Les toutous ont désormais une pension familiale!

Oron et région
Jeudi 13 avril 2006
GARDE DE CHIENS MÉZIÈRES (VD)
ROUTES SUISSE
Les toutous ont désormais
une pension familiale!
A 50 ans, Myriam Oppliger a décidé de transformer sa
passion des chiens en véritable activité professionnelle. Le
1er janvier 2006, elle ouvrait donc officiellement sa pension
familiale baptisée «Au p’tit chien» à Mézières (VD).
«Après avoir travaillé de nuit pendant
treize ans, j’ai décidé de faire un break
et surtout de changer d’orientation.»
Infirmière assistante de profession,
Myriam Oppliger a perdu son travail fin
2004 à la suite d’une restructuration
d’entreprise. Désabusée par ce coup du
sort, elle décidait alors de repenser sa
vie pour trouver un nouvel équilibre.
«Ça été très difficile de perdre mon
emploi mais avec le recul, je crois que
c’était une chance. Car il y a un véritable malaise dans le milieu des soins
et ma santé commençait à en pâtir.»
L’idée était alors lancée: ouvrir une
pension familiale pour chiens.
Comme à la maison
De prime abord, on pourrait croire à
une initiative saugrenue. Mais ce projet
original découle d’une passion pour les
chiens qu’elle exerçait autrefois bénévolement. «Quand j’effectuais mes
veilles d’infirmière, je baladais régulièrement les chiens de mes amis durant
la journée. C’était nécessaire pour me
ressourcer.» En optant pour cette reconversion professionnelle, cette Méziéroise saisissait l’opportunité de convertir son hobby en véritable travail. Une
manière également de réaliser un rêve,
celui d’exercer une activité totalement
indépendante. En emménageant à
Mézières en 2002, Myriam Oppliger ne
se doutait pas encore de la future affectation de son jardin. Clôturé, celui-ci
permet aux toutous de gambader à l’air
libre en attendant leur balade quotidienne. Mais l’espace des animaux ne
se cantonne pas au seul enclos extérieur. Ils ont tout loisir d’occuper
l’appartement de leur gardienne qui
regorge de petits endroits douillets.
«Comme je le dis souvent, c’est moi
qui suis dans la niche», plaisante la
patronne du lieu. Car à la différence
d’un chenil, les chiens n’ont pas de
boxes. Ils ont accès à toutes les pièces
et doivent donc se sentir comme à la
maison.
Pas de molosse
L’exiguïté du lieu contraint Myriam
Oppliger à fixer certaines règles. Ainsi,
elle limite son nombre d’hôtes canins à
cinq et donne la priorité aux petits
chiens. «Il y a une question de place
mais également d’entente entre les animaux. J’évite de prendre des chiens
dominants», explique-t-elle. Les molosses ou chiens de travail sont donc écartés, au profit de toutous socialisés qui
ne posent pas de problèmes en groupe.
Raison pour laquelle elle met un point
RESTAURATION FOREL (LAVAUX)
Le Café de la Poste
à l’heure chinoise
Depuis le 11 mars dernier, le Café de
la Poste de Forel (Lavaux) s’est teinté
d’exotisme. Rebaptisé «Li Garden»,
l’établissement fera désormais la part
belle à la cuisine chinoise.
Arrivés en Suisse dans les années 90,
Juan Ho et son mari Kwok Hing ne sont
pas nés de la dernière mousson… en
matière de cuisine chinoise. Après
avoir travaillé pendant plus de dix ans
dans différents établissements chinois
de Suisse romande – notamment à
Lausanne, Morges, St-Sulpice et
Genève – les Ho ont décidé d’ouvrir
leur propre restaurant. Désireux de
quitter l’agitation citadine, c’est à Forel
(Lavaux) qu’ils ont décidé de tenter leur
chance. «Nous ne connaissons pas
beaucoup la région mais nous nous y
sentons très bien», nous confie la
tenancière Juan Ho.
