1 HIS 518B-40 : L`IMAGE DE L`ANTIQUITÉ DU MOYEN

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1 HIS 518B-40 : L`IMAGE DE L`ANTIQUITÉ DU MOYEN
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HIS 518B-40 : L'IMAGE DE L'ANTIQUITÉ DU MOYEN-ÂGE À NOS JOURS
Janick Auberger, A 6265, Tél. 987 3000 # 6841
[email protected]
Jeudi 9h30-12h30
Heures de bureau =
" Although such perceptions may be ignorant, partial, even widly wrong, they are often
much more influential than accurate historical knowledge and judicious assessment"
K. J. DOVER
« La Grèce n'a jamais formé une influence dominante, comme Rome ou le christianisme, de
sorte qu'elle offre toujours une ressource à qui veut interroger ou mettre en question les
valeurs qui régissent la société»
O. MURRAY
Cours de 3e niveau.
Descripteur
Cours-atelier d'historiographie. Au-delà des faits, le cours étudie comment les différentes
époques ont perçu les Anciens, comment leur image s'est sans cesse modifiée pour, peutêtre répondre aux besoins des idéologies du temps. Du Moyen-Âge au XXe siècle,
l'étudiant pourra, dans le cadre d'un cours-atelier, prendre conscience de la constante «recréation» de l'Antiquité, tout en étudiant comment cet héritage culturel s'est modifié et
revivifié à chaque étape, et ses multiples influences sur la civilisation occidentale
(influences dans la pensée depuis la Renaissance, dans l'art, depuis l'«égyptomania» postnapoléonienne jusqu'au cinéma ou la BD actuels ; récupération idéologique de l'Antiquité,
par exemple de la Grèce par l'Allemagne nazie ou de Rome par le pouvoir mussolinien, son
importance en éducation, dans les collèges classiques du Québec en particulier, etc.)
Objectif
Conformément aux objectifs des cours de 3e niveau, le cours, qui ne s'adresse qu'à des
historiens et qui bénéficie d'un nombre limité d'inscrits, mettra l'accent sur l'interaction
professeur/étudiants et étudiants entre eux1. La partie magistrale du cours sera donc limitée,
et l'on attend des étudiants un effort personnel de lecture, d'initiative et de participation.
Nous nous efforcerons de développer les habiletés de synthèse, de communication orale,
l'effort de lecture d'une séance à l'autre, la recherche bibliographique, le lien entre les
différentes connaissances de chacun.
Il ne s'agit plus de cours de 2e niveau où l'on reçoit un savoir, il faut à présent être un
chercheur actif, qui utilise connaissances et compétences acquises pour faire naître de
nouveaux questionnements.
Thème du cours et approche pédagogique
Le contenu du cours est très vaste, car chaque époque, en fait, a vu (ou a voulu voir)
l'Antiquité à sa manière, et nul doute que nous continuons à le faire2.
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Le masculin est utilisé pour alléger le style.
À préciser. Problème du travail de l'historien. Méthodes «scientifiques», mais influences
du milieu.
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J'aimerais dans cet atelier de recherche que nous réfléchissions au concept même
d'Antiquité et à ce qu'il signifie pour nous. L'Antiquité est cette vaste période qui couvre les
histoires mésopotamienne, égyptienne, syrienne et phénicienne, grecque et romaine. Mais il
est difficile de la considérer comme une unité bien saisissable et datée ; par exemple quand
finit-elle ? Quand commence le Moyen-Âge ? Question aux réponses multiples : pour les
uns 395 (partage de l'Empire), pour les autres 410 (sac de Rome) ou encore 476
(capitulation du dernier empereur). Ce flou indique bien déjà que les périodisations en
histoire sont certes commodes mais qu'elles ne veulent pas dire grand chose : l'homme n'a
pas eu conscience de vivre un changement d'époque en 395 ou 476, il n'a pas «senti» qu'il
quittait son temps pour entrer dans un autre ! C'est l'historien moderne qui trouve dans ces
catégorisations une façon de classer ses connaissances et de structurer l'échelle du temps.
De même, le chercheur moderne trouve pratique de réunir Mésopotamie et Égypte dans les
civilisations dites «orientales» et la Grèce et Rome dans les civilisations dites «classiques».
Mais là encore le Grec et le Romain ne se voyaient pas comme des «classiques», et
Alexandre le Grand avait largement «orientalisé» le monde grec puisqu'il en avait porté les
frontières au-delà du fleuve Indus. Ces deux remarques prouvent déjà que l'Histoire est une
construction a posteriori, et que l'Antiquité est un concept créé par l'historien pour
satisfaire son besoin de clarté, besoin légitime mais dont il faut être conscient.
