[Guide-Programme de Stage]

Transcription

[Guide-Programme de Stage]
[Guide-Programme de Stage]
[Elaborer et assurer
le suivi des supports de communication
du festival des Francofolies de la Rochelle]
Estelle JEGO
Tuteur de stage : Maryz Bessaguet
Tuteur universitaire : Olivier Hû
[Année universitaire 2007/2008]
[Master 2 Technologies Numériques, Conception, médiation et valorisation de
produits culturels]
L’équipe de rédaction de ce guide remercie…
Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement chacune des
personnes travaillant ou ayant travaillé au service de la folle aventure
Francofolies 2008. Elles m’ont, d’une manière ou d’une autre, conforté dans
mes projets mais aussi beaucoup appris sur moi et sur le métier que je
souhaite exercer depuis ces 2 dernières années de Master.
Mes remerciements vont, bien sûr, plus particulièrement vers Maryz
Bessaguet et Hélène Girault, du service communication du festival. Leur
confiance, leurs conseils, leurs encouragements et leur professionnalisme ont
rendu cette expérience unique et inoubliable dans mon parcours universitaire
et professionnel. Ma collaboration avec Annelise Guitet, du service
partenariat fut également un réel plaisir pendant toute la préparation du
festival, son sourire et ses coups de téléphone intempestifs des plus
rafraîchissants.
Je tiens également à remercier l’équipe de Studio T, l’agence de
communication du festival, qui m’a réservé un accueil téléphonique et
électronique paradoxalement des plus humains et une confiance inespérée
pour la stagiaire que j’étais.
Merci à l’équipe professorale de l’ESTHUA. Chacun des cours, des
rencontres réalisés au sein de cette école ont rendu ces trois dernières
années d’étude inoubliables et incomparables dans mon parcours
d’étudiante.
Francofolies
Direction artistique : Gérard Pont
Coordination éditoriale : Estelle Jégo
Rédaction : Estelle Jégo
Et merci à tout le reste de l’équipe qui, de près ou de loin, œuvre à
la réussite du festival
Guide réalisé en collaboration avec les Francofolies
Coordination : Estelle Jégo
Conception graphique : Studio T (Nantes) et Estelle Jégo
Chef de fabrication et impression : Copie Boutique
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Sommaire du Guide Programme
L’équipe de rédaction remercie.............................................................PAGE 2
Edito........................................................................................................... PAGE 5
Première Partie :
Les Francofolies : présentation, histoire et organisation.......................PAGE 6
I) Les Francofolies : un grand festival dans un marché culturel très
encombré…………………………………………………………...…….. PAGE 6
1. Un festival né de l’initiative d’un passionné de musique.......... PAGE 6
2. Un festival qui doit lutter contre la concurrence…………….… PAGE 7
3. Un festival qui ne cesse d’évoluer pour trouver sa place sur le marché
……………………………………………………………………......….. PAGE 8
4. Un festival qui crée des activités culturelles non saisonnières et militantes
……………………………………………………..................................PAGE 10
II) Les moteurs du festival : Financements, personnel et publics
………..………………………………………………………………. PAGE 11
1. Financement : entre subventions et partenaires privés………. PAGE 11
2. Personnel : entre permanents et saisonniers……………………. PAGE 12
3. L’organisation générale de la société Francofolies SAS……… PAGE 13
4. Les publics du festival des Francofolies……………………….…. PAGE 14
III) Le service communication du festival……………………………. PAGE 15
1. Un service éparpillé…………………………………………………… PAGE 15
2. Un personnel très spécialisé……………………………………….…PAGE 16
3. Une communication très orientée vers les nouvelles technologies
…………………………………………………………………………..... PAGE 16
4. Une communication habituellement économe……………..… PAGE 18
Deuxième Partie :
Les Francofolies : le lieu d’une mission enrichissante : la commande, la
rédaction et le contrôle du guide-programme 2008…………………. PAGE 18
I) Mes
premiers
pas
dans
le
suivi
des
supports
de
communication……………………………………………………….. PAGE 18
1. La réalisation d’un récapitulatif général de la communication
2008……………………………………………………………………… PAGE 18
2. Le suivi des encarts……………………………………………....…… PAGE 19
3. Les corrections du dossier de presse………………………..……. PAGE 20
4. Le suivi des affiches, flyers et dépliants……………………….….. PAGE 22
II) La préparation du contenu rédactionnel du guide pour le graphiste de
Rock and Folk et le suivi du BAT ……………………………… PAGE 23
1. Présentation du guide-programme des Francofolies 2008….. PAGE 23
2. L’élaboration du chemin de fer du guide-programme………. PAGE 24
3
3. Le récolement des informations : un vrai défi à relever ……... PAGE 24
4. Un travail graphique réalisé en collaboration avec 2 interlocuteurs
privilégiés : Studio T et Rock and Folk…………………………….. PAGE 26
5. La préparation concrète des contenus………………………..… PAGE 26
III) Le changement de dernière minute : le transfert des contenus à une
nouvelle agence de communication……………………..… PAGE 28
1. La sélection « express » de la nouvelle agence…………..……. PAGE 28
2. Le transfert des données à la nouvelle agence……………...… PAGE 28
3. Les corrections (à rallonge) du guide-programme…………… PAGE 29
Troisième partie :
Les Francofolies : quel impact sur mon avenir professionnel ?........... PAGE 31
I) Les apports de mon stage en terme de savoir-faire professionnels
………………...…………………………………………………..…..PAGE 31
1. Tableau d’analyse des savoir-faire professionnels acquis grâce aux
Francofolies…………………………………………………………....PAGE 31
2. Bilan Synthétique……………………………………………………… PAGE 33
II) Les apparts de mon stage en terme de savoir-être………….. PAGE 33
III) L’incidence de mon stage sur mon projet professionnel…….. PAGE 35
1. Mes projets à long terme ; encore et toujours d’actualité !..... PAGE 35
2. Mes projets à court et moyen terme ; encore en évolution !.. PAGE 35
IV) Le lien entre le master NTCP et mon expérience professionnelle au sein
de l’équipe des Francofolies…………………………………… PAGE 37
Quelques mots avant de se dire au revoir……….……………………… PAGE 38
Table des illustrations (présente sur la version papier du rapport)…. PAGE 39
Bibliographie…………………………………………………………………… PAGE 39
Webographie……………………..…………………………………………… PAGE 39
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Edito
Un stage de fin d’études est toujours une étape privilégiée et décisive
dans un parcours universitaire. L’expérience de six mois que j’ai vécue aux
Francofolies de La Rochelle n’a pas dérogé à la règle.
Après avoir participé à la communication quotidienne du festival
Premiers Plans (cinéma) à Angers en 2006 puis à la communication
événementielle de l’exposition Anish Kapoor (art contemporain), au Musée
des Beaux arts de Nantes l’an dernier, je me suis décidée à découvrir la
communication dans le milieu musical, la musique étant l’une des « cordes »
qui manquait à « l’arc professionnel » que j’essaie de construire depuis
plusieurs années.
C’est ainsi que si le milieu de la communication et de l’exploitation des
nouvelles technologies en ce domaine ne m’était pas totalement inconnu, le
milieu musical, ses contraintes et ses enjeux étaient de nouvelles donnes à
envisager dans mon parcours.
Ce n’était pas la seule nouvelle donne à laquelle je devais m’adapter.
Si les stages précédents m’avaient familiarisé à la gestion des relations
graphiste/structure culturelle, mon expérience aux Francofolies m’a permis de
vraiment développer mes capacités à demander un travail à une agence de
communication et à contrôler le Bon à Tirer d’un graphiste. Un acquis dont il
sera question de façon importante dans ce rapport.
Ce guide-programme de stage sera donc l’occasion de développer
plusieurs thèmes : dans une première partie, je décrirai la structure qui m’a
accueilli durant ces six mois et les différentes problématiques que ce stage a
pu susciter, ensuite, je reviendrai sur la mission la plus importante parmi toutes
celles qui m’ont été confiées, à savoir la commande, le suivi et la livraison du
guide du festivalier 2008. Enfin, je tirerai le bilan de cette expérience
professionnelle unique sur mes savoir-être et savoir-faire professionnels et sur
mes projets de carrière.
Bonne lecture !
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Première Partie :
Les Francofolies : présentation, histoire et organisation
Dans cette partie, il sera question de contextualiser mon stage dans son
environnement, celui d’un festival pas comme les autres…
I) Les Francofolies : un grand festival dans un marché culturel
très encombré :
Avant toute chose, voici une présentation générale de l’histoire du festival
et des divers obstacles et évolutions qu’il connaît depuis sa création.
1. Un festival né de l’initiative d’un passionné de musique:
Lorsqu’on parle de la création des Francofolies, un nom n’est jamais
oublié. Celui de Jean-Louis Foulquier.
Rochelais et très tôt animateur radio à France Inter, il rencontre, grâce à
ses multiples émissions, des artistes comme Jacques Higelin, Bernard Lavilliers,
Patricia Kaas, Francis Lalanne, Renaud… autant de futurs grands noms de la
chanson française qui s’imposeront plus tard au grand public. Ces artistes, il
se plait à les faire découvrir à ses auditeurs grâce au dynamisme et à la
passion qui l’animent. L’intérêt qu’il voue à la chanson Française le mène à
créer des concepts innovants pour la diffuser au plus grand nombre : en 1979,
il anime « Y’a d’la chanson dans l’air », émission qui sillonnera la France et
sera élue « meilleure émission de l’année » par les critiques de radio et
télévision.
Les idées fourmilleront chez ce « saltimbanque ». Son efficacité permet la
concrétisation de nombreux projets : concerts dans le métro, spectacles
ambulants, visites aux cousins québécois… Pendant 3 ans, de 1983 à 1985, il
crée la revue « Chanson » qui se fera l’écho de ce mouvement.
En 1985, Jean-Louis Foulquier va mettre son « Savoir-Fête » au service d’un
grand projet. Ses trois passions : la Fête, la Musique et La Rochelle, le poussent
à créer Les Francofolies, premier festival de chansons françaises et
francophones, qui se déroulent chaque année à La Rochelle. A cette
période, les artistes français ne sont pas les plus chéris du grand public, ils sont
même au creux de la vague. Cette année là, le festival rassemble les Rita
Mitsouko, Diane Dufresne, Catherine Lara, Hubert-Félix Thiéfaine et
l’incontournable ami de toujours, Jacques Higelin (7 participations). En face ,
24 000 spectateurs. Pari gagné !
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Depuis 2005 et lors du vingtième anniversaire du festival, Jean-Louis
Foulquier a tiré sa révérence et a confié la relève à un Breton, Gérard Pont.
1985 fut, avant tout, le début d’une aventure humaine qui, au-delà du
plaisir de faire la fête dans la langue française, deviendra une aventure
économique… et cela continue depuis bientôt 25 ans…
Pour une présentation historique plus complète, se rendre en annexe 1 du
rapport.
2. Un festival qui doit lutter contre la concurrence :
Voir annexe 2 : quelques tableaux présentant la place des Francofolies dans
le paysage festivalier français.
a) Une concurrence hors-normes :
Certes, chaque festival en France est unique et on ne peut pas
véritablement parler de concurrence au sens classique. Ce n’est pas un
marché qui répond aux lois de l’offre et de la demande puisque les structures
en concurrence directe offrent des services et donc vendent de
l’intangibilité.
Cependant, les artistes programmés aux Francofolies peuvent très bien
être programmés ailleurs et c’est une forme de concurrence contre laquelle
le festival doit lutter. C’est pourquoi chaque année, l’équipe de
programmation s’efforce de prévoir des exclusivités et des artistes à
découvrir bénéficiant tout de même d’une renommée poussant le public à
venir aux Francofolies. Vaste programme donc…
b) Les Francofolies : dans le peloton de tête des festivals français :
Le festival des Francofolies a son importance en France. En fonction des
années, on le met à la 3ème place des festivals de musique Français, après le
printemps de Bourges et le festival des Vieilles Charrues à Carhaix. D’une
manière générale, il reste classé dans les 5 plus grands festivals de France,
avec plus de 150 000 spectateurs pour l’édition 2007. C’est avec ce « peloton
de tête » que la « concurrence » peut être rude.
Le printemps de Bourges offre une programmation quasiment en avantpremière de tous les festivals. C’est un risque mais surtout une chance de se
placer dans le secteur des musiques actuelles. Il ouvre le bal des festivals de
l’été et se pose ainsi en innovateur ou en précurseur pour la saison musicale.
« Le festival des Vieilles Charrues, quant à lui, bénéficie d’une renommée
populaire semblable à celle des Francofolies. La chance que ce festival a en
plus, c’est qu’il programme des artistes issus de toute la scène internationale,
ce qui est une concurrence redoutable pour un festival qui cherche à
valoriser la chanson française. Cette année, la programmation s’est élargie.
Alors que l’événement valorisait les artistes francophones, il valorise
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maintenant aussi les artistes « francophiles », comme Mika qui a été invité
pour son amour de la culture française et parce qu’il a émis le souhait de
chanter des chansons en français.
Se centrer sur la culture française, francophone ou francophile est une
spécificité intéressante pour se démarquer des autres et en faire une sorte
d’avantage concurrentiel mais c’est aussi une caractéristique dangereuse
car elle peut être un frein à la « consommation » et exclure certains publics
de sa cible.
c) Un festival dans un cadre historique et urbain :
Le défi que le festival doit relever, en plus de tout cela, est de valoriser la
musique dans un cadre urbain très étroit et très protégé. Ce n’est pas comme
si le site en question était totalement dédié à l’événement. Pour le festival, on
réquisitionne trois parkings, une scène nationale et un casino dans la Rochelle
pour que les concerts puissent avoir lieu. C’est toute la vie locale du moment
qui est bouleversée.
Ce site protégé est aussi une des raisons pour lesquelles la fréquentation
ne peut pas être illimitée. L’étroitesse du site et les règles de sécurité à
respecter influent sur l’ampleur limitée que doit prendre le festival. Là encore,
c’est une caractéristique qu’il faut s’efforcer de contourner pour trouver sa
place dans le milieu de l’événementiel culturel.
C’est aussi un plus par rapport à d’autres festivals. Le site de la Rochelle,
ses fameuses 2 tours, sont des éléments qualitatifs pour les spectateurs qui, en
plus d’assister à des concerts exceptionnels, profitent d’un cadre historique
magnifique et singulier.
d) Les Francofolies, un festival qui s’exporte !
