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N° 11 nov. 2014 C e numéro d’In texto met en valeur des forces vives de la chaîne du livre en Champagne-Ardenne, qu’il s’agisse de bibliothécaires des sections jeunesse, de libraires indépendants, d’éditeurs en région, ou d’auteurs de romans pour adolescents. Engagés avec passion dans leur métier, que chacun définit et vit à sa façon, ils dévoilent ce qui les meut, les positionne, les caractérise dans certains aspects de leur activité. Il est tout autant question d’allant, de mouvement, d’élan dans l’article consacré à l’histoire des écritures, qui questionne l’écrire plutôt que l’écriture, l’écrire dans son jaillissement lointain, au confluent de la danse, de la trace et du son, qui s’inscrit en faux contre une définition traditionnelle de l’écriture – qui continue largement de prévaloir – réduisant celle-ci à un simple enregistrement du discours. Le goût des mots et de langue anime également les acteurs de l’association rémoise Slam Tribu qui multiplie les événements et les projets pédagogiques autour de la pratique du slam de poésie auprès de tous les publics. La présentation des activités de ce centre ressources conclut ce numéro. .......................................... Revue éditée par l’Office régional culturel de Champagne-Ardenne Dernier numéro ISSN 2106-3265 .......................................... OFFICE REGIONAL CULTUREL DE CHAMPAGNE ARDENNE président Jean-Claude Daniel direction adjointe Olivier Lusson ................................................... 33 avenue de Champagne 51200 Épernay 03 26 55 71 71 Centre régional du livre 03 25 73 79 87 (f)03 25 73 14 37 www.orcca.fr [email protected] ................................................... directeur de la publication Olivier Lusson coordination et secrétariat de rédaction Sylvie Truffet ................................................... design graphique www.benoitpelletier-diabolus.fr impression Le Réveil de la Marne ....................................... L’arrivée de Sophie Abellan, nouvelle collaboratrice au sein de l’Orcca, chargée de mission « promotion régionale de l’écrit » et « structuration économique des projets culturels » va permettre de refonder la politique régionale en faveur de l’écrit. Après trois années au sein de la Maison des écrivains et de la littérature à Paris, missionnée pour les actions culturelles, l’éducation artistique et le développement des partenariats autour de l’écrit, elle aura pour première tâche en région Champagne-Ardenne de conduire un diagnostic, avec propositions à soumettre aux élus du Conseil régional, sur le positionnement de l’écrit et les forces et faiblesses de la filière économique du livre. Je vous remercie de lui réserver le meilleur accueil. Par ailleurs, à compter de novembre, Sylvie Truffet devient chargée de projet Jeunesse à l’Orcca, notamment en charge des programmes culturels dans les lycées. Béatrice Bolot est appelée, pour sa part, à rejoindre la Maison de la Région à Troyes. Enfin, il me revient de vous informer qu’il s’agit de l’ultime numéro d’In texto édité par l’Orcca. Au 1er janvier 2015, l’activité de l’association Orcca sera reprise par le conseil régional de Champagne-Ardenne au sein de la direction de la Culture. Je remercie tous les contributeurs et les salariés de l’Orcca qui, au fil des années, ont nourri les publications de l’ex-centre régional du livre et nous ont enrichis de leurs compétences et de leurs connaissances pour le plus grand profit de la filière professionnelle du livre, des archives, de la lecture et de l’écrit en région. Nous fermerons le site de Troyes le 30 novembre prochain afin d’engager les procédures de déménagement pour installer notre activité à l’Hôtel de Région, rue de Jéricho à Châlons-en-Champagne. Jean-Claude Daniel Président de l’Office régional culturel de Champagne-Ardenne QUESTION D’ÉPOQUE QUESTION D’ÉPOQUE Écrire est l’aventure d’un corps par Anne Zali Conservateur général honoraire de la Bibliothèque nationale de France, Anne Zali a assuré le co-commissariat de plusieurs expositions consacrées à l' « Aventure des écritures » : « Naissances des écritures » en 1997, « La Page » en 1999, « Livres de Parole, Torah, Bible, Coran » en 2005. Elle est actuellement co-commissaire d'une exposition « Chemins d'écriture » qui aura lieu aux Archives départementales de Marseille du 18 septembre 2014 à la mi-janvier 2015. L « e corps cèle, recèle un langage caché. Le langage forme un corps glorieux. » Gilles Deleuze « Par les dieux, les claires danseuses ! … Quelle vive et gracieuse introduction des plus parfaites pensées ! … Leurs mains parlent et leurs pieds semblent écrire. » Paul Valéry, L’Âme et la Danse Sous la diversité apparente des énoncés, l’histoire des écritures a longtemps reposé, du moins dans la tradition occidentale, sur une même base indiscutée : celle du logocentrisme, hérité d’une longue tradition qui court de Platon à Hegel, au regard de laquelle l’écriture apparaît comme un « produit dérivé », une techné intrusive, un « supplément » ambigu dont on ne sait s’il s’ajoute et prolonge ou s’il supplée et usurpe la place de la parole. La parole y est perle de la pensée, la langue verbale étant considérée comme seule à même de résumer du côté de la vérité tous les autres langages, au nom d’un exorbitant privilège accordé au Verbe. En 1967, Jacques Derrida exprimait avec force dans sa Grammatologie le désir de sortir de cette clôture réductrice qui a exclu du monde des écritures des cultures entières, voire des continents… Depuis, les années ont passé, le débat ouvert par le philosophe est loin d’être achevé et la définition traditionnelle de l’écriture, comme système de signes graphiques entretenant un lien codifié avec un système de langue, continue largement de prévaloir, réduisant l’écriture à un simple enregistrement du discours. Il est temps de rouvrir le pluriel vivant des écritures, de se libérer du modèle post-rousseauiste de l’alphabet comme système parfait parachevant l’évolution de l’écriture, apanage des peuples dits civilisés, pour laisser foisonner leur diversité originelle. Je voudrais ici proposer, à travers un voyage à rebours de l’histoire, un retour vers les sources de l’écriture, tenter d’approcher en nous l’écriture comme geste, comme élan du corps tout entier se projetant dans une aventure de symbolisation. Renouer peut-être ainsi avec un savoir perdu du corps dont l’écriture serait dépositaire. Je voudrais questionner l’écrire plutôt que l’écriture, l’écrire dans son jaillissement lointain, au confluent de la danse, de la trace et du son. Comprendre ce qui se soulève là. Revenir à cette puissance archaïque de l’écriture en nous telle que nous la révèlent les artistes inspirés de la préhistoire. Les étymologies en gardent mémoire dans la langue et les mythes de naissance de l’écriture en attestent à leur manière… age 4 Écrire : un « acte panique » ? Il y a à entrer dans le mouvement de l’écriture car d’elle, peut-être, on ne sait rien sinon, qu’avec elle, quelque chose commence à changer : écrire est inconnu, écrire est un corps à corps avec la matière, écrire est une aventure avec l’espace, un passage dedans-dehors, écrire est une manière de traverser notre peau, de sortir au jour, écrire organise un voir nouveau, un voir des voix et de la pensée, écrire donne corps et image à l’invisible. Barthes cherchant à définir l’écriture concluait que c’est « un acte panique dont la seule définition est qu’il ne s’arrête nulle part ». (Variations IV). Il y a à interroger l’écriture, non comme produit d’abord, mais comme production ; il y a à se rapprocher de cet élan lointain, de ce saisissement d’écrire dans l’épaisseur profuse d’un geste polyphonique chantant, dansant, dessinant, qui déborde très largement la langue. Il y a à s’émerveiller de ce bondissement joyeux du corps projeté dans une forme ou un tracé qui le prolonge, l’éclaire, lui offre de durer par-delà la brièveté de sa propre existence, lui donne à penser autrement son rapport à la mort en mimant, à travers l’invention d’un autre corps substitué au sien, les étapes énigmatiques qui dessinent les contours de son existence : naître, vivre, mourir, s’avancer vers le monde et vers l’Autre, comprendre l’alternance de la nuit et du jour, surmonter la terreur de la disparition. Tel serait peut-être l’élan originaire de l’écriture sous le signe d’une magie substitutive : ainsi voyait-on dans la Grèce ancienne à l’origine de l’art ce geste inspiré du potier Dibutade qui, après que sa fille eut dessiné sur un mur le contour de l’ombre du corps de son fiancé qui devait partir à la guerre, imagina de donner consistance à la forme tracée en sculptant le corps de l’Absent dans un simulacre d’argile, réalisant à jamais le miracle de sa présence. Telle est selon nous l’énergie à l’œuvre dans l’écriture : aussi ancienne peut-être que l’Homme redressé dont les deux mains, la face, les lèvres, toutes nouvellement libérées, interrogent le monde et la fragilité de tout ce qui l’environne. La scène primitive Ainsi, à celui qui voudrait faire retour vers l’origine à jamais effacée de l’écriture, la grotte gravée ou peinte de l’Aurignacien s’offre-t-elle comme première scène pour penser la « naissance » de l’écriture, renouer avec son jaillissement obscur. L’Homme est debout et il interroge. À la lueur vacillante des torches, son corps trace une ombre dansante sur la paroi irrégulière de la grotte et de la roche sourdent des figures mi-humaines, mi-animales, aux contours enchevêtrés. Le monde semble se faire souffle, il ramasse ses rythmes, ses lignes, ses couleurs, ses cris, ses mélodies dans le mystère d’un silence qui les rassemble. Le monde le regarde à travers le dessin des pierres, leurs veinures, leurs failles, leurs creux rugueux à la paume de sa main. L’écriture dort. En elle sommeille l’énergie des mondes, le souffle qui les déplie, le bondissement qui les accorde à ce qui vient. L’écriture contient tout ce qui va venir en germe dans ce qui fut. L’Homme s’approche de la paroi, il tend les mains et son corps tout entier et voici que sa main et ses yeux aperçoivent en même temps ce qui est en train d’apparaître : ours aux petites oreilles dont la paroi en creux dessine l’arrière-train, panthère s’avançant à travers l’anfractuosité de la roche, horde de chevaux dont les têtes allongées semblent surgir d’un trou profond, jaillir de ce monde de présences invisibles bouillonnant derrière la paroi. Saillies, creux, fissures, reliefs, anfractuosités s’animent et sa main n’a plus qu’à cueillir, à consolider d’un trait rapide les présences vivantes apparues, à déposer la marque de ses paumes, à tracer des gerbes de traits, de lignes, de bouquets de points, à l’ocre ou au charbon de bois. Il grave, griffe, entaille, trace, peint, entremêle ses gravures, ses pensées et ses rêves aux creux de la pierre, aux griffades de l’ours, aux empreintes du mammouth. Ainsi l’Homme debout interroge et dans l’antre secret de la grotte le monde lui répond. Il faut imaginer que c’est ici que l’écriture prend source : dans cette projection d’un corps pensant, cette étreinte d’une matière traversée d’invisible, cette magie de la présence, dans le mystère de cet échange. Écrire-blesser, écrire-relier : ce que la langue dit S’il fallait se convaincre de l’importance du geste à l’origine de l’écriture, un rapide survol de quelques étymologies du verbe « écrire » pourrait y contribuer : à l’exception du vieil islandais où runar signifie « murmurer », aucune d’entre elles ne renvoie à la parole. Scribere en latin renvoie à une racine indo-européenne « couper, inciser » ; schreiben en allemand évoque l’idée de scarification ; graphein en grec « écrire, dessiner » provient d’une racine indo-européenne gerbh qui signifie « égratigner ». En arabe la racine ktb suggère l’idée de traces faites par un marcheur en même temps que l’idée de rassembler (les lettres, les chevaux). En égyptien le mot pour dire « écrire » (ss) dessine les instruments du scribe, palette, calame, rouleau. En sumérien deux mots se partagent la désignation de l’écriture : sar, « aller vite et droit », hur, « tracer des traits, dessiner ». En chinois « écrire », shu, selon Léon Vandermeersch, ne signifie pas transcrire le discours parlé, mais plutôt réexprimer le sens des choses dans un autre discours qui est celui des graphies wen. Dans le mot wen la langue chinoise rassemble les caractères élémentaires de l’écriture et toute forme raffinée, tout geste accompli avec élégance, un ensemble de traits qui vont des veines du jade ou du bois à la configuration des constellations, aux traces de pattes d’oiseaux, aux dessins qui ornent les carapaces des tortues. Geste d’incise, de blessure, geste d’élan et de tracé, geste de rassembler et de relier : écrire est sous le double signe de la caresse et du poinçon. Loi du souffle, loi du sens : le mythe chinois Le mythe chinois de naissance de l’écriture, tel que nous le transmettent les récits archaïques, met en scène avec une ampleur particulière le jaillissement dont procède l’invention de l’écriture. Il raconte comment, aux temps mythiques de l’Empereur Jaune, le devin Tsang Kié observa la nature avec sa double paire d’yeux. Avec ceux d’en haut il remarqua les figures géométriques réalisées par les oiseaux en formation de vol ; avec ceux d’en bas il nota les traces laissées par leurs pattes sur le sable encore humide. Et c’est, dit-on, en appareillant les signes d’en haut avec les signes d’en bas, en reliant l’empreinte des oiseaux avec leur corps en fuite, qu’il eut l’idée de dessiner les premiers caractères d’écriture. Et ceux-ci exprimaient les secrets profonds des choses car Tsang Kié voyait par-delà les apparences et sa double paire d’yeux percevait l’unité cachée de tout ce qui vit. Et l’on dit aussi que les dieux du panthéon chinois se mirent à trembler de rage parce qu’un simple mortel avait percé leur secret et qu’ils ne retrouvèrent la paix qu’après avoir décidé de faire de Tsang Kié un demi-dieu. Ainsi à l’orée de l’écriture se situerait ce geste magnifique de relier Ciel et Terre en enjambant tout l’espace et de faire descendre, dans le creux fragile d’une trace prête à s’éteindre, le dépôt merveilleux d’une présence qui y ferait durablement sa demeure, commencement d’un corps miraculeux. Geste intellectuel autant que graphique qui conjure l’absence en révélant le lien qui court à travers l’intarissable continuité du souffle, entre les temps et les espaces, entre les corps et leur absence, entre visible et invisible. Écrire comme on se relie dans l’audace éclatante d’un saut, écrire comme on donne corps à un VOIR… « Quand le poignet est animé par l’esprit, montagnes et fleuves révèlent leur âme », l’intuition de Shitao (plus connu sous le nom de « Moine Citrouille amère ») prolonge ici celle du mythe : tous deux savent que le plus petit, le plus discret, le plus pauvre de nos gestes, une simple flexion du poignet, est à lui seul une clé magique capable de donner accès au cœur des choses, à cette âme bruissante d’une « forêt de grands mondes » qu’évoque Pierre Jean Jouve. age 5 QUESTION D’ÉPOQUE Du côté des professionnels... auteurs Le roman « pour » adolescents, une littérature particulière ? par Nathalie Rougnon Diplômée en histoire de l’art, Natahalie Rougnon a rédigé des documents pédagogiques pour les musées et le CDDP de l’Aube avant de se tourner vers l’écriture journalistique. Elle s’intéresse à tous les sujets sociétaux, et plus particulièrement aux thématiques culturelles. Écrire « taciturner » : mythe sumérien et mythe maya Écrire est une aventure qui se détache de la parole, une déchirure qui bouleverse la langue. Dans de nombreux mythes, l’écriture naît précisément d’une « maladie » de la parole, d’une impossibilité de dire. Un poème sumérien du iiie millénaire avant notre ère, l’Épopée d’Enmerkar et du Seigneur d’Aratta, raconte l’histoire d’une guerre économique entre deux cités, l’industrieuse cité d’Uruk et la légendaire cité d’Aratta cachée dans les montagnes. Enmerkar, le roi-prêtre de la cité d’Uruk, dépêche à trois reprises vers le seigneur d’Aratta son plus fidèle messager, Lugalbanda, renommé pour sa mémoire fabuleuse. Par trois fois il demande au seigneur d’Aratta la reddition pure et simple de ses mines de lapis lazuli et de métaux précieux pour bâtir à la gloire d’Inanna un temple sans pareil. Par trois fois le seigneur d’Aratta résiste à l’ordre donné en inventant une nouvelle énigme et en signifiant qu’il ne cèdera que si l’énigme est résolue. Ainsi le messager court interminablement entre les deux cités et le message de son roi, fidèlement transmis par sa parole, demeure sans effet. Alors la quatrième fois Lugalbanda ne délivre aucun message, il se contente de tendre silencieusement au seigneur d’Aratta un petit pâton d’argile sur lequel était imprimé un signe à plusieurs sens, qui pouvait ici se lire : « Le clou est enfoncé. » Le seigneur d’Aratta ne se méfie pas, il prend la tablette signant ainsi sa capitulation, car le clou dans l’univers mésopotamien symbolise un transfert de propriété qui peut se transformer en marque d’infamie pour celui qui le récuse. Quand le clou entre dans la main du seigneur d’Aratta tout se passe donc comme s’il déchirait du même coup la chair de son royaume pour s’en saisir. Ainsi, nous dit le texte, en un seul signe l’écriture était inventée, en un seul signe décisif abrégeant l’interminable dialogue entre les deux cités, production toute humaine qui assure la victoire là où la parole avait échoué. Un mythe maya contemporain, recueilli dans un village du Yucatan par le chercheur Michel Boccara, exprime cette rupture avec une force particulière. Il met en présence deux amis dont le plaisir consiste chaque jour à se retrouver pour une promenade dans la forêt. Mais un jour, l’Ami A est traversé d’une idée étrange à laquelle il ne résiste pas : il se déguise en jaguar et il se cache derrière la Roche du Rendez-Vous. Quand l’Ami B arrive, il est accueilli par un rugissement de jaguar. Commence alors une course éperdue entre les deux amis, et l’Ami A crie à l’Ami B : « Dépêche-toi de fuir car je sens que je vais te manger ! » Et déjà l’haleine brûlante du faux jaguar fait passer sur la nuque de l’homme un souffle d’effroi. Mais en parvenant à la Croix age 6 qui est au bout du chemin, une force mystérieuse s’empare d’eux, jetant l’homme très loin en avant, et précipitant le faux jaguar vers son point de départ, très loin en arrière. Celui-ci cherche en vain à ôter sa redoutable peau d’emprunt et quand il veut crier son désespoir, plus aucune parole ne franchit la barrière de ses lèvres, rien d’autre qu’un terrible cri, un halètement d’impuissance. Et l’on dit dans ce village du Yucatan que c’est alors qu’il griffa sauvagement la roche, gravant les premiers glyphes de l’écriture maya… Écrire, se taire avec violence, taciturire, « taciturner » dit Pascal Quignard, se taire avec désir. Écrire, comme on fait descendre les mots perdus dans la terre, comme on enfouit les graines de paroles dans le silence de la nuit pour qu’elles germent et portent du fruit. Bibliographie • Emmanuel Anati, World Rock art, the primordial language, Archeopress, 2010 • Roland Barthes, Variations sur l’écriture, Œuvres complètes, tome IV, Éditions du Seuil, 2002 • Annie Berthier, Anne Zali (dir.), L’Aventure des écritures, Naissances, Bibliothèque nationale de France, 1997 • Michel Boccara, Les Labyrinthes sonores. Encyclopédie de la mythologie maya yucatèque, Éditions Ductus, 1997 • Anne-Marie Christin (dir.), Histoire de l’écriture : de l’idéogramme au multimédia, Flammarion, 2001 • David Dalby, L’Afrique et la lettre, Imprimeries réunies de Senlis, 1986 • Jacques Derrida, De la grammatologie, Éditions de Minuit, 1967 • Marija Gimbutas, Le Langage de la déesse, Éditions des Femmes, 2005 • Jean-Jacques Glassner, Écrire à Sumer, Éditions du Seuil, 2000 • Léon Vandermeersch, Études sinologiques, Presses universitaires de France, 1994 • Pascal Vernus (dir.), Les Premières Cités et la naissance de l’écriture : actes du colloque du 26 septembre 2009, Musée archéologique de Nice-Cemenelum, Actes Sud/Alphabets, 2011 L apparaissent dans les années soixante-dix et les publications n’ont cessé de se multiplier depuis. Ce phénomène correspond-il à une logique de marketing ou à une nécessité ? Y aurait-il une langue, un style, des thèmes qui caractériseraient une littérature pour adolescents ? Les témoignages de deux auteurs de la région, Pierre-Marie Beaude et Gisèle Bienne, débordent ce questionnement et lui donnent de l’épaisseur. es collections de romans pour adolescents Docteur en théologie et en sciences religieuses, professeur à l’Université