jusqu'au 23 mars à la salle de gym de l'école de la Tambourine, de 14h30 à 17h. Des vestiaires sont à disposition. Dès 10 ans. Gratuit et sans inscriptions. Informations au Centre de Loisirs. Beauté retrouvée Théâtre des Amis En faveur de la restauration de l'église Sainte-Croix, Geneviève Deshusses raconte les aventures de Bleu d'Azur le 24 novembre à 16h au Centre de Loisirs de Carouge, rue Jacques-Grosselin 31 Pour les enfants de 3 à 85 ans. Entrée libre. 30 Samedis de ski/surf pour les ados Pour 2005, les sorties de ski/surf proposées par le Centre de Loisirs de Carouge sont fixées aux dates suivantes, les samedis : - 22 et 29 janvier 2005 - 19 et 26 février 2005 - 5 et 12 mars 2005 Age : 12 – 18 ans Lieu : au Grand-Massif en France (Morillons, Samoëns, les Carroz) Départ : du Centre de Loisirs à 9h précises Retour : au Centre de Loisirs à 17h30 Prix : frs 39.-, comprend le transport et l'abonnement. Inscriptions : au Centre. Infos : les mercredis de 14h à 18h (Salvatore). Attention les places sont limitées ! «Bêtise et méchanceté» Le Théâtre des Amis propose quatre œuvres maîtresses du théâtre de vaudeville des trois des plus fameux auteurs du genre: Feydeau, Labiche et Courteline. La paix chez soi et La peur des coups de Georges Courteline: «C’est bâti dans l’extravagance à grands traits de vérité : un jet de cocasserie qui vient du fond de l’homme.» Pierre Brisson. 29 degrés à l’ombre de Eugène Labiche: «Bouffonnerie folle, insensée et charmante. M. Labiche a jeté dans cette esquisse fugitive quelque chose de son incomparable génie comique» Le National – 1873. Du 23 novembre au 28 décembre 2004. Mardi, mercredi, vendredi à 20h. Jeudi, samedi à 19h. Dimanche à 17h. Dès le 8 novembre, réservations au 022 342 28 74 de 10h à 18h du lundi au vendredi. Repas une heure avant le spectacle. Théâtre des Amis – Place du Temple 8 1227 Carouge - 022 342 28 74 Feu la mère de Madame de Georges Feydeau: «Je suis pétrifié d’admiration devant le mathématicien, l’horloger, l’ingénieur, le thaumaturge, le démiurge qui invente, rêve, combine, construit, remonte, fait marcher imperturbablement et impeccablement une machine aussi compliquée, aussi miraculeuse, aussi parfaite, sans que s’affole un seul rouage, sans que saute un seul ressort.» Jean Richepin novembre 04 | n°5 • • L'homme est fait pour la femme. La femme est faite pour l'homme... surtout en province, où il n'y a pas de distraction. (Feydeau) Partie, Christa restera pourtant «de Carouge» C’est en 1978 que Christa Furrer repère une jolie petite arcade rue Saint-Victor. Très vite Christa devient Christa de Carouge. Aujourd’hui, 26 ans plus tard, le bail s’achève. Christa a symboliquement remis les clés de son magasin à Corinne Ruedin qui ouvrira la boutique On Stage début novembre. Christa a souhaité recentrer son activité à Zurich. Elle emporte avec elle le nom de la Cité sarde auquel elle est définitivement associée. Née à Bâle il y a 68 ans, Christa Furrer a fait ses classes à Zurich. Elle suit une formation aux Beaux-Arts avant de rejoindre une important agence de publicité pour laquelle elle travaillera sept années durant. Une expérience qui sera plus qu’utile pour la suite de sa carrière. En 1963, Christa se marie avec un Suisse alémanique. Le couple s’installe à Genève, pour le plus grand plaisir de la styliste qui trouve alors la ville des bords de la Limmat ennuyeuse et terne. En terres genevoises, c’est le coup de foudre pour Carouge, grâce notamment à la complicité d’autres Alémaniques vivant dans la Cité. En 1978, elle s’installe donc rue Saint-Victor et prend le nom de Carouge, un nom qui ne la quittera plus. Dire que Christa de Carouge est un personnage tient de l’euphémisme. Crâne rasé, lunettes rondes, silhouette noire, même ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans son magasin ou qui n’ont jamais porté ses vêtements la connaissent. Dès l’installation à Carouge, le succès est au rendez-vous. Il est vrai que