hommage

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hommage
Quelles sont les mesures de prévention
recommandées au niveau des élevages ?
Il est essentiel que les producteurs de volailles appliquent
des mesures de biosécurité afin d’éviter que le virus ne
s’introduise dans leur élevage :
– tenir les volailles éloignées des zones de fréquentation
d’oiseaux sauvages ;
– ne pas installer sur le terrain des dispositifs susceptibles
d’attirer les oiseaux sauvages ;
– exercer un contrôle de l’accès des personnes et des
équipements aux poulaillers ;
– assurer un bon état sanitaire de l’exploitation, des
poulaillers et des équipements ;
– éviter d’introduire dans l’élevage des oiseaux dont le statut
sanitaire n’est pas connu ;
– notifier aux Services vétérinaires les cas d’oiseaux morts ou
malades ;
– éliminer de façon appropriée le fumier et les volailles
mortes ;
– vacciner les animaux si besoin.
Pour plus d’informations
1. Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE. Page web :
www.oie.int/fr/normes-internationales/code-terrestre/
2. Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux
terrestres de l’OIE. Page web : www.oie.int/fr/normes-internationales/
manuel-terrestre/acces-en-ligne/
3. Fiche technique de la maladie de l’OIE . Page web : www.oie.int/fr/
sante-animale-dans-le-monde/fiches-techniques/
4. Portail web de l’OIE sur l’influenza aviaire. Page web : www.oie.int/
fr/sante-animale-dans-le-monde/portail-web-sur-linfluenza-aviaire/
5. Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
Questions fréquemment posées sur le virus A(H7N9). Page web :
www.fao.org/news/story/en/item/173704/icode/
6. Organisation mondiale de la santé
Questions fréquemment posées sur l’infection humaine par le
virus de l’influenza A(H7N9), Chine. Page web : http://www.who.int/
influenza/human_animal_interface/faq_H7N9/fr/index.html
7. Réseau mondial OIE/FAO d’expertise sur l’influenza animale
(OFFLU). Page web : www.offlu.net/
vie de l’OIE
hommage
Pierre de Kinkelin
décédé le 10 mai 2013
En 1964,
Pierre de Kinkelin
est recruté à
l’Institut national
de la recherche
agronomique (INRA)
pour amorcer
les travaux en
hydrobiologie à la
Station d’hydrobiologie
continentale à Paris,
après des études à
l’École vétérinaire
d’Alfort. En 1968,
Pierre rejoint le tout nouveau Laboratoire
d’ichtyopathologie de Thiverval-Grignon pour travailler
sur le virus responsable de la septicémie hémorragique
virale de la truite. Au cours des années 70, il montre le
rôle de l’interféron dans la réponse antivirale de la truite
et il est le premier à développer des vaccins contre cette
infection virale en sélectionnant des virus atténués. Au
cours de la décennie suivante, il isole et identifie de
nombreux virus pathogènes infectant diverses espèces de
poissons.
À la fin des années 80, il rejoint l’Unité de Virologie
et immunologie moléculaires sur le site de Jouy-en-Josas,
où il poursuivra ses travaux à travers les dynamiques de
recherches actuelles du laboratoire, de la génomique des
Flavobactéries aux mécanismes des réponses antivirales.
En 1985 il publiera le Précis de pathologie des poissons.
Nommé en 1975 Secrétaire général de la Commission
permanente de l’OIE pour l’étude des maladies des
poissons (devenue depuis la Commission des normes
sanitaires pour les animaux aquatiques), il en deviendra
le Président de 1988 à 1991.
À la retraite depuis 2001, il entamera avec énergie
la rédaction d’un ouvrage rénové et étendu sur la
pathologie des poissons. Pierre laisse à ses collaborateurs
le souvenir d’un scientifique curieux et actif, et d’un
homme de grande culture, plein d’humour et d’énergie.
2013 • 3
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