de Lorraine, Pierre-Marie Beaude a publié, à côté de livres d'exégèse, d'histoire et d'herméneutique, des romans dans des collections dédiées à la jeunesse. Les romans que vous écrivez « pour » les adolescents sont-ils soumis à des contraintes spécifiques ? Les contraintes du roman pour la jeunesse sont déjà celles des décrets officiels qui régissent cette littérature. Pas question de valoriser des personnages suicidaires. Les autres contraintes sont d’ordre narratif et stylistique. Il serait délicat de commencer un roman par une longue description de paysage. Il faut assez vite entrer dans l’action. Dans mon roman Issa, enfant des sables, il se passe très peu de choses. Un élève un jour me l’a fait remarquer et m’a dit que je ne m’étais peut-être pas aperçu que le monde avait changé depuis mon enfance. Je lui ai répondu que, dans ma jeunesse, il y avait des romans d’action fort bien construits. Mais que je m’accordais le droit d’écrire un roman avec très peu d’action et que je n’obligeais personne à le lire. Je dois reconnaître qu’Issa est un livre pour tous les âges, et je comprends parfaitement qu’un jeune de douze ans ne soit pas attiré par ce livre. Mais il est important que la littérature de jeunesse puisse élargir ses horizons. Avez vous des exigences qui vous tiennent à cœur, d’ordre éthique, esthétique, éducatif au sens large ? L’exigence que je mettrais au cœur de mon écriture est celle de l’esthétique. Il y a bien sûr plusieurs types d’esthétique, et la littérature meurt dès qu’on cherche à lui en imposer un. Le souci de l’esthétique peut être dévié quand on cherche par exemple à faire de belles phrases qui donnent de la belle écriture. Littérature et belle écriture ne sont pas la même chose. Je me méfie des exigences éducatives. Quand on visite des classes, on entend souvent la question : « Y a-t-il un message dans vos livres ? » Je réponds que la littérature n’est pas la publicité, qu’elle n’a pas de message à transmettre pour vendre plus d’huile d’olive ou de smartphones ou de séjours de vacances dans un hôtel quatre étoiles. Qu’est ce qu’un roman réussi ? J’estime qu’un roman est réussi lorsqu’il produit un monde. Il y a des œuvres qu’on aime découvrir mais qui ennuient très vite à la relecture. Je cherche à faire des livres vers lesquels on peut revenir autant de fois qu’on le désire. Comment y parvenir ? Par plusieurs moyens. Je m’aide beaucoup de mon contact avec la mythologie et les textes anciens, de mes connaissances en sémiologie, en ethnologie, en psychologie. Par exemple, il y a quelque chose d’ethnologique dans la mise en scène des personnages de Issa, enfant des sables. Un Touareg, homme des sables et de la sécheresse, du minéral et du feu en quelque sorte, se marie avec une femme venue d’un pays agricole, le Dallol Bosso, près du fleuve Niger. Donc une femme de l’eau et des cultures. Un monde se construit ainsi, grâce à une opposition structurante entre le pays de l’eau et celui de la poussière, qui ne laisse pas indifférent. Justement, ce roman – Issa, enfant des sables – destiné à la jeunesse, à lire à partir de 11 ans, a un côté « universâge »… Ce néologisme me va très bien. Je crois qu’on peut lire la plupart de mes écrits à tout âge. Par exemple, l’album Fleur des neiges ne me paraît pas pouvoir laisser les adultes indifférents. D’où cela vient-il ? De ce substrat d’anthropologie et d’ethnologie que j’ai la chance d’accumuler grâce à mes études sur les textes anciens. Fleur des neiges est un joli conte d’amour. C’est aussi une présentation de tous les aspects que revêt pour moi l’art d’écrire. La beauté du geste de l’écriture, le fait qu’on s’y prépare, qu’on ne va pas vers la page blanche n’importe comment. J’ai construit ce récit sur des correspondances qui échappent à la lecture mais qui, je pense, contribuent à en faire l’épaisseur. Ce n’est pas un hasard, par exemple, si j’ai mis des ibis. Car l’ibis, qui représente le dieu de l’écriture en Égypte, a un bec qui ressemble à un calame et peut laisser des traces dans la poussière du sol. Ce n’est pas un hasard non plus si le vieux maître invite son élève à observer les traces sur la neige. C’est déjà une initiation à l’écriture, puisque l’écriture, en premier lieu, est une trace, une inscription, avant même de faire de la signification. Un dernier exemple, si vous voulez. Dans Jeremy cheval, je mets en scène une métamorphose : un jeune garçon se transforme en cheval sauvage pour retrouver sa mère indienne. La métamorphose est age 7 Du côté des professionnels... auteurs un thème qui hante bien des récits anciens, grecs comme latins. Mais on touche aussi, dans ce récit, à l’anamorphose. Ce terme est utilisé dans les sciences géographiques et en histoire de la peinture. D’habitude, dans notre monde, on est soit une chose, soit une autre, animal ou humain, oiseau ou reptile, rocher ou eau. L’anamorphose, elle, dit que deux aspects peuvent coexister. Une tête d’homme peut très bien évoquer une tête de cheval et vice versa. Certains chercheurs se sont intéressés à l’anamorphose. Je pense à Baltrusaitis ou encore à Jacques Lacan qui a étudié le célèbre tableau Les Ambassadeurs de Holbein, où l’on voit une superbe anamorphose. Du côté des professionnels... auteurs Gisèle Bienne vit et travaille à Reims. Elle y a animé des ateliers d’écriture pendant dix années. Elle est l’auteur de plusieurs romans de littérature générale et de deux essais. Trois de ses livres traitent de la Grande Guerre. Elle publie également pour la jeunesse. Quels sont vos rapports avec le monde de l’édition ? Le monde de l’édition est un monde de passion, un monde en mouvement. J’ai toujours suivi mes éditeurs quand ils changeaient de maison. Mon premier roman destiné aux jeunes, Les Jouets de la nuit, paraît en 1990 chez Gallimard dans la collection « Page Blanche », créée par Geneviève Brisac et reprise à cette époque par Claude Gutman. Lorsque ce dernier est passé à Seuil Jeunesse, je lui ai emboîté le pas et confié mon deuxième manuscrit L’Enfant trompée. Claude Gutman avait à cœur que Seuil Jeunesse destiné aux grands adolescents soit diffusé en littérature générale. N’ayant pas obtenu gain de cause, il s’est probablement retiré à cause de cela. Trop de cloisonnement entre les deux lectorats était artificiel. Quand j’ai appris que Geneviève Brisac était éditrice à L’École des Loisirs, je lui ai envoyé La Petite Maîtresse qui a paru en 2003 dans la collection « Médium ». Depuis, je lui adresse tous mes manuscrits. C’est une éditrice exigeante sur le plan littéraire, sensible à la richesse des imaginaires, excellente lectrice, moderne – aucune démagogie. Elle publie de nombreux auteurs qui écrivent pour les deux lectorats. Même en littérature générale, on a pu trouver chez certains éditeurs cette résistance au cloisonnement. Je pense à Claude Duneton qui a publié en 1983 mon roman Bleu, je veux dans sa collection « Points virgule » au Seuil. Le langage le passionnait. Il a écrit une trentaine d’ouvrages dont une Anthologie des expressions populaires avec leur origine. Sa collection visait tous les publics en espérant que « les vieux » aient gardé l’esprit « jeune »... Il a été séduit par la liberté d’écriture et de situation que mettait en jeu mon roman. Donc il n’y aurait pas de différence entre romans pour adultes et romans pour grands adolescents ? Les jeunes peuvent lire beaucoup de choses. Simplement, il faut savoir qu’à l’adolescence le corps et l’imaginaire ne sont pas prêts à tout appréhender. Des livres à tendance pornographique ne sont pas de mon goût. L’adolescence est un moment charnière de la vie. On peut sensibiliser les jeunes, in extremis parfois, à des situations complexes, age 8 importantes, que certains sont en train de perdre de vue ; ils ont en face d’eux de redoutables partenaires, le commerce, les modes, le conformisme, qui les éloignent du plaisir de lire et de leur être profond. Les Champions, Tatiana sous les toits, Chicago, etc., font partie de ces romans de formation où des jeunes vont se transformer à partir de rencontres. La plupart des auteurs vont diront qu’il n’y a pas ou peu de différence entre les deux écritures. Difficile d’avoir une conscience nette de ce que l’on écrit. Pendant le temps de la « création », on ne s’analyse pas. À la relecture, par contre, on pense davantage au lecteur. Tout cela est délicat. Les livres pour adolescents sont également lus par les adultes. Peut-être fait-on davantage attention à ne pas trop égarer le lecteur jeune, à mener un récit plus linéaire, à éviter des commentaires. La différence d’écriture, s’il y en a une, ce sont les lecteurs qui, plus que les auteurs, vont la percevoir. La période de l’adolescence concentre les questionnements, les angoisses, les élans qui fondent notre humanité. Ce moment du passage, lieu indéterminé où les mots souvent manquent, éveille sans doute le désir d’écrire. La littérature ne met-elle pas en scène depuis toujours des adolescents ? On peut évoquer la quête de Perceval ou les romans de formation de Stendhal. Par ailleurs, le fait de s’adresser à ce public aux contours incertains offre à l’écrivain un espace de liberté que chacun explore à sa façon. Vous avez produit de nombreux ouvrages sur la guerre parus en littérature générale. Le Cavalier démonté paraît en littérature jeunesse. Pourquoi ? L’histoire du Cavalier démonté se passe dans les années soixante. Une jeune fille d’une quinzaine d’années rencontre son grand-père. Rentré de la Première Guerre blessé à l’âme, il vit en marge de la famille et de la société. La jeune Sylvie ne le connaît pas, il lui est défendu. Elle le retrouve en cachette au café. Il y discute avec trois autres compagnons, et de quoi ? De cette guerre. Pour elle, une aventure époustouflante commence. Le livre pouvait être accueilli dans des collections pour adultes, j’ai préféré le voir édité en « Médium », toucher ainsi de jeunes générations. Ce n’est pas par souci pédagogique, c’est un désir personnel, un peu comme si je m’adressais à de jeunes frères et sœurs. Chaque famille en France a été concernée par la Première Guerre. De nombreux secrets ne s’éclairent qu’aujourd’hui. Les conséquences de cette guerre se sont fait sentir de façon larvée à travers le siècle. L’histoire officielle parlait peu de la vie des hommes des tranchées. Les romanciers nourrissent une vision vaste et humaine sur le sujet. Jeune, j’aurais aimé lire des œuvres contemporaines traitant de cette époque. Il faut éviter ce que l’on rencontre un peu trop souvent dans des romans concernant des événements comme la Grande Guerre : une illustration narrative. On illustre alors un thème plus qu’on écrit un texte, on s’informe historiquement, on construit un scénario et on y adjoint un outil pédagogique. Ce sont des romans qui manquent d’arrière-pays. Ma démarche est différente. Le lecteur peut avoir du plaisir à être parfois décontenancé dans mes livres, il fera une part du chemin, il avancera avec l’auteur au fil des pages... age 9 Du côté des professionnels... ÉDITEURS Du côté des professionnels... ÉDITEURS Régionalisme : le choix du cœur et de la raison pour les éditeurs en région par Catherine Rivière Journaliste éclectique, Catherine Rivière exerce son métier principalement en Champagne-Ardenne. Elle aborde les sujets les plus divers, tels que les grandes questions d’urbanisme, le développement durable, la création jeune public, les phénomènes de société… L e régionalisme est un filon exploité par les éditeurs de province. Sûrement parce qu’ils sont les mieux placés pour restituer le sel de la France « profonde ». Peut-être aussi parce que jouer cette carte de proximité est la condition de leur différence et de leur survie dans une économie mondialisée. Les cathédrales du bon goût que sont les restaurants trois étoiles mettent en scène la cérémonie du repas et célèbrent pour un public international le génie français incarné par leurs maîtres queux. À leurs côtés, subsistent de petites églises culinaires, ces tables de bon aloi où l’on voue un culte à la cuisine de terroir, où l’on sait tourner de petits plats réjouissants, où le chef se nourrit de passion et se paie de compliments. Ces églises, tout autant que les cathédrales, appartiennent au patrimoine culturel français et chacune dans son écosystème défend le plaisir de manger. Il en est de la gastronomie comme de l’édition. À la force de frappe des grandes maisons parisiennes et à la mondialisation galopante, certains artisans installés en province répondent par une approche autre, privilégiant des sujets et des auteurs qui donnent une couleur locale à la production littéraire. Quoique soumis à un modèle économique et à des enjeux très différents, ils défendent avec conviction le plaisir de lire. Le régionalisme – cette tendance à décrire les mœurs, les paysages, les particularités d'une région déterminée – est pour eux une brèche dont la largeur varie selon les régions. Le Centre régional du livre (CRL) de Bourgogne a observé en mars 2014 que 14 % des éditeurs présents sur son territoire travaillent une ligne régionaliste. Ils sont 18 % en Lorraine où une étude du CRL réalisée en 2013 montre que l’édition régionaliste est, avec l’édition jeunesse, le domaine le plus porteur en termes de chiffre d’affaires. En Champagne-Ardenne, le nombre d’entreprises du secteur n’est pas assez représentatif pour se prêter à la statistique, mais plusieurs acteurs orientés vers une forme de régionalisme font un travail d’orfèvre qui mérite l’attention. Une connotation péjorative Encore faut-il s’entendre sur la notion de régionalisme, dans laquelle ne se reconnaît pas forcément Jean-Marie Lecomte : « J’ai créé en 2002 les éditions Noires Terres dans les Ardennes, non pas avec l’idée de faire du régionalisme, dont la connotation péjorative me gêne, mais de créer de beaux livres sur des sujets régionaux. Être éditeur en région ne signifie pas pour moi me limiter à la Champagne-Ardenne. Je développe des projets aussi bien sur la Lorraine que la Franche-Comté, sur la Belgique que les Pays de la Loire. » Francis Zahnd, aux commandes des éditions et de la librairie Le Pythagore à Chaumont, défend les mêmes positions : « Je n’aime pas trop le terme. Il n’est valorisant ni pour l’éditeur ni pour l’auteur, alors que j’ai publié des personnalités connues nationalement. Cela étant, je travaille avec des écrivains en région, mon catalogue est délimité par la Champagne-Ardenne. J’aime faire connaître les traits originaux de nos territoires. » Quant à Henri-Pierre Jeudy, fondateur en 2011 de la petite maison Châtelet-Voltaire à Cirey-sur-Blaise (village de Haute-Marne où Voltaire trouva refuge chez son amie Madame du Châtelet), il est plus tranchant encore : « Le régionalisme, c’est du beurre, c’est gentil, c’est pépère. Il y a un repli sur le régionalisme, une sorte de protectionnisme patrimonial. Pour notre part, nous essayons, dans le domaine de l’anthropologie du territoire, de faire quelque chose lié au regard contemporain. » Le côté intemporel des livres Entre les lignes, il faut comprendre que ce courant régionaliste n’est surtout pas de la sous-littérature, ni un pourvoyeur de guides touristiques. On peut établir une production régionale en ayant des ambitions culturelles et littéraires. Ce qu’ont postulé deux observateurs de la profession* : « Le régionalisme ne constitue qu’un domaine de la production littéraire qui doit être soumis aux mêmes exigences de qualité et de portée universelle que n’importe quelle autre production littéraire. » Si les stratégies et les propositions de Noires Terres, Le Pythagore et Châtelet-Voltaire sont dissemblables, il y a manifestement concordance de vue sur les objectifs de qualité et d’originalité que chacun s’impose à sa manière. Terre natale, l’ouvrage du Haut-Marnais Marcel Arland publié par Francis Zahnd est devenu le nom d’une collection que ce dernier décline depuis le début des années 90 en accueillant aussi bien les romans de l’écrivain paysan Jean Robinet que les textes du « Champenois de Montmartre » Bernard Dimey. Parallèlement, il entretient une collection de bandes dessinées, une petite série de polars traversant la région sous la plume de Patricia Osgagnan et Dominique Edler, et une collection d’albums sur le patrimoine. « Cette orientation est venue naturellement, au fil des années, avec un rythme assez lent, des exigences pour la ligne graphique, la qualité finale. J’aime le côté intemporel de ces livres, qu’ils soient détachés de l’actualité. » Du local à l’universel Photographe de métier, Jean-Marie Lecomte a dès le début de son aventure éditoriale pris le parti de fabriquer de beaux livres qui associent son travail (ou celui d’autres photographes) et des textes d’écrivains, connaissant très bien la région présentée. La photo reste son fil conducteur et joue dans chaque ouvrage le rôle principal ou le rôle secondaire, en alternance avec des textes littéraires. Pour des ouvrages comme Argonne ou Thiérache, la grande inconnue, respectivement signés par Franz Bartelt et Christophe Mahy, « l’auteur a visité le territoire, se l’est approprié. À partir de son texte, j’ai essayé d’exprimer ce pays. Ce n’est pas une monographie mais notre vision d’une région du cœur ». Même avec des titres plus transversaux (Cheval ardennais, Sur les traces de Maurice Genevoix et ceux de 14…), Jean-Marie Lecomte a « le sentiment évident de participer à la promotion et au rayonnement des régions ». Henri-Pierre Jeudy suit une autre ligne : « Comment faire aimer un territoire sans exprimer de chauvinisme, sans défendre des identités territoriales ? Nous ne sommes pas dans l’apologie de la région. » En lançant sa maison d’édition, cet écrivain et sociologue, à la fois parisien et haut-marnais, a pris deux grandes décisions : travailler dans un esprit communautaire avec sa famille de plume (les Mandariens) et faire de petits livres libres de ton en fixant aux auteurs une règle irréfragable (pas plus de 55 000 signes par commande). Ce qui donne, au bout de près de quatre ans, un catalogue singulier, composé d’opuscules sur Bayel ou Sommevoire construits avec les habitants, de portraits ethnographiques débarrassés de la nostalgie du passé. Vient de sortir chez Châtelet-Voltaire un livre sur le retour du loup, écrit à quatre. « Le thème est plutôt local mais il concerne d’autres lieux en France et en Europe. Nous avons choisi de traiter le sujet par la littérature pour dépasser la vision localiste, la faire éclater vers un aspect plus universel. » Élargir la zone de chalandise Un choix de fond qui, comme les choix de forme, n’est pas innocent financièrement. Pour Jean-Marie Lecomte, « le danger du régionalisme est que les livres sont emprisonnés dans un territoire, de sorte qu’on ne peut pas les vendre ailleurs. Faut-il faire des livres sur un pays très identitaire, tel que les Ardennes, dont on sait qu’ils fonctionnent mais qu’on n’écoulera que dans la zone de chalandise ? Ma démarche aujourd’hui consiste à rester dans une problématique régionale en ouvrant plus largement le propos pour le rendre vendable dans d’autres régions ». « Si les livres sont très territoriaux, ils marchent bien, et sans le soutien des médias, confirme Henri-Pierre Jeudy. Clairvaux, le génie d’un lieu a été vendu à 700 exemplaires en un an et demi sur son seul point de vente à l’abbaye. Quand Jean Lebrun a invité l’auteur, J.