LA SOUFFRANCE (2ème Partie)

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LA SOUFFRANCE (2ème Partie)
ECOLE DU DIMANCHE
EGLISE BAPTISTE DE LA NOUVELLE JERUSALEM
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Matthieu 5:48
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DIMANCHE 13 & 20 MAI 2012
LES EPREUVES AU COURS DE LA VIE CHRETIENNE:
LA SOUFFRANCE (2ème Partie)
Textes: Job 1:20-21; Jérémie 37:15; 2 Cor 12:10
Vérité Principale:
Cette leçon vous enseignera comment réagir à la souffrance en vous donnant des exemples d'hommes de Dieu
qui ont accepté humblement de souffrir en réclamant la grâce de Dieu et en cultivant du courage au milieu de
leurs souffrances.
Texte d'Or:
Job 5: 6-7 Le malheur ne sort pas de la poussière, et la souffrance ne germe pas du sol;
l'homme naît pour souffrir, comme l'étincelle pour voler.
Les réponses à la souffrance (Job 1:21)
A l'heure de la souffrance, le chrétien doit essayer de déterminer tout d'abord pourquoi il pourrait
souffrir. Quelqu’un peut souffrir à cause de sa position ou sa disposition. Pierre révèle cette vérité dans sa
première épître : "Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons
et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce de supporter des afflictions par
motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement."(1 Pierre 2:18-19)
La souffrance est souvent une pièce de monnaie à deux faces. D'un côté, elle peut être considérée
comme venant de Dieu pour faire ressortir le meilleur de nous (Gen 22:1-2, 15-18 ; Héb 11:17). De l'autre
côté, Satan tente d'utiliser la même tentation et la souffrance pour faire ressortir le pire en nous (Jacques 1:1314).
Le croyant peut réagir à la souffrance en trois façons différentes :
a. la mépriser, c'est-à-dire la traiter à la légère, comme l'a fait Esaü à son droit d'aînesse (Héb. 12:5a, 16).
b. décourager, c'est-à-dire la traiter trop au sérieux (Héb. 12:5b).
c. être formé par elle, c'est-à-dire, recevoir un enseignement d’elle. C'est la réaction voulue par Dieu
(Héb 12:11-13).
Les apôtres Pierre et Paul nous ont conseillé de remettre notre douleur et notre souffrance à Dieu, réalisant
qu’Il est fidèle à faire concourir toutes choses pour notre bien et pour Sa gloire (Romains 8:28; 1 Pierre 4:19).
Jacques nous dit de regarder l'expérience de ces heures sombres comme un sujet de joie complète (Jacques
1:2).
Après sa première calamité - le fait de perdre sa richesse et ses enfants - Job tomba au sol et adora, « et dit:
Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Eternel a donné, et l'Eternel a
ôté; que le nom de l'Eternel soit béni! » (Job 1 :21).
Notez à nouveau la réponse de Job à la remarque de son épouse « maudis Dieu et meurs », au cours de sa
deuxième crise, pendant qu'il grattait les plaies sur son corps malade et douleureux. Job demandait, « Quoi !
nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Job savait qui il servait. Dans son
moment d'adversité, il s'accrochait fermement à son Rédempteur; il ne questionnait pas son motif, il acceptait
tout ce qui lui était arrivé, et ses lèvres ne proférait aucun mauvais mot. (Job 2:8-10)
Notez également l'intervention de Paul dans 2 Cor 12:10: «C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses,
dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis
faible, c'est alors que je suis fort.»
Lorsque, vous et moi, nous nous enorgueillons de notre force et de nos petits exploits, nous obtenons
le crédit, et nous persistons sous l’influence de notre égo, de notre tête brulée. Mais lorsque nous nous
enorgueillons de ce que Dieu est en train de faire au milieu de notre décadence, incapacité et insuffisance,
Christ tient la primauté. Sa force vient à notre secours. Il est honoré.