Rendre internationale la spécificité francophone, c’est le pari que s’est
fixé le Festival des Francofolies pour lutter contre la concurrence féroce du
marché de l’événementiel culturel en France. De La Rochelle à Blagoevgrad
(Bulgarie) en passant par Berlin(Allemagne) Buenos-Aires (Argentine) et
Nendaz (Suisse) durant plusieurs années et toujours aujourd'
hui, par Montréal
(Québec) et Spa (Belgique), les Francofolies ont développé une personnalité
marquée, liée à des valeurs culturelles et conviviales. C’est aussi cette
valorisation de la culture française qui fait de ce festival un événement
unique et attachant… et qui le rend si populaire !
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3. Un festival qui ne cesse d’évoluer pour trouver sa place sur le
marché :
Les Francofolies sont une aventure telle que les Francofolies est en
constante évolution.
-LA SOCIETE FRANCOFOLIES SAS : Au début, il s’agit d’une association qui
gère le festival. Lorsque la Maison de la Culture ferme et lorsque l’événement
devient pérenne en 1988, Jean-Louis Foulquier se décide à créer une société
Francofolies.
-LES FETES A: C’est une des caractéristiques qui le différencie des autres
festivals et qui met en avant le côté festif de la chanson française. C’est ainsi
que Renaud invite Francis Cabrel et Hubert-Félix Thiéfaine dans son
spectacle, Liane Foly chante avec Robert Charlebois, Maurane ou Nilda
Fernandez, Johnny Hallyday est rejoint par Paul Personne et Daniel Lavoie;
Léo Ferré dirigeant au pied des tours de La Rochelle un orchestre
symphonique, entouré de Jacques Higelin, Nicole Croisille, Catherine Ribeiro,
Francis Lalanne. sans oublier les Fêtes Hip Hop comme celle autour de IAM ou
encore de Passi (Ministère Amer)...
-DES TALENTS D’ICI ET D’AILLEURS : Les Francofolies gardent cette volonté de
proposer ou d’affirmer chaque année de nouveaux talents, qu’ils viennent
de France, de Belgique, d’Afrique, de Suisse, des Antilles ou du Canada...
-UN FESTIVAL EN LIEN AVEC LES REALITES ECONOMIQUES ; En 2000, Les Francofolies
deviennent une SARL (Société Anonyme à Responsabilité Limitées). Début
2005, Jean-Louis Foulquier, créateur et directeur des Francofolies, à La
Rochelle a cédé la société Francofolies SAS (Société par Actions Simplifiées) à
Morgane Production une société de production audiovisuelle et
cinématographique installée à Paris. Francofolies SAS est rachetée à 95%. Les
5% restants ont été rachetés par Frédéric Charpail actuel directeur général.
Gérard Pont est le Directeur Artistique et du comité de Programmation, il est
chargé également de superviser l’organisation du festival. Il est associé à
Gérard Lacroix, directeur de Morgane Production. Ce dernier supervise tout
ce qui concerne les partenariats privés, le sponsoring et le Club Entreprise
(Club des partenaires réguliers du festival). Hormis Frédéric Charpail, toutes
ces personnes sont basées à Morgan Production à Paris.
-DES NOUVEAUTES: En 2006, création d’une nouvelle scène sur la place de
la Motte Rouge, et création d’un festival dans le Festival nommé « Francos
Juniors ». Ce sont des spectacles en chansons destinés au jeune public, de
quatre à douze ans. En 2007, ce festival aura lieu de nouveau avec des
artistes comme les Têtes Raides, Laurent Montagne, Gerard Delahaye, Khalid
K et Claude Sicre et les Bombes 2 bal.
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-Cette année, seront au programme des Fêtes et des surprises, avec
entre autres Cali, Tiken Jah Faloky, Bernard Lavilliers, Alain Bashung, Rose,
Cathrine Ringer… 100 artistes français, francophones ou francophiles présents
au rendez-vous de la plus belle photographie de la chanson française
d’aujourd’hui.
4. Un festival qui crée des activités culturelles non saisonnières
et militantes :
Valoriser la culture musicale française, ce n’est pas qu’un travail saisonnier
pour l’équipe des Francofolies, qui s’attache à créer, tout au long de l’année
des activités militantes pour qu’on profite, découvre ou redécouvre la
chanson francophone.
a) Le Chantier des Francos :
Outre l’évènement attractif que représente le Festival depuis bientôt 25
ans, les Francofolies ont toujours eu pour « vocation » naturelle de cultiver la
passion de la chanson et des musiques actuelles francophones. Une passion
particulièrement active sur la découverte, le développement et la diffusion
des jeunes artistes.
C’est ainsi qu’est né, en 1998 à La Rochelle, le Chantier des Francos. De
Pauline Croze à Cali, d’Emily Loizeau à Souad Massi, de Ours à Merlot… Ce
sont plus de 250 formations qui ont bénéficié depuis 10 ans du soutien du
Chantier des Francos. Ce dispositif d’accompagnement est destiné aux
jeunes artistes en voie de professionnalisation, aux couleurs musicales variées :
chanson, rock, pop, folk, hip hop …Tout cela se passe à La Rochelle dans la
salle du Chantier tout au long de l’année.
Le festival permet ensuite de découvrir 10 artistes ayant participé au
Chantier des Francos au cours de l’année. Il est alors possible de les voir sur
scène, dans un contexte on ne peut plus professionnel.
b) Les Enfants de la Zique
Il s’agit d’une opération de valorisation du patrimoine la chanson en
classe.
Chaque année, depuis 1995, un livret/CD thématique est édité à
destination des enseignants, leur offrant un support pédagogique dans leur
approche de la chanson actuelle et du patrimoine francophone. Ce support
est édité à 40.000 exemplaires.
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II) Les moteurs du festival : Financements, personnel et publics :
Pour que toutes ces activités voient le jour, survivent et évoluent : 3
éléments sont indispensables au festival ; les financements, le personnel et les
publics.
1. Financement : entre subventions et partenaires privés :
Annexe 3 : le budget de l’édition 2007.
a) Les recettes :
Le budget du festival s’élève à 3,5 millions d’euros, ce qui n’est pas une
petite somme pour un événement culturel.
La part des subventions est de 28%/. Si elle est encore importante, elle
s’amenuise chaque année. Cependant, le Conseil Régional PoitouCharentes, le Conseil Général Charente-Maritime continuent à soutenir sans
réserves, l’organisation du festival parce qu’il constitue un atout considérable
pour l’attractivité de cette zone. Il permet, pendant l’été, de faire de La
Rochelle, une ville bien plus intéressante qu’une simple station balnéaire et
de valoriser son image tout au long de l’année. Ce soutien est aussi lié au fait
qu’un événement d’une telle ampleur apporte beaucoup économiquement
parlant aux locaux. Dans les chiffres qu’on peut citer, on peut dire que le
festival engendre une activité hôtelière considérable (2600 nuitées sont
réservées pendant le festival) et génère 11,2 millions d’euros de chiffres
d’affaires dans l’activité économique locale.
La priorité est dorénavant, et cela aussi parce que les services publics
sont amenés à se désengager du soutien à la Culture, de trouver, construire
et pérenniser des partenariats privés de qualité et cohérents en terme
d’image. Les financements privés représentaient 20% pour 2007.
2008 marque l’arrivée de nombreux sponsors :
-Converse.
-MTV Idol
-L’Express
Ces sponsors vont couvrir et dynamiser l’image du festival. De plus, leur
apport financier et médiatique est considérable.
La part la plus importante des financements est la billetterie. La vente
des billets est le premier apport en trésorerie. Les Francofolies sont un festival
qui s’autofinance à hauteur de 40%, ce qui n’est vraiment pas négligeable.
Cette volonté d’autofinancement requiert un réseau de vente qu’il faut
soigner, alimenter et améliorer chaque année. D’où l’importance de vendre
sur Internet, partout en France et très tôt dans la saison.
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b) Les dépenses :
Côté dépenses, on peut remarquer que le principal poste est lié à
l’artistique. Ce sont les cachets des artistes qui représentent la plus grosse
dépense, avec 25% des charges. Ce pourcentage est ainsi le reflet d’une
volonté de soigner la programmation, tant en choisissant des têtes d’affiche
(cette année, il s’agit de Mika, Vanessa Paradis, Christophe Maé, Alain
Bashung…) que des artistes un peu moins connus (en 2008, on peut
remarquer Soko, Soha, Alister…) mais tout aussi intéressants artistiquement
parlant.
La sécurité et la technique représentent la 2ème dépense. Règles de
sécurité, technique valorisant les artistes programmés pendant le festival
justifient l’importance que prend cette charge dans les comptes des
Francofolies. Il faut savoir que les techniciens des Francofolies consultent EDFGDF, les sapeurs-pompiers, la ville pour toutes les installations nouvelles qu’ils
décident de mettre en place pour optimiser l’accueil, le confort et le public.
Cette qualité d’accueil est parfois compliquée à obtenir. Surtout lorsqu’on
veut augmenter les jauges de fréquentation du festival, qui est en plein cœur
de la Rochelle.
L’organisation, bien sûr, arrive en troisième position des charges du
festival. Hébergement, transport, catering, salaires des permanents,
communication autour de l’événement, toutes ces activités génèrent des
dépenses tout au long de l’année, le cœur de la somme étant pendant le
festival.
2. Personnel : entre permanents et saisonniers :
Annexe 4 : le Qui fait quoi du dossier de presse.
Le personnel est constitué de permanents et de saisonniers.
L’équipe du festival est donc en activité toute l’année. C’est pour cette
raison que 10 personnes travaillent de façon permanente, en Contrat à
Durée Indéterminée au service des Francofolies. Outre le besoin de tenir une
comptabilité de façon quotidienne, de prendre son temps pour sélectionner
les artistes de chaque édition du festival, d’organiser la communication de
l’événement, de construire de nouveaux partenariats, il est donc à noter que
les Francofolies présentent des événements culturels tout au long de l’année,
grâce au Chantier des Francofolies et aux Enfants de la Zique. 2 activités qui
rendent indispensables et logique la permanence de l’équipe.
Quelques mois avant le festival, les choses se précipitent. L’équipe
embauche quelques Contrats à Durée Déterminée (cette année, une
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standardiste, une assistante aux partenariats, une chargée de diffusion, un
chargé de mission aux hébergements et une assistante au service artistique)
mais se base surtout sur des stagiaires désirant se forger une expérience
valorisante (cette année 6 étudiants ont donc trouvé leur place aux
Francofolies). Une manière de réduire les coûts que représente l’embauche
tout en s&sauvegardant des postes indispensables à la mise en œuvre de
l’événement. C’est un des indicateurs du manque de moyens dont peut
bénéficier la culture mais aussi la forte tendance que le milieu culturel peut
avoir : recruter des stagiaires qu’on ne rémunère que 400€ par mois au lieu de
recruter un CDD à 1000€ par mois.
En pleine préparation des Francofolies, l’équipe double en capacité et
passe donc de 10 à 21 personnes.
Et ce n’est pas fini… pendant le festival, ce sont plus de 400 personnes
rémunérées qui travaillent pour les Francofolies…
3. L’organisation générale de la société Francofolies SAS :
a) Une hiérarchie qu’on efforce d’effacer :
Le souhait principal de Jean-Louis Foulquier, idéaliste et passionné au
grand cœur était d’harmoniser la rémunération des employés des
Francofolies. Un souhait difficile à réaliser ou à pérenniser lorsqu’on sait que
les responsabilités sont différentes et la hiérarchie incontournable à mesure
que le festival grandit.
A la Rochelle, il y a 4 cadres dans l’équipe : Maryz Bessaguet à la
communication, Laurence Guinot-Bourg aux partenariats, Delphine Lagache
au service artistique, Marie-Dominique Bourdil au service comptabilité.
Toutes bénéficient bien sûr d’un salaire adapté aux responsabilités
importantes qu’ils occupent.
L’organisation du travail s’efforce de masquer les hiérarchies. L’équipe
travaille de façon générale en Open Space et s’efforce de favoriser la
communication entre les services…
b) Une double équipe :
Qu’il est difficile de travailler dans la communication d’un festival
lorsque l’équipe du festival est scindée géographiquement en deux…
Les Francofolies, ce sont deux équipes. L’une à Paris, l’autre à la
Rochelle.
Une qui émane directement de Morgane Production, de la direction
des Francofolies et l’autre qui cherche à rester ancrée au territoire qu’il
occupe pendant 6 jours : le centre-ville de la Rochelle.
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L’équipe de programmation, une partie du service partenariat, le
service webmaster et la direction générale évolue à Paris pendant 11 mois sur
12. Le reste de l’équipe et notamment le service communication du festival
prennent leurs quartiers généraux à la Rochelle.
c) Une communication interne parfois difficile :
Cette double équipe ne rend pas la communication interne très facile. La
préparation des documents de communication, la billetterie, le point accueil
Francofolies se font à la Rochelle. Ces services dépendent beaucoup des
informations dont dispose l’équipe de Paris ou de leur activité. Et
l’éloignement géographique n’aide pas à la rapidité des échanges
d’informations, l’équipe de Paris ayant tendant à oublier celle la Rochelle et
cele de la Rochelle ayant tendance à négliger les informations de l’équipe
de Paris. Même en ayant déjà été confrontée à ce système lors de mon
expérience à Premiers Plans, j’avoue que je m’étonne encore du manque de
communication qui peut subsister dans ce genre de situation de travail.
4. Les publics du festival des Francofolies :
Selon une étude réalisée en 2005 par les Nouveaux Armateurs, à la
demande des Francofolies, voici les caractéristiques principales des
spectateurs du festival :
a) Son âge :
L’âge moyen des festivaliers est de 32 ans et 41% d’entre eux ont moins de
25 ans. Le public est donc jeune mais de moins en moins puisque la moyenne
a augmenté depuis 1986. Cette caractéristique dépend beaucoup de la
programmation mise en valeur pendantl’événement. Un spectateur jeune
aura tendance à privilégier un concert qui met en valeur une programmation
actuelle (cette année, c’est le concert de Christophe Maé) alors qu’un
spectateur agé ira plus naturellement vers le concert d’un pilier de la
chanson française (le concert d’Alain Bashung, par exemple).
b) Son origine sociale :
Les étudiants forment la plus grande catégorie sur le festival (20%).
Viennent ensuite les employés (17%) et les cadres supérieurs (16%). C’est un
public de classe moyenne qui participe aux Francofolies. L’amplitude des
tarifs permet d’attirer un public populaire et diversifié (de nombreux concerts
sont gratuits le reste est accessible à partir de 6€ jusqu’à 37€.
