GIE PFBN – Rencontre du 23 janvier 2009 à Bagnolet – Maison de

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GIE PFBN – Rencontre du 23 janvier 2009 à Bagnolet – Maison de
GIE PFBN – Rencontre du 23 janvier 2009 à Bagnolet – Maison de la Confédération Paysanne
Producteurs du Groupement d’Intérêt Economique de Produits Fermiers Bio de Normandie (GIE PFBN)
Christine GAMAURY et François DUFOUR
Représentant du Groupement Agriculture Biologique de la Manche
Jérôme VIRLOUET
Des associations de la région parisienne (Paris 19ème, Malakoff, Taverny, Champigny sur Marne, Joinville le
Pont, Kremlin Bicêtre, L’Hay les Roses, Arcueil).
Politique du GIE
Le GIE échappe pour le moment aux turbulences du fait de sa structure et de ses faibles relations avec le
marché international. Par exemple en élevage : 70 % des produits nourriciers doivent provenir de l’exploitation
ou du circuit bio.
Création officielle du GIE : 31 août 2007
Une évolution conséquente de septembre 2007 à août 2008
14 membres
11 livraisons (10 + juillet) pour l’année 2008
Finances
Chiffre d’Affaire global Hors Taxes :
 Frais de location des camions, centre de gestion, indemnisation des producteurs
qui livrent, frais postaux, taxes professionnelles,
 Rémunération du Groupement des Agriculteurs Bio (GAB) salaire de Jérôme Virlouvet
 Dépôt d’un dossier d’ingénierie, (15 000 euros financés à 80% par la Région)
 Accompagnement
 15% pour assurer tous les frais

Résultat positif
221 000 Euros
25 000 euros
12 000 euros
10 800 euros
6 000 euros
4 800 Euros
Part des produits par rapport au global (en pourcentage)
Viande........................................52 %
Laitiers.......................................16 %
Légumes...................................7,2 %
Pommes à couteau...................4,5 %
Œufs.............................................3 %
Miel et pain d’épices................. 2,5 %
Pain...........................................1,5 %
9 appels à des producteurs extérieurs au GIE PFBN (mais faisant partie du GAB) dans l’année écoulée pour
assurer toutes les commandes pour un total de 16.000 euros soit 6,9 % des recettes
2 fois pour l’agneau
1 fois pour les merguez
5 fois pour le veau
1 fois pour le bœuf
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Evolution et perspectives depuis Septembre 2008
Hausse du volume des commandes
Au démarrage, les livraisons rapportaient en moyenne 20 000 euros, aujourd’hui elles atteignent 30 à 34 000
euros.
Lors de l’assemblée générale du GIE PFBN, les producteurs ont indiqué qu’ils atteignaient les limites de leurs
capacités à produire correctement. A savoir : des produits corrects pour un temps de travail raisonnable.
La question est de déterminer la capacité globale du GIE la mieux adaptée pour équilibrer le système :
production / ventes / ressources
Pour assurer la livraison de janvier 2009, le GIE a utilisé 7 camions. Sachant qu’il s’impose 2 personnes par
camion, les producteurs sont très (trop) fréquemment sollicités pour assurer les convoyages.
Rendez-vous le jeudi en Normandie pour charger les camions, voyages vers Paris.
Livraisons le Vendredi.
2ème répartition des produits à Paris pour la livraison du samedi
Livraisons le samedi
Retour en soirée, début de nuit
Dimanche : reprise du travail notamment pour les éleveurs
Débat :
•
Quelle est la part de l’apport de la vente du GIE par rapport à la vente individuelle réalisée par chacun
des producteurs.
La vente du GIE a sauvé les producteurs de fromage de chèvre, de vache, de teurgoule et de canards
et a permis à l’éleveur de Porc de démarrer cette activité.
•
Les différentes positions des producteurs en rapport à leur capacité à produire.
Les canards, veau, bœuf, œufs sont à saturation
L’agneau le sera prochainement
Pour l’heure le porc, produits laitiers, le cidres et Jus de pommes peuvent grandir
Le producteur de pommes à une préférence pour un circuit court, local
Le maraîchage connaît un problème de logistique, notamment pour la préparation des commandes.
Compte tenu du développement que connaît le GIE, la durée de chargement et de déchargement des
livraisons augmentent. Le GIE tient à conserver la disponibilité des producteurs auprès des
associations.
•
Produits laitiers :
Le GIE et le GAB ont amené la coopérative laitière à reconsidérer les relations qu’elle entretenait
avec les producteurs de lait bio.
Au début, le GIE a rencontré des « difficultés » essentiellement liées à sa petite taille. Ainsi, la
coopérative n’était pas très attentive aux prestations à fournir : étiquettes mal imprimées.
A la suite de la demande grandissante du public de produits issus de l’agriculture bio, la coopé a
modifié les rapports entretenus avec le GIE.
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Mais tout n’est pas gagné. La coopérative a augmenté les prix de fabrication pour bloquer le
développement des producteurs bio autonomes dont les marges restent très faibles.
•
Le GIE ne voulant pas s’agrandir, la difficulté rencontrée est la création d’autres structures identiques.
Actuellement un autre GIE essaie de voir le jour dans le Perche.
Mais réinstaller des maraîchers en zone périurbaine est très difficile.
Suite à la loi d’orientation agricole 1998 : les Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Etablissement
Rural (SAFER) ont la possibilité de rétrocéder des terres à des collectivités territoriales. Des
communes ou communautés de communes pourraient ainsi envisager de réinstaller des agriculteurs
dans leur environnement proche.
Toutefois si le statut « terre agricole » est conservé, le prix du foncier est bien moins élevé. Ce qui
n’est pas le cas si le statut n’est pas conservé, la terre peut alors se vendre à n’importe quel prix.
•
GIE : quel autre acheminement possible ? 1 poids lourd affrété depuis la Normandie pour amener les
produits jusqu’à Paris. Ensuite, location de petites unités pour effectuer les livraisons.
Problème d’horaires de circulation des poids lourds en région parisienne.
•
Objectifs du GIE PFBN :
Conforter sa situation
Trouver la bonne limite de maxima de production
Susciter chez d’autres agriculteurs la volonté de créer d’autres GIE.
Actuellement peu de nouveaux producteurs s’installent en vente directe en Normandie et encore
moins en pratique bio.
•
13 groupes sont livrés en Région Parisienne.
Des différences de fonctionnement importantes existent entre les groupes.
Certains comme Paris 19è, Taverny, Joinville n’ont pas limité le nombre de leurs adhérents. Un turn
over existe naturellement. Cette position est une alternative aux contraintes des AMAP.
D’autres ont limité volontairement leur nombre. Chaque famille commande mensuellement. Lorsqu’un
potentiel suffisant existe une nouvelle structure est mise à l’étude.
Si le nombre de commandes n’évolue pas trop, chaque commande est plus importante.
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