les créations de Christa sortent de l’ordinaire : longtemps, il y a eu le noir, rien que le noir. Et puis, il y a quelques années à peine, une collection blanche a suscité une sorte de petite révolution. Mais là n’est pas l’essentiel. Christa a toujours créé des vêtements avec le souci permanent de celui ou de celle qui les portera. Le choix des matières est rigoureux: lin, soie ou cachemire ; les lignes sont amples et confortables et la fascination pour le Japon se fait sentir dès 1983. Le miracle a lieu. Là où les clients auraient pu choisir Christa par suivisme ou par snobisme, on ne trouve que des amoureux du bien être et de la belle ouvrage. On ne porte pas les vêtements de Christa pour ressembler à d’autres, on les porte parce qu’ils nous ressemblent. Ainsi s’établit une clientèle d’abord féminine, puis masculine, recrutée essentiellement dans les professions à dominante artistique. novembre 04 | n°5 Dire que Christa de Carouge est un personnage tient de l’euphémisme. Dix ans de succès conduisent Christa à ouvrir une succursale à Zurich. Si Carouge reste le lieu de la création initiale, celui du dessin, Zurich devient le centre de fabrication des prototypes alors que les vêtements sont façonnés dans un atelier de Saint-Gall. Et 1996 verra encore s’ouvrir un magasin en franchise, à Vienne. Pourquoi pas Paris, Milan ou New York ? Christa est une sage. Elle a très vite compris qu’une expansion trop rapide lui aurait fait perdre ce qu’elle a de plus précieux : le droit de faire quand elle veut et comme elle veut. Chez elle, pas question de collections ou de saisons. C’est la rencontre d’une matière, une idée qui surgit qui permettent une création quasi instantanée. Car Christa est peut-être encore plus artiste qu’elle n’est styliste. Elle a créé des costumes de théâtre, monte des expositions, fait de ses défilés de véritables performances. Elle aime créer des vêtements pour des occasions particulières, mariages, fêtes ou spectacles. Aujourd’hui, Christa a donc choisi de retourner à Zurich. Dans sa boutique de la Seefeldstrasse, elle continuera d’étonner son monde. Sa silhouette familière manquera aux Genevois en général et aux Carougeois en particulier. Mais elle continuera à porter ce nom qui lui va comme l’une de ses plus belles créations : de Carouge. Pour toutes ces années, pour toute cette beauté, merci Christa. Pascal Schouwey 31 Vie carougeoise Histoire de Carouge Les Archives de la Vie privée à Carouge 10 ans déjà Le Pont de Carouge Cette gravure est actuellement présentée au Musée avec une quinzaine d’autres vues du pont de Carouge. Pour les horaires, voir page 27. femmes, leur quotidien, leurs relations, leur vie professionnelle, leur vie amoureuse écrite parfois grâce à un homme, comme c’est le cas de ces cahiers bleus qui pendant les années 1934-1935 relatent les rencontres furtives de deux amants. Le cahier est présenté par le principal rédacteur comme un opuscule. Il recueille ses mots, mais aussi ses maux d’amour pendant les moments d’attente de celle qu’il désigne comme sa «tendre épouse». Ces pages racontent une histoire rendue difficile par la situation (la femme est mariée), la passion et AVP, fonds 1999 - 60 Savez-vous que la Ville de Carouge abrite une association qui s’engage depuis 10 ans à sauvegarder le patrimoine de la vie privée ? La vie privée, c’est le quotidien familial, conjugal et individuel fait de pratiques diverses (se nourrir, se vêtir, gérer son budget, écrire des lettres, aimer, photographier, éduquer, cuisiner, etc.) qui produisent des documents divers (lettre, contrat, photographie, facture, journal, dessin, recette, cahier de cuisine, etc.). Ce quotidien ordinaire est passionnant lorsqu’on l’étudie comme les sociologues de la vie quotidienne l’ont fait depuis plus de vingt ans (pensons par exemple au livre de Jean-Claude Kaufman sur le linge sale). Mais c’est aussi son histoire qui fait le charme des ouvrages sur «la vie quotidienne au temps