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Son lieu de provenance :
Les Francofolies attirent un public local. En effet 49% des festivaliers sont
originaires de la Région Poitou-Charentes et 31% viennent de la Rochelle.
C’est donc un festival qui bénéficie d’un ancrage et d’un attachement local.
Suivent la Région des Pays de la Loire (10%), de la région parisienne (10%) et
de l’Aquitaine (7%).
c) Son mode d’hébergement :
Le public qui vient pour profiter du festival reste en moyenne 5,7 jours à la
Rochelle, ce qui est une excellente moyenne. 48% des festivaliers sont logés
chez des amis, le reste se partage entre campings et hôtels. Le mode
d’hébergement favori est donc un mode d’hébergement non marchand.
A noter : en 2005, 74% des festivaliers sont venus à la Rochelle spécialement
pour les Francofolies ! C’est le signe de la popularité du festival !
d) Les médias, un public à part entière !
Les médias sont un public habitué et fidèle au festival. En 2007, 580 médias
sont venus couvrir l’actualité des Francofolies.
III) Le service communication du festival :
Avant d’en venir à la description et l’analyse de mon travail au sein de
l’équipe, il convient de décrire l’environnement de ma mission : le service
communication.
1. Un service éparpillé :
Le service communication des Francofolies est à l’image du
fonctionnement général de la société : il est éparpillé.
Pour faire une description concise, on peut dire que la communication se
partage et s’organise entre Paris et La Rochelle. Maryz Bessaguet, la
directrice du service passe beaucoup de temps à Paris pour préparer
chaque édition du festival. La capitale est le lieu où se font les partenariats
médias les plus importants et décisifs pour les Francofolies et c’est aussi là
qu’est réalisé le site Internet, qui est devenu prédominant dans la
communication des Francofolies. La webmaster est donc basée à Paris et il
est bien compliqué de parler précisément du festival lorsqu’on en est si
éloigné.
A la Rochelle, quand chaque édition du festival approche, Maryz recrute
3 personnes pour l’assister dans son travail. Ainsi, pendant ma période de
stage, j’ai travaillé avec Hélène Girault, attachée de presse et Ugo Besnard,
assistant aux échanges médias. De plus, une personne a été recrutée pour la
15
diffusion des supports de communication préparés et édités au fur et à
mesure que le festival approchait : Elodie Cloarec.
A noter que chaque document est validé de façon définitive par Gérard
Pont, le directeur général des Francofolies, ce qui peut poser parfois
problème dans le bon déroulement du plan de communication. Il a souvent
donné son avis (et il était rarement positif) au dernier moment. Cela a pu
provoquer de grands revirements de situation… A suivre !
2 Un personnel très spécialisé :
En 2008, 5 personnes (dont moi) travaillent à la communication des
Francofolies. Pour une mise en œuvre efficace du plan de communication,
leurs missions sont spécialisées et coordonnées par Maryz Bessaguet, la
directrice du service :
-Lidwine Labaye, webmaster, met à jour le site internet et s’occupe de
tous les éléments de communication liés aux nouvelles technologies
(montage vidéo, conversion sonore, conception de bannières).
-Hélène Girault, présente depuis Février 2008, a en charge les relations
presse et l’organisation des interviews avec les artistes et le personnel des
Francofolies.
-Ugo Besnard, étudiant en 2ème année de DUT informationcommunication, était en charge de mettre en place des échanges avec
les médias. Il s’agissait, par exemple, de négocier des échanges de liens
avec d’autres sites internet, des couvertures médiatiques (presse et radio)
contre des places pour les concerts des Francofolies. J’ai été en lien avec
lui pour la préparation d’encarts convenus lors de ses négociations.
-Elodie Cloarec, chargée de diffusion, mettait en place un projet pour que
les supports de communication édités par le festival aient l’impact voulu
dans la France entière.
-J’étais en charge de commander les supports de communication, de
suivre et de contrôler leur élaboration et de les faire livrer au bon endroit,
au bon moment.
-A noter qu’un autre étudiant faisait le lien entre le service partenariats, le
service communication et le service logistique. En effet, il mettait en place
la signalétique du festival (signalétique pour chaque scène, fléchage du
site, toilettes…), la signalétique de tous les partenaires et les stands
réservés pour l’édition 2008.
3. Une communication très orientée vers les nouvelles
technologies :
Depuis l’arrivée de Gérard Pont à la tête des Francofolies, la
communication a connu un tournant dans son fonctionnement général. Alors
16
que la communication se basait beaucoup sur des supports papiers (l’équipe
envoyait les dossiers de presse, les communiqués, par courrier postal…), il a
été décidé de mettre en valeur les supports numériques, dont un en
particulier : le site Internet, qui est fréquenté à hauteur de 1,1 millions de
visiteurs par an.
Ainsi, la programmation s’annonce très vite sur le site. La billetterie ouvre
en exclusivité sur francofolies.fr (cette année, c’était le 18 Février !) par le bien
de la centrale de réservation de digitick.com.
Les relations presse vivent aussi une révolution technologique. Le Site
Internet devient une base de téléchargement pour les journalistes souhaitant
parler du festival :le dossier de presse est téléchargeable et plus du tout
imprimé, le formulaire pour les accréditations presse est aussi seulement
disponible sur Internet.
Les talents du directeur général en matière de production vidéo
apportent également un plus au festival, qui dispose chaque année d’une
bande annonce. De nombreux partenariats innovants permettent un
couverture virtuelle intéressante : avec Daily Motion notamment, qui va
mettre un point d’honneur à valoriser l’image des Francofolies contre une
mise en avant sur le site internet du festival.
Mais le plus du festival, c’est la FrancosTv. Mise en ligne sur le site internet
du festival, cette WebTV permet, chaque semaine, dans le magazine Version
Francos, de mettre en valeur l’actualité musicale francophone et donc, par
extension, la programmation du festival.
On peut aussi montrer la volonté de l’équipe des Francofolies de se créer
une identité visuelle pour chacune des éditions. Chaque année, Maryz
Bessaguet met en compétition plusieurs agences de communication pour
créer un visuel phare et une ligne graphique. Pour la 4ème année consécutive,
c’est l’agence Le Studio T de Nantes qui a été choisie et qui est donc
amenée à créer des affiches de tous les formats, des encarts, des dépliants,
des flyers, des arrières plans pour le site Internet etc…
Dans le fonctionnement général du service, on peut aussi remarquer que
les nouvelles technologiques sont prédominantes. Certes, ce n’est pas une
particularité propre aux Francofolies mais il est évident que les échanges se
font de plus en plus par mail et que l’équipe travaille de plus en plus avec des
serveurs FTP lorsqu’il est question de rassembler des éléments pour les
agences de communication avec lesquelles elle collabore.
17
4. Une communication habituellement économe :
Miser sur les nouvelles technologies, c’est miser sur une réduction des coûts
à moyen et long terme. En effet, si l’investissement a pu être important
lorsque la priorité a été la mise en valeur du site internet, miser sur une
communication par support numérique a des intérêts pour réduire les
dépenses. On n’imprime plus sur papier par exemple.
Le service communication est alimenté à hauteur de 6 % des charges
totales, ce qui n’est pas si important que cela, pour un si grand festival.
Des initiatives particulières peuvent représenter des dépenses imprévues.
Cette année par exemple, pour illustrer et mettre en valeur le festival, Maryz
Bessaguet a choisi de matérialiser le visuel du festival, en décorant et faisant
circuler un vrai bus. C’est un coup de pub mais aussi un coût de pub : 5000€
en tout.
Des économies sont tout de même réalisées : on cherche des partenaires
pour toutes les opérations de communication un peu coûteuses (le bus, le
guide programme réalisé en collaboration avec Rock and Folk) et on mise sur
des échanges médias au lieu d’acheter des espaces publicitaires et sur de
nombreux stagiaires…
Deuxième Partie :
Les Francofolies : le lieu d’une mission enrichissante :
la commande, la rédaction et le contrôle
du guide-programme 2008
V) Mes premiers pas
communication :
dans
le
suivi
des
supports
de
Avant de véritablement me confier des responsabilités concernant le suivi
des supports, Maryz Bessaguet a souhaité m’imprégner dans l’univers des
Francofolies et de sa communication, de façon progressive. Ce fut une
technique très appropriée puisque je me suis très vite adaptée et ai très vite
compris ma place au sein du service.
1. La réalisation d’un
communication 2008 :
récapitulatif
général
de
la
Annexe 5 et 6 : le récapitulatif mensuel de la communication 2008 et le
plan de communication valorisé pour 2008.
18
Ce fut ma première mission au sein du service. A mon arrivée, il s’agissait
d’appréhender le nouvel univers professionnel auquel j’allais être confrontée
pendant 6 mois. J’ai donc successivement créé un planning mensuel sur
word et un tableau sur Excel récapitulant la communication mise en œuvre
pour l’édition 2008. Cette mission m’a permis de m’immerger un peu dans le
festival et a eu son utilité par la suite pour le suivi de tous les supports de
communication à éditer.
2. Le suivi des encarts :
Annexe 7: le récapitulatif des encarts parus et à paraître.
Le suivi des encarts a été également un bon exercice quant à la mission
qui m’attendait.
Ce fut déjà l’occasion de prendre contact pour des supports simples avec
l’agence de communication qui travaille avec les Francofolies, l’agence Le
Studio T basée à Nantes. Ce fut aussi l’occasion de me familiariser avec les
visuels du festival 2008 et de la manière dont on les utilisait. En date, du 4 juin,
j’ai préparé et contrôlé environ 40 encarts, autant dire que je sais maintenant
quelles informations sont indispensables au graphiste qui travaille sur le
fichier…
La commande et le suivi des encarts intervenaient dans 3 cas : lorsque
dans les modalités négociées avec les partenaires presse officiels apparaissait
la publication d’une annonce publicitaire, lorsqu’Ugo avait réalisé un
échange avec un support presse et lorsque Maryz achetait un espace dans
un support.
a) Dans le cadre des partenariats médias.
Lorsque la commande intervenait dans le cadre d’un partenariat
officiel, la démarche était simple : je consultais la convention de partenariat
établie pour 2008 pour chaque partenaire. Parfois la date et les dimensions
exactes de l’encart étaient définies contractuellement. Dans le cas contraire,
je m’adressais directement à l’interlocuteur du support presse en question
pour lui demander les paramètres techniques de l’encart à fournir. L’étape
suivante était de préparer, avec Maryz, le contenu du fichier (visuel, liste des
artistes, logos à indiquer…) et je faisais une demande d’encart par mail à
Studio T en leur précisant la dead line, les dimensions et le format à fournir, les
modalités de livraison de l’encart. S’en suivaient généralement une
ribambelle de modifications puis un BAT final. Lorsque le BAT était donné,
l’agence se chargeait d’envoyer le fichier en haute définition, dans les
paramètres techniques désirés, en nous mettant Maryz et moi en copie.
19
b) Dans le cadre des échanges médias négociés.
Dès avril, le service communication recrute une personne pour
négocier des échanges médias. Cette année, il s’agissait d’Ugo, étudiant en
DUT Information-Communication. Son rôle ? Prendre contact avec des
supports presse et des radios pour négocier des échanges promotionnels.
Dans les échanges possibles, il y avait pour la presse, un encart contre des
places à faire gagner aux lecteurs.
Dans ce cas là, Ugo se chargeait de récolter les dimensions de l’encart
à fournir et me transférait les coordonnées de l’interlocuteur à qui le
transférer.
Dès réception de ces informations, le même enchainement que dans
le cas d’un partenariat officiel avait lieu (envoi à l’agence de
communication de la commande, corrections puis BAT et envoi au support).
c) Dans le cadre d’achats d’espaces :
Ce cas s’est très rarement rencontré cette année ( 2 fois, une pleine page
en première de couverture pour Sortir, un mensuel sur l’actualité culturelle de
la Charente-Maritime et une pleine page dans le Magazine des Festivals), et
ce, du fait de la volonté de la direction des Francofolies qui souhaite favoriser
les échanges et éviter les dépenses en terme d’achats d’espaces
publicitaires.
Cependant, lorsque la situation s’est présentée, les Francofolies se
plaçaient en client et avait plus facilement la possibilité de choisir le format et
la date de parution de l’encart. En effet, dans le cadre d’un partenariat, une
relation quasi-équilibrée s’instaure (le partenaire bénéficie quand même d’un
pouvoir sur les documents édités et cela fausse un peu la relation d’équilibre
désirée) et les Francofolies ne choisissent pas le format(il est souvent défini
contractuellement), l’emplacement (l’encart est souvent placé là où il reste
de la place) et l’apparence du fichier (les partenaires journaux nous ont
souvent proposé des insertions en noir et blanc, par exemple). Là, nous avions
le choix dans l’emplacement, la taille et le contenu. La préparation était
donc plus libre.
3. Les corrections du dossier de presse :
Le dossier de presse a été préparé tout le long du mois de mars et cette
préparation a continué jusqu’à la fin mai, lorsque la programmation a fini
(difficilement, il faut bien le dire) par être bouclée. C’est Hélène Girault, en
charge des relations avec la presse, qui a assuré la préparation des contenus,
qui a récolté et envoyé les textes de présentation des artistes et des
animations du festival et qui s’est chargée de récupérer le matériel promotion
(biographies, disques et photos) des artistes auprès des maisons de disques et
20
des tourneurs. Un travail bien plus difficile qu’il n’y parait, beaucoup de
maisons de disques mettant beaucoup de temps à nous envoyer de la
matière pour qu’on puisse écrire les textes.
Lorsque tout le contenu rédactionnel a été envoyé à l’agence de
communication (tout sauf certaines scènes, comme la scène de l’horloge qui
a mis beaucoup de temps à être programmée), l’agence de communication
nous a envoyé des premières moutures en intégrant les textes.
Ma maitre de stage, Maryz Bessaguet, a choisi de me faire relire ces
différentes moutures car elle considérait qu’un regard neuf sur le dossier de
presse pouvait faciliter la correction. En effet, j’ai écrit très peu de textes de
présentation des artistes et cela me permettait de réagir en les relisant pour y
apporter des corrections, qu’elles concernent la syntaxe ou l’orthographe.
Mes remarques étaient synthétisées sur une version imprimée du dossier de
presse en projet. Je résumais ensuite par mail les différentes corrections à
effectuer lorsqu’elles étaient nombreuses pour les envoyer à Magali, de
Studio T, qui rassemblait les informations à transmettre aux graphistes.
