Chansons chez soi sans chaussons - Le Trident

Transcription

Chansons chez soi sans chaussons - Le Trident
© dafa production
Chansons chez soi
sans chaussons
Musique à domicile
Chez vous !
Du 6 au 11 juin I Musique
Gratuit (réservations à partir du 18 mai au 06 73 25 51 03).
Saison 2008.2009
Saison 2008.2009
Chansons chez soi
sans chaussons
Musique à domicile
Avec
Violaine Schwartz chant,
Hélène Labarrière contrebasse.
Durée : 30 mn
1 Trident
Le propos
Quelques jours avant la date souhaitée, vous pouvez nous appeler pour prendre un rendez-vous,
c’est gratuit ! Violaine Schwartz et sa complice Hélène Labarrière viennent chez vous, dans votre
jardin, pour vous livrer des chansons connues ou moins connues, tirées du répertoire réaliste.
Bienvenue dans un monde peuplé d’oiseaux de nuits, de belles au grand cœur et de mauvais
garçons qui ne craignent ni la fée verte, ni la bagarre !
Quelques conditions : réunir une vingtaine d’amis, avoir un jardin ou une terrasse, habiter
Cherbourg-Octeville.
Trois saveurs, trois ambiances au choix : les bons ménages, A la dérive, le Tango stupéfiant.
2 Trident
© dafa production
A la dérive
Il faut avoir bon caractère pour supporter la vie
Jardin public (kiosque à musique)*
Le mercredi 10 juin I 19h45 I Musique
* (En cas d’intempérie, le concert sera accueilli au Café du Théâtre)
Café du Théâtre
Le jeudi 11 juin I 20h45 I Musique
Ouverture de billetterie 28 février
Tarif unique 7 €
3 Trident
4 Trident
A la dérive
Il faut avoir bon caractère pour supporter la vie
Avec
Violaine Schwartz chant,
Hélène Labarrière contrebasse.
Durée 1h00
5 Trident
Le propos
C’est la version longue du concert livré à domicile, pour ceux qui n’auraient ni jardin, ni bureau, ni
voisins !
La chanson réaliste qui a connu ses heures de gloire à la Belle Epoque, avec Yvette Guilbert,
Fréhel, Damia ou Marianne Oswald a, de longue date, passionné la comédienne et chanteuse
Violaine Schwartz. On connaît le sens de la dramaturgie et d’humour noir de ce répertoire, moins
sa charge subversive et l’audace de ces courtes tragédies qui évoquent volontiers le goût pour les
paradis artificiels, l’amoralité, l’apologie du crime.
Avec la complicité d’Hélène Labarrière, contrebassiste présente sur la scène du jazz et de la
musique improvisée, Violaine Schwartz a imaginé, non pas un récital de chant, mais un duo qui
réinscrit au présent l’immédiateté émotionnelle d’un répertoire d’hier.
6 Trident
Les biographies
Hélène Labarrière, contrebassiste (par elle-même) - In www.helene-labarriere.com
Je suis née le 23 octobre 1963 à Neuilly-sur-Seine. En fait ma maman est allée accoucher dans
cette ville, mais on habitait à Clichy-sur-Seine, banlieue très populaire, en tout cas à l’époque. Je
suis la petite dernière de la famille. Avant moi, 4 grands garçons — Dominique, Jean-Louis,
Christian et Jacques. Ce sont eux qui dans les années 70 ont progressivement introduit la musique
dans la maison. D’abord des disques et puis bientôt des instruments et notamment un piano. C’est
comme ça que tout naturellement j’ai commencé la musique : par l’étude du piano dès l’âge de 7
ans (de toute façon, moi tout ce qui m’intéressait, c’était de faire de la danse !). Mais bon
finalement à l’adolescence, je me décide pour la musique. Mais là, problème !
Le piano est pris en permanence. Par mes deux frères Jacques et Christian, mais aussi par ma
mère qui en a profité pour s’y remettre après 30 ans sans pratique.