Si l'Antiquité (on pourrait en dire autant du Moyen-Âge...) est un concept
artificiellement fabriqué, on peut soupçonner qu'elle est aussi largement «interprétée» au fil
des siècles : y a-t-il une vision linéaire des Anciens depuis le Moyen-Âge jusqu'à
aujourd'hui? Certainement pas. D'abord parce que les progrès de l'archéologie, les progrès
spécifiquement techniques, font que nous en savons beaucoup plus sur les Anciens que les
chercheurs de la Renaissance ou même du XIXe siècle. Cette évidence pourrait amener
l'illusion d'un progrès dans notre connaissance de l'Antiquité ? Dans un sens, oui, progrès il
y a. Mais c'est compter sans un contrepoint qui vient mettre un bémol sur cette belle
assurance : nous étudions toujours une époque à partir de notre propre conception du temps,
avec nos valeurs, nos centres d'intérêts. L'homme du Moyen-Âge ne voyait pas les Grecs
comme le Romantique du XIXe siècle, et nous ne les interrogeons plus comme ont pu le
faire les Révolutionnaires de 1789. Mais les connaissons-nous mieux que nos
prédécesseurs ?
J'aimerais donc dans cet atelier voir comment quelques thèmes ont évolué au fil du
temps, et comment différentes époques ont vu l'Antiquité, car chaque époque a jeté sur elle
un regard bien particulier ; on pourrait consacrer tout un ouvrage à suivre, de siècle en
siècle, l'image de l'Antiquité classique dans l'évolution de la culture occidentale, du MoyenÂge au XXe siècle. Chaque époque a recréé, réinterprété le monde gréco-romain (et
l'Égypte ancienne et l'Inde, etc.) à la lumière de ses propres aspirations, y cherchant peutêtre finalement un reflet d'elle-même. Et on peut se demander si actuellement nous
connaissons enfin les Anciens, ou si nous recevons seulement les multiples images que les
siècles précédents nous ont léguées.
Dans la mesure où nous ne pouvons pas traiter en quelques semaines de toute
l'histoire occidentale, nous nous en tiendrons à quelques thèmes. Les thèmes proposés se
trouvent dans la section «Calendrier»...
Le travail écrit permettra de traiter d'autres thèmes qui seront venus à l'esprit au fil
de la session.
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Exemples =
- Comment Rome vit-elle la Grèce ?
- La Renaissance et l'Antiquité classique.
- La Révolution française et l'Antiquité.
- Le «mirage spartiate»...
- La vision de l'Antiquité dans les différents Romantismes
- la lecture de Nietzsche
- Les gouvernants et l'Antiquité (par exemple l'utilisation de Rome par Napoléon ou dans
l'Italie de Mussolini, ou l'utilisation de Sparte par l'Allemagne de Hitler)
- Le XXe siècle et l'Antiquité (dans l'art, et même l'image de l'Antiquité dans le filmpeplum, pourquoi pas ! (ou la BD) La polémique autour de Black Athena de M. Bernal).
- L’Antiquité au théâtre (théâtre classique (Racine), ou contemporain (adaptation du théâtre
ancien par Brecht, Anouilh, etc.) ; en peinture (voir Picasso), en musique (Offenbach,
Berlioz, etc.)
- l'architecture « à l'antique»
- Les Grecs et les Romains : nos ancêtres ou une complète altérité?
- autre thèmes qui viendront en cours de route, comme la survie des langues anciennes dans
nos langues modernes par exemple. Ou le problème de «l'utilité» de ce savoir actuellement.
C'est toute votre formation historique qui est mise à contribution dans ce type de
recherche : vous devez connaître l'Antiquité, et en même temps juger de la façon dont
chacune des époques l'a interprétée, dans quel but, avec quelles déformations...
Approche pédagogique
Vous aurez sur Moodle des textes qui vous aideront à enclencher votre réflexion. Mais pour
la majorité des exposés, c’est l’étudiant qui devra faire sa recherche documentaire afin de
compléter les données.
Évaluations
- Assiduité, participation aux lectures et aux discussions tout au long de la session (15%)
-Travail de session sur un thème =
a) exposé (40%)
b) remise du travail écrit correspondant, ou sur un autre thème (45%).