L’enchainement était ensuite le même que pour les encarts, l’agence
nous envoyait les nouvelles versions, qui étaient recorrigées jusqu’au BAT final.
La spécificité du dossier de presse était qu’il était destiné à une mise en
ligne sur le site Internet des Francofolies. Dès validation, il a fallu mettre en lien
Studio T et la société qui met en ligne le site, Céréalog pour que
l’hébergement du dossier de presse puisse se réaliser.
L’avantage de cette procédure est qu’on peut mettre à jour, au fur et à
mesure les informations données aux journalistes en réalisant une nouvelle
version du dossier de presse.
Mais cet avantage est aussi, par certains aspects, un inconvénient certain
pour le service communication. Au sein du service, Maryz m’a expliqué que
ce principe avait tendance à laisser trop de temps à l’équipe de
programmation pour organiser les concerts et décider de la programmation.
Ce temps laissé aux programmateurs est un réel obstacle à une bonne
communication car elle éparpille les informations et nécessitent une
fidélisation des journalistes aux mises à jour du dossier de presse. Et c’est
parfois un réel défi que de les attirer vers une nouvelle version du dossier de
presse.
En tout, 3 versions actualisées du dossier de presse ont été mises en lignes.
Il a fallu relancer les journalistes à 2 reprises pour leur faire découvrir la
programmation entière. Et très souvent relire…
Cette étape fut un apport considérable pour la suite. Déjà parce qu’elle
permet de s’imprégner dans la programmation, dans les noms et les styles des
artistes. Ensuite parce qu’elle exerce au talent de la relecture… Enfin parce
21
qu’elle m’a permis de créer du lien avec le personnel de Studio T, lien qui a
pu beaucoup me servir par la suite…
4. Le suivi des affiches, flyers et dépliants :
Pendant les 2 premiers mois de ma période de stage, j’ai pu suivre la
commande, la fabrication et le suivi des supports que le festival édite pour
faire sa promotion partout en France.
En effet, même si le site Internet a pris une place importante dans le plan de
communication des Francofolies, négliger les supports papier serait une erreur
et la direction l’a bien compris.
Pendant mon stage, j’ai donc commandé, suivi et corrigé les supports de
communication suivants :
-l’affiche Decaux 240cm x 320cm, créée dès le mois de mars
-l’affiche Decaux 120cm x176cm
-l’affiche Clear Channel 120cm x 176cm
-l’affiche 40cm x 60cm
-l’affiche France Rail 80cm x 120cm
-le flyer 1ère vague, avec juste quelques noms d’artistes programmés.
-le flyer 2ème vague avec quasiment toute la programmation
-le dépliant des concerts du Chantier des Francos, destiné à présenter les
concerts du chantier en avant-première du festival
-le dépliant programme, qui annonce la programmation de façon générale
avant que le guide programme ne fasse son apparition
-le dépliant Francos Juniors, consacré aux spectacles jeunes publics du
festival
-le dépliant Premières Francos, consacré aux spectacles du Théâtre Verdière.
-etc.
Cet exercice m’a fait découvrir 2 nouvelles facettes du métier de
communicant :
-les documents du festival font apparaitre les logos des partenaires qui
ont souhaité une visibilité sur support print dans les modalités de leur
convention. Pour chacun des documents et pour rassurer et informer les
partenaires de l’utilisation que nous faisions de leurs logos, un envoi d’un BAT
numérique à chacun d’entre eux pour validation était une règle que nous
respections lors de la fabrication de chaque support. L’envoi par mail rendait
les échanges simples et rapides, si bien qu’il était assez simple de répondre
facilement à leurs demandes et de faire modifier les documents. Dans ce
cadre, je me suis retrouvée être le relais entre les partenaires, les Francofolies
et l’agence de communication. En effet, lorsqu’un partenaire demandait de
grossir son logo, par exemple, je demandais à Maryz (interlocuteur pour les
22
partenaires médias) ou à Laurence et Annelise (interlocutrices en charge des
autres partenaires) si la modification leur semblait justifiée.
Dans le cas où ça l’était, je transférais la demande à l’agence Studio T qui
modifiait le document en question, je récupérais une nouvelle version et la
renvoyais à nouveau au partenaire.
Dans le cas inverse, j’expliquais à l’interlocuteur du partenariat en question
pour quelles raisons il n’était pas possible de répondre favorablement à leur
demande.
Ce rôle de relais m’a véritablement permis de prendre conscience de
l’importance qu’il fallait donner au suivi consciencieux d’un partenariat, un
réel apport pour la suite des événements. Il a développé certaines de mes
qualités relationnelles.
-la mise en relation avec les sociétés de diffusion et avec la chargée de
diffusion du festival a été une nouveauté pour moi. Les réseaux de diffusion et
leurs coulisses (le réseau France Rail est subventionné par la FNAC
indirectement et cela a pu poser problème dans la légitimité de nos mentions
billetteries sur nos affiches) ont été un peu percés à jour pendant cette
période de stage. J’ai pu comprendre aisément qu’un support de
communication n’était rien s’il n’était pas diffusé.
Mes relations avec la chargée de communication, recrutée en contrat
à durée déterminée, ont été décisives dans le bon déroulement des
événements. Elle était au cœur de la « chaine communicante » du festival.
Lorsqu’un document était créé en retard, elle subissait les conséquences de
ces retards, son plan de diffusion en étant bouleversé.
Etre en relation directe avec la responsable de la diffusion incite à
respecter les délais et fait prendre conscience de l’intérêt et de l’importance
d’un support de communication pour un événement.
VI)
La préparation du contenu rédactionnel du guide pour le
graphiste de Rock and Folk et le suivi du BAT :
Après toutes ces étapes et ces mises en situations diverses et variées, un défi
de taille m’attendait : celui de créer les contenus du guide programme du
festivalier et de contrôler le travail du graphiste recruté par Rock and Folk.
1. Présentation du guide-programme des Francofolies 2008 :
Le guide programme du festival est un document-clé du festival.
Intervenant après le dossier de presse (davantage destiné aux journalistes)
et après le dépliant-programme dans la présentation précise de la
programmation auprès du public, il est édité à 80 000 exemplaires dont 60 000
sont diffusés parce qu’ils sont encartés dans le mensuel musical Rock and Folk
23
et 20 000 sur le site du festival. Il fait 148 mm de large et 210 mm de haut et
présente 48 pages de programmation, d’infos pratiques, de publicité. Son
tirage et sa précision quant aux artistes du festival rendent déjà sa fabrication
difficile mais bien d’autres critères compliquent son élaboration.
Le partenariat avec Rock and Folk est important dans l’élaboration de ce
support. En l’échange de la participation financière de 4000€ de Francofolies
SAS, le magazine prend en charge (normalement) la mise en page du guide
et la régie publicitaire (cette année, il s’agissait de 9 pleines pages de
publicité qu’on leur réservait pour toute vente d’espace). Ils devaient donc
recruter un graphiste pour l’élaboration de ce guide. Le faible coût que
représente l’élaboration de ce support dans le cadre d’un tel partenariat est
intéressant pour le festival, qui cherche toujours à réduire ses dépenses de
communication.
2. L’élaboration du chemin de fer du guide-programme :
Annexe 8 : le chemin de fer du guide du festival
Avant toute décision concernant l’intégration et la préparation des
contenus, Maryz et moi nous sommes penchées sur la répartition dans
l’organisation du guide. Nous savions que 9 pages allaient être consacrées à
la régie publicitaire de Rock and Folk, 5 pour notre régie publicitaire spéciale
partenaires et 4 pages pour les bonnes adresses du festival (qui, il est
important de le préciser, n’étaient pas dans le guide du festivalier en 2007
mais dans un document édité à part). La place du contenu artistique et de la
programmation était donc visiblement réduite.
Avec ces pages définies, il a fallu répartir la programmation et les
informations pratiques sur 30 pages en tout, de façon prévisionnelle et en
étant tout à fait consciente qu’il était soumis à quelques changements.
3. Le récolement des informations : un vrai défi à relever :
Alors que la chose peut sembler évidente, récolter les informations à
mettre en valeur dans le guide pose de grandes difficultés… surtout en
interne.
a) La programmation… qu’on ne fixe jamais…
Parmi les difficultés que ce guide présentait, une peut paraitre
étonnante : les retards dans la programmation du festival. L’équipe de
programmation se trouvant à Paris, un sérieux obstacle se présentait à une
communication efficace, rapide et réactive. Mais de nombreux retards dans
la détermination des artistes a posé problème dans la réalisation de ce guide.
Pour les premiers textes, je suis partie de la base du dossier de presse et les
ai raccourci pour une meilleure intégration. Mais certains artistes manquaient
24
à l’appel (les textes de la scène de l’horloge, par exemple) et mettaient du
temps à apparaitre sur notre grille de programmation. Ces informations nous
ont été tra,nsmises quelques jours avant la date limite prévue par le graphiste
de Rock and Folk. Un travail de dernière minute qui peut agacer… et pousser
à faire des erreurs.
b) Les contenus rédactionnels et les logos des partenaires :
Simultanément à l’élaboration de ce contenu, disons, plus artistique, il
fallait, d’une part, récolter les rédactionnels des partenaires, situés en fin de
guide et qui sont destinés à valoriser le partenariat de telle ou telle entreprise
avec le festival des Francofolies. Ensuite, et comme pour tous les documents
édités par le festival, il fallait récolter les logos et les mettre en place sur les
pages indiquées par les conventions.
Pour les logos et rédactionnels des partenaires, il a fallu faire appel à 3
services :
-le service communication et presse du festival : en l’occurrence j’étais
l’interlocutrice privilégiée des partenaires médias et du respect des accords
passés. D’une manière plus générale, je contactais le graphiste pour lui
indiquer la marche à suivre avec la visibilité des partenaires. Je constituais,
comme à mon habitude dans la chaine graphique, le relais entre
partenaires, service partenariats et agence de communication.
-le service partenariats, qui gère les accords passés avec les entreprises
privées, professionnelles et institutionnelles et qui contrôle et met en place la
visibilité de ces partenaires.
-le service Club entreprises : rattaché au service partenariats, il
rassemble les entreprises dans un club destiné à subventionner le festival
contre de la visibilité et des prestations VIP (loges spécifiques pendant
l’évènement, cocktails, tarifs préférentiels pour les concerts du chantier des
Francos. Ce service a eu un rôle particulier pendant le festival. Il récoltait, par
le biais de Sylvie Sauloup-Ogier, les « bonnes adresses du festival » mises en
valeur à la fin du guide et présentant les entreprises ayant accepté de faire
partie du club.
J’étais donc en constant contact avec ces 2 services pour rassembler
les informations à mettre dans le guide. Les échanges de mail (pour les textes
et logos à transférer au graphiste) et les coups de fil étaient nombreux (pour
éviter les incompréhensions) pour les obtenir. Un vrai travail d’équipe donc !
c) Les publicités des partenaires :
Si une régie publicitaire était confiée à Rock and Folk, les Francofolies se
réservaient 5 pages (départagées en ½ pages, ¼ de page et pleines pages)
25
pour ses partenaires, un espace de publicité pouvant être souvent l’objet
d’une négociation entre partenaire et festival.
Pour obtenir ces publicités, j’ai demandé les dimensions exactes, les fonds
perdus et format des fichiers à fournir à notre graphiste.
Lorsqu’il s’agissait d’une pleine page, les dimensions étaient de L148
xH210, pour une ½ page, L148 xH105 et pour ¼ de page, L148 x H52mm avec
5mm de fonds perdus, en pdf haute définition.
J’ai transmis ces informations avec les services en lien avec moi.
Pour les partenaires privés, il revenait à Annelise de demander ces
informations. Pour la partie médias, c’est moi qui suis intervenue pour la
demande et la récupération de ces publicités.
4. Un travail graphique réalisé en collaboration avec 2
interlocuteurs privilégiés : Studio T et Rock and Folk :
La spécificité de ce guide vient en partie du fait que différents
intervenants devaient réaliser sa conception graphique. Un vrai travail de
pilotage est alors initié, les éléments devant être cohérents entre eux (parce
qu’ils allaient se partager un guide qui devait suivre une seule ligne
graphique) et réalisés de manière quasiment simultanée :
-Studio T, l’agence de communication habituelle du festival devait
créer la première de couverture, la grille de programmation et le plan, pour
respecter la ligne graphique des documents déjà créés et en cours de
diffusion dans la France entière.
-La création, l’impression et la diffusion à hauteur de 60 000 exemplaires
étaient pris en charge (selon la convention signée) par Rock and Folk. Un
graphiste du groupe « édtions La Rivière » a donc été mis en contact avec
l’équipe des Francofolies pour qu’on lui fasse parvenir les contenus (photos,
textes, publicités) et le chemin de fer à respecter. Je devais donc effectuer le
même travail que je faisais à l’origine avec Studio T : préparation des
contenus, envoi, contrôle, modifications…
5. La préparation concrète des contenus :
Annexe 9 : les mails échangés avec le graphiste de Rock and Folk
Pour mettre en œuvre la préparation concrète des contenus de ce guide,
j’ai élaboré une véritable stratégie :
-Décidée à structurer les contenus du document, j’ai d’abord
demandé à accéder au serveur FTP de Rock and Folk, sur lequel je comptais
disposer les textes, photos, logos et publicités de façon très précise.
-D’abord, je suis partie sur l’idée de créer un dossier pour chaque type
de contenu (un pour les logos, un pour les photos, un pour les textes, un pour
26
les pubs et un pour les contenus de Studio T à intégrer), dans lequel j’aurai
réparti les différents éléments selon la page où chacun devait apparaitre, en
partant du chemin de fer. J’ai abandonné cette idée parce que cela me
semblait être un système beaucoup trop « figé » pour le travail du graphiste.
N’ayant aucune idée de la place que prenaient les textes, il était difficile
d’indiquer à mon interlocuteur de façon précise sur quelle page il devait les
intégrer.
-J’ai finalement changé de méthode. J’ai créé un dossier par page
lorsque je savais que le contenu n’allait pas dépasser l’espace défini par le
chemin de fer que moi et Maryz avions défini. Pour illustrer mon propos, je
peux dire que je savais que la page 3 allait être dédiée à l’édito. Il y avait
peu de chances que cela change. Même chose pour les pubs, dont nous
avions déterminé les espaces auparavant. Pour les pages de programmation
en revanche, où il semblait difficile de définir le contenu de chaque page,
j’ai créé un dossier par jour de concert en indiquant sur quelles pages les
textes, photos, logos et pubs allaient apparaitre, cela laissait plus de liberté
au graphiste pour intégrer les textes fournis.