-F. Leroux-Dhuys, dans « La Marche de l’histoire » sur France Inter, il n’a déclenché que deux ventes en deux mois. Un vrai mystère ! » La passion du métier ne rend pas moins pragmatique. Francis Zahnd : « On soupèse économiquement tout projet présenté. Neuf sur dix sont refusés. Il faut qu’on sente le sujet. Le travail doit être original, s’inscrire dans une nouveauté. Mais il n’y a pas de règle. On a le droit de se tromper. » Avec leurs expériences propres, tous les trois éprouvent la valeur de la théorie selon laquelle « être éditeur, c’est réussir un équilibre financier entre un projet facile et le texte plus difficile d’un très bon auteur sur lequel on sait d’avance qu’on ne gagnera pas d’argent. » * Sylvie Bénard (ancienne directrice du centre régional des lettres de Basse-Normandie) et Dominique Bondu (ancien directeur du centre régional du livre de Franche-Comté), dans « Pour le développement de politiques publiques régionales en faveur du livre à travers les centres régionaux du livre ». age 10 age 11 Du côté des professionnels... LIBRAIRIES Du côté des professionnels... LIBRAIRIES L’animation des librairies indépendantes : entre nécessite commerciale et plaisir intellectuel par Jacques Rivière Journaliste « tout-terrain », Jacques Rivière a écrit pour la presse sportive, la presse quotidienne régionale, la presse consulaire, mutualiste, d’entreprise, institutionnelle… Il vit et travaille aujourd’hui à Reims. S e positionner comme partenaire culturel de son environnement économique, attirer de nouveaux chalands, fidéliser sa clientèle… L’animation d’une librairie, et à plus forte raison d’une librairie indépendante, concourt à tout cela. Mais ce « plus nécessaire » que constitue l’animation serait-il suffisant s’il n’y avait en sus, et en dépit des difficultés liées à l’exercice, cet indispensable élément immatériel : le plaisir du libraire ? La librairie est un commerce dont le rôle principal est la vente de livres. Si l’on s’en tient à cette définition abrupte – quoique exacte dans l’absolu – une librairie ressemble donc à n’importe quel autre commerce. Ce qui est faux, bien sûr, en ce sens où l’achat d’un livre n’est en rien comparable à celui d’une paire de chaussettes ou d’une botte de navets. Dès lors, « animer » sa librairie semble une démarche nécessaire pour attirer des lecteurs comme autant de clients. Sans doute, mais pas seulement ! « On a, certes, besoin des lecteurs, constate à juste titre François Larcelet (librairie Larcelet, à Saint-Dizier). Mais une librairie ne se résume pas à la vente de livres : c’est avant tout un lieu d’échange et de convivialité. » Maïté Hugueny (librairie Apostrophe, à Chaumont) estime qu’« une librairie doit avoir des animations pour exister. Cela attire toujours un nouveau public, et cela fait aussi parler d’elle dans la presse locale ». À ses yeux cependant, l’animation n’est peut-être pas tant une nécessité commerciale qu’intellectuelle ! Pour Sylvain Daniel (gérant de la librairie L’Apostrophe, à Épernay), l’événement doit être l’objectif d’une librairie, dans un esprit de collaboration avec son environnement. « L’animation doit s’entendre au sens large. Elle commence dans la librairie même, avec ceux qui « habitent les lieux », c’est-à-dire le personnel. Choisir les nouveaux livres à présenter, les mettre en avant, affirmer son offre éditoriale, c’est déjà animer le lieu, le faire vivre. S’il ne se passe rien, la librairie va vivoter, au risque de mourir. Or, nos commerces ont besoin de se renouveler en permanence. La culture a besoin de vie. Finalement, l’animation de notre point de vente constitue notre premier métier, celui qui nous fait vivre à 80 % et nous permet de réaliser le reste. Cette « mission d’animation » est pour nous une nécessité à laquelle, d’ailleurs, nos fournisseurs sont attentifs. » Long terme Animer, certes, mais à condition que cela ne soit pas envisagé en dépit du bon sens, avec des manifestations toutes les cinq minutes, auxquelles personne ne vient. À Saint-Dizier, François Larcelet reçoit des auteurs, age 12 Rencontre avec Pierre Guy, auteur de l’Histoire du chemin de fer d’Épernay, et Frédéric Marniquet, auteur de bandes dessinées, à la librairie L’Apostrophe à Épernay Hors les murs Animer le lieu pour allumer le feu (de la lecture et de la culture), c’est bien. Mais les libraires vont tous plus loin, c’est-à-dire plus loin que les murs de leur établissement. « Il ne faut pas sacrifier l’intérieur pour favoriser l’extérieur » dit Sylvain Daniel. Cependant l’accueil au sein d’autres espaces culturels (cinémas, théâtres, médiathèques…) est toujours naturel lorsque leur programmation se rattache à des livres. François Larcelet accompagne par exemple la saison culturelle de l’ACB, la scène nationale de Bar-le-Duc, en déposant des ouvrages en rapport avec leurs spectacles. Il participe à divers salons du livre, souvent dans le cadre de « librairies éphémères » (« C’est aussi ce qui fait que ma librairie est connue »). Également convaincue « qu’il faut quitter les murs », Maïté Hugueny est présente lors du Festival de l’affiche et du Salon du livre, manifestations chaumontaises annuelles. Elle va encore à la rencontre des lecteurs dans les bibliothèques, les écoles, pour présenter des livres et/ou ses coups de cœur… « Nos librairies participent pleinement au développement du tissu socio-culturel local » affirme-t-elle. « Cela crée du lien avec l’entourage et forge localement une image de marque très utile » ajoute Sylvain Daniel. Rencontre avec Véronique Ovaldé et Gérard Meudal à la librairie Apostrophe à Chaumont organise des projections et… des concerts. « S’il fait beau, on va jusque dans la rue ! se réjouit-il, mais il faut trouver « l’accroche » avec le public, ce qui suppose de prévoir, de préparer à l’avance. Plus on anticipe, mieux c’est. » Maïté Hugueny organise également des séances de dédicaces à la librairie jeunesse et invite alors une classe d’un établissement scolaire ayant travaillé sur les textes de l’invité. De même, la librairie généraliste reçoit tous les mois un auteur. L’animation s’effectue en partenariat avec la bibliothèque municipale de Chaumont. « Nous avons aménagé à cet effet un espace dédié dans la librairie. On offre un moment privilégié parce qu’il est toujours important de rencontrer un auteur. C’est un moment de partage. » « L’animation ne doit pas être un « coup commercial », par nature aléatoire, explique Sylvain Daniel, mais elle doit au contraire s’inscrire dans le long terme et évoluer en permanence. » Atout… et contrainte Bien que l’animation soit un atout pour une librairie, elle s’avère chronophage et nécessite un certain savoir-faire. Si elle anime elle-même une ou deux rencontres par an, Maïté Hugueny fait souvent appel à des journalistes parce que, « animer, c’est aussi un métier » – ce que confirme François Larcelet. Quand il considère l’animation comme « un plus », Sylvain Daniel entend aussi par là que « c’est du travail en plus pour le personnel de la librairie, et que l’animation devient souvent un problème de temps… » Ce qui ne l’a pas empêché de créer il y a un an un blog, « continuation de notre travail physique et de tout ce qui se passe dans la librairie. On ajoute et on démultiplie. C’est une nouvelle voie de l’animation ». Un investissement Même si elle doit être considérée comme un investissement nécessaire au développement de la librairie, l’animation a un coût qu’il faut être en mesure d’assumer. « C’est compliqué pour nous, estime François Larcelet, et difficile à supporter sur nos seules marges. Nous aurions besoin de l’aide de la Région, ne serait-ce que pour appuyer nos demandes auprès des éditeurs qui ne prennent pas nos petites librairies au sérieux. Nous pourrions aussi « mutualiser » la venue d’un auteur en région – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et c’est dommage. » Il existe, certes, quelques aides financières, notamment de la part du Centre national du livre et pour les librairies labellisées LiR (voir encadré). « Doit-on et peut-on nous aider pour nos animations ? se demande Sylvain Daniel. Une librairie est une entreprise privée… qui intervient pour la collectivité. Finalement, plus que financière, une aide matérielle serait bienvenue : des lieux, des chaises, des objets… » La Direction régionale des affaires culturelles contribue parfois à certains frais logistiques – pour accueillir des auteurs, par exemple. Et pour « Les rencontres d’Apostrophe », Maïté Hugueny en bénéficie dans le cadre de son partenariat avec la ville. « Mais, d’une manière générale, nous avons cessé de chercher des aides et des subventions. Nous assurons nous-mêmes le financement de nos animations. Nous sommes ainsi libres de faire ce que nous voulons. » Rencontre avec Craig Johnson, écrivain américain, et son éditrice française Marie-Anne Lacoma, à la Librairie L’Apostrophe à Épernay. age 13 Du côté des professionnels... LIBRAIRIES Du côté des professionnels... bibliothèques Une nouvelle jeunesse pour les bibliothèques champardennaises par Laëtitia Venancio Diplômée en communication, Laëtitia Venancio est aujourd'hui journaliste en presse quotidienne régionale. Après un début de carrière dans un journal haut-marnais, où elle était notamment responsable des pages culturelles, elle partage désormais son temps entre la Marne et les Ardennes. es bibliothèques de la région n’ont pas attendu la révolution numérique pour mener des politiques audacieuses et ciblées, notamment à destination du jeune public. Appropriation du lieu mais aussi opérations séduction « hors les murs », activités ludiques, ateliers autour du handicap, approches pluridisciplinaires ou transgénérationnelles : autant d’initiatives qui prouvent combien le secteur est dynamique et capable de se réinventer. L Indispensable plaisir L’animation d’une librairie n’est pas chose simple. C’est pourquoi elle ne saurait exister sans un ingrédient essentiel aux yeux des libraires : le plaisir ! François Larcelet : « Il y a du plaisir, bien sûr, dans l’animation. À commencer par celui que l’on peut apporter au public. » « Notre métier n’est peut-être plus aussi plaisant qu’il y a vingt ans, dit Maïté Hugueny, mais si nous continuons à faire des animations, c’est que nous aimons cela. Et je n’ai jamais eu de mauvaise surprise avec un auteur ! Ces moments de partage sont assurément de « bons moments », avec parfois des rencontres exceptionnelles. » Dans ce métier-passion, qui dépend beaucoup de l’engagement de ceux qui l’exercent, Sylvain Daniel assure que, « oui, le plaisir c’est aussi de faire quelque chose en plus ». Et d’ajouter tout de suite, un rien gourmand : « Recevoir l’écrivain dont on aime les livres, c’est un grand plaisir. » Tout est dit, non ? Subventions pour la mise en valeur des fonds en librairie Cette aide du Centre national du livre vise les librairies de référence offrant l’accès à une création éditoriale diversifiée et de qualité au plus large public et doit permettre d’alléger les charges régulièrement consenties par le libraire pour illustrer la qualité de son assortiment et renforcer son rôle culturel. LiR LiR est un label de référence pour reconnaître, valoriser et soutenir les engagements et le travail qualitatifs des libraires indépendants. Ce label offre la possibilité : - de valoriser, auprès de la clientèle et des partenaires institutionnels ou privés de la librairie, la qualité de l’accueil, des services et de l’assortiment ; - de bénéficier (sous certaines conditions) d’une exonération de la contribution économique territoriale (CET) ; - de bénéficier de la part de certains fournisseurs de conditions commerciales plus favorables (remise minimale, raccourcissement des délais de crédit retour...) ; - de solliciter une subvention dans le cadre du dispositif d’aide du Centre national du Livre pour la mise en valeur des fonds en librairie. age 14 Alors que les tablettes envahissent notre quotidien et que notre monde est toujours plus interconnecté, c'est toute notre façon de consommer la culture qui évolue, pas seulement sur le fond mais aussi sur la forme. Le lecteur d'aujourd'hui est à l'image de la société de surconsommation et d'immédiateté : il est sollicité de toutes parts et son attention est difficile à capter. C'est pourquoi sensibiliser le jeune public, nourri aux réseaux sociaux, au web et aux smartphones, représente un enjeu important pour l'industrie du livre. Rencontre avec Dominique Brisson à la librairie L’Apostrophe à Épernay Rencontre avec l’écrivain Jorn Riel à la librairie L’Apostrophe à Épernay Les bibliothèques de la région contribuent justement à former les lecteurs de demain et leurs secteurs jeunesse multiplient les initiatives originales. La culture numérique fait bien sûr partie de ces propositions. C'est le cas, par exemple, à la médiathèque de Sainte-Savine où une salle est dédiée au jeu video. « Avec ma collègue de l’espace multimédia et notre responsable, nous accordons en effet une place toute particulière à la culture numérique. Depuis un peu plus d’un an, nous avons un espace de jeu vidéo avec une console de salon, un grand écran et un large choix de jeux vidéo. Nous organisons régulièrement des tournois, notamment avec le « secteur jeunes ». Nous avons une tablette numérique avec un catalogue d’applications ludo-éducatives et de livres numériques qui s’étoffe chaque semaine. Ce nouveau support permet également d’animer des « racontines » numériques et une heure du conte interactive », indique Ludivine Bonhomme. Se réapproprier la bibliothèque Si les nouveaux moyens de communication sont un pan évident de l'action des bibliothèques, ces dernières mettent en œuvre toute une palette d'initiatives parfaitement ciblées. Il y a celles qui visent à aider le public à s'approprier ce lieu parfois effrayant qu'est la bibliothèque. S'il représente la connaissance, il induit aussi un sentiment d'exclusion qui peut être gommé par des actions visant à le rendre plus accueillant. « Les bibliothécaires font en sorte que toutes les animations proposées soient un temps privilégié de plaisir, de convivialité et de liberté afin que chaque participant se sente à l'aise à la bibliothèque et n'hésite pas à y Les élèves du collège Paul-Fort à Reims rencontrent l'auteur de Passer au rouge, une manière de mettre un visage derrière un livre. revenir », note Sophie Gimenez, directrice de la médiathèque Jean-Falala à Reims qui organise notamment des « goûters philo » au cours desquels des enfants de 9 à 12 ans évoquent, en compagnie d’un philosophe, des thèmes comme la mort, la beauté… Une manière ludique d'aborder les grands auteurs de la philosophie, récompensée par un goûter. À Sainte-Savine, on dépoussière l’image de la maison du livre avec la « Nuit à la bibliothèque », devenue un événement incontournable du calendrier. « Chaque année, au moment des vacances de la Toussaint, nous organisons ce moment festif. Nous restons ouverts jusqu’à 23 h ou minuit selon la fréquentation et nous proposons des ateliers de loisirs créatifs, des lectures contées, des jeux… et un moment convivial autour d’un buffet froid », ajoute Ludivine Bonhomme. Quand certains désacralisent le lieu, d’autres poussent carrément les murs de la bibliothèque. À Chaumont, la directrice des Silos, Sandrine Bresolin, mène un certain nombre d’actions pour développer les publics à l’extérieur de la médiathèque. Un(e) bibliothécaire se déplace tous les quinze jours dans l’une des quatre structures d’accueil de la petite enfance pour des lectures à haute voix. « Les livres restent ensuite à la crèche et le personnel peut prolonger ce temps de découverte jusqu’à la prochaine séance », précise la directrice. Avant chaque période de vacances scolaires, une « ouverture culturelle » est proposée par la médiathèque – dans le cadre des actions d’accompagnement à la scolarité portées par l’Udaf (Union nationale age 15 Du côté des professionnels... bibliothèques BON À SAVOIR Slam de fond sur la région avec Slam Tribu par Anne de la Giraudière Anne de la Giraudière est une journaliste spécialisée dans le domaine culturel. des associations familiales) – dans les quartiers où sont observés les plus faibles taux de fréquentation des Silos. Des concours littéraires sont organisés pour les enfants de 6 à 11 ans qui fréquentent les centres de loisirs. « L’objectif est de placer le livre et la lecture au cœur des activités proposées aux enfants dans les centres de loisirs, en créant notamment du lien avec les bibliothécaires et les animateurs du réseau haut-marnais. Une formation conjointe est proposée en juin aux animateurs et aux bibliothécaires participant au concours. Puis, pendant l’été et jusqu’à la fin du mois d’octobre, les enfants découvrent avec les animateurs et les bibliothécaires un aspect de la littérature jeunesse et créent leur support : livre animé, film d’animation, sculpture, histoire, selon les thématiques annuelles. Le jury est présidé par un auteur invité au salon du livre qu’ils rencontreront le jour de la remise des prix. » Sans parler des nombreuses lectures « hors les murs » à Chaumont-plage, lors des festivités de Noël, ou dans les quartiers qui sont « autant d’opportunités pour rencontrer de nouveaux publics ». La lecture pour tous, au-delà du handicap Une fois attiré sur place, il ne suffit pas de laisser ce futur lecteur se débrouiller tout seul. Une autre façon de susciter son intérêt consiste à organiser des activités autour du livre. Il y a par exemple des clubs de lecture, des rendez-vous cinématographiques, des ateliers slam… À Cormontreuil plus particulièrement, on mise sur la fonction sociale de l’atelier. « L’équipe de la médiathèque propose depuis plusieurs années des expositions d’illustrateurs destinées aux plus jeunes mais qui suscitent beaucoup d’intérêt chez les adultes. L’an dernier, nous avons accueilli une grande expo de Christian Voltz pendant deux mois. Nous avions réservé une séance avec des enseignants et des bibliothécaires, pour qu’ils transmettent ensuite aux classes et au grand public », développe Corinne Mayens, responsable de la médiathèque. Les publics spécifiques font également l’objet d’une attention particulière. Les bibliothèques imaginent ainsi toute une palette de propositions à destination des bébés, afin de les sensibiliser progressivement à la lecture. À Sainte-Savine par exemple, des assistantes maternelles ont réalisé un travail autour de coussins à histoires, de tabliers et d’une maison à comptines durant le « Mois des tout-petits ». « Nous organisons également, deux fois par trimestre le samedi matin, des « racontines » pour les enfants de 6 mois à 3 ans. À cette occasion, ils vivent un moment d’éveil musical et de complicité avec leurs parents autour de petits albums, de comptines, de chansons et de jeux de doigts », age 16 L À Chaumont, la médiathèque « Les Silos » se réinvente « hors les murs » comme ici, dans un centre aéré. À la bibliothèque de Cormontreuil, on initie les enfants à l'art, comme ici au pop-up. explique Ludivine Bonhomme. À Reims, un temps fort d’animations autour du livre, du conte, de la musique et du court-métrage est aussi proposé aux tout-petits avec « Grandes histoires pour petites oreilles ». Toujours à destination des tout-petits, il existe des initiatives adaptées aux porteurs de handicaps. C’est le cas de la mallette itinérante « Bébé signe », conçue par la bibliothèque de Sainte-Savine, afin de permettre aux enfants malentendants de profiter des contes, chansons et comptines en langue des signes. « Pour créer ce fonds, nous avons pu bénéficier des conseils d’instituts, d’associations et de bibliothèques spécialisées dans la culture sourde. Cette mallette continue doucement à s’enrichir et peut circuler au sein du réseau des médiathèques ». Même ambition à la médiathèque Jean-Falala, où des ateliers d’initiation au braille et à la langue des signes française sont proposés au grand public à partir de 12 ans et aux scolaires dès 7 ans. Elle est loin l’image poussiéreuse de la bibliothécaire austère et silencieuse. Bienvenue dans la bibliothèque 2.0. naît en 1986 au « Green Mill Lounge », un club de jazz de Chicago, sous l’impulsion de Marc Smith, meneur de la troupe de poètes « Chicago Poetry Ensemble ». L’idée de Smith est d’organiser un tournoi de poésie ouvert à tous et arbitré par le public lui-même, dans le but de rendre les lectures de poèmes à la fois plus populaires et plus vivantes. Au départ, le principe est simple : après s'être inscrit, le slameur est invité à dire son texte en un temps limité à trois minutes, sans musique ni costumes, et le public choisit le vainqueur. C’est le début d’une expérience poétique collective et participative qui va devenir un véritable mouvement artistique international. En France, le slam apparaît à Paris à la fin des années 90 avant de s’étendre à la province et d’exploser en 2006 avec le phénomène Grand Corps Malade. « Espace de liberté d’expression ouvert à tous, le slam a apporté un renouveau à la performance d’oralité, bien au-delà des cercles littéraires classiques » estime Sébastien Gavignet, alias Saiban, le fondateur de Slam Tribu. e slam de poésie Une véritable idée de la mixité C’est en 2005 que commence l’aventure du slam à Reims avec la mise en place d’ateliers d’écriture à la médiathèque Jean-Falala. « L’histoire de Slam Tribu est assez emblématique du slam français, explique Sébastien Gavignet. Nombre d’associations sont ainsi issues des réseaux de lecture. » La formule prend et rassemble les adeptes d’une poésie nouvelle qui associe l’écriture à l’art de la performance orale. Sous forme de tournoi, de scène ouverte, de déambulation poétique ou de festival, le collectif Slam Tribu explore sans relâche de nouveaux terrains d’expression et acquiert une jolie renommée, propulsant la scène rémoise sur la planète slam internationale. L’association regroupe aujourd’hui une vingtaine de membres actifs aux profils très divers. « Slam Tribu est à l’image de la scène slam. Le but c’est qu’il y ait des poètes de tous les genres, pour faire cohabiter les