jadis » et l’intérêt des livres qui depuis une vingtaine d’année dévoilent le personnel, le privé et l’intime grâce à la correspondance, aux journaux intimes, aux autobiographies et autres archives privées. C’est pour ne pas perdre les richesses de la culture du quotidien, des façons de dire et de faire de chacun, au jour le jour, des sentiments familiaux, conjugaux, amicaux et amoureux qui les accompagnent que l’Association Les Archives de la Vie privée (AVP) s’est constituée en 1984. Regroupant des archivistes, des historien/ne/s et amateur/trice/s d’histoire, elle récolte, conserve et met en valeur les documents versés par les familles et les personnes intéressées à participer à cette sauvegarde d’un patrimoine riche d’émotions. C’est au no2 bis de rue de la Tannerie, où siègent d’autres associations féminines, ainsi que le Service pour la promotion de l’égalité entre homme et femme, que sont les bureaux de cette association sans but lucratif. Dans un ménage, souvent, les documents sont conservés par la femme qui est en quelque sorte la gardienne de son histoire. De surcroît, les archives privées rendent compte de la vie d’un foyer, domaine encore souvent géré par elle. Elles mettent en lumière la vie des 32 novembre 04 | n°5 les conditions de la rencontre (en cachette «comme des malfaiteurs» écrit-il). Au fil des pages, le lecteur s’interroge sur ce qui fait le moteur d’une passion. Il est renvoyé au temps de l’auteur, 1934. Mais il s’interroge aussi sur ses propres sentiments amoureux, sur l’existence de la passion amoureuse, sur la forme qu’elle prend aujourd’hui. Si la particularité et le caractère unique de cette archive conservée par les AVP en fait sa valeur, c’est le cumul des documents qui permet de mieux saisir l’esprit d’un temps et la mentalité d’une culture à un moment donné. Les AVP marqueront leurs 10 ans par une exposition sur les cahiers de cuisine à la Bibliothèque publique et universitaire qui aura lieu de mi-octobre à fin novembre 2004. Ces cahiers manuscrits, dont certains très anciens, rendent compte de l’attachement familial à une tradition culinaire, du rôle de transmission entre les générations d’un savoir particulier, ainsi que du travail de ceux et celles qui au quotidien prennent soins des autres. Pour toutes informations ou donations, l’Association Les Archives de la Vie privée peut être contactée au tél. 022 301 10 31 et par courrier électronique [email protected] Martine Ruchat, présidente des Archives de la Vie privée Carte Postale : AVP, fonds 2000 - 13 Pont de Carouge, s.d. (vers 1820). Lithographie aquarellée (Archives Communales de Carouge) L’Arve Selon l’archéologue L. Blondel, à l’époque de César, le lit principal de l’Arve passe par l’actuelle place des Augustins et forme, après avoir dépassé les falaises de Champel et de Pinchat, un vaste delta qui s’ouvre de la Bâtie actuelle à la rue de la Corraterie. Le travail d’assèchement entrepris par les Frères dominicains du couvent de Plainpalais, dès le XIIe siècle permettra un assainissement des pallus (d’où Plainpalais tire son nom), mais aura comme conséquence ultime un déplacement de la rivière sur le cours de son lit le plus méridional, où il se situe actuellement. D’importants travaux d’endiguement de la rive droite de la rivière seront poursuivis au cours des âges et à la Renaissance ils feront l’admiration de Léonard de Vinci (Codex Atlanticum, Bibliothèque Ambrosiana, Milan, f° 237 v.): le remblaiement avec des blocs de pierre et des troncs intéresse le fameux ingénieur. Poursuivis aux XVIIIe et XIXe siècles, ces travaux d’endiguement ne prendront fin qu’avec la construction des quais du bord d’Arve entre 1887 et 1904. Les ponts successifs Le pont sur l’Arve est étroitement lié au pont de l’Ile sur le Rhône et ils sont probablement contemporains. Sa localisation demeure incertaine. Fragiles passerelles en bois, sans culée, les emplacements successifs du pont ont fluctué au gré de l’humeur