Bref sur un coup de tête, je décide d’apprendre la contrebasse. Il faut dire qu’à ce moment-là, j’ai
16 ans et mes frères m’ont fait écouter toute sorte de musique : de la pop bien sûr, mais aussi de
la musique classique et (surtout) du jazz. Ce n’est pas un contrebassiste en particulier qui
m’intéresse alors, mais bien la fonction de l’instrument, toujours présent, indispensable — sans être
nécessairement visible (enfin, façon de parler)…
Après cela, tout va finalement s’enchaîner assez vite : quelques années d’études au conservatoire,
beaucoup de soirées à écouter de la musique ici et là, dans les clubs mais aussi en concerts —
finalement l’apprentissage se fait plus au fil des rencontres, au gré des discussions avec les
autres musiciens. Pas vraiment de premier groupe à l’époque, mais des bœufs, et des premiers
petits gigs dans des cafés, des restaurants, avec notamment un guitariste, Pierre Brunel qui joue
des standards et qui, on peut le dire, a « formé » beaucoup de jeunes contrebassistes à ce
moment là (Dominique Lemerle, Jean Bardy, Philippe Dardelle…). D’une manière générale, je crois
avec le recul avoir découvert la musique en la vivant — en la jouant et en écoutant un grand
nombre de musiciens de la scène hexagonale et internationale… Une approche essentiellement
basée sur l’affectif et l’humain. La découverte des fondateurs s’est faite bien plus tard, par les
disques.
1983, la politique est à la rigueur…
C’est l’heure des premières rencontres. Marie-Ange Martin, avec qui nous créons le premier et
unique groupe de femme auquel j’ai participé jusqu’à présent : Ladies First avec Micheline Pelzer et
Dominique Borker.
Le jour de mes 20 ans, je joue avec ce groupe au Petit Opportun, club parisien dans lequel je
passerai de nombreuses nuits à accompagner des musiciens français comme Alain Jean-Marie,
André Villéger, ou encore Gérard Badini (qui m’engage dans son orchestre Swing Machine), mais
aussi des musiciens américains de passage à Paris — Slide Hampton, Art Farmer, Johnny Griffin,
Lee Konitz (avec qui je vais enregistrer mon tout premier disque — pas mal pour un début non ?).
Je fais rapidement partie des contrebassistes qu’on appelle pour jouer les standards ici et là. Ici et
là c’est surtout à Paris dans les nombreux clubs de l’époque : le Sunset, le Magnetic Terrasse, le
Furstenberg, le Montana, le Caveau de la Huchette…
Les endroits ne manquent pas — ni pour jouer ni pour écouter les copains.
Tout ce temps, j’apprends à jouer, à faire mon « métier » de contrebassiste. Pas à l’école mais sur
le tas, avec mes aînés. Et puis inévitablement les premières interrogations pointent : je joue les
standards, le Be Bop et en même temps je commence à découvrir d’autres formes de musique —
les musiciens de ma génération jouent déjà leurs compositions et cherchent leur propre univers. Un
détonateur : la découverte de Charlie Haden — cette façon radicalement différente pour moi de
jouer de l’instrument, de se placer dans un orchestre. Inévitablement d’autres liens se tissent.
1986, un gros nuage ne passe pas au-dessus de nos têtes…
Nouveaux projets, nouvelles rencontres, nouvelles expérimentations. 2 groupes très importants :
Eric Barret 4tet (avec Marc Ducret et Peter Gritz) ; et Malo Vallois 5tet (avec Charles Schneider,
Richard Foix, et Peter Gritz). Premiers contacts avec des conceptions plus vastes et libres de
l’improvisation ; premières compositions personnelles ; premières prises de consciences de ce que
peut-être un « choix musical ». Et puis c’est la rencontre déterminante avec le batteur Daniel
Humair, avec toutes les questions que peut se poser un(e) très jeune contrebassiste face à un
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musicien de cette envergure… C’est une expérience essentielle, enrichissante autant qu’inquiétante
— je me pose beaucoup de questions alors, auxquelles je ne trouve pas toujours de réponses !
1989, la chute du mur…
Une expérience avec le Vienna Art Orchestra. Les premiers contacts avec la scène européenne : des
musiciens comme Wolfgang Puschnig, Wolfgang Reisinger, Klaus Dickbauer, Co Streif, me font
découvrir encore d’autres horizons. Et puis en 1991, c’est la création d’ Incidences, un collectif qui
regroupe des musiciens montreuillois. Un moment important puisqu’on trouve (entre autres) dans
ce groupe : Jean-Marc Padovani (avec qui je vais parcourir le globe), Sylvain Kassap, François
Corneloup et Franck Tortiller qui, au détour d’une discussion, me propose une carte blanche au
Festival de Couches. C’est à cette occasion que je me lance et forme mon premier groupe,
Machination.