Calendrier
Trois premières séances : La transmission de la Bible et des classiques grecs et latins (qui
détermine la vision qu'on en a).
Les autres séances dépendront du nombre d’inscrits. Si nous sommes plus de vingt
étudiants, nous organiserons 2 exposés par séance.
JEUDI 5 SEPTEMBRE: COURS MAGISTRAL
JEUDI 12 SEPTEMBRE ; COURS MAGISTRAL
JEUDI 19 SEPTEMBRE : COURS MAGISTRAL
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PUIS LES EXPOSÉS COMMENCENT = les articles servent de point de départ. On les
présente, on les résume, on vérifie qu'ils ont été bien compris par l'auditoire, on les critique
au besoin. Puis on les enrichit en apportant d'autres données ; ou bien on trouve des
parallèles équivalents, avec de la documentation à offrir à l'auditoire.
26 SEPTEMBRE. Grand thème : l'ART.
Les articles valent pour les 3 séances.
Alexandre Farnoux, «Art minoen et Art nouveau : le miroir de Minos».
Sergio Marinelli, «Le portrait à l'Antique dans la sculpture vénitienne du XVIe siècle ou la
recherche d'une identité personnelle et sociale».
Cécile Raynaud, «Les Troyens, l'Antiquité selon Berlioz».
Sylvie Ballestra-Puech, «Le mythe des Parques dans l'Art contemporain».
Audy Rodriguez, «Échos contemporains de la guerre de Troie : L'Iliade dans la bande
dessinée, le cinéma, la science-fiction, la littérature de jeunesse (1956-2007».
Paul-Louis Rinuy, «Les impossibles "retours à l'Antiquité " dans l'art contemporain».
Christian Pommier, «Winckelman, entre l'imitation et l'histoire».
Hélène Lassalle, «Picasso et le mythe antique».
1)
2)
3 OCTOBRE - L'ART (2)
Voir les articles ci-dessus
1)
2)
10 OCTOBRE - L'ART (3)
Voir les articles ci-dessus
1)
2)
17 OCTOBRE - VISIONS DE L'HISTOIRE ANCIENNE
Bertrand Lançon, «La modernité du Bas-Empire».
Paul Veyne, «Le renouveau de l'histoire ancienne prépare-t-il un nouveau siècle des
Lumières ?»
Ana Lucia Lobo, «Freud face à l'Antiquité grecque : le cas du Complexe d'Oedipe».
Alexandre Tourraix, L'Orient, une invention grecque».
Alfredo Perifano, «Homère dans les écrits de sorcellerie au début du XVIe siècle».
Anne-Marie Lecoq, «Vasari et le bouclier d'Achille».
Piero Boitani, «L'Ulysse d'Homère et de Dante à la Renaissance».
1)
2)
24 OCTOBRE = SEMAINE DE LECTURE
31 OCTOBRE : GRAND THÈME : LA TRANSMISSION
Rémi Brague, « Les intermédiaires invisibles. Entre les Grecs et nous, Romains et Arabes».
Dominique Urvoy, «La tradition vivante de l'Antiquité dans la philosophie arabe».
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Jean Pépin, «Sans les anciens Grecs, le christianisme ne serait pas ce qu'il est».
Amaia Arizaleta, « Comment Alexandre le Grand gagna l'Espagne».
1)
2)
7 NOVEMBRE : GRAND THÈME : LES IDÉES POLITIQUES
Henri Morel, «Le poids de l'Antiquité sur la révolution française».
Jean-Charles Assali, «Napoléon et l'Antiquité».
Antoine Leca, «Lénine ou l'Antiquité condamnée».
Philippe Foro, «Archéologie et romanité fasciste. De la Rome des Césars à la Rome de
Mussolini».
Johann Chapoutot, « Régénération et dégénérescence : la philosophie grecque reçue et relue
par les nazis (Platon et la Stoa)».
Antoine Leca, «L'Antiquité et la "Rassenkunde" dans l'idéologie nazie à travers quatre
ouvrages de l'Entre-deux-Guerres - Étude d'influences».
Pascal Payen, «Droysen, l'Histoire d'Alexandre Le Grand et l'État prussien : la querelle de
l'unité et la question du "modernisme"».
Catherine Valenti, «L'Antiquité grecque au service de la politique : la création de l'École
française d'Athènes (1829-1846)».
Sophie Dulucq, «Zulus/Spartiates et autres analogies antiquisantes : des usages de
l'Antiquité dans l'Afrique des XIXe et XXe siècles».