Pour chaque page, je créais d’autres dossiers à l’intérieur selon une méthode
qui s’inspirait de celle que j’avais abandonné précédemment. Je
différenciais les photos, les textes, les pubs, les logos pour bien structurer le
travail du graphiste.
-Dès que cette préparation fut proche de la finalisation (quelques
textes et photos manquaient à l’appel), j’ai glissé la totalité sur le serveur ftp
de Rock and Folk à l’aide du logiciel Filezilla.
-Michel Joly, le graphiste de Rock and Folk m’a d’abord envoyé des
propositions graphiques de mise en page avec les contenus préparés. Des
mises en page que je trouvais assez médiocres… malgré tout le travail que
j’avais fourni pour qu’il dispose de temps pour se centrer sur la conception
graphique. La réelle difficulté fut d’échanger avec lui. Déjà parce qu’il s’est
montré très susceptible à chaque modification suggérée. Et ensuite parce
qu’il réalisait ce guide en dehors de ses heures de travail. En effet, en plus de
réaliser le programme des Francofolies, il était maquettiste du magazine
« Tatouage Magazine » (sic) et concevait d’autres programmes de festivals
édités en collaboration avec Rock and Folk qui avaient peut-être été plus
généreux dans leur participation financière….
-N’ayant pas de retour de la direction et voyant les délais de
bouclage, ma maître de stage et moi continuions à collaborer avec le
graphiste de Rock and Folk. Assez déçues et désabusées de la faible qualité
graphique du guide en cours de préparation, le cœur n’y était plus...
27
Suite à cet important travail de préparation, de rédaction, mais aussi de
collaboration, le directeur artistique du festival a réalisé, 5 jours avant les
délais de bouclage d’origine, que le guide ne lui convenait pas et qu’on
devait, bien évidemment, changer de graphiste… Une nouvelle aventure
commençait alors. Rock and Folk a accepté de prendre en charge les frais
d’impression et de diffusion mais les nouveaux frais de création devaient être
pris en charge par les Francofolies.
VII)
Le changement de dernière minute : le transfert des
contenus à une nouvelle agence de communication :
Lorsque le 17 mai, 5 jours avant le bouclage prévu, Gérard Pont a
décidé de changer de graphiste pour l’élaboration du support, il a fallu
agir plus vite que jamais pour s’assurer que le festival des Francofolies
allaient bel et bien avoir son guide.
1. La sélection « express » de la nouvelle agence :
La chance qu’a le festival des Francofolies, c’est qu’il est en contact
quasi-permanent avec diverses agences de communication en fonction des
dossiers et des délais demandés. L’agence nouvellement arrivée sur les
dossiers Chantier des Francos était Antichambre Communication, basée à la
Rochelle. Gérard Pont et l’équipe des Francofolies avaient beaucoup
apprécié le travail effectué sur le dépliant du chantier par cette équipe de 2
graphistes.
Ni une ni deux, il fut décidé qu’Antichambre allait réaliser la nouvelle
version du guide des Francofolies et la date de bouclage du document fut
repoussée au 27 mai. Il s’agissait pour moi et Maryz, de les rencontrer afin de
connaître leurs disponibilités (réaliser un guide programme de 48 pages en
quelques jours n’étant pas une mince affaire…).
Après une brève rencontre, Antichambre acceptait de prendre en
charge cette conception… De courtes nuits de sommeil ne leur faisaient pas
peur.
2. Le transfert des données à la nouvelle agence :
Annexe 10 : les mails échangés avec Antichambre Communication.
Décision prise, il me fallait repréparer les contenus du guide pour
Antichambre. Là s’est avéré utile tout le travail de préparation que j’avais fait
pour Rock and Folk. Pour le nouveau graphiste, il a fallu reclasser quelques
éléments que j’avais transmis par mail à Michel Joly, compléter les contenus
avec les nouvelles informations ou publicités qui me parvenaient.
28
Pour cette nouvelle collaboration, j’ai toutefois tenu à ce que les contenus
visuels et textuels soient divisés. J’ai donc réalisé un contenu rédactionnel
complet d’une trentaine de pages (sur Word) avec tout le texte du guide et
j’ai mis en place, selon les modèles précédents (classement par jour et pages
puis par type de contenu) un contenu exclusivement visuel où se trouvaient
photos, pubs et logos.
Et bien sûr… il a fallu demander à Joao, le graphiste d’Antichambre l’accès à
son FTP… pour tout déposer dès que cela était prêt. Dès que tout était à sa
disposition, c’était à lui de jouer !
3. Les corrections (à rallonge) du guide-programme :
Quand 3 jours (et 3 nuits) de travail étaient passées, Joao nous a envoyé le
rendu des diverses intégrations de texte et de contenu visuel. Un rendu
nettement plus satisfaisant et à l’image du festival.
Quelques modifications ont été opérées toutefois. Des pubs ont changé
de place là où elles étaient encombrantes, des textes ont été raccourcis, des
logos et textes partenaires changés en fonction de leurs retours.
Les délais courts infligés par ce changement de dernière minute ont pu
représenter un problème quant à la validation des logos et des textes fournis
par les partenaires mais elles ont été aussi un réel handicap quant à la
relecture de tous les éléments textuels que l’équipe des Francofolies avait
préparés.
Le 28 mai, un jour après le délai de bouclage prévu à l’origine pour cette
nouvelle version, les modifications ne s’arrêtaient pas, le service
programmation réalisant que le guide allait partir avec des informations
manquantes ou erronées… Les modifications n’en finissaient pas, créaient du
stress, des incompréhensions dans l’équipe.
Malgré toutes les précautions qu’on peut prendre et le fait qu’on les
avis qu’on demande 10 jours à l’avance, les modifications intervenaient
toujours à la dernière minute… Une méthode un peu frustrante et agaçante
lorsqu’on essaie de devancer ces bouclages « express ».
Le guide programme sera livré le 14 juin. C’est à partir de ce jour mais
c’est surtout pendant le festival qu’on contrôlera véritablement l’efficacité
de mon travail. Quelques petites erreurs ont déjà été repérées sur le guide…
sous la précipitation, des noms d’artistes ont été écorchés et les âges pour les
Francos Juniors n’ont pas été respectés.
En vérifiant mes contenus, j’ai compris que ces erreurs avaient été
commises chez Antichambre sous le coup de la précipitation…
29
Troisième Partie :
Les Francofolies :
professionnel ?
quel
impact
sur
mon
avenir
Le stage que j’ai effectué au sein de l’équipe des Francofolies de la
Rochelle est presque décisif dans mon parcours professionnel. Dans cette
dernière partie, il sera donc question de résumer les différents apports,
contraintes et liens avec ma formation de Master Technologies numériques,
conception, médiation et valorisation de produits culturels.
I) Les apports de mon stage en terme de savoir-faire
professionnels :
Le stage que j’ai réalisé cette année m’a permis tout d’abord de
développer des savoir-faire professionnels incontournables dans le milieu de
la communication, grâce aux différentes missions que l’on m’a confiées.
1. Tableau d’analyse des savoir-faire professionnels acquis
grâce aux Francofolies :
Mission confiée
Nouvelles
acquisitions
Points forts
constatés
Points faibles
constatés
Suivre le quotidien
du service
communication
du festival des
Francofolies 2008
-C’est la
première fois que
j’évoluais dans
une société SAS.
-C’est aussi la
première fois que
j’expérimentais le
domaine de
l’événementiel
musical.
-Je me découvre
une bonne faculté
d’adaptation dans
des univers et une
équipe que je ne
connais pas.
-Pas de point faible
constaté, si ce
n’est que je ne
dispose pas du
réseau social des
autres membres de
l’équipe.
Commander les
différents supports
de
communication
du festival
-Première
approche aussi
importante et
responsabilisante
dans la gestion
-Mes connaissances
techniques
semblent être un
réel plus pour
m’adapter à cette
-Mon manque de
rigueur et de
patience quant
aux relectures a pu
poser problème
30
de toutes les
étapes d’une
chaîne
graphique et
dans la relation
directe avec les
graphistes.
Contrôler et faire
valider les
supports par les
partenaires
Suivre la
conception, la
réalisation et la
livraison du guide
du festivalier 2008
-Découverte
réelle de la
gestion des
relations avec les
partenaires
médias lors des
validations de
supports.
-La notion de
projet graphique
prend tout son
sens pour moi.
J’apprends à
gérer les délais et
à programmer
des créations de
supports.
mission « inconnue »
auparavant et pour
parler le même
« langage que les
graphistes ».
-Mes facultés
relationnelles
représentent un
avantage pour
entrer et rester en
contact avec les
graphistes (et pour
demander des
modifications de
dernière minute en
leur faisant garder
le sourire).
-Mon relationnel et
ma capacité à
justifier une décision
se révèlent dans les
« conflits » d’intérêt
avec les
partenaires.
lors des BAT et des
documents livrés.
-Mon inexpérience
me rend parfois
« frileuse » sur les
propositions
d’améliorations
que j’aimerai faire
aux graphistes.
-Mon impatience
pose parfois
problème, les
soucis de logos me
paraissant
accessoires.
-Bonne capacité à
gérer plusieurs
travaux en même
temps et à
m’adapter aux
différents
caractères des
graphistes.
-Là encore, mon
impatience et ma
tendance au
perfectionnisme
pose problème. Je
veux tout faire
toute seule au lieu
de déléguer.
-Bon investissement
dans un projet
qu’on me confie
pour une durée
d’un mois environ .
-Tendance à en
attendre trop des
graphistes avec
lesquels je travaille.
31
2. Bilan Synthétique :
Cette expérience au sein des Francofolies m’a permis d’enrichir mes
connaissances à plusieurs niveaux :
-dans un premier temps, j’ai découvert le travail dans une société de type
SAS, chose que je n’avais pas vécue auparavant. La pression y est parfois très
présente. Le service communication doit répondre aux attentes des visiteurs
mais aussi véritablement à celles de la direction qui réagit parfois très
tardivement aux initiatives des services situés à la Rochelle. Le fait de
multiplier les validations pour chaque décision prise, pour chaque document
édité est pesant et constitue, selon moi, des pertes de temps considérables,
surtout lorsque les modifications interviennent à la dernière minute.
-la découverte du monde de l’événementiel dans le domaine de la
musique a été vraiment plaisante pour moi. Travailler pour un festival d’une
telle envergure et transformer un de mes intérêts, la musique, en expérience
professionnelle fut un vrai bonheur.
-l’appréhension et la gestion des relations entre événementiel culturel et
graphistes a été encore plus enrichissante que l’année dernière, lors de mon
expérience au musée des Beaux-Arts de Nantes. J’ai véritablement créé un
climat de travail et de confiance avec eux et j’ai pu exercer mes talents
avec 5 graphistes en tout, pendant les six mois de mon stage.
II) Les apparts de mon stage en terme de savoir-être :
Mon stage au musée a eu des effets assez positifs sur ce qu’on peut
appeler mes savoir-être. Lors de la rédaction de mon dossier de présentation
de projet professionnel en janvier 2007 et lors de mon dernier rapport de
stage, j’avais mis en évidence et analysé les qualités et défauts que j’avais
remarqué chez moi.
En terme de défauts, j’avais recensé :
-mon manque d’organisation : alors que c’était une facette qui me
semblait persister au cours de mon dernier stage au musée des Beaux-Arts de
Nantes, j’ai été surprise de constater que j’ai su m’organiser de façon précise,
ordonnée et rigoureuse pendant mon stage aux Francofolies et cela, tout au
long des six mois. L’influence de mon entourage professionnel a été décisif
dans ce changement de comportement. J’ai très vite compris qu’il était
essentiel d’archiver les mails les plus importants et de conserver les validations
des partenaires quant à l’utilisation des logos et des rédactionnels. Une
nouvelle facette professionnelle qui me sera certainement très utile dans mes
projets futurs.
32
-mon incapacité à gérer plusieurs tâches en même temps :
cette facette avait déjà clairement évolué depuis mon passage au musée
mais elle s’est confirmée et développée au cours de ce stage. Demander
des validations aux partenaires, commander des encarts et des supports de
communication plus officiels pouvait arriver au même moment et j’ai su
montrer autant d’intérêt sur tous ces éléments de mon travail.
-mon côté dilettante : cette caractéristique n’était pas la principale de
mon profil. Là encore, être stagiaire au seine de l’équipe des Francofolies m’a
fait
prendre conscience que quand on est sollicité sur un grand nombre de
projets, on ne peut pas se permettre d’être dilettante. Les responsabilités que
m’a confié Maryz Bessaguet ne me permettaient pas de l’être, surtout sur des
projets de suivi de documents de communication, où la moindre erreur
d’inattention est détectée à la réception.
En terme de qualités, j’avais mis en évidence :
-mon humour : cette facette de ma personnalité est restée et m’a
beaucoup servi. Déjà pour gérer le stress et communiquer une « bonne
énergie » autour de moi mais aussi parce que c’est un vrai plus pour gérer les
relations entretenues avec les partenaires et les graphistes. Il m’arrivait
d’appeler très souvent l’agence de communication dans la journée ou de
relancer les partenaires médias concernant une validation de support.
Quand c’est fait avec le sourire et avec gentillesse, ça passe beaucoup
mieux et instaure un vrai climat de confiance et de « complicité »
professionnelle.
-ma patience : durant le stage, elle a été mise à rude épreuve,
notamment pour les changements de dernière minute et les multiples
corrections du guide-programme. Garder son sang-froid était parfois difficile
et j’ai compris que je n’étais pas aussi patiente que je ne le croyais. Perdre
patience est parfois souhaitable pour arrêter définitivement un projet et ne
plus accepter aucune modification. Il faudra peut-être que j’apprenne à être
un peu plus impatiente et plus autoritaire dans la finalisation des documents
en préparation.
-mon ouverture d’esprit : c’est une des qualités qui m’a le plus servi durant
mon stage, notamment parce que je découvrais un domaine et une
structure culturelle jamais étudiés ou explorés jusque alors. Découvrir le travail
dans une société SAS et découvrir le monde de la musique fut un véritable
plaisir, une véritable source d’apprentissage en terme professionnel et
33
culturel. J’ai pu aussi apprendre à travailler sans cesse en équipe, puisque
durant tout mon stage, j’ai « cohabité » avec une équipe « communication »
particulièrement fournie et spécialisée.