générations, les publics, les formes et les styles. C’est cette idée de la mixité qui donne au slam toute sa dimension » insiste Sébastien Gavignet. Si les règles instituées par Marc Smith sont toujours en vigueur, rien n’est figé dans le marbre. « Le slam ne se caractérise pas par un genre unique mais par l’addition, le collage, le mélange de toutes les richesses de la langue orale et de tous les styles d’écriture : poésie, chanson, hip hop, forme narrative, improvisation. » Avec cette définition en forme de manifeste, Slam Tribu revendique un esprit d’ouverture et de recherche permanente. Avec un credo : construire un projet global autour du mouvement slam. Avec Reims Slam d'Europe, Slam Tribu réunit chaque année les meilleurs slameurs européens. Prochain grand tournoi européen : le 14 février à l'Opéra de Reims dans le cadre de Reims Scènes d'Europe. « En huit ans, nous avons réussi à créer un réseau avec des structures très diversifiées, en reliant toutes nos activités et en y mettant du sens » poursuit Saiban. Un travail de fond qui porte ses fruits. Pôle ressources de la région depuis deux ans, Slam Tribu entend bien faire vivre le slam dans toute sa diversité. Slam en scène Très actif, le collectif Slam Tribu se glisse dans les coulisses des centres d’art contemporain, les musées, les bibliothèques comme sur les planches des théâtres ou les scènes des festivals pour déclamer ses vers au plus grand nombre, en France comme à l’étranger. De l’Allemagne à la Chine, de l’Espagne aux Émirats arabes unis, le collectif est parti dès 2007 partager sa poésie par-delà les frontières. Des performances qui ont contribué à la notoriété des slameurs rémois et favorisé les échanges avec des artistes internationaux confirmés. « Aujourd’hui, nous essayons de faire des saisons en proposant une programmation complète toute l’année sur le territoire régional, avec un positionnement européen et même international » souligne Sébastien Gavignet. La rentrée a été très riche en événements : après plusieurs rencontres en octobre aux « Ailleurs » (Biennale internationale de poésie) à Charleville, une création franco-espagnole autour des poètes de la « Beat Generation », sont prévus un grand tournoi international en décembre, de nombreux rendez-vous « Slam d’Europe » avec les meilleurs slameurs age 17 BON À SAVOIR PAGE JURIDIQUE L’avenir du droit d’auteur par Valérie Barthez Depuis 2008, Valérie Barthez est la responsable juridique de la Société des gens de lettres. européens, mais aussi des créations, des rencontres, des scènes ouvertes… En parallèle, Slam Tribu propose une programmation autour de la langue française, « Slam Voyageur », déclinée toute l’année en région. Le public est aussi invité à participer chaque mois à des performances poétiques, baptisées « Poetry Slam Reims », sous forme de tournois par équipes ou à s’aventurer sur le terrain de l’écriture avec « La Petite Fabrique de vers à soi », à la bibliothèque Carnegie. Un outil pédagogique privilégié Avec plus de trois cents ateliers par an, Slam Tribu, association agréée par l’Éducation nationale, met aujourd’hui son expérience au service de projets pédagogiques auprès de différents publics : des centres de formation aux établissements scolaires, en passant par les maisons de quartiers, les bibliothèques, les entreprises, etc. « Le slam est positionné comme un outil, pas comme une fin en soi. Le principe est de révéler et de respecter le potentiel créatif de chacun, en donnant un sens différent aux apprentissages » souligne le slameur Mirko, responsable du pôle pédagogique. Sans tomber dans l'exploitationprétexte ni dans une démagogie stérile, des contenus spécifiques accompagnent les élèves, de l'école primaire à l'universitaire, dans leur rapport aux mots et à l'autre. « Le slam permet de travailler sur trois axes : lecture, écriture, oralité, et de gérer la prise de parole en public de manière ludique et collective » poursuit Mirko. Par le truchement du slam, les élèves sont donc invités à surmonter leurs inhibitions et découvrir la poésie de manière nouvelle. Loin de se cantonner au travail sur la langue française, Slam Tribu élargit son champ d'action vers les langues étrangères et propose de faire participer les élèves aux divers événements européens organisés tout au long de l'année par l'association. Question de cohérence toujours… Art de la conviction, de la confiance en soi et de la performance orale, le slam trouve évidemment des applications au sein du monde de l’entreprise. « Il s’agit toujours de remettre l'individu au centre de son espace de communication pour développer son potentiel d’expression. Pour l’entreprise, c’est un outil de gestion humaine, avec une dimension d’écoute, de partage et de cohésion évidente », rappelle Mirko. Une formule qui séduit par-delà la région. De plus en plus sollicité, Slam Tribu pilote de multiples projets pédagogiques de la Champagne-Ardenne à Abu Dhabi et intervient désormais à titre de consultant pour former des équipes pédagogiques et d’encadrement. age 18 Pas question pour autant de perdre l’esprit expérimental de la discipline. « Le slam, c'est avant tout une histoire de rencontres, d'échanges, de partage poétique entre les artistes et le public, insiste Sébastien Gavignet. On se doit d’être créatif et d’innover en permanence pour explorer tous les champs du possible. » Le slam n’a décidément pas fini de résonner en Champagne-Ardenne… Slam Tribu : une saison riche en couleur poétique Les rendez-vous Participation aux « Ailleurs » (Biennale internationale de poésie) à Charleville en octobre ; plusieurs rendez-vous « Slam d’Europe » avec les meilleurs slameurs européens (Opéra de Reims, Bibliothèques de Reims, Villa Douce, Sciences Po Reims, etc.) ; des ateliers dans toutes les écoles de la région, des conférences, des rencontres… • « Poetry Slam Reims », le 1er tournoi mensuel par équipes de France : 12 poètes, 3 minutes, le public qui décide... au bar « Le Stalingrad » (rue de Vesle à Reims) : les vendredis 17 octobre, 16 janvier, 20 février, 17 avril et 15 mai à 20 h. • À la médiathèque Jean-Falala à Reims : vendredi 14 novembre à 19 h 30, samedi 13 décembre à 18 h-20 h (Slam d’Europe), vendredi 13 mars à 19 h 30 (Printemps des poètes et semaine langue française) et vendredi 19 juin à 19 h 30. • « La Petite Fabrique de vers à soi » : ateliers d’écriture le troisième jeudi de chaque mois à la bibliothèque Carnegie à partir du 16 octobre de 18 h 30 à 20 h 30 (gratuit). • « Slam Voyageur » : une programmation autour de la langue française toute l’année et en région. Pour en savoir plus Site : www.slamtribu.com Mail : [email protected] Tél. 06 63 85 50 67 D à la fin du xviiie siècle, le droit d'auteur constitue le principe essentiel de la protection des œuvres et celui d'une rémunération légitime de leurs auteurs. Il est le garant d'une création libre, indépendante et diversifiée. Il est donc indispensable qu'à l’heure où le numérique offre de nouveaux champs d’investigation créatrice aux auteurs, ce droit ne soit pas remis en cause, dans aucune de ses composantes. Or, les menaces sont réelles, notamment au niveau européen, d'une fragilisation du droit d'auteur et, ainsi, d'un appauvrissement de la création. epuis sa création Une possible remise en cause du droit d’auteur Si la position du gouvernement et du Parlement français reste celle d'un droit d'auteur réaffirmé dans ses principes, les récentes propositions visant à étendre le nombre ou le périmètre des exceptions au droit d'auteur sont inquiétantes, tant pour les droits patrimoniaux que pour le droit moral de l'auteur. Il ne faudrait pas que le droit d'auteur devienne lui-même l'exception. Nous rappelons qu’une exception prive l’auteur de l’autorisation préalable à une exploitation spécifique de son œuvre. Si certaines sont tout à fait légitimes (citation ; exception handicap, etc.), elles doivent rester adaptées à certaines situations bien définies et encadrées. Elles peuvent également, pour certaines, faire l’objet d’une compensation financière (copie privée, exception pédagogique) dont le principe ne doit pas être remis en cause. Gageons que les pouvoirs publics sauront rester vigilants sur l’ensemble de ces problématiques, en gardant toujours à l’esprit qu’il s’agit bien de garantir une création indépendante et diversifiée. Car les risques les plus importants d'une déstabilisation de notre législation viennent de l’actuelle orientation des institutions européennes. En effet, la Commission européenne estime que, face à l'évolution technologique et à l'importance croissante des activités en ligne, les réglementations européenne et nationale ne sont plus adaptées à la situation actuelle et doivent être modernisées. Elle a ainsi a adopté en 2011 une stratégie globale en matière de droits de propriété intellectuelle et a lancé une large consultation publique visant à revoir et à moderniser les règles européennes sur le droit d'auteur, avec un objectif affiché d'harmonisation juridique et d'extension des exceptions. Cette consultation de 80 questions rédigées uniquement en anglais, sur des sujets très pointus, a reçu environ 10 000 réponses, un chiffre jamais égalé pour une consultation de la commission européenne, avec une forte mobilisation des adversaires du droit d’auteur. Nous notons à ce titre une évolution au fil des décennies : jusqu’au milieu du xxe siècle, les seuls intervenants dans le débat sur le droit d’auteur étaient les auteurs eux-mêmes et les exploitants (producteurs, éditeurs…). Le grand public était éloigné de ces problématiques et n’était pas un intervenant direct. Depuis les années quatre-vingt, lorsque sont apparus les supports de reproduction individuels (cassettes sonore et audio, photocopieuses, etc.), le public a commencé à prendre part à la discussion. Et aujourd’hui, il est un acteur à part entière de ces sujets, comme le montre le nombre de particuliers (« utilisateur final » ou « consommateur ») ayant répondu à la consultation européenne de cette année : 58,7%, loin devant les auteurs et artistes interprètes à 24,8% (Source « Report on the responses to the Public Consultation on the Review of the EU Copyright Rules / DG Internal Market and Services », July 2014). De même, le discours des représentants de grandes firmes internationales et des partisans du tout gratuit, selon lequel le droit d’auteur serait un obstacle à la circulation des œuvres, relève de l'idéologie et jamais de la démonstration. En revanche, l'absence d’interopérabilité technique, le plus souvent organisée par les grands opérateurs techniques internationaux, et le manque d'harmonisation fiscale entre les pays européens constituent de réels freins à la diffusion des œuvres et à leur accès par le plus grand nombre. age 19 PAGE JURIDIQUE L'harmonisation juridique par l'extension des exceptions paraît tout à fait incompatible, sinon dangereuse, avec les spécificités économiques et culturelles de chaque pays, les politiques publiques qui s'y sont développées et les différences importantes qui existent entre les pays de copyright et ceux de droit d'auteur. La stratégie communautaire devrait au contraire viser la préservation des grands équilibres qui se sont constitués, de diverses manières, dans l'ensemble des pays et favoriser le développement dans l'univers numérique de nouveaux modèles et de nouveaux usages qui respectent tant les principes du droit d'auteur que les légitimes attentes des publics. Le cadre juridique européen n’est pas non plus satisfaisant s'agissant de la responsabilité des fournisseurs d’accès à Internet, des intermédiaires techniques et des hébergeurs, quant au développement de l'exploitation illicite, commerciale ou non, d'œuvres protégées. La directive européenne sur le commerce électronique devrait pouvoir être révisée dans ce sens. PAGE JURIDIQUE De même, le système du forfait, s’il est clairement encadré, pourrait être utilisé dans le cas d’exploitations numériques multiples et de modèles de diffusion pour lesquels il est impossible d’appliquer un pourcentage sur le prix de vente. Dans de nombreux cas, seule la gestion collective permettra une juste rémunération des auteurs, comme c'est le cas aujourd'hui pour le droit de prêt, la copie privée numérique ou la reprographie, et le sera très prochainement avec l’exploitation numérique des livres indisponibles du xxe siècle, pour lesquels il a été adopté le principe d'un minimum garanti de 1€ quel que soit le prix de vente du livre. Enfin, le développement du numérique ne doit pas entraîner un déséquilibre du partage de la valeur de l'amont vers l'aval de la chaîne, autrement dit des titulaires des droits vers les fournisseurs d'accès ou les marchands de tablettes. Sur l’ensemble de ces sujets déterminants pour le développement de la diversité éditoriale dans un environnement équilibré pour tous les acteurs de la chaîne du livre, de l’auteur jusqu’au lecteur, il conviendra d'être particulièrement vigilant. S'agissant du piratage, le secteur du livre, qui n'a pas encore été pénalisé dans la même mesure que les autres industries culturelles, doit encore trouver le juste équilibre entre mesures de protection et facilités d'accès ; il doit développer enfin une offre commerciale légale importante et qualitative. La rémunération des auteurs Au-delà de la question des textes fondateurs du droit d’auteur et des principes juridiques qui en découlent, il reste une question essentielle aujourd’hui, celle de la rémunération. Il est fondamental de réaffirmer le principe général selon lequel une rémunération juste et équitable doit être systématiquement versée aux auteurs, sur tous les revenus issus de la commercialisation ou de la diffusion de leurs œuvres (vente à l'unité, abonnements, publicité, portails...). Or, nous constatons l’impuissance des auteurs à pouvoir communiquer à ce sujet, ne serait-ce qu’avec leurs éditeurs. La reddition des comptes reste le point de crispation le plus flagrant de la relation auteurs/éditeurs, comme le démontre chaque année le baromètre réalisé par la SCAM et la SGDL pour le Salon du livre de Paris. La future loi, qui entrera en vigueur au second semestre 2014, permettra de sanctionner l’éditeur qui ne respectera pas l’obligation légale de rendre des comptes. L’auteur pourra en effet obtenir la résiliation de plein droit de son contrat d’édition. Nous espérons que cette disposition aura pour effet de rendre plus vertueux l’éditeur, l’objectif n’étant pas la reprise systématique des droits mais bien une meilleure information et une meilleure transparence envers l’auteur. Les auteurs restent attachés au principe fixé par le Code de la propriété intellectuelle d'une rémunération juste et équitable, proportionnelle à l’exploitation de l’œuvre sur les revenus issus de la commercialisation ou de la diffusion, directe ou indirecte, de leurs œuvres (vente à l'unité, abonnements, publicité, portails...). Mais la multiplication des modèles économiques, des modes de diffusion et des usages, en partie liée au numérique, les oblige à réfléchir dès aujourd'hui à des modes alternatifs de rémunération. Ainsi, le principe d’un minimum garanti qui serait versé à l’auteur à chaque acquisition de l’œuvre ou à chaque accès à l’œuvre par un lecteur, pourrait constituer la meilleure solution pour le rémunérer de manière juste et équitable dans un univers numérique où l’assiette de rémunération, liée à des prix de vente tirés vers le bas, peut diminuer de manière significative. age 20 age 21 NOUVEAUTÉS LES ÉDITEURS DE CHAMPAGNEARDENNE ONT FAIT PARAÎTRE ÉDITIONS ÉDITIONS CHÂTELET-VOLTAIRE Responsable : Henri-Pierre Jeudy 20 rue Adélaïde-de-Simiane 52110 Cirey-sur-Blaise Tél. 03 25 55 44 91 E-mail : [email protected] Site : www.pollen-diffusion.com Une Brésilienne en Haute-Marne Maria Claudia Galera 13 x 19 cm – 96 pages – 12 € ISBN : 979-1-09019-829-6 Comme dans une aventure de la mémoire au temps présent, Maria Claudia Galera nous fait découvrir au fil des pages les perceptions et les images que suscitent ses balades sur le territoire du Nord haut-marnais. Quelles visions et quelles sensations offrent les villages et les rivières, les mœurs des habitants au regard d’une étrangère venue du Brésil ? Le Retour du loup Gisèle Bienne, Thierry Beinstingel, Armand Gautron et Henri-Pierre Jeudy 13 x 19 cm – 96 pages – 12 € ISBN : 979-1-09019-831-9 En Haute-Marne, on ne cesse de parler du loup sans en avoir vu la queue… Le désir de « face à face » avec le loup ne vient pas seulement de la nécessité de son identification, mais bien plutôt du fantasme de cette rencontre exceptionnelle avec le roi lupin. Chaque fois NOUVEAUTÉS que des moutons sont égorgés, la hantise de sa présence est réveillée jusqu’au jour où sa mort est déclarée. Son retour demeure-t-il attendu ? Dans ce livre, trois écrivains racontent à leur manière le rôle symbolique de la vision du loup. Un anthropologue, Henri-Pierre Jeudy, tente d’analyser les représentations de sa fonction « rétro » dans notre société contemporaine. Le Lac du Der, un destin insolite Les Mandariens Dessins de Zitrac 3 x 19 cm – 96 pages – 12 € ISBN : 979-1-09019-830-2 Le lac du Der offrira toujours la possibilité de rencontrer deux mondes. Non loin des sportifs de la voile, et bientôt des joueurs du casino, se reproduit ce miracle de la nature grâce auquel les grues cendrées pourront continuer leur bal dans le ciel. Entre le banc public vermoulu dans une zone de quiétude où personne ne semble passer et un poste d’observation envahi par les photographes animaliers, il y a aussi deux mondes. Et, dans l’intimité du paysage, les villages engloutis lors de la construction de ce gigantesque réservoir hantent encore les esprits. Ce livre n’est pas un guide mais une approche anthropologique de ce territoire rendu énigmatique par son histoire. ÉDITIONS DEFG Responsable : Didier Fauthoux 9 rue du Moulin-Florent – BP 17 51420 Witry-les-Reims Tél. 03 26 79 10 17 Fax 03 26 47 45 64 E-mail : [email protected] Site : www.editionsdefg.com/blog/ Entre ciel et terre en Champagne Sébastien Beaucourt 21 x 29,7 cm – 48 pages – 18 € ISBN : 9782357870093 Ce livre plonge le lecteur dans le monde « magique » de la photographie et de l’astronomie de Sébastien Beaucourt, médiateur scientifique et astronome. Cet astrophotographe l’initiera de façon pédagogique aux sciences des astres et de l’univers tout en lui faisant partager sa passion et ses émotions au travers d’images rarissimes du ciel de Champagne qu’il a réalisées. Le Tour de France des AOC fromagères – tome 1 Virginie Lanouguère-Bruneau 21 x 21 cm – 100 pages – 18,90 € ISBN : 9782357870123 Que serait la France sans ses fromages ? Parmi plus de trois cents spécialités laitières, quarante-six sont distinguées par une appellation d’origine contrôlée. Ce livre invite le lecteur à en découvrir vingt-trois d’entre elles à travers ce tour de France des AOC fromagères où il pourra apprécier le lien intime qui lie le producteur, le produit et le terroir et connaître leurs secrets. Le Tour de France des AOC fromagères – tome 2 Virginie Lanouguère-Bruneau 21 x 21 cm – 100 pages – 18,90 € ISBN : 9782357870130 Ce second volume présente les vingt-trois autres fromages labellisés AOC. Les savoir-faire locaux liés à la fabrication de spécialités fromagères sont mis en avant ainsi que des anecdotes et conseils de dégustation. ÉDITIONS NOIRES TERRES Responsable : Jean-Marie Lecomte 3 chemin de Jinzy 08430 Bouvellemont Tél. 03 24 27 56 69 Fax 03 24 27 12 49 E-mail : [email protected] Site : www.noires-terres.com Chooz, mémoire vive Textes : Céline Lecomte Photographies : Céline Lecomte, Marc Paygnard, Jean-Marie Lecomte 16,8 x 24 cm – 416 pages 1460 photographies – 35 € ISBN : 978-25-915148-67-1 Chooz est un village du nord des Ardennes, situé à proximité de la frontière belge. « Mémoire Vive » est un projet initié par la commune il y a près d’une quinzaine d’années dans le but de fixer, au fil du temps, la vie du village, de ses habitants et de leur quotidien. Ce livre offre les images emmagasinéees durant cette période, donnant tout son sens au projet initial. Chemins d’Ardennes Textes : Christophe Mahy Photographies : Jean-Marie Lecomte 16,8 x 24 cm – 128 pages 115 photographies – 22 € ISBN : 978-2-915148-63-3 « Je mesure combien le paysage est ici subordonné au poids de l’ordinaire. Modeste, le décor n’a rien de grandiose si ce n’est son indigence même. La végétation noueuse, l’herbe jaunie, la flore étrange des confins disent l’essentiel des landes perdues entre terre et ciel, à la limite de ce qu’on peut en voir. Où le silence prend le pas sur toute chose, comme si les mots eux-mêmes en dépendaient. La contemplation va de soi. Il suffit de se laisser traverser par ce qui meurt en nous à chaque pas. Oui, c’est sans doute aussi cela, les Ardennes. Un peu de temps perdu, de terre oubliée, de mémoire dispersée dans le vide des plaines et la solitude des sous-bois. » Christophe Mahy Sorties du bois ! 