vagabonde de l’Arve. Après l’achat, par les Citoyens de Genève, d’une bande de terre sur la rive gauche de l’Arve, en 1445, à Gérard de Ternier, un nouveau pont est construit en aval du Pont-Neuf actuel. Régulièrement emporté par les crues (1530, 1570, 1651, 1733, 1779, 1786) le pont est inlassablement reconstruit mais les édiles genevois prennent toujours le soin d’installer un passage provisoire – bac ou pont flottant – tant les flux commerciaux et de personnes sont importants. Si le pont de Carouge est régulièrement emporté par les flots, ceci n’est pas lié à une incapacité des ingénieurs mais bien à une volonté délibérée de ceux-ci de pouvoir démanteler rapidement l’ouvrage d’art afin de protéger Genève de tout envahisseur ! Les ponts sur l’Arve sont rares, et ceux d’Etrembières et de NotreDame ne sont pas toujours franchissables. novembre 04 | n°5 Rappelons que le pont de Sierne ne sera jeté qu’en 1782 et qu’il sera plusieurs fois détruit jusqu’en 1820. Le Pont-Neuf est dû à l’ingénieur Nicolas Céard. Projeté dès 1800 – mais les travaux ne commencent qu’en 1809, puis sont interrompus entre 1814 et 1817 – le pont ne sera achevé qu’en 1817 par le futur Ingénieur cantonal Guillaume Henri Dufour. Elargi en 1862 pour laisser passer le tram hippomobile, bombardé par la RAF durant la Seconde Guerre mondiale, sauvé in extremis dans les années 60 du XXe siècle, le Pont-Neuf n’est toujours pas classé. Pendant de nombreuses années, le Pont-Neuf a été l’un des trois passages sur l’Arve en territoire genevois. Un symbole. Pour en savoir plus : Anita Frei, Ponts de Genève, Genève, 2002, 72 p. Dictionnaire carougeois, tome 3 «Urbanisme et Architecture à Carouge», sous la direction de J.-M. Marquis, Carouge, 2001 33 Marché Place du Marché Mercredi et samedi EXPOSITIONS Musée de Carouge Place de Sardaigne 2 Carouge vu par Tom Tirabosco et trente artistes Jusqu’au 23 janvier 2005 tous les jours de 14h. à 18h. sauf le lundi Bibliothèque de Carouge De la main à la lettre A l'origine de l'écriture, la trace d'une main sur une paroi... Présentation des différents outils et supports à travers le temps jusqu'à l'invention des alphabets. Jusqu’au 20 novembre heures d'ouverture de la bibliothèque Exposition accompagnée d'un atelier de calligraphie. Galerie Delafontaine Du 15 au 24 octobre Gertrude Keller Spaenni Peintures et gravures Jérôme Blanc & Christelle Parizot Créations en bois et en céramique Du 19 au 28 novembre 34 novembre 04 | n°5 ANIMATIONS Concerts d'automne «Aimez-vous Bach ?» Au Temple de Carouge à 17h. Catherine Gremaud-Babel, clavecin Bach et ses fils Dimanche 14 novembre Marcelo Giannini, orgue; Béatrice Voellmy, soprano ; Vincent Gay-Balmaz, hautbois Grands airs sacrés dans l'œuvre de Bach Dimanche 21 novembre Soirée des entreprises carougeoises Salle des Fêtes – sur inscription Mardi 23 novembre Festival Hip Hop Salle des fêtes et Centre de Loisirs Samedi 27 novembre THÉÂTRES Théâtre de Carouge N'Dongo revient de Dominique Ziegler Jusqu'au 14 novembre Mallarmé ou l’après-midi d’un faune du 30 novembre au 19 décembre Théâtre des Amis Bêtise et méchanceté Quatre pièces courtes de trois auteurs Labiche, Courteline et Feydeau du 23 novembre au 28 décembre à Carouge Evénements à Carouge en novembre CONCERTS D'AUTOMNE Vie carougeoise «Aimez-vous Bach?» Temple de Carouge à 17h. Dimanche 14 novembre 2004 Catherine Gremaud-Babel, clavecin «Bach et ses fils» Préludes et Fugues, Scherzo et Sonates de Jean-Sébastien et ses fils Carl Philip Emanuel, Johann Christian, Wilhelm Friedmann Dimanche 21 novembre 2004 Marcelo Giannini, orgue Béatrice Voellmy, soprano Vincent Gay-Balmaz, hautbois «Grand airs sacrés dans l'œuvre de Bach» Prélude et Fugue, Sonate et grands airs de Cantates Entrée libre PRIX DE LA VILLE DE CAROUGE 2005 CONCOURS INTERNATIONAL DE CÉRAMIQUE Règlement et inscription sur demande au Musée de Carouge 2 place de Sardaigne CH 1227 Carouge (Genève) www.carouge.ch www.ceramique.com