III) L’incidence de mon stage sur mon projet professionnel :
1. Mes projets à long terme ; encore et toujours d’actualité !
A long terme, j’aimerai créer un café culturel dans une ville de Province
française ou étrangère. Il s’agirait de créer un lieu de restauration et de
détente (café classique disposant d’une restauration snack, légère, simple
mais tout de même originale) qui permettrait la découverte culturelle en tout
genre (concerts intimistes, découverte d’artistes comiques, exposition
d’artistes contemporains locaux méconnus...).
C’est ce projet qui m’a incitée, par le biais de mes stages, à découvrir
toutes les facettes du monde culturel, tous les domaines qu’il regroupe
(cinéma, spectacle vivant, musique, art visuel...).
Cela présenterait un grand nombre d’intérêts pour moi :
-autonomie dans mon travail,
-gestion et management d’une équipe,
-stabilité géographique,
-création de mon propre poste dans un domaine professionnel où le
chômage est monnaie courante,
-diversité des activités : manager une équipe, assurer la programmation
artistique, tenir un bar...
Il présente aussi un nombre de contraintes qu’il me faudra supporter :
-une grande implication professionnelle.
-un risque financier important.
Les années à venir me serviront, je l’espère, à me rendre, plus organisée,
plus sûre de moi, bref plus solide professionnellement parlant mais aussi
beaucoup plus audacieuse en terme de risques professionnels.
Lorsque je me jugerai prête et compétente dans tous les domaines que
présupposent la création et la gestion d’une entreprise culturelle telle que je
l’imagine, lorsque je bénéficierai des garanties financières que nécessite une
telle initiative, alors je monterai le café de mes rêves.
2. Mes projets à court et moyen terme ; encore en évolution !
A court terme, je cherche à me forger un bagage professionnel qui me
permettrait de créer ce café culturel. Parmi les métiers éventuels, je suis
34
intéressée par des postes d’assistante de communication en structure
culturelle, d’assistante de régie, de barmaid...
En définitive, je cherche tout poste me permettant de me former à la mise
en place technique de concerts ou d’animations culturelles, à leur
communication ou à la gérance d’un bar. Ce sont véritablement mes projets
à court terme qui ont évolué, puisque je suis toujours décidée à monter ma
propre structure culturelle, dans un avenir relativement lointain. J’envisage
ces projets d’une manière beaucoup moins figée.
a) Le monde de l’évènementiel musical: une corde de plus à mon
arc ?
A l’origine, le stage que j’effectuais au sein de l’équipe des Francofolies
avait, en partie, pour but de me rendre polyvalente culturellement parlant,
puisque je souhaite, à long terme, maîtriser, pouvoir gérer et mettre en place
un lieu culturel ou divers facettes artistiques se rejoindraient.
Le plaisir que j’ai eu à travailler au sein de l’équipe, l’enrichissement
professionnel que j’en retire me permet de dire que j’ai atteint ce but.
Evidemment, je n’ai pas la prétention de dire que je suis en mesure de
remplacer Maryz Bessaguet à son poste.
Il me parait juste évident que ce bagage me rend plus intéressante sur le
marché du travail puisque j’ai découvert un domaine culturel que je n’avais
pas exploré avant. Il accentue ma polyvalence, une qualité incontournable
pour les professionnels de la culture et de la communication.
b) Travailler en tant qu’assistante de communication et/ou de
direction :
J’ai pris conscience que si je voulais monter ma propre structure, il me
fallait être plus rigoureuse que je ne l’ai été. C’est pourquoi je ne suis pas
contre l’idée d’intégrer une équipe en tant qu’assitante de direction ou de
communication pour avoir un contact plus concret avec la comptabilité
d’une entreprise et des contraintes quotidiennes qu’elle peut provoquer.
c) Travailler dans l’évènementiel culturel, une solution pour lutter
contre la routine au travail ?
L’intérêt que j’ai ressenti à l’égard du festival me pousse aussi à
m’intéresser, à court terme, aux métiers de l’événementiel culturel. Changer
d’événement,
de
domaine
culturel
régulièrement
alimente
considérablement l’expérience et les capacités à affronter les imprévus.
Ces métiers auraient de nombreux intérêts dans la conception d’un
bagage culturel et professionnel varié :
35
-la multiplication des manifestations culturelles à organiser.
-la multiplication des lieux à fréquenter.
-l’évaluation et la comparaison de toutes les structures, des méthodes de
travail.
IV) Le lien entre le master NTCP et mon expérience
professionnelle au sein de l’équipe des Francofolies :
Entre mon expérience professionnelle au musée et la formation NTCP, il
existe plusieurs liens qui ne peuvent se limiter qu’à une simple relation de
passage de la théorie à la réalité professionnelle.
Cette expérience m’a fait réaliser :
-l’intérêt professionnel des cours dispensés à l’ESTHUA. J’ai découvert à
quel point le pack Adobe était incontournable dans le domaine de la
communication et à quel point, professionnellement, son utilisation est assez
libre (pour réaliser des animations gif, je me suis servie de Flash par exemple).
-que se cantonner à la formation, aux cours et aux contenus théoriques du
master Patrimoine et Nouvelles Technologies ne suffisait pas pour coller aux
réalités des métiers de la communication et de la culture. Il s’agit donc pour
moi de me forger des connaissances, compétences techniques et culturelles
en assistant à des manifestations (en y participant en tant que bénévole
aussi, pourquoi pas ?). Avec le recul, il m’apparaît clair qu’un étudiant dans
la culture doit se forger une des connaissances générales artistiques en se
rendant à des expositions, à des spectacles, à des concerts, bref à des
manifestations culturelles en tout genre. Etre une étudiante bientôt sur le
marché du travail me persuade encore de cet aspect. Mes études
universitaires sont certes bientôt finies mais je suis convaincue que ma
formation personnelle future à la culture et à l’art ne dépendent que de moi.
-ma formation universitaire n’aurait certainement pas le même poids, pour
les professionnels, si je n’avais pas effectué autant de stages et découvert
autant de projets culturels différents. Les responsables de stage que j’ai
rencontré m’ont fait plus facilement confiance à mesure que les années de
mon cursus passaient et m’ont confié des responsabilités toujours plus
importantes parce qu’ils savaient que j’avais déjà de l’expérience dans leur
domaine, que je ne débutais pas. C’est pour cette raison qu’à chaque
stage, j’ai l’impression d’en avoir appris plus encore qu’au dernier, d’avoir
encore progressé en tant que professionnelle. Ce fut le cas encore aux
Francofolies où le degré d’autonomie et de responsabilité était beaucoup
36
plus important qu’au musée des beaux-arts de Nantes et qu’au festival
Premiers Plans.
-que l’apport des stages précédents m’a été bénéfique pour m’imprégner
de l’univers musical et artistique du festival aussi rapidement, pour m’intégrer
dans une équipe aussi vaste.
Un cursus professionnel était véritablement le cursus adapté à mon profil et
aux réalités professionnelles. J’ai vraiment beaucoup appris pendant tous
mes stages et me sens plus sûre de moi avant d’intégrer le marché du travail.
37
Quelques mots avant de se dire au revoir…
Je vais conclure ce « guide programme de stage » sans doute de façon
très convenue mais le stage que j’ai effectué au cours des six derniers mois a
été très enrichissant humainement, professionnellement et personnellement
parlant. Les objectifs que je m’étais fixée en choisissant ce stage sont tout à
fait remplis :
-j’ai acquis des savoir-faire professionnels et bénéficié d’un entourage
habitué à faire ce que je souhaite faire plus tard.
-j’y ai encore développé ma capacité à communiquer et mon souhait de
travailler et conseiller des graphistes qui ont conceptions différentes de la
création a été réalisé et ce fut, à n’en pas douter, très intéressant.
-j’ai découvert un monde artistique hors du commun et j’en retire un vif
intérêt pour la chanson française.
De plus, je considère aussi ce stage comme un tremplin :
-il constitue une étape non négligeable pour la réalisation de mon projet
professionnel final : le café culturel. En effet, il m’a apporté des
connaissances non négligeables dans le domaine de la musique, de la
promotion des jeunes talents et il m’offre un regard nouveau sur ce que sera
peut-être mon café culturel (assister aux concerts donnés au chantier des
Francos fut d’ailleurs très intéressant puisqu’il s’agissait d’une petite salle
néanmoins très valorisante pour l’acoustique et les talents qui se produisaient
sur scène.
Aujourd’hui, je me sens capable de réaliser aussi des défis pour le lieu
culturel que je créerai. Ils auront sans doute, cependant, moins d’envergure
que le festival des Francofolies…
-il m’a donné envie de me pencher, pour mes projets professionnels à
court terme, sur des métiers liés à l’événementiel musical et culturel.
-il me sert de moteur pour aller découvrir, de nouveau, des domaines
culturels que je ne connais pas encore très bien (celui du spectacle vivant
par exemple).
38
Table des illustrations
(présente sur la version papier du rapport).
Bibliographie
Magazine des Festivals – Mai 2008
Webographie
www.francofolies.fr, site internet officiel des Francofolies de la Rochelle
www.myspace.com/chantierdesfrancos, myspace du chantier des Francos,
administré par l’équipe du Chantier.
www.myspace.com/francofolies_la_rochelle, myspace des Francofolies de la
Rochelle, administré et mis à jour par la webmaster du site internet.
www.larochelle.cci.fr, site de la chambre de commerce et d’industrie de la
Rochelle
www.poitou-charentes-vacances.com, site du comité Régional du tourisme
du
Poitou-Charentes
39
Supplément en exclusivité:
les annexes du guide programme !
La version numérique du rapport comptabilise 8 annexes et ce, dans un
but d’économie de place.
La version papier de ce rapport rassemble les annexes complètes.
Annexe 1 : L’historique du festival
Annexe 2 : La place des Francofolies dans le secteur des festivals en France
Annexe 3 : Le budget des Francofolies 2007
Annexe 4 : Mais au fait… qui fait quoi aux Francos ?
Annexe 5 : Le récapitulatif de la communication du festival 2008
Annexe 6 : Le plan de communication du festival 2008
Annexe 7 : Récapitulatif des encarts parus pour l’édition 2008
Annexe 8 : Le chemin de fer définitif du guide du festival 2008
Annexe 9 : Quelques échanges de mails avec le graphiste de Rock and Folk –
Première version du guide
Annexe 10 : Quelques échanges de mails avec le graphiste d’Antichambre
Communication – Deuxième version du guide
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
1
Annexe 1 : Historique du festival (source www.francofolies.fr)
Les Francofolies avant 2008 :
"Les Francofolies de la Rochelle ne connaissent ni les frontières, ni les Etats, se jouent
des océans et des continents et se délecte de métissages, d'
originalité, de sincérité
et de sensibilités..."
Céline Mahé
De La Rochelle .... à Blagoevgrad (Bulgarie) en passant par Berlin(Allemagne)
Buenos-Aires (Argentine) et Nendaz (Suisse) durant plusieurs années et
toujours aujourd'
hui, par Montréal (Québec) et Spa (Belgique), les
Francofolies ont développées une personnalité marquée, liée à des valeurs
culturelles et conviviales.
C'
est en 1985 que naissent les premières Francofolies de La Rochelle, JeanLouis Foulquier en est l'
instigateur et créateur ; saltimbanque, acteur, homme
de
radio,
il
est
un
"touche-à-tout"
curieux
et
inlassable.
1985 L'
entreprise francophone jugée, au départ "hasardeuse" par certains
prend un essor au fil des années auprès du public et... des artistes qui
répondent présents chaque année en juillet ; ils acceptent un principe cher
au coeur de Jean-Louis Foulquier : la Fête à... l'
idée étant une création autour
d'
un artiste qui invite d'
autres musiciens et artistes à son propre concert ...
esprit « les copains : à bord » !
La fête à... C'
est ainsi que Renaud invite Francis Cabrel et Hubert-Félix
Thiéfaine, Liane Foly chante avec Robert Charlebois, Maurane et Nilda
Fernandez, Johnny Hallyday est rejoint par Paul Personne et Daniel Lavoie,
Léo Ferré dirige au pied des Tours de LaRochelle un orchestre symphonique,
entouré de Jacques Higelin, Nicole Croisille, Catherine Ribeiro, Francis
Lalanne.
La Louisiane a aussi sa création avec entres autres Willy Deville, Dr John ... et à
L'
Acadie avec Zacchary Richard, hommage également à Luc Plamandon et
ses nombreuses comédies musicales... sans oublier les Fêtes Hip Hop comme
celle autour de IAM ou encore de Passi (Ministère Amer). Autant de « cartes
blanches » qui ont, au fil des années, données cette image toute particulière
et exceptionnelle à des concerts pas comme les autres : « c'
est ici et nulle
part ailleurs » !
De ces créations sont nées quelques CDs enregistrés aux Francofolies.
Celui de Véronique Sanson entourée de ses « hommes » : Alain Chamfort,
Marc Lavoine, Les Innocents, Paul Personne... très rapidement disque d'
or.
Deux ans plus tard, ce fut Michel Fugain avec l'
album live : « Petite Fête entre
amis » en compagnie de Mimie Mathy,Maxime le Forestier, le trio Esperanza,
Kent ...
Une compilation « live » Hip Hop est également sortie en 1998 sous le titre : « le
Groove prend le Maki » reprenant quelques artistes programmés sur la scène
du Hip Hop Folies dont Rocca, Bisso Na Bisso, La Brigade, Diam'
s, Faudel ...
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
2
Les Francofolies ont toujours eu cette volonté de proposer et d'
affirmer
chaque année de nouveaux talents, qu'
ils viennent de France, de Belgique,
d'
Afrique, de Suisse, des Antilles ou du Canada.
On peut remarquer, dans la programmation des vingt années passées sous la
houlette de Jean louis Foulquier, que certains artistes tels Patricia Kaas, Patrick
Bruel ou Liane Foly ... sont passés par des salles de petite et moyenne
capacité avant d'
exploser quelques années plus tard sur l'
Esplanade Saint
Jean d'
Acre. On se souvient ainsi de M, Tryo, Rachid Taha, Zebda, Sergent
Garcia... Des artistes qui pour la plupart ont fait des escales sur les différentes
scènes Francofolies : à SPA, MONTREAL, BERLIN ou NENDAZ.
1994 Les Francofolies ont fêté leur 10ème anniversaire.
1995 Les Francofolies créent un nouveau festival dans le Festival : ce sont les
HIP HOP FOLIES consacrés à la musique dite urbaine : hip-hop et rap. Une
histoire qui durera 10 ans ponctuée par un dvd spécial : Hip Hop Folies.