50 plantes de nos régions à cueillir et déguster Textes : Christine Delevoye Demolin Photographies : Céline Lecomte 24 x 16,8 cm – 304 pages – 300 photographies – 30 € ISBN : 978-2-915148-69-5 La cuisine aux plantes sauvages est ancienne. Il n’y a pas si longtemps, nos grands-parents se nourrissaient encore de végétaux variés et la cueillette tenait alors une large place dans les habitudes alimentaires. Pourquoi ne pas reprendre le chemin des herbes ? Cet ouvrage propose de reconnaître cinquante plantes communes de nos régions, à cueillir et à déguster, grâce aux cent recettes présentées en images. Une invitation à redécouvrir des saveurs oubliées… La Ferme isolée Fabrice Paulus 20 x 14,5 cm – 192 pages – 16 € ISBN : 978-2-915148-30-5 Réédition. Depuis un mois, la commune ardennaise de Chantecourt est le théâtre d’actes de malveillance. Lorsqu’un garçon de cinq ans décède dans l’incendie criminel d’une grange, le commissaire Paulus, surnommé « Le Sanglier », prend l’affaire en main. En compagnie de l’un de ses adjoints, l’inspecteur Bouchon, il se rend sur les lieux du drame où les deux policiers vont peu à peu découvrir des habitants à la vie écorchée. Pas de bonheur, dans le village, ou très peu. Règne donc la méchanceté. Rancœurs, haines et jalousies rôdent partout comme des fantômes. Une descente aux Enfers dans ce que l’homme a de plus sombre. L’Énigme du Père-Lachaise Fabrice Paulus 20 x 14,5 cm – 184 pages – 16 € ISBN : 978-2-915148-70-1 Paris, cimetière du Père-Lachaise. Des romanciers sont retrouvés assassinés sur des tombes d’écrivains célèbres, une lettre dessinée sur leur torse dénudé. Le meurtrier semble suivre l’ordre des voyelles dans le poème éponyme de Rimbaud. Au quatrième cadavre – celui de d’Acremont découvert sur la sépulture de Proust, le U peint en vert sur la poitrine – le commissaire Desjardins chargé de l’enquête, dépassé par les événements, décide de faire appel au commissaire Paulus, surnommé « Le Sanglier », son ami de toujours. Paulus, de nouveau, sera alors obligé de regarder au plus profond de lui-même et de chacun. Plume Guy Féquant 19,2 x 12,5 cm – 224 pages – 15 € ISBN : 978-2-915148-71-8 Plume ne pèse presque rien. C’est une petite chatte abandonnée. Elle se réfugie chez un professeur de japonais qui habite la campagne. Plume va illuminer sa vie et celle de son épouse. Elle a le don de magnifier les instants, les jours, les saisons. Et puis un jour le destin frappe. Alors commence le douloureux deuil de Plume… Le narrateur ira jusqu’en Italie pour trouver un semblant d’apaisement. Ce récit bref, sur fond de chronique villageoise, tente de dépasser la simple émotion. Il porte à son niveau de plus haute conscience la lancinante énigme du rapport de l’homme à l’animal, dans la vie comme dans la mort. Invitation aux musées en Champagne-Ardenne Textes : Patrick Le Chanu, Christophe Mahy et les conservateurs des musées de Champagne-Ardenne Photographies : Céline Lecomte et Jean-Marie Lecomte 23 x 29 cm – 448 pages – 49 € ISBN : 978-2-915148-65-7 Ce livre est une invitation à la découverte des musées de la région. Ont été choisis, dans chaque département, les musées possédant le statut de « Musées de France ». Chaque conservateur en présente les collections et leur mise en espace. Patrick Le Chanu parle de l’histoire des musées, de leur origine, de leurs mutations, de leur avenir. Christophe Mahy les a visités et livre ici ses propres émotions et impressions. Céline et Jean-Marie Lecomte ont posé leur regard sur la richesse et la diversité des collections, des scénographies, pour rendre compte des ambiances propres à chaque musée. ÉDITIONS LE PYTHAGORE Responsable : Francis Zahnd 8 rue de Verdun 52000 Chaumont Tél. 03 25 32 32 76 Fax 03 25 32 55 00 E-mail : [email protected] Site : www.lepythagore.com Le Roman d’un privé Dominique Edler 16 x 24 cm – 176 pages – 19 € ISBN : 978-2-908456-87-5 Le privé Didier Rouque est sollicité par un écrivain célèbre, Régis Kerguelen, victime d’un maître chanteur. Mais les apparences sont trompeuses : derrière l’auteur se cache un nègre, personnage aussi mystérieux qu’influent. L’enquête de Rouque le mènera tambour battant du salon du livre aubois de Saint-Parres-aux-Tertres à la station jurassienne des Rousses. Henri Baudin, médecin de la Grande Guerre Gilles Goiset 16 x 24 cm – 110 pages – 15 € ISBN : 978-2-908456-86-8 Gilles Goiset s’appuie sur des sources et des personnages authentiques pour raconter l’histoire d’Henri Baudin, médecin de la Grande Guerre, major de l’armée du Levant. En Juillet 1919, peu avant de s’éteindre au Liban, il revit en rêve et à travers ses confessions à ses infirmiers ses quarante-cinq années d’existence : son arrivée à Aprey (Haute-Marne), ses études de médecine à Paris, son engagement politique, l’installation de son cabinet au village des Sources de la Vingeanne, les soins prodigués aux poilus au plus proche du front… À Montmartre sur les traces de Bernard Dimey Textes : Philippe Savouret Dessins : Hervé Le Graët 26 x 24 cm – 176 pages – 39 € ISBN : 978-2-908456-88-2 En 220 dessins, 400 photos et autant de textes et documents historiques, Philippe Savouret et Hervé Le Graët nous invitent à explorer le quartier mythique de Montmartre. De sites incontournables en chemins de traverse, leur fil conducteur est Bernard Dimey, le plus Montmartrois des poètes champenois. Nous croisons également toutes les grandes figures qui ont fait vivre la butte, merveilleusement dessinées par Hervé Le Graët. T’es toi Sandrine Mulas 25 x 25 cm – 144 pages – 39 € ISBN : 978-2-908456-89-9 À travers une série de portraits d’anonymes aux visages peints – en noir pour les peaux blanches, en blanc pour les peaux noires – Sandrine Mulas questionne l’image de chacun et essaie de faire ressurgir sa vérité. La photographe tend le miroir à ses modèles pour qu’ils s’affirment, dans toute leur force et leur beauté. STRUCTURES ÉDITRICES ATELIER MICHEL JOLYOT Responsable : Michel Jolyot 28 rue François-Dor 51100 Reims Tél. : 03 26 47 44 12 Fax : 03 26 47 39 88 E-mail : [email protected] Site : www.jolyot.com Traces de la Guerre 14-18 dans la Marne Michel Jolyot Texte : La Craie de Gisèle Bienne 23,5 x 29,5 cm – 176 pages – 32 € ISBN : 978-2-9537745-5-9 Le livre commence par des vues aériennes de cimetières militaires et se poursuit par des vues au sol des nécropoles française, allemande, britannique, russe, italienne, polonaise. Ruines des villages disparus, la mise au jour des tranchées de la Main de Massiges, certains forts, les différents bunkers et postes d’observation ou batteries d’artillerie, hôpitaux militaires et camps qui subsistent... les monuments aux morts les plus singuliers, les mémoriaux de Mondement et de Dormans, les grands monuments que sont Navarin, Blanc-Mont, et finalement les vitraux commémoratifs, des graffitis et inscriptions dans les caves. Cathédrale Notre-Dame de Reims Michel Jolyot Préface : Patrick Demouy 23,5 x 29,5 cm – 176 pages – 32 € ISBN : 978-2-9537745-4-2 Fruit de longues observations et déambulations au fil des ans, des saisons et des heures, ce livre donne à voir la cathédrale sous tous les angles et aux moments où la lumière la met le mieux en valeur. Perspectives lointaines et plans rapprochés de la statuaire, du xixe siècle ou récemment restaurée, la façade et ses détails, les gargouilles, atlantes et marmousets, les arcs-boutants, le chevet, les tours, la charpente, le faîte… Des prises de vues intérieures nocturnes, des vitraux et finalement le spectacle « Rêve de couleurs », où l’on retrouve les couleurs disparues de la cathédrale. Avenue de Champagne – Épernay Michel Jolyot Préface : Pierre Arditi 23,5 x 29,5 cm – 192 pages – 32 € ISBN : 978-2-9537745-6-6 Michel Jolyot photographie depuis de nombreuses années l'avenue de Champagne, l’un des trois sites témoins de la candidature « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne » au Patrimoine mondial de l'Unesco. Première partie consacrée à l’histoire, documents anciens issus des archives municipales et de collections privées, puis photographies actuelles de l’architecture, des jardins, des caves et enfin les moments de festivité et d’effervescence, « Habits de Lumière » etc. Les textes, anecdotes et commentaires sont traduits en anglais. NOUVEAUTÉS Caves de Champagne Michel Jolyot Préface : Jean-Luc Barbier 23,5 x 29,5 cm – 176 pages – 32 € ISBN : 978-2-9537745-7-3 Grandes ou petites, humbles ou majestueuses, toutes ces caves que les vignerons, les coopératives et les maisons utilisent pour élaborer les vins de Champagne constituent un patrimoine architectural unique au monde. Leur réseau enchevêtré et dense, où les non-initiés se perdent comme dans un labyrinthe, forme de véritables cités souterraines avec quelque 400 à 500 kilomètres de rues étroites et de larges boulevards le long desquels travaillent, dans un silence quasi monacal, les cavistes aux gestes si précis et sûrs. Plus de 300 photographies couleurs réalisées dans 92 caves champenoises. CANOPÉ CRDP CHAMPAGNEARDENNE Responsable : Martine André 17 boulevard de la Paix 51100 Reims Tél. 03 26 49 58 58 Fax 03 26 49 58 33 E-mail : [email protected] Site : www.cndp.fr/crdp-reims La Résistance dans la Marne Jocelyne et Jean-Pierre Husson DVDrom (Mac et PC) – 20 € ISBN : 978-28-66-33-51-51 Un document exceptionnel et de référence pour découvrir l’histoire de la résistance dans la Marne durant la Seconde Guerre mondiale : près de 2000 fiches biographiques et thématiques, plus de 3000 photographies, des vidéos, des cartes, une chronologie détaillée, plus de 200 événements et de nombreux documents d’archives. NOUVEAUTÉS ÉDITIONS DU MONT-DE-JEUX Responsable : Claude Carton 10 rue André-Dhôtel 08130 Saint-Lambert-et-Mont-de-Jeux Tél. 06 09 10 91 27 E-mail : [email protected] L’Autre monde de la « Semoys » Texte : Claude Carton Photographies : Bruno Joris 24 x 17 cm – 128 pages – 25 € ISBN : 978-2-953919- 65-3 Semoy en France, Semois en Belgique, la Semoys abrite tout un monde animalier. Bruno Joris y a réalisé des milliers de photographies. Il nous fait découvrir dans ce livre une quarantaine d’espèces animales. Un texte succinct, avec une pointe d’humour, vient accompagner les quelque 150 photos de cet ouvrage. Simon Cocu, maître-peintre Texte : Claude Carton Préface : Franz Bartelt 23 x 27 cm – 160 pages 300 photos et illustrations – 30 € Exemplaire numéroté de 1 à 30, accompagné d’une aquarelle originale du peintre : 85 € Exemplaire numéroté de 31 à 80, accompagné d’une linogravure du peintre : 50 € ISBN : 978-2-953919-6-0 Célèbre pour ses peintures des vallées et forêts ardennaises, Simon Cocu, qui s’est entièrement consacré à son art après l’âge de la retraite, n’a jamais cessé de jouer du pinceau ou du couteau depuis l’âge de dix ans. Ce livre raconte l’histoire de cet homme qui a fait carrière dans l’enseignement et décrit son cheminement artistique, tâtonnant entre le fauvisme, le constructivisme et l’expressionnisme allemand, avant de faire du Simon C. Âgé aujourd’hui de 89 ans, il continue de reproduire des « images » des Ardennes. LES ÉDITIONS ET PRESSES UNIVERSITAIRES DE REIMS / ÉPURE Responsable : Carine El-Bekri-Dinoird Bibliothèque Robert-de-Sorbon Avenue François-Mauriac 51095 Reims Cedex Tél. 03 26 91 87 93 E-mail : [email protected] Site : www.univ-reims.fr/EPURE/ Le polar dans la transition démocratique espagnole Le cas de Tatuaje de Montálban et de Prótesis de Andreu Martín Collection « Studia remensia », n°3 Mélanie Fresne 14,8 x 21 cm – 258 pages – 20 € ISBN : 978-2-915271-72-0 Alors que le régime de Franco vit ses derniers instants et que, en 1978, l’Espagne devient officiellement une démocratie, des écrivains espagnols tentent de donner un nouveau souffle à une littérature romanesque qui s’était repliée sur elle-même pendant la dictature. Genre populaire par excellence, le polar séduit immédiatement romanciers, éditeurs et lecteurs. Mais est-il possible d’allier divertissement et critique ? C’est la question que se sont posée Manuel Vázquez Montalbán (1939-2003) et Andreu Martín (1949) en infiltrant le genre policier. Sous leurs allures de romans de grande consommation, Tatuaje (1974) et Prótesis (1980) vont bien au-delà de la seule dénonciation d’une littérature en crise et d’une transition démocratique bancale. Et si les deux auteurs catalans invitent leur lecteur à suivre la piste de l’assassin, comme dans tout bon roman policier, le coupable ne sera finalement pas celui que l’on croit… Le Corps à l’œuvre Collection « Approches interdisciplinaires de la lecture », n° 8 Sous la dir. de Marie-Madeleine Gladieu, Jean-Michel Pottier et Alain Trouvé 14,8 x 21 cm – 200 pages – 20 € ISBN : 978-2-915271-73-7 L’implication du corps dans la création artistique ne fait guère de doute : il constitue la quatrième dimension de l’arrière-texte, la plus secrète. Il en va de cette entité fuyante, proche et insaisissable, comme du temps selon saint Augustin : on croit savoir ce dont il s’agit, mais si on y réfléchit un peu, tout se brouille. Cet en-deçà du langage, culturellement (re)construit, fonctionne dans la langue comme un signe articulé à un référent barré, inaccessible. Encodant symboliquement la trace refoulée de pulsions ou hantée par la présence de cet innommable, la langue littéraire joue néanmoins le double jeu d’inscrire et d’ex-crire le corps, selon le mot d’Antonin Artaud. Diderot. Langue et savoir Sous la dir. de Véronique Le Ru 14,8 x 21 cm – 118 pages – 20 € ISBN : 978-2-915271-75-1 Penser par soi-même et éduquer le lecteur à penser par lui-même, telle est la ligne de force du chemin de vie de Diderot. Mais pour bien penser, il faut à la fois apprendre à connaître les forces de la nature et apprendre à bien dire. Et Diderot, en se donnant pour tâche de fixer la langue, joue pleinement son rôle d’éditeur de l’Encyclopédie, puisqu’il présente ainsi les moyens de rendre la philosophie et le savoir populaires : langue et savoir sont irréductiblement liés, lien que l’on peut décliner en savoir de la langue et en langue du savoir. Cet ouvrage vise à montrer quelques facettes de cet auteur multiple et ondoyant et se divise en deux grands thèmes : l’art de bien dire ou encore l’esthétique, et l’art de bien penser ou l’épistémologie que l’on pourrait appeler aussi langue ou métaphysique du savoir. Les hétérodoxies de Nietzsche : lecture du Crépuscule des idoles Collection « Langage et pensée » n°3 Sous la dir. de Céline Denat et Patrick Wotling 14,8 x 21 cm – 400 pages – 24 € ISBN : 978-2-915271-82-8 Le Crépuscule des idoles occupe une position particulière dans l’œuvre de Nietzsche. Conçu par ce dernier comme « une parfaite introduction d’ensemble à ma philosophie », il se veut l’antichambre du renversement des valeurs que présentera L’Antéchrist, entreprise qui constitue désormais la tâche essentielle du philosophe. Mais loin de se réduire à un bilan, le Crépuscule des idoles s’avère aussi être un texte novateur, prolongeant fréquemment les conclusions antérieures, introduisant des problèmes originaux, et soulignant l’unité du parcours nietzschéen. Issu d’une collaboration internationale rassemblant de nombreux spécialistes de Nietzsche, le présent ouvrage se propose de faire le point sur la spécificité et les objectifs de ce livre complexe. Sophie von La Roche et le savoir de son temps Sous la dir. de Helga Meise 14,8 x 21 cm – 366 pages – 23 € ISBN : 978-2-915271-76-8 L’œuvre de Sophie von La Roche (1730-1807), première femme-auteur de langue allemande à s’établir sur le nouveau marché littéraire de la fin du xviiie siècle, attire aujourd’hui l’attention non seulement par son ancrage dans la littérature des Lumières européennes, mais aussi par les contradictions flagrantes, son plaidoyer pour la femme comme « épouse, mère et maîtresse de maison » d’un côté, et les activités qu’elle réserve tout naturellement à ces mêmes femmes, de l’autre. Les contributions réunies dans ce volume se proposent de retracer et d’analyser ces contradictions à partir de la carrière professionnelle de la femme-auteur et de sa façon de se situer dans les « cultures du savoir » de son temps, telles que la correspondance, la bibliothèque privée et la production périodique de textes et de publications. Sens, formes, langage. Contributions en l’honneur de Pierre Frath Sous la dir. de René Daval, Emilia Hilgert, Thomas Nicklas et Daniel Thomières 14,8 x 21 x 2,9 cm - 468 pages - 25 € ISBN : 978-2-915271-83-6 Les enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales à l’université de Reims Champagne-Ardenne se caractérisent par leur volonté constante de travailler ensemble. L’unité de recherche CIRLEP (Centre Interdisciplinaire de Recherches sur les Langues et la Pensée) met en pratique cette interdisciplinarité qui permet de voir autrement et de regarder plus loin. Des linguistes, des philosophes, des spécialistes en littératures et civilisations de langues anglaise, espagnole et allemande font partie de cette équipe. Elle a été dirigée de 2008 à 2011 par Pierre Frath, à qui ce volume est dédié. Les contributeurs de l’ouvrage souhaitent que ce livre soit un témoignage d’intérêts partagés, de coopérations durables et d’amitiés profondes. Le volume réunit des textes issus des domaines de la philosophie, de la linguistique, de la didactique des langues, de la littérature et de l’histoire. Par sa diversité même, il entend rendre hommage à Pierre Frath, ce chercheur interdisciplinaire aux intérêts multiples. Georg Büchner ou le drame de la modernité Sous la dir. de Camille Jenn et Gilles Darras 14,8 x 21 cm - 302 pages - 23 € ISBN : 978-2-915271-84-4 Aussi brève que dense, l’œuvre de Georg Büchner (1813-1837) marque indéniablement une césure dans l’histoire du théâtre allemand, ouvrant la voie à une évolution de la dramaturgie qui connaîtra une brusque accélération au tournant du siècle (naturalisme/ expressionnisme) et trouvera un (premier) aboutissement dans la révolution brechtienne. L’objet de cet ouvrage collectif est de dégager la profonde unité d’une œuvre saisie dans toutes ses composantes (sociale, philosophique, esthétique). Deux-cents ans après sa naissance, l’œuvre de Georg Büchner (1813-1837) continue d’exercer un attrait dont les nombreuses mises en scène de ses pièces apportent un témoignage sans cesse renouvelé. L’inscription de La Mort de Danton et du fragment Woyzeck au programme de l’agrégation d’allemand des sessions 2014 et 2015 fut pour les auteurs l’occasion de réunir des germanistes autour de ces deux œuvres dans le cadre d’une journée d’études à la Maison Heinrich Heine (Paris) dont le présent ouvrage rassemble les contributions. Le Collège d’athlètes de Reims : institution pionnière et foyer de diffusion de la Méthode naturelle en France et à l’étranger Sous la dir. de Tony Froissart et Jean Saint-Martin 14,8 x 21 cm - 338 pages - 24 € ISBN : 978-2-915271-77-5 Le 19 octobre 1913, Raymond Poincaré, président de la République, inaugure le Collège d'athlètes de Reims, qui sera détruit quelques mois plus tard et jamais reconstruit. Cette institution reste, aujourd’hui encore, inscrite dans la mémoire des enseignants d’éducation physique et sportive. Pourquoi le Collège d’athlètes a-t-il marqué à ce point les représentations professionnelles ? Sa conception, organisée autour de l’idée d’un homme d’action, mais aussi sa mise en œuvre, mêlant entraînement sportif, formation professionnelle, accueil périscolaire, posent des questions d’actualité, au moment où il est question de refonder l’école en nouant des partenariats et de repenser la formation des enseignants. Le caractère pionnier du Collège d’athlètes et son rôle dans la diffusion de la Méthode naturelle sont particulièrement abordés ici au travers de treize communications inédites de chercheurs, dont la très grande majorité sont membres de la SFHS. Le culte du corps et de l’esprit : le Collège d’athlètes de Reims Sous la dir. de Tony Froissart et Christophe Henrion 14,8 x 21 cm - 120 pages - 15 € ISBN : 978-2-915271-78-2 Le Collège d’athlètes de Reims est une institution surprenante à plus d’un titre. C’est d’abord l’idée de lettrés, écrivains et journalistes sportifs qui, dans le sillon tracé par Georges Rozet, s’émeuvent des faibles performances de nos athlètes nationaux et du dépérissement de la race. Puis, le Collège devient un projet, il est alors stimulé par la volonté et l’initiative de deux hommes, le marquis Melchior de Polignac et Georges Hébert qui se rejoignent pour donner vie à ce qui n’était jusque-là qu’une