Katell Berthelot, « L'Israël moderne et les guerres de l'Antiquité, de Josué à Masada».
1)
2)
14 NOVEMBRE - LES IDÉES POLITIQUES (2)
Voir articles ci-dessus
1)
2)
21 NOVEMBRE - LES IDÉES POLITIQUES (3)
1)
2)
28 NOVEMBRE - L'IDÉE DE DÉMOCRATIE
Chryssanthi Avlami, «La critique de la démocratie "grecque" chez Germaine de Staël et
Benjamin Constant».
Nicole Loraux, «La démocratie à l'épreuve de l'étranger».
Thierry Ménissier, «"Imposture démocratique" ou pulsion d'imitation ?
Francis Dupuis-Déri, «Les Anciens ne sont plus ce qu'ils étaient. Réflexion sur l'idée de
"démocratie" moderne».
1)
2)
5 DÉCEMBRE - LE CONCEPT DE BARBARE André Rousseau, «Le mot Barbare dans le vocabulaire indo-européen».
6
Jacques Boulogne, « Le Barbare, le Primitif et le Sauvage dans la tragédie grecque».
Pierre Vaydat, « Le Barbare dans l'idéologie allemande».
R. Peterson, «The Greek Face».
1)
2)
12 DÉCEMBRE- EXPOSÉS AU CHOIX, AVEC ARTICLES À CHERCHER...
1)
2)
Conseils en vue de l'exposé
Sur la forme
Première chose : il faut que votre exposé soit un exercice de rigueur, au niveau de
l’expression orale. Éliminez les termes vagues, flous, l’à peu près. Soyez précis dans votre
élocution, trouvez le mot juste. Vous êtes universitaires, dans la peau d’un universitaire
inscrit à un colloque, il ne faut pas vous contenter du langage de tous les jours, ne pas
vous contenter de répéter ce que vous avez trouvé dans les livres, il faut les « traduire »
dans vos mots pour les expliciter, les préciser, devant la classe que vous devez imaginer
auditeurs d'une conférence.
Bannir également – cela va de soi – les tics de langage, les incorrections, le « style oral »
qu’on adopte entre amis : il faut vous entraîner à les éliminer de vos exposés, qui se
déroulent devant vos pairs qui sont autant de... juges.
Un exposé se répète chez soi, plusieurs fois, s’enregistre pour poser le diagnostic, et se
travaille ensuite…Il est très difficile au début, j’en conviens, de maîtriser à la fois le fond et
la forme. Pris par ses idées, on en oublie de châtier la forme. Et si on surveille trop son
expression orale, on perd le fil de ses idées ! Oui, mais l’objectif est d’y parvenir un jour. Je
veux sentir cet effort-là puisque vous arrivez à la fin de votre bac… Ne croyez pas que vous
pouvez vous contenter d'arriver avec vos notes et d'improviser un dialogue avec le groupe :
une performance est un art qui s'apprend.
Sur le fond.
Il faut dépasser la simple transmission de connaissances telles que vous les avez trouvées
dans votre documentation. Un cours de 3e niveau doit vous permettre d’exercer les
compétences de la discipline historique, à savoir la critique des sources, le questionnement,
l’esprit de synthèse, les passerelles qu’on peut dresser entre les différentes époques, les
liens à faire entre toutes les connaissances acquises…Il faut dépasser le stade du 2e niveau
où l’essentiel est seulement de rapporter fidèlement les connaissances telles que glanées çà
et là.
Exemple :
Quand vous travaillez sur un texte ou un recueil de textes, dépassez le simple résumé.
Chacun a lu les textes. Dans la mesure où ils ne sont pas difficiles, il suffit de vérifier
auprès du public que l’essentiel a été compris et que le fil conducteur a été saisi. Le plus
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important va être de s’emparer de ces textes pour aller plus loin. Les critiquer
éventuellement. Les dépasser pour poser des questions qu’ils suscitent. Vous avez passé
vos premières années à imiter docilement les modèles, à faire vos travaux en toute
discipline. Maintenant il faut devenir historien-ne : vous avez acquis les outils, il est temps
de jouer avec et d’aller au-delà de l’imitation. Ne pas faire table rase de ce que vous avez
fait au début du bac, mais dépasser ce stade pour lier entre elles connaissances et
compétences.
Quand vous faites un exposé, faites-nous réfléchir. Il ne faut pas seulement nous apprendre
quelque chose, mais montrez une pensée en marche, ce sera plus intéressant et pour vous et
pour nous. S'il faut se préparer à l'exposé, prévenez-nous. Nous pouvons lire, avant, nous
n'en serons que plus prêts à en discuter.