Agés respectivement de 37 et 44 ans,
Madame et Monsieur Ho se sont donc
installés à Forel (Lavaux) avec leurs
deux enfants au début du mois de
mars. Le Café de la Poste a bénéficié
d’une légère cure de jouvence qui ne
devrait pas désorienté ses habitués. Car
malgré l’inspiration chinoise des luminaires et de quelques décorations –
dont les incontournables statuettes des
trois bonheurs –, l’ambiance n’a pas
sombré dans un style kitsch. Ce qui
n’empêche nullement le fond musical
de vous entraîner dans une sensualité
toute asiatique. Autant dire que le Café
de la Poste n’avait jamais connu pareil
dépaysement depuis que Marthe et
Charles Kaeslin – domicilié à Lausanne
– ont racheté le bâtiment en 1987.
Ce changement de tenanciers semble
d’ailleurs satisfaire les propriétaires.
«Vu que nous louons le café via une
régie, nous sommes allés manger incognito. Autant l’accueil que la cuisine
nous ont laissé une bonne impression»,
confie Marthe Kaeslin. Reste à espérer
que le Café de la Poste ait trouvé en la
famille Ho des tenanciers qui fassent
plus long feu que la plupart de leurs
prédécesseurs…
Yves-Noël Grin
Ho Juan et Kwok Hing apportent une touche d’exotisme culinaire au cœur même du
village de Forel (Lavaux)
YNG
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Les deux labradors actuellement en pension chez Myriam Oppliger semblent tout particulièrement apprécié l’espace qui leur est dévolu
YNG
d’honneur à rencontrer le chien et ses
propriétaires avant de s’engager: «Généralement, on va faire une balade
ensemble avec tous les chiens pour
observer leur comportement.» Quant à
son chien, un terrier tibétain, «il roule
un peu les mécaniques pour montrer
qu’il est chez lui mais accepte bien ses
compagnons de jeu», s’amuse la quinquagénaire.
Gardes de jour
Outre ses services de pension familiale
(30 francs par chien par jour), Myriam
Oppliger propose également des gardes
de jour, qui permettent aux proprié-
taires de déposer leur animal le matin et
de le reprendre le soir. Elle offre également un service à domicile qui comprend la prise en charge du chien chez
ses propriétaires et le retour à bon port.
Et tous ses hôtes bénéficient – contrairement à bon nombre de chenils – d’une
balade quotidienne. Cette activité lui
permet-elle de joindre les deux bouts?
«Pour l’instant, cela représente un 30%.
Mais je travaille également pour une
dame du village qui a un élevage de
jack russel. Pour bien, il me faudrait un
petit job accessoire. Avec cette activité,
j’ai peut-être décidé de gagner la moitié
de mon salaire précédent. Mais je suis
tellement mieux…»
Yves-Noël Grin
ENTREPRISE CARROUGE (VD)
«Les gens d’ici ne nous
connaissent pas!»
Egger Bois SA devenait Genus SA en
1999. La société en profitait pour inaugurer sa nouvelle halle au lieu-dit Le
Borgeau à Carrouge (VD). Administrateur de la société, Fabien Egger nous
explique le virage abordé par son
entreprise.
«En moins de 10 ans, le marché a subi
d’importantes transformations dues à
l’apparition de grandes surfaces étrangères. En termes de prix, on ne peut
plus lutter contre elles. Il a bien fallu se
différencier», confie Fabien Egger,
administrateur de Genus SA à
Carrouge (VD). Ces dernières années,
l’entreprise s’est donc positionnée
comme spécialiste des bois imprégnés
pour les aménagements extérieurs.
Outre le mobilier de jardin, l’offre de
Genus SA comprend notamment des
abris à voitures, des pergolas, des
palissades, des bacs à fleurs ou des
cabanons. Mais à la différence des
grandes surfaces, la société carrougeoise propose – en dehors des kits
prêts à monter – des produits réalisés
sur mesure et des conseils personnalisés.
A la fin des années 90, la clientèle de
Genus SA était composée à 60%
d’entreprises et à 40% de privés. Mais
désormais, cet écart s’est accentué
pour atteindre un rapport en pourcent
proche du 80/20. «Avec le boom démographique que vit notre région, le
potentiel existe auprès des privés. Mais
les gens d’ici ne nous connaissent pas.
Ou pas bien. Nous vendons davantage
à des clients qui viennent de Fribourg
ou du Valais», remarque Fabien Egger.