utopie. Polignac en tant que mécène paternaliste et Georges Hébert en sa qualité de pédagogue. L’entreprise est donc stupéfiante de modernité et d’audace, c’est ce que ce livre vous invite à découvrir. Les théories du sens et de la référence. Hommage à Georges Kleiber Sous la dir. de René Daval, Pierre Frath, Emilia Hilgert et Silvia Palma Collection « Res per nomen », n° 4 14,8 x 21 cm - 662 pages - 25 € ISBN : 978-2-915271-80-5 Le CIRLEP regroupe des linguistes et des philosophes qui explorent ensemble la problématique de la référence en langue, c’est-à-dire le lien nécessaire entre ce que nous disons et notre expérience. En 2013, le colloque a porté sur les théories du sens et de la référence, et il a été l’occasion de rendre hommage à Georges Kleiber, qui a introduit la question de la référence dans la pensée linguistique francophone à partir de 1980 environ, en mettant l’accent sur la forme linguistique de la référence, c’est-à-dire la dénomination. On trouvera ici une riche sélection des articles présentés lors de ce colloque, regroupés en six chapitres, mettant chacun la dénomination en rapport avec la référence, le sens, l’évolution lexicale, les noms propres, les proverbes et l’anaphore. Les mots : entre pouvoir et puissance Sous la dir. de Daniel Thomières Revue Imaginaires, n°18 14,8 x 21 cm - 250 pages - 22 € ISBN : 978-2-915271-79-9 La dernière livraison de la revue Imaginaires propose de nouvelles interrogations sur les textes littéraires et sur la capacité du lecteur à comprendre toutes les possibilités qu’ils recèlent. Les travaux réunis dans ce volume explorent la question de l’interprétation et s’interrogent plus généralement sur la place et la pertinence de l’art ancien de l’herméneutique dans les pratiques actuelles de réception des textes. Les problématiques abordées rejoignent en réalité des préoccupations bien contemporaines, ne serait-ce que parce que notre attitude à l’égard de la littérature a considérablement évolué au cours du dernier siècle. OBJECTIF MARS ÉDITIONS Responsable : Étienne Martin 2 rue des Recollets 51120 Sézanne Tél. 03 26 42 32 66 E-mail : [email protected] Site : http://objectif-mars-editions.com Flocons de béton Patrick Lacan Collection « Zone rouge » (bande dessinée) 22 x 28 cm – 80 pages – 16 € ISBN : 979-10-92505-01-6 Un homme, une femme… une glaciale histoire d’amour fou et destructeur sur fond de réseaux sociaux, de tempêtes radioactives et de chiens fous… C’est une fable futuriste qui prend racine dans notre société, de plus en plus déshumanisée, où la technologie phagocyte jusqu’à notre intimité. Indépendance béquille Scénario : Sylvie Doumet Dessins : Stephan Plottès 22 x 28 cm – 120 pages – 20 € ISBN : 979-10-92505-02-3 Dans un autre temps, un autre pays, une autre dimension… « J’ai été une autre fille que la caissière que vous croisez aujourd’hui dans vos hypermarchés prisons. Comment je me sens ? Comme une fille tombée du ciel et qui ne s’est pas très bien réceptionnée. ça se voit d’ailleurs. Je m’appelle Tristam. » Luce Scénario : O. Romenville Dessins : Etienne M 22 x 18 cm – 56 pages – 14 € ISBN : 979-10-92505-03-0 Une grande métropole, une jeune étudiante prénommée Luce… Pour le bien de tous, le gouvernement a un projet de loi : le remplacement de la carte d’identité globale par une nano-puce insérée sous la peau du cou de chaque nouveau-né. « Plus de perte ou vol de papiers d’identité, de soucis médicaux, toute votre vie est gravée sur vous, toujours en vous. » Cette annonce déclenche chez les étudiants un soulèvement de révolte. Luce entraîne son ami Esteban dans la manifestation. Une escouade donne alors la charge et fond sur les manifestants… NOUVEAUTÉS LES AUTEURS DE CHAMPAGNEARDENNE ONT FAIT PARAÎTRE LITTÉRATURE Sur mes gardes Franz Bartelt & Honoré Petits Polars du Monde n°9 64 p. – 2,50 € Pour son premier voyage en train, il aurait préféré autre chose que ce tortillard qui s’arrête à toutes les gares. Les voyageurs qui l’entourent ont un air sournois, et ça l’inquiète. Il reste sur ses gardes depuis cette convocation chez les flics. Toutes ces calomnies sur son compte… Les gens sont vraiment injustes. Il n’a fait que son devoir en dénonçant son patron. De nos jours, l’honnête homme est une espèce en voie de disparition ! Honnête, le mot est sans doute un peu fort… La Lisière de Bohême Jacques Baudou Éditions Les Moutons électriques 17 x 21 cm – 176 p. – 20 € Le souvenir, tout à la fois vivace et diffus, d’une lecture d’enfance qui l’a profondément marquée conduit une jeune femme jusqu’à la maison forestière où un écrivain reconnu fait retraite. Mais leur rencontre, loin de mettre un terme à sa quête, va l’entraîner vers bien d’autres mystères. NOUVEAUTÉS Atome et alchimie Jean-Claude Czmara Éditions Alan Sutton 13 x 20 cm – 216 p. – 14 € Quel lien y a-t-il entre le centre militaire nucléaire de Valduc, en Bourgogne, et la commanderie templière d'Avalleur, en Champagne ? Entre l'ancestrale tradition alchimique et le secret-défense lié à l'atome ? Croyances légendaires, élixir de l'éternelle jeunesse, manipulations génétiques… Et si les dessous de la capitale champenoise dissimulaient également de terrifiants secrets ? Bertrand Breton, reporter, mène l'enquête entre deux mondes subtils et corrompus, entre fiction et réalité. Dieu en soit garde Aïssa Lacheb Éditions Au diable Vauvert 13 x 20 cm – 250 p. – 15 € Une biographie romancée de l'enfance de l'auteur, puis de son adolescence dans les années 1970 dans un quartier HLM de Reims. Une certaine misère sociale, un père violent, l'ennui, et bientôt c'est le dérapage vers les drogues, l'alcool, un braquage, puis la prison. Faux nègres Thierry Beinstingel Éditions Fayard 14 x 22 cm – 424 p. – 20 € Un petit village de l’est de la France qui a vu l’extrême droite réaliser son meilleur score lors de l’élection présidentielle voit débarquer des journalistes pour se pencher sur le phénomène. Parmi eux, Pierre, de retour en France après avoir passé vingt ans au Moyen-Orient, accompagné d’un preneur de son aveugle. Il écoute les habitants éluder ses questions, parler d’invasions qu’ils n’ont pas subies ou évoquer une pierre préhistorique enfouie sous les fondations de l’église. Chacun réinvente une histoire différente mais les protagonistes ignorent encore qu’un drame va les réunir. Faux nègres confronte notre histoire avec l’actualité la plus récente. Ils désertent Thierry Beinstingel Éditions Le Livre de poche 11 x 18 cm – 250 p. – 6,60 € VRP en papier peint, celui que ses collègues appellent l'ancêtre fait relier ses échantillons dans des volumes qui racontent 40 ans d'intérieurs français. Sa passion, c'est la correspondance de Rimbaud, celle des pistes africaines quand le poète était aussi voyageur de commerce. Il ne s'en sépare jamais. Mais une nouvelle responsable a envie de se débarrasser de lui. 06 h 41 Jean-Philippe Blondel Éditions Pocket 11 x 18 cm – 157 p. – 5,80 € Cécile Duffaut attend le train de 6 h 41, à Troyes, un lundi matin. Après un week-end chez ses parents, elle rentre à Paris. De son côté, Philippe Leduc attend le même train, pour rendre visite à un ami d'enfance. Assis côte à côte dans le même wagon, ils se reconnaissent mais font comme si de rien n'était. On récolte ce que l’on s’aime Marianne Deliht Éditions Les plumes d’Ocris 14 x 21 cm – 191 p. – 16 € Entre réalité et imaginaire, un récit philosophique qui s’interroge sur la vie et la mort, le bien et le mal, la conscience et l’inconscience, un récit plein de tendresse pour l’être humain qui rassure et apaise le lecteur. La Fée couleur Marianne Deliht Éditions Les plumes d’Ocris 14 x 21 cm – 118 p. – 14 € Recueil de poésie au style épuré, né de l’écoute des autres, où l’auteur insuffle sa force et ses espoirs. Le Templier et le grand secret Thierry Leroy Éditions Pygmalion 16 x 24 cm – 280 p. – 19,90 € Deux corps calcinés sont découverts à Troyes. Tout semble indiquer que ces individus ont été tués par la Chair Salée, un dragon manipulé par le diable. La comtesse Blanche, régente de Champagne, charge le Templier Gondemar de l'enquête. Celui-ci doit faire face aux multiples pièges tendus par de mystérieux ennemis. Une femme en mauve Lyliane Mosca Éditions De Borée 16 x 25 cm – 301 p. – 20 € Veuve depuis six ans, Elsa trouve son alter ego en Paul, un médecin breton. Ensemble, ils peuvent parler de la mort et de la reconstruction après un amour perdu. Mais lorsque la jeune femme aux yeux mauves reçoit des poèmes d'amour anonymes, les fantômes du passé resurgissent. Les Amants du moulin Lyliane Mosca Éditions De Borée 11 x 18 cm – 480 p. – 8 € Martha et Gabriel forment un couple d'épiciers très apprécié au village. Avec leurs trois enfants, ils donneraient l'image d'une famille heureuse si Gabriel ne se montrait pas si jaloux. Il soupçonne son épouse de l'avoir trompé lors de sa longue captivité en Allemagne. Et il faut bien reconnaître que les grands yeux noirs de Rodolphe, leur fils né en 1946, ne ressemblent guère à ceux de ses parents, qui les ont si bleus... La Malédiction de Bois d’Orville Lyliane Mosca Éditions De Borée 16 x 24 cm – 280 p. – 20,50 € Leurs regards se croisent au cours de terribles inondations, où Raphaël vient porter secours à la famille de Romane, une famille frappée par un anathème et raillée par les villageois. C'est le début d'un amour passionné et déchirant. Mais Raphaël disparaît subitement ! Est-ce encore la terrible malédiction qui frappe la famille de Romane ou une sombre machination perpétrée par un habitant du village ? Croyant Raphaël mort, Romane se réfugie dans ses études d'infirmière puis dans les bras d'Alban de Beauvallet, un riche héritier. C'est alors que Raphaël réapparaît… Le Chalutier Fabrice Paulus Éditions Encre bleue 15 x 22 cm – 206 p. – 24 € L’équipage d’un bateau en route vers l’Irlande découvre un passager clandestin. L’adolescent fugueur, rêvant de partir sur les traces d’Arthur Rimbaud, pensait rejoindre l’Afrique. Il se lie d’amitié avec un marin venu d’Éthiopie, qui lui assure posséder des manuscrits du poète. Chroniques de Karn, volume 3 : Rancœur Simon Sanahujas Éditions Rivière Blanche 16 x 24 cm – 312 p. – 20 € Alors que Karn – héros trahi, brisé et mué en truand – se fraye une route sanglante dans cette cité devenue prison, une métamorphose insoupçonnée se profile. Et si ce tunnel sans espoir pouvait finalement révéler qui il est réellement ? Et si son âme torturée pouvait encore receler autre chose que de la rancœur ? Les Falaises de San Lazzaro Rodolfo Calamendrei, dessins de Noël Tuot Préfacé et traduit par Christophe Carraud Éditions Conférence 13 x 18 cm – 152 p. – 24 € Voici la description amusée de l'activité déployée par l'auteur, il y a près de cent ans, pour transformer les falaises sur lesquelles s'achève sa propriété de campagne à Montepulciano, au cœur de la Toscane, en une sorte de jardin anglais. Le lecteur y trouvera le portrait précieux d'un moment et d'un lieu de l'Italie, mais aussi celui d'une secrète mélancolie habitant l'âme toscane sous l'étrange pudeur de l'humour. ESSAIS ET DOCUMENTS Le Stade de Reims : les années tango (1971-1979) Marc Barreaud, Alain Colzy Éditions L’Harmattan 14 x 22 cm – 147 p. – 15,50 € Les Argentins Delio Onnis, Roberto Zywica, César Larraignée, Carlos Bianchi, Ignacio Pena et Santiago Santamaria donneront le la et le langoureux tempo des années tango. C'est leur aventure et celle du Stade de Reims au fil de ce « crépuscule superbe » et d'« été indien de la gloire sportive » qui est contée dans cet ouvrage, ne cherchant pas à dissimuler la nostalgie qu'inspire cette époque. Cahiers Victor Segalen, n°1 : Le mythe de la Chine impériale Textes réunis et édités par Colette Camelin et Philippe Postel Éditions Honoré Champion 15 x 22 cm – 345 p. – 49 € Contributions d’un colloque examinant les enjeux littéraires, esthétiques, politiques et économiques du mythe impérial en Chine autour de quatre parties : le mythe au xviiie siècle chez les physiocrates ou Voltaire, le pouvoir impérial à travers le témoignage d’un officier en Indochine, la conception de l’empire chez Segalen et les devenirs du mythe au xxe et xxie siècles. Le Cinéma et la guerre de 14-18 François Cochet, Patrick Brion Éditions Riveneuve 22 x 29 cm – 224 p. – 34 € L’histoire de la représentation cinématographique de la Première Guerre mondiale, de Jean Renoir à Bertrand Tavernier, en passant par Ernst Lubitsch, John Ford, Joseph Losey ou Steven Spielberg. La Grande Guerre : fin d’un monde, début d’une époque François Cochet Éditions Perrin 16 x 24 cm – 528 p. – 24 € Synthèse sur la Première Guerre mondiale abordée autant sous les aspects politiques, économiques, militaires, sociaux que culturels. L'auteur se concentre sur tous les fronts du conflit : Palestine, Afrique de l'Ouest et de l'Est, Roumanie, Bulgarie et Riga. Les belligérants de chaque bord sont décrits. Il redessine les dates des combats qui durent jusqu'en 1922 en Europe et 1925 au Proche-Orient. Idées reçues sur la Première Guerre mondiale François Cochet Éditions Le Cavalier bleu 14 x 21 cm – 192 p. – 19 € L'historien s'attache à rétablir la vérité sur des faits et des événements de la Grande Guerre, souvent déformés par le cinéma, l'édition ou l'imaginaire collectif. De la vigne en Champagne au vin de Champagne : de l’Âge du bronze à l’âge industriel Sous la direction de Patrick Demouy et Marie-Hélène Morell Éditions universitaires de Dijon 15 x 23 cm – 236 p. – 22 € Des spécialistes présentent des synthèses et des perspectives de recherche sur vingt siècles de culture, abordant notamment la vigne et le vin dans l'Antiquité puis au Moyen Age, les vignobles de la Champagne orientale et méridionale, la sociabilité associée au vin, les premières maisons de négoce, l'histoire du paysage et de l'environnement. Reims, une métropole dans l’histoire Sous la direction de Patrick Demouy Éditions Dominique Guéniot 24 x 29 cm – 220 pages – 42 € L’histoire de Reims a été profondément renouvelée depuis trente ans par les découvertes archéologiques et les recherches des historiens. Rédigé par des universitaires spécialistes et passionnés, cet ouvrage fait le point des connaissances les plus récentes. Ce premier volume est consacrée à la métropole antique et médiévale. Lexique multilingue de la vigne et du vin français, anglais, allemand, espagnol, italien, portugais Éric Glatre Éditions Dunod 16 x 25 cm – 400 p. – 35 € Dans ce lexique, 8 000 termes propres au monde viti-vinicole sont proposés en six langues. Tous les domaines sont passés en revue : on retrouve le vocabulaire spécifique à la viticulture, l'œnologie, la dégustation, la vinification, la botanique, la climatologie... Dans la première partie du lexique les termes français apparaissent par ordre alphabétique avec leurs cinq traductions respectives. Ensuite, chaque langue fait l'objet d'un index renvoyant, par un système ingénieux de lettres et de nombres, au premier classement (celui des occurrences françaises). Lexique de la vigne et du vin : français-anglais, anglais-français Éric Glatre Éditions Dunod 14 x 19 cm – 224 p. – 16 € Entièrement dédié au domaine de la vigne et du vin, ce lexique français/anglais anglais/français donne la traduction de plus de 8 000 mots concernant la climatologie, la géographie, la géologie, la botanique, la viticulture, l'oenologie, la vinification ou encore la dégustation. Les 10 secrets du champagne Nadine Champenois Éditions Dominique Guéniot 21 x 15 cm – 64 pages – 10 € Boisson festive s’il en est, le champagne se déguste sans que le gourmet la connaisse pour autant. Écrit dans un esprit pédagogique et sur un ton journalistique, ce livre permettra au dégustateur de se faire une culture de base sur différents thèmes du champagne, de la vendange à la dégustation choisie. Comprendre la monnaie et les politiques monétaires Michel Voisin Éditions Bréal 12 x 18 cm – 128 p. – 8,50 € Le point sur la monnaie : les origines de sa valeur, les banques centrales et leurs stratégies, les canaux de transmission de la politique monétaire, les crises monétaires, l'inflation, la zone euro, etc. NOUVEAUTÉS La Bible de Lucile : notre voyage de la Genèse à l’Apocalypse Pierre-Marie Beaude Éditions Bayard 16 x 23 cm – 1300 p. – 39,90 € Pierre-Marie Beaude a imaginé une longue correspondance de trois ans entre un oncle, érudit bibliste, et sa nièce, curieuse, passionnée et non conformiste. Leur pacte : lire toute la Bible tous les deux pendant trois ans et tout se dire, poser toutes les questions, chercher toutes les réponses, tout se raconter. Ils nous entraînent dans un dialogue ouvert, plein de rebondissements, sur l'histoire des textes, les aventures des héros, les mystères et les énigmes des Écritures... Épernay 14-18 Pierre Guy Éditions Dominique Guéniot 22 x 22 cm – 100 pages – 170 photos 18 € Épernay 14-18 retrace la vie journalière de la cité et du monde cheminot local (atelier et gare de la Compagnie du Chemin de fer de l'Est) pendant les quatre années du conflit. Épernay, après avoir été envahie par les troupes allemandes en septembre 1914, devient une ville d'arrière-front mais subira cependant, en 1917 et 1918, de graves dégâts sous les bombardements. Quant aux cheminots, ils seront au cœur de l'action, la gare tenant un rôle majeur dans le déploiement des armées et l'atelier participant efficacement à l'effort de guerre demandé par le Gouvernement. Après avoir évoqué les origines de la Guerre et brossé un tableau des divers acteurs (Ville, Compagnie de Chemin de fer, Autorité militaire) au début du conflit, l'auteur retrace la chronologie des événements locaux et la vie commune de la population et du peuple cheminot. NOUVEAUTÉS JEUNESSE Le Pays où quelqu’un nous attend Gisèle Bienne Éditions L’École des loisirs 13 x 19 cm – 196 p. – 9,50 € Quentin et Fanny passent leur été dans une pension à la campagne. La ferme « La Sibérie » est tenue par Gilles et Jeanne, qui les accueillent pour une durée indéterminée, le temps que leur mère se fasse opérer du cœur à Paris. Alors qu'ils se retrouvent seuls un week-end, les deux enfants se lancent sur la route des Ardennes, à bord d'un tracteur. Un endroit pour vivre Jean-Philippe Blondel Éditions Actes Sud Junior 12 x 22 cm – 80 p. – 9 € Même pour un lycéen timide, il y a des injustices qui ne passent pas, comme ce nouveau règlement intérieur qui voudrait proscrire tout contact physique entre élèves. Tenue impeccable, interdiction de traîner dans les bâtiments et plus question de se toucher, tels sont les mots d'ordre du nouveau proviseur... Le Serpent à fenêtres Françoise Bobe, Hervé Le Goff Éditions Père Castor-Flammarion 17 x 21 cm – 1 cd audio – 32 p. 10,50 € La girafe a un rendez-vous mystérieux. Tous les soirs, elle court voir un serpent à fenêtres. Les autres animaux, intrigués, décident de la suivre pour découvrir ce mystérieux personnage. Gafi à Paris Françoise Bobe, illustrations Mérel Éditions Nathan Jeunesse 12 x 18 cm – 32 p. – 4 € Gafi et ses amis sont en sortie de classe à Paris. Sous la terre Danièle Bour Éditions Gallimard-Jeunesse 16 x 18 cm – 24 p. – 9 € Sous les feuilles, au fond des terriers, dans le sable, regardons les insectes s'activer, la taupe creuser ses galeries, la marmotte dormir, le crabe s'enfouir... Des transparents à soulever à chaque page pour découvrir la vie qui fourmille sous la terre, au fond des terriers, dans le sable de la plage ou du désert. La Mer Marie Aubinais, Danièle Bour, Martin Bour Éditions Bayard Jeunesse 15 x 15 cm – 10 p. – 7,10 € Des objets et des éléments en rapport avec la mer, à découvrir par le toucher en compagnie de Petit Ours Brun : le rocher, les sandalettes, l'épuisette, le coquillage, l'algue et le crabe. Collection Album Petit Ours Brun. Lis avec moi : • L’Anniversaire • Au dodo ! • Au jardin ! • La Baby-sitter Marie Aubinais, Danièle Bour Éditions Bayard Jeunesse 17 x 17 cm – 26 p. – 5,90 € Une jolie façon de découvrir la lecture : l'adulte lit le texte et l'enfant repère les mots grâce à l'image. 