Plagiat :
l’UQAM a modifié son Règlement no 18 sur les « Infractions de nature académique ».
Vous êtes invité-e-s à le lire dans les plus brefs délais. Il se trouve à l’adresse suivante :
http://www.instances. uqam.ca/reglements. Par ailleurs, le Service des bibliothèques a
conçu
une
page
Web
sur
le
plagiat
à
l'adresse
suivante :
www.bibliotheques.uqam.ca/recherche/plagiat/. Vous y trouverez des informations
pertinentes pour éviter le plagiat.
Barème de notation
Excellent
A+: 88 % +
A : 85-87 %
A- :82-84 %
Très bien
B+ :78-81%
B : 75-77 %
B- :72-74 %
Bien
Passable
Échec
C+ :68-71% D+ :58-61% E:54%
C : 65-67 % D : 55-57 % moins
C- :62-64 %
AUTRES REMARQUES SUR LE TRAVAIL DE SESSION
Remise du travail correspondant à votre exposé, ou sur un autre thème.
La présentation doit en être parfaite. Style et orthographe. Justifié des deux côtés, paginé,
avec la numérotation qui commence p. 2. Au moins 10 références bibliographiques prises
en compte dans les notes de bas de page, classées selon les normes (instruments de
références, monographies, ouvrages collectifs, périodiques...).
Respectez la présentation en vigueur dans le guide pédagogique 1er cycle en histoire (voir
Moodle).
**
REMARQUES « PREVENTIVES » A CONSULTER AVANT DE RENDRE VOTRE
TRAVAIL
Les étudiants inscrits à un cours d’histoire doivent être conscients que cette discipline
participe à la fois des sciences (c’est une science dite « humaine ») et de la littérature ;
l'écriture y joue un grand rôle, le vocabulaire se doit d'être précis et les idées solidement
arrimées les unes aux autres, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. L'étudiant doit donc s'attendre à
ce que l'évaluation accorde une grande importance à l'expression française, une expression
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française qui, dans le cadre de l'université, se doit d'être un français « standard
international ».
*majuscule pour les noms de peuples (les Égyptiens) et minuscules pour les adjectifs (les
paysans égyptiens).
* adjectif : grec (masculin) / grecque (féminin)
* bien que + subjonctif : " bien que les Grecs aient connu la tyrannie..."
* jusqu'à ce que..., au lieu de jusqu'à tant que*, ou jusqu'à temps que* etc trop souvent
rencontrés.
* l'Égypte versus (vs) la Mésopotamie : présentation à éviter, trop technique pour un travail
rédigé ; préférez "l'Égypte par rapport à, ou vis-à-vis de, ou face à la Mésopotamie".
* entre autres (choses) : n’oubliez pas le –s* évitez l'expression "suite à (la guerre...)" ; préférez "à la suite de la guerre..."
* évitez "ce qui a trait à*", "ce qui attrait à* " ; préférez "en ce qui concerne..."
* Après que + indicatif : "après qu'il eut remporté la victoire..." (/avant que + subjonctif
: "avant qu'il ait remporté la victoire..."
* n'abusez pas des "comme tel"...
Aucune raison d’utiliser le FUTUR pour traiter d’une histoire passée. Évitez d’utiliser
ce temps dans vos travaux.
Aucune raison d’employer les verbes dérivés au lieu des simples : « NOTER »,
« MONTRER », « PEINDRE », « AJOUTER » sont plus exacts que les multiples
« DÉNOTER » « DÉMONTRER », « DÉPEINDRE » et « RAJOUTER » souvent
rencontrés.
Optez donc pour un langage clair, des phrases simples, correctement ponctuées.
**
PRESENTATION DES NOTES BIBLIOGRAPHIQUES DE BAS DE PAGES
Un livre :
HOFFMANN, Geneviève, La culture grecque, Paris, 2002, p. 120-121.
Et, ensuite,
HOFFMANN, Geneviève, op. cit., p. 150. (op.cit. = opus citatum = ouvrage cité)
LEROI-GOURHAN, André, Les chasseurs de la préhistoire, Paris, Métailié , 1983, p. 45
C’est-à-dire que vous respectez la suite AUTEUR, TITRE (EN ITALIQUES), LIEU DE
PUBLICATION, ÉDITION (FACULTATIF), DATE.