On comprend mieux pourquoi il a
décidé d’organiser des journées portes
ouvertes les vendredi 28 et samedi 29
avril prochains. Ce sera l’occasion de
faire connaître une entreprise qui a
certes changé de nom en 1999 – Egger
Bois est devenu Genus – mais qui avait
été implantée au lieu-dit Le Borgeau,
en 1948, par Alphonse Egger, père de
l’actuel administrateur.
Yves-Noël Grin
Administrateur de la société depuis 1982, Fabien Egger espère attirer davantage la
clientèle régionale
YNG
Pâques et
ses bouchons...
Les routes suisses seront chargées en
fin de semaine à l’occasion du weekend de Pâques. L’axe nord-sud sera
particulièrement emprunté par tous
ceux qui profiteront de ce week-end
prolongé et par ceux qui partiront en
vacances.
Les écoliers de douze cantons vont ranger leurs cahiers dès ce jeudi aprèsmidi. Les autres sont déjà en vacances.
Les congés débutent également cette
semaine dans plusieurs Länder allemands et quelques pays européens.
Comme à l’accoutumée, tous ces
départs engendreront des perturbations
de trafic à destination du sud. L’affluence sera très forte sur les autoroutes A9
Lausanne-Martigny, A1 Zurich-Berne,
A2 Bâle-Chiasso-Milan, A3 BâleZurich, A4 Zoug-Sihlbrugg et A13
Coire-Bellinzone, a indiqué la centrale
d’information routière ViaSuisse. Des
bouchons et ralentissements sont particulièrement attendus aux douanes de
Bâle et de Chiasso ainsi qu’à l’entrée
du tunnel du Gothard.
ViaSuisse déconseille donc de prendre
la route aujourd’hui (jeudi) entre 9 h et
22 h ainsi que demain entre 6 h et 17 h.
Dans le sens des départs, le trafic sera
également chargé la semaine prochaine,
soit le vendredi 21 entre 16 h et 22 h et
le samedi 22 avril entre 10 h et 16 h. Au
retour, il est vivement déconseillé aux
automobilistes de circuler samedi entre
10 h et 18 h, lundi 17 entre 12 h et 21 h,
mardi 18 entre 12 h et 20 h, samedi 22
entre 10 h et 21 h et dimanche 23 avril
entre 14 h et 20 h. Les routes seront
encore encombrées le week-end du
29 et 30 avril avec les derniers retours
de vacances. Plus d’infos sur le serveur
vocal de ViaSuisse au numéro téléphonique 163 (50 cts l’appel, puis 50 cts la
minute) ou sur www.tcs.ch.
ATS
COURT
CANTON DE VAUD
CHÔMAGE EN BAISSE
Dans le canton de Vaud, à fin mars
2006, le taux de chômage a diminué
de 0,2 point depuis février, pour
atteindre 5,1%. Ainsi, le nombre de
chômeurs inscrits s’élève à 17122, soit
536 personnes de moins que le mois
précédent. Le nombre de demandeurs
d'emploi baisse de 590 personnes et
se chiffre à 23143 personnes.
Comparé à l’année dernière (mars
2005 - mars 2006), le nombre de chômeurs et de demandeurs d’emploi
diminue respectivement de 9% et de
8%. Le recul du chômage est dû à la
reprise saisonnière dans la construction et le secteur primaire (agriculture, horticulture). Au niveau des
régions, les plus fortes diminutions du
nombre de chômeurs sont enregistrées dans les districts de Lausanne
et de Vevey.
comm.
NOUVELLE CONSTITUTION
Le Conseil d’Etat a adopté son troisième rapport annuel sur la mise en
œuvre de la Constitution du 14 avril
2003. Il y rend compte des travaux
législatifs effectués dans le cadre du
calendrier arrêté en septembre 2003,
puis en avril 2004 et 2005. Il présente
une adaptation de la planification des
futures lois. Il énumère aussi d’autres
actions ayant contribué de manière
significative à la mise en œuvre de la
Constitution et dresse un bilan intermédiaire. Trois ans après l’entrée en
vigueur de la nouvelle Constitution,
près de la moitié des projets ont été
adoptés par le Grand Conseil et un
cinquième sont pendants devant lui.
Les principaux objectifs fixés en 2003
– en particulier l’adoption de l’essentiel des projets pendant la présente
législature et l’entrée en vigueur des
révisions législatives concernant les
autorités cantonales au début de la
prochaine – sont ainsi maintenus.
comm.