7 histoires de la journée de Petit Ours Brun Marie Aubinais, Danièle Bour Éditions Bayard Jeunesse 15 x 16 cm – 9,90 € Sept histoires de Petit Ours Brun qui mettent en scène un moment de la journée, les rituels quotidiens et la découverte de l'autonomie. Le Kit d’anniversaire Petit Ours Brun Nathalie Savey, Danièle Bour, Martin Bour Éditions Bayard Jeunesse 16 x 16 cm – 14 p. – 9,90 € Des idées d'animation et tout le matériel nécessaire pour organiser la fête d'anniversaire d'un enfant : un livre mode d'emploi pour la décoration, la réalisation du gâteau et la préparation de jeux, accompagné d'invitations, de coloriages, de sacs pour les invités, etc. Petit Ours Brun poche : • Petit Ours Brun aime son papa • Petit Ours Brun et le chevreau • Petit Ours Brun sur le pot Marie Aubinais, Danièle Bour Éditions Bayard Jeunesse 15 x 15 cm – 14 p. – 2,20 € Collection Petit Ours Brun en poche. Roger Belbéoch, flic et résistant Marie-Florence Ehret Éditions Oskar 13 x 19 cm – 96 p. – 9,95 € Roger Belbéoch a vingt ans en 1940. Fils de résistant, il distribue des tracts pour alerter l’opinion française contre le gouvernement de Vichy et la collaboration avec les nazis. Convoqué dans le cadre du Service de Travail Obligatoire, il songe à la clandestinité, mais il accepte finalement de s’engager dans la police. Frappé, torturé, il ne parlera pas et contribuera par son action à sauver des centaines de Juifs et de clandestins. Il a été nommé « Juste parmi les Nations » par Israël en 1985. Le prince Olivier ne veut pas se laver Odile Hellmann-Hurpoil, illustrations Régis Faller Éditions Bayard Jeunesse 23 x 26 cm – 32 p. – 5,20 € Olivier est un charmant petit prince, mais il a un grand défaut, il ne veut jamais se laver. Un jour, la famille royale écœurée décide de mettre en place un plan de bataille pour le conduire à la salle de bains. En t’attendant Émilie Vast Éditions MeMo 18 x 23 cm – 36 p. – 15 € Une femme qui attend un enfant observe la nature, comme elle en pleine transformation, et voit les choses s'épanouir jusqu'à maturité. Chaque modification est l'occasion d'une première initiation à la nature. Cet album s'adresse directement à l'enfant par la voix de sa mère, qui lui transmet des savoirs sur les plantes et les animaux tout en lui rappelant le lien qui les unit. Le Petit hérisson partageur : histoire et jeu de Memory Zemanel, illustrations Vanessa Gautier Éditions Père Castor-Flammarion 21 x 26 cm – 18 cartes, 1 enveloppe 28 p. – 10 € Hérisson trouve une pomme bien ronde, bien mûre et bien grosse. Il se cache pour la manger tranquillement. Mais Lapin, Écureuil et Souris viennent le solliciter. Ils s'installent tous dans la clairière, mais une pomme pour quatre, ça n'est pas suffisant. Avec un jeu de memory. La Sieste de Moussa Zemanel, illustrations Madeleine Brunelet Éditions Père Castor-Flammarion 18 x 21 cm – 32 p. + 1 cd audio 10,50 € Pour chasser la souris qui l'empêche de dormir, le petit Moussa appelle son chat, mais ce dernier est trop occupé à ronronner et à griffer. Il appelle son chien pour faire fuir le chat, mais le chien est trop bruyant et Moussa décide de faire appel à un lion. Quand Moussa se retrouve avec un éléphant à ses côtés, il n'a plus qu'à faire appel à la souris pour le faire fuir. BANDES DESSINÉES La Tortue d’Eschyle et autres morts stupides de l’histoire Collectif, dessins de Daniel Casanave Éditions Pocket 11 x 18 cm – 6,70 € Ces récits mettent en scène les derniers instants de personnages historiques en retraçant brièvement leur parcours et en insistant sur le côté stupide ou absurde de leur mort. Ils sont regroupés dans des chapitres thématiques comme les trop gourmands, les trop galants, les trop curieux, les trop stupides ou encore les trop snobs. Shelley – La vie amoureuse de l’auteur de Frankenstein Daniel Casanave, David Vandermeulen Éditions Le Lombard 18 x 22 cm – 274 p. – 22,50 € Une plongée au coeur de la littérature romantique anglaise du début du xixe siècle, à travers le parcours de trois grands poètes : Mary Shelley, Percy Bysshes Shelley et leur ami Lord Byron. Avec un dossier sur la vie de ces poètes et sur le romantisme. Réédition en un volume des albums « Percy » et « Mary » parus précédemment. Chamisso, l’homme qui a perdu son ombre Daniel Casanave, David Vandermeulen Éditions Le Lombard 18 x 22 cm – 243 p. – 22,50 € Adelbert von Chamisso est l'un des écrivains les plus malchanceux du xixe siècle. Il ne connut en amour que des déveines et, malgré un talent incontestable, il fut invariablement déprécié par les Français comme par les Allemands. Son destin s'appuie sur un questionnement identitaire profond. Homme sans patrie, autoproclamé citoyen de la Terre, il entreprit un tour du monde. Les Chroniques d’un maladroit sentimental, volume 2 : L’Enfant à l’écharpe Scénario Vincent Zabus, dessin Daniel Casanave Éditions Vents d’Ouest 22 x 30 cm – 48 p. – 11,50 € Gérard Latuile a enfin trouvé une fiancée et compte bien emménager avec elle. Mais cette dernière, Florence, a trois filles, et la cohabitation ne s'annonce pas de tout repos. Virginia, volume 2 : Delirium Tremens Séverine Gauthier Éditions Casterman 24 x 32 cm – 56 p. – 15,50 € Louisiane, 1863. Doyle est rattrapé par son passé et par des souvenirs que l'alcool et la morphine ne suffisent plus à faire disparaître. Sa rencontre avec une communauté d'esclaves en fuite qui vit cachée dans le bayou de Steele est de celles qui changent une vie. Mais la communauté est menacée par les manœuvres de Grant et de l'armée du Tennessee... Les Geeks. Best of 3D Thomas Labourot, Gang, Christian Lerolle Éditions Soleil 22 x 30 cm – lunettes 3D – 40 p. – 11 € Un best of à lire en 3D avec les lunettes. Les Geeks, volume 10 : Jamais 10 sans 11 Thomas Labourot, Gang, Christian Lerolle Éditions Soleil 22 x 30 cm – 40 p. – 10,50 € La suite des aventures de cette bande de fondus d'informatique, fans de gadgets technologiques et accros aux jeux vidéo. Bohemian Galion, volume 1 : Cœur de pirate Thomas Labourot, Maxe L’Hermenier Éditions Jungle 23 x 31 cm – 48 p. – 9,95 € L'ennemi juré d'Issak Red, le plus grand pirate des mers, est décédé et son navire est à prendre. C'est l'occasion rêvée pour Red de s'en emparer et de devenir à son tour la terreur des océans... Accompagnée d’un équipage hors du commun et surtout de la belle et intrépide Eloïse, la fille du capitaine, la petite troupe part en quête d’aventure et de trésors aux confins des océans ! Bohemian Galion, volume 2 : Ocean’s Pirates Thomas Labourot, Maxe L’Hermenier Éditions Jungle 23 x 31 cm – 48 p. – 9,95 € Eloïse et Tom décident de recruter un nouvel équipage pour aller au secours d'Isaak capturé et sur le point d'être jugé sur l'Ile aux corsaires. Ils font la rencontre d'un étonnant marionnettiste mais se demandent s'ils peuvent lui faire entière confiance. La Brigade du rail, volume 1 : Le Tueur du Lyon-Genève Frédéric Marniquet, Olivier Jolivet Éditions Zéphyr BD 24 x 32 cm – 48 p. – 14 € 1959. Un truand fraîchement libéré est découvert assassiné sur une voie ferrée dans le pays de Gex, dans l'Ain. L'inspecteur Hubert Granville, qui vient tout juste d'intégrer la police secrète des chemins de fer, mène l'enquête. Bientôt, de nouveaux meurtres sont commis le long de la même ligne, faisant remonter le spectre d'un tragique fait divers survenu vingt ans plus tôt. Crime School, volume 3 : Big Apeul Jean-David Morvan, Akira Ooshima Éditions Dargaud 21 x 28 cm – 11,90 € Envoyés dans la ville de Big Apeul pour y subir un dernier examen, Tomoki et ses amis vont vivre d'ultimes aventures émaillées de rebondissements. Sherlock Fox, volume 1 : Le chasseur Jean-David Morvan, dessin Du Yu Éditions Glénat 24 x 32 cm – 64 p. – 14,95 € Dans une société exclusivement composée d’animaux où chacun a dû renoncer à ses instincts primaires pour cohabiter, Sherlock Fox doit enquêter sur l’apparition d’un squelette d’une espèce inconnue. Premier tome d’un polar animalier. Omaha Beach, 6 juin 1944 Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël, Dominique Bertail, Robert Capa, Bernard Lebrun Éditions Dupuis / Magnum photos 16 x 24 cm – 97 p. – 15,50 € Omaha Beach, 6 juin 1944. La monographie en bande dessinée d'une photo de presse. Le cliché de ce G.I., à moitié couché dans l'eau sur la plage d'Omaha Beach, a fait le tour du monde. Il est l'œuvre de Robert Capa, le seul photoreporter à débarquer en Normandie le jour du D-Day. À la croisée de la photographie et de la bande dessinée, ce livre raconte la fascinante histoire de cette image devenue mythique. Jaurès Jean-David Morvan, Vincent Duclert, Rey Macutay, Frédérique Voulyzé Éditions Glénat 24 x 32 cm – 56 p. – 14,50 € Récit de l'engagement pour la paix en 1914 de l'homme politique, figure du socialisme français et fondateur de « L'Humanité ». Spy games, volume 1 : Dissidents Jean-David Morvan, Jung Gi Kim Éditions Glénat 24 x 32 cm – 48 p. – 13,90 € Après un meurtre et l'incendie d'un appartement, un commissaire chinois de Hong Kong découvre que la ville est l'arène du Kontest, une sorte de compétition internationale d'espions qui risque de lui donner beaucoup de travail... Sillage, premières armes, volume 1 : Esprit d’équipe Jean-David Morvan, Philippe Buchet, Pierre-Mony Chan Éditions Delcourt 24 x 32 cm – 56 p. – 14,50 € Cette série retrace les débuts des héros de « Sillage ». Dans ce premier volume, Nävis fait son apprentissage. Après un entraînement drastique, elle est chargée de contrôler le bon déroulement des élections, sur une planète au climat politique houleux. Ronces, volume 3 : Fondations fanées Jean-David Morvan, Nesmo Éditions Humanoïdes associés 24 x 32 cm – 48 p. – 13,95 € De retour en ville, Mornières tente d'arrêter le processus qui libérera l'Entité et assurera la victoire de la ville sur la nature. Ronces : pack tomes 1 à 3 Jean-David Morvan, Nesmo Éditions Humanoïdes associés 24 c 32 cm – 3 volumes – 27,90 € Trilogie mettant en scène dans un univers rétro futuriste l'arrivée en ville d'un géant sanguinaire. Sillage, volume 17 : Grands froids Jean-David Morvan, Philippe Buchet Éditions Delcourt 24 x 32 cm – 48 p. – 13,95 € Nävis doit se rendre sur une planète non affiliée en évitant tout contact avec l’autochtone, s'introduire dans un musée hautement sécurisé et y dérober un mystérieux artefact dont la possession semble capitale pour la Constituante. Pure routine pour elle... Sauf que cette planète en pleine guerre civile n'est autre que celle où vit Clément Vildieu, le grand amour de Nävis. Kraa, volume 3 : La Colère blanche de l’orage Benoît Sokal Éditions Casterman 22 x 31 cm – 72 p. – 16 € Émily apprend à vivre en autarcie avec Yuma et son aigle, Kraa. Ensemble, ils tentent de défendre leur vallée perdue contre l'espèce humaine, qui est prête, au nom du progrès, à tout sacrifier sans rien respecter. Dernier volume de la série. Coffret Kraa Benoît Sokal Éditions Casterman 22 x 31 cm – 3 volumes – 34 € Ce coffret réunit les trois tomes de l’histoire d’Émily, de Yuma et de l’aigle Kraa. Tome 1 : La Vallée perdue ; tome 2 : L’Ombre de l’aigle et tome 3 : La Colère blanche de l’orage. PATRIMOINE LITTÉRAIRE DE CHAMPAGNEARDENNE Le matérialisme rationnel Gaston Bachelard Éditions Puf 13 x 19 cm – 224 p. – 12,50 € L'empirisme est la philosophie qui convient à la connaissance commune, au contraire de la connaissance scientifique qui est solidaire du rationalisme. L'auteur gomme ici l'opposition entre la pratique et la raison pour mettre en place un matérialisme rationnel à la base de son épistémologie. Chrétien de Troyes et la tradition du roman arthurien en vers Sous la direction d’Annie Combes, Patricia Serra, Richard Trachsler et Maurizio Virdis Éditions Classiques Garnier 15 x 22 cm – 353 p. – 39 € Ces contributions interrogent l'œuvre de Chrétien de Troyes sous l'angle de l'intertextualité, pour illustrer la façon dont le texte littéraire peut faire converger des instances diverses. Les auteurs analysent les rapports entre le poète et la tradition de son temps par une comparaison de vers et de motifs. Les éléments folkloriques, mythiques et historiques sont également étudiés. Perceval Chrétien de Troyes, illustrations de Francesco Barbieri Éditions Courtes et Longues 31 x 37 cm – 48 p. – 59 € Ce volume présente, sous la forme d’un lutrin ou d’un retable, 19 longs extraits bilingues de Perceval illustrés par Francesco Barbieri. Le dessin fin, précis et mystique de l’artiste donne des clés pour comprendre le texte de Chrétien de Troyes. Ce mariage entre le texte et l’image est une fusion entre l’esprit et la lettre qui plonge le lecteur dans un Moyen Âge à la fois vivant et fantasmé. Lancelot : le chevalier à la charrette Chrétien de Troyes Adapté par Françoise Rachmühl Éditions Flammarion 13 x 18 cm – 224 p. – 5,60 € Roman de chevalerie et roman courtois, « Lancelot » entraîne le lecteur sur les traces du chevalier le plus courageux, qui franchit avec succès les obstacles les plus insurmontables pour rejoindre et délivrer sa bien-aimée, la reine Guenièvre. Une peinture du monde enchanté du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table ronde. Perceval ou Le conte du Graal Chrétien de Troyes Éditions Librio 13 x 21 cm – 128 p. – 2 € Dans une Grande-Bretagne imaginaire, les aventures de Perceval qui veut devenir chevalier et de Gauvain qui est déjà un héros. Avec un supplément pédagogique. Les Temps perdus André Dhôtel, dessins de Daniel Nadaud Éditions Fata Morgana 14 x 22 cm – 152 p. – 22 € Recueil de quatorze nouvelles sur les thèmes de l’énigme et du merveilleux. Jacques le fataliste et son maître Denis Diderot Éditions De Borée 11 x 18 cm – 432 p. – 6,50 € Jacques est profondément fataliste, persuadé que « tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut ». Et ses mésaventures tendraient à lui donner raison. Engagé dans un voyage avec son maître, le jeune valet passe le temps en contant différentes anecdotes, sur sa vie amoureuse notamment. Cependant, son récit est toujours interrompu par des rencontres fortuites avec des brigands, des haltes dans des auberges, des séjours en prison. Diderot devant Kandinsky : pour une lecture anachronique de la critique d’art Nathalie Kremer Éditions Passage d’encres 25 x 21 cm – 37 p. – 15 € Pionnier de la critique d'art, Diderot fut également très moderne dans son approche de la peinture classique, privilégiant la matérialité de la toile et ses effets sur le spectateur à l'illusion mimétique. Dans cet essai, l'auteur propose un rapprochement entre les époques et les styles en confrontant les réflexions du philosophe sur l'art de Chardin à celui de Kandinsky ou de Matisse. Supplément au voyage de Bougainville et autres contes Denis Diderot Éditions Librio 13 x 21 cm – 93 p. – 2 € Discours qui présente les méfaits de la civilisation et fait l'éloge de la vie naturelle. Diderot dénonce une société colonisatrice, injuste, immorale, violente face à un monde libre simple et tolérant. Ce texte illustre l'esprit des Lumières, c'est-à-dire un combat pour la liberté, la tolérance et l'égalité. Délits d’encre, 4 : Lettre sur le commerce de la librairie Diderot en quête d’éthique 1773-1784 Denis Diderot Éditions du Petit pavé 15 x 21 cm – 110 p. – 10 € Le texte de Diderot dresse un inventaire assez complet des pratiques d'édition du xviiie siècle, avec ses règlements, ses privilèges, ses permissions tacites, ses censeurs... Il y développe aussi l'idée que l'auteur est propriétaire de son œuvre au même titre que d'un bien matériel. Charles Vincent Éditions Classiques Garnier 15 x 22 cm – 679 p. – 49 € Les dernières œuvres de Diderot révèlent une écriture et une pensée morales plurielles, mettant en scène des points de vue complémentaires. Diderot réfléchit en outre, dans L'Essai sur les règnes de Claude et de Néron, à une véritable éthique de l'interprétation. L’Oiseau blanc Soif de Montmartre Denis Diderot Éditions Herne 12 x 17 cm – 152 p. – 7,50 € Texte oublié du philosophe Denis Diderot, L’Oiseau blanc peut se lire comme une suite aux Bijoux Indiscret. Conte érotique et satirique inspiré des Mille et une Nuits, son manuscrit fut recherché en vain par le lieutenant Berryer venu arrêter Diderot en 1749. Son épouse Nanette lui aurait répondu qu’elle ne connaissait à son mari « ni pigeon noir, ni pigeon blanc ». Le langage politique de Diderot Textes réunis par Franck Salaün Éditions Hermann 14 x 21 cm – 314 p. – 23 € Les auteurs explorent à la fois la poétique de Diderot et ses thèses sur l'histoire des sociétés, sur la vie de la cité et sur le pouvoir légitime, afin de mettre en lumière la richesse de sa pensée politique. Diderot Pierre Lepape Éditions Flammarion 11 x 18 cm – 442 p. – 10 € Le biographe prend le parti d'explorer la modernité de l'auteur de Jacques le fataliste et la pluralité de son œuvre. Germinie Lacerteux Edmond et Jules de Goncourt Sous la direction de Jean-Louis Cabanès Éditions Classiques Garnier 15 x 22 cm – 443 p. – 39 € Au-delà de l'esthétique naturaliste, Germinie Lacerteux inaugure un nouveau régime de roman psychologique, où le personnage est à la fois l'incarnation d'un discours médical et le support de la compassion du lecteur. L'édition du texte est accompagnée de nombreux inédits. Illustrations et commentaires de Claire Dupoizat Éditions de la Belle Gabrielle 14 x 22 cm – 143 p. – 23 € Un recueil de poèmes illustrés, pour plonger sans modération au cœur de la butte Montmartre. Rimbaud, celui-là qui créera Dieu Journal, mémoire de la vie littéraire, 1851-1896 • volume 1 : 1851-1865 • volume 2 : 1866-1886 • volume 3 : 1887-1896 Le Bateau ivre et autres poèmes Edmond et Jules de Goncourt Texte intégral établi et annoté par Robert Ricatte Éditions Robert Laffont 14 x 20 cm – 1218 p. – 35 € Fresque détaillée du temps des frères Goncourt. Dès le début de leur carrière littéraire, ils ont consigné quotidiennement les rencontres qu’ils ont faites, ce qu’ils ont entendu. Stéphane Barsacq Éditions Points 11 x 18 cm – 134 p. – 6,50 € Essai sur la dimension mystique de l'œuvre et la pensée d'Arthur Rimbaud. Arthur Rimbaud Éditions Librio 13 x 21 cm – 96 p. – 2 € Derniers poèmes avant l'exil de Rimbaud et son entrée dans le silence, Les Illuminations révèlent l'apogée de sa voyance, sa joie d'être poète, et son errance dans le théâtre de lieux féeriques. Ces poèmes en prose, composés entre 1873 et 1875, lors de ses nombreux voyages à travers l'Europe, ne seront publiés qu'en 1886 dans la revue La Vogue. Rédigée dans la tourmente, peu après sa dispute avec Verlaine, Une saison en enfer dévoile les déceptions, les souffrances, mais aussi les espoirs de Rimbaud. Sur Arthur Rimbaud. Correspondance posthume : 1912-1920 Présentation et notes de Jean-Jacques Lefrère Éditions Fayard 18 x 25 cm – 1328 p. – 54,90 € La genèse du mythe entourant Arthur Rimbaud décrypté par une sélection de lettres, documents et articles de journaux mentionnant le poète durant cette période : Paterne Berrichon, Georges Izambard, Marcel Coulon, Ernest Raynaud... Troisième tome des écrits évoquant le poète après sa mort. Rimbaud malgré l’autre, (re)lire Rimbaud Michel Arouimi J. André éditeur 12 x 20 cm – 194 p. – 15 € L'ouvrage s'attache surtout à l'influence de L'homme qui rit de Hugo dans les œuvres de Rimbaud. Madame Rimbaud Françoise Lalande Éditions Espace Nord 12 x 19 cm – 329 p. – 10 € Vitalie Rimbaud, mère d’Arthur Rimbaud, née Cuif en 1825 dans une ferme des Ardennes, perd sa mère à l’âge de 5 ans et se retrouve seule pour diriger l’exploitation familiale. Mariée au capitaine Rimbaud en 1853, Vitalie est abandonnée avec ses quatre enfants et affronte seule la tourmente de 1870, le bombardement de Charleville-Mézières et l’humeur de ses fils. HISTOIRE, PATRIMOINE ET TOURISME Les Espaces du sacré : de la Renaissance à la Révolution Actes du colloque de Troyes (7-9 octobre 2010) Cahiers de Rencontre avec le patrimoine religieux 21 x 30 cm – 261 p. – 30 € Les études rassemblées dans cette publication examinent les parentés et les différences des espaces sacrés, selon les régions et la période. Elles analysent l'influence des instances religieuses, les bouleversements architecturaux, la rénovation des mobiliers, etc. Activités, métiers et noms de familles en Haute-Marne Louis Richard Éditions L’Harmattan 16 x 25 cm – 275 p. – 29 € L’ouvrage présente une catégorie particulière de noms de familles : ceux qui rappellent ou traduisent, soit d'une façon évidente, soit d'une façon plus ou moins obscure, une activité professionnelle, voire un nom de profession. La construction des territoires du champagne (1811-19112011) Sous la direction de Serge Wolikow Éditions universitaires de Dijon 15 x 23 cm – 300 p. – 23 € Cet ouvrage retrace deux siècles de l’épopée du vin de Champagne et de la Champagne. Il évoque ainsi la construction des territoires du Champagne au prisme de ses mutations techniques, économiques, collectives mais aussi politiques et juridiques. Ce recueil explore, enfin, l'histoire « moins visible » des savoir-faire, des conflits, des représentations, des discours qui rendent ce vin si spécifique aux yeux des consommateurs. Mes jeunes années courent dans la campagne Une enfance et une adolescence champenoise Norbert Adam Éditions L’Harmattan 14 x 22 cm – 271 p. – 22,50 € Le souvenir recomposé, poétisé par le temps, peut marier l'imaginaire au réel. L’auteur évoque tout un univers rural un peu étrange sur fond des peurs de l'enfance que la guerre intensifie et d'anecdotes mémorables. La Libération met fin à cette période et suite à un déménagement dans un bourg viticole, notre héros fait l'apprentissage grisant de la liberté en même temps que le versant sombre de la vie. L'école, les lectures vont l'imprégner des valeurs humanistes et forger ses idéaux. Exclusif champagne : guide 2014 Jean-Michel Garnier Éditions ACV champagne 16 x 21 cm – 544 p. – 34,90 € Le guide du champagne francophone indispensable pour tous les amateurs et professionnels désireux de connaître, découvrir et apprécier l'univers des vins de Champagne. Des terroirs aux cuvées, des grandes maisons aux vignerons indépendants, 233 Maisons et 838 cuvées retenues après dégustation, présentées et commentées en détail. La Forêt des Ardennes : légendes, coutumes, souvenirs Albert Meyrac Éditions des Régionalismes 18 x 25 cm – 224 p. – 22,95 € Publié en 1896, cet ouvrage évoque le passé mythique de la forêt des Ardennes, avec ses traditions et ses légendes ressuscitant Gaulois, Romains, druides, évêques ou chevaliers. Reims dans la Grande Guerre Michel Thibault Éditions Alan Sutton 17 x 24 cm – 176 p. – 22 € Reims est l’une des trois villes martyres de la Première Guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu’au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. S’ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d’une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes et montre, grâce à une sélection d’images, les désastres liés aux bombardements. 