Si la date est une réédition, vous mettez les deux, avec la plus ancienne entre parenthèses :
LEROI-GOURHAN, André, Les chasseurs de la préhistoire, Paris, Métailié, 2007 (1983)
Un article :
MARCHETTI, P. , « Note sur la date des archontes de Delphes de 346 à 336 », TOPOI,
8/1, 1998, p. 167-172.
MARCHETTI, P., ibidem (s'il s'agit du même article).
Dans ce cas, vous notez AUTEUR, TITRE DE L’ARTICLE ENTRE GUILLEMETS,
TITRE DE LA REVUE EN ITALIQUES, NUMÉRO, DATE.
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Une référence dans un dictionnaire ou une encyclopédie =
Le Petit Robert, sv « Art » (sv = sub verbo = « sous le vocable »)
Encyclopedia Universalis, sv. « religion grecque »
Pas la peine de noter la page : elle change selon les réimpressions et rééditions.
Bibliographie très sélective
Anabases, 1, 2005 «Anabases : Traditions et réceptions de l'Antiquité».
Antiquités Imaginaires, La référence antique dans l'art occidental de la Renaissance à nos
jours, éd. Ph. Hoffmann, P.-L. Rinuy et A. Farnoux, Études de littérature ancienne, Tome
7, Paris, 1996. [N5330A58]
CASSIN, Barbara (éd.), Nos Grecs et leurs modernes : les stratégies modernes
d'appropriations de l'Antiquité, Paris, 1992.
Clisthène et la démocratie athénienne, Actes du colloque Sorbonne 1994, vol. 142 Annales
Littéraires de l'Univ. de Franche-Comté, 1995.
DICKASON, O. P., Le mythe du sauvage, Québec, 1993 [E131D5314]
Dix-Huitième siècle : L'Antiquité, n°27, Paris, 1995, revue annuelle de la Société française
d'étude du XIIIe siècle.
DOVER, K.-J., Perceptions of the Ancient Greeks, Oxford-Cambridge, 1992 [DF78P37]
DUPONT, Florence, Homère et Dallas, Paris, 1991 [PN81D86]
L'invention de la littérature, de l'ivresse grecque au livre latin, La
Découverte, Paris, 1994 [DF78D86].
Études helléniques, vol. 3, 2, Québec, automne 1995.
Études inter-ethniques n°10, 1995, Le Barbare, le Primitif, le Sauvage, Univ. Lille III.
EUBEN J. P., WALLACH J. R. et OBER J., Athenian Political Thought and the
Reconstruction of American Democracy, Cornell Univ. Press, 1994 [JC 79 A8A86]
FINLEY, Moses I, Esclavage antique et idéologie moderne, Paris, 1979 [HT 863 F 4814]
GAILLARD, Jacques, Beau comme l'Antique, Paris, Actes Sud, 1993.
Héros et dieux de l'Antiquité, Guide iconographique, Paris, Flammarion, 1994 [N7760A55
- Arts].
10
Homère à la Renaissance : mythes et transfigurations, Acte de colloque (27-29 nov.2008),
Rome 2011.
Les Humanistes et l'Antiquité grecque (éd. M. Ishigami-Iagolnitzer), Paris, CNRS, 1993
[B105H8H85].
Les Grecs, les Romains et nous : l'Antiquité est-elle moderne ? 2e Forum Le Monde-Le
mans, éd. R. P. Droit, Paris, 1991 [CB428F67]
L'influence de l'Antiquité sur la pensée politique européenne, Presses universitaires d'AixMarseille, 1996, France [CB425152]
Les anciens dans la pensée politique contemporaine (éds, M. Breaugh et Y. Couture), PUL,
Québec, 2010.
MOMIGLIANO, A., Sagesses Barbares, les limites de l'hellénisation, Paris, 1984
[DF78M6 14].
REYNOLDS, L.D. ET WILSON N.G., D'Homère à Érasme, Paris, 1984 ( éd. originale
Scribes and Scholars : A Guide to the Transmission of Greek and Latin Literature, Oxford,
1968. [FRI E 246 R 474 H63 Publ. gouvernementales]
TAPLIN, Oliver, Les Enfants d'Homère. L'héritage grec et l'Occident, Paris, 1990.
VERNANT, Jean-Pierre et Vidal-Naquet Pierre, Oedipe et ses mythes, Paris, 2006.
VIDAL-NAQUET, Pierre, La démocratie grecque vue d'ailleurs : essais d'historiographie
ancienne et moderne, Paris, 1996 [JC 75 D36V53]
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