On est en 1993. Machination, c’est Noël Akchoté, Ingrid Jensen, Corin Curschellas et Peter Gritz. Des
choix musicaux s’affirment (le nom du groupe, Machination, est un hommage direct à Robert
Wyatt). Le tournant est décisif dans ma carrière : j’expérimente les responsabilités du leadership,
ce qui a pour effet de faire évoluer mon image dans le milieu (je sens changer à la fois le regard
que je porte sur moi-même et celui que lis dans les yeux des autres)… J’écris de la musique pour la
première fois —une grande suite où l’improvisation se mélange avec quelques mélodies ; je choisis
d’intégrer une chanteuse au groupe mais pas de chansons dans le répertoire : j’ai l’impression pour
la première fois de faire de vrais choix artistiques et esthétiques. Cette aventure va me permettre
de me produire dans beaucoup de festivals (Banlieues Bleues, La Villette, Europa jazz festival,
Jazz sous les pommiers). Et en 1995 de sortir un disque sur le label Deux Z.
Mon premier en leader.
A partir de ce moment-là, les projets vont se succéder à un rythme soutenu. Je participe
notamment à l’aventure d’ Été d’Yves Robert, et débute une collaboration (toujours aussi vivace à
ce jour !) avec Sylvain Kassap : un premier 4tet (Strophes) voit alors le jour (qui se déclinera par la
suite sous forme de nombreux concerts en duo, et aboutira à un second 4tet (Boat) — mais là
j’anticipe…).
Novembre 1996, c’est le 60ème anniversaire de la mort de l’anarchiste espagnol Buenaventura
Durruti et Jean Rochard, le créateur du label Nato, décide de lui consacrer un disque hommage en
un projet collectif fédérant un grand nombre d’artistes et de musiciens venus de tous horizons. Je
suis conviée à la fête. Cette rencontre est capitale. Elle m’embarque dans une longue suite
d’aventures toutes plus passionnantes les unes que les autres. Le Collectif Los Incontrolados, issu
en partie de la nébuleuse d’artistes réunis à l’occasion du disque Durruti, est fondé avec comme
projet de mettre en musique un texte d’insoumission écrit par un incontrôlé de la « Colonne de
fer » (la création du spectacle a lieu au festival Sons d’Hiver en 1999). Je rencontre de nombreux
musiciens anglais comme Tony Hymas et Evan Parker à cette occasion.
C’est une époque de créativité intense, entremêlant la politique, la poésie et tout un tas d’autres
formes d’expressions (je me souviens par exemple d’un beau concert avec le dessinateur Moebius).
Je me sens comme à la croisée des chemins…
Comme une parenthèse précieuse et inattendue vient alors s’ouvrir l’espace d’un projet « à deux »,
émouvant et nécessaire. De travailler ainsi à partir de textes m’a rapproché de mon frère Jacques,
musicien également, pianiste et compositeur. Nous décidons de travailler ensemble à un disque
mêlant improvisation et poésie, basé sur une sélection de textes de notre frère Dominique
prématurément disparu. De nombreux artistes — musiciens (Benoît Delbecq, Guillaume Orti, Bruno
Chevillon…), comédiens (Cristine Combe, Hubertus Biermann) et rappeur, D’ — sont conviés à
participer à cet hommage.
2000, un nouveau siècle.
Encore et toujours de nouveaux projets — de nouvelles confrontations.
C’est très naturellement que je commence à travailler avec des chorégraphes comme Cécile Borne
ou Georges Apaix, mais aussi des compagnies de Théâtre comme Les Archarnés de Mohamed
Rouabbhi, Irakli.
De plus en plus à l’aise à la frontière des choses, j’aime passer d’un ensemble de musiques
contemporaines comme Ars Nova, à des performances en compagnie de slammers comme D’ou
Dgiz. Parallèlement de nouveaux groupes font appels à mes services : j’intègre le groupe L’amour
d’Alex Grillo ; le nouveau quartet de Sylvain Kassap, Boat ; le nouveau Nonet de Denis Colin. Je
fais également une rencontre inattendue via les frères Molard, avec l’univers de la musique
bretonne (je participe à leur projet Bal Tribal). A cette occasion je renoue avec un élément musical
que je n’ai jamais perdu de vue dans la pratique de l’improvisation, mais que j’ai expérimenté d’une
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autre manière : le groove, la transe, toutes ces notions rythmiques centrales dans le jazz de mes
débuts.
