Présentation - Mairie de Saint-Jean-de
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Présentation - Mairie de Saint-Jean-de
Simon Nwambeben Quartet “Classic Bitibak” Simon Nwambeben, est né à Bafia, ville située à 120 km de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Il a grandi à Bafang, une autre ville de l’ouest du pays, dans une famille à la fois traditionnelle et musicienne. Il est dès sa naissance plongé par ses parents dans les chants, danses et percussions. Il touche pour la première fois à un instrument de musique moderne (la batterie) à l’âge de 9 ans. Et c’est le début d’un sacerdoce musical qui ne s’arrêtera plus. Simon Nwambeben écrit, compose, chante, fabrique lui-même ses propres instruments (guitares, batterie, percussions) et profite de toutes les occasions pour se produire en spectacle tout d'abord devant sa famille puis pour des amis et autres. À l'âge de 14 ans, il crée dans sa ville natale Bafia son premier groupe «les Jeans système» avec d'autres artistes passionnés comme lui. Un an plus tard, c’est la naissance de son deuxième groupe qu’il appelle « les Saloparts ». Avant ses 17 ans, il décide de quitter sa famille et sa ville natale pour Yaoundé, la capitale du Cameroun. Quelques temps après, il est embauché à la Terre-Battue, cabaret bien connu de tous les amoureux de musique. C’est là qu'il croise le chemin du metteur en scène de «Royal de Luxe», célèbre compagnie de théâtre de rue basée à Nantes, qui lui propose d'intégrer sa compagnie. Simon Nwambeben sera directeur musical dans la troupe pendant 5 ans. Il écrit, compose et interprète la musique de deux spectacles «les petits contes nègres» et «les petits contes chinois». Il parcourra le monde de la Chine au Chili, Corée du sud en passant par la Hongrie, le Vietnam (…) pour finalement s'installer en France, à Nantes. Fort de l'expérience du Royal de Luxe, il rêve depuis quelques temps déjà de monter son propre spectacle, avec des musiciens français et camerounais. Une idée qui ne l'a jamais quitté… Avant son départ du «Royal de Luxe», Simon Nwambeben a commencé à mettre en place son projet. Il lui faut trouver le cocon dans lequel il pourra épanouir sa musique. En 2001, il présente avec succès ses chansons au Festival d'été de Nantes avec quelques musiciens rencontrés pendant l'aventure Royal de Luxe. En 2002, Simon Nwambeben rencontre ceux qui vont partager ses rêves de scène : Sandrine Laverdure, Eva Paquerau (choristes) et Samuel Lecompte (percussionniste). Tous quatre viennent d'horizons musicaux variés (chanson française, musique cubaine, jazz…). C'est le mélange de toutes ces influences qui intéresse Simon Nwambeben. Les deux choristes, nées dans la région de Nantes, ont appris toutes les chansons en Bafia, qui n'est pas la langue la plus répandue au monde ! Un cinquième membre viendra rejoindre le groupe en la personne de Laurent Evini dit Zaki(bassiste), camerounais rencontré quelques années auparavant à la Terre-Battue. Ensemble, ils entrent en résidence de création, cuisinent, métissent, colorent les chansons de Simon Nwambeben et apprennent à se connaître... La rencontre avec Ray Lema, pianiste chanteur d'origine Zaïroise, bien connu dans le monde entier et que Simon Nwambeben admire, a été primordiale. Ses conseils artistiques ont été très bénéfiques et positifs ; le premier album de Simon Nwambeben «Bitibak 1» est né sous sa direction. La musique de Simon Nwambeben Le rythme des chansons de Simon Nwambeben est celui que l’on peut retrouver chez tous les bantous dans la partie méridionale du continent africain. Mais Simon l’explore avec cette façon particulière qui n’appartient qu’aux habitants de Bafia dans la province du Mbam et Inoubou. Il a inventé son propre style, qu’il a nommé Bitibak : mélange de musique traditionnelle Bafia et de musique moderne. Avec sa voix douce et haute et sa guitare dont il a appris à jouer seul, il interprète un chant souvent cadencé par des percussions, soutenu par deux voix féminines avec des harmonies d'instruments classiques (harpe, violoncelle…). En réalité, Bitibak est le nom qu’on donne dans la région de Bafia à un mélange d’écorces, de feuilles et de plantes de toutes sortes, une décoction qui, prise en inhalation, soigne le paludisme et la fièvre. Ses chansons sont un peu comme ce remède. S’appuyant sur des histoires qu’il a pu vivre et dont il nous fait partager les moments joyeux ou dramatiques, il nous amène dans son univers peuplé de personnages de tous les jours. Si, de par ses origines, il reste attaché à cette culture musicale qui lui a été transmise oralement, Simon Nwambeben reste très ouvert aux rythmes et aux musiques d’aujourd’hui, loin du folklore et des musiques commerciales. Simon Nwambeben nous propose son univers de poésie, d’amour et de simplicité. Audelà de son appartenance au monde africain, c’est son humanité et son amour de la vie qui nous touchent. http://www.simon-nwambeben.com