Ne manquez pas ce point. Les choses que nous redoutons et que nous essayons d’éviter dans notre vie sont
précisément celles qui ont apporté de la satisfaction à Paul. Regardez la liste : Je suis content quand je perds.
Je suis content quand je suis faible. Je suis content avec les insultes. Je suis content quand je suis calomnié.
Je suis content dans la détresse. Je suis content avec les persécutions. Je suis content avec les difficultés et
les pressions qui sont tellement difficiles que je puisse à peine bourger. Pourquoi ? Parce que « quand je suis
faible, c’est alors que je suis fort. » Cette connaissance poussa l'apôtre, radiant par les oracles de flammes du
ciel, à se mettre à genoux. Quelle façon de vivre votre vie---content en tout---sachant que la force divine vient
quand la faiblesse humaine est évidente. C'est ce qui a donné à l'homme de grace du vrai courage. Il en sera de
même pour nous.
Exemples de souffrance (Jérémie 37:15)
Dans la Parole de Dieu, prenons quatre excellents exemples de croyants qui ont souffert pour la justice.
Ce sont : Joseph, Job, Jérémie et Paul.
1. La souffrance de Joseph : il a été détesté par ses frères (Gen 37 :4-5, 8) ; il a été vendu comme esclave
(Gen 37:28) ; il a été sévèrement tenté (Gen 39:7, 20).
2. La souffrance de Job : ses bœufs et ses ânesses ont été volés et ses ouvriers ont été tués (Job 1:14-15)
; ses brebis et ses bergers ont été brulés par un incendie (Job 1:16) ; ses chameaux ont été volés et ses
serviteurs, tués (Job 1:17) ; ses fils et ses filles sont morts dans un vent très violent (Job 1:18-19) ; et il
a été frappé d’un ulcère malin (Job 2:7).
3. La souffrance de Jérémie : il a été trahi par sa propre famille (Jér 12:6) ; il a été persécuté par sa propre
ville natale (Jer 11:18-23) ; il a été rejeté et ridiculisé par ses pairs religieux (Jer 20:1-3, 7-9) ; il a été
arrêté, battu, et accusé de trahison (Jer 37:11-16).
4. La souffrance de Paul : il a subi des complots (Actes 9:23, 29 ; 20:3 ; 21:30 ; 23:10, 12 ; 25:3) ; il a
été lapidé et laissé pour mort (Actes 14:19) ; il a été mis sous pression satanique (1 Thes 2:18) ; il a été
battu et emprisonné à Philippes (Actes 16:19-24) ; il a été ridiculisé (Actes 17:16-18 ; 26:24) ; il a été
faussement accusé (Actes 21:21, 28 ; 24:5-9) ; Il a subi un certain nombre d'orages violents en mer (2
Cor 11:25 ; Actes 27 :14-20) ; il a été mordu par un serpent (Actes 28:3-4) ; et il a été abandonné par
tous (2 Tim 4:10, 16).
Ainsi, mes frères et sœurs, notre désir est pour vous et nous, ensemble, de réclamer la grâce et de cultiver
du courage au milieu de nos souffrances, comme les patriarches mentionnés ci-dessus : Joseph, Job, Jérémie
et Paul. Et dans le processus, de nous détourner de la poursuite effrénée du bonheur, si courante dans notre
culture.
Pas plus que la vie des incroyants, celle des chrétiens n'est "un long fleuve tranquille" ou "un chemin
bordé de roses" (sans épines!). Mais contrairement aux gens du monde, les chrétiens savent que leur souffrance
a un sens et qu'elle aura une fin lorsque "Dieu essuiera toute larme de leurs yeux" lorsque "la mort ne sera
plus" et qu'"il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur" (Apocalypse 21:4).
(A Suivre...)
Great Days with the Great Lives - Charles R. Swindoll
Nouveau Dictionnaire Biblique - Editions Emmaüs
The Open Bible – New Living Translation
La Bible – Louis Segond