2004 LES FRANCOFOLIES DE LA ROCHELLE fête leur 20ème édition et Jean-Louis
Foulquier passe la main..... en Janvier 2005 à Morgane Production : Gérard
Pont, Gérard Lacroix et à Frédéric Charpail Entrepreneur Rochelais.
Une philosophie et une éthique qui se perpétuent amarrées au beau
vaisseau-amiral de la chanson francophone.
Les Francofolies possèdent aujourd'
hui une notoriété qui n'
est pas seulement
due à sa longévité mais repose sur une passion artistique de tous les instants :
faire connaître et diffuser la chanson et les musiques actuelles essentiellement
d'
expression francophone auprès d'
un large public curieux et averti. Une
programmation dont la volonté est de pérenniser : convivialité, créations,
découvertes, coups de cœur.
6 jours, 6 nuits, au cœur d'
une ville « belle et rebelle » où s'
investissent la
musique et la fête.
2006 1ère édition des FRANCOS JUNIORS : une programmation jeune public à
découvrir en famille. 3 jours, 3 séances complètes.
2007 1ère édition de MES PREMIERES FRANCOS ; une scène qui se doit d'
être
considérée comme la vitrine de la relève. Tout savoir sur la « nouvelle scène
francophone » un lieu pour y retrouver les jeunes talents dont certains sont
suivis par le Chantier des Francos.
-2ème édition des Francos Juniors : 5 jours, 5 séances complètes
-23ème
édition
des
Francofolies
du
11
au
16
Juillet.
-6 jours et 7 scènes réparties au pied des célèbres Tours de La Rochelle avec
plus de 110 artistes chanson et musiques actuelles connus et à découvrir, ont
été programmés.
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
3
Annexe 2 : La place des Francofolies dans le secteur des festivals
en France.
Eurockéennes Les
de Belfort
vieilles
Charrues
Les
Francofolies
de la
Rochelle
Les
Transmusicales
de Rennes
Emplacement Bourges,
73 000
habitants
(Cher)
Belfort, 50 000
habitants
(territoire de
Belfort)
Carhaix,
8 000
habitants
(Finistère)
La
Rochelle,
80 000
habitants
(CharenteMaritime)
Rennes,
400 000
habitants (Ile
et Vilaine)
Période
Mois
d’avril
Mois de Juillet
Mois de
Juillet
Mois de
juillet
Mois de
décembre
Budget
4,5
millions
d’euros
4,5 millions
d’euros
5 millions
d’euros
3,5 millions
d’euros
2,8 millions
d’euros
Nombre
d’entrées
payantes
72 000
85 000
170 000
70 700
23 500
Date de
création
1977
1989
1992
1985
1979
Style
Musiques
actuelles
Rock et
musiques
actuelles
Tous
styles
Musiques
actuelles
Musique
actuelle et
électronique
Festival
Critères de
classement
Printemps
de
Bourges
Tableau comparatif des plus grands festivals français
tableau réalisé grâce au récolement de diverses informations sur les sites
internet des festivals et des villes les accueillant (2007)
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
4
Annexe 3 : le budget des Francofolies 2007
Budget FRANCOFOLIES 2007
PRODUIT
Subventions:
28,87%
Mairie LR
Conseil Régional
Conseil Général
DRAC Poitou-Charente
DDAI
12,26%
6,74%
2,60%
5,23%
TOTAL Financier
970 714,00 €
TOTAL Financier
149 485,00 €
TOTAL Financier
731 601,00 €
Parainages:
ADAMI
CNV
SACEM
1,38%
0,68%
2,08%
20,25%
Sponsors :
Billeterie :
38,58%
TOTAL Financier 1 358 000,00 €
Bar :
6,22%
TOTAL Financier
Total produit
210 000,00 €
3 419 800,00 €
CHARGES
69,19%
Artistique
25,20%
914 000,00 €
Technique
(location+salaires)
16,50%
604 000,00 €
Aménagement tout lieux
6,95%
?
Sécurité et Assurance
6,02%
?
Communication
6,80%
Accueil et Hébergement
12,33%
?
3,53%
?
16,59%
?
Licence du nom Francos
0,69%
?
SACEM Bar
3,61%
?
TAXE Spectacle
1,28%
?
(location=salaires, pas d'hébergement artistes)
Personnes Spé???
Organisation Festival
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
5
Annexe 4 : Mais au fait… qui fait quoi aux Francos ?
Organisation / Production : Gérard Pont, Gérard Lacroix, Frédéric Charpail
Direction générale : Frédéric Charpail
Administration / Comptabilité : Marie-Dominique Bourdil, Dimitri Gavenc
Direction artistique et Comité de programmation : Gérard Pont et Kévin
Douvillez, Delphine Lagache assistée de : Marion Lechelon
Communication / Médias / Diffusion / Commercialisation : Maryz
Bessaguet, Hélène Girault, assistées de Estelle Jego, Elodie Cloarec, Ugo
Besnard
Webmaster : Lidwine Labaye
Partenaires privés / Institutionnels / Club Entreprises :
Laurence Guinot-Bourg, Marie-Dominique Bourdil, Delphine Lagache, Emilie
Yakich, assistées de Annelise Guitet, Sylvie Sauloup-Auger et Gaël Charrassier
En collaboration avec l’agence de communication MAJE Média
Billetterie : Camille Pavageau
Le Chantier des Francos et Les Enfants de la Zique : Emilie Yakich, Nathalie
Dufrêne …. et toute l’équipe des Francos, assistées de : Julien Blanchard,
Laurent Michaud
Accueil : Agathe Senet
Direction technique et régie générale : Luige Pasinato ; Thierry Marsant
Transports : Fanny Deroff
Hébergements : Nicolas Guinvarch
Sécurité : Athéna Protection
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
6
Annexe 5 : Le récapitulatif de la communication du
festival 2008
Du 11 au 16 Juillet 2008
En gris : campagnes flyers et dépliants
En bleu : campagnes affichages
En jaune fluo campagnes radios
En vert : encarts presse
En rose : Spots TV
PLANNING au 16 Mai 2008
du PLAN COMMUNICATION FESTIVAL
FEVRIER
(annonce de la pré-prog. SJA + grand théâtre)
Temps forts :
18/02 :
Site web Francos : lancement billetterie programmation st jean d’acre
+ Grand théâtre
En collaboration avec CULTURA en exclu. Billets à 20 € et à 25 €
Envoi emailing lettre Aficionados (8000 ex)
AFFICHAGE :
Campagne affiche/PLV dans les 38 magasins Cultura
Du 26 février au 03 mars : Clear Channel réseau - AFFICHES Gares Paris et IDF
(20 gares – 90 faces) 120 x 176 avec noms artistes –
quantité 110 ex
MARS
Temps forts :
25 mars :
Elections municipales le 9 et 16 Mars
Réception de toute la programmation validée
mise en ligne du dossier de presse
ENCARTS MARS :
Sud Ouest (quotidien régional) – Mercredi 5 Mars 2008 – L147,5 x H148
Aujourd’hui en France (quotidien)– L260 x H180 – Mercredi 9 Mars 2008
Francofans (bimensuel) – 31 Mars 2008 – L83x H243
AFFICHAGE :
13 au 26 mars :
Campagne Metro – digitick
SPOTS RADIOS :
9 au 13 mars :
campagne RADIO 20 spots sur France INTER
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
7
9 au 15 mars :
campagne RADIO 20 Spots sur France INFO
AVRIL (lancement diffusion flyers et dépliants programmes)
Temps forts :
23 Avril :
ENCARTS AVRIL :
mise en ligne de la première mouture du dossier de presse.
Sud Ouest(quotidien) – Mercredi 2 Avril L147,5 x H148
Détours et des nuits (mensuel) - L120 x H175 – Fin Avril 2008
Rock and Folk (mensuel) –L92 x H272 – 17 Avril 2008
Sortir (numéro de mai)– 1ère de Couv – 26 Avril 2008
AFFICHAGE :
15 au 22 avril :
Affichage DECAUX AFFICHES La Rochelle Senior 320 x 240
17 avril :
du 24 au 30/04 :
livraison des affiches sucette Decaux 120 x 176 à la mairie
1ère vague d’affichage - affiche sucette Decaux 120 x 176
FLYERS :
2 avril : 1ère vague – diffusion 100 000
23 avril : 2ème vague – diffusion des 200 000 exemplaires.
25 avril : début de la diffusion des affiches 40 x 60
SPOTS RADIOS :
7 au 11/04 : campagne RADIO - 4 spots/jour LE MOUV
21 au 25/04 :
campagne radio 18 spots France INTER
SPOTS TV :
France 4 : du 18 avril au 25 avril – 4 à 5 spots par jour – 40 spots en tout.
MAI (ouverture caisse la rochelle)
Temps forts :
13/05 :
Ouverture caisse la Coursive La Rochelle
ENCARTS MAI:
Aujourd’hui en France (quotidien) – L260 x H180 – 11 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 11 mai 2008
Le 17 (hebdomadaire) – H120 x L95 – 12 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 11 mai 2008
Détours et des nuits (mensuel) – L120 x H175 - 15 mai 2008
Rock and Folk (mensuel) – Pleine page – 17 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 21 mai 2008
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
8
Musique Info Hebdo – H340 x L250 – 23 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 25 mai 2008
Affiche Hebdo - L170 x H157 – 29 mai 2008
AFFICHAGE :
10 au 16/05 : DECAUX AFFICHES sucettes La Rochelle
120 x 176
7 au 20/05 : Affichage affiche Decaux 320 x 240
15 au 21/05 : 2ème vague d’affichage - affiche sucette Decaux 120 x 176
courant mai:
Clear Channel réseau – AFFICHES Gares Paris et IDF (20 gares)
120 x 176 avec noms artistes – quantité 110 ex – CAMPAGNE France
INTER
FLYERS :
15 Mai : début de la diffusion des dépliants programme
SPOTS RADIOS :
-France INTER : 12 au 17/05 : campagne RADIO 3 msgs / jour France Inter
-NRJ Centre, Bretagne, Pays de la Loire : du 26 mai au 7 juin, soit 13 jours, à raison de
5 spots par jour, donc 65 messages sur la Bretagne.
-RTL 2 Niort : 25 spots - du 26 au 30 mai, 5 spots/jour
-VIRGIN Limousin : 28 spots - du 19 au 25 mai 2008, à raison de 4 messages par jour
-Forum : 25 spots - du 28 mai au 1 juin 2007 inclus : durée de 5 jours, 5 spots par jour
-RTL2 Atlantique : 24 spots - du 12 au 17 mai, à raison de 4 messages par jour, soit 24
spots
-RTL2 Tours : 54 spots - du 15 mai au 23 mai inclus : durée de 9 jours, 6 spots par jour
-TRG : 49 spots - du 15 mai au 16 mai 2008 inclus (5 spots par jour, durée de 5 jours,
soit 25 spots) et du 26 mai au 31 mai 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 6 jours,
soit 24 spots)
-Gatine : 49 spots - du 15 mai au 16 mai 2008 inclus (5 spots par jour, durée de 5
jours, soit 25 spots) et du 26 mai au 31 mai 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 6
jours, soit 24 spots)
-VIRGIN RADIO La Rochelle : 30 spots - du 10 au 14 mai 2008 à raison de 6 messages
par jour sur 5 jours
-HIT WEST : 25 spots - du 22 mai au 26 mai 2008 inclus - 5 spots par jour, durée de 5
jours
JUIN / JUILLET
Temps forts :
FESTIVAL DU 11 AU 16 JUILLET
11 et 12 juillet :
Soirées France Inter.
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
9
ENCARTS JUIN ET JUILLET :
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 4 juin 2008
Musique Info Hebdo (Francos Juniors)- H 315 x L 110 – 6 juin 2008
Marianne – H120 x 180 – 7 juin 2008
Aujourd’hui en France (quotidien)– ¼ de page – 8 juin 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 15 juin 2008
Longueur d’Ondes - L 92 mm x H 137 mm – 16 juin 2008
Musique Info Hebdo (Chantier des Francos)- H 315 x L 110 – 20 juin 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 22 juin 2008
Affiche Hebdo - L170 x H157 – 26 juini 2008
Aujourd’hui en France – ¼ de page – 29 juin 2008
Longueur d’Ondes- rédactionnel agenda – 6 juillet 2008
Pulsomatic – L50 x H155 - ????
Les Inrockuptibles – 3 ½ pages hauteur début, mi-juin et 1ère semaine de juillet + 1
pleine page fin juin.
Express Pleine page 26 juin et 3 juillet + rédactionnel 10 juillet.
FLYERS :
Diffusion en promo du Cd « chantier aux 1ères francos » avec Cultura
Diffusion en promo du Cd Francos Juniors avec la SACEM.
Et Pendant le festival :
Diffusion du Flyer 1ère francos.
Diffusion du Cd Francos juniors.
Diffusion du Cd « chantier aux 1ères francos » avec Cultura
Diffusion les soirs des 13 et 14 juillet du dépliant futuroscope par des équipes de
distribution Cyklop.
AFFICHAGE :
2 au 15/06 : France RAIL AFFICHES Gares villes de province
80 x 120 du 16 au 29/06 :
France RAIL AFFICHES Gares villes de province
80 x 120
3 au 15/07 : 3ème vague d’affichage - affiche sucette Decaux 120 x 176
7 au 13/06 : DECAUX AFFICHES sucettes La Rochelle 120 x 176
11/06 au 15/07 :
DECAUX AFFICHE SENIOR La Rochelle
320 x 240
SPOTS RADIOS :
-France INTER :
09 au 14/06 :
campagne RADIO - 3 spots/jour France INTER
4 au 11/07 : campagne RADIO - 2 spots/jour France INTER
-LE MOUV
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
10
16 au 20/06 :
campagne RADIO - 4 spots/jour LE MOUV
-ALOUETTE :
56 spots - du 25 juin au 28 juin inclus : 6 spots par jour sur 4 jours, soit 24 spots et du
1er juillet au 5 juillet inclus : 7 spots par jour sur 5 jours, soit 35 spots
-NRJ Centre, Bretagne, Pays de la Loire :
Du 1er au 14 juin, soit 15 jours, à raison de 5 jours par jour, donc 75 messages sur
Centre et Pays de Loire.
-RTL 2 Niort : 45 spots
Du 2 au 6 juin, 5 spots/jour, soit 25 spots.
Du 16 au 19 juin, 5 spots/jour, soit 20 spots.