En 2005, je sens la nécessité de faire le point sur toutes ces expériences. Monte alors le désir de
jouer en solo. En fil rouge quelques chansons et c’est le grand plongeon. Et puis toujours de
l’inattendu : un nouveau quartet passionnant avec le violoniste Jacky Molard (toujours la croisée
des chemins…), un duo avec la comédienne et chanteuse Violaine Schwartz, autour de chansons
réalistes du début du 20ème siècle.
L’aventure continue…
Et, les temps changent
2007, Les temps changent : c’est le titre de mon nouveau projet — 10 ans après Machination. Un
nouveau 4tet avec François Corneloup, Christophe Marguet et Hasse Poulsen — l’amitié, les
expériences partagées (ensemble et séparément), la nécessité de construire encore et toujours…
D’aller de l’avant… Avec gourmandise… (à suivre)
Discographie sélective
Hélène Labarrière les temps changent (Emouvance – 2007)
Jacky Molard Acoustic Quartet (Innacor – 2007)
Sylvain Kassap Boat (Evidence – 2004)
Marc Ducret Qui parle ? (Sketch – 2003)
Sylvain Kassap / Hélène Labarrière Piccolo, 17.X.2001 (Evidence – 2001)
Alex Grillo L'Amour – Tome 1 (La nuit transfigurée – 2001)
Yves Robert Été (Deux Z – 1999)
Stations avant l'oubli (Quoi de neuf Docteur – 1998)
Sylvain Kassap Strophes (Evidence – 1998)
David Chevallier (music is a) noisy business (Deux Z – 1998)
Buenaventura Durruti (Nato – 1996)
Hélène Labarrière Machination (Deux Z – 1994)
Peter Gritz Thank you to be (Charlotte Records – 1994)
Eric Barret Quartet L'échappée belle (All that blue & Dejazet - 1992)
Eric Barret Quartet Vega (Carlyne – 1989)
Malo Vallois Quintet Dans les arbres (Pan music – 1990)
Lee Konitz Medium Rare (Label Bleu – 1986)
Violaine Schwartz, comédienne – In atelierduplateau.free.fr
Formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg, Violaine Schwartz joue au théâtre sous la
direction de Jacques Lassalle (Mélite, de Corneille), Georges Aperghis (La baraque foraine, Tingel
Tangel), Alain Ollivier (Les Bonnes, de Jean Genet), Pierre Baux (Comment une figue de paroles et
pourquoi, de Francis Ponge) ; Célie Pauthe (Quartett, de Heiner Muller) Marcel Bozonnet (Ophélie et
autres animaux, de Jacques Roubaud), Frédéric Fisbach (Tokyo Notes, de Oriza Hirata), Pierre
Ascaride (Papa, de Serge Valetti).
Elle a également joué dans la plupart des mises en scène de Ludovic Lagarde : Le petit monde
de Georges Courteline ; Sœurs et frères, de Olivier Cadiot ; Platonov et Ivanov, de Anton Tchekhov ;
Le cercle de craie caucasien, de Bertolt Brecht (dont elle a co-traduit le texte avec François Rey).
Par ailleurs, sa formation de chanteuse (soprano) l’a amenée à participer à des spectacles de
théâtre musical, sous la direction d’Ingrid von Wantoch Rekowsky (La chose effroyable dans
l’oreille de V.), Jacques Rebotier (Le théâtre en questions), Jean Lacornerie (Mahagonny et Happy
end, Songspiel de Kurt Weil et B. Brecht), Pierre Baux (Rosalie au carré, textes de Jacques
Rebotier) ; Dominique Pifarély (Anabasis).
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Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Place du Général de Gaulle, BP 807
50108 Cherbourg-Octeville cedex
T +33 (0)2 33 88 55 50
F + 33 (0)2 33 88 55 59
Location +33 (0)2 33 88 55 55
[email protected]
www.trident-scenenationale.com
Diffusion
T +33 (0)2 33 88 55 57
Françoise Simon [email protected]
Mona Guichard [email protected]
Relations publiques
T +33 (0)2 33 88 55 58
Isabelle Charpentier [email protected]
Corinne Nobileau [email protected]
Relations Presse & Médias I Programmation jeune public
T +33 (0)2 33 88 55 52
Bernadette Clauss [email protected]
Relations avec les comités d'entreprise
T +33 (0)2 33 88 55 50
Valérie Pinabel [email protected]

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