1914-1918 dans la Marne, les Ardennes et la Belgique occupées Paul Guerlet, Alphonse Barot Textes présentés et annotés par Nadine Najman Éditions L’Harmattan 14 x 22 cm – 157 p. – 16,50 € Les deux récits présentés ici ont été écrits par des habitants de la campagne située juste au nord de Reims : le premier témoin était adolescent, le second instituteur à la retraite. Des expériences qui se complètent et nous en apprennent long sur la cohabitation forcée entre les Allemands et la population des zones occupées. Charleroi et la Marne Joseph Joffre Éditions Lacour-Ollé 15 x 22 cm – 159 p. – 15 € Les dernières journées qui précédèrent la guerre - 24 juillet-2 août 1914. La mobilisation. La concentration. La Belgique et l'Angleterre entrent dans la guerre à nos côtés. Les premières rencontres en Alsace. Le 2 août-16 août 1914. Les batailles de la frontière - 17-24 août 1914. La préparation de la bataille de la Marne - 25 août-5 septembre 1914. La bataille de la Marne. Jaurès dans les Ardennes Didier Bigorgne Éditions Privat SAS 15 x 22 cm – 108 p. – 12 € Une étude du parcours de Jaurès dans les Ardennes et de sa relation privilégiée avec cette place forte du militantisme socialiste. L'ouvrage relate notamment les quatre visites effectuées par l'homme politique et leurs circonstances : l'inauguration d'un dépôt de bouteilles, un meeting antinationaliste, un témoignage dans une affaire antimilitariste et une prise de parole contre la guerre. Remonter la Marne Jean-Paul Kauffmann Éditions Le Livre de poche 13 x 18 cm – 317 p. – 7,10 € Remonter à pied la Marne depuis sa confluence avec la Seine jusqu'à la source est une odyssée à travers les odeurs, des paysages encore intacts, traversés par une étrange lumière, la rambleur. Villages aux devantures vides, églises fermées, communes démeublées mais nullement moribondes, cette France inconnue se découvre pas à pas. La Champagne : les histoires extraordinaires de mon grand-père Gérard Nédellec Éditions CPE 17 x 24 cm – 159 p. – 22 € Rares sont les ouvrages qui vont chercher ce qui se cache derrière cette terre de cartes postales. Or cette vieille province possède bien d'autres trésors, bien d'autres richesses, comme son patrimoine oral particulièrement original et varié, transmis de génération en génération depuis ces temps que l'on dit « immémoriaux ». Ce sont ces histoires, à faire sourire, à faire peur, à faire rêver, que nous racontaient nos pères et leurs grands-pères avant eux. Troyes : escapades dans l’Aube 2014 Collection Petit futé. City guide Nouvelles éditions de l’Université 12 x 21 cm – 6,95 € Des adresses et des renseignements pratiques pour manger, se distraire, s'habiller, etc., et visiter la ville de Troyes et ses environs. Comprend un agenda des festivals, des fêtes, des expositions et des brocantes de la région. Champagne-Ardenne : 230 idées de loisirs 100 % testées Collection Guide Balado Éditions Mondéos 23 x 23 cm – 334 p. – 12,90 € Des idées de balades et d'activités pour toute la famille à organiser en Champagne-Ardenne : découverte de la nature, randonnées, équitation, sports nautiques, promenades culturelles, baptêmes sportifs, détente, etc. Champagne-Ardenne 2014-2015 Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette Nouvelles éditions de l’Université Petit futé – Guides de région 3 x 21 cm – 432 p. – 9,95 € Faire du tourisme en Champagne-Ardenne, c'est un périple riche de diversité. La région possède un remarquable patrimoine religieux dont la cathédrale gothique Notre-Dame de Reims, mais la nature est également omniprésente, dans le massif ardennais, les 2 parcs naturels, ou les grands lacs de Champagne. La visite des plus beaux sites s'accompagne des plaisirs de la table et de la découverte des différents crus. Le guide traite des départements des Ardennes, de l'Aube, de la Marne et de la Haute-Marne. La Cuisine champenoise Aline Faurie Éditions Marivole 12 x 21 cm – 32 p. – 3,90 € Aline Faury a rassemblé dans ces pages 32 recettes de cuisine parmi les plus typiques de notre terroir. Ces recettes sont très simples, comme nos ancêtres les pratiquaient. Elles ont été puisées dans des carnets de ménagères de la région, rédigés entre 1900 et 1970. Les Vins de Champagne Étienne Gendron Éditions EPA 16 x 16 cm – 58 p. – 4,95 € Après avoir abordé l’appellation champagne et ses modes d’élaboration, cet ouvrage présente par zone viticole la typicité des vins de Champagne et les différents producteurs. Des encadrés informatifs et pratiques renseignent sur leurs principales caractéristiques : couleurs, cépages, nature des sols, production et potentiel de garde. Mimi en bonneterie : une vie d’ouvrière du textile dans l’Aube entre 1950 et 2000 Alain Gagneux Éditions L’Harmattan 14 x 22 cm – 81 p. – 11,50 € Voici le témoignage de Mimi, ouvrière de la bonneterie auboise. Une vie de travail qui couvre presque toute la seconde moitié du 20e siècle. à l'occasion d'un périple autour de différents lieux de travail aujourd'hui désertés, la vaillante sexagénaire a convoqué ses souvenirs. La parole de Mimi est minutieusement restituée par une écriture qui n'entame en rien sa verve et sa truculence. REVUES ET CATALOGUES REVUES LES AMIS DE L’ARDENNE 10 rue André-Dhôtel 08130 Saint-Lambert-et-Mont-de-Jeux N°40 17 x 24 cm – 88 p. – 12 € Dossier spécial bouquinistes et bibliophiles en Ardenne et ailleurs. N°41 17 x 24 cm – 80 p. – 12 € Dossier spécial « Souvenirs, souvenirs… de Jean Casanave ». N°42 17 x 24 cm – 96 p. – 12 € Dossier « 1914-1918 : guerre et littérature ». N°43 17 x 24 cm – 96 p. – 12 € Dossier « Légendes d’Ardenne ». N°44 17 x 24 cm – 80 p. – 12 € Dossier « Les 70 ans du Rimbaldien ». Ardenne Wallonne Mairie 08600 Givet N°135 21 x 29,7 cm – 70 p. – 10 € Au sommaire : L’histoire de la Grande guerre, telle qu’en sa revue, Ardenne Wallonne, la raconte – La situation militaire à Haybes et dans les environs : 31 juillet – 23 août 1914 – Le journal d’Élise Maucourt : Fumay en 1914 – Alexandre Couvert : itinéraire d’un soldat ardennais anonyme (18831915) – Sépultures Franques à Chooz – Une demeure de la Renaissance mosane à Revin – Présentation du parc naturel de Furfooz – Les thermes gallo-romains du parc naturel de Furfooz – Dom Albert Noël – Épidémie de choléra en 1849 – Le choléra à Givet – Le hameau et la collégiale de Molhain (chapitre xx). N°136 21 x 29,7 cm – 70 p. – 10 € Au sommaire : Didier de Witte de Haelen – Religieux en Ardenne wallonne à l’époque révolutionnaire – Le parcours chaotique de l’industriel Alexandre Quinard – 2014, bicentenaire de la naissance d’Adolphe Sax – La bataille de Haelen, le 12 août 1914 – À Hierges : le pilori aux armes d’Arenberg – Le monument du 148e RI à Givet – Une garde civile à Haybes en 1914 – À Revin : reconnaissance du patrimoine du xxe siècle – Ascendance de Victorin Jasset. N°137 21 x 29,7 cm – 70 p. – 10 € Au sommaire : Les quarante ans d’Ardenne Wallonne – Le jardin secret de Didier Coupaye – Edmond d’Hoffschmidt de Resteigne et ses amis de Givet – Nos frontières du Nord – Le zouave inconnu de Givet – Vieux-Wallerand en août 1914 – Le grand voyage de mon père durant la Grande Guerre – Adolphe Sax, Dinantais génial – Revin : une cité, une chapelle, une famille – L’abbé Antoine – Le hameau et la collégialle de Molhain (chapitre xxi) – Note sur les archives de la collégiale de Molhain. N°138 21 x 29,7 cm – 70 p. – 10 € Au sommaire : Émile Neveux, chroniqueur d’une commune occupée en 14-18 – Vireux-Wallerand « sous la botte allemande »– L’entité d’Hastière en août 1914 – Jules Limbourg, en 1914, prisonnier en Allemagne – Août 1914 à Haybes : un témoignage – Les Dominicains de Revin, le cloître du couvent Saint-Pierre de Vérone – Les ardoisières de Haybes et Fumay entre 1914 et 1918 – Un cadre de vie patronale : les maisons « Faure » – De la chapelle St-Roch du Grand Givet au presbytère de Chooz. ASPM Mairie 52130 Wassy Fontes n°91 15 x 21 cm – 47 p. – 7 € Ce numéro est entièrement consacré à l’histoire de la fonderie d’art Durcel. Fontes n°92 15 x 21 cm – 47 p. – 7 € Ce numéro propose deux articles complémentaires offrant un regard croisé sur une usine à la campagne et la force de frappe collective de la métallurgie champenoise. Tous deux enrichissent les connaissances sur l’industrie haut-marnaise dans la seconde moitié du xixe siècle. Fontes n°93 15 x 21 cm – 47 p. – 7 € C’est une approche singulière que propose ce numéro accompagnant l’exposition de l’été 2014-2015 à Dommartin-leFranc créée par l’Association du parc métallurgique 52. Ce dossier n’est pas une histoire de plus de la métallurgie mais une lecture où s’entremêlent histoire et géographie. Fontes n°94 15 x 21 cm – 47 p. – 7 € Ce numéro est consacré à la fonte d’art de Tusey. Les Cahiers haut-marnais BP 2039 52902 Chaumont Cedex 9 N°268 15,5 x 24 cm – 96 p. – 8 € Au sommaire : Les communes haut-marnaises au xixe siècle – Un pionnier du développement agricole dans l’arrondissement de Langres, à la charnière des xviiie-xixe siècles : Nicolas DouetteRichardot — Retour sur une exposition à ne pas oublier… « La Haute-Marne intime de François-Alexandre Pernot ». N°269-270 15,5 x 24 cm – 100 p. – 15 € Un numéro entièrement consacré à la forêt en Haute-Marne. Au sommaire : Usage et droits de la forêt sous l’Ancien Régime – Traces d’activité humaine en forêt – Le plan cartographique du duché-pairie d’Arc-Châteauvillain (vers 1700-1703) – Aperçu de la biodiversité végétale de la forêt haut-marnaise – Dans la forêt, la chasse : avenir de la Haute-Marne – Le Domaine d’Arc-en-Barrois (1814-1900). N°271 15,5 x 24 cm – 80 p. – 8 € Les métiers du livre dans le diocèse de Langres (xvie-xviie siècle) – Compte rendu de lecture : Louis Richard, Activités, métiers et noms de famille en Haute-Marne, étude étymologique – Colloque biennal des Cahiers haut-marnais, 18-19 octobre 2014, Chaumont, Art et artistes dans l’espace haut-marnais (xive-début xxe siècle). Le Curieux Vouzinois Lou Champaignat Hôtel de Ville 08400 Vouziers Chez Madame Claude Tonnelier 27 route de Lantages 10260 Rumilly-les-Vaudes N°94 N°41 15 x 22 cm – 50 p. – 5 € Au sommaire : Le palais d’Attigny et ses environs, première partie : des origines à la mort de Louis le Pieux – Les riches heures de Baillas – La guerre de matériel – Sapogne-et-Feuchères, village d’histoire – Inspection au 3e régiment de cuirassiers en 1899 – Attirer l’attention pour mieux se défendre : la punaise arlequin – Une montgolfière à Servon en 1785. Institut international de la marionnette 7 place Winston-Churchill 08000 Charleville-Mézières Puck n°20 : Humain / Non humain Sous la direction de Didier Plassard et Cristina Grazioli Coédition : Institut international de la marionnette / Éditions de l’Entretemps 18,5 x 24 cm – 188 p – 24 € Conçu comme un hommage à Brunella Eruli, qui a dirigé la revue de 1988 à 2012, ce numéro de Puck réunit autour de la thématique « Humain / Non humain » des contributions inédites d’artistes et d’écrivains, des études originales, ainsi qu’une anthologie d’articles de Brunella Eruli pour la plupart inédits en français. 21 x 29,7 cm – 20 p. – 7 € Au sommaire : Nos 20 ans de parcours – Vitrail de la procession du bœuf gras – Archéologie à Andilly-en-Bassigny – Nos deux présidents à Cappadoce – Les enfants des rues – Les prisées de l’hôpital – Deux nouveaux ouvrages régionaux – Étude compartive des parlers sud ardennais et aubois – Pont-SainteMarie : ville d’accueil. N°42 21 x 29,7 cm – 20 p. – 7 € Un numéro qui a pour thème principal le président d’honneur de la revue : Henri Bourcelot. N°43 21 x 29,7 cm – 20 p. – 7 € Au sommaire : Avant et maintenant à Pont-Sainte-Marie – Jeanne d’Arc est champenoise – Les parlers de Champagne (1re partie) – Prix parfum de la rose – Religion populaire – Notre mère, Dame nature – Sur les traces des Templiers en Haute-Marne – Un trait de culture régionale. Société académique de l’Aube 1 rue Chrétien-de-Troyes 10000 Troyes Mémoires, tome cxxxvii 16 x 24 cm – 196 p. – 25 € Présentation des communications 2013. Société archéologique champenoise 122 bis rue du Barbâtre – Bureau 305 51100 Reims Bulletin de la Société archéologique champenoise Tome 105, n°4 21 x 29,7 cm – 83 p. – 20 € Au sommaire : Rosières-près-Troyes « Zone industrielle » (Aube) : une nécropole du premier âge du fer en haute vallée de la Seine et son contexte sud-champenois – Une installation de la fin de la Tène finale et du ier siècle après J.-C. à Saint-Memmie (Marne). Archéologie urbaine Reims Tome 104, n°4 21 x 29,7 cm – 235 p. – 35 € Rue Maucroix, un quartier excentré d’une capitale de province romaine (fin du ier siècle avant J.-C. / début du ive siècle). Société historique et archéologique de Langres BP 104 52204 Langres Cedex Bulletin trimestriel, tome xxviii 15,5 x 24 cm – 40 p. – 9 € N°394 Liste des membres de la shal au 1er janvier 2014 – Liste chronologique des membres de la shal – Liste alphabétique des membres de la shal – Instituts, sociétés et établissements publics correspondants – Langres, université militaire américaine. Création et fonctionnement d’une école. N°395 François-Alexandre Pernot et la Société historique et archéologique de Langres – Une Tetrakis découverte à Morimond. N°396 Les Serrigny au château de Percey-le-Pautel, 1889-1954 – « L’Ange gardien » de Nicolas Lescornel. Compte rendu d’une fête chez les « Sangliers des Ardennes » – Petite et Grande Commune du xviie à nos jours (3e partie). La Petite Commune au xixe siècle, de 1826 à 1882 – L’atelier Forge et Espampage Raguet – François Feuillet de Fontenelle. Le Noble touche-à-tout – La Société d’histoire naturelle des Ardennes à 120 ans. N°126 21 x 29,7 cm – 60 p. – 7 € Au sommaire : Folklore et traditions « d’hier » de Francheval – Un témoignage inédit sur Charleville pendant la Grande Guerre – Les brasseries coopératives des Ardennes – Petite et Grande Commune du xviie à nos jours (4e partie). La Petite Commune entre les deux guerres – Turenne et l’Allemagne – Étude et manuscrits scolaires à l’abbaye cistercienne de Signy au Moyen Âge – Une découverte préhistorique intéressante : une hache néolithique sur le territoire de Fleigneux – Un toponyme ambigu : les Bettin(s), Bettans, Betta – Docteur André Pol Bouin, promoteur de l’endocrinologie sexuelle – Abbaye de La Valroy (Saint-Quentin-le-Petit) – Les billets de confiance de la période révolutionnaire. N°127 Terres Ardennaises 19 avenue de Montcy-Notre-Dame 08000 Charleville-Mézières N°125 21 x 29,7 cm – 56 p. – 6,50 € Au sommaire : Il y a 120 ans, au Palais-Bourbon, un Ardennais lance une bombe – Nouzon et ses environs sous l’occupation allemande (1914-1918) vue à travers Les Mamert de Jean Rogissart – Émile Higuet, fils d’agriculteur et agriculteur dans la « Pointe » entre les deux guerres – Fantaisie sur les villages ardennais. 21 x 29,7 cm – 64 p. – 7,50 € Au sommaire : Abbaye de La Valroy – Bières du sud – Ghislaine Marie Françoise Dommanget – Un parc national à la Croix-Scaille – Le parc naturel régional des Ardennes – La forêt ardennaise vue par Jules César – Les La Marck et La Tour à la conquête de la souveraineté – Chemins rugueux d’une expression prolétarienne : Marie-Louise Gillet – Le petit peuple pittoresque des artisans de Toges. N°128 21 x 29,7 cm – 72 p. – 8 € Ce numéro est entièrement consacré à la pêche dans les Ardennes. La Vie en Champagne 131 rue Étienne-Pédron 10000 Troyes N°77 21 x 29,7 cm – 64 p. – 8 € Au sommaire : Apprendre et aider à donner la vie dans la seconde moitié du xviiie siècle dans la généralité de Troyes – La photographie pittoresque à Troyes pendant le Second Empire (1852-1870) – Les débuts du sport à Reims – Le directeur diocésain de l’enseignement catholique. Création et évolution d’une fonction à travers l’exemple du diocèse de Troyes (1908-1985). N°78 21 x 29,7 cm – 64 p. – 8 € Au sommaire : De la cité antique à la ville médiévale : Troyes du ier siècle au xiie siècle – Geoffroy de Charny, le vaillant chevalier de Lirey – L’audacieux traité de Troyes – L’inondation de 1910 dans le Nogentais racontée par la presse locale. N°79 21 x 29,7 cm – 64 p. – 8 € Au sommaire : Bilan historiographique des peintures murales dans l’Aube – Une champenoise a consacré sa vie à la peinture murale : hommage à Aimée Neury (1909-2006) – Les acteurs autour de la peinture murale – Les murs ont la parole – L’église de Nogent-en-Othe, un exemple de sauvegarde du patrimoine – Les peintures murales de l’église de Fontaine-Denis-Nuisy : tradition et nouveauté iconographique – La rencontre des trois morts et des trois vifs dans la peinture murale en France : deux exemples en Champagne – Avirey-Lingey : redécouverte et renaissance des peintures murales de l’église Saint-Phal. CATALOGUES Une odyssée : expérience Pommery #11 : 30 ans du Frac Champagne-Ardenne Exposition, Reims, domaine Pommery, 2013-2014 Beaux-Arts éditions 22 x 29 cm – 60 p. – 9,50 € À l'occasion des 30 ans du Frac Champagne-Ardenne, le Domaine Pommery accueille ses œuvres les plus emblématiques ainsi que de nouvelles, créées in situ, par des artistes confirmés et émergents : peinture, sculpture, photographie, dessin, vidéo, son, installation... Sacres royaux de Louis xiii à Charles x : exposition, Reims, Palais du Tau, 28 mai au 2 novembre 2014 Éditions du Patrimoine 26 x 25 cm – 64 p. – 12 € Ce catalogue propose de suivre l'évolution du rite qu'est le sacre, à travers tableaux, gravures, dessins, tapisseries, objets, pour la plupart conservés à Versailles ou au Palais du Tau, lieu de résidence des rois de France lors de leur sacre dans la cathédrale de Reims. Tisser Matisse Marie-Hélène Dali-Bersani, Patrice Deparpe, Paule Laudon et al. Coédition Musée d’art moderne de la ville de Troyes, Musée Matisse Le Cateau-Cambrésis (Nord), Snoeck Publisher (Belgique) 24 x 28 cm – 157 p. – 25 € Catalogue de l’exposition présentée au musée d'Art moderne de Troyes, du 28 juin au 19 octobre 2014. Il présente un ensemble de peintures, dessins, papiers découpés, tapisseries et cartons de tapisseries d’Henri Matisse. Il met en lumière la part de la création textile dans l’œuvre de Matisse en illustrant notamment la genèse et la mise en œuvre des impressions sur lin et des sérigraphies éditées par Zika Ascher, ainsi que celle des tapisseries réalisées avec le concours des manufactures d’Aubusson, de Beauvais et des Gobelins. Faut pas pousser Collectif École supérieure d’art et de design (Esad) 15 x 24 cm – 246 p. – 15 € Ce livre est le fruit des diverses rencontres, conférences et journées d’étude organisées par l’Esad de Reims, avec pour ambition de poser les bases d’une réflexion se déployant dans un nouveau champ pour le design, en relation avec le végétal. ages 4 à 6 QUESTION D’ÉPOQUE Écrire est l’aventure d’un corps par Anne Zali ages 7 à 16 DU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS Le roman « pour » adolescents, une littérature particulière ? par Nathalie Rougnon Régionalisme : le choix du cœur et de la raison pour les éditeurs en région par Catherine Rivière L’animation des librairies indépendantes : entre nécessite commerciale et plaisir intellectuel par Jacques Rivière Une nouvelle jeunesse pour les bibliothèques champardennaises par Laëtitia Venancio ages 17 à 18 BON À SAVOIR Slam de fond sur la région avec Slam Tribu par Anne de la Giraudière ages 19 à 21 page juridique L’avenir du droit d’auteur par Valérie Barthez ages 22 à 35 NOUVEAUTÉS