-VIRGIN Limousin : 58 spots
Du 9 au 15 juin 2008, à raison de 4 messages par jour soit 28 sp
Du 16 au 22 juin 2008, à raison de 5 messages par jour soit 30 sp
-Forum : 50 spots
Du 9 juin au 13 juin 2007 inclus : durée de 5 jours, 5 spots par jour, soit 25 spots.
Du 16 juin au 20 juin 2007 inclus : durée de 5 jours, 5 spots par jour, soit 25 spots.
-Fun Radio Atlantique : 32 spots
Du 9 au 14 juin, à raison de 5 messages par jour, soit 30 messages.
(+ 2 messages le lundi 9 pour l’antenne de Nantes, soit 32 spots…)
-RTL2 Atlantique : 28 spots
Du 9 au 15 juin, à raison de 4 messages par jour.
-RTL2 Tours : 78 spots
Du 2 juin au 8 juin inclus : durée de 7 jours, 6 spots par jour, soit 42 spots.
Du 9 juin au 14 juin inclus : durée de 6 jours, 6 spots par jour, soit 36 spots.
-TRG : 48 spots
Du 9 juin au 14 juin 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 6 jours, soit 24 spots)
Du 23 juin au 28 juin 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 6 jours, soit 24 spots)
-Gatine : 48 spots
Du 9 juin au 14 juin 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 6 jours, soit 24 spots)
Du 23 juin au 28 juin 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 6 jours, soit 24 spots)
-VIRGIN RADIO La Rochelle : 70 sp
Du 3 au 7 juin 2008 à raison de 4 messages par jour sur 5 jours, soit 20 spots.
Du 9 au 13 juin à raison de 5 messages par jour sur 5 jours, soit 25 spots.
Du 30 juin au 4 juillet 2008 à raison de 5 messages par jours sur 5 jours, soit 25 spots.
-Wit FM : 48 spots
Diffusion du 2 au 7 juin, et du 16 et 21 juin 2008
Soit 48 spots diffusés au total (soit 4 passages par jour)
-Hit West : 63 spots
- Du 16 juin au 30 juin 2008 inclus (4 spots par jour, durée de 15 jours, soit 60 spots + 3
spots à placer le lundi 30)
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
11
SPOTS TV :
-France 4 : du 30 mai au 06 juin – 4 à 5 spots par jour – 40 spots en tout.
Du 27 juin au 04 juillet – 4 à 5 spots par jour – 40 spots en tout.
-France 3 en cours de négociation
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
12
Annexe 6 : Le plan de communication du festival 2008
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
13
Annexe 7 : Récapitulatif des encarts parus pour l’édition 2008
Liste des encarts parus et à paraître (dernière mise à jour le 15 mai 2008).
•
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Sud Ouest (quotidien régional) – Mercredi 5 Mars 2008 – L147,5 x H148
Aujourd’hui en France (quotidien)– L260 x H180 – Mercredi 9 Mars 2008
Francofans (bimensuel) – 31 Mars 2008 – L83x H243
Sud Ouest(quotidien) – Mercredi 2 Avril L147,5 x H148
Détours et des nuits (mensuel) - L120 x H175 – Fin Avril 2008
Rock and Folk (mensuel) –L92 x H272 – 17 Avril 2008
Sortir (numéro de mai)– 1ère de Couv – 26 Avril 2008
Aujourd’hui en France (quotidien) – L260 x H180 – 11 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 11 mai 2008
Le 17 (hebdomadaire) – H120 x L95 – 12 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 11 mai 2008
Détours et des nuits (mensuel) – L120 x H175 - 15 mai 2008
Rock and Folk (mensuel) – Pleine page – 17 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 21 mai 2008
Musique Info Hebdo – H340 x L250 – 23 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 25 mai 2008
Affiche Hebdo - L170 x H157 – 29 mai 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 4 juin 2008
Musique Info Hebdo (Francos Juniors)- H 315 x L 110 – 6 juin 2008
Marianne – H120 x 180 – 7 juin 2008
Aujourd’hui en France (quotidien)– ¼ de page – 8 juin 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 15 juin 2008
Longueur d’Ondes - L 92 mm x H 137 mm – 16 juin 2008
Musique Info Hebdo (Chantier des Francos)- H 315 x L 110 – 20 juin 2008
Sud Ouest (quotidien) – L97 x H148 – 22 juin 2008
Affiche Hebdo - L170 x H157 – 26 juini 2008
Aujourd’hui en France – ¼ de page – 29 juin 2008
Longueur d’Ondes- rédactionnel agenda – 6 juillet 2008
Pulsomatic – L50 x H155 - ????
Les Inrockuptibles – 3 ½ pages hauteur début, mi-juin et 1ère semaine de
juillet + 1 pleine page fin juin.
Express – pleine page 26 juin et 3 juillet 2008
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
14
Annexe 8 : Le chemin de fer définitif du guide du festival 2008
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
15
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
16
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
17
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
18
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
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LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
20
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
21
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
22
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
23
Annexe 9 : Quelques échanges de mails avec le graphiste de
Rock and Folk – Première version du guide
Les mails du graphiste:
De:
[email protected]
Envoyé:
vendredi 16 mai 2008 10:47
À:
Assit. Com.
Objet:
logo cg17
RE… Estelle,
Suite à notre coup de tél de ce matin, il me manque deux logos pour la P46.
(charentes format carré, Logos rajoutés… à que je ne me souvient plus du
nom…)
Bon courage pour la derniére ligne droite.
Tchô!!! à+
De:
[email protected]
Envoyé:
mercredi 7 mai 2008 00:23
À:
[email protected]
Objet:
PDF 12a21
Une petite suite, les pages 23a27 seront faites dans la matinée
Bon courage.
De:
[email protected]
Envoyé:
mardi 6 mai 2008 20:53
À:
[email protected]
Objet:
PDF P11
Bonjour estelle,
Comme convenu je t'
envoie le pdf des pages 1a 11.
Dans l'
attente de tes impressions…
à+
Mijo
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
24
De:
[email protected]
Envoyé:
mardi 22 avril 2008 20:11
À:
Assit. Com.
Objet:
Principe maquette
Bonjour, estelle
Vous trouverai ci-joint un pdf d'
un principe graphiste.
Je vous appelle demain …
Suite au formats pubs.
Les éléments envoyés par vos annonceurs devront être en format PDF
Le formats du programme est identique à celui de l'
année dernière : 148x210
De:
[email protected]
Envoyé:
mardi 22 avril 2008 14:39
À:
Assit. Com.
Cc:
[email protected]
Objet:
RE : RE : RE éléments séparés part3
Re…
Ci-joint les formats pubs.
Rassurez-vous je suis tranquille.
à+
De:
[email protected]
Envoyé:
mardi 22 avril 2008 13:10
À:
Assit. Com.
Cc:
[email protected]
Objet:
RE : RE éléments séparés part
Suite à votre demande,
ftp://ftp2.editions-lariviere.fr
Identifiant : redtatouadmin
mot de passe : 6ruqszub
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
25
Une fois connectée, vous verrai une valise dépot dans laquelle vous pourrai
déposer vos éléments.
Vous souhaitant bonne réception.
Cordialement
De:
[email protected]
Envoyé:
mardi 22 avril 2008 09:43
À:
Assit. Com.
Objet:
RE éléments séparés part3
Bonjour,
J'
ai bien reçu vos éléments, je fais en sorte de vous envoyer une prémaquette demain dans la journée.
Cordialement, bonne journée…
Mes mails au graphiste (extraits) :
De:
Assit. Com. [[email protected]]
Envoyé:
lundi 21 avril 2008 16:23
À:
[email protected]'
Cc:
[email protected]'
Objet:
Francofolies / Guide
Michel Bonjour,
Je suis Estelle, je travaille avec Maryz Bessaguet au service communication
des Francofolies.
Je suis l’élaboration des supports de l’édition 2008.
Vous trouverez, en pièce jointe de quoi commencer le guide programme
L145 x H210 , 48 pages, édité en collaboration avec Rock and Folk, c'
est-àdire :
-le chemin de fer (en pdf)
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
26
Je vous envoie dans 2 autres mails :
-une valise contenant les éléments
communication de l’édition 2008.
graphiques
des
supports
de
-un exemple de flyer déjà fait pour l’édition 2008.
En retour à ce mail et pour pouvoir commencer à échanger des BAT et des
fichiers de façon pratique, je vous serai reconnaissante de bien vouloir me
transmettre
-l’adresse et les identifiants de connexion de votre serveur FTP.
-les formats exacts, avec débords, fonds perdus, résolution, pdf ou jpg… des
pleines pages de pub, des demi-pages, des bandeaux… pour que nous
commencions à solliciter les partenaires qui ont réservé de l’espace.
Les premiers éléments concernant la programmation artistique vous seront
fournis vendredi (photos et textes des artistes), pour le début des intégrations.
Merci de bien vouloir nous mettre, maryz et moi en destinataires de tous vos
mails.
Bonne journée !
estelle jégo
De:
Assit. Com. [[email protected]]
Envoyé:
lundi 5 mai 2008 12:05
À:
[email protected]'
;'
Maryz B'
Objet:
Guide
Michel,
Je vous ai mis le matériel sur le serveur FTP pour intégration des éléments sur
la maquette du guide.
Il manque des textes qui sont en cours d’écriture (scène de l’horloge) et des
éléments à fournir par notre agence de communication très bientôt.
N’hésitez pas à m’appeler pour tout renseignement.
A tout à l’heure,
estelle jégo
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
27
Annexe 10 : Quelques échanges de mails avec le graphiste
d’Antichambre Communication – Deuxième version du guide
Les mails du graphiste (extraits):
De:
Antichambre Communication [[email protected]]
Envoyé:
mercredi 28 mai 2008 00:04
À:
[email protected]; Maryz B; Assit. Com.
Objet:
Guide des Francos
Bonsoir,
Voici la dernière version du Guide des Francos.
Bonne relecture, à demain,
João
De:
Antichambre Communication [[email protected]]
Envoyé:
mardi 27 mai 2008 13:46
À:
Assit. Com.
Objet:
Pages Converse, Partenaires et Soutien
Les voici.
João
De:
Antichambre Communication [[email protected]]
Envoyé:
lundi 26 mai 2008 10:37
À:
Assit.Com.
Cc:
Maryz B
Objet:
Guide Francos - corrections
Estelle,
J'
avais oublié de te dire que j'
ai aussi un souci page 21. Les textes tout en bas
ne sont pas complets.... Désolé.
Sinon :
Page 26/27 - C'
est bon
Page 29 - Je n'
arrive pas à voir comment tu pensais mettre les photos de
merlot et tricot....
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
28
Page 30 - Même si j'
enlève les photos de thérèse et shaolin, rwan ne rentre
pas.....
Je t'
envoie un nouveau pdf avec toute la maquette pour que tu aies la
dernière version, ok ?
A+
João
De:
Antichambre Communication [[email protected]]
Envoyé:
lundi 26 mai 2008 09:37
À:
Assit. Com.
Objet:
Page 46
Estelle,
Voici la page 46 corrigée.
A+
João
De:
Antichambre Communication [[email protected]]
Envoyé:
dimanche 25 mai 2008 23:59
À:
Maryz B
Cc:
Assit. Com.
Objet:
Guide des Francos
Salut Maryz,
Alors, ce concert de samedi soir ? J'
ai eu des très bons échos !
Malheuresement je n'
ai pas pu y aller.... Je les verai tous au francos, j'
espère ;)
Parlant de Francos.... je t'
envoie ici le pdf du guide pour que tu puisses
commencer à relire. Il y a quelques questions néanmoins :
1. Il me manque 2 ou 3 photos d'
artistes, plus des photos d'
ambiance que
pour l'
instant j'
ai remplacé par des photos de '
bras en l'
air'
2. Il me manque pas mal de crédits photos
3. Page 26, 29, 30 - Il y a trop de texte. Comment peut on faire ? Couper un
peu le texte ? Enlever des photos ? Les deux ?
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
29
4. Page 33 - Est-ce que cette annonce pour La Poste existe ou pas ? Il est
dans la précedente maquette mais dans le chemin de fer....
5. Page 34 - J'
ai rajouté la photo de Ray Cokes. Tu me diras si j'
ai bien fait ou
pas
6. J'
ai aussi changé la photo de Carmen Maria Vega pour celle du dépliant
du Chantier qui est bien plus jolie :)
7. J'
ai aussi changé (encore une fois....) la photo de Soko car le fichier que j'
ai
est '
invalid'
.
Et voilà. Pour l'
instant c'
est tout. J'
imagine qu'
il y aura encore pas mal de
choses à revoir. J'
attends tes commentaires pour continuer.
Des bises,
João
Mes mails au graphiste (extraits):
De:
Assit. Com. [[email protected]]
Envoyé:
lundi 26 mai 2008 15:18
À:
'
Antichambre Communication'
Cc:
'
Maryz B'
Objet:
page 43 + photos ambiance
P43 , merci de mettre Crédit Mutuel et pas Crédit Mutuel Océan (demande
du partenaire).
De:
Assit. Com. [[email protected]]
Envoyé:
lundi 26 mai 2008 14:20
À:
Antichambre Communication
Objet:
RE : Pages 42-43 et 46
Voici les remarques de Disney Channel à propos de leur texte 43.
- Merci de faire attention aux cesures. Ne pas couper les mots surtout lorsqu'
il
s'
agit de noms propres (ex : High School Musical 1&2 etc. ).
- Remplacer "avec" Disney Channel Talents 3" par "avec la 3ème édition de
"Disney Channel Talents" ".
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
30
- Ne pas oublier de mettre le renvoi à la signification de l'
astérisque "chaîne
préférée*" à la suite du texte *Source Ipsos – Suivi Marketing des chaînes
Jeunesse – Novembre 2007."
Appelle si pas clair.
Pour les modifs en général, je te les ferai par téléphone, ok ?
De:
Assit. Com. [[email protected]]
Envoyé:
lundi 26 mai 2008 13:45
À:
'
Antichambre Communication'
Cc:
'
Maryz B'
Objet:
photo/guide
Joao,
Le Cadeau des Francos aura un nom dans le contenu du guide (voir grille, il
s’agit de la Grande Scène Saint Jean d’Acre mercredi 16). Il s’agit de The Do
Merci de rajouter cette photo.
Je t’envoie le texte qui va avec très vite.
De plus, je viens de te glisser quelques photos d’ambiance. Les crédits à
préciser sont dans le titre (si rien n’est mis, c’est DR).
A + !!
LES ANNEXES DU GUIDE PROGRAMME DE STAGE
31